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 Don't blame me. (Camian #5)

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Dorian Kean
Dorian Kean
le terrain miné
le terrain miné
ÂGE : 30 (03-03-1994)
SURNOM : Do' pour les intimes. Dodo, comme l'animal, mais c'est horrible. Dori, comme le poisson, mais c'est encore pire. Kean ou bien Pyro par ses collègues.
STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
LOGEMENT : 30 Pine Street, Bayside
Don't blame me. (Camian #5) 4Xox2lO
POSTS : 405 POINTS : 440

TW IN RP : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
CODE COULEUR : [color=#66ccff]
RPs EN COURS : Cami 11

Don't blame me. (Camian #5) CSAM2oA

Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

RPs TERMINÉS : Cami 1Cami 2AsherCami 3Cami UA Cami 4 JacksonByronBlake Cami 5 Cami 6 Lincoln Cami 7 TessaCami 9Cami 10

RP's abandonnés :
Cami 8
AVATAR : Alexander Ludwig
CRÉDITS : Aucun
DC : Aucun
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50482-calm-down-i-m-just-a-bomb
https://www.30yearsstillyoung.com/t50520-too-good-to-be-bad

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Message(#) Sujet: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyLun 20 Nov - 23:17



Le retour à la réalité allait être brutal. On venait de vivre une semaine si intense, que tout mon corps ne demandait qu'à se reposer et à oublier tout ce qui c'était passé là bas. Certes, le voyage de retour c'était plutôt fait dans la bonne humeur, la mission avait été un franc succès, tout le monde était là et entier, même si ce n'était pas passé loin. Clairement rien n'avait été facile, mais l'objectif avait été atteint et c'était le principal. Je pense que ces trois mois de repos ne seront pas de trop. Rien que pour se remettre physiquement déjà, mais aussi psychologiquement. Après une telle mission, tout le monde avait le droit à un suivi psychologique régulier, car on voyait tous des choses horribles et certain pouvait faire des choses qui ne les rendaient pas forcément fiers. Pour ma part, déjà je n'étais pas mort, ce qui déjà était une bonne chose ! Car je n'étais clairement pas passé loin, si Jax n'avait pas été là, jamais je n'aurais pu sortir de ce bâtiment seul. Un morceau de verre m'avais transpercé la jambe suite à une explosion, ma jambe était clairement foutue pour un petit moment. J'avais dû me faire opérer comme j'ai pu là bas, donc autant dire qu'on était loin de la qualité de soins à Brisbane, recousu comme ils pouvaient, tout ça allait me laisser une belle cicatrice c'était certain. De retour ici, j'avais du repasser par la case hôpital afin d'avoir des soins plus conventionnel. J'avais tout de même eut de la chance avec cette histoire, le morceau de verre n'avait pas toucher d'os, ni trancher d'artère principale, j'aurais pu me vider de mon sang en quelques secondes dans ce cas là. A part avoir un joli pansement et bandage que je devait refaire chaque jour et désinfecter la blessure, je ne pouvais pas faire grand chose d'autres. Ils m'avaient donner des antibiotiques pour éviter l'infection, beaucoup d'antidouleurs et anti-inflammatoires. Ma jambe avait pas mal gonflé, rien que de l'effleurer c'était un supplice. J'avais également pas mal d’égratignure sur la jambe, les bras, et même un peu sur le visage dû aux éclats de verres.  J'avais eu tout le trajet de retour pour imaginer une histoire que je pourrais raconter à tout le monde, et surtout à Cami. Personne n'avait le droit de savoir où nous étions et ce qu'on y faisait. Mais il me fallait une histoire en béton, car j'appréhendais grandement nos retrouvailles et sa réaction au vu de mon état. Elle allait forcément s'inquiéter, ce qui était normal, mais j'avais prévu normalement une histoire qui tenait la route sans que ce soit aussi horrible que la réalité. Mais étrangement, à par ça, pour le moment je me sentais assez bien, j'avais eu plus que hâte de rentrer enfin, la retrouver, et retrouver un semblant de vie normal. Tout ce que je voulais, c'était la prendre dans mes bras, pour me rendre compte que tout allait bien, que tout était terminé et surtout oublier et passer à autre chose. Car seul, je ressassais automatiquement tout ce qui c’était déroulé, tout ce qui c'était mal passé, tout ce moment, où j'étais encore persuadé que c'était de ma faute si cette bombe avait explosé. J'étais persuadé que j'aurais pu éviter ça, j'aurais pu et dû m'y prendre autrement, j'allais devoir travailler encore plus dur pour que plus jamais quelque chose comme ça ne se reproduise. Je repassais aussi cette scène en boucle dans ma tête, où sortant de cet immeuble tombant en ruine, nous faisant tirer dessus par des gamins, sur lesquelles nous même avons été obligé de tirer dessus pour nous défendre. Je ne savais même pas si j'en avais touché ou même tué, mais je savais même pas non plus si je voulais le savoir. A chaque fois que je ferme les yeux, je voyais tout ça, je ne voyais plus le côté positif de la mission réussi. Mais à par ça, tout allait bien, le principal, j'étais vivant, et le soir même j'allais revoir Cami, et tout irait pour le mieux. Je ne lui avais encore rien dit de ma situation, toute la semaine je n'avais eu le droit à aucun contacte avec l'extérieur, et une fois rentré, je me voyais mal lui dire une chose pareille par message.

J'étais rentré à Brisbane la veille au soir, en passant une bonne partie de la nuit à l’hôpital encore, avant d'être ramené chez moi. Je me déplaçais tant bien que mal avec des béquilles, mais j'étais bourré d'anti-douleur, je ne sentais presque plus rien. Arrivé chez moi le matin, j'avais juste eu le temps d'envoyer un petit message à Cami pour lui annoncer que j'étais rentré et qu'elle pourrait passer le soir. J'avais beaucoup trop besoin de dormir, je m'étais écroulé dans mon canapé et avait presque dormi toute la journée. C'était elle également qui avait accepté de me garder Loki pendant ma mission, donc elle allait pouvoir me le ramener en même temps, j'étais très content de le retrouver également. De base, j'avais prévu de prendre une douche, de changer mon pansement et tout avant l'arrivé de Cami, mais j'avais dormi plus de temps que prévu, ou bien peut être était elle en avance, j'avais un peu perdu la notion du temps. Le bruit de la sonnette m'avait réveillé dans un sursaut, me demandant même ce qui était entrain de se passer. J'avais presque oublié que j'étais chez moi, je me voyais encore là bas. Je me frottais alors le visage avant de grimacer de douleur, les médicaments ne faisait presque plus effet, j'avais de nouveau très mal. Je me redressais pour m'asseoir dans le canapé, en tenant ma jambe pour la poser sur la table basse. J'étais vêtu d'un t-shirt  et d'un short, étant donné que de toute façon, je ne pouvais plus mettre de pantalon pour le moment. J'entendais alors sonner une seconde fois à la porte, je n'avais pas eu le temps de me préparer, que ce soit physiquement que psychologiquement, mais d'un autre côté, j'étais heureux qu'elle soit enfin là. « Rentre, c'est ouvert ! » Étant donné que j'allais éviter des déplacements inutile. Quand la porte s’ouvrait, et que je la voyais passer le pas de la porte, je sentais mon cœur s’accélérer, elle m'avait tellement manqué. J'aurais aimé me lever et la prendre dans mes bras mais c'était un peu compliqué. Malgré le fait que j'avais totalement la tête encore endormie, et que j'avais mal, j'arrivais tout de même à sourire en la voyant. J'oubliais même un petit instant mes blessures. « Salut mon... ».  Je n'avais même pas eu le temps de finir ma phrase qu'une grosse boule de poil avait déboulé, et avait sauté sur le canapé pour beaucoup trop content de me revoir. Je laissais alors échapper un petit rire pendant qu'il essayait de me lécher le visage et de se frotter à moi. « Salut mon gros oui ! Doucement... »Je le caressais jusqu'à ce qu'il me marche sur la cuisse avec sa patte sous le coup de l’excitation. J'avais essayé de retenir un cri plus ou moins étouffé tant bien que mal tout en me tenant la jambe et en serrant les dents très forts. « C'est pas vrai...» Loki c'était immédiatement couché en voyant qu'il m'avait fait mal, j'expirais doucement pour calmer la douleur puis lui caressait  la tête pour  lui montrer que ce n'était rien. Je relavais le visage vers Cami avec un petit sourire tout de même, mais au vu de son visage, elle n'avait pas l'air aussi heureuse que ça de me voir ainsi.


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Cami Hasting
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la promesse d'abondance
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyMar 21 Nov - 20:31



Depuis une semaine, Cami était devenue la belle-mère officielle de Loki, la petite boule de poil de Dorian – enfin, petite, ça dépend pour qui-. Le jeune homme avait dû s’absenter pour le travail, Cami ne comprenait pas toujours ce qu’il faisait mais elle savait que c’était important, et que son travail pouvait comporter des risques. Pour autant, elle n’était pas inquiète, elle savait qu’il était doué dans ce qu’il faisait et qu’il n’était pas seul. Il était parti vers Adelaïde, à environ deux heures et demi d’avion, mais vingt-deux heures de voiture. C’est étrange, ils n’avaient pas été séparé depuis leur retrouvailles après Nashville, c’était une première, de toute la semaine, elle ne se réveillerait pas à ses côtés. Heureusement, Loki avait pris sa place – et ses aises-. Le soir même du départ de Dorian, Loki avait élu domicile dans le lit de la brune, impossible de s’en défaire. C’est ainsi, que chaque nuit, elle s’endormait en compagnie de la boule de poil. Etrangement, elle était devenue le genre de personne qui parle aux animaux. Elle lui racontait sa journée, - plutôt étrange vu qu’elle passé la plupart de ses journées en sa compagnie-. En effet, pour ne pas perturber Loki et le laisser seul trop longtemps alors que Dorian n’était pas là, Cami avait installé son bureau dans son salon. Elle travaillait depuis chez elle et ne se rendait qu’au siège de sa société que deux fois dans la semaine. Elle avait promis à Dorian qu’elle prendrait soin de Loki, et elle tenait sa promesse. Elle s’était même remise à courir. Le blond était sportif et Cami savait qu’il promenait son chien plusieurs fois par jour, des balades, des courses, des baignades à la mer, elle ne voulait pas que Loki se sente triste, abandonné, elle avait donc suivi presque le même programme. A son réveil, chaque matin de la semaine, elle avait enfilé un ensemble de sport et accompagné de la bête à quatre pattes, ils étaient partis courir. Les premières fois avaient été compliqué, elle avait dû se remettre dans le bain, mais désormais, elle pense garder cette tradition, elle se sentait plus en forme, prête à attaquer chaque journée de la meilleure façon possible. Hier soir, ils avaient passé du temps à la plage, Cami profitant du soleil et Loki faisant des allers-retours entre le sable et l’eau rafraichissante de Brisbane. Cette semaine fut agréable, paisible, elle aurait pu être parfaite, si Dorian avait été présent ou si au moins elle avait pu avoir de ses nouvelles. Les règles sont les régles, Dorian l’avait prévenu, il n’aurait pas accès à son téléphone et étrangement, elle avait eu l’impression, les premiers jours de revivre ce qu’elle avait vécu avant son départ à Nashville. Elle avait dû se convaincre que cette fois-ci, c’était différent, Dorian ne l’avait pas abandonnée, il allait revenir, il la voulait toujours, il n’allait pas disparaitre. Chaque soir, elle s’était endormi en pensant à lui, espérant que lui aussi, pensait à elle. Hier soir, elle s’était même surprise à confesser ses sentiments pour le jeune homme à son chien. Elle lui avait dit : Loki, je l’aime. Elle avait laissé échapper un soupir de soulagement. L’avoir dit à quelqu’un – même si c’était un chien -, la libérait d’un poids. Elle avait hâte que le moment parfait arrive et qu’elle puisse lui dire.

Ce matin, Cami n’avait pas échapper à la règle. A peine son réveil avait retenti dans l’appartement que Loki s’était levé et positionnait depuis la porte. Un sourire aux lèvres, la demoiselle s’était changé et était prête pour son footing matinal. Le harnais de Loki en place, elle attachait sa laisse à sa taille et ils étaient parti. Cami et la bête avaient pris la direction du parc, pour leur balade. Une heure était passée lorsque la brune et son compagnon de la semaine repassait la porte de l’appartement. Cami lui donnait de quoi se rafraîchir, déjeuner et elle partit sous la douche. Sortant de celle-ci, elle avait enfilé une brassière en dentelle avec un bas de survêtement, elle restait chez elle, elle n’avait pas besoin de s’apprêtait. Elle passait la matinée dans son canapé, Loki à ses pieds à traiter les mails, organisait les prochaines réunions, et coordonnées les prochains entretiens. C’est la dernière ligne droite avant les congés de Noël. Alors qu’elle était plus que concentrée sur un mail, elle entendit la sonnerie de son portable, elle tapotait partout sur le canapé pour le trouver et quand elle, le fit et qu’elle aperçut le nom de Dorian illuminait l’écran, son cœur manquait un battement. Un immense sourire venait se poser sur ses lèvres, elle laissait même échapper un cri de joie, tellement elle était heureuse. Loki redressait sa tête et Cami reprenait d’une voix plutôt aïgu à cause de l’excitation. « Daddy’s home !! » Loki n’avait naturellement aucune idée de ce que Cami venait de lui dire mais elle s’en fichait, elle était trop excitée et impatiente pour s’en soucier.

Le reste de la journée passait plutôt rapidement, bien que Cami pensait que le temps était long, elle était en réalité trop impatiente. Elle avait rassemblé toutes les affaires de Loki, préparait un sac pour elle. Elle ne laisserait pas le choix à Dorian, elle avait hâte de passer la nuit dans ses bras, et de voir son visage au petit matin. Bon dieu qu’il lui avait manqué. Avant de partir, elle était repassée sous la douche, enfilait un short en jean avec un body noir, une paire de basket. Elle embarquait au cas où, un pull – qu’elle avait emprunter à Dorian – et attrapait son sac à main, téléphone, bouteille d’eau. Le chemin en voiture fut rapide, Cami avait même du rouler un peu plus vite que la vitesse autorisé mais elle voulait le voir, lui sauter dans les bras, sentir ses lèvres sur les siennes, voir son sourire, le sentir. En bas de l’immeuble, Loki était déjà tout excitée, il avait reconnu sa maison et visiblement, il avait l’air de savoir ce que ça voulait dire. Cami se regardait une dernière fois dans le rétroviseur avant de descendre en compagnie du chien. La brune se demandait ce qui prenait autant de temps à Dorian pour ouvrir la porte, lorsqu’elle l’entendit elle poussa celle-ci et entrait dans l’appartement. Elle s’abaissait pour détacher Loki et posait les affaires dans le couloir. Lorsqu’elle entendit la voix de Dorian, son cœur s’accélérait, les papillons présents dans son ventre s’envolaient. Il était là. Son regard se posait sur lui, un immense sourire sur ses lèvres. « Hey babe. » Ce n’est que lorsqu’elle s’avançait et qu’elle entendit le cri de Dorian, qu’elle compris que quelque chose n’allait pas.

Avançant dans l’appartement, Cami fronçait les sourcils et encore plus lorsqu’elle vu le visage de Dorian de plus près. Etait-ce des égratignures ? Elle le regardait poser sa main sur sa jambe, ne comprenant pas. S’approchant doucement. « Qu’est ce qui se passe ? » Elle se retrouvait rapidement face à lui, lui qui tenait toujours sa jambe. Elle se mit à genoux devant lui et décalait ses mains. Elle soulevait doucement son short et fut surprise en voyant l’énorme bandage sur sa jambe. Elle l’inspectait en entier. Son corps était remplis d’égratignures, de bleu, elle ne comprenait ou plutôt elle ne voulait pas comprendre. Son regard se posait de nouveau sur sa jambe et sur son bandage. Son cœur se serrait mais pas pour les bonnes raisons. Elle se faisait des centaines de films dans sa tête. Ce n’était pas une blessure superficielle, bien au contraire, cela avait l’air plutôt grave même. Son regard se posait sur celui de Dorian et puis que lui essayait de sourire, Cami n’en avait pas envie. « Explique toi Dorian. Sa voix n’était plus douce, elle était rongée par l’inquiétude. Elle ne savait plus quoi dire, quoi faire. Elle passait ses mains sur sa tête, s’arrêtant dans ses cheveux, elle secouait la tête. C’est quoi ce bordel ? Sans le vouloir, sa voix était montée dans les tours, elle tremblait, tellement elle était inquiète. Loki toujours au pied de Dorian, Cami se relevait et commençait à marcher dans l’appartement. Elle faisait les cents pas. Comment était-ce possible ? Tu es blessé.. Elle laissait quelques secondes de silence, essayant de reprendre ses esprits. Et tu ne me préviens pas ? Pourquoi je ne suis pas au courant Dorian ? C’était fini des surnoms affectueux pour le moment. Elle était énervée. Il ne l’avait pas prévenu. Elle n’avait pas pu être là pour lui, alors que si elle l’avait su, elle aurait directement pris l’avion pour Adelaïde. Elle continuait de tourner en rond dans l’appartement, attendait que Dorian reprenne la parole. Elle ne l’avait même pas embrassé, ni pris dans ses bras, mais elle n’y pensait même pas. Elle était bien trop inquiète et se faisait des centaines de films dans sa petite tête brune. Quand est-ce que c’est arrivé ? Elle essayait vraiment de se contenir mais c’était beaucoup plus difficile que prévu. Sa voix s’emportait lorsqu’elle reprit. POURQUOI TU NE M’AS PAS PREVENU DORIAN ? POURQUOI JE NE SUIS PAS AU COURANT ? C’EST QUOI CE BORDEL ? ET NE ME DIS PAS QUE CE N’EST RIEN PARCE QUE CE N’EST VISIBLEMENT PAS RIEN. TU AS VU TON BANDAGE, C’EST ENORME. MERDE DORIAN ! » Même Loki était surpris, il s’était recouché et sa tête était baissé.

@Dorian Kean Don't blame me. (Camian #5) 2524836188 :shocked: :l: Don't blame me. (Camian #5) 394614564


camian
when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyVen 24 Nov - 15:45


Ce que je ressentais était très contradictoire, j'étais véritablement heureux de revoir son visage, d'entendre sa voix. Ça ne faisait qu'une semaine environ, mais avec tout ce qui c'était passé j'avais la sensation que ça faisait des mois. Après tout ces moments sous adrénaline et pression, j'avais simplement besoin de sa présence, d'un peu de calme, de douceur et d'amour. Mais j'étais également assez terrifié de sa réaction quand elle me verrait et quand je lui expliquerai mon histoire. Il était vrai que personnellement j'avais pour habitude de souvent finir blessé, de manière plus ou moins grave. D'une part avec mon travail et d'autre part entre le sport et le fait que j'ai toujours été un peu casse cou, je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis tordu, contusionné, fêlé, cassé quelque chose. Mais je dois avouer qu'être transpercé était une première pour moi. J'avais prévu d’amener toute cette situation en douceur, mais c'était sans compter sur Loki qui pour me saluer, m'avait littéralement sauté dessus. Pour la douceur et la discrétion on repassera plus tard.

En voyant Cami s'approcher de moi avec un air perplexe sur le visage, ma joie de la revoir se transformait bien vite en inquiétude. Je tenais ma jambe douloureuse avec mes mains comme si ça pouvait y changer quelque chose, j'avais posé tous mes médicaments sur la table basse mais je n'avais pas pensé à prévoir de l'eau pour quand je me réveillerais pour les prendre. Bien évidement elle se demandait ce qui se passait, je ne l'avais prévenu à aucun moment de mon état. « C'est rien c'est... » Je la voyais ensuite se baisser pour regarder mon état de plus près, même si je ne voulais pas, je la laissais faire car je me doutais que résister serait pire. Je la laissais retirer mes mains et soulever mon short pour observer mon bandage, ainsi que toutes les autres petites blessures parsemées sur mon corps. « C'est pas aussi grave que ça en a l'air je t'assure... » Je tentais un petit sourire pour apaiser la chose, mais ça n'avait pas l'air de fonctionner, elle voulait une explication, ce que je comprenais. Je laissais alors échapper un soupir, ce n'était pas vraiment ce que j'avais prévu, mais bon plus vite c'était  fait mieux ce serait non ? Je pouvais lire l'inquiétude sur son visage, et je m'en voulais car justement c'est ce que je voulais éviter au maximum, qu'elle s'inquiète pour ce genre de chose. Sa voix commençait à monter un peu, je voulais me redresser pour lui prendre la main et l'inviter à s'asseoir à côté de moi, mais elle c'était déjà relevé. « Je me suis juste blessé pendant la mission mais ça va, tout va bien ce n'est rien. » Je la voyais vers les cents pas et je soupirais, il ne fallait pas qu'elle en fasse tout un plat, j'allais bien et c'était le principal non ? C'est le genre de chose qui arrive et qui surtout pourra m'arriver encore, alors vraiment il ne fallait pas qu'elle réagisse comme ça alors que j'allais plutôt bien. Maintenant elle avait l'air énervé que je ne l'ai pas prévenu de ce léger incident. « Mais je t'avais prévenu que je ne pouvais en aucun cas parler à qui que ce soit pendant toute la mission... Si  tu n'as pas été prévenu plus tôt c'est justement parce que tout vas bien, il n'y a pas à s'inquiéter. Et puis je me voyais mal te dire ça par message ce matin aussi, je ne voulais pas que tu t'inquiète pour rien justement. » Je lui parlais avec une voix calme et posé, dans l'espoir que ça la temporise un minimum. Je voulais tellement qu'elle vienne à côté de moi, j'avais tellement besoin de ça. « Il y a deux jours je crois à peu près » Je ne savais pas moi même quand ça c'était vraiment passé, avec le décalage horaire et la fatigue, je n'arrivais pas très bien à me situer dans le temps.

