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 (maiden) you know me, i'm sad happy

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
la trahison des images
(maiden) you know me, i'm sad happy IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo, maxine et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @lonelywolfgifs
POSTS : 1257 POINTS : 0

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maiden) you know me, i'm sad happy Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(maiden) you know me, i'm sad happy Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(maiden) you know me, i'm sad happy 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(maiden) you know me, i'm sad happy Af0091f407782e735bbfca7dec9a324d1ada4693
floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

(maiden) you know me, i'm sad happy Aa854d4bfdb24e4a8277464cb5cffd308f342e44
aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

(maiden) you know me, i'm sad happy SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(12/06 - je ne parlerai qu'en présence de mon avocat)sara #1raphael #3cameron #1emery #1logan #1twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1

RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings @stannyramirez, @nairobigifs, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale & kieran halstead.
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39485-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39628-
https://www.pinterest.fr/nothingbutourminds/maisie/

(maiden) you know me, i'm sad happy Empty
Message(#) Sujet: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyMar 28 Fév 2023 - 22:50




@AIDEN TURNER & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ i was waiting so sad happy thought i lost you in a nightmare dream. you were too high to hold on i was losing all track of time.

(c) tedlass

Salut...

Je peux dormir chez toi ce soir ?

Je ferai pas de remarques, promis.

Désolée.


(FLASHBACK). De ma bouche, les promesses perdent toujours en valeur. J’ai envie de croire que ce soir sera une exception à la règle et que je saurai respecter celle-ci. J’ai promis à Aiden que je ne pointerai pas du doigt ses erreurs, que la soirée ne virera pas au pugilat ; que je saurai me tenir. Et j’aurais dû m’abstenir. Parce que je ne suis sûre de rien ce soir, si ce n’est de ne pas être raisonnable et d’être très loin de pouvoir me comporter décemment alors que j’ai plus que jamais envie de tout envoyer balader autour de moi. C’est peut-être la raison pour laquelle c’est lui que j’ai contacté et pas un autre ; parce que je sais qu’il sera en mesure d’assumer ma mauvaise humeur et mes peines, et les dérives que cela peut engendrer. Notre amitié est mise à l’épreuve depuis des mois ; alors qu’est-ce qu’un obstacle supplémentaire ? Je sais que mon raisonnement n’a pas de sens. Je le sais, mais j’arrive pas pour autant à me montrer plus rationnelle. Je suis en colère, je suis triste, je suis paumée, je suis fatiguée ; je ne sais pas exactement comment je me sens, mais je sais que je ressens tout à la fois et que la frontière qui délimite ce que je peux gérer de ce qui ne peut pas l’être devient dangereusement floue. En réalité, je crois que je l’ai déjà franchie ; parce que j’y arrive plus. J’ai aucune foutue idée de la manière dont je peux remettre ma vie sur les bon rails et au fond, je crois que je n’en ai même pas envie. Parce que ça m’épuise ; parce que j’en ai marre. Parce que j’ai l’impression d’avoir passé les derniers mois à épauler la majorité de mon entourage  et que je ne peux même pas leur en vouloir ; c’est bien moi qui me suis engagée auprès d’eux pour les aider à dénouer leurs problèmes plutôt que d’affronter les miens. J’ai toujours fonctionné ainsi et j’imagine qu’on peut au moins m’octroyer le mérite d’en avoir conscience, mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie de prendre le temps de m’occuper de mes propres préoccupations. Pourtant, elles sont omniprésentes. J’ai rayé mon frère aîné de ma vie et je ne ressens pas la culpabilité qui devrait aller avec une décision aussi radicale, je m’éloigne du plus jeune sans même regretter de prendre mes distances avec lui, j’exècre ma propre mère malgré tout ce qu’elle a fait pour moi, j’accélère mon business sur OnlyFans en dépassant des limites que je m’étais moi-même fixée, je donne des nouvelles de plus en plus ponctuellement à ceux qui composent encore mon entourage, j’ai quitté mon appartement sans même avoir trouvé une solution, je vois l’aiguille sur la balance qui penche de plus en plus à gauche, j’enchaîne les heures passées à brainstormer pour trouver des soirées qui permettraient d’augmenter la fréquentation dangereusement basse du Twelve ; et j’en ai marre. J’en ai marre et j’aimerais juste que ce sentiment anxiogène qui me poursuit depuis des semaines me foute la paix. Parce qu’il n’annonce jamais rien de bon ; pas alors que j’ai de plus en plus l’impression de retomber dans mes vieux travers et que chaque geste du quotidien, chaque pensée, chaque action de ma part vise de plus en plus à regagner un contrôle qui finit trop souvent par virer à l’obsession.

Alors j’anticipe. J’anticipe, parce que ce soir j’ai envie de le perdre, ce putain de contrôle, juste pour lui montrer qu’il n’a pas d’importance pour moi, juste pour me prouver, que j’y arrive, que ça va pas si mal, que je suis capable de lâcher la rampe. C’est le cas. Je sais que c’est le cas ; je sais que tout ceci n’est que passager. J’ai repris ma vie en main, je suis pas stupide au point de gâcher tous mes efforts, Pas alors que je suis moi-même consciente de l’état actuel de la situation. J’en suis consciente. J’en suis consciente alors il n’a pas à s’alerter ; j’en suis consciente. Et je suis consciente que j’ai besoin d’Aiden. Qu’il est la personne la plus indiquée, non pas pour me tendre la main puisqu’elle n’a pas besoin de l’être, mais parce qu’il est celui le plus à même de cacher les sujets sous le tapis pour qu’on ne s’y confronte pas. Il me l’a prouvé lors de mon anniversaire, et si j’ai quitté son appart en le détestant de ne pas vouloir se confronter à la réalité, à cet instant je ne demande qu’à en être éloignée. Ça a toujours été lui, le mieux placé pour ce rôle. Ça a toujours été lui qui m’aidait à garder en vie cette bulle dans laquelle on se réfugiait quand on était ados, alors même que le monde autour de nous changeait et nous demandait de le faire avec lui. Mais dans ce système que l’on avait créé nous-même, on pouvait toujours s’autoriser à être qui on voulait. Qui on avait besoin d’être à ce moment précis ; et ce soir, j’ai besoin d’être irresponsable. Ce n’est même pas question d’être imprudente ou immature, c’est au sens premier du terme ; j’ai besoin d’oublier toutes ces responsabilités que j’ai moi-même décidé d’assumer. Le logement pourra attendre demain, ou la semaine prochaine si j’arrive à gratter quelques jours supplémentaires d’ignorance du monde réel – à condition qu’Aiden ne me vire pas avant, ce qui est l’hypothèse la plus probable en réalité.

« Pas de questions. » Que j’annonce quand il m’ouvre la porte. « Tu m’en poses pas et je t’en poserai pas. » Je précise, les petits caractères qui suivent un contrat que j’ai établi sans lui demander son avis ; parce que je sais qu’il ne s’y opposera pas. Pourtant, je meurs d’envie de lui demander s’il consomme toujours des pilules par dizaines, s’il a réfléchi à notre conversation, s’il se sent prêt à être aidé, si je lui ai manqué, aussi, un peu, durant ces derniers mois où les tensions prenaient toute la place entre nous. J’ai envie de lui assurer que ce soir elles n’existent plus, que je garderai mes craintes et mes interrogations pour moi-même s’il ne me demande pas de partager les miennes ; et pourtant, j’ai envie plus que jamais de me confier à lui, de lui demander son opinion, son aide, d’avoir un moyen de supplier pour qu’il m’offre à nouveau sa présence dans ma vie. Et je supplie silencieusement, je ne lui laisse pas le choix quand je fais quelques pas en sa direction pour l’entourer de mes bras, me penchant légèrement sur la pointe des pieds pour atteindre son cou que j’encercle, pour mieux poser ma tête contre son torse, pour mieux le rapprocher de moi, pour mieux sentir sa présence et réaliser que malgré toutes les tempêtes que j’ai l’impression de traverser, il reste une constante dans mon quotidien, un point d’ancrage que je regrette d’avoir éloigné dans ma volonté de lui faire comprendre que je ne veux pas le perdre. Pas lui aussi.



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(maiden) you know me, i'm sad happy Qi7UeVN
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(maiden) you know me, i'm sad happy G4HJjTE
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:l::


Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 22:10, édité 1 fois
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Aiden Turner
Aiden Turner
l'étoile tombante
l'étoile tombante
(maiden) you know me, i'm sad happy IAeu3cF Présence réduite
ÂGE : vingt-quatre ans (18/11/1999)
SURNOM : Ady reviens le plus souvent dans la bouche des proches, mais Rosie commence à prononcer dada du bout des lèvres
STATUT : Mabel occupe ses pensées, le guérit, l'aime sans chercher à comprendre les démons qui le hantent
MÉTIER : les scénarios s'empilent sur un coin de la table à manger sans qu'il ne les lisent, et il tente de saboter le seul projet qui peut le faire entrer dans les plus hautes sphères
LOGEMENT : #27 Parkland Boulevard, dans un appartement situé aux abords du monde où la décoration va de paire avec son manque de confiance
(maiden) you know me, i'm sad happy 68c6da744bfcc1b79e9f12dbdda2b1ae29b988d9
POSTS : 663 POINTS : 0

TW IN RP : drogues - violence verbale - pensées noires - alcool
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : ambidextre - allergique à la banane - ce genre de comportement silencieux qui fait toujours penser qu'il est en colère contre le monde - sourire faux 20/24h - adepte des questionnement sous la douche et des argumentaires devant le miroir - si vous ne trouvez plus de noix de pécan dans les épiceries c'est qu'il a tout dévalisé - un léger cheveu sur la langue quand il est énervé - portefeuille fendu en deux, souvenir de son grand-père dont il ne se sépare pas
CODE COULEUR : Aiden vous casse les oreilles en teal
RPs EN COURS :
(maiden) you know me, i'm sad happy 36ac6008ef88184906c4294dd6221e9e

RPs EN ATTENTE :
(maiden) you know me, i'm sad happy FTwEo_
MILLIE ☽ everybody saw you smiling, yeah, you were always good at hiding. you were always asking questions so you wouldn't draw attention, everyone who used you, they never really knew you. you're always showing up for everybody but yourself.

(maiden) you know me, i'm sad happy Normal-people-keimonus-normal-people
MAIDEN ☽ They say bad things happen for a reason. But no wise words gonna stop the bleeding 'cause she's moved on while I'm still grieving, and when a heart breaks no it don't break even.

(maiden) you know me, i'm sad happy D6928017c3826e20629dcdf0dfe3641c
MEGAN ☽ You were good to me. Leavin' isn't better than tryin', growin', but I'm just growin' tired. Now I'm worried for my soul and I'm still scared of growin' old. You were good to me.


(maiden) you know me, i'm sad happy Ebeabca68f0eb9d8cb1c99a43dd52eea3f9a4bf6
MABEL ☽ I've been down so long it look like up to me, they look up to me. I got fake people showin' fake love to me, straight up to my face, straight up to my face.

anthony #1

RPs TERMINÉS :
SUJET ABANDONNES


SUJET TERMINES

AVATAR : Paul Mescal
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar)
DC : nope
PSEUDO : Schopenhoeur
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/03/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t43890-these-rainy-days-are-temporay-aiden
https://www.30yearsstillyoung.com/t44130-aiden-my-own-soul-s-warning

(maiden) you know me, i'm sad happy Empty
Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyVen 31 Mar 2023 - 12:28


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in

Salut...

Je peux dormir chez toi ce soir ?

Je ferai pas de remarques, promis.

Désolée.


Les messages étaient restées sans réponses, accrochés dans le vide d'une discussion qui n'avait pas été relancée depuis la dernière fois qu'ils s'étaient parlés, les trois petits points du message en attente ne s'étaient jamais glissés sur le portable de Maisie. Pourtant il avait voulu faire les choses bien, pour une fois, en s'accordant le temps pour lui répondre qu'elle n'avait pas besoin de lui demander pour que cet appartement soit toujours un refuge dès qu'elle en ressentait le besoin. Les mains tremblantes que l'acteur avait donné en paysage n'étaient plus qu'un souvenir, fébrile, sans doute, mais un souvenir tout de même maintenant qu'il avait considérablement diminué sa consommation d'anxiolytiques. Parce qu'il se le devait, à lui, mais aussi à tous ceux qui avaient supportés ses conneries assez longtemps pour en être dégoûté sans forcément l'abandonner. Alors il n'avait pas répondu mais aurait voulu crier de toutes ses forces qu'elle avait plus que le droit de trouver refuge dans son appartement. Ils ne parleraient sans doute de rien, peut-être même ne parleraient-ils pas du tout, apprivoisant tout deux les côtés sombres de leur relation, sans jugement, avec cette envie ancrée au corps de pouvoir faire table rase du passé. Aiden tâtonnerait, comme un enfant, pour comprendre les parties de la jeune femme qu'il avait encore le droit de voir, les miettes qu'elle lui laisserait pour s'en faire une peau de chagrin. Drapé dans les souvenirs et toutes ces choses qu'il aurait envie de lui dire, Turner aurait gardé le silence pour ne pas la gêner, pour que ce refuge imposé ne soit plus son appartement déserté, mais le havre de paix qu'elle méritait. A défaut de pouvoir lui offrir autre chose en échange qu'un silence gêné, il avait fait en sorte d'ouvrir en grand les volets pour que la lumière éclaire au moins autant que l'ambiance sera froide.

Ce n'était pas la première fois qu'il remettait un pieds dans sa cuisine depuis leur conversation, Mabel était déjà venu profiter d'un moment où ils ne prétendaient pas être fou amoureux pour s'offrir le calme d'un verre partagé entre deux nouveaux amis, et ce n'était rien comparé aux efforts que l'acteur avait fait pour sevré, pour devenir celui qu'il avait toujours rêvé d'être avant que la facilité ne tombe comme un couperet. Aiden avait besoin que ça se voit, égoïstement, il avait envie de profiter d'un instant de calme pour que les yeux de Maisie se posent sur ses mains qui ne tremblent plus, ou moins. Comme un enfant qui attend qu'on remarque sa bonne note alors que toutes celles d'avant n'étaient que de misérables tentatives, plus attentif à la vision des autre qu'à son propre reflet dans le miroir. Aiden le paniqué, le peureux, le lâche, celui qui mettait plus d'attention dans les présentations que dans les actes, mais celui qui essayait de faire mieux, de faire un peu plus, de rendre autre chose que la vision pathétique qu'il avait offert à sa meilleure amie ces derniers temps. Elle méritait mieux que ça, Maisie. Tout le monde. De Mabel à Millie en passant par la gamine qui tenait toujours le bout de son doigt avant de s'endormir et qui faisait de lui un homme bien meilleur sans s'en apercevoir. Bloqué dans cette idée de meilleur lui qui obstine, qui empêche de dormir, Aiden n'entend qu'à travers un voile le petit poing qui s'écrase contre sa porte, la cuisine comme témoin des efforts qu'il aurait voulu dissimuler mais qu'il ne peut pas s'empêcher d'afficher. Il faut qu'elle le remarque, sans quoi c'était tout un monde qui s'ébranlerait. « Pas de questions. » D'accord, pas de questions, simplement ce demi sourire qu'il fixe sur ses lèvres, cette porte qui s'ouvre un peu plus pour la laisser passer, l'odeur du chili de mamie qui s'évanouit dans la cuisine. « Tu m’en poses pas et je t’en poserai pas. » Maisie fixait les règles pour ne pas être de nouveau la proie des tourments de son meilleur ami, pour s'imposer des barricades qu'elle était en droit de monter, par protection, n'offrant qu'en retour le bruit du cœur brisé d'un Aiden qui se sait bourreau.

La discussion se fait attendre et se fera sûrement désirer pour une bonne partie de la soirée, mais les actes - eux - suffissent à raccrocher l'espoir alors que la brune s'avance pour l'encercler de ses bras. Trop longtemps, bien trop longtemps pour que l'acteur ne frémisse pas au contact brûlant de la jeune femme, les yeux bleus teintés d'un marée montante qu'il continent parce qu'elle a plus besoin de lui que le contraire. « Dolly m'a laissé sa recette de chili comme héritage, t'es la première à la tester… et ma tester la cuisine en elle-même.» Les bras de l'acteur avaient entourés la silhouette tremblante de Maisie pour s'assurer qu'elle ne vacillerait pas sous le poids de tout ce qu'elle taisait, mais aussi pour se convaincre qu'il avait encore le droit d'être cette constante dans sa vie. Malgré tout ce qu'il avait fait et dis. « Tu poses tes valises où tu veux et le temps que tu veux, y'a deux chambres d'amis au fond que j'ai fais nettoyer et préparer. » Avec l'espoir violement accroché qu'elle reste assez longtemps pour enfin daigner lui parler autrement que part des conditions, des obligations. Mais pour l'instant tout ce qui comptait c'était les bras serrés et les cœurs reposés.


just roll with the waves
But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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INSCRIT LE : 01/07/2021
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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptySam 6 Mai 2023 - 23:57



J’aurais dû attendre son feu vert. Un signe, une réponse, n’importe quoi qui m’éviterait de me présenter à sa porte avec la boule au ventre, craignant que ma présence soit malvenue. Elle le serait. C’est parce que je sais qu’elle le serait que je regrette d’avoir présumé que son silence valait une affirmation. J’ai présumé beaucoup trop de choses depuis quelques mois concernant Aiden, suffisamment pour être en grande partie responsable de la distance qui s’est installée entre nous. Son silence est peut-être une façon de me faire comprendre qu’il n’a plus rien à dire, tout comme c’était mon cas lors de notre dernière conversation (dispute ?). La vérité, c’est que je n’ai pas grand-chose de plus à lui dire, quand on fait abstraction des sujets qui sont déjà actés comme tabous et de tous ceux qui le seront bientôt s’il ose glisser sur ce terrain-là. Je crois que je comprends mieux ses réactions de la dernière fois, alors que je n’ai aucune envie que les raisons derrière ma faiblesse soient pointées du doigt. Je n’avais fait que ça, insistant encore et encore pour lui prouver à quel point son mal-être était visible et qu’il se devait d’en parler, pour que je puisse mieux l’aider dans une tentative égoïste de décider à sa place de ce qui est bon pour lui.  J’étais incapable de voir les choses sous cet angle la dernière fois et aujourd’hui que j’y suis confrontée, je m’en veux de mon attitude autant que je continue d’avoir une rancœur à l’égard de la sienne. C’est toujours plus facile de considérer que le problème vient des autres ; et là-aussi j’arrive à mieux restituer toutes les choses qui ont brisé notre amitié au fil des années. C’est seulement dommage que je ne le réalise que trop tard, et uniquement lorsque c’est à mon propre reflet que je dois faire face et non plus celui d’Aiden.

