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 battle of fear (charlie #8)

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Atlas Siede
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le raz de marée
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battle of fear (charlie #8) FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
battle of fear (charlie #8) YlkH
POSTS : 7304 POINTS : 40

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
CODE COULEUR : Atlas donne des ordres en seagreen
RPs EN COURS : (06) ginny #1 (fb)ally #1amos #8ginny #2lewis #1

battle of fear (charlie #8) Yarvcat3
ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

battle of fear (charlie #8) Brd6p7wz
lewis #1 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

battle of fear (charlie #8) 5abv93b7
ally #1 › in our family portrait we look pretty happy. we look pretty normal, let's go back to that. in our family portrait we look pretty happy. let's play pretend, act like it goes naturally. can we work it out? can we be a family? i promise i'll be better, mommy i'll do anything.


RPs EN ATTENTE : louis #1


RPs TERMINÉS : (2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : ryan gosling
CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change
https://www.30yearsstillyoung.com/t48612-atlas-siede

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Message(#) Sujet: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptySam 31 Oct - 22:41



La panique. Pure et dur. Celle qui coupe le souffle, celle qui rend fou. Plus rien ne semble logique, tout s’engage dans la précipitation tant mon rythme cardiaque ne cesse de s’emballer en puissance. Tout autour de moi, le monde semble tourner au ralenti alors que les pensées s’enchaînent à vive allure. Tellement que la tête m’en tourne. Je hurle sur Martin, hurle sur les passants, cherchant ma fille dans tous les sens, sans jamais savoir par où commencer. Envoyer un message à Thomas. Un autre à Amos. Par instinct, parce que je sais que je peux compter sur eux, qu’ils sauront agir avec sang-froid comparé à moi. Rien ne fais sens lorsque je rejette une nouvelle fois l’homme à mes côtés pour me précipiter au volant de ma voiture. La logique voudrait que je ne conduise pas dans cet état, mon instinct me hurle de la chercher de partout. Je roule sans objectif, incapable de penser de manière rationnel, incapable de calmer mon souffle qui semble assourdissant dans l’habitacle du véhicule. Ma main tremblante qui cherche mon téléphone sur le siège passager, mes yeux qui quittent la route une demi-seconde et ce bruit de klaxon qui m’effraye et me force à finir ma route sur le bas-côté. Et la colère qui se déverse sur le volant que je frappe au poing de me blesser la main. Je retiens un hurlement avant de souffler longuement. Ce n’est pas le moment d’avoir un accident, il faut que je pense, il faut que j’agisse. Mon téléphone sonne et c’est un appel de Thomas. Enfin.

C’est sous ses conseils que je finis par faire le tour de tous les endroits qui me semble stratégique pour trouver Eavan. Un tour de la ville qui ne cesse de se solder par des échecs. Elle n’est pas chez ses amis, personne ne l’a vu. Pas dans les parcs non loin de son ancien logement, pas même dans ce bar qu’elle adorait tellement. Elle est nulle part, introuvable. C’est la panique qui finit par l’emporter à nouveau. Le palpitant qui s’emballe à nouveau, la vision qui se trouble sous la colère et cette sensation que tout est en train de s’écrouler autour de moi. Mains tremblantes, je prends la direction du commissariat de mon quartier. Mode automatique enclenché. Entrer dans le bâtiment, indiquer ma présence auprès d’une femme qui en uniforme qui semble bien se foutre de la situation, répéter maintes et maintes fois les raisons de ma présence. Et perdre patience. « PUTAIN MAIS QUELQU’UN VA ME RÉPONDRE. » Le militaire en moi voudrait appeler son supérieur pour faire bouger les choses. L’homme que je suis resté stupéfait lorsque c’est ma nièce qui apparaît à l’accueil. « Charlie… » Et ce sont les larmes qui menacent alors que j’ai soudainement l’impression de souffler comme un bœuf, tel un dingue, au milieu de cette salle d’attente qui représente un véritable enfer.

@charlie villanelle battle of fear (charlie #8) 4014933344




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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyLun 2 Nov - 20:27


Il n’est pas rare qu’au lieu de se faire connaître pas la sonnette à l’entrée du commissariat, beaucoup préfèrent hurler, frapper, pleurer. Ce n’est pas pour rien après tout si la porte d’entrée a été automatisée à partir de l’accueil, simplement pour tenter de filtrer un minimum celles et ceux qui peuvent entrer les murs du poste de police. Beaucoup s’énèrvent de leurs poings contre la vitre blindée lorsque personne n’accède à leur requête : ce n’est pas pour autant qu’elle vibre moindrement. Bien souvent Charlie lance les paris avec ses collègues pour savoir combien il leur faudra avant qu’ils repartent ou bien avant qu’ils doivent faire le ménage eux même, ou plutôt les officiers formés. Elle n’est encore qu’une gamine à qui on donne l’administratif, il n’est pas encore question de lui donner des responsabilités tant qu’elle n’a pas terminé son année à l’école de police. Bientôt, ça viendra. Bientôt, elle sera comme eux. « PUTAIN MAIS QUELQU’UN VA ME RÉPONDRE. » Cette fois-ci pourtant il n’est pas question de rigoler de l’individu agité à la porte d’entrée. Il est encore moins question de lancer aucun pari que ce soit, surtout pas alors que Charlie active la porte à la même seconde où elle reconnaît le son de voix agité de son oncle.

