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 (made #6) you still got a heart to lose

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Atlas Siede
Atlas Siede
le raz de marée
le raz de marée
(made #6) you still got a heart to lose  FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
(made #6) you still got a heart to lose  YlkH
POSTS : 7299 POINTS : 330

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

(made #6) you still got a heart to lose  Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

(made #6) you still got a heart to lose  Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

(made #6) you still got a heart to lose  5abv93b7
ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyLun 28 Aoû 2023, 11:13




(c) becauseevan & rogerdeakinsdp
you still got a heart to lose

Un soupir s’échappa de ses lèvres tandis que Mia s’approcha avec un sourire victorieux étirant ses lèvres peintes en rouge. « T’avais oublié ça. » Entre ses doigts fins pendait un loup noir, simple, mais de circonstances pour la soirée qui battait son plein à l’intérieur du Casino. Atlas récupéra le bout de tissus pour le faire glisser dans la poche de son costume. Nerveusement, ses doigts vinrent jouer avec les boutons de son veston tandis que Mia paraissait s’amuser de la situation. « Get lost Mia. » Sa petite sœur éclata de rire et un grognement s’échappa d’entre ses lèvres. Bien sûr qu’elle avait l’intention de traîner dans le coin maintenant qu’il lui avait avoué avoir invité Matilda pour la soirée. Mia avait passé des heures pour lui trouver la tenue parfaite, insistant sur le fait que les bretelles et le pantalon a pince serait parfait, allant même jusqu’à ajouter tout un tas d’accessoires dont il ne voyait pas l’intérêt et une nouvelle coupe de cheveux dont il n’avait pas besoin. Atlas était devenu la poupée à habiller de sa petite sœur qui avait passé bien trop d’heures à regarder Peaky Blinders. Il devait avouer que le résultat était plutôt satisfaisant, que cela faisait changement dans un quotidien où il ne prenait plus réellement le temps de s’amuser. Ce ne devait être qu’une soirée, un peu hors du temps, et Atlas ne s’était pas imaginé la passée sans Matilda à ses côtés. Ils avaient convenu de se retrouver devant le Casino, mais les minutes défilaient sans que la jeune femme n’apparaisse et Atlas commença à entamer les cent pas sur le trottoir.

Il était idiot de s’inquiéter quand il passait plus de temps chez son amie que dans son propre appartement depuis des semaines maintenant. À défaut de passer ses journées sur la base, pour s’entendre dire qu’il allait devoir prendre une décision, Atlas jouait les nourrices pour Eli et Issy. Ce n’était pas toujours simple, il y avait eu quelques ratés parfois, mais la plupart du temps les enfants arrivaient au moins à lui donner le sourire et à changer la trajectoire toujours plus sombre de ses pensées. Et au milieu de tout cela, la complicité avec Matilda ne cessait de se raviver. Ils en revenaient à se comprendre sans avoir à se parler, anticipant les besoins de l’autre et se donnant tout l’espace nécessaire pour adopter un quotidien différent de tout ce qu’ils avaient pu connaître par le passé. Atlas s’était vu déraper plus d’une fois sans pour autant agir sur ses impulsions. Il se surprenait trop souvent à laisser ses pensées s’échapper vers des souvenirs d’une période de leur relation révolue depuis longtemps.

Atlas était d’ailleurs complètement perdu dans ses pensées lorsqu’une silhouette vint se découper aux abords de sa vision. Sa première réaction fut de relever les yeux lentement, prenant le soin d’admirer les courbes de la jeune femme qui se tenait devant lui, une robe étincelante des années 20 qui venait épouser le corps de la demoiselle à la perfection, laissant son esprit de mâle en manque d’action saliver comme un jeune débutant. Jusqu’à ce que son regard termine son parcours et ne vienne se planter dans deux prunelles cruellement familières. « Fuck. » Face à lui, Matilda était sublime. Plus femme que jamais dans une robe qu’il n’aurait jamais imaginé la voir porter. Atlas dû se redresser, pinçant sa cuisse entre deux doigts pour ne pas laisser ses émotions se dévoiler physiquement. Au vu de l’expression de Matilda, elle l’avait entendu jurer et désormais, Atlas se retrouva à bégayer tel un adolescent face à son crush de toujours. « Je… Pardon. » Il pouvait sentir ses joues rougir à son plus grand désespoir. « T’es magnifique Mattie. » Et ses mots furent murmurés avec une admiration qu’il n’avait pas ressentie depuis bien longtemps. Ses yeux s’attardèrent sur les lèvres de la jeune femme, juste une seconde, avant que quelqu’un ne le bouscule légèrement et qu’Atlas ne se racle la gorge. Il allait devoir reprendre ses esprits s’il comptait lui adresser plus de trois mots au cours de la soirée.




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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptySam 02 Sep 2023, 14:15


Ce n’est qu’une soirée entre amis.

C’est ce que tu te répètes continuellement, comme un mantra que tu n’arrives pas à pleinement mémoriser alors que tu longes les rues de Brisbane en direction du Casino qui a été réaménagé pour qu’on se retrouve à l’intérieur d’un design digne des années 20. Tu n’as pas encore vu l’intérieur, mais les rumeurs disent que les responsables s’y sont donnés à cœur joie et tu es impatiente de voir les résultats. Ton impatience toutefois ne fait pas le poids contre cette nervosité qui t’habite alors que tu ne cesses de te demander si tu n’en as pas fait trop. Avec la robe, la coiffure, le maquillage. Elle est loin, la Matilda avec son look ordinaire, les cheveux emprisonnés dans un chignon malmené, la fatigue qui creuse qui son visage sans la moindre touche de maquillage. Pour la première fois depuis longtemps, tu apprécies presque la version de toi que te renvoie le rétroviseur, mais est-ce que c’est trop? Est-ce que ça envoie un message différent de ce que cette soirée doit être? Est-ce que tu es complètement certaine de la définition de cette soirée? Tu veux croire que oui, mais plus tu te rapproches de ta destination, plus tes pensées et tes questionnements se mélangent dans un bordel qui n’a ni queue ni tête. Probablement parce que c’est Atlas. Atlas et toi. Que les années ont beau avoir laissé leur trace, il y aura toujours ce sentiment indescriptible, indélébile entre vous deux, ce je-ne-sais-quoi qui perdure et qui rend chaque rapprochement entre vous deux plus intense qu’ils ne devraient l’être. Qui rend cette soirée potentiellement plus chargée que ce qu’une simple soirée entre amis devrait être.

Mais ce ne sont que les nerfs qui parlent, pas vrai?

