(ruina #5) and the sky turned black like a perfect storm
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Tu peux prendre mon pull ? Je l’ai laissé sur le lit. » Fermant le robinet, elle verrouilla les deux gourdes qu’elle venait de remplir d’eau. Se dressant sur la pointe des pieds, Nina vint attraper quelques barres de céréales et des bananes qu’elle glissa dans le sac déposer sur le comptoir. Récitant la petite liste qu’elle s’était créer mentalement, elle s’assura que tout été prêt pour qu’ils puissent quitter l’appartement. Ben revint avec son pull qu’elle vint passer par-dessus sa tenue d’hôpital. Ils s’étaient accordé une soirée à la maison, une nuit complète de sommeil, avant de retourner à l’hôpital pour ce qui sera, probablement, la plus longue garde de leur carrière. Nina n’était qu’une étudiante lors des dernières inondations, mais la catastrophe s’était surtout voulue matériel. Le bulletin météo actuel parlait d’un cyclone de catégorie 3 qui se dirigeait tout droit vers la ville. Tout le personnel de l’établissement s’était préparé tout au long de la semaine pour permettre la continuité des soins. Certains patients ont été évacués dans des villes qui devraient être épargnées par le cyclone, il fallait libérer des lits, faire de la place, pour amener les meilleurs soins à ceux qui seront cruellement impactés par la météo. Jetant un œil à son téléphone toujours branché sur secteur, Nina répondit au dernier message de Rory qui s’entêtait à rentrer à Brisbane malgré la catastrophe annoncée. Elle laissa un soupir lui échapper alors que sa main libre vint se glisser dans ses cheveux blonds. Elle n’était pas véritablement stressée, elle savait gérer une situation urgente, c’est même ce qu’elle cherchait à chaque nouvelle garde, mais l’inconnue venait tout de même la tirailler. Tournant sur elle-même, elle croisa le regard de Ben qui était en train de boucler son propre sac. « Pas d’idées stupides pour sauver le monde, okay ? » Il était aussi tête brûlée qu’elle, si ce n’est plus. Elle savait que dès qu’ils auraient rejoint l’hôpital, ils n’allaient faire que se croiser dans le hall des urgences, elle ne voulait tout simplement pas passer son temps à s’inquiéter pour lui. Passant ses bras autour de son cou, elle vint embrasser ses lèvres tendrement. Par la baie vitrée du salon, qu’ils avaient calfeutré tant bien que mal, elle pouvait voir le vent qui pliait déjà les arbres en deux. « On ferait bien d’y aller avant que ça s’aggrave. » Ce serait stupide de se retrouver dans un accident sur le chemin pour l’hôpital.
Après avoir enfermé les chats dans la chambre, juste par sécurité, et vérifier une nouvelle fois qu’ils avaient tout ce qui leur serait nécessaire pour leur garde, ils se retrouvèrent dans le couloir de leur étage alors que la lumière se mit à tressauter. De là, ils pouvaient entendre le vent s’engouffrer dans les fondations, faisant presque trembler leur tour. Nina n’aimait pas réellement cela. C’est par instinct qu’elle vint appuyer sur le bouton de l’ascenseur alors que Ruben lui glissait la lanière de son sac à dos sur l’épaule. « Je vais de suite monter en néonat quand on arrive. » Elle avait déjà tout un plan établi depuis plusieurs jours. « Vérifier que toutes les batteries de secours des machines ont bien été chargés et tout ça. » Elle avait une dizaine de petits patients en couveuse, et même si l’hôpital fonctionnait sur des générateurs de secours, elle ne voulait pas laisser le contrôle des choses lui échapper. « Je te rejoindrai aux Urgences après. » Qu’elle finit par déclarer tout en pénétrant dans la cabine de l’ascenseur. Ils allaient sûrement passer une bonne partie de la matinée à faire du triage. Il était bien connu que l’hôpital restait l’endroit le plus sûr dans une ville lors de ce genre d’événements et les habitants allaient vouloir venir chercher refuge entre les murs de l’institution.
Ils n’avaient descendu que quelques étages, lorsque la lumière se remit à clignoter. Elle jeta un coup d’œil à Ruben qui n’aimait jamais vraiment se retrouver dans l’ascenseur. Ses doigts cherchèrent les siens à l’instant où la cabine eut un léger tressautement. « C’était quoi ça ? » Elle n’eut pas le temps de terminer sa question que la cabine se retrouva plongée dans le noir, l’appareil s’arrêtant d’un coup net.
Dernière édition par Nina Craine le Dim 10 Déc 2023 - 14:11, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
***
« Tu peux prendre mon pull ? Je l’ai laissé sur le lit. » Sans répondre parce-que sa question n’attendait pas véritablement de réponse verbale mais plutôt une action, Ben attrapa le dit-pull de la jeune femme alors qu’il récupérait sa montre posée sur sa table de nuit. Le soleil se levait sur la ville, l’heure indiquait que la journée ne faisait que commencer; et pourtant, elle serait surement pour eux la plus longue de l’année. Les conditions météorologiques annoncées promettaient un temps à ne pas vouloir être dehors - mais les dégâts ne se contenteraient pas de se limiter à l’extérieur des bâtiments apparemment, malheureusement. L’hôpital avait annoncé un plan d’urgence pour se préparer à recevoir plus de blessés que d’ordinaire, les habitations menacées, la population appelée à accroitre sa vigilance. Pour se préparer à ce qui les attendait - sans savoir ce qui les attendait, justement -, Nina et lui étaient restés chez eux à attraper le plus de repos possible la veille au soir. Pas que c’était là un programme qui ravissait le jeune chirurgien, mais il savait que pour être opérationnel le lendemain il se devait d’attraper quelques heures de sommeil. Il avait même pris le temps d’aller courir au saut du lit, avant de prendre une bonne douche et d’enfiler la tenue qui serait sienne pour un bon nombre d’heures.
« On ferait bien d’y aller avant que ça s’aggrave. » Portant à son tour son regard au delà de la baie vitrée, il soupira. « Ca commençait déjà à faire des dégâts quand je suis sorti tout à l’heure. » Et cela n’était qu’un avant-goût de ce qu’il pourrait retrouver en fin de journée et dans les jours à venir.
Les chats mis en sécurité avec de quoi survivre pendant les deux prochains jours juste au cas où, ils se retrouvèrent rapidement dans le couloir de l’immeuble. Passant le sac de Nina sur son épaule, il consulta l’heure: ils seraient surement dans les premiers arrivés sur place à cette allure là. « Je vais de suite monter en néonat quand on arrive. Vérifier que toutes les batteries de secours des machines ont bien été chargés et tout ça. Je te rejoindrai aux Urgences après. » Relevant son regard, il hocha la tête. « Je dois monter dans le service aussi de toutes façons. J’ai pas pu faire sortir tout le monde, et on en a deux qui sont dans un sale état. Je préfère voir comment ils vont dès mon arrivée avant d’être emporté dans le reste de la journée. » Si ça se trouve, il ne serait que peu sollicité et se retrouverait à faire les soins basiques dans une partie oubliée des urgences le reste de la journée. Même si les plaies reliées à son domaine se faisaient rapidement nombreuses, il savait aussi que dans c type d’événement tout le monde pouvait se retrouver à être sollicité pour tout et n’importe quoi du moment qu’un maximum de personnes pouvait être aidé. Suivant Nina à l’intérieur de l’ascenseur, Ruben répondit à un message de son collègue de garder sur place en rapport avec l’un des deux patients mentionnés justement l’instant d’avant - preuve était là une fois de plus qu’il se devait d’être sur place pour les voir avant toute autre chose -, il archiva dans un geste réflexe le dernier message reçu de Mavis avant que Nina ne passe son regard par dessus son épaule.
Comme si son attention allait être réellement porté sur ce que fichait Ruben en cet instant alors que la lumière de l’ascenseur se mit à clignoter d’une façon qui n’envisageait rien de bon. Déjà, les muscles du brun se crispèrent, alors qu’un mouvement de cabine se fit inhabituel. Déjà, par instinct, son regard attrapa celui de Nina au moment où ses doigts à elle attrapaient les siens. Oh, ce n’était pas un contact qu’il allait refuser - elle savait parfaitement bien ce que ce genre de situation provoquait chez lui, et presque d’avance il remerciait qui de droit qu’ils soient uniquement tous les deux dans cet ascenseur en cet instant. « C’était quoi ça ? » Aucun des deux n’eut le temps de dire quoi que ce soit que la cabine s’arrêta dans sa lancée et les lumières s’éteignirent. Ce fut à ce moment là que le peu de calme qu’avait réussi à rassembler et à garder Ruben se fit la malle, lâchant la main de Nina, se mettant à faire les cent pas dans le peu d’espace qu’ils avaient. « Oh non, on a pas le temps pour ça. » Ils n’avaient pas le temps, mais surtout il n’avait pas l’énergie pour combattre la crise d’angoisse qui montait progressivement en lui. Il la sentait, elle était surement palpable dans l’atmosphère. Inspirant longuement, expirant sur le même schéma, il se mit à masser lentement ses temps à l’aide de ses index; il ne pouvait pas se permettre de perdre contenance pour une stupide panne d’ascenseur alors que bien plis dangereux et grave les attendait dehors. « On a pas le temps pour ça… » Qu’il continuerait de murmurer à répétition, comme si se concentrer sur cette unique chose là pourrait l’aider à ne pas flancher plus rapidement qu’il n’étiat déjà en train de le faire. « La ville se retrouve sans dessus-dessous, des gens sont admis à l’hôpital et se battent surement pour rester en vie, et nous on va se retrouver à mourir ici, c’est ridicule. » Et comme toute peur ancrée aussi profondément que c’était le cas pour Ruben en cet instant, il ne voyait forcément que la pire issue qui leur était disponible; comme si se retrouver coincé à l’intérieur de l’ascenseur voulait forcément dire qu’ils n’allaient pouvoir en réchapper. Bien sur, il y avait bien plus de chance que les choses se remettent à fonctionner seules dans les minutes qui suivaient, et sans encombre d’aucune sorte - mais pour le moment, ce n’était pas le type de scénario qui était en train de gratuitement se construire et se jouer dans l’esprit de Ben qui glissait lentement entre les mains de la panique.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
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Au-delà de la baie vitrée, elle pouvait voir les arbres plier sous la force du vent qui ne cessait de monter en intensité. D’ici quelques heures, la tempête allait les frapper de plein fouet, plongeant la ville dans un chaos, qu’elle redoutait quelque peu. « Ça commençait déjà à faire des dégâts quand je suis sorti tout à l’heure. » Nina détestait n’avoir aucun contrôle sur la situation. Ils allaient se retrouver en proie aux caprices de la nature, incapable de prévoir ce qui allait bien pouvoir frapper leur ville. C’est seulement l’idée se rendre utile à l’hôpital qui l’aidait à conserver son sang-froid. Elle n’aurait pas pu rester enfermer chez eux, qu’importe ce que la ville leur conseillait. Leur place était à l’hôpital, pour venir en aide à ceux qui en auront besoin. « Tu crois que ça va faire beaucoup de dégâts ? » Elle avait besoin de mesurer l’importance de ce qui allait se dérouler dans les prochaines heures. Est-ce que les Urgences allaient se retrouver submergées ? Probablement. Ils allaient devoir se tenir prêt à toutes les éventualités. Elle savait que Ruben allait sûrement se retrouver submergé, sa spécialité étant souvent mobilisée lors de ce genre d’événement.
