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 You would be the one to rescue me (Heidi)

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Atlas Siede
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le raz de marée
le raz de marée
You would be the one to rescue me (Heidi)  FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
You would be the one to rescue me (Heidi)  YlkH
POSTS : 7299 POINTS : 0

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

You would be the one to rescue me (Heidi)  Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

You would be the one to rescue me (Heidi)  Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyMar 16 Jan 2018 - 16:53



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Cinq heures et demie du matin. Cela fait désormais trois heures que j'ai complètement abandonné l'idée de dormir. C'est toujours la même chose depuis mon retour. Je m'endors assez facilement puis je finis par faire un cauchemar, je me réveille en hurlant et je suis incapable de me rendormir par la suite. Cette nuit n'a pas échappé à la règle. Lorsque j'étais en Iraq, je n'avais pas ce problème, je ne sais pas pourquoi cela à commencer à Brisbane. La plupart du temps, je revis l'explosion du camp, parce que désormais, j'ai des souvenirs très précis de ce moment, de la douleur que j'ai ressentie avant de m'enfoncer dans le coma. Je me souviens aussi de la journée d'avant, de mon ami qui était parti en mission hors du camp et qui n'est jamais revenu. Parfois, je me demande ce qui a bien pu lui arriver, s'il est encore vivant quelque part ou pas. Allongé sur mon lit, je secoue la tête et décider de me lever. Il faut que j'arrête de ruminer dans mon coin, cela ne sert à rien et m'enfonce encore plus dans des situations que je ne maîtrise plus. Les cauchemars me créent des angoisses qui parfois m'empêchent de sortir de chez moi et je ne veux pas vivre comme cela. Malgré tout, je me fais la remarque de parler de tout cela à mon psychologue lorsque je la verrais en fin de semaine. Elle m'aide beaucoup depuis que notre premier rendez-vous il y a de cela un mois. Je n'étais pas vraiment convaincu au départ, d'aller vider mon sac fasse à une personne que je ne connais même pas, mais il s'est avéré que j'en avais réellement besoin et que oui cela me fait du bien. Je me sens toujours un peu plus détendu lorsque je sors d'une séance et au moins je peux parler de tout sans avoir peur d'être jugé ou de blesser. Alors, je dois vraiment lui parler de mes problèmes de sommeil, car je commence à avoir besoin d'une nuit complète pour tenir le coup.

En attendant, autant commencer ma journée maintenant même si le soleil n’a pas encore décidé de se lever. Je prends mon téléphone et remarque un message de ma petite sœur qui date de la veille au soir et auquel je n’ai pas répondu. Heidi me propose une petite séance de surf ce matin. Je m’empresse de lui répondre, m’excusant de ne pas avoir vu son message plus tôt. Elle m’a proposé un rendez-vous dans une petite heure, j’espère qu’elle a toujours prévu d’y aller malgré ma réponse plus que tardive. De toute manière, une petite séance de glisse ne me fera pas de mal. Je me permets de renvoyer un message à ma sœur pour lui indiquer un endroit de rendez-vous vers un spot que j’aime beaucoup. Dès mon retour, j’ai voulu reprendre mes habitudes matinales et trois jours après avoir posé un pied sur le sol australien, je partais à la plage, une planche de surf sous le bras. J’avais peur d’avoir tout perdu, mais visiblement le surf, c’est comme le vélo, une fois que l’on a appris, on n’oublie pas les bases. Depuis, j’y retourne très régulièrement et la plupart du temps en compagnie de ma petite sœur. C’est notre père qui nous a appris à surfer et cela a toujours été notre truc que l’on faisait tous les deux après son décès. Cela nous permet de se retrouver uniquement à deux, sur une plage vide la plupart du temps et on a le temps de discuter un peu à cœur ouvert. Tout simplement. Ce sont les moments que je préfère depuis mon retour.

Alors après avoir un petit-déjeuner assez léger, j’enfile un short et un tee-shirt et descends à mon garage pour récupérer ma planche. Planche tout neuve que j’ai acquise il y a de cela quelques jours. Je ne l’ai jamais testé et j’ai vraiment hâte de me jeter à l’eau avec. Avant de rejoindre la plage, je décide de passer en centre-ville pour récupérer du café. Une bonne journée commence avec une bonne dose de caféine. J’ai un peu de temps devant moi alors je me gare à la première place que je trouve et décide de faire le reste du chemin à pied jusqu’à un petit café que j’ai découvert en me promenant il y a peu. Il est tôt et la jeune serveuse est seule dans sa boutique. Je lui commande deux cafés et des muffins. Une fois ma commande récupérée, je pars en direction de la plage ou je retrouve déjà ma petite sœur. « Salut toi. » Je viens embrasser sa joue et lui tends une des tasses à emporter. « J’ai ramené le petit-déjeuner avant qu’on se lance dans les vagues. » Je lui souris un peu et avance avec elle jusqu’au sable pour que l’on puisse s’installer confortablement. S’il y a bien une chose qui n’a pas changer depuis mon retour, c’est bel et bien ma relation avec ma petite sœur et j’en suis plus heureux que jamais. Je n’aurai pas supporté qu’Heidi me rejette. Je sais qu’elle a énormément souffert de ma soi-disant mort et depuis, je fais mon possible pour la rassurer et lui montrer que je ne repartirai plus jamais. « Désolé de pas t’avoir répondu hier soir, je me suis perdu dans les photos de Cami que Cleo m’as donné et je suis allé me coucher sans regarder mon portable. » Je bois une gorgée de mon café. « Mais je suis content que tu m’es proposé ça, j’en avais bien besoin. »






Dernière édition par Matteo Hellington le Sam 3 Fév 2018 - 15:58, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyDim 28 Jan 2018 - 18:54




you could be the one to rescue me
It can't be possible that rain can fall only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away over the world it's said. They've got all the right friends in all the right places. So yeah we're going down. We got all the right moves in all the right places. △
hellington siblings
Pour certains le week-end était synonyme de grasse matinée. Mais pour moi, il n’en était pas question. Le week-end était pour moi avant tout l’occasion de renouer avec l’un de mes premiers amours d’adolescente : le surf. Dès mon plus jeune âge, mon père m’avait appris à tenir debout sur une planche et c’était Matteo qui s’était décidé à poursuivre ma formation une fois notre père décédé. Véritable tradition familiale, j’avais les vagues dans le sang et j’avais fait certaines de mes plus belles rencontres autour d’une planche de surf, notamment Matt McGrath, avec qui je n’avais eu de cesse d’améliorer ma technique du temps où nous étions ensemble. A l’aube, dans les rues de Brisbane, je prenais la route direction la plage, matériel de surf à l’arrière de la Jeep dont j’avais récemment fait l’acquisition. J’avais reçu un message de Matteo en réponse à celui que je lui avais envoyé la veille quelques minutes seulement avant mon départ pour la plage. Je m’empressais alors de me garer vers le point de rendez-vous fixé, avant de me rendre sur la plage une fois ma combinaison enfilée, planche sous le bras. Lorsque j’arrivais sur la plage, pas de trace de mon grand frère, je m’installais alors sur le sable pour observer l’horizon et les vagues qui venaient se briser sur la rive, avec une certaine fascination. Si j’avais tendance, dans ma vie de tous les jours, à ne pas prendre assez de temps pour observer la vue sublime de l’océan, je corrigeais toujours le tir lorsqu’il s’agissait de venir surfer. Chaque fois, la vision de la mer me coupait le souffle, me rappelant avec douceur la chance que j’avais eu de grandir sur les vagues et de pouvoir chaque jour en profiter. C’était la voix de Matteo qui me tirait cependant de mes pensées : « Salut toi » Je m’arrachais à ma contemplation expectative pour me relever et saluer à mon tour mon grand frère, embrassant sa joue une fois qu’il en avait fait de même avec la mienne. « Je suis contente que tu te sois décidé à te joindre à moi. » lui avouais-je. Si auparavant, je n’avais jamais vraiment pris le temps de dire à Matteo à quel point il comptait pour moi, prenant sa présence à mes côtés comme acquise, tout avait été remis en question par sa disparition. Et depuis son retour, je faisais tout ce qu’il était en mon pouvoir pour profiter de chacun instant passé en sa compagnie, tout en lui faisant comprendre l’importance qu’il avait à mes yeux. Sans lui dans ma vie, je n’étais pas vraiment moi-même. Les erreurs que j’avais commises durant son absence étant là pour me le rappeler chaque jour. « J’ai ramené le petit-déjeuner avant qu’on se lance dans les vagues. » m’informait-il en désignant du regard les deux gobelets et le petit sachet en carton qu’il tenait dans les mains. « Oh mon sauveur, j’ai justement un petit creux. » Je m’installais à nouveau dans le sable, avant de me précipiter sur le café que Matteo m’avait réservé, non sans manquer de me brûler la langue avec le liquide chaud au passage. « Désolé de pas t’avoir répondu hier soir, je me suis perdu dans les photos de Cami que Cleo m’as donné et je suis allé me coucher sans regarder mon portable. » s’excusait-il et je balayais ses excuses d’une vague geste de la main. « T’as eu de la chance, j’étais à deux doigts de proposer à Matt de se joindre à moi plutôt. » la taquinais-je comme à l’accoutumée. Bien que ce n’était pas totalement faux, face à l’absence de réponse de mon grand-frère, j’avais en effet songé à demander au McGrath de m’accompagner pour une séance de surf comme au bon vieux temps, appréciant de passer du temps en sa compagnie. Mais rien au monde ne valait le plaisir de retrouver mes habitudes avec mon grand frère. « Mais je suis content que tu m’es proposé ça, j’en avais bien besoin. » Je pinçais doucement les lèvres, un peu désolée de l’entendre mais pas réellement surprise compte tenu de la situation générale. « Moi aussi en toute honnêteté. » Entre le boulot qui me demandait toute mon énergie, le départ d’Elio de Brisbane, la situation avec Cora, ma meilleure amie depuis l’université, j’avais bien besoin d’un moment pour décompresser totalement. « A ce propos, comment va Cami ? Ca fait longtemps que je ne suis pas allée la voir. » Il fallait dire que je n’avais pas eu de nouvelles de Soren récemment, il semblait m’éviter comme la peste depuis le retour de Matteo et je ne pouvais pas vraiment lui en tenir rigueur compte tenu de mon avis tranché sur sa relation avec Cléo. J’avais moi-même un peu repoussé mon devoir de tante en attendant plutôt que ça soit Matteo qui soit en charge de sa fille pour avoir le droit de passer un peu de temps en compagnie de mon adorable nièce. « Et comment ça se passe avec Cléo ? » lui demandais-je sans plus de cérémonie. J’étais on ne pouvait plus concernée par la relation entre les deux parents, espérant secrètement qu’ils trouveraient la fore de passer outre les épreuves des dernières années, mais rien n’était moins sûr. La situation était tellement complexe que j’avais l’impression d’attraper une migraine à chaque fois que j’y songeais. Mais quand bien même les choses n’étaient pas simples, je m’étais un point d’honneur à prendre régulièrement des nouvelles de Matteo de ce point de vue-là. Sans oublier que m’occuper des histoires de cœur de mon grand-frère me permettait d’oublier, un temps, l’état déplorable dans lequel se trouvait ma vie sentimentale.
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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptySam 3 Fév 2018 - 16:10



