ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, noël solidaire - event de décembre.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
***
La tempête était un problème à part entière, il ne négligeait pas cette partie là de l’équation. Elle avait fait énormément de dégâts, le matériel de bien des habitations et autres baisements avait été sévèrement abimé; les personnes qui s’étaient retrouvées dans les tirs croisés des éléments se battant contre le béton de l’humanité avaient été nombreuses, bien trop nombreuses et les urgences n’avaient malheureusement pas su désemplir depuis les premières heures. Que ce soit Ruben ou ses collègues, ils avaient tous été au four et au moulin pendant des heures d’affilé, enchainant les consultations là où ils étaient réquisitionnés et les interventions chirurgicales au sein des blocs opératoires de l’hôpital à ne pas éteindre la lumière de ces derniers de jour comme de nuit. Ben faisait partie des personnes arrivés sur place depuis le premier jour de décembre, le jour où la tempête avait frappée - après quelques péripéties dans l’ascenseur de leur appartement, mais ce n’était pas véritablement le genre de détail qu’il avait envie de se rappeler pour le moment -, et faisait et surtout partie de ceux qui n’avaient pas quitté les lieux depuis. La journée du deux décembre était bien entamée, les dernières heures de l’après-midi s’affichant au cadrant.
Et pour la première fois depuis qu’ils avaient mis les pieds au sein du St Vincent: il avait envie de rentrer chez lui. Pas parce-qu’il n’en pouvait plus de faire des points de suture, pas parce-qu’il ne pouvait plus voir le bloc en peinture - là ne seraient jamais des raisons qui apparaitraient sur la liste des celles le poussant à vouloir faire une pause. Non, il avait envie de rentrer chez lui parce-que de toutes les personnes qu’il avait pu ausculter aujourd’hui, une d’elles n’auraient jamais du se trouver sur la liste, encore moins entre ses mains et il aurait préféré que ce soit surement ainsi. Mettez ça sur le dos de la fatigue, surement, mais il avait été assez perturbé pour laisser les urgences de côté pendant quelques instants afin de prendre le chemin d’un service qu’il connaissait pas autant que sien mais assez pour savoir quel était le chemin le plus court pour le rejoindre: les soins intensifs de néonatalogie.
« Nina est là ? » Il s’était adressé à la première personne portant une blouse flanquée avec le nom de l’hôpital dessus. L’avantage de ce service: le personnel habituel le connaissait sans qu’il ait besoin de se présenter ou y justifier sa présence. Le désavantage de la situation actuelle: tout type de personnes allait et venait au sein de tous les services pour prêter main forte. « Qui ça ? » La réponse était hésitante, et en rien celle dont il avait besoin surtout alors Ruben laissa son regard tourner vers la personne en haussant un sourcil. Et effectivement, il ne l’avait jamais vu ici; il se racla la gorge. « Nina. Craine. Le docteur Craine, elle est là ou elle est au bloc ? » D’ordinaire, il était bien plus poli - petit sourire de circonstances accroché à ses lèvres pour montrer qu’il était de bonne volonté. Aujourd’hui, il avait perdu tout ce côté là de lui. Heureusement une voix se fit entendre rapidement dans son dos. « Elle est en train de remonter du bloc Ben, va l’attendre en salle de pause je la préviens que t’es là quand elle arrive. » Bien sur qu’il eut un petit soupire de soulagement, tournant les talons pour obtempérer aux indications qu’il avait reçu - pour une fois qu’il ne causait pas de scandale parce-qu’il avait reçu un ordre de quelqu’un d’autre qui n’était pas l’un de ses mentors.
Alors, il attendit sagement en salle de repos, faisant les cent pas, récoltant quelques regards en coin qui soulignaient l’incompréhension du personnel qui allait et venait dans la pièce également. Il avait juste besoin de la voir, de la prendre dans ses bras, et - et la porte s’ouvrit cette fois-ci sur le visage de Nina. Sans attendre un seul instant et sans y réfléchir une seconde de plus, Ruben annihila la distance entre elle et lui pour la prendre dans ses bras et pour la serrer fort. Ca, c’était juste ça dont il avait besoin dans un premier temps: sentir la chaleur du corps de la jeune femme entre ses bras pour retrouver l’énergie qu’il perdait à se faire du soucis et à se générer une anxiété inutile tout seul dans son coin depuis plusieurs dizaines de minutes.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Si les premières heures lui avaient paru sans fin tant le calme paraissait étrange, depuis Nina ne savait plus où donner de la tête. Le service des Urgences du St Vincent avait lentement commencé à se remplir dès le début d’après-midi du premier jour de décembre. Il existait désormais un flot incessant de nouvelles arrivées, de prise en charge rapide, de consultation au détour d’un couloir. Il fallait traiter l’urgence, gérer la pression que pouvait engendrer ce genre de situation. Nina se trouvait au four et au moulin, alternant les allers-retours entre son service et les urgences pour filer un coup de main. Elle n’avait pas pris une seule minute pour souffler, montant dans les chambres de ses petits patients dès qu’elle avait cinq minutes à elle. Il fallait les occuper, ne pas leur faire ressentir l’angoisse de ce qui pouvait bien se dérouler à l’extérieur. Elle avait lu quelques histoires, chanter un bon nombre de comptines au refrain entêtant et puis elle filait de nouveau au bloc ou près d’un brancard pour quelques points de suture supplémentaire. Elle n’avait plus aucune idée de la date, de l’heure et cela lui allait très bien. Elle se sentait utile au milieu de ce chaos pourtant parfaitement organisé. « Nina, ils ont besoin de toi au bloc numéro 2. » Et déjà, elle attrapait un interne pour qu’il termine le pansement de son patient et filait vers le bloc opératoire.