Ils seront probablement les premiers à prendre leur service, il était encore tôt, mais l’alerte avait été lancée depuis des heures et l’un comme l’autre ne pouvait plus rester chez eux à ne rien faire. « Je dois monter dans le service aussi de toutes façons. J’ai pas pu faire sortir tout le monde, et on en a deux qui sont dans un sale état. Je préfère voir comment ils vont dès mon arrivée avant d’être emporté dans le reste de la journée. » Ils avaient tous les deux des patients à suivre, des gens qui comptaient sur eux qu’importe ce qui allait bien pouvoir se dérouler à l’extérieur. « J’ai déjà fait savoir qu’on se rendait dispo, s’ils ont besoin de nous, on sera bipper. » L’hôpital s’était organisé, chacun se savait sur le qui-vive, mais leur patient respectif passait en priorité, comme toujours. Nina était en train d’établir une petite liste mentale, tout en échangeant un dernier message avec Rory, lorsque la lumière se mis à clignoter dans l’ascenseur. Rien d’anormal en soi, cela arrivait de temps en temps. Elle n’en prêta pas rigueur, la cabine continuant à se mouvoir. Son esprit était déjà à l’hôpital, a tout ce qu’il allait falloir vérifier avant que le temps ne se gâte de plus en plus sérieusement. Mais sa réflexion fut stoppée net, lorsque la cabine tressauta avant de s’arrêter net, coupant la lumière par la même occasion.
Le noir se voulait complet, pas un faisceau de lumière ne transperçait dans la cabine et tout de suite Nina compris qu’elle allait devoir gérer. « Oh non, on a pas le temps pour ça. » - « C’est rien, ça va redémarrer. » Elle cherchait sa main dans l’obscurité, mais elle pouvait déjà entendre le souffle de Ben s’accélérer. Il était en train de tourner en rond, alors qu’elle cherchait son téléphone qui était tombé dans le fond de son sac à main sous le coup de la surprise. « On a pas le temps pour ça… » Il se murmurait cela tel un mantra. Ruben détestait se retrouver enfermé. Elle le savait. Elle voulait l’atteindre, mais dès qu’il passait devant elle, il s’empressait de faire demi-tour pour repartir de l’autre côté de la cabine. Elle avait presque la sensation de sentir l’ascenseur se balancer au rythme de la nervosité de Ruben. Et elle n’arrivait pas à mettre la main sur ce fichu téléphone. « La ville se retrouve sans dessus-dessous, des gens sont admis à l’hôpital et se battent sûrement pour rester en vie, et nous, on va se retrouver à mourir ici, c’est ridicule. » Dans toute autre situation, elle se serait amusée de son côté dramatique, mais à cet instant précis, elle savait qu’il était sur le point de perdre tout contrôle. Elle venait en fin de serrer ses doigts autour de son téléphone. « Okay. » Elle s’empressa d’allumer l’écran pour trouver la fonction lampe torche. Tant pis pour sa batterie, elle avait besoin de faire un peu de lumière pour le rassurer. Posant son téléphone sur le sol, elle s’empressa de se redresser pour stopper Ben dans sa danse frénétique. « Okay Ben, Ben… » Elle emprisonna son visage entre ses mains. « Personne ne va mourir. » Du bout des doigts, elle caressa sa joue pour que le regard de son fiancé se concentre sur le sien. « Respire, s’il te plaît. » Elle s’empressa de prendre une longue inspiration, exagérant chacune de ses respirations pour qu’il suive son exemple. « Je suis là, il va rien nous arriver. » Elle lui offrit un tendre sourire, sachant pertinemment que ce n’était pas le moment de plaisanter, elle se devait de le rassurer avant qu’il ne perde complètement pied. Gardant une main sur son visage, elle vint chercher une de ses mains pour qu’il la colle contre sa poitrine et suive ses respirations. « C’est juste une coupure de courant, ça va revenir et on sortira pour finir à pied. » Elle ne voulait pas qu’il se perde dans des scénarios catastrophe et surtout elle espérait sincèrement que la panne n’allait pas durer dans le temps. C’était la première fois que cela leur arrivait, mais ils avaient un gardien dans l’immeuble, il serait bien capable de faire quelque chose. Mais elle ne devait pas laisser entrevoir la moindre inquiétude, alors elle continuait à caresser sa joue tout en lui souriant, elle voyait à peine ses yeux avec la faible lumière apporter par son téléphone.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
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« Tu crois que ça va faire beaucoup de dégâts ? » Ben pinça un brin les lèvres. « J’ai bien l’impression, oui. » Ce n’était pas là le genre de réponse qu’il aurait préféré lui donner, mais c’était malheureusement celle qui se rapprochait le plus d’une réalité qu’ils ne pouvaient éviter. D’ici à quelques heures, les débats seraient surement nombreux, et avec des répercutions qu’ils ne sauraient éviter - en seconde ligne du chaos qui saurait s’abattre sur la ville pour au moins les prochaines vingt-quatre à quarante-huit heures. « J’ai déjà fait savoir qu’on se rendait dispo, s’ils ont besoin de nous, on sera bipper. » Il hocha la tête. « Leon m’avait déjà prévenu. Même Wilson est venu me voir, pour te dire. » Il était étonné que ce dernier se donne cette peine alors qu’il savait très bien à quel point il ne portrait pas Ruben dans son coeur. Ces derniers temps, à travailler ensemble, leur relation s’était quelque peu améliorée - ce n’était pas encore ça, mais au moins ils avançaient vers quelque-chose de meilleure.
Ils quittèrent l’appartement, mais rapidement Ruben regretta qu’ils l’aient fait; car l’ascenseur qu’ils prenaient pourtant d’ordinaire tous les jours sans aucune encombre se mit à trembler, puis s’arrêta - alors qu’il termina plongé dans le noir complet. Ben avait un énorme contrôle de lui-même pour bien des choses, bien des sujets, bien des domaines; celui de se retrouvé dans le noir et enfermé dans une boite de métal à plusieurs mètres au dessus du sol n’en faisait pas partie, de cette liste là. « C’est rien, ça va redémarrer. » Il savait qu’elle avait raison; ou plutôt l’infime partie de lui qui réussissait à voir encore pour le moment au delà de la panique savait qu’elle avait raison. Mais la part de Ruben qui gérait les situations de crises comme personne d’ordinaire n’avait plus le contrôle sur le reste, et il n’arrivait donc pas à entendre ce que Nina avait bien à lui dire. Faire les cent pas dans un espace clos comme l’ascenseur n’était pas d’une grande aide, mais c’était malheureusement en cet instant à peu près la seule chose qui réussissait à maintenir le jeune homme entier sans qu’il ne cède complètement à la panique.
