ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, spring hill.(c): jordanianroyals (gif), luleaby (codage).
***
Faisant les cent pas dans le salon de leur appartement, Ruben essayait de ne pas trop détruire les tiges du petit bouquet de fleurs qu’il avait entre les mains à faire de le faire passer de l’une à l’autre, de triturer les bouts de végétal qui pouvaient dépasser, de resserrer ces dernières une fois sur deux un peu trop fortement. Ce n’était pas dans ses habitudes d’agir de la sorte, de sembler animé d’une nervosité qui ne lui allait pas si bien au teint - et pourtant c’était cette dernière qui le saisissait en cet instant et depuis la dernière heure écoulée. Ruben Hartfield, nerveux alors qu’il était dans le salon de son propre appartement; cette pensée le fit échapper un petit rire par le nez avant de secouer quelque peu sa tête de gauche à droite, alors qu’il se laissait retomber dans le canapé. C’était ridicule, après tout, il n’avait aucune réelle raison d’être nerveux. Ce n’était pas comme si, pour une fois, il s’apprêtait à avoir la vie de quelqu’un entre ses mains, cette dernière pouvant basculer du tout au tout en une fraction de seconde si son attention n’était pas parfaite et entière sur ce qu’il se passait sous ses yeux. A moins que dans ce cas de figure, cette définition là puisse s’appliquer à lui-même: que la vie entre ses mains et la sienne, alors qu’il s’apprêtait à l’unir à celle de Nina de façon officielle cette fois. Pouvait-il alors assimiler cette journée à une nervosité qu’il connaissait on ne pouvait davantage que celle ressentie avant d’entrer au bloc opératoire ? Il secoua la tête, répondant à sa propre question silencieusement: les deux choses n’avaient rien à voir, puisque dans le cas où il était le docteur Hartfield, il n’avait pas la moindre hésitation parcourant les fibres de son corps, alors qu’aujourd’hui en tant que simplement Ben il savait que mille et une choses pourraient lui échapper entre les doigts. Aujourd’hui, malgré tout, il manquait de confiance en lui.
Mais il n’était pas question de le montrer, d’avoir une expression qui pourrait laisser paraitre cette façon de voir les choses - et avant que la jeune femme ne sorte de leur chambre à coucher dans sa belle robe sélectionnée exprès pour l’occasion, il se devait de reprendre contenance pour qu’elle ne puisse lire dans son regard surtout ce qui se tramait derrière ces yeux émeraudes. Il n’avait jamais été réellement sur de sa décision de demander à Nina de l’épouser, parce-qu’il savait parfaitement qu’il ne le faisait pas pour les bonnes raisons - mais ce n’était pas pour autant qu’à un seul moment, il s’était dit que faire demi-tour et rebrousser chemin pour ne pas aller plus loin dans cette situation était envisageable.
Pas alors que Ben entendit la porte de la chambre s’ouvrir et qu’il se tourna sur le canapé pour faire désormais face à cette dernière, et surtout à la jeune femme qui sortait de la pièce. Dire qu’il s’attendait à être époustouflé à la voir vêtue pour l’occasion était une vérité qui n’était pas à remettre en cause; en revanche il ne s’attendait pas à se retrouver littéralement sans voix et ce fut pourtant le cas. Lentement, en silence, Ruben se releva du canapé pour faire quelques pas en direction de Nina, tenant avec moins de fermeté le petite bouquet entre ses mains, son attention ne se focalisant plus autant sur cette partie là du déroulé des événements; il y avait plus intéressant, plus appréciable sur quoi poser son regard. Ce dernier passa d’ailleurs en revue de la tête aux pieds, aller et retour plusieurs fois la silhouette de celle qui serait officiellement sa femme dans à peine une poignée d’heures - après avoir été nommée fiancée pendant presque deux longues années. Ce ne fut que lorsqu’il fut à moins d’un mètre d’elle, un petit sourire béat et idiot accroché aux coins des lèvres, qu’il prit enfin la parole. « T’es magnifique. » Dans une sorte de soupire, presque comme si c’était là un secret qu’il ne fallait pas révéler trop à haute voix pour être sur de ne pas ternir son aspect, effacer une partie de sa magie. « Je… T’as jamais été aussi belle. » Pour quelqu’un qui n’était pas romantique ni du genre à se laisser emporter par ses émotions, Ben Hartfield était méconnaissable en cet instant alors qu’il attrapait la main de Nina pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière - il aurait bien fait la même chose sur sa joue, sur ses lèvres et partout ailleurs où sa peau pouvait être visible et disponible, mais il ne voulait pas ruiner le temps qu’elle avait mis à s’apprêter - et ils étaient attendus, accessoirement.
« Mon petit doigt me dit que c’est pour devenir madame Hartfield que vous vous êtes habillée comme ça. Je me trompe ? » S’il avait été quelque peu aveuglé par la beauté de celle qu’il n’estimait pas assez au quotidien, Ruben reprenait de la contenance et son discours reprenait une fluidité davantage conforme à ses habitudes. Alors bien sur qu’il allait reprendre une part de son côté charmeur et le mettre en avant, bien sur qu’il allait faire les yeux doux et les sourires en coin - cela avait mis quelques instants à se mettre en place, mais Ben restait Ben en toutes circonstances et le naturel revenait au galop à un moment donné.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
D’entre ses lèvres s'échappa un léger soupir cherchant à stabiliser la centaine de pensées qui l’assaillaient depuis qu’elle s'était isolée dans la salle de bain. Postée devant le miroir, Nina était en train de mettre une touche finale à sa coiffure. Rien qui ne se voulait extravaguant, elle s'était contentée de tresser ses cheveux avant de les réunir dans un chignon dont elle avait maîtrisé la tenue après des années de pratique. Sur le meuble devant elle s'étalait le maigre contenu de sa trousse à maquillage, juste ce qu’il fallait pour venir illuminer son teint hâlé et souligner son regard. Ses mouvements se voulaient inhabituels, tant il était rare qu’elle prenne le temps de se maquiller ainsi, mais aujourd’hui tout cela avait une certaine importance. À cette simple idée, sa main se mit à trembler légèrement alors qu’elle approchait la brosse de son mascara près de ses cils fins. Sa main ne tremblait jamais, prérequis obligatoire de sa profession. Marmonnant un juron, Nina se redressa afin de prendre une meilleure position face à son miroir, chassant cette drôle de nervosité qui ne la quittait plus. Ce moment, elle l’avait désespérément attendu, longuement espéré même. À une période, elle avait quelque peu perdu l’espoir de voir cet instant se concrétiser, se raccrochant fébrilement aux belles paroles que Ruben pouvait encore lui adresser. Il lui arrivait encore de douter, parfois, de manière furtive, sans qu’elle ne soit pleinement capable de l’expliquer. Mais dernièrement, son regard finissait toujours par venir accrocher le médaillon qui pendait gracieusement entre sa poitrine. Comme un écho de la promesse que Ruben lui avait formulée dans cet ascenseur. Cela n’avait jamais été des paroles en l’air, il le lui avait promis, et Nina s’en était voulu d’avoir ainsi mis sa parole en doute. Sa nervosité du jour ne tenait qu’au simple fait que ce moment tant attendu allait arriver et, pour une fois dans sa vie, Nina se laissait cueillir par des émotions brutes. Elle allait enfiler la robe qu’elle avait soigneusement sélectionnée pour l’occasion et elle irait rejoindre Ruben qui l’attendait dans le salon pour concrétiser ce qu’elle avait failli abandonner en chemin. Aujourd’hui, Nina allait se marier avec l’amour de sa vie.
