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 (halstay #7) heartbreak anniversary

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AuteurMessage
Autumn Galloway
Autumn Galloway
le désordre émotif
le désordre émotif
(halstay #7) heartbreak anniversary IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
(halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_inline_pmwmwzuldT1slbpsl_1280
POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : (halstay #7) heartbreak anniversary 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
https://www.30yearsstillyoung.com/t39314-autumn-galloway

(halstay #7) heartbreak anniversary Empty
Message(#) Sujet: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMar 1 Mar - 13:20




AUTUMN GALLOWAY & @KIERAN HALSTEAD ☽ Balloons are deflated guess they look lifeless like me. We miss you on your side of the bed. Still got your things here and they stare at me like souvenirs. Don't wanna let you out my head. Just like the day that I met you. The day I thought forever. Said that you love me but that'll last for never. It's cold outside like when you walked out my life. Why you walk out my life? I get like this every time. On these days that feel like you and me. Heartbreak anniversary. Cause I remember every time on these days that feel like you and me. Heartbreak anniversary. Do you ever think of me? gifs(c)harley


Tu as sorti la boîte de souvenirs de sous ton lit. Pourquoi est-ce que tu as fait ça, déjà? Ah oui. Parce qu’il y a son nom sur ton écran. Son nom suivi d’un stupide cœur que tu n’as jamais eu le courage d’effacer, même si ça fait plus de deux ans déjà qu’il l’a brisé, ton cœur. Espèce de conne. Tu n’arrêtes pas de relire les quelques mots. C’est tout ce qu’il y a de plus basique, de plus impersonnel. Une forme de salutations, trois lettres à peine. Et puis joyeux anniversaire, sans touche de couleur, sans aucune personnalisation, des vœux comme tu en as reçu à la dizaine aujourd’hui. Pourquoi est-ce que ça te dérange tant que ça? Pourquoi est-ce que tu es incapable de penser à autre chose que ça? Il a pensé à toi, tu devrais être contente. Est-ce que tu es contente? Oui, mais. Mais non. Tu lances ton téléphone à l’autre bout du salon dans un geste de frustration, incapable de regarder son prénom plus longtemps. Tu attrapes plutôt ton verre de vin laissé sur la table basse du salon, mais tu réalises rapidement que ce dernier est vide. C’était le combientième, déjà? Tu as arrêté de compter après 5. Tu n’aurais jamais dû ouvrir une deuxième bouteille alors que tu es toute seule. Tu n’aurais jamais dû et pourtant, te voilà à te relever pour aller chercher la deuxième bouteille qui est presque vide, elle aussi. Oups. La logique voudrait que tu arrêtes. Que tu laisses la bouteille là, mais alors que ton regard croise ce gâteau de fête à moitié entamé que tes parents ont emmené pour toi un peu plus tôt, tu décides que tu veux le reste de ce vin. Non, pire même, que tu as besoin de ce dernier verre de vin. Même si ton salon tourne déjà un peu alors que tu te laisses tomber lourdement dans le canapé. Même si tu n'as clairement pas assez mangé pour soumettre ton estomac a autant d’alcool, même si tu vas clairement le regretter demain matin. Trente ans, ça se fête en grand, non? C’est ce qui aurait dû être, mais la scène qui se joue dans ton salon n’a absolument rien du moment que tu t’es si longtemps imaginée.

Bien sûr, tes parents sont venus te faire la surprise et bien sûr, ça t’a fait plaisir de les voir. Mais ton père étant l’homme qu’il est, la visite n’a été que de courte durée, prétextant qu’il y avait beaucoup de travail à faire à la maison demain matin et qu’il n’aimait pas conduire la nuit tombée, te laissant inévitablement seule avec ce gâteau peu entamée et ces bouteilles de vins à peine touchées. La solitude te pèse parce que tu ne t’étais jamais imaginée être toute seule pour tes trente ans. Pas quand tous tes souvenirs te ramènent constamment à un autre trentième anniversaire de fêter. Celui du mec dont t’a jeté le nom au travers de ton salon, évidemment. Kieran ici, Kieran là, Kieran partout, tout le temps. On dirait que c’est pire que jamais, depuis son agression. Ou peut-être que c’est depuis que tu as provoqué vos retrouvailles, en juillet? Peut-être que ça n’a jamais arrêté d’être de la torture, finalement. Tu ne penses plus clair. Tu verses le fond de la bouteille de vin dans ton verre et viens en prendre une trop longue gorgée. Tu ne goûtes plus rien et c’est sûrement mieux ainsi. Tu essayes seulement d’endormir la peine, sans jamais y parvenir. Au contraire, tu as l’impression qu’elle dégouline de partout, ta peine, quand ton attention retourne une fois de plus sur la boîte de souvenirs. La première chose que tu vois, c’est sa stupide lettre. C’est la dernière chose que tu as ajouté. Tu ne veux même pas la regarder. Tu connais les mots qui y sont inscrits par cœur de toute façon. Pas besoin de redécouvrir son écriture fine pour prolonger la torture, non merci. Mais les autres souvenirs ne t’apportent aucun soulagement, même s’ils sont associés à de meilleurs moments. Des vieilles lettres d’amour, des cartes d’anniversaire, des billets pour diverses choses que vous avez faits ensemble et puis des photos. Pleins de photos, trop de photos. Fuck, pourquoi est-ce que tu te fais ça, déjà? Tu soupires longuement, repose la boîte avant de t’y perdre trop longuement. Une autre gorgée et tu te relèves. Une autre gorgée et tu reprends ton téléphone. Ton verre est vide et voilà que tu cliques sur le nom de Kieran et qu’il y a la sonnerie qui se fait entendre contre ton oreille, ce dring dring incessant quand on appelle quelqu’un. Une fois, deux fois, trois fois. Ça tombe sur le répondeur. Il est 1h du matin. Il dort sûrement, ce n’est pas raisonnable d’appeler les gens à cette heure-là, tu le sais bien. « Réponds Kieran, j’ai besoin d’entendre ta voix. » Tu ne réalises même pas que tu laisses les mots sur son répondeur. Tu n’as plus le contrôle. C’est complètement débile. Comme c’était débile de passer chez lui, l’autre soir après l’école. De t’imposer comme tu n’as de cesse de le faire. Oh tu n’apprends jamais de tes erreurs, c’est d’un pathétique sans nom.

Tu répètes la manœuvre. Cliquer sur son prénom, laisser sonner le téléphone, tomber sur la boîte vocale. Tu échappes un long soupir, le genre qui s’entend facilement même à l’autre bout du fil. « Est-ce que tu te souviens tout ce qu’on avait dit qu’on ferait, quand j’allais fêter mes 30 ans? » Tu ris, mais vraiment, ce sont des larmes qui montent à tes yeux alors que les souvenirs se font une place dans ton esprit embué. « T’avais dit qu’on ferait les choses en grand, comme à tes 30 ans. Ça allait mal, mais on était heureux cette journée-là, hein? Dis-moi que j’ai au moins bien fait ça cette journée-là. » Tu supplies dans le vide, il y a un sanglot qui te serre la gorge. Tu vas éclater d’une seconde à l’autre. Tu attrapes ton verre, mais quand tu réalises qu’il est vide, c’est un grognement de rage qui t’échappe alors que tu lances le verre contre le mur et que ce dernier éclate dans un vacarme qui déclenche finalement ces larmes que tu n’aurais pas pu contenir encore bien longtemps de toute façon. « Tu devrais être là. J’aurais dû être là pour toi, mieux que ça. On a tout gâché. J’ai tout gâché. » Tes mots sont imprécis et maladroits entre deux sanglots, ce n’est rien que tu ne l’as pas déjà dit récemment, et pourtant. Tu as l’impression de revivre toute ta peine d’amour dernièrement, comme si toutes ces rencontres dans les derniers mois avaient forcé un processus que tu t’étais empêchée de vivre quand il était perdu quelque part dans la nature, quand tu t’es exilée au Canada pour ne pas avoir à faire face à toutes ces émotions que tu as enterrées pendant longtemps, mais qui refusent de se faire plus longuement. Tu raccroches le combiné, le laisse tomber contre le canapé et tu pleures. À chaudes larmes, à grands coups de sanglots, qui te secouent le corps en entier. Des sanglots qui font mal à en crever. De ceux qui te rappellent un peu trop tous les morceaux de vitre non loin, qui te ramènent à des images toutes plus morbides les unes des autres sans que jamais tu n'oses agir sur toutes les horreurs qui défilent pourtant dans ta boîte crânienne.

30 ans et au top de ta forme, décidément.



:l::
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Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
(halstay #7) heartbreak anniversary MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec august (le coloc), waterproof (le corgi) et bagheera (le chat).
gif @hughdrysdale
POSTS : 3982 POINTS : 350

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : (halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

(halstay #7) heartbreak anniversary 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

(halstay #7) heartbreak anniversary 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(halstay #7) heartbreak anniversary 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

(halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(20/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)laoisevittoriosiham #3ceciliashilohaugustwildanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
RPs EN ATTENTE : mickey #3 › flora #3 › olive #2 › greta #2
RPs TERMINÉS : (halstay #7) heartbreak anniversary MokPW9e
(halstay #7) heartbreak anniversary 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèle

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
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RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

(halstay #7) heartbreak anniversary 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @cristalline ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale & maisie moriarty.
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INSCRIT LE : 01/03/2020
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(halstay #7) heartbreak anniversary Empty
Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyJeu 3 Mar - 2:12





@AUTUMN GALLOWAY & KIERAN HALSTEAD ☽ Balloons are deflated guess they look lifeless like me. We miss you on your side of the bed. Still got your things here and they stare at me like souvenirs. Don't wanna let you out my head. Just like the day that I met you. The day I thought forever. Said that you love me but that'll last for never. It's cold outside like when you walked out my life. Why you walk out my life? I get like this every time. On these days that feel like you and me. Heartbreak anniversary. Cause I remember every time on these days that feel like you and me. Heartbreak anniversary. Do you ever think of me? gifs(c)harley


(FORTITUDE VALLEY, LOGEMENTS). Les fourmillements grimpent dans sa jambe à force d’obliger son pied à rester statique. Il n’a envie que d’une chose ; battre le sol au rythme de l’anxiété de son propriétaire, qui se fait violence à résister à ce besoin. Ce n’est pas toujours facile de contrôler son corps ; ça l’est encore moins concernant son esprit, pas vrai, Halstead ? Vous voyez, Kieran est très loin d’être stupide contrairement à ce que certains semblent penser. Il a parfaitement conscience que s’autoriser à dévoiler son angoisse de pareille manière le catégorisait aussitôt aux yeux d’Andrew, son thérapeute. Il ne manquerait pas de prendre quelques notes, peut-être de poser un diagnostic temporaire, peut-être de s’inquiéter plus qu’il ne le faudrait. Pourtant, il faudrait s’inquiéter. Il faudrait, car les pensées de Kieran le dépassent de plus en plus et il ne s’agit pas des miennes, mais bien des siennes, d’autres aussi, inconnues, qui viennent d’un endroit bien plus sombre de son esprit auquel je n’ai moi-même pas accès – sans quoi, j’aurais déjà agi depuis longtemps. Il est silencieux, Kieran, depuis plusieurs minutes autant qu’il l’a toujours été, mais c’est un observateur. Il est de ceux qui réfléchissent à outrance, qui imaginent tous les pires scénarios, mais, surtout, toutes les possibilités. Un battement de pied au sol n’attirerait pas l’attention de Drew. Le répéter plus de trois fois, par contre, il sera cerné. De la même manière, il n’autorise pas ses doigts à jouer ensemble ; tout comme il se fait violence pour ne pas baisser le regard, ou seulement à quelques rares occasions quand il cherche ses mots. Il a le dos bien droit alors que le poids de sa douleur lui donne envie de s’affaisser. Il affiche un sourire de temps à autre, toujours discret, toujours subtil, car le professionnel ne l’a jamais vu rire à gorge déployée autant qu’il n’a jamais vu toutes ses dents dévoilées par le biais d’un sourire sincère. Tout est mesuré, contrôlé, de l’hésitation dans sa voix pour ne pas sembler trop robotique, à la difficulté de formuler des mots sans bafouiller pour prétendre une assurance qui n’est pas la sienne. Ce sur quoi il n’a pas de contrôle, à mon grand regret, ce sont toutes ces pensées noires que j’arrive de moins en moins à chasser. Elles sont de plus en plus conséquentes, violentes et, malheureusement, imagées.

