AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 everybody on the brink of crisis (dorian)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Elena Esteves
Elena Esteves
le cygne noir
Présent
ÂGE : 29 ans (19/01)
SURNOM : el, "eh mais t'es pas l'actrice là ?"
STATUT : le glas a été sonné avant même le mariage, elle se sent un peu bête d'y avoir cru.
MÉTIER : sur le papier, fliquette de pacotille ; officieusement, recrue du PSI spécialisée dans la psychologie et les négociations, beaucoup de mots pour dire qu'entourlouper lui sert à payer son loyer.
LOGEMENT : son ex femme a quitté l'appart et elle a pris le chien avec elle. elle l'a donc revendu pour déposer ses affaires à west end, avec maxine, mateo et maisie.
everybody on the brink of crisis (dorian) 7cc722293ce49500b98fbaee05255f1e1d4e0bad
POSTS : 110 POINTS : 0

TW IN RP : alcoolisme parental, quotidien policier, violence, ancienne relation toxique
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
RPs EN COURS : everybody on the brink of crisis (dorian) 10151065_8c72e
DINA >

everybody on the brink of crisis (dorian) Giphy
EPSILON >

everybody on the brink of crisis (dorian) A80770da516c6c41251ebb12877b28813fcde172
NATE >

everybody on the brink of crisis (dorian) 7caad5a048a6c8cec929e5e260002b2e57f7a4dd
DAISY >

7/5 - full archi full (mais bon proposez quand même)

dorian#1 ; daisy#1 ; maxine#1 ; andy#1, dina#2 ; solas#1 ; nathan#1.
RPs EN ATTENTE : jackson#1 ; simon#2
RPs TERMINÉS : jiyeon ; dina#1 ; simon#1 ; ...
AVATAR : alba baptista
CRÉDITS : ava (c) darleygraphs, gif (c) ohlexa
DC : mac, sloane
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/07/2023

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) EmptySam 10 Fév 2024 - 10:17


Aurait-elle mieux fait de rester flique ? La question se pose et tourne dans son esprit, régulièrement ; jamais assez longtemps pour qu’elle la considère réellement, mais suffisamment pour l’interpeller. Aurait-elle dû ? Accepter les horaires de bureau, le quotidien chiant et répétitif, la morale douteuse et toujours politiquement justifiée avec une grosse dose de langue de bois saveur démago, quitte à sacrifier le besoin de mieux, de plus, d’une passion qu’elle ne trouvera jamais derrière un écran ? Est-ce que ça valait mieux que les absences régulières, fondamentalement injustifiables, qui entraînaient mensonges sur mensonges et couvertures dévoyées sur engueulades ? Est-ce que c’était préférable au fait de risquer sa vie plusieurs fois par an, en échange de gros billets et d’un peu de dopamine déstructurée et incompréhensible pour le corps, traumatique pour l’esprit ? Avait-elle troqué une vie planquée et calme avec l’amour de sa vie pour une arnaque absurde à grande échelle ? Et surtout, pourquoi se demander, maintenant qu’elle était au pied du mur ? Il n’y avait aucun moyen de sortir d’Epsilon sans se griller absolument partout. Fin de carrière, mort des ambitions : on l’avait prévenue, et elle avait quand même postulé. Elle avait moins à perdre, à l’époque.

Le retour au boulot est difficile, froissant presque ; il suit trois mois passés à essayer de sauver son mariage et à pardonner ses absences trop longues, soudaines et silencieuses, systématiquement injustifiables. Hier encore, elle était au bout du monde à tomber dans un guet-apens et à essayer de survivre avec son équipe. Ils étaient passés trop près d’un futur potentiellement bien pire, et à se perdre à l’imaginer, Elena avait failli ne pas en revenir. Imaginer retourner au travail le lendemain la glace, parce que sur leurs trois mois de permission, elle n’avait été que vaguement présente. Une part d’elle restait toujours au travail, et cette part-là l’empêchait d’être pleinement aux côtés de Victoria. Et Dieu sait combien celle-ci avait eu besoin d’elle.