Tu as l’impression de trembler sur tes talons alors que tu te diriges vers l’entrée, ton regard vagabondant sur les différentes personnes à l’extérieur, tous mis sur leur trente-et-un, probablement à attendre un être cher. Tu ne mets pas longtemps avant de trouver le regard de celui que tu cherches et ce serait mentir de dire que ton rythme cardiaque n’a pas soudainement doublé alors que tu admires son look. Il y a longtemps que tu n’as pas vu Atlas habillé d’un veston, et cette nouvelle coupe de cheveux avec le reste de son look vintage est assez pour réveillé des sentiments et des sensations que tu n’avais pas ressenti depuis bien longtemps. Le pire toutefois, ce n’est pas ce dont il a l’air, mais bien la manière dont il te regarde. Comme s’il n’avait jamais rien vu de plus incroyable et spectaculaire que toi. Comme s’il était prêt à te dévorer sur place, un look auquel tu avais droit bien souvent lorsque vous étiez des amants frugaux au début de votre vingtaine, mais quelque chose qui vous a longuement échappé depuis. Le juron qui transperce ses lèvres est impossible à manquer et tu te sens rougir sous cette nouvelle attention, les mots te manquant pour couper cette tension qui ne faisait qu’augmenter au fil des secondes. « Je.. Pardon. » Il n’y avait pas beaucoup de lumières à l’extérieur du casino, mais tu jurerais le voir rougir à son tour et on jurerait vraiment que vous êtes de retour vingt en arrière, avec les hormones et les réactions qui vont avec une jeunesse qui n’est pourtant plus votre. « T’es magnifique Mattie. » « Merci. Ce look te va à merveille aussi. » que tu avoues avec sincérité, et c’est avec difficulté que tu retiens tes doigts de venir jouer avec les mèches blondes du soldat, comme tu l’as fait des centaines de fois par le passé.

Tu ne saurais dire exactement combien de temps vous restez là, à vous dévisager l’un l’autre, mais les sons de conversations s’effritent autour de vous, et l’air frais de cette soirée de printemps te rappelle que tu n’es pas exactement vêtue pour rester à l’extérieur. Tu lies ton bras au sien, refuses de réfléchir trop fort aux réactions de ton corps face à cette nouvelle et pourtant si familière proximité entre vous alors que vous vous faufilez dans le casino. « Wow. » que tu souffles, impressionnée par les décorations, l’ambiance et les dizaines de personnes dans des habits et des robes tous plus extravagants les uns des autres. « Ils ont fait les choses en grand pour cet événement, on se croirait dans un film. » Tu sais que la Casino est ouvert depuis quelques mois, peut-être quelques années meme, il faut dire que tu as perdu la notion du temps depuis la mort de Nico, mais tu n’as jamais eu le temps, ou plutôt trouver une occasion quelconque d’y mettre les pieds avant ce soir. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai mis les pieds dans un casino. Ou la dernière fois que j’ai eu une raison d’enfiler une robe d’ailleurs. » Peut-être que ça fait bien trop longtemps que tu as arrêté de vivre, finalement. Et ce soir, tu as l’intention de remédier à la situation. Ne serait-ce que pour quelques heures. « Par quoi on commence? » que tu lui demandes, une excitation de petite fille plein la voix alors que tu regardes les différentes tables et les machines à sous qui s’étalent sous tes yeux.
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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyLun 11 Sep 2023, 22:10




(c) becauseevan & rogerdeakinsdp
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Le juron qui transperce ses lèvres n’est qu’une vulgaire traduction de la surprise qu’il ressentit en apercevant Matilda. Il pensait être passé au-dessus de ce genre de réaction triviale. Ils n’étaient plus ce genre de duo depuis si longtemps. Et pourtant… Atlas ne put s’empêcher de laisser son regard glisser sur les formes de son amie de toujours. Ce serait mentir que d’affirmer qu’Atlas n’était pas tenté de glisser ses bras autour de ses hanches pour rapprocher le corps de Matilda du sien. Il était tenté par tout un tas de choses qui impliquait le fait de mettre le moins de distance possible entre eux. Malheureusement, Atlas se trouvait confronté à ce genre de pensées de plus en plus régulièrement dès qu’il s’agissait de Matilda. Il s’était vu à deux doigts de l’embrasser il y a quelques semaines de cela après un dîner tardif et une journée passer avec les enfants de son amie. Il passait son temps à être tactile avec Matilda sans jamais se laisser l’opportunité de mettre plus de pensées sur ce genre d’impulsion. Atlas ne voulait pas penser à tout cela. Il savait, au fond de lui, que tout cela n’avait aucun avenir. Elle est sa meilleure amie, elle a besoin de soutien et Atlas pouvait jouer les nourrices ou les date le temps d’un soir. Ce n’était que cela, deux amis qui allaient passer une soirée ensemble. Même si Atlas ne pouvait décoller son regard de la jeune femme. « Merci. Ce look te va à merveille aussi. » Un sourire vint étirer ses lèvres alors qu’il écarta les bras comme pour un mini défilé. « Tu trouves ? » Il n’était pas certain que les choix de Mia étaient ce qui le représentait le mieux, mais comme toujours, il avait confiance en sa petite sœur. « Mia a joué à la poupée. » Il pouvait l’avouer à Matilda, elle connaissait toute sa famille et elle savait parfaitement qu’Atlas n’était pas du genre à faire attention à son allure au point de s’offrir une nouvelle coupe pour l’occasion. Pris dans l’impulsion des compliments et encore sous le charme du look de Matilda, le militaire fini par venir déposer ses lèvres sur la joue de la jeune femme.

« Wow. » Atlas était bien plus intrigué par la réaction de Matilda que par le décor qui les entourait, mais il dut admettre que les gérants du lieu avaient fait fort. « Ils ont fait les choses en grand pour cet événement, on se croirait dans un film. » Atlas ne pouvait qu’approuver. En passant le pas de la porte, ils ont été projetés dans un monde parallèle ressemblant étrangement à ce que l’imaginaire commun rapprocherait du monde dans lequel se déroule The Great Gatsby. Atlas n’est pas un fin connaisseur de cette période historique, mais il appréciait l’idée que tout le monde paraissait avoir jouée le jeu. « C’est sympa. » Il n’avait jamais été un homme doué avec les mots, encore moins lorsque son regard finissait invariablement par se poser sur Matilda à chaque fois. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai mis les pieds dans un casino. Ou la dernière fois que j’ai eu une raison d’enfiler une robe d’ailleurs. » Une fois encore son regard alla se perdre dans celui de la brune. « Eh… On profite de notre soirée. » Il ne voulait pas penser au passé. Elle devait s’accorder cela. Juste une soirée sans se dire qu’elle n’avait pas fait cela depuis longtemps, sans s’en vouloir d’avoir laissé ses enfants avec une baby-sitter. Elle devait faire cela et Atlas devait s’efforcer de ne pas penser à l’armée. Juste le temps d’une soirée. « Ce soir, t'es pas une maman avec tout un tas de responsabilité et je… » Il eut une hésitation, juste un instant. « Je suis pas le militaire qu’on va pousser à la retraite. » Il n’avait pas parlé de tout cela à Matilda, pas encore. Ce n’était pas réellement l’endroit pour le faire, mais il avait pour espoir que la jeune femme n’allait pas vouloir poursuivre la conversation là-dessus, que le casino se suffirait à la distraction.