Après avoir simplement prévenu sa collègue avec quelques bégaiements, Charlie rejoint l’entrée sans plus tarder. Il est rare qu’elle observe Cian dans un tel état d’agitation et la jeune femme craint déjà de découvrir ce qui l’a mis dans un tel état. Loin d’être forte, elle sait déjà ne pas être en capacité d’encaisser une annonce si cette dernière s’avère être trop importante et déconcertante. « Charlie… » Il a les larmes au bord des yeux, ses pupilles se posent partout et nulle part. Ses mains tremblent, il est agité. Il a l’air d’avoir appris la fin du monde ou quelque chose qui s’en ressemble alors déjà la plus jeune fronce des sourcils, inquiète, alors que ses propres yeux passent de l’un à l’autre des siens. “Cian ?” Elle interroge, tentant d’être calme et posée et de devenir le pilier contre lequel il peut s’appuyer. Ce n’est pas le rôle qu’elle arrive à prendre le plus facilement mais lorsque le besoin s’en fait ressentir, elle a besoin de faire du mieux qu’elle peut pour ceux qu’elle aime. Son oncle l’a aidé tant de fois, consciemment autant qu’inconsciemment. Il mérite qu’elle lui rende enfin la pareille aujourd’hui, quitte à totalement ignorer l’aventure dans laquelle elle fonce tête baissée sans ne jamais penser aux conséquences : “Ok reprends ton souffle d’abord, doucement.” Main dans son dos, elle l’amène un peu plus loin pour qu’il ne se donne pas en spectacle au milieu d’une foule d’inconnus. Ils sont peut être devenus les amis de la blonde mais lui reste sa seule famille. “Et quand tu es prêt, tu me dis ce qu’il se passe.” Peu importe le problème en question, elle veut qu’il pense d’abord à lui. Ensuite, au besoin, elle s’occupera d’appeler le bon collègue pour au mieux lui venir en aide.
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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyDim 8 Nov - 23:16



À l’armée, on nous apprend à intérioriser, qu’importe la situation, les horreurs que l’on sera amené à voir ou à faire, ne jamais se laisser déborder par les émotions. Le mot d’ordre est de garder la tête froide, concentrer sur l’objectif et rien d’autre. L’exercice n’est jamais simple, mais après vingt ans de service, je pensais le maîtriser mieux que personne. Jusqu’à ce que l’attaque soit bien trop personnelle, réveillant des angoisses enfouies durant tant d’année et qu’intérioriser me semble être une épreuve insurmontable. Cela fait des heures que je tourne en rond, que je m’éparpille dans tous les sens, incapable de garder les idées claires plus de quelques minutes pour organiser mes recherches. Ailis a disparu et c’est mon monde qui s’écroule alors que les pires scénarios se jouent en boucle dans un coin de ma tête. Eavan est sa mère, elle a tous les droits comme celui de l’emmener loin d’ici. L’idée même qu’elle parte avec ma fille me paraît insurmontable, alors devant le commissariat, alors que j’ai l’horrible sensation que personne ne m’écoutera, je perds pied. « Cian ? » La lame de fond me submerge dès l’instant où la voix de ma nièce parvient à mes oreilles. Jamais je ne me suis autorisé à me montrer vulnérable devant elle. Aujourd’hui, elle apparaît comme un phare dans la tempête. Je tente de bégayer quelques mots, voudrais lui donner une explication quant à ma présence ici, mais aucun son ne semble vouloir franchir mes lèvres. L’agitation fait trembler tout mon corps alors que mon regard oscille entre les gens qui m’observe et le mur au loin qui donne un semblant de stabilité à la pièce. « Ok reprends ton souffle d’abord, doucement. » Et c’est la main qu’elle vient faire glisser dans mon dos qui me raccroche enfin à la réalité. Un instant, je ferme les yeux, alors qu’elle m’entraîne un peu à l’écart. Je suis au commissariat, Charlie est avec moi, Eavan est partie avec Ailis. Il me faudra quelques secondes pour remettre mes idées en place, pour souffler un coup et retrouver une respiration normale. « Et quand tu es prêt, tu me dis ce qu’il se passe. » Ma main vient chercher la sienne comme dernier point d’ancrage nécessaire. Appuyé contre le mur, je me laisse le temps de souffler une dernière fois avant de croiser son regard. « Eavan a récupéré Ailis à la crèche. » L’information semble si banale prononcer ainsi, une mère qui va chercher son enfant, rien de plus. « Elle m’a pas dit qu’elle était de retour. » J’aurais aimé qu’elle ne le soit jamais. « Et si elle partait avec elle ? » Et si encore une fois, elle me la faisait à l’envers ?! L’idée est insupportable six mois après son départ non annoncé, nous laissant seul Ailis et moi. Et déjà, je sens la colère monter à nouveau.