Lorsqu’il ouvre la porte, je me sens plus légère sans pour autant être soulagée. Car il est encore temps de me la claquer au nez, de me renvoyer d’où je viens avec une délicatesse semblable à celle dont j’ai fait preuve quelques mois plus tôt, de m’apprendre la leçon, en somme. Pourtant, je continue d’exiger, de poser des conditions que je ne lui laisse pas l’opportunité de discuter. Et peut-être que c’est ça, mon problème. Je prends de la place, beaucoup trop. Je réclame, j’exige, je dirige sans laisser aux autres la liberté de décider ni même de prétendre qu’ils ont leur mot à dire. J’impose, je m’impose, sans chercher à prendre en considération les envies et besoins des autres, parce que je priorise les miens. J’essaie de croire que mes prétentions sont amoindries parce que je fais un pas en sa direction, que j’essaie de le rassurer quant à toutes ces choses que nous n’aborderons pas ce soir pour mieux le préserver – alors que c’est bien moi que je protège, dans le fond. Et c’est toujours moi qui continue de réclamer quand je ne lui laisse pas d’autre choix que de m’emprisonner de ses bras lorsque je me réfugie dans ceux-ci, sans même considérer un instant que cette familiarité pourrait être déplacée compte tenu de toutes les choses qui se sont passées. Mais c’est justement parce qu’elles se sont passées que j’ai besoin de retrouver cette proximité, de me rassurer quant au fait qu’il est là, qu’il veut bien de moi malgré mes caprices et mes erreurs. Mon oreille collée contre son torse écoute le rythme rassurant des battements de son cœur, plus réguliers que dans mes souvenirs. « Dolly m'a laissé sa recette de chili comme héritage, t'es la première à la tester… et ma tester la cuisine en elle-même. » Et elle est là, la confirmation que j’attendais tant ; parce que ses bras auraient encore pu me repousser, mais ses paroles ne le font pas, elles. Et cette fois-ci, le soulagement que je ressens est perceptible à travers mes lèvres, alors que j’émets un rire sans enthousiasme. « Je sais pas si ça doit me flatter ou me faire peur. » Que j’avoue, en relevant la tête en sa direction. Un peu des deux, sans doute, mais ça fera au moins un sujet sur lequel nous n’aurons pas besoin de marcher sur des œufs. « Tu poses tes valises où tu veux et le temps que tu veux, y'a deux chambres d'amis au fond que j'ai fais nettoyer et préparer. » Mon sac a été abandonné par terre à la minute même où j’ai franchi le seuil de cette porte ; et je n’ai aucune envie de le retrouver, pas plus que de choisir une chambre. Je n’ai pas envie de bouger, voilà tout, j’aimerais rester dans ses bras tout le temps qu’il m’autorisera à le faire, parce qu’ainsi, j’ai l’impression que le drapeau blanc a réellement été hissé entre nous et qu’à la minute même où je reprendrai mes distances, tout menacera d’exploser à nouveau. Pourtant, je finis par le lâcher, faisant quelques pas en arrière, consciente que je ne peux pas l’emprisonner plus qu’il ne l’est déjà par mes reproches. « Merci. » Que je débute, sachant qu’il n’a aucune raison de me rendre ce service, en réalité. « Je te jure que je vais pas m’éterniser, c’est juste le temps de savoir où aller. » Je lui affirme, presque certaine de pouvoir tenir cette promesse. Je ne veux pas déranger, pas plus que je ne veux mettre plus à mal cette amitié par des réflexions que je ne saurai pas garder pour moi. Pourtant, maintenant que je prends la peine de le détailler, celle qui s’échappe de mes lèvres est aussi instinctive que sincère : « t’as bonne mine. » Je me félicite de ne pas avoir souligné qu’il a meilleure mine, mettant ainsi le pied sur une mine que, cette fois, j’ai réussi à éviter. Ce n’est pas ressasser les tensions passées que de faire un constat – ou du moins, j’ai envie de me rassurer. « Et moi j’en aurai une meilleure si tu avais quelque chose à boire. » Pourtant, je peux pas m’empêcher de désamorcer les choses comme je peux. « Et pour oublier que c’est parfaitement honteux d’avoir attendu autant de temps avant d’inaugurer une cuisine comme celle-ci. » Je le réprimande avec un mince sourire amusé, usant de banalités, plus par envie de ne pas être prise au piège des confessions que d’une incapacité à savoir comment me comporter avec lui.

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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyMer 7 Juin 2023 - 9:44


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in



Les messages restés, le silence pesant qui avait pris place entre la paire depuis leur dernière discussion, et même cet arrière-goût d'inachevé n'avait rien changé au fait qu'Aiden n'avait pas su trouver les mots pour briser une glace épaisse qu'ils avaient laissés épaissir au fil des jours. Alors il avait préféré le déni à la vérité qui se glissait sous ses yeux à chaque fois qu'il effleurait du doigt l'application qu'il avait consulté des dizaines de fois avant que Maisie ne se rappelle à lui en faisant glisser sa présence dans l'entrebâillement de la porte. Elle était là comme elle l'avait été de nombreuses fois auparavant, mais avec cette retenue qui définissait maintenant leur relation, hésitante comme une biche qu'on aurait pris dans les phares d'une voiture lancée à pleine vitesse. Alors c'était ça, à présent ? Des regards en biais que l'on s'échange en espérant que l'autre en remarque pas les paupières lourdes de remords. Les souffles qui se sont étirés, comme malmenés, là où n'avait jamais résidé que des rires. Le cœur accroché au bord des lèvres, l'acteur avait ouvert la porte pour qu'elle puisse être sûre qu'elle ne se refermerait pas avant qu'elle n'ouvre la bouche. Ce sont pas des excuses qui feraient le tour de la pièce, ni même des remises en questions, mais toutes les choses qu'ils avaient tues pour ne pas faire trop de mal, ce mal irrémédiable qui n'aurait pas poussé la brune à se rendre chez celui qui avait piétiné son cœur simplement pour ne pas faire souffrir le sien. Sans questions, dans un silence aussi rassurant qu'enveloppant, Aiden s'était laissé approché comme un animal blessé qui ne l'aurait été que part la place de son propre égo. Et la présence de Maisie se fait aussi douce que triste, aussi délicate que douloureuse. Les corps se serrent pour ne plus se quitter après tant de semaines à se fuir, à éviter d'évoquer l'autre dans la moindre discussion pour ne pas souffrir. Les mains serrés contre le corps de la brune Aiden peut enfin sentir son souffle qui se fait moins tremblant, tout comme ses mains qui ne sursautent plus depuis des jours et qui témoignent des efforts surhumains qu'il a fallu pour que ça soit le cas. Si Mabel aide à la reconstruction de ce cliché d'acteur que la drogue n'épargne pas, c'est avec Maisie que les dernières barrières se brisent en emportant avec elles un peu de sel sous les paupières.

« Je sais pas si ça doit me flatter ou me faire peur. » Elle relève la tête vers lui en s'éloignant un peu sans pour autant le laisser, ce maigre sourire sur les lèvres pour montrer drapeau blanc. Si il avait pu graver cet instant dans le fond de sa mémoire pour le rejouer en boucle durant des moments de moins bien, de pas assez, Turner n'aurait gardé en tête que les lèvres étirées de la brune qui suffisent à combler ce qui avait manqué. « Un peu des deux, sûrement, surtout que je ne garantis pas de ne pas avoir confondu le sel et le sucre. » Au mieux il n'avait pas confondu les deux ingrédients au cours de son expédition culinaire, au pire il commanderait une pizza, partagée sur un bout de canapé comme avant, gagnant gagnant. Au cœur de cette paix si sereine il y a pourtant les questions qu'aucun des deux ne s'aventurent à poser, pour ne pas déranger cette étreinte imposée mais nécessaire que Maisie brise un instant pour se retourner vers le sac qu'elle a déposé en franchissant la porte, comme si cette réalité se rappelait à eux dans cette danse de retrouvailles. « Merci. » Qu'elle murmure presque pour ne pas dérange alors qu'Aiden fait glisser le bout de ses doigts contre la peau de son avant-bras, pour que cette paix se fige sur leurs peaux comme une pierre dans l'édifice. « C'est normal. » Du moins ça aurait du l'être des semaines auparavant, sans cette intervention néfaste d'un égo surdimensionné incapable de voir plus loin que le bout de son nez, mais mieux vaut tard que jamais, non ?  « Je te jure que je vais pas m’éterniser, c’est juste le temps de savoir où aller. » Maisie pouvait très bien lui donner toutes les raisons du monde pour ne pas rester plus que nécessaire, pour ne pas s'imposer, l'acteur savait déjà qu'elle resterait aussi longtemps qu'elle le voudrait simplement parce que sa présence n'avait rien à envier à celle de Mabel, de Millie, ou de tous les autres qui le poussaient à devenir bien meilleure. Maisie avait sa place ici, même si cette affirmation arrivait trop tard pour qu'elle le crois aussi facilement. « T'es ici chez toi et tu restes autant de temps qu'il le faudra, surtout que j'ai fais installé un vidéoprojecteur rien que pour satisfaire tes besoins cinématographique. » Aiden avait mesuré l'étendue de ses paroles en appuyant bien sur le fait qu'il voulait qu'elle reste assez longtemps pour que les morceaux se recollent, argumentant d'un sourire alors que le contact physique laissait place à l'habitude des paroles.

« t’as bonne mine. » Elle ne souligne pas que la dernière fois il avait l'air d'un cadavre et que ses mains tremblaient, un beau geste de sa part qui hausse un nouveau sourire sur les lèvres du Turner dont les épaules se hissent comme si il n'avait rien remarqué, alors que sa consommation de drogue frise maintenant le plancher. « C'est le yoga. » Ou bien cette envie enchaînée au corps de faire mieux alors qu'il n'avait jamais fait que mal. C'est les gens qui le tirent vers le haut plutôt que de l'entraîner vers le bas. Et c'est la présence de Maisie, enterrant la hache de guerre au milieu du hall d'entrée. « Et moi j’en aurai une meilleure si tu avais quelque chose à boire. » En réponse aux demandes de la jeune femme il s'exécute non sans sourire, faisant traîner ses pieds jusqu'au bar où les bouteilles se font plus discrètes qu'à l'accoutumé, où se mélange maintenant le kombucha et la vodka. « Il me reste encore de la vodka très chère, ou du jus d'ananas de supermarché. » Peu importe si elle finissait pour s'ouvrir à lui ou non, si cette soirée marquerait le renouveau d'un relation partie en cendres, ou bien si Maisie se sentirait assez à l'aise pour aborder le pourquoi de sa visite plutôt que de le cacher derrière des banalités comme elle le faisait souvent, l'important était de la voir se tenir dans la cuisine alors qu'il revenait vers elle avec deux verres et une bouteille. « Et pour oublier que c’est parfaitement honteux d’avoir attendu autant de temps avant d’inaugurer une cuisine comme celle-ci. » Les îlots étaient encore neufs, vernis, sans aucun tâche et - jusqu'à présent - il n'y avait rien d'autres que des plats cuisinés couvert de solitude dans le frigo, mais Griffiths avait tenu à ce qu'il remplisse les étagère pour ne pas les laisser mourir de faim quand elle passait dans le coin. « On m'avait prévenu que le marbre était précieux, du coup j'ai préféré ne pas y toucher, et puis j'ai développé une belle relation avec le livreur Uber, c'est un vrai pote. » Le sourire amusé de l'acteur était venu s'éteindre quand la casserole pleine de chili chaud avait déversé la moitié de son contenu sur l'immense plaque de cuisson. « Merde ! » Sans savoir quoi faire pour éviter le désastre, Aiden avait empoigné le manche chaud sans réfléchir aux conséquences de ses actes, laissant derrière lui ses empreintes digitales, sa dignité, et une traînée de chili sur son t-shirt. « La bonne nouvelle c'est que j'ai pas confondu le sel et le sucre. » Que l'acteur avait glissé tout en retirant la sauce de son haut avant de la porter à sa bouche. « La mauvaise c'est sans doute la brûlure au deuxième degré. » Il ne pouvait pas se permettre de ralentir le tournage d'un film qu'il hésitait à saboter, et surtout il ne pouvait pas offrir à Maisie une soirée à l'hôpital alors qu'elle venait chercher du réconfort, cela n'empêchait pas qu'ils avaient maintenant un sujet de discussion tout trouver pour éviter de parler des vraies raisons qui avaient poussées la brune à venir le trouver.


just roll with the waves
But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyVen 28 Juil 2023 - 21:49



Perdue dans les bras d’Aiden, je me rappelle à quel point il est ma bouée de sauvetage. Celle qui m’aide à garder la tête hors de l’eau en toutes circonstances ; peu importe la marée et les vagues qui ont pu ébranler notre relation. Il reste une constante, celle vers laquelle je finis toujours par revenir, même quand je me promets que ce sera la dernière fois. Que j’en ai marre de lui, de ce nouveau lui, de celui que je n’ai plus l’impression de connaître, et que je dois réapprendre à découvrir à chaque fois. Que je m’évertue à redécouvrir à chaque fois plutôt que de simplement l’abandonner, parce que j’en suis incapable. Et je comprends mieux pourquoi, alors que la tête sur son torse, je me laisse bercer par son rythme cardiaque pour calmer le mien. Que sa respiration régulière me permet d’apaiser la mienne. Que la poigne avec laquelle ses bras m’entourent contraste avec ma fragilité. Je n’ai pas envie de lui rendre sa liberté, pas alors que je ne sais pas quand je pourrai retrouver la chaleur et le réconfort de ses bras – à chaque fois, j’ai l’impression que c’est la dernière. « Un peu des deux, sûrement, surtout que je ne garantis pas de ne pas avoir confondu le sel et le sucre. » - « Finalement, je crois que je vais aller frapper chez mon ancien coloc, hein. » Je grimace, déjà apeurée par le résultat du chili, avant que mes lèvres s’étirent en un sourire et trahissent du crédit à apporter à mes paroles. « L’avantage, c’est que moi, je ne doute pas de mes talents culinaires. Je rattraperai le coup si besoin, t’inquiète. » Même si dernièrement je n’ai pas brillé par ma présence derrière des fourneaux, je reste calée dans le domaine – quelque chose qui est souvent commun aux personnes comme moi. Ce qui est certain, c’est que je n’userai d’aucune excuse pour quitter les lieux – il pourrait me servir du jus de chaussette que je prétendrai qu’il est délicieux pour rester un peu plus longtemps ici. Je me sens en sécurité et je sais que je serais capable de faire tomber toutes les barrières qui m’obligent à garder contenance ; alors je finis par m’éloigner et je le remercie de dérive la conversation vers des banalités. Car je l’ai dit ; s’il ne pose pas de question, je n’en poserai pas non plus. Peu importe si elles me brûlent les lèvres, peu importe si je cours toujours après des réponses qu’il ne m’a pas données la dernière fois. Je sais que je devrais en faire de même si je cède ; et je n’en suis pas capable. Mes problèmes attendront demain, après-demain, et finalement tout le délai que je peux leur accorder avant qu’ils ne finissent par m’exploser au visage.

« C'est normal. » Le contact rassurant des doigts d’Aiden sur mon bras me confirme que la paix a lieu d’être, peu importe qu’elle soit temporaire – comme trop souvent. C’est aussi pour ça que je ne pourrai pas m’éterniser dans cette maison ; parce que ce serait trop dangereux, d’autant plus alors qu’on retrouve un semblant de normalité l’un avec l’autre. « T'es ici chez toi et tu restes autant de temps qu'il le faudra, surtout que j'ai fais installé un vidéoprojecteur rien que pour satisfaire tes besoins cinématographique. » - « Ou pour te regarder jouer ? » Je le chambre, même si je ne suis pas sérieuse, bien consciente qu’il ne fait pas partie de ces gens qui aiment se voir à l’écran. « Et tu sais qu’il y a rien que je déteste plus que de regarder un film seule ? » Je lui annonce, même si ce n’est sans doute pas une surprise, puisqu’il a bien souvent été dérangé par mes commentaires dans ces circonstances. « T’as pas gagné, mon pauvre. » On pourrait croire que je préfère être tranquille une fois ma journée de travail terminée ; mais la perspective d’avoir une salle privée ne va certainement pas calmer ma passion et il risque d’en faire les frais – comme s’il avait le temps, bien sûr. C’est un souci pour un autre jour, j’imagine. Ce qui n’en est plus un, ou presque plus, ce sont ses tremblements qui sont bien moins conséquents que la dernière fois, voire carrément inexistants. Je n’ose pas les pointer directement du doigt, alors je me contente de souligner sa bonne mine. « C'est le yoga. » J’esquisse un rire, même si mon inquiétude n’a pas totalement disparue. Est-ce qu’il compense avec d’autres substances ? Est-ce qu’il a seulement mieux appris à gérer ? Autant de choses que je ne suis pas en droit de lui demander. « Attends, toi, le type le moins souple de l’univers qui fait du yoga ? Tu t’es brisé combien d’os dans la bataille ? » Je préfère en rester à l’humour, n’ayant aucune idée de la véracité de ses propos. « Il me reste encore de la vodka très chère, ou du jus d'ananas de supermarché. » Le jus d’ananas n’est pas ce qu’il m’aurait proposé d’ordinaire, et un simple regard sur le bar suffit à me comprendre qu’il semble s’être repris en main. « Tu sais quoi ? Le jus d’ananas, c’est une bonne idée. » J’ose pas mettre les pieds là où je ne devrais pas. Il y a encore de l’alcool, mais je ne suis pas sans ignorer qu’il a déjà eu tendance à en abuser par le passé et s’il semble faire du ménage dans ses mauvaises habitudes, je ne vais pas le forcer à s’y confronter à nouveau. Mon regard reste plus longuement sur lui, alors que je détaille ses traits. Il a l’air bien. Vraiment. Quelque chose s’est passé durant mon absence et je me sens misérable ; parce que ce n’était certainement pas grâce à mon aide.

« On m'avait prévenu que le marbre était précieux, du coup j'ai préféré ne pas y toucher, et puis j'ai développé une belle relation avec le livreur Uber, c'est un vrai pote. » Je roule les yeux au ciel face à ses excuses, m’apprête à lui répondre quand sa voix s’élève et me glace un instant. « Merde ! » - « Ça va ?! » M’approchant aussitôt de lui pour tenter d’évaluer les dégâts, je relève les yeux vers lui face à son commentaire. « La bonne nouvelle c'est que j'ai pas confondu le sel et le sucre. » - « Idiot. » Il se croit drôle, en plus. « La mauvaise c'est sans doute la brûlure au deuxième degré. » - « Il y a d’autres façons d’éviter les sujets qui fâchent. » Je rétorque avec un sourire alors que je l’empoigne par l’avant-bras pour le traîner jusqu’à l’évier. « Passe déjà ta main sous l’eau froide, pour commencer. » Que j’ordonne en tournant le robinet. « Ton chili a vraiment intérêt à être excellent, pour la peine. » Je précise en lui jetant un coup d’œil. En attendant, l’eau coule sur sa plaie alors que le silence s’accentue et alors que j’ai une excuse pour me concentrer sur sa main plus que sur son regard, je finis par avouer, sans vraiment y réfléchir : « Je me suis fait larguer. » Je soupire, car c’est finalement incorrect. « En quelque sorte. Pas vraiment. J’en sais rien. » C’est compliqué, en d’autres termes. « Et j’ai plus d’appart. » Et je parle plus à mon frère aîné, je vois plus mon cadet. En somme, j’aurais bien préféré me brûler à sa place ; ça m’aurait sans doute changé les idées. « Je peux aller fouiller ton armoire à pharmacie ? » Dans d’autres circonstances, je n’aurais probablement pas posé la question. Mais c’est différent avec Aiden ; et avec les réminiscences de notre précédente discussion, des choses sur lesquelles je pourrais tomber et dont je n’arriverai pas à faire abstraction. « Faudrait du désinfectant et une crème cicatrisante, si t’as ça. » Que j’annonce, dans l’hypothèse où il préférerait s’en occuper tout seul.

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Aiden Turner
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SURNOM : Ady reviens le plus souvent dans la bouche des proches, mais Rosie commence à prononcer dada du bout des lèvres
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MILLIE ☽ everybody saw you smiling, yeah, you were always good at hiding. you were always asking questions so you wouldn't draw attention, everyone who used you, they never really knew you. you're always showing up for everybody but yourself.

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MAIDEN ☽ They say bad things happen for a reason. But no wise words gonna stop the bleeding 'cause she's moved on while I'm still grieving, and when a heart breaks no it don't break even.

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MABEL ☽ I've been down so long it look like up to me, they look up to me. I got fake people showin' fake love to me, straight up to my face, straight up to my face.

