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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySam 28 Nov 2020 - 17:45





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

Tout est paisible autour de nous. Pas une once de noirceur, au contraire, il n’y a que de l’espoir, de la gaieté et de la douceur. Nous nous sommes laissés transporter par cette ambiance apaisante, nous nous sommes perdus quelques instants dans le regard de l’autre. A s’admirer presque parce que nous savions que ça n’allait pas durer et nous voulions juste profiter au maximum de la présence de l’autre. Je l’ai regardé longuement ce soir Alec. Il paraissait calme et au fond heureux de passer ce moment avec moi. Alors pourquoi notre relation ne pouvait pas être plus que ce qu’elle avait été ?  Quelque chose ou quelqu’un l’interdisait d’être avec moi… Ou était-ce lui-même ? Je n’en sais rien car je n’ai jamais eu plus d’explications. Je n’en aurai certainement jamais car il se renferme, reste vague et préfère jouer les indifférents, me faisant passer pour une imbécile qui s’imagine des choses. Il continue sur ce chemin alors que j’ai stoppé ce rapprochement et que je le mets devant le fait accompli en lui montrant que j’ai découvert des choses. Qu’on m’a dit de me méfier de lui, car il ne valait pas mieux que son frère, qui trainait dans des affaires louches. Alors j’ai cherché un peu car Danika n’a pas su m’en dire plus et qu’à défaut de trouver des réponses de la part d’Alec, j’ai dû faire autrement. Une manière qui ne me plaisait pas car ce n’est pas le genre de journalisme que j’aime faire. C’est l’opposé même.

« Je ne vois pas en quoi une erreur judiciaire te regarde ou définit qui je suis ? ».  Il ne nie pas l’existence de cette affaire mais tente de retourner la situation à son avantage. Et cette idée d’erreur judiciaire me semble louche. Les rapports de police auxquels j’ai eu accès disposés qu’une perquisition a eu lieu à l’arrière du restaurant du fait d’un trafic de drogues qui a été démantelé. Alec apparaissait dans ces rapports même s’il n’a pas été inculpé contrairement à son frère. Relâché un an plus tard du fait d’un vice de procédure. Pourtant, la personne qui m’avait permise d’avoir accès à tout ça me disait que Mitchell a juste eu un coup de chance parce qu’autrement, il grouillerait toujours en prison. Pour lui, il était fort probable aussi qu’il soit à la tête de tout ça et qu’il ait recommencé depuis « Erreur judiciaire vraiment ? » J’ose alors lui demander. Et puis son regard fuyant ne l’aide pas à être crédible « Vous n’étiez pas au courant tous les deux de ce qui se passait à l’arrière de votre restaurant ? Je trouve ça… étonnant ». J’ai envie de l’obliger à affronter mon regard. Parce qu’il ne fait que me montrer en faisant ça qu’il n’est pas sincère car il ne peut pas me regarder dans le blanc des yeux « Cette affaire expliquerait beaucoup de zones d’ombres chez toi Alec, beaucoup de non-dit, de questions détournées… Il y en a eu tellement… ». Un léger soupir sort d’entre mes lèvres, comme désespérée par tout ça.

« Tu joues à quoi Mia ? Tu enquêtes sur moi maintenant ? ». Son regard est planté dans le mien, j’y vois une froideur qui me fait avoir un frisson. Je ne démords pas, je ne lâche surtout pas son regard et ose l’affronter alors que ce que je m’apprête à dire me serre la gorge « Dans une autre vie, je ne t’aurai jamais laissé partir… ». Je lui ressors alors ses mots, ceux qu’il a prononcé en quittant ma chambre d’hôpital. « J’ai besoin de comprendre pourquoi… Pourquoi tu t’interdis d’être avec moi. Et cet air si… froid, indifférent… Une simple carapace pour mieux cacher des choses. Tu ne m’en laisse pas le choix Alec. Je déteste devoir en arriver là, mais j’ai besoin de comprendre ». J’avance encore d’un pas de plus alors que je termine ma phrase sur un ton de colère et je le repousse. Même si cela n’a aucun effet sur lui, j’ai besoin qu’il comprenne ce qu’il me fait subir, ce qu’il me fait ressentir. Le dans une autre vie l’a trahi et pour moi, avec ce que j’ai découvert, cela pourrait s’expliquer… Maintenant, je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il n’aurait pas le courage de me dire la vérité. Comme à chaque fois…

☾ anesidora


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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyJeu 26 Nov 2020 - 18:18





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

Nous avons eu notre mince instant… Il a duré une heure à peine. Un instant à ses côtés, comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé, rien n’avait été interrompu. Comme si notre relation s’était poursuivie paisiblement depuis août. L’avoir à nouveau à mes côtés m’a fait du bien. Un bien qui se transformera en mal lorsque ce moment de répit se stoppera… Et je le ressens déjà parce que j’y met fin. Peut-être trop vite à regret. Mais je ne peux pas continuer à prétendre. Pas lorsqu’il me souhaite de ne plus connaître de déceptions dans ma vie et qu’indéniablement, je repense à toutes celles que j’ai eu… et surtout que je me rends compte qu’il fait partie de celles-ci. Ça me déchire encore plus mais je dois me rendre à l’évidence. Je dois arrêter ça avant que je ne puisse plus le confronter, que je n’arrive plus à contrôler ce que je ressens indéniablement pour lui. Que je me perde encore dans son regard, que j’ai envie de profiter bien plus que de raison. Parce que, si je m’écoutais, ce bref instant je le transformerais en plus que quelques heures. Il me manque, notre relation me manque, notre complicité, nos contacts. Tout. Et pourtant, je dois penser à tous les non-dits, aux nombreuses questions restées sans réponses plus d’une fois. A ce côté secret qui pouvait se comprendre au début, mais moins à la fin. Et surtout, à cette indifférence totale lorsque je lui ai demandé ce que nous étions censé être lui et moi… Je savais qu’en restant à ses côtés j’allais me retrouver face à un mur et indéniablement souffrir encore et encore. Je pourrais bien sûr profiter de la soirée avec lui, peut-être permettre à nos deux corps de se retrouver une dernière fois… Mais ce n’était pas raisonnable…

Alors je l’embrasse, parce que j’en ai envie, que le contact avec ses lèvres me manque malgré tout. Mais, celui-ci sera certainement le dernier, surtout avec ce que je m’apprête à lui dire. Non, Alec n’a pas le temps de réagir, de me montrer que lui aussi en a envie parce que ce baiser dure que quelques secondes. Je m’éloigne alors de lui, je lui lâche la main et j’adopte ce ton froid et triste à la fois qui annonce que maintenant… les choses allaient définitivement se compliquer entre nous. Qu’il ne pouvait plus prétendre être quelqu’un qu’il n’était pas. Parce que ma meilleure amie m’a révélé des choses qui ont éveillé ma curiosité et qui m’ont incité à gratter un peu plus… Et peut-être qu’au fond, j’aurai préféré ne pas savoir. Mais malgré tout, j’ai besoin de comprendre qui il est vraiment… Et surtout s’il assumera enfin devant moi et me dira la vérité. Si je me renferme, il le fait aussi et reprend cette posture qui me replonge à ce soir d’août où tout s’est terminé entre nous. Et cette indifférence refait son apparition « De quoi tu parles Mia ? ». Son ton détaché et cet air ahuri, comme s’il ne comprenait pas, m’agace déjà. Je lâche un soupir à mon tour « Tu sais qui je suis ». Et là, mon regard le fixe, mes sourcils se froncent et je sors un « Vraiment ? » qui annonce que la tempête arrive. Ma colère se ressent dans ce si petit mot que je prononce. Parce qu’il ose espérer encore que je sois suffisamment naïve et que je ne me doute pas qu’il me cache des choses. Ou alors il est suffisamment stupide pour croire lui-même qu’il n’a aucun secret et qu’il est totalement transparent « Arrête de prétendre Alec… ». Mon ton est un peu plus calme mais reste ferme. Comme si je lui donnais un ordre qui, je sais, ne sera pas exécuté. Je sais que je vais me confronter à un mur… Il m’oblige alors à en dire plus « Peut-être que tu pourrais m’en dire plus sur l’arrestation de ton frère, de cette perquisition qui a eu lieu en 2015 dans ton restaurant… ». J’attaque sûrement un point sensible en parlant de son frère, Mitchell, dont il m’a si peu parlé. J’ai l’audace pourtant de faire un pas vers lui, comme pour l’obliger à parler, à me confronter, à me dire droit dans les yeux que je me trompais. Qu’il n’y avait rien à dire. Non, je ne voulais pas entendre encore cette excuse. Plus maintenant.