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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyMer 11 Nov - 13:03


Personne ne lui en voudra d’abandonner temporairement son poste face à de telles conditions. Elle dira qu’elle a pris sa pause, elle dira qu’elle avait vraiment besoin de faire un break. Elle mentira les yeux dans les yeux à quiconque lui posera la question puisque la règle d’or statue que les problèmes de famille restent dans la famille et à en juger par l’état de Cian, cela ne peut qu’être un problème de famille. Alors elle abandonne sa chaise et ses papiers, elle abandonne tout le temps de s’occuper de lui comme il l’a fait avec elle pendant deux décennies sans ne jamais s’en plaindre à aucun moment. Aux gestes supposément rassurants elle ajoute des mots murmurés avec la voix d’une mère, ironique retournement de situation. Le problème ne vient toujours qu’en seconde position quand, pour Charlie, la priorité est et reste que lui aille mieux.

La blonde emmène leur duo désorganisé un peu à l’écart du reste du monde puisque peu importe ce que Cian aura à lui dire, cela ne concerne personne d’autre. Pour le moment encore, elle est la seule à devoir jongler avec ses mots, loin des regards indiscrets et des oreilles qui se perdent un peu trop rapidement entre les murs fins du poste de police. Elle le laisse utiliser sa main comme bon lui semble et si jamais il souhaite la lui compresser pendant d’interminables minutes alors elle ne s’en plaindra pas. S’il la laisse au contraire continuer de caresser le dos de la sienne, alors elle continuera sans jamais se nourrir des stéréotypes faisant des hommes des êtres de glace qui ne ressentent aucun sentiment. « Eavan a récupéré Ailis à la crèche. » Elle fronce les sourcils, peu certaine de réellement comprendre toutes les conséquences qui découlent d’une si simple information. Eavan ne devait-elle pas être partie ? La chronologie est difficile à tenir mais elle se garde bien de l’interroger. Il lui dira tout dès le moment où il sera prêt : elle le sait. « Elle m’a pas dit qu’elle était de retour. » Comme attendu, les morceaux du puzzle s'emboîtent pour former une image qui n’a rien de plaisante. Eavan de retour ne signifie, à ses yeux, rien de bon. Eavan avec Ailis, autant dire que cela ne fait qu’empirer la situation. Charlie prend le temps de souffler à son tour, désolée. Maintenant qu’elle est dans l’école de police, tout semble pire encore, parce qu’elle sait que juridiquement parlant, Eavan est la seule à avoir absolument tous les droits sur sa fille. Aux yeux de la justice, Cian n’est rien ni personne et cela révolte la blonde.

« Et si elle partait avec elle ? » La jeune femme passe sa langue sur ses lèvres avant de se les pincer, cherchant des mots qui ne seront pas mensongers ou cruels envers son oncle. Elle ne veut pas lui mentir et elle souhaite simplement l’aider, mais le monde entier ne cesse de se mettre en travers de son chemin et contre eux. “Elle ne répond pas à tes appels, j’imagine ?” Ce serait trop beau, trop simple. Elle pourrait répondre d’un “allo” et expliquer qu’elle a emmené sa fille mangé une glace, réglant ainsi tous les problèmes du monde à l’aide de quelques mots. La question est posée dans le vent, pourtant. Bien sûr qu’elle ne répond pas. “Tu sais où elle aurait pu l’emmener ? A qui elle aurait pu parler de venir prendre Ailis ?Sa fille, la périphrase fait mal et ne cesse d’infiniment compliquer les choses. “Tu … On peut essayer de déclarer un enlèvement mais ça sera très compliqué et surtout pas sans conséquences, tu sais.” Mais si c’est ce qu’il veut et ce qu’il pense être le mieux à faire, alors elle l’aidera à chaque étape du processus, sans ne jamais lui lâcher la main.
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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyMer 11 Nov - 23:44



Jamais la dynamique n’avait été poussée au point que les rôles s’inversent. Pourtant, tout se déroule dans une aisance qui en vient à réguler les battements affolés de mon palpitant. C’est la nièce qui s’occupe de l’oncle. C’est sa main a elle qui me ramène dans l’instant présent, c’est son pouce contre ma peau qui régule mes pensées et permet à mon souffle de récupérer. C’est la manière qu’elle a eue de m’isoler, c’est son corps qui se tient solide devant le mien et son silence secouer par des paroles rassurantes qui m’assure une bulle de sécurité. Quoiqu’il arrive je ne serais plus seul dans le cauchemar. Quoique je dise, sa main sera toujours dans la mienne, son esprit concentré à trouver une solution au problème que je peine tant à balbutier devant elle. Mes propos sont aussi décousus que le fil de mes pensées et il me faudra plusieurs tentatives pour lui donner une vue d’ensemble sur la situation qui m’a amené à tant paniquer. Que ma fille soit avec sa mère n’est en rien un événement étrange sur le papier, mais lorsque la mère a disparu sans laisser de traces il y a six mois et qu’elle revient sans prévenir personne, tout prend une autre dimension.