« Okay. » La voix de la jeune femme n’était qu’un écho lointain en cet instant. Sa présence face à lui, en revanche, il ne put l’éviter - ce fut à ce moment là qu’il se rendit compte qu’elle avait réussi à apporter un peu de lumière à l’intérieur de la cabine car ses yeux étaient de nouveau capable de focaliser sur quelque-chose - son visage, en l’occurence. « Okay Ben, Ben… » Elle l’avait stoppé dans sa course, avait agrippé avec délicatesse son visage dans ses mains si bien qu’il ne pouvait présentent plus regarder ailleurs que devant lui, que regarder ses yeux qui tentaient de transmettre toute l’énergie rassurante qu’elle pouvait avoir en réserve. « Personne ne va mourir. » - « Si nous on va mourir. » Ses paroles allaient plus vite que ses pensées - les deux étaient irrationnelles de toutes façons en cet instant. « Respire, s’il te plaît. » Il respirait - mal, d’accord, mais il respirait. Assez en tous cas pour rester debout, mais de piètre qualité car il sentait ses oreilles bourdonner et ses tempes palpiter. Instinctivement cependant, lorsqu’elle se mit à prendre de grandes inspirations et à faire de même pour ses expirations, il agit de façon miroir comme s’il réapprenait les gestes en direct. « Je suis là, il va rien nous arriver. » Apposant l’une de ses mains de la sienne sur sa poitrine pour qu’il puisse sentir le mouvement de ses poumons, Ruben ferma les yeux un instant - il aperçut le sourire de Nina avant de les fermer, il l’aperçut en les rouvrant, il savait que c’était là une constante sur laquelle il pouvait se reposer mais ce ne fut pas pour autant que ses paroles se firent plus ordonnées qu’elles avaient pu l’être cette dernière minute. « Ce qui va arriver c’est que nous on va mourir ici parce-qu’on va rester pris au piège comme deux idiots. » Ses paroles étaient comme des supplices autant que comme des reproches, alors qu’il était parfaitement au courant qu’elle n’y était pour rien: il n’y pouvait pas grand chose pourtant. « C’est juste une coupure de courant, ça va revenir et on sortira pour finir à pied. » Les doigts de Ruben se crispèrent sur le tissu de sa chemise. « Juste ça ? » Son souffle fut un brin sarcastique - comme quoi, il gardait un pied dans la réalité -, alors que ses paroles déviaient dans les aigus.
Déglutissant avec peine, il finit par complètement fermer les yeux parce-que la stimulation prolongée de ses sens en cet instant ne l’aidait pas; il savait qu’il avait besoin de rester accroché à quelque-chose pour ne pas perdre complètement pied, mais avoir la sensation de la peau de Nina contre la sienne était un bon point d’ancrage. « Parle moi d’autre chose, de n’importe quoi s’il te plait. Faut que je me concentre sur autre chose, parce-que sinon j’arrête pas de penser au fait qu’on est suspendus au dessus du vide et qu’on est enfermés sans moyen de sortir, et qu’on va… qu’on va… » Il prit une longue inspiration saccadée. « J’ai peur Nina s’il te plait parle moi de tout et n’importe quoi. »
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Nina Sterling
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ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
En une fraction de seconde, Ruben s’était transformé sous ses yeux. Ce n’était pas une première, Nina avait, malheureusement, déjà assister à plusieurs de ses crises d’angoisse par le passé. Mais cela ne s’était pas produit depuis si longtemps, que le temps d’un court instant, elle ne fut pas sûre de savoir par où commencer. Jusqu’à ce que son fiancé se mette à résumer la situation comme le cas de leur mort imminente. Ruben n’était pas juste un peu angoissé dans un lieu fermé, c’était au-delà de ça. Une peur qu’il se trouvait incapable de contrôler et qui avait tendance à lui faire imaginer le pire sans jamais laisser à son esprit le moindre répit. Nina savait gérer cela, elle connaissait le moindre petit geste qui aiderait Ruben à se calmer. D’abord projeté un peu de lumière, le résultat se voulait faible, mais il ne fallait sacrifier qu’un seul téléphone sur les deux. Au moins, elle pouvait de nouveau entrapercevoir les traits de son visage. Ses mains trouvèrent les joues de Ruben dans un geste empli de tendresse alors qu’elle s’évertuait à formuler les mots les plus positifs qu’elle pouvait avoir dans son registre. « Si nous on va mourir. » Jamais ses doigts ne cessèrent de caresser la mâchoire de Ben. « Pas avant que l’on est 90 ans, des rides de partout et une sourde oreille. » Mourir n’était pas une option, s’il était capable de rationaliser Ben l’aurait compris. Mais dans ce genre d’instant, il redevenait un enfant, terrorisé par le moindre battement de son propre cœur. « Et je t’interdis de partir avant moi. » Chacun de ses mots s’accompagnait d’un tendre sourire. Ce n’était en rien de la moquerie, Nina n’avait jamais été aussi sincère. Personne n’allait mourir, ils étaient bien trop jeunes pour de telles bêtises et après, tout ce n’était qu’une cage d’ascenseur, rien de plus. Pas vrai ?
Elle avait beau chercher à le guider, la respiration de Ben se faisait de plus en plus erratique. Son regard fou ne se posait jamais plus de quelques secondes sur le sien, cherchant une issue de secours là où il n’y en avait pas. Et cette fichue lumière qui ne voulait pas revenir. Nina se devait d’être présente, tel un roc que rien ne viendrait ébranler. Ses doigts frôlaient sans cesse la joue de Ben dans un rappel constant de sa présence à ses côtés. Elle guidait chacune de ses respirations, rationalisant le sifflement distincte qu’elle pouvait entendre dès lors que Ben prenait une inspiration. Sa panique venait cloisonner sa gorge, l’étouffant un peu plus de l’intérieur, il devait ralentir sa respiration pour déjà se sentir un peu mieux. « Ce qui va arriver c’est que nous on va mourir ici parce-qu’on va rester pris au piège comme deux idiots. » Difficile à faire quand son esprit ne cessait de lui envoyer des messages de panique générale les uns après les autres. Elle aurait aimé pouvoir claquer des doigts et faire redémarrer la machine, plutôt que de le voir sombrer ainsi, mais Nina n’avait aucune connaissance dans le fonctionnement d’un ascenseur, encore moins lorsqu’il paraissait évident que l’immeuble venait de vivre une coupure électrique. Prise de court, Nina fit ce qui lui paraissait être la meilleure des solutions pour détourner son attention. Se dressant sur la pointe de ses pieds, elle vint capturer les lèvres de Ben dans un tendre baiser. Rien de fou. Un baiser qui se voulait rassurant, qui cherchait à l’envelopper dans une bulle familière et à laquelle il pourrait se raccrocher avec aisance. « Je suis avec toi, tu n'es pas tout seul. » Elle pourrait lui répéter pendant des heures si cela s’avérait nécessaire. Jusqu’à ce qu’il l’entende vraiment.
Alors qu’il fermait les yeux, Nina se rapprocha de lui. Dans la pénombre, elle vint enrouler l’un de ses bras autour de ses hanches, le second toujours collé à son torse pour laisser à ses doigts le loisir d’effleurer sa mâchoire pour le rassurer. « Parle moi d’autre chose, de n’importe quoi s’il te plait. Faut que je me concentre sur autre chose, parce-que sinon j’arrête pas de penser au fait qu’on est suspendus au-dessus du vide et qu’on est enfermés sans moyen de sortir, et qu’on va… qu’on va… » Une fois encore, elle vint couper son charabia d’un baiser. « Je t’aime. » Ce n’était pas un constat fataliste, mais quelque chose à laquelle il devait se raccrocher. Il n’était pas seul, Nina était à ses côtés et jamais elle ne le laisserait se faire avaler par ses angoisses. « J’ai peur Nina s’il te plait parle moi de tout et n’importe quoi. » - « D’accord. » Tout ce qu’il voudra. Elle ferait n'importe quoi pour l'aider à se sentir mieux. « Est-ce que je t’ai dit que j’ai trouvé le parfait cadeau de Noël pour Robin ? » Il avait dit n’importe quoi, c’est le premier truc qui lui est venu à l’esprit, puisqu’elle avait terminé ses emplettes lors de son dernier jour de repos avant que la menace de la tempête plane sur la ville. « Un truc qui fait bien du bruit juste pour rendre Rory et Swann fou. » En réalité, c’était une broutille, le véritable cadeau ayant bien plus de valeur qu’un jouet musicale en plastique. « Je veux être cette tata qui lui apprend les meilleures bêtises. » Peut-être parce qu’elle n’avait jamais su trouver cette place auprès des enfants de Garrett et Rosalie. Nina ne cessait de sourire même si Ruben ne pouvait la voir, il allait au moins l’entendre dans le son de sa voix. Elle s’efforçait de pas penser à ce qu’il venait de dire, au sujet de la cabine qui pend dans la vide, mais lorsque la fameuse cabine sembla frémir de part et d’autre, comme si le vent avait réussi à s’engouffrer à l’intérieur de l’immeuble, Nina resserrerait sa prise sur le corps de Ben. Ce simple mouvement, il l’avait ressenti lui aussi, elle pouvait l’entendre dans sa respiration qui se remit à siffler en un instant « Okay, garde les yeux fermer Ben. » Une fois encore, elle vint emprisonner son visage entre ses mains, collant son front à celui de son fiancé tout en s'efforçant à garder une voix calme et posée. Elle venait d'avoir peur, mais elle ne pouvait s'autoriser cela. Tout allait bien se passer. « On est pas ici. » Elle allait devoir faire travailler toute son imagination désormais. Et si son instinct premier fut de parler de l’hôpital, Nina se mordit la lèvre, réalisant qu’à cet instant précis, dans son esprit ravager par la panique, il allait associer l’hôpital à sa peur de mourir dans cette foutue cage. Alors elle se reprit en un instant. « On est à la maison, juste tous les deux. » Tout en essayant de ne pas trop se détacher de lui, elle se baissa pour attraper le fameux pull qu’elle lui avait demandé un peu plus tôt. Elle vint le déposer sur ses épaules, nouant très largement les manches sur sa poitrine, pour que Ruben soit entouré d’une odeur familière. « Tu viens de jouer du piano, mais je t’ai attiré avec moi sur le canapé. » Est-ce qu’il pouvait sentir son corps contre le sien ? Est-ce que cela l’aidait ? « On est installé l’un contre l’autre. » Elle sentit ses bras à lui, se renfermer lentement autour de sa silhouette. Il fallait qu’elle le fasse parler, pour qu’il reste un peu présent à ses côtés, pour ne pas laisser de place à l’angoisse dans le fil de ses pensées. « Tu me tannerais pour savoir ce que je compte t’offrir pour ton anniversaire, je suis sûre. » Elle eut un léger rire toujours dans l’optique de le détendre, continuant à laisser ses doigts courir le long de sa nuque dans un geste rassurant. « Tu veux un indice ? » Elle n’osait lui demander si ça allait, mais pris la peine d’attendre quelques secondes, voir s’il allait de nouveau l’inonder de questions au sujet de ses cadeaux.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
***
« Pas avant que l’on est 90 ans, des rides de partout et une sourde oreille. » Dans d’autres circonstances, il aurait ri de ce commentaire bien sur, il u serait même allé du sien surement. Sauf dans les circonstances actuelles, Ruben devait déjà faire des efforts pour entendre la voix de Nina et se concentrer sur cette dernière - il n’était en rien apte à jouer les sous-entendus et les blagues. « Et je t’interdis de partir avant moi. » - « On va mourir tous les deux de toutes façons là. » Parce-que la panique qui l’envahissait le faisait devenir dramatique, ces occasions là apparemment elles étaient plus faciles que les autres à saisir malgré tout.