« Par quoi on commence? » Elle lui offrait une porte de sortie et Atlas n’allait pas la louper. Sans réfléchir, il laissa sa main glisser le long de bras de Matilda pour venir coller sa paume à la sienne. Le geste se voulait instinctif, entrelacer ses doigts avec ceux de la brune pour la tirer avec lui vers une table de jeux. « J’avais l’intention de mettre en jeu ma pension dans l’espoir de devenir rentier. » Il eut un éclat de rire. « Ou tu préfères prendre un verre d’abord ? » Ils avaient le temps. Rien ne pourrait venir interrompre leur soirée, il s’était au moins assuré de cela. « Toujours une préférence pour les Margarita ? » A une époque, c’était la première chose qu’elle commandait dans un bar et une Matilda qui abusait un peu trop des margaritas était toujours la plus fun.






Dernière édition par Atlas Siede le Mer 20 Sep 2023, 22:18, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyDim 17 Sep 2023, 00:48


« Tu trouves? Mia a joué à la poupée. » Tu n’es pas surprise d’apprendre que la jeune sœur d’Atlas a mis du sien dans le look du militaire et ça t’arrache un sourire, d’imaginer Mia traîner son frère d’un magasin à l’autre pour lui créer ce look parfait pour l’occasion. « À quel point est-ce que tu avais envie de disparaître pendant ton makeover? » Parce que tu le connais Atlas. Il n’a jamais été le genre à aimer être le centre d’attention de ce genre d’extravagances, même si Mia était bien la seule personne en mesure de le convaincre de le laisser jouer le jeu. Et pour cette soirée, tu avais bien l’intention de te perdre dans le jeu et dans l’ambiance de la soirée, même s’il t’était toujours un peu compliquée de laisser derrière cette petite voix qui te rappelle que tu n’as pas le droit de profiter de ton temps ainsi, sans tes enfants. C’est idiot, quand tu sais parfaitement que c’est ce que Nico voudrait pour toi, que tu puisses te laisser aller pour une fois sans le poids du monde sur tes épaules, mais tu n’arrives pas à t’en convaincre pleinement, te réfugiant dans un environment que tu veux croire sécuritaire mais qui est tout ce qu’il y a de plus limitant et franchement déprimant. Ce n’est pas comme ça que tu te sens avec Atlas toutefois, et ça te fait peur de devoir l’admettre. D’être honnête avec toi-même et dire que tu apprécies la manière dont il te regarde ce soir et que ça n’a rien de bien amical. Que ça te réchauffe d’une façon que tu ne pensais plus jamais connaître. C’est dans une tentative futile que tu essayes de te concentrer sur autre chose. Sur le casino et l’ambiance et le fait que c’est bien la première fois depuis trop longtemps que tu te permets une telle extravagance. « Eh… On profite de notre soirée. » Un rappel qu’il serait sans doute obligé de te faire à de nombreuses reprises, te connaissant. « Ce soir, t’es pas une maman avec tout un tas de responsabilité et je… Je suis pas le militaire qu’on va pousser à la retraite. » Un flash de surprise s’installe sur ton visage. Tu savais que c’était quelque chose qu’il craignait suite à son accident, mais était-ce désormais le seul plan? Tu avais des questions, mais tu savais que le moment n’était pas opportun. Tu avais désormais comme mission de lui changer les idées. « Alors pour ce soir, on est pas nous. J’ai toujours voulu prétendre être une star de cinéma, tu sais le genre de personnes beaucoup trop habituée à ce genre de soirées. » Tu n’avais rien d’une star de cinéma et tu n’avais pas la moindre idée comment tu devais te comporter pour faire semblant, mais si cela aidait à faire rire ton ami, tu jouerais le jeu jusqu’au bout.

Il y a ton cœur qui s’emballe quand tu sens la main d’Atlas qui s’empare de la tienne. Tu tentes de rappeler à ton corps et à ton cœur que ce n’est qu’un geste platonique qui ne nécessite pas une telle réaction, mais tu ne peux t’en empêcher. « J’avais l’intention de mettre en jeu ma pension dans l’espoir de devenir rentier. » « Moi qui t’imaginais plutôt passer toute ta soirée à la machine à sous. » que tu le taquines d’un rire qui se joint trop aisément au sien, ne cherchant aucunement à te défaire de l’étreinte de ses doigts contre les tiens. « Ou tu préfères prendre un verre d’abord? » Tu approuves d’un hochement de la tête, convaincue qu’un peu de courage liquide ne pourrait pas te faire de tort. « Toujours une préférence pour les Margarita? » « Il y a des choses qui ne changent pas. » Comme l’effet que le Siede persistait à avoir sur toi, qu’importe le nombre de fois où tu t’efforçais à te rappeler que cette époque entre vous était révolue. Retrouver la présence de ton meilleur ami était quelque chose que tu ne voulais pas mettre en péril et tu savais que s’il fallait que l’un de vous agisse sur cette tension semi-constante entre vous, c’est ce qui risquait d’arriver. Ça aurait du suffire à te convaincre de délier vos mains, mais c’est toujours ensemble que tu vous entraînes vers le bar, attirant l’attention d’un des serveurs. « Une margarita et votre meilleur Irish whisky, merci. » que tu t’empresses de commander avant que Atlas n’ait la chance de te devancer. « J’espère que je ne me suis pas trompée. » que tu souffles alors que vos verres sont placées devant vous, offrant le liquide ambré au Siede. Tu sirotes ton breuvage, ton attention se portant à nouveau sur les différents convives remplissant l’espace. « Tu vois le mec avec le masque aux plumes bleus là-bas? » Tu pointes en direction d’un jeune couple installé contre une table où une partie de jack black est en cours. « Il essaye clairement d’impressionner la blonde à ses côtés, mais je crois qu’elle préférait perdre tout son argent que de finir la soirée avec lui. » que tu commentes dans un rire, la manière dont elle tentait constamment d’éviter les mains baladeuses du mec en question te permettant de faire un tel résumé de la situation. Ça avait toujours été un jeu entre Atlas et toi, de tenter de deviner les relations des autres a simplement les observer de loin. « Je me demande quelle impression on donne, tous les deux. » Tu n’avais pas l’intention de poser la question à voix haute, mais voilà qu’elle existait entre vous deux et si tu évitais de croiser le regard de ton ami, c’est simplement parce que tu étais trop occupée à admirer un autre couple. Certainement pas parce que tu étais terrifiée de ce qu’il pourrait voir dans le fond de tes yeux si vos regards s’attardaient trop longuement.
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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyMer 20 Sep 2023, 22:29



