(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN)
Rien de tel qu’une longue balade sur la plage pour se vider la tête. D’ordinaire, la brune aurait embarqué son frère dans sa petite aventure, mais Lincoln n’est pas là aujourd’hui, le bouclé a repris ses études et la vétérinaire est plus que fière de lui. Elle a toujours pris soin de l’encourager dans ses démarches, dans ses projets et elle espère que cette fois-ci sera la bonne et qu’il pourra s’épanouir dans ce nouveau projet professionnel. Elle aimerait qu’il prenne confiance, qu’il croit enfin en lui comme elle peut croire en lui. Alors à défaut d’embarquer son humain préféré, l’australienne embarque son compagnon à quatre pattes, elle sait qu’il est toujours partant pour une nouvelle aventure et qu’il ne rechignera pas à lui tenir compagnie. La matinée est bien entamée lorsqu’elle revient jusqu’à chez elle, le souffle un peu court, en cause son cœur en carton qui se remet peu à peu de son début d’année difficile. Elle aimerait clamer haut et fort qu’elle est en pleine forme à longueur de temps, mais ça serait mentir éhontément alors ça fait longtemps qu’elle ne prétend plus rien et qu’elle avance un jour à la fois ! « Une minute Ming ! T’es sensé être plus fatigué que moi, et tu pètes le feu ! » Elle sourit devant le bouvier bernois qui ne peut s’empêcher de sautiller d’excitation à la vue de la villa. Il sait qu’il va avoir le droit de plonger dans l’eau, ensuite il irait se rouler dans le sable et la vétérinaire n’aurait plus qu’à le doucher pour son plus grand plaisir. « Allez file ! Mais je te préviens si tu viens te secouer sur moi après, tu seras privé de gratouilles pour le reste de la journée ! » Elle lui désigne la mer et Hemingway ne se fait pas prier pour aller se jeter à l’eau, s’éclatant dans les vagues ne manquant pas de faire rire la brune assise sur le sable. Le vent vient faire bouger ses cheveux, le soleil caresse son visage et la seule chose qui vient «gâcher» le moment, c’est la boule de poils qui vient réclamer des attentions. Et elle a beau tenter une échappée, il est bien trop tard alors que l’animal vient la repousser pour venir coller son gros nez mouillé contre sa joue. « Non Hemingway arrête ! » Mais il n’arrête pas non, au lieu de ça, il vient se coller un peu plus et finit par l’écraser. « C’est bon je me rends tu as gagné ! Tu auras le droit aux gratouilles... Allez pousse-toi maintenant ! » Elle rigole, passe ses doigts sur la tête de l’animal qui finit par la relâcher, lui permettant de se redresser. « Regarde-moi ça ce carnage ! » Elle qui ne voulait pas finir trempée va devoir revoir la suite du programme, au moins elle n’aura pas de précaution à prendre pour le passer sous le jet d’eau.

C’est un bouvier bernois ravi qu’elle laisse sur la terrasse, propre comme un sou neuf, ça fait un moment que l’animal a décidé de taper sa meilleure sieste sous le soleil. C’est débarbouillée et les cheveux encore humides qu’elle finit par sortir, un grand verre de thé glacé pour rejoindre sa terrasse à son tour prenant soin de refermer derrière elle sans prêter attention au clic. « J’étais pas sensée me taper une lessive en rentrant, tu m’en dois une !» Mais l’animal ronfle sereinement et c’est quand elle souhaite retourner à l’intérieur qu’elle réalise son erreur un peu plus tôt. Elle le sait que la baie vitrée est capricieuse, la faute aux vents un peu trop forts de cet hiver. « Surtout ne m’aide pas ! » Elle dit ça plus pour la forme qu’autre chose, elle se doute que l’animal ne lui sera pas d’une grande aide. Dans un élan désespéré, la vétérinaire fait le tour de la villa, actionne chacune des portes en pestant car la clé de secours, ça fait longtemps qu’elle l’a retirée pour des questions de sécurité. Ses doubles sont chez ses parents et Lincoln a son jeu aussi forcément, mais un regard sur sa montre suffit pour savoir qu’il ne sera pas là avant des heures. Alors elle teste, chaque fenêtre, chaque porte dans l’espoir que l’une d’elles soient mal refermées, mais elle a veillé avant de sortir bien sûr. Elle pourrait appeler, c’est certain que Lincoln se déplacerait s’il avait un temps libre, mais un coup d’oeil au travers de la fenêtre suffit pour qu’elle constate que son portable est posé sur le plan de travail. « Évidemment, ça serait trop beau ! » Elle lève les yeux au ciel, loin de paniquer, la jeune femme vient taper contre la porte dans l’espoir de débloquer le loquet en vain. Et en désespoir de cause, elle vient tirer une chaise dans le but d’atteindre le haut d’une fenêtre entrouverte. Jouer les équilibristes c’est certainement la pire idée qu’elle ait eue, mais pour être franche c’est la seule qui lui soit passée par la tête avant qu’elle ne soit forcée d’escalader le balcon ou de casser une vitre. Le bras au travers l’ouverture, la Mulligan est loin de se soucier de l’image qu’elle peut renvoyer, dans le voisinage on la connaît assez pour ne pas penser qu’elle est en train de cambrioler sa propre villa !