Alors que j'ouvrais la bouche avec l'attention de lui dire de s'approcher pour que je puisse lui raconter ce qui c'était passé, elle c'était mise soudainement me crier dessus sans que je m'y attende. Je la regardais alors s'emporter, les yeux écarquillés, ne comprenant absolument pas la raison de cet énervement si soudain. En y réfléchissant je crois bien ne l'avoir jamais vu énervé comme ça,  ni crier comme ça d'ailleurs. Je me retrouvais tout con, ne sachant pas comment réagir à ça, et ne sachant pas non plus comment je devais répondre à ça. « Mais... » J'avais presque peur que quoi que je dise, ça empire la chose, je ne comprenais vraiment pas, pour moi c'était réellement presque rien, j'aurais pu avoir tellement pire, mais ça je n'allais certainement pas le lui dire. « Mais... Mon cœur... Calme toi, je te promets que ce n'est ri... que je vais bien. » Je tentais de me rattraper avec justesse. « Ça à l'air impressionnant comme ça je sais, mais c'est pas si terrible... ». Je ne savais absolument pas si ce que je disais servait à quelque chose ou si au contraire ça allait empirer les choses. Mais quelque chose me disait que ça allait être plus la seconde solution... Elle avait air d'être focalisé sur le fait que c'était très grave. « Et puis, que tu soit au courant n'aurait rien changé, tu n'aurais rien pu faire à part t'inquiéter encore plus et te faire des films. » La connaissant elle aurait été capable de venir me chercher par la peau des fesses si il le fallait, mais étant donné que j'avais menti sur ma localisation, ça aurait été très problématique. « Laisse moi au moins t'expliquer ce qui c'est passé, tu verras que je m'en sort plutôt bien.... » J'avais espoirs que mon petit discours et ma petite fausse histoires la rassurerait un peu, qu'elle comprendrait que ma blessure est vraiment très légère comparée à ce qui aurait pu m'arriver. « Viens s'il te plaît... » Je montrais une place à côté de moi sur le canapé, peut être serait-elle plus calme à mes côtés. Je me refaisais l’histoire que je devais lui raconter dans ma tête pour ne pas me tromper et ne pas faire de bourde en parlant de détail de la mission. Je la laissais alors décidée de si elle préférait rester debout à me regarder, me juger et me crier ou si elle préférait s'installer à côté de moi. « On était en train d'évacuer les gens dans la rue dû à une alerte à la bombe dans une voiture. Sauf qu'elle a explosé avant même qu'on puisse s'en occuper. Et moi, je n'étais vraiment pas loin à ce moment là, donc j'ai été projeté à travers une vitrine... » J'avais tellement répété que je pouvais lui raconter ça en la regardant droit dans les yeux. Je surveillais en même temps son visage pour essayer de jauger le degré d'inquiétude et de colère dans celui-ci. « Sauf que je me suis retrouvé avec un bout de verre transperçant ma jambe. » Je mimais en même temps avec mes mains pour lui montrer la taille du bout de verre et à quel endroit il est entré et ressorti sur ma jambe, je racontais ça réellement comme ci c'était normal et absolument sans gravité. « Mais ils se sont bien occupé de moi et je vais très bien tu vois, pas de quoi s'inquiéter plus que ça, ça aurait pu être pire. » Je n'allais absolument pas bien mais ce n'était qu'un détail. Elle n'avait pas besoin de savoir que j'avais pensé un instant que j'allais mourir la bas, que j'ai failli tout perdre et qu'elle a également failli me perdre moi.


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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyVen 24 Nov - 22:04



C’est comme si elle manquait d’air, elle n’arrivait plus à respirer. Sa cage thoracique, se rétrécissait, son cœur s’accélérait, elle avait tout à coup plus chaud. Et bien que cela lui arrivait souvent lorsqu’elle était en compagnie de Dorian, ce n’était pas pour les mêmes raisons, à son plus grand regret. Elle essayait de se calmer, elle respirait et inspirait du mieux qu’elle pouvait, elle était tellement inquiète. Son corps tremblait de l’intérieur, ses mains tremblaient véritablement de l’extérieur. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer la scène mais surtout, de penser à ce qu’elle aurait pu perdre. Ils venaient à peine de se mettre ensemble. Ils avaient tellement perdu de temps à ne pas savoir avouer ses sentiments et elle, à ne pas remarquer qu’elle avait des sentiments pour lui. Tant de temps perdu, tant de temps à rattraper, elle ne pouvait imaginer que tout aurait pu s’arrêter du jour au lendemain. Elle n’arrivait même pas à l’écouter, elle n’arrivait même pas à se concentrer. Elle devait sortir, mais en même temps, elle ne pouvait pas se résilier à partir. Il était là, devant elle, vivant. Elle passait ses mains sur son visage, soupirant, fermant les yeux, elle n’était plus tout à fait elle-même, elle était plutôt ailleurs, dans un monde plus calme, où Dorian n’était pas blessé, ou il était rentré, qu’elle l’avait embrassé, câliner et que dans un moment romantique, sous les couvertures, elle lui aurait dit ses trois petits mots tant attendus : je t’aime. Pourtant, il était là, et dans cet univers, Cami n’arrivait même pas à l’approcher, tellement elle était bouleversée par les événements.  « Ce n’est pas rien Dorian. Fini les surnoms mignons, fini les regards tendres, à vrai dire, elle ne le regardait même pas, elle fuyait son regard, elle se résignait à ne pas pleurer, ne pas laisser toute son inquiétude coulait sur son visage. Ce n’est pas, pas grand-chose..Tu.. Tu ne .. Respire Cami, reprends-toi, il faut que tu arrives à parler sans pleurer, sans que ta voix tremble, sans que tu laisses l’anxiété prendre le dessus, tu es une femme forte, tu peux le faire. C’est ce que son esprit lui disait, malheureusement, c’était plus compliqué que prévu. Tu ne supportes même pas qu’on te touche la jambe. Elle faisait référence à Loki, bien évidement. Tu as mal. » Elle ne supportait pas qu’il lui mente, qu’il minimise sa douleur pour ne pas l’inquiéter, elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il souffrait.

Elle s’approchait doucement de lui, mais se dirigeait plutôt vers la table basse, elle prenait chaque boite de médicaments qui étaient posés sur celle-ci. Elle regardait chaque attentivement ce qui était inscrit dessus, à quoi cela correspondait, le dosage qu’il devait prendre. Elle soupirait, ce n’était définitivement pas rien. Les cachets étaient à forte dose, ce n’était pas un cachet pour une petite douleur ou un mal de tête. Elle reposait les boites sur la table, et se tournait vers Dorian. Ses bras étaient croisés sur sa poitrine, elle se mordait la lèvre. Elle ne voulait plus crier, mais c’était plus difficile qu’à y penser. Son cœur se serrait lorsqu’elle l’entendait l’appeler mon cœur, elle ne l’avait jamais encore entendu en face et ça la faisait fondre, si ça ne tenait qu’à elle, elle s’approcherait et l’embrasserait de toutes ses forces, afin de lui montrer à quel point, il lui avait manqué pendant toute cette semaine, à quel point ses bras, ses baisers, son odeur, lui avaient manqué. A quel point, elle avait besoin de lui, et besoin de vérifier qu’il allait bien, qu’il était en vie, qu’il était toujours là pour elle. « Dorian.. » Sa voix était plus calme, plus douce, mais pour autant, on pouvait toujours y sentir l’inquiétude, la peur, la tristesse, l’incompréhension. « Plutôt bien n’est pas suffisant Dorian. Elle soupirait, elle se tournait vers lui, et secouait la tête lorsqu’il lui indiquait la place à ses côtés. Elle voulait y aller mais elle savait qu’être proche de lui, signifierait qu’elle baisserait sa garde et qu’en deux minutes, elle serait dans ses bras, sans se rappeler le pourquoi du comment de son énervement. Elle restait debout, toujours dans la même position, le visage fermé. Elle se contenait d’écouter son histoire, et au fur et à mesure, elle fronçait les sourcils. Elle savait que le métier de Dorian comportait des risques, mais jamais au grand jamais, elle se serait imaginé qu’il aurait pu être blessé de la sorte ou encore même, être entre la vie et la mort. Elle comprenait que désormais, à chaque fois qu’il partirait, elle ne serait pas tranquille.  « J’aurais pu être là pour toi. Elle laissait un instant de silence et sans qu’elle ne s’en rend compte, sa voix remontait un peu plus. J’AURAIS DU ETRE LA. » Elle s’était emporté encore une fois. C’était plus fort qu’elle, elle était trop à fleur de peau pour contrôler ses émotions. Cami fronçait les sourcils et posait une main sur sa poitrine lorsqu’il mimait la taille du morceau de verre, et les endroits où il était entré et sorti. Elle secouait la tête, elle n’arrivait pas à croire qu’il continuait de dire que ce n’était pas grave, une blessure superficielle.

« ça aurait pu être pire. » Dit-elle en haussant les épaules avec une désinvolture insolente. Elle essayait de se reprendre mais tout ce qu’il lui disait ne faisait que la mettre un peu plus en colère. Elle soupirait et se rendait finalement dans la cuisine. Elle prenait un verre dans l’armoire, et servait de l’eau dans celui-ci. Elle le posait sur le plan de travail, posant ses mains sur celui-ci. « Reprends-toi Cami. » S’était-elle chuchotait à elle-même, essayant de se convaincre que c’est ce qu’elle devait faire. Elle attrapait le verre et revenait vers le salon. Elle s’avançait vers Dorian, et lui tendait le verre d’eau. « Tu dois prendre lesquelles ? » Dit-elle en désignant toutes les boites de médicaments présentes sur la table. Elle suivait ses instructions, préparant chaque pilule qu’il devait avaler. Elle mit le tout dans sa main et s’approchait suffisamment de lui pour lui donner les cachets. Sa main frôlait la sienne alors que les médicaments retombés dans les mains du jeune homme. Le simple contact de leurs peaux, donnait des frissons partout sur le corps de Cami. Elle soupirait, il lui avait tellement manqué, mais elle n’arrivait même pas à l’approcher, de part de sa colère, mais à cause de sa peur de lui faire mal. Son visage était tellement abimé. Elle s’asseyait sur la table basse en face du canapé, se penchant légèrement en avant, elle posait ses mains des deux côtés du visage de Dorian. Ses pouces caressaient doucement sa peau, passant ses doigts sur les parties abimées de son visage, elle sentait toutes les griffures, les égratignures. Son visage se rapprochait du siens et leurs lèvres étaient si proches l’une de l’autre, elle sentait son souffle sur sa peau, elle frissonnait. Son front se posait contre le sien, elle mourrait d’envie pour lui, d’envie de sentir ses lèvres, ses mains sur sa peau. « Je ne peux pas.. » Leurs visages se séparaient. Elle enlevait ses mains du visage du jeune homme et se relevait de la table basse. Elle marchait de nouveau dans l’appartement en secouant la tête. « Je ne suis pas d’accord Dorian. Elle laissait un instant de silence. Non, ce n’est pas possible. Ça ne peut pas fonctionnait comme ça. Tu n’as pas le droit. Elle soupirait, on entendait toute l’inquiète dans sa voix, toute la douleur, la tristesse, la peur. On est ensemble, je ne suis pas.. On ne peut pas.. Tu ne peux pas.. Elle n’y arrivait plus, sans s’en rendre compte, les larmes coulaient déjà sur ses joues, elle ne pouvait plus contrôler ses émotions. Tu ne peux pas me tenir à l’écart quand il se passe des choses comme ça, sous prétexte que je pourrais m’inquiéter ou me faire des films ! Elle était à la fois énervée et aimante. Sa voix était tremblante et plus dans les graves, elle parlait plus fort, presque en lui criant dessus, pourtant elle n’était pas sur et déterminée comme précédemment. Elle faiblissait dans sa colère. Je vois bien que ce n’est pas rien. Je ne suis pas idiote. Tu es blessé et c’est grave. Tu as vu ta cicatrice, je l’ai vu, je peux comprendre. Qu’il ne la prenne pas plus idiote qu’elle ne l’était tout de même. Ou alors, tu ne voulais pas de moi ? Tu ne voulais pas de moi à tes côtés ? J’étais plus une gêne qu’autre chose ? Parce que tout ce que j’aurais voulu moi, c’est d’être auprès de toi. De te faire rire pour oublier la douleur, d’être à tes côtés quand tu te serais réveiller de ton opération. Et non ici, à m’occuper de Loki et à me demander quelle tenue portait lorsque tu serais de retour. » Elle recommençait à faire les cent pas, comme une idiote, essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues, reprenant une respiration calme. « Merde, Dorian, merde. »

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Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptySam 25 Nov - 21:00



Voir Cami réagir de la sorte à cette situation me brisait tout de même le cœur. Elle avait sincèrement l'air bouleversé, inquiète, et en colère que je me sois blessé en mission. Tout ce que je voulais était la prendre dans mes bras pour la rassurer, lui faire comprendre que c'était la vérité, que j'allais bien, mais elle ne semblait pas vouloir s'approcher trop de moi. Sa réaction m'inquiétait également dans le sens que, si elle se mettait dans un état pareil simplement en me voyant blessé, qu'est ce que ce serait si elle était pleinement consciente de mon véritable travail. Si ce jour arriverait, je ne savais même pas si elle le supporterait. Car des missions comme celle ci, j'étais certain dans avoir plein d'autres dans ma carrière. J'avais beau essayer de me justifier de n'importe quelle façon que j'allais bien, et que tout ça n'était pas aussi grave que ça en avait l'air, rien ne lui faisait entendre raison. Même si en effet ma jambe me faisait souffrir je n'allais pas m'en plaindre ouvertement, je garderais ça pour moi, elle n'avait pas à subir ça. La voir comme ça debout en face de moi, les bras croisés, le visage fermé, je me sentais comme un gamin qui avait fait une connerie, outre sa colère, elle avait également l'air déçu. Un instant, pendant que je lui expliquais mon histoire, j'avais cru avec le ton de sa voix qu'elle c'était un peu apaisé, mais ce que je disais n'était visiblement pas suffisant. Mon cœur c'était serré quand je la voyais refuser de venir à mes côtés, je ne comprenais pas trop pourquoi elle faisait ça. J'étais certain pourtant qu'elle devait avoir au moins besoin autant que moi de nous sortir proche l'un de l'autre, de se prendre dans nos bras. Mais je me trompais peut être. Je comprenais sincèrement son inquiétude, mais sa colère, je n'en saisissais pas tout le sens. Sa voix c'était de nouveau emporté, elle aurait voulu être avec moi à ce moment là, je laissais alors échapper un soupir, elle ne comprenais pas. « Non tu ne pouvais pas être là, c'était impossible... Et puis jamais j'aurais voulu que tu voit ça, que tu me vois comme ça. » Je ne voulais pas qu'elle me voit comme quelqu'un de faible et vulnérable, je ne voulais pas que son regard change sur moi. Vu dans quel état j'étais quand j'étais à l’hôpital là bas, c'était certain qu'elle aurait paniqué plus que tout, réellement, par rapport à il y à deux jours, j'allais clairement mieux. Tout ce que je disais semblait empirer les choses, pourtant ça aurait pu vraiment être pire.

En la voyant partir vers la cuisine en soupirant, je basculais ma tête en arrière sur le dossier du canapé et passais mes mains sur mon visage. J'étais déjà épuisé, et cette situation me fatiguais encore plus. J'avais tellement envie de sortir d'ici, de fuir cette dispute inutile, mais en même temps je voulais être nulle part ailleurs, excepté avec elle. Je voulais qu'elle comprenne que rien n'aurait pu être différent, que je n'avais pas le choix, bien sûr que ça m'aurait tout de même réchauffé le cœur de l'avoir à mon chevet là bas, mais c'était impossible, et ça le sera toujours. Du moins pour les missions. Je la voyais ensuite revenir avec un verre d'eau, je la regardais alors un peu surpris, elle me questionnait maintenant sur mes médicaments à prendre. Peut être sa colère commençait elle à passer. « Juste l'anti douleur pour le moment, les autres je les prendrais avant de dormir... »   J'avais pris alors le verre d'eau, et lui répondais en restant quand même sur mes gardes, je craignais qu'à tout moment elle se remette à me crier dessus. Je la remerciais alors quand elle mit le médicament dans ma main, je voulais lui prendre sa main, et l'attiré avec moi sur le canapé, l'enlacer, mais je n'osais pas. J'avalais alors le comprimé, avant de me penchant pour poser le verre sur la table basse. Je sentais son regard sur moi, me dévisagé, je savais très bien de quoi j'avais l'air, ce n'était pas très glorieux ni très beau à regarder. J'étais donc surpris de la voir s'asseoir en face de moi et de sentir ses mains se poser sur mon visage. C'était si agréable, le contact de sa peau m'avait tant manqué, je la laissais faire, sans rien dire, de peur qu'elle ne s'éloigne encore. Ses caresses était si douce pour moi, je fermais même un instant les yeux, son geste m'apaisait. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage, ses lèvres étaient si près des miennes, je mourrais d'envie  de les embrasser. Chaque jour passé, je rêvais de ses caresses et de ses baisers, n'attendant que ses retrouvailles. Mais elle se reculait d'un seul coup et se relevait, je n'arrivais pas à comprendre le problème, qu'est ce qui la bloquait et la dérangeait ? Pourquoi... ? Elle recommençait à faire les cents pas dans l'appartement, je fronçais les sourcils en l'entendant, elle semblait de nouveau tellement inquiète et bouleversé. « Mais quoi de quoi tu parles... ? Qu'est ce qui ne peut pas fonctionner? »  Ses paroles commençait à me faire peur, elle n'allait tout de même pas me quitter parce que je m'étais blessé... Je ne lui avais jamais menti sur le fait que mon travail était dangereux, elle le savait, alors où était le problème ? Les battement de mon cœur c'était accéléré, et voir ses larmes couler sur ses joues n'arrangeait en rien ce que je pensais. Sa voix tremblante me brisais le cœur, je me rendais compte que j'étais en train de la faire souffrir sans même le vouloir et je ne savais absolument pas comment y remédier. « Mais... Je suis désolé, je ne pensais pas que... »   Je ne pouvais même pas finir ma phrase qu'elle continuait de me crier dessus. Je comprenais que le fait que je minimise mon état était un peu le centre du problème, elle ne voulait pas que je la tienne à l'écart dans ce genre de situation. Je laissais échapper un nouveau soupire « Je sais que tu peux comprendre, ce n'est pas le problème, mais... » Elle ne me laissait pas en placer une et continuait de vider son sac, je décidais alors de la laisser terminer, afin qu'elle dise ce qu'elle avait sur le cœur. Mais ses prochaines paroles me faisait davantage froncer les sourcils, où est ce qu'elle allait chercher tout ça ? Pourquoi pensait-elle tout ça ? Et est ce que c'était vraiment ce que je lui faisais ressentir ? Je me sentais alors très mal en voyant qu'elle pouvait penser une seconde au fait que je ne voulais pas d'elle, qu'elle pouvait me gêner. Elle m'en voulait de pas l'avoir prévenue, de lui avoir caché ce qui m'était arrivé, elle voulait également être présente dans ce genre de moment difficile. Je comprenais sincèrement tout ce qu'elle me disais, et je m'en voulais terriblement, mais je ne savais même pas si je pouvais le lui promettre même si j'en avais très envie, ça ne dépendait pas toujours de moi.   « Mais arrête ne dit pas ça, tu sait bien que c'est faux... » J'étais bien conscient que jamais je n'arriverais à la raisonner comme ça.