(c) becauseevan & rogerdeakinsdp
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Preuve que son temps libre n’a de cesse de s’allonger, Atlas avait eu le temps de repérer les flyers promouvant la soirée et cela lui était soudainement apparu comme une bonne idée de proposer à Matilda de l’y accompagner. Quand il n’a jamais apprécié les lieux emplis d’une foule en tout genre et que les paillettes et l’argent ne l’ont jamais fait rêver. Atlas s’était fait violence pour tenir sa part du marché. Oh, il aurait pu annuler. Matilda aurait été la première a approuvé le changement de programme pour rester auprès de ses enfants et se retrouver à regarder un film à la télé. C’est ce qu’ils faisaient de mieux depuis des semaines, s’enfermer chez elle, se laisser absorber par une bulle qui ressemblait bien trop à une routine parfaitement huilée. Atlas ne voulait pas se laisser distraire, il ne pouvait s’accorder le droit à devenir confortable dans un quotidien auprès de Matilda. Ne s’était pas ce dont elle avait besoin. Un jour, elle lui avait demandé de l’aider à se changer les idées. Depuis, il s’efforçait de trouver un moyen de la faire sortir de son quotidien. Alors, même s’il n’avait aucune envie d’être là, même s’il aurait préféré continuer à se morfondre dans son canapé, Atlas était présent. Qu’importe ce qu’il venait de lui annoncer à demi-mots, ce soir, ils allaient s’amuser. Il en avait décidé ainsi et Matilda paraissait l’avoir compris. « Alors pour ce soir, on est pas nous. J’ai toujours voulu prétendre être une star de cinéma, tu sais le genre de personnes beaucoup trop habituée à ce genre de soirées. » Il eut un léger éclat de rire, imaginant sans mal son amie comme une star du grand écran. « La star de cinéma et son garde du corps. » Il ne se voyait guère plus que comme un accompagnateur. Au mieux, telle une star de rugby déchu de son piédestal par une blessure, mais cela sonnait un peu trop proche du véritable scénario. En réalité, Atlas aurait voulu s’accorder le droit de n’être qu’eux, dans une version passée. Époque révolue où il se sentait réellement à sa place et pas perdu dans un monde qui lui semblait tourner à trop vive allure. Quand son cœur pouvait s’emballer pour quelque chose de plus précieux et plus intime que le simple fait d’avoir pu entremêler ses doigts avec les siens.

Ce n’était plus qu’un geste anodin entre eux. Une pulsion qu’Atlas n’avait su contenir, un moyen de lui rappeler la raison de sa présence ici. Il lui avait promis une soirée à n’être que deux adultes insouciants, le reste pouvait bien attendre. « Moi qui t’imaginais plutôt passer toute ta soirée à la machine à sous. » - « Tout est possible. » Il imita son accent taquin. Atlas maîtrisait à la perfection les subtilités du poker, résultat d’heures interminables d’attentes sur le pont d’un navire, mais il n’avait jamais réellement tenté sa chance aux machines à sous. « Si tu veux gagner, laisse-moi plutôt les tables de jeux. » Il ne pouvait promettre un pactole, mais il pouvait s’essayer à la tentation d’une partie. Il avait perdu la mémoire certes, mais pas toutes ses capacités. Peut-être qu’il pourrait lâcher prise en jouant quelques tours, mais avant cela, il faudrait que Matilda soit un peu plus à l’aise. S’il se sentait fuyant, Atlas pouvait lire toute l’anxiété qui se dégageait de l’attitude de son amie. « Il y a des choses qui ne changent pas. » Autant dans sa façon d’être que dans ses choix de boissons, il faut croire. Ce qui n’a de cesse de flouter les limites qu’Atlas cherche encore à fixer entre eux. Il ne devrait pas rêver d’autre chose. Il devait s’estimer chanceux d’avoir pu renouer avec sa meilleure amie, pourquoi mettre à risque ce genre de chose ? Pour une relation amoureuse qu’ils n’ont jamais su maintenir entre eux ? Il l’avait vu sortir de sa vie à trop de reprises pour prendre ce risque une fois de plus. À la regarder marcher devant lui, sa main toujours dans la sienne, Atlas prenait conscience de la chance qu’il avait à cet instant précis. Mattie était encore son amie, sa personne. Il ne pouvait pas gâcher cela, il se l’interdisait.

« Une margarita et votre meilleur Irish whisky, merci. » Un sourire vint étirer ses lèvres alors qu’il tira un tabouret du bar pour qu’elle puisse s’installer. « J’espère que je ne me suis pas trompée. » - « Tu as meilleure mémoire que moi. » Il se permit une blague sur son état de santé. Rien n’était encore simple à ce sujet, il ne voulait jamais en parler, mais à ses côtés, il trouvait au moins l’envie de plaisanter sur le sujet. Ne dit-on par qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer ? Atlas essayait en tout cas. De toutes ses forces, et parfois, tout cela l’épuisait plus que de raison. « Tu vois le mec avec le masque aux plumes bleus là-bas? » Et elle savait encore comment s’y prendre pour le distraire de ses propres pensées. « Hmm ? » Atlas venait de se tourner pour observer ce qu’elle pointait d’un signe du menton. Au loin, un couple parfaitement dépareillé semblait détonner avec le reste du décor. « Il essaye clairement d’impressionner la blonde à ses côtés, mais je crois qu’elle préférait perdre tout son argent que de finir la soirée avec lui. » Pour mieux observer ce qui se déroule au loin, Atlas vient se coller au tabouret sur lequel s’est assise Matilda. Ils sont proches, mais perdus dans leur bulle, à se moquer de ce qui les entoure comme ils le font depuis des années. « Tu crois qu’il faut que j’intervienne ? » La blonde avait l’âge d’être sa sœur et un instant Atlas s’efforça de penser à la couleur de la robe de Mia avant de se rappelle qu’elle avait revêtu une robe rouge qui était difficile à oublier. Il gardait l’œil ouvert malgré tout, tel le grand frère qu’il a toujours été. Atlas n’aimait pas laisser les hommes prendre ce genre de droit auprès de la gent féminine. Mais il se laissa distraire par l’éclat de rire de Matilda. Ils sont si proches l’un de l’autre qu’il se perd un instant à observer le profil de la jeune femme. Une fois, il rêve en plein jour, laissant le tumulte de ses émotions prendre le dessus, au point de se faire surprendre. « Je me demande quelle impression on donne, tous les deux. » Surpris par la question, il prit un pas de recul. Le regard de Matilda faisait tout pour éviter le sien et Atlas n’était plus certain de la réponse à apporter. Celle du cœur ou celle qu’ils voulaient tous les deux entendre pour se rassurer ? Avait-elle perçu, elle aussi, la tension qui subsistent entre eux depuis des semaines ? « Qu’est-ce que tu voudrais qu’ils voient ? » Il se dérobait sans grâce, attrapant son verre pour mieux plonger son regard dans le liquide ambré, laissant les minutes s’écouler au rythme d’un silence lourd. L’ambiance venait à changer de manière sournoise sans qu’il ne puisse le contrôler. « Depuis quand on se soucie du regard des autres ? » Atlas ne saurait l’expliquer, mais il était persuadé qu’à une époque, il s’était soucié de ce que l’on pouvait penser de sa présence aux côtés de Matilda. Par respect pour Nico, il avait fait un pas sur le côté. Il avait commencé à s’éloigner pour laisser la femme qu’il avait toujours aimée, vivre l’aventure qu’elle avait choisi auprès d’un autre homme. Il ne pourra jamais se satisfaire de l’absence de ce dernier, mais Nico n’était plus là et Atlas ne savait plus sur quel pied dansé. « Il me faut un verre ou deux de plus avant de me lancer dans ce genre de conversation. » Il était en train de paniquer. Parce qu’Atlas ne sait pas gérer ce genre de situation. Il n’a jamais su dire tout ce qu’il ressentait, tout ce qui pouvait se jouer entre eux depuis toutes ces années. Atlas sait parler à sa meilleure amie, mais il ne sait pas dire ce qui comptait réellement.

