 ÂGE : fraîchement quarantenaire, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux. STATUT : si elle savait comme il l'aime, son petit cœur à la traîne MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : en colocation avec l'inconnue qui est devenue son amie au #163 oxlade drive, à fortitude valley. POSTS : 5433 POINTS : 130 TW IN RP : perte de mémoire, consommation excessive d'anti-douleur, mauvaise gestion de la colère. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede ≡ s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au rang de capitaine ≡ a eu un accident de vol fin novembre 2021 ≡ il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) ≡ il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis ≡ amoureux de Matilda depuis toujours. CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen RPs EN COURS : (10) ≡ leslie #1 ☽ channing #1 ☽ ava #1 ☽ hayden #1 ☽ matilda (fb) #3 ☽ amos #6 ☽ lucy #1 ☽ autumn #3 ☽ chris #1 ☽ matilda #4
matilda ☽ i'm gonna climb on top your ivory tower, i'll hold your hand and then we'll jump right out. we'll be falling but that's okay, 'cause i'll be right here. i just wanna know. would you let me see beneath your beautiful? would you let me see beneath your perfect? take it off now, girl 'cause i wanna see inside
hayden ☽ laying there, shaking hard, sweatin' bullets in the dark. always say, it ends the same. you never try, you never change, do you? we got a long way to go. when the feeling comes the pain dies slow. we got a long way to go and those heavy hours they move so slow
leslie ☽ cover me in sunshine. shower me with good times. tell me that the world's been spinning since the beginning and everything will be alright
RPs TERMINÉS :
made ☽ jump with me, come with me, burn like the sun. we'll talk, then we'll cry, then we'll laugh 'til we're done.
#1 › #2 › #3 (fb) › #4 AVATAR : ryan gosling CRÉDITS : (avatar) lux aeterna (ub) loonywaltz (gifs) grcywiind DC : shiloh, wyatt & arthur PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017   | (#) Sujet: as scary as it gets, it's just turbulence (made #4) Mar 28 Fév - 22:27 | |
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| TW: crise d'angoisse
L’ambiance était lourde, comme lors de ces journées d’été où le soleil au zénith venait faire bouillonner l’asphalte. Atlas avait la sensation de suffoqué, comme pris dans un étau de chaleur sans pouvoir en distinguer la source. Entre ses mains, il pouvait sentir le cuir abîmé du levier de son hélicoptère, une sensation jamais perdue, à jamais ancrer dans les entrailles de sa mémoire dans un mimétisme des gestes maintes fois répétés au cours des années. Tout autour de lui résonner le bruit rythmé et mécaniques des pales d’un engin prêt au décollage. Clouer sur place, dans l’incapacité la plus totale de bouger ses doigts, Atlas se retrouvait à la merci de son appareil. Il avait beau tirer de toutes ses forces, chercher le deuxième levier de sa main gauche, ses doigts ne rencontrait que le vide dans leur recherche frénétique. Et il y avait ce bruit qui ne cessait d’augmenter, venant buzzer dans ses oreilles, chaque chlac chlac des pales qui tournent à plein régime venant faire augmenter son rythme cardiaque dans une angoisse qui venait se faufiler insidieusement entre ses veines. Atlas se sentait perdre pied, le paysage n’était que l’accumulation d’un horizon flou et de tout ce qu’il avait connu par le passé, il se savait dans son hélicoptère, il se savait capable de pouvoir gérer, mais une force indescriptible le laissa clouer sur place. Même lorsque les alarmes s’enclenchèrent les unes après les autres. Il s’entendit aboyer des ordres sans que jamais son corps ne suit le mouvement, il se sentait tomber, il entendait les autres lui hurler de faire quelque chose et toujours ce bruit mécanique des pales au-dessus de sa tête. Puis soudainement, c'est la chute et le bruit sourd du métal qui rencontre le macadam… Atlas se réveilla en sursaut, en nage au milieu de ses draps, la poitrine compressée par ses respirations bien trop courtes et trop rapides pour l’aider à reprendre son souffle. Les battements frénétiques de son cœur faisaient écho au bruit des pales, l’empêchant de faire la distinction entre le rêve et la réalité. Plus Atlas cherchait à s’extirper du songe, plus sa respiration se faisait chaotique lui donnant la sensation de se noyer à chaque seconde. Une main sur la poitrine, il hyperventilait sans trouver le moyen de se calmer, hanter par un bruit qui effrayait sa mémoire, emprisonner dans un rêve qui lui paraissait trop réel pour être banal. Il ne savait combien de minute se sont écoulé avant qu’un bruit à l’extérieur ne le ramène brutalement à la réalité, avec juste assez de conscience pour prendre compte de ce qui l’entourait, son lit, les murs de sa chambre, sa télévision. La sensation des draps entre ses doigts, la transpiration sur sa peau, le parfum de son gel douche et finalement le tic-tac léger de l’horloge dans le couloir. Le cauchemar était passé. Ce n’était que le quinzième cette semaine, après tout.
Bien entendu, Atlas fut incapable de se rendormir. Il avait couru dans la salle de bain pour vomir ses tripes dans les toilettes avant de se glisser sous le jet brûlant de la douche jusqu’à ce que l’eau tourne froide. Il était tôt, il n’avait dormi que deux heures comme tout le reste de la semaine. Il n’était plus possible de cacher les cernes qui venait creuser ses yeux clairs, sa barbe n’avait pas été taillée depuis des jours, il avait un peu l’air d’un fou. Son petit-déjeuner fut constitué d’un café amer et d’une dose bien trop importante d’anti-douleur. Il avait besoin d’oublier ce bruit mécanique qui le poursuivait et ses bribes de faux souvenirs qui le hantait. Il était tôt, Autumn était absente et Atlas savait qu’il ne pourrait pas rester seul aujourd’hui, alors il attrapa les clés de sa voiture, son portefeuille et s’empressa de rejoindre l’extérieur.
Il n’avait pas véritablement prévu le reste. Par instinct, il s’était retrouvé dans ce café qu’il avait si souvent fréquenté dans sa jeunesse. Les pâtisseries et autres viennoiseries venaient tout juste d’être sorties du four et leur odeur familière l’avait poussé à l’achat. Il avait pris plus que nécessaire, avait ajouter deux cafés et deux petites bouteilles de jus. Et sans mettre plus de réflexion dans le process, parce que les bruits de la ville le faisaient sursauter, parce qu’il sentait l’angoisse se faufiler sous son épiderme, il s’était rendu dans ce quartier, avait garer sa voiture dans cette allée, comme si c’était naturel, comme si c’est là qu’il devait être. Pourtant, il avait ignoré Matilda ces derniers jours. Elle avait posé des questions, trop de questions auquel il ne voulait pas répondre. Alors Atlas avait joué l’autruche. Elle allait en poser plus encore avec son allure, mais il ne pouvait pas rester seul et les habitants de cette maison lui inspiraient le refuge. En remontant l’allée, il aperçut son amie avec sa fille dans les bras. Une matinée calme chez les Sylte, un début de week-end comme les autres, il allait pouvoir jouer le jeu. Il colla un sourire de circonstances sur ses lèvres, frappa trois petits coups contre le panneau de bois et poussa la porte d’entrée. « J’ai ramené le petit-déjeuner. » Qu’il annonça en guise de bonjour, présentant ses mains remplies de victuailles. Il savait que Matilda allait reconnaître l’enseigne, qu’elle allait deviner qu’il avait acheté ses viennoiseries favorites. Il espérait que cela serait suffisant pour faire diversion, juste un temps.
@Matilda Sylte |
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