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RPs TERMINÉS :
SUJET ABANDONNES


SUJET TERMINES

AVATAR : Paul Mescal
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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyMar 15 Aoû 2023 - 19:24


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in



Dans la grande liste des choses qu'il essayait de changer pour améliorer son quotidien ainsi que sa propre personne, Aiden avait placé tout en haut sa relation avec Maisie qui avait dépérit avec le temps au point de ne plus savoir comment lui parler, elle qui avait toujours été son refuge en cas de tempête s'était vue reléguée - contre son gré - à la simple figurante. Pendant des semaines l'acteur avait essayé de mettre de côté sa rancœur vis-à-vis de la brune afin de faire perdurer ce lien aussi sincère que nécessaire, et le cheminement vers un nouveau lui trouvait comme obstacle cette relation détériorée qu'il ne pouvait pas laisser de côté plus longtemps. Maisie était son roc, elle l'avait toujours été, et rien n'était plus abominable que de la laisser de côté. Alors les messages étaient restés sans réponses de peur de mal faire, mais la porte s'était ouverte sans attendre quand elle y avait frappé pour se blottir dans ses bras. L'abominable souffrance de ne pas avoir été à la hauteur avec elle s'était mué en un réconfort salvateur qu'il ne pouvait laisser disparaître, pas alors qu'il n'avait aucune idée du temps que cela prendrait avant qu'elle ne fonde encore entre ses bras pour calquer son rythme cardiaque au sien. Elle était douce, la présence de Maisie, nécessaire aussi pour celui qui mettait un point d'honneur à rebâtir sa vie. Le menton figé sur le front de la brune Aiden avait insisté pour ne pas la laisser partir avant que les discussions épineuses ne soit abordées, parce qu'il le fallait, parce qu'ils avaient besoin l'un de l'autre dans la plus pure des sincérités, choses qu'ils ne s'étaient pas offerte depuis trop d'années maintenant. « Finalement, je crois que je vais aller frapper chez mon ancien coloc, hein. » A commencer par le rire véritable qui s'était échappé des lèvres de l'acteur alors qu'il ne détachait pas ses bras de la silhouette fragile de Moriarty. « Et rater le meilleur chili du monde ? Non, impossible. » Rien n'avait bougé entre les deux corps qui hurlaient le besoin d'un contact trop longtemps mis de côté, mais des choses avaient changées dans leurs vies respectives, choses assez important pour qu'elle se rende chez lui plutôt qu'ailleurs. Il avait fait la promesse de ne pas poser de questions, qu'importe le goût d'inachevé dans le fond de sa gorge ou ses yeux qui voyageaient sur ses affaires, il avait promis d'être sage. « L’avantage, c’est que moi, je ne doute pas de mes talents culinaires. Je rattraperai le coup si besoin, t’inquiète. » Elle avait fini par se détacher de lui quand bien même le corps de l'acteur requerrait sa présence plus que de raison, un sourire sur les lèvres alors qu'il feintait d'être offusqué de sa réponse. Aiden n'avait de cuisinier que les ustensiles qui peuplaient les plans de travail, mais pour parfaire le nouveau chemin qui prenait sa vie il avait fait de son mieux pour servir à Maisie autre chose que de la pizza ou des plats chinois du restaurant d'en face. « Hors de questions, tu es mon invitée, et je servirai ce chili même si on doit le recommencer dix fois. » Sans hésiter il avait glissé dans la phrase l'idée qu'elle se prête au jeu pour l'épauler, elle qui mettait en doute les talents de chef se verrait bientôt affubler d'une toque et d'un tablier, et Aiden écouterait avec attention tous les conseils qu'elle voudrait bien lui donner.

Aiden avait troqué les médicaments contre la paix intérieure, et si ils n'avaient pas totalement disparus de son armoire à pharmacie, il appréciait de pouvoir s'en passer plus de trois jours par semaine, surtout en présence de Rosie ou de Mabel qui ne méritaient pas de le voir ainsi. Cette pensée était la plus déplacée, la plus égoïste à avoir en présence de Maisie. Parce que elle aussi aurait mérité bien mieux que ce qu'il avait offert durant des semaines de silence, pendant leur dernière conversation qui avait menée tout droit au désastre, et sans broncher elle avait accepté le silence plutôt que les excuses. Aiden avait disparu de sa vie pour entrer dans celle d'une autre avec qui il faisait tous les efforts du monde, les efforts qu'il n'avait pas daigné faire pour elle. Les yeux perdus dans le vide il avait, pendant un moment, haïe tout ce qu'il représentait et tout ce qui faisait de lui un pantin pathétique sous le joug des entreprises pharmaceutiques, un petit garçon capricieux qui n'avait eu de cesse de blesser par les mots et les actes. « Ou pour te regarder jouer ? » Hm ? Turner avait relevé la tête pour fixer son attention sur la brune, dont le sourire indiquait qu'elle ne lâcherai pas le morceau avant de voir diffusé sur écran géant les piètres qualités d'acting de son ami. « Et tu sais qu’il y a rien que je déteste plus que de regarder un film seule ? » Comme lui détestait se voir jouer dans n'importe quel film, incapable de rester assis devant son visage allumé d'émotions qu'il avait toujours eu du mal à comprendre. Si on prêtait à Aiden un talent inné pour la comédie il n'en restait pas moins qu'il ignorait encore comment il s'était retrouvé propulsé sur la scène du jour au lendemain, incapable de savoir ce que les autres pouvaient voir en lui d'aussi formidable que ça. « T’as pas gagné, mon pauvre. » Un sourire s'était hissé sur les lèvres de l'acteur alors qu'il haussait les épaules, sans savoir s'il pourrait refuser quoi que ce soit à Maisie sous peine de la voir se dérober encore une fois alors que tout ce dont il avait envie c'était de ne pas la laisser partir. « Si tu veux tant que ça me voir jouer tu peux très bien venir en plateau, tu y verra toute l'étendue de mon talent. » Derrière les sourires il y avait l'envie de la voir se tenir aux abords du plateau, de pouvoir se concentrer sur elle quand il perdait pieds dans ce monde infesté, d'avoir avec lui son épaule et ses mots qui pourraient lui redonner confiance quand tout ce qu'il croyait de lui-même n'était basé que sur les perceptions de son esprits. « Sérieusement, tu n'as qu'à le formuler et je te trouverai toutes les invitations du monde. » Aucun de ses membres n'avaient trembler devant la perspective de la voir se tenir à ses côtés dans les instants charnières de sa vie, tout comme ses mains ne tremblaient plus autant que la dernière fois qu'elle avait glissé son regard vers lui. Rien, pas le moindre tressaillement à noter, pas une once de tremblement dans le creux de sa voix qui pouvait être le témoin des excès qu'il continuait d'avoir. La faute au yoga, comme il le soulignait en adressant un sourire conquis à la brune. « Attends, toi, le type le moins souple de l’univers qui fait du yoga ? Tu t’es brisé combien d’os dans la bataille ? » Un air faussement agacé sur le visage, Aiden avait haussé les épaules tout en faisant mine de compter les bleus sur son corps, plus du à des randonnées avec Mabel qu'à des cours de yoga bien trop appuyés. « Une dizaine sans doute, mais maintenant je maitrise parfaitement la posture de l'enfant. » La seule qui ne nécessitait d'ailleurs aucun connaissances particulière en yoga pour être domptée, et malgré le mensonge d'un renouveau sportif il y avait derrière la vérité d'une vie que l'acteur essayait de maintenir plutôt que de subir. Il viendrait sûrement un temps où il évoquerait avec Maisie tout ce qui a fait sa vie depuis leur dernière rencontre, un moment suspendu dans le temps, une hache de guerre enterrée pour ne plus voir que les sourires et pour ne plus sentir que la présence salvatrice de l'autre. « Tu sais quoi ? Le jus d’ananas, c’est une bonne idée. » Maisie préférait sans doute ne pas mettre les pieds dans le plat en ne soulignant pas le fait qu'il avait proposé de l'alcool avant toute autre chose, n'ajoutant pas de regard accusateur alors que l'acteur faisait de son mieux pour perpétuer son envie d'un nouveau départ. « Va pour le jus d'ananas alors. » D'un sourire à un autre ils étaient passés dans la cuisine pour ne pas rester figés dans l'entrée, à regarder en chien de faïence jusqu'à ce que l'un des deux se fissure et entame le long récit de ce qui les avait séparés depuis leur dernière discussion.

Le chili n'était en rien mémorable, pas le moins du monde comparable avec celui que Dolly avait laissé en héritage avant de cueillir les pissenlits par la racine, mais il avait au moins le mérite d'être assez chaud pour infliger à Aiden une brûlure en forme d'arc de cercle sur la paume de la main et des empreintes digitales à l'abandon. « Ça va ?! » La tonalité dans la voix de la brune marquait avec étonnement toute l'inquiétude qu'elle pouvait ressentir, et d'un côté cela avait apaisé le cœur bouleversé de l'acteur. Maisie éprouvait encore de la peine pour lui, de l'amitié, un amour brut que rien ne pouvait abattre mais qui pliait. « Idiot. » Oui il l'était, l'idiot de cette situation, de beaucoup de chose. L'idiot qui n'avait pas mesuré le poids de ses mots, l'idiot qui lui avait fermé la porte au nez à un moment où elle tendait la main pour faire la moitié du chemin. L'idiot qui la regardait encore comme la seule pouvant le comprendre. « Il y a d’autres façons d’éviter les sujets qui fâchent. » Maisie l'empoigne par le bras pour le tirer jusqu'à l'évier alors que son regard refuse de s'ancrer dans celui de l'acteur, parce que les prochains mots qui sortiront de sa bouche seront assez important pour que la brulure soit reléguée au second plan. « C'est mon côté acteur de tragédie, je commence à tourner de plus en plus de drames tu sais. » C'est encore un idiot mais au moins elle n'a pas a tourné autours du pot pour essayer de lui dire ce qu'elle retient dans le fond de sa gorge. « Passe déjà ta main sous l’eau froide, pour commencer. » L'eau lui fait un effet immédiat, apaisant la douleur alors que la brune relève enfin le regard vers lui. « Ton chili a vraiment intérêt à être excellent, pour la peine. » Aiden s'était pincé les lèvres en accordant à Moriarty un regard amusé, la main toujours placée sous l'eau, avec en tête la très forte envie de porter à sa bouche les quelques médicaments qui lui restait encore pour faire passer la douleur. « C'est le meilleur de ta vie Moriarty, ne doute pas de moi ça me fait de la peine. » Elle soupire, retire son regard, tourne autour du pot, s'affaisse sous le poids de ses propres mots en faisant semblant de porter son attention sur l'eau qui s'écoule le long des phalanges de l'acteur.

« Je me suis fait larguer. » Oh. Turner baisse le regard pour ne pas croiser celui de Maisie. Au fond de lui deux sentiments se battent pour remporter le droit de prendre le dessus, celui de la tristesse contre celui de la jalousie. Oh il aurait aimé en savoir plus sur cette relation avant qu'elle n'en annonce la fin, lui qui avait toujours été son confident le plus sincère se retrouvait maintenant relégué au rang du dernier au courant de la situation. « En quelque sorte. Pas vraiment. J’en sais rien. » Comment ne pas être sur que l'on venait de se faire larguer ? Quel pourcentage de doute entrait en ligne de mire ? « Tu t'es fait larguer mais t'en sais rien ? » Sans le vouloir le ton de sa voix est devenu plus lourd, teinté de cette jalousie qui commence à prendre le dessus sur la tristesse. « Et j’ai plus d’appart. » Ça faisait beaucoup d'informations à prendre en compte pour une soirée où ils n'étaient pas censé se poser de questions pour ne pas réouvrir les plaies encore fraiches. « Attends je comprends pas tout, tu vivais avec ton peut-être ex du coup ? » Les sourcils arqués d'incompréhension Aiden s'était vu abandonné par la brune alors qu'elle délaissait sa main meurtrie toujours sous l'eau. « Je peux aller fouiller ton armoire à pharmacie ? » Il avait tout jeté à la poubelle quelques semaines auparavant pour ne pas être tenté de prendre une plaquette entière d'anti douleurs, mais aussi parce qu'il s'était promis de ne pas plonger de nouveau dans ce qui pouvait le tuer. « Faudrait du désinfectant et une crème cicatrisante, si t’as ça. » Soupirant longuement tout en sortant la main de sous le filet d'eau froide, Aiden avait attrapé le torchon sur le plan de travail pour s'essuyer les mains avant de se retourner vers Maisie. « Tu voudrais rien ici, j'ai plus aucun médocs chez moi pour éviter de me laisser tenter par la facilité. » Il avait simplement haussé les épaules pour ne pas avoir à en rajouter plus que ça, parce que la conversation ne pouvait pas tourner autour de lui alors qu'elle venait de placer dans la conversation une information aussi capitale que lourde de sens pour eux. « Tu veux me raconter ? » Le ton de sa voix n'avait rien de celui qu'il aurait employé lors de leur dernière rencontre, parce qu'elle était maintenant teintée d'inquiétude plutôt que de reproches. « Je te force à rien si t'en as pas envie, mais j'aime penser que tu ne m'as pas dit ça pour qu'on l'ignore tout bonnement. » Appuyé contre le comptoir l'acteur avait adressé un regard plein de sincérité à son amie, pour lui faire comprendre que le havre de paix qu'elle était venu trouver pouvait aussi être un espace d'échange.





just roll with the waves
But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

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aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(12/06 - je ne parlerai qu'en présence de mon avocat)sara #1raphael #3cameron #1emery #1logan #1twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1

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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyJeu 24 Aoû 2023 - 5:56



En sécurité dans les bras d’Aiden, j’ai l’impression d’oublier toutes les tensions qui ont caractérisé notre amitié au cours des derniers mois. Pourtant, même si j’ai envie de me persuader du contraire, je suis consciente que c’est sûrement temporaire. À chaque fois que j’ai cru à une accalmie, nous avons réussi à repousser celle-ci et à rendre la situation encore plus compliquée. J’aime croire que le fait que je sois là, à l’entourer de mes bras au point de manquer de l’étouffer pour ne pas l’autoriser à partir est la preuve qu’il y a encore quelque chose à sauver et que nos efforts finiront par payer, même si cela peut prendre du temps. On y arrivera, j’en suis sûre et j’aime cette démonstration qui me permet de conserver cet espoir, qui m’échappe le reste du temps. Nos échanges sont ponctués d’une légèreté que je ne nous connaissais plus, et j’ai presque l’impression de ne pas avoir à réfléchir à chacun de mes mots. « Et rater le meilleur chili du monde ? Non, impossible. » - « Impossible. » Que je répète, comme une nécessité de le graver dans la roche. Ce n’est pas seulement l’affaire d’un chili, il est question d’une soirée, du temps que je pourrai continuer à lui soutirer avant qu’il n’en ait marre de moi ; impossible pour moi d’aller ailleurs, et si cette perspective m’angoissait il y a encore quelques heures, elle est plus rassurante que jamais en cet instant. Sentir sa silhouette contre la mienne est une chose, mais j’ai aussi envie de voir son visage, de le retrouver, dans un sens. Retrouver ses yeux bleus rêveurs, son sourire timide et son épiderme qui réagit trop fortement à chaque boutade, retrouver le Aiden que j’ai connu au début de mon adolescence et qui accompagné tous les changements de mon existence, et que j’ai enfin l’impression d’avoir devant moi après de trop longs mois à m’habituer à cette version plus adulte, face à laquelle je ne sais jamais comment me comporter. « Hors de questions, tu es mon invitée, et je servirai ce chili même si on doit le recommencer dix fois. » Le rire qui s’échappe d’entre mes lèvres est naturel, alors que j’accepte la mission qui s’offre potentiellement à nous : « Ça s’appelle une prise d’otage, ça, dans le jargon. » Je souligne, le regard sévère, avant d’ajouter, avec un large sourire : « Ça tombe bien, j’ai toujours trouvé le syndrome de Stockholm fascinant. » C’est l’occasion de parfaire mes connaissances en psychologie, n’est-ce pas.

Et s’il y a cette petite voix dans ma tête qui persiste à me dire que cette paix ne durera pas longtemps, car tôt ou tard l’un de nous saura mettre les pieds dans le plat, pour l’heure elle me convient, d’autant plus alors qu’il m’invite à poser mes valises plus longtemps que nécessaire s’il le faut. Je n’ai aucune envie d’abuser de son hospitalité, mais cela a le don de me rassurer quelque peu, car j’en suis à mon troisième déménagement en l’espace d’un an, et que j’en ai sérieusement marre des recherches d’appartement. Je serais pas contre un peu de répit, même si ce n’est sûrement pas raisonnable. Mais s’il y a un projecteur dans l’équation, je ne suis pas bien raisonnable. « Si tu veux tant que ça me voir jouer tu peux très bien venir en plateau, tu y verra toute l'étendue de mon talent. » Je pince les lèvres, peu convaincue par cette proposition. Ce n’est pas que je ne le crois pas sincère, mais je ne sais pas si l’invitation peut avoir de la valeur si notre amitié est toujours ponctuée de hauts et de bas. Il peut la retirer à tout moment, et c’est sans doute pour ça que je n’ose pas l’accepter. « Tu le voudrais ? » Que je finis par lui demander, avec un léger sourire. Est-ce que ça lui ferait plaisir ? Est-ce que ça a une quelconque signification pour lui, ou c’est seulement pour être poli ? « Sérieusement, tu n'as qu'à le formuler et je te trouverai toutes les invitations du monde. » - « Tu veux pas plutôt m’inviter à l’ouverture d’un concept store ? J’ai besoin de fringues. » Je demande, peu sérieuse, rajoutant même : « ou à une avant-première ? J’aurais bien besoin d’un mec blindé, là. » Aussi, tant qu’à faire. Si en plus il peut ressembler à Hugh Jackman – je sais pas pourquoi je crushe autant sur un mec qui a l’âge d’être mon père, bordel – c’est tout bénéf’. « Mais sinon, dis-moi ton projet du moment, et je te dirai si ça vaut la peine que je me déplace. » Je lève le menton, presque hautaine, pour me donner de grands airs avant de rire doucement. Ça vaudra le coup que je me déplace, c’est certain, mais j’aime me redonner le rôle que j’avais il n’y a pas si longtemps. Pas celle qui décidait de l’importance ou non des projets dans lesquels il s’engageait, mais qui ne manquait pas de donner son avis quand même. Je ne me suis pas toujours sentie la bienvenue auprès de lui depuis quelque temps, mais j’ai pas non plus fait beaucoup d’efforts pour garder ma place. J’ai pas toujours été adéquate avec lui, me montrant souvent trop virulente ou égoïste au moment de lui tendre la main, tapant du poing sur la table pour lui faire entendre mon avis sans considérer son point de vue. Et je l’ai sans doute abandonné trop vite, sans quoi j’aurais été au courant des dernières nouveautés dans sa vie, à commencer par cet intérêt pour le yoga. « Une dizaine sans doute, mais maintenant je maitrise parfaitement la posture de l'enfant. » - « Je crois que ce que je vois. » Je dis, levant les mains à hauteur des épaules pour clamer mon innocence. La vérité, c’est que je suis presque jalouse de ne pas avoir été là pour l’accompagner dans ces changements ; preuve en est encore une fois que je n’ai pas été à la hauteur avec lui, alors que je devrais m’en réjouir sans arrière-pensées. Et puisque c’est un homme nouveau, je ne compte pas mettre à mal ses promesses en lui forçant la main avec de l’alcool. Ça m’aurait aidé, mais ce n’est pas raisonnable.