☾ anesidora


{@=4770}Alec Strange{/@} Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 674657830 Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 3864469563
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySam 21 Nov 2020 - 20:03





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

« Dit-elle alors qu’elle est la pire pique assiette que je connaisse ». Sa remarque me fait rire, un rire qui sort de bon cœur, un rire qui semble léger et pourtant le cœur est lourd. Parce que cette complicité me manque, cette facilité que j’ai eu d’être moi-même en sa présence, sans aucun artifice. Ces regards échangés et ces gestes tendres qui se faisaient naturellement. Pourtant, rien ne sera plus comme avant car celle-ci ne sera certainement jamais retrouvée. Même si au fond… au fond de moi, une toute petite partie de moi, avait espoir… Pathétique me diriez-vous. Et vous aurez certainement raison… Il me manque, je lui manque, c’est indéniable, il me le dit, je lui dis également… Mais on sait que ce n’est pas possible autrement. A contrecœur. Parce que je cherche à me protéger et que lui… lui ? Au final, c’était bien ça le réel problème… Pourquoi ? Pourquoi se devait-il d’être autant secret à mon égard ? Pourquoi ne pouvait-il pas se révéler davantage ? Pourquoi devait-il se cacher derrière une carapace au point que le nous était impossible ?

Alors, parce qu’on a encore envie de profiter de l’instant, de penser égoïstement, alors qu’on sait qu’à la fin ça va faire un mal de chien, on reste assis côte à côte, toujours aussi proche, ses doigts s’entremêlant au mien. Je ne le regarde pas quand il le fait et pourtant je presse un peu plus sa main, pour savourer encore plus le moment. Et nous parlons de choses et d’autres. Je lui avoue que j’ai bien reçu ses gâteaux au chocolat. Je m’abstiens de lui dire que je les ai boudés toute la journée, que ce n’est que sous le coup de l’alcool que j’ai fini par craquer, autrement je n’y aurais pas touché. Parce que même si ce n’était que de simples gâteaux, cela m’avait blessé bien que le geste fût plus qu’adorable. « Je me demande qui a pu te les envoyer ». Son air innocent me fait rouler des yeux, non sans être accompagné d’un sourire. « Je suis sûr que l’anonyme n’avait pas besoin de remerciements. Savoir que les gâteaux étaient pas trop mal doit être bien suffisant ». Je retourne mon regard sur lui, voit son clin d’œil et souris… éperdument encore en étant à ses côtés « Mais ça me tient à cœur de lui dire quand même… ». Parce que son geste montrait que je comptais pour lui malgré tout. « Merci… » je murmure alors. Mon regard planté dans le sien, j’ai envie de m’approcher un peu plus pour échanger ne serait-ce qu’une étreinte. Je me l’interdis et préfère jouer la sincérité en lui disant ce qu’il y aurait pu avoir dans mon carnet… Mais finalement, cela n’a plus d’importance parce que je ne regrette pas ce mince instant de paix à ses côtés.  Il fait le premier pas, comme toujours, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je me perds encore, à le fixer intensément, l’envie de me fondre dans ses bras et de retrouver une proximité qui me manque. Je vois bien qu’il est à deux doigts de m’embrasser mais le bruit environnant nous sort de notre bulle. « Prête ? ». J’acquiesce alors, glissant ma main dans la sienne pour me lever. J’attrape la lanterne qu’il me tend, le décompte commence alors que nous sommes proches à nouveau, sa main se posant sur la mienne. Je joue le jeu et lorsque le zéro est dit, je lâche la lanterne et ne la quitte plus des yeux. Tout le monde a les yeux rivés sur ces lumières. Le spectacle est magique et mes pensées se perdent dans tout ça… Car bien qu’Alec soit à mes côtés et que je savoure chaque seconde, je pense aussi à mon père, avec qui j’ai déjà partagé une fête de Diwali, étant gamine où j’observais aussi les lanternes, blottis dans ses bras. Tout ça me replonge dans une réalité à laquelle je n’ai pas envie de penser… Pas tout de suite, pas maintenant. Alors, je reste silencieuse aussi, le regard porté sur ses lumières qui peu à peu disparaissent au loin. « Happy Diwali Mia ». Nos regards s’attirent à nouveau, sa main caressant ma joue. Je ferme les yeux quelques secondes avant de répondre à mon tour « Happy Diwali Alec ». Quelques millimètres nous séparent à peine, je glisse à nouveau ma main dans la sienne libre, la serrant davantage comme si je n’avais plus envie de le laisser partir. Comme si je voulais que l’instant se fige et que rien ne change… « Qu’il n’y ait plus aucune déception dans ta vie ». En même temps qu’une larme perle sur mes joues, mes lèvres vont retrouver les siennes pour échanger un baiser tendre et sincère. Un baiser qui ne dure que quelques secondes…

Ma main se détache alors de la sienne délicatement et l’autre vient se poser sur son torse. Mes yeux sont clos jusqu'à ce que je prenne le courage de planter mon regard dans le sien « Si seulement tu pouvais ne pas faire partie de ces déceptions… ». Mes mots sont durs, je le sais, ça me déchire de devoir les prononcer. Et pourtant ce n’est que la vérité. Mes mots sont prononcés sur un ton calme, dans un murmure. Je le repousse doucement alors que nous sommes entourés par la foule encore ébahie par le spectacle « Si seulement je pouvais savoir qui tu étais vraiment Alec Strange… ». Ma voix est différente, plus sèche, méfiante, triste… Un mélange de tout ça en même temps. Parce que ma meilleure amie m’a mis la puce à l’oreille, parce qu’elle m’a dit de me méfier de lui, parce qu’il n’est pas comme tous les autres… Et que mes recherches sur son frère n’ont fait que confirmer les soupçons de Dani… La foule peu à peu se disperse, comme s’il sentait que le calme présent quelques minutes plus tôt allait laisser place à une tempête… « Ou du moins si j’avais pu l’apprendre de ta bouche… ». Je savais que ces derniers mots allaient le faire réagir, sûrement surréagir. Mais il le fallait.

☾ anesidora


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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMer 18 Nov 2020 - 18:24





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

J’accepte. J’accepte ce mince instant de trêve entre nous parce qu’au fond j’en ai besoin. Ces derniers mois ont été compliqués pour moi… Et bien qu’il soit une des raisons, il a toujours été celui à qui j’ai pensé : Après le retour de mon père, après mon accident, lorsque j’étais seule chez moi à ne plus savoir que faire de mes journées, enfermée et condamnée à rester sur mon canapé à rien faire… Ces moments là, j’aurai aimé l’appeler pour lui parler, même si lui en retour ne s’ouvrait pas aussi facilement à moi. Combien de fois avais-je pris mon téléphone, m’arrêtant sur nos derniers messages, commençant à écrire… pour mieux m’interrompre ensuite et envoyer le cellulaire à l’autre bout du canapé ? Cette dernière rencontre à l’hôpital m’avait complètement chamboulée, me rendant compte qu’il tenait à moi et aurait aimé que notre relation continue… Il me le montre encore ce soir en me suppliant d’accepter de passer un moment à ses côtés. Sans cris, sans larmes… Juste faire comme si tout allait bien…

Je glisse alors ma main dans la sienne et rien que ce contact me fait battre mon cœur un peu plus vite. Je l’entraîne vers le stand, pour nous prendre de succulents plats traditionnels à déguster et découvrir pour l’occasion « Pour deux s’il vous plait ». Je souris doucement alors qu’il commande auprès de la vieille dame. Nous nous dirigeons ensuite vers l’étang en plein cœur du parc où nous trouvons une place où nous y installer. J’interromps le silence qui s’est installé entre nous, traduisant un certain malaise de peur de dire quelque chose de travers et gâché ainsi cet instant de paix. « Il faudrait que j’en apprenne un peu plus sur les épices, je pense pas que ça serait aussi bon que ça ». Je me souviens très bien des différents plats qu’il a pu me préparer. Je n’ai jamais été déçu « Je pense que tu te sous-estimes ». Tout en disant cela, je plante ma fourchette dans la barquette que je tiens entre mes mains. Je prends alors une bouchée et propose alors à Alec de goûter à son tour. Bien sûr, en retour, je veux aussi goûter le sien. Et il le sait, j’attends que lui me propose la même chose en retour. Je n’ai pas besoin de m’exprimer pour qu’il me tende sa barquette dans laquelle je plante aussitôt ma fourchette. Mon regard est assez évocateur et il en rit même. J’aime entendre son rire qui m’avait aussi manqué, nos éclats de rire en général tout autant… « J’crois que j’ai pris le plus épicé, mais j’aime bien ! A mon tour ! ». Je le laisse prendre une bouchée dans ma barquette à son tour « Bon j’aurai peut-être dû le goûter avant de manger le mien, je sens moins le goût maintenant ! Mais c’est bon il y a une petite touche un petit peu sucré j’aime beaucoup ! ». Ma barquette est toujours tendue vers lui alors que je l’observe sans mot dire. Sa passion et son amour pour la cuisine se traduit autant dans ses paroles que dans ses gestes. Ses yeux pétillants me font étirer mes lèvres alors que je ne le quitte plus du regard. « Tu penseras à le faire la prochaine fois… ». Je sors ça machinalement, sans vraiment me rendre compte qu’une prochaine fois n’aura certainement pas lieu. Parce que nous sommes là ensemble, parmi la foule, uniquement pour un bref instant. Je réenchéris, peut-être pour éviter de mettre fin à cet instant agréable « Et c’est pas parce que tu aimes beaucoup que tu dois m’en prendre plus ». Alors je reprends ma barquette vers moi et pioche à nouveau dedans « Je ne piquerai pas non plus dans la tienne… Tu as de la chance qu’elle soit un peu trop relevée à mon goût ». Je lui souris doucement, nos regards se croisant à nouveau.