Mais s’il faisait encore un peu le fier un instant - et encore, c’était là un bien grand mot -, celui d’après il avoua à la jeune femme à haute voix et sans aucune gêne que ses pensées se trouvaient être envahies par trop de choses à la fois pour être maintenues correctement, qu’elles partaient dans tous les sens et qu’elles obstruaient sa vision de la situation. Comme si elle ne s’en était pas déjà aperçue, bien sur. « Je t’aime. » Elle avait ponctué ses mots d’un baiser volé, comme si cela allait suffire en cet instant pour détourner l’attention de Ben - ce n’était malheureusement pas le cas. Le grand docteur Hartfield avait de nouveau cinq ans et se trouvait envahi par la panique, à chercher un point d’ancrage qui le sauverait de cette noyade imminente. Il avait peur, il l’avouait à sa belle parce-qu’elle était surement la seule apte en cet instant à faire en sorte qu’il ne sombre pas totalement. Comme il l’avait dit: ils n’avaient pas le temps pour cela. « D’accord. Est-ce que je t’ai dit que j’ai trouvé le parfait cadeau de Noël pour Robin ? » Si ses mâchoires se trouvaient serrées et que ce mécanisme s’accentuaient au fil des secondes qui s’écoulaient, il se força à secouer quelque peu son visage de gauche à droite malgré ses yeux fermés pour souligner qu’elle ne lui avait pas encore parlé du cadeau qu’elle avait trouvé pour sa nièce. « Un truc qui fait bien du bruit juste pour rendre Rory et Swann fou. Je veux être cette tata qui lui apprend les meilleures bêtises. » - « Je sais que tu l’es déjà. » Il parlait entre ses dents, mais il tentait, faisait les efforts, concentrait le reste de l’énergie qu’il possédait qui n’était pas en train de laisser la place à la panique l’envahir répondre à Nina, participer à la conversation - il savait que c’était là plus efficace que s’il se contentait de l’écouter.
La cabine d’ascenseur avait apparement été payée pour lui faire la misère cependant, tressautant et glaçant le corps du brun de part en part; il sentait la prise de Nina se raffermir sur lui, mais il sentait surtout son coeur repartir de plus belle dans sa cage thoracique. « Okay, garde les yeux fermer Ben. » Il ne comptait pas les ouvrir de toutes façons, il était trop tétanisé. Lorsqu’elle reposa son front contre le sien en revanche, il passa ses mains autour de ses hanches pour la rapprocher de lui, pour sentir au plus proche la chaleur de son corps; si elle le maintenait à flots par ses paroles, pouvoir sentir l’ancrage qu’elle représentait en cet instant était on ne pouvait plus nécessaire pour lui. « On est pas ici. On est à la maison, juste tous les deux. » Elle s’était légèrement baissée et décollée de lui, à peine avait-il eu le temps de penser à émettre la moindre protestation qu’elle était de retour à ses côtés et lui passait le pull qu’elle avait emmené avec elle. Contre toute attente, cela eut effectivement le don de lui faire du bien, de sentir avec plus de présence l’odeur de la jeune femme sur lui. « Tu viens de jouer du piano, mais je t’ai attiré avec moi sur le canapé. On est installé l’un contre l’autre. » A ces mots là, instinctivement, ses mains étaient revenues attraper les hanches de Nina pour qu’il puisse la garder au plus proche de lui; il laissa aussi son cou et le haut de son dos se détendre quelque peu, enfouissant son nez dans son cou, là où il pouvait autant se cacher que se réfugier.
« Tu me tannerais pour savoir ce que je compte t’offrir pour ton anniversaire, je suis sûre. » Son petit rire était comme un baume au coeur de Ruben - elle ne pouvait le voir ni le deviner, alors que son corps était toujours trop stoïque et qu’il n’arrivait pas à émettre un petit rire comme elle pouvait elle se le permettre. Mais elle avait raison: lorsqu’il errait les yeux et qu’il s’imaginait la scène, bien sur qu’il serait venu insister pour savoir ce qu’elle comptait lui offrir à son anniversaire. Pas tant parce-qu’il avait absolument envie de savoir si le cadeau était bien choisi ou non, mais plutôt parce-qu’il ne louperait pas une occasion de la taquiner. « Tu veux un indice ? » Il hocha la tête, toujours le visage niché dans son cou, soufflant contre l’épiderme de Nina. « Je veux bien un indice. » Sa voix était rauque, et il avait du faire pas mal d’efforts pour réussir à reprendre la parole mais cela voulait dire quelque-chose: la technique de Nina fonctionnait. Pendant un instant au moins, il se sentait transporté dans leur salon, ailleurs que dans cette cabane métallique de l’enfer. « J’espère que t’as pas eu ton idée en cherchant le cadeau de Robin. » Une petite blague - légère, certes, mais présente tout de même était à noter. Là, à l’abris dans les bras de celle qu’il aimait, les yeux fermés sur le monde extérieur, au fil des secondes qui passaient il arrivait à reprendre contenance. Bien sur, il priait en silence pour sortir d’ici plus rapidement que cela, mais au moins il se sentait moins au bord du précipice de la mort dans ce tableau là que ça avait pu être le cas une poignée de minutes plus tôt.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« On va mourir tous les deux de toutes façons là. » « Non. »
Sa voix se voulait ferme, ne laissant place à aucun doute, elle ne pouvait se le permettre. Dans d’autres circonstances, Nina se serait fait un plaisir de relever ses tendances aux effets dramatiques. Mais aujourd’hui, elle avait parfaitement conscience que Ruben n’était, en aucun cas, capable de contrôler ses réactions. Elle pouvait le lire dans ses yeux fous, incapables d’accrocher son regard plus de quelques secondes avant de considérer le pire à nouveau. Il avait peur. D’une manière incommensurable, quelque chose qu’elle peinait à comprendre pleinement, mais qu’elle ne cherchait pas à minimiser. Son côté rationnel se voulait à lister tous les symptômes, la respiration saccadée, sa mâchoire qu’elle pouvait voir se serrer à chaque minute et à la sensation de raideur qui se devinait sous la pulpe de ses doigts. Dans toute sa bienveillance, quand bien même les minutes s’écoulant sans que rien ne change venaient à la tendre également, Nina cherchait à détourner l’attention de Ben. Elle se devait de le garder auprès d’elle, ne laissant aucune liberté à son esprit de gamberger vers ses angoisses les plus profondes. « Je sais que tu l’es déjà. » Chaque mot paraissait lui coûter une énergie supplémentaire, mais Nina accueillait la moindre de ses réactions avec un sourire tendre accompagné d’un geste apaisé. « Tu seras mon complice. » Son meilleur acolyte pour dérober le titre de tata, et tonton, de l’année. Elle tenait à cela, même s’il était encore parfois difficile de se retrouver en compagnie de Robin. À cet instant, tout ce qui lui importait, c’est que Ben reste calme et si elle devait raconter des bêtises pour lui arracher un maigre sourire, elle n’allait plus s’arrêter.
De façon égale, il y avait quelque chose d’étrangement rassurant dans la manière dont Ruben était venu se blottir dans ses bras. Comme si elle était la seule à pouvoir l’ancrer dans la réalité, la seule en capacité de le sauver de la crise qui l’envahissait. Égoïstement, Nina se voyait comme indispensable à ses yeux, se nourrissant de cette proximité qu’elle avait toujours chéri qu’importe les circonstances. Elle se nourrissait de la manière dont ses doigts venaient s’enfoncer dans la peau de ses hanches comme une nécessité vitale. Qu’importe ce que le monde extérieur pouvait murmurer à leur sujet, elle restait la seule personne vers qui Ben pouvait venir chercher un tel réconfort, ce soutien sans faille dont ils s’étaient fait la promesse. Ses paroles emplissaient la cabine dans un flot régulier persévérant à conserver toute l’attention de Ruben sur sa personne. Nina cherchait à le transporter ailleurs, dans le cocon rassurant de leur appartement, jouant de ses intonations et de la pression que ses doigts venaient exercer à la base de sa nuque. « Je veux bien un indice. » La souffrance sonnait au creux de sa voix devenue étrangement rauque, mais Nina laissa un sourire transparaître sur les traits de son visage. Il avait parlé, il se raccrochait à ce qu’elle était en train de lui raconter. « J’espère que t’as pas eu ton idée en cherchant le cadeau de Robin. » Sous le coup de la surprise, son rire cristallin vint ricocher contre les murs de la cabine. « Qui sait, j’ai peut-être décidé de vous offrir un cadeau similaire. » En réalité, le présent qui attendait Ruben dans l’un des placards de leur appartement n’avait que la musique comme point similaire au jouet de Robin. Il lui avait fallu des heures de recherches, et quelques déceptions, avant de trouver LE vinyle qui allait faire la différence. Celui dont Ruben lui avait parler à plusieurs reprises, une édition difficile à trouver sur le marché et qui s’était présenter comme par magie sur un site d’enchère. Nina avait forcé l’un de ses internes à passer une journée entière devant son ordinateur portable pour enchérir au moment opportun. Elle avait emporté le fameux disque et n’avait qu’une hâte que de lui offrir. Ce n’était pas un artiste au hasard, pas un album sans raison. Sur ce dernier, se trouvait LA chanson. Celle qu’elle a toujours su définir comme celle qui pourrait jouer dans la bande-annonce de leur vie. Après une hésitation, pour trouver la bonne tonalité, Nina se mit à chantonner son corps toujours savamment enroulé autour de celui de son fiancé. En douceur, elle entama les notes qu’il saurait reconnaître dans son sommeil et qui agiraient tel un calmant. « Tu te souviens ? » Cet album qu’il avait laissé jouer lors de leur tout premier date officiel, cette chanson qui avait rythmé l’instant avant bien des premières fois. Des souvenirs auxquels Nina se raccrochait plus fort encore ces derniers temps. Sa voix était le seul son perceptible dans cette cabine toujours plongée dans le noir.
