ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10125 POINTS : 30
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #2
@CECILIA BARKER & FINNLEY COVERDALE ☆☆☆ we're not two sides of the same team anymore. i just can't, i just can't take it back, turn 'round to the way things were before. no, i just can't, i just can't. ☆ drvgonqueen & jifdirectory.
(WEST END, LOGEMENTS). Il le savait depuis le départ ; ça n’a pas rendu la finalité plus douce pour autant. Sa colocation avec Jenna n’a jamais été vouée à perdurer plus que les quelques semaines de trêve qu’elle a concédée à lui accorder au moment où sa vie partait dans tous les sens. Pourtant, les semaines se sont très vite transformées en mois et sans même s’en rendre compte, c’est près d’une année durant laquelle il a occupé cette chambre d’amis désormais libérée pour faire place au fils de Jenna. L’amertume que ressent aujourd’hui Finnley est autant liée à la fin de cette sécurité retrouvée, mais malheureusement trop abrupte, qu’au fait de voir la jeune femme réaliser des rêves qui lui sont encore inaccessibles, de son côté. Il n’ira pas s’en vanter, car il sait pertinemment que son ressentiment est déplacé – il est véritablement ravi pour Jenna, dans le fond. Il sait à quel point elle a attendu le jour où elle pourrait chérir un enfant dans son bras, et il sait tout autant quelle mère formidable elle fera. Toujours est-il qu’il y a quelque chose de tragique à voir ses proches se réaliser là où, de son côté, Finnley n’arrive à s’écarter de cette impression de stagner – pire encore, de régresser. Un regard trop insistant sur la vitrine du bar devant lequel il passe à la sortie du travail, une inspiration un peu trop vivante quand il entre au Paradise et s’imprègne de l’odeur d’alcool chaud qui embaume désormais la pièce, une envie un peu trop présente en bouche quand il passe à quelques centimètres du comptoir pour y chercher son matériel. La tentation le guette à chaque instant, attendant, pas si discrètement, le moment où il flanchera. Et il ne peut même pas prétendre avoir grand-chose à quoi se raccrocher ; le filet de sécurité que lui a offert Jenna pendant de trop nombreux mois a désormais été scindé, lui laissant le soin de jouer à l’équilibriste avec une dextérité toute relative.
Il savait, oui, que tout ceci n’était que temporaire ; que leurs chemins étaient voués à se séparer. Autant parce que c’était l’accord tacite de leur contrat que parce que les éléments étaient contre eux. Deux trentenaires de leur acabit sont inévitablement amenés à finir par vivre chacun de leur côté et Jenna n’a pas attend qu’il soit prêt. Il ne peut pas lui en vouloir, vraiment pas, alors qu’elle a su fonder cette famille qu’elle a toujours attendue. Mais Finnley s’était habitué à la présence de la rousse, autant qu’à la sécurité de la maison qu’ils partageaient, qui, bien au-delà du confort, représentait surtout un point d’ancrage dans la tempête qu’il a l’impression de traverser au quotidien. C’était temporaire ; pourtant il aurait voulu que ça ne s’arrête jamais. Dans sa vision utopique des choses – fait suffisamment rare pour être souligné lorsque l’on connaît son pessimisme – le rouquin s’imaginait continuer à imposer sa présence au quotidien, peut-être même à devenir une présence aussi rassurant pour Jenna que celle de la rousse n’a pu l’être pour lui au cours des derniers mois. Peut-être même qu’il aurait pu se faire une place aux côtés d’Henry, contribuer du mieux qu’il pouvait à soulager son amie en s’occupant d’un enfant qui n’est peut-être pas le sien, mais qu’il aurait traité comme tel. Et il s’est senti stupide, Finnley, quand il a réalisé que, pour vivre ses rêves, il est obligé de s’immiscer dans ceux des autres.
S’immiscer implique de prendre une place qui n’est pas la sienne, que jamais personne n’aurait l’idée de lui donner ; ainsi a-t-il fini par admettre que Jenna et Henry devaient profiter de cette maison sans que son ombre plane sur leur bonheur familial. Il a assuré à la rousse qu’il avait trouvé un autre lieu de vie, qu’elle pouvait se tranquilliser ; que oui, elle avait promis qu’il pourrait rester jusqu’à ce qu’il trouve autre chose, sans savoir qu’il n’a pas vraiment mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Elle lui en aurait voulu, ou elle l’aurait pris par pitié en réalisant le pathétisme de sa situation. Alors il a affiché son plus beau sourire un soir où ils ont partagé une énième tasse de thé ensemble, se réjouissant d’avoir eu une nouvelle opportunité et se réjouissant de voler, enfin, de ses propres ailes à nouveau après de longues années de colocation. La vérité est que la colocation n’était pas plus officielle que celle partagée avec Jenna durant ces quelques mois, et qu’il s’agissait, une fois encore, de quémander l’âme charitable de ces proches en espérant que quelqu’un arriverait enfin à comprendre que derrière ses airs de parasite se cache surtout une profonde peur de se retrouver seul avec cette addiction plus tant maîtrisée.
Mais force est de constater que ses proches sont autant incapables de lire ses intentions que lui de les exprimer, et il a fini par se résoudre à la solution qu’il a repoussée bien longtemps, celle de réellement envisager la perspective de reprendre un appartement à lui. Et ses bonnes intentions n’ont duré qu’un instant alors qu’il n’a pas fallu longtemps avant qu’il ne se décide à poster une annonce. Le prétexte utilisé est celui de partager le loyer, mais c’est très loin d’être la seule raison. Quoi qu’il en soit, Finnley y va quelque peu à l’aveugle alors qu’il a sauté sur la première occasion de location qu’il a pu trouver, et qu’il n’a même pas vraiment songé à se renseigner sur le quartier, sans quoi il aurait compris que les indésirables sont légion dans le coin ; s’il en croit la silhouette sur laquelle ses yeux se posent quand il rejoint son appartement après son shift, un peu pressé afin de ne pas arriver en retard pour accueillir la personne l’ayant contactée par message. « Bouge de là. » Qu’il demande à – exige de – Cecilia alors que celle-ci guette la porte de son nouvel immeuble, un peu trop à son goût, d’ailleurs. « Ça y est, t’en as marre de ton pont, tu rêves de luxe ? » Ça se comprendrait, et même si les appartements de cet immeuble ne sont pas de standing, ils sont sûrement mieux que ceux auxquels elle peut prétendre maintenant que papa et maman ont coupé les vivres de leur ancienne enfant chérie.