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Après être passé chez mon dealeur de caféine, je me dirige vers la plage où j'aperçois très rapidement la silhouette de ma petite sœur. Je m'approche doucement d'elle, ne voulant pas l'effrayer, avant de la saluer tendrement l'arrachant à sa contemplation des vagues. « Je suis contente que tu te sois décidé à te joindre à moi. » Un petit sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je l'entends affirmer cela. Nous avons toujours été très proches avec Heidi. Fusionnel même, surtout depuis la mort de notre père. J'ai toujours tout fait pour qu'elle soit heureuse, pour la protéger, pour l'aider à avancer dans la vie. Ma disparition pendant ces longs mois ont complètement chamboulé cette dynamique. Pendant plus d'un an, je n'ai pas été là auprès de ma sœur. Je sais que pour elle tout est devenu un enfer quand la nouvelle est tombée. Nous n'avons jamais vraiment parlé de tout ce qu'elle a pu traverser pendant mon absence, j'ai comme le sentiment que ce sont des sujets que ma petite sœur ne souhaite plus aborder. Je ne la force pas, si elle a du mal à l'évoquer, il y a forcément une raison. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle a pu ressentir lorsqu'on lui a appris mon décès. J'en veux tellement à l'armée Australienne pour avoir détruit ma famille, pour ne pas m'avoir cherché plus longtemps. Ils ont bouleversé Heidi et aujourd'hui encore, je peux le voir dans ses actions. Certes, cette petite phrase peut paraître innocente, mais dans le fond, je sais que Heidi se sent réellement chanceuse de pouvoir, à nouveau, passer du temps avec moi. Nous sommes tous les deux bien occupé dans nos vies personnelles, mais désormais, on prend réellement le temps de se retrouver tous les deux. Ce n'est jamais rien de bien extraordinaire, très souvent, il s'agit d'un petit dîner tous les deux, parfois, on fait quelque chose en ville, mais la plupart du temps, on se retrouve sur cette plage comme ce matin.

C'est avec le sourire que je lui donne une tasse contenant un bon café bien chaud. « Oh mon sauveur, j'ai justement un petit creux. » Je ris quelque peu en entendant cela. « J'aime être ton sauveur ! Tu devrais m'appeler comme ça plus souvent tiens. O mon sauveur. C'est bien ça non ? » dis-je d'un air le plus sérieux possible tout en fouillant dans le sachet entre mes mains pour lui tendre un muffin. À la tête que fait ma sœur, je sens que le surnom officiel ce ne sera pas pour aujourd'hui, ce qui me fait rire à nouveau. Je lui explique, alors, ce qui m'avait retenu hier soir pour lui répondre aussi tard et la réplique d'Heidi me fait stopper tous mes mouvements. « T'as eu de la chance, j'étais à deux doigts de proposer à Matt de se joindre à moi plutôt. » Je relève rapidement la tête vers Heidi lorsqu'elle évoque le prénom de Matt. Le fameux Matt. Même si j'avais fini par accepter sa présence dans l'entourage de ma sœur, je préfère le savoir loin. Loin, c'est mieux. « Tu le vois encore lui ? » C'est plus fort que moi, je suis obligé de faire une remarque sur cette relation. Heidi mérite bien mieux que Matt McGrath, vraiment mieux. Même si actuellement, je ne suis pas en position pour faire des remarques sur les relations personnelles de ma sœur. Malgré tout, je n'insiste pas sur le sujet voulant passer un agréable moment en sa compagnie. C'est vraiment cela dont j'avais besoin, un moment seul avec Heidi pour relâcher un peu la pression. Tout va mieux lorsque je suis en compagnie de ma petite sœur, toujours et je ne me cache pour lui en faire part. « Moi aussi en toute honnêteté. » Je lui souris quelque peu, lui faisant comprendre que je comprenais ce qu'elle voulait dire par là.

« A ce propos, comment va Cami ? Ça fait longtemps que je ne suis pas allée la voir. Et comment ça se passe avec Cléo ? » Ces simples questions me font perdre mon sourire. Non pas que je sois malheureux de parler de ma fille, loin de là. C'est plutôt parler de sa mère qui me tord le cœur, car rien ne va plus entre nous. Malheureusement. Je sais que ma sœur ne cherche pas à me faire du mal en parlant de tout cela. Heidi est la seule personne à qui je dis tout depuis mon retour, je sais qu'elle ne cautionne pas la relation entre Cleo et Soren. Elle est de mon côté et je dois dire que cela fait du bien de se sentir un minimum soutenu, même si la situation est bien plus complexe que le fait unique de choisir un parti. Un soupire s'échappe d'entre mes lèvres en pensant à Cleo, mais je décide tout d'abord d'évoquer ma fille. Ma petite princesse est mon seul véritable rayon de soleil dans cette situation. Tout de suite, je cherche mon portable dans la poche du sac à dos que j'avais pris avec moi et le mets sous le nez d'Heidi pour lui montrer une photo de sa nièce. « Regarde comme elle est belle ma fille. » Oui, je n'ai pas honte d'être un papa gaga. J'ai perdu tellement temps, j'ai loupé trop de moments dans la vie de ma fille, alors je veux récupérer tout cela. Je veux en profiter au maximum à chaque fois. « Elle se met debout toute seule maintenant. Bon, il faut qu'elle prenne appuie sur quelque chose, mais c'est déjà bien. Tu la verrais faire, elle est tellement fière d'elle, c'est juste trop adorable ! Elle adore me monter dessus aussi. Quand je vais la voir, je m'allonge avec elle sur son tapis de jeu et elle vient m'escalader en riant. Puis elle adore ma barbe aussi ! » dis-je pratiquement sans reprendre ma respiration. Voilà l'exemple parfait du père gâteau que je suis. Je suis capable de parler de ma fille, de m'émerveiller sur elle pendant de longues minutes sans que personne ne puisse m'arrêter. Je suis fier d'être le père de Cami même si la situation familiale n'est pas ce dont j'avais toujours rêvé. « D'ailleurs, je vais l'avoir à la maison ce weekend, tu voudras venir la voir ? » proposais-je en souriant. Notre relation n'est peut-être pas au beau fixe avec Cleo, mais elle a accepté à ce que l'on commence une garde alternée entre nous. Ce sera les weekends d'abord pour que Cami continue à s'habituer à moi petit à petit et on verra pour des périodes plus longues à l'avenir. Je suis heureux que l'on arrive à se mettre d'accord comme de vrais parents même si le reste de notre relation est un véritable chaos. « Cleo a accepté de me la laisser un weekend sur deux pour commencer. Je vais l'avoir plus souvent avec moi. » ajoutais-je en souriant avant de continuer plus doucement. « Mais avec Cleo, ce n'est pas… On, c'est engueuler devant la petite l'autre jour. » Je soupire et fixe mon regard sur l'océan en face de moi. « C'est trop compliqué, je crois. On sait plus comment agir l'un avec l'autre. Si je lui souris, elle va détourner le regard. On n'arrive pas à se parler normalement quand il s'agit pas de Cami. Puis je suis persuadé qu'elle le voit encore et je sais pas quoi faire Heidi honnêtement. » Je ne suis pas du genre à baisser les bras, mais avec Cleo, j'ai le sentiment d'être face à un mur et c'est vraiment quelque chose de compliquer à gérer pour moi.




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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyMar 13 Fév 2018 - 3:57




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hellington siblings
Le bonheur résidait dans les moments les plus simples. C’était la réalité qui m’avait frappé au retour de Matteo du monde des morts et qui continuait de me frapper à chaque fois que j’avais l’occasion – non, la chance – de pouvoir passer quelques instants simples en sa compagnie. C’était mon monde tout entier qui avait basculé en le croyant perdu à tout jamais et aujourd’hui rien que son sourire sur la face suffisait à calmer les tourments qui refaisaient surface dans ma vie. Et pour rien au monde je n’aurai échangé ces moments de la vie courante passés aux côtés de Matteo. C’était définitivement une seconde chance que nous accordait gracieusement le destin et je comptais bin la saisir à pleines mains. « J'aime être ton sauveur ! Tu devrais m'appeler comme ça plus souvent tiens. O mon sauveur. C'est bien ça non ? » répliquait-il en se donnant l’air sérieux, m’arrachant un rire des plus sincères alors que je lui décrochais un coup de coude dans les côtes, comme nous en avions l’habitude depuis des années. « Tu rêves. Tu vas finir par prendre la grosse tête après. » répliquais-je aussitôt, affichant une moue mutine qui trouvait bien souvent sa place sur mes traits. Pourtant ce n’était pas faux, Matteo était mon grand frère, mon sauveur, le cœur de mon univers qui ne tournait plus tout à fait rond quand il n’était pas là pour rétablir l’ordre des choses. Mais ces pensées, je les gardais pour moi, consciente que je l’étouffais déjà suffisamment de mon amour et de mes inquiétudes face à ses séquelles et sa vie qui ne ressemblait plus vraiment à celle qu’il avait quitté quelques années plus tôt. Je faisais allusion à mon idée d’appeler Matt pour m’accompagner dans cette journée de surf, quand il n’avait pas retourné mon invitation de la veille et la réaction de mon possessif et surprotecteur de grand frère ne se faisait pas attendre : « Tu le vois encore lui ? » Et si au fond, cette remarque m’agaçait un peu, songeant que j’avais désormais bientôt trente ans et que j’étais donc en pleine possession de mes moyens, suffisamment mature pour décider qui méritait ou non de faire partie de mon entourage, je décidais de ne pas réagir avec véhémence.  Parce que je savais que ça partait d’un bon sentiment de sa part et puis parce qu’il ignorait la réalité de mon histoire avec le McGrath (et j’espérais que cela resterait le cas encore longtemps). « Toujours oui. On n’a jamais vraiment rompu le contact tu sais, et vu qu’il est meilleur que toi en surf, ça me donne un peu plus de défi. » le piquais-je, douce vengeance pour son ingérence dans ma vie personnelle et sentimentale que je voyais d’un bien mauvais œil. Décidant cependant de détourner l’attention de Matt de ma petite personne, je venais à la pêche aux informations sur ses relations à lui. Je savais que ce n’était pas facile pour lui d’évoquer ce qui se passait actuellement avec Cléo et sa fille, mais je savais également qu’il n’avait pas forcément l’occasion d’en parler à beaucoup de monde autour de lui et que parfois discuter des sujets douloureux était encore le meilleur moyen de leur retirer un peu de ce pouvoir qu’ils avaient sur nous. « Regarde comme elle est belle ma fille. » disait-il en sortant de sa poché un cliché de Cami dont je me saisissais rapidement pour observer la petite fille qu’elle était. « Elle a définitivement le sex-appeal des Hellington. Ca sera un véritable bourreaux des cœurs dans la cour de récré, je te le garantis. » plaisantais-je, ne pouvant m’empêcher d’ajouter cette touche d’humour qui me caractérisait pour dédramatiser les situations compliquées auxquelles mon entourage pouvait faire face. « Elle se met debout toute seule maintenant. Bon, il faut qu'elle prenne appuie sur quelque chose, mais c'est déjà bien. Tu la verrais faire, elle est tellement fière d'elle, c'est juste trop adorable ! Elle adore me monter dessus aussi. Quand je vais la voir, je m'allonge avec elle sur son tapis de jeu et elle vient m'escalader en riant. Puis elle adore ma barbe aussi ! » Je l’écoutais déblatérer sur sa fille comme le père moyen complètement gaga de sa fille, l’observant des étoiles dans les yeux, un sourire tendre sur les lèvres. « Tu t’es attachée à elle hein ? Tu vois, elle commence déjà à sévir. » notais-je en faisant clairement allusion à mes propos précédents. « D'ailleurs, je vais l'avoir à la maison ce weekend, tu voudras venir la voir ? Cleo a accepté de me la laisser un weekend sur deux pour commencer. Je vais l'avoir plus souvent avec moi. » me demandait-il et j’avais aussitôt hoché la tête. « Avec plaisir. » soufflais-je du bout des lèvres après avoir bu une gorgée de mon café fumant. « Mais avec Cleo, ce n'est pas… On, c'est engueuler devant la petite l'autre jour. C'est trop compliqué, je crois. On sait plus comment agir l'un avec l'autre. Si je lui souris, elle va détourner le regard. On n'arrive pas à se parler normalement quand il s'agit pas de Cami. Puis je suis persuadé qu'elle le voit encore et je sais pas quoi faire Heidi honnêtement. » Le regard définitivement plus grave, j’étais venue poser ma main sur sa joue avec tendresse, mes yeux venant sonder les siens un instant, l’air bien plus sérieux. « Contente-toi de faire ce que tu sais faire le mieux : te batte pour ceux que tu aimes et ce en quoi tu crois, en dépit des épreuves. » Parce que c’était un trait de caractère de mon frère, celui-là même qui lui avait valu de s’engager dans l’armée malgré le risque cela représentait, malgré nos protestations avec notre mère. « Le reste suivra. Il faut juste que tu te donnes un peu de temps, que vous vous donniez un peu de temps. Ca ne sera pas facile, mais ça vaut le coup, tu ne crois pas ? » Cléo et Matteo, c’était une évidence à mes yeux, depuis bien avant l’officialisation de leur couple. S’ils étaient faits pour être ensemble, cela arriverait j’en étais persuadée. « Et avec Soren ? » osais-je demander, l’impression de marcher sur des œufs s’emparant aussitôt de moi. « D’ailleurs, pour continuer dans les mauvaises nouvelles… » commençais-je, hésitante, pas réellement sûre d’être prête à faire cette révélation à voix haute avant de me lancer : « Dean est à Brisbane. » confessais-je, lèvres pincées, la mine grave. L’irruption de mon ex fiancé en ville était une nouvelle perturbante dont je ne savais pas trop quoi faire. C’était un événement perturbant qui venait chambouler tous mes efforts de me reconstruire une vie ici. Et parler de ma vie sentimentale avec Matteo avait toujours été compliqué, mais je n’avais pas envie qu’il apprenne la nouvelle de la bouche d’un autre.
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le raz de marée
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 19:21