Profitant du fait que Ruben avait son visage parfaitement dissimulé dans le creux de son cou, elle commença à faire lentement bouger son corps, comme un slow imperceptible. Aucun réel mouvement de danse, mais un bercement, qu’elle l’espérait, profiteraient à calmer Ruben. Mimant un maigre déséquilibre, elle en profitant pour faire glisser ses doigts vers le panneau de contrôle, appuyant à deux reprises sur le bouton de la sonnerie sans que rien ne se passe. Nina continuait à chantonner, sans réellement prononcer les paroles, profitant de la mélodie comme d’une berceuse agissant de manière efficace sur le souffle de Ruben. « J’aimerais que ce soit celle là qui joue quand je te rejoindrais à l’autel. » Son vœu le plus cher, celui qu’elle ne put s’empêcher de dégainer dans cet instant si étrange. Ils se trouvaient comme piéger dans le temps, au creux d’une étreinte qui ne s’était pas déroulé depuis si longtemps, mais au travers de laquelle Nina ne voyait que de l’amour. Le vrai, celui qu’elle avait toujours ressenti pour lui, celui qui lui donnait de manière maladroite parfois certes, mais qu’il lui donnait malgré tout. Ses doutes n’avaient plus lieu d’être lorsque Ruben s’accrochait ainsi à elle, quand il lui accordait cette confiance aveugle de pouvoir le rassurer dans un moment si sombre. Elle n’osait lui demander s’il se sentait mieux, de peur de nourrir à nouveau son angoisse. Alors, égoïstement, elle continua sur ce sujet. « En faisant les magasins pour les cadeaux de Noël, j’ai trouvé la boutique d’une petite créatrice. » Elle avait vu cette robe dans la vitrine, rien d’une robe de mariée traditionnelle, mais une tenue blanche malgré tout. « Je crois que j’ai trouvé la robe que j’aimerais porter pour ce jour-là. » Le jour où elle deviendrait enfin sa femme. « Je l’ai vu, et je me suis dit que tu aimerais. » Au fil des années, elle avait fini par comprendre ce qui lui plaisait de voir, parce que Ruben ne se cachait jamais pour le dévorer du regard. Est-ce qu’il l’entendait ? Où se concentrait-il uniquement sur la mélodie qu’elle s’efforçait de reprendre à chaque souffle. Une fois encore, elle laissa les doigts de sa main droite glisser dans sa tignasse tandis que l’autre cherchait ce fichu bouton qui n’appelait personne, mais qu’elle s’entêtait à toucher. Et pour couvrir le bruit que faisait le bouton, Nina continuait à marmonner cette douce mélodie alors que sous ses doigts, les muscles de Ben paraissaient se détendre enfin.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
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« Non. » Il attendrait de le voir pour le croire, en réalité, parce-que tous les signaux que son corps pouvait lui envoyer en cet instant ne tendait en rien dans cette direction - mais c’était la peur qui parlait, ce n’était pas véritablement Ruben qui lui avait été capable de comprendre qu’effectivement ils n’allaient pas mourir aujourd’hui, qu’ils avaient encore un peu de temps devant eux; ou alors que ce ne serait pas la faute de ce maudit ascenseur. Le moment où ce fut véritablement lui qui répondit aux paroles de Nina en revanche, fut lorsqu’elle mentionna l’idée de devenir la meilleure tante possible pour Robin - c’était déjà le cas, mais s’il fallait qu’il le lui souligne à chaque fois que la petite serait mise au centre de la conversation, ce n’était pas un soucis pour lui. « Tu seras mon complice. » Il le serait, bien sur qu’il le ferait: si elle obtenait le titre de meilleur tante, il voulait devenir le meilleur oncle sans une once d’hésitation.
Et il serait son complice tant qu’elle ne lui achetait pas pour son anniversaire le même cadeau qu’elle avait prévu pour leur nièce. C’était une maigre tentative d’humour de la part d’un Ruben qui peinait à remettre ses émotions et ses pensées en ordre, mais c’était toujours mieux que tout ce qu’il avait pu présenter dans la dernière poignée de minutes. Cela eut au moins le don d’arracher un rire spontanée à Nina, qui lui ajouta une couche de baume au coeur. « Qui sait, j’ai peut-être décidé de vous offrir un cadeau similaire. » - « Je veux définitivement un indice maintenant. » Il savait parfaitement que ce n’était là qu’une touche d’humour, une façon pour elle de se plier à la demande qu’il lui avait faite plus tôt - celle de lui parler de tout et n’importe quoi tant qu’elle réussissait à détourner son attention de ce qu’il se passait autour d’elle. Alors bien sur qu’il porta toute son attention sur les quelques notes qu’elle se mit à murmurer, à chantonner par la suite; et bien sur également qu’il ne mit qu’un instant pour reconnaître de quelle musique il s’agissait - sa culture était assez développée en la matière pour être fort à ce jeu, mais surtout cette mélodie avait une signification particulière dans leur histoire et pour leur couple. « Tu te souviens ? » Le léger soupire qui laissa un vent chaud le long de l’épiderme de Nina contenait déjà d’une certaine manière la réponse cette question. « Bien sur que je me souviens. » Il n’y avait pas d’autres options de disponibles pour cette question et cette situation, aucune autre.
Etant trop concentré sur sa respiration, et sur les gestes de Nina qui lui permettaient d’effectuer une certaine petite danse tous les deux au rythme de la musique qu’elle fredonnait, il ne portait pas attention aux autres gestes qu’elle pouvait avoir pour continuer de maintenir la situation en bonne forme malgré les circonstances - et ici, cela se traduisait par tenter de continuer à obtenir de l’aide pour sortir de cette cage d’ascenseur. Il fallait en réalité souligner que les idées de la blonde fonctionnaient: il commençait doucement à se calmer et à retrouver une certaine contenance - ce n’était pas encore miraculeux, mais il y arriverait petit à petit. « J’aimerais que ce soit celle là qui joue quand je te rejoindrais à l’autel. » Il resserra quelque peu, de façon à peine perceptible mais pourtant bien réelle, ses bras autour de la jeune femme. « C’est pas moi qui vais refuser, tu sais combien j’aime ce morceau. » Pour la musique en elle-même mais pour tout ce qu’il représentait pour eux. « En faisant les magasins pour les cadeaux de Noël, j’ai trouvé la boutique d’une petite créatrice. Je crois que j’ai trouvé la robe que j’aimerais porter pour ce jour-là. » Depuis quand n’avaient-ils pas parlé du mariage ? Ruben avait l’impression que c’était autant hier que six mois plus tôt, et il avait un pressentiment que la deuxième option était surement la bonne malheureusement. Mais pour une fois, alors qu’ils étaient tous les deux isolés dans cette boite de métal sans distraction aucune autour d’eux, et que toute l’attention de Ben était effectivement portée sur Nina, il ne fut pas mécontent qu’elle aborde le sujet. « Je l’ai vu, et je me suis dit que tu aimerais. » Bien sur qu’elle s’était demandée s’il allait apprécier aussi - il n’était en rien étonné par cette partie là de son argumentaire.