Après une énième gorgée, son verre était presque vidé. Atlas n’avait plus rien pour se distraire, plus de musique assez forte pour noyer ses pensées. « Tu voudrais jouer dans quel genre de film ? » Il se dérobait complètement après des minutes de silence. « Si tu étais une star de cinéma. » qu’il précisa comme si cela avait la moindre importance.




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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyMer 08 Nov 2023, 05:19


« Tu as meilleure mémoire que moi. » La blague se veut légère, mais tu connais assez bien Atlas pour y noter la note d’amertume qui persiste chaque fois qu’il est question de ce qui s’est passé. De l’accident et des conséquences dévastatrices que ce dernier a eu sur la vie de celui que tu considéreras toujours comme ton plus vieil ami, ton meilleur ami. Celui pour qui ton cœur continue de battre de manière irrégulière, sans ton consentement. Ton regard trouve celui du Siede pendant quelques secondes, et ce moment suffit à faire disparaître le reste du monde. Il n’y a qu’Atlas et toi et cette bulle qui s’installe bien trop aisément entre vous deux chaque fois que la proximité et le moment le permettent. Tu es seulement vaguement ramenée au présent lorsque vos verres sont posés devant vous, et tu sirotes ton cocktail, ton regard se perdant innocemment sur les gens qui vous entourent, les différents couples et groupes d’amis qui remplissent le casino ce soir et les différentes histoires que tu t’inventes sur les vies de chacun. C’est un jeu auquel vous vous adonniez souvent par le passé, Atlas et toi, et il ne met pas longtemps avant de comprendre ce que tu fais. « Tu crois qu’il faut que j’intervienne? » Tu hoches la tête à la négative au même moment où la blonde se lève du tabouret où elle était installée et se dirige à l’opposé du bar, là où elle fait bien passer le message qu’elle n’est pas le moindrement intéressé. « Je pense que ce sera pas nécessaire. » que tu ajoutes dans un rire. La jeune femme semble être amplement capable de prendre soin d’elle-même, bien que tu ne t’attendais pas à une réaction moins chevaleresque de la part du Siede. S’il y a bien une chose que tu connais du militaire, c’est qu’il n’hésitera jamais à s’interposer dans une situation indésirable.

Tu ne sais pas pourquoi tu laisses le commentaire t’échapper de la sorte, tout comme tu ne pourrais réellement dire quelle réponse ou réaction tu espères de la part d’Atlas. La limite sur laquelle vous semblez balancé depuis des semaines semblent de plus en plus mince, comme s’il était de plus en plus compliqué de différencier Matilda et Atlas les amis de Matilda et Atlas les amants. Chaque version de vous plus flous avec chaque geste qui rappelle votre complicité, avec chaque regard qui s’attarde trop longtemps, qui rappelle à ce qui n’a jamais réellement cessé d’être entre vous. « Qu’est-ce que tu voudrais qu’ils voient? » Les amis ou les amants? C’est compliqué à formuler, cette peur qui persiste, que l’on puisse vous voir pour plus que ce que vous êtes. Ou alors que la vérité en soit une avec laquelle tu ne sais pas quoi faire. Parce que ton cœur appartiendra toujours à Nico, mais il n'est plus là pour le réclamer. Et peut-être qu’au fond de toi, tu sais qu’une partie de ton cœur a toujours appartenu à Atlas aussi. Le genre de pièce qui s’est greffé à lui au fil des années, de ceux que tu ne saurais réclamer à nouveau tant elle s’est immiscée à lui. « Depuis quand on se soucie du regard des autres? » « Je sais pas. » que tu mens, parce que tu sais ce qui te fait peur, en vérité. Tu as peur du jugement des autres, quand bien même tu es dans une pièce où tu n’es rien de plus qu’une inconnue avec un masque sur le visage. Tu crains de devenir cette veuve-là, celle qui se rabat sur une vieille flamme pour combler la solitude. Tu crains de faire déshonneur à la mémoire de Nico, si tu t’oses à admettre la présence de vieux sentiments, quand bien même tu sais que c’est ce qu’il voudrait Nico, que tu sois heureuse, que tu aimes à nouveau. C’est un amas de sentiments contradictoires qui te compressent la poitrine, qui rend ta respiration difficile. « Il me faut un verre ou deux de plus avant de me lancer dans ce genre de conversation. » Et il se perd dans son verre fort, le militaire, et tu crains d’avoir gâché votre soirée alors qu’elle vient à peine de commencer. « Hey, c’était pas une question piège, je… je sais pas pourquoi j’ai dit ça. » que tu tentes de te rattraper, tes doigts venant attraper les siens dans un geste qui se veut totalement naturel et familier, mais qui n’aide en rien à rendre les choses plus claires entre vous deux. « Sans les enfants, c’est plus facile d’oublier les années qui nous ont séparé… » que tu murmures, tel un aveu que tu te sens honteuse de faire, mais qui n’en est pas moins sincère. Quand il n’y a que lui et toi, c’est facile d’oublier que ce n’est plus ta place de lier tes doigts aux siens, que ce n’est plus à toi qu’appartient cette place sur son torse, là où tu as toujours aimé nicher ton visage.