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Depuis mon retour d'entre les morts, mon moral n'es pas toujours au beau fixe. J'ai constamment le sentiment de vivre un cauchemar éveillé ou pire d'évoluer au sein du scénario d'une très mauvaise série B. Alors, entendre le rire d'Heidi résonner aussi clairement me fait un bien fou. J'ai toujours été très fusionnel avec ma petite sœur, mais je crois que depuis mon retour un nouveau lien est en train de se créer entre nous. Parfois, on perd de vu la chance que l'on a de pouvoir vivre des instants aussi simples avec nos proches. Ce fut clairement mon cas avant l'accident. Je ne faisais plus vraiment attention à cela, je ne prenais plus le temps d'apprécier les instants simples. Aujourd'hui, le rire de ma sœur prend une toute nouvelle saveur et fait naître un sourire sur mes lèvres même si elle en profite pour me mettre un coup de coude dans les côtes. « Tu rêves. Tu vas finir par prendre la grosse tête après. » Je lève les yeux au ciel alors qu'elle continue à rire quelque peu. On a toujours du mal à se dire qu'on s'aime, que l'on sera toujours là l'un pour l'autre, mais c'est dans ce genre moment qu'on le laisse sous-entendre au travers de nos gestes ou de nos sourires. On passe rapidement à autre chose, parce que dans le fond, ce n'est pas vraiment notre genre de faire dans les sentiments. Autant dire que Heidi sait comment faire virer le centre de la conversation en quelques secondes. Il suffira qu'elle évoque le fameux McGrath pour que mon attention parte totalement vers autre chose. J'ai toujours surveillé les relations de ma sœur et Matt n'a jamais été mon préféré, loin de là. D'ailleurs, je ne me suis jamais gêné pour faire part de mon avis même si cela exaspère la jeune brunette. « Toujours oui. On n'a jamais vraiment rompu le contact, tu sais et vu qu'il est meilleur que toi en surf, ça me donne un peu plus de défi. » Je grimace face à cette légère pique. Je me contente de soupirer lourdement n'ayant pas réellement envie de m'éterniser sur le sujet McGrath. S'il pouvait juste disparaître ou se faire très discret se serait tout simplement parfait. Une nouvelle fois, ma petite sœur me prouve qu'elle est la reine du changement de conversation. Heidi n'a jamais apprécié que l'attention soit portée sur elle et c'est bien pour cela qu'elle fait totalement virer le sujet sur ma petite vie. Elle trouve immédiatement le sujet qui me fera parler puisqu'elle me demande des nouvelles de ma fille. Il ne m'a pas fallu longtemps pour devenir un papa poule très fier de son bébé. J'ai loupé un an de sa vie, mais je compte bien rattraper mon retard en étant le plus présent possible pour elle. « Elle a définitivement le sex-appeal des Hellington. Ça sera un véritable bourreau des cœurs dans la cour de récré, je te le garantis. » Instantanément, je sens mon cœur se serrer à l'idée qu'un jour ma fille ramènera un copain à la maison. « Parle pas de malheur, elle est toute petite encore ! » dis-je alors que ma sœur semble trouver cela très drôle. Je préfère ne pas imaginer comment les choses vont changer lorsque Cami aura grandi. Pour le moment, elle est mon petit bébé adorable et je suis ravi de raconter ses derniers exploits à Heidi qui m'écoute avec attention. « Tu t'es attachée à elle hein ? Tu vois, elle commence déjà à sévir. » Je hoche quelque peu la tête à ses propos. « C'est ma fille Heidi, bien sûr que je me suis attaché à elle ! » ajoutais-je vivement. La question ne se pose même pas, certes, je n'ai pas pu m'impliquer dans la grossesse de Cleo, j'ai manqué les premiers instants de vie de Cami et c'est un regret qui ne me quittera malheureusement jamais, mais jamais je ne renierai ma petite fille. Je compte bien être pleinement présent dans sa vie et j'aimerais que Heidi finisse par prendre son rôle de tante auprès de Cami.

Rapidement, la conversation s'éloigne du sujet de ma fille pour plutôt se concentrer sur ma relation avec sa mère. Je sais pertinemment qu'il ne s'agit pas de la curiosité mal placée de la part d'Heidi, mais j'aurais aimé éviter ce genre de conversation dès le matin. Pourtant, ma relation tendue avec Cleo rythme ma vie actuellement et je suis heureux de pouvoir en parler avec ma sœur. Heidi tente de rester neutre la plupart du temps même si je me doute de son opinion sur la question. « Contente-toi de faire ce que tu sais faire le mieux : te battre pour ceux que tu aimes et ce, en quoi tu crois, en dépit des épreuves. Le reste suivra. Il faut juste que tu te donnes un peu de temps, que vous vous donniez un peu de temps. Ça ne sera pas facile, mais ça vaut le coup, tu ne crois pas ? » Je soupire aux paroles de ma sœur. Bien entendue, elle a entièrement raison, mais j'ai l'impression qu'un énorme fossé, c'est creusé entre Cleo et moi et que malheureusement rien ne pourra m'aider à le franchir. Elle me manque énormément et j'aimerais pouvoir retrouver notre complicité d'antan. Je ne cesserai pas de me battre, mais si Cleo ne fait aucun effort de son côté, j'ai peur que tout soit peine perdue. « Je lui ai demandé de nous donner une seconde chance, ne serait-ce que pour notre famille. J'aimerais juste qu'elle ne soit pas aussi mal à l'aise lorsque je suis présent. C'est comme si on était devenu deux inconnus et honnêtement, c'est de plus en plus dur à digérer. » avouais-je à ma petite sœur. Malgré tout, il est clair que je ne baisserai pas les bras. Je suis parti de Brisbane en ayant dans l'idée d'épouser Cleo et cette idée ne m'a jamais quitté. Seul le temps pourra dire ou tout cela va nous mener. J'allais reprendre la parole lorsque Heidi décide de m'achever avec une simple question. « Et avec Soren ? » Mon visage s'assombrit sur-le-champ. L'évocation de mon ancien meilleur ami ne me plaît absolument pas. « On ne parle pas de Soren. » répondis-je très, peut être trop, froidement. Soren m'a trahi de la manière la plus affreuse qui soit et je ne veux pas perdre mon temps à parler de lui. Un jour, peut-être, j'irais le voir, mais pour le moment, je ne me sens pas prêt à me retrouver face à lui. Alors que je pensais évoquer un sujet quelque peu plus joyeux au sein de notre conversation, Heidi lâche une dernière bombe qui me laisse quelque peu sans voix. « D’ailleurs, pour continuer dans les mauvaises nouvelles… Dean est à Brisbane. » Je tourne rapidement la tête vers ma petite sœur qui s’est renfermer d’un seul coup. Plus de joli sourire sur son visage, mais un air grave et inquiet qui ne me convient pas. À mon retour en ville, il a fallu que je me tienne au courant des évolutions, des changements qui ont eu lieu au sein de la vie de Heidi. Il m’est parfois encore difficile de me souvenir de tout, pourtant, je n’ai pas oublié son histoire avec Dean et tout de suite l’inquiétude prends place en moi.
« Tu l’as vu ? » demandais-je doucement. Dean était un garçon bien du peu que je m’en souvienne. Au moins, il prenait soin de ma sœur. C'est elle qui l'avait laissé pour revenir à Brisbane et le retour du jeune homme doit soulever un vent de panique dans la tête de la petite brunette. « Il est venu chercher des explications, c'est ça ? » Dans le fond, qui pourraient lui en vouloir. Heidi est partie rapidement abandonnant tout leurs projets, Dean doit vouloir obtenir le fin mot de l'histoire probablement. Je tourne quelque peu la tête vers ma petite sœur et viens poser une main sur son bras lorsque je la vois ce mordiller la lèvre nerveusement. « Ca va aller Heidi, tu avais tes raisons, personne ne va te forcer à t'expliquer ou à retourner avec lui. » dis-je essayant de la rassurer alors que je me sens moi-même quelque peu perdu sur le sujet. J'ai la sensation que ma mémoire me fait de nouveau défaut et ce n'est vraiment pas le moment. « Tu veux en parler un peu ? » Je lui laisse le choix de me dire non ou de déverser tout ce qui joue dans son crâne à cet instant.