La cuisine inaugurée ce soir l’est dans tous les sens du terme alors qu’elle marque aussi la première – et dernière, j’espère – blessure d’Aiden en service. Sa paume marquée par le manche de la casserole l’amène à jurer, et suscite aussitôt mon inquiétude alors que je fais aussitôt les quelques pas qui nous séparent. Je tente de m’amuser de la situation alors que je l’empoigne par le bras pour qu’il passe sa main sous l’eau froide, et je ne peux m’empêcher de sourire à sa réflexion. « C'est mon côté acteur de tragédie, je commence à tourner de plus en plus de drames tu sais. » -  « Trop hâte que tu te mettes aux films d’horreur. » S’il pousse la dévotion à ce point, hm. Et pour la peine, je m’attends à ce que son chili soit excellent – ni plus, ni moins. « C'est le meilleur de ta vie Moriarty, ne doute pas de moi ça me fait de la peine. » J’ai un léger rire amusé. « Outch, j’espère que tu me pardonneras cet affront. » Ma main libre posée sur mon cœur pour parfaire la scène, je me reconcentre ensuite sur sa main. Le silence qui perdure me pousse à le rompre avec la seule chose qui occupe mes pensées. La raison pour laquelle je suis arrivée jusqu’ici ce soir, un enchaînement de mauvaises décisions m’amenant à me retrouver sans toit, traînant un abattement latent. Je me suis fait larguer ; oui, c’est à peu de chose près le problème, même si ces quelques mots paraissent faibles pour rendre compte de tout ce qu’il s’est passé en l’espace d’un an. Autant de choses que j’ai volontairement dissimulées à Aiden, parce qu’il avait sa vie où je n’avais plus vraiment sa place, parce que ça concernait la mienne où il ne l’avait pas beaucoup plus sa place. « Tu t'es fait larguer mais t'en sais rien ? » Je lève les yeux un instant, ma lèvre supérieure se glissant sur l’inférieure pour mieux la mordiller, mal à l’aise d’évoquer un sujet qui n’est, finalement, pas plus clair pour lui qu’il ne l’est pour moi. « Attends je comprends pas tout, tu vivais avec ton peut-être ex du coup ? » L’incompréhension que je lis dans les yeux d’Aiden quand je reporte mon attention sur lui amène avec elle un sentiment de culpabilité que je tente de diminuer en ignorant sa question, pour mieux me concentrer sur sa blessure. C’est de ça dont il est question en priorité, et non de mes états d’âme, très vite remplacé par mes craintes à l’idée de ce que je pourrais trouver dans son armoire à pharmacie si je venais à m’oser la détailler. C’est en partie à cause de son contenu que le silence s’est installé entre nous durant de longs mois, et à cet instant où notre relation semble connaître une accalmie me faisant croire à un retour à la normale, je n’ai pas envie de me confronter à toutes les raisons pour lesquelles je ne pouvais plus supporter jusqu’à la simple vue de celui que j’ai longtemps considéré comme mon socle. « Tu trouveras rien ici, j'ai plus aucun médocs chez moi pour éviter de me laisser tenter par la facilité. » Je reste muette alors que je n’arrive pas à empêcher mon regard de sonder le sien pour évaluer la véracité de ses propos. Un pincement m’égratigne le cœur quand je réalise où nous en sommes rendus, et à quel point les dernières minutes me paraissent finalement n’être que de nouveaux faux-semblants entre nous. Car, durant un instant, je ne le crois pas, et probablement qu’il peut s’en douter alors que j’abaisse mon regard pour ne pas qu’il y lise toute ma perplexité qui accompagne ses propos. On ne pose pas de questions ; on évite les sujets qui fâchent, et pour cette seule raison, Aiden pourrait très bien me mentir. Quelques années auparavant, cette seule idée m’aurait semblé invraisemblable, car on se l’était juré. Mais ça fait bien longtemps qu’on ne se promet plus grand-chose l’un à l’autre, et j’en suis désolée d’en venir à remettre sa parole en question. « Tu veux me raconter ? » - « Il faut quand même qu’on te trouve du cicatrisant. » Je tranche, alors que sans attendre son autorisation, je fais ce qu’il m’a invité à faire : me croire chez moi, alors que j’ouvre les placards, sans réellement savoir ce que je cherche. « Je te force à rien si t'en as pas envie, mais j'aime penser que tu ne m'as pas dit ça pour qu'on l'ignore tout bonnement. » - « Il y a pas grand-chose à dire, j’ai été conne et voilà le résultat. » Face à l’immobilité d’Aiden qui semble attendre mes confessions lorsque je croise son regard que je fuis aussitôt, je m’active à passer en revue cette cuisine, jusqu’à m’emparer d’un pot que j’ouvre avec difficulté, blanchissant mes phalanges. « Ça fera l’affaire, en attendant. » J’en sais rien, j’ai lu un jour dans un magazine que le miel était un cicatrisant naturel et je m’en fiche bien de savoir si c’est réellement efficace alors je reviens vers lui, plongeant mon index et mon majeur dans le contenu du pot. « Je t’en rachèterai. » Pas sûr que ça donne envie de passer après que j’y ai enfoncé mes doigts, que je fais glisser sur sa main relevée par la mienne, libre, retraçant les contours de sa plaie. « J’étais même pas vraiment avec lui, c’est pour ça que j’en sais rien. » C’est encore moins clair, et je soupire, m’agaçant de ma prédisposition pour les idées foireuses et compliquées. « J’en avais marre des réflexions de mon frère sur mon célibat, et juste de me sentir... j’sais pas, comme une anomalie parmi mes potes, et ... juste, de manière générale. » Parce qu’il sait autant que moi que ma vie amoureuse est désertique, et que même si je n’ai jamais été pressée pour changer les choses, la solitude me pèse plus que je le prétends. « J’ai demandé à un mec que Seth pouvait pas saquer de jouer les faux copains pour qu’il me foute la paix et fasse moins le malin. » Pas ma meilleure idée, vu le résultat. Je m’attèle toujours à disposer le miel sur sa main, dessinant des cercles sur sa paume alors même qu’il n’y a plus grand-chose à étaler. « Ça duré presque un an, et j’ai fini par emménager chez lui quand il a perdu sa mère et que j’ai voulu le soutenir. » Ceci explique sans doute cela, ce n’était pas tant parce qu’il y avait une étape à franchir entre nous. « Sauf que Seth a fini par se venger, à sa façon, et j’ai pas assumé, j’ai déserté notre appartement, et maintenant, Angus est parti. » Je ne donne sans doute pas assez de détails, sautant de grandes parties de mon récit alors même que d’ordinaire, j’aurais tout détaillé parce que j’avais besoin de ses conseils avisés. Aujourd’hui, j’ai l’impression de ne pas être légitime à m’épancher sur mes problèmes auprès d’Aiden, alors même que le seul fait de lui en parler me permet de diminuer un peu du poids qui compresse ma poitrine depuis des jours. « Et je suis là, à me demander comme j’arrive toujours à tout faire foirer, avec tout le monde. » Avec ma famille, avec Seth, avec Angus, même avec mon boulot et mes amis, alors que je finis par lâcher la main d’Aiden que j’ai assez martyrisée et que je relève la tête pour affronter son regard, quand j’ajoute : « y compris avec toi. » Surtout avec lui.

@Aiden Turner (maiden) you know me, i'm sad happy 1949770018



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Aiden Turner
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l'étoile tombante
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SURNOM : Ady reviens le plus souvent dans la bouche des proches, mais Rosie commence à prononcer dada du bout des lèvres
STATUT : Mabel occupe ses pensées, le guérit, l'aime sans chercher à comprendre les démons qui le hantent
MÉTIER : les scénarios s'empilent sur un coin de la table à manger sans qu'il ne les lisent, et il tente de saboter le seul projet qui peut le faire entrer dans les plus hautes sphères
LOGEMENT : #27 Parkland Boulevard, dans un appartement situé aux abords du monde où la décoration va de paire avec son manque de confiance
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MILLIE ☽ everybody saw you smiling, yeah, you were always good at hiding. you were always asking questions so you wouldn't draw attention, everyone who used you, they never really knew you. you're always showing up for everybody but yourself.

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MABEL ☽ I've been down so long it look like up to me, they look up to me. I got fake people showin' fake love to me, straight up to my face, straight up to my face.

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AVATAR : Paul Mescal
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar)
DC : nope
PSEUDO : Schopenhoeur
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INSCRIT LE : 18/03/2022
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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyJeu 21 Sep 2023 - 22:39


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in



Elle respire dans le creux de son cou sans défaire le noeud de ses bras autours de son corps, créant un sillon de frisson le long de l'échine de l'acteur qui ne peut s'empêcher de sourire comme un idiot. Il a tout un tas de choses à rattraper pour ne plus être un idiot, justement, et le nom de Maisie figure tout en haut de la liste quand il s'agit de faire des efforts, de se retrouver. Autant qu'il voudrait profiter de cet instant, il y a la précipitation des mouvement qui se mêlent à l'incertitude des gestes, Aiden chancelant sur ses jambes qui se tient contre le corps de la jeune femme pour ne pas tomber, se dérober sous le poids d'une culpabilité pesante. Alors il mets en exergue ce chili qui fume dans un coin de la cuisine et qu'elle ne voudrait manquer pour rien autant parce qu'il est préparé par lui, uniquement pour elle. « Impossible. » La brune lui adresse un sourire qu'il prends pour en garder tous les morceaux, pour s'approprier chacun de ces moments où la hache de guerre semble enterrer aussi profond que la boite à chaussures remplie de souvenirs qu'ils avaient enfoncés dans le jardin de ses parents. « Aussi impossible que complètement vexant pour celui qui cuisine depuis... vingt bonnes minutes... » L'acteur n'a rien d'un cuistot mais il a eu le mérite de ne se fier qu'à l'écriture en pattes de mouches de Dolly, à quelques souvenirs lointain et au fait d'avoir mis une grosse louche d'un vin très cher dans la sauce. Sans doute que le chili serait aussi raté que les pancakes qu'il avait essayé de glisser dans l'assiette de Mabel avant de se rendre compte que le sourire sur son visage était plus là pour remercier d'avoir tenté plutôt que pour couronner de succès cette subite envie. Mais il était moins question de la bouffe que de la compagnie, que de la soirée qu'ils laisseraient filer entre leurs doigts sans jamais les pointer sur ce qu'il y avait eu de mauvais entre eux, mais en prenant le temps de se remémorer tous les souvenirs qui filaient leur amitié, quitte à recommencer la recette un nombre incalculable de fois. « Ça s’appelle une prise d’otage, ça, dans le jargon. » Il hausse un sourire sur ses lèvres et ses épaules, l'acteur, mimant qu'il n'en avait rien faire si elle prenait le temps de vérifier chaque étapes de la recette originale si cela lui permettait de rester un peu plus à ses côtés. « Ça tombe bien, j’ai toujours trouvé le syndrome de Stockholm fascinant. » Le rire qui s'échappe d'entre les lèvres du brun a tout de la sincérité, de celui qu'on ne peut pas retenir tellement les émotions sont vraies. « Prends un cahier, installe toi, je m'occupe de changer les serrures de ta chambre. »

C'était fou de penser qu'il y a quelques semaines Maisie avait claqué la porte de ce même appartement avec la promesse de ne pas être présente si jamais il venait à sombrer, appuyant sur les points sensibles pour le mettre en face de la vérité, et qu'elle se tenait maintenant là, à passer en revue un espace qui n'avait jamais autant de lumière que depuis que l'acteur essayait de se sevrer. Si il avait installé un projecteur s'était pour assouvir les besoins de la cinéphile mais aussi pour partager avec elle quelque chose qui les réunissait, qui pouvait faire peser la balance pour garder enterrer cette hache sensible. L'idée de pouvoir la chercher du regard sur un plateau de tournage, alors qu'il doute encore de sa capacité à tenir un rôle, avait effleuré l'esprit du Turner. « Tu le voudrais ? » La tête penchée sur le côté Aiden avait haussé un sourire timide. « Toi tu viendrais ? » Maisie aurait-elle la patience de se tenir sur le côté pendant de longues heures, dans une loge humide et peu décorée ? Lui, pouvait-il accepter qu'elle partage ce bout de quotidien qui faisait sa vie et qu'il lui avait toujours interdit sous prétexte de la protéger ? « Tu veux pas plutôt m’inviter à l’ouverture d’un concept store ? J’ai besoin de fringues. » Bien entendue, elle avait toujours le moyen de désamorcer une conversation qu'elle ne voulait pas encore avoir, et ça le faisait sourire de plus belle. « ou à une avant-première ? J’aurais bien besoin d’un mec blindé, là. » Un de ceux qui n'hésiteraient pas à lui mettre une main grasse au cul en y ajoutant un clin d'oeil, en proliférant des absurdités sur les femmes qui peuvent avoir ce qu'elles veulent si elles décident de sucer la bonne personne. « On peut très bien feuilleter ensemble le programmes des avants premières et choisir celle où il y aura le plus de fric, c'est soit les films d'auteurs soit les Blockbuster, choisi ton poison. » La plupart des producteurs puaient le fric et l'oisiveté de toute façon, qu'ils soient là pour représenter les petits comme les grands. « Mais sinon, dis-moi ton projet du moment, et je te dirai si ça vaut la peine que je me déplace. » Le projet du moment était la triste vie de Benjamin Butcher et de ses enfants, un film qu'il avait promis de saboter pour ne pas que Millie ne vive encore et encore la peine punition de voir son frère disparaître. Pas sûre que Maisie veuille se déplacer pour assister à la chute de la carrière du Turner. « On adapte un livre autobiographique sur la disparition d'un gamin, Reggie Butcher. » Pourtant il a terriblement envie de trouver du soutien auprès de la brune, alors la langue se délie. « Je joue le père de famille, le tournage est sensible mais j'ai envie de donner une cause à ce rôle, quelque chose de profond. » Ce n'était que la plus pure des vérités, et même si Maisie ne pouvait que soupçonner l'importance d'un rôle comme celui-ci, Aiden avait besoin de trouver du soutien dans son regard. Ce qu'il y trouve c'est le rire, les petits plis au coin de ses yeux qui indiquent qu'elle ne croit pas une seule seconde à cette histoire de yoga. « Je crois que ce que je vois. » L'acteur fait craquer les os de ses phalanges avant d'entreprendre le début d'une posture de yoga complètement inventée, préférant remettre le pied au sol après une demie seconde passée en équilibre à faire le fanfaron pour tenter de l'impression ou bien de lui rabattre son caquet. « Là je suis pas bien étiré, c'est pour ça. »

Les sourires rieurs s'échappent dans la cuisine qui sent approximativement le chili, tout comme la salle de bain sent approximativement la lessive car il ne sait pas encore bien comment la différencier de l'adoucissant, mais au moins ça sent pas le cramé. Du moins pas avant qu'Aiden n'empoigne le casserole comme l'idiot qu'il est, le rire se muant en sursaut de douleur alors que Maisie se rapproche de lui pour faire couler l'eau froide sur la paume cuisante de l'acteur. « Trop hâte que tu te mettes aux films d’horreur. » Elle en plaisante mais son regard trahis l'inquiétude qu'elle ressens, qui s'estompe quand Aiden lui tire un sourire en prétextant que le chili devrait au moins être aussi bon qu'il est dangereux, et qu'elle ne devait pas en douter. « Outch, j’espère que tu me pardonneras cet affront. » La main sur le coeur elle s'amuse, se complait dans l'idée qu'ils puissent retrouver leur complicité comme si elle n'avait jamais disparue. « Pas sûr si tu continues de faire la maline. » Si Aiden tire un sourire sur ses lèvres ce dernier s'efface au profit d'une inquiétude soudaine mais surtout d'une jalousie certaine alors que la brune évoque une rupture qu'il n'aurai jamais soupçonnée tant leurs chemins se sont séparés. Maisie avait été en couple et maintenant elle ne l'était plus, du moins elle n'était plus sûre de l'être, et ce qui le préoccupais surtout c'était de savoir qu'elle l'avait été et que lui ne l'avais jamais su. Peut-être même qu'il ne l'aurai jamais appris si elle n'avait pas décidé de mettre de l'eau dans son vin en venant chercher du réconfort dans cet appartement qu'elle avait connu si froid. La culpabilité de ne pas avoir été présent pour elle au moins de la séparation avait frappé l'acteur de plein fouet, le poussant dans ses retranchements alors qu'elle s'époumonait à chercher un moyen de faire disparaître la douleur d'une brulure que lui ne sentait même plus.

Ce n'était plus sa main qui brûlait mais son corps en entier. Aiden, dont la seule promesse n'avait été faite qu'à elle. Une promesse enfantine qui ne comptait pas vraiment aux yeux des autres mais qui avait toujours fait sens pour eux. Si il n'avait plus été capable d'honneur la promesse de petit doigt, un autre s'était chargé de lui promettre d'être toujours là pour elle. Maisie ne trouvera rien dans les placards maintenant vidés de leurs contenus, si elle cherche à fouiller alors rien ne lui sautera aux yeux que des antidouleurs, un sérum pour les yeux ou un sirop pour la toux. Pendant l'espace d'une minute Aiden sait très bien qu'elle ne le croit pas, et pendant une minute il se demande si tout ça n'a pas servi à rien. « Il faut quand même qu’on te trouve du cicatrisant. » Toujours adossé contre le plan de travail, les coudes reposant derrière lui pour que sa paume touche le marbre froid et trop cher, Aiden se racle la gorge dans l'attente d'un complément d'informations qui viendrait apporter des précisions sur cette histoire, tout du moins si elle avait envie d'en donner. « Le beurre ça marche tu penses ? » Si la brune ne veut pas en parler alors il ne forcera pas les choses pour que ce soit le cas, il ne s'imposera pas sous peine de la faire fuir alors qu'il venait à peine de la retrouver. « Il y a pas grand-chose à dire, j’ai été conne et voilà le résultat. » En ouvrant un placard son regard se fige sur un pot de miel dont elle se saisie avant de l'ouvrir, non sans pincer les lèvres alors que le couvercle fait de la résistance. « Ça fera l’affaire, en attendant. » Ce qui n'en était pas de même des envies d'Aiden qui ne voulait pas attendre pour connaître le fin mot de cette histoire, tapotant du majeur contre le plan de travail alors qu'elle se saisissait de sa main pour faire glisser le miel contre sa paume. « Je t’en rachèterai. » L'acteur avait répondu à la négative en hochant la tête de gauche à droite. « T'en fais pas pour ça. » Non pas parce qu'elle n'en avait pas les moyens, simplement pour ne pas penser que le matériel était plus important que les instants partagés. « J’étais même pas vraiment avec lui, c’est pour ça que j’en sais rien. » Le sac de noeuds devenait de plus en plus épais à mesure que Maisie ouvrait la bouche pour donner des explications, fronçant les sourcils du Turner dont le regard vacillait entre les yeux de la brune et sa main qu'elle tenait toujours entre ses doigts. « Tu ne facilites pas la chose pour essayer de comprendre cette histoire tu sais. » Le miel n'a plus rien de solide à l'instant où il prononce ces mots, mais elle s'entête à faire des cercles contre sa paume sans pour autant le regarder dans les yeux, alors il ne dit rien, se contente de sentir la picotement de ses doigts contre sa peau. « J’en avais marre des réflexions de mon frère sur mon célibat, et juste de me sentir... j’sais pas, comme une anomalie parmi mes potes, et ... juste, de manière générale. » Il ne pouvait que comprendre l'envie de ne plus être la personne sur qui tous les regards étaient tournés, de vouloir simplement être comme les autres pour ne plus affronter les remarques, les piques, l'attention malsaine. « J’ai demandé à un mec que Seth pouvait pas saquer de jouer les faux copains pour qu’il me foute la paix et fasse moins le malin. » Bien évidemment, toute cette histoire ne pouvait pas avoir eu lieu sans l'intervention malsaine d'un Seth que le Turner n'avait jamais apprécié tant il avait consacré sa vie à faire chier la seule personne qui n'avait en rien mérité qu'on s'acharne sur elle. « C'est le bon moment pour t'avouer que moi non plus, je peux pas saquer ton frère. » Non pas que ça soit une grande surprise pour la Moriarty, parce que personne ne pouvait voir Seth. « Ça duré presque un an, et j’ai fini par emménager chez lui quand il a perdu sa mère et que j’ai voulu le soutenir. » C'est long un an de mensonges, de compromis, de silence. Un an sans évoquer la supercherie pour ne pas avoir l'idée misérable qui avait poussé à établir la dite supercherie. Une longue année pendant laquelle Aiden n'avait pas réussi à être présent pour elle comme il l'aurai voulu, trop défoncé pour remarquer qu'elle s'échappait d'entre ses doigts. « Sauf que Seth a fini par se venger, à sa façon, et j’ai pas assumé, j’ai déserté notre appartement, et maintenant, Angus est parti. » Les yeux se ferment à l'idée de savoir que Maisie puisse avoir connu la douleur de se faire trahir ainsi alors que tout ce qu'elle demandait était cette attention qu'elle avait toujours mérité. « Seth est un connard, et ton Angus il ne sait pas ce qu'il perds en te laissant de côté, même si c'était pour de faux. »