:
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1135 POINTS : 40
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A réussi l'exploit de passer d'héritière millionaire égocentrique et hautaine à serveuse de bas étage et sans le sou...égocentrique et hautaine (on ne change pas une équipe qui gagne) - A bien l'intention de retrouver son ancien statut sans l'aide de personne (surtout pas d'un homme) mais les coups bas et les trahisons restent évidemment acceptés et recommandés - Elle le cache bien, mais elle peut être une bonne amie avec les gens en qui elle a confiance (peu de personnes donc) - Son guilty pleasure ? La country. Une information qu'elle ne dévoile sous aucun prétexte.RPs EN COURS : Diego #2 - Kieran - Raelyn - Millie #2 - Danaë - Sergio - Mateo
J’avais beau me convaincre que j’arrivais à me débrouiller (survivre) par moi-même malgré tout ce qui m’était arrivé (perdre ma dignité ainsi que tout l’argent que je n’avais pas gagné à la sueur de mon front mais qui m’appartenait malgré tout), je ne supportais plus de rentrer chez moi le soir dans un appartement qui ne parvenait pas à me réconforter après des journées de boulot merdiques vu sa vétusté. Mais il avait le mérite de me permettre de payer le loyer (plus ou moins par moi-même si l’on oubliait l’argent que Heath me donnait gracieusement et occasionnellement) et d’avoir 4 murs et un toit. Toutefois il y avait eu le dégât des eaux de trop. Et mon dégoût pour tout ce qui était administratif était au moins à la hauteur de ma volonté (nécessité) à avoir le moins de contacts possibles avec mon connard de propriétaire. Un sombre jour que celui où je m’étais finalement résolue à regarder les annonces pour des colocations parce que 1. Cela me permettrait de me barrer de ce taudis avant de finir par y mettre le feu (volontairement ou non), 2. Je ne pourrai que trouver mieux tout en divisant le loyer par deux, 3. Avec un peu de chance, je tomberai sur un colocataire richissime à abuser (probablement pas), 4. Ledit colocataire pourrait s’occuper seul de toute la foutue paperasse qui nous attendrait. Je ne me faisais pas d’illusion quant au fait que la colocation ne règlerait pas tous mes problèmes (et qu’elle en apporterait au contraire son lot de nouveaux), et que cette solution ne me permettrait toujours pas de vivre dans un palace. Mais je me réconfortais au moins avec le fait que les futurs dégâts des eaux et autres merdes qui n’étaient pas aux normes pourraient être traitées par quelqu’un d’autre que moi. A ce stade, tout était bon à prendre. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’étais désespérée mais…ouais…si. Mon désespoir m’avait toutefois fait m’arrêter devant la porte de l’immeuble devant lequel j’avais rendez-vous. J’avais attrapé mon téléphone, sans bien savoir si j’allais envoyer un message à l’inconnu qui devait me faire office de colocataire pour le prévenir que j’étais arrivée, ou bien si j’allais plutôt le ranger illico et prendre mes jambes à mon cou, bien décidée à vivre éternellement seule dans un appartement de merde. Je n’avais cependant pas eu le temps de réfléchir à la question bien longtemps. « Bouge de là. » Mes muscles s’étaient crispés avant même que mon visage ne se relève pour confirmer que c’était bien cet abruti de Finnley qui se mettait une nouvelle fois sur mon chemin. La bonne nouvelle ? Je n’étais pas en train de travailler et je pouvais le taper tout à loisir sans risquer de me faire virer (non pas que cette menace m’ait jamais réellement inquiétée). Ou mieux : je pouvais prendre une expression paniquée et me mettre à hurler à l’agression. Ça c’était marrant. Et hautement divertissant. Quoi qu’un peu rapide comme vengeance à mon goût. « La rue t’appartient pas Coverdale, calme-toi. Je sais que le milieu social dans lequel t’as grandi cassait pas trois pattes à un canard mais tes parents t’ont jamais appris la politesse ? S’il te plait, merci tout ça ? » J’imagine que c’était trop irrésistible et satisfaisant de lui lancer des piques et que la vengeance pouvant le faire arrêter attendrait quelques minutes encore. « Ça y est, t’en as marre de ton pont, tu rêves de luxe ? » Ravie de constater qu’il avait bien retenu mon histoire. Qu’est-ce qu’il était attentionné et attentif ce Finnley. « Il pourrait y avoir le plus luxueux des palaces dans cet immeuble que je me contenterais de mon pont si y habiter signifiait devoir croiser ta gueule tous les jours. » Oh well. « Mais tu crois pas si bien dire. J’attends pour visiter un appart. Donc n’hésite pas à me rassurer en me disant que t’habites pas dans le coin et à passer ton chemin ensuite, merci. » Voilà la politesse. J’avais dit merci. C’était donc pas compliqué, si ? Mes sourcils froncés et mes bras croisés sur ma poitrine flanchèrent l’espace d’une demi-seconde durant laquelle mon cerveau fatigué me fit imaginer le pire : et si Finnley habitait dans cet immeuble ? Pire que ça : et si c’était lui mon futur coloc ? Oh wow. Il fallait sérieusement que je trouve un moyen de me reposer si j’en venais à imaginer de tels scénarios aussi catastrophes qu’improbables. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Et surtout : quand est-ce que tu te barres ?
code by EXORDIUM.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10125 POINTS : 30
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #2
Le soupir qui s’échappe d’entre les lèvres de Finnley n’est pas réprimé alors qu’il ne traduit sans doute pas assez de son désarroi à la vision de Cecilia. Il a toujours su que le hasard avait un drôle de sens de l’humour, plus particulièrement depuis quelques semaines alors que la jeune femme semble croiser sa route bien plus souvent qu’au cours des dernières années. Le rouquin était parvenu à la reléguer au passé, un passé pas si lointain et toujours aussi consternant, pour ne pas dire amer, alors qu’il avait une sincère affection pour la blonde. Cette sympathie a été balayée à l’aide de mots bien aiguisés qui ont su appuyer là où ça fait mal et faire saigner toujours un peu plus les plaies d’un Finnley qui a souvent côtoyé les hautes sphères par extension, sans jamais parvenir à s’y faire une place. De sa famille à certains de ses amis, il semblerait que tous s’accordent sur le fait qu’il ne peut prétendre à la même place qu’eux et qu’une fois qu’ils l’ont acquise, ils n’ont plus d’intérêt pour lui. Il ne sait pas exactement ce qu’il a fait pour mériter un tel traitement, pour voir ceux dont il est proche réussir et l’oublier là où sa loyauté a toujours été à toute épreuve. Naïf, il a trop longtemps cru que les différences de classe n’étaient en rien un problème si l’on avait la tendresse nécessaire pour en faire abstraction ; mais il a surtout découvert qu’en réalité, les apparences remporteront toujours tous les combats et qu’il n’a certainement pas de quoi rivaliser. Alors il ne sait pas exactement pour quelle raison Cecilia continue d’être sur son chemin, d’autant plus alors qu’il ne tire même plus satisfaction de sa chute – c’était agréable d’en prendre connaissance, mais ce n’est pas quelque chose qui change son quotidien. Pire encore, il s’est montré bien moins dur qu’il ne l’aurait voulu quand il a admis qu’il lui aurait tendu la main s’il avait eu vent de ses difficultés, peu importe l’état de leur relation. Parce qu’il est ainsi, aussi rancunier qu’il puisse être, finalement sa loyauté l’emportera toujours, quand bien même il peut anticiper une nouvelle déception.