Et aucunes pensées intempestives n’allaient pouvoir se mettre au-travers de cela. Dans un soupir, elle laissa ses doutes et les peurs des derniers mois s’enfouir loin au fond de sa poitrine. Il l’aimait, il le lui avait promis, malgré les maladresses, Ben se tenait toujours présent à ses côtés. Et même s’il s'était encore absenté une nuit, sans raison particulière, Nina se refusait de penser à cela. Assise sur le bord du lit, elle vint refermer la boucle de ses chaussures à talons autour de sa cheville, se ressassant les évènements de la veille, flottant encore dans la pièce au travers des draps qu’ils n’avaient même pas pris le temps de tirer complètement. Ils ne s’étaient pas embarrassés des us et coutumes voulant à ce que les futurs mariés soient séparés la veille de leur union, ce n’était qu’une tradition pour les vieux jeux. Nina pouvait encore sentir la chaleur des baisers que Ben avait parsemés sur son corps et le désir qu’elle ressentait déjà à l’idée de le retrouver ainsi, plus tard, en tant que jeunes mariés. Dans l’excitation palpable de l’instant, ses doigts tremblèrent encore pour remonter la fermeture éclair de sa robe. Encore quelques vérifications et elle sera prête. Un soupir lui échappa alors qu’elle tentait de lisser le tissu autour de sa taille. Nina pourrait rire de cette nervosité inexpliquée alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre celui qui avait toujours été comme son meilleur ami, avant de devenir son amant et bien plus encore. Une évidence. Elle était sûre d’elle, heureuse de cette journée qui allait les unir pour le reste de leur vie, profondément amoureuse de l’homme qui allait devenir son mari. Un dernier regard dans le miroir et, malgré tout, une dernière pensée furtive, emplie de noirceur. Un dernier doute. Est-ce qu’il sera encore sûr de lui lorsqu’elle ouvrira la porte ? Ce ne fut qu’un bref instant, un éclair dans sa journée, mais une pensée enfouie qui fut brutalement poussée vers l’avant. Une seconde de doute au creux de son sourire pourtant radieux. Un petit rien, qui reviendra l’hantée bien plus tard.
Le nuage gris s’envola à l’instant où le regard de Ben vint se poser sur sa silhouette. Il était là, son bouquet à la main, ses boucles encore un peu en bataille. Il était là et il l’observait de cette façon unique qui avait le don de faire naître un incroyable désir en elle. Et Nina se senti submergée par une joie incommensurable. Elle s’était jurée de ne pas être une de ces mariées complètement niaises qui se retrouve avec les larmes aux yeux alors que rien ne s’était encore déroulé. « T’es magnifique. » Son murmure vint parsemer son épiderme d’un léger frisson, le plus parfait de tous, celui qui déclenche les papillons dans le ventre et amène un trop plein d’émotions qu’elle cherchait encore à contenir malgré ses lèvres qui s'étirèrent dans un sourire qui ne pouvait que traduire l’amour qu’elle lui portait. « Je… T’as jamais été aussi belle. » Elle eut un rire nerveux à moitié étranglé par les émotions. « Toi aussi t’es beau. » Elle murmura à son tour comme si oser le dire plus haut viendrait faire éclater leur bulle en mille morceaux. La main de Ben vint trouver la sienne et d’un pas feutré, elle se rapprocha de lui, devant se retenir d’aller chercher ses lèvres à la quête d’un baiser rassurant. À la place, sa main libre vint jouer avec le col de sa chemise, avant que ses doigts n’effleurent lentement sa mâchoire. Il était là, il l’observait comme si elle se trouvait être la huitième merveille du monde et l’éclair qui avait traversé Nina quelques secondes auparavant n’était plus qu’un souvenir lointain. Elle en était persuadée, ils avaient enfin trouvé leur moment.
« Mon petit doigt me dit que c’est pour devenir madame Hartfield que vous vous êtes habillée comme ça. Je me trompe ? » Une nouvelle fois, ses traits s’illuminèrent d’un éclat de nervosité. « Madame Hartfield. » Elle murmurait encore, comme pour réaliser pleinement. Elle en avait rêvé, elle se l’était si souvent imaginé, au travers de tout un tas d’images différentes. Et pourtant, aujourd’hui, ce n’est rien qu’à deux qu’ils allaient célébrer leur union, restant ainsi fidèles à ce qui les représentait réellement. Nina n’avait pas besoin de plus, si ce n’est le regard de l’homme qu’elle aime et ce charme qu’il usait encore auprès d’elle malgré les années écoulées. Enivrée par ses dernières émotions et d’humeur taquine, Nina entra dans son jeu. « Tu devrais voir ce que je porte en dessous. » Lui adressant un clin d'œil malicieux, elle se recula d’un pas pour lui dérober le bouquet des mains, comme si de rien était. « Je réserve la surprise pour mon mari. » Son mari, le sien, elle le ferait savoir. En attendant, Nina vint plonger son regard dans celui de Ben. « Il paraît que j’ai un collier à te rendre. » Une promesse contre une autre, lui rendre son médaillon en échange d’une alliance. La dernière étape de ce pari fou qui était né le soir où il avait posé le genou à terre, qui s’était entretenu au cours de deux longues années et qui avait pris un aspect si concret dans l’ascenseur de leur immeuble. Tendant sa main libre vers son futur mari, Nina lui adressa un sourire timide. « On va se marier ? » Elle n’attendait plus que lui.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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Il avait surement l’air idiot, à se tenir là debout devant elle et à la regarder avec des yeux remplis d’amour. C’était à peu près là tous les comportements qui le faisaient lever les yeux au ciel en temps normal, mais qu’il laissait l’envahir encore un instant. Parce-qu’elle méritait d’être regardée comme il le faisait en cet instant, et parce-qu’il n’allait pas s’en gêner alors que c’était là un comportement qui lui était réservé. Au petit rire qu’elle émit, il eut un tendre sourire. « Toi aussi t’es beau. » Il était beau oui, mais ce ne serait jamais autant marquant que la façon dont elle pouvait être belle aujourd’hui. Il y avait un aura sur son visage d’inhabituel - était-ce parce-qu’elle s’était préparée différemment d’à l’accoutumé ou parce-qu’elle rayonnait de se savoir mariée à lui dans les heures qui suivraient ? La première réponse était surement la bonne, mais une partie de Ben espérait en secret et en silence que ce soit la seconde.
Parce-que s’ils avaient mis bien trop de temps à en arriver là aujourd’hui, c’était aussi parce-qu’il ne croyait pas vraiment au mariage; là était une affirmation qui n’aurait choqué personne fut un temps, qui étonnerait bien du monde désormais tant la scène se détourant dans leur salon en cet instant annonçait tout le contraire. Il ne croyait pas tant que cela à l’institution du mariage là où pourtant il avait de bons exemples autour de lui - mais simplement sa carrière restait la seule réelle priorité à ses yeux. Mais en voyant Nina s’avancer devant lui de la sorte, peut-être qu’il y croyait un brin davantage comparé à d’autres jours. Peut-être que cela lui donnait davantage envie aussi d’être à dans quelques heures où il lui passerait la bague au doigt pour qu’elle devienne aux yeux de la loi sa femme. « Madame Hartfield. » Murmuré du bout des lèvres par la jeune femme. Gardant son petit sourire, il haussa tout de même un sourcil sans lâcher son regard du sien. « Ou Madame Craine-femme-d’Hartfield. » Ce n’était pas un sujet dont ils avaient reparlé, parce-que pour lui ce n’était pas le plus important il se rendait compte - mais cela allait surement de paire avec sa vision originale concernant le mariage. « Selon ce que tu préfères porter. » Ce fut à son tour de prendre la parole du bout des lèvres, laissant le choix entier entre les mains de Nina. Il savait à quel point un nom pouvait être important dans une carrière comme la leur, il ne serait pas le moins du monde dérangé ou étonné si elle préférait garder Craine pour rester rattachée à tout ce que ce dernier pouvait impliquer et évoquer quand il était prononcé derrière le mot docteur.
« Tu devrais voir ce que je porte en dessous. » Elle entrait dans son petit jeu de séduction - maintenant qu’il avait retrouvé l’usage de sa voix et de ses neurones apparemment -, autant par ses gestes que par ses paroles. Et bien sur que cela tira un petit rire quelque peu étouffé chez Ruben, qui ne sut prévenir le vol du bouquet de fleurs d’entre ses mains. « Je réserve la surprise pour mon mari. » - « C’est un gars chanceux. » Et bien sur que de paire, l’envie et le désir étaient visibles dans son regard, alors qu’il se permettait de déshabiller du regard une fois de plus Nina. « Il me fait dire qu’il a hâte de découvrir. » Il resterait sage pour le moment.