« Tu retournes aux Urgences ? » Se tournant vers son collègue tout en ôtant les protections qu’elle avait enfilées le temps de l’opération, Nina secoua la tête. « Il faut que je mange quelque chose. » Elle pouvait commencer à voir quelques étoiles dans son champ de vision et sa gorge se voulait affreusement sèche. Elle ne prendrait qu’une courte pause, assez pour avaler un paquet de chips et un sandwich, tout en essayant de prendre des nouvelles des siens. Ce serait bref, mais nécessaire, elle pouvait le sentir après avoir passé des heures sur ses pieds. Elle s’assura que le suivi du patient serait effectué par l’une des infirmières du services et pris une seconde pour souffler dans le couloir. En face d’elle, la fenêtre qui donnait sur l’extérieur lui laissait savoir que le jour commençait à tomber, mais surtout que la pluie et le vent n’avaient toujours pas cessé. Fouillant les poches de sa blouse à la recherche de son téléphone, elle fut interrompue par son interne. « Ben te cherche, je l’ai envoyé t’attendre en salle d’attente. » Remerciant la jeune femme, Nina prit la direction indiquée. Il était rare que Ben vienne la chercher dans son service, mais ils ne s’étaient pas vus depuis la prise de leur service, si ce n’est rapidement au détour d’un couloir. Il devait sûrement vouloir s’assurer que tout allait bien pour elle.
C’est ce qu’elle s’était imaginé Nina, mais en poussant la porte de la salle, elle fut accueillie par une vision qui fit naître une certaine inquiétude en elle. Ben paraissait livide, aussi blanc que la blouse négligemment posé sur ses épaules. Avant qu’elle n’ait le temps de l’interroger, il se précipita sur elle, pour l’enserrer dans une étreinte solide. Sans réfléchir, par pur réflexe, elle vint nouer ses bras autour de ses épaules l’attirant encore plus contre elle. « Hey… » L’une de ses mains trouvant la racine de ses cheveux, caressant les quelques boucles qui s’échappait toujours de la base de sa nuque. Pour le rassurer, dans la familiarité d’un geste tant de fois répété entre eux. Ben ne l’avait pas enlacé comme cela depuis des semaines, même plus longtemps encore. Elle le sentit soupirer, comme s’il se trouvait soudainement soulager d’être auprès d’elle, de sentir son corps contre le sien. Caressant son dos en douceur, elle lui laissa une seconde de plus pour souffler, lui qui paraissait complètement retourner. « Qu’est-ce qui se passe Ben ? » Il n’avait pas pour habitude de s’agripper à elle comme si sa vie en dépendait et vu les circonstances qui les maintenaient en service depuis la vieille, Nina commençait à réellement s’inquiéter. « Il est arrivé quelque chose ? » À qui ? De qui avait-il eu des nouvelles ? Est-ce que l’un des leurs venait d’être admis aux urgences ?
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, noël solidaire - event de décembre.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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Ce n'était pas dans ses habitudes - bien sur que non, ce n’était pas dans ses habitudes de montrer une part plus fragile de lui-même, surtout au sein même de l’hôpital. Ruben avait une certaine fierté, mais surtout il avait une réputation en cours de création et il était hors de question pour lui que la moindre part de son comportement puisse venir l’entacher. Alors bien sur que montrer que quelque-chose - liée qui plus était à sa vie personnelle - le touchait particulièrement n’était pas là dans les habitues de comportement qu’il pouvait avoir. Mais la tempête apportait son lot constant de nouveaux patients depuis plus de vingt-quatre heures désormais, il n’avait pas eu le temps de réellement se poser ou se reposer depuis autant de temps, la fatigue malgré tout se faisait ressentir et c’était comme il était coutume de dire la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Il ne l’avouerait pas à haute voix, parce-qu’il ne désirait pas que quiconque puise entendre que c’était le cas; sauf pour une exception et elle venait de passer le pas de la porte.
Alors, Ben n’avait pas attendu un instant de plus pour approcher Nina et la prendre dans ses bras comme s’il avait besoin d’une nouvelle bouffée d’oxygène. C’était la seconde fois depuis ces mêmes dernières vingt-quatre heures qu’il sentait la nécessité de se raccrocher à elle, là où il n’avait pas été apte d’être présent correctement à ses côtés pourtant depuis des semaines. Malgré tout, à partir du moment où les bras de Ruben se resserrèrent autour de la jeune femme, elle en fit de même en retour sans y réfléchir à deux fois: c’était exactement ce dont il avait besoin en cet instant. « Hey… » Et bien sur qu’il échappa un soupire de soulagement alors que sa voix venait parfaitement compléter le tableau. Il avait besoin d’un instant, de reprendre pieds et tout irait mieux ensuite. Il avait juste besoin de retrouver un équilibre qui avait été bêtement perturbé parce-qu’il n’était pas autant insensible et solide qu’il aurait voulu que ce soit le cas. Quand il repenserait à cette journée, il se traiterait seul d’idiot et d’incapable surement - pour le moment, il ne pouvait prendre le moindre recul sur tout ça, c’était d’une évidence à crever les yeux.