Une chose est sûre, malgré les sentiments ambivalents qu’il peut ressentir à l’égard de la jeune femme, partagé entre une amitié pas totalement oubliée et un dédain pour d’évidentes raisons, il ne compte pas faire acte de politesse alors qu’elle se trouve sur son chemin. Sans surprise, elle ne compte pas en faire de même non plus, et déjà la joute verbale s’engage entre les deux anciens amis. « La rue t’appartient pas Coverdale, calme-toi. Je sais que le milieu social dans lequel t’as grandi cassait pas trois pattes à un canard mais tes parents t’ont jamais appris la politesse ? S’il te plait, merci tout ça ? » - « Je te rappelle qu’on n’apprend pas la politesse chez les sauvages. » Ou les pauvres – mais c’est du pareil au même pour les gens comme elle, n’est-ce pas ? Du moins, les gens dont elle faisait partie il n’y a pas si longtemps ; oh, finalement il y retrouve un certain plaisir à songer à cette déchéance qu’est la sienne, preuve en est sa prochaine réflexion, totalement gratuite mais ô combien satisfaisante. « Il pourrait y avoir le plus luxueux des palaces dans cet immeuble que je me contenterais de mon pont si y habiter signifiait devoir croiser ta gueule tous les jours. » Un sourcil levé et un sourire en coin en guise de réaction, Finnely semble savourer le temps jusqu’à l’inévitable révélation. « Mais tu crois pas si bien dire. J’attends pour visiter un appart. Donc n’hésite pas à me rassurer en me disant que t’habites pas dans le coin et à passer ton chemin ensuite, merci. » Mais son sourire disparaît bien vite à cette précision, alors que, déjà, il ne peut qu’imaginer le pire. Quand il a visité cet appartement, il y avait un certain nombre de candidats ; il ne sait pas très bien pour quelle raison c’est lui qui a été choisi, mais la demande était bien plus forte que l’offre. Raison pour laquelle il préfère jouer au plus naïf alors même que ça ne le ressemble pas, dans le but de repousser cette crainte qui semble de plus en plus réelle. Le hasard a un foutu sens de l’humour, mais cette fois-ci c’en est pas un. « Qu’est-ce que tu fous là ? » - « Laisse-moi deviner, appartement 4B ? » Il demande, et elle n’a pas besoin de le confirmer pour qu’il soit persuadé quant à la réponse à cette question. « Bon retour sous ton pont. » Il ajoute ensuite, passant auprès d’elle pour accéder à la porte d’entrée dont il fait le code, preuve en est qu’il vit bel et bien ici. « Parce que 1) je vis là, 2) t’es là pour une visite et j’attends quelqu’un pour la même chose et 3) il paraît que tu ne veux pas croiser la gueule du mec qui vit là. » Il dit, se tournant face à elle alors qu’il commence à pousser la porte à l’aide de son dos. « Autant d’arguments pour que tu fasses demi-tour. » Il repousse encore la porte, finissant par totalement l’ouvrir. « J’espère que t’as pas encore résilié ton bail, parce que les opportunités sont rares dans le coin. » Il conclut en s’immisçant dans l’entrée. À ce prix-là, aussi bien situé, oui, on peut dire qu’elle vient de rater une belle occasion, quel dommage pour elle (non).
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« Je te rappelle qu’on n’apprend pas la politesse chez les sauvages. » C’est pas faux. J’appuyais son argument d’un hochement de tête convaincu tout en me demandant à quel moment le karma avait décidé de se foutre de la gueule du monde au point de faire en sorte qu’on se croise tous les quatre matins. Je n’étais pas contre une ou deux provocations et autres répliques bien senties, mais là ça commençait à faire beaucoup même pour moi. Je préférais changer de partenaire et nos discussions avec Finnley commençaient à devenir sérieusement redondantes. « Laisse-moi deviner, appartement 4B ? » Il n’en fallut pas plus à toute mon assurance pour disparaitre en l’espace de quelques secondes. Comment pouvait-il avoir cette information ? Tomber juste ? Est-ce qu’il était le propriétaire de l’appartement ? Est-ce que la personne avec qui j’avais été en contact jusqu’à présent était l’un de ses amis et mon futur colocataire ? Est-ce que j’allais vraiment finir sous ledit pont dont on ne cessait de parler ? L’idée me semblait soudain séduisante comparativement aux perspectives qui s’ouvraient à moi. Si avoir Finnley en guise propriétaire et l’un de ses amis comme colocataire n’était clairement pas concevable (ni pour moi, ni pour lui), il y avait une autre possibilité à laquelle je me refusais de penser et que je préférais éliminer le plus rapidement possible. Ignorant ses questions et ses provocations, je me saisis de mon téléphone portable pour chercher le dernier message de la personne avec qui je communiquais depuis quelques jours, pour appuyer fébrilement sur le bouton "Appeler". « Parce que 1) je vis là, 2) t’es là pour une visite et j’attends quelqu’un pour la même chose et 3) il paraît que tu ne veux pas croiser la gueule du mec qui vit là. » La sonnerie de son téléphone vont ponctuer sa phrase et m’achever du même coup, ne provoquant qu’un sincère et franc : « Putain de merde. » de ma part en guise de réponse. On repasserait pour tout ce qui était politesse et bienséance de mon côté aussi visiblement. Mais après tout, je faisais bien parti de sa team de sauvages à présent, alors au point où j’en étais. « C’est quoi cette blague ? C’est un coup de ta part ? Notre petite altercation au casino t’a pas suffi la dernière fois et il a fallu que t’ailles encore plus loin pour t’assurer que je sois bien au fond du trou ? Félicitations. C’est réussi. » Plutôt stoïque habituellement, Finnley avait pu voir l’ironie, l’agacement, la surprise et le dépit se succéder tour à tour sur les traits de mon visage. Une boule d’émotions qui ne faisait qu’accroitre un peu plus mes envies de meurtres. « J’espère que t’as pas encore résilié ton bail, parce que les opportunités sont rares dans le coin. » Sans réfléchir et surtout sans aucune idée de ce que j’étais en train de faire et où cela allait me mener, je me glissais rapidement à sa suite avant que la porte ne se referme et ne coupe définitivement court à cette discussion qui n’allait pourtant déjà nulle part. « Non je l’ai pas résilié, rassure-toi. » Bien sûr que si je l’avais déjà résilié. Pourquoi attendre d’être sûre d’avoir un nouvel appartement quand je n’avais qu’une incertaine possibilité d’en obtenir un autre qui me permettrait de payer moins cher un trou à rat beaucoup plus séduisant que celui que je quittais ? Mais hors de question de lui donner des armes. La surprise passée, j’avais eu le temps de me ressaisir suffisamment pour réaliser que je n’étais peut-être pas la seule à plaindre dans cette histoire. « Mais pour l’heure ce que je constate c’est qu’a priori ton compte en banque doit pas être si reluisant que ça pour que t’aies aussi besoin d’une colocataire. Et sauf erreur de ma part, je vois pas d’autres candidats en train de se bousculer derrière moi ? » Peut-être qu’il avait tout simplement donné rendez-vous aux autres plus tard. Ou plus tôt. Je n’en savais foutrement rien mais je n’avais plus rien à perdre dans cette histoire alors autant voir où cela pouvait nous mener. Fifi et CeCe colocataires de rêve. Hahaha. Non. Si ?