Étant donné qu'elle ne voulait pas venir à moi, j'allais venir à elle, j'attrapais alors mes béquilles juste à côté et me relevais, en serrant un peu les dents, pour aller jusqu'à sa hauteur. Je les posais ensuite contre le mur, et me tenant sur une jambe, j'attrapais son visage avec mes mains pour la forcer à me regarder pendant que je lui parlais. «Cami écoute moi, comment tu peux croire une seconde que je ne voulais pas de toi ? J'aurais donné n'importe quoi pour t'avoir à mes côtés là bas, tous les jours je pensais à toi et encore plus ces deux derniers que j'ai passé presque sans bouger. J'avais vraiment qu'une hâte, te retrouver pour me sentir mieux, d'accord ? »  Ma voix était douce et calme, je voulais qu'elle croie ce que je lui disais parce que c'était la simple vérité. « Je suis sincèrement désolé que tu te sois senti mise à l'écart, ce n'est pas ce que je voulais... Mais là bas, j'avais vraiment aucun moyen de te prévenir croit moi... Et je suis désolé, tu as raison, j'aurai du te prévenir une fois rentré, je pensais bien faire, mais je me suis trompé. Je pense que j'aurai réagi pareille à ta place alors... » En y réfléchissant, juste le fait de penser qu'il pourrait lui arriver quelque chose sans que je sois au courant me rendais fois, alors je crois que je comprenais ce qu'elle avait voulu dire... J'espérais que ça ne se reproduise pas, mais si jamais c'était le cas, j’essaierais de faire plus pour la prévenir.  « Mais... Je vois pas ce que tu veux que je te dise de plus... Oui cette blessure me fait atrocement mal, oui ce n'est pas rien, oui c'est grave, mais je suis sérieux quand je te dis que j'aurais pu avoir bien pire, je m'estime vraiment chanceux... Mais la maintenant tout de suite, je me sens mieux, parce que tu es avec moi, d'accord ? » Je déposais alors un baiser sur son front, je me sentais vraiment chanceux d'être en vie, et d'être avec elle en ce moment, et je voulais en profiter en commençant déjà par arrêter de se disputer. Je la regardais alors de nouveau dans les yeux.  « Alors arrête de t'énerver comme ça s'il te plaît... Pourquoi tu te mets dans un état pareil ...? Parce que moi... J'ai vraiment besoin de toi...  » C'était assez dur de l'admettre, mais c'était la cas, j'avais besoin de son soutient moral et physique, besoin de sa présence, besoin de la sentir près de moi.


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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyDim 26 Nov - 14:14



Elle s’en voulait. Elle s’en voulait de lui crier dessus, d’avoir engendré une dispute, de ne pas être dans ses bras à ce moment même alors qu’elle en rêve depuis plus d’une semaine. Elle s’en voulait d’être aussi loin de lui, alors qu’ils pourraient être si proche. Elle s’en voulait de ne pas encore avoir senti le goût de ses lèvres sur les siennes, de ne pas avoir pu sentir ses mains sur sa peau, sur son visage, de ne pas avoir croiser son regard si intensément qu’elle ne pourrait le quitter. Elle s’en voulait de ne pas profiter de leur retrouvaille. Plus d’une semaine qu’il était parti, plus d’une semaine qu’elle rabâchait au pauvre Loki, à quel point Dorian lui manquer, à quel point, elle avait envie d’être près de lui. Plus d’une semaine qu’elle avait réalisé à quel point elle était amoureuse de lui, une semaine qu’elle s’entrainait avec Loki sur la façon dont elle lui dirait qu’elle l’aimait. Elle avait trouvé de nombreuses façon de le faire, elle avait imaginé un moment parfait, romantique, tendre. Elle voulait que la première fois qu’il entendrait ses mots de sa bouche, il s’en souviendrait encore pendant des années. Elle n’avait jamais pensé qu’elle tomberait amoureuse de lui aussi vite, aussi facilement mais tout était facile avec Dorian. Ils se complétaient. Chaque moment qu’elle passait à ses côtés, renforçait se sentiment. Cami n’avait pas pensé qu’en à peine quelques semaines, elle, serait totalement accro à lui, que chacune de ses pensées de son réveil à son couché seraient tourné vers lui. Et pourtant, elle souriait quand elle pensait à lui, elle souriait quand quelqu’un évoquait son prénom, et elle avait souri lorsqu’elle avait reçu son message ce matin. Toute la journée, elle avait été impatiente. Elle n’attendait qu’une seule chose, courir vers son appartement, l’embrasser et ne plus jamais quitté ses bras. Pourtant, ils étaient là, si distant l’un de l’autre, comme s’il ne s’était pas manqué et comme si aucun des deux, ne voulait aller vers l’autre. Cami ne pouvait pas rester en place. Elle marchait dans tout l’appartement, essayant de se calmer, de reprendre ses esprits, de comprendre ce que Dorian lui disait. D’essayer de comprendre qu’il allait bien, qu’il était devant elle, et qu’elle pouvait profiter de lui, qu’elle n’aurait pas à lui dire au revoir ce soir, qu’elle allait pouvoir profiter de lui de nouveau. Mais elle n’y arrivait pas. Son cœur se serrait, sa respiration était trop rapide, les battements de son cœur étaient si fort qui pourrait presque sortir de sa poitrine.

Cami se retournait lorsqu’elle entendit Dorian se lever. Elle soupirait et secouait la tête. « Dorian, reste assis. » Naturellement, il ne l’écoutait pas, le contraire aurait été étonnant. En même temps, elle ne l’aurait surement pas écouté non plus si les situations avaient été inversés. Elle le regardait s’approcher, ses yeux se posant sur sa jambe, elle n’arrivait pas à faire abstraction de la blessure, elle ne pensait qu’à ça. Elle se mordait la lèvre inférieure lorsqu’il fut enfin en face d’elle. Ses mains sur son visage lui donnaient des frissons, son regard dans le sien, ne lui donnait qu’une seule envie : l’embrasser. Elle l’écoutait attentivement. Chacun de ses mots, la réconfortait autant que c’était possible. « Dorian.. » Dit-elle en secouant la tête, mais elle ne pouvait pas dire quelque chose, il enchainait toutes ses phrases. Il avouait enfin qu’il aurait réagi de la même manière si les rôles avaient été inversés, et cela la fit sourire. Elle savait très bien qu’il aurait été dans un état peut être pire que le sien. Il suffisait de se souvenir de sa réaction lorsque Josh lui avait envoyé un message durant leur séjour à Nashville. Ils n’étaient qu’officiellement ensemble depuis quelques heures et il avait réagi comme s’il voulait le tuer, comme s’il ne le laisserait pas s’en sortir. Pourtant ce n’était qu’un message. Alors, on pouvait facilement deviner sa réaction si Cami était blessé de la sorte. Doucement, la demoiselle posait ses mains sur son torse, profitant de sa chaleur, bon dieu qu’elle voulait l’embrasser. Enfin, il avouait que sa blessure n’était pas rien. Cami soupirait tout en secouant la tête. « Enfin, tu l’admets. » Au moins, maintenant, il ne mentait plus. Il avouait que sa blessure n’était pas rien, que oui, ça aurait pu être pire mais ça, elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas penser à un monde sans lui, un monde dans lequel il ne serait plus, parce qu’elle ne voulait pas exister dans un monde où lui n’existait pas. Comment pouvait-elle rester énervé contre lui après toutes ses paroles ? Comment pouvait-elle lui en vouloir de nouveau alors qu’il lui disait qu’il se sentait mieux parce qu’elle était là ? C’est tout ce qu’elle voulait, elle aussi. Etre dans ses bras, profiter de son odeur, sentir son souffle sur sa peau, ne plus quitter ses bras. Surtout maintenant, elle savait qu’elle aurait pu le perdre, elle ne le lâcherait plus – du moins, pendant plusieurs jours-.

Elle souriait à son baiser sur son front. Elle était un peu plus calme, encore légèrement sur les nerfs mais rien que les bras de Dorian ne puissent atténuer. Il voulait savoir pourquoi elle se mettait dans un tel état d’énervement. Cami se décalait doucement, elle laissait Dorian pour essayer de reprendre vraiment ses esprits. Elle se tournait dos à lui, regardait par la fenêtre. Et sans y prendre garde, d’une voix encore énervée et tremblante elle répondit. « PARCE QUE JE T’AIME IDIOT. » C’était sorti, elle s’en rendait compte. Elle ne voulait pas qu’il l’apprenne comme ça. Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer. Cami posait ses mains sur sa bouche, comme si elle pouvait reprendre ses mots. Elle aimerait avoir une baguette magique et remontait le temps pour revenir quelques secondes en arrière, reprendre ses mots et qu’elle puisse lui dire, dans un moment romantique parfait. Mais ce n’était pas possible. Doucement, elle se tournait vers lui, elle lui faisait face. Son regard se posait sur lui, il ne disait rien. C’était encore pire. « Je.. Ce .. Je.. » Elle n’arrivait plus à enchainer deux mots. Elle venait de lui dire qu’elle l’aimait, et tous les scénarios qu’elle avait envisagés c’était effondré. Elle ne regrettait pas ses mots, parce qu’elle le pensait, elle l’aimait, elle était follement amoureuse de lui. « Je.. Je t’aime. Elle s’approchait un peu plus, posant sa main sur sa joue. Elle esquissait un petit sourire. Ce n’était pas comme ça que j’avais prévu de te le dire, c’est même l’opposé total de ce que j’avais imaginé. Mais.. c’est la vérité. Je t’aime Dorian Kean. Elle ne quittait pas son regard des yeux. Je ne veux pas d’une vie sans toi dans celle-ci.. Je ne veux que toi.. » Il ne disait rien, et elle commençait à se demander, s’il allait prendre peur et fuir. Après ce qu’il venait de lui dire, elle avait l’impression que c’était impossible mais son silence la rendait encore plus nerveuse. Sa main sur sa joue, descendait doucement vers son torse, attendant qu’il prenne la parole. C’était tellement stressant. Son cœur battait à une vitesse folle, il pourrait presque sortir sa poitrine. Dans un scénario parfait, il lui aurait déjà répondu que lui aussi, il l’aimait. L’avait-elle dit trop tôt ? Peut-être n’était-il pas prêt à l’entendre. Sa voix était désormais plus douce, plus détendu, beaucoup plus basse. « Dorian.. Dis quelque chose s’il te plait. » C’était horrible, elle voudrait presque prendre ses jambes à son cou. Elle attendait encore quelques instants, devait-elle lui dire autre chose ? Elle le regardait. « Tu.. Tu devrais t’asseoir. » Essayait-elle de changer de sujet ou de briser la glace ? Totalement. Elle attrapait ses deux mains et essayait de le faire tourner vers le canapé. « Laisse-moi t’aider. » Elle essayait de faire face à la situation, même si à l’intérieur son cœur se serrait de douleur qu’il ne dise mot. Elle avait l’impression que cela faisait au moins dix minutes qu’un silence régnait dans l’appartement. Alors qu’en réalité, moins d’une minute s’était écoulé depuis sa petite déclaration.



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when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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Dorian Kean
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STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
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Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyDim 26 Nov - 19:44



A chacune de mes paroles, j'avais l'impression qu'elle se détendait de plus en plus, l'inquiétude disparaissait doucement de son regard, et son visage s'ouvrait davantage. J'avais même aperçu un sourire, ce qui me réchauffai le cœur, sa colère allait peut être finir par disparaître. A chacun de mes mots, j'avais de plus en plus envie de l'embrasser, de la voir si proche de moi, mais en même temps si loin. Mais je prenais sur moi, ne voulant pas la brusquer ou faire quoi que ce soit de déplacer par rapport à la situation. Mes aveux et mes excuses semblaient l'apaiser suffisamment pour qu'elle puisse déjà me toucher, même si ce n'était toujours pas suffisant pour moi, mais j'étais patient. Je voulais désespérément que l'on passe à autre chose, qu'on fasse comme si tout ce moment ne c'était pas passé, comme si je n'étais pas blessé, mais j'en demandais peut être trop. Ce qui m'était arrivé m'avait fait prendre conscience d'une chose, je sais que ce que je fais comme travail est dangereux, et je l'adore vraiment. Mais c'est la première fois que je frôlais de si près la mort, et j'ai vraiment eu très peur. Donc maintenant que je sais que ce genre de chose peut potentiellement se reproduire, je ne voulais plus perdre un seul instant avec Cami, je ne voulais plus la quitter, profiter de chaque moment avec elle. La vie est trop courte pour ne pas dire ce que l'on ressent, reporter les choses à demain ou ne pas faire ce que l'on souhaite. Mais je tenais tout de même à comprendre pourquoi elle c'était mise dans un état pareil, je comprenais son inquiétude, mais de la à complètement péter un câble au point d'un trembler et pleurer, c'était terrible, je n'étais pas sûr de mériter autant. Mais j'ai rapidement eu la sensation d'avoir dit quelque chose qui ne fallait pas quand je la voyais se décaler de moi, dos à moi et face à la fenêtre. Est-ce que je l'avais de nouveau énervé ? Est-ce que j'en avais trop dit ? Ou pas assez ? Mais très vite, j’écarquillais les yeux en l'entendant de nouveau élever la voix, me criant qu'elle m'aimait.

Je fronçais alors les sourcils, n'étant pas bien sûr d'avoir compris, ou plutôt ayant peur d'avoir mal compris. Je les avais forcément imaginés, ces mots n'avaient pas leurs places dans ce genre de conversation non ? « Quoi... ? » Et puis même si c'était le cas, elle les avait dit sur un ton si énervé, que ça me donnait l'impression que c'était une mauvaise chose, voir un problème pour elle même. Je la voyais se tourner de nouveau vers moi, je la regardais, essayant de comprendre dans quel état d'esprit elle était, réfléchissant à comment réagir à tout ça. Elle n'arrivait plus à faire de phrase, peut être regrettait elle ce qu'elle venait dire, peut être était ce vraiment une mauvaise chose pour elle. Je ne voulais pas me faire de faux espoirs, ces mots étaient tellement important pour moi, je les attendais depuis si longtemps, alors elle pouvait me briser le cœur en un instant. Mais à la place, elle les répéta plus doucement, mon visage se détendait, je la regardais un peu surpris en la voyant poser sa main sur ma joue. Alors je ne les avais pas imaginés... Sans le vouloir, tout mon corps c'était figé, comme si c'était surprenant de l'entendre me dire ça. J'avais eu mille occasions de lui dire, mais sans jamais en avoir eu le courage directement, pensant toujours que ce n'était pas le bon moment, ou pensant qu'elle n'était pas prête à l'entendre. Alors je m'étais tu, de peur de la faire fuir. Mais je me sentais confus, comme si c'était étrange qu'elle pouvait m'aimer à ce point en retour.  Tout comme moi, elle avait imaginé un tas de scénario pour me le dire, mais je m'en fichais du comment, mon âme sautait et courrait de joie, mon cœur battait dans tout les sens dans ma poitrine en l'entendant encore me dire qu'elle m'aimait. Elle ne voyait plus sa vie sans moi. Je pouvais sentir tout ces papillons dans mon ventre et ce feu d'artifice dans mon cœur. Ca faisait tellement un bien fou à entendre. J'ouvrais la bouche pour parler, je voulais lui crier que moi aussi je l'aimais, mais rien ne sortait, je ne savais même pas pourquoi. Peut être que, tellement j'espérais que ses sentiments soient semblable aux miens, je ne pouvais croire que c'était réel maintenant que c'était le cas. C'était si irréaliste, je pensais rêver presque. Je crois que au final, je n'arrivais pas à réaliser qu'une femme aussi extraordinaire pouvait m'aimer de la sorte. Elle voulais que je dise quelque chose, et je le voulais aussi plus que tout, mon cœur lui criait son amour pour elle, mais tête était complètement bloqué. Elle savait pertinemment que j'étais amoureux d'elle, alors pourquoi, maintenant que c'était le moment, les dire était si difficile ? Elle voulait que je retourne m'asseoir, ça faisait en effet un moment que j'étais debout maintenant, mais je ne pensais même plus à la douleur, ça n'avait plus d'importance. Lorsqu'elle avait pris mes mains dans les siennes, j'avais fait la première chose qui me passait par la tête et dont j'avais envie depuis qu'elle était arrivé. Je l'attirais à moi rapidement pour l'embrasser avec tout l'amour que j'avais pour elle.

Je la serrais dans mes bras le plus que je pouvais, sans lâcher une seule seconde ses lèvres. Ça m'avait tellement manqué, j'avais besoin de ce baiser pour me sentir mieux et libérer mon esprit. Je voulais rester ainsi tout le reste de la soirée, la garder contre moi, l'embrasser et l'aimer toute ma vie. Ce baiser m'ayant ramené à la raison, je me rendais compte que je ne lui avais toujours pas répondu, et qu'elle devait se sentir terriblement gêné, voir même elle devait croire que je ne le pensais pas. Je détachais alors mes lèvres des siennes un instant, gardant mon visage près du sien. « Je t'aime... Je suis même, fou de toi Cami... » J'avais un sourire immense sur le visage. Et je n'étais même pas certain d'avoir déjà aimé à ce point, ça en était presque effrayant. Mais une chose était sûre, c'est que ça faisait un bien fou de pouvoir enfin le lui dire, en soit j'en rêvais depuis ce soir là sous le kiosque. Je l'embrassais une nouvelle fois plus tendrement, avant de la serrer dans mes bras pour l'enlacer. « Pardonne moi s'il te plaît... tu m'as tellement manqué... ». J'espérais qu'elle cesse de m'en vouloir pour cette blessure, j'avais compris mon erreur, mais je ne pouvais pas changer ce qui c'était passé. Je m'en voulais terriblement de l'avoir fait souffrir à ce point à cause de ça, alors que j'avais promis de ne jamais lui faire de mal. Je me reculais très légèrement pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Si tu savais... ça fait tellement longtemps que je voulais te le dire mais, je crois que j'avais peur... Mais je m'en rends compte à quel point c'était stupide en fait. » Je finissais avec un petit sourire amusé et je passais ma main sur sa joue pour la caresser, mon cœur ne c'était toujours pas calmé de cet aveu, et je ne pense pas qu'il se calmera de la soirée. Je commençais à ressentir tout de même une douleur à force de rester perché sur une seule jambe, je m'en voulais un peu de gâcher ce moment. « Je vais peut être allé retourner m'asseoir quand même si ça te dérange pas. » J'esquissais un petit sourire, puis me détachais d'elle pour récupérer mes béquilles et retourner vers le canapé. Je m'y installais et poussais un soupir de soulagement, ça faisait un bien fou. Je tournais ensuite mon visage vers Cami. « Alors, raconte moi un peu, ça c'est bien passé cette semaine avec Loki ? » Je lui souriais, je voulais qu'on change de sujet, je ne voulais plus parler de ma jambe pendant au moins un petit instant, je voulais qu'on reparle normalement. Et puis surtout j'étais vraiment curieux de savoir quel genre d'enfer ce petit monstre avait bien pu lui faire subir.

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Cami Hasting
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyDim 26 Nov - 21:28



Trois petits mots. Quelques lettres, quelques secondes à prononcer mais qui veulent dire tellement. Toute la semaine, elle s’était imaginé lui dire qu’elle l’aimait, lui dire qu’elle était folle de lui, qu’elle le voulait chaque jour à ses côtés. Dans chacun de ses moments, jamais au grand jamais, elle s’était imaginé lui dire qu’elle l’aimait en ne lui faisant même pas face, en lui hurlant dessus, pendant une dispute. Elle avait imaginé un moment romantique, qui se solderait par un doux baiser, une belle déclaration mutuelle, et non par un silence plus que gênant. Cami avait l’impression que cela faisait plus de dix minutes qu’elle lui avait dit ce qu’elle ressentait, pourtant à peine une minute s’était écoulé. Tout à coup, alors qu’elle était certaine des sentiments de Dorian envers elle, il y a quelques minutes, tout son monde s’écroulait. Et s’il avait changé d’avis ? Et s’il ne l’aimait plus ? Ou s’il s’était rendu compte que finalement, il ne l’avait jamais aimé, que c’était plus une amitié amélioré qu’une vraie relation. Les minutes n’ont jamais semblé aussi longues. Le silence n’a jamais été aussi assourdissant. Elle pouvait presque entendre les battements de son propre cœur, comme s’il était sorti de sa poitrine, comme s’il était sur le point d’exploser en mille morceaux. C’était une bombe à retardement. Bon dieu, que venait-elle de faire ? Elle ne regrettait en rien ses mots, parce que c’était tout simplement la vérité, elle était folle de lui, folle de son sourire, de ses regards, de son rire, de la façon dont il la regardait, de la façon dont il la touchait, de la façon dont il l’embrassait. Mais surtout, elle l’aimait, tout de lui, tout son être, ses qualités, ses défauts. Elle aimait la façon dont il la faisait sentir importante, comme si elle était la personne la plus exceptionnelle du monde, comme si personne ne lui arrivait à la cheville. Elle se sentait toujours protéger et en sécurité quand elle était avec lui, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour la rendre heureuse – même si juste sa présence suffisait à faire cela -. Elle était folle amoureuse de lui, elle était sûre d’elle et de ses sentiments, c’était lui, elle ne voulait personne d’autre, elle voulait l’aimer jusqu’à la fin des temps. Elle n’avait jamais ressenti ça pour personne, elle n’avait jamais vraiment aimé Josh, c’était plutôt une relation commerciale, publique, pour le bien de la société. Quand elle regardait Dorian, où quand elle le voyait, son cœur s’accélérait à chaque fois, les papillons sortaient de son estomac, et tout son corps le réclamait. C’était lui. Elle ne pouvait être plus heureuse. Pourtant, à ce moment précis, elle était plutôt inquiète. Elle ne pouvait supporter plus longtemps le silence, elle décida de le briser.