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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyMar 13 Mar 2018 - 2:25




you could be the one to rescue me
It can't be possible that rain can fall only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away over the world it's said. They've got all the right friends in all the right places. So yeah we're going down. We got all the right moves in all the right places. △
hellington siblings
Tout en sachant que le sujet serait indéniablement épineux, j’étais venu demander à Matteo des nouvelles de sa relation avec Cléo. Faire l’autruche n’était définitivement pas la façon de gérer la situation et je préférais donc lui poser la question pour qu’il puisse, au moins avec moi, s’exprimer sur le sujet. Je me sentais investie d’une nouvelle mission depuis le retour de Matteo dans le monde des vivants. Si nous avions toujours eu à cœur de nous soutenir l’un l’autre, c’était davantage lui qui jouait les chevaliers servants avec moi, m’étouffant souvent presque au passage. Mais désormais, c’était à mon tour de le couver avec tout l’amour que je lui portais. « Je lui ai demandé de nous donner une seconde chance, ne serait-ce que pour notre famille. J'aimerais juste qu'elle ne soit pas aussi mal à l'aise lorsque je suis présent. C'est comme si on était devenu deux inconnus et honnêtement, c'est de plus en plus dur à digérer. » Je pinçais les lèvres, en l’observant d’un regard plein d’affection mais plein de tristesse aussi. Je me sentais terriblement impuissante face à la situation que c’en était terriblement frustrant. « Après il faut aussi se mettre un peu à sa place. » commençais-je tout en ayant conscience que j’étais la dernière à prendre en exemple à ce sujet. Je n’avais pas hésité à monter au créneau dès mon retour en ville pour lui balancer ses quatre vérités à la figure, faisant fi de ce que ces longs mois sans Matteo avaient pu être pour elle. Mais avec le temps, j’avais fait par mettre un peu d’eau dans mon vin, acceptant l’idée que ma vérité n’était peut-être pas le seul reflet de la réalité et qu’il n’était pas question d’avoir raison ou tort mais plutôt de point de vue d’expérience. « Je veux dire, je cautionne toujours pas cette relation mais.. » Je cherchais mes mots pour essayer d’amener ce que j’allais dire avec le moins de brutalité possible. « T’étais tout son monde, t’étais notre monde à nous tous. Quand t’es parti, ça a été la pire épreuve qu’on ait jamais eu à surmonter. » J’avais encore la voix tremblante, comme chaque fois que je repensais à cette période funeste. « Et dans ces moments-là parfois, le plus facile c’est de se raccrocher aux autres, à ce qu’on connait. » Et je parlais en connaissance de cause, je m’étais jetée presque à corps perdu dans ma relation avec Dean, coupant contact avec tout mon entourage qui me rappelait un peu trop Matteo, quand bien même mon couple avec l’avocat commençait déjà à battre de l’aile. « Et quand elle s’est mise avec Soren, je pense pas qu’elle le faisait dans le but de trahir. Juste qu’il était là et qu’aucun de nous n’aurait jamais pensé te revoir un jour. Je suis certaine qu’elle s’en veut beaucoup au fond, d’être passée à autre chose, d’avoir essayé du moins. » Parce que la culpabilité était un fardeau que je portais moi-même chaque jour. Je ne parvenais pas à me pardonner d’avoir arrêté de le chercher, d’avoir laissé sa disparition devenir la preuve irréfutable de sa mort quant aucun corps n’avait été retrouvé pour nous le confirmer. Et j’imaginais que c’était la même chose pour Cléo, pour Soren, pour chacun d’entre nous. J’étais d’ailleurs venue mentionner son ancien meilleur ami. « On ne parle pas de Soren. » répondait-il, le ton sec, irrévocable. Et je n’insistait pas, parce que je savais qu’il n’était pas encore prêt à entrer dans cette conversation compliquée au sujet de celui qui avait, malgré lui, pris sa place. Puis songeant que la conversation était déjà bien peu joyeuse et que quitte à être dans les confessions, autant y aller franc jeu de mon côté également, je me décidais à mentionner l’arrivée de Dean en ville, cet ex-fiancé que j’avais planté du jour au lendemain dans un besoin urgent de retrouver mes racines et de m’établir par moi-même. « Tu l’as vu ? » J’avais hoché la tête, lentement, pour tout réponse, lèvres pincées. Pour l’avoir vu, c’étai le cas. J’étais tombée nez-à-nez avec lui devant le Death Before Decaf dans mon rituel de tous les matins pour aller chercher le meilleur café de la ville auprès de Matt et croiser sa bouille rayonnante qui me permettait de passer une bonne journée, ou presque. Et le choc avait été brutal, violent. Je n’étais pas prête à affronter Dean, ce passé que nous avions tous les deux en commun et le futur avorté que j’avais emporté avec moi en lui tournant le dos. « Il est venu chercher des explications, c'est ça ? » Dans le mile. Il ne fallait pas être un fin limier cependant pour deviner les intentions derrières les actions de Dean. J’ignorais la véritable raison de sa venue à Brisbane, doutant sincèrement qu’il soit de retour pour tenter de reconstruire ce que j’avais détruit deux ans auparavant. Je le savais de retour pour Ben, pour tenter de partir à la conquête de son ancien meilleur ami. Mais bien-sûr, en tombant nez-à-nez avec moi, il n’avait pu s’empêcher de poser la question à un million de dollar : pourquoi l’avais-je réellement quitté ? Une question à laquelle je peinais encore moi-même à répondre. « Il dit qu’il est ici pour renouer avec Ben. » faisais-je alors mention de mon meilleur ami, mon pilier, à Matteo avant d’enchaîner : « Mais évidemment, il voulait une véritable discussion avec moi. » soupirais-je alors. « Ca va aller Heidi, tu avais tes raisons, personne ne va te forcer à t'expliquer ou à retourner avec lui. » J’hochais lentement la tête. Et si je n’avais pas peur des autres, j’avais peur de moi, de ce dont j’étais capable lorsque je me sentais acculée, affaiblie, démunie. Et si je menais ma vie comme une grande, clamant sur tous les toits que je n’avais besoin de rien ni de personne, c’était en réalité plus difficile de faire face à mon célibat à l’aube de la trentaine. Après l’échec désastreux de ma relation avec Elio, son départ de Brisbane et mes récentes retrouvailles avec Matt, additionnées à ces rencarts que j’enchaînais avec Vittorio sans savoir où tout cela nous mènerait, j’avais le tournis. J’étais parfaitement consciente de l’impact qu’avait Dean sur moi, du fait indéniable qu’il me connaissait comme aucun autre, qu’il m’avait supporté pendant presque dix ans sans sourciller, qu’il avait, quelque part au fond de lui, la possibilité de me rendre heureuse. Mais je n’étais pas sûre que de me tourner de nouveau vers lui soit la meilleure solution pour moi. « Tu veux en parler un peu ? » Je n’avais pas répondu de suite, laissant mon regard se perdre un instant vers l’horizon qui se dessinait derrière les vagues. « J’ai peur, Matteo. Je suis totalement perdue. J’ai toujours cru que ça serait avec lui que je finirais ma vie, que j’aurai des enfants. Mais je ne suis pas sûre que ça soit réellement bon pour moi, pas dans l’immédiat, pas alors que je commence tout juste à m’établir professionnellement parlant. » C’était vrai, je n’avais jamais été aussi épanouie que je l’étais à présent, malgré mon lit vide que je retrouvais le soir et cette solitude qui me serrait parfois le cœur. « Mais j’ai peur de laisser passer ma seule chance. Et si c’était lui ? Et si en lui refusant l’accès à ma vie de nouveau, je me privais de l’opportunité de ne pas finir seule ? » C’était la première fois que j’évoquais tous ces doutes à voix haute et face à Matteo.
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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyJeu 22 Mar 2018 - 8:20



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Depuis mon retour, j’ai la sensation que mon entourage ne cesse de marcher sur des œufs autour de moi. Comme s’ils avaient peur de me blesser, de déclencher une crise de ma part. Si auparavant, c’est moi qui protégeais Heidi du monde extérieur et qui surveillait de près ses relations, désormais les rôles sont inversés. Nous avons toujours été près à tout pour se soutenir l’un l’autre et je dois dire que cela me fait du bien de voir que ma petite sœur veule me protéger à son tour. La situation avec Cleo est loin d’être simple, ma vie, c’est retrouver totalement chambouler et depuis, je me sens comme perdu. J’ai besoin que l’on m’aide à y voir plus clair, d’où ma conversation avec Heidi. « Après il faut aussi se mettre un peu à sa place. » me dit-elle prudemment. Autant, j’avais réellement besoin de parler de tout cela, autant ses paroles me donne juste envie de m’enfermer un peu plus dans ma bulle. Ma petite sœur n’est pas la première à me faire ce type de remarque et je sais qu’elle est loin d’avoir tort. Oui, Cleo a vécu des choses incroyablement dur, elle m’a crue mort et je n’ose imaginer tout ce qui a pu lui passer par la tête durant cette période. Pourtant, je n’aime pas que l’on me fasse remarquer sans cesse que je devrais me mettre à sa place. « Je veux dire, je cautionne toujours pas cette relation mais… T’étais tout son monde, t’étais notre monde à nous tous. Quand t’es parti, ça a été la pire épreuve qu’on ait jamais eu à surmonter. Et dans ces moments-là parfois, le plus facile c’est de se raccrocher aux autres, à ce qu’on connait. » Mon cœur se serre lorsque je vois les traits d’Heidi s’assombrir. Je sais que l’annonce de mon décès a été un déclencheur dans sa vie, que beaucoup de choses on changer pour elle après cela. Je pose doucement ma main sur son bras, pour la soutenir, parce qu’elle est ma petite sœur et que je ne supporte pas de la voir comme cela. « Et quand elle s’est mise avec Soren, je pense pas qu’elle le faisait dans le but de trahir. Juste qu’il était là et qu’aucun de nous n’aurait jamais pensé te revoir un jour. Je suis certaine qu’elle s’en veut beaucoup au fond, d’être passée à autre chose, d’avoir essayé du moins. » Il est assez rare que l’on parle à cœur ouvert de cette période de nos vies, mais il ne faut pas être devin pour comprendre que mes proches n’ont toujours pas digérer cette annonce froidement balancé par l’armée. Maman avait pris le soin de me raconter le jour funeste ou un général était arrivé à la maison pour lui annoncer le malheur. Elle avait déjà vécu cette scène avec le décès de papa, mais cette fois tout était différent. L’armée n’avait aucun corps à présenter à ma famille, aucune information pour les aider à faire leur deuil. Je sais, sans qu’elle ne l’est jamais évoquée réellement, que Heidi s’en veut de ne pas avoir fait de recherches pour avoir une confirmation de mon décès. Je passe une main dans son dos, un sourire rassurant au bord des lèvres. Je ne peux accepter qu’elle se laisse envahir par la culpabilité. En rien, elle ne peut être responsable de tout cela. Puis je pense à Cleo. A sa relation avec Soren. Quoiqu’on me dise, je n’arrive pas a passer au-dessus de l’idée que Soren as pris ma place. Il reste le traître qui a voulu me remplacer. C’est probablement enfantin de résonner comme cela, mais je crois que c’est plus fort que moi. Il s’agit d’une information que je ne peux digérer et par ailleurs, je refuse d’évoquer mon ancien meilleur avec Heidi. Cependant, ses paroles concernant Cleo ne cessent de tourner en boucle dans mon esprit. « Vous êtes passé à autre chose pendant que je me battais pour vous retrouver… » dis-je tout doucement ayant peur de blesser ma sœur. « Je sais qu’on ne vous a pas laissé le choix, je sais que ce n’est pas de votre faute, j’aurais fait la même chose, parce qu’ainsi va la vie, mais… C’est dur Heidi. C’est réellement dur de voir que la vie à continuer sans moi. » Je baisse les yeux sans pour autant stopper le geste rassurant de ma main contre le dos de ma petite sœur. « Je veux pas te faire culpabiliser, vraiment pas… J’essaye de me mettre à votre place, vraiment, mais… Je me suis réveiller sans mes souvenirs, il m’a fallu tellement de temps pour commencer à me rappeler. Je me souvenais de ton visage, mais j’étais incapable de savoir qui tu étais, ça m’as hanter pendant des semaines avant que ton prénom ne me revienne. Pareil pour Cleo. Et je reviens et tout a changé, on me dit que je dois me taire et accepter ? Je peux pas Heidi… Je peux pas accepter que Soren est pris ma place. Je sais… Je sais que c’était pas volontaire, mais il a pris ma place, il a assisté à la grossesse de Cleo, à la naissance de Cami. Je lui en veux sans même savoir pourquoi. Je suis jaloux parce qu’il a eu l’occasion de faire ça et pas moi. Tout ça à cause de cette foutue armée. » dis-je presque avec colère. C’est la première fois que j’avoue tout cela à ma sœur et j’ai peur de la blessée, mais j’avais besoin de dire tout cela. Il fallait que ça sorte, je crois…