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Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10125 POINTS : 30
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #2
Il est de ceux qui ne s’embêtent pas avec la demi-mesure, Finnley, préférant une opinion franche et définitive sur les gens qu’il rencontre au cours de son existence, ne s’encombrant pas d’inutiles deuxième chance (alors même qu’il est bien placé pour en connaître leur importance). Lorsqu’il s’est forgé un avis sur quelqu’un, ou plutôt lorsqu’une personne lui a donné un avant-goût de son caractère, il catégorise les choses dans les extrêmes sans prendre le temps de considérer les nuances. Soit il apprécie, soit il déteste ; il en va de même pour tout ce qui construit son quotidien, des petites choses telles que des préférences personnelles, à la manière dont il régit ses relations – ce qui explique sans doute qu’elles soient si peu nombreuses. Et son attitude ne diffère finalement pas, peu importe la catégorie où il peut vous avoir rangé ; il se tiendra à ce qu’il pense connaître de vous, ne jugeant pas utile de se donner la peine de creuser sous une surface qui est apparue clairement. Cecilia est l’une des rares personnes qui peut se targuer d’avoir appartenu aux deux extrêmes, et dans les deux cas, il ne remet désormais plus en question son positionnement la concernant. Lorsqu’elle était considérée comme une amie, rien de ce qu’elle aurait pu dire ou faire n’était susceptible de mettre à mal l’affection qu’il lui portait (pas même les piqures pas si innocentes, pas même les humiliations pas si déguisées) – jusqu’à ce qu’elle décide, purement et simplement, de le renier en s’éloignant et en marquant une distance qu’il n’avait jamais songé à installer entre eux. Aujourd’hui qu’elle est perçue comme une indésirable, son attitude est finalement similaire ; Finnley campe sur ses positions, ne lui accordant pas le bénéfice du doute – pour quelle raison, au juste, alors qu’elle l’a ouvertement provoquée, quelques semaines plus tôt ? C’est ainsi qu’il s’arrête sur elle, peu décidé à lui offrir une quiétude qu’elle ne mérite pas, cédant au plaisir de se lancer dans une joute verbale qui, s’il doit lui accorder une qualité, se fait face à une adversaire considérée comme étant de taille. Ça ne rend pas la chose plus agréable, ceci dit. « Putain de merde. » La sonnerie de son téléphone ponctue les propos de Cecilia et pour une fois, il doit lui donner raison ; putain de merde. Il en a connu, des coups du sort, Finnley, mais aucun qui se fiche si ouvertement de sa gueule. La présence de Cecilia face à lui, la compréhension de l’enjeu de sa venue, tout ceci lui rit au nez tel qu’elle ne pourrait pas mieux le faire. « C’est quoi cette blague ? C’est un coup de ta part ? Notre petite altercation au casino t’a pas suffi la dernière fois et il a fallu que t’ailles encore plus loin pour t’assurer que je sois bien au fond du trou ? Félicitations. C’est réussi. » Les yeux de Finnley se lèvent au ciel et un instant durant, il est tenté de ne pas lui répondre, ne voyant pas l’intérêt de gâcher sa salive pour des explications qu’elle saurait contredire, simplement parce qu’elle lui associe une rancœur bien plus persistante que la réalité. Un soupir serait une réponse tout aussi parlante que des mots qu’il prendrait soin de formuler, pour autant il faut croire qu’il n’est pas aussi sauvage qu’il ne le prétend. « Oui, bien sûr, je t’ai poussé à répondre à cette annonce. Si seulement on m’avait dit plus tôt le genre de pouvoir dont je suis doté. » Il se moque avec sarcasme, soulignant la fantaisie de son hypothèse, alors qu’il n’aurait jamais, jamais, été aussi loin puisque la présence de Cecilia apporte une certaine forme de torture qu’il n’a aucune envie de se faire subir.
La visite a le mérite d’être terminée avant même d’avoir commencé – du moins, c’était l’idée avant que Cecilia ne soit sur ses talons, et qu’il s’avère surpris par tant de détermination (ou d’idiotie). « Non je l’ai pas résilié, rassure-toi. » En guise de seule réponse, il fronce les sourcils avant de passer devant elle pour rouvrir cette porte, invitation silencieuse, mais ferme, à poursuivre son chemin – et pas dans la direction de son appartement. « Mais pour l’heure ce que je constate c’est qu’a priori ton compte en banque doit pas être si reluisant que ça pour que t’aies aussi besoin d’une colocataire. Et sauf erreur de ma part, je vois pas d’autres candidats en train de se bousculer derrière moi ? » La main sur la poignée de cette porte toujours ouverte, les yeux de Finnley se ferment un instant alors qu’il pousse un soupir qu’il ne tente même pas d’atténuer. Cette lassitude est due autant à la présence de la jeune femme qui s’éternise que le fait… qu’elle ait raison. Les candidats ne se bousculent pas – ou plutôt, ils n’ont pas pris la peine de donner suite après une première rencontre avec lui, son air bourru les faisant plus fuir qu’il ne l’aurait cru. Il a essayé de se rendre sympathique, bien sûr, mais il n’excelle pas dans l’exercice et Cecilia est bien la seule qui peut passer au-delà de cette première impression. « Peut-être parce que je possède un minimum de politesse contrairement à ce que tu peux croire et que je veux prendre le temps de recevoir les gens séparément pour qu’ils m’exposent leurs motivations ? » Question rhétorique, c’est exactement ce qu’il a fait. Cette porte toujours maintenue dans l’espoir qu’elle prenne le chemin de la sortie, la seule raison que Finn a de s’avouer vaincu n’est pas liée à l’argument qu’elle vient d’exposer, mais à un constat qu’il avait souligné lors de leur précédente rencontre. Il lui aurait tendu la main, lui. Et aussi lamentable que cela puisse être, il est encore en mesure de le faire aujourd’hui, et de lui prouver, une fois encore, qu’il vaut mieux qu’elle. Alors c’est ça, qui l’amène à refermer la porte ? Un concours d’égo dont il a désespérément envie de gagner le nouveau round ? « Vu que t’as pas l’air de l’avoir compris, c’est le signal pour que tu m’exposes les tiennes. » Il dit, sa silhouette repassant devant celle de la jeune femme sans lui adresser le moindre regard, l’invitant toutefois par sa réflexion à suivre son pas, alors qu’il monte déjà les escaliers deux par deux.