« Vous dites que vous avez des regrets ? »
Il a perdu le fil un instant, Kieran, relevant les yeux vers le professionnel alors que je lui hurle de parler, de dire ce qu’il a sur le cœur, d’être transparent quant à tout ce qui se passe dans sa tête. Ça fait trop longtemps que ça dure, Kieran, tu ne peux plus prétendre que ça va disparaître. Ça ne disparaît pas, au contraire. Ça se multiplie, de plus en plus et c’est insupportable. Il faut que tu agisses. Par pitié, il faut que tu réalises que tu ne t’en sortiras pas tout seul, que tu cesses de croire à cette idée selon laquelle ça t’affaiblit et que tu dois absolument gérer la situation pour ne pas donner raison à tous ceux qui attendaient le moment où tu craquerais. Quand est-ce que tu comprendras que tu as plus de valeur que ce que pensent les autres ?  

« Je, euh, oui. Quand je repense à tout ça, à comment ça s’est fini, oui, j’en ai. » Il débute un peu hésitant, avant d’afficher un sourire pincé comme pour annoncer qu’il fait de son mieux. « Je me demande toujours ce que j’aurais pu faire de différent et... je regrette de ne pas avoir réagi plus vite. » Il admet, les yeux qui cherchent le soutien d’Andrew. « J’arrête pas de me dire que ça aurait pu tout changer. Que si j’avais su, je sais pas, lui en parler avant ? Lui dire que j’y arrivais plus, lui dire qu’elle devait prendre soin d’elle, que ça devenait trop pour nous, vous voyez ? Les choses auraient été différentes. J’en suis persuadé. » Il ne serait probablement pas sur ce fauteuil aujourd’hui et Autumn n’occuperait pas ses pensées en lui causant autant de douleur. « On aurait pu surmonter cette période, on aurait pu se marier, on aurait peut-être un enfant. » Et cette image lui noue l’estomac, parce qu’il voudrait tant qu’elle soit vraie. « Et c’est ma faute. Tout ça, c’est ma faute, parce que j’ai rien dit, parce que je suis parti au lieu d’être là quand elle avait besoin de moi, au lieu de... me battre ? Et il y aura toujours cette petite voix dans ma tête qui me dira ‘’et si ?’’. Et si j’étais resté ? Et si j’avais pas été lâche ? » Et si t’étais resté, Kieran ? Tu y penses à ça ? C’est la même question, c’est un point de vue différent : dans ma version, il n’y a pas de fin heureuse qui soit, contrairement à la tienne. « Je me pose tout le temps la question. Et je regrette, je regrette parce que j’aurais dû réagir et pas comme je l’ai fait en partant. » Son sourire pincé reprend place sur ses lèvres pour dédramatiser ce qu’il évoque, alors que je sens à quel point son cœur est lourd et qu’il a tout sauf envie de sourire. « J’ai pas su réagir. J’ai pas réagi. Et je regrette de ne jamais réagir. De... je sais pas. » Il expulse un rire nerveux, avant d’expirer et de reprendre le fil d’un discours décousu. « Je réagis jamais. Et je peux m’en prendre qu’à moi-même je sais et je-j’ai l’impression que... je le fais jamais. J’essaie, je vous assure, j’essaie, et je comprends pas pourquoi ça marche pas. Pourquoi j’échoue toujours. J’y arrive jamais et c’est comme si j’étais une coquille vide, comme si... il y avait rien. Y’a rien. » Il conclut avec un rire nerveux. Il compensera par une légère plaisanterie, par des remerciements quant au fait de lâcher ce qu’il a sur le cœur et de se sentir plus léger – sans dire à Andrew qu’il quitte le cabinet plus acculé que jamais.

Et c’est peut-être pour tous ces regrets qu’il n’a pas hésité un seul instant quand après plusieurs alertes sur son téléphone, il finit par quitter les bras de Morphée, inquiet de la régularité des appels à une heure aussi avancée de la nuit. Un instant, il s’imagine le pire, songeant au fait que Sawyer a pu avoir un accident, avant de prendre conscience qu’il connait le numéro affiché et que celui-ci lui serre le cœur. Ne réponds pas, Kieran. Supprime ces messages, supprime ce numéro, supprime son souvenir. Mais évidemment qu’il n’écoute pas, quand déjà, à moitié réveillé, il colle son portable à son oreille. « Réponds Kieran, j’ai besoin d’entendre ta voix. » Il fronce les sourcils dans un premier temps, s’interrogeant quant au fait que, peut-être, c’est Autumn qui a eu un accident, avant de lancer le second message. « Est-ce que tu te souviens tout ce qu’on avait dit qu’on ferait, quand j’allais fêter mes 30 ans? » Il s’en souvient. Bien sûr qu’il s’en souvient, Autumn, il se souvient de tout. « T’avais dit qu’on ferait les choses en grand, comme à tes 30 ans. Ça allait mal, mais on était heureux cette journée-là, hein? Dis-moi que j’ai au moins bien fait ça cette journée-là. » Et elle l’avait bien fait. Le temps de quelques heures, il y avait eu une accalmie, qui avait vite été balayée le lendemain quand le peu de bonheur qu’il avait ressenti à ce moment-là lui semblait être une raison suffisante pour supporter tout le mal causé auparavant. Mais ça ne s’équilibrait pas, il l’avait réalisé et il s’en voulait de l’avoir fait. « Tu devrais être là. J’aurais dû être là pour toi, mieux que ça. On a tout gâché. J’ai tout gâché. » Elle sanglote, Autumn et il ne lui en faut pas plus pour déjà être en dehors de son lit de fortune, le téléphone collé entre l’oreille et l’épaule dans l’attente d’une suite alors qu’il enfile maladroitement un pantalon. Rien ne vient au bout du fil et il reprend son téléphone entre ses mains pour pianoter un message visant à lui demander son adresse.

Elle habite à quelques mètres, ça t’interpelle toujours pas, Kieran ? Qu’elle soit revenue à Brisbane et, qui plus est, si près de toi ? Qu’elle ait connu ton adresse avant même que tu la lui partages, qu’elle ait été en mesure de te retrouver ce soir-là, chez les Cornwells ?  Non, toujours rien ? Mais elle m’a sauvé. Mais de quoi exactement, Kieran ? Tu te fous de moi, n’est-ce pas ? Tu n’arrêtes pas de penser à en finir et voilà que tu uses et abuses de cette excuse pour rester proche de la jeune femme, pour me l’imposer toujours un peu plus. Et pas qu’en posant tes yeux sur elle, mais aussi et surtout dans cet esprit qui devient bien trop encombré dès lors que la jeune femme y occupe la majeure partie l’espace disponible. Il n’y en a plus pour elle, Kieran, est-ce que tu vas finir par le comprendre ? Il ne doit plus en avoir pour elle. Et pourtant. Il n’y a qu’elle. Qu’elle qui dicte son attitude, ses gestes, ses objectifs ; et vraiment, ça ne fait toujours pas sens pour toi, ce douloureux rappel au passé ? Il court sur les quelques mètres qui le séparent de l’appartement de la jeune femme, l’estomac noué alors qu’il s’inquiète et qu’il ne saura être rassuré qu’en l’ayant sous les yeux, belle et bien vivante et, si possible, en forme. Il monte deux par deux les escaliers jusqu’au numéro qu’elle lui a indiqué, n’hésitant pas à frapper avec vigueur, s’en fichant bien de l’heure et de la possibilité de déranger les voisins. « Autumn, c’est moi, ouvre ! » Sa voix s’élève pour lui signifier de sa présence autant que son inquiétude et la fermeté de son ordre et ce temps sans réponse lui semble interminable. « Ouvre, s’il te plait. » Qu’il répète, la main qui vient à nouveau frapper contre cette porte, le cœur qui s’emballe de plus en plus. Ouvre, je t’en supplie, dis-moi que tu vas bien. Parce que moi, ça n’est pas le cas.



:l: :



Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct - 17:27, édité 1 fois
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Autumn Galloway
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SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMar 15 Mar - 11:05


tw. pensées suicidaires et comportements d'automutilation graphiques.

Ce n’était pas arrivé d’un coup, non. Ça avait repris place sournoisement dans ton quotidien, comme un bruit de fond que tu pouvais ignorer tant que tu continuais de t’étourdir au quotidien, entre les obligations ici, les responsabilités là, et puis les impulsivités qui se faisaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus imprévisibles. Tu t’étais convaincue que ce n’était rien, que c’était seulement toi, un aspect de ta personnalité qui ne pourrait jamais changer, malgré tous les médicaments et toutes les thérapies du monde. Tu ne faisais rien de mal, après tout. Ce n’était que des achats pour lesquels tu n’avais pas vraiment les fonds, ou alors des road trips sur un coup de tête pour chasser les blues d’une routine que tu maîtrisais à peine. Ce n’était que des petites choses, inoffensives. Tu ne faisais de mal à personne, pour une fois. Et puis, les petites choses sont devenues un peu plus grosses. Il y avait eu toute cette histoire de mariage, un évènement alcoolisé qui t’avait temporairement lié à un inconnu. Une connerie de plus à ajouter à ton palmarès. Tu avais fait comme si de rien était, tu arrivais presque à faire comme si ce n’était jamais arrivé, sauf que Kieran avait su et suite à ça, c’était impossible de te camoufler plus longuement dans ton déni. Kieran, éternelle source d’impulsivité et d’émotions que tu ne sais pas gérer. Kieran, éternel tourment quand plus de deux ans plus tard, son absence t’est toujours aussi douloureuse. Revenir à Brisbane avait été ton erreur fatale, la preuve que tu n’allais pas aussi bien que tu voulais te le faire croire. Quand chacune des décisions que tu avais prises en revenant dans cette ville tournaient autour de lui. De ton choix d’appartement jusqu’à ton choix de boulot qui te plaçait toujours juste là, un peu plus sur son chemin sans jamais t’imposer de trop dans son quotidien. Jusqu’à ce que tu ne franchisses la ligne et que la marche-arrière soit impossible. L’obsession, petite d’abord, avait pris de plus en plus d’ampleur et le Halstead avait repris bien trop de place dans ton esprit, bien trop de place dans ton quotidien quand bien même il continuait de briller par son éternelle absence. Parce que Kieran voulait de l’espace, mais toi, tu le voulais lui. Oh, à quel moment est-ce que ton esprit a recommencé à être malade à ce point? À quel moment est-ce que les vieilles blessures ont repris de l’ampleur? À quel moment est-ce que tu as de nouveau perdu le contrôle, Autumn? Avec l’obsession étaient venues les montagnes russes d’émotions. Les high trop high, et les chutes si profondes que tu te demandais parfois si tu parviendrais à remonter. Tu avais recommencé à flirter avec les comportements d’autodestructions et les idées noires elles, silencieuses mais présentes, s’étaient refaites une place, pas trop près, mais jamais bien loin.