« Qu’est-ce qui se passe Ben ? » Les gestes de Nina permettaient de l’apaiser lui, mais il pouvait entendre s’il tendait bien l’oreille que sa voix à elle portait un petit quelque-chose d’alarmée; ce qui n’était pas étonnant, et ce qui se confirma la seconde suivante. « Il est arrivé quelque chose ? » Inspirant une dernière fois profondément, son nez plongé dans son cou, l’odeur qu’elle portait presque en permanence sur elle - un mélange de parfait et d’asepsie -, il recula son visage et son corps quelque peu sans pour autant défaire ses bras d’autour d’elle, mais pour la regarder au moins dans les yeux. Lentement, il secoua son visage: il savait ce vers quoi ses questions et ses pensées allaient et il n’était pas question qu’elle se fasse véritablement du soucis alors qu’il était seul à perdre pied pour pas grand chose en réalité en cet instant, tel l’enfant qu’il était encore dans le fond parfois. « Non non, tout le monde va bien. » Ben disait cela avec une certitude qu’il n’avait en réalité pas - mais au moins, il n’avait pas reçu de mauvaise nouvelle, c’était le principal pour le moment. Baissant quelque peu son regard désormais, pinçant ses lèvres, une sorte de petite moue accrochée au visage, il soupira. « C’est… C’est ridicule. » Ce n’était pas pour autant que de dire cela à haute voix changeait quelque-chose. « J’aurais pas du venir te déranger. » Voilà une autre chose qui n’était pas habituel: Ruben ne doutait jamais. Qu’importait la situation, il avait parade à toutes les questions et solutions à tous les problèmes; il savait foncer droit devant toujours la tête haute parce-qu’il n’avait pas peur de ce que la vie pouvait mettre en travers de sa route. La seule personne devant qui toutes ces certitudes arrivaient à être ébranlées, ce n’était pas la blonde face à lui, ou l’une des personnes qu’il côtoyait en à-côté dont elle avait pas eu vent, mais celle qui se situait encore face à lui aux urgences peu de temps auparavant. Louis était le seul qui avait réussi à ébranler cette certitude qui se trouvait pourtant marque de fabrication chez Hartfield. « J’ai ausculté Louis aux urgences. » Sur un ton presque de confession, du bout des lèvres, sans malheureusement ressentir le moindre soulagement de sortir cette vérité à haute voix: c’était pourtant tout ce qu’il recherchait sans le savoir en venant jusqu’ici. Oh, Nina savait parfaitement qui était Louis, il n’aurait pas besoin d’expliciter la précision - la seule personne qui avait réussi à le briser, pour de vrai, ce n’était pas véritablement le genre de souvenir facile à effacer. Sa fiancée était loin de l’être, justement, à l’époque mais elle avait toujours été dans les parages; et il n’avait jamais caché la moindre chose à la jeune femme jusqu’à ces deux dernières années où il enchainait les secrets. « J’aurais pas dû, j’ai joué l’idiot. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
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ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Ce n’était pas normal que de le voir baisser la garde au sein de l’hôpital. Lui, qui chérissait sa réputation comme un précieux trésor, ne se laissait jamais aller à la moindre faiblesse entre les murs de son lieu de travail. Mais à l’instant où son regard croisa celui de Ben, elle comprit que quelque chose n’allait pas. C’était bien plus qu’une simple contrariété liée à l’un de leur collègue, ce n’était pas qu’un simple coup de fatigue. Ruben dissimulait autre chose dans ce regard et il vint le confirmer avec cette étreinte inattendue. Comme vingt-quatre heures auparavant, Nina lui laissa tout le champ libre pour trouver la place qui lui appartenait entre ses bras. Ils n’étaient pas de ces couples qui s’adonnaient aux démonstrations d’affection en public. Elle n’aimait pas cela et Ruben tenait trop à son image pour se réduire à de tels enfantillages dignes d’une cour de primaire. Mais à cet instant, Nina compris qu’il avait eu besoin de la trouver, elle. Non pas pour discuter brièvement, mais pour cela uniquement. Pour cette étreinte qu’elle seule était en capacité de lui donner. Cet instant d’apaisement dans la folie surmenée qui les poursuivaient depuis leur prise de garde. Elle cueillit son soupir de soulagement comme la preuve d’une réussite, reprenant sans cesse ses gestes tendres.
Mais le silence prolongé de Ruben faisait naître en elle une certaine appréhension. Ce n’était pas dans son habitude de se montrer aussi abattu qu’importe les événements. Avec la tempête qui faisait rage à l’extérieur, Nina n’était plus en mesure de contrôler son imagination soudainement débordante. « Non non, tout le monde va bien. » Tout le monde sauf lui visiblement. Malgré tout, ce fut son tour d’échapper un soupir de soulagement. S’il s’agissait de Ruben, elle serait en mesure de gérer la situation. Il se tenait debout face à elle, le teint pâle certes, mais vivant et capable de s’exprimer. À nouveau, elle laissa la pulpe de ses doigts frôler avec douceur sa barbe naissante. « C’est… C’est ridicule. » Ses sourcils se froncèrent face à ce brusque revirement. « J’aurais pas dû venir te déranger. » Ce n’était pas de Ruben que de penser qu’il pouvait déranger quoi que ce soit. « Tu m’inquiètes Ben. » Il n’était pas dans son assiette et Nina ne réussissait pas à comprendre ce qui pouvait bien se tramer. « T’as un contre-coup d’hier ? » Il avait tout de même été en proie à une sacrée crise d’angoisse. Est-ce qu’il se sentait mal ? Vidé de toute son énergie une fois l’adrénaline ressentie face aux urgences évacuées ? Elle était prête à glisser sa main sur son front, cherchant à comprendre ce qui pouvait bien le rendre aussi blême et peu sûr de lui.