Pour continuer dans l’ambiance très joyeuse de notre conversation, Heidi finis par évoquer la présence de son ex fiancé en ville. Visiblement, Dean est venu chercher des explications sur le départ de la femme qui partageait sa vie. Honnêtement, je ne peux que comprendre les motivations de cet homme. Il a besoin de savoir, c’est important pour pouvoir continuer à se construire, je pense. Cependant, dans cette histoire, je ne peux prendre le parti de Dean. Il s’agit de ma sœur et il n’y a rien que je ne ferais pas pour pouvoir la protéger. Je décide de lancer la conversation doucement pour ne pas la brusquer et qu’elle puisse me dire tout ce qu’elle sur le cœur concernant ce sujet. « Il dit qu’il est ici pour renouer avec Ben. Mais évidemment, il voulait une véritable discussion avec moi. » Evidemment. Je comprends que cela n’est pas facile pour elle. Une nouvelle fois, Heidi semble se perdre complètement dans ses pensées. Je lui laisse un peu de temps avant de lui proposer de parler de tout cela. Elle reste silencieuse et l’espace d’un instant, je me dis qu’elle ne me dira rien. Je m’attends a ce qu’elle se lève et embarque sa planche pour se jeter dans les vagues. Je suis assez surpris lorsqu’elle finit par prendre la parole, la voix un peu tremblante. « J’ai peur, Matteo. Je suis totalement perdue. J’ai toujours cru que ça serait avec lui que je finirais ma vie, que j’aurai des enfants. Mais je ne suis pas sûre que ça soit réellement bon pour moi, pas dans l’immédiat, pas alors que je commence tout juste à m’établir professionnellement parlant. Mais j’ai peur de laisser passer ma seule chance. Et si c’était lui ? Et si en lui refusant l’accès à ma vie de nouveau, je me privais de l’opportunité de ne pas finir seule ? » C’est la première fois, que je l’entends déverser tout ce qu’elle a sur le cœur et cela me touche qu’elle se confie à moi. C’est également la première fois que je comprends ses doutes sur son avenir et notamment son avenir sentimental. La société nous met une telle pression sur ce genre de sujet. Il faut être marié a trente et ans et avoir des enfants. C’est ce que tout le monde qualifie de norme, mais en réalité cela ne veux absolument rien dire. Il a fallu du temps à ma sœur pour s’établir professionnellement, elle a privilégié cela et en aucun cas elle ne doit se sentir coupable pour cela. Quand au reste, je ne suis pas plus vraiment sur qu’une seule personne ne soit notre moitié pour le reste de notre vie. « Tu sais… S’il est vraiment la personne avec qui tu dois finir ta vie, alors il attendra. Il sera là quand toi, tu seras prête. » dis-je doucement. Je ne suis pas très doué pour donner des conseils surtout lorsque l’on voit l’état de la seule relation sérieuse que j’ai pu avoir dans ma vie. Je pensais que Cleo était la femme de ma vie, aujourd’hui mon assurance se trouve remise en question. « Je ne sais pas si je suis le mieux placer actuellement pour te donner des conseils sur les relations amoureuse, mais… Je pense qu’il faut que vous preniez le temps de discuter tous les deux. Il faut que tu lui expliques clairement ou tu en es, que tu souhaites te concentrer sur ta carrière, que tu ne te sens pas prête. » Je lève les yeux sur ma petite sœur et je ne peux m’empêcher de m’en vouloir, de me sentir responsable de son état actuel. Ma disparition a causé un véritable ouragan dans sa vie et j’ai l’impression que rien n’es plus vraiment stable dans son quotidien depuis. Du moins, du côté relationnel. « S’il t’aime vraiment, il comprendra Heidi. Mais tu dois lui parler, parce qu’il y a rien de pire que de ne pas se parler. Il te connais mieux que personne, vous devez en discuter. » Je me sens un peu illégitime à lui donner de tels conseils, mais je ne peux pas simplement lui dire de se débrouiller seule. « Tu… Ca te rend malheureuse d’être seule ? » demandais-je un peu hésitant. Savoir ma petite sœur triste est la pire chose qui soit. J’ai besoin de savoir qu’elle va bien, je suis comme ça. Je serais toujours hyper protecteur avec elle.




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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyMar 10 Avr 2018 - 2:32




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La conversation était difficile, délicate et pour sûr nous risquions d’y laisser quelques plumes. Je m’y aventurais pourtant, téméraire, prête à mettre les deux pieds dans le plat. Je restais intimement convaincue que le prétexte que ce serait douloureux n’était pas valable pour ne pas aborder les sujets délicats avec Matteo. Après tout, l’expérience montrait en général que les non-dits ne servaient aucune cause. « Vous êtes passés à autre chose pendant que je me battais pour vous retrouver… » Premier uppercut. La déclaration me coupait le souffle un instant, sous le choc de la révélation. C’était pourtant une déclaration criante de vérité, quelque chose que je ne prenais pas comme un reproche à proprement parler. Il n’empêchait que ce fût justement parce que c’était la réalité que cela me touchait au plus profond. La gorgée nouée, je l’écoutais cependant poursuivre sans oser l’interrompre. « Je sais qu’on ne vous a pas laissé le choix, je sais que ce n’est pas votre faute, j’aurais fait la même chose, parce qu’ainsi va la vie, mais… C’est dur Heidi. C’est réellement dur de voir que la vie à continuer sans moi. » Lèvres pincées, j’avais senti la main qui se voulait rassurante de Matteo passer dans mon dos. « Je veux pas te faire culpabiliser, vraiment pas… J’essaye de me mettre à votre place, vraiment, mais… » L’écouter n’avait rien de facile mais je savais dans quoi je m’étais aventurée en lançant volontairement cette conversation. « Je me suis réveillé sans mes souvenirs, il m’a fallu tellement de temps pour commencer à me rappeler. Je me souvenais de ton visage, mais j’étais incapable de savoir qui tu étais, ça m’a hanté pendant des semaines avant que ton prénom ne me revienne. Pareil pour Cleo. » Dans toute la tragédie de l’histoire qui était arrivée à Matteo, c’était presque du baume au cœur que de l’entendre raconter encore cette partie de son aventure : le fait que j’avais été le premier visage à lui revenir. C’était presque triste de se réjouir d’une chose pareille, mais c’était pour moi la preuve tangible de la profondeur du lien qui m’unissait à Matteo. Ni la mort, ni l’amnésie n’avaient réussi à nous séparer jusqu’ici. Dans la continuité de son mouvement, j’étais venue me blottir contre mon grand-frère, dans un geste affectueux comme nous avions l’habitude de le faire depuis notre plus tendre enfance. « Et je reviens et tout a changé, on me dit que je dois me taire et accepter ? Je peux pas Heidi… Je peux pas accepter que Soren est pris ma place. Je sais… Je sais que c’était pas volontaire, mais il a pris ma place, il a assisté à la grossesse de Cleo, à la naissance de Cami. Je lui en veux sans même savoir pourquoi. Je suis jaloux parce qu’il a eu l’occasion de faire ça et pas moi. Tout ça à cause de cette foutue armée. » Toujours blottie contre son torse, j’avais écouté la suite de son récit, resserrant mon étreinte à mesure qu’il parlait. « C’est Papa qui aimerait pas t’écouter parler de l’armée de la sorte. » plaisantais-je alors, pour tenter d’alléger la conversation. « Ecoute, je sais que c’est bien plus facile à dire qu’à faire, mais essaye de te concentrer davantage sur ce à quoi tu peux participer aujourd’hui, plutôt que sur ce que tu as loupé. » C’était un conseil qui pouvait sembler idiot mais qui me paraissait essentiel : personne n’avait le pouvoir de refaire le passé, quand, en revanche, l’avenir nous appartenait. Profitant que la conversation soit particulièrement grave pour décider de vider mon sac concernant l’arrivée inopinée de Dean en ville. « Tu sais… S’il est vraiment la personne avec qui tu dois finir ta vie, alors il attendra. Il sera là quand toi, tu seras prête. » tentait-il de me rassurer lorsque je lui avouais avoir peur de passer à côté de quelque chose tournant le dos à Dean aujourd’hui à nouveau. J’haussais alors vaguement les épaules avant de relever la tête vers lui, me détachant de son étreinte. « Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai alors. » Je tentais un petit sourire avant d’ajouter : « Reste à savoir si je serai prête un jour. » raillais-je alors, parfaitement consciente que je n'étais pas prête dans l'immédiat à me relancer dans une relation sérieuse. « Je ne sais pas si je suis le mieux placé actuellement pour te donner des conseils sur les relations amoureuses, mais… Je pense qu’il faut que vous preniez le temps de discuter tous les deux. Il faut que tu lui expliques clairement où tu en es, que tu souhaites te concentrer sur ta carrière, que tu ne te sens pas prête. » ajoutait-il et jouant un peu nerveusement avec le gobelet de café que je tenais toujours entre mes doigts, j’avais hoché la tête lentement. Au fond, je savais qu’il avait raison. La fuite – qui avait toujours été la façon dont je gérais les situations qui m’échappaient et me surpassaient – avait clairement montré ses limites. Finalement, les choses finissaient toujours par nous revenir en pleine face. J’étais de toute façon acculée : pas du tout prête à quitter de nouveau Brisbane quand Dean, lui, venait tout juste d’y poser ses valises et ne repartirait que si sa relation avec Ben reprenait son cours, ce qui n’était très certainement pas prêt d’arriver. « S’il t’aime vraiment, il comprendra Heidi. Mais tu dois lui parler, parce qu’il y a rien de pire que de ne pas se parler. Il te connait mieux que personne, vous devez en discuter. » poursuivait-il et j’avais tiqué. Si l’ensemble de sa déclaration tombait sous le sens et résonnait en moi, je doutais cependant d’une chose : « Il me connaissait mieux que personne. Mais je ne suis plus sûre d’être celle dont il est tombé amoureux. Il s’est passé tellement de choses depuis… » La disparition de Matteo, l’arrivée d’Adam, le fils de Ben dans nos vies, mon retour à Brisbane, mes retrouvailles avec mes anciens amis, le lancement de ma propre maison de couture, le retour de Matteo à la vie. Autant d’événements qui m’avaient tous affecté d’une certaine façon, me poussant nécessairement à évoluer – à défaut de grandir. « Tu… Ça te rend malheureuse d’être seule ? » demandait-il finalement, visiblement inquiet. J’avais pris le temps de la réflexion avant de répondre à sa question. C’était une question que je ne m’étais jamais réellement posé, une réflexion que je devais d’abord mener intérieurement avant de pouvoir verbaliser ce que je pensais. « Non, je ne crois pas. J’ai besoin de temps pour moi, pour m’accomplir par moi-même, savoir qui je suis, ce que je veux. » lui confiais-je alors. Je m’étais mise avec Dean relativement tôt, à l’aube de ma vie de jeune adulte et notre relation exclusive pendant presque dix ans ne m’avait pas réellement laissé le temps de trouver une réponse à ces questions que je continuais de me poser aujourd’hui. « Mais je t’avoue que l’approche des trente ans fait résonner de nouvelles inquiétudes en moi. J’ai l’impression d’avoir un compte à rebours au-dessus de ma tête. » D’ici quelques semaines, je franchirai cette nouvelle étape de ma vie et je n’étais pas certaine d’y être préparée psychologiquement. « A trente ans, la plupart des gens commencent à se caser, à parler enfants, achat de maison. Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai un train de retard. » La pression sociale semblait presque avoir raison de moi, en somme.
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INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyDim 13 Mai 2018 - 18:59



