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 + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo)

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Atlas Siede
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le raz de marée
le raz de marée
+ the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
+ the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 YlkH
POSTS : 7306 POINTS : 40

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

+ the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

+ the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyVen 24 Aoû - 21:57


The crazy speed of always needing more
Adrian & Matteo


La conversation est plus que tendu entre nous. Je vois bien qu’Adrian n’est pas forcément d’accord avec ce que j’avance, mais j’ai le sentiment que c’était souvent comme cela entre nous. Deux caractères explosifs qui se rencontrent. C’est le plus intéressant après tout, si nous étions constamment d’accord sur tout notre amitié en serait bien fade. Pourtant, la conversation tourne court. Je ne veux pas me souvenir ou plutôt, je ne pense pas être prêt a me souvenir. Visiblement, c’est quelque chose qu’Adrian ne peut comprendre. Il cherche des réponses aux questions qu’il se pose depuis deux ans. L’ancien militaire cherche une explication à l’accident qui lui a fait perdre tout ses amis. Il n’a personne d’autre, je l’ai bien compris et cette explosion lui a arraché le semblant de famille qu’il avait pu se créer. Je comprends son envie de réponses, mais pour le moment, je ne sais pas si j’arriverais à digérer la vérité. On abandonne cette recherche de vérité afin de parler de chose bien plus pragmatique : de ma pierre tombale. Je ne pourrais jamais oublier le jour ou Heidi m’a emmené au cimetière pour me montrer tout cela. À l’époque, j’étais de retour que depuis quelques jours et j’en voulais à la terre entière de m’avoir oublié. Prise d’une colère noire, ma petite sœur m’avais traîner jusqu’au cimetière afin de me planter devant ma propre tombe m’expliquant que c’était à cause de l’armée que tout le monde avait fait son deuil. Personne n’avait laissé planer un quelconque doute. Pour eux, j’étais mort. Personne n’avait retrouvé mon corps, mais j’étais mort, l’armée en était persuader et a réussi à convaincre toute ma famille et mes proches. Je ne peux pas leurs en vouloir, mais cela est tellement douloureux. Aujourd’hui encore, je n’arrive pas à comprendre que personne n’es insister auprès de l’armée Australienne pour me faire rechercher. « Personne ne m’a jamais cherché… » dis-je doucement la voix basse. Il ne s’agit plus d’une accusation juste d’un bien triste constat. Adrian m’explique alors comment les choses ont pu se passer il y a deux ans. Je n’ai pas été enterré avec nos camarades. Plus il parle, plus je sens la colère monter en moi. Il s’est donc rendu à la cérémonie des autres, mais pas à la mienne. Il tente de justifier son absence, mais cela ne passe pas à mes yeux. Il ne cesse de me répéter depuis le début que nous avions tous les deux un lien bien particulier et pourtant il n’as même pas pris la peine de venir me faire un dernier adieu. Connard. « Tu prétends que nous étions comme des frères, mais t’es même pas rester pour mon enterrement. » Ma voix est froide. Il ne prend pas de pincette avec moi, je compte bien faire pareil. Je n’ai vraiment pas aimé ce que je viens d’entendre et je ne vais pas m’en cacher. Surtout, lorsqu’il ajoute que cela avait été mieux ainsi. « T’es pas mieux que Soren en fait… » À croire que tous mes amis proches on décider de me tourner le dos dès l’annonce de ma soi-disant mort. Je me rends compte que personne, littéralement personne, ne m’avais chercher. Ils avaient bêtement cru à ce que l’on leur disait. « Personne a posé de questions. On vous a dit que j’étais mort et c’est tout ? » Une nouvelle fois, je me sens perdre patience. Je suis le seul à me poser des questions depuis des mois ou quoi ? « Ca te paraît pas bizarre toi que je sois le seul sur toute la compagnie dont on n'a pas retrouvé le corps ? » Je me souviens alors de mon sauveur : Nassim. On a très rarement parlé du jour où il m’a retrouvé, mais je sais qu’il n’est pas un menteur, j’ai énormément confiance en lui. Il m’avait dit m’avoir retrouvé plus de deux jours après l’explosion, son frère et lui voulait voler ce que l’armée avait laisser derrière eux, pour manger un peu. Ils n’avaient jamais imaginé trouver un corps encore vivant. Je ne suis pas passé loin de la mort et sans eux je ne serait sûrement plus vivant aujourd’hui. « Nassim m’a retrouvé presque deux jours après l’explosion. Je lui fais confiance, il me l’a dit plusieurs fois. Il pensait que j’étais mort jusqu’à ce qu’il voit mon torse bouger. Ils m’ont ramené dans leur village, j’étais à moitié mort. L’armée est jamais venue nous chercher, ce n'est pas possible… » Tant de questions sans réponses. J’ai déjà essayé d’affronter mes anciens supérieurs, mais ils ne diront jamais rien. On est seulement deux à pouvoir les attaqués alors que faire ?

Finalement, la tension semble redescendre quelque peu lorsque nous arrivons enfin à destination. On sort de la voiture et je suis Adrian afin de récupérer mon sac à dos dans le coffre. On s’engouffre alors sur un petit chemin de sable qui mène vers une rangée de cabanons. Adrian sort une clé de l’arrière de sa poche et déverrouille l’une des petites cabanes. Il faudra quelques secondes à mes yeux pour s’habituer à la pénombre. L’endroit est assez petit, dans un coin quelques ustensiles de camping et de vieilles serviettes de plage qui ont l’air d’avoir pourri avec le temps. Dans le fond, deux planches de surf et en dessous quelques autres objets que j’ai de la peine à distinguer. Adrian me tend une des planches et nous sortons à nouveau afin de nous retrouver sur la plage. On va surfer. C’est exactement ce dont j’avais besoin. « Techniquement, je n’ai pas le droit de surfer. » dis-je en repensant encore au discours de mon médecin. « Mais je m’en tape bien de ce que peux dire mon médecin. Surfer, c’est mon truc pour décompresser, alors je ne vais pas dire non. » Je pose ma planche sur le sable et la retourne afin de l’examiner rapidement. Elle a l’air en bon état et on devrait pouvoir prendre quelques vagues avec cela. Par réflexe ou habitude, je prends une poignée sable et frotte ma planche avec. Je me redresse et enlève rapidement mes vêtements afin de me retrouver en short de bain. Habituellement, je vais dans l’eau avec une combinaison afin de protéger mes cicatrices, aujourd’hui, on fera sans. Je me demande ce qu’Adrian va penser en voyant la cicatrice qui court de mon épaule jusque le bas de mon dos. Empreinte à vie de l’accident qui a failli me coûter la vie. D’ailleurs, je me tourne à nouveau vers lui et il semble complètement ailleurs. « Bon alors ? On va taquiner la vague. » Le vent étant assez faible, les rouleaux sont assez petits, mais ce sera suffisant pour passer une bonne heure dans l’eau. Me connaissant, je vais pouvoir me défouler un peu. On va oublier le reste. « Tu devrais te détendre un peu Adrian, ça te ferait pas de mal. » dis-je tout en partant vers l’eau, ma planche sous le bras.   