Prenant les mains de Dorian afin de l’aider à se rendre dans le canapé, elle fut légèrement surprise lorsqu’elle le sentit l’attirer vers lui. Ses yeux trouvaient les siens, et ses lèvres se posaient sur les siennes. Son cœur s’accélérait, il battait si fort. Ses lèvres avaient toujours aussi bon goût. Elle en avait rêvé de ce moment, de sentir son corps contre le sien. Elle aimerait que ce moment dure toujours. Ce baiser était si intense et pourtant si doux, si tendre, remplis de tous leurs sentiments. Elle souriait contre ses lèvres, sa main se posant dans sa nuque. Si Dorian lui permettait, elle resterait ainsi toute sa vie, dans ses bras, contre ses lèvres, près de son corps. Il lui avait tellement manqué. Son sourire s’agrandit lorsqu’elle l’entendit – enfin- prendre la parole. Ses yeux ne le quittaient pas, ils brillaient pour lui. Etrangement, l’émotion l’a submergé, elle essayait – avec beaucoup de mal – de retenir les larmes de bonheurs qui lui embrumaient la vue. Ses lèvres retrouvaient leur chemin préféré, faites que ce moment ne se termine pas. Elle se retrouve enfin dans ses bras, là où elle savait qu’été sa place. « Tu m’as manqué, tellement, tu n’as pas idée. » Le pire dans cette situation, avait été le zéro contact, elle n’avait pas pu échanger un seul mot avec lui pendant les jours où il était parti. Sa tête se reposait sur son torse, elle était entendait les battements de son cœur, elle pourrait presque s’endormir sous ce rythme. Elle souriait lorsqu’il se reculait et qu’elle croisait son regard. « Tu avais peur ? Elle doit avouer qu’elle ne comprenait pas. Pourquoi avait-il eu peur ? Elle aurait donné tout ce qu’elle pouvait pour l’avoir entendu plus tôt dans leur relation, mais au final est-ce que cela aurait été aussi sincère qu’à ce moment précis ? J’ai répété avec Loki toute la semaine, et ce n’était pas comme ça que je voulais te le dire. » C’était tout le contraire, mais ça n’était pas plus mal, elle était soulagée qu’il soit au courant maintenant. Il allait surement se moquer du fait qu’elle avait répété avec Loki mais peut-être trouverait-il cela mignon après tout.

Cami hochait la tête positivement quand Dorian avouait avoir le besoin de s’assoir. Elle le laissait faire, il avait mal, il devait se reposer. Elle se tournait vers lui et s’avançait doucement. Elle souriait en entendant sa question et haussait les épaules. « C’est super, un vrai petit ange. » Et c’était la vérité, à vrai dire elle ne l’avait presque jamais laissé tout seul, il l’avait accompagné à chaque instant de ses journées. « On a notre petite routine maintenant tous les deux. Elle lançait un regard vers Loki qui remuait la queue. Le matin, on allait courir ensemble. Dorian allait peut-être, être surpris de cet aveux, Cami s’était remise à courir le matin – surtout pour Loki-, mais maintenant, elle appréciait ce rituel, elle se sentait en meilleure forme après le footing. Il a visité les bureaux d’Hasting Conciergerie, et il a fait fureur auprès des filles. Qui ne craquerais pas sous cette magnifique petite bouille. Oh et je dois t’avouer quelque chose. Elle laissait exprès un instant de silence avant de reprendre. Loki à elu domicile sur ta place dans mon lit. Et c’était la vérité, elle n’avait pas pu lui refuser le partage du lit lorsqu’il l’avait regardé avec ses petits yeux tristes. Elle avait cédé et maintenant, il dormait toujours du côté de Dorian. C’est quelque chose que tu devras régler avec lui, si tu souhaites récupérer ta place. » Et elle espérait qu’il le fasse. Bien qu’elle avait apprécié ses nuits en compagnie de Loki, elle avait surtout hâte de partager son lit de nouveau avec l’homme qui la faisait vibrer, rêver. Finalement, Cami vient doucement s’asseoir sur le canapé aux côtés de Dorian. Sa main se posait sur sa cuisse – celle où il n’avait pas mal-. Elle le regardait, si amoureusement. « Tu as besoin de quelque chose ? » Demandait-elle un sourire aux lèvres, elle serait à sa disposition, aux petits soins. Tendrement, sa main frottait sa cuisse, elle approchait son visage du sien et l’embrassait, elle avait encore besoin de le sentir, tellement il lui avait manqué. « Je crois que c’est ça qui m’a le plus manqué. » Et pleins d’autre chose.

Tout à coup, Cami se rendit compte qu’elle n’avait même pas demandé, les soins que Dorian avait par rapport à sa blessure. « Tu as des soins spécifiques suite à ta blessure ? » Elle comprenait que Dorian n’avait peut-être pas envie d’en parler, mais c’était des questions plutôt importantes et essentielles. Elle souriait avant de reprendre. « Tu as besoin d’une infirmière ? Elle souriait, cela pouvait presque porter à confusion alors qu’elle parlait très sérieusement. Tu sais.. Si tu as besoin, et si tu veux bien sûr.. Je pourrais peut-être venir ici quelques temps, le temps que tu ailles mieux. » Sa main était toujours posée sur sa cuisse, elle avait stoppé ses caresses. Elle attendait sa réponse. Elle voulait être là pour lui, l’aider, avec sa blessure, il ne pourrait tout faire, et surtout pas sortir Loki par exemple. C’était aussi une proposition égoïste, parce qu’elle ne souhaitait pas le quitter, elle avait tellement eu peur de le perdre, qu’elle préférait être à ses côtés, l’embrassait, sentir sa respiration. Elle voulait se réveiller à ses côtés le matin, mais elle comprendrait s’il refusait, du moins, c’est ce qu’elle pensait pour l’instant. « Tu n’es pas obligé d’accepter. Je ne veux pas que tu sentes obligé, c’est juste pour t’aider c’est.. » Pourquoi s’aventurait-elle dans un monologue ? Elle avait dit tout ce qu’elle avait à dire. Elle souriait avant de reprendre une dernière fois. « Je dois avouer que me réveiller à tes côtés le matin.. serait agréable. » Plus qu’agréable même, elle en rêvait.

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Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyLun 27 Nov - 22:42



Jamais je n'aurais pensé que ces simples mots pourraient me faire autant de bien. Cela faisait bien longtemps que je ne les avais pas entendus destiner pour moi et cela faisait bien longtemps que je ne les avais pas dit non plus. Mais je me sentais comme si c'était la première fois qu'ils sortaient de ma bouche, comme j'avais la sensation d'aimer pour la première fois à nouveau. Il était vrai que je n'avais pas du tout imaginé ça de la sorte, mais d'un côté, je me disais que si elle me les avaient dits si énervé, c'est que c'était réellement sincère, que ça venait du plus profond d'elle même, que c'était si fort, qu'elle n'avait pas pu le contenir plus longtemps. Le simple fait de savoir qu'elle pouvait m'aimer à ce point me rendait heureux comme jamais. C'était un nouveau cap pour notre relation, et tout ça me permettais de croire que nous étions sur la bonne voie, que je pouvais m'autoriser à voir plus loin et à nous projeter dans le futur aussi pourquoi pas. Je n'arrivais plus à voir ma vie sans elle, sans qu'elle en fasse partie entièrement, je la voulais elle et elle seule, avec tous les bons côtés, comme les moins bons. Elle était devenue si importante pour moi en quelques semaines à peine, que je ne voulais plus me séparer d'elle, même quand elle me criait dessus j'avais envie de rester près d'elle. Car j'étais follement et éperdument amoureux d'elle, et ceux qu'importe ce qui se passait. La voir si émue de m'entendre dire que je l'aimais, me faisait regretter de ne pas lui avoir dit plus tôt, mais je devais apprendre de mes erreurs, il ne fallait plus que j'ai peur de lui dire ce que je ressentais pour elle. Il ne fallait plus que j'ai peur que tout aille trop vite, si c'est de cette façon que les choses devait se passer, alors il en serait ainsi. «  Oui, je crois que j'avais peur que toi tu ne le penses pas, que tu trouve ça trop rapide ou que ça te fasse fuir. » Comme la fois où j'avais eu peur de lui avouer mes sentiments à Nashville, j'avais également regretté de ne pas lui avoir dit plus tôt, d'avoir perdu tout ce temps. Je devais arrêter de nous mettre des barrières, de nous ralentir, je devais laisser cette relation nous porter où cela lui chantait. Je n'avais pas pu m'empêcher d'esquisser un sourire amusé en l'entendant me dire qu'elle avait répété avec Loki. « Oh j'aurais tellement adoré voir ça, ça devait être adorable ! J'espère qu'il t'a bien aidé au moins ! Mais dis moi... simple curiosité, tu  voulais me le dire comment ? » Car si jamais son idée était meilleure, ça ne me dérangeait de faire comme si de rien n'était et de rejouer la scène. Je pourrais lui dire que je l'aime un nombre incalculable de fois.

Une fois assis dans le canapé pour me reposer un peu, je l'avais questionné sur comment c'était déroulé cette semaine avec mon fidèle ami à quatre pattes. Bien que je lui faisais entièrement confiance, c'était la première fois qu'elle le gardait seul et aussi longtemps, alors je m'étais tout de même un peu inquiété. Mais je souriais en entendant que tout c'était bien passé, et j'étais agréablement surpris d'apprendre qu'ils c'étaient trouvé une petite routine ensemble, qui était d'aller courir chaque matin. « Tu allais courir avec lui ? J'en demandais pas tant ! Mais c'est super vraiment ! Du coup maintenant tu pourras venir courir avec Loki et moi ? Enfin, quand je pourrai bien entendu. » Je finissais avec un petit sourire amusé en plaisantant, valait mieux essayer d'en rire un peu. Mais j'étais sérieux, c'était quelque chose qui me ferait vraiment plaisir de faire du sport comme ça tous ensemble. Je n'étais ensuite guère surpris quand elle me parlait qu'il avait fait fureur à son boulot, il faisait toujours ce petit effet là.  Par contre je la regardais les sourcils légèrement froncés quand elle m'annonçait qu'elle devait m'avouer un truc, je m'inquiétais un peu, avait il été blessé ou malade ? Mais je me détendais rapidement en apprenant la véritable raison, je lui lançais alors un regard mi blasé mi amusé. « Ah donc je pars quelques jours et tu me remplaces déjà dans ton lit ? Super je suis ravi ! » Je tournais ensuite mon regard vers mon chien. « Toi et moi va falloir qu'on s'explique c'est clair ? » Mais je n'avais pu retenir un sourire amusé en le voyant si content du simple fait que je lui parlais. Je relevais ensuite mon visage de nouveau vers Cami. « Je te préviens, si ce soir il vient dans le lit, tu te débrouilles ! » Je savais pas pourquoi mais je m'en doutais, il était loin d'être bête, il savait que son petit tour de chien triste ne marchait plus sur moi, mais apparemment il marchait très bien sur Cami. Je ne l'avais pas habitué à le laisser monter dans mon lit, même si je doit avouer que ça m'étais déjà arrivé de manière occasionnelle. Mais bon, je préférais tout de même être seul dans mon lit avec elle étrangement.

Je lui souriais tendrement quand je la voyais venir s'installer finalement à mes côtés. Sa main sur ma cuisse et son regard me faisait littéralement fondre, alors quand elle me demandait si j'avais besoin de quelques choses, je n'avais pas pu m'en empêcher. « De toi, et de t'embrasser. » Et c'était réellement ce dont j'avais besoin, de la sentir près de moi, alors quand elle approchait son visage du mien, je lui rendais son baiser avec la même tendresse. Je pense que je ne réaliserai jamais totalement cet effet, cette emprise même qu'elle avait sur moi, sentir ses lèvres sur les miennes m'avais tellement manqué, et à elle aussi apparemment. « Je pense aussi... Mais tout m'a manqué chez toi, c'est dur de choisir. » Je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsque je la regardais ainsi. Mais soudainement, elle me questionnait sur les soins dont j'avais besoin pour ma jambe. Je laissais alors échapper un soupire mais je ne pouvais toujours pas me retenir de sourire, même si je ne voulais plus en parler, je savais qu'elle avait besoin de le savoir, d'en savoir un maximum sur ce qui m'arrivait, alors je lui devais bien ça. « Je dois juste changer mon pansement tout les soirs, et par la même occasion nettoyer et désinfecter la plaie le temps que ça cicatrise, puis les médicaments en plus » Je haussais un sourcil en l'entendant se proposer en tant qu'infirmière. « Alors même si la proposition est très intéressante, je ne suis pas certain que tu voudrais voir ça, c'est pas très beau a voir tu sais... » Même si l'espace de quelques instants, l'image de Cami l'infirmière sexy m'avait traversé l’esprit, j'étais rapidement revenu à la raison en me rappelant à quoi ressemblait la blessure, rien de bien excitant. Je voyais ensuite son visage changer un peu, elle semblait hésité ou gêné à me demander quelque chose. Elle me proposait de rester chez moi, le temps que je me remette, pour m'aider, me précisant bien sûr que je n'étais pas obligé d'accepter. A l'intérieur j'avais un sourire immense, mais en extérieur je restais impassible, semblant réfléchir à sa proposition. Je trouvais ça vraiment adorable qu'elle veuille m'aider et qu'à la fois, elle puisse penser une seconde que je pourrais dire non. Ce n'était pas sympa de ma part, mais je voulais la faire un peu languir. Quelque chose me disais qu'elle ne me disait pas le fond de sa pensé, et j'avais ma réponse quand elle précisait qu'elle aimerait se réveiller à mes côté le matin. J'avais vraiment l'impression qu'elle lisait dans mes pensées, je ne demandais que ça qu'elle reste plusieurs jours voir semaine avec moi ! « Tu sais je sais pas si c'est vraiment une bonne idée...  c'est pas que je veux pas mais... Te voir tous les jours ? Pouvoir t'embrasser et te prendre dans mes bras tous les jours ? M'aider alors que c'est clair que je peut me débrouiller tout seul... C'est terrible. » Je tentais de garder un air grave et sérieux, mais je ne pouvais tenir plus longtemps, et j'affichais un large sourire. « Bien sûr que je veux que tu restes, tu peux rester autant de temps que tu veux même ! » Je passais ma main sur sa joue, a quel moment je pouvais refuser une telle chose, c'était tout ce dont j'avais besoin pour aller mieux. Et j'étais plus que ravi que ce soit elle qui me le propose, je pense que je n'aurais jamais osé lui demander de m'aider. « Et juste pour m'aider hein ? Tu te ficherais pas un peu de moi par hasard ? » J'esquissais un sourire amusé avant de reprendre plus sérieusement. « Mais reste oui, avec grand plaisir... Mais j'espère que tu ne me proposes pas ça juste parce qu'on est ensemble ? Je veux dire si toi tu en a pas envie, tu n'es pas obligé, je comprendrais. Parce que même si moi aussi j'adorerais me réveiller avec toi tous les matins, en vrai, vivre avec moi là ne sera pas le plus facile, ni dans les conditions les plus favorables disons. » Je ne voulais pas avoir l'impression d'être un poids mort que l'on traîne, un fardeau pour elle. Je ne voulais pas qu'elle regrette ce choix, sachant que je ne pourrais quasiment rien faire, je ne voulais pas qu'elle s'ennuie ou qu'elle se lasse de moi. Je ne serais peut être pas de la meilleure compagnie qui soit ces prochains jour, j'adorais bouger et sortir, alors rester enfermé chez moi allait peut être me rendre dingue. Je ne voulais pas qu'elle se sente obligé de me venir en aide. « Mais en tout cas, j'adorerais, vraiment, t'avoir avec moi tous les jours, ça m'aiderait beaucoup et pas que physiquement, je ne veux plus être séparé de toi trop longtemps maintenant que je... Que j'ai... » Faillit mourir ? Je fronçais légèrement les sourcils et secouais brièvement la tête pour chasser ce que j'allais dire de ma tête. Je repris alors avec un bref sourire « Enfin tu m'as beaucoup trop manqué  pour que je te laisse partir... Alors je te ferai une petite place dans mon armoire ! Et ça commence à partir d'aujourd'hui ? » Je déposais un baiser sur ses lèvres comme pour ponctuer ma phrase. J'espérais que sa présence m'apaise et m'aide à chasser ses pensées et souvenirs dans ma tête, car depuis, j'en faisais des cauchemars à chaque fois que je m'endormais.

« Oh au fait ! J'avais une question de la plus haute importance à te poser, enfin en réalité c'est plus une question de ma mère. » Il est vrai que j’essayais de changer de sujet, l'autre m'ayant mis un peu mal à l'aise, je voulais penser à autre chose. Je ne voulais pas discuter de ce genre de problème avec elle, enfin je ne voulais pas discuter de ça du tout. Je souriais alors en voyant que le fait de parler de ma mère avait l'air de l'inquiéter un peu, mais c'était vraiment une question important en plus. J'avais eu ma mère au téléphone juste avant que je parte en mission, et elle m'avait parlé de Noël qui approchait à grand pas. « Tu sais chaque année, je fête Noël avec ma famille, chez ma mère et du coup en fait je me demandais si... Enfin plutôt ma mère m'a proposé, en me disant que ça serait une bonne occasion et tout, et en fait je trouve que c'est une idée géniale. J'adorerai vraiment partager ça avec toi et... » Je ne savais pas trop pourquoi je tournais autour du pot comme ça, il était vrai que quand ma mère m'avait parlé de ça je ne savais pas trop si c'était une bonne idée ou pas, je me demandais si ce n'était pas trop tôt ou quelque chose comme ça. Mais au final maintenant, je me fichais pas mal du trop tôt ou trop vite, j'avais envie qu'elle soit avec moi et rien d'autres. « Et je sais même pas ce que tu fait habituellement pour Noël, si tu retournes à Nashville, si tu vois peut être de la famille éloigné... Mais donc je me demandais si ça te dirait de le fêter avec nous ? Avec moi? »


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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyMar 28 Nov - 22:20



C’était étrange à quel point ses trois petits mots, pouvait avoir un tel impact sur nos vies. Pourquoi ses mots pourtant si simples étaient-ils si effrayant à prononcer ? Cami y réfléchissait depuis un moment déjà, mais elle s’était rendu compte de la véracité de ses sentiments lorsqu’elle avait dû dire au revoir à Dorian pour plus d’une semaine. Le retrouver dans cet état lui avait brisé le cœur. Elle ne s’imaginait pas une vie sans lui, une terre sur laquelle Dorian Kean n’existerait pas, il était devenu son monde, et ça l’effrayait tout en la rendant terriblement heureuse en même temps. Elle était effrayée de ressentir ce flot de sentiment si vite dans leur relation, que chacun de ses mouvements, de son contact, la faisait frissonner. Que dès qu’elle entendait sa voix, sentait son parfum, ou pensait simplement à lui, les papillons de son ventre s’envolaient pour prendre possession de tout son être. Elle frissonnait à son simple sourire, et s’imaginait un véritable avenir à ses côtés. Le genre d’avenir qui dure toute une vie. Parce que c’est ce qu’elle souhaitait, que ça dure longtemps, l’éternité à ses côtés ne lui semblait pas suffisante. Elle imaginait le package complet, Dorian l’attendant sous le porche de leur maison, à la nuit tombé, Cami revenant du travail, se préparant à déposer leurs enfants à leur cours de sport. Parfois elle s’évader si loin dans ses pensées, dans ses rêves, qu’elle pouvait voir clairement à quoi ressemblerait leurs vies. Elle n’avait qu’une hâte, qu’ils soient assis dans le jardin, une tasse de café à la main, âgé de quatre-vingt ans, et qu’elle puisse enfin lui dire : tu vois, je te l’avais dit que tu étais l’amour de ma vie. Elle n’attendait que ça, vivre sa vie avec lui, jamais elle n’avait été aussi certaine d’une chose. Cami souriait en entendant Dorian, elle posait sa main sur sa joue et le regardait avec un regard si tendre, qu’on pouvait y voir tout l’amour qu’elle lui portait. « Jamais je ne fuirais. » Elle souriait, de son sourire si communicatif, mais désormais lorsqu’elle souriait si grandement, c’était forcément parce qu’il habitait ses pensées. « Je n’aurais pas supporter, si je n’avais pas pu te le dire.. » Elle sous entendait naturellement, si, la blessure avait été plus grave et qu’il ne serait pas revenu auprès d’elle. Son cœur se serrait à cette possibilité, elle retenait des larmes, essayant de garder son esprit clair. Il était auprès d’elle, vivant. « Ne te moque pas.. Dit-elle d’une petite voix toute timide, elle se sentait étrangement vulnérable à ce moment précis. A vrai dire, il jouait parfaitement bien ton rôle. Lui aussi, ne disait rien pendant quelques minutes. Une touche d’humour qui rappelait qu’il avait eu comme une légère absence après la révélation de Cami. Dans mon esprit, c’était un moment beaucoup plus romantique.. Il y avait des bougies, et on portait beaucoup moins de vêtements. » Elle n’irait pas plus loin, parce qu’elle ne voulait pas se faire du mal. Elle avait imaginé leurs retrouvailles beaucoup de fois pendant la semaine, et à chaque fois, elle faisait tomber son t-shirt sur le sol, l’emmenait dans sa chambre, ou dans la salle de bain, elle gémirait son nom, se cambrant sous ses baisers, mais elle n’aurait pas cette chance, il n’était pas en état.