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Cette session surf se transforme très rapidement en session confession. Ce n’était absolument pas prévu, ce n’est pas quelque chose de calculer. Je pense que l’on en avait besoin d’aborder ce sujet avec Heidi. Ce n’est pas comme cela que j’avais imaginé me confier à ma sœur sur tout cela, mais visiblement, il était temps de le faire. C’est un moment simple, on se retrouve tous les deux dans cet endroit perdu, on est comme dans notre bulle et c’est sans doute cela qui nous a, pousser a nous aventurer sur cette pente glissante qu’est le sujet de mon retour à Brisbane. J’ai longtemps hésité à parler de tout cela à Heidi. En aucun cas, je ne cherche pas à la blesser. Plutôt souffrir seul dans mon coin que de faire pleurer ma petite sœur. Elle a bien trop versé de larmes après ma disparition, je le sais, et je ne veux plus être le sujet de sa tristesse. Pourtant, il était temps que je lui fasse part de mon point de vue sur la situation. Au fur et à mesure de mes paroles, ma petite sœur vient se blottir contre moi. Je serre mon bras autour de ses épaules, voulant lui montrer que je suis là et que je ne lui en veux pas. Je lui fais juste part de mon ressenti. Ce tourbillon d’émotions qui m’emporte dès que l’on évoque mon meilleur ami, dès que je pense à tout ce que j’ai pu louper lors de ma longue absence. Me vider de tout cela me fait un bien fou. Il était temps que quelqu’un m’écoute. J’en avais réellement besoin. Je vois bien qu’Heidi est tendue contre moi, j’ai conscience qu’elle ne doit pas apprécier tout ce que je viens de lui dire et pourtant elle reste tendre avec moi, même un brin rieuse. « C’est Papa qui n'aimerait pas t’écouter parler de l’armée de la sorte. » Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres en l’entendant dire cela. Évidemment papa n’aimerais pas cela. Jamais je n’aurais pu imaginer dire cela un jour, mais je le pense réellement désormais. Je déteste l’armée de tout mon cœur. Évidemment papa n’aimerais pas cela. Pourtant, je ne veux pas vraiment ce lancer sur ce sujet. C’est encore autre chose. « Écoute, je sais que c’est bien plus facile à dire qu’à faire, mais essaye de te concentrer davantage sur ce à quoi tu peux participer aujourd’hui, plutôt que sur ce que tu as loupé. » Je hoche doucement la tête suite au conseil d’Heidi. Je sais qu’elle a raison. Je le sais parfaitement. Elle n’est pas la première à me le dire et j’en ai conscience. Je suis en vie et c’est déjà un miracle. Je sais que j’ai une chance incroyable et je fais de mon mieux pour en profiter pleinement cependant, je ne peux pas faire taire tout ce qui se passe dans ma tête parfois. Pourtant, je crois qu’il serait temps pour moi de vraiment suivre le conseil de ma sœur. Juste prendre la vie comme elle vient et surtout profiter de ma fille au jour le jour.

Visiblement, je ne suis pas le seul à vouloir vider mon sac aujourd’hui. Je crois que la session surf sera pour une autre fois. Heidi semble vouloir se confier à moi et je dois dire que j’apprécie réellement ce moment même si les sujets abordés sont loin d’être joyeux. On en vient à aborder le sujet de la vie sentimentale de ma petite sœur. Je ne suis pas sûr d’être au courant de tout, mais cela ne m’empêche pas de l’écouter avec attention, la gardant contre moi. « Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai alors. Reste à savoir si je serai prête un jour. » Je lui souris quelque peu et viens embrasser sa tempe. Je suis loin d’être très doué avec mes mots et encore plus lorsqu’il s’agit de donner des conseils en relation amoureuse. Pourtant, pour ma petite sœur, j’essaye de faire de mon mieux. Je vois bien que cela semble réellement la travailler et je veux pouvoir être présente pour elle. Alors je me lance du mieux que je peux. « Il me connaissait mieux que personne. Mais je ne suis plus sûre d’être celle dont il est tombé amoureux. Il s’est passé tellement de choses depuis… » Elle n’a pas besoin de finir sa phrase pour que je comprenne où elle veut venir. Ma disparition a chamboulé sa vie de bout en bout. Je n’étais pas là pour la soutenir et ça je vais encore m’en vouloir pendant longtemps. Cependant, je ne veux pas m’attarder là-dessus. Ce qui m’inquiète le plus c’est le ressentit que peu avoir Heidi. La savoir malheureuse serait la pire des choses pour moi. « Non, je ne crois pas. J’ai besoin de temps pour moi, pour m’accomplir par moi-même, savoir qui je suis, ce que je veux. » Je ne peux m’empêcher de hocher la tête après son affirmation. C’est important qu’elle puisse être bien dans sa peau avant tout. « Mais je t’avoue que l’approche des trente ans fait résonner de nouvelles inquiétudes en moi. J’ai l’impression d’avoir un compte à rebours au-dessus de ma tête. À trente ans, la plupart des gens commencent à se caser, à parler enfants, achat de maison. Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai un train de retard. » Je soupire quelque peu et me détache légèrement de ma petite sœur pour mieux croiser son regard. Je comprends ses inquiétudes, mais je n’aime pas vraiment l’entendre parler de la sorte. La société et ses diktats ne devraient pas lui dicter la manière dont elle doit mener sa vie. Jamais. « Tu n’as pas de train de retard Heidi, tu vas à ton rythme et c’est le plus important. » Ma petite sœur est une femme forte et indépendante, elle a créé sa propre boutique, elle ne cesse de se démener pour sa carrière professionnelle et elle n’as pas besoin d’un homme pour s’affranchir. « Je suis fier de toi, tu sais. Je ne te l’ai pas dit depuis que je suis rentré, mais je le pense vraiment. Tu es une femme indépendante et tu n’as pas besoin de suivre la pression sociale pour faire comme tout le monde. » Jamais. Je ne veux pas qu’elle pense cela d’elle alors qu’elle est tout simplement une femme de son époque. « Tu as le temps encore ma puce. Tu trouveras un homme bien quand tu sera prête, quand tu sauras ce que tu veux vraiment. Ce sera pareil pour les enfants et puis si tu ne veux pas d’enfants on s’en fiche aussi. Il faut que tu fasses ce qui te rends heureuse toi et pas les autres, d’accord ? » Je lui souris tendrement et la prends rapidement dans mes bras pour un nouveau câlin. « Et puis tu es déjà une super tata et ça, c’est important aussi. » ajoutais-je en riant quelque peu. « Mais ne te met pas la pression petite sœur. »




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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyVen 20 Juil 2018 - 21:28




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D’une conversation douloureuse et délicate à propos de la situation actuelle de Matteo vis-à-vis de Cléo et Cami, de son aversion nouvelle pour l’armée, discussion entrecoupée çà et là par de petits rires et sourires complices que nous nous adressions comme au bon vieux temps, nous étions venus à aborder le sujet Dean. C’était pour moi un sujet tabou que j’avais rapidement glissé sous le tapis, espérant que toutes les questions qui restaient sans réponses disparaitraient si j’arrêtais de leur prêter la moindre attention. Aborder le sujet Dean était quelque chose que je rechignais à faire, même avec mes plus proches amis, même avec ma mère. Et habituellement, Matteo n’aurait pas fait exception à la règle. Nous n’avions jamais réellement parlé tous les deux de ma vie sentimentale, la plupart du temps parce que cela se soldait sur une possessivité et une sur-protection de ma personne du côté de mon grand frère et un agacement généralisé de ma part de le voir continuer à m’infantiliser de la sorte. Le sujet de ma vie amoureuse avait toujours été cause de désaccords entre nous (tensions qui ne duraient jamais bien longtemps cependant), Matteo trouvant toujours quelque chose à redire au sujet de mes petits-amis, s’évertuant sans forcément le faire exprès à se montrer méfiant, voire désagréable avec eux. Et Dean n’avait pas fait exception à la règle, j’avais écouté Matteo me bassiner pendant des mois d’être prudente, que je méritais mieux, qu’il ne voulait pas que je souffre. Autant d’avertissements que je m’étais mise en tête de ne pas écouter, prenant, comme toujours, un malin plaisir à faire la démonstration de mon esprit de contradiction. Mais les années étaient passés, Dean s’était fait une place immuable dans ma vie, dans celle de mon entourage aussi, gagnant sans grande peine l’approbation quasi instantanée de ma mère, s’efforçant de prouver à Matteo qu’il méritait une chance. Et le temps avait fait son œuvre, les deux devenant amis au fil des années. J’imaginais sans peine que Matteo ne devait pas trop savoir où se situer dans cette relation à laquelle j’avais mis un terme après sa disparition. Comme beaucoup d’autres choses, c’était un événement majeur que sa disparition avait impacté et qu’il avait loupé, malgré lui. Aussi, je pensais que c’était le moment idéal pour aborder le sujet Dean avec lui, mes inquiétudes au sujet de ma relation, le fait que je sois perdue face au retour de mon ex-fiancé dans ma vie. Et comme toujours, Matteo me prêtait une précieuse oreille attentive, me tenant contre lui pour me rassurer comme lorsque nous étions plus petits. Inévitablement, je lui faisais part de mon inquiétude de me voir entrer dans la trentaine, aussi proche à l’heure actuelle de fonder une famille que de devenir chef de gouvernement. « Tu n’as pas de train de retard Heidi, tu vas à ton rythme et c’est le plus important. » J’avais souri, avec un certain amusement. Mon rythme. Oui ça sonnait bien. Mais la vie n’en avait que faire de mon rythme, chaque jour un peu plus qui me rapprocherait de mes quarante ans, serait un jour de plus que je perdais dans l’espoir d’un jour fonder cette famille dont j’avais toujours rêvé, à l’image de celle que nos parents avaient fondé avec nous. « Je suis fier de toi, tu sais. Je ne te l’ai pas dit depuis que je suis rentré, mais je le pense vraiment. Tu es une femme indépendante et tu n’as pas besoin de suivre la pression sociale pour faire comme tout le monde. » J’avais regardé Matteo, les yeux brillants, avant de le serrer fort contre moi. Touchée par ses paroles, je ne savais pas quoi lui répondre. Alors je me contentais de lui signifier ma gratitude et mon affection dans une étreinte prolongée. «  Ne m’abandonne plus jamais. » me contentais-je alors de lui ordonner J’avais survécu à sa disparition une fois, la seconde serait fatale, pour sûr.  « Tu as le temps encore ma puce. Tu trouveras un homme bien quand tu seras prête, quand tu sauras ce que tu veux vraiment. Ce sera pareil pour les enfants et puis si tu ne veux pas d’enfants on s’en fiche aussi. Il faut que tu fasses ce qui te rends heureuse toi et pas les autres, d’accord ? » J’avais hoché la tête. « Je veux des enfants, une maison, comme Papa et Maman. » confirmais-je, en le regardant. « Mais pas tout de suite, j’ai envie de vivre pour moi d’abord. » concluais-je finalement.  « Et puis tu es déjà une super tata et ça, c’est important aussi. Mais ne te met pas la pression petite sœur. » C’était un petit rire qui m’échappait en écoutant mon grand frère. « Tu fais un père formidable tu sais, si tu gères avec Cami comme tu le fais avec moi, je ne me fais pas le moindre souci. Ne te mets pas la pression non plus, pour Cami et Cléo, je suis sûre qu’avec le temps les choses rentreront dans l’ordre. »  dis-je en souriant doucement. « Et pour revenir au sujet Dean, je pense qu’il est temps que j’accepte de faire face à lui, pour lui donner au moins les explications qu’il mérite. Je verrais bien comment ça se passera ensuite. » ajoutais-je dans un léger haussement d’épaules. « Il ne t’a pas contacté récemment, je suppose ? » tentais-je tout de même, toujours étonnée d’avoir été mise au parfum de sa présence en ville aussi tard, quand bien même je ne tenais ni Benjamin, ni Cora responsables de ce fait. Me tournant finalement vers Matteo, un léger sourire en coin sur les lèvres : « Et si on allait tâter le vague ? Qu’en penses-tu, hm ? » Me redressant presque aussitôt, j’étais venue enfiler le haut de ma combinaison, avant d’attraper ma planche de surf. « Prêt à ce que je te mette une raclée comme toujours ? » fanfaronnais-je, incapable de m’empêcher de le taquiner.
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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptySam 28 Juil 2018 - 6:18