Oui tout semble normal. Je savoure l’instant alors que je dépose la barquette à mes côtés, celle-ci étant terminée. Tout autour que des gens qui semblent heureux… Tout comme nous finalement. Mon sourire ne me quitte plus vraiment, ce qui n’était pas arrivé depuis quelques temps… « Ca m’a manqué. Tu m’as manquée ». Mon regard observant la foule se retourne doucement vers lui suite à ses mots. Je plonge celui-ci dans le sien qui ne me quitte pas non plus. La lueur des lanternes se reflète dans ses yeux, laissant entrevoir ce bleu perçant qui me fait toujours autant fondre « Tu m’as manqué aussi Alec… ». Je souris et pourtant, au fond de moi, cela me fait souffrir. Parce que je sais que malgré tout, quand ce bref instant sera terminé, il me manquera à nouveau douloureusement, et je le perdrais encore, car la raison voulait que ce soit ainsi. Pourtant, là, ma main s’approche à nouveau de la sienne, posée sur le rocher que nous partageons. « Tu aurais écris quoi dans ton carnet tout à l’heure, si je ne t’avais pas interrompue ». Un air amusé apparait alors sur mes lèvres « Sûrement que, pendant ma convalescence, j’ai reçu des gâteaux au chocolat d’un anonyme… Et qu’ils n’étaient pas trop mal ». En vérité, j’en avais goûté qu’un petit bout quand Pete était venu chez moi, ce dernier s’étant jeté dessus comme une morfale, et moi rechignant de craquer pour ne pas repenser à Alec « J’aurai bien aimé pouvoir le remercier… Mais comme il souhaitait rester anonyme… » J’ai un sourire aux lèvres car je n’ai pas envie de lui reprocher. Je sais qu’il l’a sûrement fait pour respecter mon choix lorsqu’à mon tour, je lui ai demandé à l’hôpital de partir. Pourtant, en lui disant cela, c’était ma manière de le remercier. Alors mon regard se pose à nouveau dans le sien et je lui souris sincèrement « Mais plus sérieusement, j’aurai très certainement décrit en détails ce qui se passait sous mes yeux, décrit à quel point cette fête était magique et apaisante. Redonnant de l’espoir en l’humanité dans ce moment de partage et de sourire… ». Là encore, mon regard se pose sur lui, inéluctablement.


☾ anesidora


{@=4770}Alec Strange{/@} Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 674657830
Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyLun 16 Nov 2020 - 22:48


HAVE I THE COURAGE TO CHANGE TODAY ?


Je ne suis pas fier de confier à Greg que je n’ai tiré aucune leçon de mes précédentes erreurs. D’autant que mon bougre d’ami m’avait prévenu que les mensonges et les secrets n’ont jamais servi la cause des couples amoureux. Nul doute qu’il en a fait les frais bien plus souvent qu’à son tour. En outre, il sait combien c’est difficile de conserver jalousement les non-dits de peur du jugement. Moi, c’est la rupture que je craignais et, quoique je me sois convaincu que nous étions plus fort que mes projets de vengeance, je suis tombé de haut. Nous nous sommes séparés et, si je n’ai pas la prétention ni l’envie d’agrémenter ma culpabilité d’une cuillère de sel supplémentaire, je dois admettre que mes manigances ont plongé Raelyn dans un désespoir tel qu’elle a bien failli se foutre en l’air. D’après elle, ce n’était pas son but. A mon sens, bien que j’ai foi en son appétit de vivre, je vis constamment dans la peur qu’elle oublie la mesure dans ses travers. Sans quoi, je ne la retiendrais pas prisonnière pour qu’elle se sevre et qu’elle réapprenne à appliquer une sourdine dans le pavillon des trompettes de son addiction. Elle en est capable, j’en suis persuadé. Je sais sa force de caractère et son tempérament. Aurais-je un doute qu’elle m’a prouvé aujourd’hui qu’elle retrouvait peu à peu son chemin dans le labyrinthe dessiné pour elle par la cocaïne. Dès lors que j’ai pointé du doigt ses presque-infidélités - en est-ce bien si nous étions séparés ? Je ne sais plus - et que j’ai fait mine de rééquilibrer la balance, elle a fait sa valise, mon ex-complice. Elle a exprimé son souhait de m’abandonner à nouveau et, tétaniser, j’ai versé dans la coupe de ma colère une énorme louche d’excès. Soucieux d’être honnête et de vider mon sac, je ne l’ai pas dissimulé à Greg dans l’espoir de paraître plus innocent qu’un enfant. Lui, il ne m’a pas interrogé, mais j’ai lu sur son visage qu’il était intrigué, qu’il se retenait de ne pas me poser de questions et, d’instinct, allant contre ma nature, j’ai éclairé sa lanterne : j’en ai cruellement besoin.   « Merci vieux.» J’ai réclamé asile, je l’obtiens et j’en suis d’emblée rassuré.   « J’ai balancé toutes ses fringues à la flotte, si je rentre ce soir, c’est moi qui fait fini au fond du fleuve avec un boulet accroché à mon pied.» Ainsi les choses sont dites. Il sera désormais conscient de l’urgence quand la mienne ne porte qu’un prénom : Sarah.

Après mon accident de voiture, il avait été question qu’il s’entretienne avec elle et, ce soir, curieux, je l’interroge, bille en tête, constatant avec déception qu’il a fait chou blanc.   « Signer les papiers d’un divorce à l’amiable ? Non ! Par contre, elle veut bel et bien divorcer… en passant par la case du procès. On a tenté une médiation, mais… là aussi, j’ai été quelque peu excessif. » Raelyn a le don de réveiller le meilleur en moi. Dès lors que quiconque s’en prend à elle, c’est le pire qui prend le dessus et j’en ai fait l’étalage devant un chapelet d’hommes de loi. « D’une certaine façon, ta mission est accomplie. Good job ! » l’ai-je donc rassuré en avalant une gorgée de mon verre. Il me fait du bien, au même titre que la cigarette que j’allume alors que le mégot de la précédente fume encore sur le bitume. Comment ne pas me laisser tenter quand elle tombe la question tant redoutée. Elle est aussi douloureuse que le couperet d’une guillotine parce que je vais devoir mentir à mon ami de toujours et que je déteste ça. Je déteste cette position même si c’est pour son bien.   « Comment t’expliquer simplement ?» Comment rôder ma fadaise pour qu’elle ait l’air plus vraie que nature ? Ai-je droit de n’utiliser qu’une partie de l’histoire ?   « Pour faire court, j’ai appris que ces amis les plus proches lui mentaient depuis longtemps et je n’ai rien dit. Je n’ai pas dit non plus comment et pourquoi je l’avais appris. Ce sont des sales types, tu sais. Je crois que je voulais la protéger tout en lui ouvrant les yeux. Comme ça n’a pas marché, j’ai crevé l’abcès. » Mais pas sur les frères Strange, sur mon rôle dans cette débâcle.   « Je ne peux pas t’en dire beaucoup plus parce que c’est son histoire, pas la mienne.» A nouveau, ce n’est que la moitié de la vérité, mais n’est-ce pas l’argument le plus probant pour changer de sujet ?   « Tout ce que je peux ajouter c’est que j’ai pas crevé l’abcès en lui disant moi-même, je l’ai emmenée voir quelqu’un qui était plus légitime pour le faire à ma place, quelqu’un qu’elle déteste. Autrement dit, ça a fait de moi le méchant de l’histoire, mais j’ai simplement voulu rester fidèle à mes principes.» Sauf que je me suis planté dans cette opération. J’ai fait une erreur de calcul et, aujourd’hui, j’en paie le prix fort.




Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyDim 15 Nov 2020 - 0:31





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

C’était dur. Dur de devoir agir de la sorte en sa présence. De devoir jouer la femme forte qui ne ressent plus rien à son égard, qui est prête à lui tourner les talons, à l’ignorer à tout jamais pour ne plus jamais resouffrir à cause de lui… Parce que cette courte relation n’a pas été sans importance. Même si rien ne laissait présager plus, il y avait eu cette alchimie particulière entre nous qui a fait que nous sommes restés plus longtemps que prévu ensemble. Des regrets ? je ne sais même pas si j’en ai. Des regrets face à une relation qui, pendant un mois, un laps de temps ridicule certainement, a été intense à un point où j’ai fini par m’attacher. La réciproque est-elle vraie ? Je ne le pensais pas lors de notre rupture mais sa visite à l’hôpital m’a fait penser le contraire. Tout comme ces petits gâteaux abandonnés lâchement devant ma porte et là, ce soir, à me suivre jusqu’à ce parc. Je n’étais pas la seule à m’être attachée. Autrement pourquoi me suivait-il ? Pourquoi avait-il besoin de savoir comment j’allais ? Bien sûr, il niait, prétendant ne pas savoir. Alors je prétends aussi que je vais bien. Pourtant, j’aimerai lui balancer que je vais mal moralement. Qu’il est une des raisons pour lesquelles je suis comme ça, incapable de tourner la page, car trop naïve à penser que lui, Alec Strange, voudrait me faire entrer dans sa vie qui semblait si compliquée. Non ça, il le sait, je lui ai déjà dit. Non, au fond, au plus profond de moi-même, je souffre parce que j’aurai aimé garder ce que nous avons eu pendant un mois. Parce que je n’avais pas envie de le perdre définitivement, parce que nos souvenirs sont encore gravés dans un coin de ma tête et que je n’arrive pas à m’en défaire. Alors oui, à ses côtés sur ce banc, j’ai envie de me laisser aller, de jouer le jeu. Je m’y résigne pourtant. Il faut que je reste forte.