« Il paraît que j’ai un collier à te rendre. » - « Il parait oui. » Celui qu’il lui avait prêté en attendant de lui passer l’alliance à son doigt, une promesse davantage actée que de simples paroles dans un ascenseur qui avait failli avoir raison de la sanité de Ruben d’ailleurs. « Tu me le rendras quand on reviendra tout à l’heure. » Il savait que c’était là une façon de parler pour elle, pour souligner qu’ils étaient réellement en chemin vers le mariage et qu’aujourd’hui était le jour où ils échangeaient voeux et promesses, mais il tenait réellement à ce qu’elle le garde jusqu’à temps qu’ils reviennent de la mairie. Ce n’était peut-être qu’un symbole, mais cela soulignait qu’il était prêt à aller au bout de l’idée pour de vrai. « On va se marier ? » Avec un petit sourire en coin, il attrapa la main qu’elle tendait devant elle dans la sienne - il monta cette dernière à hauteur de son visage pour déposer un baiser dessus. « On va se marier. » Et même à lui, ça lui faisait quelque-chose. Il glissa ses doigts entre ceux de Nina, et sans ajouter autre chose il attrapa de celle libre sa veste de costume et le sac à main de la jeune femme, remettant la porte de l’appartement à leur suite.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Tout devenait brusquement réel. Il n’était plus question que de belles paroles murmurées entre les draps ou dans une cage d’ascenseur. Ce qui lui avait tant de fois promis allait se produire. L’illusion d’un rêve de gamine s’effaçait pour une réalité qui se tenait droit dans son costume taillé à la perfection. Dans son sourire, se dessinait cette fossette qui lui avait tant de fois tourné la tête et Nina se laissa, enfin, le droit de relâcher le souffle qu’elle paraissait avoir retenu avant de se présenter à lui. Pour la première fois de la journée, elle se sentit pleinement apaisée. Rien ne pourra plus la faire reculer, ses pensées obscures n’étant plus qu’un mauvais souvenir, qui ne tenait en rien face à cet avenir qui l’attendait à ses côtés. « Ou Madame Craine-femme-d’Hartfield. Selon ce que tu préfères porter. » Elle eut un léger rire face à la formalité dont tout cela faisait preuve. Presque deux années de fiançailles, et pas une seule fois Nina s’était attardé sur ce genre de détail. Preuve supplémentaire que l’un comme l’autre se fichait bien des conventions liées au mariage. « Ça restera Craine pour l’hôpital. » Il n’allait pas en être étonné, Ben avait conscience de l’importance que pouvait avoir un nom dans leur carrière. Elle avait à cœur de lié le reste de sa vie à celle de Ben, mais pas cette partie. Pas son travail, pas sa sueur et son temps. « Et Hartfield, le reste du temps ? » Elle voulait porter son nom, malgré tout, son petit côté romantique qui prenait le dessus, de manière furtive, mais elle y voyait une importance. Pas pour un besoin d’appartenance, mais dans une simple symbolique qui viendrait à marquer leur décision. « A s’en foutre des conventions, tu pourrais devenir un Craine. » L’idée n’était pas si folle même si son ton se voulait à la plaisanterie. « Avec le temps que tu passais chez nous, c’était déjà tout comme. » Il était devenu l’un de leur part substitution bien avant qu’ils ne forment un couple. Et aujourd’hui, tout allait prendre une autre dimension.
« C’est un gars chanceux. » Elle sentit tout son corps frémir sous son regard de braise. Ses prunelles émeraude s’attardant sur les détails qu’elle avait soulignés à son attention. « Il me fait dire qu’il a hâte de découvrir. » Elle se sentait comme une adolescente, prête à laisser ses hormones prendre le dessus, pour mieux aller glisser ses mains manucurées sous sa chemise. « Qu’il se tienne tranquille, on va être en retard. » Nina lui adressa un clin d’œil terriblement mal exécuté, mais qui lui tira un éclat de rire. Ils auront le temps, après. Ils auront le reste de leur vie pour se redécouvrir encore et encore. Elle comptait là-dessus.
« Tu me le rendras quand on reviendra tout à l’heure. » Lorsque la promesse aura été tenue. Elle échangera son collier contre une alliance. Nina n’avait rien vu de tout cela, faisant parfaitement confiance à Ruben pour choisir quelque chose qui lui plairait autant que sa bague de fiançailles. Elle avait voulu garder une part de surprise, juste un peu, pour ce jour si différent des autres. « On va se marier. » Ses doigts vinrent serrer les siens et elle baissa un instant les yeux, pour ne jamais trop montrer que, parfois, l’émotion prenait le dessus sur son contrôle permanent.
On leur avait demandé de patienter dans le couloir en compagnie de leurs témoins. Les chaises en plastique se voulaient inconfortables au possible et Nina ne pouvait s’empêcher de laisser sa jambe tressauter, malgré la main de Ben qui était venu se loger sur sa cuisse. Elle détestait attendre autant qu’elle détestait ne pas avoir une idée précise de la manière dont la cérémonie allait se dérouler. Et si elle se prêtait au jeu de la conversation, avec un sourire toujours aussi impeccable étirant ses lèvres, son attention restait fixée sur Ruben qui restait imperturbable. Son cœur paraissait loger dans un grand-huit, mais Nina se laissait totalement transporter par les émotions. Rien ne viendrait gâcher sa journée, pas même son éternel besoin de contrôler la situation. « Hartfield-Craine, c’est à vous. » L’homme qui venait de s’avancer dans le couloir portait une expression incroyablement sévère qui ne matchait en rien avec l’humeur joviale de Nina. « J’ai l’impression de me faire convoquer chez le proviseur. » Ses doigts vinrent retrouver ceux de Ben alors que leurs regards se croisèrent une dernière fois avant d’entrer dans la salle. « Si tu veux fuir, c’est encore le moment. » Elle lui adressa un clin d’œil complice sans jamais relâcher son étreinte. En aucun cas au courant que ses mots pouvaient résonner bien différemment pour l’homme qui lui faisait face.
La petite cérémonie débuta dans un échange de formalité des plus banales, l’employé de mairie s’efforçant de réciter son texte sans s’attarder sur la moindre intonation feintant l’émotion. Mais Nina se fichait de tout cela, elle n’entendit que la moitié de ce qui venait d’être dit, son regard éternellement fixé sur Ruben. Elle, qui se moquait éternellement des films à l’eau de rose avait l’impression de voir leur vie de couple s’étaler sous ses yeux. Le premier baiser, les premiers rendez-vous un peu maladroits et puis tout ce qui s’en était suivi. Tout ce qui avait fait d’eux un couple solide, tout ce que Ruben avait su lui amener, ce qu’elle avait découvert à ses côtés, ce qu’elle n’avait connu qu’en sa compagnie. À nouveau, ses doigts vinrent serrer ceux de celui qui allait devenir son mari. Nina n’hésitait jamais, sur aucune de ses décisions, et aujourd’hui encore, elle en était certaine, elle allait écrire le premier chapitre du reste de sa vie. « Est-ce que l’on commence par Madame ou Monsieur ? » Il lui fallut une seconde pour réaliser que l’on venait de s’adresser à elle, et une de plus pour réaliser que l’on attendait à ce qu’elle parle. Et la réalisation vint la frapper subitement, lui laissant échapper un soupir de surprise. « J’ai pas écrit mes vœux ! » Ce qui eut l’effet de provoquer les rires de leurs amis. Ben le savait, elle n’était pas du genre à coucher ses émotions sur le papier, encore moins à les exposer ainsi aux yeux d’inconnus. Nina ne faisait pas de grands discours préparés à l’avance, pour sa remise de diplôme, elle avait improvisé devant le micro. Et si, elle n'avait aucun doute sur le fait de trouver les mots parfaits pour ce moment, elle eut une légère hésitation sous le coup de l’émotion.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, spring hill.(c): jordanianroyals (gif), luleaby (codage).
***
Le rire de Nina tira un sourire chez Ben. Ils n’avaient pas discuté de cette partie là des formalités jusque maintenant, parce-qu’ils savaient tous deux que ce n’était pas la partie la plus importante de leur union. Qu’importe le nom qui serait gardé ou pris par la suite, ce ne serait justement qu’une formalité. « Ça restera Craine pour l’hôpital. » Il hocha vivement la tête: il n’aurait pas vu les choses autrement de toutes façons, et si elle avait voulu changer là-bas il lui aurait souligné penser que ce n’était pas une excellente idée. « Et Hartfield, le reste du temps ? » Son regard se porta dans celui de la jeune femme; il n’était pas tant étonné qu’elle émette tout de même l’idée, puisqu’elle lui avait déjà dit à plusieurs reprises qu’un jour elle deviendrait madame Hartfield. Mais ce n’était pas quelque-chose d’obligatoire - l’idée que ce soit tout de même le cas attendrissait un brin Ben. « Tu le voudrais ? » Sa question était sincère. « A s’en foutre des conventions, tu pourrais devenir un Craine. Avec le temps que tu passais chez nous, c’était déjà tout comme. » Il laissa un petit rire échapper d’entre ses lèvres. « J’aurais pu oui. » Délicatement, il attrapa la main de Nina pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière. « Mais je tiens trop à Hartfield malgré tout. » Et une des grandes raisons de cette liste qui faisait que c’était le cas, c’était que c’était le nom que portait son frère qu’il ne pourrait revoir un jour. Ca lui faisait du bien de savoir qu’il continuait de vivre d’une certaine façon à travers les autres membres de la fratrie.