Alors, à l’image de sa grandeur d’âme habituelle et de son grand courage, elle avait décidé de fuir lors de son dernier soir de liberté. Sac à dos sur les épaules, rempli de daubes à deux balles, elle avait pris la fuite en prétextant une soirée avec des collègues - et ce n’était pas faux, puisqu’elle avait prévenu Dorian qu’elle allait passer chez lui. Elle n’avait pas prévenu pour combien de temps - pas plus qu’elle n’avait anticipé quoi que ce soit : au pire, elle partirait une demi-heure après, s’il lui faisait comprendre qu’il préférait être seul. « Yooo », qu’elle lâche bêtement, une fois devant chez lui. Dorian lui ouvre la porte et tombe nez à nez avec une nana décoiffée en survêts, avec des cernes qui lui bouffent les joues, et l’air d’avoir douze ans et d’avoir fui de chez ses parents. « J’ai ramené des chips et de la drogue. » D’un coup d’épaule, elle désigne son sac à dos mal enfilé. « On peut regarder Jaws ou Conjuring, s’tu veux. » Avec son coloc, même, s’il voulait. « Genre une back to work party. » Sourire à la con, un peu pauvre.

@Dorian Kean everybody on the brink of crisis (dorian) 3258319053


lately, forty wings would be just priceless, i wrestle with myself and with my vices but no one gives a fuck about my nightmares, and it's nothing you should worry yourself about (c)flotsam.
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Kean
Dorian Kean
le terrain miné
le terrain miné
ÂGE : 30 (03-03-1994)
SURNOM : Do' pour les intimes. Dodo, comme l'animal, mais c'est horrible. Dori, comme le poisson, mais c'est encore pire. Kean ou bien Pyro par ses collègues.
STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
LOGEMENT : 30 Pine Street, Bayside
everybody on the brink of crisis (dorian) 4Xox2lO
POSTS : 406 POINTS : 40

TW IN RP : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
CODE COULEUR : [color=#66ccff]
RPs EN COURS : Cami 11

everybody on the brink of crisis (dorian) CSAM2oA

Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

RPs TERMINÉS : Cami 1Cami 2AsherCami 3Cami UA Cami 4 JacksonByronBlake Cami 5 Cami 6 Lincoln Cami 7 TessaCami 9Cami 10

RP's abandonnés :
Cami 8
AVATAR : Alexander Ludwig
CRÉDITS : Aucun
DC : Aucun
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50482-calm-down-i-m-just-a-bomb
https://www.30yearsstillyoung.com/t50520-too-good-to-be-bad

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: Re: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) EmptyDim 18 Fév 2024 - 19:01


Je devais avouer que l'idée de reprendre le travail demain, après trois moi de permission m'angoissais légèrement, mais en même temps j'avais hâte, c'était un drôle de mélange de sensation, pas très logique même. J'aimais et j'avais besoin de l'adrénaline que m'offrait ce job, je faisais quelque chose qui me passionnait, j'aidais les gens, les protégeaient, ce que je faisais était juste et utile, voir même nécessaire à la sécurité d'un tas de gens. Jusqu'à là, je n'avais aucun problème avec les déplacements du jour au lendemain à répétition, les horaires complètement aléatoire, et puis surtout par le fait de risquer ma vie à de nombreuse reprise. Au contraire même j'étais plus qu'heureux de cette deuxième chance que j'avais eut, je préférais mile fois ça que la prison. Mais je n'avais pas vraiment prévu de tomber tellement amoureux d'une personne, qui me ferait imaginer un avenir avec elle. Avenir qui, plus le temps passait, plus devenait de moins en moins compatible avec la vie que je menais au travail. Les soucis avaient commencé à mon retour de dernière mission, tenir le secret jusqu'à là était plutôt simple, mais mentir sur la raison du trou béant que j'avais eu dans la jambe, avait été plus que compliqué. A ce moment précis, j'avais tellement voulu tout lui raconter, j’avais affreusement besoin de parler de ces cauchemars qui me hantait, lui parler de la peur que j'avais ressenti au moment où j'avais cru mourir. Mais je n'avais pu rien faire de cela, à part tenter de la rassurer, lui dire que tout allait bien, lui mentir. Tout ça me brisait le cœur, mais je ne saurais même pas imaginer ce qui risquerait de se passer si je lui parlerais de tout ça.

