(camian 10) maybe i asked for too much

Spoiler:

trois mars deux mille vingt-quatre, anniversaire de Dorian, Brisbane.

Cami vivait l’une des périodes de sa vie les plus compliqué en ce moment. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, elle était devenue tout ce qu’elle détestait. Elle ne prenait plus le temps pour rien, elle ne sortait plus, elle rester tout simplement chez elle dans son canapé, dans son lit, elle s’était même mise à regarder des émissions de téléréalité – chose qu’elle n’avait jamais fait -. Elle alternait entre son lit, le canapé, la douche et le siège de son bureau. Elle se contentait d’essayer de ne pas se noyer, ne pas partir dans une sorte de dépression post-rupture mais pourtant elle y était bien. Depuis, le soir de la saint valentin, depuis qu’elle et Dorian n’était officiellement plus ensemble, elle avait l’impression que sa vie n’avait plus vraiment de sens. Jamais elle n’avait aimé autant quelqu’un et de ce fait, jamais elle n’avait autant souffert à cause de quelqu’un que depuis ce jour-là. Elle avait l’impression qu’on lui avait pris une partie de son cœur, de son être, qu’on avait roulé dessus avec une voiture. Toutes ses informations l’avait détruit. Elle qui pensait avoir trouvé en Dorian l’homme parfait, l’homme avec qui elle finirait ses jours, avec qui elle aurait des enfants, l’homme avec qui elle pourrait partager chacun de ses doutes, de ses secrets, l’homme qui l’aimerait si fort, qui voulait qu’elle soit la mère de ses enfants, l’homme qui serait honnête et sincère avec elle. Elle l’avait placé si haut sur son piédestal, que la chute n’en avait été plus compliqué. En à peine quinze jours, Cami avait perdu presque cinq kilos, elle ne s’alimentait presque plus, elle se nourrissait uniquement de café, de smoothie détox et de salade verte devant son écran. Elle n’avait pas réalisé avoir perdu autant de poids en si peu de temps avant que Tucker, lors d’un appel visio lui demande si elle avait utilisé un filtre. Lorsque l’appel fut terminé, la demoiselle réalisée qu’elle ne pouvait sombrer dans une dépression, qu’elle devait se relever, aller de l’avant, profité de la vie, ou du moins, essayer de profiter de la vie.

La journée de travail de notre demoiselle touchait presque à sa fin, elle avait hâte de rentrer chez elle, de s’allonger dans son canapé, mais surtout de préparer ses valises pour son départ le lendemain matin vers Nashville. Elle avait besoin de prendre du recul, de se ressourcer, de faire le point sur sa vie, et de se sentir aimer, écouter, et soutenu, la seule personne qui pouvait lui faire ses trois effets à la fois : Taylor. Elle avait planifié son départ sur les trois derniers jours, elle ne savait pas dans combien de temps elle poserait de nouveau ses pieds sur le sol australien. Après tout, plus rien ne la retenait ici. Il y a quelques jours, elle avait reçu une proposition de rachat pour sa société et bien qu’elle n’avait jamais réellement pensé à se séparer de son entreprise, depuis ses quelques jours, l’idée la tentait de plus en plus, elle pourrait recommencer de zéro, auprès des personnes qui comptaient le plus pour elle dans sa vie. Elle finalisait sa journée de boulot, regardant l’heure, toutes les deux secondes. Elle écrivait un message, puis l’effaçait, pour l’écrire à nouveau et ne jamais l’envoyer. Depuis ce matin, elle n’arrêtait pas. Elle n’arrivait cependant pas à appuyer sur envoyé. Dorian avait eu trente ans aujourd’hui, c’était un cap important et elle n’était pas à ses côtés, elle n’arrivait même pas à lui envoyer un message, elle pensait simplement à la fête qu’elle avait commencé à lui organiser mais qui n’aura jamais lieu, au voyage qu’elle avait prévu pour qu’ils puissent le fêter ensemble, rien que tous les deux. Si elle fermait les yeux, elle pouvait se voir, à ses côtés dans leur chambre d’hôtel, dans les rues de Rome, regardant le coucher de soleil dans un vignoble de Toscane, un véritable roadtrip à travers l’Italie. Elle avait prévu de partir depuis Rome, y passer quelques jours puis de voyager dans un van aménager avec un lit, manger les portes ouvertes en admirant les paysages, s’endormir dans ses bras dans différents endroits de l’Italie. Le voyage se serait terminé sur la côte amalfitaine, un rêve qu’elle voulait partager avec lui de base, mais maintenant tout était différent.

Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle tombait sur Sixtine dans le hall de sa société, en compagnie de plusieurs de ses employées. Elles voulaient sortir, et bon dieu, Cami n’en avait pas du tout envie. Cependant, elle se laissait convaincre beaucoup trop rapidement par Sixtine. Mais elle n’avait pas tort, elle était jeune, elle devait sortit en compagnie de ses copines. Elle se rejoindrait à vingt et une heure, dans un nouveau bar qui avait ouvert il y a une semaine. D’après ses collègues, c’était un bar branché, mais pas trop bondée, avec des groupes qui venaient de temps en temps se produire. Ce soir, c’était apparemment scène ouverte, des artistes locaux se présenteraient et c’était un bon moyen de se changer les idées. Arrivée à son appartement, la demoiselle pris une longue douche chaude avant de se prélasser sur son lit, enroulée dans sa serviette, elle hésitait pendant une bonne demie heure sur la tenue qu’elle porterait. Dans la salle de bain, Cami lissait sa longue chevelure brune, se maquillait parfaitement et enfilait sa nouvelle robe noire. Elle enfilait une paire d’escarpin noire avec la fameuse semelle rouge. Elle était prête à partir et rejoindre ses copines devant le bar.

Cami arrivait bien évidement en dernière. Elle avait pris un taxi pour ne pas être tenter de conduire ce soir après les verres qu’elle aurait bu. Elle prenait tendrement chacune de ses copines dans ses bras. Elles étaient toutes plus sublimes les unes que les autres, toute rayonnait de bonheur et Cami, réussissait à cacher sa tristesse, la seule qui pouvait remarquer que tout ça n’était que de la comédie, était sur le sol américain. Elles se préparaient tous à entrer dans le bar, Cami, son téléphone en main, elle regardait le message qu’elle avait hésité à envoyer toute la journée, « to hubby :l : : Je te souhaite un très bon anniversaire. Puisse-tu passer ce cap entouré comme il se doit. Profite de ta journée. Love, C. » Et finalement, elle l’envoyait. Elle ranger son téléphone dans son sac à main et pénétrer enfin dans le bar. L’ambiance était plutôt sympathique, le bar n’était pas bondé, il y avait suffisamment de place pour les huit filles qu’elles étaient. Cami se plaçait à côté de Sixtine, souriante – du moins en façade-. Elles commandaient chacune d’entre elle un cocktail, comme à son habitude, Cami prenait une Margherita. Alors que son premier verre était presque terminé, Cami abandonnait ses copines pour se rendre au toilette, en compagnie d’une d’entre elle. Devant le miroir, Cami remettait sa robe doucement en place, replaçant correctement sa poitrine. Elle riait avec son amie avant de sortir des toilettes. Elle marchait à reculons, en écoutant l’histoire de son amie, elle se heurtait alors à quelque chose, enfin plutôt quelqu’un. Cami se retournait pour faire face à la personne et son regard croisait le sien. C’était comme si rien n’avait changer, il était si beau, ses yeux dans les siens, elle fondait. Dorian. Comment pouvait-elle le croiser lui ? Dans tous les bars de la ville ? « Je suis désolé.. » De l’avoir bousculé. Ils n’étaient plus qu’eux deux, son amie était partie rejoindre le groupe. Cami ne voyait plus que lui, il était si beau, sentait si bon.. Ses lèvres se rapprochaient des siennes, comme si elle ne pouvait se contrôler. Elles étaient si proches des siennes, elle pouvait sentir son souffle, elle en avait terriblement envie mais elle retrouver la raison. Elle décalait son visage, ses lèvres près de son oreille, elle reprenait. « Joyeux anniversaire Dorian.. Profite de ta soirée.. Tu es très beau ce soir.. » Elle se remettait sur ses pieds, contournait le jeune homme et partait vers sa table. Elle se retournait une fois, le regardant de dos, bon dieu qu’il lui manquait. Devant sa table, elle reprenait son sourire de façade et prenait une grosse gorgée de son verre.

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camian

when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.

Aussi loin que je m'en souvienne, ça devait clairement être l'un des pires anniversaire de ma vie. Il y a encore quelques jours, j'étais prêt à accueillir à bras ouvert la trentaine, mais aujourd'hui, ça me déprimait plus qu'autre chose. Je m'étais toujours dit que j'aurais femme et enfant avant mes trente ans, c'était un peu loupé. Mais j'avais au moins cru pouvoir passer ce cap accompagné de la plus merveilleuse des femmes qui soit, mais même ça, c'était loupé. J'étais seul avec moi même, sans aucune envie de fêter quoi que ce soit, après tout, il n'y avait rien de bon à fêter. Ça faisait deux semaines, depuis la dernière fois que j'avais Cami, deux semaines sans aucune nouvelle, sans aucun signe, rien, elle m'avait prévenu qu'elle ne voulait plus avoir à faire à moi, et elle avait tenu parole. Je devais avouer que quelque part j'étais un peu déçu que qu'elle ne me souhaite pas mon anniversaire, mais en même temps, pourquoi elle l'aurait fait. Pas un jour, pas un instant ne passait sans que je pense à elle, sans que je cherche désespérément un moyen de me faire pardonner. Le plus dur était de me retenir d'aller la voir, d'essayer de lui parler, elle avait besoin de temps et d'espace et je devais m'efforcer de les lui donner. Elle me manquait tellement, chaque soir où je m'endormais sans elle était de plus en plus compliqué, car plus le temps passait, plus ça devenait réel et permanent. J'essayais de me convaincre qu'elle finirait par changer d'avis, mais plus ça allait, moins j'y croyais. Je me tuais au travail pour avoir l'esprit le plus occupé possible, et je passais quasiment tout mon temps libre à faire du sport. C'était les seuls moyens que j'avais trouvé pour ne sombrer dans la dépression, et penser à autre chose. Bien entendu, ce n'était pas aussi efficace que je l'espérais, mais c'était mieux que rien. A part ça, je n'étais pas sorti, je n'avais vu personne, je n'avais nullement envie de m'amuser, et puis, plus rien ne m'intéressais, comme si tout avait moins de saveur. J'avais encore tellement d'espoir que les choses s'arrangent entre nous que j'avais encore sur mon téléphone toutes nos photos, elle était toujours sur mon fond d'écran, et je ne l'avais même pas renommé dans mes contacts, je ne voulais pas tourner la page, pas encore.

Quelques amis avaient débarqué à l'improviste chez moi, voulant me forcer à faire quelque chose ce soir tout de même pour mon anniversaire. Comprenant rapidement qu'ils ne lâcheraient pas l'affaire facilement, j'avais fini par céder, et accepter une simple petite sortie dans un bar. Après tout, boire quelques verres entre potes ne pourraient pas me faire de mal, j'espérais au moins que ça me changerait correctement les idées. J'étais alors allé me doucher rapidement avant de partir, et avait enfilé un simple t-shirt blanc et un jean. Je montais dans la voiture de l'un de mes amis en direction d'un sois disant nouveau bar qui avait ouvert il y a peu, et qu'il fallait apparemment absolu tester. On était quatre, et un cinquième devait nous rejoindre un peu plus tard. Je me répétais que ça allait être une bonne soirée pour me convaincre, et que j'allais arriver à bien m'amuser. Une fois installé, je regardais un peu autour de moi, le lieu était très sympa je devais avouer, et il y avait même une scène où quelques groupes allaient venir jouer, ça ne pouvait être que bien. On se commandait une première tournée de bière et très rapidement, le sujet tournait autour de Cami, ils étaient tous au courant qu'on c'était séparé, mais j'avais refusé d'en parler jusque là. Je ne pouvais absolument pas leur dire la véritable raison de notre séparation, je leur avaient donc expliqué que j'avais simplement merdé, et que je n'avais pas été très honnête sur moi même avec elle. Je leurs avaient également raconté la partie de l'histoire où elle pensait que je l'avais trompé avec une collègue, me disant qu'au moins, ce serait facile à comprendre pour eux et ça éviterait les questions. Ils me connaissaient assez bien pour savoir que c'est une chose que je ne ferais jamais. J'insistais à chaque fois sur le fait qu'on n'était pas vraiment séparé, que c'était juste un mauvais moment mais que ça allait s'arranger. J'essayais plus de me convaincre moi que eux, car pour eux, j'étais clairement dans le déni. Je sortais ensuite mon portable de ma poche en le sentant vibrer. Je haussais les sourcils en voyant de qui il était, pour le coup, j'étais vraiment surpris, Cami m'avait envoyé un message pour me souhaiter mon anniversaire. Elle n'était peut être plus aussi en colère qu'au début... J'esquissais alors un petit sourire en lisant plusieurs fois le message. J'étais touché par le fait qu'elle mette sa rancœur de côté pour m'envoyer ce message, qui pour moi signifiait déjà beaucoup. « Eh ! » Je m'étais exclamé en voyant mon téléphone changer rapidement de main, et Henry lire mon message sans pression, se doutant bien de qui il venait. « Madame Kean ? » Il riait doucement comme pour se moquer. « Je croyais qu'on avait dit que le but de cette soirée c'était de te changer les idées, donc ça veut dire, pas de message avec ton ex. » Je soupirais avant de reprendre. « T'es au courant que ça fait quinze jours que j'ai pas de nouvelle ? Et c'est pas mon... » Il me coupait et posait mon téléphone face conte table à côté de lui. « Ton ex si, et donc t'es plus à une soirée près. Puis tu vas pas lui répondre tout de suite alors qu'elle te fait mariner, c'est trop facile. Ne pense pas à elle juste ce soir, ça te fera du bien vraiment. » Il me souriait, il essayait de faire ça pour mon bien, ce que je comprenais, mais je mourrais d'envie de lui renvoyer un message. Je soupirais alors résigné, il avait sûrement raison.

Nos premiers verres terminés, je proposais d'aller chercher une autre tournée. Au final, j'arrivais tout de même à m'amuser, ça me faisait du bien de parler de tout et de rien et surtout de rire un peu. Je me levais alors pour me rendre aux toilettes avant d'aller commander à boire, en ayant pris soin de prendre mon téléphone au passage. Sur le trajet, j'ouvrais de nouveau le message de Cami pour lui répondre. Mais au même moment je heurtais quelqu'un et je posais ma main sur le bras de la personne. « Pardon, vraiment déso... » Je ne terminais pas ma phrase en me rendant compte de qui j'avais heurté. Mes yeux s'écarquillaient, comment pouvait-elle être là ? Automatiquement mon regard bloquait sur le sien, elle avait l'air tout autant surprise de me voir ici. Entendre sa voix me faisait un bien fou, mon cœur c'était automatiquement accéléré. En temps normal, après autant de temps sans se voir, on se serait jeté dans les bras l'un de l'autre, et je mourrais d'envie de la serrer contre moi. Elle était toujours aussi magnifique, son visage me faisait fondre. « Euh... Salut... tu... » J'esquissais un bref sourire nerveux, j'ouvrais ma bouche pour parler, mais je ne savais même pas quoi lui dire, j'étais comme bloqué. Et je n'étais même pas capable de dire si j'étais en train d'imaginer ou non le fait que son visage était en train de se rapprocher du mien. Mes yeux faisaient un rapide aller retour entre ses lèvres et son regard, j'avais une terrible envie de l'embrasser là tout de suite. J'avais presque pu sentir son souffle sur moi, mais elle tournait la tête presque au dernier moment, pour me souhaiter de vive voix mon anniversaire. Je reprenais alors mes esprits, j'avais l'impression d'avoir rêvé. « Oh merci, c'est gentil, et merci aussi pour le message... » Je lui montrais mon portable pour illustrer mon propos. « Et toi aussi, tu es très... » Je me reculais légèrement d'elle, pour ne plus avoir cette proximité gênante, et remarquais alors sa tenue, je la regardais de haut en bas puis haussais les sourcils surpris. « Wahou. » J'étais tellement concentré sur son visage que je n'avais même pas fait attention à sa robe. Je la regardais ensuite un instant sans aller, encore sous le choc de ce qui venait de se passer, et puis surtout cette tenue était pour le coup encore bien plus que sexy. Entre le décolté vertigineux, le tissu à moitié transparent, et la longueur, clairement quand elle portait mes t-shirts c'était plus long que ça, c'était à en faire tourner la tête, je ne pouvais m'empêcher de la regarder en détail. Je reprenais les chemins des toilettes, perturbé encore, je n'avais pas rêvé, elle était quand même sur le point de m'embrasser non ? Je ne comprenais absolument pas ce geste qui avait aucune logique par rapport à où on en était, mais je voyais ça comme un super bon signe. Je devais forcément lui manquer d'une manière ou d'une autre, même si ce n'était peut être que physiquement, c'était déjà un bon début.

J'allais alors chercher une autre tournée de bière, un petit sourire bête fixé sur les lèvres, avant de retourner m'asseoir auprès de mes amis à table. « Bah qu'est ce qui te fait sourire comme ça ? T'a un ticket avec la barmaid ? » Me lançait Scott amusé. « Hm ? Nan rien du tout... » Je haussais les épaules en gardant le même petit sourire. Je ne pouvais m'empêcher de chercher du regard où était sa table du coup, et souriait de nouveau en la trouvant enfin, elle devait être avec quelques copines à elles, je ne les connaissais pas toutes. Me trouvant bizarre, ils insistaient, et je finissais par leur faire un signe de la tête vers où regarder, et ils reconnaissaient tout de suite Cami. Ils avaient l'air dépités du fait que je sois si content de sa présence. « C'est clairement improbable... » « C'est Cami ça t'es sûr? » « Bah je l'ai croisé en allant aux toilettes, et curieusement, ça c'est assez bien passé... » Bon pour le coup, la soirée qui avait pour but de me faire penser à autre chose tombait un peu à l'eau, je l'avais juste dans mon champ de vision, et je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder toute les trente secondes. « La vache vous avez vu sa robe ? Elle est... » Je hochais la tête, je voyais bien qu'il cherchait ses mots pour ne rien dire de déplacer. « Ouais sexy de ouf, dommage pour toi Dorian. Encore un peu et on pourrait presque voir ce qu'il y a en dessous, enfin c'est pas comme ci c'était pas déjà fait. » Il était content de lui et je le regardais d'un air blasé, clairement lui faisait aucun effort, aucun tact. Je savais déjà qu'il avait déjà eu une très brève aventure avec Cami il y a longtemps, mais ce n'était pas pour autant que j'aimais qu'il me le rappelle. « Ne dis pas ça, tu sais bien que ça me dégoûte ! » Je mettais mes mains sur mes oreilles et mimait un faux frisson, ce qui lui l'amusait. Ça ne me dérangeais pas, mais bon, quand même éviter le sujet m'arrangeait ! « Du coup, si vous êtes plus ensemble, y'a moyen que je retente ma chance? Franchement, ça serait dommage de louper ça nan ? » Je levais mon regard sur lui, en haussant un sourcil, je savais qu'il plaisantait, et qu'il faisait ça pour m'énerver et me titiller un peu. Tout ce sujet était clair entre nous, et il n'y avait pas d’ambiguïté la dessus, je lui faisais confiance, je savais très bien qu'il ne ferait pas une telle chose. « Touche, UN seul cheveu, ou même juste pense y... et je te jure, je te tue là maintenant tout de suite. » J'esquissais un sourire amusé. « Oh bah c'était pas vraiment les cheveux que je pensais mais bon... » Il haussait les épaules un petit sourire moqueur aux lèvres, quant à moi je me pinçais les lèvres, et serrais le poing, avant de le pointer du doigt... « Toi... C'est sûre je vais te buter. » Mais je ne pouvais pas m'empêcher de rire en voyant sa tête. Je lançais de nouveau un regard furtif vers Cami. Au final, je me rendais bien vite compte que si même mes potes, en qui j'avais confiance, la trouvait déjà très sexy, je n'osais pas imaginer tous les autres mecs en manque dans ce bar, je n'avais pas encore pensé à ça... Très vite je trouvais sa robe d'un seul coup beaucoup moins sympathique... Tout ça me faisait redescendre sur Terre, car cette tenue n'était pas pour plaire à moi, j'espérais juste qu'elle était pour lui plaire à elle même, et non à quelqu'un d'autre... Cette réflexion me replongeait dans des doutes et je perdais de nouveau mon sourire.