« Qu’il se tienne tranquille, on va être en retard. » - « Promis il est sage. » Ils avaient ailleurs où se rendre en cet instant de toutes façons.
La salle d’attente de l’hôtel de ville était l’endroit le moins chaleureux qu’il avait été donné de voir à Ruben il lui semblait, et pourtant il travaillait dans un hôpital et connaissables salles d’attente austères. Ils n’étaient pas les seuls à attendre là, accompagner de ceux qui seraient leur témoins, à attendre le moment où ils seraient appelés pour entrer dans l’un des bureaux. Une certaine nervosité se voyait chez Nina depuis qu’ils étaient arrivés, en témoignait sa jambe qui tressautait sur place alors que le regard de la blonde allait ici et là au fur et à mesure des mouvements qui s’effectuaient dans le couloir. La main de Ruben se glissa sur sa cuisse, enserra doucement cette dernière pour ancrer la réalité autour d’elle, pour lui montrer qu’il ne se passerait rien de grave tant qu’il était à ses côtés. La seule chose compromettante qui pourrait arriver aujourd’hui, c’était si Ruben faisait une Ross et se trompait de prénom devant l’autel - il n’avait qu’à se concentrer davantage quand ce serait à son tour de parler. « Hartfield-Craine, c’est à vous. » Ils se levèrent des chaises en plastique. « J’ai l’impression de me faire convoquer chez le proviseur. » Il souffla un petit rire par le nez alors qu’il resserrait ses doigts autour des siens. « Si tu veux fuir, c’est encore le moment. » Oh, Nina. « J’ai nulle part ailleurs où fuir. » Pas pour aller se marier en tous cas.
« Est-ce que l’on commence par Madame ou Monsieur ? » Pour les voeux, lequel des deux auraient l’honneur de promettre certaines chose à l’autre en premier ? Le regard de Ruben était fixé sur celui de Nina, un sourcil se haussant légèrement sur son visage alors qu’il lui laissait choisir qui aurait la priorité. « T’en penses quoi ? » - « J’ai pas écrit mes vœux ! » Un rire parcourut la maitre assemblé, et bien sur que le sourire que Ben étira sur ses lèvres fut autant tendre qu’amusé en cet instant. « Je vais commencer alors. » Il fit un petit signe de tête à l’employé de la mairie, avant de reporter son regard dans celui de Nina. Oh, il n’avait pas spécialement préparé de véritable discours de son côté non plus, mais il connaissait les grandes lignes qu’il serait venu dire si toute ce qu’il s’apprêtait à promettre pouvait véritablement l’être. Humectant ses lèvres une dernière fois, il resserra la prise de ses doigts sur ceux de la blonde avec douceur. « Tu sais combien je suis pas très doué pour les grands discours. » C’était un point qu’ils avaient en commun, et un regard valait bien mille mots parfois. « Mais ce que j’ai envie de te dire aujourd’hui est assez simple en vrai, donc je devrais m’en sortir. » Il esquissa un petit sourire amusé. « Je t’aime, je veux passer ma vie avec toi. Je veux vieillir avec toi. Je veux qu’on en arrive à se tenir la main sous le porche de notre maison quand on aura quatre-vingt ans en se disant qu’on a réussi notre vie. » Il savait que ce n’était pas les choses classiques dites dans les voeux, mais il tournait autour du pot un instant. « Je veux être à tes côtés pour toutes les grandes étapes à venir de ta vie, pour le meilleur et pour le pire comme on dit normalement. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre, et s’il n’avait pas tenu les mains de Nina entre les siennes en cet instant, il aurait croisé les doigts dans son dos. Mais il ne lâcherait pas la mascarade, à aucun moment; alors il prit un air plus sérieux pour continuer sur sa lancée. « Je te promets d’être là dans les joies comme dans les peines, dans la santé comme dans la maladie. Je te promets d’être à tes côtés quand tu en auras besoin, et de me taire quand tu en auras marre de m’entendre. » Il eut un petit sourire amusé. « Je te promets la lune si c’est ce que tu attends de moi, parce-que si ça me permet de passer le reste de ma vie avec toi, ça me parait pas cher payé. » Certains auraient promis fidélité à travers ce discours - il ne le prononcerait pas tant que cela ne lui serait pas demandé; parce-que c’était là quelque-chose qu’il n’avait pas respecté avant, il se connaissait assez pour savoir qu’il ne le respecterait pas après; alors que tout le reste il était prêt à effectivement acter son engagement.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« Tu le voudrais ? » Elle hausse des épaules. « Ça n’a pas vraiment d’importance. » Nina n’avait pas souhaité se marier pour obtenir un nom de famille ou une quelconque reconnaissance auprès des autres. Une fois encore, à ses yeux, tout cela ne concernait que leur couple, les étapes qu’ils avaient franchies ensemble et l’avenir qu’elle souhaitait à ses côtés. « J’aurais pu oui. » Dans sa plaisanterie, elle savait pertinemment que Ben partageait son point de vue. Au sein de leur carrière, un nom avait toute son importance. Elle ne voulait pas être la femme de la star de la neuro. Même si la plupart de leur collègue était au courant de leur relation depuis le temps, Nina se rêvait d’être reconnue pour son propre talent et non pas en écho de celui de son futur mari. « Mais je tiens trop à Hartfield malgré tout. » Dans un geste inconscient, ses doigts vinrent effleurer le pendentif qu’elle portait encore. « Je sais. » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, elle l’avait compris depuis longtemps. Ce n’était qu’un nom après tout, une formalité de plus. « On sera ce qu’on voudra. » Au gré de leurs envies, de ce qui les inspirait sur le moment. Deux identités différentes au travail, une union singulière et intime pour leur côté privé. C’est tout ce qu’elle souhaitait.
Elle s’efforçait de faire abstraction de tout, du côté si austère et stérile du bureau dans lequel on venait de les faire entrer, en passant par leurs témoins qui se tenaient légèrement à l’écart. Seul Ruben subsistait dans le prisme de sa vision, tel un phare dans l’agitation d’une tempête en haute mer. Nina s’ancrait à la chaleur de ses paumes contre les siennes tandis qu’autour d’eux, la cérémonie se mettait en branle. Ce n’était plus cette étrange nervosité qui venait dérégler ses réactions, mais plutôt une cascade d’émotions en tout genre qui s’agitait pour lui rappeler à quel point elle avait attendu ce moment. Enfin. Après bien des orages et des hésitations, au milieu des plannings toujours plus charger, ils se donnaient finalement le droit de souffler et de s’offrir cet instant. Sans fioritures, sans excès. Dans la simplicité qui les caractérisait, dans un moment qui pouvait paraître impersonnel aux yeux des autres, mais qui possédait la juste touche d’intimité à ses yeux. Il n’existait plus que Ben dans son champ de vision, lui et son sourire à fossettes, ses boucles indisciplinées et l’éclat de ses yeux émeraude. Et la légère panique qui s’empara de Nina à la réalisation que son éternelle organisation millimétrée avait failli à la tâche la plus simple : écrire ses vœux. « Je vais commencer alors. » Dans un souffle, ses mains vinrent s’emparer de celles de Ruben. Son cœur battant la chamade tandis qu’il paraissait chercher ses mots, juste un instant. « Tu sais combien je suis pas très doué pour les grands discours. » Elle l’était tout autant que lui et ne lui en voudrait jamais de trouver l’exercice incroyablement difficile quand leur couple, c’était toujours basé sur des démonstrations plutôt que de longs discours. « Mais ce que j’ai envie de te dire aujourd’hui est assez simple en vrai, donc je devrais m’en sortir. » Son sourire vint refléter le sien. « Je t’aime, je veux passer ma vie avec toi. Je veux vieillir avec toi. Je veux qu’on en arrive à se tenir la main sous le porche de notre maison quand on aura quatre-vingt ans en se disant qu’on a réussi notre vie. Je veux être à tes côtés pour toutes les grandes étapes à venir de ta vie, pour le meilleur et pour le pire comme on dit normalement. » Elle imaginait sans mal la vision qu’il cherchait à lui dépeindre. Une vie passée à ses côtés, qu’importent les épreuves, ils avaient déjà vécu tant de variation entre le meilleur et le pire que Nina pensait pouvoir tout surmonter à ses côtés. « Je te promets d’être là dans les joies comme dans les peines, dans la santé comme dans la maladie. Je te promets d’être à tes côtés quand tu en auras besoin, et de me taire quand tu en auras marre de m’entendre. » Elle eut un léger rire amusé. « Je te promets la lune si c’est ce que tu attends de moi, parce-que si ça me permet de passer le reste de ma vie avec toi, ça me parait pas cher payé. » Et si jusqu’à présent, Nina paraissait en plein contrôle de ses émotions, elle se sentit soudainement ensevelie par les souvenirs, les sensations et l’amour qu’elle n’avait de cesse de lui porter. « Tu t’en es bien sorti. » Dans un léger rire empli d’émotion, elle s’approcha simplement d’un pas, pour se sentir encore plus proche de lui, si cela se pouvait être possible.