« J’ai ausculté Louis aux urgences. » Oh. « Oh. » C’est tout ce qu’elle trouva à murmurer face à la soudaine révélation. Louis. Celui qui était parti sans rien dire. Celui qui avait laissé derrière lui l’ombre d’un Ruben qui ne serait plus jamais le même. Elle avait assisté à tout cela de très loin, il n’était toujours que le meilleur ami de son frère à l’époque, mais Nina se souvenait. Ben avait changé après cela, il s’était renfermé, pour devenir cet homme qu’elle a toujours aimé, mais qui ne laissait aucune place à la perte de contrôle. « J’aurais pas dû, j’ai joué l’idiot. » Inutile de formuler la question qui pourtant lui brûlait les lèvres. Louis ne l’avait pas reconnu. Il ne se souvenait toujours pas de Ruben. « Tu as voulu savoir comment il allait, c’est idiot, mais ce n’est rien de mal. » Est-ce qu’elle ne ferait pas exactement la même chose à sa place ? Se raccrocher aux miettes que la vie voulait bien nous accorder ? Probablement, s’il s’agissait de Ben. Elle aurait agi de la même façon, juste pour l’apercevoir à nouveau. Cela lui brisait le cœur de savoir que cet homme, dont elle ne savait pas grand-chose, possédait encore cette emprise sur son fiancé. Il était capable de lui ôter son sourire, de lui faire baisser la garde, comme personne d’autre. « Est-ce que tu veux que je m’en occupe ? » Est-ce qu’il avait besoin que quelqu’un de confiance reprenne l’auscultation sans que sa présence ne soit requise ? Ou est-ce qu’il était simplement venu la chercher pour vider son sac ? « De quoi tu as besoin ? » Qu’importe di de l’autre côté de la porte, le monde continuait à cavaler à vive allure. S’il avait besoin d’une pause, de s’échapper, de n’importe quoi, elle lui accorderait de son temps. Non pas que Nina se désintéressait de son métier pour les beaux yeux d’un homme, mais cet homme là, il ne l’avait pas regardé ainsi depuis si longtemps. Et égoïstement, Nina se complaisait dans l’idée que Ben est encore, et toujours, besoin d’elle.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
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Lorsque Ben finit par rompre le silence et par lui indiquer qu’il n’avait pas de mauvaise nouvelle à lui annoncer, que tout le monde allait bien - autant qu’il pouvait l’assurer sans avoir réellement eu des nouvelles de leurs proches -, un soupire de soulagement se fit entendre du côté de Nina également. Et honnêtement, il comprit que ce fut le cas: il n’avait pas abordé la jeune femme et leur conversation d’une façon qui permettait d’y répondre dans un premier temps sereinement. Il avait foncé tête baissée parce-qu’il avait ressenti le besoin de la prendre dans ses bras, de sentir sa présence rassurant à ses côtés, sans se dire un seul instant que de sa part agir de la sorte n’était normalement pas dans ses habitudes. « Tu m’inquiètes Ben. » Il secoua la tête quelque peu, tentant d’esquisser une petite moue rassurante - ce n’était pas une réussite. « Ca vaut pas le coup d’être inquiète. » Ca valait le coup de s’inquiéter pourtant, parce-que ce n’était pas souvent qu’il y avait des choses comme ça qui pouvaient atteindre Ruben; elles se comptaient surement sur le doigt d’une main et il n’avait simplement pas prévu d’ajouter Louis à cette liste. Pas aujourd’hui, et pas pendant de longues années si ça n’avait été pour ces derniers mois. « T’as un contre-coup d’hier ? » Se pinçant un instant l’arête du nez, Ben finit par soupirer de nouveau tout en secouant une fois de plus la tête. Oh, qu’il aurait préféré que ce soit simplement cela - il ne pouvait minimiser effectivement l’impact que sa crise d’angoisse avait du avoir sur son bien être du jour, mais cette dernière ne pouvait pas être responsable de tout ce qu’il ressentait en cet instant, simplement potentiellement de l’intensité à laquelle il ressentait les choses.
Non, c’était quelque-chose de bien plus personnel qui le touchait, l’attaquait, dans une situation où il n’avait pas besoin de se montrer autant vulnérable. La réaction de Nina ne se fit pas attendre et fut en réalité en parfaite adéquation avec la situation. « Oh. » - « Ouais… » Il n’avait jamais caché l’importance que ce simple prénom pouvait avoir dans son existence à lui, la jeune femme ayant été à ses côtés pour assez longtemps maintenant pour comprendre les tenants et aboutissants qui n’étaient en rien évidents pour le reste des personnes qu’il connaissait. « Tu as voulu savoir comment il allait, c’est idiot, mais ce n’est rien de mal. » Il pinça ses lèvres, plissa le bout du nez. « J’ai pas vérifié le nom du patient avant d’entrer dans le box des urgences, et je suis pas ressorti quand j’ai vu que c’était lui. » Le soupire était toujours plus long, plus chargé. « C’est contraire à la déontologie, j’aurais du sortir de là. » Même si le reste de l’hôpital n’avait pas l’information, lui l’avait: il était personnellement et émotionnellement impliqué dans la situation, il se devait de faire un pas de recul et de passer le relais. C’était aussi simple que cela - et pourtant, il n’avait pas su suivre cette ligne de conduite.
« Est-ce que tu veux que je m’en occupe ? » Ben secoua de nouveau la tête pour marquer la négation. « De quoi tu as besoin ? » - « Je… » Ca lui vaudrait des journées entières de remise en question rien que de se rendre compte après le contre-coup de la façon dont il se comportait en cet instant; il le savait, il se connaissait assez bien. Mais une autre personne qui le connaissait assez pour savoir que de donner des solutions toutes faites à Ruben n’en était pas toujours une, de solution, c’était Nina; cela se pouvait encore aujourd’hui alors qu’elle lui laissait carte blanche tout en restant à ses côtés. Il déglutit, soupira encore une fois, alors qu’il remontait son regard dans le sien. « Je crois que j’avais juste besoin de te voir. » C’était peut-être aussi idiot que cela, mais malgré tout et même en prenant en considération tout ce qui pouvait se passer à côté, elle restait celle sur qui il avait appris à se reposer lorsqu’il avait besoin de reprendre son souffle. Alors peut-être que le petit rire étranglé qu’il eut été mal placé, mal venu aussi, mais il pourrait toujours le faire passer sur le coup de l’émotion. « J’avais besoin de décharger la surprise qui m’a pris de court. » Fermant les yeux, il apposa délicatement son front contre celui de Nina, en serrant un peu les mâchoires. Promis, après il reprendrait contenance et la laisserait repartir de son côté - elle avait autant de boulot qu’il pouvait en avoir lui en attente. Mais l’avoir là, contre lui une minute de plus, rien qu’une minute de plus, c’était ce dont Ben avait besoin pour repartir du bon pied. « Et maintenant que ça va commencer à se dissiper, je vais m’en vouloir d’avoir craqué ici alors que je supporte pas ça. » Mais elle l’aurait surement vu venir avant lui, sans grande surprise.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Ça vaut pas le coup d’être inquiète. » Il cherchait à balayer son appréhension d’une moue qui aurait pu la convaincre si cela ne s’était pas terminé dans une légère grimace. Ben pouvait jouer les illusions avec bien du monde, mais cela ne prenait pas auprès de Nina. Elle pouvait déceler que quelque chose le tracassait sincèrement, loin de la petite préoccupation banale. Une liste sans fin semblait s’ériger dans ses pensées. Il avait réfuté son tracas pour leur proche, mais n’avait rien ajouté de plus. Est-ce qu’il s’était rejoué la conversation qu’ils avaient eue la vieille dans l’ascenseur ? Voulait-il lui demander du temps ? Ou pire encore ? Pourquoi serait-il venu la chercher si cela ne la concernait pas directement ? Nina se voyait déjà encaisser une énième déception que Ben chercherait à dissimuler dans un sourire et dans quelques gestes tendres. Elle s’apprêtait à lui demander de vider son sac, comme on retire un pansement d’un coup sec. Son cœur s’emballait d’une manière bien moins enivrante que quarante-huit heures auparavant. Nina sentait la déception venir, il l’avait habitué à cet éloignement qu’il leur imposait de manière régulière, mais combien de fois, encore, allait-elle pouvoir accepter de se faire reléguer au second rang ? La conversation avec son aîné se rejoua dans un coin de sa tête, à se demander si justement, elle ne jouait pas la compétition avec quelqu’un d’autre.