Cami était satisfaite de sa semaine avec Loki. Il faut dire qu’elle s’était sentie extrêmement touché lorsque Dorian lui avait demandé si elle pouvait le garder. Il était si attaché à la petite bête, qu’elle savait que ce simple geste signifiait beaucoup. Il lui faisait suffisamment confiance pour lui confier la personne la plus importante de sa vie. Cami avait pris la tâche très au sérieux. Elle s’était occupé de Loki, comme si c’était son propre enfant, il avait vécu la vie de rêve pendant toute cette semaine. « Oui, on a beaucoup couru tous les deux. Loki remuait la queue et Cami souriait. Elle avait apprécié faire ça avec lui, elle qui n’avait pas pris le temps de courir depuis un moment, c’était un renouveau, un moment de fraicheur. Tu n’as rien demandé, ça me faisait plaisir. Elle ne mentait pas, c’était la vérité, si elle devait recommencer, elle le ferait sans aucun problème. Elle souriait en entendant la remarque de Dorian et elle plongeait son regard dans le sien. ça me ferait très plaisir. » Cela donnerait presque l’image d’une famille parfaite, et cela lui faisait le plus grand bien. Cami lui racontait le reste de la semaine en entrant plus ou moins dans les détails. Loki avait été la mascotte de sa société, tout le monde se battait pour lui faire des câlins ou même aller le promener, il avait été couvert d’amour, le chanceux. Cami haussait les épaules en entendant Dorian. Elle le regardait avant de reprendre. « Ce n’est pas de ma faute, tu as vu ses yeux tout malheureux ? » Qui pouvait résister ? Certainement pas la brune. Elle secouait la tête en voyant Loki, si heureux que son maitre lui adresse la parole, c’était assez drôle et terriblement mignon. « Oh, parce que je reste dormir ici ce soir ? » Elle n’avait pas l’intention de partir, bien au contraire, elle rêvait de s’endormir dans ses bras, de sentir son odeur, d’entendre les battements de son cœur et de se réveiller en voyant son visage. Son rêve depuis plus d’une semaine.

Son cœur manquait un battement lorsqu’il avouait qu’il avait besoin d’elle, juste d’elle. Bon dieu, pourquoi rendait-il la chose si difficile ? Elle essayait tant bien que mal de ne pas lui sauter dessus, alors que tout ce qu’elle avait envie c’était sentir la chaleur de son corps contre le sien. Sentir ses mains caressant chaque centimètre de sa peau, son souffle se rependant sur sa peau, dans son cou, lui procurant des frissons. « Dorian.. » Elle avait limite chuchoté ses paroles, il ne fallait pas qu’il continue, sinon, elle succomberait et il n’était pas en état. Ses lèvres sur les siennes, le baiser était tendre, amoureux, doux, c’était parfait. Contre ses lèvres, son sourire s’agrandissait, ils étaient si niais, mais elle souhaitait être niais avec lui, chaque jour que la vie lui permettrait Elle ne pouvait qu’acquiescer sur ses paroles, chaque partie de Dorian lui avait manqué, entendre sa voix, son rire, voir son sourire, et juste savoir qu’il était à ses côtés. Elle l’écoutait attentivement lorsqu’il parlait de ses soins, elle voulait tout savoir, pour pouvoir prendre soin de lui. Elle ne voyait pas comment elle ne pourrait pas le faire, elle ne se sentait pas le moins du monde obligé, elle voulait juste prendre soin de lui. En l’entendant, elle avait presque envie se rétracter, visiblement, il ne voulait pas qu’elle voit sa blessure, pourtant elle n’en avait pas peur, elle s’en fichait de la cicatrice et que ce ne soit pas très jolie, elle voulait juste être celle qui pouvait le soulager et l’aider à aller mieux. Elle fut surprise lorsqu’elle entendit le début de sa phrase, elle reprit très rapidement. « Oh, bien sur, je comprends, je.. » Elle n’eu le temps de dire autre chose, que Dorian continuait de parler, son regard s’adoucissait au fur et à mesure de ses paroles. Pourquoi jouait-il avec son cœur comme cela ? Elle s’imaginait très bien les prochaines semaines, chaque baiser de Dorian, elle pouvait presque sentir le contact de ses lèvres sur les siennes, de son souffle sur sa peau. « Tu es un monstre Dorian Kean ! Je me vengerais. » Elle souriait, laissant échapper un rire, c’était si naturel entre eux. Elle l’écoutait et secouait la tête. « Naturellement pour t’aider, douterais-tu de mes intentions ? » Il n’avait pas tort. Elle voulait l’aider, follement, mais elle mentirait si elle ne voulait pas être tout simplement dans ses bras à chaque seconde. Elle ne voulait plus le quitter des yeux. « Hey.. En même temps qu’elle prononçait ses mots, elle posait sa main délicatement sur sa joue, relevant son visage vers le sien, un sourire aux lèvres. Sa voix était si douce, si calme, si tendre. Je veux être là pour toi, je ne te propose pas ça, juste parce qu’on est ensemble. Je te le propose parce que je veux prendre soin de toi, te câliner, t’embrasser, te soigner, cuisiner pour toi. Et, si je fais tout ça, c’est parce que je t’aime. » Elle savait que cela ne serait pas facile, elle savait que Dorian n’était pas du genre à rester en place, et à attendre que la journée passe, elle était pleinement consciente de la situation. « Je pourrais être ta distraction, pour que tes journées soient plus agréables et passent plus vite. » Cami fronçait les sourcils lorsqu’elle entendait la fin de la phrase de Dorian. Elle secouait la tête, elle ne voulait pas entendre ça, elle ne voulait même pas l’imaginer parce que son cœur se briserait, chaque parcelle de son être serait détruite. Elle lui rendait son baiser, tendrement. Sa main toujours sa joue, elle la descendait doucement vers son nuque, lorsque le baiser se terminait, elle était posée sur son torse. « Dès maintenant, tu es coincée avec moi, Kean. » Demain, elle ferait surement un aller-retour chez elle pour prendre des affaires mais pour ce soir, elle resterait là. « Puis-je t’emprunter un t-shirt pour cette nuit ? » Elle appréciait dormir dans ses vêtements dix fois trop grand, mais elle appréciait encore plus le regard qu’il posait sur elle quand elle le faisait.

Le changement de sujet fût surprenant. Dorian voulait lui poser une question importante, elle était désormais dans un état d’anxiété inégalé. Sa main s’enlevait de son torse, et elle se posait sur ses propres genoux. Elle s’était redresser, prête à l’écouter, comme si elle essayait de retenir sa respiration. Elle essayait de garder un air décontracté mais elle savait qu’il la connaissait trop bien pour y croire. « Ta mère ? Ta mère veut me poser une question ? » Son stress avait encore augmenté, jamais elle n’aurait cru que cela serait possible mais c’était le cas. Respire Cami, respire. Elle l’écoutait. Il avait l’air d’hésiter, ce qui était étrange. Elle ne disait rien, essayant de comprendre où il voulait en venir et elle comprenait. Son cœur se réchauffait un peu, Il voulait qu’elle soit là, à ses côtés. Il voulait qu’elle rencontre sa mère, et sa famille. Naturellement, tout cela la rendait fébrile, vulnérable et la stressait énormément, mais elle était si heureuse en même temps. Elle ne faisait jamais rien à Noël, elle ne rentrait pas à Nashville parce que Taylor le fêtait dans la famille de James, près de Los Angeles, elle restait donc seule, dans son appartement, devant des téléfilms de Noël avec un chocolat chaud. Quelque chose d’assez triste pour un réveillon mais elle s’en contentait. Elle n’allait pas depuis bien longtemps dans les grosses soirées de ses parents. « Oh, c’est ta mère qui veut que je sois la, où c’est toi ? » Elle connaissait la réponse, c’était surement un peu des deux même si elle espérait que ce soit plus Dorian. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée.. Avait-elle lancé doucement. La vengeance de tout à l’heure était en place. Elle gardait son sérieux tout en reprenant. Tu sais, ma soirée téléfilm de Noël et chocolat chaud est vraiment le meilleur moyen de passer un réveillon fabuleux.. Elle voulait encore continuer la plaisanterie mais elle n’y arriverait certainement pas. Elle le regardait et reprenait. Je ne manquerais ça pour rien au monde. Sans vraiment faire attention et prise dans l’excitation, elle sautait dans ses bras, mettant ses bras autour de son cou. Elle s’avançait pour l’embrasser mais se rendit très vite compte, qu’elle lui avait peut-être fait mal. Oh mon dieu, bébé, je suis désolé. » Elle se décalait légèrement, regardant sa jambe, espérant ne pas lui avoir fait mal. L’excitation avait pris le dessus. Il ne lui fut que quelques secondes pourtant pour se poser des tonnes de questions. Et si elle ne l’aimait pas ? Et si sa famille, ne la trouvait pas assez bien pour lui ? Et si, elle perdait tous ses moyens devant sa mère où pire si elle disait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Et si elle n’était pas suffisante ? Elle jouait avec ses doigts, comme elle le faisait quand elle était stressée. « Tu es sûr de toi ? Avait-elle lancé d’une voix toute timide et calme, presque inaudible. Et si elle ne m’aime pas ? Si je ne suis pas assez bien ? Et si.. je .. » Elle paniquait.

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To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyJeu 30 Nov - 22:52



Il était vrai que l'idée de Cami était assurément beaucoup plus romantique et intéressante que ce qu'on venait de s'offrir. C'était un tout autre genre d'aveu de sentiment mais qui, la preuve est, fonctionne très bien également. Mais je n'aurais clairement pas dit non à une soirée romantique à souhait, lumière tamisé, dîné en tête à tête, et en finissant par faire monter la température. Mais malheureusement, je ne pouvais pas espérer ce genre de soirée, pour mon plus grand malheur, car dieu sait que j'y ai pensé toute la semaine également. Je ne préférais même pas y penser, et chasser toutes ces images de mon esprit, avant de me faire du mal pour rien. Quand je voyais qu'à peine effleurer ma cuisse me faisait souffrir de la sorte, je ne voulais même pas imaginer en partageant un moment aussi torride, ou même délicat n'y changerait rien. J'espérais juste avoir assez de force pour lui résister et ne pas céder à la tentation, qui je savais pouvait se montrer très forte. Enfin, j'espérais surtout que je n'aurais pas à résister trop longtemps non plus, avec Cami chez moi, je ne savais même pas si je serrais capable de tenir une journée. Mais j'espérais que la douleur me ramènerait à la raison en temps voulu. Une chose était sûre, je me rattraperais, que ce soit pour ça, ou pour une véritable soirée romantique. Je secouais la tête pour me sortir ces images de la tête et continuait de l'écouter en souriant, me raconter sa semaine avec Loki. A le voir, il avait d'avoir passé une très bonne semaine, en pleine forme et heureux comme tout. Je me demandais vraiment pourquoi et comment j'avais pu m'inquiéter même qu'une seule seconde, elle c'était même mise à courir pour lui. Il y avait juste eu un bémol, si proche de la perfection quel dommage, elle avait cédé à ses yeux de chien battu, un instant de faiblesse et c'était terminé. J'allais devoir m'embêter à lui refaire comprendre de ne pas venir dans le lit, et c'est moi qui passerais pour le méchant qui plus est. « Bien sûr que je les ai vus, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut céder. J'espère que tu ne lui as pas donné n'importe quoi à manger à chaque fois qu'il t'a fait le coup ? » Je la regardais avec un air un peu sceptique, m'attendant au pire. Je souriais ensuite en la voyant faussement s'étonner du fait qu'elle allait rester dormir ici. « En effet, je ne te laisse pas réellement le choix. Après là où tu as le choix, c'est entre dormir dans mon lit avec moi, ou sur le canapé avec Loki, je ne voudrais pas perturber vos habitudes. » Même si je n'avais pas l'intention de la laisser faire, car dormir dans ses bras, était tout ce que j'attendais.

Je n'avais pas pu m'empêcher de l'embêter un peu quand elle m'avait proposé de rester chez moi quelque temps pour m'aider avec ma jambe et puis pour tout simplement profiter d'être ensemble également. Et je n'avais pas pu m'empêcher de rire de sa réaction, me traitant de monstre, il était vrai je le lui accordais. « J'avoue être un peu déçu que tu ne veuilles rester que pour m'aider, moi qui pensais que c'était parce que tu m'aimais et que tu ne pouvais plus te passer de moi, dommage. » Plaisantais-je en prenant un air faussement attristé. Mais j'avais rapidement repris mon sérieux, de peur qu'en réalité elle ne propose son aide seulement parce qu'elle s'y sentait obligée, ce que je ne souhaitais absolument pas. Sa main sur ma joue, elle trouvait les mots pour me convaincre et me rassurer, parfois je me demandais réellement si je méritais une femme comme elle, aussi aimante, généreuse et tout simplement parfaite à mes yeux. Je souriais tendrement en la regardant. « Qu'est ce que je ferais sans toi alors... Je pense que tu me sauves littéralement la vie. » Je l'avais prévenu que je ne risquais pas d'être facile à vivre pendant cette période, ne supportant pas de ne rien faire de mes journées, mais ça n'avais pas l'air de l'inquiéter, ce qui me rassurait. Je haussais un sourcil avec un sourire amusé en écoutant ce qu'elle proposait pour y remédier. « Alors... Mon cœur, ne le prends pas mal mais. Ne parle pas de distraction comme ça s'il te plaît. Parce que c'est pas vraiment regarder un film ou jouer à un jeu de société que j'imagine après. Et c'est pas vraiment conseillé. » Je laissais échapper un petit rire, peut être me proposait elle ça innocemment, mais ce n'était clairement pas ma vision des choses quand elle me parlait de distraction plus agréable. Et je ne voulais, enfin, ne devais pas y penser pour le moment ! Pour le bien de ma jambe. Même si je devinais déjà que ça allait être d'un compliqué... J'étais plus qu'heureux quand elle confirmait bien qu'elle restait chez moi donc pour une durée indéterminé, à partir de maintenant. « C'est plutôt toi qui es coincé avec moi techniquement, mais ça me plaît beaucoup. » Étrangement, j'avais hâte qu'elle ramène quelques une de ses affaires chez moi, ce serait comme si on vivait réellement ensemble, ou du moins, ça ferait un bon essai pour être certain que tout ce passe bien quand on passe autant de temps ensemble. Quand elle me demandait pour m'emprunter un t-shirt pour cette nuit, je la regardais avec une légère grimace, comme si j'avais mal d'avance. « Hm t'es sûr ? Tu ne veux pas plutôt un vieux jogging moche avec  un gros pull col roulé ? » J'exagérais bien sûr, mais rien que l'idée de savoir à l'avance, à quel point j'allais devoir résister, et ça pour je ne sais combien de temps, m'épuisais déjà.

J'avais ensuite emmené la conversation sur Noël, et ma mère qui m'avait demandé, ou même presque exigé, que je lui présente enfin Cami à ce moment là. J'étais plus que ravi que ce soit ma mère qui me le demande, car je ne sais pas si j'aurais osé lui demandé l'autorisation de ramener ma petite amie, alors que ça ne ferait pas si longtemps que ça qu'on serait ensemble. Sachant que généralement, il y a une bonne partie de ma famille qui est présente, alors pour le coup, ce sera une véritable présentation des plus officielles. Donc la seule chose qui m'inquiétait, était que ça ne fasse pas trop peur à Cami. Mais j'avais peut être mal amené la chose en lui disant que c'était une idée de ma mère, elle n'avait pas l'air des plus détendus. « Moi bien évidement ! J'aimerais beaucoup que tu sois là avec moi, et j'aimerais beaucoup que ma famille te rencontre... Et ça rendrait ma mère très heureuse qui plus est, elle a vraiment hâte tu sait. » Elle semblait réfléchir, hésité, je baissais un peu la tête déçu, en même temps c'était presque évidement qu'elle trouvait ça de trop, alors que ça faisait à peine deux mois qu'on était ensemble. « Oh... » Je me sentais un peu bête, si moi ça ne me dérangeait plus d'aller trop vite, peut être qu'elle si. Je fronçais ensuite les sourcils en l'entendant parler de son programme, avant de relever la tête, pensant comprendre qu'elle se jouait en fait de moi. Puis son sourire effaçait chacun de mes doutes, et la voir sauter de joie dans mes bras me soulageait grandement et me faisait afficher un large sourire. « Et après c'est moi le monstre! » Bon je l'avais peut être mérité, je pouvais le lui accorder c'était de bonne guerre. Elle c'était penché sur moi pour m'embrasser, mais je n'avais même pas eu le temps de lui rendre son baiser, car rien que le fait qu'elle s'appuie sur moi me faisais grimacer de douleur. Elle avait tout même eu le bon sens de se reculer rapidement en voyant ma réaction, et s'en était excusé tout aussi vite. Je me réinstallais correctement en replaçant ma jambe. « Ça fait rien t'en fait pas, je vais bien ! » Je lui souriais une fois le pic de douleur passé, j'avais à peine bougé de deux centimètres et m'étais légèrement appuyé dessus et ça m'avait fait un mal de chien quand même ! C'était pas gagné... Je reprenais donc la suite de la conversation. « Donc je prend ça pour un oui alors ? » Malgré cette petite douleur, j'étais sincèrement heureux qu'elle accepte, j'avais si hâte d'y être et tellement hâte de la présenter à ma famille, j'étais certain qu'ils allaient tous l'adorer. Mais ça n'avait pas l'air d'être le cas de Cami, je la voyais jouer avec ses doigts nerveusement, me demandant si j'étais bien sûr de moi. Je prenais alors ses mains dans les miennes pour qu'elle arrête et la regardais d'un sourire tendre. « Eh... Bien sûr que je suis sûr de moi. Pourquoi qu'est ce qui t'inquiète? »  Peut être avait-elle envie de fêter Noël avec moi, et non avec toute ma famille, ce que je pourrais comprendre aussi... Mais elle avait plutôt l'air inquiète de ce que ma mère ou ma famille pourraient penser d'elle, je sentais un peu de panique dans sa voix et resserrais un peu plus mes mains sur les siennes. « Tu n'as aucune pression à te mettre, détends toi, tu sais ma famille sont des gens simples, tu n'auras rien à prouver. » J'imaginais qu'elle avait du subir une certaine pression sociale dans sa famille pour vouloir à tout pris faire bonne figure comme ça, alors que en vérité, tout le monde s'en fichait chez moi de faire vraiment bonne figure, ils aimaient le naturel et la spontanéité. « Et ma mère va t'adorer, fais moi confiance, je te dis, elle t'aime déjà alors qu'elle t'a même pas rencontré encore ! Quand elle verra à quel point tu me rends heureux, et à quel point tu es incroyable, elle sera obligé de t'aimer.  Tu as juste à être toi même, rien de plus. » Je tentais d'être le plus réconfortant possible dans ma voix, je pensais vraiment tout ce que je disais. « En plus tu vas adorer, c'est souvent moi qui suis de corvée pour jouer et chanter des chansons de Noël. » Si avec ça je n'arrivais pas à la convaincre, plus rien ne le pourrais, c'était mon ultime argument ! Je tirais ensuite sur ses mains, pour qu'elle se rapproche de moi et que je puisse l'embrasser tendrement. Et doucement cette fois. J'avais déjà hâte d'y être, j'imaginais tellement la scène, Cami au milieu de toute ma famille, passant une soirée incroyable, remplie de joie, de rire, de bonne humeur. Moi jouant de la guitare et chantant pour les enfants, elle  m'observant avec ce regard remplie d'amour, ou bien même m'accompagnant sur la chanson. Je pense que si jamais elle aurait refusé, j'aurais pris la décision de passer les fêtes avec elle, surtout sachant maintenant, qu'elle les passait souvent seule chez elle, jamais je ne pourrais laisser ça arriver désormais.  