Un peu plus tard dans la soirée, le dernier de nos potes nous rejoignait enfin. C'était un très bon ami à Scott, et il traînait avec nous depuis pas très longtemps, mais ça avait l'air d’être quelqu'un de sympa. On était un peu surpris de le voir déjà un peu alcoolisé, mais bon après tout ce n'était pas bien grave, on avait tous déjà trois ou quatre verres dans le sang. Ben s'installait à côté de moi, et me remarquait tout de suite que je n'étais pas dans un état habituel, en me demandant pourquoi j'avais l'air de faire la gueule. Il n'était pas au courant que je m'étais momentanément séparé de ma copine, qu'il ne connaissait pas, donc je lui expliquais brièvement la situation. Mais curieusement, il avait plutôt l'air de se réjouir du problème. « Ah parfait alors ! Te revoilà dans la course ! Tu vas pouvoir profiter enfin ! » Je fronçais un peu les sourcils en l'écoutant, il n'avait pas bien saisie je pense le fait que je souffrais de cette « rupture ». « Euh ouais pas vraiment mais... » Il me coupait pour reprendre tout sourire. « Tu sais, le meilleur moyen d'oublier une meuf, c'est d'en sauter une autre, puis ici c'est pas ce qui manque j'ai l'impression hein ! » Je crois qu'on avait clairement pas la même vision des choses. « Alors j'ai jamais dit que je voulais l'oubl... » Je voulais rester sympa mais je commençais à perdre patiente qu'il me coupe s'en arrêt. « T'inquiète, je vais nous trouver des jolies nanas qui n'attendent que ça tu verras. J'en ai repéré une en arrivant là, une vraie bombe. En plus ça tombe hyper bien j'ai une de ces faims ! Bougez pas je reviens ! » Je le regardais partir, un air vraiment perturbé et étonné sur le visage. Je me retournais vers Scott. « Il est sérieux là ? Il va pas faire ça quand même ? Il a rien compris à ce que je lui aie dit en fait... » Ou alors il avait compris ce qu'il avait envie de comprendre. Il haussait les épaules en me confirmant qu'il était plus que sérieux certainement. Je soupirais en passant ma main sur mon visage. Super, il était sérieux le con... Sachant que sur nous quatre, deux était déjà et encore couple, alors je ne voyais pas bien l'intérêt de la chose. Enfin bon, après tout, peut être qu'avec un peu de chance, aucune fille n'acceptera de le suivre. On poursuivait alors notre discussion, en même temps qu'on nous ramenait une autre tournée, et en attendant le retour de Ben. Il revenait au final plutôt rapidement, étonnement, et suivis en effet d'un groupe de fille. « Il l'a fait ce con... » Déjà que je n'avais absolument pas envie de faire connaissance avec d'autres filles, la seule et unique chose que je voulais était de retrouver Cami, ce qui était certes impossible. J'avais surtout aucune envie que Cami me vois avec un tas de fille autour de la table, clairement j'allais perdre toute crédibilité à cause de cet abruti. Au pire je partirai si ça deviendrait trop pénible. Mais quelle fût ma surprise, en reconnaissant l'une des filles du groupe... Mon visage se décomposait. Alors tout de suite je comprenais qu'il nous avait dégoté le groupe de fille de Cami. « Oh non... Il a pas fait ça... » Je m'enfonçais dans mon siège, et mettais mes mains sur mon visage en soupirant. Je voulais me cacher, partir, fuir le plus loin possible d'ici.

@Cami Hasting :keur:

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.

By COM

En sortant ce soir, Cami ne pensait pas se trouver en face de l’homme qu’elle aimait, mais surtout de l’homme qui la faisait la plus souffrir en ce moment. Elle pensait oublier sa peine en compagnie de ses copines, en buvant quelques verres avec modération, elle n’avait pas envie d’avoir la tête à l’envers, ce n’était plus de son âge et cela n’aiderait pas dans sa dépression post-rupture, elle voulait garder les idées claires. Ne pas contacter Dorian pendant deux semaines avait été la chose la plus compliqué qu’elle avait eu à faire, pour cause, elle était la première personne à qui elle voulait parler quand quelque chose lui arrivé. Alors, quand elle avait reçu une proposition d’achat pour sa société, elle s’était ruée sur son téléphone, avait composer son numéro mais s’était reprise et ne lui avait pas téléphoné. En réalité, elle ne voulait pas le voir, entendre sa voix, parce qu’elle savait que dès que son regard se poserait sur lui, elle tomberait dans ses bras en quelques secondes. Elle était si folle de lui, si amoureuse, qu’elle savait qu’elle n’arriverait pas à l’oublier, et elle ne le voulait pas vraiment, même si en ce moment, elle vous dirait totalement le contraire. Pourtant, il était présent, en face d’elle, sa main posée sur son bras, elle le regardait, ils avaient cette fâcheuse manie de ne pouvoir décoller le regard l’un de l’autre et Cami se sentait partir, elle sentait son visage qui se rapprochait du sien lentement, elle sentait déjà le gout de ses lèvres sur les siennes, ses bras si fort l’entourant, elle se sentait déjà, de nouveau en sécurité. Elle imaginait ce baiser, après tous ses jours sans sentir son souffle, sa peau contre la sienne, elle serait même presque à s’enfermer dans les toilettes avec lui et de profiter pleinement de leurs retrouvailles. Mais elle devait être forte, s’en tenir à ce qu’elle avait dit, cela serait beaucoup trop facile de s’en sortir juste parce qu’il lui manquait terriblement. Elle en profitait pour lui souhaiter un bel anniversaire, glissant un compliment dans la phrase, elle devait partir, sa main frôlait la sienne, son regard croisait le sien alors qu’elle s’en allait. Elle souriait en entendant son compliment, elle se tournait vers lui, un sourire aux lèvres et reprenait tout doucement, d’une voix si douce qu’elle pourrait faire fondre n’importe qui. « Merci beaucoup.. » Elle remettait ses cheveux en place et repartait, rejoindre ses amies à leur table. Etrangement, lorsqu’elle revenait à sa table, elle souriait, elle se rendait compte à quel point il lui manquait et à quel point elle l’aimait, cependant, elle était toujours très en colère contre lui, elle n’arrivait pas à se sortir ses mensonges de la tête, mais surtout, elle n’avait plus vraiment confiance en lui. Doucement, Cami prenait une gorgée de son verre et se glissait aux côtés de son amie la plus proche dans ce groupe de demoiselles. « Six.. Elle chuchotait doucement, alors que l’autre brune s’approchait d’elle pour l’écouter attentivement. Dorian est ici, je viens de le croiser. » Les mains sur sa bouche, son amie paraissait encore plus surprise qu’elle, ce qui faisait sourire notre brune, elle haussait les épaules, voulant dire : que veux-tu que je fasse ? Sixtine, tournait dans tête dans tout le bar, à la recherche du jeune homme, elle le trouvait enfin, confirmant les propos de Cami. Elle retournait sa tête, vers elle, un peu choquée et surprise de ce qu’elle venait de voir, quelle était la véritable probabilité qu’ils se retrouvent ce soir, dans le même bar, à la même heure ? Décidément, le destin, leur jouait de sacrer tours. « C’est incroyable, c’est le destin. Cami levait les yeux aux ciels en entendant son amie, le destin, n’existait pas. Bien qu’habituellement, la demoiselle était une fervente admiratrice du destin, et ne jurer que par ça, quand il s’agissait d’elle, elle ne voulait pas y croire. Il t’as vu ? Vous avez discuté ? Qu’est-ce qu’il a dit ? Il avait l’air d’être content de te voir ou alors pas du tout ? Je veux tout savoir. » Alors que Cami s’apprêtait à tout raconter à Sixtine dans les moindres détails, l’une des autres filles présente reprenait. « Pas de cachotterie les filles, on est là pour faire la fête et se détendre. » Cami souriait, haussant les épaules, faisant signe à Sixtine, qu’elle lui raconterait tout plus tard dans la soirée.

De temps en temps, Cami ne pouvait s’empêcher de lancer des regards furtifs dans la direction de Dorian. Elle essayait de rester plutôt discrète et il n’avait visiblement pas remarquer son petit manège. Elles en étaient déjà à leurs troisièmes tournées, Cami qui encaissait plutôt bien l’alcool se résignait en se promettant que c’était son dernier verre d’alcool, elle devait rester sobre, après tout, Dorian était dans le coin, et elle ne voulait pas déraper, elle ne voulait pas tomber dans ses bras parce qu’elle avait ingurgité trop de téquila. L’une essayait de convaincre le groupe de sortir en boite de nuit après, Cami n’était pas vraiment motivé, elle voulait déjà être chez elle, dans son lit, à regarder le dernier épisode du Bachelor tout en dégustant de la glace à la vanille, noix de pécan et coulis de caramel, elle en rêvait, elle devait réaliser son rêve non ? « La boite de nuit, ça sera sans moi les filles, je préfère encore.. » La demoiselle n’eu pas le temps de terminé sa phrase qu’elle fut interrompu par un jeune homme, sorti de nulle part, un peu trop enjoué pour n’en être qu’à son premier verre. « Quel gâchis serait-ce, de ne pas faire profiter les hommes de Brisbane en te déhanchant sur la piste avec cette robe. » Cami fronçait les sourcils en regardant le jeune homme, pour qui se prenait-il ? Il était tout ce qu’elle détestait chez les hommes, il était beaucoup trop sûr de lui, beaucoup trop arrogant, et un peu trop beauf. « Je suis presque certaine que les hommes de Brisbane s’en remettront très rapidement. » Il lui lançait un regard de haut en bas, l’admirant, presque trop, c’était assez malaissant et plutôt gênant en réalité, Cami était partagé entre le fait de vouloir sortir de ce bar le plus vite possible et le fait de vouloir profiter de sa soirée avec ses amies. Sixtine la prenait par le bras, la décalant légèrement du groupe. « C’est ton moment Cami, flirte avec ce gars, tu t’en fiches. Montre à Dorian ce qu’il a perdu, il doit regretter, il doit croire que tu passes une super soirée et que tu es plus que joyeuse. » Cami secouait la tête en entendant sa copine, comment ça ? « Mais je passe une très bonne soirée Six. » La demoiselle éclatait de rire en regardant son amie, il est vrai que Cami n’était pas de plus convaincante, bien au contraire, même une personne qui ne la connaissait pas, pouvoir percevoir son mensonge. « A d’autre Cami, a d’autre. Elle souriait, avant de se pencher pour lui murmurait à l’oreille. Ne te retourne pas, mais il ne décroche pas le regard de toi. Il te surveille. Alors rends-le jaloux. » Cami écoutait son amie, elle ne se retournait pas, elle espérait vraiment qu’il ne lui mente pas. Une autre des copines arrivait en sautillant vers les jeunes femmes. « Les filles, ils proposent qu’on partagent une table avec ses amis.. J’ai dit oui, ses amis ont l’air plutôt canon. Allleeeeeez, dites-oui. » Cami soupirait, elle était coincée, elle ne voulait pas passer pour la rabat-joie de la soirée, elle acceptait en faisant un signe de la main, mais elle n’en avait aucune envie, bien au contraire. Les filles avançaient vers la table, Cami attrapait la main de Sixtine. « Je vais me chercher un verre au bar.. Je vous rejoins. » Sixtine secouait la tête, elle souhaitait l’accompagné, elle se tournait vers le groupe de fille et reprenait. « On vous rejoint, on va au bar. » Les filles souriaient avant de partir, le jeune homme se penchait vers Cami. « Je te garde une place à mes côtés poupée. Ne soit pas trop longue. » Les deux jeunes femmes partaient vers le bar.

Accoudé au bar, attendant sa boisson, Cami riait avec Sixtine. Toutes deux se moquaient du jeune homme, elle le trouvait toutes les deux tellement ringard. Un vrai cliché des années quatre-vingt, avec toutes sortes de disquette plus minables les unes que les autres, comme s’il pensait réellement qu’il arrivait à séduire une femme de plus de vingt-cinq ans avec ses phrases toutes faites. « Dorian te manque n’est-ce pas ? Cami ne répondait même pas, la réponse se trouvait dans ses yeux, elle ne pensait qu’à lui, chaque jour, chaque minute, chaque seconde, elle le voulait mais elle ne pouvait pas. Cami, je sais que tu ne veux pas m’expliquer le pourquoi du comment mais .. C’est définitif ? » Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas mais elle ne pouvait pas, elle avait promis à Dorian qu’elle ne dirait rien et elle tiendrait cette promesse. La dernière chose qu’elle voulait c’est qu’il se retrouve en prison derrière les barreaux. Elle se tournait vers Sixtine en haussant les épaules. « Disons, que pour le moment c’est compliqué. » Cami esquissait un sourire et se tournait vers le serveur qui leur tendait leur verre. Elle avait un verre de coca dans sa main, elle tiendrait sa promesse, ne pas être sans dessus dessous ce soir. Cami suivait Six dans le bar, à travers la foule, à la recherche des filles. Elles se mirent à rire en reconnaissant le rire de l’une d’entre elle. Elles n’étaient plus très loin. Alors qu’elle s’approchait, Cami s’arrêtait net, même de dos elle le reconnaitrait n’importe où, et il faut dire que la présence de Scott, Jake et Steeve à la table ne faisait que confirmer ce qu’elle craignait. Sixtine l’avait bien reconnu aussi. Elle serrait la main de Cami dans la sienne en reprenant. « Joue la cool. » Mais elle n’avait pas envie de la jouait cool, elle voulait juste partir, s’enfuir, le plus loin possible de cette table. Sixtine s’avançait et prenait place à côtés de Scott.

« Allez mon pote, choisit en une, c’est le meilleur moyen pour l’oublier. Ben se tournait vers les filles, en prenant un air triste, avec une petite moue de bébé. Ce grand apollon à besoin de réconfort, il vient de se faire quitter. Dites-lui les filles, rien de mieux que de la bonne compagnie pour oublier une fille. Allez mon pote, laquelle tu veux, ne fais pas ton difficile. » Déjà qu’elle n’avait pas grandement envie de rejoindre la table, là c’était vraiment encore pire. Elle restait un peu en retrait, écoutant attentivement ce que Dorian allait répondre, mais la réponse tarder à venir. Sixtine tournait son regard vers lui, et avec un air de défi dans son regard elle reprenait. « Mais oui Dorian, choisit donc. » Même si aucune fille ne sera à la hauteur de Cami, c’est ce qu’elle pensait. Cami secouait la tête et pris enfin son courage à deux mains, elle rejoignait la table et s’asseyait entre Sixtine et Ben. Scott ouvrait la bouche en grand et regardait Dorian, choqué du groupe de fille qui était désormais en leur compagnie. Jake et Steeve, tournaient également leur regard vers Dorian ne sachant pas quoi dire. Cami croisait leur regard, elle leur souriait gentiment. « Salut les gars. » Ils reprenaient tous en cœur, un salut avec un sourire. Tout le monde semblait mal à l’aise, hormis Ben et les filles qui ne connaissaient pas Dorian. Cami prenait une longue gorgée de son coca, avant de poser son verre sur la table, elle replaçait ses cheveux. La main de Ben venait se placer autour de son épaule, sa bouteille de bière à la main, il reprenait en direction de Dorian. « Choisit celle que tu veux mon pote, sauf celle-ci, elle est pour moi ce soir. » Disait-il en montrant Cami, il lui donnait clairement envie de vomir. Elle tournait son visage, croisant le regard de Dorian, elle voulait entendre ce qu’il allait dire, s’il allait la défendre ou s’il ne dirait rien. La soirée commençait à peine, et Cami voulait déjà rentrer chez elle. Scott se levait de sa chaise et souriait. « Héééééé si on jouait à un jeu tiens. Il essayait vraiment de détendre l’atmosphère, pour cause, lui connaissait la vérité. Action ou vérité, ça tente quelqu’un ? » Cami manquait de s’étouffer avec sa gorgée de coca. Elle croisait le regard de Dorian et sans le quitter des yeux, elle reprenait. « Désolé, c’est un jeu auquel Dorian ne peut pas jouer, la vérité c’est pas trop son truc. » Un froid était lancé, Scott, Jake et Steeve regardait Dorian, à la recherche d’une explication. Cami reprenait sa discussion avec Sixtine, sans vraiment faire attention aux autres et encore moins à Ben. D’un seul coup, une voix qu’elle pensait connaitre s’élevait. « J’attends toujours que tu m’appelles. Je n’y croyais plus mais le destin nous à réunit ce soir. » Cami levait son regard, et croisait celui de Cassandra. La jeune femme qui avait draguer Dorian quelques mois auparavant alors qu’ils n’étaient qu’amis. La blonde dans le dos de Dorian, penchait sa tête vers lui, ses lèvres un peu trop proches de son cou, elle enlaçait ses bras autour de lui. « Les filles, il est à moi ce soir. » Lançait-elle en direction de toutes les filles présentes à la table. Elle faisait le tour de la chaise et comme si de rien n’était, venait s’asseoir sur les genoux de Dorian. Cami boulonnait, elle serrait son verre si fort qu’il pourrait presque casser. Sixtine posait une main sur sa cuisse comme pour essayer de la contenir. Si c’est la guerre qu’il voulait il l’aura. Cami se tournait alors vers Ben, un sourire aux lèvres et décidait de se venger. Elle posait sa main sur ses bras, et pris une voix si niaise, qui ressemblait assez bien à celle de Cassandra. « Wahou, tu dois souvent aller à la salle de sport, pour être aussi musclé. Je suis presque sur que tu pourrais me soulever d’une seule main. » Elle tapotait ses muscles, alors que Ben passait une main dans les cheveux de Cami. « Mon ange, je me ferais un plaisir de te montrer mes muscles sans le t-shirt s’il le faut. Je suis très sportif. » Et tout le monde sait de quoi il parle.

@Dorian Kean :shocked:

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camian

when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.

(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Ven 1 Mar 2024 - 22:47

Malgré l'incroyable coïncidence de retrouver Cami dans le même bar que nous, et malgré le fait que désormais ma sortie, penser à autre chose que mon incroyable erreur, tombait à l'eau, j'arrivais à passer une soirée plutôt correcte et à me détendre un peu. Même si mes potes me répétaient sans cesse d'arrêter de la regarder comme ça, je n'arrivais pas à m'en empêcher, je voyais là une occasion unique de pouvoir lui parler. Mais restait à trouver quand et comment. C'était sans compter sur notre retardataire, qui à peine arriver, ne pensait qu'à une chose, trouver une fille à se mettre sous la dent. Ce qui clairement me désespérait un peu déjà, mais qui commençait à m'agacer un peu plus en comprenant qu'il voulait m’entraîner dans son délire de coucher avec une autre femme pour me changer les idées. Chose qui était clairement impensable pour moi, tant je ne rêvais que d'une seule et unique personne : Cami. Elle seule était l'objet de tous mes désirs, et mon cœur ne battait que pour elle. Je l'aimais beaucoup trop pour ne serrait ce penser à une autre un millième de seconde. Elle était la personne avec qui je voulais finir ma vie, et je ne comptais pas abandonner aussi facilement, surtout après ce qui c'était passé en se croisant devant les toilettes. Mais étonnement, Ben avait bien réussi à trouver un groupe de fille qui avaient accepté de le suivre, et franchement, parmi toutes les filles présentes ce soir, qu'elle était la possibilité que ce soit la table de Cami ? J'avais tout de suite reconnu Sixtine, et je pense que la surprise devait se lire sur mon visage. Alors que j'avais déjà qu'une envie, me cacher sous la table pour qu'on m'oublie, Ben décidait d'enfoncer encore plus le clou. Évidemment, il ne la connaissait pas... Il essayait de me vendre devant le groupe de fille, comme un homme ayant grand besoin de réconfort après une rupture... Il me demandait même d'en choisir une comme si j'étais au marché, pour qui il se prenait franchement. J'étais déjà terriblement gêné, et mal à l'aise, qui fait ça sérieusement ? Devant les amies de Cami, quel abruti. Je levais les yeux au ciel puis lui lançait un mauvais regard en parlant bas. « T'es sérieux là ? Je t'ai dit que je voulais pas que... » Mais j'entendais une voix me couper, celle de l'amie de Cami, me regardant avec un air de défi, souhaitait que je choisisse. Forcément, il fallait bien qu'elle se mette contre moi, c'était évident. Je voyais clairement ce qu'elle essayait de me faire dire et je devais essayer de répondre juste, sachant très bien que Cami devait écouter. « Ça ira merci... Mon choix est déjà fait depuis longtemps, pas besoin de changer. » Je la regardais en haussant les épaules. Je ne pouvais m'empêcher de lancer un regard vers Cami en la voyant s'installer. Je sentais le regard de mes amis sur moi, surpris, et surtout mal à l'aise pour moi. Je les regardais en haussant les sourcils dépités de la situation dans laquelle je me trouvais, j'étais coincé, et je ne pouvais rien y faire pour le coup. Ce n'était pas vraiment le style d'approche que j'avais imaginé pour lui parler, j'avais pensé à quelque chose d'un peu plus privé.