(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN)
C’est bien sa vaine, coincée dehors de sa propre maison... la voilà perchée sur une chaise à jouer les équilibristes et les contorsionnistes pour espérer pouvoir retrouver son foyer sous les yeux dépités et fatigués de son bouvier bernois. Parce que non, l’animal ne semble pas du tout décidé à lui venir en aide, bien trop occupé à se prélasser sur la terrasse, et elle ferait bien la même chose si elle n’avait pas le stress de rester coincée des heures. Tout en essayant d’attrapé la poignée, la jeune femme se dit qu’elle aurait plus vite fait de casser une vitre, ou alors d’escalader le balcon pour espérer rentrer par la porte vitrée de sa chambre ou peut-être que Lincoln avait laissé entrouverte la sienne. Elle aurait pu continuer un moment, si une voix ne l’avait pas saisie. - Eh Police ! Arrêtez tout de suite ce que vous êtes en train de faire et descendez de cette chaise ! La vétérinaire sursaute, manque de tomber de sa chaise et elle peut sentir son cœur manquer un battement dans sa poitrine. Elle se rattrape par elle ne sait quel miracle et sa main vient rejoindre sa poitrine. « Bon sang vous m’avez fait peur ! J’ai failli avoir une attaque ! » Et elle est cardiaque, elle sait de quoi elle parle ! Il lui faut bien quelques secondes pour se remettre de ses émotions alors qu’elle repose le pied au sol, elle a dû pâlir légèrement et la Mulligan préfère s’asseoir plutôt que de risquer de voir des mouches voler dans son champ de vision. Hemingway finit par réagir, montre son désaccord quant à la présence de l’inconnu. Il n’irait pas l’attaquer, Hemingway est plus une grosse peluche qu’un chien d’attaque, disons que sa masse suffit souvent à dissuader les plus téméraires et ça lui va très bien comme ça !

- Vous essayer de rentrer dans cette maison par effraction ? Vous savez que c'est un délit et que je peux vous arrêter pour ça ? « Quoi ? Non... C’est chez moi et je me suis laissée enfermer à l’extérieur de la façon la plus stupide qui soit ! » Elle sourit amusée devant l’absurdité de la situation et elle songe déjà au moment où elle racontera ça à Lincoln quand il rentrera. - Vous avez une preuve sur vous que c'est votre domicile ? Hemingway vient se poser à côté d’elle tout en continuant de jauger l’inconnu tout en aboyant. Elle vient déposer sa main contre la tête de l’animal pour l’apaiser. « Calme Hemingway ! » Avant de reporter son attention sur l’homme. « Ecoutez il y a un malentendu. J’habite ici, vous pouvez aller demander au voisinage, je m’appelle Tessa Mulligan et lui c’est Hemingway. Comme je vous disais, je me suis fais avoir par ma baie vitrée, ça fait des semaines que je dois faire quelque chose... et ça m’apprendra à reporter les choses... Mes affaires sont à l’intérieur, tout comme mon téléphone. » Elle ne cherche pas à le convaincre, pas pour le moment en tout cas. « Je peux voir une plaque, un insigne quelque chose qui me prouverez que vous êtes de la police ?! Pas que je ne vous crois pas mais... comprenez que je sois suspicieuse. » Après tout, elle ne l’a jamais vu dans le quartier.