Il fut un temps, tu ne pensais pas que tu te rendrais à tes trente ans. Il fut un temps, tu ne pensais pas survivre, tu ne pensais pas te survivre, ton esprit un chaos sans fin duquel tu pensais ne jamais être délivrée. Il y avait eu l’envie de mourir, celle qui venait sans idée et sans plan, et puis il y avait les façons qui s’étaient dessinés peu à peu dans ton esprit. L’accident de voiture qui n’en est pas un, la bouteille de médicament ingérée trop rapidement, le couteau qui s’enfonce dans la chaire juste là où il faut. Les idées étaient là, mais aucun plan n’avait pris place. C’est sans doute pour cette raison que tu avais pu survivre la plus noire des périodes, deux ans plus tôt, quand les émotions régnaient mais que le manque de préparation t’avait empêché de passer à l’acte. L’évènement désormais connu sous terme de crise avait été un wake up call quand c’est Kieran qui s’était retrouvé victime de toute ta noirceur et la suite des choses aurait dû être une route vers la guérison, qui n’en était pas vraiment une, à la vue de ce qui se passait présentement. Les sanglots s’enchaînent, tu n’arrives plus à t’arrêter, tu n’arrives plus à chasser les images de Kieran qui défilent en boucle. Les beaux moments et puis les pires aussi. Les vieux souvenirs et les plus récents. Ça fait mal, tout fait mal, trop mal. L’écran de téléphone s’illumine et tu mets quelques instants avant de le réaliser. Il y a son nom et ce putain de cœur qui sont encore là. Ou peut-être que tu hallucines. Pourquoi est-ce que Kieran voudrait ton adresse? Est-ce que tu lui as vraiment laissé ces messages sur ta boîte vocale ou ça aussi, tu te l’es imaginée? Tu ne différencies plus vraiment le vrai du faux, et c’est pour ça sans doute que tu attrapes ton téléphone et que tu tapes ton adresse avant de lui envoyer le message. Il ne viendra pas de toute façon. Ça fait longtemps qu’il est parti Kieran, qu’il a abandonné, qu’il t’a abandonné, toi et tes problèmes, toi et ton esprit malsain, toi et l’horreur que tu représentes. Il ne viendra pas, surtout pas quand il va réaliser que tu habites si proche de lui, qu’il va enfin comprendre ce que tu fais, pourquoi tu es là, que tu es folle. Une espèce de cinglée qui a perdu les pédales. Encore une fois, simplement bonne pour retourner dans cet hôpital psychiatrique parce que t’es dangereuse Autumn, pour les autres, mais surtout pour toi.

Pour toi quand tu te lèves du canapé pour finalement t’approcher du mur près duquel gît les morceaux de verre de cette coupe de vin complètement détruite. Tu te laisses glisser contre le mur, ta tête qui s’y cogne une fois, deux fois, trois fois. Toujours un peu plus fort avec chaque nouveau coup. Ça fait mal, mais jamais aussi mal que tout ce qui se déchaîne dans ta tête et dans ton cœur présentement. Tu transposes. Une douleur physique pour faire écho à tout ton mal-être. Un autre coup. C’est le mur qui résonne derrière toi ou c’est seulement dans ta tête? Tes doigts glissent au-dessus des morceaux de verre, ta respiration est toujours aussi saccadée alors que tu tentes de te calmer de la crise de sanglots. Les larmes continuent de couler abondamment sur tes joues, tu sens tes lèvres qui tremblent alors que tu hésites encore un peu avant d’attraper un morceau de verre plutôt imposant. Ce n’est pas un couteau, non, mais c’est tout aussi coupant, tout aussi dangereux. Qu’est-ce qui se passerait, si tu l’utilisais contre tes poignets, là, maintenant, tout de suite? Et si c’était la fin que tu mérites et rien de plus? Tu n’aurais plus mal, enfin, et tu ne pourrais plus jamais faire mal à qui que ce soit non plus. Le noir, le vide. Oh, ça ferait du bien enfin, un peu de vide. Être complètement engourdie, loin de toutes ces émotions et de ces pensées obsessives qui font de quotidien un véritable calvaire, un combat constant entre ce qui est bien et ce qui est mal. Ça ferait mal, mais juste un peu. Combien de temps avant que tu te vides de ton sang? Tu ne sais pas. Tu n’as jamais cherché. Tu n’as pas prévu, c’est ça le problème. Ce sont les émotions qui ont le contrôle, la logique a disparu et il n’y a pas de plan. Juste une envie que tout cesse enfin. Les sanglots reprennent alors que tu accotes le morceau de verre contre ta peau, sans l’enfoncer. Tu essayes de faire le vide dans ton esprit, mais il y a Kieran, il y a toujours Kieran. Il aurait enfin tout l’espace dont il a de besoin. C’est ce qu’il veut, c’est ce qu’elle répète la petite voix dans ta tête, celle qui omet le fait qu’il t’a demandé ton adresse, celle qui devrait plutôt te suggérer que peut-être, juste peut-être, il s’inquiète pour toi, encore et toujours. Tu sursautes quand les premiers coups contre la porte sont portés. Tu ne t’y attendais pas et tu en paies le prix, quand le morceau de vitre s’enfonce dans un mouvement involontaire et que le sang ne met que quelques secondes avant de se joindre à la partie. Tu étouffes un cri, mélange de surprise et de douleur alors qu’une voix trop familière s’élève de l’autre côté de la porte. « Autumn, c’est moi, ouvre! » C’est dans ta tête ou c’est vrai? Le sang qui coule lui est tout ce qu’il y a de plus vrai. La brûlure que tu ressens dans ton avant-bras aussi. Fuck, fuck, fuck. C’était un accident, tu ne voulais pas vraiment. Oui, non? Fuck. « Ouvre, s’il-te-plaît. » T’appuyant sur ton bras non-blessé, c’est maladroitement que tu réussis à te relever et tu pleures toujours quand tu viens déverrouiller la porte avant de l’ouvrir et de te retrouver face à face avec Kieran. Il est bien là, tu crois. Il n’est pas qu’un fruit de ton imagination alors que ta main droite se pose contre son torse, juste pour t’assurer que tu n’hallucines pas. « Kieran, qu’est-ce que… je… » Tu n’as pas les mots. Qu’est-ce qu’il fait là? Pourquoi il est venu? Pourquoi maintenant? Les messages Autumn, tu es encore en train d’oublier ces messages que tu viens pourtant de lui laisser sur sa boîte vocale. Du coin de l’œil, tu aperçois ton bras gauche ensanglanté, et tu viens poser ta main contre ton poignet, comme si tu tentais de camoufler l’évidence. « Je voulais pas, j’te jure… » que tu plaides entre deux sanglots, alors que toute la scène qui se joue devant ses yeux prouve pourtant tout le contraire.

Tu ne me croiras pas, pas vrai Kieran?
Je ne suis qu’un désastre ambulant, je le sais.
@Kieran Halstead (halstay #7) heartbreak anniversary 2541781956



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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
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RPs EN COURS : (halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

(halstay #7) heartbreak anniversary 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

(halstay #7) heartbreak anniversary 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(halstay #7) heartbreak anniversary 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

(halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(20/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)laoisevittoriosiham #3ceciliashilohaugustwildanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMer 6 Avr - 1:28



tw. pensées suicidaires et comportements d'automutilation graphiques.

Kieran n’a pas envie de voir l’évidence que j’aimerais lui imposer, pour autant je ne me prive pas de superposer la réalité qu’il vit avec des souvenirs qu’il préférerait oublier, vécus une année plus tôt. Pourtant, la situation se reproduit avec un souci du détail presque déstabilisant. Cette course effrénée, où chaque seconde compte, à travers la ville, ses phalanges qi rougissent sous la violence des coups portés contre cette porte pour signifier sa présence, son rythme cardiaque qui semble être suspendu dans l’attente d’un verdict, d’une présence, d’un quelconque signe auquel il pourrait s’accrocher, quelques mots presque doux qui annoncent pourtant un ordre, une voix qui se module au gré de toutes les émotions qu’il ressent, partagées entre l’inquiétude et une pointe de colère – qu’il n’admettra jamais, cette impression désagréable que les secondes s’écoulent comme des heures. La porte reste close ; l’anxiété ne fait que grandir et s’accompagne d’un désagréable effet de déjà-vu. Ce n’est pas la première fois qu’il s’inquiète pour Autumn, qu’il me précise rapidement pour me faire taire, pour me donner une justification qui m’évitera d’aller plus loin dans mon raisonnement. Il a connu beaucoup de hauts avec Autumn, beaucoup d’amour et de bonheur, mais il y a aussi eu tous ces bas dont il s’est souvent senti responsable, aujourd’hui encore. S’il n’était pas parti comme un voleur, s’il n’avait pas rompu aussi lâchement qu’à travers une lettre, probablement qu’elle n’en serait pas là aujourd’hui. Et je suis d’accord avec toi, Kieran. Mais toi non plus ; et tu restes ma priorité, peu importe la manière dont tu essaies de me faire compatir vis-à-vis des difficultés de la jeune femme. Je ne suis pas un monstre, je t’assure, et je souhaite qu’elle puisse trouver la paix, mais je suis plus insensible à ta propre souffrance qu’à la sienne. Et n’essaie pas de me faire dériver ; oh, non, tu sais très bien où je voulais en venir. Parce que ça ne concerne pas qu’Autumn, parce que cette scène qui se joue ne lui est pas propre – pas quand elle a déjà été vécue il y a un an avec une toute autre personne. T’as pas envie que je prononce son prénom, pas vrai ? Très bien, je ne le ferai pas ; à condition de reconnaître qu’il y a une certaine ironie à vivre par deux fois la même urgence. Un appel, quelques mots particulièrement inquiétants, une précipitation pour trouver porte close et des supplications pour mettre en sécurité la principale concernée. Une blonde qui en remplace une autre (ou presque) et si tu refuses de penser à la situation qui s’est déroulée il y a un an plus tôt, le fait est que tu avais raison, Kieran. Tu t’es flagellé pendant des mois et n’a jamais obtenu le pardon d’Eve (oops, je l’ai dit), mais t’avais raison : elles sont pareilles. Et si tu persistes à croire que leurs similitudes sont liées à la façon dont tu peux leur faire du mal, selon moi tu devrais comprendre que tes propres limites sont mises en danger dans ces moments-là, parce que ce n’est pas à toi de les gérer, pas quand tu peines à peine à te gérer toi-même. Et oui, Kieran, cette affirmation est douloureuse, mais elle devient de plus en plus réelle, n’est-ce pas ?

Je ne sais pas ce qu’il a fait pour que cette situation se reproduise, pour que ce soit mérité qu’il la vive par deux fois, pour qu’il se sente autant coupable, pour que le hasard décide de lui faire une piqûre de rappel des fois que les précédentes fois n’étaient pas suffisantes. Il n’a pas su s’occuper d’Autumn quand elle allait mal, il n’a jamais pu se rattraper avec Eve et il en vient à se demander pourquoi il s’est déplacé. Ce n’est pas qu’il s’en fiche de la jeune femme – et malgré toute mon inimité pour la rouquine, je peux comprendre qu’il ne soit pas en mesure de rester insensible – c’est qu’il ne pourra jamais autant l’aider que les vrais professionnels. Tu veux dire, ceux-là aux mains desquels tu l’as laissée ? Non, Kieran, oublie ta voix et concentre toi sur la mienne, quand bien même je n’ai aucune solution toute prête à te donner (et Dieu sait que j’aimerais). Évidemment, j’aimerais plutôt que tu quittes cet appartement, que tu t’évites de replonger à cœur perdu dans l’addiction que représente la rouquine, mais je sais aussi que tu ne pardonneras pas s’il lui arrive quelque chose (et moi non plus, pour être honnête). Élaborons un plan dans ce cas-là ; tu t’assures qu’elle soit encore en un seul morceau et tu appelles les personnes de garde pour la prendre en charge. À la rigueur, tu l’accompagnes, oui, mais ça s’arrête-là. Pas de promesses, pas de temps supplémentaire en sa compagnie, et tu fuis dès que l’occasion se présente et que ta conscience (moi) pourra s’en remettre. Et ne me jugez pas sur le manque de sensibilité dont je peux faire preuve, je peux vous assurer que si vous aviez conscience de tout ce qu’il s’est passé entre eux, votre raisonnement sera le même – voire plus dur. Ils n’ont jamais réussi à aller bien ensemble, ou trop peu souvent, et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Quand elle ira mieux, c’est lui qui s’enfoncera – et je dois anticiper ce moment. Parce qu’il s’enfonce déjà, depuis des mois, depuis qu’elle est sortie de sa vie et ce message ne l’aide pas à se distancer d’elle. Parce qu’il lui l’a dit, elle est là, elle est partout, elle est dans sa tête autant que dans son cœur, elle était là ce soir de novembre, elle est là derrière cette porte et jamais elle ne sera bien loin, c’est quelque chose qu’il commence à accepter alors qu’il ne devrait pas – parce qu’il ne devrait plus s’habituer à sa présence si près de lui. Il ne devrait plus accourir, c’est à son mari de faire ça, vous savez, celui qui n’est pas lui. Ou à son frère, celui-là même qui s’est vanté de le voir coincé dans un lit d’hôpital après son attaque. Ou ses parents, peut-être, ceux qu’il a mis du temps à se mettre dans la poche et qui ont su dès le départ que leur fille méritait mieux. Ou à Hannah, sa thérapeute, qui ne croyait pas en ses bonnes intentions. À tout le monde, excepté lui, en réalité, puisqu’il semble précipiter ses malheurs.