Ils c'étaient tout de même saluer poliment, même si on sentait clairement le malaise autour de cette table. J'essayais de relativiser après tout, ça pouvait peut être bien se passer... Je gardais toujours un œil discret sur Cami, et haussais les sourcils surpris en voyant Ben passer son bras autour de ses épaules, à quoi il jouait là ? Je buvais une gorgé, et manquais de m'étouffer en l'entendant me dire que je pouvais choisir n'importe qu'elle fille sauf Cami qui lui était réservé. Je toussais, ayant avalé de travers ma gorgé de bière, c'était clairement une blague, c'était donc Cami la fille qu'il avait repéré. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir un petit rire nerveux, clairement c'était ça ou moins poing dans sa figure. « Hm hm vraiment ? Tu es sûr de toi... ? » Mon regard passait de l'un à l'autre plusieurs fois, avant de lever les yeux au ciel. « Je te souhaite bonne chance, clairement t'es sur la bonne voie là, continue dont comme ça. » Je ne voulais pas taper de scandale en l'envoyant dans le mur et en lui hurlant que c'était ma copine, donc j'essayais de prendre sur moi. Et puis, il était clairement tout ce que Cami détestait, il n'avait aucune chance, je n'étais pas réellement inquiet. Il finirait par aller trop loin, et elle le remettrait en place, c'était sûr. Je serrais tout de même mon verre dans ma main. Il n'avait quand même pas intérêt d'essayer d'aller trop loin, car pour le coup, je ne savais pas jusqu’où irait ma patience. Scott, tentant de détendre l'atmosphère, proposait un jeu, un action ou vérité. Je n'étais pas certain de son plan, mais en soit, pourquoi pas. Mais sans crier gare, je croisais le regard de Cami, et elle en profitait pour me lancer une balle perdue, précisant que la vérité n'était pas mon fort. Je la regardais plutôt surpris, me mordant les joues et basculant ma tête en arrière. Ça, ça faisait mal. Je pouvais concevoir que je l'avais mérité, mais je n'étais pas vraiment fan des règlements de compte en public. « Que veux tu, j'ai toujours pensé que les actes valaient plus que les paroles... Après je me trompe peut être. » Je lui avais répondu indirectement, sans vraiment la regarder, de base je n'avais pas l'intention de répondre à son pique mais ça avait été plus fort que moi. Pour le coup, des actes ou action lui prouvant mes sentiments, elle en avait eu des tas, et ça, je lui interdisais de le nier. Je sentais ensuite le regard de Ben se poser sur moi. « Attends, tu connais ces filles Dorian ? » En effet, cette attaque était beaucoup trop personnelle pour penser que je venais de les rencontrer. J'esquissais alors un sourire faux. « Oui Ben... Je les connais en effet... » Abruti je voulais rajouter à la fin. Si il m'aurait laissé le temps de lui expliquer en arrivant, on n'en serrait clairement pas là. J'osais espérer que ça ferait tilt tout seul dans sa tête, mais clairement, c'était pas le cas, il était beaucoup trop obnubilé par Cami et son décolleté, pour réfléchir même un peu.

Alors que je pensais que la soirée ne pourrait pas être pire, une voix venant de derrière moi me faisait me raidir et écarquiller les yeux. Pitié tout mais pas ça... Je ramais déjà assez comme ça pour que le sort s'acharne encore sur moi à me mettre toujours plus de bâtons dans les roues. Je sentais des bras passer autour de mon cou, et je fermais les yeux en soupirant doucement. Pourquoi moi ? Et pourquoi maintenant ? Comment dans la même soirée, je pouvais croiser la femme dont j'étais éperdument amoureux et que je voulais récupérer à tout prix, et en même temps une fille que j'avais dragué des mois plus tôt. Et qui apparemment, ne m'avait pas oublié. Je ne voulais clairement pas d'elle ici, mais je ne pouvais pas la traiter comme une mal propre non plus et lui dire de dégager, je n'avais pas été éduqué comme ça, ce qui parfois, était bien dommage. « Tient... » Je réfléchissais un instant, je ne savais même plus comment elle s’appelait. « Ça alors quel hasard oui... » Je fronçais les sourcils en l'entendant dire que j'étais à elle ce soir. Mais ils avaient quoi tous ce soir ? C'était trop demandé de passer une soirée tranquille ? « Euh... Je ne pense pas... » Je n'avais pas le temps de finir ma phrase, que j'étais surpris de la voir s'asseoir sur mes genoux. « Euh ok... » Je ne savais clairement pas comment m'en débarrasser poliment. Je lançais un regard au secours à mes potes, mais ils haussaient les épaules, ne sachant pas quoi faire non plus. « Tu sais, tu serrais peut être mieux assise sur une chaise... » Sous entendu, bouge de là s'il te plaît. Assise sur mes genoux et tourner vers moi pour me parler, son décolleté placé expressément sous mon nez, que je m'efforçais de ne pas regarder. « Oh t'en fait pas pour ça, j'ai bien retenu que c'était comme ça qu'il fallait faire pour réserver sa place. » C'était pas tout à fait faux, pour le coup c'était bien ce qu'avait Cami la dernière fois pour la faire partir. Je la voyais lancer un bref regard vers cami, avant de me regarder à nouveau en passant sa main dans mes cheveux. Je bougeais alors ma tête pour la faire arrêter, il ne fallait pas exagérer non plus. J'entendais ensuite une voix peu habituelle venant de Cami, je fronçais les sourcils, et écoutais ça avec plus d'attention. A quoi elle jouait au juste là ? Elle se moquait de moi ? Elle était entrain de rentrer dans le jeu de Ben ? Depuis quand ce style de gars l'intéressait ? Je l'avais dégoûté à ce point ? Et voir Ben passer une de ses sales mains dans les cheveux de Cami ne faisait que monter davantage la tension qu'il y avait en moi. Et sa réponse n'arrangeait en rien les choses, encore un peu et elle allait accepter de rentrer chez lui ce soir à croire. Je me mordais les joues presque à m'en faire mal, et serrais le verre dans mes mains si fort qu'on pouvait très bien voir que j'étais crispé dessus. « Bah tu as l'air tendu mon beau, qu'est ce qui t'arrive ? Tu sais si tu veux je peux t'aider à te détendre... » Elle avait fini sa phrase en me la chuchotant presque dans l'oreille et en glissant sa main le long de mon torse. A part faire monter ma tension encore d'un cran et clairement pas dans le bon sens, c'était tout ce quoi elle m'aidait. Entre Ben et elle, j'avais clairement envie de tous les envoyer se faire foutre et de me laisser tranquille. Je retirais sa main et je tentais de respirer lentement, pour me calmer, mais en vain. « Nan écoute tout ce que je veux c'est que tu... » Je m'arrêtais ensuite dans mon élan de la faire partir, en voulant écouter ce que Ben allait encore sortir comme disquette à Cami. « Ça te dirait pas d'aller danser un peu pour faire un peu plus connaissance … ? Parce que clairement, ton cul est beaucoup trop beau pour tu restes assise dessus. » Là ça en était trop, le verre explosait dans ma main, ce qui en même temps me faisait reprendre mes esprits. Me rendant bien compte que j'étais parti ailleurs, trop concentré sur Ben et les conneries plus insultante les unes que les autres qu'il racontait. Le fond qui restait dans mon verre c'était alors déverser sur Cassandra et sa robe, ce qui la forçait à se lever, c'était pas plus mal et pas trop tôt. « Excuse moi... Le verre devait être fêlé. » Je me levais également et lui tendais une serviette. Elle me répondait toujours avec le même sourire. « Ça fait rien c'est des choses qui arrivent et puis... Oh mais tu saignes ! » Elle prenait un air faussement inquiet et avait attrapé ma main pour la regarder de plus près, je remarquais qu'en effet, je m'étais fait une légère entaille au doigt, rien de bien méchant. « Vient avec moi dans les toilettes je vais t'aider à soigner ça. » Je soupirais et retirais ma main de la sienne, c'était trop, j'en avais assez, je voulais que toute cette mascarade cesse, je voulais rentrer chez moi et aller me coucher. Et puis clairement j'avais beaucoup trop peur que cette folle me saute dessus si jamais je devais me retrouver seul dans une pièce avec. La seule satisfaction que j'avais, était que ce petit contretemps avait interrompu pour le moment cette pseudo drague ignoble entre Ben et Cami. Et puis il valait mieux pour lui que j'explose ce verre plutôt que ses dents. « Non ça ira, je vais me débrouiller. » J'avais répondu assez froidement, avant de partir en direction des toilettes me rincer la main, j'avais en même intercepté un serveur pour le prévenir que j'avais cassé un verre.

Une fois dans les toilettes, je laissais l'eau couler sur mon doigt, et en effet ce n'était presque rien, plus de sang qu'autre chose. Je me regardais dans le miroir, je tirais vraiment une gueule de dix pieds de long, il allait vraiment falloir que je me ressaisisse et que je fasse quelque chose. Si je laissais la situation continuer comme elle l'était, ça n'allait que faire empirer les choses entre Cami et moi, il allait falloir que je me débarrasse de Cassandra et de Ben, ou du moins leur faire comprendre d'arrêter leurs conneries. Je me passais un peu d'eau sur le visage, et prenais de grandes respirations. Quel cauchemar, réellement une des pires soirées de ma vie, enfin juste après la soirée au Cami m'a quitté bien évidement. Une fois que ça ne saignait plus, et que je me sentais un peu mieux, je décidais de retourner dans la salle. Je voyais déjà au loin Ben en pleine « discussion » avec Cami, et clairement il ne la regardait absolument pas dans les yeux en lui parlant. J'allais déjà devoir commencer par ça si je ne voulais pas qu'il y ai de meurtre dans ce bar avant la fin de soirée. Je n'étais pas vraiment pour les règlements de compte en public, ni pour casser l'ambiance, mais je tâcherais de faire ça le plus discrètement possible. Cassandra ne c'était pas gêné pour s'installer à ma place, et donc à côté de Ben. Au moment où j'arrivais à leurs hauteurs, Cami se tournait vers son amie à côté d'elle, parfait timming. Je me plaçais dans le dos de Ben, posais gentiment ma main sur sa nuque et me penchais pour parler à son oreille, du côté inverse de Cami pour éviter qu'elle n'entende. Je tentais alors de parler le plus bas mais le plus clairement possible. « Écoute moi attentivement... Si tu aurais été un tout petit peu plus patient, tu aurais compris que la femme que tu dragues lourdement depuis que tu es arrivé, et à qui tu manques de respect, c'est ma copine. Tu sais, celle que tu veux absolument que j'oublie, et bien c'est elle, donc j'imagine que maintenant tu comprends un peu mieux pourquoi je ne veux pas l'oublier n'est ce pas ? Donc si j'ai tenu jusqu'à là, c'est parce que je t'aime bien, et j'ai pas envie de m'énerver contre toi. Alors tu vas te détendre, et arrêter ça, d'accord ? Parce que si tu recommences... Tu sait quoi ? Ne recommence pas, ça vaudra mieux. » Je me redressais, et lui donnais d'un air faussement amical une petite tape sur la nuque. J'esquissais un sourire faux pour faire paraître aux autres que tout allait bien. « Ta main va mieux? Tient revient t'asseoir, je t'ai chauffé la place. » Elle c'était relevé tout sourire, sans doute dans l'espoir que je revienne m'asseoir et qu'elle se remette sur mes genoux. « Je préfère éviter, ça me fait remonter une ancienne blessure à la jambe, vraiment désagréable, et très handicapant surtout. » J'esquissais un faux sourire désolé, avant d'attraper une autre chaise et d'aller m'installer de l'autre côté de la table me retrouvant en face de Ben cette fois-ci, je pourrais ainsi toujours le garder a l’œil. Cette excuse était pour le coup entièrement bidon, car c'était devenu vraiment très tard les fois où je ressentais encore cette ancienne blessure. Mais au moins, je m'en débarrassais pour le moment en restant plus ou moins courtois. Ben avait l'air de ne plus trop savoir ou se mettre, et Scott m'avait commandé une nouvelle bière en attendant. Bon les choses avaient l'air de s'arranger un peu. Mais je n'osais pour autant pas croiser le regard de Cami, certainement qu'elle n'allait pas apprécié ces petits écarts de colère de ma part.

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.

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(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Sam 2 Mar 2024 - 20:01

Chaque seconde qui passait prouver à Cami que la soirée ne pouvait qu’empirer. Elle qui de base, pensait avoir une soirée de détente, loin de ses problèmes, loin de Dorian, loin de son cœur qui se brise un peu plus à chaque instant, et finalement, la soirée était horrible. Premièrement, elle avait l’extrême chance d’être draguer par la personne la plus horrible du bar, il était tout ce qu’elle détestait et plus les minutes passaient, plus elle réalisait qu’il était le pire connard de l’univers. Ses phrases étaient plus dégoutantes les unes que les autres, ses remarques plus sexistes les unes que les autres, il était le genre d’homme qui se feraient tabasser dans une manifestation féministe. Deuxièmement, elle devait rester assise, à la même table que Dorian, elle devait supporter cette proximité tout en restant en colère contre lui, tout en se souvenant de pourquoi elle lui en voulait tellement, de tous ses mensonges, du fait qu’il invite une fille chez lui, du fait qu’il ne l’aime peut-être pas finalement. Elle se remémorait chacun de ses passages dans sa tête, pour éviter de l’embrasser, le prendre dans ses bras, et refaire le portrait à certaine personne. Heureusement, la proposition de Scott de jouer à action ou vérité, avait aidé Cami à se souvenir de tous ses récents évènements. Elle n’avait pas pu résister à lui lancer un pique, c’était clairement plus fort qu’elle, c’était trop tentant. A voir la tête des garçons, Dorian ne leur avait pas donné les raisons de leur séparation, pour cause, il ne pouvait pas révéler sa véritable identité. Cami manquait de s’étouffer en l’entendant parler du fait qu’il préférait l’acte, prouver les choses. Il n’en loupait pas une, c’est comme s’il donnait à Cami le fouet pour se faire battre. Elle voulait réellement se retenir, réellement rester sage dans son coin, boire son verre et attendre tranquillement la fin de la soirée. « ça dépends les actes, il y a ceux qui prouvent des choses, comme par exemple, quand un homme en couple, invite une charmante demoiselle à dormir chez elle, sans prévenir sa copine naturellement. C’est un acte si altruiste. » Elle pourrait jouer à cela toute la nuit, mais elle ne le ferait pas, elle se sentait déjà assez coupable lorsque Scott et Jake, lançait un regard un peu moins sympathique à Dorian. « C’est quoi cette histoire mec ? Une autre fille ? » Cami haussait les épaules, après tout il l’avait peut-être cherché. Finalement, le troisièmement arrive maintenant, à table. Troisièmement, Cassandra. La simple prononciation de son prénom mettait Cami hors d’elle, mais sa présence était encore pire. Elle était déjà hors d’elle, alors qu’elle n’avait dit que quelques mots, sa voix lui donnait des frissons, une voix si aigue, qu’elle faisait mal aux oreilles. Cami regardait la demoiselle se rapprochait un peu trop de Dorian. Elle serrait la main de Sixtine dans la sienne pour contrôler sa colère, elle ne pouvait laisser ses nerfs sortir d’elle, attraper Cassandra et la renvoyer à sa table, mais par contre, elle pouvait elle aussi s’amuser de la situation et c’est ce qu’elle allait faire.

Alors qu’il la dégoutait au plus haut point, Cami se tournait vers Ben, et jouait la carte de la fille idiote, avec une voix si niaise, qui adore les muscles et pouvait écouter les hommes parlaient de leur routine sportive, alors qu’en réalité, elle détestait cela, elle préférait les véritables conversations, et non les mecs superficiels. Pourtant, elle savait que cela pourrait rendre jaloux Dorian, et s’il voulait jouer avec Cassandra, elle jouerait avec Ben, que le meilleur gagne. Les remarques de Cassandra, faisaient revenir Cami dans ses souvenirs avec Dorian, c’était plus ou moins leur dernière soirée en tant qu’amis, après celle-ci, ils s’étaient disputé, ne s’étaient plus adressé la parole pendant une semaine avant de se retrouver à Nashville et pour le reste, vous connaissez l’histoire. Cami serait encore plus la main de Sixtine dans la sienne, Cassandra en faisait beaucoup trop, elle caressait les cheveux de Dorian, son torse, elle approchait ses lèvres bien trop près de sa nuque, Cami n’avait qu’une envie, lui verser son verre dessus, elle finirait surement pat le faire si elle continuait comme ça. Elle ne l’aimait déjà pas beaucoup, mais maintenant, elle la haïssait. Cami se retenait, elle respirait calmement mais en réalité, son cœur battait à une allure folle, comment pouvait-il se comporter comme ça devant elle ? Comment pouvait-il laisser cette fille s’assoir sur ses genoux et le toucher de la sorte ? Elle devait prendre sa revanche. Cami posait sa main sur la cuisse de Ben, elle se penchait en avant, faisant mine de rire, alors qu’il n’était pas du drôle du tout, mais cela lui laissait une vue splendide sur le décolleté de la jeune femme. « Tu es si drôle.. J’adorer… » Danser avec toi mais la demoiselle n’eu pas le temps de terminé sa phrase, qu’elle sursautait en entendant le bruit du verre qui se brise. Elle se tournait vers Dorian, fronçant les sourcils. Il n’était pas désolé pour le moins du monde, elle le savait, il était surtout jaloux et en colère, son plan fonctionnait, maintenant, elle le trouvait plutôt ridicule. Elle aurait préféré qu’il prenne sa défense devant Ben, qu’il lui dise de ne pas lui parler comme ça, mais non, il préférait faire parler sa colère, comme le soir où il avait retrouvé Josh chez lui. Le self-contrôle, ce n’était pas son fort en ce moment.

« Dans les toilettes Cassandra vraiment ? Cami la regardait avec un air de défi, un sourire aux lèvres elle reprenait. Oh, quoi que, cela ne m’étonnes pas.. C’est bien le style des salopes dans ton genre. » Cami la regardait se lever de sa chaise, alors qu’elle, elle restait parfaitement assise. Elle attendait sa réplique avec impatience, elle rêvait de pouvoir lui dire tout ce qu’elle pensait d’elle. Scott, se plaçait devant Cassandra un sourire aux lèvres. « Tout doux les filles, Cassie, si tu retournais te prendre un verre au bar, je pense que tu en as besoin. » Elle lançait un regard noir à notre américaine, partait vers le bar alors que Dorian s’en aller vers les toilettes, Cami fit un signe de la main moqueur à Cassandra et se décalait de Ben. « Vas-voir ailleurs si j’y suis, merci. » Maintenant que Dorian n’était plus présent à table, elle pouvait se comporter normalement avec Ben, ce qui veut dire pour elle, ne plus lui adresser la parole, elle l’avait en horreur, totalement. Le temps que Dorian était parti aux toilettes, Scott, Jake et Steeve se plaçaient près de la brune. Scott prenait même Sixtine sur ses genoux, ils se mirent à chuchoter tous les trois. « Camcam, c’est quoi cette histoire ? Allez c’est son anniversaire. Peut-importe ce qu’il se passe, offre-lui un baiser en cadeau. Vous êtes fait l’un pour l’autre. Cami secouait la tête, elle n’avait pas la chance de dire autre chose qu’un des mecs reprenaient. Cami, il parle de toi depuis plus d’un an, il ne voit que par toi. Peut-importe ce qu’il a pu faire, je suis certain que ce n’est pas si grave. Vous êtes Dorian et Cami, vous ne pouvez pas ne pas être ensemble. Vous êtes les parents de notre bande, ceux sur qui on prend exemple. Regarde-le, il est au bout de sa vie. » Cami prenait une gorgée de sa boisson avant de secouer la tête, ils ne pouvaient pas comprendre, pour cause, Cami ne pouvait rien leur dire, elle devait se contenter de dire que non, ce n’était pas qu’une simple rupture. « Il m’a l’air de passer une très bonne soirée avec sa nouvelle copine. » Dit-elle en montrant Cassandra du doigt qui revenait du bar. Cami se doutant que Dorian allait bientôt revenir, l’américaine se tournait vers Ben et reprenait la discussion avec lui, elle soupirait intérieurement, ses yeux étaient bien plus haut que la où il voulait bien regarder, mais elle ferait avec. Du coin de l’œil, elle voyait Dorian qui arrivait, Cami se penchait en avant, faisant mine de rire, posant sa main sur la cuisse de Ben, un sourire aux lèvres. « Tu es si drôle Ben, tes histoires sont hilarantes. » Pathétique, ses histoires étaient pathétique.