Je me lève alors, employant des mots durs à son égard alors que mon corps tout entier crie le contraire. Je suis venue ici pour retrouver un semblant de vie normale… Que j’aimerai partager avec lui. Mais comme je lui dis aussi, je sais qu’à ses côtés c’est impossible. Alors j’enfonce le couteau dans la plaie, je me blesse en le blessant certainement aussi. Et comme toujours, il ne réagit pas, du moins par les paroles. Car il se lève malgré tout, prêt à me suivre. Ou alors il se résout encore à me laisser partir, je n’en sais rien et ne le saurait certainement jamais. Et pourtant, une lumière vient briser cette obscurité. Cet homme âgé qui m’aborde et qui veut me redonner le sourire, m’apporter la lueur qui a disparu depuis quelques semaines maintenant. Il y parvient, par son geste simple et pourtant si fort. Une lanterne échangée, un geste m’incitant à sourire, il s’éloigne et je reste plantée là. Je sens qu’Alec n’est pas loin et alors que mon visage est éclairé par le petit luminaire entre mes mains, je tourne mon regard vers lui. Comme un appel au secours, adressé à la mauvaise personne. Il s’approche, sa main vient se poser sur la mienne tenant la lanterne. « Un moment Mia ». Je frisonne… Une sensation perdue depuis longtemps et pourtant si vite retrouvé dès qu’il est à proximité. « Juste un instant, une heure, ou deux, ou moins, ou plus ». Ses mots ne me laissent pas indifférente, j’ai l’impression qu’il me supplie pour retrouver notre complicité … un instant comme il le dit. C’est dur, mes yeux sont venus rejoindre les siens et il m’est impossible de ne pas flancher. Je me sens faible à nouveau. Et puis il argumente toujours plus… « C’est la fête des lumières. Ca se partage. Laisse-moi la partager avec toi ». Je le vois, oui il me supplie, son regard le montre clairement, mon cœur se serre « Regarde là-bas » j’en profite alors pour détourner le regard, « la vieille dame qui vend les plats qu’elle a préparé pour Diwli. Si tu ne les goûtes pas, qui en vendra ses mérites dans son prochain article ? ». Et là, je repose mon regard dans le sien et malgré tout, un sourire s’affiche sur mon visage. Mince mais il est là parce qu’il a raison et que la vieille dame là-bas semble juste adorable. Nous sommes là tous les deux, en plein milieu de l’allée alors que la foule commence à grossir. « Et puis cette lanterne, ça serait dommage qu’elle ne finisse pas dans le ciel, non ? ». Je fais un petit pas. Quelques centimètres vers lui. Proche à nouveau… comme avant. Je le sais au fond de moi, je ne devrais pas. Le repousser, même par un geste et lui dire au revoir pour toujours… Tout me pousserait à le faire… Je pense à Dani, à Knox, Dylane… Puis Adam… Et malgré toutes ses petites voix dans ma tête « Un mince instant alors », je murmure alors, suffisamment pour qu’il puisse entendre. Après tout, qui le saura ? La foule est immense, il n’y a que très peu de chance pour que nous rencontrons quelqu’un ici même. Ma soirée devait être différente. Pourtant, il est peut-être le petit truc qu’il manquait pour que ma soirée de liberté soit totalement consumée… Je l’attrape alors par la main, doucement et l’incite à me suivre jusqu’à ce fameux stand qu’il désignait un peu plus tôt. Le sourire de la vieille dame est communicatif… Autant pour l’un que pour l’autre. « Je te laisse m’inviter… ». Ma main lâche la sienne, j’ai l’impression de ne pas savoir comment réagir. Mes paroles sont prudentes, réfléchis. Puis j’attrape la barquette qu’il me tend, le remercie et salue la vieille femme d’un sourire chaleureux. Nous suivons alors la foule en silence jusqu’au grand étang qui se trouve au milieu du parc. Le lâché de lanterne n’est pas pour tout de suite, nous trouvons une place au bord de l’étang sur un rocher. Nous nous asseyons tous les deux. Et puis je brise enfin ce silence après avoir déposé la lanterne à terre en attendant le moment venu « Peut-être que ça peut aussi t’inspirer pour en faire un plat pour ton restaurant… » Discussion banale, faisant écho à son idée que je fasse un article sur la nourriture du festival. Je prends un morceau de ce plat au curry, savoureux, un peu relevé mais pas trop « C’est pas mauvais du tout ». Je lui tends alors ma barquette « Tu veux goûter ? ».  Et puis, je regarde la sienne, car il le sait que je peux picorer facilement dans l’assiette des autres. Je n’attends pas vraiment son feu vert et le fait… presque naturellement, un sourire amusé aux lèvres. C’est plus relevé que le mien, je grimace un peu, ne m’attendant pas forcément à ça « C’est… surprenant ». Surprenant comme ces retrouvailles et cette alchimie qui revient aussi naturellement entre nous. Et pourtant, tout ça n’est pas bien du tout, je le sais… il le sait aussi. Mais on s’est accordé un court instant de répit… Alors j’ai envie de le savourer, malgré tout. Nos regards se croisent à nouveau, nous avons tous deux le sourire, cela faisait longtemps que ça n’avait plus été le cas…  

☾ anesidora


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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMer 11 Nov 2020 - 22:47





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

Notre relation est terminée depuis fin août. D’une façon que je ne peux oublier, son ton indifférent, son mépris dans son regard me demandant de partir. Et pourtant, il reste présent dans ma vie. Je ne suis pas celle qui va vers lui. C’est toujours lui qui vient vers moi. Après mon accident, il fait partie des rares personnes qui sont venus me voir le jour même. D’ailleurs, j’ignore toujours comment il a pu être mis au courant, surtout aussi rapidement. Et le fait qu’il soit venu après les heures de visite m’intriguent toujours autant… Cette dernière rencontre m’a chamboulé car j’ai pu voir dans son regard qu’il se faisait du souci pour moi. Il m’avait dit aussi qu’il tenait à moi… Ce sont surtout les mots qu’il a prononcé en partant qui restent dans un coin de ma tête… Je devrais l’oublier, je le sais… Je n’y arrive pas cependant. Il ne me facilite pas la tâche, car bien que je ne l’ai pas revu depuis, il a cependant pris la peine de venir jusqu’à devant ma porte pour me déposer des gâteaux au chocolat. J’aurai pu alors l’appeler… Mais pour quelle raison ? Le remercier ? De ne pas m’aider à avancer alors qu’il m’a clairement fait comprendre ne pas vouloir de moi dans sa vie ? Il est dans une contradiction telle que je n’arrive plus à le comprendre. Et le voir encore ce soir, à me suivre comme mon ombre m’agace. Et quand je lui demande ce qu’il fait ici, sa réponse me laisse de marbre « Je sais pas… ». Mon regard s’assombrit, je fronce les sourcils et lui demande plus d’explications. Mais les explications et Alec ça fait deux évidemment. Attendre qu’il me dise réellement ce qui se passe, qu’il m’explique son comportement sans langue de bois. Je pouvais toujours rêver. Peut-être devrais-je utiliser un subterfuge. Peut-être lui fallait-il beaucoup d’alcool dans son organisme, comme mon meilleur ami pour que sa langue se délie ?