De tous les prénoms qu’elle s’attendait à l’entendre prononcer, Nina n’aurait pu anticiper celui qui s’échappa d’entre les lèvres de son fiancé. Il n’était plus question de compétition. Celle-là, elle l’avait perdue sans jamais y avoir participé. Louis était l’exception, le fantôme du passé qu’il ne fallait surtout pas déranger. « Ouais. » Un fantôme qui avait visiblement décidé de sortir du placard pour venir perturber la journée de Ruben. Inquiète de ce qu’il avait pu ressentir face à ce cataclysme, elle vint poser sa main sur son avant-bras, dans un geste rassurant. « J’ai pas vérifié le nom du patient avant d’entrer dans le box des urgences, et je suis pas ressorti quand j’ai vu que c’était lui. » Personne ne vérifiait le nom du patient avant d’entrer dans le box, surtout avec une journée comme celle-ci. Est-ce qu’elle serait sortie si elle s’était retrouvé nez à nez avec un ex amnésique ? Probablement pas. Nina aurait voulu savoir, elle en était certaine. « C’est contraire à la déontologie, j’aurais du sortir de là. » Parce qu’il était trop impliqué ? Ce n’était qu’une consultation et il le savait. « Personne n’est au courant. » Et qu’est-ce que cela aurait bien pu changer ? « Moi aussi, j’aurais voulu savoir. » À sa place, elle aurait voulu lire le dossier, poser des questions et surtout s’assurer que tout allait bien. « Il va bien ? » Parce que même si elle ne connaissait pas cet homme, même s’il avait pu faire du mal à Ruben, elle ne lui souhaitait aucun mal. Si le neurochirurgien avait été demander pour une consultation cela avait sûrement à faire avec les problèmes de mémoire du jeune homme ?
Imposer des solutions préconçues à Ben n’était jamais une solution, elle le savait mieux que personne. Il avait besoin de souffler, c’est probablement pour cela qu’il avait voulu la trouver. Nina était en capacité de lui offrir ce sas de décompression sans jamais rien lui imposer. Lui demander de faire une pause serait inutile, mais elle avait besoin de savoir ce dont il avait besoin. « Je crois que j’avais juste besoin de te voir. » Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle s’approcha à nouveau de lui pour venir embrasser sa joue. Un énième signe de sa présence à ses côtés, sans l’inonder de paroles mielleuses et inutiles. Ils n’étaient pas du genre à se laisser à quelconque signe d’affection au sein de l’hôpital, mais parfois, il fallait faire des exceptions. « J’avais besoin de décharger la surprise qui m’a pris de court. » Et c’est vers elle qu’il s’était tourné. Nina s’insulterait presque d’avoir douté de lui alors que Ruben avait fait perdurer son silence. Il avait simplement eu besoin de trouver les mots pour décrire cette situation qui le secouait bien plus qu’il ne voulait l’admettre. Elle le laissa coller son front au sien, le regardant se recentrer en silence. « Souffle un coup Ben. » Il allait virer dingue s’il ne prenait pas une minute pour s’autoriser à décharger. Elle savait ce qui se tramait derrière ses prunelles émeraude. « Et maintenant que ça va commencer à se dissiper, je vais m’en vouloir d’avoir craqué ici alors que je supporte pas ça. » Dans le mille. Elle aurait pu soupirer, mais ce serait se moquer de la personne qu’il avait toujours été. « Personne ne t’a vu craquer. » Il l’avait cherché certes, mais n’avait dévoilé la raison qu’auprès de Nina. « Si les curieux demande pourquoi tu me cherchais, on a eu des nouvelles d’un de nos proches que l’on n'arrivait pas à joindre. » L’affreuse tempête qui sévissait dehors serait son meilleur alibi. « Ou t’invente la première bêtise qui te vient, la tempête dehors t’offre l’embarras du choix. » Elle voudrait le voir esquisser un sourire face à ses propositions farfelues, certes, mais qui faisait sens. Personne n’avait rien vu, Ben avait eu un coup de moins bien après plus de quarante-huit heures de garde, on ne lui en tiendrait pas rigueur. Et ce n’est pas Nina qui allait répandre la moindre rumeur quand elle avait parfaitement connaissance de l’image que Ben cherchait à entretenir par ici. Néanmoins, elle ne comptait pas le laisser repartir aussi rapidement. Il venait d’être secoué et il avait besoin d’une pause. D’ailleurs, elle aussi. « J’ai pas mangé depuis qu’on est arrivé ici, j’ai un peu vu des étoiles en me relevant tout à l’heure. » Cela n’avait rien d’inquiétant, cela lui arrivait régulièrement lorsque la faim venait se mélanger à la fatigue. « Je comptais dévaliser le distributeur et aller manger quelque chose dans mon bureau. Tu viens avec moi ? » Elle savait parfaitement que si elle n’avait pas pris le temps de faire une pause pour se nourrir, il en était très probablement de même pour Ben. À ce sujet, ils étaient les mêmes fortes têtes, faisant passer leurs patients avant leurs propres besoins.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, noël solidaire - event de décembre.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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« Personne n’est au courant. » Il plissa le bout du nez: effectivement, personne n’était au courant puisque les deux seules personnes qui savaient qui étaient Louis pour Ruben était Nina et lui. Rectification: ils étaient trois parce-que Diego était au courant aussi, mais il ne savait pas s’il avait eu le temps de voir et retenir le nom sur le dossier que Ben consultait le soir où ils s’étaient croisés. Cela n’empêchait tout de même pas que c’était contraire à ce qui leur était demandé de faire en tant que médecins, et que même après avoir eu les premières informations, il avait foncé tête baissée dans la situation. « Je l’ai quand même fait. » Là où il aurait du passer le relais - il n’aurait pas eu besoin de donner aucune justification exacte, juste de dire qu’il ne pouvait être impliqué dans ce cas là et qu’il était nécessaire d’appeler un autre de ses collègues pour pratiquer la consultation. « Moi aussi, j’aurais voulu savoir. »