Au final, on avait passé quasiment ces trois mois de permission ensemble, elle c'était occupé de moi le temps que je me remette de ma blessure, et puis j'avais pu profiter d'une vie presque normale avec elle. Comme si rien ne c'était passé, que tout allait bien, et surtout comme si ça ne risquait pas de se reproduire. Sans travailler pendant tout ce temps, je n'avais du coup pas eu besoin de lui mentir, ni même d'en parler, j'avais vraiment eu cette sensation que tout était parfait. J'avais eu besoin d'elle, et elle avait été là pour moi, sans même chercher à comprendre pourquoi j'avais autant besoin d'elle, de sa présence, et de son soutient. Mais le fait de me dire que j'allais de nouveau devoir lui raconter des histoires à chaque fois que je partirais plusieurs jours sans prévenir, a pourquoi certain soir je termine à des heures si tardive, à jamais pouvoir lui raconter réellement ma journée, me faisait réellement mal au cœur. J'avais l'impression de trahir sa confiance à chaque fois, alors qu'elle était si sincère sur sa vie avec moi. J'avais peur qu'un jour ce bonheur me rattrape, et me ramène à la raison, me rappelant que je n'avais sans pas droit d'être si heureux en amour, avec un tel travail à côté.

Pour le coup, j'avais préféré rester chez moi la veille de cette reprise, prétextant vouloir être en forme, mais en réalité je ne voulais pas en parler avec elle, peur de dire des choses que je ne devrais pas si jamais elle me poserait trop de question. Je ne souhaitais pas être seul non plus, mais par chance, Elena m'avait demandé si elle pouvait venir passer ce soir chez moi, ce que j'avais bien évidement accepté.. Eli n'étant pas là ce soir non plus, j'étais complètement seul. Et je pense que me retrouver avec une personne avec qui je pouvais clairement dire le font de ma pensé me ferais le plus grand bien. Je lui souris en lui ouvrant la porte. « Salut ! » Je la détaillais ensuite rapidement de haut en bas, ne pouvant m'empêcher de réprimer un petit rire en voyant son accoutrement. « Bah dis donc, il t'est arrivé quoi ? » J'avais l'impression qu'elle n'avait pas dormi depuis des jours. Je me décalais pour la laisser rentrer dans l'appartement, mon staffy venant la saluer gentiment également. J'esquissais un sourire amusé en entendant ce qu'elle avait ramené.  « Parfait, je dois avoir de la bière et des pizzas. Tout ce qu'il y a de plus sain. » Ça me faisait penser d'ailleurs que j'allais devoir reprendre un entraînement un plus intensif, il y avait eu un peu de laisser aller pendant ces trois mois. On se dirigeait vers le salon pour aller s'installer sur le canapé. « Ah ouais ? La reprise mérite carrément une soirée ? Mais sinon... Jaws ça me branche bien ! » Je souriais, j'étais content qu'elle ait proposé de passer, déjà parce que ça faisait un bon moment qu'on ne c'était pas vu et qu'il y avait sans doute un tas de chose à raconter. Et aussi parce que parler de ce qui allait nous attendre était plutôt nécessaire. Je me dirigeais ensuite vers la cuisine nous prendre des verres. « Qu'est ce que je te sers? Ou de quoi as tu besoin surtout? » Généralement chez les gens, le degré d’alcool demandé coïncidait avec la gravité du problème. Je revenais ensuite avec les verres m'asseoir à côté d'Elena. « Y'aura que nous deux ce soir, Eli n'est pas là, et j'ai dit à Cami que je préférais qu'on reste chacun chez soi ce soir. » Un peu à contre cœur d'ailleurs, mais je voulais repousser le moment où j'allais devoir recommencer à lui mentir de nouveau. « Bon alors, tu me racontes ce qui t’amène et ce qui t'arrive surtout? » Lançais je un sourire aux lèvres et la pointant du doigt. J'étais curieux de savoir ce qu'il lui était arrivé pendant ces trois mois de permission, puis surtout je voulais savoir si elle allait bien.


@Elena Esteves  everybody on the brink of crisis (dorian) 826475116




When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.
By COM
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
Elena Esteves
le cygne noir
Présent
ÂGE : 29 ans (19/01)
SURNOM : el, "eh mais t'es pas l'actrice là ?"
STATUT : le glas a été sonné avant même le mariage, elle se sent un peu bête d'y avoir cru.
MÉTIER : sur le papier, fliquette de pacotille ; officieusement, recrue du PSI spécialisée dans la psychologie et les négociations, beaucoup de mots pour dire qu'entourlouper lui sert à payer son loyer.
LOGEMENT : son ex femme a quitté l'appart et elle a pris le chien avec elle. elle l'a donc revendu pour déposer ses affaires à west end, avec maxine, mateo et maisie.
everybody on the brink of crisis (dorian) 7cc722293ce49500b98fbaee05255f1e1d4e0bad
POSTS : 110 POINTS : 0