Il vient prendre place à mes côtés. Je ne le regarde pas, je préfère limite l’ignorer comme lui ignore mes questions. Je suis venue ici pour me changer les idées, profiter de ma liberté retrouvée… Et je me sens prisonnière maintenant, assisse sur ce banc. Prisonnière par rapport à ce que je peux ressentir à son égard : de la colère pour son silence face à mes questions, pour son éternel côté secret mais aussi de la tristesse car j’aimerai que les choses soient plus simples entre nous. Nous nous trouvons dans un parc, illuminé par des milliers de lanternes. La joie des gens est communicative, apaisante. Et pourtant, je n’arrive pas à être apaisé à ses côtés. Encore une fois, le cadre pourrait être idyllique. Mais il y a une ombre au tableau, plusieurs même.  Il ne faut pas que je flanche cette fois « J’ai pas de réponses à te donner Mia ». Je l’ai déjà entendu à maintes reprises cette phrase et elle a le don de me remettre dans le même état d’esprit. Je ne le montre pas cependant, mon ton se voulant sec « Alors tu n’as pas à rester là… Va-t’en ». J’essaie peut-être de lui rendre la pareille en lui remettant en tête notre dernière rencontre où je l’ai supplié de partir. Sauf que cette fois, c’est plus un ordre qu’une supplication empli de tristesse. Mais je sais qu’il ne bougera pas et va rester à mes côtés malgré tout. Il semble déterminé à lancer la conversation, comme un semblant de normalité retrouvé entre nous… « Tu as l’air d’aller mieux ». Je tourne alors mon regard vers lui. Nos yeux se croisent, je m’y perds un court instant, silencieuse. Je détourne alors celui-ci quand je m’en rends compte « On peut dire ça ». Oui je n’ai plus mes béquilles et physiquement je vais mieux, c’est vrai. Mais il ignore mon état d’esprit, ce que j’ai pu endurer pendant un mois. Bien sûr, je ne prendrais pas la peine de lui en parler, à quoi bon ? Ce n’est pas comme si je pouvais compter sur lui pour être à mes côtés « Tu allais écrire un article ? Dessiner ? Sur la fête des lumières ». Et je me rends compte qu’il en sait bien trop sur moi. Il tape juste, normal, il connait bien mon carnet pour avoir eu le privilège de voir et lire certaines choses qui étaient à l’intérieur. Naïve que j’ai été, je me suis ouverte à lui plus que je ne l’aurai dû. Il pouvait prétendre me connaitre quand moi je ne pouvais pas en dire autant. Je soupire, je prends mon courage à deux mains pour le regarder à nouveau, tournant mon visage vers lui « Ecrire. Mais je n’en ai plus envie ». Je ferme alors mon carnet d’un coup sec et me lève du banc, comme pour fuir et ne pas replonger « Je suis venue ici pour profiter de ce festival, retrouver un semblant de vie normale ». Je soupire, je sais que je dois partir, que je ne peux pas rester plus longtemps près de lui. « Et ce n’est pas à tes côtés que je le pourrais ». La fin de ma phrase est dite sur un ton las, triste d’en être arrivé là avec lui. Cela peut se voir dans mon regard. Je reste attaché à lui et je suis en colère contre moi-même d’encore ressentir ça à son égard. Je commence à partir, un passant de nationalité indienne m’aborde alors pour me tendre une lanterne. Il me fait un signe pour m’inciter à sourire car il a, semble-t-il, vu la tristesse sur mon visage. Je me saisis de la lanterne et souris en le remerciant. Je fixe la lanterne un moment, figer sur place, sourire aux lèvres. Les passants semblent tous aller dans la même direction sûrement pour le lâcher de lanterne. Mon regard se tourne alors inexorablement sur Alec. Au fond de moi, j’ai envie de l’inviter à me rejoindre, oublier quelques instants nos problèmes pour profiter de l’instant tous les deux. Mais d’un autre côté, je sais que je ne le devrais pas… Surtout après les doutes soulevés par ma meilleure amie sur lui…  


☾ anesidora


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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (MIALEC #5) There's no use, we were made to break    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMar 10 Nov 2020 - 20:48





There's no use, we were made to break

Mialec {#}5{/#}

Je n’ai jamais été aussi impatiente de me rendre à l’hôpital. D’habitude, c’était un lourd fardeau car je savais que le médecin allait encore me dire que je devrais conserver mes béquilles une semaine de plus, que je devrais me ménager en restant bien chez moi, évitant de faire un quelconque geste brusque pour permettre à mes côtes de guérir et surtout interdiction de me rendre à mon boulot, même si je restais assisse à mon bureau toute la journée.  Plus d’un mois était passé où j’ai eu l’obligation de rester cloitrée chez moi, et je n’en pouvais décidément plus. Un long mois qui m’a aidée à aller mieux physiquement, du moins lorsque j’ai respecté scrupuleusement les indications du docteur. J’ai évidemment omis de lui parler de la fois où j’ai été faire une partie de bowling avec ma meilleure amie, autrement il se serait arraché les cheveux. Enfin, il s’était rendue compte que j’avais une douleur anormale dans les côtes alors que celle-ci avait disparu la dernière fois. J’avais fait mine de rien, et pourtant, je savais pertinemment d’où ça provenait. Mentalement parlant en revanche… Malgré les nombreuses visites que j’ai pu recevoir de mes amies, je n’ai pu m’empêcher de ressasser tout ce qui m’était arrivée ces derniers mois. Evidemment, le retour de mon père quinze ans après qui m’apprend que j’ai un frère ainé, dont je connais l’identité alors que lui non, visiblement. L’accident ensuite me demandant encore aujourd’hui pourquoi celui-ci s’était produit, repensant aux paroles de Dylane, ma sœur de cœur, qui pensait que peut-être je m’étais laissé emporter par la vague volontairement... Et puis ma rupture avec Alec. Qui en soit aurait dû passer, après tout nous nous étions séparés fin août, de l’eau était passée sous les ponts depuis. Pourtant, il était venu me voir à l’hôpital et ses dernières paroles me restaient toujours en tête. Il me cachait quelque chose, c’était certain. Et la conversation que j’ai eu avec Danika la dernière fois, ne fait que renforcer cette idée. Cela ne m’aide évidemment pas à l’oublier car je veux savoir pourquoi notre relation aurait été possible dans une autre vie et pas celle-ci. Ses paroles m’ont déchiré le cœur un peu plus, m’étant attachée à lui malgré moi. Et puis, bien que depuis un mois maintenant je ne l’avais pas revu, il avait pris soin de me laisser des petites attentions comme des petits gâteaux au chocolat qu’il avait soigneusement déposé devant la porte… Il ne me facilitait pas la tâche, je ne comprenais plus son comportement avec moi, lui qui avait été si froid pourtant lorsque nous avons rompu… « Mia, on est arrivé ». J’acquiesce et sort alors de la voiture. Ça y est, mon attèle a disparu, je n’en ai plus besoin et je peux enfin marcher normalement. Knox instinctivement fait le tour de la voiture pour m’aider. Je souris et lâche un « Plus besoin », avec un clin d’œil complice.

Une trentaine de minutes plus tard, alors que je venais juste de rentrer de l’hôpital, je décide de quitter mon appartement pour savourer cette libération. J’allais enfin pouvoir retourner travailler et surtout pouvoir retrouver les joies d’aller prendre l’air et aller me balader quand j’en avais envie. Knox ne peut pas venir avec moi car il travaille ce soir, je décide donc de partir seule jusqu’à Roma Street. Le parc est à une dizaine de minutes à pied de là où j’habite et hors de question de prendre le bus pour m’y rendre. Je retrouve le sourire quelques instants, et en arrivant à proximité du parc, je me rends compte qu’il y a des lumières de partout et pas mal de monde qui grouille ici et là. Une affiche indique que c’est Diwali, un festival de lumières populaire en Inde. La population indienne étant très présente ici à Brisbane, cet événement a lieu chaque année. Ce n’est pas une première pour moi. Cela me donne cependant une idée d’articles et je décide alors de m’installer sur un banc pour observer les gens. Savourer aussi d’être enfin dehors et plus enfermer dans mon appartement à déprimer… Je sens un petite brise sur mon visage qui me fait sourire et décide de sortir mon calpin de mon petit sac à dos. Alors que j’attrape mon stylo au fond de celui-ci, j’entends quelqu’un éternuer. Instinctivement, je tourne la tête et… Non, je rêve où… Je plisse les yeux pour mieux l’observer pour me rendre compte que non, je n’hallucine pas. Et le son de sa voix ne fait que me le confirmer « C’est pas ce que tu crois ! ». J’arque un sourcil, pas vraiment convaincu « Ok, c’est peut-être ce que tu crois. ». C’est limite mignon, surtout avec ses deux mains en l’air. Cependant, je n’ai pas envie de rire en le voyant là, alors que je voulais juste me changer les idées et prendre l’air « Qu’est-ce que tu fais là Alec ? ». Je ne comprends pas pourquoi il s’obstine encore à être présent « Pourquoi tu continues à me suivre comme ça ? Tu as quelque chose à m’avouer ? Ou peut-être quelque chose à te reprocher ? ». Je reste assise sur mon banc, le toisant de haut en bas. Mon regard est méfiant à son égard. Pourtant, au fond, cela ne me laisse pas indifférente de le revoir… Je soupire alors, m’appuyant contre le dossier du banc et portant mon regard à l’horizon. « Non, évidemment, tu ne me diras rien comme toujours, suis-je bête » je lâche d’un ton las.

☾ anesidora


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Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMar 20 Oct 2020 - 14:49


HAVE I THE COURAGE TO CHANGE TODAY ?