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1135 POINTS : 40
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A réussi l'exploit de passer d'héritière millionaire égocentrique et hautaine à serveuse de bas étage et sans le sou...égocentrique et hautaine (on ne change pas une équipe qui gagne) - A bien l'intention de retrouver son ancien statut sans l'aide de personne (surtout pas d'un homme) mais les coups bas et les trahisons restent évidemment acceptés et recommandés - Elle le cache bien, mais elle peut être une bonne amie avec les gens en qui elle a confiance (peu de personnes donc) - Son guilty pleasure ? La country. Une information qu'elle ne dévoile sous aucun prétexte.RPs EN COURS : Diego #2 - Kieran - Raelyn - Millie #2 - Danaë - Sergio - Mateo
« Oui, bien sûr, je t’ai poussé à répondre à cette annonce. Si seulement on m’avait dit plus tôt le genre de pouvoir dont je suis doté. » Je voulais bien reconnaître qu’on avait connu plus efficace comme vengeance et que je ne voyais pas exactement ce qu’il aurait eu à gagner dans cette histoire si ce n’était une grosse perte de temps. Il y avait sans doute moins chronophage à imaginer pour me faire vivre un enfer (même si sa simple présence en face de moi suffisait en partie finalement). Mais si son sarcasme m’indiquait déjà que cette histoire n’était qu’un très mauvais coup du sort, sa tête aussi surprise que la mienne en entendant son téléphone sonner avait fini de me convaincre. J’étais à deux doigts d’exploser bruyamment de rire. De nervosité. Mais ne souhaitant pas nuire à ma crédibilité (je savais pertinemment que je n’en avais aucune à cet instant précis et aux yeux de Finnley de manière générale), je faisais de mon mieux pour conserver mon expression blasée. Concentration : ne pas montrer que tu es -littéralement - à la rue Cecilia. Et c’est cette raison très précise qui me faisait tenter le tout pour le tout. Je préférais encore devoir partager un appartement avec ce crétin que de devoir demander un énième coup de main à mes proches alors même que je ne supportais pas de dépendre de qui que ce soit. Et quitte à choisir, je préférais devoir être redevable à quelqu’un que je en supportais pas plutôt que de devoir lire encore une fois de la pitié dans les yeux des gens que je côtoyais. Comme si c’était une surprise que mon égo soit mal placé. Et comme le pont n’était résolument pas une solution envisageable, j’avais tenté d’appuyer sur le constat qu’il n’y avait pas foule à sa porte pour visiter l’appartement. « Peut-être parce que je possède un minimum de politesse contrairement à ce que tu peux croire et que je veux prendre le temps de recevoir les gens séparément pour qu’ils m’exposent leurs motivations ? » Mh. L’argument était entendable et somme toute cohérent pour quelqu’un qui, comme moi, n’aurait pas voulu perdre de temps et qui aurait réglé ça autrement qu’en deux secondes en faisant venir tout le monde en même temps et lancer une battle royale. Chacun sa façon de faire. Je l’observais tenir la porte ouverte devant moi, attendant que je me décide à quitter les lieux. Hors de question que je lui fasse ce plaisir alors même que : 1. Je ne m’avouerai jamais vaincue aussi facilement et 2. Je. N’avais. Pas. De. Putain. De. Toit. Alors quoi ? Comment est-ce que j’étais combattre cette bataille alors même qu’il avait toutes les armes ? Pas sûr que l’observer silencieusement sans bouger en attendant de trouver une solution miracle qui ne se présenterait jamais était la meilleure des tactiques. Mais je n’avais pas mieux à proposer pour l’instant. C’était certainement pour cette raison que mes sourcils se froncèrent légèrement en le voyant daigner la porte se refermer. Avec moi. Toujours à l’intérieur de l’immeuble. Pas dehors. Hein ?? « Vu que t’as pas l’air de l’avoir compris, c’est le signal pour que tu m’exposes les tiennes. » Je le regardais passer devant moi, mettant quelques secondes supplémentaires avant de comprendre ce qui se passait et sa proposition (je ne pouvais décemment pas parler de capitulation après une bataille si lamentable et qui n’était de plus pas finie). A quel moment m’étais-je retrouvée à devoir passer un putain d’entretien d’embauche pour Finnley Coverdale ? Comment étais-je tombée si bas ? Et plus important encore : comment est-ce que j’allais réussir à le convaincre ? Mon cerveau me paraissait déjà en pleine surchauffe et plus vraiment en capacité d’aligner des idées cohérentes, mais je finis au moins par réaliser qu’il était temps de le suivre. Je courus sur quelques mètres pour le rattraper avant de décider que les meilleurs arguments étaient finalement ceux qui auraient pu me convaincre aussi : « Mes motivations sont pas une surprise. J’ai besoin d’un loyer moins cher que celui que je paye actuellement… » Et ça me brûlait la gorge de devoir le reconnaitre. Mais cette cohabitation forcée pouvait avoir ses avantages. « …mais tes motivations pour m’accepter en tant que colocataire c’est que je ne t’adresserai pas la parole, que je ferai comme si tu n’existais pas et que je ne doute pas un seul instant que tu en feras de même. Et je pense qu’on se connait tous les deux suffisamment pour savoir à quel point c’est appréciable d’avoir sa tranquillité et de ne pas être emmerdés à longueur de temps par une personne trop bavarde, trop curieuse ou trop dépendante. » Et je n’étais clairement rien de tout ça. Je ne voyais pas de meilleur argument. « Et je participerai évidemment aux dépenses communes et toutes ces conneries. Y a même moyen que je fasse le ménage une fois de temps en temps. » Ou que je fasse semblant. Ou que je lui dise l’avoir fait alors qu’il n’en était rien. Ca n’était pas comme si un peu de poussière sur un meuble et des cheveux au sol pouvaient vraiment se détecter facilement, non ? (si) Pas vraiment certaine que ce soit le moment opportun pour ça, je me sentis tout de même obligée de préciser dans un demi-sourire : « Par contre tu peux aller te brosser pour que je te serve un café. Ou un putain de verre d’eau. » Des fois qu’il souhaite recommencer son petit jeu de l’autre fois au casino. Là rien ne m’empêcherait de vraiment faire finir le café là où j’avais envie de l’envoyer, cassant probablement la tasse au passage dans un geste hautement dramatique tout en finissant par partir en claquant la porte pour le laisser se sécher et nettoyer le bordel. Qui ne rêverait pas de m’avoir en colocataire franchement ??
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10125 POINTS : 30
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #2
La rancœur étant un trait de personnalité dont Finnley a bien tenté de se débarrasser, sans succès, au cours des années, nul doute qu’il aurait été effectivement capable de réfléchir à un plan machiavélique pour obtenir un semblant de vengeance sur Cecilia. À la suite de leur rencontre au casino, l’idée lui a effleuré l’esprit à de nombreuses reprises, perturbé par ce soudain retour de la jeune femme dans sa vie – même pour un soir, l’agaçant suffisamment pour qu’il ne soit pas seulement question d’un interlude et qu’il se mette en tête d’obtenir une victoire amplement méritée faisant suite à la manière dont Cecilia a pu le traiter par le passé. Pour autant, il n’aurait pas été aussi loin pour obtenir satisfaction, Finnley, autant parce qu’il n’en a pas l’énergie, ni la créativité nécessaire à un plan aussi élaboré. Et puis, si Cecilia parvenait à aligner ses deux neurones – ce qui semble compliqué, qu’on se le dise – elle aurait pu comprendre toute seule qu’il y a de nombreux détails qu’il n’aurait pu anticiper pour mener son plan à bien. À commencer par le fait de savoir comment aurait-il pu être certain qu’elle se présente à sa porte ? Ce seul constat achève toute idée qu’il ait pu faire cela volontairement. Et surtout, pourquoi s’infligerait-il la torture d’avoir à subir Cecilia en tant que colocataire ? D’autant plus que Finnley a enchaîné ceux-ci au cours des dernières années, incapable d’avoir les finances pour un appartement qu’il serait le seul à occuper, et ayant un caractère qui ne lui permet jamais de rester plus longtemps que nécessaire. Ils ne sont pas rares, ceux qui se sont montrés agacés par sa présence, au point où il a pris les devants en cherchant un nouvel endroit où loger avant même qu’on lui remette sa lettre de licenciement. C’est peut-être ce constat qui l’amène, à sa grande surprise, à refermer la porte du bâtiment pour laisser une chance à Cecilia. Une seule et unique chance, qu’on se le dise, qui a tout à voir avec le fait qu’il veuille se montrer plus adulte qu’elle (et se donner raison quant au fait qu’il ne l’aurait pas laissée dans sa merde, lui, bon prince qu’il est) et non lié au fait que, peut-être, la cohabitation avec Cecilia serait une torture, mais une torture qui a l’assurance de durer sur le long terme. Parce qu’elle connaît son sale caractère, qu’elle l’a même apprécié à une époque, et qu’aujourd’hui, elle ne sera pas de ceux qui vont fuir face à celui-ci. Au contraire, il peut déjà imaginer le challenge de vivre avec Cecilia et son goût pour la provocation, qui finira sans doute, un jour ou l’autre, par le rendre fou (si ce n’est pas déjà le cas, cf. leur dernière rencontre au casino, hm). Et le voilà déjà qui s’imagine partager cet appartement avec la blonde, ce qui lui fait réaliser qu’elle a raison sur un point (même si elle ne l’a pas formulé de cette façon) : oui, il est tout autant désespéré qu’elle – si ce n’est plus.