TW IN RP : alcoolisme parental, quotidien policier, violence, ancienne relation toxique
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
RPs EN COURS : everybody on the brink of crisis (dorian) 10151065_8c72e
DINA >

everybody on the brink of crisis (dorian) Giphy
EPSILON >

everybody on the brink of crisis (dorian) A80770da516c6c41251ebb12877b28813fcde172
NATE >

everybody on the brink of crisis (dorian) 7caad5a048a6c8cec929e5e260002b2e57f7a4dd
DAISY >

7/5 - full archi full (mais bon proposez quand même)

dorian#1 ; daisy#1 ; maxine#1 ; andy#1, dina#2 ; solas#1 ; nathan#1.
RPs EN ATTENTE : jackson#1 ; simon#2
RPs TERMINÉS : jiyeon ; dina#1 ; simon#1 ; ...
AVATAR : alba baptista
CRÉDITS : ava (c) darleygraphs, gif (c) ohlexa
DC : mac, sloane
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/07/2023

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: Re: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) EmptyMer 28 Fév 2024 - 21:11


C’est un type chaleureux, Dorian. Il est pas toujours de bonne humeur, ni de meilleure circonstance, surtout dans leur quotidien, mais il y a toujours chez lui une espèce d’affection tranquille, un signe implicite qu’on peut poser les armes en sa présence – du moins, c’est toujours comme ça qu’Elena l’a connu. Si elle devait être honnête, c'était tout autant sa personnalité que ses compétences qui lui avaient fait accepter son entrée dans le PSI : il était un élément joyeux qui contrebalançait leur gravitas général parfois un peu trop dramatique ou ronchon. Sur le plan personnel, ils s'étaient aussi rapidement entendus : quand leurs collègues n'avaient pas forcément leurs problèmes de séparation entre privé et professionnel, eux deux souffraient un peu plus de leur situation, des mensonges qu'ils devaient tenir au quotidien auprès de personnes chères. Elena en souffrait davantage encore que Victoria avait parlé de séparation si jamais elle retournait en mission – et que pouvait-elle ajouter à ça ? Bien sûr, qu’elle aurait pu annuler un déplacement si elle n'était que employée d'un tribunal. Sa femme n'était pas assez bête pour croire à ses mensonges et plus assez patiente pour les pardonner. Et Elena n'avait aucun moyen de s’échapper du réel travail dans lequel elle était empêtrée : ses suppliques n'avaient rien donné et il ne restait qu’à démissionner et disparaître dans la nature avant qu'on ne la rattrape, ou accepter que sa femme la quitte. Ce n'était même plus son choix, à ce stade. Le seul choix qu’elle avait, c'était continuer dans les cris et les larmes sur des débats stériles, ou aller dormir ailleurs. Dorian était donc non seulement un type très chaleureux, mais il avait aussi un super canapé bien confortable.

« Je me suis fait rouler dessus par un 8 tonnes conduit par un enfant de six ans », répond-elle avec son air blasé de circonstance, quand il lui demande ce qui lui arrive : autant ne pas rentrer dans le fâcheux immédiatement.

Elle rentre dans la pièce principale quand il le lui propose et balance son sac à côté de la table du salon, pour garder le ravitaillement à proximité : « T’es l'homme parfait et j'envie tes colocs. » Noyer le tout sous un peu de bière et le tasser avec de la pizza, c'était actuellement le plus proche d'un rêve réalisable. Son collègue plaisante sur la soi-disant nécessité d'avoir une soirée spéciale reprise, mais Elena le comprend lorsqu'il annonce qu'il n'y aura personne avec eux ce soir : il craint le lendemain au moins autant qu’elle. Ils ont toujours eu du mal à gérer les allers retours entre permissions et travail, et leur dernière mission avait davantage enfoncé le clou. Si Dorian avait manqué d’y passer, Elena et Max s'étaient sentis responsables d'avoir presque trahi leur couverture et mené l’ennemi jusqu'à eux. Infoutue de retourner à la vie réelle, Elena était restée deux semaines dans un motel pourri près de l'aéroport avant de savoir comment confronter Vic, sa sœur, ou ses proches. « Une bière, ce sera nickel, pour commencer. » Et peut-être même pour terminer : Elena n'était pas le genre à boire pour occulter ses problèmes, et elle et sa jumelle n'avaient que trop subi un père dont c'était le mode opératoire. « Rien, pas grand-chose. Le retour au boulot, surtout. » Elle ne veut pas dire qu’elle est au bord de la séparation, déjà – c'est trop frais, trop récent pour le conscientiser. À la place, elle parle du taf : « J’appréhende un peu de reprendre, j'imagine. » Parce que ça signe un arrêt, mais aussi parce que c’est se jeter à nouveau dans la gueule du danger, c’est revoir Simon avec qui rien n'est au beau fixe (bien qu’elle crèverait sûrement avant d'avouer que la situation la peinait), c'est redevenir la Elena qui laisse de côté l’empathie et d'affection pour être efficace. « On a pris des vacances, avec Vic. On est allées en Nouvelle-Zélande et en Corée, puis j'ai vu de la famille, ça faisait depuis le mariage, c’était cool. Et j'ai repris le yoga, et la boxe, puis voilà, quoi. » Pas un mot sur ses deux semaines cloîtrée dans un motel, pas un sujet fâcheux abordés : juste du stress derrière un sourire un peu tendu. « Et toi, alors ? T’as pu profiter ? » Elle entame sa bière quand il la rejoint dans un sourd clink pour trinquer. « Et ta demoiselle, alors ? Ça se passe toujours bien ? » Et est-ce qu'il a peur, lui aussi ?