Scott et Sixtine appelaient Cami, la demoiselle se tournait vers eux un sourire aux lèvres, oubliant de nouveau Ben. Cami éclatait de rire en entendant Scott racontait sa dernière aventure sexuelle, et ce n’était pas fameux. « Oh tu sais Cami, aucune fille ne t’arrives à la cheville de ce côté. J’ai de très bons souvenirs de notre nuit. » Cami manquait de rire, mais se retenait. « Ne dit pas notre nuit, comme si ça n’avait duré qu’un soir, ce n’est pas mon genre. Il est vrai que Cami n’était pas une adepte des coups d’un soir, même si avec Scott, cela n’avait pas été une grande histoire d’amour, plutôt un peu d’amusement entre amis. D’accord Hasting, notre quatre nuits, très intense. » Cami d’un seul coup sentait la main de Ben qui s’enlevait de derrière son épaule, elle fronçait légèrement les sourcils se tournait vers lui, deux petites secondes reprenant. « Il y a un soucis ? » La demoiselle voyait Dorian qui regardait Ben, tout en s’installant à sa place, avait-il fait quelque chose ? « Rien du tout poupée, j’ai juste un peu mal aux bras. » Cami ne croyait pas un seul mot qui sortait de sa bouche. Cami prenait une gorgée de son coca, se levant, pour partir au bar, commandait un autre verre de téquila, finalement, elle en avait besoin. Sur le chemin du retour, vers la table, elle voyait Cassandra qui s’était rapproché de Dorian, en allant s’asseoir sur la chaise juste à côté de lui, elle ne voulait décidément pas lâcher l’affaire. Cami devait trouver une solution. S’asseyant de nouveau entre Ben, Sixtine et Scott désormais, Cami souriait, un sourire faux bien évidement. « Alors Ben, tu es toujours partant pour une danse ? » Cami attendait sa réponse, Ben se redressait sur sa chaise. « Oh, tu sais.. je.. je préfère attendre un peu avant de.. » Cami ne savait pas ce que Dorian avait pu faire ou lui dire mais le jeune homme ne semblait plus vouloir passer du temps en sa compagnie, ce qu’elle ne comprenait pas vraiment. Cami allait reprendre, mais la voix de Cassandre se fit entendre. « Dis-lui la vérité Ben.. Tu ne veux juste pas être vu avec une fille si grosse et peu classe comme elle. Regarde-là, on dirait une vraie garce, même son mec ne veut plus d’elle. En même temps, on te pardonne chaton, tu as enfin ouvert les yeux, tu sais quel genre de femme il te faut. » Avait-elle dit en tournant son visage vers Dorian, caressant son torse. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Cami se levait, attrapant son verre, elle le balançait au visage de Cassandra. La téquila se déverser sur son visage et ses cheveux. Cassandre se levait à son tour, heureusement la table les séparait. « Je vais te tuer. » Cami éclatait de rire. « Soit réaliste Cassandra, la seule chose sur que tu pourrais tuer c’est le goudron du trottoir sur lequel tu travail à force de le piétiner. » Cassandre se pencher pour passer au-dessus de la table, Scott attrapait Cami par le bras, la tirant derrière lui. « On se calme les filles. Il y a assez de mecs ici pour ne pas se disputer pour le même non ? Cami le regardait d’un air qui voulait dire : mais qu’est-ce que tu racontes. ? Elle ne comprenait vraiment rien. Allez Camcam, on va faire un tour. » Cami partait vers le bar avec Scott alors que Ben se tournait vers Dorian. « J’te la laisse mec, elle a l’air complétement folle. » Sixtine, Jake et Steeve regardaient Dorian, et Jake reprenait. « Hé bien, monsieur Kean à du succès ce soir. Il se prenait un coup de coude par Sixtine qui se levait pour rejoindre Scott et Cami. Mon gars, qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Cami t’aime toujours ça c’est sur. Tu vas faire quoi ? »

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camian

when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.

(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Dim 3 Mar 2024 - 19:59

Cette soirée devenait vraiment insupportable, déjà que je devais me coltiner l'autre blondasse qui clairement ne comprenait pas la subtilité pour la faire partir, mais en plus je devais supporter le petit jeu de Cami qui me rendait fou. Je savais plus que bien qu'elle le faisait exprès, mais le problème c'est que ça marchait, la voir si tactile avec ce gars, l'entendre rire à ses blagues, tout était faux. Et je n'appréciais vraiment pas la voir jouer ce personnage si loin de la véritable personne qu'elle était, c'était du gâchis. Ça me dégoûtait presque, je ne la reconnaissais même pas. Elle devenait si mauvaise, et le pire je pense, c'est qu'elle était comme ça par ma faute du coup. Tout ça devenait ridicule et commençait à prendre des proportions trop importantes. Et puis bien évidement, Cami avait bien entendu la proposition de Cassandra de m'accompagner aux toilettes, et puis bien évidement, qu'elle n'allait pas laisser ça comme ça. Ce qui d'ailleurs, m'étonnait tout de même un peu vu comme elle m'avait ignoré le reste de la soirée, à croire que ça ne lui plaisait pas que cette fille s’intéresse de trop près à moi. Pourtant je n'avais clairement pas l'intention de jouer au même petit jeu qu'elle de séduction avec une autre, je comptais juste m'en débarrasser sans non plus l'envoyer balader. Quand bien même j'avais refusé la proposition, ça ne l'avait pas empêché de traiter Cassandra de salope de faire ce genre de chose. Alors même si en soit elle avait raison, je ne comprenais pas trop pourquoi elle réagissait comme ça, pourquoi elle l'attaquait comme ça. Pourquoi se donner du mal à draguer un mec qu'elle se fiche éperdument, j'en étais certain, alors qu'elle ne peut même pas s'empêcher de vérifier ce que cette fille faisait quand elle était proche de moi. J'étais bien conscient qu'elle pouvait retrouver un mec quand elle voulait si c'était ça qu'elle voulait prouver, mais je n'avais pas besoin de ça pour le savoir. Puis si vraiment elle me connaissait, elle saurait très bien que je n'en avais strictement mais rien à faire de cette fille, que la superficialité c'était trop peu pour moi. Mais de toute façon je n'étais pas certain qu'elle me connaisse réellement étant donné qu'elle me croyait encore capable de la tromper avec une autre. Scott de temporiser la tension entre les deux filles, en envoyant Cassandra se chercher un verre, je lui avait fait un signe de tête pour le remercier avant de quitter la table à mon tour pour les toilettes.

Ne supportant plus ce petit jeu stupide entre Ben et Cami, j'avais décidé d'y mettre un terme en prévenant discrètement et gentiment ce cher monsieur qu'il était en train de faire des avances à la mauvaise personne si jamais il voulait continuer à marcher un jour. Et puis encore une phrase comme ça sortant la bouche de Cami et j'allais vriller c'était certain. J'avais aussi réussi à esquiver, du moins c'est ce que je pensais, l'autre sangsue pour le moment en changeant de place. En faisant le tour de la table pour m'installer, j'en avais profité pour mettre un petit coup de coude à Scott et à lui lancer un regard légèrement agacé. J'avais les oreilles partout, et même si j'étais en train de parler à Ben, j'avais très bien compris de quoi il était en train de parler avec Cami, et je voulais juste lui faire comprendre que c'était clairement pas le bon timing pour ce genre de conversation, avec tout ce qui se passait j'avais clairement pas besoin d'entendre ça en plus. Dans d'autres conditions peut être que j'en aurai ri aussi, mais là, je n'en avais pas vraiment envie. Sachant que mon but était de rester le plus calme possible, j'aimerais avoir un minimum de soutien de mes potes. En voyant Cami partir se resservir, j'en profitais pour lancer aux gars. « Je crois que je vais y aller... Tout tourne au désastre là, Cami me supporte pas, j'en peux plus de voir tous les mecs baver devant elle, et l'autre qui veut pas me lâcher aussi... Je veux pas gâcher toute sa soirée, et elle pourra pas profiter tant que je suis là. » Pour le coup j'étais sérieux, j'avais vraiment envie de baisser les bras pour ce soir. « Quoi ? Mais non Dorian c'est ton anniversaire tu peux pas partir. Je suis sûr que le pire est passé là et que tout va bien se terminer ! » Je faisait une moue moyennement convaincu, mais bon au point où j'en étais je pouvais bien accorder encore une petite chance à cette soirée. « Oh c'est ton anniversaire ? Tu aurais dû me le dire. » Ben voyons, cette discussion ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd. Je soupirais en voyant Cassandra se lever pour revenir de nouveau s'asseoir à côté de moi, j'allais jamais y arriver. « J'aurais porté quelque chose de plus adéquat... Mais joyeux anniversaire alors. » Elle avait porté ses mains à mon visage pour l'attiré vers elle malgré moi et m'embrasser sur la joue. Je retirais ensuite immédiatement ses mains de mon visage et fronçais légèrement les sourcils. « Arrête ça s'il te plaît... » Je tentais une dernière fois la gentillesse avant de perdre patience. « J'aime qu'on me résiste. » Elle me lançait un sourire charmeur, quant à moi je levais les yeux aux ciels, je n'en pouvais plus, et je me replaçais correctement sur mon siège.

Je lançais un petit regard noir vers Cami en l'entendant proposer à Ben une danse. Heureusement que je l'avais briefé juste avant et que du coup il refusait, car pour le coup, ça je n'aurais vraiment pas apprécié. Ça aurait été la goutte de trop, et je me serais soit énervé, soit je serais parti du bar. Mais pas chance, il était plus intelligent que ce qu'il laissait croire, et avait l'air de m'avoir écouté. J'étais curieux de voir comment Cami allait réagir à ça, mais étonnement, c'est Cassandra qui avait réagi la première. J'écarquillais les yeux en entendant autant de conneries à la seconde, et encore plus quand elle m'incluait dans la conversation. Elle était complètement cinglé il y avait pas à chercher. A peine avait-elle posé sa main sur mon torse, que je l'avais arrêté pour la retirer aussitôt, c'était trop pour le coup. « Alors attend, comment tu peux te permettre de... » Alors que j'avais enfin craqué de remettre cette fille à sa place, j'ouvrais la bouche plus que surpris de voir Cami balancer le contenu de son verre sur le visage de Cassandra. Je portais ma main à ma bouche, cachant un sourire qui commençait à se dessiner et une terrible envie de me moquer. La situation n'était clairement pas drôle, mais le verre était tellement mérité. Mais cela rendait Cassandra verte de rage et elle se levait, tout en menaçant Cami. Je regardais les deux femmes se faisant face, séparé par la table, ça allait tourner à la catastrophe. Elle n'en démordait pas, et continuait d'insulter la blonde, sévèrement même. Et ça ne manquait pas, Cassandra était prête à lui sauter dessus en passant par dessus la table si il le fallait, mais je la retenais et Scott se chargea de Cami. Leur précisant qu'il n'était pas nécessaire de se disputer pour moi. Pour le coup je me serais bien passé du dévouement de la part de ce véritable pot de colle. En contre partie, même si la colère de Cami était presque essentiellement dû aux attaques de Cassandra, il y avait quand même une part au fond de moi qui ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle ne pouvait pas se résoudre à me laisser partir comme ça, et qu'elle tenait encore à moi. Mais c'était quand même assez ironique, et après c'est moi qu'on critique de trop laisser parler ma colère. Je regardais Scott éloigné Cami, ce qui était une bonne chose pour le moment, elle était entre de bonne main. Je lui lançais un regard inquiet et il me faisait signe qu'il allait gérer, je lui faisait alors confiance. Il fallait qu'on se débarrasse du problème Cassandra au plus vite avant que ça termine en bain de sang. Je haussais un sourcil en entendant Ben dire qu'il me laissait Cami. « Encore heureux que tu me la laisses, il manquerait plus que ça. Écoute, t'a qu'à t'occuper et réconforter Cassandra, je suis sûr que vous allez super bien vous entendre en plus. » Clairement je n'en pouvais plus d'elle, je ne voulais plus qu'elle s'approche de moi, ou de Cami d'ailleurs. Je la voyais d'ailleurs partir vers les toilettes certainement pour se nettoyer un peu. Je soupirais en entendant la remarque de Jake sur mon succès de ce soir. « Nan mais quelle histoire... Je savais bien que j'aurais dû rentrer, je le sentais que ça allait mal tourner, j'avais raison. » Je le regardais sans top savoir quoi lui répondre quand il me demandait ce que je comptais faire pour Cami, il était persuadé qu'elle m'aimait toujours. Je haussais les épaules avant de répondre. « J'en sais rien... Le problème c'est que je ne suis pas sûr que le fait de m'aimer soit suffisant, elle a besoin de plus que ça... » De confiance en moi notamment. Mais je me retrouvais coincé comme un con, sans savoir quoi faire. Il n'y avait aucune bonne solution à ce problème. Si je m'écoutais, j'irais la voir, mais c'était plus que risqué, j'étais la dernière personne qu'elle avait envie de voir. Sauf que si je restais là à rien faire, c'était presque pire, elle penserait que je prends le parti de Cassandra. Et si je partais maintenant, je pense que ce serait encore pire, elle se dirait que je ne fais aucun effort pour elle, que je ne prends même pas la peine de me battre pour elle. Je soupirais en passant ma main sur le visage. « Je vais essayer d'aller lui parler déjà, qu'on arrête ce cirque ridicule... On verra bien. »

Je finissais mon verre, puis partait rejoindre Cami, Scott et Sixtine près du bar. Je ne savais absolument pas quoi lui dire, ni si c'était une bonne idée, mais dans mes options, ça me semblait être la moins pire. Tout ce que je voulais était apaiser les tentions, qu'on puisse être l'un à côté de l'autre sans forcément ce faire du mal. J'arrivais, elle était dos à moi, je posais délicatement et surtout brièvement ma main sur son épaule pour la prévenir de mon arrivé. « Ça va mieux... ? » Je penchais la tête légèrement sur le côté, et la regardais d'un air entre l'inquiétude et le fait d'être désolé. Je savais pertinemment qu'elle n'allait pas bien, mais je ne savais même plus comment lui parler, j'avais tellement peur de dire la moindre bêtise qui la rendrait encore plus furieuse après moi. Mais je voulais vraiment être là pour elle, qu'elle comprenne que je n'en avais rien à faire de Cassandra. « On peut discuter un peu... ? Je viens en paix.» Je parlais avec des pincettes, je ne voulais pas me faire envoyer dans le mur. Je passais mon regard de Cami vers Scott et Sixtine pour leur faire comprendre que je voulais lui parler en priver. Mais si elle tenait à ceux qu'ils restent, c'était son choix. « Tu veux quelque chose à boire ? Vu que ton autre verre... Enfin, il a connu un destin un peu plus glorieux. » J'esquissais un très bref sourire en coin, tentant une point d'humour pour voir si ça pouvait passer ou si c'était trop. Je lui payais alors le verre de son choix, et me prenait par la même occasion quelque chose d'un peu plus fort pour me donner du courage. « Je voulais juste... M'excuser pour toute cette soirée vraiment merdique. C'est clairement pas comme ça que j'avais imaginé mon anniversaire je te le cache pas... » Je lui lançais un regard un peu hésitant, car bien entendu que je pensais le passer avec elle. « Mais j'aurais dû quitter le bar après t'avoir croisé tout à l'heure, je savais bien que c'était une mauvaise idée, que c'était trop tôt. Et au final, on a fait que ce faire du mal... » Je voulais pas rentrer dans les détails pour risquer une autre dispute, on avait pas agi comme il fallait ni elle ni moi, c'est tout c'était fait, autant passer à autre chose. « Du coup je pense que je vais rentrer, comme ça tu pourras mieux profiter de ta soirée avec tes amies... Elles ont le mérite de réussir à te faire sourire sincèrement, et ça fait plaisir à voir, ça m'avais manqué... » J'esquissais de nouveau un très bref sourire, me méfiant toujours de savoir à quel moment j'allais dire le mot de trop, ou de pas assez.

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.

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(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Dim 3 Mar 2024 - 21:48

Cami ne se reconnaissait plus ce soir, elle devenait totalement l’opposé de ce qu’elle était habituellement. Rien de ce que les gens pouvaient voir ce soir n’était la véritable Cami. Elle n’était premièrement pas du tout le genre de fille qui riait aux blagues misogynes des hommes, elle ne prenait jamais une voix niaise, presque de petite fille pour attirer l’attention, elle n’avait d’ailleurs pas réellement besoin de faire quoi que ce soit de spécial pour que cela arrive, elle détestait le fait qu’on la touche sans qu’elle ai accordé sa permission et jamais, au grand jamais elle ne s’amuserait à flirter avec un gars qui ne la respecte pas, et encore moins avec un ami de l’homme qu’elle aime. La brune était encore moins le genre de personne qui se bat, qui laisse ses émotions prendre le contrôle, elle n’est pas vulgaire, elle n’insulte pas sans raisons. Pour cause, elle arrivait à se contrôler depuis des années avec ses parents, Josh, et toutes les personnes de la haute qu’elle avait dû fréquenter. Elle avait passé son enfance, son adolescence et son début de vie d’adulte à sourire, garder son sang-froid et sourire en toute circonstance, mais Cassandra, avait le don pour la rendre folle de rage. Elle aurait pu passer au-dessus de son comportement avec Dorian – du moins, elle se plait à croire qu’elle aurait pu – mais ses insultes, envers elle, non ça ne passerait pas. Comment pouvait-elle insinuer qu’elle était trop grosse et que c’est Dorian qui avait rompu avec elle ? Venant d’une personne aussi peu classe qu’elle, Cami ne le prenait pas vraiment mal, mais la rupture avait Dorian était encore trop récente pour pouvoir plaisanter dessus, elle ne devait pas savoir la douleur que c’était de se rendre compte, que le grand amour de sa vie était désormais du passé. En quelques jours, Cami avait dû encaisser beaucoup d’informations : les mensonges de Dorian, sa possible tromperie, la réalité de leur relation. En quelques jours, elle avait dû accepté le fait que sa vie de rêve n’aurait pas lieu, qu’elle ne serait pas madame Kean, qu’elle ne verrait pas des magnifiques enfants à la chevelure blonde courir dans son jardin, qu’elle n’attendrait pas impatiemment sur le porche de sa maison que Dorian rentre du travail, qu’elle ne se réveillerais plus à ses côtés tous les matins, et que quand elle le croiserait, ils seraient comme deux inconnus, comme si leur histoire n’avait pas existé, mais comme si leur amitié n’était qu’un souvenir lointain. Le verre dans sa main était parti tout seul, c’était plus fort qu’elle, comme si une force cosmique, l’aidait. En y réfléchissant bien, elle ne regrettait pas son geste, Cassandra l’avait plus que mérité, elle en était sûr, mais Cami n’était pas spécialement fan des règlements de compte en public. Elle aurait simplement préféré être avec Dorian seule lorsqu’ils se retrouveraient pour la première fois, et non dans un bar, avec tellement de monde, tout ce monde qui les regardent comme s’ils étaient des bêtes de foires. Tout le monde agissait bizarrement et Cami ne pouvait pas leur en vouloir, elle était aussi mal à l’aise qu’eux.