« Il va bien ? » Il fit une petite moue. « Rien de grave suite à sa visite ici en tous cas. » Mais aller bien était une grande notion qui ne pouvait pas réellement s’appliquer ici. « Il a toujours pas retrouvé sa mémoire, par contre. » Et cela soulignait de façon plutôt claire pourquoi cette rencontre bouleverser malheureusement autant Ruben, qui aurait préféré que le regard de Dalton s’illumine d’un quelque-chose lorsqu’il était arrivé dans le box des urgences, plutôt que de laisser place à une certaine gêne qui n’avait pourtant jamais existé auparavant entre eux. Il laissa échapper un petit rire en rien amusé. « Ca me surprend comme si je savais pas l’état dans lequel il était. » Puisqu’il connaissait en réalité son dossier par coeur avant même qu’il ne se retrouve pour de bon face à lui. Pinçant les lèvres, les faisant rouler l’une sur l’autre et plissant le bout du nez dans la foulée, ce fut le seul moment où il détourna son regard de celui de Nina, celui où il reprit la parole. « Il sait qu’on se connaissait par contre maintenant, je lui ai dit. » C’était rare, mais c’était là une certaine forme de honte qui s’immisçait sous la peau de Ben; parce-qu’il se trouvait idiot d’avoir eu une faiblesse au point de ne pas savoir garder cette information là pour lui alors qu’il savait pertinemment que cela ne mènerait nulle part.
La seule chose qui pourrait le mener quelque-part en cet instant, c’était d’être aux côtés de Nina quelques instants pour décharger ses émotions et recharger ses batteries. Cela ne lui arrivait pas souvent, de montrer une faiblesse de ce type et il ne le faisait pas au sein de l’hôpital d’ordinaire parce-qu’il n’avait pas envie, d’aucune manière, d’entacher sa réputation. Aujourd’hui serait l’exception il fallait croire. Il accepta volontiers le baiser qu’elle déposa sur sa joue, juste avant qu’il n’appose son front contre le sien. « Souffle un coup Ben. » Machinalement alors, il souffla quelque peu; il savait que ce n’était pas exactement ce qu’elle voulait dire, mais c’était un début et toujours mieux que de tout garder à l’intérieur de lui. Il s’en voudrait plus tard, mais peut-être avait-elle effectivement raison pour le moment. « Personne ne t’a vu craquer. » Il fit une petite moue, prêt à répliquer - elle ne lui laissa pas le temps. « Si les curieux demande pourquoi tu me cherchais, on a eu des nouvelles d’un de nos proches que l’on n'arrivait pas à joindre. Ou t’invente la première bêtise qui te vient, la tempête dehors t’offre l’embarras du choix. » Plongeant de nouveau ses yeux dans ceux de la blonde, il considéra l’idée un instant, et un autre avant de prendre la parole. » T’as raison. » C’était aussi simple que cela: il n’y avait pas mille excuses à trouver alors qu’elles étaient toutes données si le besoin se faisait sentir. « Juste… J’aime pas ça. » Il le précisait dans un soupire comme si c’était nécessaire - comme si ce n’était pas quelque-chose dont elle était parfaitement au courant bien même avant qu’elle n’apprenne qui la cherchait. C’était là une vérité intemporelle, que la réputation et l’image qu’il renvoyait au monde état on ne pouvait plus importante pour le docteur Hartfield.
« J’ai pas mangé depuis qu’on est arrivé ici, j’ai un peu vu des étoiles en me relevant tout à l’heure. » C’était là quelque-chose qui arrivait de temps à autres mais ce n’était pas pour autant que c’était quelque-chose qui lui plaisait d’entendre. Rouvrant les yeux, ce fut un regard inquiet qui lui accorda. « Je comptais dévaliser le distributeur et aller manger quelque chose dans mon bureau. Tu viens avec moi ? » - « Il faut que tu lèves le pied aussi, tu sais. » Ce n’était pas un véritable reproche, mais plus une indication emplie de tendresse; il ne voulait pas qui lui arrive la moindre chose simplement parce-qu’elle faisait passer le reste du monde avant elle - il faisait la même chose, comprenait l’intention derrière, mais il ne comptait pas la laisser continuer sur ce chemin là après cet aveux. « T’es sure que le distributeur suffira ? » Ses yeux naviguaient d’un côté à l’autre de son regard. « Tu veux pas qu’on regarde si y’a pas mieux dans l’un de nos services ? » Parfois, certains soignants pendant les grandes mobilisations de cette sorte anticipaient tellement qu’ils arrivaient les mains chargées de nourriture pour ravitailler les autres qui seraient leurs compagnons de catastrophe durant les jours à venir. Il recula quelque peu son visage de celui de Nina, remontant ses mains pour les poser de part et d’autres de ce dernier. « Si tu préfères le distributeur, je te suis: j’ai pas mangé non plus depuis je sais plus quand. » Il lui vola un baiser, un brin plus appuyé que d’ordinaire pour l’environnement - c’était sa façon silencieuse de la remercier d’être là, avec lui et de prendre soin de lui dans un tel moment alors qu’ils avaient clairement d’autres priorités.