Est-ce sa faute, aujourd’hui ? Est-ce qu’il aurait dû être plus présent après son agression, s’assurer qu’elle n’y repense pas, s’assurer de lui avoir montré sa reconnaissance ? Est-ce qu’il aurait dû être plus attentif à son ressenti, au détriment du sien ? Est-ce qu’il aurait dû lui proposer d’expier ce traumatisme ensemble, quitte à ce qu’ils continuent à se faire encore un peu plus mal ? Il ne sait pas et il ne se pose plus vraiment les questions alors que son poing continue de rougir sous les coups qu’il adresse à cette porte qui reste désespérément close. Il supplie encore une fois et lorsque la porte s’ouvre enfin, son cœur manque un battement en constatant l’état dans lequel il retrouve la jeune femme. Ses joues sont mouillées, ses yeux fatigués autant qu’ils traduisent de la manière dont son esprit est ailleurs. Sa main se pose contre son torse et même s’il ne devrait pas, son corps s’électrise à ce contact furtif, auquel il met un terme en s’avançant légèrement dans l’appartement. « Kieran, qu’est-ce que… je… » Elle sanglote encore, Autumn et ça lui brise toujours autant le cœur. Ça ne devrait plus, Kieran. Parce que ça ne lui faisait pas grand-chose quand les rôles étaient inversés. « Tu m’as appe-. » Tu m’as appelé. Mais il ne finit pas sa phrase que ses yeux sont attirés par le sang qui coule sur son bras gauche. Elle masque rapidement son poignet et elle n’a pas besoin de s’excuser que tu saisis déjà l’évidence, Kieran, n’est-ce pas ? Elle a recommencé. « Je voulais pas, j’te jure… » Elle ne le veut jamais, mais elle le fait toujours. Et même si je n’apprécie pas la manière dont il s’inquiète pour elle, dont il retombe dans ses vieux travers en sa compagnie, je sais aussi que, contrairement à Eve, elle est vraiment malade. Peut-être qu’il s’agit quand même d’une stratégie pour le faire venir ici, mais c’est une question pour un autre moment, pour l’heure, Kieran se contente de répondre, d’une voix douce : « je sais, je sais. » Tu sais aussi ce que tu dois faire dans cette situation, n’est-ce pas ? Autre que le fait de te détacher émotionnellement de sa souffrance pour ignorer celle que ça te cause, s’entend. « Où sont tes linges ? » Il lui demande d’une voix qu’il module pour ne pas laisser sa crainte prendre le dessus ; son toux est doux, il étire même péniblement sa lèvre pour qu’elle ait confiance en lui et qu’elle le laisse s’occuper d’elle – parce que ça n’a pas toujours été facile. Lorsqu’elle lui indique le placard en question, il se dépêche de se saisir d’un tissu propre avant de revenir rapidement vers elle. « Laisse-moi voir. » Il lui demande en se saisissant délicatement de sa main, étirant doucement son avant-bras pour que la plaie lui soit pleinement visible. « Dis-moi si je te fais mal. » Il poursuit en croisant son regard un instant, appliquant le tissu sur le saignement jusqu’à ce qu’elle enlève sa propre main. L’une de ses mains tient son avant-bras, l’autre appuie fermement sur la blessure pour tenter d’en limiter le saignement, tandis que son regard s’échappe brièvement sur l’heure qu’indique sa montre. Il se doute bien que le sang ne s’arrêtera pas de couler dans les cinq à dix minutes et qu’ils devront aller à l’hôpital, mais les automatismes sont ce qu’ils sont et il surveille l’heure pour anticiper la négociation qui s’annonce. « Ça va aller. Je vais appeler un taxi et on va aller soigner ton bras, d’accord ? » On va aller à l’hôpital, mais promis, cette fois, je ne te laisse pas là-bas.

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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : (halstay #7) heartbreak anniversary 9o9t

mason #4.
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyVen 29 Avr - 15:18


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Est-ce que tu aurais laissé le verre se glisser sur ton poignet, si tu n’avais pas sursauté? Est-ce que tu serais allée au bout du mouvement? Le verre était déjà là, les pensées intrusives en presque plein contrôle et ce n’était qu’une question de temps avant que tu n’aies au bout de ton idée, pas vrai? Tu n’es plus certaine, mais tu n’as pas le luxe de pouvoir te poser la question bien longtemps puisque derrière la porte existe une personne qui te demande d’ouvrir la porte. Tu la connais cette voix, évidemment que tu la connais. Tu la reconnaîtrais partout, dans n’importe quel contexte, même dans celui-ci alors que tu peinais à y croire, que tu ne voulais pas y croire vraiment. Parce que tu ne peux pas te retrouver dans cette situation devant Kieran. Pas encore. Pas après tout ce que tu lui as déjà fait vivre. Pas après tout ce qui s’est passé pour lui dans les derniers mois. Non. Pourtant, il y a les coups qui se répètent contre la porte et la voix de Kieran qui s’élève à nouveau et voilà que tu ne sais plus quoi croire. Ton esprit te joue trop souvent des mauvais tours. Tu ne sais plus faire la distinction entre la réalité et la fiction et ça te fait cruellement peur. Ça fait longtemps, que tu ne t’es pas retrouvée dans un tel état, déconnectée, terrifiée, trop pleine et vide à la fois. C’est le sang qui coule sur ton bras qui te ramène peu à peu à cette réalité que tu préférerais pouvoir ignorer encore un peu. Le sang que tu touches du bout de tes doigts, la douleur qui s’irradie dans ton corps, ça te semble si vrai, tout comme les coups portés contre la porte. Ça doit l’être. Tu te lèves, et puis tu hésites encore un peu avant de finalement ouvrir. Tout se bouscule dans ton esprit que ton regard croise celui de Kieran. Quand ta paume trouve son torse, que tu sens le tissu de son chandail sur ta peau. Il est vraiment là. Il est vraiment venu et tu n’es pas certaine de saisir pourquoi.

« Tu m’as appe-. » Tu l’as appelé. Oui, c’est vrai. Tu as laissé des messages incompréhensibles sur sa boîte vocale, des mots hoquetés entre deux sanglots, des excuses bancales proférées à répétition sans que ça ne vienne changer quoique ce soit à ce qui s’est passé entre vous. Ça ne change pas qui tu es, ça ne change pas ce que tu as fait. Tout comme ça ne change pas le fait que vous n’êtes plus ensemble et que tu ne mérites pas la moindre attention qu’il t’offre. Tu t’en veux pour ce que tu as fait, comme tu lui en veux à lui. Tu lui en veux d’être parti ou tu lui en veux d’être là cette nuit? Les deux, peut-être. Tu lui en veux tellement que ça te fait mal. Plus mal encore que cette coupure trop profonde sur ton poignet gauche, celle qui continue de saigner abondamment malgré tes doigts qui tentent de camoufler les dégâts. Mais il a vu Kieran, bien sûr qu’il a vu. Il remarquera chaque détail de cette scène des plus macabres. Les bouteilles de vin vide sur la table basse du salon qui témoigne de ton état d’ébriété avancé, les morceaux de verre éclatés au sol, tes yeux rougis par toutes les larmes qui ne cessent de couler et puis tout ce sang qui n’a nulle part où aller, si ce n’est partout sur toi, à tâcher absolument tout sur son passage. « Je sais, je sais. » qu’il murmure doucement Kieran, mais tu sais parfaitement qu’il ne te croit pas. Pourquoi est-ce qu’il te croirait après tout? Par mille fois, tu lui as fait savoir que tu étais impulsive, ingérable, complètement folle. Malade, plutôt, mais quelle différence ça fait quand c’est toi contre toi et que tu perds toujours le combat? « T’aurais pas dû venir. » Il aurait dû être profondément endormi, voir tes messages et les supprimer sans même les écouter. C’est comme ça que ça aurait dû se passer. Tu imaginais bien que c’est ça qui se passait au début, quand il est parti. Combien de fois est-ce que tu l’as appelé après avoir lu cette lettre? Combien de messages sanglotant est-ce que tu as laissé sur sa boîte vocale, le suppliant de revenir, de te revenir? Et quand ils se sont transformés en messages de rage, de haine que tu ne savais plus contrôler, il y en a eu combien, de ceux-là? Beaucoup trop pour que tu puisses les compter. Mais il n’est jamais revenu. Qu’est-ce qui est si différent, ce soir? « Pourquoi t’es là Kieran? » que tu murmures, incapable de soutenir son regard, les larmes qui continuent de couler sur tes joues. S’il n’était pas venu, et que tu avais décidé de le faire quand même, ce serait une tout autre fin à ton trentième anniversaire. Une fin dont il n’aurait jamais eu conscience. Peut-être même qu’il n’aurait jamais su. Qui lui aurait dit après tout? Ça fait longtemps que tu t’es assurée que ton entourage n’approuve pas de sa personne. Combien de temps est-ce que ça aurait pris, avant que quelqu’un ne réalise que tu as disparu de la carte? Que tu n’es plus là? Quelques jours, quelques semaines peut-être? Parce que tu es un poids Autumn et tout le monde serait mieux sans toi. Oh Kieran, pourquoi est-ce qu’il y a jamais rien qui se passe ça devrait?

« Où sont tes linges? » Tu secoues la tête parce que tu ne veux pas qu’il s’occupe de toi. Mais son regard se fait un peu plus insistant et tu finis par lever le menton en direction de ta cuisine. « Le dernier tiroir. » Il s’éloigne temporairement et tu fermes les yeux, à moitié persuadée qu’il ne sera plus là lorsque tu les ouvriras à nouveau. Mais tu entends le bruit du tiroir qui s’ouvre et qui se referme, et les pas du Halstead qui revient rapidement se placer près de toi. « Laisse-moi voir. » Il attrape ton bras et tu ne tentes même pas de t’opposer cette fois. Il prend la situation en charge et tu le laisses faire, n’ayant ni la force ni le courage de le contredire, de lui répéter ce que tu as déjà dit, ce que tu continues de penser. Qu’il ne devrait pas être ici, qu’il ne devrait pas faire ça, qu’il devrait prendre ses jambes à son cou une fois encore et s’éloigner de la bombe à retardement que tu es, que tu resteras toujours. « Dis-moi si je te fais mal. » Il vient placer le tissu sur ta blessure et tu finis par laisser ta main couverte de sang tombé le long de ton corps, alors qu’il apporte un peu plus de pression sur ton poignet. Ça fait mal, mais jamais autant que de l’avoir juste là. Jamais autant que cette situation dans laquelle tu vous as placé de nouveau. Jamais autant que la réalisation de ce que tu as fait et surtout de ce que ça veut vraiment dire. Parce que tu la connais, la suite de l’histoire. We’ve been here before. « Ça va aller. Je vais appeler un taxi et on va aller soigner ton bras, d’accord? » Tout de suite, tu sens ton corps qui devient raide, les signaux d’alerte qui s’activent en masse dans ton esprit autant que dans ton corps. Tu secoues la tête, violemment cette fois alors que la panique s’empare de tes traits. « Non! Non! » que tu t’exclames avant de tirer sur ton bras pour le dégager de l’emprise de Kieran. « Je veux pas aller à l’hôpital, tu peux pas m’emmener là-bas encore une fois… Je peux pas, je peux pas vivre ça encore, Kier, je peux pas… » Tu te répètes constamment, les mots filent à toute vitesse alors que tu te retrouves complètement terrorisée à l’idée d’être à nouveau interné en psychiatrie, à l’idée de devoir tout recommencer le travail fait il y a deux ans, celui qui sera sans doute encore à refaire dans deux ans encore. « Ils vont appeler mes parents… Ils peuvent pas savoir, mon frère non plus… Je, je… J’peux pas leur faire ça encore une fois. » Ça avait pris des mois avant que tu ne puisses regagner un semblant de confiance de la part de tes géniteurs, tu n'étais pas tout à fait convaincue que ta mère avait arrêter de te voir comme une petite chose fragile prête à exploser à tout moment. Un monstre qui n’était plus vraiment sa petite fille. Et ce serait pire, bien pire encore s’ils savaient ça, s’ils étaient mis au courant de cette erreur-là. « Tu vas partir encore. » Et tu n’étais pas certaine que tu y survivrais une deuxième fois, à ça. « Plutôt mourir. »

Et il est bien là le problème, Autumn.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMer 18 Mai - 17:52



tw. pensées suicidaires et comportements d'automutilation graphiques.