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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyMar 28 Aoû - 7:51






« Personne ne m’a jamais cherché… » Il y a deux ans en arrière, Adrian ne pouvait pas se douter que l’armée avait bâclé les recherches pour retrouver le corps de Matteo. Il n’avait plus de contact avec le corps militaire australien et il sortait tout juste d’hôpital après deux mois passé là-bas, après un court coma et de nombreuses séquelles. Et les recherches qu’il avait faites, il ne les avait pas faites de la bonne manière. Au lieu de chercher à comprendre pourquoi l’accident était arrivé et comment l’armée avait laissé ça passer, il aurait dû chercher son meilleur ami. Il aurait dû s’assurer qu’il était bien mort. Mais sur le moment, il n’y avait pas pensé une seule seconde. Perdre des coéquipiers ça faisait partie du métier. Dans leur compagnie, ils n’avaient perdu qu’un mec en quatorze années mais ils voyaient des hommes tomber toutes les semaines parmi d’autres équipes et leurs supérieurs étaient intransigeants ; pas de temps pour le deuil. Ordre qu’Adrian n’avait pas du tout suivi en apprenant la mort de Matteo. Et maintenant qu’il entendait les mots du mécanicien, il se rendait compte que s’en vouloir de ne pas avoir été là au moment de l’explosion n’était plus la seule raison de culpabiliser. Le jeune homme lui rajoutait une couche et le chauffeur commençait sérieusement à se demander combien de poids de culpabilité il pouvait encore prendre sur ses épaules. Il avait passé ces deux dernières années à s’en vouloir au point de vouloir en finir plusieurs fois et voilà que son ancien meilleur ami lui reprochait de ne pas l’avoir cherché. Le blondinet se renfrogna, les doigts serrés et crispés mais il se tu. Accusant le coup. Matteo et lui s’étaient rarement disputés parce qu’ils avait toujours accepté l’opinion différent de l’autre. Parfois ça avait pété mais ça n’avait jamais été pour des raisons sérieuses. Il ne lui avait jamais parlé comme ça et encore moins mis autant de culpabilité sur les épaules. Il préféra se taire et ressenti comme un coup de poing dans le ventre lorsqu’il le compara à son ami qui l’avait trahi. Est-ce que l’ancien militaire lui aurait dit les mêmes mots s’il se rappelait de lui et de leur amitié ? Est-ce qu’il lui aurait dit la même chose s’il le connaissait encore aussi bien qu’avant ? Adrian n’était pas comme ça. On pouvait lui attribuer une quantité de défauts assez impressionnants mais il n’avait jamais trahi Matteo. Ce dernier n’était pas là pour se rendre compte de la situation sur le moment. Il était mort. Aux yeux de tous ici, il était mort et personne ne pouvait faire quoi que ce soit face au corps militaire. Combien de fois le chauffeur avait essayé de se glisser entre les mailles de la sécurité pour essayer d’avoir d’autres informations que celles qu’il avait trouvé sur le net ou dans des dossiers à disposition de tous ? Combien de fois il avait essayé de leur faire cracher le morceau. L’armée était comme un mur infranchissable. Tout ça, il devrait probablement le dire à Matteo mais après les mots qu’il venait d’entendre, il n’avait même pas le courage ou l’envie. Qu’il le pense comme Soren, ma foi. Qu’il pense qu’il l’avait lui aussi abandonné et qu’il n’en avait rien à foutre de lui. Il n’avait pas envie de débattre, de se défendre, de lui donner des justifications. Le Matteo qui se rappelait de lui ne lui aurait pas dit ces choses. Le Matteo qu’il avait à côté de lui était en colère et dépassé par cette colère. Il préféra passer pour le connard et laissa couler même s’il sentait encore son cœur battre de manière douloureuse dans sa poitrine. Le brun ne se rendait sûrement pas compte à quel point il tenait à lui et à quel point il lui faisait du mal là. Il ne se rendait pas compte parce qu’à ses yeux c’était qu’un putain d’étranger, un inconnu.