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Nina Sterling
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ÂGE : trente et deux ans (21.05.92) STATUT : she's a real tough kid, she can handle her shit, she can do it with a broken heart MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : au #404 water street, spring hill, avec ruben et leurs deux chats (et toujours pas d'enfant) POSTS : 4125 POINTS : 160
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (09)diego #3 › clarence #1 › midas #1 › diego #4 › landry #1 › jo #1 › marceline #1 › ruben #12 › oscar #1 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
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Le protocole, ils le connaissaient tous par cœur, sans exception. Ils avaient tous reçu la même leçon sur l’interdiction de traiter un proche, l’affecte personnel n’avait pas sa place dans le système de santé. Et pourtant, ils avaient tous, à un moment ou un autre détourné le protocole. Que ce soit pour une simple implication un peu trop personnel auprès d’un patient ou parce qu’il était littéralement impossible de s’empêcher d’intervenir lorsque l’un de leurs proches se trouvait dans l’enceinte de l’hôpital. Elle n’avait jamais vu Ruben aussi nerveux à la simple idée de contourner quelque chose d’aussi trivial. Il était à cheval sur le règlement, tout comme elle, mais cette limite en particulier chacun allait finir par la dépasser, au moins une fois dans sa carrière. Il ne devrait pas s’en vouloir d’être resté, d’avoir cherché des réponses là où il pourrait en trouver. Ses doigts vinrent effleurer le dos de sa main dans un geste tendre, un rappel que tout ne pouvait pas toujours rentrer dans les clous.
« Rien de grave suite à sa visite ici en tous cas. » Alors Louis allait bien. Juste assez en tout cas pour venir ébranler un Ruben déjà fort éprouvé par sa journée. « Il a toujours pas retrouvé sa mémoire, par contre. » Elle s’en serait douté. Il n’aurait pas eu une telle réaction si Louis l’avait accueilli avec des souvenirs en commun. « Ça me surprend comme si je savais pas l’état dans lequel il était. » Ça le surprend parce qu’il met encore tant d’espoir dans tout cela. Mais Nina préféra se mordre la lèvre plutôt que de le sous-entendre ainsi. « Je suis désolée. » Elle l’était, sincèrement. Sans ses souvenirs, Louis n’avait rien d’un rival. Il s’apparentait à un fantôme du passé qu’elle aurait aimé ne pas voir revenir hanter son fiancé, mais elle avait compris depuis bien longtemps qu’elle n’aurait jamais aucune maîtrise sur ce que Ben avait pu vivre avec lui. Elle avait été témoin de la chute et ne pouvait prétendre qu’elle n’avait jamais existé. Alors elle se rassurait avec le fait que la mémoire de Louis ne reviendrait probablement jamais et que dans toute cette tourmente, c’est vers elle que Ben s’était tourné. La pensée se voulait égoïste, mais elle n’avait guère besoin de la partager avec qui que ce soit. Tout ce qu’elle souhaitait, avant tout, c’est de trouver le moyen de l’apaiser, lui qui se voulait si soucieux de l’image qu’il pouvait véhiculer en arpentant les couloirs de l’hôpital. Ce qu’il laissait transcender comme une faiblesse honteuse n’était rien d’autre qu’un trop-plein d’émotion dans une garde qui avait déjà mal commencé pour lui. « T’as raison. » Un fin sourire vint étirer ses lèvres même si elle se retint de souligner ce qu’il venait d’avancer. « Juste… J’aime pas ça. » - « Je sais. » Face au regard des autres, Ruben voulait se montrer indestructible. Avec tendresse, elle vint glisser une main sur sa joue. Elle pouvait oser dans le silence qui lui laissait comprendre que la salle de pause était entièrement vide. « Même si on aime te voir tel un héros, tu restes aussi un humain Ben. » Il n’y avait rien de péjoratif, si ce n’est un constat qu’il avait parfois du mal à tenir pour sa propre personne. Ruben avait eu une frayeur dans l’ascenseur, venait d’enchaîner une garde bien trop longue pour que ce soit pleinement légal et s’était vu renverser par un passé qui paraissait le poursuivre depuis un temps. C’était beaucoup même pour un homme aux épaules aussi large que les siennes. « Si tu préfères que quelqu’un de confiance garde un œil sur son dossier, on fera ça ensemble. » Il n’allait pas lâcher aussi facilement, elle le savait pertinemment, mais s’il avait besoin de son aide, de la moindre implication de sa part, Nina répondra présent.