Lorsque mon regard croise celui de Charlie, je comprends que ma nièce est en train de jouer la carte de la réflexion. Prudemment, sur la pointe des pieds, elle tente de trouver les mots justes sans jamais les enguirlandés de mensonges pour mieux faire passer la pilule. On a toujours été franche dans la famille, même si la vérité se veut douloureuse. « Elle ne répond pas à tes appels, j’imagine ? » Un signe de tête pour une réponse négative. « J’ai essayé plusieurs fois. » Sans jamais n’avoir aucune réponse de sa part. « Mes messages sont lus, mais elle ne répond pas non plus. » Et pourtant dieu sait que j’ai mis les formes pour ne pas la brusquer, pour ne pas être méchant, pour ne jamais lui donner l’ordre de me rendre Ailis. J’ai tout essayé, mais le silence de son côté, m’effraye de minutes en minutes. « Tu sais où elle aurait pu l’emmener ? À qui elle aurait pu parler de venir prendre Ailis ? » Nouveau hochement de tête négatif. « Je suis allé voir à l’appartement, chez une de ses amies, mais rien… » Plusieurs fois, je me suis rendu chez moi, si elle m’attendait là-bas. J’ai fait le tour du quartier tellement de fois que je ne pourrais plus dire quelles rues j’ai emprunté ou non. « Je tournais en rond, alors je suis venu ici. » Comme un dernier recourt, la dernière idée possible.

Un silence qui s’étire avant que Charlie n’annonce la vérité. « Tu … On peut essayer de déclarer un enlèvement, mais ça sera très compliqué et surtout pas sans conséquences, tu sais. » « Elle est sa mère… » que je murmure sans réellement relever la tête. Il est bien là le problème. Eavan est sa mère. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire contre cela ?! Est-ce qu’il s’agit réellement d’un enlèvement ou est-ce que mon ex compagne cherche à me faire payer quelque chose ? Les questions se multiplient et s’additionnent sans que je n’en trouve aucune réponse. « Et je suppose que même les papiers de l’adoption ne feront pas le poids face à ça ? » Je suis son père malgré tout. Un juge l’a approuvé, j’ai tout ce qu’il faut chez moi pour le prouver. « Charlie… Je veux juste savoir où elle est. » Aide moi avant que je ne perde réellement pied. Retiens-moi avant que je ne finisse par faire un truc stupide.




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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptySam 21 Nov - 19:15


Ce n’est pas entre deux eaux que se tient Charlie, mais à peu près un millier. Elle a envie d’aider son oncle plus que tout mais à cause de sa formation, elle ne sait que mieux encore à quel point le problème n’est fait que de nœuds en tout genre et est d’une incroyable difficulté à défaire. Alors elle procède par étape, la jeune femme ; elle fait au mieux. En premier lieux tenter d’apaiser Cian est ce qui importe le plus puisque s’il perd son sang froid il ne sera d’aucune aide pour personne, surtout pas lui même, encore moins Ailis. Elle utilise son instinct de mère, aussi paradoxal cela puisse-t-il être, et elle se sert de ses empreintes contre sa peau pour tenter de dénouer ses muscles tendus et calmer son souffle saccadé. Face à lui, elle se montre d’un calme Olympien pour tenter de lui montrer la marche à suivre et l’exemple à copier, en cet instant au moins. Une fois qu’elle le sent aller à peine mieux, elle passe à la seconde étape et commence par les questions aussi évidentes qu’essentielles : est ce qu’il a pu contacter Eavan ? Son hochement de la négatif annonce pourtant déjà la teneur de sa réponse que ses mots confirment effectivement dans la foulée. « J’ai essayé plusieurs fois. » La plus jeune serre des dents en silence, gardant pour elle même la remarque selon laquelle tout se complique infiniment avec ce simple fait. « Mes messages sont lus, mais elle ne répond pas non plus. » Sa tête à lui va de gauche à droite alors celle de l’étudiante de police la fait plutôt vagabonder de haut en bas, ses mains toujours occupées à tenter de rassurer son oncle. “Tu as essayé, au moins.” Et elle sait que le dossier prendra en compte ce genre de preuves et que l’absence totale de réponse d’Eavan ne tendra jamais en sa faveur. Ni ça, ni l’absence à son domicile, ni le silence radio sous toutes ses formes. « Je suis allé voir à l’appartement, chez une de ses amies, mais rien… » Il a même essayé ses proches connaissances, ce à quoi Charlie n’aurait pas pensé de suite (cela viendra avec l’expérience, sûrement, par simple automatisme même, à terme). Son oncle est peut être stressé mais pour autant il n’a commis aucun impair ni excès, ce qui pour elle est un véritable bon signe - ou le pire du monde. Dans une situation normale, il aurait déjà dû avoir retrouvé Ailis ou eu de ses nouvelles. Et pourtant, il n’en est rien. « Je tournais en rond, alors je suis venu ici. » Il avoue finalement en dernier recours et elle ne lui laisse pas le temps de se morfondre sur son sort, raison pour laquelle elle reprend aussitôt d’un ton assuré : “Et t’as bien fait. On est tous là pour t’aider.” Elle ne sera pas seule dans cette histoire et lui non plus. Ses collègues, véritablement diplômés et expérimentés, se chargeront à leur tour de l’affaire une fois qu’elle en aura jugé le moment opportun.