Scott tenait Cami par le bras, la tirant le plus long possible de la table, la demoiselle le regardait avec un air qui voulait dire, merci mais également, je pouvais la battre si je le voulais. Arrivant au bar accompagné de Scott, Cami le regardait, elle savait très bien qu’il avait quelque chose à lui dire, alors elle attendait patiemment qu’il prenne la parole. « Je t’écoute Scott, je sais que tu veux me dire quelque chose, je te connais, même un peu trop bien. » Une petite touche d’humour ne pouvait pas faire de mal, et cela fonctionnait plutôt bien, Scott esquissait un sourire, laissant sortir un rire, il se tournait vers Cami, passant une main dans ses cheveux. Il soupirait, ne sachant visiblement pas par où commencer son monologue. Cami savait de quoi il allait lui parler : Dorian. Mais Cami n’était pas certaine de vouloir cette discussion, pour cause, elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait même pas où elle en était elle-même, alors partager cela avec une autre personne, et encore plus un ami du jeune homme en question, elle n’était pas certaine de pouvoir supporter cette discussion. « Camcam. Il laissait un instant de silence, se raclant la gorge, avant de finalement reprendre. Je ne vous comprends pas, et je crois bien que personne ne vous comprends. Il est visiblement clair que tu l’aimes, et qu’il t’aime aussi, vous êtes tous les deux des idiots. Penses à toutes les personnes qui donnerait tout ce qu’ils ont pour pouvoir revivre ne serait-ce qu’une seule journée avec le grand amour de leur vie. Vous avez la chance de vous connaitre, d’avoir rencontré la personne de votre vie si jeune, et vous gâchez tout pour une histoire qui je suis certain est ridicule. Cami, si demain tous tes rêves se réalise, qu’elle est la personne que tu veux à tes côtés ? Cami l’écoutait attentivement, elle était très émue par le discours que tenais Scott. Elle ne sait pas si c’est l’alcool ou le trop plein d’émotions qu’elle avait depuis plusieurs jours mais les larmes lui montaient aux yeux. Sa dernière phrase résonnait dans sa tête comme jamais, son regard cherchait celui de Dorian, elle le voyait enfin, assis à la table, elle ne voyait que lui. Scott ne disait rien pendant un moment, il se contentait de regarder Cami qui elle regardait Dorian, avec beaucoup d’amour dans les yeux surement trop. Ce que Scott ne pouvait pas comprendre c’est que Cami ne voulait pas Dorian à côtés d’elle quand ses rêves se réaliseront, tout simplement parce que son rêve est Dorian. C’est exactement ce qu’il veut aussi Cam, toi et rien d’autre que toi. Cassandra, il s’en fiche royal, elle est même un peu trop collante d’ailleurs. Cami secouait la tête, son regard croisait désormais celui de Scott, elle retenait ses larmes, et alors que Scott reprenait, Sixtine arrivait, prenant la main de Cami dans la sienne, lui apportant tout son soutien. Laisse-moi te raconter quelque chose Cami. Quand vos chemins se sont recroisés il y a presque un an et demi de cela, Dorian, nous a parlé de toi directement le lendemain. Il nous a dit qu’il avait revu une femme merveilleuse, qu’il était presque sur que c’était la femme de sa vie, qu’il sortirait avec toi. Il savait, alors qu’il ne t’avait vu que quelques minutes, il savait qu’il sortirait avec toi, il savait qu’il voulait une vie avec toi. Et il a attendu après toi, près d’un an, il a attendu d’avoir le courage de te dire qu’il t’aimait. Peu d’homme font ça Cami, peu d’homme assume les sentiments qu’ils éprouvent mais Dorian n’a jamais douté, que c’était toi, et personne d’autre. » Cami lâchait la main de Sixtine pour essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues, elle haussait les épaules en entendant Scott. « Depuis quand tu es devenu si sage toi ? Scott riait légèrement, Cami savait qu’il avait raison, mais il ne connaissait pas toute l’histoire, il ne savait pas que Dorian mentait sur tout, il ne savait pas que Cami n’avait plus confiance en lui. Des fois, l’amour ça ne suffit pas. » Elle avait beau l’aimer du plus profond de son être, quelque chose était brisé entre eux, rien ne serait plus jamais comme avant, ils devaient tout deux l’accepter.

Cami terminait son verre d’un trait, et souriait à Sixtine, elle essayait de garder ce sourire sur son visage, même si les révélations de Scott lui avaient retourné le cerveau. La conversation devenait de nouveau plus légère, ils discutaient de tout, de rien, de leurs futurs projets, de ce qu’il ferait dans la semaine. Sixtine, demandait à quel heure, Cami prenait son avion demain, mais la demoiselle n’eut pas le temps de répondre. Elle sentait la main de quelqu’un sur son épaule et sans se retourner, elle savait de qui il s’agissait. Son corps frissonnait à son contact – comme toujours -, son toucher, son odeur, tout ça lui manquait beaucoup trop, elle ne pouvait que l’admettre. Son regard croisait le sien, et c’était comme un électrochoc, comme si on lui rappelait qu’elle était folle de lui, elle ne pouvait le lâcher des yeux, tant elle le trouvait beau. « Je vais bien merci, et toi ? Ta main ça va ? » Elle était inquiète pour lui, mais elle ne l’avouerait jamais, elle ne voulait pas qu’il pense que tout était réglé, que tout était oublié, que plus rien n’avait d’importance, tout était malheureusement important. Il voulait discuter, en privé, Cami l’avait bien compris au vu du regard qu’il avait lancé à Scott et Sixtine. Un bar n’était pas l’endroit le plus privatif du monde mais elle était si contente de le voir. Sixtine embrassait Cami sur la joue, lançant un regard à Dorian qui voulait dire : je te surveille. Quant à Scott, il tapotait l’épaule de Dorian avant de rejoindre la table. Cami les suivait du regard, avant de reporter le sien sur Dorian. L’ambiance était un peu étrange, c’était comme s’ils étaient deux inconnus. « Je crois qu’au contraire, mon verre à vécu une véritable destinée. Tous les autres verres du bar, l’applaudissent pour son courage. » Disait-elle avec un sourire, c’était étrange, pendant un cours instant, elle riait avec lui, c’est comme s’ils étaient de nouveau Cami et Dorian, et qu’ils pouvaient de nouveau tout partagé. Elle se raclait la gorge, remerciait le serveur qui lui apportait son cocktail à base de téquila et se tournait vers Dorian. « Merci.. » Dit-elle en lui montrant le verre. Elle le portait à sa bouche, en buvait une gorgée. Elle fronçait les sourcils en l’entendant s’excuser, il n’avait pas à le faire, ce n’était pas sa faute, il n’était pas responsable de la soirée. Il parlait de son anniversaire et il est vrai que Cami aussi avait d’autres plans pour cette soirée, un super plan d’ailleurs.

Sans savoir pourquoi, Cami haussait les épaules avant de reprendre. « Ce n’est pas ce que j’avais prévu pour ton anniversaire Dorian, on ne devait pas être séparée, bien au contraire.. Rien que de prononcé le mot : séparer, son cœur se serrait de douleur. Mais tout à coup, elle se lançait dans un récit. Ce soir, on devait être dans un hôtel magnifique à Rome, qui donne sur la fontaine de trévi. J’avais prévu qu’on passe la soirée dans la chambre, avant de découvrir la ville le lendemain. On y serait resté quatre jours avant d’embarquer dans un van aménagé pour partir vers la Toscane. On aurait visité des vignobles, déguster du vin depuis notre van, admirant des couchers de soleil les portes ouvertes. Ensuite, on aurait descendu les différentes régions d’Italie, des petits villages locaux, dégustant toutes sortes de vins et de café. On aurait visité les cinq terres, avant de nous poser quelques jours sur la côte amalfitaine. On devait reprendre le van dans le sens inverse, passant par Pise, un arrêt sur Venise, et ensuite on serait rentré. On aurait fêter tes trente ans dans un des endroits les plus romantiques du monde.. » Cami avait les larmes aux yeux, elle se rendait compte qu’elle n’aurait pas du lui dire ça, ce n’était pas gentil de sa part, au contraire, c’était comme remuait le couteau dans la plaie. « Je suis désole, je n’aurais pas dû te dire tout ça. » Dorian annonçait alors à Cami qu’il allait rentrer. La demoiselle secouait la tête, non il ne partirait pas, c’était son anniversaire. Cami posait sa main sur celle du jeune homme et reprenait. « Tu n’irais nulle part Dorian, c’est ton anniversaire. Tu vas rester ici et profité de tes amis. Tu n’auras qu’une seule fois trente ans. Elle lui souriait, et d’un seul coup, elle se rendait compte que sa main était sur la sienne. Elle retirait la sienne doucement, la passant dans ses cheveux avant de reprendre. Je ne vais pas tarder à y aller, j’ai quelque chose à faire demain matin assez tôt.. Alors profite de tes amis » Son téléphone posait sur le comptoir du bar s’allumait, un message de Sixtine qui lui disait de la rejoindre à la table. Cami regardait son téléphone puis Dorian, un peu mal à l’aise. Elle n’avait pas changé sa photo de fond d’écran, c’était toujours eux deux, pendant les fêtes de fin d’années, dans leur pyjama qui matchait avec Loki à leur pied, une vraie photo de famille. Cami lui esquissait un léger sourire avant de reprendre. « Prends soin de toi Dorian. » Elle attrapait son téléphone ainsi que son verre avant de rejoindre la table.

S’asseyant à côté de Sixtine, les demoiselles discutaient de tout et de rien, mais plus précisément du voyage que Cami s’apprêtait à faire. Elle décollerait demain vers Nashville pour une durée indéterminée. Elle souriait à Sixtine, qui lui demandait si elle était vraiment sérieuse à propos du fait de s’installer à Nashville pour de bon, de ne plus revenir à Brisbane. Cami haussait les épaules avant de reprendre. « Je ne sais pas Six.. Nashville c’est chez moi, il y a Taylor, le ranch et .. Je n’ai plus vraiment quelqu’un qui m’attends ici.. Mais vois le côté positif, tu auras des vacances tout frais payé à chaque fois que tu en auras envie. » Cami essayait de relativiser. Elle n’avait pas encore pris de décision finale, mais un retour à Nashville était une possibilité qu’elle envisageait désormais. Le sujet déviait sur autre chose, Cami prenait une gorgée de son verre, regardant autour d’elle, elle croisait le regard de Cassandra et son groupe de copine à une autre table, elle la détestait vraiment. Scott, arrivait rapidement vers Dorian, prêt à lui raconter ce qu’il venait d’entendre. « Alerte rouge mec. Tu ne devineras jamais ce que je viens d’entendre. Il laissait un moment de silence, comme pour annoncer un suspens, presque comme dans les films. Cami s’en va.. Demain, elle prend l’avion, elle part à Nashville, et.. Je suis désolé mon pote mais elle vient de dire à Six qu’elle envisageait d’aller vivre là bas.. » La bombe était lancé, Dorian était désormais au courant de ce que Cami devait faire demain matin.

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camian

when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.

(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Lun 4 Mar 2024 - 23:54

C'était vraiment curieux comme sensation, j'avais à la fois une terrible envie d'aller la voir, de lui parler, mais en même temps, j'étais pétrifié à cette idée. Tout ce que je voulais, c'était la calmer, la consoler, lui dire que j'étais là pour elle, faire en sorte de lui redonner le sourire, et surtout, la prendre dans mes bras. Mais ses réactions étaient si imprévisible, elle avait tellement changé en si peu de temps. Avant, j'arrivais à lire en elle comme dans un livre ouvert, mais désormais, je ne savais même pas si elle me détestait, si elle faisait semblant de pouvoir me supporter, ou bien alors si elle m'aimait encore. J'avais si peur qu'au moindre mot qui sortirait de ma bouche, qu'elle ne me dise encore tout ce qu'elle pense de moi, qu'elle me repousse encore. Entendre le son de sa voix me rendait à la fois si heureux, mais en même temps me faisait si souffrir, du moins, les mots qu'elle utilisait avait maintenant bien souvent pour but de me blesser. Alors c'était un peu à reculons que j'avais pris la décision d'aller lui parler, tout de même convaincu que c'était la moins pire des idées. Je devais arranger les choses, la soirée ne pouvait pas se terminé comme ça, on ne pouvait pas se quitter comme ça. La seule et unique raison pour laquelle j'étais resté à cette soirée, c'était justement dans l'espoir de pouvoir lui parler, de lui faire comprendre à quel point je regrette et à quel point elle me manque. Car jamais je n'abandonnerais l'idée de la retrouver un jour, tant que j'y trouverais un espoir ou tant que je n'aurais pas la certitude qu'elle ne m'aime plus. Quant elle se retournait vers moi, j'étais d'abord surpris de la trouver si calme, elle ne semblait quasiment plus énervé, et j'étais agréablement surpris qu'elle ne m'envoie pas balader immédiatement. Elle semblait ouverte à la conversation, ce qui commençait à me détendre un peu, mais je devais tout de même faire attention à ce que je disais, chaque mot pouvais compter et peser dans la balance. Mon regard c'était automatiquement perdu dans le sien, je ne pouvais m'en défaire, comme je ne pouvais m'empêcher de contempler son visage. « Oh oui ma main... Juste une égratignure, je suis habitué à pire que ça. » Je lui lançais un regard entendu, car en effet, elle savait bien qu'il m'était déjà arrivé bien pire, surtout avec du verre, mais ça, seulement elle pouvait le savoir. J'étais tout de même content qu'elle me pose la question, elle s'inquiétait toujours un peu pour moi, c'était une bonne chose. Scott et Sixtine avaient compris et accepté de nous laisser un petit instant seul, et je leur était reconnaissant, même avec ce regard menaçant. J'esquissais un bref sourire à l'attention de mon ami pour le remercier avant de me concentrer sur Cami.

L'atmosphère entre nous était vraiment bizarre, comme si aucun de nous était à l'aise avec ce moment. J'essayais de détendre un peu en lui proposant un verre, en compensation de celui qu'elle avait perdu dans la bataille. Sa réponse me détendait encore un peu plus, elle plaisantait même un peu aussi, signe normalement que cette conversation ne pouvait que bien se passer. « C'est vrai je suis bien d'accord, il faut boire en son honneur alors. » Je souriais légèrement, mais intérieurement, mon sourire était immense, rien que le fait de la voir me sourire, même aussi peu, était déjà une grande victoire pour moi. J'avais l'impression de réussir à me rapprocher de nouveau d'un peu d'elle. Je buvais alors une gorgée de mon verre avant de me lancer dans ces excuses pour ce soir, car il y avait forcément une partie qui était de ma faute, pour que la soirée tourne à ce point à la catastrophe, tout ne venait pas que de Cassandra. Je fronçais ensuite les sourcils en l'entendant enchérir sur mon anniversaire, parlant qu'elle avait de base aussi d'autre projet, avant que l'on soit séparé, je n'aimais vraiment pas ce mot. « C'est à dire? » Je comprenais rapidement où elle voulait en venir quand elle c'était mise à me raconter tout ce dont elle avait prévu pour mon anniversaire dans les moindres détails... Elle avait en effet tout prévu, et plus je l'écoutais, plus je sentais mon cœur qui se serrait de douleur. Elle me parlait d'un séjour des plus romantique qui puisse exister, vantant les mérite de l'Italie, et tout ce qu'on aurait pu y faire. Et à la place, on était ici, dans ce bar, à passer une soirée des plus horribles qui soit, à souffrir de voir l'autre loin de soi. Quelle torture, voyant Cami les larmes aux yeux, je ne la regardais même plus, mais je fixais mon verre dans ma main, regrettant amèrement ce moment qui n'arriverai jamais. Elle c'était excuser à la fin, de m'avoir parler de ça, pensant qu'elle n'aurait sans doute pas dû. J'inspirais et relevais mon visage vers elle. « Ça ne fait rien... ça me fait plaisir de savoir que tu avait donné autant de cœur pour moi. Enfin pour nous. Sache que j'aurais adoré, ça avait l'air, incroyable... et parfait. » Je donnerais tellement n'importe quoi, pour revenir en arrière et rendre tout ça possible. Je voulais retrouver cette vie avec elle, où chaque jour était fait de nouvelles choses et de surprises. Cette vie où on se connaissait par cœur mais qu'en même temps, on se découvrait toujours un peu plus. J'aimais plus que tout cette sensation d'avoir un avenir plus que certain avec elle, et qu'en même temps, on ne pouvait jamais savoir de quoi serait fait le lendemain. On avait notre routine, mais aucun jour ne se ressemblait, et ça me manquait, elle me manquait. Je lui avait alors annoncé que je n'allais pas tarder à partir, afin de la laisser profiter de passer une fin de soirée agréable. Mais elle ne semblait pas de cette avis. Mon regard se posait sur sa main qu'elle venait de poser sur la mienne, j'étais surpris de ce geste tendre, et en même temps j'avais une envie folle de sourire. « Peut être bien, mais je t'avoue que je n'ai pas forcément très envie de les fêter. » Surtout après ce qu'elle venait de me raconter, j'avais encore plus de retourner dans mon lit et me morfondre sur moi même. Me répétant à quel point j'avais été idiot avec elle. Je lui rendais tout de même son sourire, il était si agréable, comme si il pouvait me faire oublier tout mes problèmes. Mais je le perdais un peu en la voyant retirer sa main, et en l'entendant dire que c'était elle qui n'allait pas tarder à partir, prétextant une affaire importante le lendemain. Je ne la croyais pas trop, mais j’acquiesçais. « Comme tu préfères, mais je pense que je rentrerai tôt dans tous les cas, je suis... très fatigué en ce moment disons. » Je souriais brièvement, en effet, je passais le clair de mon temps à bosser, ou à faire du sport, le peu de temps où je ne faisais rien, je pensais à elle, quand je dormais, je rêvais d'elle, alors, je ne me reposais que très peu. En entendant son téléphone vibrer sur la table, je n'avais pas pu m'empêcher de lever les yeux dessus pour regarder, j'esquissais un discret sourire en coin en remarquant qu'elle n'avait toujours pas changé notre photo de son fond d'écran. Elle ne voulait donc pas encore passer totalement à autre chose, et cette simple petite vision me réchauffais le cœur. J'agissais comme si de rien n'était pour ne pas là mettre mal l'aise et qu'elle décide de le changer. Elle pensait à moi, et je voulais que ça continue, il n'y avait que comme ça, en gardant et en se souvenant de tout le positif de notre relation que les choses pourraient s'améliorer. « Toi aussi Cami. » Je lui souriais, un peu déçu quelque part que notre échange soit déjà terminé, mais si soulagé que ce soit si bien passé, c'était un bon progrès, même si être si distant avec elle, alors qu'elle était si proche était douloureux. Je la regardais s'éloigner, convaincu qu'un jour j'y arriverais, petit à petit, j'allais regagner sa confiance.

Je retournais m'asseoir à la table avec Jake et Steeve, et rentrait dans leur conversation comme si de rien n'était. Ils n'essayaient pas de me parler encore de Cami, et c'était très bien comme ça. Cassandra était retournée à sa table, pour combien de temps je l'ignorais, mais plus elle me laissait tranquille, mieux je me portais. Je n'avais plus la force de me battre, je voulais juste profiter d'une fin de soirée posé et tranquille avant de rentrer me coucher. C'était sans compter Scott, qui arrivait en trombe et un peu en panique. « Qu'est ce qu'il ce passe ? Il y a un problème ? » Je tombais dénue, sa phrase avait l'impact d'une bombe sur moi, je le regardais les yeux ronds, n'en croyant pas ce que je venais d'entendre. Cami s'en va ? « Quoi... ?! Attend attend attend attend... Répète moi ça un peu... Elle compte partir demain ? A Nashville ? Et elle veut retourner vivre là bas ? Tu es bien sûre de ce que tu me dis ? » Il acquiesçait à chacune de mes questions, il semblait si sûr de lui, sûr de ce qu'il avait entendu. Je tombais de haut, moi qui pensais que les choses avaient l'air de s'arranger, je m'étais trompé en beauté. C'était certain qu'en retournant là bas elle allait vouloir y rester, elle avait tout ce qu'il lui fallait là bas. Je passais mes mains sur mon visage. « C'est pas vrai, mais pourquoi elle ne me l'a pas dit ? Elle peut pas faire ça... » En même temps je l'avais clairement poussé à y aller, elle m'avait déjà dit qu'elle restait à Brisbane presque essentiellement pour moi, mais maintenant que je ne faisait plus partie de l'équation, rien ne la retenait... Pas même son entreprise apparemment. « Bah justement pour pas que tu ne l'en empêche je pense... Je sais pas si elle peut ou pas, mais en tout cas, elle avait l'air d'y avoir bien réfléchi... Qu'est ce que tu vas faire ? » C'était donc ça, sa chose à faire de bon matin, prendre l'avion... Elle serait partie sans même me prévenir... ? « J'en sais rien... Je peux pas aller la voir pour le lui dire, ça ne l'encouragerait qu'à partir encore plus... » Elle n'était pas encore passé à autre chose, mais c'était ce qu'elle voulait, aller de l'avant, et quoi de mieux pour ça qu'un nouveau départ... C'était pas possible, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça... Elle devait partir en étant sûr de revenir, c'était pas possible autrement, elle devait revenir, il le fallait... « Bah je sais pas, mais en tout cas si tu veux faire quelque chose c'est maintenant qu'il faut se bouger parce qu'après ça sera trop tard et tu vas le regretter... Trouve un truc pour la convaincre et la faire craquer rapidement parce que là ça urge. » Je soupirais et je commençais à stresser, la peur de la perdre était encore plus présente, et surtout plus réel. Sa vie là bas était tellement idyllique que jamais elle ne remettrait les pieds ici. J'étais bête de ne pas y avoir pensé avant, c'était si évident pourtant. Mais soudainement, j'avais eu comme un éclair, la faire craquer, c'était peut être aussi simple que ça... « J'ai peut être une idée... Un peu folle. Surveille là juste cinq minute, elle ne doit pas s'en aller, pas aller aux toilettes, rien du tout. » J'étais clairement en train d'agir sur un coup de tête, et comme bien souvent quand j'agissais comme ça, j'avais bien peur que ça ne finisse mal. Mais j'avais clairement pas le choix, je devais tenter le tout pour le tout. Je devais tenter d'utiliser une des choses qu'elle préférait chez moi, je devais jouer sur ses sentiments, les réveiller, lui faire se rappeler qu'elle ne devait pas m'oublier. Bon dieu, peut être j'étais tout simplement en train de m'enfoncer encore plus...