Mais parce qu’il ne compte en aucun cas faciliter la tâche de Cecilia plus que nécessaire, elle aura le droit au même traitement que tous les autres : un entretien en bonne et due forme (sans doute même un peu plus dur pour elle, tiens). « Mes motivations sont pas une surprise. J’ai besoin d’un loyer moins cher que celui que je paye actuellement… » Qu’elle explique alors qu’il l’a distancée dans les escaliers. Mouais, jusqu’ici, rien de surprenant. Finnley a sans doute un fond sadique qui s’active au contact de Cecilia ; il a presque envie qu’elle supplie, ne serait-ce que pour avoir la satisfaction de l’avoir mise à genoux et d’avoir remporté cette bataille-là. S’arrêtant devant la porte de l’appartement, Finnley ne l’ouvre pas pour autant. « …mais tes motivations pour m’accepter en tant que colocataire c’est que je ne t’adresserai pas la parole, que je ferai comme si tu n’existais pas et que je ne doute pas un seul instant que tu en feras de même. Et je pense qu’on se connait tous les deux suffisamment pour savoir à quel point c’est appréciable d’avoir sa tranquillité et de ne pas être emmerdés à longueur de temps par une personne trop bavarde, trop curieuse ou trop dépendante. » Un rictus automatique s’échappe d’entre les lèvres de Finnley à ces derniers mots ; autant parce qu’effectivement Cecilia n’a rien d’une personne dépendante du contact humain, que parce qu’elle ne sait pas dans quel genre de colocation elle risque de mettre les pieds, alors qu’il souffre, de son côté, d’une forme de dépendance, oui. Sauf que c’est une forme de problème, oui, alors que le but de la colocation n’est pas uniquement financier, mais aussi parce qu’il sait très bien que vivre seul représente une forme de danger. Être dépendant de quelqu’un lui offre une sorte de sécurité qu’il ne peut pas pour autant exposer à Cecilia. Restant silencieux comme pour pousser la jeune femme à continuer d’exposer ses motivations, elle ne tarde pas à reprendre la parole : « Et je participerai évidemment aux dépenses communes et toutes ces conneries. Y a même moyen que je fasse le ménage une fois de temps en temps. » - « Pas de conditionnel. Il y a un planning d’établi. » Il ajoute toutefois, parce que cela lui semble la base d’une bonne cohabitation et qu’elle n’y échappera pas si elle vient à être sélectionnée. Le ménage n’est pas dépendant de sa motivation, mais d’une vraie obligation. « Par contre tu peux aller te brosser pour que je te serve un café. Ou un putain de verre d’eau. » - « Du jus d’orange, alors ? » Il rétorque avec un sourire fier, avant d’enfin se décider à ouvrir cette porte, et à entrer en premier – la galanterie à ses limites quand elle touche Cecilia. « C’est un vieil appart, ça explique en partie le prix. Mais je compte le retaper un peu. » Il rétorque, sans mentir, alors qu’il s’agit autant d’une activité qui lui plaît qu’elle ne lui occupe l’esprit. « La cuisine est ouverte sur le salon, mais si tu comptes faire comme si je n’existais pas, ce ne sera pas un problème. » Il explique, alors qu’il préfère cette option au fait d’avoir à créer un tableau des présences pour qu’ils évitent de se croiser. « La salle de bain est au bout du couloir, et les chambres sont de chaque côté de celui-ci. La mienne est à droite, tu peux visiter celle de gauche. » Il dit, en désignant d’un signe de la tête ledit couloir, restant en retrait le temps qu’elle étudie les lieux. « Le loyer n’a pas changé, il rétorque, comme si le fait qu’elle visite soit une raison susceptible de demander plus que nécessaire, c’est toujours celui marqué sur l’annonce. » Il dit depuis le couloir, et quelques minutes plus tard, quand Cecilia apparaît à nouveau dans son champ de vision, il se montre sérieux et professionnel quand il dit : « Tu as des questions ? » Bien sûr, il y aura bien d’autres choses dont ils auront besoin de discuter si elle vient à être prise, mais pour l’instant ce n’est pas encore signé. Seulement une possibilité parmi… peu d’autres, oui.
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1135 POINTS : 40
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« Pas de conditionnel. Il y a un planning d’établi. » Je fais force de volonté pour me retenir de lever les yeux au ciel face à ce constat. A quoi est-ce que je m’attendais ? Evidemment que Monsieur Rigide a déjà son planning d’établi. Mais ce n’est pas parce que je me retiens un signe ostensible de mon agacement que je ne me permets pas pour autant un : « Equitable le planning j’espère ? » Il l’était probablement avec ses précédents colocataires mais je ne doutais pas un seul instant du fait qu’il n’hésiterait pas à répartir à nouveau les tâches en ma défaveur. Après, le cas échéant, libre à moi de faire le ménage comme bon me semblerait : en laissant de magnifiques doigts d’honneur inscrits dans la poussière ou en récurant les toilettes avec la plus horrible et la plus persistantes des odeurs. « Du jus d’orange, alors ? » Le doigt d’honneur que je lui lance cette fois-ci n’est pas inscrit dans la poussière mais bien concrétisé par mon majeur. J’avais déjà retenu un regard exaspéré, je n’allais pas non plus me retenir toute la visite : pourquoi effacer mon adorable et sympathique caractère qu’il connaissait et appréciait temps après tout ? « C’est un vieil appart, ça explique en partie le prix. Mais je compte le retaper un peu. » Monsieur Rigide doublé de Monsieur Bricolage. Il ne pouvait pas avoir que des défauts j’imagine. « Quels genre de travaux ? » je demandais tout en passant la porte pour découvrir le palace. Qui sait, peut-être accepterai-je de lui filer un coup de main à l’occasion ? Personne n’y croyait. Et quand bien même j’aurais cédé à un tel élan de faiblesse, j’étais suffisamment consciente de mes compétences pour savoir que le bricolage n’en faisait probablement pas parti. Non pas que je m’y sois déjà essayé par le passé de toutes façons. « Et il y a des choses à savoir sur le vieil appart ? Des lames de plancher à éviter, des bouts de plafonds qui risquent de nous tomber sur la tête pendant la nuit et autre booby traps façon Maman j’ai raté… » Mh. Je réalisais en parlant que c’était très lame comme exemple et ne jouant pas vraiment en ma faveur pour me montrer forte, indépendante et caractérielle. Mais au point où j’en étais franchement ? « …l’avion. » Je n’avais plus rien à perdre alors autant céder l’information ô combien importante que mes goûts en matière de classiques de Noël était absolument impeccable. Qu’il me lance sur le sujet et je n’hésiterai pas à lui parler de mon modèle John McClane et de la ressemblance que je pouvais lui trouver avec le personnage de Hans Gruber. « La cuisine est ouverte sur le salon, mais si tu comptes faire comme si je n’existais pas, ce ne sera pas un problème. » Je continuais d’observer les pièces tout en hochant la tête face à ce constat. « Pas un problème en effet. » Il serait 100% invisible à mes yeux et la réciproque ne manquerait pas d’être vraie. « La salle de bain est au bout du couloir, et les chambres sont de chaque côté de celui-ci. La mienne est à droite, tu peux visiter celle de gauche. » Combien il était tentant de me précipiter vers la porte de droite et de feindre une méconnaissance de ma gauche et de ma droite juste pour…le faire chier. Pour quelle autre raison après tout ? Avais-je vraiment envie de mettre les pieds dans sa chambre ? Peut-être qu’une légère curiosité mal placée m’y pousserait…une fois que j’aurai officiellement signé le contrat. Pour l’heure je me contentais d’avancer dans le couloir et de me diriger vers la chambre de gauche. Elle n’était pas gigantesque mais m’offrait déjà presque plus d’espace que le pauvre studio que j’avais occupé jusqu’à présent et rien que ça c’était un flex qui me donnait envie de signer sur le champ, mais il n’était pas question de montrer un quelconque signe d’entrain et d’attrait excessif. Il y avait de quoi dormir et ranger mes affaires sans devenir soudainement claustrophobe et je n’avais vraiment aucune attente de plus. Les autres pièces n’étaient pas désagréables non plus. Le plus gros défaut de ce logement était finalement son occupant mais entre un taudis seule ou un appartement propre, de taille raisonnable et agrémenté d’un colocataire insupportable, le choix restait vite fait malgré tout. « Le loyer n’a pas changé. C’est toujours celui marqué sur l’annonce. » Ha oui. Un autre des