Après les questions de routine nécessaires, Charlie en vient à la conclusion qui est sûrement la plus évidente à leurs yeux à tous les deux mais aussi la plus difficile à réellement évoquer de façon sérieuse : commencer les procédures en justice. Enlèvement. C’est un terme dont on n’entend parler que dans les films ou à la télévision, normalement. La blonde n’a même jamais eu connaissance d’une telle chose au commissariat depuis qu’elle y travaille, cela lui semble venu d’un autre monde et elle est infiniment désolée que cela tombe aujourd’hui sur Cian et Ailis. « Elle est sa mère… » Et il est bien le problème, en effet, parce que juridiquement elle est celle qui a le plus de droits sur Ailis. Les failles sont nombreuses, pourtant, tant au niveau de la loi que de l’éducation qu’elle a donné à sa fille - ou même sa simple présence à ses côtés. Encore loin d’être totalement professionnelle et impassible, la blonde resserre la mâchoire et clôt ses paupières un instant le temps d’avaler la pilule pour au mieux passer à la suite des évènements. « Et je suppose que même les papiers de l’adoption ne feront pas le poids face à ça ? »Si. C’est sur ça qu’il va falloir s’appuyer.” Elle manque d’ajouter un c’est ta seule chance et pourtant elle se reffrenne avant, comprenant d’elle même que ce serait plus que mal venue. Le plus important n’est pas de savoir s’ils ont le même sang mais bien ce qu’a statué un juge et ce que disent des foutus papiers : il est son père et Eavan, elle, n’a pas le droit de la lui retirer d’une telle manière. “Elle n’a pas le droit de faire ça, c’est elle qui est en tort Cian, pas toi.” Finalement la blonde relève son regard dans les yeux semblables de son oncle et lui assure ces quelques mots d’une voix bien plus posée et certaine. Maintenant que cela touche à son domaine de prédilection (ou presque), elle peut enfin prendre le rôle de celle qui le rassurer plutôt que d’être l’éternelle jeune femme, trop faible et trop fragile. « Charlie… Je veux juste savoir où elle est. » D’une manière infiniment peu professionnelle, Villanelle vient finalement le prendre entre ses bras pour venir le rassurer une ultime fois avant de réellement commencer les procédures. “Et on va la retrouver, c’est promis.” Tout ce qu’elle se dit, c’est qu’elle devrait prier pour ne pas être en train de lui mentir. Pitié, faites que ce soit vrai. Cian est bon pour Ailis, bien meilleur que sa mère ne l’a été ou même ne le sera jamais. Il doit rester à ses côtés. “Je peux t’emmener vers un collègue pour qu’il … fasse les papiers. Je resterai avec toi, ok ? Je peux pas m’en charger seule pour le moment encore.” Officiellement encore, elle n’est affiliée qu’à la paperasse, pourtant il sait très bien qu’elle aurait tout donné pour s’occuper personnellement de cette affaire pour qu’il se sente capable de dire tout ce qu’il a à dire. “On va faire tout ce qu’on peut pour la retrouver. Eavan ne lui veut pas du mal, tout va bien se passer. Pitié, faites que je ne mente pas. Elle desserre enfin son étreinte et le rassure d’un dernier hochement de tête, lui demandant par extension s’il est prêt à y aller. “Il faut que tu gardes ton calme, tout va être consigné.” Est sa dernière recommandation.
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt-deux.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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POSTS : 7304 POINTS : 40

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2021 › il a perdu trois ans de souvenirs (période 2018 à 2021) › il aimerait être père mais n'a jamais su se poser dans sa vie, en attendant il est le tonton cool pour les enfants de ses amis › amoureux de Matilda depuis toujours.
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ginny #1 & #2 › i passed the pictures around of all the years that we stood there on the sidelines, wishing for right now. we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd". 'cause for a moment, a band of thieves in ripped up jeans got to rule the world

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CRÉDITS : harley (avatar), pinterest (gif profil), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis), emziness (gif ally), hqgifhunting (gif signa), loonywaltz (ub)
DC : shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), arthur coventry, l'aigle de sang (ft. françois civil), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
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INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyVen 4 Déc - 23:00



De manière clinique, j’évoque les faits, je lui explique par tous les détails les endroits que je suis déjà allé voir dans une vaine tentative de mettre la main sur Eavan. En rien, je ne veux entrer en conflit, qu’importe l’angoisse qui me terrasse. Tout ce que je demande, c’est de savoir comment va ma fille et où elle va passer la nuit. Je serais même prêt à laisser Eavan l’avoir pour quelques jours. Je crois que je serais prêt à tout tant qu’elle me donne un signe de vie, tant qu’elle me doit un endroit où la trouver et une explication quant à son retour inattendu. Pourtant, les heures semblent s’égrainer sans qu’elle ne veuille entrer en contact avec moi, qu’importent les appels et les messages. Tout me semble vain tant, j’ai la sensation de nager à contre-courant. La houle se fait trop importante et je perds pied à mesure que je réalise ce qui est en train de se passer. « Tu as essayé, au moins. » Elle se veut plus rassurante que jamais Charlie, ancré dans une réalité qui m’échappe, elle semble voir le plus grand dessin quand je me perds dans des détails qui ne font aucun sens. Dans une autre situation, je me serais laissé surprendre par la manière si adulte dont elle gère les choses, j’aurais – enfin – réalisé que ma nièce n’est plus une enfant. Pour le moment, je me contente de tout laisser reposer sur ses épaules, juste quelques minutes encore. « Et t’as bien fait. On est tous là pour t’aider. » On est tous là pour t’aider. « Merci. » C’est tout ce que je peux murmurer tant, mon esprit semble se focaliser ailleurs.