Malgré la main de la blonde qui restait posée le long de sa nuque, Ruben releva enfin son visage du creux de son cou; retournant la semi-pénombre après être resté les yeux fermés pendant de longues minutes, les paupières appuyées autant que possible pour ne pas être renvoyé dans la réalité qui les entourait. Le plus gros de la crise de panique passée, il pouvait se permettre de revenir à son tour dans le temps présent - et à peine avait-il posé son regard sur Nina que ses mains vinrent encadrer son visage pour l’embrasser comme s’il reprenait son souffle après avoir été privé d’oxygène trop longtemps. Un baiser court, rapide, mais intense, qui trahissait l’état émotionnel dans lequel il se trouvait présentement. Il finit par poser son front sur le sien. « Si tu sais que je vais aimer, j’ai hâte de la voir. » Il n’avait caché qu’il trouvait Nina magnifique, en dehors de toutes les autres qualités qu’il décelait chez elle. « Et si ce jour là c’était après la tempête ? » Peut-être était-ce son cerveau encore embué, ou justement la catastrophe qui se passait en dehors et dans toute la ville, ou les échecs qu’il entassait en silence dans un coin qui le rendait davantage vulnérable et enclin à prendre des décisions qu’il n’aurait pas pris aussi rapidement d’ordinaire. « Une bonne musique, une belle robe… Je veux dire, on avait dit qu’on pouvait faire ça entre nous. » Cette idée était restée dans un coin de son esprit pendant tout ce temps: cela éviterait un affichage public non-nécessaire pour le moment.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Je veux définitivement un indice maintenant. » Son indice se voulait salvateur lorsqu’il prenait la forme d’une mélodie qui ne pourrait réveiller en lui que de bons souvenirs. Des instants suspendus dans le temps, marqués par cette chanson qu’il lui avait fait écouter avec tant de ferveur et dont elle s’était imprégnée dès les premières notes. La musique se voulait d’adoucir les mœurs et elle comptait bien sur sa voix pour apaiser définitivement la crise de panique de Ruben. Tout se jouait dans ce huit clos intimiste, lui donnant l’occasion de se reconnecter à son fiancé, par le prisme aussi simple d’une chanson tant de fois écoutée. « Bien sûr que je me souviens. » Son souffle chaud traduisait la lente relaxation qui commençait à le gagner et Nina ne comptait pas abandonner. À chantonner ainsi elle le tenait distrait, assez pour tenter de se mouvoir dans la cabine afin d’appeler à l’aide. Ses tentatives restaient vaines, mais Nina espérait bien qu’un générateur se mette en route ou bien que l’un de leurs voisins réalise que l’ascenseur se trouvait bloquer. Les minutes s’écoulant dans le silence venaient à la rendre quelque peu nerveuse, mais elle mettait un point d’honneur à ne pas le démontrer. Ce n’était qu’une coupure de courant, rien qui nécessitait d’affoler Ben plus que de raison.
À défaut de trouver de l’aide, elle pouvait encore le distraire avec ses propres pensées. Cette chanson qu’elle voyait résonner à l’instant où elle s’apprêterait à le rejoindre pour unir leur vie. Qu’importe l’endroit, le moment ou même ceux qui serait présent pour les accompagne dans ce moment. Elle avait l’impression de lui en avoir parlé encore hier, quand la réalité voulait plutôt s’approcher des semaines, voire des mois. Nina ne savait plus, quand il avait abordé le sujet pour la dernière fois. Les doutes assaillants de ses dernières semaines l’avaient retenue, elle s’était abstenue de parler de cette union qui lui avait promis, mais qui ne venait plus. Le moment était probablement mal choisi, mais cette chanson paraissait lui donner des ailes. À sentir les bras de Ben enrouler autour de sa taille, son souffle dans le creux de sa nuque, elle en venait à oublier les commentaires désobligeants de Christopher et les autres suspicions qui étaient venu hanter ses nuits sans sommeil. À rêvasser ainsi, Nina ne redevenait qu’une gamine qui voulait se marier avec le seul homme qu’elle avait toujours aimé. Dans son esprit, la robe se voulait choisie, et si Ben lui demandait elle lui en ferait la description la plus parfaite. Mais il ne demanda rien, se redressant de sa cachette pour venir poser son regard dans le sien. Elle ne l’avait jamais senti aussi sincère, aussi connecter à ce qu’elle pouvait ressentir. Et son baiser vint effacer, pour cet instant, le moindre doute, la moindre petite hésitation. Dans ce baiser empli d’urgence elle ne voyait qu’un amour toujours aussi fou, quelque chose qu’eux seuls pouvaient comprendre. « Si tu sais que je vais aimer, j’ai hâte de la voir. » - « J’ai pas de photos, mais je pourrais te la décrire. » S’il avait encore besoin de se distraire ou tout simplement de se projeter ? Elle lisait toute une urgence dans son regard, quelque chose qui n’avait plus existé lors de l’année écoulée. « Et si ce jour-là, c’était après la tempête ? » Nina sentit les battements de son cœur s’accélérer dans sa cage thoracique. Un frisson provoqué par ces quelques mots à l’allure si innocents, mais qui signifiait tant à ses yeux. « Tu le veux vraiment ou c’est l’adrénaline qui parle ? » Elle ne put s’empêcher de demander, parce qu’au fond d’elle, une petite voix tenait à lui rappeler qu’il venait tout juste de traverser une crise de panique et que ses pensées se voulaient chaotique. Mais Nina voyait également tout le reste. L’idée venait de lui, il proposait et elle se mit à hocher la tête sans jamais décoller son front du sien. « Ce serait bien. » Ce serait parfait, ce serait tout ce dont elle avait besoin pour aller mieux de son côté. « Juste avant Noël. » Est-ce que l’idée tiendrait encore une fois qu’ils seront libérés de leur prison éphémère ? Elle voulait se raccrocher à cet instant, l’intimité du moment. Elle ne voyait plus que le regard intense qu’il posait sur elle traduisant un désir qu’elle avait toujours cherché à animer chez lui. « Une bonne musique, une belle robe… Je veux dire, on avait dit qu’on pouvait faire ça entre nous. » D’une main, elle vint à nouveau caresser sa mâchoire. « C’est tout ce que je souhaite, tu sais. » Elle avait fait une croix sur le grand mariage, sur tout ce que la société cherchait à leur imposer. Nina voulait épouser Ruben. Fin de l’histoire. Ils n’avaient pas besoin d’une centaine d’invités, pas besoin de témoins. « Juste nous deux. » Sans aucune interruption du monde extérieur, pour que la bulle que Nina avait dressée autour de leur couple depuis un an, puisse continuer à exister.
Elle aurait voulu se laisser bercer dans la beauté de cette demande sur l’instant, mais un bruit de moteur la tira de ses pensées. L’ascenseur n’avait pas redémarré, mais le panel de bouton s’éclaira tel un phare dans la nuit. Sans jamais se défaire de l’étreinte de Ruben, elle s’empressa d’appuyer à nouveau sur la sonnerie d’alerte. « Ils vont nous entendre maintenant. » Elle lui adressa un énième sourire rassurant, venant embrasser ses lèvres avec tendresse. La faible lumière laissait deviner les traits fatigués de Ruben, elle ne l’avait jamais trouvé aussi beau qu’en cet instant, même quand ses cheveux se dressaient dans tous les sens à force d’avoir laissé sa main glisser dans ses boucles et que son regard trahissait une panique encore sous-jacente. Les secours allaient mettre un temps à arriver, elle se devait de continuer à leur ramener dans leur petite bulle. « Si je pouvais, je te dirais oui maintenant. » Avec une bague en papier, un bout de ficelle ou l’anneau de l’un de leur porte-clé. Même dans cet ascenseur, alors que la tempête paraissait faire rage à l’extérieur. « Se serait un sacré souvenir à raconter. » qu’elle souligna en riant de manière légère. Et tout le monde lui dirait que Ben avait cédé à la panique, mais Nina refuserait de l’entendre.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
***
Les efforts de Nina dans cet ascenseur suspendu dans le vide commençaient à faire leur effet, puisqu’à défaut de voir la crise de panique complètement effacée, Ruben arrivait au moins de nouveau à prendre la parole et à plaisanter - ce qui n’était pas gagné d’avance une poignée de minutes auparavant encore. Elle lui parlait de Noël approchant et du cadeau qu’elle avait trouvé pour sa nièce - mais la leur aussi, en réalité -, de celui qu’elle allait lui offrir à son anniversaire qui s’en venait quelques jours avant les fêtes de fin d’année. Elle lui parlait de ce qui lui venait à l’esprit et ce que son coeur lui dictait, ce qui lui semblait juste comme ce qui lui semblait naturel d’aborder. Ben n’avait pas vu le mariage être un des sujets discutés aujourd’hui, mais pour une fois ce n’était pas quelque-chose qu’il accueillait avec une grimace dissimulée; parfois, il devrait davantage se rappeler que c’était lui qui avait démarré toute cette histoire et qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même si l’idée ne lui plaisait pas autant tous les jours. « J’ai pas de photos, mais je pourrais te la décrire. » Gardant ses mains de chaque côté de son visage, le front apposé sur le sien, il eut un fin sourire. « Fais moi rêver. » Il savait d’avance sans avoir besoin de ressentir le moindre doute qu’elle serait magnifique dans n’importe quelle robe qu’elle choisirait - la beauté de Nina l’avait toujours époustouflé, bien même avant qu’elle ne cesse d’être simplement la petite soeur de Rory à ses yeux.
C’était d’ailleurs parce-qu’elle était bien plus que cela, malgré tout et malgré ses agissements qui avaient plutôt tendance à prouver le contraire et dont elle n’était en rien au courant, qu’il avait demandé sa main de ça bien trop de mois, et qu’il comptait aller au bout de son idée. Elle n’était pas simplement la demoiselle Craine qu’il avait appris à connaitre au fil des années écoulées, il était celle qu’il considérait comme la femme de sa vie. Le mariage avait été repoussé, encore et encore, pour mille et une raisons qui avaient bien sur mis leur couple à rude épreuve; mais si cela prenait fin, dès que le calme serait revenu après littéralement la tempête ? Il vit la surprise dans les yeux de Nina, de l’entendre proposer quelque-chose de cette sorte. « Tu le veux vraiment ou c’est l’adrénaline qui parle ? » - « C’est peut-être un peu aidé par l’adrénaline. » Il n’existait pas de raison de mentir sur cette partie là. « Mais ça met juste en avant quelque-chose que je veux vraiment. » Pare-que c’était là aussi une vérité qu’il ne cacherait pas; il lui avait déjà dit que ce n’était pas des paroles en l’air mais n’avait pas fait d’efforts pour le prouver jusque maintenant - cette tempête et le sentiment d’urgence de cette dernière était peut-être le moment parfait pour agir de cette sorte, finalement. « Ce serait bien. Juste avant Noël. » - « Juste après Noël ? » Il recula quelque peu son visage, ses yeux naviguant de l’un à l’autre des siens. « J’ai pas envie qu’on nous bassine avec ça pendant ce jour là. » Et avait envie que cela soit un moment de simplicité, et non centré sur leur union secrète quelques jours auparavant. « Qu’on en profite tous les deux sans avoir besoin de l’annoncer si on veut le garder pour nous un peu. » Il savait d’avance sinon comment tournerait le repas avec Rhett de son côté, et il n’avait ni l’envie ni l’énergie pour ça.