Je me retrouvais au pied de la scène, ou le groupe de ce soir faisait une petite pause. Malgré le fait que je n'avais pas pu beaucoup les écouter, le peu que j'avais entendu était vraiment super. Je leur demandais alors une petite faveur, de me laisser monter sur scène pour jouer une seule chanson, je leur expliquais un peu la situation, que c'était une façon de me faire pardonner par ma copine. Ils étaient très sympa car ils avaient accepté rapidement sans que j'ai besoin de trop en dire, cette petite histoire leur avait plus. Ils annonçaient alors dans le micro qu'ils allaient laisser chanter une autre personne qui avait un message à faire passer, et qu'ils reprendraient le concert juste après. En le voyant m'inviter à monter, je sentais mon sang ne faire qu'un tour, me demandant si c'était vraiment une bonne idée, j'étais en train de me dégonfler... Je regardais un instant en direction de Cami, je me répétais que je pouvais le faire, que c'était une bonne idée, et que tout allait bien se passer. Puis je me répétais surtout que si il avait bien une chose qui pourrait lui rappeler de bon souvenir et lui faire comprendre que je tenais à elle plus que tout, c'était ça, c'était notre meilleur moyen de communication... Je montais alors sur la scène d'un pas décidé, attrapais la guitare qu'il me tendait, et me mettais en face du micro, avant de me figer un instant. Il y avait beaucoup trop de monde... J'avais d'un coup très chaud, et avais du mal à respirer. J'avais une telle pression, je n'avais pas le droit à l'erreur. Je me rendais compte que j'avais pris cette décision sans vraiment savoir ce que j'allais chanter. Enfin, enfaîte si, je savais très bien ce que je devais chanter, mais je n'étais pas sûr d'être prêt pour ça... « Hum... » J'étais terrifié de voir autant de regard s'intéresser à ce qu'il se passait, pourquoi tous ces gens ne continuaient ils pas leur conversation ? « Vas-y Dorian t'es le meilleur ! » J'entendais la voix de mon ami qui m'encourageait plus loin, et j'esquissais un sourire gêné. Je prenais une inspiration avant de prendre la parole dans le micro. « Hum, salut... Je... Je suis désolé de déranger tout le monde, mais j'ai un message très important à faire passer, et je voudrais remercier le groupe d'avoir accepté de m'aider pour ça... Je... J'ai essayé de parler toute la soirée à une personne, très importante pour moi, sans réussir à trouver les mots justes, alors j'espère qu'avec cette chanson ça sera plus simple. Oh, et Soyez indulgent, je l'ai écrite moi même, et je débute, alors merci. » J'esquissais un bref sourire amusé en apparence, mais à l'intérieur, je me liquéfiais, j'étais toujours persuadé que c'était une bonne idée, que ça ne pouvait que lui plaire, mais j'aurais aimé lui chanter cette chanson dans un cadre un peu plus privé. Mais le temps était un peu compté, alors je devais faire avec ce que je pouvais. J'inspirais un grand coup, et j'arrivais à croiser le regard de Cami, ce qui me donnait immédiatement plus de courage et de motivation, même si elle ne pouvait pas me soutenir comme elle le faisait à son habitude. Après tout, je n'avais rien à perdre, ça ne pouvait pas empirer la situation, seulement l'améliorer, non ? Et puis si je ne tentais rien, elle partirait, alors je pouvais bien tenter le tout pour le tout, j'allais jouer ma plus grosse carte. Je commençais alors à jouer les premières notes de chanson à la guitare, composé moi même. Car en plus du boulot, et du sport, je m'étais aussi beaucoup plongé dans la musique, et dans l'écriture d'une chanson, mais pour le coup, pas pour l'oublier, bien au contraire. Je prenais mon courage à deux mains, et je me lançais. « After you there'll never be another summer, another sunset sky and just that shade of red. Another bar where we get lost in laughter and tequila shots, and still remember every word you said... » Comparé à la première que j'avais écrite pour elle, celle ci je l'avais écrite très rapidement, j'avais eu beaucoup d'inspiration. Mais je l'avais surtout écrite pour moi, en aucun cas j'avais eu l'intention de la lui chanter, et encore moins devant autant d'autres personnes qui n'allaient pas hésiter à me juger. Je fermais les yeux pour me concentrer, et éviter d'avoir trop peur de continuer. « There'll be girls with pretty faces, other towns and other places. But I'll always be chasing after you, I know I'll never catch you. I knew when I met you, that I'd have to take the beautiful with the blue. But girl you've gone and ruined me, there's never gonna be anyone after you... » Mais au final, une fois lancé, j'arrivais à me sentir un peu plus à l'aise, pas forcément plus heureux, car cette chanson me faisait de la peine à chanter. J'ouvrais de nouveau les yeux, mais je concentrais mon regard sur Cami, je ne voulais la chanter que pour elle, pas pour les autres. Je ne détachais plus mon regard du sien de tout le reste de la chanson. « After you there'll be songs that I can't listen to, for a while my friends won't see me around. But I'll start breathing when I'm able... » Je réussissais à terminer la chanson, et je souriais timidement en entendant des applaudissements, ça me faisait plaisir que ces gens ait appréciés la chanson, mais ce qui m'importais, c'était de voir la réaction de Cami, je voulais savoir exactement ce qu'elle en avait pensé. Je remerciais ensuite les gars du groupe en leur rendant la guitare avant de descendre de la scène. Mon stress qui avait un peu disparu, revenait à la charge, espérant, priant pour que j'ai bien agi, et que j'ai fait le bon choix. Croisant les doigts pour que cette chanson l'ait touché autant qu'elle me touche moi. Je la cherchais du regard, j'esquissais un sourire en pensant l'avoir trouvé, quand soudainement je m'étais fait littéralement sauter dessus. Je ne comprenais pas bien ce qu'il se passait, mais je comprenais très bien de qui il s'agissait, qui d'autre à part elle ça pourrait être... Cassandra m'avait sauté au cou. « Wahou t'a chanson était beaucoup trop belle et émouvante, j'ai failli en faire couler mon maquillage ! Je savais pas que tu chantais aussi bien, c'est si sexy, j'adore ça ! » Je n'arrivais pas a savoir si elle faisait exprès de pas avoir compris pour qui était cette chanson et qu'elle cherchait vraiment les problèmes, ou si elle était vraiment stupide à ce point. Je tentais de me débarrasser d'elle, mais elle m'attrapait le visage entre ses mains, et je la voyais rapprocher son visage du mien pour m'embrasser. J'avais juste eu le temps de tourner légèrement la tête pour esquiver ce baiser loin d'être désiré, et me retrouver avec un bisou sur la joue, déjà beaucoup trop proche de ma bouche à mon goût. « Nan mais ça va pas ?! C'est quoi ton problème à la fin ? » Je la repoussais une bonne fois pour toute et l'éloignait de moi, elle m'avais fait perdre patience, j'en avais assez de ce jeu ridicule. « De quelle manière je dois te parler pour te faire comprendre de me laisser tranquille ? J'en ai mare que tu me colle, tu m'a complètement pourri la soirée c'est clair ? Alors oublie moi un peu j'ai plus important à faire ! » Je la laissais en plan, agacé par ce qu'elle venait de faire, et soulagé d'avoir pu l'envoyer balader enfin. Je voulais juste voir Cami, je la cherchais du regard, mais je ne la trouvais plus...

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.

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(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Mar 5 Mar 2024 - 22:30

Nashville avait toujours sonné dans la tête de Cami, comme une terre de paix, de résilience, un endroit de pleine plénitude, de bonheur, de joie. Cette ville était bien plus que sa maison, c’était sa thérapie, son jardin secret, la ville qui renfermait la véritable Cami, cette jeune demoiselle qui croit encore au prince charmant, qui aime la vie au grand air, les longues balades à cheval, les soirées dans les bars, les danses en ligne, la beauté de la nature et de ses magnifiques coucher de soleil. Ses meilleurs souvenirs sont dans cette ville, ses plus grandes déceptions également – du moins c’est ce qu’elle pensait encore il y a quelques jours -. Nashville était son havre de paix, son coin de paradis, elle avait besoin d’y retourner, de se ressourcer, de prendre du bon temps en compagnie de Taylor, de profiter de son début de grossesse avec elle, de fêter dignement l’anniversaire de James, de rendre visite à la tombe de son grand-père, de souffler, d’oublier ses problèmes, mais au fond d’elle-même, elle savait pourquoi elle y retournait, elle devait prendre la plus grosse décision de sa vie. Ce sujet-là, elle n’en avait parlé à personne, même Taylor n’était pas au courant. Elle avait reçu une offre, une offre de rachat pour Hasting conciergerie, elle n’avait pas eu le temps de rencontrer les acheteurs – ou elle n’avait pas pris le temps -, c’était son bébé, envisager de le vendre n’était pas concevable pour elle, mais depuis quelques jours, elle y pensait. Après tout, c’était la seule chose qui la retenait vraiment à Brisbane. Si elle réussissait à la vendre, tout en faisant en sorte que le poste de chacun de ses employés soient conservés, elle n’aurait plus rien qui la retiendrait ici, elle serait libre de partir, un nouveau départ l’attendrais. Elle ne serait plus l’américaine de Brisbane, mais juste Cami, dans cette ville qu’elle aime tant, entourés de ses personnes préférées au monde. Avoir la possibilité d’en discuter avec Sixtine, lui faisait plaisir. Sixtine comprenait, pour cause, elle aussi avait fait des allers-retours entre Brisbane et chez elle depuis des années, elle savait mieux que qui compte que parfois, nous avons besoin de nous ressourcer, d’abandonner, de prendre un nouveau départ, de prendre la fuite – parce que oui, elle prenait la fuite -, à Nashville, elle n’aurait aucune possibilité de croiser Dorian, aucune possibilité de lui parler, elle devrait simplement accepter leur rupture, et aller de l’avant. « Tu viendras me voir n’est-ce pas ? » Cami essayait de retenir ses larmes, elle partait demain matin et n’était même pas sur de revenir. Elle ferait rapatrier ses affaires et juste comme ça, elle dirait au revoir à Brisbane, ses amis et les quinze dernières années de sa vie. « Ne prends pas de décision sur un coup de tête Cam. Tu as toute ta vie ici, ton entreprise et puis tu as .. » Cami ne la laissait pas finir sa phrase, parce qu’elle savait ce qu’elle allait dire, elle suivait le regard de Sixtine, et croisait celui de Dorian. Mais Sixtine avait tort, Cami n’avait plus Dorian, tout cela, appartenait au passé. Le futur qu’elle s’était imaginé avec lui, la vie qu’ils auraient construite ensemble, sa vie rêvée, tout ça n’était qu’un rêve lointain, une utopie, elle devait se rendre à l’évidence. « Six.. Des fois, on a juste besoin d’un nouveau départ. Je peux toujours diriger mon entreprise depuis Nashville, et faire des allers-retours plusieurs fois par an.. Je.. Je ne peux pas rester ici, le croiser tous les jours, le voir refaire sa vie, j’ai besoin de changement, de renouveau, d’un départ loin de tout ça et je sais que tu peux comprendre. » Pour cause, lorsque Sixtine et son petit-ami avait rompu, elle avait été dévasté, elle n’avait plus réellement vécu pendant des mois, Cami savait qu’elle ne la jugeait pas, tout comme elle, elle ne l’avait pas jugé à l’époque.

Bien que sa discussion avec Dorian, l’avait en quelques sortes apaisé, Cami savait que tout cela n’était pas suffisant pour reconsidérer une possible relation avec lui. La confiance avait disparu, elle ne voyait qu’en lui des tonnes de mensonges, aucune honnêteté. Pourtant, assise à l’autre bout de la table, tout ce qu’elle voyait c’était lui, tout ce dont elle rêvait c’était de lui, de sentir ses lèvres contre les siennes, ou juste le contact de sa peau contre le sienne, même si cela ne durerait qu’une petite seconde, c’était ce dont elle rêvait. Elle l’aimait tellement que cela en était douloureux. C’était étrange, c’est comme si les groupes s’étaient reformés d’eux même. Cami accompagnée de Sixtine, les autres files à ses côtés, les garçons assis ensemble – hormis Ben qui était porté disparu -. Tout était à sa place, et Cami souriait en voyant le calme de la soirée. Elle attrapait son sac à main, prenant son téléphone, elle embrassait Sixtine sur la joue avant de reprendre. « Il faut que j’y aille, j’ai un rendez-vous tôt demain matin. » Les filles soupiraient, Cami souriait en haussant les épaules. « Je vous promets qu’à la prochaine soirée, on fait la fermeture du bar, mais pas ce soir. » Quelques filles sautaient de joie après sa déclaration. Elle contournait sa chaise, la remettant en place, elle se tournait vers les garçons leur faisant signe. « A bientôt les gars, prenez soin de vous. » Elle se retournait, commençant à s’avancer vers la sortie. Elle n’avait pas eu le temps de faire plus de deux pas, que Scott se levait en sursaut de se chaise. « Cami attends j’ai.. Quelque secondes de silence, il cherchait désespérément quelque chose à dire, il avait promis à Dorian de la retenir, elle ne devait pas partir. J’ai besoin d’un conseil.. Euh à propos euh.. Jake prenait la parole à son tour, comme pour venir à la rescousse de Scott. D’une fille. Scott tournait son regard vers Jake, puis vers Cami. C’est ça, à propos d’une fille. » Scott regardait Jake, avec un air qui voulait dire, tu m’as bien mis dans la merde, et Jake haussait les épaules. Cami s’approchait d’eux doucement et fronçait un sourcil. « Vraiment ? Tu as besoin d’un conseil à propos d’une fille ? Toi ? Scott ? Alors que tu as une petite-amie. » Elle n’était pas certaine de vouloir le croire, elle pensait qu’il mentait mais pour l’instant, elle ne pouvait pas le prouver. « Oui, c’est à propos de Julia et moi, c’est exact. Assied-toi, et conseille-moi. »

Assise sur sa chaise, à côtés de Scott et Jake, Cami les regardait, attendant que l’un des deux reprenne la parole. « Hé bien, je t’écoute, que veux-tu savoir ? » Aucun des deux ne répondait, la brune soupirait, un peu blassé par la situation. « Les gars, je suis désolé mais j’ai un rendez-vous demain très tôt, je dois y aller. » En même temps, les garçons reprenaient. « NON. NON, ne pars pas, je t’explique. Il se raclait la gorge, regardant Jake, en l’appelant à l’aide. Il a un peu honte de raconter l’histoire.. Mais vois-tu avec Julia, ils sont dans une période de euh.. euh.. Abstinence, c’est ça. Abstinence. Scott donnait un coup d’épaule à Jake, ce n’était définitivement par les meilleurs menteurs, Cami ne savait plus quoi faire pour se sortir de cette situation. Il veut savoir comment raviver la flamme. » Elle ne savait même pas quoi répondre. Tout à coup, une voix se faisait entendre depuis la scène, Cami reconnaissait cette voix dès la première seconde. « Sauvez par le gong. » Scott et Jake se tapaient dans la main, pour eux, leur mission était réussie. Cami leur lançait un regard qui voulait dire : je vois clair dans votre petit jeu. Les deux levaient les mains en l’air, comme pour plaidé leur innocence. Cami écoutait Dorian. Il avait écrit une chanson, encore une chanson pour elle, rien que de l’entendre parler et le dire, elle avait déjà envie de pleurer. Cami ne savait résister à Dorian musicien, compositeur et chanteur, et ça, il le savait. Les premières notes de la musique commençaient, Cami était déjà transporter dans un océan de souvenir. Elle se retrouvait à Nashville, sous le kiosque, où elle avait senti les lèvres de Dorian sur les siennes pour la première fois. Dans l’appartement du jeune homme, où ils avaient failli avoir leur premier baiser, le coucher de soleil de Nashville, ou si Tucker n’était pas arrivé, ils se seraient vraiment embrassés, le feu de camp, les déclarations en chanson, tous ses moments de bonheurs qu’ils avaient partagés. Les paroles étaient si belles, c’était une véritable ode à l’amour, et tout ça c’était pour elle. Les larmes lui montaient aux yeux, tant elle était émue, elle l’aimait tellement, elle ne voyait pas sa vie sans lui. Le bar tout entier était captivé par ce qu’il faisait, la musique, les paroles, Cami était captivé par lui. Son regard avait croisé le sien, et ils ne s’étaient plus quitté. Elle buvait ses paroles, les larmes coulaient sur ses joues, elle était émue, triste, folle de lui, perdue. C’était la deuxième chanson que Dorian lui écrivait, et cela lui faisait toujours le même effet. Elle avait des tonnes de papillons dans le ventre, qui ne demandait qu’à sortir. La chanson se terminait, tout le monde applaudissait, Cami fit de même. Elle essuyait du revers de sa main les larmes restantes sur ses joues. Elle croisait le regard de Sixtine qui la regardait avec beaucoup de compassion. Peut-importe ce que Cami déciderait de faire de cette belle et grande déclaration, Six la soutiendrait. « Wahou, c’était.. Scott ne terminait pas sa phrase, il regardait Cami, la demoiselle lui esquissait un petit sourire avant de reprendre. Incroyable, c’était incroyable. » Jake et Scott se tapaient discrètement dans la main. Scott reprenait. « Tu n’as pas envie d’aller le voir.. ? » Elle n’avait envie que de ça, en réalité.