Toutes les options sont envisagées en l’espace de quelques minutes et c’est toujours la même conclusion qui me fait froid dans le dos. Eavan n’est pas une inconnue, elle est la mère d’Ailis, celle qui la porter pendant neuf mois, celle qui la mise au monde. Comment pourrais-je faire le poids face à cela aux yeux de qui que ce soit ? « Si. C’est sur ça qu’il va falloir s’appuyer. » C’est la seule chance que j’ai pour me battre, pour obtenir le droit de savoir. C’est tout ce qui me terrorise en réalité, que l’on me mette sous le nez le fait qu’en dehors des papiers d’adoptions qui sont encore tout frais, je n’ai aucun lien avec cette petite fille. Est-ce que la génétique primera toujours ? « Et si elle avait retrouvé le père. » Si elle était revenue avec Ian dans l’idée folle de fonder cette famille dont elle ne semblait ne pas vouloir. Ce serait bien son genre à Eavan. « Elle a peut-être réalisé qu’elle voulait de tout ça finalement, alors j’ai plus ma place dans le tableau. » L’ai-je vraiment eu à un moment donné ? « Elle n’a pas le droit de faire ça, c’est elle qui est en tort Cian, pas toi. » « Elle ira dire que c’est moi qui lui ai demandé de partir. » Quand en réalité, je n’avais été que cet idiot qui lui avait déclaré son amour, celui qui voulait absolument construire quelque chose avec elle. J’ai été aveuglé par mes sentiments, pris pour un con du début jusqu’à la fin. « Je parie que ça l’amuse tout ça. » Jamais elle ne prendra pleinement conscience de ses actes. Tout bouillonne, je voudrais hurler autant que je pourrais m’effondrer aux pieds de Charlie pour pleurer comme jamais auparavant. Toute ma vie, j’ai appris à gérer les pires situations, à cet instant tout semble s’être envolé.

« Et on va la retrouver, c’est promis. » Sa promesse sonne si fragile alors que son étreinte semble si féroce. Je me perds dans ses bras, aspire à la douceur de ce geste si familier. Et si je fais durer le moment plus longtemps d’une minute, elle ne m’en fera en rien la remarque. Lorsque je me redresse, un léger sourire prend place sur mes lèvres. « Merci Charlie. » Merci de tenir le cap, de garder la tête hors de l’eau. « Je peux t’emmener vers un collègue pour qu’il … fasse les papiers. Je resterai avec toi, ok ? Je peux pas m’en charger seule pour le moment encore. » Elle semble avoir la situation en main, elle connaît la procédure, elle saura quoi dire, comment le demander. C’est aveuglément que je me laisserais guider par elle tant je ne connais absolument pas les démarches à suivre. « On va faire tout ce qu’on peut pour la retrouver. Eavan ne lui veut pas du mal, tout va bien se passer. » Tout va bien se passer. Je hoche la tête, incapable d’aligner plus de deux mots sans avoir le sentiment de m’effondrer. « Il faut que tu gardes ton calme, tout va être consigné. » Elle connaît les crises. Elle sait que parfois, je ne contrôle pas ma colère. Elle sait que je vais devoir me présenter de manière irréprochable. « Donne-moi juste deux minutes. » Un instant pour souffler, pour reprendre mes esprits. Tout cela, je le fais pour Ailis, pour m’assurer qu’elle va bien, je n’ai pas le droit à l’erreur. Une dernière fois, je sors mon téléphone de ma poche espérant y trouver un message de mon ancienne compagne, mais rien… Le dernier texto envoyé reste vide de réponse. « Okay, je suis prêt. » Je crois.

Rapidement, on se retrouve dans un bureau avec un collègue de Charlie. L’homme semble un peu plus jeune que moi, mais son air sérieux m’inspire confiance. Encore une fois, j’explique les détails de cette horrible journée. Je perds parfois mes mots, j’échappe à la conversation en fixant un point dans le vide, je recommence une deuxième fois pour m’assurer de n’avoir oublié aucun moment essentiel. « Je… Elle a récupéré la petite à la crèche, un ami la vue avec Ailis, mais… Il a n’a pas su l’arrêter. » Martin ne connaît rien de cette folle histoire, il a simplement pensé que ma fille allait passer un moment avec sa mère, rien de plus. Ma jambe ne cesse de tressauter alors que l’agent prend en note toutes mes déclarations. « Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? » D’avance, je sais que je ne pourrais rester sagement assis à attendre, ce serait la pire chose. Je vais avoir besoin de continuer à chercher même si je dois retourner toute la ville pour cela. « Tu peux lui dire toi, qu’elle était partie depuis longtemps, qu’elle nous a laisser tout seul. » Et une fois encore, je me raccroche à ma nièce, lui donnant la lourde responsabilité de témoigner auprès de son nouveau collègue.