@Dorian Kean :l:


lately, forty wings would be just priceless, i wrestle with myself and with my vices but no one gives a fuck about my nightmares, and it's nothing you should worry yourself about (c)flotsam.
Revenir en haut Aller en bas
Dorian Kean
Dorian Kean
le terrain miné
le terrain miné
ÂGE : 30 (03-03-1994)
SURNOM : Do' pour les intimes. Dodo, comme l'animal, mais c'est horrible. Dori, comme le poisson, mais c'est encore pire. Kean ou bien Pyro par ses collègues.
STATUT : Complètement fou de cette femme sûrement trop bien pour lui, et de cette relation inespérée, elle lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même : Cami
MÉTIER : Agent fédéral pour le PSI, officieusement Démineur au sein de la police de Brisbane.
LOGEMENT : 30 Pine Street, Bayside
everybody on the brink of crisis (dorian) 4Xox2lO
POSTS : 406 POINTS : 40

TW IN RP : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
CODE COULEUR : [color=#66ccff]
RPs EN COURS : Cami 11

everybody on the brink of crisis (dorian) CSAM2oA

Sometimes it takes somethin' strong
To forget about someone gone
To feel a little bit less alone
So if you want, later on
Let me be your whiskey
You can be mine
Spend the whole night with me
Until the mornin' light
Ain't gonna heal the heartache
Ain't gonna stop the rain
Let me be your whiskey
And for a while, kill the pain


Eli Elena

RPs TERMINÉS : Cami 1Cami 2AsherCami 3Cami UA Cami 4 JacksonByronBlake Cami 5 Cami 6 Lincoln Cami 7 TessaCami 9Cami 10

RP's abandonnés :
Cami 8
AVATAR : Alexander Ludwig
CRÉDITS : Aucun
DC : Aucun
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/08/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50482-calm-down-i-m-just-a-bomb
https://www.30yearsstillyoung.com/t50520-too-good-to-be-bad

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: Re: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) EmptyJeu 7 Mar 2024 - 23:09


Voir Elena assise dans mon salon me faisait à la fois vraiment très plaisir, car j'adorais parler avec elle, je l'admirais en tant que personne et surtout je ne lui serais jamais assez reconnaissant d'en être là grâce à elle. Mais en même temps, tout ça me ramenait à la triste réalité que ces quelques mois de tranquillité étaient terminé, que tout allait de nouveau se compliquer. J'avais peur que tout bascule, comme le moment où tout avait failli basculé lorsque l'on avait croisé l'ex de Cami, et qu'il c'était mis à causer le trouble dans son esprit, en parlant de chose qu'il n'était pas censé savoir à mon sujet, et au sujet de mon travail. J'avais été plus que inquiet de ça, mais n'ayant plus eu de nouvel de lui depuis la tempête, je pensais naïvement qu'il était passé à autre chose, ou qu'il c'était peut être lassé. Ou peut être que tout ça n'était qu'au final que du bluff. Je préférais largement penser à autre chose qu'à lui, et c'est bien ce que j'avais fait ces deux derniers mois, en profitant un maximum de Cami. Tout ce passait tellement bien entre nous, que je craignais plus que tout le moment où tout allait basculer, j'étais presque certain qu'il allait arriver un jour, la question était simplement quand. Notre relation était encore récente, mais il y allait forcément y avoir un moment où elle allait commencer à se poser des questions, et à craindre mes absences. Mais pour le coup, je préférais lâchement profiter des bons moments que m'offrait la vie pour le moment, le temps de trouver une solution pour pallier à ce problème.