Souriant aux deux amis de Dorian, elle se levait son sac à main dans une main, son téléphone dans l’autre, elle se frayait un chemin parmi la foule, pour rejoindre Dorian de l’autre côté du bar. Elle le voyait enfin, quelques mètres les séparaient, elle s’approchait mais recula en voyant Cassandra se jeter dans les bras de Dorian. De là où elle était, elle ne pouvait distinguer leur conversation, tout ce qu’elle voyait les bras de la demoiselle autour de son cou, et ses lèvres sur les siennes. Cami fit quatre pas en arrière, heurtant même quelqu’un, elle s’excusait, passant une main dans ses cheveux, elle cherchait définitivement la sortie. Ce qui est dommage, c’est que si Cami avait pu s’approcher plus, elle aurait entendu Dorian, remettre à sa place Cassandra, elle l’aurait vu tourner sa tête et empêcher le baiser d’arrivé, mais pour elle, ils s’étaient embrassé et tout son être se brisait. Elle croisait le chemin de Sixtine qui la suivait jusque l’extérieure du bar, des larmes coulaient de nouveau sur les joues de Cami. « Je vais bien Six, je dois juste partir d’ici. » Sixitne l’accompagnait jusqu’au bout, Cami croisait le chemin de Steeve. « Allez Cami, vient boire un dernière verre, Dorian n’attends que toi, tu le sais. Cami secouait la tête négativement avant de reprendre. « Il a l’air d’être en très bonne compagnie et de savourer pleinement leur rapprochement. A bientôt Steeve. » L’avantage de Steeve c’est qu’il n’insistait jamais, et bon dieu qu’elle était contente d’être tombé sur lui au lieu de Scott ou de Jake. Steeve rentrait de nouveau dans le bar, rejoignant les garçons à la table lorsqu’il vit arriver Dorian, visiblement à la recherche de Cami. Steeve levait le regard vers Dorian, reprenant tout doucement, comme s’il était un peu à l’ouest, alors qu’il y avait urgence. « Elle vient de sortir avec Sixtine, elles attendent un taxi. Je lui ai proposé un dernier verre, mais elle a dit que tu avais l’air d’être en bonne compagnie et d’apprécier votre rapprochement. Je n’ai pas tout compris. » Dit-elle en haussant les épaules. Scott et Jake, regardaient Dorian partir rapidement vers la sortie. Arrivant à l’entrée du bar, son chemin fut bloqué par Sixtine qui se trouvait dans l’ouverture de la porte. « N’y penses même pas. Laisse-la, tu en as assez fait pour aujourd’hui. Tu crois vraiment que je vais te laisser passer ? Retourne voir ta jolie blonde. » Sixtine était une véritable amie, telle une lionne, elle défendait Cami, empêchant Dorian de la rejoindre. Le taxi de Cami était enfin là, elle ouvrait la portière arrière, montait dedans, renfermant la porte, elle posait son sac à main sur la banquette, et souriait au chauffeur du taxi. « Hardgrave road s’il vous plait. » Il mettait en route le compteur, Cami regardait par la fenêtre, elle était sur le point de dire au revoir à Brisbane. Le taxi avançait de quelques mètres à peine afin de donner un énorme coup de frein. Cami se cogna la tête contre le siège avant, fronçant les sourcils. « Mais.. qu’est ce qui se passe ? » Le chauffeur du taxi se tournait vers Cami avant de reprendre. « Désolé mademoiselle, on nous bloque la route. » « Comment ça ? » Folle de rage, Cami ouvrait la portière, elle sortait du taxi, a moitié, gardant la porte ouverte. « Pour qui vous prenez vous.. » Son corps était désormais sorti entièrement du taxi, sa main posé sur la portière qu’elle gardait ouverte, son regard croisant celui de Dorian. Que faisait-il ?

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camian

when i close my eyes, i see us together, for a whole lifetime and suddenly forever feels too short to be with somebody. Who loves me like you do, when i close my eyes, i still see you.

(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Jeu 7 Mar 2024 - 18:36

C'était clairement une des choses les plus compliqués que j'avais faite par amour. De base qu'en temps normal je ne suis pas vraiment à l'aise à chanter devant des inconnus, voir même terrifié. Je prenais encore plus de risque à chanter ma propre chanson, personne ne la connaissait, et elle était destiné à ne jamais sortir de ma tête. Mais clairement tout ça n'était rien à côté de ma peur de perdre Cami pour de bon, j'étais prêt au pire comme au meilleur pour elle, et si ça devait passer par me ridiculiser devant tout le monde, qu'il en soit ainsi. Par chance je m'étais senti plus à l'aise une fois la chanson commencé, je l'avais écrite avec tellement de cœur, que j'étais automatiquement transporté dans ma bulle. Les gens avaient l'air de m'écouter malgré tout et ça me faisait plus que plaisir. Mais ma plus grande préoccupation était bien évidemment Cami, c'était elle que je devais convaincre. Je venais tout juste d'apprendre qu'elle allait partir pour Nashville demain, sans savoir pendant combien de temps, et il était même possible que ce soit pour toujours. Ces mots avaient raisonné dans ma tête, ça m'avait fait comme une décharge électrique me rappelant à l'ordre. J'avais de base accepté sa demande de la laisser tranquille, de la laisser respirer, de lui laisser du temps et de l'espace pour réfléchir. Mais je n'avais plus de temps, je devais agir maintenant, lui faire comprendre maintenant que je ne voulais pas vivre sans elle, qu'elle était la seule que je voulais dans ma vie, avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle ne prenne une décision. Si après tout ça elle voudrait tout de même partir, je n'avais pas le droit de l'en empêcher, je n'allais pas l'à forcer à m'aimer, si ce n'était plus le cas. Dans le cas contraire, le moindre signe d'espoir me donnerait la force de me battre sans relâche. Je n'avais quasiment pas quitté des yeux de la chanson, d'où j'étais, je n'arrivais pas bien à percevoir les réactions sur son visage, je voyais qu'elle me regardait, mais impossible de la déchiffrer. Je chantais alors jusqu'au bout, sans avoir la certitude que la chanson la touchait. En tout cas, elle m'écoutait, j'avais son attention, c'était déjà énorme, elle aurait très bien pu partir en ne voulant rien écouter. C'est sans doute ce qu'elle aurait fait si sa décision aurait déjà été prise non ? Alors ça me redonnait encore un peu d'espoir.

Après ma chanson, je n'avais qu'une seule envie, retrouver Cami, et savoir ce qu'elle avait pensé de tout ça. Mais c'était sans compter sur Cassandra qui me ralentissait, ça avait été plus fort que moi, j'avais été obligé de la remettre à sa place une bonne fois pour toute, j'en avais assez qu'elle soit un frein à mon rapprochement avec Cami. Je la repoussais et l'ignorait en retournant vers la table où était assise Cami quelques instants plus tôt. Je fronçais les sourcils en ne l'y voyant pas. « Bah... Elle est partie où ? Je l'ai vu ici il y a même pas deux minutes. » C'est Steeve qui me répondait, comme si rien ne pressait, en m'annonçant qu'elle était partie, et je comprenais immédiatement de quoi il parlait et la raison de son départ. Cassandra... Je fermais les yeux un instant et soupirais. « C'est pas vrai... » Je ne savais pas ce qu'elle avait vu, mais ça ne lui avait visiblement pas plus, je n'allais clairement jamais y arriver, si à chaque fois que je faisais un pas en avant, quelque chose me faisait en faire trois en arrière. Aussitôt, je me dépêchais d'aller vers la sortie du bar, je devais à tout pris lui expliquer et remettre les choses dans leur contexte. Je n'avais pas fait tout ça pour rien ! Une fois à la sortie, je croisais Sixtine, me regardant d'un air vraiment pas aimable. Elle m'arrêtait dans ma lancé sur le champ, me bloquant le passage. « A quoi tu joues ? C'est pas le moment là. » Elle voulait clairement que je laisse Cami tranquille, m'accusant d'en avoir déjà trop fait, et surtout me priant de retourner voir Cassandra. Sur quoi je la regardais en fronçant les sourcils. Je voyais derrière elle, le taxi de Cami arrivé, j'allais la louper avec ses bêtises. « Quoi ? Ma quoi ? Tu te moques de moi j'espère ? J'en ai rien à carrer de cette folle. Maintenant pousse toi s'il te plaît il y à urgence. Quoi que... je ne te demande pas ton avis en fait. » Je plaçais mes mains sur ses épaules, la décalait gentiment mais en forçant un peu, et sortait du bar. Elle n'était pas contente, mais pour le moment, c'était le dernier de mes soucis, je m'excuseras plus tard. Je courrais pour rejoindre le taxi, et il démarrait au moment où j'arrivais. Je sautais devant lui, en plaçant mes mains sur le capot pour le forcer à s'arrêter, en regardant le chauffeur, manquant de me faire renverser au passage. « STOP ! Arrêtez vous ! » Mon cœur battait à dix mille kilomètre heure, mais le taxi s'arrêtait. Le chauffeur n'avait absolument pas l'air de comprendre ce qui se passait, et visiblement Cami non plus, je l'entendais ouvrir la porte et sortir du véhicule.

En croisant son regard, je me redressais, et me décalais du devant de taxi, pour me placer sur le côté, il n'allait pas redémarrer sans elle de toute façon. Me retrouvant presque face à elle, mon regard était triste, sachant ce qu'elle s’apprêtait à faire. « Tu vas partir là bas... ? » A Nashville, à l'autre bout du monde. C'était ce qui m'inquiétait le plus, au point que je ne pensais presque plus au reste. Je sentais mon torse se soulever à répétition au rythme de ma respiration, ente le stress, la petite course improvisé, et la peur. « Scott m'a dit qu'il t'a entendu en parler... Tu pars demain... Et il a dit que tu allais retourner y vivre... C'est vrai... ? » Mon regard était vraiment inquiet, je voulais qu'elle contre dise tout ça, qu'elle me dise qu'elle allait rester. « Pourquoi tu ne me l'a pas dit tout à l'heure... ? Je ne mérite même pas de le savoir... ? Tu m'aurait laissé attendre et espérer pendant des jours, voir des semaines... sans savoir qu'il n'y aurait plus aucune chance ? Tu peux me le dire... Si c'est vraiment ce que tu veux, si tu ne m'aimes plus, je ne t'en empêcherait pas... » Même si j'en mourais d'envie, mais si son but était de partir le plus loin possible de moi pour m'oublier, je n'avais pas le choix que de l'accepté, mais je voulais juste qu'elle me le dise et qu'elle soit honnête. Je voulais l'entendre me dire qu'elle ne ressentait plus rien pour moi. « Je ne sais pas ce que tu as vu dans le bar, après la chanson... mais il ne c'est rien passé, je l'ai repoussé, et remise à sa place. Elle n'a pas réussi à m'embrasser, si c'est ça que tu pensais... Jamais je ne l'aurais laissé faire. Mais en tout cas, je te le répète encore... Je n'en ai rien à faire d'elle, ce n'est personne pour moi, mais toi, tu est tout... Il n'y a que toi, il n'y a toujours eut que toi, et il y aura à jamais que toi... Je t'aime comme un fou. » Je voulais qu'elle prenne conscience à quel point je l'aimais, et à quel point elle était indispensable à ma vie. J'étais pour ma part pleinement conscient de ce à quoi je passais à côté, si jamais elle ne me pardonnerait pas, et je le regretterais certainement toute ma vie. Donc rien que pour ça, je refusais de croire que note histoire était terminé, je m'y accrocherais jusqu'au bout, mais je voulais juste que Cami ne me donne pas d'espoir pour rien. Au fur et à mesure que je parlais, je me rapprochais, au point de me retrouver à côté de la portière également. Je la regardais dans les yeux en parlant.« Je sais que tu vas dire que je me moque de toi... mais je veux juste que tu sois sincère avec moi. Pour ma part je t'ai réellement jamais menti sur ce que je ressentais pour toi... Est ce que tu pars, parce que tu as seulement besoin de temps, ou est ce que tu pars parce que pour toi, tout est réellement terminé entre nous... ? Est ce que j'ai raison d'espérer ? Est-ce que tu m'aimes... ? » Ces mots me faisais assez mal à dire, surtout en ayant peur de la réponse. J'étais terrifié à l'idée de m'être fait des films pour rien. Je laissais un cours instant avant d’enchaîner. « Parce que tant que tu ne m'auras pas clairement dit que tu ne veux plus de moi dans ta vie, pour toujours, je n'abandonnerais pas... Tu est ce que j'ai de plus précieux... »

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(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Ven 8 Mar 2024 - 12:56

Cami avait pris sa décision, elle allait partir à Nashville, personne n’avait pu la faire changer d’avis depuis qu’elle avait pris le soin de mettre au courant les personnes qui partagent sa vie. Croiser ce soir Dorian n’avait pas été facile, elle l’aimait tellement, le voir sans pouvoir être proche de lui était un supplice mais surtout, elle devait rester sur de ce qu’elle avait décidé, elle partait. Elle n’était pas encore certaine de l’aboutissement de ce voyage, mais ce qu’elle savait c’est que c’est là-bas qu’elle prendrait sa décision finale. Nashville est sa maison, et l’a toujours été, Brisbane aussi, et cette dernière abrité également la personne qu’elle aimait le plus au monde – avec Taylor naturellement-, mais la situation avait changé, et entre leur séparation, l’offre de rachat pour son entreprise, c’est comme si le destin la poussait pour un retour vers sa ville natale, comme si le destin voulait lui dire que son temps ici, en Australie, était terminé, comme si elle devait prendre un nouveau départ. Alors peut-être qu’elle le ferait, du moins, elle y réfléchirait c’était certain. Etait-ce une bonne idée de prendre cette décision là-bas, aux côtés de Taylor ? Forcément, elle aurait envie d’y rester, de passé ses journées aux côtés de sa meilleure amie, d’être présente quand elle donnerait naissance à son premier enfant, et d’être la tante la plus géniale de l’univers, c’est ce qu’elle voulait. Mais quand elle regardait en arrière, elle voyait Dorian, l’homme qu’elle aimait, l’homme qu’elle essayait d’oublier, mais elle savait que c’était impossible, c’était lui, le bon. L’homme dont tout le monde parle dans les romans, les films, les grandes histoires d’amour, elle ne pensait pas qu’un amour aussi fort pouvait exister avant de le vivre avec lui. Malgré les déceptions de ses derniers jours, Cami ne pouvait se résigner à le détester et c’était ça, qui la blessait le plus, que malgré tout, elle pouvait lui pardonner, elle pouvait l’aimer si fort qu’elle oublierait tous ses mensonges, ses trahisons. Assise sur la banquette arrière du taxi, Cami regardait par la fenêtre, se remémorant tous les bons souvenirs qu’elle avait ici, il y avait Sixtine, Taylor également, ses amies de l’université, ses collègues de travail, Cody, Jonah, Vinnie, Olive et aussi, Dorian. Il revenait sans cesse dans ses pensées, jamais elle n’arriverait à l’oublier en étant ici, là où il était partout, dans chaque endroit de la ville, elle avait un souvenir avec lui. Pourtant, Nashville était rempli de souvenir avec lui également, mais à Nashville, elle avait de nombreux autres souvenirs, et elle était moins seule qu’ici. Elle avait hâte de retrouver Colt, Jenna, Tucker et Charlotte, de faire de longues balades à cheval, de lire un livre sur son porche, de profiter du calme de la campagne et du ranch, de redevenir la Cami rurale d’autrefois, et d’oublier tout ce qu’elle désirait.

Lorsque sa tête heurta le siège avant du taxi, elle frottait sa tête avant de sortir du taxi, hors d’elle, elle était prête à remettre à sa place la personne qui bloquait la route. Ouvrant la porte du taxi, elle commençait à parler alors que son corps n’était même pas encore hors du taxi. Elle ne terminait pas sa phrase, son cœur se serrait en voyant Dorian, essoufflé et presque malheureux. Sa voix était si triste, Cami pouvait le déceler, elle ne savait pas quoi dire, elle voyait qu’il était en peine, et ça la brisait intérieurement. Il ne pouvait pas comprendre, parce qu’elle non plus ne pouvait pas vraiment comprendre. « Dorian.. Je.. » Elle ne trouvait pas ses mots, comment lui expliquer que oui, elle allait partir à Nashville et que oui, peut-être elle n’allait pas revenir. C’était horrible, et elle n’était pas prête à le dire, encore moins à lui dire. Il parlait sans s’arrêter, Cami avait du mal à pouvoir dire quelque chose, alors elle le laissait, elle le laissait dire tout ce qu’il voulait, tout ce qu’il avait besoin de lui dire. Bien sûr qu’il méritait de tout savoir et bien sûr qu’elle ne l’aurait pas laissé sans nouvelle, du moins c’est ce qu’elle se plaisait à dire parce qu’elle ne sait pas si elle aurait eu un jour le courage de lui dire au revoir. Partir sans rien dire, c’était surtout le moyen de pas se dire au revoir, de laisser la porte ouverte, de ne pas terminer leur histoire. Il reparlait de Cassandra et Cami secouait la tête, elle ne voulait pas entendre parler d’elle, elle ne voulait pas savoir, elle avait vu. Il disait le contraire, et peut-être avait-il raison, elle ne savait plus. La déclaration du jeune homme, la touchait en plein cœur, ses yeux se remplissaient de larmes, certaines coulaient sur ses joues, elle aussi, elle était folle de lui, mais aurait-elle le courage de lui dire ? Parfois l’amour ne suffit pas, elle n’avait plus confiance en lui. Il lui demandait d’être sincère, mais elle l’avait toujours été, elle savait que si elle lui disait de partir, il le ferait mais elle ne le voulait pas. Elle avait beau être furieuse contre lui, elle le voulait dans sa vie, elle voulait toujours être madame Kean et elle voulait toujours qu’il soit un jour le père de ses enfants, malheureusement, elle ne pouvait pas lui dire. En quelques secondes, le temps de son discours, Dorian s’était rapproché. Maintenant, seule la portière entre ouverte les séparaient. Cami le regardait, les yeux embués de larmes, les larmes coulant sur ses joues, comment pouvait-il douter de son amour pour lui ? Elle ne comprenait pas.

« C’est vrai.. Lançait-elle pour répondre à sa première question, elle laissait un moment de silence, sa voix était tremblante. Je pars pour Nashville demain matin.. Je .. Elle prenait une grande respiration, essayant de contenir ses larmes et de calmer sa voix mais c’était définitivement compliqué. Je ne sais pas pour combien de temps. Je pars demain et je ne sais pas si je reviendrais. Enfin, si je vais revenir toutes mes affaires sont ici, mais la possibilité que je m’y installe de nouveau est possible oui.. » Elle voyait dans son regard que ses révélations faisaient l’effet d’une bombe. Elle savait que cela le brisait mais, ça la brisait elle aussi, peut-être le verrait-il. « Comment voulais-tu que je te le dise Dorian ? On ne se parle plus, on ne communique plus, parce qu’on en est pas capable. Parce que je ne peux pas te parler sans avoir envie de te prendre dans mes bras, de t’embrasser et de te dire à quel point tu me manques. Je ne peux pas te regarder en face et te dire au revoir, je n’y arrive pas. Je ne le veux pas. Alors, je dois prendre des distances, je dois m’éloigner, pour y voir plus clair. » Elle laissait un moment de silence, reprenant sa respiration, elle le regardait, essuyant quelques larmes sur sa joue du revers de sa main. « Peut-importe ce qui s’est passé ou non avec Cassandra, tu es libre, je n’ai plus mon mot à dire.. Si tu as envie de t’amuser avec toutes les filles de Brisbane, je ne peux t’en empêcher et je ne peux rien dire.. Je ne suis plus ta Cami.. Je suis une fille parmi tant d’autres désormais. » C’était horrible, sa voix était tremblante, ses yeux remplis d’eau, son maquillage abimé par les larmes qui coulaient. Elle avait l’impression qu’on lui plantait un couteau en plus cœur encore et encore. Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait lui dire, sans s’en rendre compte, elle s’énervait un peu. « J’ai rompu avec toi parce que j’étais en colère contre toi, pas parce que je ne t’aimais plus, bien au contraire. » Elle se rendait compte qu’elle avait parlé un peu fort, d’autres personnes se retournaient vers eux, Cami baissait la tête, respirant un grand coup avant de relever son visage vers lui. « J’ai rompu avec toi parce que tu m’as menti, pendant des mois, voir même pendant plus d’un an. J’ai rompu avec toi parce que j’étais en colère contre toi, parce que tu m’as déçu. Parce que je pensais que j’étais si importante pour toi que tu partagerais toute ta vie avec moi. Parce que j’ai pensé, que tu partageais les mêmes rêves que moi, d’une vie ensemble, avec une maison, Loki et des enfants, mais toute notre vie était que mensonge. J’ai rompu avec toi parce que tu m’as déçu, tu m’as fait croire qu’on était fait l’un pour l’autre, qu’on vivait notre histoire d’amour parfaite, mais toute notre vie est un mensonge Dorian. J’ai rompu avec toi parce que je n’ai plus confiance en toi. Mais certainement pas parce que je ne t’aimais plus. » Elle pleurait, toutes les larmes qu’elles pouvaient, elle était si triste, elle s’était tellement retenu, avait tellement pris sur elle, que désormais, elle ne pouvait plus. « Alors oui, je t’aime. Je t’aime si fort que je me déteste de ne pas te détester en ce moment. Je t’aime si fort que j’ai besoin de changer de continent pour ne pas te pardonner de suite.. Je t’aime si fort, que ça me brise en mille morceaux de te voir si proche et si loin en même temps. » Le chauffeur de taxi, ouvrait son carreau et demandait à Cami, si elle était prête à y aller. Cami hochait la tête positivement, elle allait remonter dans le taxi mais avant, elle se tournait vers Dorian. Elle s’approchait, le prenait dans ses bras, elle chuchotait à son oreille. « Je t’aime, ne l’oublie pas. » Ses lèvres viennent se poser sur sa joue, un sourire aux lèvres elle reprend. « Prends soin de toi. » Elle se tournait, prête à monter dans le taxi.