« Tu voudrais jouer dans quel genre de film? » « Hum? » Après quelques instants de silence, tu mets un moment avant de comprendre la question du Siede, mais tu accueilles volontiers le changement de sujet de conversation. « Si tu étais une star de cinéma. » Tu es une terrible actrice, mais tu te portes au jeu, tentant d’imaginer quel genre de rôle tu aimerais incorporer, si c’était ta vie. « J’allais dire un drame, mais ce serait peut-être trop près de ma réalité. » Un rire triste t’échappe malgré toi, tu as la tête trop pleine de Nico et ça transparaît dans ce que tu fais, dans ce que tu dis, mais certainement pas dans la manière dont tu ne peux t’empêcher de regarder Atlas, qui est plus beau que jamais dans son habit. « Une comédie. J’aimerais pouvoir faire rire les gens. » C’est quelque chose que tu étais capable de faire plus facilement, avant. Tu as l’impression que tu n’es plus capable toutefois, comme si tu n’étais plus rien qu’une coquille vide de tristesse et de chagrin, rempli d’un deuil que tu ne sais pas faire. « Je suis désolée. Tu m’as emmené ici pour me changer les idées, et j’ai l’impression que je suis en train de tout gâcher. » Peut-être bien qu’il avait eu la bonne idée Atlas, en portant son attention sur son verre. Alors c’est ce que tu fais, sirotant ton cocktail avec bien plus d’entrain que nécessaire, en espérant que l’alcool t’allège, d’une quelconque façon que ce soit.
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SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
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PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyDim 17 Déc 2023, 00:02




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Au détour d’un simple commentaire, la tension qui persistait depuis des semaines, semblait avoir atteint son apogée. Auprès de n’importe qui d’autre, cela aurait pu s’apparenter à une petite plaisanterie, une remarque inoffensive qui aurait relancé la conversation en un clin d’œil. Dans la question de son amie, Atlas ne voyait qu’un millier de doutes qui ne cessaient de lui revenir en pleine figure. À la manière dont elle évitait son regard, il pouvait deviner la moindre de ses pensées. Tout ce qui le mettait mal à l’aise depuis qu’ils passaient, à nouveau, un temps considérable en la compagnie de l’autre. Matilda pensait à son mari. Jour et nuit. Atlas n’était personne pour lui reprocher cela, il se donnait des grandes leçons devant son miroir, s’efforçant de se rappeler que Matilda avait perdu son amour de manière tragique. Il avait conscience de cela, il avait vu le trou béant que Nico avait laissé dans la vie de sa meilleure amie. Mais il ne pouvait nier la flamme qui se ravivait entre eux. Qu’importe le temps écoulé, les années passées, Atlas ne pouvait plus réellement se voiler la face. Matilda aura toujours une place à part dans sa vie, un emplacement spécifique dans un coin de son cœur. Ce n’est pas quelque chose qui se nie, mais c’est un sentiment qu’il avait appris à dompter au fil du temps. Jusqu’à ce que Matilda se retrouve à nouveau seule. Alors qu’est-ce qui allait advenir d’eux ? Les amis de toujours ou les amants d’un temps passé ? Il n’était plus en capacité de répondre à la question tant la limite paraissait flou ces derniers temps, mais Matilda paraissait avoir un avis sur la question. « Je sais pas. » Le mensonge se voulait éhonté, il en eut un rire mauvais. « Ne mens pas, Mattie. » Elle se souciait du regard des autres, elle se demandait ce que l’on penserait de la veuve qui voudrait refaire sa vie. Il pouvait le lire dans la moindre de ses réactions depuis qu’il avait osé prendre sa main dans la sienne au sein d’un lieu aussi public que ce casino. « Hey, c’était pas une question piège, je… je sais pas pourquoi j’ai dit ça. » Lui en avait une parfaite idée et il n’était plus certain de savoir porter le jugement qu’elle laissait planer au-dessus de ce qui était avant tout leur amitié. Il haussa les épaules, pour la mesure, préférant ne pas répondre à cela. « Sans les enfants, c’est plus facile d’oublier les années qui nous ont séparé… » Elle aurait mieux fait de ne rien dire… Sans les enfants, elle arrivait encore à oublier qu’il n’était pas le père de ces derniers. « C’est plus facile d’oublier que je suis pas leur père. » Il ne voulait pas être aussi amer, mais le sujet se voulait si tendu entre eux. Atlas avait l’impression de se faire lessiver par une tempête émotionnelle qu’il n’avait clairement pas prévu de gérer ce soir. « Je suis pas à tes côtés pour entrer en compétition avec ton mari. » Nico n’était plus, mais il restera à jamais son époux et Atlas en avait parfaitement conscience. « Si quelque chose te pose souci, dis le Matilda. » Il n’avait pas employé son prénom depuis si longtemps. « Mais dis-le maintenant. » Avant que son esprit ne continuer à espérer, avant qu’il ne se voie réellement retrouver une telle place dans sa vie. Si elle devait mettre un coup de frein à tout cela, elle allait devoir le faire rapidement, parce qu’Atlas se perdait déjà avec les limites de leur amitié. Il n’avait jamais cessé de l’aime, après tout.

Le silence s’est étiré entre eux. Atlas a vidé son verre, en a commander un deuxième. L’espace d’une seconde, il s’est vu employer la pire des excuses pour aller prendre l’air, mais s’il venait de prendre un coup, il n’avait aucunement l’intention d’abandonner Matilda. Alors, il renfila son meilleur masque, sourire de circonstances percher sur le bord des lèvres et sujet innocent lancer dans l’air. « J’allais dire un drame, mais ce serait peut-être trop près de ma réalité. » La veuve éplorée à la ville comme à l’écran, ce n’est pas réellement ce qu’il imaginait pour elle. « Une comédie. J’aimerais pouvoir faire rire les gens. » Il avait à cœur de la taquiner, parce que c’était plus fort que lui, malgré tout. « T’as jamais été très drôle. » Ce n’est pas vrai et allait lire sa plaisanterie sur les traits de son visage, si elle osait au moins le regarder dans les yeux. « Par contre, tu serais assez douée comme la maladroite du gang. » Parce que Matilda a longtemps eu deux pieds gauches et que parfois encore, il lui arrivait d’être cette tête en l’air qui pouvait tomber sur un sol complètement lisse. Il voulait l’entendre rire, ne plus voir cette tristesse qui semblait s’être incrustée entre ses traits. Atlas cherchait à réveiller celle qui avait été sa meilleure amie. La jeune fille qui rêvait d’aventure, un peu garçon manqué, toujours prête à relever les défis les plus stupides. Il serait capable de se ridiculiser en public, juste pour la retrouver l’espace de quelques secondes. « Je suis désolée. Tu m’as emmené ici pour me changer les idées, et j’ai l’impression que je suis en train de tout gâcher. » Un soupir lui échappa. Il ne s’était pas imaginé que la soirée allait se dérouler ainsi, que la tension viendrait d'exploser dans ce bar. Il ne voulait pas cela. Elle était sortie de sa zone de confort, s’était habiller pour l’occasion, ils allaient profiter de leur soirée. Atlas pouvait bien ranger son cœur meurtri le temps d’une soirée supplémentaire. Prétendre, il savait faire. « Mattie… » Il voulait qu’elle le regarde et dût attendre quelques secondes avant que ses yeux ne viennent trouver les siens. « Oublie tout ce qu’on vient de dire. » Ce n’était pas le lieu pour avoir cette conversation, ils pourront y revenir plus tard. Bien plus tard. « On a toujours su s’amuser d’un rien, c’est pas ce soir que ça va changer. » Même s’ils allaient probablement avoir un peu besoin de courage liquide. « Alors tu veux faire quoi ? Là maintenant, réfléchis pas : jouer ou aller danser ? » Est-ce qu’elle allait bien vouloir le suivre ? Se laisser aller juste le temps d’une soirée.