Je nous apportais alors une bière à chacun, dont j'avais pris soin de décapsuler avant. Quand je lui demandais la raison de sa visite, elle restait assez vague sur sa réponse, mais je hochais la tête en l'entendant parler de l'appréhension de reprendre le boulot. Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle, c'était beaucoup de pression. De plus, je savais qu'elle souffrait du même mal que moi, celui de devoir mentir en permanence aux personnes les plus proches, c'était une vraie torture pour elle aussi. On était tous différents, là bas, même si on s’efforçait de rester le plus fidèle à nous même, ça devait être le travail avant tout. « Oh bah ça je te le fais pas dire... ça fait plusieurs jours que je ne pense qu'à ça. J'ai hâte de bosser de nouveau, mais... » J'esquissais un bref sourire avec un mouvement d'épaule, je ne finissais pas ma phrase, on savait aussi bien l'un que l'autre ce qui nous freinait dans cette envie d'y retourner. Il y a encore quelques mois je ne tenais pas le même discours. Risquer ma vie ne me dérangeait pas, dans le sens que c'était une juste cause, mais disons que maintenant que j'avais quelque de plus à perdre, ça m'attirait vachement moins. Et puis le retour du Dorian menteur ne m'avait pas manqué. Je lui souriais en l'entendant parler de ses vacances avec sa femme, ça avait l'air de s’être plutôt bien passé pour elle, j'en étais content. « Trop cool, j'ai jamais fait la Corée, ça devait être super ! Moi j'ai clairement pas assuré niveau entraînement, ça va être dur la reprise... » Lançais-je d'un air un peu amusé. J'avais fait beaucoup de réduction pour ma jambe, mais à par ça, je devais avouer que je m'étais un peu laissé aller par rapport à d'habitude. « Ouais ça va, c'est vrai que le premier mois à été un peu difficile je te le cache pas...  j'ai pas pu trop bouger. Mais après on a passé les fêtes avec ma famille, et puis on c'est fait un petit voyage à Tahiti aussi avec Cami, c'était vraiment incroyable. » Je préférais ne pas trop l'ennuyer avec l'histoire de ma jambe, elle n'avait peut être pas non plus envie de se remémorer des souvenirs de notre derrière mission, on voulait tous un peu oublier ce qu'il c'était passé. Je trinquais avec Elena avant de boire un coup de ma bière.  Je prenais ensuite une inspiration quand elle me demandait si tout se passait bien avec Cami. Réponse un peu compliqué à apporter, tout dépendait du point de vue disons. «Euh, et bien ouais, ça se passe bien, trop bien même je dirais, c'est génial. » J'esquissais un sourire sincère, puis je passais ma main sur ma nuque, ne sachant pas trop si je devais développer ou pas. « Je pensais pas que ça allait se passer aussi bien, disons que ça complique un peu les choses quoi tu vois... » Je haussais les épaules, je ne pouvais rien y faire de toute façon. « Plus on avance, et plus j'ai cette sensation que je peux tout faire foirer à tout moment, parfois j'en arrive au point de me demander si ça n'aurait pas été plus simple que les choses se passe moins bien. » J'aurais eu beaucoup moins de remords à lui cacher la vérité sur un tas de chose sur moi si je n'étais pas aussi éperdument amoureux d'elle. Et le fait que l'on commence à se projeter dans l'avenir n'arrangeait en rien les choses. Je rêvais vraiment de toutes ces choses, mais à quel prix pour elle, est ce que tout ça était juste pour elle ? Mais bon bien sûr que j'étais plus qu'heureux que tout ce passe merveilleusement bien entre nous. « Enfin bon, vivement qu'on parte je ne sais où avec la prochaine mission quoi, j'ai hâte. » Lançais-je ironiquement, un sourire aux lèvres pour garder la face, alors que c'était quelque chose que je craignais désormais. Je me levais pour aller commencer à faire chauffer des pizzas et nous chercher en même temps des trucs à grignoter en attendant. « Et toi alors ? Vous avez l'air d'avoir passé de bonnes vacances, ça c'est passé comment ? » Je savais qu'il y avait forcément des hauts et des bas, j'espérais juste savoir où est ce qu'elle se trouvait en ce moment. Je revenais m'installer avec deux trois connerie style chips à manger.