Adrian resta silencieux pour le reste du trajet jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin à leur destination. Il avait presque l’impression que l’habitacle de sa voiture empestait la colère et les accusations. Il fut vraiment soulagé d’en sortir. Le mécanicien semblait se calmer un peu et se détendre en découvrant les planches de surf qu’ils avaient entreposées dans un cabanon de plage. C’était leur petit coin, leur endroit pour se défouler et se changer les idées avant de repartir. C’était l’endroit préféré d’Adrian mais même si Matteo semblait moins tendu, lui, c’était autre chose. Il se contenta de hocher doucement la tête en retirant la poussière accumulée sur sa propre planche. « Essaie quand même de ne pas trop faire le con. » A défaut d’agir comme l’un d’eux. Adrian ne tenait pas à le ramener en mauvais état parce qu’il aurait un peu exagéré sur les vagues. Le blondinet resta sûrement un peu trop longtemps dans ses pensées sombres car c’est son ancien meilleur ami qui l’en sorti en le pressant un peu. A son tour, il se leva et cala sa planche sous son bras pour s’avancer vers la mer. Il n’allait pas mentir, cette conversation l’avait foutu en bas. Mais il allait quand même jouer le jeu. C’était son idée et ils n’avaient pas fait tout ce trajet pour se faire la tête et rester sur la plage. Adrian essaya de mettre sa culpabilité de côté et entra dans l’eau aux côtés de Matteo. Se détendre. Le jeune homme lui demandait de se détendre et il eut tout le mal du monde à ne pas lui cracher des insultes à la figure. Comment était-il sensé se détendre après ce qu’il lui reprochait ? Après qu’il lui ait remué le couteau dans la plaie ? « Tu parles beaucoup pour un mort vivant. Montre de quoi tu es toujours capable Walking Dead. » Il lui avait lancé ça sur le ton de la plaisanterie mais son visage trahissait ce qu’il ressentait vraiment en ce moment même. Mais avant que Matteo ne puisse dire quoi que ce soit, le chauffeur se mis à plat ventre sur sa planche et brassa de l’eau pour s’éloigner de la plage. Il jeta quand même un œil derrière pour voir où le brun en était puis s’assit, les jambes dans l’eau. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas surfé et il n’était pas sûr de toujours savoir se débrouiller. Surtout avec une tête toute pourrie mais il allait jouer le jeu. C’était pour ça qu’ils étaient là. Une fois Matteo à sa hauteur, une vague commença à se former sur leur gauche. Adrian n’attendit pas le signal de son ancien ami et nagea jusqu’à elle. Une fois sur le départ, il se mit debout et la vague déferla sous sa planche, l’emportant avec elle à une vitesse plutôt bonne. Il plia ses genoux pour être plus aérodynamique et joua un peu des pieds et des orteils pour faire tourner sa planche. A nouveau, il lança un regard derrière lui pour s’assurer que Matteo allait bien. Il se sentait ridicule d’agir comme un père protecteur mais personne ne se rendait compte à quel point il tenait à lui. Il reporta son attention devant lui et effectua une première figure qui l’envoya valser en l’air. Il fit un plat magistral et s’enfonça dans les rouleaux d’eau. Par réflexe il retint sa respiration et se laissa quelque bercer par les remous sous l’eau. Adrian n’avait jamais été aussi bon que Matteo au surf mais il s’y était mis pour pouvoir l’accompagner et le suivre dans leurs virées détente. L’air commençait à lui manquer mais étrangement il hésita à remonter à la surface. Malgré les rouleaux d’eau, c’était étrangement calme et apaisant. Il pourrait tout simplement rester là pendant quelques secondes encore et profiter de cet instant de répit. Juste quelques secondes mais après un instant il senti quelque chose le frôler et comme si ça le sortait de sa torpeur, il se « réveilla » et remonta à la surface en tirant sa planche derrière lui. Une fois dehors, il toussa quelque peu et se passa une main dans les cheveux pour les dégager. Il posa ses bras à plat sur sa planche pour se maintenir à l’extérieur et ferma les yeux à cause de la douleur à l’arrière de sa tête. Il était plus rouillé que ce qu’il pensait.


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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptySam 1 Sep - 23:35


The crazy speed of always needing more
Adrian & Matteo


Je ne sais que je ne devrais pas faire autant de reproches à Adrian. Après tout, il n’est pas responsable de tout ce qui a bien pu m’arriver, mais la frustration que je ressens depuis mon retour se déverse toujours au mauvais moment. Je n’ai jamais été très doué pour contrôler mes émotions, mais il faut avouer que c’est de pire en pire. Je ne me cache plus pour dire ce que je pense que cela blesse mes proches ou non. . Il est impossible pour moi de m’enlever de la tête que personne ne m’as réellement chercher suite à ma disparition. Je vois bien que mes paroles blessent Adrian et par conséquent, je ne sais pas trop quoi dire. Il serait peut-être temps que je m’excuse, mais je ne vois pas pourquoi je devrais me reprendre. Alors je ne dis rien et le reste du voyage se passe dans un silence glacial. On a vu mieux comme début de journée. Je voulais discuter avec mon ami et je n’ai réussi qu’à provoquer un froid entre nous. Il y a tellement de non-dits dans cette situation. Adrian s’en veut de ne pas avoir été présent avec nous, je lui en veux, inconsciemment, de ne pas avoir lancé des recherches supplémentaires. Comme un cercle vicieux notre colère, incompréhension et frustration, c’est insinuer dans notre conversation pour la pourrir jusqu’au bout. Ne voulant pas gâcher complètement notre journée, je me tourne quelque peu afin de voir la route défilé par ma fenêtre. Nerveux, je commence à gratter l’intérieur de mon poignet, tic que j’ai développé après le décès de mon père et qui ne m’a jamais quitter. Je voudrais reprendre la conversation, effacer cette tension, mais je ne sais pas comment m’y prendre. Alors je me tais.