You would be the one to rescue me
Heidi & Matteo


Jamais, en me levant ce matin, je n’aurais imaginé avoir une telle conversation avec ma petite sœur. On s’était donné rendez-vous sur la plage pour s’offrir une petite session de surf et non pas un moment de confession. Pourtant, je crois que nous avions besoin de cette conversation à cœur ouvert. Nous sommes inséparables depuis mon retour et on a souvent eu l’occasion de parler rien que tous les deux, mais jamais nous n’avions pris le temps d’en dire autant, de se confier sans précédent, sans barrière, sans filtre. C’est libérateur dans le fond. Je parle assez souvent de ma relation avec Cleo, je ne cache rien à ma mère ou à ma sœur, mais c’est la première fois que j’en parle comme cela, que je laisse entrevoir des failles dans l’armure. Je veux me montrer fort la majorité du temps même après tout ce qui a pu m’arriver. Cependant, me confier auprès de ma petite sœur a fini par faire relâcher cette pression que je ressentais sur mes épaules. C’était nécessaire et j’ai comme l’impression qu’Heidi avait également besoin de se confier. Elle n’avait pas encore évoqué le retour de Dean en ville. Il ne faudra pas longtemps pour que je comprenne à quel point tout cela la perturbe. J’ai longtemps été très méfiant vis-à-vis de son compagnon. Ayant perdu notre papa très jeune, c’est toujours un peu pris sa place et notamment aux côtés d’Heidi. Cela a souvent créé des tensions entre nous. Je me voulais trop protecteur parfois et ce fut le cas avec Dean. Au départ, en tout cas. Sous prétexte de vouloir le bonheur de ma sœur, j’avais un peu enquêté sur ce jeune homme et surtout, j’avais décidé que je ne l’appréciais pas. Par principe, il fallait que je le déteste. Cela a duré un moment, jusqu’au jour ou Heidi a fini par exprimer son mécontentement envers mon comportement. Cette dispute, je m’en souviens à peine et pourtant y repenser me noue l’estomac. Je sais qu’après cela, j’ai fait l’effort d’apprendre à connaître Dean. Ce n’était pas par gaieté de cœur au départ, mais je le faisais pour Heidi. Au final, on est devenu amis. Je me méfiais tout de même du jeune homme et ma sœur restait ma priorité, mais il n’était pas si horrible que cela dans le fond. Tout reste assez flou pour moi malgré tout. Je me souviens juste de bons moments passés à quatre, entre couples, comme les adultes que nous étions. Puis a tout été brisé. Je me sens responsable de tout cela même si Heidi m’assure que ce n’est pas du tout le cas. C’est donc timidement que ma petite sœur commence à se confier sur tout ce qu’elle ressens vis-à-vis de sa relation avec son ex petit ami. Je l’écoute avec attention ne voulant surtout pas l’interrompre et qu’elle s’enferme à nouveau dans sa bulle de protection. Je ne suis pas le mieux placé pour donner des conseils matrimoniaux, après tout, je suis en train de me battre pour récupérer une femme qui en aime un autre. Je fais tout de même mon possible afin de rassurer ma sœur. Je vois bien dans son regard qu’elle est complètement perdue et cela m’inquiète quelque peu. Ne sachant vraiment quoi lui dire de plus sans tomber dans le ridicule, je lui confie quelque chose que je ne lui avais jamais dit : à quel point je suis fier de la femme qu’elle est devenue. Cette révélation semble bouleverser Heidi qui vient brutalement se blottir avec moi, me serrant avec une force inexplicable. « Ne m’abandonne plus jamais. » Ces quelques mots me retournent l’estomac, la culpabilité revenant par vagues, me fouettant de pleine face. Je caresse son dos doucement, venant embrasser sa tempe avant de murmurer : « Plus jamais. Je te le promets. »

C’est finalement de manière assez timide et presque maladroite que je dispense un tout dernier conseil à ma sœur. Je sais que son âge la travaille beaucoup, que son horloge biologique commence à sérieusement à la titiller, mais il ne faut pas qu’elle se précipite. Il est vrai que notre société nous impose des dictats, mais je sais que ma petite sœur est bien trop exceptionnelle pour se confiner à tout cela. « Je veux des enfants, une maison, comme Papa et Maman. Mais pas tout de suite, j’ai envie de vivre pour moi d’abord. » Je comprends ses envies, après tout, j’ai demandé Cleo en mariage en pensant à cette famille que nous formions avec nos parents au tout début. « Tu l’auras cette famille, quand tu seras prête. » Je ne doute pas de capacité d’Heidi à être une maman formidable, mais il paraît clair qu’elle n’est pas du tout prête pour cela pour le moment. Je tente de la rassurer en lui faisant remarquer, dans un sourire, qu’elle est déjà une tata parfaite. Je sais qu’elle n’as pas encore beaucoup vu Cami, mais je ne doute pas de l’amour qu’elle porte à ma fille. J’ai déjà eu l’occasion de passer un moment en compagnie de ma sœur et de mon bébé et Heidi s’en était occuper à merveille. Le petit rire de ma sœur me fait sourire un peu plus, c’est un son qui m’avait cruellement manquer. « Tu fais un père formidable, tu sais, si tu gères avec Cami comme tu le fais avec moi, je ne me fais pas le moindre souci. Ne te mets pas la pression non plus, pour Cami et Cléo, je suis sûre qu’avec le temps les choses rentreront dans l’ordre. » Une nouvelle fois, je la serre quelque peu contre moi, toucher par ses quelques paroles. « Merci Heidi. Je fais de mon mieux, tu sais. » dis-je doucement mon regard se perdant au loin. Je n’ai pas le temps de me perdre dans mes pensées, écoutant les bonnes résolutions qu’Heidi semble prête à prendre. « Et pour revenir au sujet Dean, je pense qu’il est temps que j’accepte de faire face à lui, pour lui donner au moins les explications qu’il mérite. Je verrais bien comment ça se passera ensuite. Il ne t’a pas contacté récemment, je suppose ? » « Aucun contact non et je te promets que je ne me mêlerai pas de tout cela. » dis-je doucement comme pour la rassurer. « Et tu peux toujours venir vers moi si tu as besoin de parler de tout cela d’accord ? »

Semblant prête à passer à autre chose, Heidi saute sur ses pieds tandis qu’un petit sourire espiègle commence à se dessiner sur ses lèvres. Cette moue, je la connais par cœur. Elle n’a plus envie que l’on s’épanche sur nos vies sentimentales. Non, maintenant elle veux un peu de défi et cela me plaît. « Et si on allait tâter la vague ? Qu’en penses-tu, hm ? Prêt à ce que je te mette une raclée comme toujours ? » Qu’est-ce que je disais… C’est en souriant que je me lève à mon tour, passant ma main dans mon dos afin de fermer ma combinaison. À mon tour, j’attrape ma planche de surf et me plante aux côtés de ma sœur. « On fait la course jusqu’à l’eau ? » demandais-je sur un petit ton de défi matchant le sien. Je ne lui laisse pas vraiment le temps de me répondre ou même de prendre conscience de quoique ce soit, que déjà je pars en courant vers le bas de la plage. J’entends le rire de ma sœur dans mon dos, l’air marin fouettant mon visage. Ici, je me sens bien. On arrive assez rapidement dans l’océan, nos planches prêtes à être enfourchée. C’est comme deux gamins que l’on part surfer. Il ne faudra que quelques minutes pour que l’on retrouve notre complicité sur les vagues. Commence alors une danse aquatique que nous maîtrisons presque parfaitement. Presque. Il faudra un petit faux mouvement de ma part pour que je me retrouve sous l’eau. Je me relève en riant, ma sœur se moquant de moi un peu plus loin. « T’as fini de te moquer de ton aîné ? » Je retourne vers elle, déjà un peu fatigué par cette cession. « Je vais faire une petite pause, je commence à avoir mal. » Mon corps est toujours aussi faible depuis mon retour, je tente de faire attention et pourtant, je me fatigue très rapidement ces derniers temps. Mon médecin m’a demandé de ménager mes efforts, mais bien sûr, je suis incapable de suivre ses conseils. « Mais continue toi, je t’observe ! » dis-je en souriant quelque peu.