Je me détachais légèrement d'elle un sourire aux lèvres, avant de sentir mon ventre gargouiller. Ce qui me rappelait que je n'avais quasiment pas mangé de la journée étant donné que j'en avais passé une bonne partie à l’hôpital puis à dormir. « Je meurs de faim... est-ce que par hasard ça t'irait si on se commandait quelque chose ? Genre un truc bien nourrissant, genre pizza ou burger? » Toute la semaine je n'avais pas non plus été logé dans un cinq étoiles, ni mangé des repas incroyable. On mangeait surtout quand on avait le temps, et les rations qu'on avait n'était pas mauvaise non plus, mais rien d'extraordinaire. « Surtout que en fait on a pas le choix, étant donné que je n'ai strictement plus rien à manger chez moi. » Je haussais les épaules, étant donné que je ne savais pas quand je rentrais, je n'avais rien racheté de périssable. On choisissait ce que l'on voulait commander, puis je décidais de me lever le temps que notre commande arrive. « Je vais en profiter pour aller prendre une douche, je vais avoir besoin de temps je pense ! » J'esquissais un léger sourire amusé avant d'attraper mes béquilles pour rejoindre la salle de bain. Il était vrai que je n'avais presque plus l'habitude de prendre des douches seule quand elle était là, mais pour le coup, clairement, c'était mieux ainsi, même si c'était dur. Et puis, je m'étais déjà cassé la jambe plus jeune, alors me débrouiller sur une jambe, je savais gérer. Surtout je ne voulais aucune aide de Cami pour ça, je voulais garder un minimum de dignité en me débrouillant le plus possible seul. Je posais les béquilles contre la paroi de la douche et me déshabillais en m'asseyant sur un rebord présent dans cette dernière. Chacun de mes mouvements me faisait serrer les dents et souffler. Je retirais mes pansements, et regardais la plaie, on y voyait tout les fils apparent sur une quinzaine de centimètres, la cuisse encore un peu gonflé, rougit et surtout très sensible. Même l'eau glissant dessus me faisait mal. Je respirais lentement pour prendre sur moi, profitant d'être seul pour pouvoir laisser s'afficher sur mon visage toute la douleur que je ressentais. Ce fut certainement une de plus longues douches que je n'avais jamais faites. J'attrapais ma serviette tout en restant assis et me séchait, avant d'attraper mon short poser juste à côté et l'enfiler doucement. Je me relevais avec précaution, et remontais la manche du short en faisant une sorte d'ourlet pour ne pas que ça ne touche la plaie tant que je n'ai pas refait de pansement. Je me regardais brièvement dans le miroir, ce que je n'avais pas pris le temps de faire avant, c'était vrai que ces marques sur mon visage n'étaient pas terrible, je regardais mon dos qui me faisait également mal, il y avait plusieurs bleus, sûrement du à la chute dans les escaliers, et les jambes et bras n'en parlons pas, j'avais vraiment une sale tête. Je me demandais presque comment elle avait pu embrasser une gueule pareille. Je me tenais au rebord de lavabo et cherchais du regard la boite contenant le nécessaire pour me refaire mon pansement, avant de soupirer en me rendant compte qu'elle était dans le salon. « Euh mon cœur... ? Est ce que tu pourrais me ramener la boite qui est sur la table du salon ? Avec les pansements et tout dedans ? » J'avais parlé à travers la porte de la salle de bain, j'étais un peu gêné qu'elle voit ça, mais je n'avais pas vraiment le choix, traversé le salon ne serait pas mieux alors bon.


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Cami Hasting
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la promesse d'abondance
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MÉTIER : fondatrice de Hasting Conciergerie
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyVen 1 Déc - 22:36



L’amour qu’elle portait à Dorian était la chose la plus intense qu’elle avait pu ressentir de toute sa vie. Elle n’avait jamais aimé de la sorte, elle en était certaine. Tous ses sentiments étaient décuplés quand elle était en sa compagnie, il la faisait sourire comme personne ne le faisait et en vérité, presque tous ses amis l’avaient remarqué sans qu’elle ait à dire quelque chose. Bien qu’elle ait toujours été le genre de personne solaire, pleine de vie, et rayonnante tel les rayons de soleil, depuis qu’elle était revenue de Nashville, ses amis l’avaient trouvé encore plus joyeuse, et depuis quelques semaines, ses proches la trouvaient différente, avec un regard pétillant. Et ce regard, elle ne le devait qu’à Dorian. Alors, pour elle, c’était tout naturel, qu’elle devienne son infirmière. Elle ne pouvait pas le laisser seul, mais surtout, elle ne le voulait pas, elle voulait être celle sur qui, il pouvait compter, à qui il téléphonerait dès qu’il en aurait besoin. Pendant un court instant, elle crut qu’il allait refuser son aide, il avait l’air si gêné à la simple idée que l’américaine puisse apercevoir sa blessure. Elle était certaine que cette période d’adaptation ne serait pas simple et que ce n’était d’ailleurs pas comme ça qu’ils auraient imaginé « emménager » ensemble, mais, Cami préférait voir le positif, cela leur ferait un test, s’ils arrivaient à rester si heureux et souder ensemble alors que le jeune homme ne serait pas forcément de la meilleure compagnie, leur véritable emménagement, serait un jeu d’enfant. La demoiselle s’approchait un sourire aux lèvres avant de se tourner vers le jeune homme doucement. « Tu veux un secret ? Elle attendait patiemment qu’il hoche la tête positivement avant de reprendre un sourire aux lèvres. La vérité c’est que je suis folle de toi Dorian Kean, et que je ne veux plus jamais te laisser partir. » Elle lui avait chuchoté ses mots à l’oreille, de sa voix la plus sensuelle possible. Elle se décalait ensuite, profitant de leur proximité pour déposer un tendre baiser à la commissure de ses lèvres. Elle reprenait ensuite sa place initiale, assise sur le canapé. Cami fronçait les sourcils en entendant Dorian. Elle mentirait si elle n’avait pas pensé à leurs retrouvailles torrides, à son corps près du sien, à ses caresses, à son toucher, à ses baisers, à sa peau frissonnant contre la sienne, à leurs corps bougeant à l’unisson, le plaisir qu’ils se procureraient l’un à l’autre. Pourtant, dès qu’elle avait vu son état, elle avait compris qu’ils ne feraient plus un avant un bon moment. « Héé.. C’est toi qui à l’esprit mal tourné Dorian. Dit-elle en haussant les épaules. Bien que j’adorerais me retrouvé avec toi dans un lit, sous ta douche ou encore mieux, sur le plan de travail de ta cuisine, tu n’es visiblement pas en capacité de le faire. Elle laissait une seconde de silence avant de reprendre doucement. Je parlais vraiment de ce genre d’activité, regarder un film, faire un jeu de société. Bon d’accord, peut-être pas le jeu de société mais.. Elle affichait un sourire taquin sur son visage et reprenais. Peut-être on arrivera à finir The Batman, ou même à regarder un film en entier, qui sait. » Il est vrai qu’il n’avait jamais terminé The Batman, pour cause à chaque fois qu’ils avaient essayées, ça c’était toujours fini de ma même façon, eux, sans énormément de vêtements, et le corps tout transpirant. Elle souriait en entendant sa phrase, ça lui plaisait énormément à elle aussi d’être coincée avec lui, dans son appartement, elle allait pouvoir pleinement profiter de sa présence. Un sourire amusée se dessinait doucement sur son visage, elle savait très bien que Dorian n’arrivait pas à lui résister lorsqu’elle portait l’un de ses vêtements. Elle avait des souvenirs très précis de la dernière fois qu’elle avait portées et surtout du moment où elle ne les avait plus eus sur elle. « Non, le jogging, non merci. Je te propose deux solutions : soit, je t’emprunte un t-shirt, soit je reste uniquement en sous-vêtements, comme tu préfères. » Elle savait que dans les deux cas, ça serait une torture pour lui.

Cami adorait les fêtes de fin d’années. L’ambiance qui régnait dans toute la ville, les gens étaient plus agréables, plus altruistes et moins grincheux et pressés. Pourtant, elle n’avait pas le souvenir d’avoir passé un réveillon de noël agréable une seule fois dans sa vie. Ses parents recevaient toujours en grande pompe, avec des repas à rallonge, où tout le monde devait se comporter comme s’ils étaient des pantins. Dans ses souvenirs, elle n’avait même jamais eu la chance de voir le père noël enfant. Jamais ses parents ne lui avait fait croire que le père noël existait, non, il fallait qu’elle comprenne dès le plus jeune âge que les cadeaux se méritent et qu’il faut travailler dur pour avoir ce que l’on veut et non cette histoire de vieil homme venu de la Laponie qui distribue des cadeaux à tous les enfants sages du monde. C’est une chose qu’elle changera quand elle sera mère à son tour, elle espère avoir la chance de voir la magie de noël dans les yeux de ses enfants. Elle était vraiment heureuse de l’invitation de Dorian, un peu surprise c’est vrai, elle ne s’y attendait pas, pourtant, elle ne s’était pas imaginé séparer de lui pendant les fêtes. Son cœur aurait été meurtri de le savoir si loin d’elle, mais elle aurait pourtant tout à fait compris s’il avait été auprès de sa famille. Cami souriait lorsqu’il confirmait que c’était lui qui la voulait auprès de lui, bien que sa mère était impatiente de rencontrer notre brune. Bien qu’elle était contente que la mère de Dorian voulait la voir à ce point, elle était surtout heureuse que l’homme qu’elle dont elle était follement amoureuse, la voulait auprès de lui et de sa famille. Elle savait qu’il ne présenterait pas n’importe qui à sa mère, et cela la confortait dans son amour pour lui. Naturellement, Cami avait voulu célébrer ça, mais elle ne s’était pas rendu compte, qu’elle pouvait lui faire mal. A peine quelques secondes après, elle s’en voulait déjà et elle n’arrêtait pas de s’excuser, même après qu’il ait dit qu’il allait bien, elle ne pouvait pas s’empêcher. « Je suis tellement désolé..Je .. je ne voulais pas te faire mal, désolé..Désolé. » Elle hochait positivement la tête à sa prochaine question, évidemment que c’était un oui, un grand oui même, il venait du plus profond de son cœur. « C’est un grand oui. » Cami était actuellement partagé entre deux émotions. L’excitation de l’invitation de Dorian, la découverte de sa ville natale, être à ses côtés pour le réveillon mais aussi le stress et l’inquiétude de rencontrer sa famille. L’anxiété de la demoiselle prenait le dessus. Elle ne pouvait contrôler cela. Elle qui avait passé toute sa vie, à respecter les codes, à être la fille parfaite, modèle, elle était toujours inquiète de savoir ce qu’on pouvait penser d’elle. Avec Dorian c’était différent, il l’avait d’abord connu toute jeune, à la sortie de l’adolescence, à peine vingt ans sur la tête, pleine de vie, en plein spring break, en train de faire la fête avec ses amies, elle avait été elle-même et non Cami Hasting fille de. Et lorsqu’ils s’étaient retrouvé des années plus tard, ça avait été la même chose, elle n’avait pas eu à jouer de rôle, il l’aimait comme elle était maintenant et à l’époque il l’appréciait pour ce qu’elle était également. Mais là, c’était différent. La mère de Dorian, c’était elle qu’elle devrait impressionnée. Si elle ne l’aimait pas, ça serait peut-être dévastateur pour leur couple. Dorian ne resterait peut-être avec une personne que sa mère n’apprécie pas, et Cami avait peur que cela arrive. Elle ne supporterait pas de le perdre, il était devenu son monde en si peu de temps, elle s’imaginait une vie avec lui, et non une relation de quelques mois uniquement. Elle était toujours terrifiée de ce qu’on pouvait penser d’elle, mais là, elle ne serait pas juger par une seule personne, mais par plusieurs. Elle souriait en entendant ses paroles. « Je te rends heureux ? » Dit-elle avec une pointe de fierté dans sa voix. C’est ce qu’elle voulait faire pour le reste de sa vie, le rendre heureux, elle était plutôt fière de déjà y arriver. Les paroles du jeune homme la rassuraient, il était si confiant quant au fait que tout le monde allait l’aimer, qu’elle se détendait un peu plus. Et son sourire s’agrandissait encore plus lorsqu’elle entendait la suite. Elle ne connaissait pas la maison, mais elle arrivait à s’imaginer, Dorian près d’une cheminée, entourer d’enfants, une guitare, sa voix. L’entendre chanter des chants de noël, le voir sourire, elle avait déjà hâte d’y être. Elle savait qu’elle craquerait complétement ce soir-là. Elle ne lui résistait pas déjà en règle général, encore moins quand il avait une guitare à la main, mais si en plus, il y avait des enfants en jeu, elle était foutue, elle fonderait totalement devant lui c’était sûr. « Tu ne joues pas à la loyale Dorian Kean.. Et tu le sais. » Elle était certaine qu’il avait rabattu sa dernière carte avec cette histoire de guitare et de chanson. Elle le revoyait lui chanter la chanson qu’il avait écrit pour elle, et elle avait hâte de pouvoir la réentendre un jour.

« Je peux aller chercher quelque chose si tu veux. » Plutôt que de commander, elle pouvait se charger d’aller faire quelques courses en ville, afin de lui préparer un bon repas réconfortant. Visiblement, il ne voulait pas puisqu’il insistait pour commander quelque chose. Pizza ou burger ? Cami fit mine de réfléchir pendant quelques instants alors que sa décision était déjà prise. Elle était presque certaine que Dorian savait déjà ce qu’elle allait choisir, il la connaissait assez bien pour ça. « Burger, bien sûr. » Elle le laissait commander tranquillement. Dorian lui avouait qu’il allait prendre une douche et alors qu’elle se levait pour l’aider à se rendre dans la salle de bain, elle comprit rapidement qu’il ne souhaitait pas qu’elle l’aide. Elle pouvait comprendre qu’il avait besoin d’être seul et de ne se sentir « humilié » d’avoir besoin de son aide, mais à quoi servait-elle si elle ne l’aidait pas ? Elle n’insistait pas pour autant, elle s’asseyait de nouveau sur le canapé, son téléphone en main, elle regardait ses mails, répondait à quelques messages échangés avec Sixtine et d’autre avec Taylor. Elle allait se servir un verre d’eau dans la cuisine. Ça faisait à peine cinq minutes que Dorian était sous la douche et elle avait l’impression que cela faisait des heures. Elle aimerait tellement y être avec lui. Assise sur le canapé, en position petit indien, elle souriait sur une vidéo qu’elle venait de voir, d’un enfant qui courrait dans les gens de Nashville, cet enfant, c’était Tucker petit, et Jenna venait de partager ce merveilleux souvenir. Elle souriait, il avait tellement grandi depuis cette vidéo. Elle posait son téléphone en entendant Dorian, elle souriait, en entendant le surnom affectueux qui lui donnait, elle devait encore s’y faire, mais elle appréciait tellement ses petites marques d’intention. Elle qui avait toujours entendu son prénom sortir de sa bouche, ses petits mots doux lui donnaient toujours le sourire, et des frissons. « J’arrive tout de suite. » Avait-elle dit depuis le salon. Elle laissait son téléphone dans le canapé et se diriger avec la boite vers la salle de bain. Devant celle-ci, elle frappait à la porte avant de la pousser doucement. « Je peux ? » Elle attendait confirmation avant d’entrer entièrement dans la salle de bain. Sans faire exprès, ses yeux se posaient directement sur la cicatrice de Dorian. Son cœur se serrait, elle n’imaginait même pas la douleur qu’il avait dû ressentir, ni la douleur qu’il devait ressentir maintenant. Elle détournait rapidement le regard, non parce que cela la répugnait, mais tout simplement parce qu’elle ne voulait pas que Dorian soit mal à l’aise. « Tu devrais t’asseoir, laisse-moi faire. » Elle n’accepterait pas un refus de la part de Dorian, elle était là pour l’aider, à son regard, il comprendrait que ce n’était pas une question, et qu’elle allait l’aider coute que coute. « Assied-toi, s’il te plait, mon amour. » Un sourire aux lèvres, elle le laissait s’asseoir. Elle sortit tout le nécessaire de la trousse et s’agenouilla devant le blond. Elle regardait la cicatrice, préparer les compresses, le désinfectant, le pansement. Elle s’appliquait, ses gestes étaient doux, elle ne voulait pas lui faire mal. Elle vérifiait chaque seconde s’il allait bien, elle lui demandait au moins une cinquantaine de fois si elle ne lui faisait pas mal, elle était vraiment appliquée et consciencieuse. « J’ai presque terminée. » Elle déposait le pansement sur la cicatrice, appuyant très légèrement pour qu’il tienne bien. Elle levait le visage vers lui, et lui souriait tendrement. « Tu es sûr que ça va ? Elle espérait ne pas lui avoir fait trop mal. Elle se redressait et vient poser un tendre baiser sur ses lèvres avant de ramasser les anciens pansements, les compresses, le désinfectant. Elle mit le tout à la poubelle et rangeait le reste dans la boite. Elle prit la boite avec elle, et se tournait vers Dorian. « Tu as besoin d’aide pour retourner dans le salon ? » Au vu du regard du jeune homme, elle comprenait que la réponse était non. Elle souriait et repris. « Bien, je t’attends dans le salon, alors. »

Quelques instants plus tard, le téléphone de Dorian sonnait pour annoncer la livraison. Cami se levait du canapé et descendit en bas de l’immeuble pour aller chercher la commande. Elle remerciait le livreur amicalement et remontait vers l’appartement. Elle fut arrêtée par une vieille dame dans l’immeuble, surprise de la présence d’une jeune femme à son étage. « Vous êtes ici, en visite mademoiselle ? » Cami fut plutôt surprise de la question de cette personne, et encore plus de son expression lorsqu’elle avouait qu’elle vivait chez Dorian Kean. « Dorian Kean ? Impossible, il ne ramène jamais de demoiselle ici. Et encore moins de personne aussi charmante que vous. » Cami fronçait les sourcils et laissait échapper un léger rire. « Il me semble que vous me verrez plus souvent dans les parages désormais. » La conversation se terminait rapidement et Cami rejoignait l’appartement. Poussant la porte, elle enlevait ses chaussures et retrouvait Dorian sur le canapé. Elle posait le tout devant eux et se mit à rire. « J’ai croisé ta voisine, madame Huston il me semble. Elle semblait plutôt surprise que tu ais de la compagnie féminine chez toi. » Dit-elle en ne cachant pas son amusement. Les deux jeunes gens commençaient à manger, c’était délicieux. Cami ne connaissait pas ce fast-food mais elle était presque certaine d’y retourner un jour. « Au faite, je t’ai pas dit. Il est vrai qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de discuter potins et autres avec les différents évènements de la soirée. Elle se tournait pour lui faire face, et tout en faisant la moue, elle reprit. Tucker à une amoureuse à l’école. Bien qu’il disait toujours à ses parents que c’était en entendant Cami, il était quand même un peu amoureux de cette fille. Elle souriait en reprenant. Et tu sais comment elle s’appelle ? Elle laissait quelques secondes de silence. Camille. Le prénom était fortement ressemblant au prénom de notre américaine. Et pour cause, Cami se prénomme ainsi en hommage à sa défunte grand-mère, Camille. Elle prit son téléphone des mains et montrait une photo à Dorian. Une magnifique petite brune aux yeux foncés aux côtés d’un Tucker tout timide. Ils ne sont pas trop mignon ? » Elle fondait. Elle avait déjà hâte de les revoir.