Il ne faudra pas longtemps pour que l’on finisse par arriver à destination et je dois dire que je suis impressionné par l’endroit. La plage semble comme abandonnée, un lieu solitaire entourer par une nature sauvage. Un léger vent soulève des grains de sable qui ventoyaient capricieusement jusqu’à une petite dune qui sépare les cabanons du reste de la plage. On va être bien ici. C’est l’endroit parfait pour apaiser nos esprits torturé. C’est toujours dans le même silence religieux que nous nous dirigeons vers l’une des cabanes, la moins abandonnée de toute. Adrian déverrouille la serrure et une fois à l’intérieur, il me tend une planche de surf quelque peu poussiéreuse, mais plutôt en bon état. Alors avant chaque début de mission, on venait s’abandonner ici. On venait vider nos esprits en se défoulant sur les vagues. Une déferlante fraîche pour un nouveau départ. Je comprends mieux pourquoi il tenait tellement à m’amener ici et je crois que le timing ne pouvait pas être meilleur. On se change pour se retrouver en maillot de bain et c’est avec nos planches sous le bras que l’on part en direction du large. « T’en fais pas, je surfe souvent à Brisbane. » Je sais que je ne devrais pas faire de sport intense, mon médecin me l’a répété plus d’une fois depuis mon retour, mais c’est mon moyen de décompresser. Je ne peux pas me passer de mes vagues et de ma planche. Alors, c’est sans hésiter que je pars dans l’eau en compagnie de mon ami. Je voulais le taquiner un peu en lui demandant de se détendre, je ne m’attendais pas à sa réplique assassine. Le surnom est plutôt bien trouver, mais la punchline pique en plein cœur. Sans rien dire, je m’allonge sur ma planche et commence à effectuer a avancer avec mes bras. Il ne faudra pas longtemps pour qu’une vague commence à se former près de nous et pour que je me mette en position. Le reste ne se fait que par instinct. Je ne réfléchis plus à rien, mes mouvements sont instantanés et précis. Du coin de l’œil, je vois Adrian tenter un mouvement et chuter dans l’eau. Pour ne pas lui foncer dedans, je me baisse quelque peu afin de faire tourner ma planche et donc éviter la tête de mon ami. Je finirais dans l’eau à mon tour quelques mètres plus loin. En me retournant, je remarque qu’Adrian est toujours sous l’eau et je commence à m’inquiéter pour lui. Il ne faudra que quelques secondes pour que je m’allonge à nouveau sur ma planche pour le rejoindre. Il sort la tête de l’eau au moment où j’atteins sa planche. « Eh ça va ? » demandais-je tout en tenant son surf afin qu’il puisse remonter dessus. « T’es resté un moment là-dessous, t’as bu la tasse ? » Je vois à sa tête que tout ne semble pas aller pour le mieux et sans réfléchir, je garde un bras sur sa planche et nous ramène là ou nous avons pied et là ou les vagues ne nous empêche pas de tenir en place. « Je sais pas qui de nous deux mérite le plus le surnom : Walking Dead. » dis-je doucement. Ce n’est pas un reproche. Cependant, en voyant sa tête, je comprends que tout ne va pas très bien pour lui. « C’est toi qui devrais faire attention Adi, t’as une sale tête. » Sans rien lui dire, je sors de l’eau, espérant qu’il me suive. On pourra surfer plus tard, la journée ne vient que de débuter, pour le moment, on va se poser un peu sur le sable humide. Je m’assois juste au bar, là ou l’écume viens nous chatouiller les chevilles et observe mon ami. « Je suis désolé pour tout à l’heure. » dis-je doucement en évitant quelque peu son regard d’un seul coup. « Le zombie maîtrise pas toujours sa colère. » Nerveusement, je me gratte la nuque faisant signe à Adrian de venir se poser à côté de moi. Il va falloir que l’on discute encore un peu tous les deux, je crois. Le problème entre nous s’est mon manque de souvenirs. Si ma mémoire était intacte je suis persuadé que cette journée serait bien différente. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres alors que mon regard se perd au loin. « Je crois que toi comme moi, on va mal, mais je suis persuadé que l’on pourrait s’entraider. » Les jambes ramenées contre mon torse, mes avant-bras poser sur mes genoux, je tourne la tête pour croiser son regard. « C’est ce qu’on faisait avant non ? On venait ici pour se vider de tout et repartir à zéro ? Alors on va faire ça aujourd’hui. »    




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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyMer 12 Sep - 8:51






Ca lui était souvent arrivé, ces deux dernières années, d’avoir des moments d’absence comme il venait d’avoir sous l’eau. Des moments où il lâchait simplement prise. La première fois que ça lui était arrivé, il avait compris que ça lui prenait dans des situations où sa vie était en danger. Ca avait commencé par cette journée ensoleillée, peu après sa sortie de l’hôpital. Adrian rentrait à pieds et sans savoir pourquoi, la chaleur du soleil sur son visage l’avait fait partir psychologiquement très loin. Comme s’il était entré dans une sorte de transe. Il avait arrêté de marcher et avait levé le menton en l’air pour profiter de cette délicieuse chaleur sur sa peau. Il avait fallu quelques secondes pour qu’il se rende compte que cette sensation le ramenait à l’Iraq, la chaleur, le soleil, le sol brûlant même sous ses épaisses semelles. Et quelqu’un avait surgit de nul part pour le pousser du milieu de la route car un camion s’était rapproché de lui et n’arrivait pas à ralentir suffisamment pour éviter le choc. Il ne s’était pas rendu compte qu’il s’était arrêté au milieu de la route et si cet inconnu n’avait pas été là à ce moment là, il serait mort sûrement instantanément. Il y avait aussi eu cette virée en forêt qu’il avait décidé de faire lorsqu’il avait commencé à devenir dingue dans ce motel miteux en Autriche. C’était en plein mois de Janvier, et il y avait trop de neige pour continuer la route alors il s’était arrêté en pleine nuit en espérant que le lendemain, la route serait dégagée. Mais ce n’avait pas été le cas alors il avait décidé d’aller marcher un peu. Adrian n’était pas habitué au froid et à la neige. Il avait tout de suite ressenti le froid traverser ses vêtements mais le calme du paysage enneigé autour de lui l’avait encouragé à continuer de marcher. Bras croisés sur son torse, il s’était arrêté à l’entrée d’une forêt, après le village. Il avait fermé les yeux pour s’imprénier de cette drôle d’ambiance calme et paisible et de nouveau, ce ne fut que lorsque la nuit était tombée que quelqu’un l’avait secoué pour le faire réaliser qu’il était complètement gelé. A cause de son choc post traumatique, l’ancien militaire avait souvent eu envie d’en finir, pour ne plus subir tout ça mais à chaque fois, il s’était résigné. Il n’avait jamais vraiment su pourquoi, mais une force invisible l’avait toujours empêché de passer à l’acte et parfois, il s’était demandé si ces moments d’absence qui avaient failli lui coûter la vie à plusieurs reprises n’étaient pas un signe de son subconscient. Lorsqu’il avait revu Matteo au garage et qu’il avait plus ou moins accusé le coup, il avait compris que cette force c’était simplement le fait que son ancien meilleur ami était toujours en vie et que c’était probablement pour ça qu’il n’avait jamais réussi à mettre fin à ses jours. Ils devaient se revoir.