« C’est tout ce que je souhaite, tu sais. Juste nous deux. » - « Alors juste nous deux. » C’était largement suffisant.
Et il n’aurait toujours pas été contre continuer sur cette discussion sans se préoccuper de ce qu’il se passait autour d’eux, lui ayant retrouvé contenance et sentant la crise de panique se dissiper pour de bon, si cela n’avait pas été pour l’ascenseur se remettrait à faire du bruit et le panneau de contrôle se mettant de nouveau à faire de la lumière. Si cela était effectivement un soulagement pour tous les deux, ce n’était pas pour autant que cela rassura Ruben qui avait réussi à faire abstraction de la boite de métal - il était de nouveau bien au courant de l’endroit où il se trouvait. Nina le savait, Nina avait du le sentir avant même que lui ne s’en aperçoive car elle agissait pour les sortir de là sans rompre le moindre contact avec lui, lui permettant de garder un appui pour ne pas s’effondrer de nouveau. « Ils vont nous entendre maintenant. » Au sourire rassurant qu’elle lui adressa, il haussa quelque peu un sourcil tant il n’était pas aussi sur qu’elle. A son baiser, il ferma une seconde les yeux pour se concentrer sur cette unique sensation et non sur toutes les alertes que son corps recommençait à lui envoyer. « Si je pouvais, je te dirais oui maintenant. » Il souffla un petit rire par les narines. « Dans l’état dans lequel je suis là ? » Alors qu'il était presque au plus bas, c’était réellement ce qu’elle voudrait ? Il comprenait l’idée de faire une cérémonie bien plus simple, de faire de cet événement quelque-chose d’intime et se centrant uniquement sur leurs deux personnes; mais avec l’allure qu’il portait et ses émotions éparpillées ici et là tout de même ? « Se serait un sacré souvenir à raconter. » Son petit rire réussit au moins à lui tirer un petit sourire de son côté. « Qu’importe l’endroit, on le racontera comme un sacré souvenir. » Le mariage - il ne voulait pas s’imaginer raconter l’enfer de l’ascenseur, il n’avait pas la force de s’imaginer ne pas être mort et sortir de cette boite déjà alors imaginer raconter la catastrophe, qui n’en était pas vraiment une, c’était trop pour lui.
Ben préféra se concentrer sur les idées de Nina parce-que c’était bien plus simple que de penser à tout le reste. Il n’avait pas de quoi fabriquer une bague sous la main pour acter l’idée qu’il avait émise, mais il avait quelque-chose qui était davantage précieux à ses yeux. Autour de son cou trônait une chaine en or, simple sans frivolités à l’exception d’un petit pendentif qu’il avait retrouvé dans les affaires de Jackson lorsqu’il avait été temps de s’occuper de ses affaires restantes. L’ensemble ne quittait d’ordinaire jamais le tour de son cou - sauf aujourd’hui où libérant ses mains de l’étreinte de Nina, il défit le fermoir pour passer le collier de son cou à celui de la jeune femme. « J’ai pas mieux sous la main, mais je te le prête jusqu’à après Noël et on fera un échange ce jour là. » Ses yeux étaient déjà embués d’émotions dû à la situation, mais peut-être qu’en cet instant ils portaient un autre voile qui reflétait une certaine émotion quand à l’idée d’acter encore davantage l’union entre Nina et lui. « Si tu veux me dire oui ici, maintenant. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4231 POINTS : 480
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Si dans un premier temps la distraction se devait d’agir uniquement sur Ruben, désormais Nina laissait libre cours à ses pensées, sentant peu à peu la pression de cette cabine close se renfermer autour d’elle. Elle n’allait pas angoisser, ce n’était pas son genre, et surtout pas le moment, mais il était toujours bien plus agréable de laisser son esprit gambader. Surtout lorsque, sans réellement l’avoir planifié, ces pensées étaient venues se concentrer sur l’union qu’elle rêvait de concrétiser entre eux. « Fais-moi rêver. » Cette robe fut un véritable coup de cœur, comme un appel du destin, quelque chose auquel elle croyait peu, mais qui avait pris de son sens face à cette tenue dans la vitrine. « Ce n’est pas une robe de mariée traditionnelle, je refuse de ressembler à une grosse meringue. » Rien ne se voulait réellement conventionnelle dans leur histoire, leurs fiançailles avaient dépassé toutes date raisonnable et les mois s’écoulant lui avait fait perdre le désir de s’attacher aux traditions. Ce n’était pas ce qui les représentaient que de se plier aux invités, à la cérémonie parfaitement millimétrée quand leur couple s’était toujours laissé voguer au creux de leurs désirs spontanés. « Je voudrais pas en dire trop, il faut que ça reste une surprise. » Elle s’enivrait déjà du regard qu’il pourrait poser sur elle ce jour-là, celui qui l’aidait parfois à se rappeler de tout ce qui pouvait exister entre eux. « J’ai juste eu un coup de cœur. » Une attirance qui ne s’expliquait pas quand Nina n’avait jamais été particulièrement attachée au phénomène de la mode. Elle aimait choisir ses tenues, prenait du temps pour toujours trouver quelque chose qui viendrait flatter sa silhouette, mais depuis bien des années sa carrière primait sur le moindre désir de lèche-vitrines inopiné.
Au milieu de tout ça, dans cette cabine aussi bien suspendue dans le vide que dans le temps, tout paraissait agir différemment. Nina s’était presque attendue à ce que Ruben ne réagisse pas, utilisant sa crise d’angoisse pour ne pas avoir à reparler de ce mariage qui lui avait promis, mais pour lequel ils peinaient tant à arrêter une date définitive. Était-ce l’atmosphère particulière qui poussa Ruben à vouloir passer à l’action ? « C’est peut-être un peu aidé par l’adrénaline. » Elle eut un léger sourire, il avait au moins l’honnêteté de ne pas remettre en cause ses émotions. Mais son cœur à elle battait la chamade à la simple idée qu’il accorde à nouveau du crédit à ce désir de s’unir d’abord pour eux et non pas pour satisfaire tout un tas de gens. « Mais ça met juste en avant quelque chose que je veux vraiment. » Elle s’en voulait de douter de lui lorsqu’il venait de secouer ses convictions en quelques mots seulement. Sa sincérité se décelait dans l'éclat au fond de sa prunelle. Tout se voulait teinter de ses dernières émotions en pagaille, mais elle ne voulait que le croire. « Pas de paroles en l’air cette fois ? » Ils avaient déjà évoqué l’idée, lors du mariage de Rory, mais le sujet n'était jamais revenu sur le tapis. Nina s'était trouvée affreusement occupée avec son opération délicate et puis la vie les avait à nouveau avalés dans un tourbillon sans fin. Mais pas cette fois. Elle ne laisserait plus le quotidien prendre le pas sur ce qu’ils désiraient autant l’un que l’autre. « Juste après Noël ? » Elle s'était emballée en raccourcissant le délai, elle pouvait le voir à la manière dont Ruben cherchait à négocier la chose. Elle aurait voulu râler, lui rappeler qu’elle avait été patiente, mais il savait y faire pour qu’elle l'écoute encore un peu. « J’ai pas envie qu’on nous bassine avec ça pendant ce jour-là. » Il marquait un point, inévitablement, soulignant à nouveau à quel point leur désir premier se voulait de vivre quelque chose de simple, qui n’appartiendrait qu’à eux. Fermant les yeux, elle vint poser son front contre son épaule. Nina ne pensait plus, à sa mère qui trouverait un moyen de dire quelque chose, à Rory qui voudrait tout contrôler et à tous ceux qui émettraient une opinion qu’elle n’avait pas envie d’entendre. « Qu’on en profite tous les deux sans avoir besoin de l’annoncer si on veut le garder pour nous un peu. » Relevant la tête, elle croisa son regard avant d’approuver. « Je ne pensais plus à tout ça. » Preuve qu’elle n’avait en tête que ce qui les rendrait heureux, rien que tous les deux. « Après les fêtes, c’est très bien. J’ai pas envie que ça en devienne un événement sujet à la moindre remarque. » Qu’elles soient autant positives que désobligeantes, Nina ne supportait plus que l’on prenne la liberté de commenter la moindre de leurs décisions. Après les fêtes, certes, mais avant fin janvier. Elle s’imposait cette limite, cela devait cesser que de tourner autour du pot. « J’ai besoin que ce soit un moment rien qu’à nous. » Ce n’était plus un simple souhait, mais un besoin qui lui paraissait essentiel. Nina ressentait ce besoin criant de vivre un moment unique avec Ben. Et personne d’autre. « Alors juste nous deux. » C’était tout ce dont elle rêvait depuis longtemps.