avantages de l’appartement : payer moins cher et avoir un semblant de vie personnelle et d’activités en dehors de dormir et manger. Bon Prince Coverdale de ne pas avoir augmenté le loyer en voyant ma tête. Je n’en aurais pas fait autant si les rôles avaient été inversés. Je traversais à nouveau le couloir pour revenir vers lui. « La chambre est ok. Le reste de l’appart aussi. Je vais clairement pas me plaindre vu la gueule de l’appartement actuel que j’occupe. Le loyer me convient. » Appartement que j’avais donc déjà lâché sur un coup de tête mais passons. « Tu as des questions ? » Je jetais un nouveau coup d’œil circulaire à l’appartement avant de me retourner vers lui, l’air dubitatif : « Oui. Est-ce que tu penses vraiment que tu seras capable de me supporter ? » La question pouvait aussi m’être retournée mais je savais que j’avais suffisamment d’ego pour considérer cette cohabitation comme un challenge personnel pour lui prouver que malgré notre dernière entrevue j’étais suffisamment butée (et chiante) pour assumer ce choix (et lui faire passer de sales quarts d’heure à l’occasion en bonus). Une autre question me brûlait les lèvres cependant. Un doute qui subsistait vu notre passif : « Et est-ce que t’es sérieux ou c’est une mauvaise blague pour une petty revenge où tu vas m’annoncer d’ici quelques minutes que t’as jamais envisagé de m’accepter comme colocataire en réalité ? » L’hypothèse était plus que plausible.
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Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10125 POINTS : 30
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #2
À peine Cecilia a-t-elle fini de lui expliquer ses motivations qu’il regrette déjà de l’avoir invitée à le suivre jusqu’à cet appartement ; elle semble déjà poser ses propres conditions, sans considérer qu’elle n’est pas en posture de négocier quoi que ce soit. Les tâches ménagères ne seront pas exécutées en fonction de sa bonne volonté du jour, autant parce que Finnley met un point d’honneur à être sur un pied d’égalité avec ses colocataires que parce qu’il est temps que Cecilia Barker soit confrontée à la réalité après des décennies à être protégée de celle-ci. Dans cette réalité-là, ces désirs ne deviennent pas des ordres, mais la source de ses frustrations et Finnley compte bien appuyer sur celle-ci en faisant preuve d’une rigidité que lui-même ne se connaissait pas. « Equitable le planning j’espère ? » - « Non, tu récupéreras 10% de ménage supplémentaire à chaque fois que tu jugeras bon d’imposer tes exigences. » Il rétorque, le regard ombrageux et le visage fermé lui faisant part de sa lassitude avant même qu’il y ait réellement envisagé la possibilité d’une vie en colocation. Bien sûr que le planning sera équitable ; mais si Cecilia espère la vie de princesse sous prétexte qu’elle l’a toujours eue et qu’elle tente de négocier ses obligations, alors Finnley n’aura aucune hésitation à revenir sur sa parole. À défaut d’avoir désormais les moyens d’en boire, elle pourra retourner servir ses coupes de champagne – ou du jus d’orange, et le majeur en l’air de Cecilia ne fait que lui provoquer un rictus de satisfaction.
Il n’avait pas prévu de s’attarder sur la visite peu importe le candidat se présentant à lui et il ne fera pas exception avec Cecilia (ni pour lui vendre le lieu et – plus surprenant – pour l’en dégoûter non plus). L’appartement parle pour lui-même, manquant cruellement de modernité, baignant un peu dans son jus bien qu’il soit fonctionnel. À l’heure où l’envie de la plupart des locataires est de poser ses valises sans se poser plus de questions, cet endroit fait figure d’exception et sans doute est-ce la raison pour laquelle les candidats ne se bousculent pas au portillon. « Quels genre de travaux ? » - « Boucher les trous et uniformiser les murs, un peu de peinture, peut-être le remplacement du parquet. Un coup de fraîcheur. » Il résume avec un haussement d’épaules évident. Il n’a pas la liberté de faire ce qu’il veut de cet endroit, mais il peut au moins le rendre un peu plus accueillant – ce qui est plus que nécessaire en considérant le fait que Cecilia se présente de plus en plus comme la candidate idéale. « Et il y a des choses à savoir sur le vieil appart ? Des lames de plancher à éviter, des bouts de plafonds qui risquent de nous tomber sur la tête pendant la nuit et autre booby traps façon Maman j’ai raté… » Fronçant les sourcils en réalisant à quel point la vie de château doit lui manquer pour donner ainsi l’impression de se préparer à vivre dans un squat, son expression semble motiver la jeune femme à assumer ses goûts douteux. « …l’avion. » - « Non. Il baigne dans son jus, mais il est aux normes et il n’y a pas de problèmes sanitaires. » Aucun rat ne se faufilera entre ses jambes, aucune mite alimentaire ne viendra se loger de son côté du placard – même s’il en vient à regretter un instant l’hygiène acceptable des lieux. « Pas un problème en effet. » La confirmation ne le surprend pas, pas plus qu’elle ne l’incite à réagir. Ils vont vivre leur vie chacun de leur côté et dans un sens, ce n’est sans doute pas plus mal ; paradoxalement, il a l’impression que cette colocation pourrait sans doute être la plus réussie de toutes en considérant le don de Cecilia pour l’agacer. Elle y prend un plaisir malsain, à deux doigts d’en faire une activité annexe, ce qui, en un sens, l’assure d’une « entente » sur le long terme. Elle ne claquera pas la porte d’ici deux mois, lui non plus, parce qu’ils auront sans doute trop à cœur de faire céder l’autre en premier. Leur fierté respective les en empêchant, ils seront condamnés à se supporter longtemps. Une ambiance qui devrait le faire fuir, mais qui annonce une stabilité qu’il recherche. « La chambre est ok. Le reste de l’appart aussi. Je vais clairement pas me plaindre vu la gueule de l’appartement actuel que j’occupe. Le loyer me convient. » Il se doutait que la situation de Cecilia ne devait pas être facile, mais il n’avait aucune idée d’à quel point elle était tombée bas si cet endroit représente une meilleure option que celui qu’elle occupe actuellement. Est-ce que cela l’amène à être compatissant ou plus agréable ? Absolument pas. « Oui. Est-ce que tu penses vraiment que tu seras capable de me supporter ? » Là-aussi, Cecilia ne s’en rend probablement pas compte, mais sa réflexion en dit long sur son désespoir. Il se serait plutôt attendu à ce qu’elle mette en avant ses difficultés à elle pour le supporter lui, et certainement pas à lui demander comme lui se sentirait en sa présence. Bien sûr, il ne s’agit pas de bienveillance de sa part, mais toujours est-il que Finnley s’en surprend. « Non. » Il ne va pas lui faire le plaisir d’une réponse adoucie seulement pour s’empêcher de débuter sur de mauvaises bases ; elles sont déjà médiocres, rien qu’il ne puisse dire ou faire ne pourra empirer l’état de leur relation. « Mais est-ce que j’ai besoin d’alléger mes finances ? Oui. Est-ce que tu as besoin d’un toit à vivre ? Aussi. Est-ce que ça peut être suffisant pour ne pas entre-tuer ? Je le pense. » Il rétorque, honnête, s’en fichant finalement bien des raisons qui ont amené Cecilia à tout perdre ; c’est justement parce qu’elle n’a actuellement plus rien qu’il peut espérer un certain sérieux de sa part. « Et est-ce que t’es sérieux ou c’est une mauvaise blague pour une petty revenge où tu vas m’annoncer d’ici quelques minutes que t’as jamais envisagé de m’accepter comme colocataire en réalité ? » - « Non. Traite-moi de prétentieux, mais je le pensais quand je te disais que je vaux mieux que toi. » Sans doute pas la meilleure façon d’amorcer les choses, mais son ton ne se veut pas agressif, il y a presque une forme de pessimiste, de lassitude, qui démontre de la sincérité de sa pensée. « Je ne t’apprécie pas, Cecilia. » Qu’elle ne s’offusque pas de l’évidence, qui ne vise pas tant à enfoncer le clou qu’à simplement poser les choses. « Mais je ne te déteste pas. » Et par conséquent, il n’ira pas jusqu’à la laisser à la rue ; une part de lui le voudrait, une autre sait qu’il ne se le pardonnerait jamais. « Je te donnerai ma réponse en fin de semaine. » Il conclut, autant parce qu’il a conscience qu’un temps de réflexion lui est nécessaire compte tenu des circonstances, que parce qu’il refuse de répondre à sa demande dans l’empressement, sans l’avoir au moins torturée quelques jours avant cela.