Sonné, Adrian dû se concentrer sur la voix de Matteo pour comprendre ce qu’il lui disait. Il venait de refaire surface et essayait de cracher toute l’eau qu’il avait dans les bronches. C’était douloureux mais si ça faisait mal, ça voulait dire qu’il était toujours en vie. La voix de son ami devint un peu moins mâchouillée, plus claire et il croisa enfin son regard. « Ouais. Non. Enfin… Ca va. » Le blond ne savait plus trop ce qu’il devait répondre. Il ravala difficilement sa salive, sa gorge légèrement irritée à force d’avoir toussé de l’eau salée. Il prit une grosse respiration et suivit Matteo qui l’attirait vers la plage. Il avait l’impression que tout son corps était courbaturé mais il savait très bien que c’était le manque d’oxygène dans ses veines qui l’avait affaibli. A côté de lui, Matteo parlait mais il avait du mal à le suivre, sa tête lui faisait un mal de chien. « Comment tu m’as appelé ? » C’était la seule chose qu’il avait vraiment entendue très distinctement. C’était apparemment sorti de manière très spontanée de la bouche du jeune homme mais il ne se rendait pas compte que c’était un signe. Mince, mais un signe quand même. Il l’avait toujours appelé comment ça et ça avait toujours été le seul à utiliser ce surnom. Les sourcils froncés et une grimace tordant sa bouche, Adrian se laissa tomber à côté de Matteo et prit sa tête entre ses mains. Il avait l’impression de revivre la douleur qu’il avait ressentie après l’accident. Cette douleur fraiche et lancinante. Ca faisait deux ans et l’échelle de douleur était toujours la même : dix sur dix. La douleur veut dire que tu es en vie. La douleur veut dire que tu es en vie. Il dû se concentrer quelques secondes avant de finalement pouvoir ouvrir les yeux et lâcher sa tête de ses mains. Il essaya d’étirer un peu sa nuque mais sa cicatrice le tira trop pour forcer. Il soupira et ramena ses propres jambes contre son torse, ses bras croisés dessus. Son rythme cardiaque ralentissait et son souffle se régularisait lui aussi. Maintenant, la voix de Mattei lui parvenait très nettement, seulement il avait dû mal à vraiment entendre ses excuses. Ecouter et entendre étaient deux choses différentes. Il comprenait qu’il puisse avoir du mal à gérer sa colère mais si lui, arrivait à rester diplomate alors qu’il avait les mêmes souffrances et le même traumatisme, il espérait au moins un minimum de compréhension du jeune homme aussi. « Se vider de tout et repartir à zéro. Ca me convient. » Il souffla à nouveau quelque peu et se passa une main dans ses cheveux mouillés. « Mais comme tu as dit Matt’. On est tous les deux mal au point et j’ai l’impression que tu ne réalisais pas que je n’étais pas plus chanceux que toi à ce niveau là. » L’impression qu’Adrian avait eue, c’était que parce qu’il s’en était sorti, il était moins mal au point, moins traumatisé que Matteo. Ils n’avaient pas vécu le même « après guerre » mais les séquelles et les blessures étaient les mêmes. Il ne dirait pas le mot à haute voix, mais il l’avait trouvé un peu égoïste de penser que pour lui, c’était plus facile. Il savait bien qu’en se taisant, il cachait cette part de sa vie et donc, que le mécanicien ne pouvait pas en avoir pleinement conscience, c’était aussi pour ça qu’il décida de – enfin - parler. « Ecoute. J’ai pas été abandonné en pleins gravas et été secouru par un civil iraquien. C’est toi qui m’as sorti des décombres. A mains nues. On était ensembles quand j’ai été blessé et c’est toi qui a dégagé des pierres à t’en péter les doigts pour que moi je puisse vivre. C’est grâce à toi que l’hélicoptère a rapidement pu me ramener à Brisbane pour me soigner. Et… Je n’ai jamais pu te revoir pour te remercier. » Il tourna enfin le regard vers lui, peut-être qu’il ne lui disait pas les mots exactes, mais c’était sa manière de lui dire merci maintenant. « Mais il faut que tu réalises que ça a pas été plus facile pour moi. Ma famille ne m’a pas abandonné et cru mort comme toi, je n’en ai simplement pas eue à mon réveil non plus. Même maintenant, je ne sais pas si mes parents sont au courant que j’ai failli claquer. Moi aussi je me suis retrouvé seul et perdu après un coma de deux semaines. C’était moins long, mais tu sais comme moi qu’un coma a des conséquences sur le corps. Et d’accord, je n’ai pas été autant blessé que toi, mais ça là… » Il désigna sa cicatrice très rouge à cause de l’eau. « C’est aussi une belle merde. Putain mec. Ca me fend le crâne quasiment du matin au soir, je suis shooté aux médocs. Je supporte plus le bruit, j’ai des vertiges et des pertes de mémoire. La douleur est là tous les jours. » Tout ce qu’il était en train de déballer à Matteo, ce n’était pas pour tout ramener à lui ou faire culpabiliser le jeune homme. Il n’essayait pas non plus de s’apitoyer sur lui même. Il lui racontait simplement ce qui n’allait pas et pourquoi il était comme ça. « Mais ce que j’ai vécu quand j’ai appris que vous étiez morts… Je ne le souhaite vraiment à personne. Je pouvais vivre avec le fait que ma famille s’en fichait de savoir si j’étais toujours en vie parce que ma vraie famille c’était vous. C’était surtout toi. J’ai pas envoyé plus de recherches parce que je n’y arrivais tout simplement pas. Tu sais ce que c’est que d’être au post traumatique. T’es un légume. Tu erres comme un fantôme. Tu sers plus à rien. J’ai fait des recherches mais j’ai rien trouvé. Je voulais comprendre ce qu’il s’était passé et tu sais à quel point l’armée ne laisse rien passer. On ne t’a pas abandonné Matteo. On ne pouvait tout simplement rien faire. On a peut-être été naïfs oui, mais on devait gérer notre propre perte. Je devais gérer un deuil que je n’avais jamais eu à gérer avant alors ouais, je me suis cassé et je ne suis pas venu à ton enterrement. Je ne savais même pas qu’il y en aurait un. Personne n’en avait parlé et comme je t’ai dit la dernière fois, ta famille n’était pas spécialement fan de moi donc même s’ils m’avaient su en vie, ils ne m’auraient peut-être même pas mis au courant. » Sa voix était franche mais elle n’était pas agressive. C’était vraiment le moment des aveux et cette fois, Adrian espérait que Matteo ne réagirait pas comme tout à l’heure dans la voiture. Il lâcha un soupir. « Cette culpabilité Matt’… Une vraie merde je te jure. Tu m’as sorti des décombres et moi j’ai même pas pu être derrière toi quand la compagnie a été surprise par l’explosion. J’ai même pas pu essayer de te rendre la pareille. Alors ouais… Je vis déjà avec suffisamment de culpabilité pour ne pas en recevoir davantage. On a été complètement dupé par l’armée et si tu avais été à notre place, tu n’aurais rien pu faire non plus pour retrouver tes coéquipiers. C’est contre eux qu’il faut être en colère. Pas contre nous. Nous, maintenant on est là. On est là, avec toi. On veut t’aider. Que ce soit physiquement ou même à simplement faire des choix professionnels. On est là pour te remettre à ta place quand tu déconnes. C’est pas nous l’ennemi, nous on veut juste t’aider. » Il se passa une main sur son visage. Il avait tellement mal à la tête, c’était un enfer. Il savait que maintenant qu’il avait tout déballé, il prenait le risque que Matteo se casse de son côté et qu’il ne lui parle plus jamais. Mais il préférait encore ça que les non-dits ou les colères injustifiées. « Tu as peut-être raison de penser que les autres ne peuvent pas comprendre mais sans vouloir être prétentieux, moi je peux. Alors comme tu as dit, il faut qu’on s’entraide. »