Tu m’as appelé, Autumn. Bien sûr qu’elle l’a appelé, l’idiot qui répond et qui accourt toujours. Elle n’est pas la seule à s’en être rendue compte ; et il a acquis une certaine expérience qui devrait pourtant avoir produit l’effet inverse avec le temps. S’assurer que son téléphone est sous silencieux, ne pas écouter ses messages, ne pas accourir à la moindre menace qui fait office de chantage affectif. Mais malgré toutes mes injonctions, il n’arrive pas à rester à distance, Kieran et je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Il y a toujours cette question qui s’impose à son esprit, qui dicte sa conduite finale : et si ? Et si elle finissait par se faire du mal le jour où il décide de ne pas venir jusqu’à elle, et comment il pourrait vivre avec ça sur la conscience ? Il en a eu un avant-goût lors de son hospitalisation, lorsqu’il se posait quotidiennement la première question et qu’il n’a jamais réussi à répondre à la seconde. La distance lui avait fait du bien, il doit le reconnaître, mais sa conscience ne s’en était pas retrouvée pleinement allégée, alors qu’il cherchait désespérément à avoir des nouvelles de la jeune femme par le biais des rares contacts en commun qu’il avait conservé malgré sa fuite. Une liste minuscule, à vrai dire, qui se résumait à sa psychiatre et à son frère quand celui-ci s’est retrouvé sur son chemin ; autant dire que l’un et l’autre n’avaient pas eu besoin de faire le moindre effort pour accentuer la culpabilité liée à son abandon. Mais Autumn est de retour ; et avec elle ses dérives qu’il n’a jamais su totalement contenir malgré tous ses efforts. Là où il n’en faisait pas autant pour lui, Kieran avait toujours mis un point d’honneur à essayer d’aider la jeune femme ou, à défaut, à la soutenir du mieux qu’il pouvait, malgré son évidente maladresse et manque de connaissance dans le domaine – pour ça, il faudrait déjà qu’il s’occupe de sa propre santé mentale avant de prendre soin de celle des autres. Mais il s’occupera des dégâts que leur rencontre de ce soir causera sur lui à un autre moment – c’est-à-dire, en langage familier Halstead : jamais – pour l’heure, l’essentiel réside dans le fait de prendre soin de la jeune femme, maintenant que son regard s’est posé sur les tracés de sang qui coulent sur sa peau. « T’aurais pas dû venir. » Il secoue rapidement la tête pour lui ôter cette idée de la tête ; un coup d’œil à la jeune femme suffit à comprendre pourquoi il a dû venir. Et ce n’est pas tant à cause de ton habituelle bienveillance, Kieran, n’est-ce pas ? Non, il y a un certain devoir moral, une certaine obligation à répondre aux appels des personnes dont tu as causé la détresse et qui ne se privent pas pour te rappeler à intervalles réguliers, histoire de s’assurer de ta compagnie au moment venu. Comme ce soir, donc, alors qu’il se sent coupable, que le message d’Autumn ravive des blessures qui n’ont jamais cicatrisées – et toutes ces promesses auxquelles il lui a fait croire avant de les retirer de la plus violente des manières. « Pourquoi t’es là Kieran? » C’est vrai, ça. Pourquoi t’es là, Kieran ? Quoi, elle te dérange, ma question ? C’est drôle, tu trouves pas ? Comment est-ce que tu es supposé lui répondre si t’es déjà incapable de te justifier auprès de moi ? « T’as besoin de moi. » Ah. L’évidence, donc. C’est pas vraiment une raison ça, j’ai l’impression. C’est plus une affirmation, et puis, tu aurais très bien pu remplacer ce « moi » par « quelqu'un », Kieran. Elle a besoin de quelqu’un qui prenne soin d’elle, mais c’était supposé être ton boulot ça, et puisque tu n’as pas su être à la hauteur du contrat, t’as l’impression de lui être redevable. Ouais, gamin, il y a un désavantage à être dans ta tête ; c’est que je sais très bien ce que tu penses. Mais il n’est pas redevable. Oh, croyez-moi qu’il ne l’est pas, mais d’ici à ce que je lui fasse comprendre cette réalité, le chemin est encore long.

Et ce n’est pas parce que plus de deux ans le séparent d’une scène qui s’est déjà jouée à plusieurs reprises et qui connait un rappel aujourd’hui qu’il a oublié les mécanismes, Kieran, quand son intérêt est désormais visé sur la nécessité de diminuer l’écoulement de sang de la jeune femme. « Le dernier tiroir. » Un dernier regard à la blessure pour s’assurer qu’il peut disparaître une poignée de secondes et le voilà qui se précipite déjà vers le tiroir en question, revenant aussi rapidement, sans prendre le soin de refermer ledit tiroir derrière lui. Il applique une léger pression dans un premier temps alors qu’il s’assure de son consentement à chaque étape des soins ; ce n’est même pas la faute d’Autumn, mais plutôt de vagues souvenirs des nombreuses fois où il essuyait la bouche pâteuse de ses parents en plein sommeil sur le canapé et que la surprise lui valait de nombreuses réprimandes. Sa mâchoire se crispe sans vraiment comprendre pour quelle raison. Il n’a pas peur de sang, pourtant, pour en avoir côtoyé une certaine quantité tout au long de sa vie, que ce soit le sien ou celui des autres, celui d’Autumn. Et même si tout ceci a tout d’un remake, il n’apprend définitivement pas de ses erreurs alors qu’une seule phrase suffit à braquer la rousse. « Non! Non! » Son bras lui échappe violemment et son regard fixe celui-ci, inquiet quant au manque de pression sur sa blessure et son saignement. « Je veux pas aller à l’hôpital, tu peux pas m’emmener là-bas encore une fois… Je peux pas, je peux pas vivre ça encore, Kier, je peux pas… »  - « Je sais, je sais. Je suis désolé, j’ai pas réfléchi. » Il tente de se justifier. Il n’a pas réfléchi, c’est vrai ça, et c’est bête considérant le fait que tu n’as que ce séjour à l’hôpital dont tu es à l’origine en tête depuis vos retrouvailles, n’est-ce pas ? La manière dont ça s’est fait, la manière dont tu l’as suppliée, la manière dont tu l’as trahie. « Ils vont appeler mes parents… Ils peuvent pas savoir, mon frère non plus… Je, je… J’peux pas leur faire ça encore une fois. » Ses mains levées et ses paumes tendues en sa direction comme pour assurer sa bonne foi, je ne cesse de lui répéter qu’elle n’a rien à utiliser contre lui, cette fois-ci. Que ce n’est pas comme la dernière fois. Qu’il peut se détendre, qu’il peut respirer, même si la situation est tendue. Mais il n’y arrive pas. Toujours pas le signal d’alerte pour te faire comprendre à quel point tu dois la fuir, Kieran ? « Tu vas partir encore. » - « Non, non, je t’assure que... »

« Plutôt mourir. » Toujours pas, Kieran ? Son cœur se serre, son estomac se rétracte et il ferme les yeux un instant pour reprendre contenance. Ce n’est pas la première fois. C’est n’est pas la seule, non plus. Mais la menace plane toujours au-dessus de lui, et l’éponge qu’il est s’imprègne de celle-ci. Il voudrait la supplier de ne pas dire ça, d’une voix douce alors que j’ai envie d’hurler, de mon côté. Hurler face à cette tentative de le raisonner qui n’en est pas une, qui a tout du chantage et de l’accentuation d’une culpabilité qui est déjà sa compagne au quotidien. « Je te laisse pas, je t’assure. Je sais que t’as toutes les raisons de pas me croire, mais je te le promets. » Non, non, Kieran. Tu n’as pas le droit de faire de telles promesses, pas alors qu’elle piétine celle que je t’ai fait à toi. « On va... on va mettre un peu de glace dessus, en attendant, d’accord ? Ça diminuera un peu le saignement. » Qu’il annonce doucement, se levant avec tout autant de délicatesse pour se saisir d’une poche de glace dans le congélateur et d’un autre linge propre sans la quitter du regard. Ses gestes sont bien plus lents qu’auparavant, alors qu’il fait de son mieux pour ne pas la braquer plus qu’elle ne l’est déjà, pour ne pas prendre le risque de faire trembler la bombe jusqu’à ce qu’elle en explose. S’agenouillant à nouveau devant elle, enroulant la poche dans le tissu, sa main tendue vers elle pour qu’elle accepte qu’il se saisisse de son bras à nouveau. « On va rester là. Encore un peu, peut-être que... peut-être que ça va se calmer. » Il a envie d’y croire, du moins. « S’il te plait. » Il lui demande, sa main toujours tendue vers elle. « Mais si ça continue de saigner, il faudra que quelqu’un s’occupe de toi... » Parce qu’il ne peut rien faire, lui, avec ses bonnes intentions et ses réflexes de premier secours. « Je resterai avec toi. Je te promets. De A à Z, je serai là, mais j’ai besoin de savoir que quelqu’un pourra prendre soin de toi, au cas où. » Son regard dans le sien, ce sont désormais ses yeux qui la supplient. « Je suis désolé de pas savoir m'y prendre. » Maintenant, et surtout durant toutes ces années. De ses blessures physiques, mais aussi de toutes les autres, qu’elle n’arrivait pas à exprimer – ou plutôt, qu’il n’a jamais su traduire comme il l’aurait dû.

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le désordre émotif
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SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
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PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMar 28 Juin - 18:52


Tu l’as appelé. Évidemment que tu l’as appelé. C’est toujours Kieran. Depuis le moment que tu l’as rencontré, et même encore aujourd’hui, alors que ça fait des années que votre histoire s’est terminée, c’est Kieran que tu veux. C’est Kieran qui ne te sort pas de la peau, qui ne te sort pas de la tête, qui ne te sort pas du cœur. C’est Kieran vers qui tes pensées se retournent constamment, quand tout va bien, mais surtout quand tout va mal. C’est avec Kieran que tu associes tes plus beaux souvenirs, mais aussi tes échecs les plus amers. C’est avec Kieran que tout. Tout simplement. C’est beau autant que c’est traître. Mais ce soir, c’est laid. C’est affreusement laid, autant que c’est affreusement familier, comme scène. Qu’importe si tu ne doutes pas du fait que le sang qui coule est réellement tien ce soir, qu’importe si c’est ta peau qui brûle alors que la blessure t’arrache des gémissements de douleurs qui se mêlent aux larmes que tu ne saurais retenir, qu’importe si la crise a eu lieu sans que Kieran n’en soit témoin, n’arrivant que sur la fin : c’est du pareil au même, tu le sais et il le sait aussi. À la différence que cette fois-ci, Kieran ne te doit rien. Il n’avait pas à écouter ces messages que tu lui as laissé au beau milieu de la nuit. Il avait encore moins la responsabilité d’y répondre, de se rendre jusqu’à toi. Ce n’est plus son problème. Tu n’es plus son problème. Mais c’est bien le genre de choses dont on arrive jamais à se défaire complètement, pas vrai? Toi de lui, lui de toi. Est-ce que c’est le trauma? Est-ce que c’est de l’amour? Ou bien est-ce seulement les méfaits des abus? Tu ne sais pas. Tu ne veux pas savoir non plus. Il n’aurait jamais dû venir. Ça n’aurait jamais dû se passer comme ça. Ce soir, et tous les autres soirs d’avant. Il n’y a rien qui fait du sens, ni dans ta vie, encore moins dans ta tête. « T’as besoin de moi. » La réponse t’arrache un rire qui se transforme rapidement en gémissement et puis en sanglot. « J’ai toujours eu besoin de toi. » Mais il n’était pas là, il n’était plus là. Alors pourquoi ce soir? Pourquoi comme ça? Les questions s’accumulent là, sans que jamais tu n’oses prononcer le moindre mot de plus, ta main couvrant le sang qui ne cesse de couler le long de ton bras, une blessure bien plus profonde que tu ne voulais le réaliser.