Il me prend pour une bille, Morton. Mon allusion est limpide : il en dit trop ou pas assez et, si habituellement je respecte ses silences, ce soir, j’en suis incapable. J’ai un trop grand besoin de me changer les idées, de chasser de ma tête cette dispute avec Raelyn. Je ne peux pas systématiquement pensé à elle, pas après l’avoir enfermée sur le bateau et avoir balancé sa valise par-dessus bord. Que pourrais-je gagner à de telles tergiversations si ce n’est de la culpabilité et l’assurance que j’en passerai une mauvaise soirée ? Alors, j’insiste et je taquine. Je brosse le portrait d’une cérémonie de remise des clés presque romantique qui se serait soldée par un ébat sensuelles et, sans surprise, il s’en offusque à moitié. Il est trop sympathique pour être réellement vexé et quand bien même, tout est pour lui prétexte à me taquiner. Après m’avoir narré les circonstances de cet engagement - il en est un, aussi anodin puisse-t-il paraître pour tout couple installé - j’opine du chef, satisfait pour lui, heureux qu’il ait l’air aussi épanoui. Quant à moi, je grimace, l’air horrifié qu’il suppose fleur bleue. « Si tu considères que la boîte à bijou, c’est un en dessous du pot de fleurs et si on peut remplacer les fleurs par…un “ Tu es pas obligé de sonner à chaque fois. Sers-toi et entre. Alors, on dirait que je suis cérémonial oui.» Autrement dit, loin de là. Pas de proposition. Pas d’offre non plus. L’expression d’un désir à travers mes légendaires grognements et mes bougonneries. « A priori, c’était parfait comme ça pour elle.» L’utilisation de l’imparfait en dit bien trop long sur l’état de ma relation avec cette blonde qu’il a aperçue à mon bras pendant le vernissage de Lola. Rae, elle est pas aussi clémente que Noa. Rae, sa jalousie supplante sa bienveillance. Rae, elle est de nature rancunière et si, jusqu’ici, j’ai été absous, je doute que mes traitements de faveur survive à cette nuit, aussi sage soit-elle sexuellement parlant. « Les excuses ne règlent pas toujours tout malheureusement, mais je suis content qu’elle tienne assez à toi pour s’en contenter. » Et comment a-t-elle fait d’ailleurs ? Elle n’a pas été hantée par les images de la participante de Roa et son petit ami, la brune qu’il a rencontrée en speed dating ? Je suis perplexe. Je me rembrunis avant de poursuivre. « Non ! C’est bon. Je peux te raconter… enfin, je pourrais si j’avais pas l’impression que je vais te redire la même chose que la dernière fois. Je lui ai encore caché des trucs.» Les mêmes que je ne te dis pas, Greg, et crois bien que je le regrette. « Elle est furieuse; on s’est disputés très fort aujourd’hui. J’ai été hyper excessif alors si tu veux m’offrir ton canapé.» ai-je jeté sur le ton de la plaisanterie en avalant d’une traite la fin de ma bière. «C’est tellement compliqué entre elle et moi parfois. Et, c’est tellement évident en même temps. » Cette sensation, je ne l’avais jamais expérimentée avant la chef de file durang. Seuls la conjecture d’une erreur m’a conduit vers l’autel pour épouser Sarah. «Tu l’as vu ? Tu as discuté avec elle ? Avec Sarah, je veux dire. Tu m’avais dit que tu me raconterais.» me suis-je enquis dès lors que mon ex - futur-ex - s’est invitée dans le flux de mes pensées.






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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMer 7 Oct 2020 - 22:19


HAVE I THE COURAGE TO CHANGE TODAY ?

J’aimerais prétendre que je ne suis pas surpris qu’il ait eu envie de se caser. Il y a peu, il m’a avoué qu’il était bisexuel, j’aurais dès lors compris qu’il tente de rattraper toutes ces années perdues enfermés dans son placard. Il a aussi affirmé qu’il avait besoin d’être certain que son histoire avec la mère de Grace était terminée avant de se lancer avec Noa. Alors, oui, je suis étonné, mais je ne juge pas. Que du contraire, je suis content pour lui. Je me dis qu’il faut bien qu’un de nous deux soit amoureusement comblé. « Évidemment. Je ne vais même pas essayer de te dire le contraire. Mais, c’est bien. C’est même très bien. » l’ai-je félicité avec pudeur, lui administrant dans le dos une tape amicale. Puis, tirant sur ma cigarette, je me suis autorisé un sourire. Ses doutes m’amusent. Pourtant, je serais prêt à lui raconter en partie les raisons de ma tristesse. Bien sûr, je garderai dissimuler le métier de Raelyn et mon implication dans la destruction de son monde. Mais, je lui confierai volontiers ma jalousie, mon sentiment de rejet et d’abandon. Peut-être en profiterais-je pour parler de Sarah puisqu’il s’était proposé de lui toucher un mot au sujet du divorce. J’avais refusé : il a insisté et c’est une tête de mule, Greg. Il l’est autant que moi. « Tu serais étonné cette fois. A toi de jouer, je serais ravi de te détromper.» l’ai-je houspillé, avalant une nouvelle gorgée de ma bière. Je suis tout ouïe et presque déçu qu’il ne meuble pas la conversation de plus d’informations. Je n’ai pas besoin des plus croustillants, mais comment s’est-il au minimum arrangé pour recoller le pot cassé par son comportement sur le ROA. « C’est tout ? » me suis-je enquis, l’oeil soupçonneux. « Comment tu es passé de rien à tout comme ça après ton histoire avec Sienna...» Pourquoi est-il tombé sur une femme aussi clémente ? Aurait-elle un souci quelconque ? Un souci avec la fierté ? Un manque cruel de confiance en elle ? « Et ça veut dire quoi, elle a les clés de chez toi ? Tu lui as donné en mode cérémonie ? » Est-ce que j’ai loupé cette étape avec Rae ? Moi, j’ai planqué une clé quelque part à l’extérieur du bateau, j’en ai déposé un jeu pour elle sur le plan de travail de la cuisine et je l’ai laissé décidé si elle voulait l’ajouter à son trousseau. Tout ça me pose question. Je m’interroge encore sur ce que j’ai manqué, sur ce que j’aurais dû faire pour nous éviter le naufrage. Tout est bon à la remise en question, d’autant que je sais, aujourd’hui, qu’elle a tenté de me remplacer. Et, curieux, j’ai croisé mes bras sous ma poitrine.



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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyDim 4 Oct 2020 - 0:44


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J’aurais adoré lui faire ravaler son sourire tandis qu’il me nargue d’une vérité, mais je n’ai ni l’envie de l’insulter de ma mauvaise fois, ni la force de me battre pour lui faire avaler des couleuvres ; je ne serais pas venu s’il m’avait dévoilé l’étendue de son plan. « Tu marques un point J’aurais ni enfilé mes bottes ni le ceinturon. Regarde-les, ils ont l’air ridicule.» Je confesse en jetant un regard circulaire autour de moi. Il s’arrête sur une jeune femme qui m’a rappelle Rae et mon coeur s’est serré. Le pincement a été si violent que je l’ai noyé dans ma bière. Je pense à elle. Je me demande ce qu’elle fait, si Olivia arrive à la maintenir sous contrôle ou si elle souffre. Comment va-t-elle, résumerait la question qui me taraude. Et je connais la réponse. Elle est mal, assurément. J’ai quitté le bateau en lui enfonçant dans le crâne à coup de pioche que moi non plus, je ne lui dois plus rien. Que je ne suis pas davantage tenu à l’exclusivité qu’elle ne l’est et que je suis tout autant capable qu’elle de rencontrer ce soir les desseins de la luxure. Mais, c’est des conneries. La preuve étant - si tant est qu’en trouver me soit nécessaire - l’écart de voix de Greg m’agace. Il m’irrite parce qu’il attire sur moi des oeillades appuyées des célibataires ou des jeunes femmes libérées en quête d’aventure. « Arrête, s’il te plait.» ai-je donc sifflé en attrapant mon verre. J’en avale une longue gorgée. Je grimace parce que c’est déguelasse. C’est amer et pas assez fort. Je préfère le whisky mais je n’ai pas envie d’entendre Greg m’accabler à cause de mon alcoolisme. « Tout le monde me regarde, c’est oppressant.» Aucune de ses filles n’a ce qu’il faut pour m’attirer. Mon coeur est pris, il est épris et de nature fidèle. Le serait-il devenu, mon ami le Don Juan ? Malgré ma tristesse, je suis curieux d’entendre les détails de son histoire, si bien que je le suis à l’extérieur, soulagé qu’il propose. J’accueille la cigarette en le remerciant et, sortant mon briquet de la poche de mon jeans, je le lui tends par politesse. « Allez. Dis-moi tout. Tu en meurs d’envie et j’ai envie de savoir aussi.» Son bonheur me changera les idées et, le concernant, puisque je soupçonne qu’il rêve d’être indiscret, je me dis qu’il se laissera aller à quelques questions. Je l’y invite d’ailleurs. Je le lui propose d’une promesse. «Si tu n’es pas avare, je te les donnerai, les réponses à mes questions.» Celles qu’il est venu chercher à Kilcoy, pour rien : il est reparti bredouille vers Brisbane et pourtant, il est là. Il est là avec moi à se démener comme un beau diable pour apaiser mes maux.




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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: (AMOS & GREG #5) ► HAVE I COURAGE TO CHANGE TODAY ?    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyVen 2 Oct 2020 - 18:17


HAVE I THE COURAGE TO CHANGE TODAY ?