Leurs regards ne se croisent toujours pas, le miel n'est plus qu'un résidus gras dans la paume de l'acteur, pourtant ce silence n'est pas semblable à ceux qui s'étaient installés jusqu'à présent durant leurs dernières conversations. C'est un silence salvateur qui fait du bien après la tempête de mots qui s'est déversée sur eux, un moment de calme dont Aiden tire profit en fermant les yeux. « Et je suis là, à me demander comme j’arrive toujours à tout faire foirer, avec tout le monde. » Si Maisie pensait avoir foirer quoi que ce soit alors qu'en était il de lui dont les seules attentions pour elle n'avaient été que pour lui faire comprendre tout ce qu'elle avait de mal alors qu'il était le seul coupable. « y compris avec toi. » Un soupire s'était échappé des lèvres du Turner alors qu'il dégageait lentement sa main pour la rabattre contre le comptoir, faisant glisser le thermostat de la casserole sur zéro. « Maisie, il faut être idiot pour ne pas voir que c'est moi qui ai tout foiré entre nous deux. » Il s'essuie les mains dans un torchon de cuisine immaculé, le dos tourné pour ne pas affronter son regard alors que les mots s'enfoncent dans sa gorge. « Je ne peux pas te laisser croire ça, que c'est de ta faute si c'était aussi tendu entre nous. » Aiden se retourne enfin pour lui face, proposant ce fameux verre de jus d'ananas, pas aussi fort que la vodka qui traine encore dans son bar mais ils avaient pris la décision de faire les choses bien cette fois. « T'as pas à t'excuser de vouloir vivre une vie comme tous les autres, de vouloir détourner les regards inquisiteurs des gens ou leurs questions. » C'était ce qu'il avait fait toute sa vie en prétextant que tout allait bien quand tout n'était que solitude. Maintenant il pouvait le voir, à travers les erreurs commises, le regard de gens, la main de Mabel dans la sienne, il comprenait toutes ces choses mises de côté sous la couverture pour ne pas affronter la réalité. « Et si tu es resté un an avec de gars, Angus, c'est sûrement pas à cause de Seth mais sûrement parce que tu en avais envie. » Là où lui n'avait pas été présent, ce type avait réussi à lui redonner assez confiance en elle pour que cette fausse rupture la marque autant qu'une vraie.




just roll with the waves
But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
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(maiden) you know me, i'm sad happy Empty
Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptySam 14 Oct 2023 - 0:37



Le creux de son cou semble avoir été dessiné dans l’unique but d’accueillir mon visage qui épouse parfaitement les contours de son corps, et pendant un instant, j’ai l’impression de retrouver le sanctuaire qu’il a toujours représenté, et qui m’a cruellement manqué au cours des derniers mois. C’est à contrecœur que je me détache de lui, oubliant mon léger malaise à l’idée d’avoir sans doute trop abusé de son affection aussitôt qu’il plaisante sur le contenu de la casserole qui mijote à côté de nous. Impossible. Oui, ce soir, j’ai envie de croire qu’il sera impossible de nous séparer, que même s’il s’agit probablement d’un leurre avant que la réalité nous frappe à nouveau dans les semaines qui suivront, j’ai envie de croire que ce soir, rien n’a changé entre nous. Que nous sommes à nouveau les deux adolescents esseulés qui ont trouvé un ancrage l’un chez l’autre, des confidents de nos secrets les plus profonds autant que des partenaires de mauvaises idées. Nous avons laissé de notre innocence en grandissant, que nous ne retrouverons sans doute jamais, mais peu importe ; je suis disposée à faire semblant, à mettre à profit toute la naïveté dont je dispose encore et à faire en sorte qu’elle se multiple le temps d’un soir, durant lequel j’ai foutrement besoin que tout redevienne comme avant. « Aussi impossible que complètement vexant pour celui qui cuisine depuis... vingt bonnes minutes... » Et j’ai l’impression qu’on y arrive, à prétendre que rien n’a changé entre nous, alors que sa réflexion m’arrache un rire sincère. En guise de réponse, je hausse les épaules d’un air vaguement détaché, secouant la tête en faisant une légère grimace, l’air de souligner que je ne suis pas désolée de l’avoir vexé – il me connaît, il sait au contraire que j’y prends un malin plaisir. De toute évidence, quand bien même son chili serait raté que je prétendrai le contraire, seulement pour garder un souvenir indéfectible de cette soirée. Ou peut-être que je prétendrai qu’il est absolument immangeable, afin qu’il tienne encore et encore sa promesse de le recommencer, et, peut-être qu’ainsi, j’aurai une raison pour ne pas quitter cette maison et continuer à prétendre que le monde réel n’existe pas – et ne m’atteint pas, surtout. Je suis même à deux doigts de me laisser tenter par le syndrome de Stockholm, c’est dire. « Prends un cahier, installe toi, je m'occupe de changer les serrures de ta chambre. » C’est un nouveau rire qui s’échappe d’entre mes lèvres, ma main venant pousser doucement son avant-bras, alors que j’ajoute un : « t’es con » qui achève de me donner l’impression que nous sommes quelques années en arrière, là où rien n’a changé, là où les insultes du genre étaient nos marques d’affection avant d’être utilisées a mal au cours des derniers mois.

Et je crois de plus en plus qu’on peut y arriver, alors que je n’ai pas osé me proposer, ou plutôt m’inviter, sur un plateau de tournage depuis des mois, alors qu’auparavant, je n’hésitais pas à me pointer sans me soucier de savoir si Aiden était occupée ou pas. Ça m’importait pas, parce que je pouvais me contenter de l’observer au loin vivre de ce qui semblait être une passion, quelque chose qui l’animait plus que tout le reste et, en plus de ça, en excellant réellement dans le domaine. Ça m’importait peu, parce que j’appréciais le fait qu’on partage quelque chose, que je m’ouvre à ce qui compose son quotidien comme il l’a fait pour moi au gré de mes passions nouvellement trouvées, aussitôt abandonnées. « Toi tu viendrais ? » Mais ça ne répond pas à ma question et je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il s’agit d’une diversion pour éviter d’avoir à y répondre. Et qu’est-ce que j’aimerais la faire taire, cette foutue voix qui agit constamment comme un bruit de fond pour accentuer sur toutes les incertitudes qui sont les miennes, jusqu’à m’en rendre malade. Elle y est parvenue de trop nombreuses fois et je n’ai pas envie qu’elle prenne l’avantage ce soir, je n’ai pas envie qu’elle gagne en transformant un moment d’accalmie en un déferlement de nouvelles craintes. « Bien sûr que je viendrais. » Je lui rétorque, parfaitement sérieuse, parce que j’aimerais, oui. Je le veux d’autant plus que j’ai bien compris que son métier ne l’épanouit pas autant qu’autrefois, et que j’aimerais être là pour lui, pour lui montrer que je le soutiens même si je ne comprends pas nécessairement sa décision de continuer à se faire ainsi du mal, en évoluant dans un univers qui semble lui avoir pris plus qu’il ne lui a apporté. J’en plaisante, mais dans le fond, je voudrais l’accompagner à n’importe quel événement un tant soit peu important pour lui. Autrefois, j’aurais réussi à formuler les choses de cette façon, aujourd’hui je suis obligée de faire preuve de dérision pour réussir à dire les choses. « On peut très bien feuilleter ensemble le programmes des avants premières et choisir celle où il y aura le plus de fric, c'est soit les films d'auteurs soit les Blockbuster, choisi ton poison. » - « Les blockbusters, ça me paraît plus safe, ils usent le même concept jusqu’à la moelle, mais au moins ils cachent pas leurs mommy issues derrière le terme ‘’expérimental’’ pour justifier des trucs chelous. » Et Dieu sait que j’aime les films d’auteur, que c’est même là que va ma préférence, car ça a souvent le mérite de sortir des sentiers battus et de déranger le spectateur, mais tant qu’à compter sur un genre cinématographique pour assurer le confort de mon avenir, autant jouer sur la valeur sûre, celle qui ne demande pas à réfléchir à une population aux neurones de toute évidence sur le déclin. Ouais, j’aurais fait une excellente critique de cinéma, je sais bien. Prête à encenser les projets d’Aiden, même si je me suis peu tenue au courant de ceux-ci et que je tente de rattraper mon désintérêt passé. « On adapte un livre autobiographique sur la disparition d'un gamin, Reggie Butcher. » Je fronce les sourcils, pas certaine de me souvenir du fait divers, alors qu’il ajoute : « Je joue le père de famille, le tournage est sensible mais j'ai envie de donner une cause à ce rôle, quelque chose de profond. » Je fais passer mon regard sur lui, amusée alors que je souligne : « oh, Daddy, tu vas t’assurer une nouvelle fan base de quadragénaires en chaleur. » Je souligne, pour le taquiner avant de reprendre mon sérieux. « Sensible dans le genre l’histoire est encore trop douloureuse pour tout le monde ou parce que tu y mets un peu trop du tien ? » J’interroge, avant d’ajouter : « je te demande ça parce que j’ai lu un peu des trucs sur la method acting et ça m’a l’air un peu intense, alors juste, si c’est ta manière de faire, … pas que tu vires maboule, quoi. » Je précise, en pinçant les lèvres. « Enfin, juste, j’espère que ça se passe bien quand même ? » Je me rends finalement compte d’à quel point j’ai des milliers de questions à lui poser, toutes celles que j’ai gardées pour moi depuis des semaines, des mois même, et que j’ai l’impression d’être enfin en droit de lui adresser. Toutes ces questions qui impliquent de rattraper tout ce que j’ai manqué, surtout. À commencer par la nouvelle passion d’Aiden dont la démonstration est d’une qualité supérieure (non). Je tente tant bien que mal de contenir mon rire, mes lèvres se déformant en une petite moue avant de finalement éclater d’un rictus sonore. « Là je suis pas bien étiré, c'est pour ça. » Je ferme les yeux une seconde, penche la tête, mes lèvres en cul de poule alors que je doute sincèrement de cette excuse, bien que j’en pipe mot pour ne pas prendre le risque de le vexer plus que je ne l’ai déjà fait avec le chili, tiens.

La légèreté sur mon visage est toutefois remplacée par une expression grave alors que l’imprudence d’Aiden l’amène à se blesser, de manière superficielle peut-être, mais suffisamment importante pour provoquer mon inquiétude. « Pas sûr si tu continues de faire la maline. » Il plaisante et j’essaie d’en faire de même, bien que mes yeux s’expriment sans doute à ma place, alors que je tente d’estimer l’ampleur des dégâts et de réfléchir à la meilleure façon de le soigner sans que cette soirée en soit pour autant interrompue, égoïste peu décidée à lâcher son meilleur ami, peu importe que les raisons le justifient. L’ayant traîné jusqu’au lavabo pour qu’il passe sa main sous l’eau froide, la sévérité de la situation m’amène à dévoiler ce que j’ai gardé pour moi depuis trop longtemps. Pas l’idée de mon couple, mais l’idée d’un mensonge qui n’en était finalement pas un, et dont je me suis rendue compte que trop tard. Je balance l’information comme si aucun autre détail n’était nécessaire, comme si ce n’était pas un gros bordel dans mon esprit, une confusion au travers de laquelle je ne suis pas décidée à y voir clair, raison pour laquelle mon attention est très vite accaparée à nouveau par la main rougeâtre de mon ami. Et, aussi, ce que je pourrais trouver dans ses placards, ces mêmes remèdes de fortune qui ont été à l’origine de notre éloignement. J’ai envie de le croire, et parce que je veux me raccrocher à cette idée, je me garde d’aller vérifier par moi-même ses dires. « Le beurre ça marche tu penses ? » Je hausse les épaules d’un air peu convaincue, avant de me contenter d’un pot de miel qui fera l’affaire, et dont je disperse un peu du contenu sur la paume de l’acteur tout en m’excusant de mon manque de bonne manière. « T'en fais pas pour ça. » Les cercles que je dessine sur sa peau ne visent pas tant à m’assurer que toute la plaie est recouverte, qu’à m’accrocher à un geste mécanique qui a le don d’être quelque peu rassurant, alors que je trace le même rond, encore et encore. « Tu ne facilites pas la chose pour essayer de comprendre cette histoire tu sais. » Je sais, oui. Mais ce n’est pas une histoire facile à comprendre, elle ne l’est pas pour moi alors il me paraît difficile de la rendre explicite aux yeux des autres. J’essaie, pourtant, j’amène des détails qui l’aideront à saisir l’ampleur du chagrin dans lequel je me suis moi-même précipitée avec mes mensonges. En fin de compte, m’inviter une relation ne changeait pas grand-chose à ma manière de vivre ma vie ; je me suis cachée derrière un rôle, j’ai servi les meilleurs bobards à qui voulait les entendre dans l’espoir d’avoir un peu de quiétude ; seulement, j’avais un second rôle pour m’épauler et ne plus affronter, seule, l’anormalité de ma situation, décidée par le monde extérieur à défaut de prendre en compte mon ressenti et mon opinion sur la question. « C'est le bon moment pour t'avouer que moi non plus, je peux pas saquer ton frère. » J’esquisse un sourire peu convaincant à la mention de mon frère, alors que je précise : « tu seras donc ravi d’apprendre que je ne lui parle plus, je lui ai dit que je ne voulais plus qu’il fasse partie de ma vie. » Il en sera content, et moi, j’en suis soulagée, même si j’ose encore à peine l’admettre. « Seth est un connard, et ton Angus il ne sait pas ce qu'il perds en te laissant de côté, même si c'était pour de faux. » - « Je peux m’en prendre qu’à moi-même, j’ai merdé sur tous les points. » Angus sait sans doute très bien ce qu’il perd, une fille qui n’a pas su le traiter à sa juste valeur et qui même si elle s’y était essayée, et bien trop instable et hystérique pour réellement être digne d’intérêt. « Et de toute façon, c’est pas comme s’il s’était vraiment intéressé à moi. » Je souligne, comme une réponse à mon dénigrement silencieux. En fin de compte, digne d’intérêt ou non, ça n’aurait rien changé, et je ne sais même pas pourquoi je me surprends à me faire des idées, Angus n’a jamais rien montré qui puisse aller dans le sens de mes hypothèses, et je suis d’autant plus stupide de croire que, quelque part, ça aurait pu être le cas.

Ma main continue de chercher le contact avec la sienne dans un automatisme qui n’est même pas remis en question, alors j’ai effectivement merdé sur bien des points, et pas uniquement avec ceux qui sont partis, comme Angus, mais surtout avec ceux qui persistent à rester, comme Aiden. Sa main qui se dégage de la mienne ne fait qu’accentuer mes fautes, alors que la mienne se rabat lourdement contre ma hanche, et que mon regard n’ose plus soutenir le sien, d’autant plus alors qu’il arrête le feu et que j’ai l’impression, une fois encore, d’avoir tout fait de travers, prête à être invitée à passer la porte pour le laisser vaquer à sa tranquillité au lieu de ressasser des sujets encore douloureux. « Maisie, il faut être idiot pour ne pas voir que c'est moi qui ai tout foiré entre nous deux. » Mes yeux remontent vers les siens alors que je reste silencieuse, comme si j’avais peur qu’il finisse par me rire au nez avant de pointer du doigt mes erreurs.  « Je ne peux pas te laisser croire ça, que c'est de ta faute si c'était aussi tendu entre nous. » - « Il faut être deux pour envoyer une relation dans le mur. » Je souligne, parce que c’est la vérité. Ni lui ni moi n’avons su faire les choses correctement, et il faut là-aussi être idiot pour ne pas réussir à l’assumer. « J’ai vu de mes propres yeux que ça allait pas, et j’en ai eu marre, parce que je voulais me battre avec toi et pas contre toi. J’aurais dû mettre ma fierté de côté et pas te lâcher quand t’avais le plus besoin de moi. » Parce que j’en ai bouffé, des paroles désobligeantes de la part du reste du monde, et j’ai toujours réussi à garder la tête haute. Mais pas avec Aiden, alors que ma patience a été plus vite à bout qu’avec les autres, alors même qu’il était celui qui en avait toujours fait preuve avec moi, par le passé. J’aurais dû être là ces derniers mois, alors que j’ai vu de mes propres yeux qu’il n’arrivait plus à se gérer, et j’ai préféré fermer les yeux parce que ses tentatives pour me repousser ont fini par porter leurs fruits. Me saisissant du jus d’ananas sans pour autant le porter à mes lèvres, je l’écoute. « T'as pas à t'excuser de vouloir vivre une vie comme tous les autres, de vouloir détourner les regards inquisiteurs des gens ou leurs questions. » - « Je voulais juste me sentir normale, et malgré tout ça, j’y arrive toujours pas. » Je souligne avec un rire qui sonne faux, désespéré aussi que lassé. J’aimerais être normale, et ce seul terme me fait grincer des dents, parce que c’est un concept que j’ai l’impression de combattre quand il s’agit des autres, alors même que je l’adopte quand il s’agit de moi. Je ne sais pas si un jour je trouverai quelqu’un qui puisse s’intéresser réellement à moi, avec mes spécificités, et je commence à me faire à l’idée que ce ne sera peut-être pas le cas ; que je devrais continuer à me moduler selon les moules de la société, peu importe s’ils sont foutrement inconfortables. « Et si tu es resté un an avec ce gars, Angus, c'est sûrement pas à cause de Seth mais sûrement parce que tu en avais envie. » Je me pince les lèvres alors que je ravale mes larmes. J’ai toujours été trop sensible malgré ce qu’on peut en dire, j’ai le chagrin facile et ça n’a jamais été à mon avantage, alors que je passe autant de temps à ravaler mes émotions qu’à éviter de me donner en spectacle en craquant de la sorte. Pourtant, je n’ai jamais été réfractaire à l’idée qu’Aiden soit le spectateur de mes esclandres, au contraire, il a souvent été le témoin privilégié de mon malaise, mais aujourd’hui, même ce qui me semblait si acquis n’est plus aussi naturel, et je me retrouve à me mordre la lèvre pour tenter de regagner mon calme. « Ouais, je m’en suis juste rendue compte trop tard. » Je souligne avec un rictus nerveux, qui s’il se veut bref se veut toutefois bruyant alors que, pendant une fraction de seconde, j’ai baissé ma garde et je suis obligée de ravaler ma tristesse, passant rapidement le dos de ma main sur mon visage pour en effacer la preuve humide au coin de mes yeux. « Je suis désolée de me morfondre alors que t’as sûrement pas envie d’entendre les ratages sentimentaux des autres alors que ça a l’air d’aller de ton côté. » J’ajoute, avec un sourire sincère bien qu’il paraisse triste ; je ne l’ai peut-être plus côtoyé autant que je le voulais, mais je suis restée au fait de ses actualités à travers des sources d’information sans doute discutables, mais qui doivent néanmoins contenir une part de vrai, sans doute plus que je n’y ai eu le droit à cause de notre distance. Causée autant par nos tensions qu’une certaine Mabel, j’imagine.

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Aiden Turner
Aiden Turner
l'étoile tombante
l'étoile tombante
(maiden) you know me, i'm sad happy IAeu3cF Présence réduite
ÂGE : vingt-quatre ans (18/11/1999)
SURNOM : Ady reviens le plus souvent dans la bouche des proches, mais Rosie commence à prononcer dada du bout des lèvres
STATUT : Mabel occupe ses pensées, le guérit, l'aime sans chercher à comprendre les démons qui le hantent
MÉTIER : les scénarios s'empilent sur un coin de la table à manger sans qu'il ne les lisent, et il tente de saboter le seul projet qui peut le faire entrer dans les plus hautes sphères
LOGEMENT : #27 Parkland Boulevard, dans un appartement situé aux abords du monde où la décoration va de paire avec son manque de confiance
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POSTS : 663 POINTS : 0

TW IN RP : drogues - violence verbale - pensées noires - alcool
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : ambidextre - allergique à la banane - ce genre de comportement silencieux qui fait toujours penser qu'il est en colère contre le monde - sourire faux 20/24h - adepte des questionnement sous la douche et des argumentaires devant le miroir - si vous ne trouvez plus de noix de pécan dans les épiceries c'est qu'il a tout dévalisé - un léger cheveu sur la langue quand il est énervé - portefeuille fendu en deux, souvenir de son grand-père dont il ne se sépare pas
CODE COULEUR : Aiden vous casse les oreilles en teal
RPs EN COURS :
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RPs EN ATTENTE :
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MILLIE ☽ everybody saw you smiling, yeah, you were always good at hiding. you were always asking questions so you wouldn't draw attention, everyone who used you, they never really knew you. you're always showing up for everybody but yourself.