@Elena Esteves everybody on the brink of crisis (dorian) 2523491165




When I met you, I told my friends that I'd date you.
No one believed it would come true. But, look where we are,
We're on our way, I know one day we'll get to that part.
By COM
Revenir en haut Aller en bas
Elena Esteves
Elena Esteves
le cygne noir
Présent
ÂGE : 29 ans (19/01)
SURNOM : el, "eh mais t'es pas l'actrice là ?"
STATUT : le glas a été sonné avant même le mariage, elle se sent un peu bête d'y avoir cru.
MÉTIER : sur le papier, fliquette de pacotille ; officieusement, recrue du PSI spécialisée dans la psychologie et les négociations, beaucoup de mots pour dire qu'entourlouper lui sert à payer son loyer.
LOGEMENT : son ex femme a quitté l'appart et elle a pris le chien avec elle. elle l'a donc revendu pour déposer ses affaires à west end, avec maxine, mateo et maisie.
everybody on the brink of crisis (dorian) 7cc722293ce49500b98fbaee05255f1e1d4e0bad
POSTS : 110 POINTS : 0

TW IN RP : alcoolisme parental, quotidien policier, violence, ancienne relation toxique
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
RPs EN COURS : everybody on the brink of crisis (dorian) 10151065_8c72e
DINA >

everybody on the brink of crisis (dorian) Giphy
EPSILON >

everybody on the brink of crisis (dorian) A80770da516c6c41251ebb12877b28813fcde172
NATE >

everybody on the brink of crisis (dorian) 7caad5a048a6c8cec929e5e260002b2e57f7a4dd
DAISY >

7/5 - full archi full (mais bon proposez quand même)

dorian#1 ; daisy#1 ; maxine#1 ; andy#1, dina#2 ; solas#1 ; nathan#1.
RPs EN ATTENTE : jackson#1 ; simon#2
RPs TERMINÉS : jiyeon ; dina#1 ; simon#1 ; ...
AVATAR : alba baptista
CRÉDITS : ava (c) darleygraphs, gif (c) ohlexa
DC : mac, sloane
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/07/2023

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: Re: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) EmptyLun 1 Avr 2024 - 17:39


Ils le sentent tous les deux à peine posés dans l’appartement de Dorian : l’angoisse de retourner au travail est omniprésente. Le lieu où ils étaient devenus collègues, puis amis, où ils avaient tous formé des liens en équipe, s’étaient peu à peu transformé en la source de leur stress, et pour cause : leur emploi était aussi leur épée de Damoclès, et si ç’avait toujours été le cas, ils ne l’avaient pas réalisé avant d’être confrontés aux faits. Son passif de militaire l’avait formée à envisager la mort et à la côtoyer intimement au quotidien, mais Elena n’avait jamais réellement passé du temps avec l’idée de sa propre fin. Encore moins celle de gens qu’elle considérait comme amis, par sa faute. Qu'importe combien de fois les autres membres avaient tenté de la déculpabiliser en lui rappelant qu’elle n'aurait ni pu prévoir ni pu éviter les évènements, Elena avait du mal à voir tout le fiasco autrement que comme une énorme bourde de sa part, une inattention de débutant. Max et elle s'étaient foutus dans la merde en portant de trop gros sabots, et Dorian avait failli en payer le prix.
Le revoir lui rappelle un échec cuisant et, avec lui, la culpabilité omniprésente. Mais c’est aussi un confort : de tous leurs collègues, il n'y a que Dorian qu’elle puisse voir en dehors du travail sans mélanger leurs mondes, parce qu'il était aussi un ami, un allié et plus seulement un collègue. À qui d'autre aurait-elle pu confier sa peur de retourner au boulot ? Qui d'autre dans sa vie avait-il la légitimité de prétendre connaître ces deux facettes distinctes, en-dehors de ceux qui vivaient exactement la même chose ? À son aveu, il répond que lui non plus, n’a pas hâte d'y retourner et ça lui donne un plaisir égoïste de voir qu'elle n'est pas seule dans son calvaire.