« Il faut que tu lèves le pied aussi, tu sais. » Elle ne put s’empêcher de ricaner légèrement. À eux deux, ils incarnaient à la perfection l’idée de fait ce que je dis, mais pas ce que je fais. « Je sais pas si tu es au courant, mais il y’a une tempête qui sévit dehors. » Sa façon à elle de lui rappeler que tant que l’on aurait besoin d’elle au bloc, aux urgences ou ailleurs, elle ne prendrait pas le temps nécessaire pour faire une pause. Il faut aussi admettre que l’adrénaline commençait seulement à redescendre et que Nina ne ressentait les effets d’un contrecoup que depuis que Ruben l’avait attiré dans cette pièce pour discuter. « T’es sure que le distributeur suffira ? » Il était inquiet. Malgré tout ce qui le travaillait, il avait suffi qu’elle mentionne un instant de faiblesse pour que l’attention de Ruben sur fixe sur elle. Et Nina aimait cela. « Tu veux pas qu’on regarde si y’a pas mieux dans l’un de nos services ? » Elle haussa les épaules. « J’ai encore tout ce que j’avais pris à la maison. » Elle avait amené quelques provisions lorsqu’ils étaient partis et bien entendu n’avait touché à rien si ce n’est grignoter une banane de manière rapide. « Si tu préfères le distributeur, je te suis: j’ai pas mangé non plus depuis, je sais plus quand. » Sa préférence n’avait rien de personnel, parce que si Ben faisait attention à elle, il en était de même à l’inverse. Elle savait lire l’épuisement sur ses traits, et même s’il venait de l’embrasser d’une manière bien inédite pour le lieu dans lequel ils se trouvaient, Nina avait bien compris qu’il était nécessaire pour lui de faire une pause. « Je pensais juste que t’aurais besoin qu’on soit au calme. » Rien qu’entrent eux, sans le regard des autres qui viendrait s’agglutiner sur eux. Tout le monde avait connaissance de leur couple, ce n’était pas un secret, mais ce n’est pas quelque chose qu’ils affichaient au sein de l’établissement. « J’avais pris un peu de pizza, du granola, des fruits et des yaourts. » Ce n’était pas un véritable repas, mais ils avaient l’habitude de cela. « On va sûrement me rappeler bientôt, j’ai dit que j’étais encore dispo. » Alors qu’elle devrait, probablement prendre un peu de temps pour fermer les yeux, mais c’était bien un tout autre débat. Glissant sa main dans celle de Ben, elle l’attira vers le couloir, pour mieux l’entraîner en direction de son bureau. « C’est un peu plus calme aux urgences ? » Elle avait passé les dernières heures au bloc opératoire et n’avait aucune idée de ce qui pouvait bien être en train de se dérouler à l’extérieur. Et surtout, elle cherchait à donner quelques minutes à Ben pour parler de banalité, prendre le temps de souffler avant de devoir affronter ce qui les attendaient encore pour les prochaines heures.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 12921 POINTS : 220
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : stairsjumper (avatar) › harley (profil gifs) › celebrpgifs (signature gifs) › starisjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: avis de tempête, noël solidaire - event de décembre.(c): blondewhoregifs (gif), luleaby (codage).
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« Je suis désolée. » Elle était sincère, il le savait - mais il secoua quand même sa tête. « T’as pas à l’être, c’est pas ta faute. » Même si une grande partie de lui était aussi désolée que Louis n’ait pas retrouvé la mémoire avec le temps. Cela n’aurait pas du être une surprise pour Ben, puisqu’il savait que très souvent dans le cas d’amnésie rétrograde de la sorte, les patients ne retrouvaient pas leurs souvenirs; mais bien sur qu’en cette situation il aurait préféré que les choses soient différentes et que parce-qu’il était personnellement impliqué auprès de Dalton, il aurait préféré que les choses soient mieux surtout. Malheureusement, cette situation le laissait dans un état émotionnel qui ne lui ressemblait pas, surtout au sein de l’hôpital et il n’aimait pas ça. « Je sais. » Il pencha sa tête quelque peu sur le côté pour suivre le mouvement de la main de Nina contre sa peau. « Même si on aime te voir tel un héros, tu restes aussi un humain Ben. » Il eut un petit rire: c’était tout ce qu’il détestait surement. « Si tu préfères que quelqu’un de confiance garde un œil sur son dossier, on fera ça ensemble. » Soupirant, il secoua quelque peu la tête. « Il doit juste voir les gars d’ortho et rentrer chez lui après, ça vaut pas le coup. » Pas qu’il ne désirait pas avoir de ses nouvelles une fois qu'il serait sorti des urgences, mais plutôt qu’il s’était déjà assez mis mal aujourd’hui pour ne pas poursuivre sciemment dans cette direction. Il serait mieux à garder le reste de la journée à l’abris de Louis, pour se concentrer de nouveau sur son travail.
Et apparemment aussi, se concentrer sur sa fiancée puisque cette dernière était aussi peu apte que lui-même à faire attention à sa santé. Nina lui disait qu’elle avait eu au moins un moment de faiblesse au cours des dernières heures, et que se nourrir n’avait pas été la priorité. Il ne la blâmait pas, il n’avait pas fait mieux - mais sa venue ici était peut-être le signe qu’ils se devaient tous les deux de lever le pied un instant ou deux. « Je sais pas si tu es au courant, mais il y’a une tempête qui sévit dehors. » Il eut un fin sourire. « Je suis pas au courant. » Une touche d’humour, peut-être un peu faible mais qui se voulait au moins présente alors qu’une lourde poignée d’instants auparavant il n’en aurait été apte. « J’ai encore tout ce que j’avais pris à la maison. » Elle serait celle ayant le mot final, de son côté peu lui importait ce qu’ils mangeaient tant qu’elle prenait quelque-chose. « Je pensais juste que t’aurais besoin qu’on soit au calme. » Reculant son visage après lui avoir volé un baiser, Ben étira un petit sourire. Merci, que disait ce dernier en silence. Merci de pas m’en vouloir aussi, dans le regard, parce-qu’une telle intervention de sa part n’était pas planifiée et surtout pas réellement la bienvenue dans cette journée interminable qu’ils vivaient. « J’avais pris un peu de pizza, du granola, des fruits et des yaourts. On va sûrement me rappeler bientôt, j’ai dit que j’étais encore dispo. » - « Je suis encore sur appel aussi. » Donc tant qu’ils n’avaient pas rangé leurs téléphones en les éteignant, ils étaient toujours sur le qui-vive. Laissant Nina glisser sa main dans la sienne pour l’entrainer avec elle même s’il connaissait déjà parfaitement le chemin - pour une fois, une exception, il laisserait faire -, il suivit ses pas dans le couloir. « C’est un peu plus calme aux urgences ? » Il inspira longuement. « Un peu, oui. » Ce n’était pas encore ça, il avait bien vu que les listes ne semblaient pas se désemplir, mais c’était toujours un peu mieux que la nuit d’avant. « Mais ça nous fait voir qu’on est pas assez bien équipé pour ce genre d’événement. » Ils avaient beau être dans le meilleur hôpital de la ville, ce n’était pas suffisant - parce-que ce n’était pas que le matériel ou la place qui manquait, c’était aussi clairement le personnel. « Tu devineras jamais avec quoi l’un des patients s’était fait des points en attendant d’arriver aux urgences, d’ailleurs. » Et parce-que raconter des anecdotes pendant un repas partagé était habitude pour eux, Ruben se lança dans cette narration là.