(maiden) you know me, i'm sad happy Normal-people-keimonus-normal-people
MAIDEN ☽ They say bad things happen for a reason. But no wise words gonna stop the bleeding 'cause she's moved on while I'm still grieving, and when a heart breaks no it don't break even.

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MEGAN ☽ You were good to me. Leavin' isn't better than tryin', growin', but I'm just growin' tired. Now I'm worried for my soul and I'm still scared of growin' old. You were good to me.


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MABEL ☽ I've been down so long it look like up to me, they look up to me. I got fake people showin' fake love to me, straight up to my face, straight up to my face.

anthony #1

RPs TERMINÉS :
SUJET ABANDONNES


SUJET TERMINES

AVATAR : Paul Mescal
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar)
DC : nope
PSEUDO : Schopenhoeur
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/03/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t43890-these-rainy-days-are-temporay-aiden
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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyJeu 23 Nov 2023 - 9:21


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in



Les petits grains de poussières se déposent sur leurs corps entrelacés, bloqués dans le temps comme les deux âmes en perdition qu'ils ont toujours été et qui ne servent à rien si l'une de ne pas se réfugier dans l'autre. Autours d'eux gravitent un monde où tout semble avoir été mis de côté pour ne faire place qu'à cet instant, silencieux mais salvateur, abrupte mais délicat. Maisie frotte de son souffle la peau de l'acteur qui tressaillie à ce contact, lui qui n'aurait jamais pensé pouvoir de nouveau vivre ce genre d'instant se retrouve plonger dans l'infinité des possibilités qui s'ouvrent à lui pour tenter de redresser la situation et de sortir d'ici avec une amie retrouvée plutôt que perdue. Même si le chili ne sera jamais aussi bon que celui de Dolly, il se plait à imaginer que le malaise qui les entourait jusqu'à présent prendra fin et que les conversations d'antan redeviendront la norme. C'est qu'il à tant de choses à lui dire, Aiden, tant de moment de son existence dont elle n'est pas au courant mais qu'elle pourra être la seule à comprendre, à écouter. Alors quand elle se perds il n'a pas froid, il ne se plaint pas, préférant les sourires aux plaintes et les plaisanteries aux silences. Le rire de Maisie n'a rien de forcé ou d'organisé, non, elle a le rire sincère de ceux qui se retiennent pas pour s'exprimer, et ça lui fait du bien de savoir qu'il a encore le potentiel pour éclaircir les moments de doutes, que ça ne lui a pas échappé avec le temps. Dans l'appartement ça sent les épices et la viande, dans la chambre qu'Aiden à fait aménager il y a le nécessaire pour que la jeune femme y reste une éternité si elle le souhaite. Les éléments s'alignent pour eux, les étoiles sans doute aussi. « t’es con » C'est simple mais ça lui suffit pour sourire comme un enfant, tout comme l'idée de la savoir dans le coin pour calmer les premiers tremblements de ses mains lors d'une scène, ou simplement pour lire dans son regard que tout se passera bien même si il est le premier à en douter. Avant que leur relation ne tourne au vinaigre Maisie prenait plaisir à lui rendre visite sur les plateaux de tournage, simplement pour passer du temps ensemble, pour nourrir sa passion, pour le supporter - aussi - lui qui n'avait jamais eu de cesse de douter de lui. Il voulait la revoir, cette fille là, intrépide, impavide à l'idée de se trouver là simplement parce qu'elle le pouvait. « Bien sûr que je viendrais. » Les mots s'échappent des lèvres de la brune et viennent caresser les oreilles de l'acteur dont le sourire ne le quitte plus, dont les idées s'égarent maintenant sur la vision de la Moriarty accoudé à une chaise pour observer avec attention la moindre de ses scènes. « Une fois que les mots sont sortis de ta bouche il n'y a pas de retour en arrière… » Si l'envie de plaisanter sur le sujet, en prétextant une excuse bidon pour la faire douter de l'importance de sa présence sur un plateau de tournage, avait effleuré l'esprit du Turner, il n'en avait pourtant rien fait. Il avait besoin d'elle, plus que ce qu'il aurait imaginé lorsqu'elle avait claqué les talons pour sortir de son appartement des mois auparavant. « Tu fais quoi lundi ? Je pourrai te faire déposer par un chauffeur directement sur le plateau, enfin si tu veux. » Les yeux suppliant du brun sondaient l'amie d'enfance à la recherche d'un geste de sa part qui accepterait la proposition, elle avait les cartes en mains pour prendre sa décision, le pouvoir de réduire à néant les efforts d'un ami qui fait de son mieux.

Mais non, au contraire, Maisie s'intéresse à tout ce qui touche la vie du perdu, et il sait au fond de la lui que ça n'a rien à voir avec de la simple curiosité, que si elle fait tout ça c'est surtout pour lui apporter de l'aide si il en ressent le besoin. Depuis des semaines Aiden se bat en silence pour noyer les démons dans autre chose que de l'alcool ou des médicaments, profitant de sa soudaine notoriété ainsi que de sa relation avec Mabel pour détourner le regard des tremblements, des absences, des allées et venues au groupe de parole. Pourtant il se bat. En silence, affrontant les tempêtes des nuits agitées et les soleils brûlant des projecteurs braqués sur lui pour le livrer en pâture aux carnassiers. « Les blockbusters, ça me paraît plus safe, ils usent le même concept jusqu’à la moelle, mais au moins ils cachent pas leurs mommy issues derrière le terme ‘’expérimental’’ pour justifier des trucs chelous. » Elle a le mérite de ne pas se penser au-dessus des autres en raisonnant clairement que les films d'auteurs sont, certes, d'une efficacité sans nom pour toucher le public, mais parfois le théâtre d'un réalisateur imbu de lui-même qui tente de déguiser ses propres défauts sous un tapis de récompenses. Maisie s'y connait, fervente adoratrice du cinéma sous toutes ses formes, alors quand elle s'épanche sur le sujet Aiden ne peut qu'y croire. « C'est vendu, et puis rien que pour tes beaux yeux je mettrai tout en œuvre pour me glisser dans la peau d'un super-héros. » Il ne sait même pas si ça lui plairait tant que ça d'enfiler une cape et des collants, mais ça à le mérite de le faire sourire alors qu'ils s'engouffrent dans la cuisine pour enfin mettre des mots sur la bouillie qui mijote et qu'il ose appeler chili. Quand le ton de la conversation change ce n'est ni pour lui plaire ni pour satisfaire la curiosité de Maisie, elle qui enquête afin de mettre le doigt sur le prochain projet de l'acteur, lui qui se cache derrière un haussement d'épaule et une mine déconfite.  « oh, Daddy, tu vas t’assurer une nouvelle fan base de quadragénaires en chaleur. »  Un maigre sourire illumine les lèvres du Turner, incapable de retenir ses pensées maintenant toutes tournées vers son nouveau public, ceux qui n'hésiteront pas à exhiber des pancartes ou de seins devant la nouvelle icone qu'il se destine à être. « C'est très drôle ça, il faudra pas venir me supplier d'être ton plus un quand je serais devenu le meilleur meme d'internet. » Il en rigole mais c'est tout son corps qui hurle de ne pas laisser tomber la conversation sérieuse, parce qu'il a besoin d'une épaule sur laquelle reposer au moins la moitié des tensions subies à cause de ce film, ou bien de cette situation dans laquelle il s'est mise en côtoyant Millie Butcher. « Sensible dans le genre l’histoire est encore trop douloureuse pour tout le monde ou parce que tu y mets un peu trop du tien ? » Avant même de trouver une réponse, elle rajoute. « je te demande ça parce que j’ai lu un peu des trucs sur la method acting et ça m’a l’air un peu intense, alors juste, si c’est ta manière de faire, … pas que tu vires maboule, quoi. » Les lèvres de l'acteur s'entrouvrent à peine. « Enfin, juste, j’espère que ça se passe bien quand même ? » C'est à ce moment là que l'enveloppe se brise pour laisser passer la petite lueur dans les yeux de l'acteur, celle-là même qui le tient éveiller la nuit à tourner en rond pour tenter de se défaire de cette impression de foncer droit dans le mur avec ce film et d'y entraîner l'aînée des Butcher par la même occasion. La langue d'Aiden voudrait se délier pour plonger Maisie avec lui dans la tornade émotionnelle qu'il s'inflige à lui-même, et si il ne le fait pas tout de suite c'est déjà pour tâter le terrain et être sûr que les mots qui sortiront de sa bouche n'auront pas l'effet inverse sur sa relation toute retrouvée avec la jeune femme. « Sensible dans le genre où je me suis lié d'amitié avec une vraie personne, présente dans le film… et dans le livre… la vraie sœur du gamin qui a vraiment disparu… »

Beaucoup de vérités s'enchainent dans les paroles du Turner alors qu'il glisse ses mains le long du comptoir sans pour autant détacher son regard de la Moriarty. Elle est venue ici pour y trouver un refuge et lui n'a de cesse lui donner tous les doutes qui polluent son esprit. Sans s'en vouloir complément d'avoir retrouvé l'oreille attentive de son amie, Aiden ne peut que plisser les lèvres quand il pense à toutes les choses qu'elle espérait trouver et qu'il a encore du mal à offrir. « C'est pas que ça qui rend le tournage compliqué, même si ça se passe bien en soit c'est juste… » Une petite voix dans sa tête le pousse à ne pas trop en dire pour ne pas mettre en péril la promesse faite à Millie, et d'un autre côté son palpitant lui souffle de se livrer complétement pour ne plus avoir trop lourd à porter. « Je lui ai un petit peu promis de faire capoter le projet pour être sûr de raconter la bonne version de l'histoire… » Il pourrait simplement ajouter un haussement d'épaules pour parfaire la situation, se donner encore plus l'air de n'en avoir rien à foutre de cette histoire de films et des répercussions dont serait victime sa carrière. Mais il ne fait rien. Les mains toujours tendues sur le marbre de ce comptoir, légèrement tremblotantes de toutes ces vérités anxiogènes, Aiden avait baissé le regard pour ne pas avoir à affronter celui de son ami qui pourrait - si elle le voulait - porter sur lui le jugement de ceux qui ne comprennent pas. Après tout il mettait lui-même sa carrière au feu, et inconsciemment le Turner ne pouvait pas à côté du fait que c'était sans doute ce qu'il voulait. Pourquoi continuer de vivre une vie pour laquelle il n'était pas fait ? Les projecteurs l'angoissaient, la foule lui donnait la nausée, il fuyait son propre visage affiché sur un grand écran, autant de signes énonciateurs d'une fin de carrière qu'il ne pleurerait pas. La chaleur vive de la casserole l'avait ramené à la réalité, le plongeant dans un brouillard vif comme pour le ramener sur terre. Au-delà de la douleur il y avait aussi la honte de ne pas pouvoir servir autre chose que de la pizza à Maisie, de n'être bon à rien et mauvais en tout, constamment mis de côté parce qu'il ne savait rien faire d'autre que jouer la comédie pour se sortir de sa propre vie. Aiden fulminait, vociférant des insultes à l'encontre de tout ce qui se trouvait sur son passage et attirant la miséricorde de la Moriarty qui s'empressait de chercher un moyen de faire taire la douleur, pour ne trouver de solution que dans un pot de miel laissé à l'abandon depuis trop longtemps. Les cercles qu'elle trace sur la peau cuisante de l'acteur ne sont qu'un moyen pour elle de délier sa langue, occupant l'espace laissé dans le silence par toutes les choses qu'elle était venue lui dire et qui étaient restées confinées entre ses lèvres. Un sourcil se relève quand elle indique cette relation dont il n'était pas au courant et qui lui brise le cœur, lui le confident toujours premier à tout savoir, lui qui avait passé son enfance fourré chez elle pour ne pas affronter la monotonie de son foyer, lui qui maintenant n'avait plus aucune foutue idée de ce qui pouvait bien se passer dans la vie de Maisie. Si la honte pouvait avoir un visage elle aurait le sien. Aiden le malheureux, le laissé pour compte, celui qui avait choisi de vivre sa vie loin des siens, gorgé d'un égoïsme nouveau, et qui se plaignait maintenant de ne plus y avoir sa place. Il avait mérité cette douleur, ce sentiment, cette sensation d'avoir tout laissé de côté simplement pour mener une existence vouée à l'hécatombe, pourtant il se sentait si petit à côté d'elle qui avait vraiment souffert. « tu seras donc ravi d’apprendre que je ne lui parle plus, je lui ai dit que je ne voulais plus qu’il fasse partie de ma vie. » Seth aussi avait mérité cette douleur, cette solitude qu'il regarderait dans les yeux pour la défier, comme il l'avait toujours fait, abordant son éternel air de connard qui donnait envie de lui arracher les yeux hors de leurs orbites. Maisie continue de tracer des cercles de son pouce sur la peau chaude de l'acteur, sûrement plus par automatisme que pour recouvrir une douleur qui s'est déjà estompée. « Si tu veux mon avis, il n'a que ce qu'il mérite. » Il ne fallait pas être aveugle pour voir qu'Aiden n'avait jamais porté le frère Moriarty dans son cœur, autant pour la peine qu'il infligeait à son amie que pour cette attitude de connard fini dont il semblait vouloir se faire toute une personnalité. Mais que pouvait il vraiment dire sur les connards, lui qui n'avait jamais pensé à effleurer le numéro de la brune pour lui faire part de sa vie. « Je peux m’en prendre qu’à moi-même, j’ai merdé sur tous les points. » Un maigre sourire s'affiche sur les lèvres du Turner qui se détache lentement, coupant le feu en dessous de la casserole débordante d'une bouillie noire inmanageable dont la place légitime se trouvait dans la poubelle. « Bienvenue à toi dans le club très prisé des gens qui foirent tout et s'en sentent coupables alors même que tout n'est pas de leur faute. » Un simple haussement d'épaules vient terminer la phrase de l'acteur, ce demi sourire ne le quitte pas quand bien même il a du mal à imaginer ce qu'elle considère comme une erreur de sa part. « Et de toute façon, c’est pas comme s’il s’était vraiment intéressé à moi. » Les yeux d'Aiden roulent si fort dans leurs orbites qu'on pourrait croire qu'ils se sont noyés à l'intérieur de son corps, et alors qu'il renferme sa main sur le jus d'ananas choisi pour l'occasion mais qu'il troquerait bien pour quelque chose de plus fort, il ne peut s'empêcher de soupirer lourdement. « Et comment tu le sais ? Tu lui a demandé si de son côté c'était tout pour de faux ? » C'est bien là le drame de toute sa vie, à la brune, de penser qu'elle ne compte pas dans la vie des autres mais de tout faire pour leur soulager l'existence.

Il voudrait pouvoir la prendre dans ses bras et ne plus jamais la laisser partir, son corps blottit contre le sien créant une barrière avec le monde, le reste, tout ce qui fait de la peine et qui brûle le corps, toutes les tristesses qu'ils épongent pour apprendre à tenir debout sans l'aide de personne. Mais il se restreint. C'est ce qu'elle est venu trouver, Maisie, ce réconfort qui a tant manqué et qu'il ne peut que distribuer sous la forme d'un verre de jus d'ananas tendu vers elle. Ca viendra, au bout d'un moment, pour elle comme pour lui. « Il faut être deux pour envoyer une relation dans le mur. » Aiden baisse les yeux sur ses pieds devenus le point d'orgue de son intérêt, préférant oublier la chaleur de ses joues dans le contemplation d'un sol parfaitement brillant, lustré pour l'occasion. Elle à raison, sur tous les points, mais il s'entête à penser que l'erreur de viens que de lui. Douce ironie de les savoir réunis alors que l'un comme l'autre ne peut s'empêcher de croire que toutes les fautes ne reposent que sur eux. « J’ai vu de mes propres yeux que ça allait pas, et j’en ai eu marre, parce que je voulais me battre avec toi et pas contre toi. J’aurais dû mettre ma fierté de côté et pas te lâcher quand t’avais le plus besoin de moi. » Et il aurait accepté toutes les remarques venant de Maisie, sans broncher, comme un enfant à qui on fait le leçon après de mauvais actes, et contrairement au reste du monde qu'il envoyait se faire foutre Maisie aurait sûrement été la seule à pouvoir lui remettre les idées en place. Encore fallait il le vouloir. Quand les ponts avaient cédés pour le submerger Aiden n'avait trouvé de réconfort que dans les drogues, l'alcool, toutes les choses si faciles d'accès quand la notoriété précède, et il en avait voulu au monde entier de ne pas l'avoir stoppé. Petit égoïste. « A l'époque je refusais l'aide de tout le monde Maisie, le fait que ça soit toi n'aurait rien changé au connard qui s'apitoyait sur son sort tout en détestant les autres. » Pour une fois il faisait tomber les barrières lourdes et bien ancrées dressées tout autour de lui pour lui faire oublier le monde extérieur, les mêmes barrières qui avaient servies à repousses tout ceux tentant inlassablement de lui tendre la main quand bien même il ne le méritait pas. C'était peut-être Mabel, un peu d'amour propre aussi, ou bien encore le sentiment de foutre sa vie en l'air qui avait poussé Aiden à ne plus porter le même regard sur son amie. Elle faisait de son mieux, le faisait bien mieux que les autres d'ailleurs, tout ça pour un gamin le nez plein de lait dont les seules angoisses étaient celles d'être trop connue. « Je voulais juste me sentir normale, et malgré tout ça, j’y arrive toujours pas. » Les bras tombant contre ses flancs Aiden avait poussé un soupir si long qu'il avait rempli la pièce, non pas pour se moquer des paroles de la brune mais parce qu'il comprenait, plus que n'importe qui, le sentiment de vouloir appartenir à un endroit, le manque de ne pas être attendu par quelqu'un quelque part. Dans un geste aussi sincère qu'innocent, l'acteur avait entouré Maisie de ses bras pour la serrer aussi fort que le corps humain le permettait sans ressentir de douleurs, simplement pour qu'elle sache que le jugement n'avait pas sa place ici, ni les remords ou les regrets. « Tu n'as pas besoin d'être normale pour être aimée, tu es déjà incroyable, peu importe ce que les gens disent. » Aiden l'aimait, mal, avec une façon de faire les choses non conventionnelles, mais il l'aimait, depuis le premier jour où ses yeux d'enfant s'étaient glissés sur elle.