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1135 POINTS : 40
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A réussi l'exploit de passer d'héritière millionaire égocentrique et hautaine à serveuse de bas étage et sans le sou...égocentrique et hautaine (on ne change pas une équipe qui gagne) - A bien l'intention de retrouver son ancien statut sans l'aide de personne (surtout pas d'un homme) mais les coups bas et les trahisons restent évidemment acceptés et recommandés - Elle le cache bien, mais elle peut être une bonne amie avec les gens en qui elle a confiance (peu de personnes donc) - Son guilty pleasure ? La country. Une information qu'elle ne dévoile sous aucun prétexte.RPs EN COURS : Diego #2 - Kieran - Raelyn - Millie #2 - Danaë - Sergio - Mateo
« Non, tu récupéreras 10% de ménage supplémentaire à chaque fois que tu jugeras bon d’imposer tes exigences. » Je pinçais mes lèvres avant de laisser une insulte m’échapper un peu trop rapidement. Et les siennes d’exigences ? Je ne me faisais absolument aucune illusion quant au fait qu’il ne se gênerait pas pour me mener la vie dure par tous les moyens. Et je ne manquerai évidemment pas de lui rendre la monnaie de sa pièce mais plus la conversation avançait et plus je recommençais tout de même à reconsidérer l’option dormir sous un pont. I mean : pas de ménage à faire, pas de colocataire à supporter. Certes je voyais quelques failles à ce plan mais pour l’instant je voyais surtout le visage de Finnley qui me faisait douter de ce plan foireux. « Boucher les trous et uniformiser les murs, un peu de peinture, peut-être le remplacement du parquet. Un coup de fraîcheur. » Je le détaillais ostensiblement de la tête aux pieds en exagérant à souhait mon air surpris pour lui faire comprendre que je doutais clairement de ses compétences de bricoleur du dimanche. Tout en espérant silencieusement qu’il était effectivement capable de faire ce genre de travaux car l’appartement en aurait bien besoin. Je me fendais tout de même d’un « J’imagine que je sais tenir un pinceau. » Sous-entendu que j’étais capable d’aider, aussi surpris soit-il par cette révélation. « Non. Il baigne dans son jus, mais il est aux normes et il n’y a pas de problèmes sanitaires. » Et je n’allais pas le lui avouer mais c’était déjà bien plus que ce que mon ancien propriétaire pouvait dire de son appartement. Même avec Finnley en guise de colocataire, je ne pouvais qu’être gagnante avec ce logement. « Non. » Mh. Encore fallait-il qu’il m’accepte en tant que colocataire et ça n’était visiblement pas gagné. Hors de question de me jeter à ses pieds pour le supplier ; je considérais à nouveau l’option dormir à la belle étoile. « Mais est-ce que j’ai besoin d’alléger mes finances ? Oui. Est-ce que tu as besoin d’un toit à vivre ? Aussi. Est-ce que ça peut être suffisant pour ne pas entre-tuer ? Je le pense. » J’arrivais à retenir mon soupir de soulagement mais je ne contrôlais en revanche pas mes épaules qui s’affaissèrent de quelques centimètres en me sentant un peu plus détendu à l’idée que je sois une hypothèse envisageable pour lui. « Non. Traite-moi de prétentieux, mais je le pensais quand je te disais que je vaux mieux que toi. » En revanche je ne retins pas mon soupir exaspéré face à cette balle perdue (pas si perdue que ça, mais passons). J’étais à deux doigts de l’applaudir et de lui demander un discours. Ce que j’aurais fait en temps normal. Mais le fait qu’il soit en mesure de m’accorder un service ne qualifiait pas vraiment ce moment pour la catégorie « en temps normal » malheureusement pour moi. « Je ne t’apprécie pas, Cecilia. » No shit sherlock. Je te retournais le compliment Coverdale. « Mais je ne te déteste pas. » Là en revanche, étant donné notre dernière rencontre, je n’étais pas certaine de pouvoir en dire autant. Et puis pourquoi mettait-il autant de temps à accoucher de ce qu’il avait à dire ? Ca lui plaisait de faire durer le suspense ? Je m’attendais toujours à un retournement de situation, à me retrouver mise à la porte sans cérémonie et sans appartement, prouvant ceci dit qu’il n’était finalement pas mieux que moi, ce qui m’aurait presque fait plaisir. Mais entre le faire mentir et avoir un toit au-dessus de la tête, le choix était malheureusement vite fait (Quoique. Ce n’était pas comme si j’avais l’habitude de me montrer raisonnable finalement). « Je te donnerai ma réponse en fin de semaine. » Merde merde merde merde merde. J’allais donc devoir trouver où dormir d’ici là, well. Le lit de Diego ferait l’affaire (pendant qu’il dormirait quant à lui sur le canapé évidemment). Pour l’heure je ne laissais rien paraitre, hochant simplement la tête avant de conclure : « Très bien. Je te propose pas de m’appeler si jamais t’as davantage de questions pour moi, on sait que ce sera pas le cas. » Il était le seul à pouvoir répondre à l’unique question qui se posait : était-il capable de passer outre notre passé pour m’accepter en colocataire ? Je me dirigeais vers la sortie, me fendant d’un sobre « Merci pour la visite. » avant de quitter l’appartement. Histoire de lui montrer que j’étais capable de me montrer polie, même si c’était la dernière chose que j’avais envie de faire.
Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.