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when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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Dorian Kean
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le terrain miné
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Don't blame me. (Camian #5) CSAM2oA

Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyDim 3 Déc - 1:41


Peut être avais je en effet l'esprit mal tourné en sa présence, mais en même temps, elle ne faisait rien qui puisse m'empêcher de l'avoir. C'était sans doute malgré elle, sans qu'elle ne s'en rende compte, mais elle avait toujours une façon de me parler, de me toucher, ou de m'embrasser, qui forcément me faisait vriller l'esprit vers le côté obscure. Elle commençait à connaître très bien mes points sensibles, alors je ne pouvais pas penser qu'elle ne le faisait pas exprès parfois. Surtout quand elle me détaillait tous les endroits où elle aurait aimé qu'on se retrouve peau contre peau, tout en n'oubliant pas de me rappeler que je n'en étais pas capable. « Oh ne me dis pas ça je vais le prendre comme un défi après... Et ce n'est pas une bonne chose. » Je lui avais lancé ça d'un air amusé. Même si me connaissant, je savais que je serais capable de tout faire pour lui prouver qu'elle avait tort, je savais également que ce n'était absolument pas une bonne idée et absolument pas conseillé dans mon état. Mais bon, je pouvais avoir des idées plutôt stupide parfois, et je dois avouer que je pense rarement à ma santé en priorité. Elle rajoutait qu'elle parlait sincèrement de film à regarder ensemble, ce qui n'était pas forcément mieux vu comment ça finissait à chaque fois... Je crois bien que jamais encore on avait regardé un film en entier d'un seul coup. Ce qu'elle s'empressait d'ailleurs de rajouter. Ce pauvre canapé en avait clairement vu de toutes les couleurs. En soit ce n'était pas faux, étant bien limité dans mes mouvements, c'était le moment idéal pour réussi enfin à les regarder en entier. « Qui sait oui, ça serait peut être une bonne chose ! On comprendra peut être mieux les histoires des films qu'on regarde. » Je laissais échapper un petit rire, c'était sûr niveau intrigue, on ne suivait pas grand chose. Mais bon, techniquement, même si il y à plein de chose que je ne pouvais plus faire, il y en avait encore quelques une possible, qui ne nécessitait pas trop de mouvement. Les choses n'allaient pas en s'arrangeant quand elle m'avait demandé un t-shirt pour dormir pour ce soir. Bien que je lui avais proposé une solution alternative, elle l'avait étrangement refusé. Et les solutions qu'elle me proposait était quelque peu, aussi mauvaises les unes que les autres. Choisir entre avoir devant moi Cami vêtu de mon simple t-shirt, ou alors juste en sous vêtement, était vraiment inhumain de sa part. « Comme si ça changeait quelques chose... Pourquoi tu es aussi méchante avec moi comme ça ? C'est vraiment pas sympa ! » Je la regardais en faisait une moue dépité mais je ne pouvais pas m'empêcher de sourire tout de même. En même temps, sortir avec une fille aussi belle et sexy, on en paye forcément les conséquences un jour ou l'autre, et mon jour est arrivé apparemment.

J'étais plus qu'heureux qu'elle ait accepté ma proposition de venir fêter Noël avec moi et ma famille, malgré le fait qu'elle m’ait sauté dessus de joie et faillit me faire plus de mal que prévu. Mais je ne lui en voulais absolument pas, même si elle avait l'air de s'en vouloir terriblement, ça m'avait bien prouvé à quel point ça lui faisait plaisir. Mais je trouvais toujours ça aussi surprenant à quel point elle pouvait douter d'elle même, a quel point elle pouvait croire que c'était possible que quelqu'un ne l'apprécie pas. Pour ma mère il ne lui fallait rien d'extraordinaire, tant que je trouvais une fille qui faisait mon bonheur ça lui allait, après tout le reste c'était du bonus, et quel bonus en passant. Même quand c'était moi qui lui disait qu'elle me rendait heureux ça avait l'air de la surprendre, alors qu'il n'y avait rien de plus évident à ça. « Bien sûr, plus que tout même. » Depuis ces presque deux mois ensemble, mon sourire n'avait quasiment jamais quitté mon visage car je ne cessais presque jamais de penser à elle, elle hantait mes jours et mes nuits, pour mon plus grand bonheur. Le simple fait de savoir que je vais la voir pouvais me donner le sourire pour toute la journée. Je ne me souvenais que je pouvais être quelqu'un d'aussi niais quand il s'agissait d'aimer, mais j'adorais ça quand même, j'adorais tout ce qui la concernait, tout ce que changeait en moi, et tout ce qu'elle y provoquait. Pour la convaincre que tout allait bien se passer chez ma mère, j'avais dû sortir l'artillerie lourde, et évoquer le fait que j'allais sans doute jouer de la guitare et chanter pour les enfants de la famille. Je savais très bien que c'était quelque chose qu'elle adorait plus que tout chez moi, alors autant essayé d'en jouer. « Je sais... mais ça fonctionne non ? » Je lui lançais un petit sourire satisfait. Une chose de positif à rester chez moi bloqué pendant je ne sais combien de temps, j'allais pouvoir en jouer des chansons à la guitare, que se pour m’entraîner, écrire des chansons, ou bien pour elle tout simplement.

J'avais esquissé un sourire en l'entendant choisir les burger comme repas de ce soir, le contraire m'aurait étonné, mais ça m'allait très bien ! Et une fois notre choix fait et la commande passé, j'avais décidé d'aller prendre une douche. J'avais bien remarqué L'intention de m'aider de Cami, mais je ne voulais pas de ce genre d'aide, tant que j'en étais capable je voulais me débrouiller le plus possible seul. Elle n'allait sans doute pas être là 24h/24 alors je devais savoir faire le maximum moi même. Elle allait déjà faire tellement pour moi, beaucoup plus qu'elle ne le devrait, alors je ne voulais pas trop lui en demander non plus, au risque de la dégoûter de moi même. Ça avait pris beaucoup de temps, mais j'y étais parvenu sans trop de dégât, jusqu'au moment où j'allais tout de même avoir besoin d'un petit coup de main. Je l'entendais toquer doucement à la porte de la salle de bain en me demandant la permission de rentrer, ce qui me faisait esquisser un léger sourire, je trouvais ça vraiment gentil de sa part qu'elle respect l'intimité que j'avais demandé. Mais là j'avais besoin qu'elle rentre pour m'apporter de quoi soigner ma blessure. « Bien sûr. » Je remarquais bien la direction de son regard, directement sur ma plaie à la cuisse, en même temps, comment ne pas la voir, on ne voyait que ça, je ne lui en voulais pas. Étrangement, elle n'avait pas l'air plus impressionné que ça, j'aurais vraiment cru que ça l'aurait dégoûté ou quelque chose comme ça. Elle me demandait de m'asseoir pour la laisser faire, elle voulait me faire mon pansement ? « Euh je sais pas si... » Elle me lançait un drôle de regard qui ne plaisantait absolument pas en me redemandant une nouvelle fois de m'asseoir. Je décidais alors de le faire sans broncher, et m'asseyais doucement sur le rebord de la baignoire. Je l'observais faire, préparer tout le nécessaire comme si elle avait fait ça toute sa vie et se mettre a genoux au sol à hauteur de ma blessure. Je serrais les dents, et le rebord de la baignoire entre mes doigts à chaque fois qu'elle passait la compresse sur la plaie pour la désinfecté. Le moindre effleurement était douloureux, et je voyais sens cesse son regard se poser sur moi en me demandant si ça allait. « Oui non t'inquiète c'est normal... Je ne ferais pas mieux... » C'était impossible de ne pas me faire mal, mais à mon avis elle était bien plus douce et délicate que je l'étais, j'aurais sans doute eu deux fois plus mal en le faisant moi même. Elle terminait le soin en posant un pansement tout neuf par dessus la plaie recousu, avant de relever son visage vers le mien et de me sourire. « Ça va mieux.. tu as déjà fait souvent ça avant ou quoi ? » Je lui rendais son sourire et me décrispais doucement au fur et a mesure que la douleur se dissipait. Elle avait ça presque mieux que l'infirmière de ce matin, où en tout cas elle avait été beaucoup plus attentionné. Au final, ce n'était pas aussi terrible que ce à quoi je m'attendais, j'avais peur qu'elle me regarde avec de la peine ou de la pitié, mais elle n'en avait rien fait. Rien ne l’obligeait à faire ça, mais j'appréciais beaucoup qu'elle veuille prendre autant soin de moi. Je souriais à son baiser avant de me relever doucement sur ma jambe et récupérer mes béquilles. Je hochais négativement la tête à sa demande d'aide pour retourner dans le salon, ça je savais et pouvais le faire seul pour le moment. « Non non ça ira ne t'en fait pas. » Juste avant qu'elle ne passe la porte, je l'arrêtais. « Attends. » J'avais fait juste deux ou trois pas pour arriver en face d'elle, et me penchais légèrement pour l'embrasser tendrement un sourire aux lèvres. « Merci beaucoup» . Je me détachais d'elle pour la laisser repartir. Je la suivais alors à mon rythme, en passant par ma chambre pour récupérer un t-shirt et l'enfiler, avant de retourner sur le canapé du salon.

Peu de temps après, mon téléphone sonnait pour annoncer l'arrivé du livreur en bas de l'immeuble, c'était donc Cami qui par obligation, était descendu récupérer notre commande. Je patientais sur mon téléphone le temps qu'elle ne remonte, puis esquissais un large sourire en la voyant passer le seuil de la porte les bras chargé de bonne chose. Je l'écoutais parler pendant que je sortais la nourriture des sacs et les mettre sur la table devant nous. Je haussais un sourcil un peu surpris en l'entendant me parler de ma voisine. C'était une personne vraiment adorable, mais le genre de femme un peu âgé qui vivait seule, et qui avait rarement la visite de ses enfants. Et qui aussi que quand elle vous croisait pouvait pour tenir la discussion pendant un long moment, il ne fallait pas être pressé. Encore heureux que je n'étais pas du genre à ramener plein de filles différentes chez moi, j'aurais eu l'air malin qu'elle lui raconte ce genre de chose à la place de ça. « Ça ne m'étonne pas, presque à chaque fois que je la croise, elle me demande si j'ai une petite copine, ou bien me demande comment un aussi joli garçon peut être seul de nos jours. » Je laissais échapper un petit rire. « Elle sera sans doute contente d'apprendre que ce n'est plus le cas ! Elle commençait à s'inquiéter pour moi, elle est adorable.» Je croquais à pleine dent et de plein cœur dans ce burger plus que délicieux, je rêvais d'un truc aussi bon depuis trop longtemps. Cami se tournait ensuite vers moi pour m'apprendre une grande nouvelle, le jeune Tucker avait enfin une amoureuse de son âge, je la regardais surpris un sourire amusé aux lèvres. « Oh non vraiment ? C'est super ça non ? ». Elle m'annonçait par la suite le nom de sa nouvelle copine,  et je n'ai pu retenir un petit rire en entendant le prénom Camille. « Bon... le cordon est pas tout à fait prêt à être coupé encore mais c'est un bon début ! On pourra peut être lui dire pour nous la prochaine fois qu'on ira comme ça déjà. »  Bon, c'était déjà un début vers la voie du détachement envers Cami, doucement mais sûrement il allait finir par passer à autre chose. Elle sortait ensuite son téléphone pour me montrer  une petite photo de Tucker et sa copine ce qui me faisait sourire. « Oh oui ils sont trop chou... Tu n'est pas trop jalouse ça va? » Je lui lançais un regard amusé tout en continuant de manger. Mais j'étais content qu'il évolue et grandit, à voir le regard de Cami, elle avait l'air plus que ravi et ému de la situation ! « Mais à la vitesse à laquelle les choses changent, la prochaine fois qu'on va y aller, il sera déjà marié avec cette fille et trois gamins ! » Si en deux mois il avait réussi à passer outre son obsession pour Cami, quand serait il si on y retournait dans un an par exemple.

Une fois le repas terminé, je laissais du coup Cami débarrasser, pendant que je prenais tout les médicaments que j'étais censé prendre pendant que je mangeais. Entre ça et ce que je venais de m'enfiler comme nourriture, j'allais piquer du nez dans peu de temps c'était certain ! Mais même si je savais que j'allais fatiguer rapidement je voulais profiter le plus possible de Cami. « Bon, bah du coup on se regarde un film sérieusement ? » Je lui lançais ça d'un air amusé, car c'était bel et bien ce qu'on allait faire, rester assis sagement à regarder un film jusqu'au bout. Quelle tristesse. Je la laissais alors aller prendre sa douche pendant que je réfléchissais à un film à regarder. En la voyant revenir une fois sa douche terminé, je cognais ma tête en arrière sur le dossier du canapé et passais ma main sur mon visage, elle avait fait comme elle avait dit, piqué un de mes t shirt pour s'en servir de pyjama. Je lui souriais tout de même quand elle arrivait à ma hauteur. « Très sympa ton nouveau pyjama... » Je la regardais brièvement de haut en bas, sexy et irrésistible comme toujours, avant de regarder de nouveau devant moi en me mordant l'intérieur des joues, tout allait bien se passer, rien de compliqué à juste regarder la télé. « Je te laisse choisir ce soir, j'ai pas vraiment d'idée, et en vrai, j'ai peur de m'endormir alors bon. » J'esquissais un sourire amusé en haussant les épaules pendant qu'elle prenait place à côté de moi, dans mes bras. Pendant le film, je n'avais pas mis longtemps, comme je l'imaginais, à piquer du nez, jusqu'à glisser dans le canapé me retrouvant la tête sur les jambes de Cami. Sentir sa main me caresser les cheveux ou le visage m'avait achevé et j'avais fini par m'endormir. Je ne savais pas vraiment combien de temps je m'étais assoupi, je ne pouvais pas dire si c'était cinq minutes ou une heure. Mais ce que je sais, c'est que je me souvenait très clairement de mon rêve, dans lequel toute cette scène terrible qui c'était passé là bas se rejouait en boucle dans ma tête, de manière bien pire que la réalité. Je nous revoyais, courir pour tenter de sauver nos vies, glissant entre les balles, tirant sur ces enfants. Cette fois ci, dans mon rêve, je tirais et tuais très clairement ces gamins, les uns après les autres, comme si je ne ressentais rien. Cami était là aussi étrangement, elle assistait à toute la scène, me voyant faire toutse ces horreurs, et elle avait l'air terrifié de tout ça. Jusqu'au moment où ce gars, qu'on avait arrêté, se pointait juste en face de moi, pour me tirer une balle en pleine tête. Je me réveillais alors en sursaut en prenant une grande inspiration comme si je manquais d'air et que je venais de revenir à la vie. Je m'étais redressé d'un seul coup, ce qui m'avait tiré sur la jambe et me forçais à afficher une grimace de douleur. Mon cœur battait à mille à l'heure, ma respiration était tout aussi rapide et tout mon corps tremblait. Ce cauchemar n'avait aucun sens, mais il avait été plus que terrifiant. J'en avais des sueurs froide. Je regardais tout autour de moi pour me rendre compte que tout allait bien, que j'étais chez moi, je laissais échapper un soupir. Cami avait bien entendu l'air plutôt inquiète de ce qui m'arrivait. « Ça va... C'est rien c'était... Juste... ». Je me rallongeais sur le dos, mettant de nouveau ma tête sur les jambes de Cami, essayant de retrouver une respiration plus calme et en frottant mes mains sur mon visage comme pour me réveillé, je ne voulais plus dormir. «  Juste un mauvais rêve... » J'attrapais une de ses mains pour la prendre dans la mienne. Je voulais juste sentir que tout allait bien, qu'elle était avec moi.


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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
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Cami Hasting
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la promesse d'abondance
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MÉTIER : fondatrice de Hasting Conciergerie
LOGEMENT : un petit appartement (le treize) cosy dans le quartier bohème de west end, hardgrave road.
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyDim 3 Déc - 15:41



Cette journée était remplis d’émotions en toutes sortes qui s’enchainaient les unes aux autres. Tout d’abord, après son retour de footing avec Loki, elle avait été plus que ravi de recevoir un message de Dorian, une semaine sans avoir de ses nouvelles avait été une épreuve terrible, elle allait enfin pouvoir discuter avec lui et discuter de leur semaine. Son sourire n’avait pas quitté son visage lorsqu’elle avait appris qu’il était de retour et qu’ils pouvaient se retrouver ce soir. Enfin, enfin, elle allait revoir son sourire, sentir son odeur, pouvoir avoir ses mains sur son corps, son souffle qui lui procurait pour sur des frissons, ses baisers, bon dieu que ses baisers lui avaient manqué. En réalité, tout lui avait manqué chez lui. Elle ne savait pas comment elle était devenue si accro à lui en si peu de temps mais elle l’était, et elle était tellement heureuse d’être à lui et qu’il soit à elle. Elle avait trouvé son match parfait, elle en était certaine, elle savait qu’il était l’homme bien que le destin lui avait envoyé. Si on disait à la Cami de vingt ans, en plein spring break, qu’elle tomberait follement amoureuse du petit blond de la bande, elle ne l’aurait pas cru. Pour cause, il était en couple à l’époque, et elle s’était plus intéressé à son ami brun qu’à lui – même si, elle l’avait trouvé extrêmement mignon, gentil et adorable- mais à ce moment-là, elle n’avait pas imaginé une seconde qu’il ne serait plus avec sa petite-amie un jour, il avait l’air si amoureux d’elle. Quand été enfin venu le soir, et qu’elle se rendit chez Dorian, sa surprise fut plus que grande, le retrouver en si piteuse état. Encore une fois, ses émotions avaient pris le contrôle de son corps. Terreur, peur, désillusion, elle était passé par toutes ses émotions. La colère avait ensuite pris le dessus, puis la stupeur. Et enfin, ses émotions avaient laissé échapper ses sentiments. Jamais elle n’aurait cru que cela se passerait comme ça, mais si elle le pouvait, elle revivrait ce moment encore et encore, jusqu’à ce qu’elle en ai marre de l’entendre lui dire qu’il l’aime aussi – spoiler alert : ce moment n’arriverait jamais, elle aimait entendre sa voix lui dire : je t’aime. -. Tous ses moments assemblés les uns aux autres, ajoutant la proposition d’emménagement temporaire et les fêtes de fin d’années qu’ils passeraient ensemble, rendait cette journée particulièrement parfaite.

Dans la salle de bain, Cami pensait qu’elle ne supporterait pas la vue de sa cuisse et de sa blessure mais ce fut tout le contraire. Etrangement, elle était contente de la voir, elle pouvait s’imaginer vraiment ce à quoi ça ressemblait, ce à quoi il avait survécu. Elle mentirait si elle disait que sa blessure ne lui avait pas fait « peur », ou si elle n’avait pas eu envie de sortir de la salle de bain, mais elle ne l’avait pas fait. Parce que peut importer à quel point cela pouvait être grave, si un jour il lui manquerait un membre ou, s’il était encore plus gravement blessé, elle ne partirait jamais, elle serait toujours là, à ses côtés, pour le soigner, le faire rire, lui chanter des chansons, prendre soin de lui, mais surtout pour l’aimer et l’épauler. Chacun de ses gestes étaient doux, chacun de ses regards étaient dirigés vers lui. Elle voulait faire de son mieux pour ne pas lui faire mal, alors elle faisait très attention. Cami ne pouvait s’empêcher de sourire en entendant la phrase de Dorian. « Hum.. Non, pas vraiment. Mais, pour toi, je le referais autant de fois qu’il le faudrait. » Ce n’était qu’un léger mensonge. Elle n’avait pas envie d’en parler à vrai dire, elle ne pouvait lui parler de son grand-père, qu’elle avait dû lui changer chacun de ses pansements lorsque le cancer avait été trop agressif et que malgré toutes les opérations, ça ne faisait qu’empirer. Elle n’avait pas envie de se souvenir de ses moments douloureux. Ramassant toute les affaires dans la salle de bain, Cami se dirigeait vers le salon, après que Dorian lui ai dit qu’il s’en sortirait seul. Elle s’arrêtait lorsqu’il l’appelait et souriait contre ses lèvres, le baiser était tendre, rempli d’amour. « Tu n’as pas besoin de me remercier Dorian. » Et elle le pensait, elle l’aiderait dès qu’il lui laisserait faire.