« Ben… » Et pour la première fois de la journée, la voix de Nina flancha sous l’émotion. Elle prit une seconde pour inspirer, retrouver le contrôle et lever les yeux pour les plonger à nouveau dans ceux de celui qui serait, dans quelques minutes, officiellement son mari. « Dans ce tourbillon de la vie, c’est dans tes sourires et au creux de tes bras que j’ai trouvé mon véritable refuge. À tes côtés, je me sens prête à affronter toutes les variations que la vie nous réserve. Et si je ne saurais te promettre que tout sera parfait, je te promets que chaque difficulté sera une occasion de nous renforcer un peu plus encore. » A ses yeux, ils avaient déjà affronté le pire des orages, et si les fondations avaient tremblé, rien ne s’était pleinement écrouler. Nina restait éperdument amoureuse de l’homme qui se tenait face à elle et les promesses qui allaient suivre résonnaient d’une vérité qu’elle avait toujours eue tant de mal à lui dire. « Je promets de t’aimer fidèlement, d’être ton alliée, ta meilleure amie, ta complice de vie. De te soutenir dans tes rêves, et tes ambitions, comme je sais que tu partageras et soutiendras les miens. Notre amour est unique, à notre manière, et à la fin de la journée, on en revient toujours au même point : c’est toi et moi ensemble, quoi qu’il arrive. » Elle lui avait promis avant et elle continuerait à le faire pour le reste de sa vie. « Je t’aime plus que les mots ne peuvent le dire et j’ai tout simplement hâte de continuer à bâtir une vie toute entière à tes côtés. » Ses doigts serrèrent avec force ceux de Ben, alors que son regard s’était mis à briller sous le coup des émotions. Elle n’allait pas pleurer, mais ses yeux se voulaient plus humides que la normale.
Le maître de cérémonie prononça quelques mots avant que leur ami ne s’avance avec entre les mains la boîte contenant leur alliance. Nina n’avait rien vu de cela, laissant à Ben l’occasion de la surprendre. Et sans piquer sa curiosité, elle se contenta de récupérer l’anneau qu’on venait de lui tendre, attrapant la main gauche de Ben dans la sienne. « Je t’aime, pour tout ce que tu es, tout ce que tu as été, et tout ce que nous serons ensemble. » Et alors que son cœur semblait battre à un rythme effréné, Nina vint placer l’anneau à l’annulaire de son époux.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, spring hill.(c): jordanianroyals (gif), luleaby (codage).
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« Ça n’a pas vraiment d’importance. » Ruben avait beau être possessif et jaloux, ce n’était pas quelque-chose sur quoi il serait pointilleux; parce-qu’ils étaient bien trop ancrés dans des carrières où il était nécessaire de se faire un nom. Changer en cours de route pouvait parfois vous faire passer de la lumière à l’oubli - et il n’était pas question que cela arrive pour l’un l’autre ou les deux. Si Nina souhaitait effectivement garder son nom de naissance après ce mariage, ce n’était pas quelque-chose qui gênait en rien Ben; il savait l’inverse vrai également avant même qu’elle n’ouvre de nouveau la bouche pour le dire. « Je sais. On sera ce qu’on voudra. » Parce-que cela ne changeait pas le reste en réalité.
Ruben avait beau savoir depuis quelques semaines que ce moment allait arriver, ce n’était pas pour autant qu’il avait réussi à écrire réellement ses voeux. Pendant de longues gardes et de longues opérations, il avait joué avec les mots dans son esprit pour savoir quels seraient les plus adaptés pour la situation - quels étaient ceux à éviter aussi de façon certaine. Il n'avait jamais réussi à tomber d’accord avec lui-même sur ce qu’il désirait dire, ce qu’il avait envie de laisser en souvenir. Maintenant qu’il était face à Nina et que l’officiant attendait que l’un des deux prenne la parole et qu’elle lui avouait ne pas avoir préparé ses voeux, il n’hésita pourtant pas un instant: même si ce n’était pas parfait, que c’était qu’à moitié préparé, il savait ce qu’il voulait dire. Ce ne serait pas parfait, mais rien ne l’était vraiment - en tous cas pas lorsqu’il s’agissait de relations humaines, surtout pas lorsqu’il avait un comportement comme le sien. Pour aujourd’hui, c’était sur les bons aspects de sa relation avec Nina qu’il avait envie de se concentrer, sur ce qu’ils désiraient construire ensemble; et à plonger ses yeux dans ceux de sa belle, il comprit que c’était des choses qui résonnaient en elle. « On sera ce qu’on voudra. » Il eut un petit sourire amusé.
« Ben… » Le regard qu’il lui lança l’incitait à continuer, à ne pas avoir peur de se lancer. Peut-être qu’elle n’aurait pas les voeux parfaits comme elle se serait imaginée que ce serait le cas, mais ce n’était pas grave: il savait déjà dans l’ensemble ce qu’elle souhaitait lui dire, ce n’était qu’un moyen d’acter certains mots qu’ils gardaient pour eux peut-être trop souvent le reste du temps. « Dans ce tourbillon de la vie, c’est dans tes sourires et au creux de tes bras que j’ai trouvé mon véritable refuge. À tes côtés, je me sens prête à affronter toutes les variations que la vie nous réserve. Et si je ne saurais te promettre que tout sera parfait, je te promets que chaque difficulté sera une occasion de nous renforcer un peu plus encore. » A la dernière phrase, bien sur qu’il resserra quelque peu ses mains autour des siennes, parce-qu’il savait de quoi il en retournait quand elle parlait de difficulté. Ce n’était pas quelque-chose qu’il avait envie de voir arriver de si tôt de nouveau, tant ils s’étaient fait du mal à ce moment là - le déni, le déni. « Je promets de t’aimer fidèlement, d’être ton alliée, ta meilleure amie, ta complice de vie. De te soutenir dans tes rêves, et tes ambitions, comme je sais que tu partageras et soutiendras les miens. Notre amour est unique, à notre manière, et à la fin de la journée, on en revient toujours au même point : c’est toi et moi ensemble, quoi qu’il arrive. » Un jour, quelqu’un lui accorderait un oscar pour ne pas avoir flanché le moindre cil lorsqu’elle lui parla de l’aimer fidèlement. Bien sur qu’officiellement, à travers ses mots, peut-être qu’il promettait de telles choses aussi - mais il s’était retenu dans se diriger vers cette partie là d’un discours classique alors qu’il savait pertinemment que ce n’était pas quelque-chose qui arriverait, tant ce n’était déjà pas le cas. « Je t’aime plus que les mots ne peuvent le dire et j’ai tout simplement hâte de continuer à bâtir une vie toute entière à tes côtés. » - « Toi et moi ensemble. » Qu’il répéta, reprenant ses mots à elle; parce-que malgré tout c’était ce qu’il désirait aussi. « Et tout ce que t’as dit avant parce-que tu t’en sors bien mieux que moi. » Bien sur que ce fut avec un petit sourire amusé qu’il ajouta ces derniers mots - d’encouragement, de réassurance, de tout ce qui était nécessaire pour que ce soit l’illustration d’un moment qui se voulait parfait.