« Je doute pas que Jax te bottera le cul en règle pendant les entraînements pour la première semaine, t’en fais pas pour ça. »

Pour l'heure, mieux vaut en rire et s'échanger des anecdotes des mois précédents à ne pas se voir : mine de rien, en temps normal, les contacts avec son équipe constituaient l'essentiel de la vie sociale de Sparrow, et ne pas les avoir vus pendant plusieurs mois avait commencé à lui manquer. « Cool. Ta famille va bien ? » Façon détournée de ne pas aborder directement le sujet accident, et aussi de voir comment les proches de Dorian et sa petite amie avaient interprété sa blessure à la jambe. D’eux tout, le jeune homme avait la meilleure couverture, à n'en pas douter – à sa place, Elena aurait bien eu du mal à justifier une blessure pendant un séminaire chiant sur la justice australienne. Dorian mentionne Tahiti avec sa copine du moment et la Brésilienne ne peut que renchérir dessus, laissant sa curiosité la gagner, comme si voir une relation heureuse et qui marchait malgré leurs boulots pouvait panser un peu son divorce imminent à elle. « J’suis contente pour toi », répond-elle quand il lui dit que tout se passe à merveille. C’est sincère, bien qu’inquiet. Et peut-être qu'il le voit dans ses yeux, car il enchaîne sur ses craintes, sur le fait que son osmose avec Cami complique tout son quotidien, et elle se revoit, quelques années plus tôt. « Ouais. Je comprends. » Elle les avait côtoyées intimement, ces peurs, et ces envies malsaines que tout se casse la gueule pour qu'elle n'ait plus à mentir. Malheureusement, c'était ses mensonges qui l'avaient amenée à sa situation actuelle. Elle laisse Dorian changer de sujet sans rien ajouter, de peur de l’effrayer avec ses propres histoires : à la place, elle se rabat sur sa bière, et le laisse revenir au boulot. « Carrément. Puis j'ai bien aimé l'autre fois, je pense que le Tadjikistan ou les ghettos moldaves ce serait nickel pour la prochaine. » Elle efface son petit sourire narquois dans une nouvelle gorgée. L’Arabie Saoudite était un super pays, quand on avait les moyens d’y vivre, l’immunité d'un touriste, et qu'on ne venait pas dénicher un bombeur pro. De fait, ni Elena ni quiconque du PSI n'en gardait un très bon souvenir. « J'espère que ce sera plus calme, surtout. L'équipe a besoin de renouer sans qu'on se pense tout le temps à l'article de la mort. » Et Dieu savait que ça compliquait systématiquement tout : plus l’adrénaline était haute, plus les émotions étaient fortes et vives. Ça créait du lien, mais pas du vrai, du stable, qui ne se trouvait que dans un quotidien plus tranquille où ils devaient apprendre à se connaître et se faire confiance. Et surtout, par le passé, ça l'avait largement desservie et conduit la plupart de ses mauvaises décisions. « C'était bien, ouais. Mais c'était une petite parenthèse heureuse loin d'un cratère fumant où c’est devenu compliqué de vivre, quoi. » Elle se gratte le haut de la nuque alors que Dorian revient sur le canapé, puis pose ses coudes sur ses genoux pour se pencher en direction de la table basse : « Elle veut demander le divorce. » Elle lâche ça dans un énorme silence où elle n'entend plus que leurs respirations. Merde, c'était le pire moment pour en parler. « Je te dis pas ça pour te faire flipper, et je veux surtout pas que tu penses que ça se passera à l'identique pour Cami et toi. » C'était là sa crainte principale, parce qu'il n'y avait réellement qu’eux, qui avaient une vie de couple stable, jusqu'à présent. Et Bond, mais Bond ne répondait jamais aux questions ni ne parlait de leur quotidien. « Mais j'avais pas envie de cacher ça, et autant que tu l’apprennes avant les autres. » Il n'y avait sûrement que lui qui serait au courant pour le moment, de toute façon. Exception faite de Jackson, peut-être, mais son envie idéaliste et un peu naïve de convaincre Victoria de rester la retenait de trop en parler, pour l'heure. La décision n'était toujours pas prise, après tout. Elle s’humecte les lèvres avant de poursuivre : « Désolée, ça nique l'ambiance. Pour ma défense, c'était ça ou te le dire plus tard, complètement bourrée et en pleurant. » Petit sourire comme moquerie à ses dépens : elle n'était jamais très recommandable en présence d'une bouteille. Elle laisse la poussière retomber quelques secondes, avant de s'enquérir, en pure diversion : « Et ta jambe ? »

@Dorian Kean :l:


lately, forty wings would be just priceless, i wrestle with myself and with my vices but no one gives a fuck about my nightmares, and it's nothing you should worry yourself about (c)flotsam.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

everybody on the brink of crisis (dorian) Empty
Message(#) Sujet: Re: everybody on the brink of crisis (dorian) everybody on the brink of crisis (dorian) Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

everybody on the brink of crisis (dorian)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
brisbane, australie.
 :: bayside :: logements
-