Tu le laisses faire, quand il veut mettre une serviette sur ton bras, pour tenter de limiter les dégâts. Tu le laisses en contrôle de tout ça parce que tu n’as pas la force de le faire. Pas envie de prendre pleinement connaissance de ce que tu as fait, de ce que tu aurais pu faire, s’il n’était pas intervenu. Tu n’as pas envie d’être confronter avec la réalité de tes actions et ce que ça représente. Tu chasses les pensées au fur et à mesure qu’elles s’installent dans ta boîte crânienne, tout va trop vite, tout fait trop mal, tu aurais presque l’impression que la scène qui se joue sous tes yeux ne t’inclue pas jusqu’à ce que la réalité ne te rattrape trop brutalement, comme elle a toujours su si bien le faire. Dès que Kieran mentionne l’hôpital, tu te braques, tu t’énerves, tu refuses qu’il te touche alors que ton esprit file à vive allure, cherchant déjà par tous les moyens à éviter cette case qui se fait pourtant de plus en plus essentielle, vu la quantité de sang qui continue de couler de ton bras dont tu refuses désormais l’accès à Kieran. Il semble désemparé Kieran, de ta réaction, réalisant trop tard la teneur de ses mots, les souvenirs qui en fusent, les peurs qui en découlent. Tout ce blâme qui lui tombe inévitablement sur la tête alors que tu sais pourtant, que c’est toi le vrai problème. C’est toi qui t’aies ouvert les veines, c’est toi qui as laissé les choses dégénérés ainsi une fois de plus, une fois de trop. Mais tu ne vois qu’une chose : que c’est lui qui va t’abandonner, encore une fois. « Je sais, je sais. Je suis désolé, j’ai pas réfléchi… » Mais c’est à peine si tu l’entends quand tu ne penses qu’à la bombe que ce serait, si tes parents devaient l’apprendre. Pire encore, si ton frère devait savoir que tu avais encore attenté à ta vie, de manière si imprudente et irréfléchie, dans un accès de détresse que tu ne sais jamais contrôler. Détresse qui coule de partout, comme le sang sur ton bras, qui vient tâcher ton t-shirt, et ton pantalon aussi, et qui ne manquera certainement pas de laisser ses traces sur Kieran, lui dont les mains portent déjà les marques de tes impairs. « Non, non, je t’assure que… » Il ne t’assure de rien du tout, le Halstead, quand tes mots se font plus violents que jamais, d’un désespoir qui contraste complètement avec tout ce que tu voulais lui faire croire il y a quelques semaines à peine. Que tu allais bien. Que tu allais mieux. Que la thérapie faisait effet et que tu étais enfin dans une bonne place, une belle place, stable mentalement. Oh non, rien n’a changé, vraiment. Tu avances seulement pour mieux reculer ensuite. Tu montes trop haut pour que la chute soit brutale, fatale. Presque.

Ton souffle est court alors que le silence pèse et que tu gardes toujours ton bras derrière toi, à une certaine distance de Kieran qui n’oserait jamais user de la force pour contrôler ta blessure de toute façon. C’est purement égoïste de ta part, de croire qu’il puisse gérer avec la situation qui le dépasse largement, mais la voix de la raison n’existe tout simplement plus dans ton esprit malade. « Je te laisse pas, je t’assure. Je sais que t’as toutes les raisons de pas me croire, mais je te le promets. » Ton regard croise le sien alors que c’est un combat déchirant entre l’esprit qui voudrait le fusiller, lui rappeler qu’il en a fait d’autres, des promesses qu’il n’a jamais su tenir par le passé et puis le cœur lui qui veut tant s’accrocher à ses mots. Le cœur qui a besoin de croire que oui, il va rester. Il est là et pas ailleurs, parce qu’il ne s’en fout pas. Parce qu’il tient à toi, encore. Ton corps sursaute légèrement sous les sanglots qui se font un peu moins violents, la panique qui redescend enfin et tes lèvres qui tremblent de moins en moins fort. « On va mettre un peu de glace dessus, en attendant, d’accord? Ça diminuera un peu le saignement. » Il bouge lentement Kieran, son regard ne quittant jamais le tien alors que tu le regardes se rendre au congélateur, sortir ce dont il a besoin alors que tu t’autorises enfin à redescendre ton bras le long de ton corps du moins, encore incertaine à l’idée de le laisser te toucher à nouveau. « On va rester là. Encore un peu, peut-être que… peut-être que ça va se calmer. S’il-te-plaît. » Tu finis par capituler d’un simple mouvement de la tête, tendant ton bras doucement dans sa direction alors que tu sembles soudainement muette, incapable de prononcer le moindre mot, incapable de faire sens de tout ce qui vient de se passer. Incapable d’assembler les morceaux de ton début de soirée avec ta famille jusqu’à maintenant. Quand est-ce que tout a dégénéré si vite, si fort? « Je te jure que c’était un accident… » que tu répètes, comme si la scène laissait vraiment croire à autre chose qu’une blessure tout ce qu’il y a de plus volontaire de ta part. « J’y pensais mais je… j’ai sursauté, quand tu as frappé à la porte. » Qui sait ce qui se serait passé, cinq minutes plus tard, s’il n’était pas arrivé. Dans l’immédiat, tu étais bien incapable de dire si tu aurais laissé tomber le morceau de vitre ou si tu aurais fait pire, bien pire. Ça, jamais tu ne le saurais toutefois. « Je pensais pas que tu viendrais. Je pensais même pas que t’écouterais mes messages. » Tu te souviens à peine de ce que tu as dit. Tu sais juste que tu pleurais, verre de vin en main, combo qui ne menait à rien de bon de toute évidence. « Mais si ça continue de saigner, il faudra que quelqu’un s’occupe de toi… » Tu soupires, maintenant que tu es plus calme, plus amorphe – sans doute un contre-coup de la perte de sang importante qui a ralenti certes, mais qui continue de tâcher le tissu de la serviette utilisée par Kieran – tu sais que tu n’échapperas sans doute pas à l’hôpital, même si tu es toujours aussi terrifiée d’y remettre les pieds, terrifiée de ce qui pourrait se passer ensuite. Tu ne veux pas être internée de nouveau, tu ne veux pas être cette fille-là encore une fois. Tout comme tu ne peux pas imposer à Kieran d’être celui qui te sauve, quand tu peines à le vouloir pour toi-même. « Je resterai avec toi. Je te promets. De A à Z, je serai là, mais j’ai besoin de savoir que quelqu’un pourra prendre soin de toi, au cas où. » « Au cas où j’aurais envie de réessayer. » que tu complètes pour lui, d’une voix lasse, fatiguée, ton niveau d’énergie et de lucidité diminuant seconde après seconde. « Je suis désolé de pas savoir m’y prendre. » « Non, tu t’excuses pas. » Tu n’en veux plus, des excuses de Kieran. C’est toujours lui qui s’excuse alors que c’est toi qui fous constamment la merde. « Tu peux appeler l’ambulance, mais t’es pas obligé de venir. » Tu sais que ça va finir comme ça, le mieux que tu puisses faire maintenant, c’est le repousser, avec cette idée stupide de l’épargner, comme s’il ne resterait pas marquer de la scène de ce soir malgré tout. « J’veux pas que tu viennes. J’suis plus ton problème, Kieran. » Non, il s’était enfui pour que ce ne soit plus le cas et peut-être que dans cet état second qu’était actuellement le tien, tu commençais enfin à comprendre pourquoi. « T’aurais jamais dû revenir. » Dans ta vie, même si c’est toi qui l’avais voulu, plus que tout.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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RPs EN COURS : (halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

(halstay #7) heartbreak anniversary 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

(halstay #7) heartbreak anniversary 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
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(halstay #7) heartbreak anniversary 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyMar 16 Aoû - 23:25



⚠ pensées suicidaires et comportements d'automutilation graphiques.

Pour quelqu’un d’aussi anxieux de nature, le sang-froid dont Kieran continue de faire preuve à la vue de celui des autres continue de m’étonner. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, le jeune homme a été habitué à éponger le sien, celui que d’autres gamins (quand ce n’était pas ses parents) semblaient prendre plaisir à faire couler. Personne ne l’avait jamais aidé dans l’effort, l’obligeant à devenir son propre professeur quant aux bons gestes, ceux qui parvenaient à diminuer le saignement, qui l’aidait à éviter l’accentuation d’une douleur déjà suffisamment vive, qui lui permettaient d’éviter une infection qui aurait provoqué la fureur de ses parents. Seul, il avait appris la théorie autant que la pratique, lui donnant l’avantage non-négligeable de faire preuve d’une infinie douceur au regard des blessures des autres, traduite dans des gestes qu’il applique d’ordinaire à lui-même et qu’il maîtrise avec habilité et retenue. Ses mouvements ne sont pas uniquement l’œuvre d’une mécanique bien huilée, mais aussi d’un certain détachement face à l’afflux du liquide vermeil qui, aussi surprenant que cela puisse paraître connaissant la nature couarde de Kieran, ne l’a jamais fait tourner de l’œil. À vrai dire, c’est plus l’inquiétude que le dégoût qui prime face à la coulée qui teinte l’épiderme pâle d’Autumn, angoisse liée aux raisons qui l’ont poussée à se faire mal et à la nécessité d’être prise en charge compte tenu de la profondeur de la coupure, que le spectacle impressionnant qui s’est joué sur cet avant-bras. Elle a besoin de lui, oui, mais aussi et surtout de véritables professionnels qui ne sont pas que des bons élèves du dimanche. « J’ai toujours eu besoin de toi. » Les sanglots de la jeune femme lui brisent le cœur alors qu’il ne sait comment les interpréter compte tenu du contexte qui fausse inévitablement les jugements de chacun. Ceux d’Autumn, les siens ; mais pas les miens. La situation est ce qu’elle est ; et si je souhaite que cette entaille ne soit pas aussi grave qu’elle n’y paraît, l’accentuation de son mal-être ne vaut pas la diminution de mon hostilité envers elle. Parce que si je ne la déteste pas, qui le fera, hein ? Certainement pas Kieran, dont les caresses sont autant un mécanisme qu’un réconfort dissimulé sous la nostalgie. « Tu te débrouilles mieux sans moi, Autumn. » La réciproque ne s’applique pas, qu’il pense, jugement là-aussi faussé par ses propres perceptions erronées de la situation qu’il traverse. Kieran n’y voit que le négatif, que cette rupture dont il n’a jamais vraiment su se relever plus que la sensation de liberté qu’il a découverte par son biais. Elle est pourtant bien présente, Halstead, seulement tu ne t’autorises pas à la savourer et personne ne pourra le faire pour toi – pas même moi.

Le bout de ses doigts effleure avec précaution la peau de la jeune femme, ses mouvements se veulent presque ralentis pour ne pas la brusquer, même si la hâte avec laquelle il s’empare de cette serviette propre qui servira de compresse de fortune traduit, une fois encore, de ses craintes quant à la gravité de la plaie. Chacune de ses mains vient finalement entourer l’avant-bras de la jeune femme, gardant celui-ci prisonnier comme si ce contact avait le plus grand des pouvoirs anesthésiants. Mais il n’est pas difficile de s’échapper de la prison quand le garde est aussi facilement ébranlable ; et sitôt la maladresse de Kieran traduite en mots qu’Autumn se libère déjà de la cage de fortune de laquelle lui-même n’a pas encore réussit à s’échapper. La serviette tachetée de sang frais se retrouve au sol et l’écoulement sur son bras reprend aussitôt ; les yeux bleus de Kieran oscillent entre l’un et l’autre tout en évitant soigneusement le regard de celle qu’il a emprisonnée malgré elle. Et si Kieran se confond en excuses, il refuse de voir l’évidence dans le comportement de la jeune femme, celle-là même qui fait de cette scène une énième prise jusqu’à ce qu’il réussisse à trouver la bonne, celle à l’issue qui saura convaincre tout le monde. Mais cela fait des années que l’ancien couple répète dans le vide ; et ce soir ne fait que prouver qu’il s’éloigne toujours plus du clap final. Il est difficile d’être ses yeux en plus de sa conscience, d’autant plus quand les éléments sont aussi perceptibles et qu’il refuse pourtant de les voir. Même quand ils sont aussi explicites, Kieran ? Même quand elle résume la chose par sa volonté de mourir, une menace qui est loin d’être une première et, crois-moi, une dernière. Laisse-moi t’expliquer quelque chose, Kieran ; si tu cèdes aujourd’hui, tu céderas pour le restant de ta vie, car si l’opportunité de fuir se présentera peut-être à nouveau, tu n’oseras certainement plus la saisir. L’élan de courage qu’il t’a fallu pour y parvenir, deux ans plus tôt, lui, ne se présentera plus. Parce que tu sais ce qu’il se passe quand Autumn est dans un état pareil, hein ? Que sa personnalité prend toute la place jusqu’à effacer la tienne, de tes traits de caractère jusqu’à tes opinions, et même tes paroles. Tu veux vraiment sauter à pieds joints là-dedans ?