Les alliances leur furent apportées, et elle attrapa en premier sa main à lui; il se laissa guider. « Je t’aime, pour tout ce que tu es, tout ce que tu as été, et tout ce que nous serons ensemble. » La sensation de l’anneau glissant sur sa peau était peut-être un brin trop confortable finalement, chose qu’il n’avait pas anticipé. A son tour, il attrapa la bague qui lui était tendue et la main de Nina. « Je t’aime, pour tout ce que tu es, tout ce que tu as été, et tout ce que nous serons ensemble. » Et une fois qu’il eut installé l’alliance à la place où elle était attendue, il resta les yeux bloqués sur la main de la jeune femme un instant et un autre; tout ce pour quoi ils avaient travaillé ensemble ces derniers temps se concrétisait sous leurs yeux, entre leurs mains - c’était plus marquant que tout ce à quoi il s’était attendu. Son regard remonta dans celui qui allait être prononcée sa femme dans les instants qui s’en venaient avec une pointe d’émotion dans le regard, il ne le nierait pas promis. « J t’aime. » Qu’il souffla du bout des lèvres, une nouvelle fois; malgré tout, à travers toutes ses actions, c’était un quelque-chose dont il était certain. « Je vous prononce mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée. » Et l’instant suivant, les mains de Ben lâchait les siennes pour attraper délicatement son visage et poser un baiser sur ses lèvres.
Le couple d’amis qui étaient venus pour servir de témoins les quittèrent sur le parvis de la mairie alors que Nina et lui retournaient à sa voiture. Ce ne fut qu’une fois à l’intérieur, avant de s’attacher et de démarrer le moteur, que Ruben se tourna vers la blonde. Ses yeux cherchaient du regard la bague qu’elle portrait désormais à la main gauche alors que ses doigts faisaient tourner de son côté sa propre alliance. Et peut-être qu’il eut un petit rire franchement amusé - crescendo et faisant ressortir toutes les fossettes qu’il pouvait porter sur le visage. « On est mariés, ça me parait fou. » Parce-qu’ils en parlaient depuis tellement longtemps qu’il avait l’impression que ça restait un quelque-chose à portée de main mais hors de portée en même temps. « J’ai l’impression d’être un enfant jouant à l’adulte, c’est bizarre. » Alors que le reste du temps il savait rappeler à tout le monde et qui voulait l’entendre qu’il était un grand garçon.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Ce qui pouvait s’apparenter à un coup de tête décidé à la dernière minute traînait en réalité depuis quelques semaines dans leur esprit. Chacun aurait pu croire que l’autre avait anticipé son discours, mais ce serait si mal les connaître. Nina n’avait pas voulu s’entêter à apprendre par cœur des mots qu’elle aurait rédigés à l’avance, refusant de donner l’impression d’une récitation sans émotion. Elle vivait ainsi, à toujours vouloir saisir l’opportunité de l’instant, improvisée avec ce qui se tenait sous ses yeux. Les mots de Ruben étaient venus éveiller ses émotions, lui donnant l’élan nécessaire pour à son tour, se jeter dans le vide. C’est bien ce que tout cela représentait à ses yeux, un saut vers l’inconnu, une nouvelle étape dans leur vie de couple. S’il lui avait fallu une minute pour trouver ses premiers mots, le reste semblait lui apparaître au fur et à mesure, telle une pure évidence. Ce n’était pas parfait, mais Nina s’était autorisée à parler avec le cœur, faisant abstraction de l’audience. « Toi et moi ensemble. » A cette phrase, elle resserra ses doigts autour des siens comme pour ancrer cette promesse entre eux. « Et tout ce que t’as dit avant parce que tu t’en sors bien mieux que moi. » Et c’est en cœur, de manière amusée, qu’ils semblèrent relâcher un même souffle. Au final, il n’était pas si complexe de s’adresser l’évidence.
Si la prononciation de leur vœu ne semblait être qu’une déclaration plus solennelle de ce qui avait, fut un temps, oublier de se dire, l’échange des alliances rendit le moment bien plus concret encore. « Je t’aime, pour tout ce que tu es, tout ce que tu as été, et tout ce que nous serons ensemble. » La sensation du métal froid glissant contre son annulaire se voulait rassurante. Dans un instant, Ben deviendra son mari. Et en relevant les yeux vers son compagnon, Nina su y lire le parfait reflet des émotions tinté d’une timidité qui se voulait fidèle à celui qu’elle aimait de manière aussi intense. « Je t’aime. » Une fois encore, elle chercha ses doigts pour les enlacer aux siens tandis que l’officiant reprit la parole pour clôturer la cérémonie. « Je vous prononce mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée. » Si leurs amis se mirent à applaudir, une fois encore Nina laissa toute son attention se faire hypnotiser par le sourire que lui adressa son mari. « Je t’aime. » Qu’elle murmura tout contre ses lèvres.
Grisée par les sensations, elle suivit Ruben jusqu’à la voiture sans jamais cesser de jeter quelques coups d’œil à sa main désormais habillée d’une alliance étincelante. Il avait parfaitement choisi, le bijou se voulant fin et discret, en harmonie totale avec l’anneau qui était désormais le sien. Le rire de Ben la tira de ses pensées. Relevant les yeux vers son conjoint, elle le vit rayonner, comme elle ne l’avait pas vu depuis ce qui lui paraissait, désormais, être une éternité. Toute fossette dehors, un éclat au creux de ses prunelles et émeraude et un désir au fond de Nina de juste se pencher vers l’avant pour l’embrasser passionnément. « On est mariés, ça me parait fou. » Alors elle n’était pas la seule à se rejouer la scène en boucle. « On l’a fait ! » Après les doutes et les hésitations, rien n’avait su venir à bout de leur couple. « J’ai l’impression d’être un enfant jouant à l’adulte, c’est bizarre. » Ce fut son tour de rire franchement amusé par la description qu’il venait de donner tant la sensation se voulait partager. « On passe nos journées au bloc à sauver des vies et c’est quelque chose d’aussi commun que le mariage qui nous demande un temps d’assimilation. » La conclusion se voulait comique sans jamais contraster avec leurs deux personnalités. Leur carrière se voulait être une évidence qui coulait dans leur veine quand le mariage avait longtemps été le rêve des autres à leurs yeux. « J’aurai pas voulu le faire autrement. » Elle le réalisait encore plus alors qu’ils se retrouvaient à nouveau seuls pour apprécier l’importance de cette journée. Elle le savait désormais, il lui aurait été impossible de passer au-dessus des commentaires sur sa robe ou sur le discours prononcé par Ben. Chaque membre de leurs familles, bien trop nombreuses, aurait eu à cœur de dispenser quelques paroles parfois candides, le plus souvent empli de petite leçon que Nina n’aurait su entendre de la bonne façon. Non, elle n’aurait pas pu rêver mieux. Jetant un œil au tableau de bord, elle releva à nouveau les yeux vers Ben. « Viens, on s’échappe. » Il était encore tôt, ils avaient tous les deux pris leur journée et ne travaillaient que de nuit pour la prochaine garde. Autrement dit, ils avaient encore le temps de profiter pleinement. « J’ai pas envie que cette journée s’arrête maintenant, il est encore tôt. » Il était si rare qu’ils s’accordent une pause en pleine semaine et de manière coordonnées. « Tu m’emmène voir l’Océan ? » Elle lui avait tant de fois demandé alors que leur relation ne faisait que débuter. Il avait une voiture quand elle peinait encore à se décider de passer le permis et il lui offrait la possibilité d’échapper à sa fratrie le temps de quelques heures. Nina voulait revivre ce genre de premier instant couplé à l’idée que désormais ils n’étaient plus des petits jeunes qui cherchaient à se découvrir, mais un couple fraîchement marié.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, spring hill.(c): jordanianroyals (gif), luleaby (codage).
***
Ce fut, comme la tradition le voulait, avec un baiser partagé qu’ils scellèrent définitivement leur union. « Je t’aime. » Que Nina glissa contre ses lèvres en réponse à ses propres émotions exprimées. Ils s’aimaient, et en cet instant il n’était pas nécessaire de laisser la moindre autre pensée les envahir alors qu’ils pouvaient pleinement profiter.
Si Ben avait laissé court à ses émotions plus que d’ordinaire pendant qu’ils étaient avec l’officiant, les mots contenus dans ses voeux n’étant pas de ceux qu’il prononçaient à haute voix tous les jours, ce ne fut qu’une fois à l’abris des regards et que tous les deux dans la voiture qu’il se laissa aller. Un rire de plus en plus important, emportant les émotions ressenties sur son passage, et des regards qui ne trompaient pas sur comment il se sentait présentement. Même s’il ne souhaitait en rien s’en rendre compte en cet instant, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi naturel avec Nina qu’il pouvait l’être en cet instant. « On l’a fait ! » Ils s’étaient mariés, pour de vrai et pour de bon. Cela semblait une suite si logique et un quelque-chose tellement sorti de nulle part qu’il ne savait que trop y croire, d’une certaine façon. « On passe nos journées au bloc à sauver des vies et c’est quelque chose d’aussi commun que le mariage qui nous demande un temps d’assimilation. » Cette comparaison tira un nouveau petit rire chez Ruben: elle avait on ne pouvait plus raison. « C’est devenu presque banal de sauver des vies. Se marier… je me lève pas tous les matins en sachant que je t’aurais passé la bague au doigt le soir. » Attrapant sa main où trônait son alliance toute neuve, il embrassa cette dernière avant de déposer une volée de baisers dans la foulée sur son épiderme.