Maisie ravale ses larmes, pince ses lèvres, tandis que le Turner se dérobe à l'étreinte pour retrouver une place qu'il pense plus légitime loin des bras de la brune, comme si il n'y avait plus le droit lui non plus. Si dans les pensées du jeune homme Angus reste cette silhouette dévastatrice sans visage, il sait que dans celles de la Moriarty il prends une place aussi importante que Mabel dans la sienne. « Ouais, je m’en suis juste rendue compte trop tard. » Un haussement d'épaules viens se rajouter à la scène, un demi sourire aussi alors que l'acteur glisse sa main dans la poche de son jean pour en sortir son téléphone afin de commander la seule chose qui pourrait leur remonter le moral dans un instant comme celui-ci. « Tu l'aimes ? Du moins… plus que comme un ami ? » Aiden s'abaisse sur le comptoir pour venir frotter ses coudes sur le marbre, plongeant son regard dans celui de la brune. « Si c'est le cas alors c'est pas trop tard, ça ne l'es jamais quand ça en vaut la peine. » Le voici transformé en sage, délivrant des paroles qu'il n'applique même pas dans sa propre vie mais qui semblent nécessaires à dires pour se montrer présent, comme il aurait du le faire depuis des années. « Je suis désolée de me morfondre alors que t’as sûrement pas envie d’entendre les ratages sentimentaux des autres alors que ça a l’air d’aller de ton côté. » Elle parle de Mabel sans vraiment aborder le sujet, prenant des pincettes pour ne pas entrer trop vite dans un thème encore délicat à aborder, mais ça le fait rire de la voir pédaler autant pour en parler tout en évitant d'en parler. « Donc tu t'intéresse à la presse à scandales quand il s'agit de moi… c'est bon à savoir que tu m'observes toujours un peu. » Qu'elle garde un œil sur lui, un petit coin de sa tête dédié à ce qu'il fait pour toujours avoir un pied dans sa vie sans avoir l'impression de l'étouffer. Oh qu'elle est douce l'image d'une Maisie qui s'inquiète, qui s'interroge, ça le fait sourire plus que de raison alors qu'il se râcle la gorge. « Cette relation me fait du bien, Mabel aussi, et je pourrai pas te dire pourquoi. » Parce qu'elle est simple, la blonde, tout en étant aussi compliqué que le plus dur des puzzles mais au moins elle ne dissimule rien quand ils sont ensembles, préférant tout savoir de lui que de croire ce qu'elle lit. Mabel c'est le soleil d'un début de printemps qu'on a attendu trop longtemps, la promesse des jours meilleurs qui s'infiltre entre les rideaux tirés, tout ce qu'il a toujours cherché sans jamais se l'avouer. « On faisait semblant au début, pour que nos carrières prennent un nouveau tournant et on avait besoin de me voir heureux avec quelqu'un pour que je devienne inaccessible et donc encore plus attirant. » Les minettes collées à l'écran enviaient maintenant la blonde en espérant secrètement que cette relation foire, et les beaux parleurs qui voyaient en Mabel la femme fatale se trouvaient maintenant à lui jeter des regards noirs tout en fantasmant encore sur elle. Aiden, les lèvres pincées, avait mis de côté l'image de sa tendre obnubilant les pensées des autres, car il la voulait seulement emprisonnée dans les siennes. « Mais elle est différente de ce qu'on voit à l'écran, tellement plus que ce qu'elle offre en public, et si je n'ai jamais vraiment été amoureux je crois bien que ça y ressemble. » Maisie était venu trouver du soutien dans l'appartement de son ami, lui s'autorisait à étaler son bonheur parce qu'il savait - au fond de lui - que la brune était la seule à pouvoir être vraiment heureuse de le voir ainsi.



just roll with the waves
But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : cette fois, c'est pour de vrai avec angus. mais elle est déjà en train de tout gâcher (surprise).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (maiden) you know me, i'm sad happy Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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floriarty #6 ⊹ friendship must be built on a solid foundation of alcohol, sarcasm, inappropriateness and shenanigans.

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aiden #2 ⊹ there comes a time when you have to stop crossing oceans for people who wouldn’t even jump puddles for you.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(12/06 - je ne parlerai qu'en présence de mon avocat)sara #1raphael #3cameron #1emery #1logan #1twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1

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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptyVen 26 Jan 2024 - 19:26



« Une fois que les mots sont sortis de ta bouche il n'y a pas de retour en arrière… » - « Je compte pas revenir en arrière. » Je l’informe et un instant durant, le regard ferme de celle qui ne l’autorise pas à douter d’elle. J’aimerais lui dire qu’il s’agit d’une promesse, mais il sait sans doute aussi bien que moi que, la plupart du temps, je n’arrive pas à respecter mes engagements. Je n’ai aucune envie qu’il le souligne à voix haute, pas alors que j’ai envie d’y croire ; et j’y crois. Vraiment. Parce que lui assurer ma venue sur un plateau de tournage, c’est à ma portée. Ça l’était, du moins, à l’époque et je n’ai jamais failli à mes obligations, étant toujours la première à lui proposer de l’accompagner, capable de passer une journée entière à le voir, lui et ses costars, répéter la même scène, encore et encore. C’est une passion que nous avons en commun, de celle qu’il a su transformer en quelque chose de concret, contrairement à moi. Je me complais derrière le comptoir d’un cinéma de quartier tandis qu’il côtoie les hautes sphères. Je ne suis pas jalouse – pas totalement, du moins, pas alors que ma réserve m’a toujours empêchée de me mettre en avant de cette façon. Non, ce que je regrette, ce sont ces longues heures passées à débriefer la séance dont nous venons de sortir, ou les jours entiers à l’aider dans la préparation d’un rôle important. Alors oui, je ne reviendrai pas en arrière, pas alors que, durant un instant, j’ai l’impression de retrouver l’une des choses qui nous a tant rapprochés par le passé. « Tu fais quoi lundi ? Je pourrai te faire déposer par un chauffeur directement sur le plateau, enfin si tu veux. » - « Oh, wow, pour peu, je pourrais avoir l’impression que tu m’envoies un message sur ma conduite. » Je me moque, j’ai besoin de détendre cette atmosphère soudainement devenue si solennelle, si inhabituelle entre nous alors même que je ne pourrais pas être plus enchantée par sa proposition. « J’accepte, si tu me promets aussi une assistante qui s’occupera de mes moindres désirs. » Je dis, haussant les épaules d’un air détaché, un certain dédain sur le visage, accentuant jusqu’à la limite ce statut conféré par le fait d’être l’amie de l’acteur principal. Ce n’est pas vraiment tant le statut que le fait de pouvoir utiliser ce terme pour définir notre relation qui m’intéresse.

Pourtant, c’est bien ce statut-là que je mets en avant, comme une tentative désespérée de cacher mon affection derrière l’humour et surtout poser des mots quant à quel point il a pu me manquer. Je l’ai sous-entendu, je l’ai peut-être brièvement mentionné, mais je ne me suis pas étalée sur le sujet, et certainement pas sur à quel point sa présence est essentielle à mon quotidien. Ce n’est pas parce que je me suis habituée à son absence que le manque s’est voulu plus facile, bien au contraire. Alors j’interroge, je raille, comme je l’ai toujours fait, mais, surtout, comme je n’ai plus l’habitude de le faire en sa compagnie. « C'est vendu, et puis rien que pour tes beaux yeux je mettrai tout en œuvre pour me glisser dans la peau d'un super-héros. » - « Aw, tu vas sauver le MCU à toi seul, j’en suis sûre. » Et ensuite, je pourrai le répugner pour avoir vendu son âme à ses films qui n’en ont pas, justement. Et il s’en agacera, et je lui rappellerai que je n’ai jamais été fixée sur une seule opinion depuis qu’on se connaît – au contraire, j’en change avec une facilité trop déconcertante pour être anodine. « Et je pourrais me foutre de ta gueule pendant des années, merci le costume saillant. » Moche, si possible. Peu importe les moyens mis dans les effets spéciaux post-production, il n’en restera pas moins que j’aurai la version initiale en tête, celle-là même qui sera sûrement la source de nombreuses réflexions de ma part. Mais les collants attendront, alors que son prochain projet n’est pas de ceux aussi futiles qu’un énième film de super-héros. « C'est très drôle ça, il faudra pas venir me supplier d'être ton plus un quand je serais devenu le meilleur meme d'internet. » - « Parce que je vais m’assurer personnellement que tu le deviennes. » J’annonce, parce que ses menaces ne fonctionnent pas, justement parce qu’en étant sa plus fervente supportrice, je vais m’assurer qu’il inonde internet s’il le faut et j’y mettrai du mien. C’est ce qu’il doit croire. Au fond, je sais surtout que la notoriété n’est pas facile à gérer et je n’ai aucune envie qu’il m’échappe à nouveau. Au sens propre comme au sens figuré. Encore moins à cause d’un rôle qui pourrait l’impacter plus que nécessaire. « Sensible dans le genre où je me suis lié d'amitié avec une vraie personne, présente dans le film… et dans le livre… la vraie sœur du gamin qui a vraiment disparu… » - « Merde, Aiden... » Insister sur son prénom de cette façon est ma manière de désapprouver. J’aurais encore préféré la méthode trop poussée, je crois. Côtoyer des personnages existants quand on travaille sur une adaptation fait partie du travail, j’imagine, mais Aiden a franchi la frontière. « Est-ce qu’au moins elle sait qui tu es et pourquoi tu t’intéresses à elle en premier lieu ? » Je demande, parce que ça me paraît être le premier point à prendre en compte ; et m’assurer qu’il ne la fait pas à l’envers. « C'est pas que ça qui rend le tournage compliqué, même si ça se passe bien en soit c'est juste… » Je reste muette pour l’inciter à terminer sa phrase, en craignant déjà l’issue. Juste, quoi, Aiden ? Sur quel point t’as merdé, cette fois ? « Je lui ai un petit peu promis de faire capoter le projet pour être sûr de raconter la bonne version de l'histoire… » - « Elle n’a pas son mot à dire sur le projet, s’il la concerne si directement ? » Question naïve de celle qui ne baigne pas dans le milieu. Cette fois, ce n’est pas son prénom qui me sert à désapprouver, mais ma tête légèrement penchée et le soupir qui s’échappe d’entre mes lèvres. « Et capoter, c’est-à-dire ? » Qu’est-ce qu’il compte faire, concrètement ? Se barrer au milieu du tournage et devoir rembourser l’argent engagé à la suite d’une rupture de contrat si drastique ? Saccager la promotion, quitte à saccager son image aussi ? Et là, je comprends. Je crois que je comprends, du moins, et je ne peux m’empêcher de lui demander : « C’est pour elle ou pour toi que tu le fais ? » Les médicaments, les excès, les scandales, est-ce que finalement n’est-ce pas qu’il recherche ? Je sais qu’il n’a jamais été parfaitement à l’aise avec tout ça, on en a discuté, mais il sait aussi qu’il y a des moyens moins extrêmes même s’il refuse de les voir quand je lui en parle.

Peut-être que sa brûlure n’est qu’un acte manqué, peut-être, mais elle a le mérite de détourner mon attention de toutes les réprimandes que je pourrais lui offrir – ou, plutôt, toutes les tentatives de l’aider à saccager ce projet sans avoir conscience des conséquences sur lui. Son armoire à pharmacie vidée – bon point pour lui – je me tourne vers ce qui est à ma portée. Traçant bientôt des cercles de miel dans sa paume et dans d’autres circonstances, je me serais bien foutue de cette image tant c’est ridicule comme tentative d’être là pour lui – même si ça implique d’être là pour une petite blessure. S’il se montre honnête avec moi, je lui dois d’en faire de même, d’autant que cela justifie ma venue jusqu’ici après des mois de silence. Tout s’est cassé la gueule autour de moi et, comme toujours, j’en suis la seule fautive. Sauf que cette fois-ci, je ne me suis pas mise en première ligne des dommages, mais cela n’a pas laissé indemne mes proches pour autant. Le seul dommage non négligeable porte le prénom de Seth. « Si tu veux mon avis, il n'a que ce qu'il mérite. » J’approuve d’un hochement de la tête, même si je n’arrive pas à le verbaliser. Si c’est tout ce qu’il mérite, pourquoi je ne suis pas totalement en paix avec cette décision ? Parce qu’elle ne concerne pas que moi, après tout, et qu’elle impacte surtout ma mère et mon frère. « Bienvenue à toi dans le club très prisé des gens qui foirent tout et s'en sentent coupables alors même que tout n'est pas de leur faute. » Un sourire triste s’affiche sur mes lèvres tout en lui rendant sa liberté plus par obligation qu’envie, j’affiche un sourire triste. J’ai tout foiré, certes, mais je me suis surtout faite des idées. « Et comment tu le sais ? Tu lui a demandé si de son côté c'était tout pour de faux ? » - « Non, j’en ai pas eu besoin. C’était clair. » Il n’est pas timide, Angus, il aurait largement pu faire le premier pas, contrairement à moi. Il ne l’a jamais fait, pas plus qu’il n’a pu dire la moindre phrase me laissant croire le contraire. C’était clair, parce que c’est toujours ainsi. Je n’ai jamais su susciter l’intérêt plus de quelques semaines, et, souvent, pour les mauvaises raisons. Angus n’est pas tombé dans le piège, tant mieux pour lui, ça lui a évité de finir sur la touche comme ils le finissent tous, à commencer par Aiden. Mon verre de jus d’ananas dans la main, je m’y accroche pour garder contenance. Il peut penser ce qu’il veut, la vérité est que j’ai une grande part de responsabilités. Je l’ai lâché alors qu’il n’a jamais agi ainsi avec moi, même quand je passais plus de temps à l’hôpital que chez moi. « A l'époque je refusais l'aide de tout le monde Maisie, le fait que ça soit toi n'aurait rien changé au connard qui s'apitoyait sur son sort tout en détestant les autres. » - « Peut-être, mais c’est moi qui aurais dû rester jusqu’au bout, et pas quelqu’un d’autre. » Je ne sais pas s’il a réellement quelqu’un d’autre, je crois, mais je n’imagine pas qu’il a traversé ça tout seul. C’est moi qui aurais dû me tenir à ses côtés jusqu’au bout, de par notre relation. C’est moi qui aurais dû recevoir toute sa colère et sa hargne, et c’est aussi moi qui aurais dû m’évertuer à trouver des solutions sur lesquelles il aurait toujours craché. « Tu m’as jamais lâché, toi, et j’aurais voulu te rendre la pareille. » J’admets, non pas par seul effet de réciprocité, mais parce que je tiens suffisamment à lui pour m’accrocher. Mais j’ai fui, et maintenant, je ne peux pas changer les choses. Et encore aujourd’hui, il me montre à quel point il est mieux que moi sur tous les points, à quel point il sait faire les choses correctement, alors que ses bras viennent m’entourer et que je m’y réfugie avec moins de maladresse qu’il y a quelques instants, me permettant même de laisser sur son t-shirt les traces humides de quelques larmes. « Tu n'as pas besoin d'être normale pour être aimée, tu es déjà incroyable, peu importe ce que les gens disent. » - « T’es payé pour dire ça. » Je dis, avec un rire nerveux qui vise à calmer mes émotions. Mais il est payé pour ça, oui. Il est payé pour tenir de bons discours et il a toutes les raisons du monde de les utiliser à mon égard, car s’il y a une chose dont je suis certaine, c’est que je suis très loin d’être incroyable et que les gens ont raison de craindre ce dont je suis capable.

Angus a eu raison de partir et s’il ne l’avait pas fait, j’aurais réussi à le convaincre de s’enfuir. Il ne fait pas exception à la règle, il n’y a qu’Aiden qui a cette immunité, quand bien même les derniers mois m’ont prouvé qu’il ne m’est pas aussi acquis que je veux le croire. Il va partir, lui aussi, il a déjà tenté de s’éloigner et je m’accroche, incapable de le laisser tranquille alors qu’il mériterait de pouvoir remettre sa vie en ordre sans que je plane telle une ombre au-dessus de lui. « Tu l'aimes ? Du moins… plus que comme un ami ? » - « J’en sais rien, j’étais persuadée de jamais rien ressentir comme ça, mais oui. Oui, je crois. » C’est trop frais, c’est surtout trop nouveau pour que je sache réellement ce que je ressens. « Si c'est le cas alors c'est pas trop tard, ça ne l'es jamais quand ça en vaut la peine. » - « Il s’est barré je ne sais où et il répond pas à mes appels, c’est trop tard. » Je n’ai pas de pouvoirs magiques et, surtout, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je lui ai offert le même traitement et aujourd’hui, je réalise à quel point celui-ci est insupportable. Ça l’est. Vraiment, au point où je ne veux plus m’autoriser à en discuter, parce que je sens de nouvelles larmes se préparer et que j’aimerais autant m’abstenir d’être si ridicule. Aiden a des comptes à me rendre de ce côté-là, de ceux qui me permettront d’oublier ma peine de cœur en me concentrant sur le bonheur des autres. « Donc tu t'intéresse à la presse à scandales quand il s'agit de moi… c'est bon à savoir que tu m'observes toujours un peu. » - « Je suis abonnée à ton tag sur insta, tu crois quoi. » C’est faux. C’est vrai. Je lui laisse y croire ou non. Essuyant mes yeux humides d’un revers de main, je me concentre sur lui et sur tout ce qu’il a à me dire, sur tout ce qu’il veut bien me dire, surtout. « Cette relation me fait du bien, Mabel aussi, et je pourrai pas te dire pourquoi. » Mais ça fait du bien et c’est l’essentiel. Je comprends. « On faisait semblant au début, pour que nos carrières prennent un nouveau tournant et on avait besoin de me voir heureux avec quelqu'un pour que je devienne inaccessible et donc encore plus attirant. » Le rire qui s’échappe d’entre mes lèvres est sincère, alors que je vois qu’on a trouvé l’amour (ou ce qui y ressemble) de la même manière. « Oh, monsieur Turner. » Je dis, très sérieuse durant un instant avant d’éclater de rire, signe que la stratégie n’a vraisemblablement pas fonctionné sur tout le monde. « Mais elle est différente de ce qu'on voit à l'écran, tellement plus que ce qu'elle offre en public, et si je n'ai jamais vraiment été amoureux je crois bien que ça y ressemble. » - « Eurk, tu m’écœures avec ton bonheur, t’as les yeux qui brillent et la bouche en cœur. » Je râle, faussement, durant un instant, avant d’afficher un sourire plus sincère, plus doux. « Je suis contente pour toi, Aiden. Tu le mérites. Tu le mérites vraiment. » J’insiste sur ce dernier terme, parce que là aussi on se ressemble, on est fait du même bois, de ceux qui n’arrivent pas à accepter le bonheur qui peut leur tomber dessus, qui persistent à croire qu’il faudra en payer le prix à un moment ou à un autre. « Et elle a l’air bien, cette fille. Je la connais pas, mais les réseaux, si, un peu et pour une fois, je veux avoir confiance en eux. »  Mabel n’est pas de ses célébrités qui jouissent d’une réputation désastreuse. Elle a des haters, comme tout le monde, mais elle a surtout beaucoup de fans qui m’ont convaincue, à mesure de mes recherches sur elle. « Et puis, surtout, si elle te rend heureux, alors ça me suffit. » Quand bien même je compte lui faire passer un interrogatoire en bonne et due forme en temps voulu, mais elle part avec un avantage.

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Aiden Turner
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l'étoile tombante
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ÂGE : vingt-quatre ans (18/11/1999)
SURNOM : Ady reviens le plus souvent dans la bouche des proches, mais Rosie commence à prononcer dada du bout des lèvres
STATUT : Mabel occupe ses pensées, le guérit, l'aime sans chercher à comprendre les démons qui le hantent
MÉTIER : les scénarios s'empilent sur un coin de la table à manger sans qu'il ne les lisent, et il tente de saboter le seul projet qui peut le faire entrer dans les plus hautes sphères
LOGEMENT : #27 Parkland Boulevard, dans un appartement situé aux abords du monde où la décoration va de paire avec son manque de confiance
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TW IN RP : drogues - violence verbale - pensées noires - alcool
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : ambidextre - allergique à la banane - ce genre de comportement silencieux qui fait toujours penser qu'il est en colère contre le monde - sourire faux 20/24h - adepte des questionnement sous la douche et des argumentaires devant le miroir - si vous ne trouvez plus de noix de pécan dans les épiceries c'est qu'il a tout dévalisé - un léger cheveu sur la langue quand il est énervé - portefeuille fendu en deux, souvenir de son grand-père dont il ne se sépare pas
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MILLIE ☽ everybody saw you smiling, yeah, you were always good at hiding. you were always asking questions so you wouldn't draw attention, everyone who used you, they never really knew you. you're always showing up for everybody but yourself.

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MAIDEN ☽ They say bad things happen for a reason. But no wise words gonna stop the bleeding 'cause she's moved on while I'm still grieving, and when a heart breaks no it don't break even.

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MEGAN ☽ You were good to me. Leavin' isn't better than tryin', growin', but I'm just growin' tired. Now I'm worried for my soul and I'm still scared of growin' old. You were good to me.