Je ne cracherai pas sur les bienfaits de l’amitié. Après mon accident, j’ai été heureux d’être entouré alors que j’avais besoin de soutien. A l’époque, je traversais une situation de crise sentimentale et, aujourd’hui, quelques mois plus tard, je n’ai pas beaucoup avancé. Bien sûr, Rae et moi sommes parvenus à nous réconcilier, mais quoique mon inconscient a refoulé le caractère temporaire de notre relation, dans le fond, j’ai toujours sur qu’elle ne me pardonnerai pas un autre non-dit. Et pour cause : il était - est toujours - une menace pour son univers tout entier. Je mentirais donc si je prétendais que je n’aurais pas dû m’y préparer, à cette rupture qui m’a tout l’air définitive. Je ne serais pas non plus tout à fait honnête si j’avançais être étonné de voir Gregory débarquer sur Kilcoy, les terres où nous nous sommes rencontrés, pour obtenir quelques réponses à ses questions. D’après lui, j’avais l’air trop abattu, au téléphone, pour qu’il ne se tracasse pas et ne se déplace pas en personne. Il m’a traîné hors du ranch pour un tête à tête duquel il n’a obtenu que des morceaux d’informations. Elles se sont résumés à “nous nous sommes disputés et cette fois, ce n’est pas réparable…” Je n’ai rien ajouté de plus et, s’il s’en est contenté, il ne m’a pas lâché pour autant. Tandis que Rae et moi, confinés sur le bateau - ce qu’ignore mon ami de longue date - venons de nous disputer au sujet de ses frasques non adultères mais à mon sens insultante, il m’a appelé, Greg et je me souviens avoir songé qu’il tombait à pic. Je n’ai pas envie d’être seul. Certes, j’ai scénarisé mon départ. J’ai déclaré, mauvais, que je partais en quête d’une femme pour mieux l’oublier, pour entériner que nous vivons bien un rupture. Or, je ne suis pas certain d’en être capable. Je doute même d’être en mesure d’essayer. En revanche, il est entendu que je ne refuserai aucune compagnie. Aussi me suis-je laissé tenté par la proposition de Greg. Je n’ai pas compris où il m’emmenait, mais je l’ai rejoint chez lui, que nous partions avec une seule voiture vers cette destination surprise… et pas tout à fait à mon goût. Moi, j’ambitionnais de me poser dans un bar avec un verre, un fumoir, des fléchettes ou un billard. Moi, je m’étais imaginé qu’il m’offrirait l’opportunité de me confier un peu, sans rentrer dans les détails, mais en livrant assez de ces derniers pour me sentir épauler à travers des conseils. Dois-je donc préciser qu’assis sur un tabouret au pied du bar de cette soirée vintage, je me demande ce que je fous là. « Non mais sérieux, Greg. Regarde l’allure qu’ils ont et la nôtre.» Les gens sont déguisés et je me fais la même réflexion qu’avec Raelyn : ils sont ridicules. Il semble tous déguisés pour une fête de carnaval et, pourtant, c’est nous qui contrastons avec le décor. « Je pensais que tu avais rencontré quelqu’un. C’était quoi le but ? Me caser ? » Je lui souhaite bien du courage. « Où tout simplement me changer les idées...» Peut-être que nous pourrons nous installer à l’écart, le temps de cigarette, que je puisse enfin accoucher de mes tracas.




Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: whatever helps you sleep at night.
Ezra Beauregard

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Rechercher dans: tisser des liens   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: whatever helps you sleep at night.    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyVen 22 Mai 2020 - 13:30

ezra scott beauregard
informations en vrac




évolution du personnage

et chronologie des sujets
du plus récent au plus ancien

› rp 2020: matt #5, harvey, thomas #4, hannah #2, edge #2, ginny #13, matt #6, olivia + thomas, cora #5, cora #6, cora #7, auden #3, edge + nino + paul, katherine

mai 2020
à peine le confinement terminé, et en sachant que noah est hors de danger, ezra se rend chez ginny afin de récupérer son fils. il tombe sur auden plutôt que sur la jeune mariée, qu'il n'avait pas revu depuis bien longtemps.

avril 2020
le confinement tombe sur l'australie, et afin que ce mois soit plus doux, il invite cora à le passer chez lui.

mars 2020
ginny vient le voir au garage car elle a une nouvelle à annoncer à ezra. ce dernier est toujours affecté de ses dernières actions, et il n'accueille pas forcément au mieux l'annonce du mariage fraichement célébré entre ginny et auden.
à la suite de ça, ezra enterre la hache de guerre le temps d'une discussion avec matt, ressentant le besoin de parler de ce mariage à quelqu'un. ce qu'il ne savait pas, c'est que ginny n'avait pas prévenu son frère et que c'est ezra qui le met au courant de l'union des familles mcgrath et williams.
à la fin du mois, ezra part quelques jours avec olivia et thomas prendre l'air en montagnes, où les souvenirs d'enfance vont bon train.

février 2020
il retrouve hannah le temps d'u match de rugby placé sous le signe du bénévolat et du caritatif.
edge l'emmène avec lui reprendre le sport, et lui apprend qu'il a eu quelques soucis les mois passés. sa vie a été menacée et ezra, bien que compréhensif, n'est pas réellement d'accord sur les méthodes de son ami dans le but de le tenir hors de portée de telles informations.

janvier 2020
fait en sorte de maintenir sa rancoeur contre matt de côté le temps de l'anniversaire de noah. les préparatifs ne sont pas que joyeux, mais un vent de renouveau semble souffler entre les deux. pendant ce temps, sa relation avec ginny est toujours entre deux eaux. noah souffle enfin sa dixième bougie, et ezra n'a jamais été plus heureux que de pouvoir enfin le voir grandir à ses côtés.
en parallèle, il apprend le décès de son ancien patron et mentor, frank. à l'occasion de ses funérailles, il croise le chemin d'un ancien fan de motos et habitué du garage, avec qui le contact se remet en marche sans avoir besoin de forcer. cela lui permet également d'avoir des nouvelles de meghan, la fille de frank.
thomas et lui ont une discussion sérieuse quand au divorce de son frère. ezra promet de faire en sorte d'aider son ainé afin que ses enfants et surtout arthur puissent garder contact avec myrddin, parti en europe.

› rp 2019: (feu)katherine, benjamin, matt #4, cora #3, ginny #11, sophia, evelyn, nino, edge, thomas #3, caelan, cora #4, yasmine, lonnie, ginny #12

novembre 2019
noah traverse une période où il ressent le besoin de s'isoler et fuit de chez ginny. il ira se réfugier sain et sauf au travail de bailey. cependant, ginny n'en parlera qu'une semaine après les faits à ezra. il s'en voit trahi et la confiance qu'il voue à ginny en prend un coup.

juin 2019
se retrouve nez-à-nez avec sophia, l'ex-copine de son frère james, sur le palier de son appartement. quelques mauvais souvenirs reviennent à la surface et une ambiance électrique s'installe entre les deux portes l'une face à l'autre.

mars 2019
ayant un peu plus de temps libre sur les bras, maintenant qu'un équilibre s'instaure entre ginny, noah et tout le reste de la famille, commence à donner des petits coups de mains à l'association beauregard - de ce qu'il peut surtout faire, n'étant pas formé pour le social en lui même.

janvier 2019
devient oncle pour la cinquième fois, de sa soeur cette fois ci.

› rp 2018: matt #2, broregard #3, ginny #8, matt #3, ginny #10

fin 2018
a enfin fait la paix avec lui-même à propos de ginny. s'allège le coeur.

avril 2018
suite à l'annonce du besoin de don pour noah, tous ses frères et soeur ont fait les tests de compatibilité. c'est à l'occasion de ces tests que katherine apprendra qu'elle n'est en réalité que la demi-soeur des frères beauregard, david n'étant pas son père. l'équilibre déjà fragile de la fratrie se trouve heurté de nouveau, mais rien ne changement jamais entre eux car katherine est leur soeur, point barre.

2018
s'emmêle encore les pinceaux des sentiments vis-à-vis de ginny.

› rp 2017: broregard #2, ginny #3, amelia #8, liviana, teammalaise, hannah, ginny #5, ginny #7

octobre 2017
après de longs mois d'attente et d'angoisse saisissante, ginny et lui apprennent qu'un rein est enfin disponible pour noah, alors que ce dernier n'avait plus que quelques souffles au compteur. un soulagement inimaginable.

› rp 2016: (feu)ginny #2, joanne, liv, thomas #2, cora, bailey, (feu)ginny #3, amelia #2, cora #2, amelia #3, pinkteam (battle2016), jonathan, jordan, lily-rose, jameson, amelia #4, amelia #5, ginny, amelia #6, ginny #2, amelia #7

décembre 2016
apprend qu'il n'est pas compatible avec son fils. son monde s'écroule comme jamais auparavant. une peur invisible vient s'immiscer dans sa vie, de savoir qu'il pourrait perdre son unique enfant à tout moment.

novembre 2016
passe les tests pour savoir s'il est donneur compatible de rein pour noah, croisant les doigts pour que ce soit le cas et que tout ce cauchemar soit loin derrière eux au plus vite, que le petit soit sain et sauf.

janvier 2016
ginny est de retour à brisbane avec leur fils, noah, cinq ans qui est atteint d'une maladie grave du rein et qui a besoin d'une greffe assez rapidement si les chances de survie veulent être bonnes.