Il le veut. Bien sûr qu’il le veut, alors qu’il n’a jamais connu que cette forme d’amour et qu’il persiste à croire que plus ça fait mal, plus on aime. Que de culpabiliser et de se sentir redevable sont l’équivalent à leur propre histoire des papillons dans le ventre et des yeux qui brillent. Alors il promet, Kieran, sans se rendre compte que ses promesses sont aussi vite gâchées qu’elles ne sont prononcées – il n’a jamais été autre chose que lâche et qui mieux qu’Autumn pour en témoigner, celle-là même qui n’a jamais hésité à poser de tels mots ? Celle-là même à qui, paradoxalement, il ne veut pas donner raison quand le contexte implique pourtant de le faire ? T’es un lâche, pourtant, Kieran. Au sens commun du terme ; mais par définition une personne lâche fuit devant le danger, alors expliquez-moi à quel moment le désir de préservation est devenu source de condamnation ? Ça ne devrait pas l’être et tu le sais aussi bien que moi, Kieran, sans quoi tu n’aurais jamais pris cette décision en premier lieu. Alors tu la laisseras, s’il te plait, dis-moi que tu seras lâche encore une fois. Quand tu te seras occupé d’elle, quand tu auras l’assurance qu’elle sera en sécurité, qu’elle ira bien – et tant pis si c’est un mensonge. Il se saisit avec douceur du bras qu’elle accepte de lui tendre à nouveau, comme si elle était un animal sauvage face auquel il doit mesurer chacun de ses pas pour ne pas le brusquer. Dans le fond, Autumn a toujours été l’indomptée des deux et il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui encore, son caractère se révèle à nouveau. Ses doigts glissent le long de sa peau, s’arrêtent peu avant son coude et entoure son avant-bras pour légèrement repositionner celui-ci avant que sa main libre ne vienne déposer sur sa blessure, avec tout autant de douceur, la poche de glace protégée d’une serviette. Le dessinateur n’ose plus émettre le moindre mot, persuadé que le son de sa voix saurait la faire reculer à nouveau, autant que la maladresse de ses mots. Il se plonge dans le silence comme il sait si bien le faire alors que ses pensées, elles, sont terriblement bruyantes. « Je te jure que c’était un accident… » - « Je sais. » Tu sais aussi que ce n’est jamais vraiment un accident avec Autumn, n’est-ce pas ? Que ses mots ne sont pas vraiment empotés, que ses gestes ne sont pas vraiment malhabiles, que ses pensées ne sont pas vraiment innocentes. « J’y pensais mais je… j’ai sursauté, quand tu as frappé à la porte. » À mesure qu’elle parle, ses doigts se resserrent toujours un peu plus autour de son bras pour tenter d’arrêter le saignement. « Je pensais pas que tu viendrais. Je pensais même pas que t’écouterais mes messages. » Il les écoute. Bien sûr qu’il les écoute ; pire encore, son numéro fait à nouveau partie de son répertoire. « Je suis content de l’avoir fait. » Et s’il n’est pas ravi par la scène qui se joue ce soir, il est néanmoins rassuré à l’idée d’avoir pu intervenir avant qu’il ne soit trop tard – une manière d’éviter de penser à ce qui aurait pu réellement se passer à quelques minutes près. « Tu y as pensé que ce soir ? » Ou est-ce que c’est une pensée constante, Autumn, comme celle que je n’arrive pas à lui enlever de la tête depuis des semaines ? De celle qui prend toujours plus de place, qui en devient si oppressante que la seule manière de la faire taire consiste à la réaliser ?

Si le sang diminue le rythme de son cheminement sur sa peau, celle-ci tend à devenir plus pâle et à susciter de nouvelles rides d’inquiétude à Kieran, qui s’ose à soumettre à nouveau l’idée qu’elle soit prise en charge. Loin d’être un professionnel, il a néanmoins contemplé trop souvent ses plaies pour jauger de la nécessité de points de suture, ce qu’il se permet de faire à cet instant. « Au cas où j’aurais envie de réessayer. » - « Au cas où ça se calme pas. » Qu’il corrige avec hésitation en baissant son regard sur la serviette qu’il continue de maintenir en place. Il ne peut pas tourner les talons en s’assurant qu’elle ira consulter ; il a besoin d’avoir la certitude que quelqu’un s’occupera de désinfecter tout ça et de faire en sorte que les conséquences se résument à changer un pansement tous les matins et soirs. « Ta coupure est trop haute et pas assez nette pour qu’ils se posent des questions. » Il explique, après avoir relevé la compresse de fortune une seconde pour s’assurer de ses propos. « On essuiera ton visage et on inventera un accident domestique quelconque. » J’en ai des tonnes, de ces excuses-là, prêtes à l’emploi. Vous mentirez Autumn, parce que c’est ce que vous savez faire de mieux, n’est-ce pas ? Ensemble ou chacun de votre côté, comme si cette prédisposition pour l’affabulation est le dernier dénominateur commun entre vous. Il y a ça et l’incapacité à prendre soin de l’autre, l’incompréhension des démons qui usent, l’imperméabilité au ressenti et toutes ces choses qui résument pourquoi votre bonheur a fini par se transformer en malheur. « Non, tu t’excuses pas. » Ses sourcils se froncent, qu’est-ce qu’elle attend au juste ? Est-ce qu’elle juge qu’il n’est pas assez sincère alors que chaque cellule de son corps l’implore de lui pardonner toutes ses fautes (elles sont trop nombreuses pour qu’une vie parvienne à lui offrir l’expiation selon lui). « Tu peux appeler l’ambulance, mais t’es pas obligé de venir. » Mais elle t’en voudra si tu ne l’accompagnes pas, n’est-ce pas ? Kieran en est persuadé malgré les propos de la jeune femme. « J’veux pas que tu viennes. J’suis plus ton problème, Kieran. » - « Tu m’as appelé. » Il répète comme si c’était une explication hautement valable alors que ce n’est pas le cas. Ça n’en est pas une et pour une fois, je te prie d’écouter la jeune femme, Kieran. Elle n’est plus ton problème ; et tu n’es plus le sien. « T’aurais jamais dû revenir. » Et les mots tranchants qu’elle use ne font qu’alourdir un peu plus son cœur déjà à terre. Un instant, il n’ose croiser son regard, incapable de savoir ce qu’il doit comprendre entre les lignes. Il n’aurait jamais dû revenir. Dans sa vie ? Mais ce n’est même pas lui qui l’a voulu, Autumn, c’est toi qui l’y a forcé. Dans cette ville ? Il n’a nulle part d’autre où aller, aucune racine à laquelle s’accrocher pour tenter un nouveau départ. Tu étais ses racines, Autumn et c’est peut-être la première fois que je peux accepter le fait qu’il n’est pas aussi facile que je le voudrais de les sectionner. « Je sais. » Il répète une fois encore. Il sait beaucoup de choses, Kieran ; n’en applique aucune. Il sait qu’il n’aurait pas dû revenir, auprès d’elle, auprès des autres – mais il ne sait pas où aller. Il ne sait pas où fuir alors qu’il ne demande que ça et sa seule porte de sortie, celle à laquelle il songe de plus en plus, est définitive et mérite d’être réfléchie à deux fois. Mais quand les autres, même ceux dont il ne devrait plus croire la parole, lui souligne qu’il n’aurait pas dû revenir, qu’indirectement il se rend encore responsable de leur misère, la réflexion tend à laisser place à l’action. « Je sais pas où aller. » Il admet finalement, des mots qu’il n’a jamais prononcés depuis son retour et qui traduise de la difficulté qu’il ressent encore à l’égard de celui-ci. Il n’arrive pas à s’acclimater ; ce qui lui paraît ridicule compte tenu du fait que cette ville, à défaut de l’avoir vu naître, l’a vu (essayer de) grandir. Il rêve du monde, mais il ne connaît que Brisbane et si dans cette ville où il a vécu toutes ses premières fois il n’est pas parvenu à s’épanouir ni à trouver sa place, où pourrait-il le faire ? Et s'il s'est à nouveau fait une place dans la vie d'Autumn, c'est bien parce qu'elle représente la seule chose stable de son historique, aussi ironique que cela puisse paraître. « J’ai jamais su, je suis désolé. » Il ne doit plus s’excuser, mais continue de le faire parce qu’il ne sait pas ce qu’il doit dire si ce ne sont pas des excuses. Il n’a jamais su trouver sa place, et s’il croyait l’avoir fait auprès d’elle, ses hésitations n’ont jamais cessé de planer au-dessus de leur relation. Si l’orange n’était pas entièrement sa faute, les nuages sont de sa seule responsabilité. Il n’a jamais su où aller, pour trouver ses racines autant que pour diriger ses ambitions ou ses envies personnelles et elle en a trop souvent fait les frais. Mais elle s’est bien rattrapée, Kieran, tu crois pas ? Ravalant sa salive face à ce constat autant que par malaise de ses excuses qui arrivent encore trop tardivement, il expire un bref soupir dépassé avant de se concentrer à nouveau sur son bras. « Ça saigne moins. Je peux appeler un taxi si tu préfères. » C’est moins rapide qu’une ambulance, mais c’est moins brutal, aussi ; et il n’oublie pas à quel point il l’a été quand il l’a suppliée de se faire soigner, quelques années plus tôt. Tout ça pour quoi, au final, Kieran ?

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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyVen 30 Sep - 6:35


⚠ pensées suicidaires et comportements d'automutilation graphiques.

« Tu te débrouilles mieux sans moi, Autumn. » C’est ce que tu t’es efforcée de lui faire croire depuis plusieurs mois, sans même pleinement le réaliser. Quand tu te vantais constamment que tu allais mieux, que tu avais repris ta vie en main. Que les médicaments calmaient ton esprit malade, que la thérapie t’offrait des moyens de faire face à la réalité sans inévitablement tomber dans le chemin de l’autodestruction. Tu n’avais pas réalisé toutefois que tout cela pouvait éventuellement lui donner l’impression que tu étais mieux sans lui, quand tout ce que tu voulais vraiment toi, c’est lui prouver que tu allais mieux pour qu’il revienne vers toi. Pour pouvoir être sienne à nouveau, pour pouvoir reprendre votre histoire à ce moment où tout a chaviré, pour mieux réécrire la suite. « Je voulais aller mieux pour toi. » que tu réponds entre deux sanglots, après de longues secondes de silence qui se sont sûrement transformées en minutes. Tu ne comprends plus vraiment le temps qui passe, anesthésiée par la douleur de ta blessure et l’alcool qui continue de couler dans ton sang. Tu n’es plus vraiment cohérente, dans tes pensées, dans tes paroles, ni dans tes gestes. Tu deviens peu à peu le bordel qui se trame constamment dans ton esprit, mélange savant de contradictions et d’impulsivité que tu n’as jamais su maîtriser. Comme quand tu réagis trop brusquement aux paroles de ton ex-fiancé, que tu échappes à ses mains sur ton bras qui tentaient de calmer le saignement que tu t’es toi-même imposée. Quand tu redoutes de devoir te retrouver une nouvelle fois à cet endroit qui aura été l’élément de trop dans votre relation passée. L’hôpital sur qui tu places le blâme de l’abandon de Kieran, comme si tu n’étais pas celle qui avait tout détruit sur son passage bien avant que l’ambulance n’arrive, cette nuit-là. Le temps incroyablement lent des instants plus tôt file désormais beaucoup trop vite, quand les mots passent entre tes lèvres sans que tu n’aies le temps d’en réaliser pleinement leur teneur, quand ton filtre est défectueux, quand même involontairement et en détresse, tu cherches à faire mal.