« J’aurai pas voulu le faire autrement. » Il esquissa un petit sourire en penchant quelque peu son visage sur le côté. « Moi non plus. » Il ne le voulait pas au début, même; mais quitte à aller jusqu’au bout de l’idée, le faire de cette sorte était la meilleure des options.
« Viens, on s’échappe. » Intrigué, Ben haussa quelque peu l’un de ses sourcils alors qu’un nouveau sourire amusé se dessinait sur ses lèvres. « Tu veux t’échapper ? » L’idée ne lui semblait pas mauvaise: pour une fois, personne ne les attendait ailleurs aujourd’hui. « J’ai pas envie que cette journée s’arrête maintenant, il est encore tôt. » Et pour une fois, ils pouvaient se permettre de réellement profiter - c’était leur journée, après tout. « Qu’est-ce que t’as en tête ? » Parce-qu’il pouvait le lire dans son regard que ses pensées s’en allaient faire un quelque-chose qu’elle s’apprêtait à lui préciser. « Tu m’emmène voir l’Océan ? » Et à cette question là, il répondit d’abord par un rire franc, alors qu’il secoua sa tête de gauche à droite. Il lâcha ensuite la main de Nina pour attraper son menton entre ses doigts, de façon autant douce que ferme, l’attirant à lui pour lui voler un baiser court mais passionné. « Je t’ai dit: je t’emmène voir la lune si tu veux. » Mais l’océan, c’était bien aussi - et bien plus facile comme demande à accéder. Là, il n’avait qu’à l’emmener faire un tour de voiture et le tour était joué. « J’espère que y’aura pas trop de monde sur place parce-que si on va voir l’océan, je compte bien me baigner et j’ai pas mis mon maillot sous mon costume. » Il s’était contenté de s’habiller en futur marié, pas en baigneur du dimanche - mais comme si c’était là un élément qui allait l’arrêter. Il relâcha le visage de sa femme - il sourit à cette idée - pour démarrer la voiture. « Attachez votre ceinture, je vous emmène voir l’océan madame Hartfield. » Et le sourire qu’il étirait encore davantage à prononcer ces mots là ressemblait à celui d’un enfant satisfait de la bêtise qu’il s’apprêtait à commettre, mais lui allait finalement comme un gant, lui qui jouait à l’adulte surement un peu trop souvent au quotidien.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Ils s’étaient mariés, pour de vrai, et pour de bons. Et tout leur paraissait surréaliste. Comme un rêve que l’on vis de la manière la plus intense, ceux qui laissent déséquilibrer, avec un trop grand goût de vérité. Le rêve que l’on rêve de voir devenir réalité et qui, lorsqu’il le devient, mais un peu de temps à s’ancrer dans la réalité. « C’est devenu presque banal de sauver des vies. Se marier… je me lève pas tous les matins en sachant que je t’aurais passé la bague au doigt le soir. » À son tour de rire légèrement alors que son regard suivi le parcourt de sa main jusqu’aux lèvres de Ben. Et juste là, sur son annulaire, cette bague qui capturait les rayons du soleil, lui rappelant que tout se voulait réel. Incapable de trouver les mots qui pourraient traduire ses pensées, Nina se redressa dans son siège pour venir embrasser les lèvres de Ben.
Et soudainement, il était certain qu’elle ne voulait pas voir la journée s’achever ainsi, sur le parking d’une mairie impersonnel. Certes, l’idée de cette cérémonie intime était son idée, mais elle rêvait tout de même d’une journée singulière pour symboliser leur union. Alors quoi de mieux que de prendre un peu de distance ? « Tu veux t’échapper ? » - « Juste pour la journée. » Elle ne dirait jamais non à plus, mais ils avaient leur responsabilité, et leur service les attendait de pied ferme dès le lendemain en début de soirée. Cela leur laissait malgré tout du temps, une liberté si rare, qu’elle avait à cœur d’en profiter jusqu’au bout. « Qu’est-ce que t’as en tête ? » Le monde s’offrait à eux, mais Nina ne souhaitait qu’une chose : aller trouver l’Océan. Elle sonnait comme une enfant qui réclamait une glace, quelque chose de trivial, mais qui avait tout de même son importance. « Je t’ai dit: je t’emmène voir la lune si tu veux. » Il le lui avait promis. La Lune pour le reste de leur vie. « La lune et le septième ciel ? » Elle éclata de rire face à sa propre réplique, enivrée par l’excitation de cette journée. Rapprochant son visage de celui de Ben elle confia bien plus calmement. « On a toute notre vie pour que tu me décroches la Lune. » Toute une vie entremêlée pour le meilleur et pour le pire. Elle s’imaginait déjà un avenir dans lequel ils continueraient à vieillir ensemble, comme il lui avait promis, quelques minutes plus tôt. « J’espère que y’aura pas trop de monde sur place parce-que si on va voir l’océan, je compte bien me baigner et j’ai pas mis mon maillot sous mon costume. » Un énième sourire vint étirer ses lèvres. « Je connais un endroit pour ça. » Un lieu qu’elle avait fréquenté avec Seth, mais ce n’est pas à lui qu’elle pensait à cet instant et plutôt à la perspective de pouvoir garder l’attention de son mari rien que pour elle. « Attachez votre ceinture, je vous emmène voir l’océan madame Hartfield. » Le clic de sa ceinture qui se boucle se fit entendre avant même qu’il n’est le temps de finir sa phrase.
Elle s’était chargée de faire jouer leur morceau préféré sur la radio avant de rouler sa fenêtre et de laisser l’air chaud de Brisbane imprégner leur peau dorée par le soleil. Tout se voulait parfait, perpétuellement baigner dans une bulle qui n’appartenait qu’à eux. À la sortie de la ville, Nina s’improvisa co-pilote donnant les indications à Ben. Elle avait chanté à tue-tête au point de le faire éclater d’un rire si franc et si heureux que Nina se voulait de le capturer dans une boîte à souvenir. Chaque instant se voulait plus précieux que le précédent et bien vite, ils laissèrent la voiture sur un parking vide. Nina avait abandonné ses talons préférant gambader pieds nus, tirant sur la main de Ben, pour l’amener à traverser une portion de bush inhabité. « Promis ça vaut le coup. » Qu’elle jura alors qu’il lui laissait des regards emplis d’interrogation. Et après quelques minutes de marches, ils déboulèrent sur un morceau de plage isolé du monde. Seul le grondement de l’Océan se faisait entendre, le sable s’étendait sur plusieurs mètres de chaque côté, mais aucune âme en vue. Détachant les épingles qui retenaient ses cheveux en chignon, Nina se tourna vers Ben, ses mèches blondes s’emmêlant au vent. « On est seul au monde. » Sa main tira à nouveau sur la sienne pour attirer Ben tout contre sa poitrine. Ses bras vinrent s’enrouler autour de la nuque de celui qui était officiellement devenu son mari. « Qu’est-ce que t’avais en tête déjà ? » Ses lèvres effleurèrent celle de Ben dans un jeu de tentation alors que déjà, ses doigts cherchent à défaire les boutons de sa chemise. Nina se voulait joueuse, enivrée par l’instant, désireuse de se vouloir insouciante et aventureuse pour l’après-midi qui s’offrait à eux.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-trois ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13443 POINTS : 900
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : wastedwhisper (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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« Juste pour la journée. » Après tout, ils avaient tous les deux fait en sorte de se dégager ce temps là pour profiter l’un de l’autre, parce-que les circonstances faisaient qu’ils pouvaient se le permettre pour une fois. Comme Ben le disait: ce n’était pas les jours qu’ils se mariaient, alors ils pouvaient se permettre de s’échapper au reste du monde au moins quelques heures. Si l’océan était ce que Nina avait en tête pour compléter cette idée là, alors il l’emmènerait voir l’océan; il avait l’impression d’être de retour quelques années auparavant, lorsqu’ils étaient bien plus jeunes et qu’ils passaient leurs premières journées ensemble, temps volé à leurs études et leurs proches. « La lune et le septième ciel ? » Elle laissa échapper un rire amusé et il ne sut faire autrement que de secouer quelque peu son visage de gauche à droite, l’amusement autant de mise sur ses lèvres à lui. « Rien que ça, hein ? » Nina était gourmande - il ne pouvait la blâmer, parce-qu’il avait envie d’être celui lui offrant tout ça et même plus encore si elle le désirait. « On a toute notre vie pour que tu me décroches la Lune. » - « Et le septième ciel je te l’offre quand tu veux. T’as juste à demander. » Peut-être avait-il perdu un octave pour prononcer ces mots là, n’ayant aucune honte à insuffler un voile de désir à ses paroles tout en gardant son regard ancré dans celui de celle qui était désormais sa femme.