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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyDim 17 Déc 2023, 10:43


« Ne mens pas, Mattie. »
« Qu’est-ce que tu veux, toi? »

Tu savais que c’était lâche de ta part, de ne pas répondre à la question en plus de la renvoyer dans la cour d’Atlas, mais tu n’étais pas capable d’y répondre. Tu ne voulais pas lui mentir, jamais, mais tu ne savais même plus comment être honnête avec toi-même alors comment pouvais-tu l’être avec le militaire? Ça ne servait à rien de nier, de prétendre qu’il n’y avait pas des mains qui s’attardaient plus longuement que nécessaire l’un sur l’autre, qu’il n’y avait pas des regards qui trahissaient éhontément tous ces mots que vous n’osiez pas vous dire, toutes ces confidences que vous n’osiez plus vous faire. Pourtant, même sous l’anonymat des masques et de cette soirée, tu ne parvenais pas à laisser tomber toutes tes défenses, tu ne parvenais plus à être seulement Mattie, l’ombre de Matilda, la femme de Nico toujours trop près dans les parages. Ce n’était pas juste pour Nico, pas juste pour Atlas, pas juste pour toi non plus alors que tu ne savais plus quoi penser de tous ces sentiments aussi familiers que nouveaux qui avaient recommencé à faire battre ton cœur trop longtemps engourdi par le deuil et la peine. Tu regrettais d’avoir posé la question, d’avoir imposé ce sujet de conversation alors que vous aviez su l’ignorer jusqu’ici. Ce n’était toutefois qu’une question de temps avant que tout cela ne vous rattrape. « C’est plus facile d’oublier que je suis pas leur père. » Les mots eurent l’effet d’une véritable claque dans le visage, te forçant à prendre un pas de recul malgré toi. Comment étais-tu censée concilier le fait que dans une autre vie, tu aurais tant voulu qu’Atlas soit le père de tes enfants, avec le fait que jamais tu ne pourrais en venir à regretter ton histoire d’amour avec Nico, malgré sa fin tragique? Et surtout, comment est-ce que tu étais censée pouvoir lui dire sans briser son cœur et le tien au passage? « Je suis pas à tes côtés pour entrer en compétition avec ton mari. » « Il n'y a pas de compétition, Atlas. » Parce que Nico n’est plus là et qu’il n’aurait pas voulu te voir ainsi aujourd’hui, à t’arracher constamment le cœur parce que tu te sens coupable des sentiments que tu éprouves pour un autre. « Si quelque chose te pose souci, dis le Matilda. » D’un regard, tu le plaides de ne pas te forcer à le dire. De ne pas te forcer à l’admettre, parce que tu ne sais pas comment et surtout, tu ne sais pas comment tu pourrais y survivre. « Mais dis-le maintenant. » « Je sais pas comment composer avec mon deuil pour Nico et ce que je ressens pour toi. » Ça sonnait presque trop simple, dit de cette façon, mais c’était la stricte vérité. Prise entre deux feux, là où celui que tu avais cru être ton futur était devenu ton passé, et l’homme de ton passé pouvait de nouveau être ton futur. Ton regard trouva celui du Siede, et un sourire triste s’installa sur tes traits. « J’perds tous mes moyens quand tu m’regardes comme ça. » que tu murmures, avant qu’un moment de silence et de distance ne s’impose entre vous.

« T’as jamais été très drôle. » Tu réponds à la taquinerie en frappant gentiment son torse. Tu sais qu’il tente seulement de faire descendre la tension entre vous deux, mais c’est vrai, que tu ne te trouves pas très drôle. Pas ce soir, pas dans la dernière année, pas depuis longtemps tu as bien l’impression. « Par contre, tu serais assez douée comme la maladroite du gang. » « Et tu serais qui toi? Le petit comique ou le tombeur de ses dames? » Il avait déjà dit qu’il serait le bodyguard de ton actrice, mais soudainement, tu es curieuse de savoir quel rôle il se donnerait, au sein du gang. Ce soir, vêtu de son costume, il n’y avait pas le moindre doute dans ton esprit : il était certainement un charmeur. Tu voyais bien les regards de plusieurs femmes qui se tournaient sur son passage, et peut-être bien que c’est pour cette raison-là, que tu avais eu besoin de lui poser la question, à savoir quelle image les autres pouvaient bien avoir de vous. Peut-être que tu avais envie de croire que tu pouvais encore être la seule et l’unique qui peut attirer son attention. Tu te sentais mal toutefois, de réaliser que cet élan de jalousie et d’insécurité était venu jeter un froid sur ce qui devait être une belle soirée loin de tous vos soucis. « Mattie… » Tu évites son regard, mais il se fait insistant le militaire et quand vos yeux se trouvent, tu y retrouves cette éternelle étincelle qui persiste entre vous. « Oublie tout ce qu’on vient de dire. » Tu ne pourrais jamais tout oublier cela, mais pour lui, pour cette soirée, tu pouvais faire l’effort. Pour quelques heures au moins. « On a toujours su s’amuser d’un rien, c’est pas ce soir que ça va changer. » « On est rendu vieux et ennuyeux. Surtout toi. » que tu réponds sur un ton moqueur, un sourire parvenant toutefois à trouver place sur ton visage. Vous n’étiez plus ce jeune couple dans la vingtaine avec toute la vie devant eux, mais tu refusais de réellement croire que vous étiez devenus ennuyeux. Sous ta peine et tes doutes, tu restais la Mattie qui avait toujours su se plaire de peu, laissant la spontanéité la guider. Tu voulais retrouver cette fille-là ce soir, avec Atlas. « Alors tu veux faire quoi? Là maintenant, réfléchis pas : jouer ou aller danser? » « Viens danser avec moi, Capitaine Siede. » Malgré tout ce que tu avais pu dire, malgré tous les doutes qui continuaient de planer au-dessus de ta tête, tu avais envie de danser avec lui. Envie de sentir son corps se presser légèrement contre le tien, de joindre ta main à la sienne et ne plus jamais la lâcher.