(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN)
Tessa ne s’attendait pas vraiment à ce qu’on lui tombe dessus alors qu’elle s’apprêtait à forcer sa propre maison. Elle n’est pourtant pas du genre tête en l’air et pas vraiment du genre à se laisser enfermer à l’extérieur, premièrement parce qu’elle a fait en sorte que ses portes ne soient pas du genre : porte claquée = porte fermée... et deuxièmement, parce qu’elle souhaite justement éviter ce genre de situation ubuesque ! L’homme qui prétend être de la police vient de lui coller une frousse monstre et elle se doute que la situation est suspecte, mais il pourrait tout aussi bien être un gars random se faisant passer pour un flic pour jouer les justiciers. - Je ne suis pas en service, je n'ai rien avec moi. Mais rien ne nous empêche d'aller au poste de police le plus proche pour vérifier nos deux identités si c'est ce que vous voulez ? Pas en service, elle s’en serait douté vu sa tenue civile. « Nous voilà donc deux à ne pas pouvoir prouver nos identités... c’est un peu fâcheux vous en conviendrez. Cela dit, on peut aller demander à la voisine, je suis certaine qu’elle pourra vous confirmer mon identité sans qu’il y ait besoin de déranger tout un commissariat.  » Elle n’a clairement pas de temps à perdre avec ça, mais s’il l’y obligeait alors elle ne s’opposerait pas. Elle n’avait rien à se reprocher après tout.

- Est-ce que vous connaissez le numéro d'une personne qui pourrait confirmer que vous habitez bien ici ? Je ne cherche qu'à vous croire, mais il faut juste que j'en sois certain si vous voulez que je vous laisse tranquille ou si vous voulez que je vous aide à entrer. Elle voit là une option envisageable, qu’il puisse lui venir en aide sans qu’elle n’ait à attendre le retour de son frère. Elle n’a plus son horaire en tête, mais elle sait qu’il lui reste encore quelques heures avant qu’il ne puisse être de retour, et elle n’a pas l’intention de passer sa journée piégée dehors, même si elle adore cette vue. « Vous pouvez joindre le tribunal, ma mère y est avocate pénaliste, vous la connaissez sûrement : Mary Mulligan. » Elle sort ses arguments, espérant le convaincre sans qu’il n’ait besoin de déranger sa mère pour des broutilles, surtout que la connaissant, elle devait sûrement être pas mal occupée par ses affaires en cours. « Hm... écoutez j’ai toute une liste de personnes que vous pourriez joindre qui vous confirmerait que cette villa est bien la mienne. Je comprends que vous deviez faire votre boulot... mais vous pensez vraiment que je m’attaquerai à ce genre de villa en plein jour sous le nez du premier venu et que j’aurai embarqué mon chien pour éloigner les soupçons ?! » Elle n’est pas agressive dans ses mots, plus amusée par l’absurdité de la situation. « Mon téléphone est juste là-bas sur mon plan de travail... A côté de mon cheese-cake. Si vous m’aidez à entrer... Je vous laisserai une part avec un verre de thé glacé maison. » Quoi elle peut toujours tenter de l’amadouer, sait-on jamais sur un malentendu ça pourrait marcher !