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Message(#) Sujet: Re: You would be the one to rescue me (Heidi) You would be the one to rescue me (Heidi)  EmptyVen 28 Sep 2018 - 1:09




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It can't be possible that rain can fall only when it's over our heads. The sun is shining everyday, but it's far away over the world it's said. They've got all the right friends in all the right places. So yeah we're going down. We got all the right moves in all the right places. △
hellington siblings
Le lien fraternel était un lien qui n’avait pas son pareil. Nulle autre relation, pas même l’amour inconditionnel que je portais à ma mère ou que j’avais pu porter par le passé à Dean, n’égalait l’attachement profond et irrévocable que j’avais pour Matteo. C’était l’homme de ma vie, celui qui avait toujours joué le rôle de grand frère, de figure paternelle en quelque sorte même après le décès de notre père. Et si j’avais toujours su que devoir vivre sans lui serait une épreuve, je n’avais jamais imaginé à quel point j’étais loin de la réalité. Si Matteo n’était pour rien dans sa disparition, si je ne lui avais jamais reproché de s’être enrôlé dans l’armée malgré mes protestations et ma réticence (à juste titre), si je ne lui tenais pas rigueur un seul instant de s’être retrouvé dans pareille situation en Irak, mon monde s’était écroulé quand j’avais cru l’avoir perdu pour toujours. Oh, bien-sûr, j’avais survécu, j’avais réussi à continuer à me lever les matins, à tenter de mener une vie qui ressemblait à un semblant de quelque chose, mais tout avait perdu sa saveur et j’avais définitivement perdu tout espoir et innocence. J’avais même fini par me faire à la douleur, devenue avec le temps comme une vieille amie qui n’est jamais bien loin et ne nous quitte jamais. Je m’étais remise du premier choc, de travers, mais avec le temps j’avais appris à composer avec ma gorge qui se nouait quand j’entendais son prénom, avec mon estomac qui se tordait quand j’apercevais une photo de lui, avec mon visage qui se crispait légèrement et indépendamment de ma volonté lorsque je croisais quelqu’un qui, inévitablement, me rappelait à son bon souvenir. Et je m’étais tant habituée à tout ce qui accompagnait sa perte, qu’aujourd’hui encore, bien qu’il soit bel et bien là, en chair et en os, vivant et en pleine santé (ou tout comme), ce n’était pas rare qu’en me réveillant en pleine nuit, je ressente le besoin urgent et irrépressible de consulter mon téléphone pour m’assurer que son retour n’était pas une vision de mon esprit. Et alors que je pensais que nous ne pourrions jamais être plus proche encore que nous le fussions déjà à l’époque, aujourd’hui me prouvait que je m’étais trompée. Si nous avions toujours eu une relation fusionnelle, basée sur une confiance mutuelle et aveugle, une compréhension et une connaissance de l’autre approfondie qui nous permettait bien souvent de nous comprendre d’un seul regard, jamais nous n’avions eu de conversation aussi intime sur nos vies sentimentales respectives. Toute cette histoire de retour du monde des morts, était finalement un mal pour un bien. Conscients de la fragilité de la vie et du côté éphémère des instants qu’il nous restait à passer ensemble, nous semblions encore plus aptes à chercher à écouter l’autre, à le soutenir coûte que coûte. Alors, avec un élan d’amour pour ce jeune homme qui se tenait en face de moi, si fort qu’il m’en compressait le cœur, je venais le serrer entre mes petits bras avec toute la force que je possédais en l’enjoignant de ne plus jamais me faire faux bond. « Plus jamais. Je te le promets. » répondait-il alors en me gratifiant d’un baiser sur la tempe qui me tirait un sourire amusé. Une fois n’était pas coutume, moi qui avais parfois beaucoup de mal à m’épancher sérieusement quant à mes réels sentiments et pensées profondes, je me décidais à me livrer à Matteo, évoquant toutes les questions qui me taraudaient, lui parlant de cette angoisse que je ressentais face à ce compte à rebours qui me poursuivait malgré moi. « Tu l’auras cette famille, quand tu seras prête. » m’assura-t-il alors, pleine de conviction, si bien que prononcé à travers ses lèvres, je parvenais presque à m’en convaincre moi-même. Je lui accordais pour toute réponse une petit sourire timide, souhaitant du fond du cœur que je réussisse à fonder une famille à l’image de la nôtre, avec des parents aimants et soudés malgré la carrière de notre militaire de père, avec une mère forte qui était toujours restée présente et bien vaillante sur ses deux pieds même avec avoir perdu coup sur coup son mari et son fils au nom de la sécurité de notre pays, avec un frère et une sœur, soudés et là l’un pour l’autre, coûte que coûte. Je ne tardais pas alors à rendre le compliment à Matteo, lui assurant que je ne doutais pas un instant de sa capacité à devenir un père au moins tout aussi formidable qu’il était un frère, lui assurant que tôt ou tard, avec un peu de patience et beaucoup de persévérance, la vie reprendrait son cours et que sa situation avec Cléo s’arrangerait d’elle-même. « Merci Heidi. Je fais de mon mieux, tu sais. » répondait-il solennellement, le regard dans le vide. « Comme toujours, je n’en doute pas. » C’était d’ailleurs là l’un des traits de caractère fondamentaux de Matteo, son acharnement à faire du mieux qu’il pouvait, à toujours chercher à aller au bout des choses, à ne pas avoir peur de donner de sa personne. C’était sûrement la qualité que j’aimais le plus chez lui, et certainement celle que je lui enviais le plus. Il faisait preuve d’un tel aplomb et d’une telle loyauté, pour sa famille, pour son pays, pour ses amis, pour sa fille maintenant, que je me demandais parfois comment était-il possible que nous soyons issus de la même famille quand je me révélais bien moins courageuse et téméraire que lui, prenant toujours la fuite lorsque les choses échappaient à mon contrôle. Il n’y avait qu’à voir comme j’avais fermé les yeux sur la dégradation de mon couple, comme à la suite de la disparition de Matteo, plutôt que d’affronter mon chagrin j’avais délibérément choisi de bannir Brisbane et ses habitants de ma ville, ignorant messages, appels et bouteilles à la mer lancés par mes plus proches amis. La façon dont j’avais fait face à ma relation qui se détériorait avec Dean, prenant la fuite une fois de plus, préférant couper la corde plutôt que de prendre le temps de défaire les nœuds. « Je t’admire pour ça, tu sais ? » avouais-je alors, me disant que c’était l’occasion, pendant cette conversation à cœur ouvert, d’en faire état. Ne tardant pas à revenir sur le sujet Dean qui occupait mes pensées bien trop régulièrement maintenant que je l’avais croisé, je prenais la décision de pendre exemple sur mon frère et d’affronter mon ex fiancé, fin prête à prendre le taureau par les cornes cette fois-ci sans possibilité de me défiler à nouveau. Je ne tardais pas d’ailleurs à m’interroger sur l’état de la relation entre Dean et Matteo, ces derniers étant finalement devenus amis au cours de notre relation et malgré la réticence première de mon grand frère surprotecteur. « Aucun contact non et je te promets que je ne me mêlerai pas de tout cela. » Je souriais un peu à sa réponse, amusée. « Ça ne me dérange pas que tu t’en mêles, un peu. Juste de quoi me botter les fesses si je me défile à nouveau. Et puis, je sais que tu l’aimes bien tu sais. » Car, même si Dean et moi n’étions plus, je ne pouvais nier l’importance qu’il avait eu à mes yeux un temps et par conséquent à ceux de ma famille. Notre mère avait tout de suite adoré ce jeune irlandais plein d’entrain, d’ambition, au sourire raveur. En quasiment dix ans de relation, il avait fini par faire partie de notre famille qui ne rechignait de toute façon jamais vraiment à l’idée d’y accueillir un nouveau membre (si on ignorait les réticences de Matteo vis-à-vis de toute entité masculine qui ne possédait pas mon patrimoine génétique et qui lui faisait l’affront de s’approcher de moi à moins de cinq mètres). « Et tu peux toujours venir vers moi si tu as besoin de parler de tout cela d’accord ? » continuait-il, jouant à merveille son rôle de grand frère protecteur, me tirant un rictus amusé. « J’y compte bien. » Mais bien décidée à ne pas surfer sur la vague de la sentimentalité toute la journée, et bien décidée à surfer littéralement, je me détachais de mon grand frère pour l’encourager à aller se mouiller un peu, ne manquant, bien évidemment, pas au passage de la taquiner. Il fallait dire que je ne la jouais pas très fair-play sur ce coup. Si fût un temps, Matteo avait eu plus d’aisance et de maîtrise sur sa planche, cela faisait un moment que l’élève avait eu le temps de dépasser le maître. Il fallait dire qu’au cours de ses années de service, l’ancien militaire ne devait pas souvent avoir eu l’occasion de troquer son uniforme pour une combinaison de plongée et son fusil d’assaut pour une planche de surf. Et ce n’était certainement pas en Irak ou sur son lit d’hôpital qu’il avait eu le temps de rattraper son retard. « On fait la course jusqu’à l’eau ? » demandait-il alors, me projetant aussitôt des années en arrière et moi de répondre sur le même ton : « Et comment. » avant de prendre mon élan, planche sous le bras pour m’élancer vers l’océan. De toute façon, Matteo n’avait pas attendu son reste et partait déjà avec une longueur d’avance sur moi, ce traitre. Heureusement pour moi, s’il gagnait la course sans trop de difficulté, je ne tardais pas à reprendre l’avantage en termes de glissade. Matteo, sérieux concurrent pourtant, ne manquait pas d’agilité sur sa planche, comme s’il était né avec, n’ayant visiblement pas vraiment perdu de sa technique. Pourtant, un moment d’inattention suffisait à le faire disparaitre sous les vagues, sous mon rire satisfait et un brin moqueur, à tel point que je devais m’agripper à ma planche pour ne pas tomber à la reverse à la première vague venue. « T’as fini de te moquer de ton aîné ? » Avec malice et l’air d’une enfant de trois ans, je secouais la tête de droite à gauche avec tonus. « Jamais, c’est trop bon. » le taquinais-je alors sans vergogne. « Je vais faire une petite pause, je commence à avoir mal. » Aussitôt cependant je perdais un peu mon sourire, comme chaque fois que je m’inquiétais pour lui. S’il semblait aller très bien de prime abord, je ne perdais pas de l’esprit qu’il était encore sous le coup des séquelles de son accident et de son coma. Prête à écourter ma séance de surf aussitôt pour l’accompagner jusque sur la plage et m’assurer que tout allait bien, je l’observais telle une véritable maman poule. « Ça va aller ? » Et ayant visiblement compris où je voulais en venir, il m’interrompait bien vite : « Mais continue toi, je t’observe ! » insistait-il alors. Tiraillée par l’envie de le suivre pour être certaine que tout allait bien pour lui, je restais néanmoins sur ma planche, assise à l’observer retourner vers la plage. J’avais bien conscience qu’à force d’être constamment sur son dos à lui demander comment il se sentait et à m’inquiéter pour lui, il allait finir par ne plus en pouvoir de moi. Je me prêtais donc un instant au jeu, profitant de quelques bonnes vagues pour me donner en spectacle face à lui avant de ne pas tarder à revenir vers lui sur plage, planche sous le bras. « Comment tu te sens ? Je veux dire, vraiment hein. » Sous-entendu que je ne me contenterai pas d’un simple : Tout va bien, Heidi. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu dirais d’un bon brunch chez Pat’s pour se remettre de nos émotions ? » lui proposais-je alors, fameux restaurant où notre père avait l’habitude de nous emmener lorsque nous étions petits et tradition que nous avions gardé lui et moi, malgré les années.
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