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STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyDim 23 Sep - 21:09


The crazy speed of always needing more
Adrian & Matteo


Je ne sais pas à quoi s’attendait Adrian en m’amenant ici. Nous avions parlé d’un road trip entre potes. Jamais je n’aurais imaginé qu’on en arrive à avoir de telles conversations. Il devait s’agir d’une simple après-midi entre deux vieux amis et non pas d’un règlement de comptes aussi franc. Cependant, je crois que nous en avions tous les deux besoins. Au fur et à mesure de nos rencontres, une certaine rancœur, c’est installer entre nous sans que nous le comprenions vraiment. Je me suis laissé aveugler par mes sentiments tandis qu’Adrian se laisse littéralement bouffer par sa culpabilité. Autant dire que le tout ne fait pas vraiment bon ménage. Nos deux avis clashs l’un avec l’autre et de suite l’ambiance deviens de plus en plus froide entre nous. Heureusement, il est temps pour nous de sortir du véhicule et de prendre une grande bouffée d’air frais. Pendant un instant, le temps semble comme en suspens. Nous mettons de côté nos différents afin d’aller se défouler dans le creux des vagues. Le surf a toujours été mon exutoire. Le sport en général de toute manière. Lorsque quelque chose ne va pas, lorsque je sens que je vais exploser, je pars côtoyer les vagues ou courir. Cependant, cette fois-ci, le sport ne permettra pas de régler les choses. Il ne faudra que quelques minutes pour que tout bascule une nouvelle fois, pour que la réalité nous heurte de plein fouet.

On oublie rapidement nos planches et partons nous asseoir sur le sable humide, assez loin de l’eau pour ne pas être trempé, mais assez prêt pour que l’écume des vagues vient nous lécher les pieds. Je crois qu’il est temps que l’on termine cette conversation, que l’on mette vraiment tout à plat entre nous. Cela ne va pas être simple, mais il n’y a que comme cela que tout pourra éventuellement aller mieux entre nous. Je suis surpris par la réaction d’Adrian face à un simple surnom. Un surnom qui m’a échapper sans que je n’en prenne complètement conscience. « Je… J’ai dit Adi. » dis-je simplement quelque peu hébéter par sa question. Peut-être qu’il n’est simplement pas sûr d’avoir bien entendu. « Tu n’aimes pas qu’on t’appelle comme ça ? » ajoutais-je malgré tout, afin de m’assurer de ne pas avoir mis les pieds dans le plat encore une fois.

L’espace d’un instant, on se retrouve assis l’un à côté de l’autre, envelopper par un silence pesant. Adrian semble être de plus en plus mal en point et je dois dire que je ne sais plus véritablement comment agir. Est-ce le résultat de sa chute un peu plus tôt ou tout simplement l’après-coup des paroles que nous avions échanger dans la voiture. Voulant bien faire, je commence à m’excuser sans vraiment savoir par ou commencer pour être honnête. Malgré tout, je vois bien qu’il m’en veut de m’être emporté auprès de lui tout à l’heure. J’ai pleinement conscience que ma jalousie est ridicule. Certes, il n’a pas perdu deux ans de sa vie comme moi, mais il est passé par des épreuves tout aussi compliqué. D’ailleurs, Adrian ne se gêne pas pour me le faire comprendre. Pendant plusieurs minutes, il laisse tout sortir. C’est comme si j’avais trouvé le moyen d’ouvrir les vannes et il était clairement impossible de l’arrêter. Tout va trop vite. J’ai la sensation d’étouffer. Nous sommes rien que tous les deux sur cette plage et pourtant, j’ai le sentiment de me retrouver coincer au fond d’une pièce minuscule. Tout me percute de plein fouet. Je l’entends me parler de son accident et de comment j’ai pu lui sauver la vie et comment il s’en veut de ne pas avoir pu me rendre la pareille. « C’était pas une compétition Adi… » dis-je doucement. Je ne lui en veux pas de ne pas avoir pu surveiller mes arrières. Il n’était pas là tout simplement. « Je crois pas à ce genre de choses, mais tu sais… C’était sûrement un signe. Que.. Que tu t’en sortes comme ça, quelques jours avant que l’on… Enfin avant l’explosion. » ajoutais-je timidement sans oser parler plus fort qu’un simple murmure. Je serre mes genoux contre mon torse ayant subitement froid. Je ne sais où cette conversation va nous mener, mais désormais, je sais que je ne veux plus faire marche arrière. Alors je laisse Adrian parler. Je le laisse se vider. Il évoque le deuil qu’il a dû vivre seul. Comment il a perdu sa famille de cœur sans personne pour le réceptionner dans sa chute. J’entends tout ce qu’il me dit et pourtant petit à petit, je me perds dans mes pensées… En quelques minutes, seulement, je quitte cette plage et me retrouve propulser dans le désert Irakien. Le bruit d’une explosion et cette peur qui me tiraille le ventre. Je me vois fouiller dans des décombres en hurlant le prénom du blondinet comme taré. Je me souviens de mes mains mise à sang, de cette pierre qui pesait une tonne et dessous de mon ami inconscient une plaie béante a la tête. Je sursaute violemment en entendant le soupire d’Adrian à mes côtés. Je ferme les yeux jusqu’à en voir des points noirs pour remettre mes idées en place. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu un flash de la sorte. Il me faudra quelques secondes pour retrouver une respiration plus ou moins normale et surtout pour raccrocher aux paroles de mon camarade d’armée. Je secoue la tête pour faire disparaître l’image de son corps blessé et tente de me concentrer sur ce qu’il me dit. Cette culpabilité qu’il ressent et le fait que je m’en prenne à la mauvaise personne. Je l’écoute et hoche doucement la tête. Je sais qu’il a raison. Je le sais parfaitement et je ne saurais expliquer pourquoi je me suis autant emporté lors de notre conversation dans la voiture. « J’ai besoin de trouver un coupable. J’ai besoin d’en vouloir à quelqu’un. » dis-je en baissant quelque peu la tête. C’est vitale pour moi de blâmer quelqu’un, j’ai le sentiment que c’est ce qui m’aidera a avancer même si cela semble futile. « Je me rends compte que c’est complètement idiot de t’en vouloir parce que tu t’en as sorti avant nous. Ce n’est pas comme si tu l’avais choisi et… Je suppose qu’il y avait une raison à tout cela. Tu ne devais pas être avec nous ce jour-là et je suis désolé que tu aies eu à vivre ça seul. » Je ne me souviens pas de notre relation. Absolument pas. Pourtant, plus je passe du temps en sa compagnie, plus je comprends qu’un lien unique nous unissait. Quelque chose qui ne s’explique pas. Comme des frères. Je me tourne quelque peu vers lui afin que nous ayons cette conversation en face à face. Cela me semble important. « En réalité, j’en veux à la terre entière, tu sais. De façon démesurée et parfois loin d’être rationnelle. » dis-je en soupirant quelque peu, passant une main sur mon visage. « J’en veux à Cleo pour avoir continué sa vie sans moi alors que c’est la chose la plus normale qui soit. J’en veux à Soren pour avoir laissé parler ses sentiments et pour avoir pris ma place auprès de Cleo, mais aussi auprès de Cami. J’en veux à ma sœur, à ma mère. Je t’en veux à toi parce que tu n’étais pas là. J’en veux à l’armée, et même à cet homme qui m’a sauver. » Parfois j’aurais préféré mourir là-bas plutôt que de rentrer aussi briser. « Je suis devenu le spectateur de ma vie et je sais plus comment reprendre ma place ici. » Je me sens perdu et sans repère. C’est bien la première fois que je mets de mots sur tout cela. Je sens les larmes me monter aux yeux et cela m’énerve. Un rien m’énerver de toute manière. Je m’emporte pour tout et n’importe quoi désormais. « Je sais que tu comprends, parce que j’ai le sentiment qu’au fond, on n'est pas si différent que cela… » Je ne saurais l’expliquer, c’est juste un ressentit que j’ai depuis que j’ai retrouvé Adrian. Quelque chose qui ne s’efface pas et qui me fait comprendre notre complicité d’antan. Je soupire quelque peu et relève la tête vers lui. « Je suppose qu’on a besoin de se dire tout cela pour avancer. Je suis désolée de t’avoir comparé à Soren. Il est devenu l’ennemi numéro un et ce n’est pas le cas avec toi. C’était sur l’instant. » J’ai bien conscience d’être en train de tenter de me justifier, mais je n’ai jamais été très doué avec les mots et je pense qu’il est conscient de tout cela. « J’ai besoin d’un bon coup de pied au cul, je crois. »      