Si la réalité s’était brièvement rappelée à eux, Nina n’était pas prête à renoncer à son instant suspendu. Les secours allaient venir, elle le savait, le message venait d’être transmis alors qu’elle avait laissé ses doigts s’attarder plus longtemps que raison sur le bouton d’appel d’urgence. Mais, ils n’étaient encore rien que tous les deux, dans cette boîte où aucun d’entre eux ne pouvait s’échapper. Et elle se raccrochait à l’étreinte qu’il paraissait ne vouloir briser, à tout ce que son regard lui offrait dans cette faible lueur. Elle le trouvait beau, l’homme qu’elle aimait plus que la raison, elle tenait à lui dire, à souligner qu’à ce sujet, rien ne changera jamais à ses yeux. « Dans l’état dans lequel je suis là ? » Est-ce qu’il ne comprenait pas ? Que Nina prendrait tout, le bon comme le mauvais, le beau comme le laid. « J’ai accepté de t’épouser, non ? » Elle n’avait pas hésité lorsqu’il avait mis un genou à terre. Elle avait été surprise, certes, mais son cœur n’avait pas eu le moindre doute avant de donner sa réponse. « Est-ce qu’on ne dit pas pour le meilleur comme pour le pire ? » Elle lui promettait avec toute sa ferveur. Ils avaient connu le pire et avaient su s’en sortir. Alors ce n’était pas un air blême et quelques cheveux de travers qui allait l’effrayer, plus maintenant, quand elle avait tout vu de lui, même ce qu’elle avait dépeint comme le versant le plus affreux de sa personnalité. « Je t’aime Ben. » Elle pourrait l’affirmer avec toutes les intonations, à chaque jour qui passe, malgré les doutes et les épreuves. Nina n’avait jamais été aussi sûre d’elle à ce sujet. « Alors oui même dans cet état, après une crise d’angoisse et avec les cheveux en bataille. » Même quand il sortait du bloc opératoire lessivé après une trop longue opération, même quand il s’entêtait à être jaloux. Elle était devenue fleur bleue à ce point-là, pour ses beaux yeux.
« Qu’importe l’endroit, on le racontera comme un sacré souvenir. » - « Le meilleur, tout simplement. » Un souvenir qui restera gravé.
Comme ce moment un peu étrange qui prenait une tournure que Nina n’aurait su voir venir. Elle eut du mal à laisser Ruben s'éloigner, mais ses yeux scannant le moindre de ses gestes restèrent interdits alors qu’il cherchait à retirer sa chaîne. Elle connaissait ce bijou et savait que Ben ne le retirait jamais, qu’importe les circonstances. « J’ai pas mieux sous la main, mais je te le prête jusqu’à après Noël et on fera un échange ce jour là. » - « Ben… » Ses yeux s’embuèrent sous le coup de l'émotion alors qu’elle releva ses cheveux pour le laisser lui enfiler le collier. Dans un léger tintement, le pendentif de Jackson vint parfaitement s’aligner avec la bague de fiançailles qu’elle portait à son cou pour des raisons pratiques. « Si tu veux me dire oui, ici, maintenant. » Ses doigts effleurèrent le pendentif avec son regard ne vienne accrocher celui de Ben. « Oui. » Comme un cri du cœur faisant abstraction des pensées négatives qui étaient venues polluer son esprit un peu plus longtemps. Il n’était plus question de douter face à ce geste empli d’amour comme de simplicité. « Je te dirais toujours oui. » Ses bras vinrent à nouveau s’enrouler autour de la nuque de Ben afin de rapprocher leur corps et de sceller leurs lèvres dans un baiser empli de passion. Et comme si l’ascenseur avait décidé de fêter le moment avec eux, la lumière refit son apparition, sans pour autant que la cabine ne se déplace à nouveau. Nina laissa échapper un éclat de rire, reposant son regard dans celui encore quelque peu agité de Ben.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12979 POINTS : 690
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, event de novembre.(c): thaywrites (gif), luleaby (codage).
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« Ce n’est pas une robe de mariée traditionnelle, je refuse de ressembler à une grosse meringue. » Il eut un petit sourire amusé - il eut quelque peu du mal à le laisser se glisser sur ses lèvres, mais il était bien présent. « Je m'en serais douté ça. » Parce-qu’il la connaissait bien, Nina, et qu’il savait parfaitement à quoi ne pas s’attendre concernant ce mariage - et effectivement, l’un de ces robes là ne faisait pas partie de la liste. « Je voudrais pas en dire trop, il faut que ça reste une surprise. » Il plissa quelque peu le bout du nez, laissa un vague grognement se faire entendre. « Tricheuse. » Il avait déjà hâte du moment où il découvrirait. « J’ai juste eu un coup de cœur. » - « Je sais d’avance que tu seras magnifique. » Qu’il lui murmura. Certains pourraient dire en voyant cette situation, cette discussion, qu’il usait et abusait de ses charmes et des belles paroles qu’il pouvait avoir en réserver pour polir l’entièreté du contexte réel; ce n’était même pas le cas. Autant parce-qu’il n’en avait pas envie, que parce-que Ben était on ne pouvait plus honnête en cet instant. Il savait qu’elle serait magnifique, dans tous les cas, parce-qu’elle l’était tous les autres jours de l’année - et peut-être que c’était effectivement l’effet de l’adrénaline qui le faisait se montrer autant sur de lui concernant leur union future, mais pas que une fois de plus. « Pas de paroles en l’air cette fois ? » Ben secoua quelque peu sa tête de gauche à droite. « Y’en a jamais eu. » Qu’il souffla entre ses lèvres. Le mariage avait été repoussé, mais il n’avait jamais été question pour lui qu’il disparaisse du tableau. « Je ne pensais plus à tout ça. » Qu’elle ajouta quant à l’idée de repousser cette fameuse journée juste une dernière fois jusque après Noël: Ruben n’avait pas envie d’être le centre de l’attention, pas de cette façon là. « Après les fêtes, c’est très bien. J’ai pas envie que ça en devienne un événement sujet à la moindre remarque. » - « Et toi comme moi on sait très bien que si on fait ça avant Noël, on va nous reprocher mille et une chose justement ce jour là. » Il n’y avait même pas besoin d’avoir le moindre débat sur la question. « J’ai besoin que ce soit un moment rien qu’à nous. » Et il n’avait aucune raison d’argumenter pour le contraire - ce qu’il lui confirma à haute voix.
« J’ai accepté de t’épouser, non ? Est-ce qu’on ne dit pas pour le meilleur comme pour le pire ? » Il eut un maigre rire. « Oui, mais le pire est pas super à voir j’ai l’impression. » Il comparait cela à la situation actuelle - cela pouvait faire écho à tant d’autres choses qu’il n’osait y songer tant il pourrait attraper le tournis à cette idée. « Je t’aime Ben. Alors oui même dans cet état, après une crise d’angoisse et avec les cheveux en bataille. » Son regard passait de l’un à l’autre de ses yeux noisette, intégrant tout ce que la situation leur offrait en cet instant - tout sauf la réalité qui consistait à être enfermés dans une boute de métal capable de les faire tomber dans les abysses à tout moment. Parce-qu’ils voulaient tous les deux que leur union vire à quelque-chose de si simple qu’ils seraient mariés avant même de prévenir leurs proches. Alors, effectivement, l’idée de le faire en cet instant ne semblait pas tant idiote que cela. Préférant se concentrer sur cette idée, Ben fit en sorte de défaire le collier qu’il portait autour du cou - le seul bijou qui importait réellement à ses yeux. « Ben… » - « Je sais. » Qu’il souffla dans un murmure: elle le savait aussi bien que lui, et c’était d’ailleurs pour cette raison là qu’il avait pris ce morceau là pour physiquement représenter l’idée. Les doigts de Nina effleurèrent le pendentif et un frisson s’élança lentement le long de la colonne vertébrale de Ben. « Oui. Je te dirais toujours oui. » Il étira lentement mais surement un petit sourire - autant simple que la réponse de la jeune femme l’était, mais qui symbolisait mieux que tout le reste ce qui se passait en cet instant. « Je t’aime aussi. » En écho à ses propres mot de quelques instants plus tôt. Et ce fut avec une sérénité qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps - et au moins depuis qu’ils étaient montés dans cet ascenseur - qu’il accepta dans aucune retenue le baiser qu’elle lui offrit.
Et si ça n’avait pas été pour la lumière se remettant à briller dans l’ascenseur, Ruben n’aurait surement jamais mis fin à cet échange de sentiments entre eux. Un rire échappa à Nina et repassant ses bras autour de son corps, Ben laissa à son tour un rire se faire entendre, portant son regard dans le sien un instant, déposant un baiser sur sa tempe l’instant d’après pour la serrer doucement contre lui. « J’aurais jamais pensé commencer cette journée de tempête comme ça. » Sa voix était rauque autant des émotions vécues en si peu de temps que du désir à l’égard de la jeune femme qui était monté en lui en quelques instants alors qu’il s’était concentré uniquement sur la sensation de ses lèvres sur les siennes plutôt que sur n’importe quoi d’autre autour d’eux. « Je suis déjà fatigué comme si on avait fini notre garde alors qu’elle a pas commencé. » Et qu’elle ne serait pas de tout repos, il le savait d’avance - il ne pouvait simplement pas s’imaginer réellement à combien elle serait éreintante, ne l’ayant pas encore vécue. Mais au moins, pour le moment et en l’instant présent, du meilleur se présentait à eux: le bruit d’une machine se remettant en fonctionnement et une secousse de la part de la cabine de l’ascenseur se fit entendre et sentir. S’accrochant de façon un peu subite davantage à Nina, Ben ferma les yeux et soupira de soulagement. « J’ai cru que ce moment arriverait jamais. » Et accessoirement, qu’ils mourraient sur place aussi - parce-qu’il avait été un brin dramatique tout au long de cette expérience. Reculant légèrement pour pouvoir plonger de nouveau son regard dans celui de Nina, il eut une petite moue à son intention. « Merci. » Qu’il lui souffla - pour tout, mais surtout pour l’avoir sauvé là où il n’aurait été capable, exception à la liste, de se débrouiller seul à la vue des circonstances.