(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN) « Je pense pas qu'il sera nécessaire de la déranger, ne vous en faites pas » L’inconnu semble réaliser le malentendu, Tessa joue toutes ses cartes pour le convaincre qu’elle n’est pas une voleuse. Il doit se douter qu’elle ne sortirait pas un mensonge aussi grand, au risque de se faire prendre et dans le pire des cas elle pourrait toujours appeler Lincoln ou même August pour qu’ils viennent témoigner en sa faveur. « Oh ne soyez pas si étonné, je vous assure que j'ai déjà vu et déjà entendu parler de beaucoup plus étrange et stupide que ça, plus rien ne m'étonne. » - « Etrangement je n’ai aucun mal à vous croire. Certaines personnes sont plus mordantes que d’autres lorsqu’il s’agit de prise de risque. Et puis... plus c’est gros plus ça passe comme on dit. » Parce que la bêtise humaine est telle qu’elle imagine bien que des gens pourraient avoir le culot d’agir en ce sens. La situation légèrement apaisée, la jeune femme se permet de quémander son aide à l’inconnu et ça semble le surprendre. «Vous demandez souvent à des gens qui vous accusent de cambrioler votre maison de vous aider ? » Elle ne peut s’empêcher de laisser passer un rire amusé. « Hm, j’avoue que c’est peu comment... En fait, j’essaie juste de vous attirer entre mes griffes ! Mais j’ai été démasquée, j’ai encore des progrès à faire en matière de persuasion! » Elle est fière de sa bêtise la brune. « Alors je veux bien vous aider, mais si jamais j'ai des problèmes pour ça, parce que vous étiez bel et bien une cambrioleuse, il me faudra bien plus qu'une part de cheese-cake »» - « Mais c’est un excellent Cheesecake ! » Quoi elle peut toujours tenter de le corrompre par l’estomac. « Oh par contre, je pensais ne pas avoir pour longtemps de base, j'ai laissé mon chien accrocher au portail, est-ce que je peux le faire rentrer ? Ou bien si vous voulez je le ramène chez moi et je reviens vous aider comme promis. » Elle jette un œil machinalement vers la clôture, aperçoit la boule de poils qui surveille au loin. « Ca n’est pas un souci non, s’il tolère les autres animaux, alors il ne devrait pas y avoir de souci... Hemingway est assez joueur. » Même s’il est assez fougueux et maladroit de par sa taille imposante. La jeune femme le laisse revenir et face à l’agitation soudaine d’Hemingway, elle ne peut s’empêcher de prononcer quelques mots pour calmer son bouvier. « Bien, maintenant que la situation est lénifiée entre ces deux-là... si vous êtes toujours d’accord, j’aurai besoin de votre aide pour escalader et arriver jusqu’à la fenêtre du premier. »

(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN) « Oh non vous vous débrouillez très bien je vous assure, la preuve, ça fonctionne. » La jeune femme se félicite intérieurement pour cet exploit. Elle ne se considère pas comme une personne influente, mais disons qu’elle aspire confiance en règle générale, Tessa n’est pas une personne mauvaise et elle espère juste que Dorian n’est pas le mal incarné alors qu’elle l’invite à entrer chez elle. En attendant elle pourrait gérer l’animal. Elle a toujours été douée avec les animaux, alors faire connaissance avec Loki lui permettrait sûrement de cerner son propriétaire. Elle a tendance à penser que les animaux sentent les choses, et au vu de la réaction d’Hemingway et de l’allure de Loki, elle aurait tendance à se dire que Dorian n’est pas un psychopathe.

« Pas de soucis, mais ne vous inquiétez pas, je vais m'en occuper, ça ira plus vite, et ça vous évitera de vous blesser, ça m'embêterait que vous vous fassiez mal par ma faute. » Tessa regarde vers le balcon, pas mécontente dans le fond de ne pas avoir à jouer les acrobates. « Comme ça vous arrange... merci en tout cas. Une fois là-haut, il doit y avoir une porte fenêtre non verrouillée. » Elle sait que ça n’est pas très prudent, qu’on n’est jamais à l’abri d’un cambriolage, mais à la base, elle n’était pas sensée partir bien longtemps. Elle laisse donc Dorian jouer les bons samaritains avec une facilité déconcertante prouvant qu’il avait une bien meilleure condition physique qu’elle au passage. Comme quoi, être dans la police avait ses petits avantages, qu’elle ne manquait pas de regarder au passage sans pour autant s’attarder. « Je vais rentrer par celle ci. Normalement c'est le moment où vous vous demandez si vous avez bien fait et si au final ce n'est pas moi le cambrioleur... » « Fermez les yeux en passant, j’ai pas eu le temps de ranger. » Elle espère surtout qu’il n’y a rien de compromettant qui pourrait trainer du genre... Sous-vêtement sur le sol... Est-ce qu’elle est inquiète ? Pas vraiment.