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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyDim 6 Déc - 16:17


Cian redouble de questions auxquelles Charlie tente de faire face comme les différentes vagues d’un tsunami. Si la première avait été la plus inattendue, les autres n’en sont que plus prévisibles et destructrices encore. A chaque fois qu’elle pense avoir repoussé ses doutes et ses peurs, il revient avec de nouvelles et elle doit trouver de nouveaux moyens de contrer ce que peut bien penser son esprit. Elle ne lui en veut de rien, à son oncle, mais la haine contre Eavan ne cesse de grandir au fil des secondes et autres minutes égrenées. « Et si elle avait retrouvé le père. »Avec des si on peut refaire le monde, Cian.” Ce ne sont en rien des reproches alors qu’elle lui répond doucement, en soufflant à peine. Cet inversement des rôles n’a rien d’usuel mais elle fait tout pour ne pas le chambouler plus que davantage ou plus qu’il ne le fait de lui-même, en tout cas. « Elle a peut-être réalisé qu’elle voulait de tout ça finalement, alors j’ai plus ma place dans le tableau. » Cette hypothèse a tout de plausible et le problème est bien là : Cian est un être terre à terre, il ne part pas dans des idées impossibles et tous ses doutes sont fondés, pour le plus grand désespoir de sa nièce. “Tu auras toujours ta place dans le tableau, Cian. Elle est ta fille.” Elle ment éhontément, niant les liens du sang inexistant et l’administration qui jamais ne voudrait pencher en leur avis. Ils sont toujours du côté de la mère, elle ne l’a vu faire que bien trop de fois. « Elle ira dire que c’est moi qui lui ai demandé de partir. » Contre son cou, la blonde souffle doucement, incapable de savoir quoi répondre à cette idée. Elle ne connaît pas assez Eavan pour pouvoir anticiper la moindre de ses actions ni même de ses dires. « Je parie que ça l’amuse tout ça. »Non Cian, aucune mère ne jouerait avec son enfant.” Pour ça au moins, elle sait ce dont elle parle. Si de son côté elle a toujours été loin d’être la mère parfaite pour ses propres enfants, elle n’a pourtant jamais cessé de penser à eux ou les faire passer avant tout le reste - même si, souvent, elle s’y est très mal pris. L’intention était toujours là, comme son amour pour le sang de son sang.

Cian a besoin de quelques minutes pour reprendre une dernière fois son souffle avant d’affronter l’administratif du poste de police et à cela elle sait ne rien pouvoir lui reprocher, bien au contraire. Il vaut mieux pour lui qu’il prenne le temps de le faire avant d’arriver devant un de ses collègues pour l’interrogatoire puisque Charlie au moins ne changera jamais d’avis à son sujet et ne le jugera jamais non plus. Devant tous les autres, pourtant, les apparences sont tout ce qu’il a, avant même de pouvoir donner sa version des faits. La jeune femme garde ses lèvres closes, sagement posée dans un coin du bureau qu’elle a insisté pour envahir, après approbation de son oncle. Elle n’a pas le droit d’intervenir et se contente d’écouter les questions comme les réponses, gardant pour elle la moindre de ses réactions ou nul signe de ce qu’elle pourrait bien ressentir ou penser. Il y a quelques mois encore, elle aurait sûrement fondu en larmes. Aujourd’hui son visage reste impassible et ses yeux vadrouillent d’un homme à un autre dans le but de pouvoir anticiper les réactions de chacun et ne jamais se faire prendre au dépourvu. « Je… Elle a récupéré la petite à la crèche, un ami la vue avec Ailis, mais… Il a n’a pas su l’arrêter. » Elle se contente de se répéter que ce ne sont que des faits et qu’elle n’a pas à réagir là dessus alors la jeune femme ravale en silence. A ce moment là, personne n’aurait pu anticiper ce qui aurait pu se passer. « Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? » Le bleu des yeux de la Villanelle se pose sur son collègue, elle est entre deux eaux, tant à apprendre comment réagir professionnellement que personnellement Son travail veut qu’elle reste neutre alors que son corps tout entier lui crie de faire de son mieux pour mettre fin aux souffrances de son aîné. Qui plus est, elle ne comprend que trop bien le sentiment d’être loin de ses enfants. « Tu peux lui dire toi, qu’elle était partie depuis longtemps, qu’elle nous a laisser tout seul. » Sa bouche s’ouvre en silence pour mieux se fermer la seconde qui suit. Elle ne sera pas notée sur le rapport comme étant présente et son collègue lui fait déjà une faveur en acceptant sa présence alors qu’elle n’a rien d’utile, juridiquement parlant. “Je rajouterai ce que je peux plus tard, ne t’en fais pas.” Quand tout aura été rédigé au propre et s’ils jugent que son point de vue n’est pas assez étoffé, Charlie rajoutera le sien en défendant sa famille bec et ongle puisque ce sera pour le bien de tous. D’un coup d’oeil, elle assure à son collègue d’un hochement de tête que Cian dit bien la vérité et que ça peut être consigné dans une partie du rapport.

