ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec august (le coloc), waterproof (le corgi) et bagheera (le chat). POSTS : 3982 POINTS : 350
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
AVATAR : dan cutie pie smith. CRÉDITS : (ava) @cristalline ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale & maisie moriarty. PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/03/2020
(#) Sujet: (anastasia) quarter past midnight Ven 8 Mar 2024 - 11:33
quarter past midnight
@ANASTASIA WILLIAMS & KIERAN HALSTEAD ☆☆☆ it's a quarter past midnight as we cut through the city, yeah, yeah, yeah, the streets are getting restless, good times, bad decisions, yeah, yeah, yeah, it's a quarter past midnight. ☆ elyyxiumgifs & ultravioletmoon.
(RECLIFFE, USINE DÉSAFFECTÉE). Il en a eu souvent, des idées à la con. Mais alors là, on atteint des sommets.
Je ne sais pas exactement ce qui est le pire ; qu’il se soit ainsi permis de glisser dans la sphère privée d’individus inconnus – bien qu’il tente de se rassurer en se disant que dès que la conversation a lieu dans un domaine public, elle n’est pas si privée – ou qu’il ait très sincèrement cru que c’était une bonne idée de s’incruster à une fête sans y être convié. Oui, dans un sens, je devrais le féliciter d’avoir fait preuve d’autant de spontanéité, lui qui se flagelle de ne pas en avoir assez et qui tente tant bien que mal de sortir de sa zone de confort. Mais il y a des façons de le faire, et capter les bribes d’une conversation entre deux amis (qui ne sont pas les siens, précisons-le à toutes fins utiles) dans le bus n’est définitivement pas le meilleur moyen de s’autoriser à vivre un peu plus. Il a essayé, pourtant, de ne pas avoir les oreilles qui traînent et de se concentrer sur ce qu’il le regarde, mais c’est une tâche plus difficile qu’il n’y paraît quand on entend des choses comme « ça va être énorme », « l’endroit est dingue », « ils annoncent une centaine de personnes » ou encore « je te jure, on va s’en souvenir longtemps ». Alors il plaide coupable, il n’a pas pu s’empêcher de tendre l’oreille et de capter les informations nécessaires à la bonne compréhension de cette discussion. Une gigantesque fête organisée à l’est de la ville ; et discrètement, Kieran n’a pas pu s’empêcher de chercher des informations sur son téléphone, sans pour autant que ce soit concluant. Aucune annonce publique desdites festivités, alors même que ces deux types devant lui n’ont cessé de laisser entendre qu’ils espéraient être suffisamment nombreux pour rendre cette soirée mémorable. Mémorable. Il n’a jamais participé à quoi que ce soit de mémorable, Kieran, alors on l’excusera d’avoir été aussi intéressé et, surtout, curieux.
Il devrait le savoir, pourtant, que ses idées sont bien souvent… hasardeuses, pour rester poli. Une fois sur deux, il se retrouve dans un piège dont il ne peut même pas se plaindre puisqu’il y a mis les pieds volontairement, tout en sachant qu’il y avait un risque considérable que les choses tournent mal. À sa décharge, au moment d’écouter cette discussion, il pensait sincèrement que les festivités en question étaient accessibles à tout un chacun, en vue de la manière dont les protagonistes l’ont évoquée. Maintenant qu’il écume Redcliffe en cherchant l’usine qui a été mentionnée par les deux types, il se demande sérieusement s’il n’a pas pris ses rêves pour des réalités et qu’il est, une fois encore, complètement à côté de la plaque. Qu’est-ce que tu croyais, au juste, Kieran ? Que tu peux écouter une conversation et t’inviter à la fête sans te soucier des détails et, surtout, de la bienséance ? C’est d’autant plus surprenant pour lui qu’il a tendance à toujours respecter les codes et les règles – c’est justement le problème, et très exactement la raison pour laquelle il a pris son courage à deux mains et décidé de sauter dans l’inconnu en se rendant jusqu’ici. Mais cela fait une bonne demi-heure qu’il tourne autour du quartier, incapable d’identifier l’endroit qui pourrait abriter la petite sauterie – fallait vraiment y réfléchir à deux fois, hm.