Impatiente, la jeune femme attend de le voir arriver. Elle doute un instant, se demandant comment elle va expliquer à la police qu’elle a donné l’autorisation à un inconnu d’entrer chez elle. Elle en vient à regarder Hemingway et le chien de l’inconnu. « Me regarde pas comme ça, il n’avait pas l’air dangereux... » Elle reporte son attention sur la villa dès lors qu’elle entend la baie vitrée glisser, signe qu’elle est ouverte. « Et voilà, un jeu d'enfant ! Je devrais peut être songer à me reconvertir. » Le sourire qu’elle affiche en dit long. « Merci ! Vraiment, vous m’avez retiré une sacrée épine du pied ! Je vais envisager de faire réparer cette porte. » Hemingway se faufile déjà à l’intérieur, bien trop content de pouvoir aller s’allonger le long du canapé. « Vous devriez peut-être y songer oui ! Il parait que ça paye bien ! » Tant qu’on ne se fait pas attraper en tout cas ! « Hm... Chose promise, chose due... Une part de cheese cake ?! Je vous dois bien ça. » Elle lui adresse un sourire avant de s’interroger. « Je ne sais même pas qui je dois remercier... » Parce qu’elle s’est présentée, mais pas lui après tout.

(OCTOBRE 2022 - BAYSIDE - VILLA DES MULLIGAN) « Mais de rien, et oui je pense que la faire réparer peut être une bonne idée ! Enfin sauf si vous avez pour objectif de rencontrer tous les inconnus du quartier. » La vétérinaire ne peut s'empêcher de laisser passer un rire amusé en le fixant, penchant légèrement la tête sur le côté. “Hm… ça n'est pas vraiment mon genre de laisser entrer tous les inconnus du quartier chez moi ! ” Pas qu'elle soit méfiante, la preuve en est qu'elle vient de l'autoriser à pénétrer chez elle alors qu'elle le connaît à peine. “Mais oui, je vais me pencher sur la question de cette porte !” Non pas qu'elle ait envie de se retrouver encore une fois dans cette situation pour le moins cocasse. Si ce n'est gênante dans le cas où elle aurait dû appeler sa mère pour la sortir de là.

« Il paraît oui, je vais peut être y réfléchir, ça peut être utile pour avoir une maison comme celle ci. » Elle grimace, pas vraiment sérieuse pour autant. “ Zut… et moi qui pensait pouvoir garder mon secret de la réussite ! ” Elle ne le cache pas Tess, elle a la chance d'avoir les moyens et de vivre confortablement et ce depuis sa prime enfance. Malgré ça, elle n'estime pas être condescendante pour autant. Elle connaît la valeur de l'argent et ne prétend pas être au dessus de ceux ayant moins de moyens.

« Et bien, un véritable sauveur ne révèle jamais son identité non ? » “Tant de mystères! ” Tess ne peut s'empêcher de le charrier un peu, ça l'amuse autant que ça l'intrigue même si elle reste réellement curieuse de savoir qui il est. « Dorian... et hm... Va pour cette part de cheese cake ! Si je suis un peu en retard ça sera pour la bonne cause après tout. » La vétérinaire ne veut pas lui forcer la main, pour autant elle n'est pas contre faire plus amples connaissances avec le nouveau venu. Elle le laisse donc s'installer avant de lui offrir une part de Cheesecake et de quoi se désaltérer si besoin. « Et vous vivez seul ici ? » La question la déstabilise un peu, elle ne s'attendait pas à une question aussi directe et il doit le voir sur ses traits. « Pardon c'est peut être indiscret. » “Pas de souci. ” Elle ne répond pas vraiment à sa question, il n'a rien fait de mal après tout, mais elle hesite un instant. « Non parce que je me disais, si vous voulez, je pourrai peut être vous réparer votre fenêtre plus tard. Enfin sauf si vous avez déjà quelqu'un à qui vous adressez pour ça ! Mais je suis plutôt bon bricoleur, et j'ai déjà fait ça. Puis j'ai cru comprendre que vous laissiez traîner ça depuis un moment déjà. » La proposition l'étonne un peu, mais elle ne voit pas le mal là dedans, alors elle lui adresse un sourire de nouveau. “Ma foi, j'ai un peu l'impression d'abuser de la situation, mais pourquoi pas ? Au moins, ça serait fait. Mais je ne veux pas non plus vous déranger. ” Parce qu'il est bien gentil de lui proposer et que Link n'aurait peut être pas le temps de regarder ça de plus près. “Et pour vous répondre, j'habite ici avec mon frère jumeau. ” Les raisons lui appartiennent et elle se gardera bien de les étaler à un inconnu au risque de passer pour une dépressive, ce qu'elle n'est pas. Elle avait juste eu besoin d'un soutien considérable après le drame.