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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyMar 13 Nov - 10:40






Lorsqu’il avait pu rentrer chez lui, après son hospitalisation sur la base militaire, Adrian avait dû se rendre à quelques séances avec un psychiatre engagé par l’armée. Il était sensé aider les soldats à passer au-dessus de ce qu’ils avaient pu voir ou vivre durant leur service et le blond n’avait pas pu y échapper. Il avait rencontré ce spécialiste durant huit ou neuf séances mais jamais rien de positif n’en était sorti. Ca avait toujours été trop tôt pour parler. L’accident puis la perte de sa compagnie, tout ça avait été trop frais dans l’esprit d’Adrian et il avait beau avoir expliqué à ses supérieurs que pour le moment il ne voulait pas de séances avec le psychiatre, ils avaient insisté. Alors il s’y était rendu une, deux puis trois fois. Et la quatrième fois, il avait explosé. Le spécialiste essayait de lui tirer les vers du nez mais ça n’avait jamais servi à rien. Il avait retourné la table basse en hurlant qu’il voulait qu’on le laisse tranquille. Mais… Au lieu de partir après ça, Adrian s’était rassi dans le fauteuil. Il s’était ensuite rendu à la cinquème puis la sixième séance. Le psychiatre avait sûrement compris que ça ne servait à rien d’insister alors les deux hommes parlaient voyages, relations ou sport pour combler les séances. Surement un moyen de quand même faire passer ces séances sans qu’elles ne soient trop pénibles pour l’un ou pour l’autre. A la fin de la neuvième séance, le spécialiste avait tendu sa main à son patient et lui avait donné un simple conseil : ne gardez pas tout ça en vous, ça va vous détruire. Adrian lui avait rendu sa poignée de main et avait quitté le cabinet du psychiatre sans avoir répondu quoi que ce soit à son conseil. Deux années s’étaient écoulées durant lesquelles l’ancien militaire avait enfermé ce conseil dans un coin de sa tête sans jamais vouloir l’exécuter. Il n’avait parlé à personne de ce qu’il ressentait face à ce qu’il avait vécu. Il avait appuyé sur le bouton « autodesctruction » et c’était tout. Même Milena, qui avait été la personne avec qui il avait été le plus proche n’avait pas eu le droit à de plus amples explications mise à part le fait que c’était un ancien militaire qui avait perdu toute sa compagnie dans un accident en Iraq. Il avait emagaziné tout ça au fond de lui et toute cette tristesse, cette colère et cette culpabilité. Tout au long de leurs séances, le psychiatre lui avait dit que ça allait lui faire du bien de sortir tout ce qu’il avait sur le cœur, tout ce poids qu’il portait sur ses épaules.