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(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Ven 8 Mar 2024 - 23:42

C'était une sensation terrible, cette impression d'être en train de perdre ce qu'on à de plus cher en ce monde. Je me rendais pleinement compte, du niveau d'amour et d'admiration que je lui portais, quand je prenais conscience que la voir me quitter, après seulement quelques mois de relation, me faisait bien plus souffrir, que lorsque je m'étais séparé de Calie après des années de relation. Elle est la personne faite pour moi, si elle partait pour de bon, je n'étais même pas certains de pouvoir aimer de nouveau quelqu'un à ce point un jour. Et surtout, je ne le voulais pas. Pour moi, on pouvait tomber amoureux plusieurs fois dans une vie, mais on ne rencontraits qu'une seule fois son âme sœur, et j'étais persuadé de l'avoir trouvé en elle. J'avais peur qu'elle réussisse à refaire sa vie sans moi, qu'elle parvienne à m'oublier pour de bon une fois à Nashville. J'avais peur que là bas, elle rencontre réellement l'homme de ses rêve, celui qui la traitera comme personne, celui qui sera lui apporter ce que je n'ai pas su faire, celui qui jamais ne la fera souffrir. Je savais bien que je n'étais pas parfait, qu'elle pourrait trouver dix mille fois mieux que moi, mais j'étais pourtant persuadé de pouvoir lui offrir la vie heureuse qu'elle méritait. Du moins, tout ça, c'est ce que je pensais avant. Aujourd'hui, j'avais l'impression de lui apporter seulement colère, tristesse et déception. Peut être au final avait elle raison de vouloir me fuir, mais je ne pouvais m'y résoudre sans avoir eu l'occasion de lui dire tout ce que je pensais. Je ne la comprenais pas tout à fait, elle jouait du chaud et du froid avec moi. Un instant, j'avais l'impression de lui manquer au moins autant qu'elle me manquait, et l'instant d'après, j'avais l'impression qu'elle ne pouvait même pas me voir en peinture, c'était à ne rien y comprendre. Je voulais qu'elle m'explique, qu'elle m'éclaire une bonne fois pour toutes sur ses intentions. Qu'elle se débarrasse de moi et me quitte une bonne fois pour toutes si c'était ce qu'elle voulait, ou alors qu'elle me dise clairement qu'elle m'aimait toujours, je ne pouvais plus rester dans l'ignorance. J'étais prêt à attendre le temps qu'il fallait pour elle, et à me battre comme jamais si il fallait, mais pour ça, je devais être sûr que j'avais ne serait ce qu'une infime chance.

Elle m'avait laissé vider mon sac avant de prendre la parole, tout ce que je lui avais dit avait l'air de l'avoir touché ou attristé, elle avait déjà les larmes aux yeux. J'étais bien conscient que ce que je lui demandais n'était pas évident, mais il fallait qu'on ait cette conversation. Quand elle me confirmait les dires de Scott sur le fait qu'elle allait vraiment partir, je sentais mon cœur explosais en mille morceaux. Je sentais tous mes espoirs de nous revoir ensemble s'envoler, et je baissais la tête, regardant le sol, soutenir son regard était beaucoup trop dur. Elle m'avouait que c'était impossible pour elle de se tenir en face de moi, s'en avoir envie de m'embrasser ou de me prendre dans ses bras, mais elle ne pouvait pas le faire, elle m'en voulait beaucoup trop pour s'autoriser à faire ça. Me dire au revoir, était pour elle beaucoup trop dur. Je prenais une grande inspiration et relevais le regard vers elle, j'arrivais à comprendre ce qu'elle voulait me dire. Elle était partagé entre deux sentiments horribles, et je m'en voulais de lui infliger ça. Par ma faute, elle était tiraillé entre l'amour qu'elle me portait, et la colère qu'elle me vouait. Elle avait besoin que je disparaisse de sa vie pour prendre conscience si elle m'aimait suffisamment pour surmonter tout ça. Je hochais la tête, en signe que je comprenais, cet amour, qu'elle ressentait pour moi, bien que toujours présent, n'était visiblement plus suffisant. Seul le temps pourrait potentiellement lui faire accepter tout ce que j'ai fait. Voir ces larmes couler sur ses joues me remplissait de chagrin,je m'en voulais tellement de lui faire autant de mal. Je fronçais les sourcils en l'entendant parler de liberté, qu'elle n'était plus à moi, qu'elle était de nouveau au même niveau que toutes les autres femmes maintenant. « Non... tu te trompe, c'est pas du tout ça... » Ce n'était absolument pas ce que je voulais, je n'en avais que faire de toutes les autres filles de Brisbane, seule elle avait de l'importance à mes yeux. Elle haussait ensuite le ton, ce qui me surprenait, je la regardais me dire sa raison pour m'avoir quitté, que c'était dû à sa colère, et non au fait qu'elle ne m'aimait plus. Je ne savais pas si c'était une bonne chose ou pas, elle m'aimait toujours, c'est ce que cela voulait dire, et ça comptait énormément. Mais la colère, rien ne disait qu'elle disparaîtrait un jour, j'étais bien placé pour savoir que parfois, elle ne nous quitte jamais. Si je l'avais blessé réellement à ce point, j'avais peur que jamais elle ne me pardonne. Elle me rappelait les raisons pour lesquelles elle était en colère contre moi, je lui avais menti, et ce pendant un long moment, je l'avais déçu, elle pensait que tous mes rêves avec elle était également un mensonge, ce qui me brisait le cœur. C'était réellement tout ce que je souhaitais, ma vie avec elle, fonder une famille. Je lui ai fait miroiter une relation parfaite, alors que tout était fondé sur le mensonge, et je ne pouvais même pas la contre dire, dans le fond, elle avait raison. Sa confiance en moi avait disparu, et j'ignorais complètement comment faire pour la reconquérir, c'était sans doute impossible... Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle pleurait de plus en plus, tout ça c'était trop pour elle, et elle ne méritait rien de tout ça. « Cami je... » Je ne savais même pas quoi lui dire, j'en avais les larmes aux yeux, je me rendais réellement compte de tout le mal que je lui avais apporté, qu'elle aurait sans douté été plus heureuse si elle n'avait jamais croisé ma route. Je l'avais mise dans la situation la plus inconfortable qui soit, et je commençais à me dire que pour son bien, il fallait peut être mieux qu'elle m'oublie... Je comprenais pourquoi elle devait partir, jamais elle ne pourrait avancer avec moi dans les parages, jamais sa colère ne disparaîtrait si je ne sortais pas de sa vie. Elle détestait le fait de ne pas réussir à me détester, alors que c'était clairement ce qu'elle avait besoin pour passer à autre chose. Elle se refusait de me pardonner pour le moment, tout ça l'avait beaucoup trop atteint, je l'avais brisé, son amour pour moi, l'avait brisé... J'avais cette horrible sensation que jamais nous ne pourrions être parfaitement heureux ensemble, j'étais brisé sans elle, et elle était brisé avec moi... Je n'avais plus d'autres choix... Pour son bien, je devais la laisser partir, elle devait m'oublier pour se reconstruire et aller mieux. Je ne faisais que la ralentir, et la freiner, elle n'avait pas besoin de moi, elle avait besoin de se retrouver seule, de réfléchir, de savoir si oui ou non, je lui apportais plus de bien que de mal dans cette relation... Je sentais une larme couler le long de ma joue, et passait rapidement le revers de ma main pour la faire disparaître. « Je... J'ai jamais voulu te causer autant de mal... Si tu savais comme je regrette. Je suis si désolé que tu m'aimes à ce point... Je ne pensais pas, quand j'ai accepté ce travail, que j'allais pouvoir retomber amoureux, et au final, ça a été pire que ça, je suis pas seulement tombé amoureux, je me suis littéralement pété la gueule, rétamé comme jamais, jamais je ne me relèverais de t'aimer à ce point.. Mais c'était déjà trop tard... Si je le pouvais, j'abandonnerais tout ça pour toi. » Le chauffeur nous interrompait, demandant à Cami si ils pouvaient y aller, ce à quoi elle acceptait. Pour elle la discussion était close, et de toute façon elle avait raison, il n'y avait rien à rajouter. J'avais ma réponse, elle m'aimait, et ça ce n'était pas près de cesser, mais elle ne supportait plus ma présence, tant ça la faisait souffrir, et pour en guérir, il lui fallait du temps, et de l'espace. J'étais surpris de la voir me prendre dans ses bras, mais je faisais automatiquement de même, j'esquissais un bref et léger sourire en l'entendant me chuchoter de ne pas oublier qu'elle m'aimait. Pour sûr, ça, jamais je ne l'oublierais. « Mais toi, oublie le... » Elle devait oublier le fait qu'elle m'aimait pour aller mieux, pour réussir à me détester une bonne fois pour toutes. Il n'y avait que comme ça qu'elle pourrait faire le clair dans sa tête et savoir ce qu'elle voudrait vraiment. Elle déposait un baiser sur ma joue, avant de se retourner pour monter dans le taxi. J'avais cette affreuse sensation que je n'allais pas la revoir de si tôt, et ce n'était pas comme ça que je voulais que ce termine peut être une de nos dernières conversation.

Je la retenais alors en attrapant délicatement sa main. « Attend s'il te plaît. » Je ne savais pas vraiment ce que je faisais, je faisais simplement ce qui me passait par la tête, et ce dont j'avais cruellement envie. Je l'attirais vers moi, et passais une main dans ses cheveux tout en la regardant dans les yeux, ce même air triste sur le visage. « Écoute... Tu m'a dit que j'étais libre de faire ce que je voulais, sans que tu puisse rien dire non ? Alors voilà tout ce que je veux. » J'approchais mon visage du sien, m'arrêtant un cours instant à quelques millimètres de ses lèvres, pour sentir son souffle contre moi, et lui laisser une échappatoire par la même occasion. La sentir si proche de moi me m'était dans tous mes états et faisait battre mon cœur à tout rompre. Et encore plus lorsque je déposais mes lèvres sur les siennes avec une grande délicatesse et tendresse. Je ne savais pas si je l'embrassais pour lui dire au revoir, si c'était pour lui donner envie de rester, ou si c'était pour l'aider à me détester davantage. Mais en tout cas, c'était ce que je voulais faire à ce moment précis, et je ne regrettais rien. Si jamais elle prenait la décision de ne jamais revenir, je m'en serrais voulu toute ma vie de ne pas avoir pu avoir de derniers baisers. Sentir ses lèvres sur les miennes m'avait manqué, j'ai rêvais tellement, j’adorais toujours autant le goût de ses lèvres, j'avais envie de ne jamais arrêter ce baiser, mais je n'avais le choix. Il était si agréable, mais en même temps, si douloureux. Je me détachais ensuite pour ne pas abuser de son temps, mais je gardais encore sa main dans la mienne, et ma main posé sur sa joue, la caressant délicatement. « Jamais je pourrais effacer ce que je t'ai fait, mais si jamais il y a une chance pour que tu me pardonnes un jour, j'attendrais le temps qu'il faudra, que ça prenne une semaine, un mois, un an, ou dix ans, j'attendrais. Je t'aime Cami, et tu en vaux la peine... C'est peut être tout simplement pas encore le bon moment... En attendant, quand tu seras là bas, déteste moi, si ça te fait du bien, ne pense plus à moi, dit toutes les choses horribles que tu as à dire sur moi. Oublie que tu m'aimes, oublie que j'existe, tu en a besoin, tu dois te libérer de tout ça... Je ne veux plus que tu souffres à cause de moi... » Je me détachais d'elle à contre cœur, les yeux encore humide, pour la laisser partir. Dire tout ça m'arrachait le cœur, mais il n'y avait pas d'autre solution, ou du moins, prendre ses distances était la meilleure chose qu'elle pouvait faire, et je devais la laisser s'en aller. Je devais lui laisser une chance d'oublier cette histoire et d'aller de l'avant. Pour ma part, je ne cesserais jamais de l'aimer, mais je devais accepter de lui laisser le choix de continuer de m'aimer ou non. Cette décision lui revenait à elle seule. Elle était la femme la plus forte, la plus indépendante et la plus incroyable que je connaissais, elle n'avait clairement pas besoin de quelqu'un comme moi dans sa vie pour la faire avancer, je n'étais qu'un plus. Et j'étais devenu un poids qui l'empêchait de continuer sa route, ou du moins qui la ralentissait. Il ne me restait plus qu'à attendre de voir si elle allait continuer son chemin sans moi, ou si elle allait finir par accepter de faire demi tour, et me récupérer. « Fait bon voyage Cami, et fait attention à toi... » Je décidais de tourner les talons, refusant de la voir partir, j'avais peur de ne pas réussir à la laisser faire, et ne pas pouvoir m'empêcher de la retenir en la suppliant de rester. Je ne retournais pas au bar, je prenais la route pour rentrer à pied jusqu'à chez moi, j'avais besoin de me retrouver seul avec mes pensées. J'enverrai un message à mes amis sur la route, ils comprendraient. Une chose était sûre, c'était clairement le pire anniversaire de ma vie.

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When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.

By COM

(#) Sujet: Re: (camian 10) maybe i asked for too much Sam 9 Mar 2024 - 10:30

Toute cette conversation était une épreuve, Cami essayait de rester forte, de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus, de maitriser ce qu’elle disait et ce qu’elle ressentait. Mais c’était tout simplement impossible, Cami était si triste, si malheureuse depuis le soir de la Saint Valentin, elle était un peu éteinte, c’était comme si le soleil qu’elle était ne rayonnait plus. Sa vie ressemblait à une éclipse, elle était dans le noir le plus complet. Heureusement, les éclipse ne durent pas très longtemps et sont assez rare. C’est pour cela qu’elle devait retourner à Nashville, pour se détendre, retrouver son soleil intérieur, prendre le temps de souffler. Mais contrairement ce que pense Dorian, elle n’y allait pas pour l’oublier, parce qu’elle ne le voulait pas, elle l’aimait si fort, et elle l’aimerait pour toujours. Elle était persuadée qu’elle n’aimerait plus personne après. En réalité ce n’est pas qu’elle ne pourrait pas, ça serait certainement possible, mais elle ne le voulait pas. C’était lui, et personne d’autre. Il était fait pour elle, chacun de ses gestes correspondaient parfaitement aux siens, ils se complétaient, ils se comprenaient, ils riaient de tous ensemble, partageaient des passions communes et ils s’élevaient plus haut ensemble, ils se soutenaient dans chaque projet, ils ne se jugeaient pas, ils étaient fière l’un de l’autre mais par-dessous tout, ils étaient des âmes-sœurs. Ils étaient ce genre de personnes qui se retrouvent des années plus tard pour s’aimer. Ils avaient été : la bonne personne au mauvais moment dix ans avant, lors de leur rencontre à Sydney, mais le destin les avaient réunis, parce qu’ils étaient tout simplement fait pour être ensemble, Cami le savait, elle y croyait, alors personne d’autre ne réussirait à conquérir son cœur comme il l’avait fait, en si peu de temps avec autant d’intensité. Etre devant lui, et refuser tout rapprochement entre eux était un supplice, le regarder avec autant d’amour et de tristesse était difficile. Le voir, lui, avec de la tristesse dans ses yeux, de l’incompréhension et de la souffrance était tout simplement horrible, mais que pouvait-elle faire ? Malgré tout l’amour qu’elle lui portait, elle n’arrivait pas à passer au-dessus tout ce qu’elle avait appris. Alors bien sûr, elle avait compris que son travail était secret et qu’il y avait des choses qu’elle ne pouvait pas savoir, mais si seulement il n’y avait eu que ça, elle aurait compris et ne serais même pas parti. Mais, malheureusement, il y avait de trop nombreuses choses. Pourtant avec tout ce qu’elle avait vécu avec Josh dans le passé, c’était les mensonges de Dorian qui lui faisait le plus de mal. Surement parce qu’elle l’aimait plus, parce qu’avec lui elle imaginait un avenir, et surtout parce qu’elle le considérait comme un homme bien, son homme bien.

Cami, tant bien que mal, le prenait dans ses bras, elle lui chuchotait qu’elle l’aimait, et qu’il ne devait pas l’oublier, parce que pour elle, ce n’était qu’un au revoir, du moins elle espérait, elle espérait réussir un jour à le pardonner, mais ce qu’elle espérait surtout, c’est que ce jour-là, Dorian soit également seul, et qu’il l’aimera toujours. Parce qu’elle ne sait dire, si cela durera une semaine, un mois, un an, deux ans, des années. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle l’aimera, éternellement. Elle déposait, un doux baiser sur sa joue, s’attardant quelques secondes, avant de lui adresser un sourire, elle devait partir, c’était leur au revoir, leur dernière proximité avant elle ne sait combien de temps, et elle retenait toutes les larmes qu’elle pouvait, elle ne devait pas craquer devant lui, elle devait être forte. Un dernier regard, elle se tourne, se glisse dans la portière, elle s’en va, au revoir Brisbane. Tout à coup, elle sentit la main de Dorian se glissait dans la sienne. Son regard se pose sur celle-ci avant de croiser son regard. Elle l’écoutait, fronçant les sourcils, elle ne comprenait pas ce qu’il disait. D’un seul coup, elle sentait Dorian l’attirer vers lui, sa main dans ses cheveux, descendant sur sa joue, son visage qui se rapprochait. Son cerveau lui disait de reculer, de ne pas l’embrasser, de ne pas rendre les choses encore plus difficiles, mais si jamais c’était leur dernier baiser, ils n’en avaient pas eu. Ils avaient le droit à en avoir un, c’est ce qu’elle se disait, mais c’est surtout son cœur qui parlait, elle le voulait, tellement. Leurs lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres, Cami sentait le souffle chaud de Dorian, cette proximité, lui faisait tellement de bien, son cœur allait exploser, tant elle l’aimait. Enfin, la délivrance du baiser tant attendu, il était tendre, doux, délicat, amoureux, on sentait à travers cet échange, tout l’amour qu’ils se portaient. La brune savait pertinemment que se baiser ne pouvait pas durer éternellement, mais la séparation était compliquée.

Ses derniers mots résonnaient dans la tête de la jeune femme, ils étaient si idiots, ils s’aimaient tellement mais se gâcher mutuellement en ce moment. Elle était certaine que son séjour à Nashville, lui ferait le plus grand bien, reprendre ses esprits, apprendre à pardonner, prendre du temps pour soi. Dorian s’en allait, sans se retourner, il ne retournait pas dans le bar, il partait à pied, Cami le regardait les yeux remplis de larmes, il allait lui manquer, encore plus qu’il ne lui manquait déjà, mais désormais, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle se glissait dans la porte du taxi, entrant son corps à moitié, elle lui lançait un dernier regard, alors qu’il tournait à l’angle de la rue, un sourire tendre mais triste se dessinait sur son visage. « Je ne peux pas t’oublier Dorian Kean. Je t’aime. » Elle fermait les yeux, entrer finalement dans le taxi, et fermait la portière. Elle redonnait son adresse au taxi, soupirant, elle s’appuyait contre le siège. « Si je peux me permettre mademoiselle, vous êtes idiots tous les deux. Cami relevait la tête en entendant le chauffeur de taxi. Elle attendait la suite. Quand vous avez trouvé la bonne personne, et que cette personne vous aime aussi, il faut savoir surmonter tous les problèmes, ne pas prendre la fuite, il faut se battre. Croyez-en mon expérience, après vous avez cinquante ans, vous êtes seul, et vous vous rendez compte que vous avez laissé la personne de votre vie partir pour une histoire ridicule. Et vous, vous demandez chaque jour, si elle aussi, pense encore à vous. Et si elle vous aime toujours. Cami lui souriait, il avait l’air malheureux, son conseil parlait de son vécu c’était certain. Il a l’air d’être un homme bien et de beaucoup tenir à vous. » Cami le regardait, hochant la tête positivement. « C’est un homme bien, en effet. » Le chauffeur de taxi lui souriait, Cami également, le reste du trajet, ils discutaient de tout et de rien. Cami rentrait finalement dans son appartement, prête à partir demain.

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