› rp 2015: siobhan, broregard, siobhan #2, family reunion, jamie, thomas, heidi, (feu)ginny, amelia

septembre 2015
sort de son coma artificiel, après y avoir passé un mois. à la suite, sa copine de l'époque le quitta. il s'en veut énormément d'avoir mis la vie en danger de son frère, thomas.

août 2015
se retrouve dans un accident de voiture grave avec son frère, thomas, où il s'en sortira mais avec de nombreuses blessures. il est plongé dans un coma artificiel par les médecins, dû à son traumatisme crânien trop important.

2013
prend des cours du soir pour reprendre l'affaire mecanor, l'ancien patron voulant lui laisser les rênes de l'entreprise. devient officiellement propriétaire du garage en septembre 2013.

décembre 2012
les beauregard apprennent la mort de l'un de leur frère au combat, ian. ils ont du mal à s'y accommoder, et cet incident tombe au moment où ezra commençait à aller mieux. il peut néanmoins compter sur le soutien de sa meilleure amie, amelia, qui finira par développer des sentiments envers ezra.

janvier 2010
noah est né. tout le monde va bien. voilà les seules nouvelles via un simple mail qu'il aura pendant des années.

› rp 2009: ginny #15, auden, auden #2

mai 2009
ginny est enceinte. la joie emplie le coeur d'ezra, jusqu'au jour où les parents de la jeune femme l'apprennent à leur tour et décide d'exiler toute la famille mcgrath à londres pour affronter cette nouvelle. et ezra sera laissé sur le carreau à brisbane. il a perdu la femme de sa vie et son meilleur ami en un seul coup.

› rp 2008: calie, matt, jill

2008 - 2009
apprend à connaître ginny, la petite soeur de matt de cinq ans sa cadette, et finira par tomber éperdument amoureux de la jeune femme.

novembre 2006
obtient son diplôme de mécanicien, est embauché à temps plein chez mecanor de suite.

janvier 2006
intègre une école pour devenir mécanicien. pratique ses études en alternance dans le garage mecanor, situé dans le quartier de toowong.

août 2005
interrompt sa formation en école d'architecture pour faire une réorientation dans quelque-chose qui l'intéresse finalement réellement: la mécanique. ne quitte pas pour autant le campus universitaire et surtout les soirées qui s'y rapportent.

janvier 2003
déménage de sydney à brisbane pour commencer un cursus universitaire en école d'architecture, école pour laquelle il a travaillé dur. rencontre matt mcgrath, qui deviendra rapidement son bras droit en ce qui concerne les quatre-cent coups. travaille en parallèle dans un petit bar pour financer une partie de ses études, où il rencontre celle qui deviendra sa future meilleure amie, amelia.

1989
leur mère décède des suites d'un cancer du sein. ezra avait quatre ans.

janvier 1985
né à sydney, après quatre frères (thomas +6 ans, samuel +4 ans, james et ian +2 ans) et avant une soeur (katherine -2 ans).

› rp hors chronologie: ginny #9 (2008-2009), ginny #4 (réalité alternative), ginny #6 (dimension zombie), ginny #15 (réalité alternative)


Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: Byron Oberkampf - Carnet d'adresses
Byron Oberkampf

Réponses: 82
Vues: 5054

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: Byron Oberkampf - Carnet d'adresses    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyLun 13 Avr 2020 - 21:42


répertoire des sujets

rp's en cours

I've got you, brother ≈ Jacob Copeland #4.
Heureux hasard ≈ Abel Greetham #1.
Juste une mise au point, sous haute tension ≈ Gregory Morton #2.
Well, that escalated quickly is our family motto ≈ Jacob Copeland #5.
Byron&Noa ≈ Noa Jacobs #1.
Alcool, ivresse et lâcher prise ≈ Noé Decastel #2.
Servir et garder le sourire ≈ Calen Smith #1.

rp's terminés
Une question de charité ≈ Simon Adams.
Ce soir c'est sushiii ≈ Crystal Sanders.
The bake sale fiasco ≈ Victoire Laclos #1.
Des secrets d'famille lourds ≈ Jacob Copeland #1.
Party time ≈ Dylane Bradford.
Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ≈ Wim Coster.
Une photo de trop ≈ Céleste Barclay.
Flashback - L'art et la manière ≈ Keith Weddington.
Settling in ≈ Kane Williamson.
They burn in our brains ≈ Jacob Copeland #2.
Just give me a reason ≈ Victoire Laclos #2.
I missed you ≈ Ava Sanders.
Depuis le temps que je t'attends ≈ Jax Collins #1.
Cooking tension ≈ Alec Strange.
Cauchemar en cuisine ? ≈ Camil Smith.
How are since the party ? ≈ Dylane Bradford #2.
Drink to drown ≈ Asher Buckley.
Déflagration ≈ Jacob Copeland #3.
Retrouvailles amicales ≈ Jax Collins #2.
Childish ≈ Gregory Morton #1.
Déchéance ≈ Victoire Laclos #3.
Juste une illusion... ≈ Noé Decastel #1.
Coccinelle en détresse... ≈ Erin Sanders #1.

rp's abandonnés
We never had it right ≈ Remi Delgado.
Guess who's coming to dinner ≈ Mark Malone.
Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part ≈ Marcus Kennedy.
Le rouleau compresseur de la médiatisation ≈Harley Cole.
Happy coincidence ≈ Arjun Joshi.
Prendre l'air... Validé ! ≈ Wayne Petterson.
Some fresh air ≈ Paul Price.
Zwischen der Zeit ≈ Sacha Tildeman.
Le calme après la tempête ≈ Klaus Ackermann.
Cosmopolitans are mind fckers ≈ Salomon Makinen.

En attendant un rp (email)
Messager mystère, qui es-tu ? ≈ Thomas Beauregard.
Long time no see ≈ Paul Price.

rp's en attente
∆ Blake Santarelli.
∆ Lincoln Mulligan.
∆ Calen Smith
∆ Matthias Calloway



évolution du personnage
MOIS ANNÉE ∆
un p'tit récapitulatif de ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage, pour que tout le monde soit au courant de son évolution. un p'tit récapitulatif de ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage, pour que tout le monde soit au courant de son évolution.

MOIS ANNÉE ∆
un p'tit récapitulatif de ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage, pour que tout le monde soit au courant de son évolution. un p'tit récapitulatif de ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage, pour que tout le monde soit au courant de son évolution.

Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 YV4dgvCSujet: ≈ les perles du RP
Invité

Réponses: 687
Vues: 27723

Rechercher dans: pause café   Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptySujet: ≈ les perles du RP    Tag 5 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 13 EmptyMar 3 Mar 2020 - 21:46
rotten bananas ©
édition {#}5{/#}

Dans un western, il faut dégainer très vite si on veut réussir à survivre. Dans un RP de groupe sur 30Y aussi. On va de surprise en surprise, et c'est en général chaotique, rempli de feels, de plaisanteries, de bagarre, et d'enjeux qu'on ne peut comprendre qu'en lisant 600 pages de RPs. Ou en demandant what on Earth is happening sur la CB (notamment à la gourou {@=3786}Raelyn Blackwell{/@}, qui saura TOUJOURS répondre, ce qui est honnêtement aussi flippant qu'impressionnant).

Mon RP préféré du mois de février a été de loin le Young and beautiful. {@=4293}Molly Ivywreath{/@} y décrit {@=2668}Ariane Parker{/@} dans ces termes : "Elle me fait un peu peur, donc on peut dire que la menace est réussie." {@=3866}Léo Ivywreath{/@} essaye de rattraper les choses en soufflant à ses amies terrifiantes : "Elle est trop mignonne, hein ? Elle vous a même fait un compliment." Et {@=3434}Elora Dawson{/@} raconte à Molly que Léo l'a un jour sauvée d'un chauffeur de taxi bizarre. Le seul qui se tient tranquille, c'est le frère de la mariée, {@=4220}Tristan Oakheart{/@}, qui a sans doute compris que dans les RPs de groupe sur 30Y, il vaut mieux faire profil bas.

Moralité : ne perdez pas espoir, vaillants camarades, un jour vous aussi ferez partie d'un RP de groupe où vous écrirez plus vite qu'on ne saute par-dessus des pneus dans une course d'obstacles - parce que si vous ralentissez ne serait-ce qu'un peu, ou si vous prenez le temps de monter toute une stratégie sur Skype de ce qui devrait se passer ensuite, quelqu'un vous devancera, avec une bombshell tellement éblouissante que vous ne regretterez même pas le temps que vous y avez perdu. Oui, je fais référence au post chamboule-tout d'Auden dans le cinquième mariage, parce que c'est rare, les choses comme ça, et que Ginauden is real, et qu'on n'a donc pas besoin de partir en grève.

Du love à tous.
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