« Je connais un endroit pour ça. » - « En route alors. » La jeune femme joua les copilotes, indiquant à Ruben lorsqu’il avait besoin de changer de route et s’occupant de gérer la musique. Tout du long, un sourire satisfait et détendu était perceptible sur les lèvres du jeune homme - ce qui était plutôt rare, surtout ces derniers temps. Bien sur qu’il avait attrapé la main de Nina dans la sienne, qu’il traçait des cercles du pouce sur l’épiderme de cette dernière et ne saurait la lâcher même si elle tentait de s’échapper.
Il ne la laissa faire que lorsqu’ils furent arriver sur place, abandonnant en arrière la voiture pour s’enfoncer dans la nature sauvage. Pas une seule âme qui vive était possible d’être aperçue autour d’eux et ce calme improvisé faisait un bien fou. Pour une fois, il n’avait vraiment d’yeux que pour elle - autant parce-qu’il n’y avait personne d’autre avec eux que parce-qu’il avait envie que ce soit le cas. Pour une fois, ses pensées n’étaient pas parasitées par d’autres entités que celle de la blonde qui le guidait vers un endroit où ils pourraient profiter le restant de la journée. « Promis ça vaut le coup. » Il avait une confiance aveugle en elle, se contenta de resserrer ses doigts autour des siens.
Le vent provenant de l’océan leur arrivait dessus de plan fouet, sans aucun obstacle pour l’arrêter. Le bruit des vagues n’était altéré par aucun autre aux alentours tant toute trace de civilisation semblait avoir été effacée. Les yeux de Ruben restèrent un instant à scruter le paysage alentour, laissant sa rétine s’imprégner de la beauté du paysage, jusqu’à temps que la voix d’une autre beauté ne le sorte de cette contemplation là. « On est seul au monde. » Il esquissa un sourire amusé. « Rien que toi et moi. » Ses cheveux étaient de nouveau lâchés et c’était de cette façon, au naturel, qu’il la trouvait la plus belle. Elle l’attira à elle et sans broncher le moindre instant, il la laisse passer ses bras autour de sa nuque, les siens entourant déjà par réflexe sa taille. « Qu’est-ce que t’avais en tête déjà ? » Bien sur que son sourire était autant amusé que sensuel. « Que des choses où y’a pas besoin d’être repérés par d’autres personnes. Ca tombe bien, tu l’as dit toi même: on est seuls au monde. » Que des choses où les doigts de Nina commençant déjà à défaire les boutons de sa chemise avaient compris comment se mettre en action. Les lèvres de la jeune femme effleurèrent les siennes et montrant légèrement les dents de frustration de ne pas avoir obtenu un baiser de se rapprochement, il fronça le nez. Ce ne fut pas pour autant qu’il se mobilisât pour obtenir ce qu’il venait injustement de lui être refusé; il se permit plutôt de laisser ses mains remonter de la taille au haut de la robe de Nina, avec agilité et délicatesse, pour ensuite faire descendre la fermeture éclair de sa tenue. Il se contenta de la descendre, s’extirpant en reculant d’un pas de la maigre emprise qu’avait sa femme sur lui, tout en haussant un sourcil. Ben n’ajouta pas le moindre commentaire; plutôt il illustra ses pensées en joignant d’autres gestes mais qui furent portés à l’encontre de son propre costume. Ainsi, l’instant d’après il avait avec une lenteur exagérée retiré sa veste, lâchée de façon nonchalante sur le sable, avant d’en faire de même avec sa chemise. De tous ces moments, il ne lâchait le regard de Nina. « Si le spectacle te dérange, tu me dis et je m’arrête. » Oh, il savait qu’il irait au bout de ses gestes - son pantalon venant rapidement rejoindre le reste de ses vêtements. Ce ne fut que lorsque ses sous-vêtements furent entassés également sur le sol qu’il se mit à faire quelques pas en arrière, reculant tout en écartant les bras à hauteur d’épaule. « Sauf si tu veux aller te baigner avec ta robe, je te conseille de la retirer aussi. Ce serait dommage de l’abimer. » Bientôt, si elle ne se mettait pas en action à son tour, il aurait rejoint l’eau et l’océan et se retrouverait trop loin pour qu’elle puisse entendre ses mots. Son regard déshabillant avec un peu d’avance Nina sans aucune gêne, sans même attendre le moindre feu vert était, lui, on ne pouvait plus parlant. « Et tu vas pas me laisser profiter tout seul, quand même ? »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5075 POINTS : 220
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (10)clarence #1 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1 › elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix
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« Rien que ça hein ? » Rien que ça. Rien de plus, si ce n’est la promesse d’une vie riche d'aventures, rythmée par ce désir qui avait toujours été le leur. Elle s'enivra de l'instant, Nina, portée par la folie de leurs actes. Le mariage en grande pompe s'était transformé en un secret que l’on se murmure à l’oreille. Il y a encore quelques mois, elle aurait détesté ce plan. Aujourd’hui, elle réalise son erreur, d’avoir tant voulu jouer dans le carcan que l’on lui avait toujours imposé. Nina se sentait libre, à l’abri du regard empli de jugement de ses parents et des attentes que l’on avait collées sur ses épaules. Elle venait d'épouser l’homme de sa vie, rien d’autre n’avait son importance. « Et le septième ciel, je te l’offre quand tu veux. T’as juste à demander. » Elle avait frissonné sous son regard. Gardant encore un peu pour elle, toutes les idées qu’elle pouvait bien avoir en tête simplement en le voyant porter son alliance.
La magie de la journée se voulait dans le fait de n’être qu’un avec l’autre. Une bulle qui s'était formée sous leur propre volonté et que Nina voulait voir perdurer. Juste là, au bord de l'océan, à l’abri des regards. Elle se sentait frivole, ses actions dictées par un désir ardent avec lequel Ben savait jouer à la perfection. « Que des choses où y’a pas besoin d'être repéré par d’autres personnes. Ça tombe bien, tu l’as dit toi-même : on est seul au monde. » Et sur la même longueur d'onde. Dans l’idée de retirer le moindre bout de tissu empêchant leurs peaux d’entrer en contact. Tout en jouant à la lenteur, pour voir naître une flamme dans l'éclat de ses prunelles émeraude. Ils avaient le temps, mais Ben se voulait joueur. Comme toujours. Et Nina dansait sous son mouvement, enivrée par son contact, avide de goûter à sa peau. Il lui avait ouvert sa robe sans la lui retirer, préférant se déshabiller lui-même, sous les yeux amusés de sa femme. « Si le spectacle te dérange, tu me dis et je m’arrête. » - « Ne t’arrête surtout pas. » Sa voix rauque trahissait l’excitation qui parcourait tout son corps. Son regard flirtait sans gêne avec les courbes découvertes du corps de son mari. « Sauf si tu veux aller te baigner avec ta robe, je te conseille de la retirer aussi. Ce serait dommage de l’abîmer. » Déjà, ses bras glissaient en dehors des bretelles, le vent frôlant sa peau venant créer une réaction sur son épiderme. Elle voudrait rester là des heures durant pour exister au travers de son regard brûlant de désir. Mais Ben se voulait impatient. « Et tu vas pas me laisser profiter tout seul, quand même ? » Il ne lui en fallut pas plus pour se débarrasser de ses sous-vêtements à son tour. Courant dans sa direction, elle finit mine de s’arrêter à son niveau, avant de reprendre sa course pour laisser son corps se faire avaler par l’océan. Deux bras forts s’enroulèrent autour de sa poitrine tandis qu’une paire de lèvres cherchait à aspirer ses éclats de rire. Et leurs doigts qui se cherchent, des peaux qui se frôlent entre deux soupirs et quelques paroles murmurées, cachés par les grondements de l’océan. « T’arrête pas Ben. »
Il n’existait plus qu’eux sur ce bout de plage. Ruben et Nina, désormais devenus mari et femme. Scellant leur union entre l'écume des vagues.
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