Et c’est comme ça que se déroule la majorité de la soirée. Entre deux danses, deux jeux où vous gagnez parfois un peu d’argent, d’autres où vous perdez aussitôt vos gains. Il y a des fous rires, de ceux qui se sont faits bien trop rares dans les derniers mois, quand la musique appelle à des mouvements de danse que ni toi, ni Atlas ne savez maîtriser. « Je devrais vérifier que tout va bien à la maison. » que tu informes le Siede dans un léger temps mort. Tes doigts sont toujours liés au sien lorsque tu te fais un chemin au travers de la foule pour te rendre à l’extérieur du casino. Un court appel te confirme que les enfants ont été des anges avec la babysitter, qu’ils dorment à poing fermés et de ne pas te presser pour rentrer. Et ces mots-là, ils résonnent dans ta tête. « J’ai pas envie de rentrer chez moi. » que tu avoues à Atlas, sentant le rouge te monter aux joues à la vue de tous les sous-entendus qui existent sous ses quelques mots.
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Atlas Siede
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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Message(#) Sujet: Re: (made #6) you still got a heart to lose (made #6) you still got a heart to lose  EmptyLun 18 Déc 2023, 11:29




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« Qu’est-ce que tu veux, toi? » A cet instant ? Qu’elle ne soit pas aussi lâche à toujours retourner la question dans sa direction. Mais Atlas se mordit la langue pour ne pas être aussi brut dans sa réponse. Il ne voulait pas s’emmêler les pinceaux avec tout cela, il ne voulait pas penser à la moindre définition de quoi que ce soit en réalité. Ce n’est pas ce qu’il était venu chercher en lui proposant cette soirée loin de chez elle. Il avait, avant tout, agi comme un ami. Celui profondément attentionné, certes, mais un ami avant tout. Matilda brouillait les pistes avec ses questions à sens unique auquel elle-même, refusait d’apporter toutes réponses logiques. « Je veux pas rentrer dans ce jeu-là. » Celui qui leur imposerait de prendre une décision, là, maintenant, tout de suite, alors qu’ils n’avaient jamais pris le temps de discuter de quoi que ce soit. Il n’était pas idiot Atlas. Il voyait bien à quel point Matilda paraissait constamment engagé dans un combat interne. Il s’était juré de ne rien précipiter, de lui laisser le temps de respirer, de faire son deuil, de voir ce qui fonctionnerait le mieux pour elle. Il n’avait pas à cœur de lui forcer la main quand lui restait encore certain de tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Ce qu’il avait longtemps cru comment n’étant qu’un passé commun était revenu le mordre en pleine face. Atlas ne pouvait plus le nier, il avait des sentiments pour sa meilleure amie. Pas de ceux que l’on peut si aisément ignorer, mais avec les années, il avait su mettre en place bien des techniques pour ne plus penser à tout cela. Cependant, il se voyait verser dans un jeu qui ne l’intéressait pas. Atlas ne voulait pas se voir ériger en compétition avec Nico. Ce n’était pas son désir, ni même quelque chose qui pourrait s’avérer sain par la suite. « Il n'y a pas de compétition, Atlas. » Nico n’était certes plus présent, mais la compétition pour le cœur de Matilda semblait faire rage malgré tout. Est-ce qu’elle passait son temps à les comparer ? Est-ce qu’elle se demandait constamment si elle n’était pas en train de faire une erreur en laissant Atlas revenir dans sa vie ? Il avait besoin de savoir, d’avoir au moins une piste, pour mieux agir. Est-ce qu’il allait devoir ravaler tout ce qui menaçait régulièrement de franchir la barrière de ses lèvres depuis des semaines désormais ? Atlas sentait son cœur battre à un rythme endiablé alors que Matilda s’entêtait à ne jamais croiser son regard. « Je sais pas comment composer avec mon deuil pour Nico et ce que je ressens pour toi. » Dans le fond, il le savait déjà, mais l’entendre ainsi parut le libérer d’un poids. Il pouvait comprendre ses hésitations, tout ce qui la retenait, mais elle ne niait pas ressentir quelque chose pour lui, comme il n’était plus capable de nier la réciprocité. Ce n’était qu’un pas en avant, mais un qui paraissait nécessaire. « J’perds tous mes moyens quand tu m’regardes comme ça. » Il eut un sourire amusé, malgré tout, parce qu’il ne faisait que la regarder normalement. C’était son regard, spécial Matilda, comme s’amusait à le dire ses sœurs. Qu’importe ce qui avait pu les séparer, les tenir éloignés l’un de l’autre, leur histoire n’avait jamais réellement pris fin. Ou tout du moins, les sentiments rattachés à cette dernière ne s’étaient jamais éteints.

Il s’obligea à rebondir, pour ne pas laisser le malaise s’installer, pour qu’elle reste à ses côtés. Ce n’était ni le lieu, ni le moment, pour avoir une telle conversation. Ils auront bien le temps, plus tard. Ce soir, il lui avait promis de s’amuser et ce n’était pas trop tard pour commencer. « On est rendu vieux et ennuyeux. Surtout toi. » Son éclat de rire se voulait sincère. « Merci du compliment, je suis touché. » Il lui était arrivé de se sentir bien plus âgé ces derniers mois, mais Atlas refusait de voir le nombre grandissant de son âge comme un obstacle. Ils n’avaient plus la primeur de leurs vingt ans, c’est certain, mais en rien cela les empêchait de passer un bon moment. « Viens danser avec moi, Capitaine Siede. » Et même s’il détestait cela de tout son être, Atlas se plia à la volonté de Matilda pour la suivre sur la piste de danse improvisée entre les tables de jeux.

Ce n’était qu’un petit rien, des éclats de rire se voulant innocent, des mouvements de danse approximatifs appelant à d’autre sourire, des étreintes qui se voulaient charger en émotions, mais qui n’appelait à aucune explication. Juste deux amis, se laissant le droit de lâcher prise, le temps d’une soirée seulement. Atlas mis un honneur à observer Matilda à chaque instant, s’imprégnant de ce sourire qui l’avait tant manqué et se familiarisant encore plus avec la mère de sa famille qui s’inquiétait constamment pour ses enfants. Il lut le soulagement sur son visage lors de sa conversation téléphonique avec la baby-sitter et surtout, il vit quelque chose se détendre en elle. Sous ses yeux, se dessinait à nouveau la Matilda qu’il avait toujours connue, sa meilleure amie avant tout. « J’ai pas envie de rentrer chez moi. » Et sans chercher à faire le moindre jeu de mots ou sous-entendu étrange, il lui tendit la main. « Viens, je sais où on va aller. » Pas chez lui, ce n’était pas l’idée. Mais à l’autre bout de la ville, dans un parc pour enfant où s’érigeaient toujours aussi fièrement deux vieilles balançoires. Souvenir d’antan, les accueillants le temps de quelques heures, sous une nuit étoilé, pour recueillir précieusement les instants de deux amis qui se retrouvent pleinement.




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