Adrian posa à son tour son regard sur Matteo. Ils se regardaient mais le blond sentait bien que ce n’était plus le même regard qu’avant. Il y avait quelque chose de vide dans celui du mécanicien. Vide parce qu’il ne se rappelait pas de lui comme lui pouvait se rappeler de Matteo. Il ne se passa que quelques secondes de silence et pourtant, le chauffeur eut le temps de se poser une question : maintenant qu’il avait dit tout ce qu’il avait sur le cœur, se sentait-il mieux ? Il ressentait une drôle de sensation en tout cas mais il n’était pas sûr de pouvoir vraiment mettre un mot dessus. Matteo l’avait écouté alors c’était à son tour d’être attentif à ce qu’il avait à lui dire maintenant qu’il lui avait tout balancé de but en blanc. Il comprenait largement ce besoin de trouver un coupable parce qu’Adrian aussi l’avait ressenti avant d’être accablé par la culpabilité. Un soupir s’échappa d’entre les lèvres du blond et il leva la main pour la poser sur l’épaule de son ancien meilleur ami. « Je suis là pour les coups de pied au cul. Et pour le reste aussi. » dit-il en restant sérieux quelques secondes avant de craquer un léger sourire. Il reposa ses bras sur ses genoux repliés et perdit son regard sur l’océan quelques instants. « Ecoute… Je sais que tu ne te rappelles pas et très sincèrement… De mon point de vue, ce n’est qu’un détail. On était liés avant et je pense qu’on l’est toujours sinon tu ne m’aurais pas appelé Adi aussi spontanément alors que tu as toujours été le seul à m’appeler comme ça. » lâcha-t-il enfin. « J’étais déjà là pour toi à l’époque, c’est pas parce que tu ne te rappelles pas de moi que ça va changer. D’accord ? » C’était sa promesse. Sa manière de lui faire comprendre qu’il était là pour lui et que ça ne changerait pas. Adrian se passa à nouveau une main dans ses cheveux mouillés et hésita quelques secondes, le regard posé sur sa planche de surf. « Ca te dit une revanche ? Sinon il y a un bar de plage plus loin. Leurs cocktails à la bière sont une tuerie. » Et peut-être que finalement, il devait bien avouer que ça lui avait fait du bien de dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Peut-être qu’il avait simplement fallu attendre la bonne personne pour le faire.

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INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) + the crazy speed of always needing more (feat. Matteo) - Page 2 EmptyLun 26 Nov - 20:45


The crazy speed of always needing more
Adrian & Matteo


Ce n’est pas comme cela que j’avais imaginé mon après-midi en compagnie d’Adrian. Cependant, je crois que nous en avions tous les deux véritablement besoin. On gardait bien trop de choses enfoui en nous. S’il y a encore quelques semaines je n’avais aucune conscience de qui pouvait bien être le jeune homme, aujourd’hui je comprends qu’il était véritablement important pour moi. Il était le seul à qui je pouvais parler de tout cela. Je me doute que mes paroles le blessent. Après tout, je lui reproche d’avoir survécu alors qu’il semble souffrir tout autant que moi de cette culpabilité sournoise. Ce sentiment noir qui nous envahi, embrouillant nos pensées et ternissant notre jugement. C’est donc sans barrière que l’on finit par s’exprimer. Il était temps que tout cela sorte une bonne fois pour toutes. C’est dans le respect le plus total que l’on déverse toute notre haine sur cette plage sublime. Je l’écoute avec attention et à son tour, il me lance la chance de m’exprimer sans me couper la parole, sans émettre de jugement. Dans le fond, je crois que nous ne blâmons personne à part nous-même et surtout l’armée. Pour la première fois, je ressens la force de tout dire sans retenu. Je crois que dans le fond, je sais qu’Adrian a les épaules pour encaisser tout cela comparer à ma mère, ma sœur ou mes proches. Il a connu l’enfer. Je ne m’en souviens pratiquement pas et pourtant, c’est bien cela qui me pourrit la vie au quotidien. Cela et les flashes qui se font de plus en plus présent dans mon quotidien. Cet accident à chambouler et détruit nos vies. Il est temps que l’on se reconstruise. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain, mais bizarrement, j’ai la sensation qu’aujourd’hui annonce un nouveau départ. J’avais réellement besoin de cela, car je me laissais littéralement bouffer par tout ce que je ressentais. Comme je viens de lui dire, j’ai besoin d’un bon coup de pied au cul et vu son sourire, je comprends qu’Adrian ne se gênera pour le faire si cela devient véritablement nécessaire. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres lorsqu’il me confirme tout cela. C’est un nouveau départ et je compte bien garder Adrian dans ce nouveau chapitre de ma vie. Je ressens cette petite sensation inexplicable qui me fait comprendre que cet homme est véritablement important pour moi. Nous avions un lien très proche et je compte bien retrouver cela au fur et à mesure. Heureusement pour moi, Adrian semble être sur la même longueur d’onde. Il me fait comprendre que le surnom que j’avais utilisé un peu plus tôt était quelque chose que j’étais le seul à faire et cela me fait sourire. Je devais probablement faire cela pour l’embêter et c’est rester entre nous. C’est ce qui nous liait et qui lui donne espoir pour le futur, malgré mon manque de souvenirs. Comme un enfant, je hoche la tête lorsqu’il me dit qu’il sera encore là pour moi. « Tu sais… J’ai eu comme un flash quand tu as parlé de ton histoire. Je sais que dit comme ça, on dirait un film, mais ça m’arrive de temps en temps. » Je ne peux empêcher de rire quelque peu nerveusement. « J’ai eu comme une vague d’angoisse et je me suis revu soulever cette énorme pierre et te trouver en dessous. » Rien qu’évoquer cela me fait frissonner de la tête aux pieds. Ce jour-là, j’ai probablement eu la peur de ma vie. « Alors tu vois, je ne me souviens peut-être pas de tout, mais ça me revient parfois. De manière inexplicable et vue la vague d’angoisse que ça provoque en moi, je te crois lorsque tu dis que l’on était inséparable. » dis-je en lui souriant quelque peu. « Je me dis que ça va revenir et je n’ai pas envie d’abandonner ça. » Adrian est quelqu’un qui a traverser les mêmes épreuves que moi et c’est ensemble que l’on pourra s’en sortir. J’en suis persuadé. « On surf encore un peu et on va boire un verre ? » dis-je tout en me levant pour reprendre ma planche sous le bras.

On passera une bonne heure dans l’eau à tenter d’apprivoiser les vagues. Cependant, je remarque rapidement qu’Adrian a du mal à suivre physiquement. Chaque chute semble de plus en plus douloureuse pour lui. Je le vois grimacer et dès qu’il sent mon regard sur lui il se cache derrière son sourire. Ne voulant pas qu’il ne se blesse plus que de raison, je finis par sortir de l’eau. « Je suis vanné mec. » En réalité, je pourrais encore continuer pendant des heures, parce que le surf me sert de défouloir, mais il faut que je pense à mon ami également. Je préfère que l’on finisse notre journée assis tranquillement autour d’une bière. « On se sèche un peu et je t’offre une bière ? » Il hoche la tête et je lui souris tout en m’asseyant sur ma planche de surf pour profiter des rayons du soleil. Finalement, cette après-midi aura été dure psychologiquement, mais plus que nécessaire. C’est avec quelques bières et des nachos dans le ventre que l’on finira par reprendre le bolide d’Adrian pour rentrer sur Brisbane, l’esprit un peu plus léger.    

The End
   




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