Et puis, finalement, il suffit d’un petit groupe si joyeux qu’ils en oublient de regarder devant eux, le heurtant sur leur passage, s’excusant aussitôt. Kieran n’est pas vexé, parce que, déjà, il sait. Il sait qu’ils sont sa bouée de sauvetage sur ce coup-là, et qu’il lui suffit de les suivre discrètement pour se rendre jusqu’à cette soirée qui l’attire sans même savoir dans quoi il va se retrouver. Il te manque plus que la casquette et t’es franchement creepy, Kieran. Vous voyez, je ne le connaissais pas ainsi, à s’immiscer ainsi dans la vie des autres alors même que ça ne devrait pas vraiment me surprendre. Après tout, il a souvent regretté de n’être qu’un personnage secondaire dans sa propre existence, et il a souvent rêvé du moment où il pourrait venir sur le devant de la scène – ça lui semble être un moyen d’y parvenir, à sa façon.
À mesure qu’il suit le petit groupe – trop occupé à se chambrer les uns les autres et à prendre possession de la rue comme si c’était la leur pour remarquer sa présence quelques mètres plus loin – Kieran remet en question sa bonne idée. Rectification : ça n’en a jamais été une. Mais il avait au moins plus d’arguments le poussant dans cette direction, alors qu’à présent, il a surtout beaucoup d’éléments l’incitant à opérer un demi-tour. La ville s’éloigne de plus en plus, l’éclairage public est de plus en plus espacé, les âmes qui vivent de plus en plus discrètes. Il se retourne de temps à autre, guette la zone industrielle autour de lui qui, à cette heure avancée, n’est plus occupée que par quelques employés qui tentent péniblement de rattraper le retard accumulé sur la journée. Et, finalement, quand il reporte son attention sur le petit groupe, ils s’arrêtent devant cette immense usine qui ne paie pas de mine – au contraire, elle semble prête à s’écrouler à tout moment, malgré les évidentes tentatives pour lui donner un air attrayant pour la soirée. Le thème de celle-ci semble être le fluo, s’il en croit la peinture phosphorescente aussi présente sur les vieux murs en béton que sur les visages des invités – ils le sont, eux, contrairement à lui. C’est ce qu’il comprend rapidement quand le groupe échange quelques mots avec deux types postés à l’entrée. Il a été trop impulsif et, surtout, trop con. T’as sérieusement cru que tu pourrais t’incruster ici en toute impunité ? Évidemment qu’ils ont fait en sorte que la porte ne soit pas ouverte à tous, c’est sans doute pour cela qu’il n’y a eu aucune communication officielle sur l’événement. Mais, piqué par la curiosité, Kieran s’approche discrètement, dans le mince espoir de trouver des arguments qui lui permettraient de se glisser au sein de ses murs ; il doit l’admettre, l’idée de découvrir ce qu’il se cache là-derrière le fascine et l’attire irrémédiablement. Or, quand il finit par croiser le regard d’un des gardes de cette entrée, il comprend tout de suite qu’il va surtout être invité – pas vraiment cordialement – à quitter les lieux. Il le voit déjà qui s’approche de lui ; après tout, il n’est pas difficile à le repérer, avec son air paumé et son visage vierge de toute peinture. Et quand il se cherche une nouvelle bouée de sauvetage, ses yeux bleus s’accrochent à d’autres, qu’il reconnaît instantanément malgré le temps écoulé depuis leur dernière rencontre. Elle n’a pas laissé de bons souvenirs à Kieran et ainsi il se retrouve pris dans un autre piège, beaucoup plus désagréable alors qu’il se sent aussitôt à sa merci – ne l’a-t-il déjà pas été lors de leur première rencontre ?
Il devrait fuir, tourner les talons et reprendre le cours de son existence en oubliant ce cuisant échec – il peut de toute évidence envisager que la soirée n’est pas faite pour les gens comme lui et qu’il le regrettera bien assez vite. Pour autant, il n’arrive pas à décrocher son regard de celui d’Anastasia, se surprenant presque à l’implorer silencieusement – ou à la provoquer, il ne sait pas très bien dans quelle extrémité il se situe.
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(anastasia) quarter past midnight
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