Après être revenu du rez de chaussé, Cami ne pouvait s’empêcher de sourire en racontant le moment qu’elle avait eu la chance de partagé avec sa voisine. Elle était adorable, vraiment, et elle avait vraiment l’air de se soucié de Dorian et de ses fréquentations. Ce qui faisait plaisir à Cami, elle était presque certaine maintenant que Dorian n’avait pas ramener beaucoup de ses conquêtes chez lui. « Elle n’a pas tout à fait tord.. Avouait-elle avec un sourire aux lèvres, elle tournait son visage vers lui avant de reprendre. Je me demande parfois, comment j’ai pu avoir la chance que tu sois célibataire et que tu veuilles de moi. » Ils étaient si mignons, et si niais que ça pouvait énervé beaucoup de personnes. Dorian ne se sentait parfois pas assez bien pour Cami et elle, se sentait exactement pareil. Ils étaient pourtant parfaits l’un pour l’autre. « Oh mon dieu, tu vas officialiser pour nous auprès de ta voisine. Dit-elle d’un ton un peu moqueur. J’ai hâte que tout le monde sache que l’homme le plus beau et sexy de la ville est avec moi. » Et elle le pensait, elle était si heureuse d’être avec lui, comme elle ne l’avait pas été depuis si longtemps. Il avait l’air si heureux pour Tucker que Cami ne pouvait s’empêcher de sourire, ils avaient vraiment créé un lien lors de leur voyage à Nashville. Il avait été si adorable avec le petit garçon que Cami avait encore plus craqué sur lui. Comment n’aurait-elle pas pu ? Il avait compris à quel point ses gens comptaient pour elle et avait fait en sorte de les aimer également. « Tu veux le lui dire et briser son petit cœur ? Elle n’avait pas oublié que la dernière fois, il n’avait pas voulu lui dire. Elle pouvait comprendre, le cœur de Tucker aurait été surement brisé. Mais ce qu’elle avait retenu de cette phrase, c’est qu’il s’imaginait y retourner avec elle, son cœur battait la chamade rien qu’à l’annonce d’un voyage probable vers Nashville, ses yeux étaient remplis d’amour pour lui, elle ne voyait que lui. Elle souriait et haussait les épaules. Hé bien.. un peu quand même. Dit-elle en plaisantant, elle n’était pas jalouse mais cette annonce avait été bizarre à entendre. Ne dis pas ça, il est encore tout petit. Elle souriait. Et j’espère qu’on retournera à Nashville avant qu’il ne soit en âge de procréer. Il n’avait que sept ans n’oublions pas. Elle se tournait vers lui, pris une bouchée de son repas et secouait la tête. A vrai dire, il a quand même dit à Colt, je cite : C’est juste en attendant que je sois assez grand pour me marié avec Cami. Elle souriait en disant cette phrase, c’était si mignon. Colt m’a dit qu’il avait peur de me le dire, il avait peur que je lui en veuille, il n’est pas adorable ? »

Le repas terminé, Cami avait débarrassé la table et était prête pour le reste de la soirée, plus ou moins. « Sérieusement oui. » Elle ne pouvait s’empêcher de détailler Dorian de haut en bas rapidement. Elle mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas très envie de lui à ce moment précis mais chacun d’eux deux devaient vraiment résister. Pour la peine, Cami partait vers la douche. Avant, elle s’arrêtait dans la chambre de Dorian, prendre un t-shirt et filait sous l’eau chaude. Elle passait une bonne demi-heure sous la douche, profitant de l’eau chaude qui coulait sur son corps, essayant d’effacer l’idée que Dorian la rejoigne sous celle-ci. Elle se démaquillait, et enfilait le t-shirt beaucoup trop large de Dorian. Cette fois-ci, elle laissait son tanga et rejoignait son petit-ami dans le salon. Elle souriait en le voyant pencher la tête en arrière, comme s’il était en pleine souffrance. Elle aimait comment il la regardait, comment elle se sentait belle, sexy et désirée à ses côtés. « Tu l’aimes ? » Elle tournait sur elle-même, prenant la peine de marcher au ralentit vers lui. Elle s’asseyait à ses côtés et le regardait. « Tu veux qu’on aille se coucher plutôt ? » Il secouait la tête et Cami s’installait à ses côtés. Elle lançait un film qu’elle avait déjà vu des centaines de fois mais c’était la bonne période pour le regarder de nouveau : love actually. Doucement, Dorian se retrouvait sur ses genoux, elle caressait ses cheveux, lui faisant toutes sortes de caresses tendre sur les bras, sa nuque, remontant à ses cheveux. Dorian s’était assoupi depuis un bon moment, le film touchait presque à sa fin lorsqu’elle sursautait en voyant Dorian se redressait d’un coup. Elle fronçait les sourcils. « Est-ce que ça va mon cœur ? » Elle essayait de comprendre ce qu’il se passait, il avait visiblement fait un mauvais rêve sans aucun doute. Elle le laissait faire, serrait sa main dans la sienne tendrement. Avec son autre main libre, elle caressait sa joue. « Je suis là. Avait-elle dit pour le réconforter, elle avait l’impression qu’il avait juste qu’elle soit la. Elle caressait doucement sa joue avant de reprendre. Tu veux en parler ? » Mais au vu du regard que lui lançait le jeune homme, elle connaissait déjà la réponse. Le générique de fin du film passait et elle tournait son visage vers lui, elle devait trouver une solution pour lui changer les idées.

« Tu veux un massage ? ça pourrait t’aider à te détendre ? » Il avait l’air si nerveux, si tendu. Après qu’il ait accepté, Cami et Dorian se dirigeaient vers la chambre du jeune homme. Il s’asseyait sur le lit, Cami l’aidant à enlever son t-shirt, elle se mordait la lèvre inférieure devant tous ses muscles. Résiste Cami, résiste. Elle déposait un tendre baiser sur ses lèvres avant de s’asseoir juste derrière lui. Ses mains se posaient délicatement sur ses épaules, commençant doucement le massage. Elle faisait glisser ses doigts le long de son corps, appuyant à certains endroits, caressant et effleurant très légèrement du bout des ongles d’autres parties de son corps. Pendant quarante-cinq minutes, elle s’appliquait autant qu’elle le pouvait, pour lui prodiguer le meilleur massage, pour que jamais il ne l’oublie. Lorsque le massage se terminait, elle vient déposer un baiser sur son épaule, puis sur sa nuque et enfin dans son cou. Elle décidait de s’arrêter avant que la situation ne dérape. « Il est temps de se coucher. Elle se mettait débout du côté du lit de Dorian et remettait les oreillers en place pour qu’il puisse s’allonger correctement. Tu as besoin de quelque chose ? De l’eau ? Des médicaments ? » Elle le regardait si tendrement, c’était presque trop. « Avant que je n’aille rejoindre Loki dans le canapé. » Annonçait-elle pour le charrier, un sourire aux lèvres. Elle comptait bien passer la nuit dans ses bras, mais ça, il ne pouvait en être sûr.


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when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.
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Dorian Kean
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le terrain miné
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SURNOM : Do' pour les intimes. Dodo, comme l'animal, mais c'est horrible. Dori, comme le poisson, mais c'est encore pire. Kean ou bien Pyro par ses collègues.
STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
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Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

RPs TERMINÉS : Cami 1Cami 2AsherCami 3Cami UA Cami 4 JacksonByronBlake Cami 5 Cami 6 Lincoln Cami 7 TessaCami 9Cami 10

RP's abandonnés :
Cami 8
AVATAR : Alexander Ludwig
CRÉDITS : Aucun
DC : Aucun
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/08/2023
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Message(#) Sujet: Re: Don't blame me. (Camian #5) Don't blame me. (Camian #5) EmptyLun 4 Déc - 0:31



Ce n'était que le premier jour, enfin même que le premier soir, que je passais avec Cami, et je me demandais déjà comment j'allais faire pour la remercier pour ce qu'elle faisait pour moi, et de tou ce qu'elle allait faire pour moi. En demandant et en acceptant qu'elle reste chez moi le temps que je puisse de nouveau me débrouiller seul, je la condamnais presque à devoir s'occuper et gérer deux appartements, un chien, et un pauvre homme mal en point et inutile que j'étais devenu. J'en étais très heureux d'avance de l'avoir auprès de moi aussi souvent, mais quelque part je m'en voulais un peu de lui infliger ça alors qu'elle n'y était pour rien. J'aurais très pu prendre une aide à domicile qui serait venu chaque jour me soigner, me préparer à manger, faire le ménage, s'occuper de sortir le chien. Mais m'aider avait l'air de lui tenir vraiment à cœur, ce qui quelque part, me rassurait. Et malgré tout ça, elle s'étonnait encore que quelqu'un comme moi pouvait bien vouloir d'elle, elle se trouvait plus que chanceuse de m'avoir. Malgré le fait que je n'étais pas du tout d'accord avec ce qu'elle disait, trouvant que c'était davantage moi qui avais de la chance de l'avoir, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en l'entendant. « Et bien j'ose me dire, qu'on c'est trouvé au bon moment... Même si je continue de dire que c'est surtout moi qui ai de la chance dans cette histoire... Il y a belle preuve juste avec ce qui ce passe en ce moment ! » Clairement, je lui avais donné plusieurs raisons de m'en vouloir et de partir déjà depuis qu'elle était arrivé, et pourtant elle était toujours là, plus déterminé que jamais à m'aider et à m'aimer. J'avais laissé échapper un petit rire en l'entendant parler d'officialiser notre relation auprès de ma voisine, ainsi que tout le reste du monde. « Oh de la ville seulement ? Je pensais que tu me trouvais plus attirant que ça ! Quoi que j'avoue je perds peut être un peu de point là maintenant. » C'est sûre que les blessure et cicatrice ça peut faire bad boy, mais ça ne plaisait pas à tous. «  Mais tu as raison, plus il y a de monde au courant, moins j'aurais de chance que d'autres tentes leurs chances avec la femme la plus exceptionnelle en tout point d'Australie ! Elle n'est rien qu'à moi. » Je la regardais avec un sourire fier, fier que c'était la vérité. Et je savais très bien que je n'étais pas le seul à penser cela d'elle, toute personne qui tenait ne serait ce qu'un minimum à elle le savait. Et notamment le jeune Tucker et sa famille. « Non j'ai jamais dit tout de suite ! Mais un jour, il faudra bien, sauf si je sers juste de passerelle en attendant qu'il grandisse... » Je lui lançais un sourire amusé, bien sûr que je ne voulais pas lui briser le cœur, mais est ce que ce n'est pas mieux plutôt qu'il se berce d'illusion. Cami avait l'air un peu chambouler par cette nouvelle le concernant, je pouvais comprendre, ce n'était pas facile de voir grandir des enfants qu'on à connu si petit voir même dès la naissance. « Oui j'espère bien aussi qu'on y retournera avant ! Après, il y a des gens précoces tu sais » Plaisantais-je. « Déjà je ne suis même pas certain que moi à sept an j'avais déjà une amoureuse. » Il allait devenir un véritable Casanova ce petit. Je riais légèrement de nouveau en attendant l'excuse que ce petit avait donné à son père pour lui expliquer la raison pour laquelle il était amoureux de cette fille, juste pour attendre Cami. « Je vais vraiment finir par devoir me méfier j'ai l'impression ! » Elle rajoutait que Tucker avait même eu peur que Cami lui en veuille pour ça. « Oh bien comme ça en vrai vous êtes quitte, tu n'a scas lui dire que tu es avec moi en attendant qu'il grandisse, ça nous laisse facile quelques années devant nous tranquille au moins ! »  Il est vrai que ce gamin était vraiment adorable comme tout, j'espérais vraiment que si un jour j'aurais la chance d'avoir des enfants, avec la future madame Kean comme dirait une certaine Cami, que j'en aurais un aussi mignon que lui.

Cami avait l'air étrangement satisfaite de me voir souffrir ainsi quand je la voyais débarquer vêtu de mon simple t-shirt. Je pouvais largement comprendre que c'était plaisant de se sentir désiré à ce point, je ne dis pas, moi le premier j'adorais quand elle dévorait mon corps du regard. Mais là, c'était de la pure cruauté de sa part, de la magnifique, sexy, mais terrible cruauté. Elle osait même me demander si j'aimais. « Dois-je réellement répondre à cette question plus qu'évidente? » J'affichais un petit sourire. Lui ayant proposé de choisir le film car j'étais certain que j'allais m'endormir, elle me proposait d'aller se coucher plus tôt. Je hochais alors négativement la tête. « T'inquiète ça va aller, je ne vais pas te forcer à te coucher aussi tôt à cause de moi, pour quel genre de couple on passerait après ? » Je souriais amusé, je ne voulais pas qu'on ressemble déjà à un vieux petit couple qui se couchait avec les poules tout de même! J'avais à peine pu voir le début du film qu'elle avait mis que j'avais déjà commencé à m'assoupir. Heureusement que je l'avais déjà vu, car je n'aimais pas en réalité m'endormir devant un film, mais là je ne pouvais pas luter. Je m'étais réveillé en sursaut suite à un cauchemar plus qu'horrible, ne sachant plus ni où j'étais ni quand. Ma poitrine se soulevait au rythme élevé de ma respiration, mais la voix de Cami me remmenait à la réalité. Sa main dans la mienne, et son autre main caressant mon visage me calmait progressivement. Je fronçais légèrement les sourcils en l'entendant me demander si je voulais lui en parler. « Je... Il y avait... Tu... » J'avais envie de lui en parler, de me confier à elle, qu'elle me rassure, mais je ne pouvais pas, elle me poserait trop de question sur ce qui c'était réellement passé là bas et ce n'était pas vraiment envisageable. Non seulement que j'en avais pas le droit, mais certainement qu'elle ferait une crise cardiaque sur place. « Tout va bien, ça va mieux, c'était juste beaucoup trop réaliste... » J'espérais plus que tout ne pas faire ce genre de cauchemar à chaque fois que je m'endormirai, en tout cas c'était mal parti pour le moment... Elle me proposait qu'on aille dans la chambre et de me faire un massage pour détendre un peu, ce à quoi j’acquiesçais. « Peut être bien, si ça ne te dérange pas surtout. » Ça me ferait forcément que le plus grand bien, me détendre était bien la chose dont j'avais besoin, et puis comment refuser de toute manière quand ça venait de sa part.

Je me redressais alors pour lever du canapé, et attrapais mes béquilles pour rejoindre doucement ma chambre avec Cami. Je n'arrêtais pas de penser au fait que j'allais sans doute lui gâcher bon nombre de ses nuits avec ces histoires. Je m'installais doucement assis sur le bord du lit et posais mes béquilles au sol. Je retirais mon t-shirt avec son aide, je me sentais tellement tendu dans les bras, le dos, les jambes, comme si jamais mon corps n'allait se reposer. J'esquissais un faible sourire à son baiser et la laissais s'installer derrière moi. Je fermais les yeux en sentant ses mains douces sur mes épaules, commençant à me masser. « Je pense que c'est une excellente idée que tu as eu, ça fait un bien fou... » Certain de ses gestes me détendais presque immédiatement et ses caresses faisaient frissonner mon corps en entier. J'adorais tellement sentir ses mains sur ma peau, c'était un véritable réconfort, je me sentais bien, en sécurité, et j'oubliai petit à petit ces pensés noir dans mon esprit. Et elle faisait encore beaucoup pour moi, alors que moi, je ne pouvais rien faire, elle ne savait pas à quel point sa simple présence, son simple toucher, me faisait un bien fou. J'aurais voulu que ce moment ne s'arrête jamais, que ces mains continues à caresser mon corps. Je souriais ensuite en sentant son baiser sur mon épaule, puis ma nuque, et frissonnais de nouveau, lorsque son baiser atteignait mon cou. « Merci beaucoup... Encore. Promis je te revaudrais ça. » Dès que je serais de nouveau capable de supporter de m'appuyer sur ma jambe, je lui rendrais le meilleur des massages. J'avais fait une légère moue en la sentant se détacher de moi pour se relever du lit. Mais je n'avais pas pu m'empêcher de sourire en l'entendant me demander de quoi j'avais besoin, elle était beaucoup trop attentionné envers moi, c'était incroyable. « Non ça va merci, j'ai tout ce qu'il me faut. » Lui avais-je répondu en la regardant, juste elle dans ce lit près de moi, était mon nécessaire. Je m'allongeais ensuite doucement sur le dos dans le lit, mais je haussais un sourcil en entendant la suite de sa phrase. « Ah bon tu as fait ton choix au final à ce que je vois. Très bien je comprends... Il est beaucoup plus mignon que moi après tout. » Je laissais un petit silence le temps de me couvrir avec le drap, avant de reprendre un sourire aux lèvres. « Mais tu veux pas juste venir cinq minutes dans le lit le temps de me dire bonne nuit ? J'ai juste besoin de ça en faite. » Je souriais de nouveau en la voyant faire le tour du lit pour me rejoindre, je n'allais tout de même pas me laisser me faire piquer ma copine par mon chien tout de même. Je me mettais ensuite doucement sur le côté, le bon heureusement, pour lui faire face, et passais ma main sur sa joue.

J'étais vraiment content de la voir là dans mon lit, avec moi, ça m'avait manqué, je plongeais mon regard dans le sien, ce regard dans lequel je pouvais me perdre avec une facilité déconcertante. « Promis après je te laisse rejoindre ton véritable amour. » J'approchais mon visage du sien pour l'embrasser tendrement, et faisait durer ce baiser. « Bonne nuit alors ? » Je lui disais cela entre deux baisers, sans arrêté de l'embrasser pour autant, de manière un peu plus intense, en passant ma main dans ses cheveux. Il allait y avoir un léger problème, c'était que quand elle était dans mon lit habituellement, c'était assez rare qu'on y aille pour simplement s'endormir paisiblement. Alors disons que les habitudes revenaient assez vite même si ce n'était pas vraiment ce que je voulais, enfin plutôt ce qu'il fallait, bien sûr que c'était ce que je voulais. Mais ce baiser commençait à avoir un goût de, mais j'ai pas si mal que ça finalement ! Mais je devais résister pourtant il le fallait ! Je reculais légèrement mon visage du sien, mon regard croisait le sien, et je voyais très bien qu'elle en avait envie au moins autant que moi. Alors je me disais bien que surpasser cette douleur était peut être faisable si nous faisions suffisamment attention. Je replongeais alors sur ses lèvres pour l'embrasser langoureusement, non je ne pouvais pas, ou plus résister, j'avais tenu toute la soirée, mais la voir comme ça, dans mon lit, avec ce regard, c'était trop pour moi. Tout mon corps l'appelait. Je descendais ma main sur sa cuisse, la caressant, avant de la remonter doucement sous son t-shirt. Je la sentais tout de même quelque peu hésitante, sans doute de peur de me faire mal. « J'ai quand même envie qu'on essaie... On peut voir en y allant doucement. Si jamais j'ai trop mal, on aura cas arrêter. » Même si en vrai, je n'étais pas certain de lui dire si jamais ça me faisait mal, tellement j'avais envie que ce moment arrive, tellement j'avais rêvé de son corps contre le mien toute cette semaine. Il fallait juste que je me concentre sur le fait de bouger le moins possible ma jambe, et sans forcer dessus. Je l'aidais alors ensuite à retirer son haut, avant de reprendre nos baisers là où on c'était arrêté et de coller mon corps au sien. J'essayais de ne pas trop les intensifier pour éviter de trop m'emballer. Disons que je doit avouer, y aller doucement n'étais pas vraiment dans mes habitudes, mais bon, c'était mieux que rien du tout déjà. L'essentiel étant de pouvoir assouvir notre envie et nous retrouver pleinement. Elle m'aidait ensuite à enlever mon short sans que je ne bouge de trop ma jambe. Nos mains cherchaient à caresser chaque parcelle de nos corps, comme si eux aussi c'était manqué. J'embrassais ses lèvres, sa joue, chuchotant à son oreille. «Mon cœur... Tu m'as tellement manqué... ». Descendant mes baisers sur son cou, le mordillant légèrement au passage, embrassant son torse, je profitais et faisant durer chacun des baisers, chacune des caresses, sachant que ça au moins ne risquait pas de me souffrir. Ma main descendait jusqu'à son dernier sous vêtement, glissant mes doigts dessous, afin de lui prodiguer un plaisir que je n'étais pas encore certain de pouvoir assurer par la suite. Je tirais ensuite sur son sous vêtement pour le lui retirer totalement, avant que l'on tente de s'adonner l'un à l'autre avec délicatesse, enfin, autant que c'était possible.


***

«AAH PUTAIN DE MERDE !! » Tout mon corps c'était raidi d'un coup comme si un coup d'électricité l'avait parcouru en partant de la jambe. Cette dernière c'était mis à me lancer d'un coup, au point de ressentir une vive douleur, comme si...  comme si on m'enfonçait quelque chose à nouveau dans la jambe. Cami c'était détaché de moi à une vitesse déconcertante. Je me tenais la jambe en enfonçant mon visage dans le coussin pour ne pas crier de nouveau tant elle me faisait mal. « Ça fait beaucoup trop mal, y'a quelque chose qui va pas ! » Je regardais brièvement ma jambe et mon pansement, il commençait à se rougir de sang de plus en plus. « Et merde ! » Les points de suture avaient sauté, c'était sûr. Je serrais les dents de tout ce que je pouvais, mais je ne pouvais retenir quelques râlements de douleur. Quel imbécile je pouvais croire que j'allais être capable de coucher avec Cami sans bouger le moindre du monde, bien évidement que je m'étais laissé emporter à un moment donné ! Le pansement se gorgeait de sang, et je commençais à en avoir sur les mains, la soirée prenait une tout autre tournure inattendue.  


@Cami Hasting  :keur:  Don't blame me. (Camian #5) 465396669  Don't blame me. (Camian #5) 1150905828 Don't blame me. (Camian #5) 24709462




When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.
By COM
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