On lui demande des détails, des photos, des détails à nouveau, des adresses, des noms, des numéros de téléphone. On lui demande tout et on lui demande plus encore, laissant Charlie grincer des dents en silence, derrière. Bien que ce soit la procédure, tout est bien plus difficile à observer lorsque ce sont ceux qu’on aime qui se font interroger, d’autant plus alors qu’ils n’ont rien fait ou n’ont rien à se reprocher. “On va faire notre possible pour toi, Cian. Tout le monde est sur le coup.” Qu’elle prend enfin le temps d’ajouter, une fois les papiers remplis et tout de terminé. Pour ce soir encore, ils ne pourront rien faire de plus, ni Charlie ni son collègue. “Je te passe les clés de chez moi. Je termine dans quelques heures, on se retrouve là bas.” Les clés glissent dans sa paume sans qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit et elle agrémente ses paroles d’un baiser contre sa joue pour le rassurer. Après ce soir, pour de vrai et enfin, tout ira mieux. Il le mérite.
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Message(#) Sujet: Re: battle of fear (charlie #8) battle of fear (charlie #8) EmptyMar 15 Déc - 22:08



« Tu auras toujours ta place dans le tableau, Cian. Elle est ta fille. » Elle ment si bien que je voudrais la croire. Je voudrais me raccrocher à chacune des paroles de ma nièce affirmant que la justice saura faire la différence, saura voir la vérité quand dans le fond, ce seront toujours les droits de la mère qui primeront. Toujours. Qu’importe que je sois seul avec Ailis depuis six mois, qu’importe qu’Eavan n’est pas donné signe de vie. Elle reste sa mère et je suis le gars qui n’a fait que signer un bout de papier. Fin de l’histoire. « Non Cian, aucune mère ne jouerait avec son enfant. » « C’est avec moi qu’elle joue. » C’est moi qu’elle cherche à atteindre, c’est certains. Pour quoi encore ? Me faire payer de n’avoir jamais lâché ma carrière au profit de notre couple ? Pour me punir d’avoir tout fait pour Ailis ? C’est elle qui a pris peur lorsque tout a commencer à devenir sérieux, elle qui est partie sans se retourner et c’est encore moi qui en paie les pots cassés. Elle ne pense qu’à elle, comme toujours et bien jamais aux conséquences. Mais entrer dans ce débat avec Charlie serait bien inutile tant elle n’a pas à être impliqué dans tout cette histoire. Elle en fait déjà beaucoup, je m’en voudrais de lui imposer cela en plus.

Le temps n’est plus au débat, mais à l’action. Assis face au policier en charge de prendre ma déposition, je tente de garder un discours cohérent quand tout semble voler au travers de mes lèvres dans un désordre ambiant. J’ai peur d’oublier un détail, de passer à côté de quelque chose. Je reprends la même explication deux fois, pour être sûr que l’on me comprenne. Je retrace mes pas, insiste sur le fait qu’Eavan ne m’as donné aucun signes de vie durant ces six derniers mois. Toute ma vie se trouve déballer sur le bureau, sans aucun filtre. Tout est là et tout fait mal. Charlie ne devrait pas être là, mais seule sa présence me donne un semblant de familiarité à laquelle me raccrocher. C’est son regard bienveillant qui me rappelle pourquoi je suis là, qu’en aucun cas, je ne dois laisser les émotions prendre le dessus. La colère attendra, pour plus tard. Je m’en tiens aux faits, a tout ce que je sais, autrement dit pas grand-chose. Tout me semble durer une éternité, j’ai la gorge nouée, les cordes vocales à sec. Tout a été dit, une liste de prénoms et de noms, des adresses, une dizaine de photos d’Ailis, quelques-unes d’Eavan. Tout est à leur porté désormais et c’est vers Charlie que je me raccroche à nouveau, comme premier témoin de tout. « Je rajouterai ce que je peux plus tard, ne t’en fais pas. » Elle a ma confiance aveugle, elle le sait. Son collègue m’explique que tout cela va être pris au sérieux, qu’ils vont travailler sur le dossier immédiatement pour que j’ai au moins des nouvelles de ma fille. Il ne promet pas des miracles, en rien, il ne m’assure que j’aurais de nouveau Ailis chez moi dès le lendemain. Rationnel et professionnel, il me donne les faits, m’affirme à nouveau que l’important, c’est de savoir comment va Ailis. « Je prendrais tout ce que vous pouvez me donner. » Je ne ferais pas de conneries, je me tiendrais à carreau.

« On va faire notre possible pour toi, Cian. Tout le monde est sur le coup. » Vidé. Je suis complètement et littéralement vidé avec la sensation qu’un semi remorque est venu me rouler dessus. À bout de force, je relève le regard vers Charlie qui semble si à sa place dans cet endroit. « Merci. » Tout résonne comme une promesse qu’elle tiendra jusqu’au bout, je le sais. « Je te passe les clés de chez moi. Je termine dans quelques heures, on se retrouve là bas. » Les clés glissent dans ma paume à l’instant où ses lèvres marquent ma joue. « D’accord. » Jambe tremblante, je me relève de la chaise en plastique, l’air hagard sans aucune idée de ce qui va m’attendre. Instinctivement, mes bras s’enroulent autour des épaules de ma nièce, juste encore un peu. « A tout à l’heure. » Et déjà, je sais que ce n’est pas chez elle que je vais aller, mais bel et bien dans les rues de Brisbane, pour chercher encore un peu. J’ai quelques heures a tuer après tout.




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