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MABEL ☽ I've been down so long it look like up to me, they look up to me. I got fake people showin' fake love to me, straight up to my face, straight up to my face.

anthony #1

RPs TERMINÉS :
SUJET ABANDONNES


SUJET TERMINES

AVATAR : Paul Mescal
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar)
DC : nope
PSEUDO : Schopenhoeur
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/03/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t43890-these-rainy-days-are-temporay-aiden
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Message(#) Sujet: Re: (maiden) you know me, i'm sad happy (maiden) you know me, i'm sad happy EmptySam 24 Fév 2024 - 13:13


@Maisie Moriarty & Aiden Turner Some days I feel somewhere else or somewhere in between, some days I don't feel a thing at all. Now I'm pulling back the screen to let the future in, the light comes flooding in



« Je compte pas revenir en arrière. » Elle le regard de ceux qui veulent croire dur comme fer à ce qu'ils annoncent, implacable jusque dans le positionnement de son corps en adéquation avec ses paroles. Maisie viendrait le voir parce qu'elle en avait envie, mais surtout parce qu'une part d'elle-même ne voulait plus trahir les promesses prononcées du bout des lèvres, celles que la paire avait de trop nombreuses fois brisées en prétextant que l'autre l'excuserait. Mais pas cette fois. Les morceaux péniblement recollés tiendront avec toute la bonne volonté placée dans cette relation, à la force de leurs espoirs, des regards en coins voulant dire tout et rien à la fois, de la présence réconfortante et inébranlable de l'autre dans des instants de fragilité. « Je ne doute pas de toi. » De la savoir possiblement présente dans un moment aussi cruciale pour lui ravivait les souvenirs des heures passées à la regarder du coin de l'œil pour être sûr qu'elle ne trouvait pas l'ennui, de ces échanges jusqu'à pas d'heure dans ce qui était - à l'époque - l'étroit salon de son premier appartement afin de recueillir ses sentiments sur sa façon de jouer, sur ce qu'elle pensait être le meilleur moyen d'aborder une scène ou une autre. Maisie avait toujours été un facteur de décision dans la vie de l'acteur, une parole consciencieuse dont les conseils étaient appliqués, bien avant que la gloire ne monte au cerveau d'un jeune premier à qui on avait tout offert trop tôt. Il fallait qu'elle soit à ses cotés, bien plus que sa raison ne pouvait l'expliquer il y avait ce lien entre les deux que rien ne pourrait jamais vraiment briser. « Oh, wow, pour peu, je pourrais avoir l’impression que tu m’envoies un message sur ma conduite. » Maisie se moque, se joue de lui dans un discours aux odeurs d'innocence, et ça lui fait du bien. Comment répondre autrement que par un sourire, un haussement d'épaule alors qu'il fait mine de consulter son téléphone pendant un court instant. « Est-ce s'inquiéter de savoir si il faut dégager les rues pour ton passage est ce genre de message ? J'ai quelques contacts à la mairie, ils dégageront les grands axes, juste pour être sûrs. » Pour peu elle lui foutrait son poing sur l'épaule, marquant de son geste les échanges de piques dont eux seuls avaient le secret. Relation unique teintée de non-dits aboutissant pourtant toujours au même endroit, ce cercle non vicieux ne pouvait pas être compris par une tierce personne, et si les deux âmes se rejoignaient souvent pour s'en foutre plein la gueule, elles ne perdaient pas de vue l'appuie essentiel que représente l'autre. La seule vérité. « J’accepte, si tu me promets aussi une assistante qui s’occupera de mes moindres désirs. » Un haussement d'épaules vient conclure la phrase de la Moriarty, et un sourire agrémente les lèvres du Turner. « Attention à ce que tu demandes, la plupart ne sont pas les gentilles nanny que tu t'imagines, mais si tu souhaites qu'on t'apporte le café il y a généralement pas mal de stagiaires sur les plateaux. » Les petites mains de l'industrie se pliaient généralement en quatre pour se faire bien voir, allant jusqu'à accepter la plus idiote des requêtes simplement pour être certain d'entrer dans les petits papiers d'un grand nom. Aiden en avait des dizaines qui demandaient son attention en lui proposant constamment de répondre à ses attentes, et il en avait toujours profité.

« Aw, tu vas sauver le MCU à toi seul, j’en suis sûre. » Le ton de la conversation s'était adouci, laissant place à ce genre de commentaire qui ne faisaient rire qu'elle, mais au moins il pouvait se plaire à penser qu'il faisait de son mieux pour lui faire oublier ce pourquoi elle était venu. Tôt ou tard l'atmosphère bon enfant se changerai pour trahir les véritables attentions de Maisie, mais pour le moment Aiden fermait les yeux sur toutes les choses qu'elle voulait dire sans y parvenir réellement. « Ta confiance aveugle ne me berne pas Moriarty. » Parce qu'à la minute où il accepterait ce genre de rôle elle sera incapable de retenir le flot de paroles qui auront pour but de lui rappeler que les films indépendants sont de bien meilleurs sujets que les blockbusters devant lesquels elle souffle à chaque fois que le héros s'engage dans une bataille, musique de fond tonitruante et discours inspirant venant compléter la panoplie d'un caractère tout en superficie. Mais c'est aussi de ce qui faisait d'elle la meilleure des critiques, cette façon de ne jamais retenir sa langue piquante pour juger les rôles qu'Aiden acceptait sans la concerter au préalable. « Et je pourrais me foutre de ta gueule pendant des années, merci le costume saillant. » Voilà qui est mieux. Un sourire franc sur lèvres Aiden avait simplement haussé les épaules en s'imaginant coincé dans une paire de collant, un masque sur le visage, devenir cette coqueluche que l'on réduit à un seul rôle pour le reste de sa carrière, de sa vie sans doute. « Tous les enfants auront une version miniature de moi… » Le dégoût dans le regard de l'acteur ne passerait pas inaperçu pour celle qui serait bien incapable de ne pas céder au marketing simplement pour avoir chez elle ce jouet qu'elle brandira à la moindre occasion pour le faire rougir. Sans savoir à quoi s'attendre mais sachant pertinemment qu'elle ne laisserai jamais passer une occasion de se moquer de lui, Aiden n'avait plus aucune volonté à l'arrêter dans son discours et dans ses pensées, bien incapable de lui mettre des barrières simplement pour la voir sourire. « Parce que je vais m’assurer personnellement que tu le deviennes. » Un meme d'internet tournant en boucle dans les blogs, le genre de moment qu'on ne lui permettrait pas d'oublier à chaque interviews, sur chaque tapis rouge qu'il foulerait. « Elle est malsaine ton obsession pour moi, trouve toi des passions… » Le jeu d'acteur ne lui était aucunement nécessaire dans ce genre de situation parce que le Turner ne pouvait retenir le rictus présent sur ses lèvres, et ce jusqu'à ce que la conversation se peigne à nouveau d'obscurité, de ce "plus grave" qu'ils avaient fuit jusqu'à présent. Si la manière dont il avait abordé sa relation avec Millie était encore un terrain glissant, expérimental même, la facilité avec laquelle il avait foncé tête baissée dans ce projet de foutre en l'air son film ne laissait rien présager de bon pour le reste de sa carrière. « Merde, Aiden… » Merde, aussi sincèrement prononcé qu'entre les lèvres de Maisie à cet instant, ne tirant à l'acteur que le haussement las de ses épaules alors que - les lèvres pincées - il évitait à tout prix le regard de la brune. « Est-ce qu’au moins elle sait qui tu es et pourquoi tu t’intéresses à elle en premier lieu ? »

Maisie tire les conclusions qui s'offrent à elle avant même que le Turner ne prenne la parole, et si il ne lui en tient pas rigueur sur le moment, ça blesse quand même son égo de savoir toute la facilité qu'elle a à l'imaginer agir de cette façon. « Bien sûr qu'elle sait qui je suis, c'était la moindre des choses. » Plus que ça même, Millie s'est aventuré à tâtons dans un chemin chaotique sans la moindre promesse que leur piège fonctionnera, simplement pour ne pas laisser gagner des mots qui n'ont jamais été les siens, une histoire transformée et romantisée pour plaire aux oreilles des autres au détriment du véritable récit. Alors oui, la Butcher sait très bien qui il est, et à deux ils tentent de façonner quelque chose qui leur échappe en tous points. « Elle n’a pas son mot à dire sur le projet, s’il la concerne si directement ? » Sans être le chef d'orchestre de ce plan, la brune était pourtant celle dont les mesures étaient appliquées à la lettre, celle qui choisissait la tenue des scènes, les dialogues, tapie dans l'obscurité d'un rôle de consultante. Aiden souffle en réponse au soupir qui s'échappe d'entre les lèvres de son amie, incapable de savoir si elle le laisserai terminer son histoire avant de le couper à nouveau pour lui offrir un discours désapprobateur. « En fait on est une sorte d'équipe elle et moi… au début je voulais pas lui promettre quoi que ce soit mais maintenant que je sais vraiment ce qu'il s'est passé et ce qu'elle pense, ça a tout changé. » La famille Butcher avait le droit de se battre pour que la vérité soit dite, plutôt que cet embellissement de mots, de scènes édulcorées pour plaire aux spectateurs, et le petit caillou dans la chaussure des producteurs que représentait Aiden était un bon début pour les faire plier. « Et capoter, c’est-à-dire ? » Elle posait des questions pour ne plus jamais avoir a se taire celui à qui elle pouvait tout confier, parce que trop de fois les barrières avaient été dressées entre eux, et surtout pour mettre de côté ce pourquoi elle était réellement venue jusqu'ici. Mais Aiden n'avait rien dit, se contentant de tracer des petits cercles sur le revêtement en marbre du comptoir, comme un enfant que l'on dispute quand bien même le ton de la voix de Maisie n'a rien d'accusateur. « On va raconter ce qu'il s'est vraiment passé, pas juste ce que la maison de production veut montrer. » En pesant les mots les uns après les autres sur le bout de sa langue, en relevant la tête vers la brune pour planter son regard dans le sien, Aiden avait souligné toute l'émotion de l'enjeu. C'était bien plus qu'une banale histoire d'attachement sentimental pour Millie, c'était surtout l'envie de faire les choses bien, pour une fois. « Reggie mérite qu'on raconte son histoire, et non pas juste une version romantisée de sa disparition. » « C’est pour elle ou pour toi que tu le fais ? » Il y a cette intonation presque quémandeuse dans la voix de Millie, quelque chose qui se brise alors que son cerveau tisse des liens pour relier les points, peut-être qu'elle comprend ce que lui cherche encore à se cacher. La bonne réponse serait de dire qu'il le fait pour elle, pour eux, mais son corps entier hurle que la seule personne qu'il tente de convaincre, c'est lui-même. « Un peu des deux sans doute… Mais beaucoup parce que j'ai besoin de faire quelque chose de bien, pour une fois. » Et le couperet était tombé sur les attentes de Maisie, sur ce besoin de réponse, sur les questions qui devaient polluer son esprit. Oui, il restait toujours aussi égoïste.

Les petits cercles tracés sous les couleurs ambrées du miel apaisent pendant un instant la douleur vive de la brûlure, ou alors c'est le contact de la Moriarty qui a cet effet sur les pensées récalcitrantes de l'acteur, peu lui importe du moment que cela fonctionne. Les gestes comme les paroles qu'elle ose enfin dévoiler et qui coupent la respiration de celui qui s'était un jour promis de ne jamais être le témoin de sa souffrance. Un échec de plus. Si l'envie de traverser le visage de Seth avec son point est prenante, elle n'est rien comparé à celle de prendre la jeune femme dans ses bras, sans n'avoir rien d'autre à partager que des soupires de lassitudes ou des larmes méritées. Si seulement le reste du monde pouvait la voir comme elle dessine sous les yeux de l'acteur. « Non, j’en ai pas eu besoin. C’était clair. » Clair au point de ne jamais lui poser la question ? Les sourcils du Turner se hausse d'incompréhension, désireux d'en savoir plus sur cette vraie-fausse relation dont elle a été la victime mais aussi le bourreau. « Si tu lui a jamais demandé tu ne peux pas savoir Maisie, c'est plus facile de t'aimer que ce tu veux bien penser. » Elle avait toujours eu cette fâcheuse tendance à ne pas se croire aussi importante qu'elle l'était vraiment, à prendre le moins de place possible dans la vie des autres pour ne pas les déranger, pour ne pas imposer sa présence. Même avec lui. Dans la tempête qu'avait été sa vie ces dernières années elle avait toujours fait office de lumière salvatrice, de phrase, alors que les mots du Turner s'employaient à la faire plier pour ne pas qu'elle s'accroche. « Peut-être, mais c’est moi qui aurais dû rester jusqu’au bout, et pas quelqu’un d’autre. » Un baume au coeur, une certaine mélancholie, mais surtout une immense culpabilité avait pris place sur le visage de l'acteur alors qu'il fuyait son regard pour ne pas trop en rajouter. Aiden avait mis un point d'orgue à renvoyer de sa vie tout ceux qui lui tendaient la main, et part simple égoïsme seulement, alors de savoir que Maisie portait le blâme d'un mal qu'elle n'avait pas commis avait terminé d'enterrer son palpitant dans le plus profond de sa poitrine. « Tu m’as jamais lâché, toi, et j’aurais voulu te rendre la pareille. » Les yeux humides d'une lâcheté sans nom, rendu coupable de ne pas avoir été la hauteur, Aiden avait tourné les talons pour se perdre dans la contemplation de la ville au-delà de sa baie vitrée, incapable de regarder Maisie dans les yeux quand tout son corps lui hurlait la couardise de ses actes. Non, ce n'était pas elle la couple, et pourtant elle s'entêter à la penser parce que jamais il n'avait réfuté cette idée stupide. Le seul fautif c'était le petit garçon devenu adulte trop vie à qui on avait promis monts et merveilles et qui n'avait pas su s'arrêter avant de tomber dans l'abysse des possibilités. « Ne dis pas de conneries Maisie. » Le ton de sa voix ne s'emporte pas comme pourrait le faire ses mots, mais ses mots - eux - se brisent avant d'atteindre la barrière de ses lèvres pour laisser en suspens la fin d'une phrase beaucoup trop dur à dire, encore plus à entendre pour celui qui se vantait de n'avoir personne à décevoir. « On sait tous les deux que je n'étais pas là quand tu avais besoin de moi, la preuve avec cette histoire… » Derrière la jalousie de ne pas avoir été le premier au courant de cette fausse relation, dont les tourments arrivent encore à la perturber au point de venir trouver refuge chez l'acteur, il y avait surtout la culpabilité de n'avoir rien pu faire plus tôt, de ne pas avoir été là pour elle quand elle en avais besoin. Aiden était un piètre ami, un meilleur en devenir sans doute, mais il avait été de ceux qui avaient préférés lui fermer la porte plutôt que de l'accueillir à bras ouverts sans poser de question, et si la rédemption servait à se repentir de nos péchés alors il y avait fort à parier que le chemin de croix du Turner serait long et fastidieux. « J'avais vraiment besoin de toi mais que je ne t'aies pas laissé la place pour faire partie de ma vie à ce moment là, alors que tu aurais été la seule à pouvoir m'aider. » « T’es payé pour dire ça. » Un maigre sourire argumente quand même les propres du jeune homme, incapable de résister bien longtemps à l'envie de laisser la porte grande ouverte pour qu'elle puisse s'immiscer dans sa vie dès qu'elle le souhaites.


Alors il ne prend pas de pincettes pour tenter de savoir si ses sentiments pour Angus sont plus sincères que les mensonges qu'elle veut bien lui servir, et dans le ton de sa voix comme dans ses yeux se défilent, Aiden comprend qu'elle n'avait jamais fait semblant de l'aimer mais qu'il avait réussi à gratter la surface de son cœur. « J’en sais rien, j’étais persuadée de jamais rien ressentir comme ça, mais oui. Oui, je crois. » On se persuade toujours de ne pas être digne de l'amour, ou alors on accepte de croire ainsi pour ne pas se perdre dans les méandres d'une relation que l'on condamne déjà, par peur ou pas suppositions. Maisie s'était sans doute persuadé de ne pas être le genre de fille qui font tomber amoureux les garçons, enfermée dans son propre piège elle avait fermé la porte à tout ce que le monde pouvait lui offrir. Interdit devant les déclarations de son amie, Aiden avait soupiré avant de presser la paume de sa main contre le coude de la brune. « Il s’est barré je ne sais où et il répond pas à mes appels, c’est trop tard. » Avec la déception venait l'incompréhension de rester sans nouvelles, les images qui défilent d'autres personnes en compagnie de celui que l'on voudrait voir tous les jours, et sur ce point il ne pouvait que comprendre. « Sans trop en dire, je connais des gens qui peuvent retrouver d'autres gens mais je ne suis pas sûr que ça soit ce dont tu as besoin. » Le ton d'humour avait remplacé la solennité du moment, et le sourire aux lèvres Aiden s'était embarqué dans le terrain glissant de ses propres relations. Mabel le comblait bien plus que les aventures qu'on lui avait toujours prêté et qui n'étaient pas toutes vraies, et ça Maisie devait le savoir pour arrêter de s'inquiéter. « Je suis abonnée à ton tag sur insta, tu crois quoi. » « Oh mon propre petit stalker. » La main sur le cœur et le sourire sarcastique ajoutés à la fin de sa phrase, bien heureux de voir que Maisie se sentait plus à l'aise maintenant que le plus dur de la conversation était derrière eux, et quand bien même ils ne manqueraient pas d'y revenir durant le temps où elle resterait, aussi long qu'elle le voudrait. « Eurk, tu m’écœures avec ton bonheur, t’as les yeux qui brillent et la bouche en cœur. » Le faux râlement qui s'échappe des lèvres de la brune ne peut rien contre le sourire qu'elle affiche quelques secondes après, sincèrement heureuse de voir que l'acteur a pu sortir de la tourmente en prenant le temps d'apprécier la présence des autres plutôt que de la fuir. Contre vents et tempêtes il avait fait de son nouveau lui quelqu'un de meilleur, péniblement, à la sueur de son front, en affichant un sourire d'apparat devant les caméras e un front soucieux en privé. Aiden avait gagné, au moins un tout petit peu. « Je sais, je me reconnais pas non plus… » Pourtant il s'agissait toujours de la même personne, en mieux, en plus raisonnée, plus sensible aussi malgré la pierre qu'on lui avait toujours prêtée et l'arrogance de sa présence. Il priait que ces instants ne disparaissent pas aussi vite qu'ils étaient arrivés. « Je suis contente pour toi, Aiden. Tu le mérites. Tu le mérites vraiment. » Et il n'y a rien de plus sincère que les paroles de la Moriarty à cet instant, rien de plus beau non plus que le sourire du Turner qui n'en finit pas de grandir alors qu'il s'imagine déjà présenter les deux femmes de sa vie, trois si on compte Rosie qui ne manquerait pas de faire craquer la brune, comme elle le faisait avec tout le monde d'ailleurs.  « Tout ce que j'espère c'est que je vais pas tout foutre en l'air tu sais, comme j'en ai l'habitude. » Ce serait la fin de tout, de ce nouveau monde, de tous les efforts fournis pour en arriver jusqu'ici, et Aiden n'était pas sûr de pouvoir le supporter.  « Et elle a l’air bien, cette fille. Je la connais pas, mais les réseaux, si, un peu et pour une fois, je veux avoir confiance en eux. » Mabel ne fait pas s'esclandre dans les magazines, n'est pas la cible d'un mouvement visant à lui porter préjudices et n'a jamais connu rien d'autres que les critiques positives sur ses rôles ou bien la manière qu'elle a de géré sa carrière ou sa vie. Elle est positive, lumineuse, drôle et empathique, tout ce qu'Aiden avait besoin pour aller mieux. « Et puis, surtout, si elle te rend heureux, alors ça me suffit. » Elle le faisait, plus que ce qu'il ne voulait se l'avouer, et les moments passés avec elle auraient pu durer l'éternité. « C'est le cas, mais ne pense pas que j'en oublie mon amour pour toi, après tout t'es la première femme de ma vie. » Sans attendre une réponse de sa part Aiden l'avait invité à le suivre dans la cuisine pour enfin goûter le chili de Dolly qui, de toute façon, ne serait jamais aussi bon que l'original.



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But all of that is just a dream, shattered now, and everything's changed with one car and one night, It's driving through the prime of your life.  



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