Les extrêmes s’enchaînent constamment quand tu finis par te laisser faire à nouveau, que la serviette enroulant la poche de glace trouve le contact de ta peau et que le silence qui s’étire entre vous te rend complètement folle. Tu es celle qui décide de le briser à nouveau, avec des explications maladroites sur ce qui s’est passé, des justifications qui n’en sont pas vraiment. C’est vrai toutefois, que tu as sursauté. Ça n’efface pas le fait que tu y pensais. Que tu étais sur le point de le faire. Qu’un geste volontaire aurait très certainement pu causer encore plus de dégâts que la blessure accidentelle que Kieran tente de calmer du mieux qu’il peut. « Je suis content de l’avoir fait. » Pourquoi? La question est juste là, au bout de ta langue, mais tu n’oses pas la prononcer. Tu as trop peur de la réponse pour te l’autoriser. « Tu y as pensé que ce soir? » Tu ne sais même pas comment répondre à ça. Parce que tes pensées suicidaires, elles sont comme un bruit de fond que tu arrives à oublier plus souvent qu’autrement, mais qui ne disparaît jamais complètement. Elles se cachent derrière chacune de tes actions, derrière chacune de tes décisions, derrière chacun de tes mots, parfois sans conséquence, et en de rares circonstances, elles arrivent à nouveau à prendre le contrôle. Comme ce soir. Quand tes échecs te sont parus insurmontables, quand les effets du temps t’ont rattrapé, quand tu te savais si loin de la vie que tu aspirais avoir à trente ans. « Oui. » que tu réponds d’abord, mais tu lâches un soupir avant de secouer la tête d’ajouter : « Non. Je sais pas. » Tu baisses la tête, caches tes yeux derrière ton bras libre alors que les larmes continuent de couler sur tes joues, que des sanglots se font encore entendre ici et là, moins persistants qu’un peu plus tôt, mais encore présents entre deux questions-réponses d’un sujet toujours aussi lourd. « Pourquoi on est pas heureux Kieran? » Ensemble, séparés. Ça ne fait plus vraiment de différence, quand la vie semble s’acharner sur lui et que tu n’arrives pas à avancer sa présence à tes côtés. Qu’est-ce que vous avez fait pour mériter d’être coincés dans un cercle vicieux où vous êtes condamnés à faire du surplace pendant des semaines, des mois, des années? « À quoi ça sert de faire des efforts si on retombe toujours dans nos travers? » Tu renifles quelques fois, tu ne t’attends pas réellement à une réponse de la part de Kieran. Ta psy dirait qu’il faut faire des efforts pour briser les cycles de violence et de dépression dans lesquelles tu t’es enfermée, pour t’offrir une meilleure vie. Toi, tu te sens piégée, vaincue. Condamnée à faire les mêmes erreurs encore et encore.

« Au cas où ça se calme pas. » Tu te pinces les lèvres alors que Kieran demeure incroyablement patient avec toi, une attention que tu ne mérites pas mais que tu désires depuis si longtemps, un besoin irrationnel dont tu n’as jamais su te défaire. « Ta coupure est trop haute et pas assez nette pour qu’ils se posent des questions. » Fallait bien qu’il y ait au moins un avantage au fait que tu ne l’as pas totalement fait exprès. « On essuiera ton visage et on inventera un accident domestique quelconque. » Tu te fais de moins en moins fermée au fait que tu n’auras sans doute pas le choix de passer par la case hôpital pour éviter de te vider au bout de ton sang, ou de risquer une quelconque infection vu la plaie béante sur ton avant-bras. Ce que tu refuses toutefois, c’est que Kieran soit encore celui qui est pris à avoir la charge de toi alors que ce n’est plus le cas, parce que tu n’es plus son problème. Tu n’es le problème de personne, sauf de toi-même, et tant pis si tu n’arrives pas à te gérer. « Tu m’as appelé. » « J’aurais pas dû. » Non, et c’est sans doute la chose la plus censée que tu dis depuis qu’il est arrivé, même si tu te connais assez pour savoir que ton discours pourrait et va sûrement changer d’une seconde à l’autre. « Je sais. » Ça te brise le cœur de l’entendre. Tu aurais voulu qu’il te dise qu’il voulait revenir lui aussi, comme si tu ne t’étais pas complètement imposée dans sa vie lors de ces retrouvailles parfaitement orchestrée par toi pour faire croire à une surprise. « Je sais pas où aller. » Reste ici avec moi, qu’il cri ton cœur. Va t’en qu’elle s’exclame ta tête, mais tu ne donnes la parole ni à l’un, ni à l’autre alors que tu continues de le fixer silencieuse, te demandant si tes yeux ne crient pas pour toi tout ce que tu retiens pourtant. « J’ai jamais su, je suis désolé. » Tu secoues doucement la tête et d’un geste lent, tu viens poser ta main libre sur sa joue, cette proximité à la fois nouvelle et ô si familière te permettant de le faire. Tu déglutis difficilement alors que tu sens de nouveau tes lèvres trembler sous l’émotion. « Comment… comment est-ce qu’on a pu en arriver là? » Comment est-ce que ça se peut d’aimer autant sans pourtant savoir comment faire sans constamment se déchirer, se briser, se faire mal? Comment est-ce que ça se peut d’avoir autant besoin de quelqu’un tout en sachant que tu ne lui apportes rien de bon? Comment est-ce que ça se peut de vouloir le blanc et le noir, mais jamais tout ce qui se trouve entre les deux? « Est-ce que je suis brisée? » que tu lui demandes dans un murmure peu assumé, tes yeux se baissant quelques secondes sur ton bras avant de relever le regard vers le Halstead. « Est-ce que… est-ce que je t’ai brisé, Kieran? » Est-ce que c’est de ta faute, s’il ne sait pas où aller, s’il ne sait pas quoi faire, s’il ne sait pas être heureux, lui non plus? Est-ce que c’est toi, qui as tout gâché pour lui aussi? Est-ce qu’il ne serait pas mieux si tu n’avais pas manqué ton coup, ce soir, ou toutes les autres fois où tu as bien failli en finir? « Ça saigne moins. Je peux appeler un taxi si tu préfères. » Tu fais signe que oui de la tête. C’est mieux un taxi qu’une ambulance. Ça fait moins urgence, ça fait moins formel, ça donne l’impression que ce n’est pas si grave, tout ça. Sauf qu’il y a ta tête qui tourne et ta vision qui se fait de plus en plus embrouillée, et ce ne sont pas seulement les larmes qui rendent le tout compliqué. « Je suis fatiguée, Kier. » Et c’est le haut de ton corps qui penche vers en avant, qui tombe en collision avec celui du Halstead, alors que tu peines à rester consciente.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : (halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

(halstay #7) heartbreak anniversary 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

(halstay #7) heartbreak anniversary 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(halstay #7) heartbreak anniversary 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

(halstay #7) heartbreak anniversary Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(20/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)laoisevittoriosiham #3ceciliashilohaugustwildanastasiadanaëbirdie #4zoya #3pénélopealfly #17 (ua)
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Message(#) Sujet: Re: (halstay #7) heartbreak anniversary (halstay #7) heartbreak anniversary EmptyVen 14 Oct - 23:10



⚠ comportements d'automutilation graphiques

Elle se débrouille mieux sans lui. Et toi, dans tout ça, Kieran ? Tu te débrouilles mieux sans elle, même si je sais que tu n’as pas vraiment l’air de me croire ; même si son absence semble toujours plus insupportable alors que tu espérais que le temps ferait son œuvre et qu’à défaut de pouvoir combler le vide qu’elle a laissé, il serait au moins devenu moins douloureux. Ça n’est pas le cas ; alors il tend à penser que la débâcle que connait sa vie depuis des mois fait suite à la disparition d’Autumn de sa vie. Il ne se sentait pas particulièrement heureux les derniers temps qu’a duré leur relation, mais c’était toujours mieux que ce qu’il ressent aujourd’hui. Pourtant, tu dois me croire, Kieran, même si ton adaptation à cette vie de célibataire qui essaie de se reconstruire est maladroite et sinueuse, te te débrouilles mieux sans elle. Tu essaies, et c’est probablement ce qu’il faut retenir. Tes efforts n’ont peut-être pas encore l’air de payer ; mais je te peux te promettre que ce sera bientôt le cas, si tu acceptes de me donner un peu plus de contrôle, si tu acceptes de m’écouter un peu plus. « Je voulais aller mieux pour toi. » Et il voulait être parfait pour elle. Dans le fond, leur histoire, derrière le tragique, est surtout l’œuvre d’un mauvais timing. De deux êtres qui ne se sont pas rencontrés dans les bonnes circonstances, qui n’ont pas su s’aimer au bon moment, qui n’ont pas su aller mieux quand il le fallait. Le silence qui fait suite aux mots d’Autumn, alourdi par ses sanglots, impose à Kieran de se rapprocher d’elle, sans réellement savoir les bons gestes ; là où ceux-ci étaient naturels il y a encore peu. Elle n’avait jamais eu besoin de parler pour qu’il sache la nécessité de la prendre dans ses bras, la pression à exercer contre son épaule en la serrant près de lui, la douceur du baiser à poser sur sa tempe, la conviction avec laquelle il liait leurs doigts. Aujourd’hui, tout ceci lui semble si lointain qu’il y a désormais tout un apprentissage à suivre, dont il voudrait sauter les étapes pour arriver à la finalité de celui-ci. « Tu dois pas le faire pour moi, ou pour qui que ce soit. » Il souligne, mal à l’aise en songeant au fait que c’est très exactement ce qu’il lui a demandé ; qu’il a ajouté une pression supplémentaire sur ses épaules alors qu’elle avait bien d’autres choses à penser. Et si j’ai tendance à m’offusquer de la manière dont Kieran veut prendre toutes les responsabilités, même si je suis forcément biaisé par ma méfiance à l’égard de la blonde, le fait est qu’il ne doit pas être simple de se débattre avec soi-même. J’en suis témoin tous les jours avec Kieran ; et en ce sens je peux comprendre cette culpabilité-là. « Tu dois le faire pour toi, et je suis désolé de t’avoir poussé quand tu n’étais pas prête. » Si je refuse qu’il s’excuse pour être parti, pour s’être préservé d’une situation qui le dépassait, le fait est qu’aujourd’hui il sait mieux que personne à quel point il est difficile d’être aidé quand on se refuse à l’être. Il n’y a bien qu’elle qui peut déterminer du moment opportun. Être forcé à faire les choses ne mène à rien de bon ; il le sait là-aussi mieux que quiconque, assez pour s’en vouloir d’avoir eu un tel comportement à son égard.

Le contact rétabli, les soins repris, Kieran tente d’interroger la jeune femme sur ses intentions. Et c’est une mauvaise idée. C’en est une mauvaise, parce que je sais qu’il n’arrivera pas à rester indifférent à sa réponse, à celle que j’anticipe à sa place, alors qu’il préfère rester dans l’ignorance jusqu’à la dernière minute. « Oui. » Il aimerait être soulagé, mais il n’arrive pas encore à respirer, Kieran, conscient que même si c’est la réponse qu’il espérait, ce n’est pas la bonne. « Non. Je sais pas. » Parce qu’il sait que ce genre de pensées ont parfois dicté leur quotidien. Quand ce n’était pas les siennes, c’était celles de son compagnon ; et dans ce calcul-là, moins et moins n’a pas su faire plus et les emmener vers le bonheur qu’ils recherchaient tous les deux. C’est une mauvaise idée, mais je comprends pourquoi Kieran a besoin d’obtenir la réponse. Parce que malgré mon envie de voir Autumn rayée de sa vie, il n’arrivera jamais à le faire s’il se préoccupe d’elle. C’est une qualité. C’est un terrible défaut quand elle s’applique à la jeune femme. « Pourquoi on est pas heureux Kieran? » Ensemble, ou séparément ? Le concernant, il a une idée de la réponse ; parce qu’il n’a jamais su l’être seul, alors évidemment qu’il ne pouvait pas l’être en couple. Parce qu’avant d’aimer les autres, il aurait dû apprendre à s’aimer lui-même – et il n’y est jamais parvenu, pas tout seul et pas encore avec mon aide. « Je l’ai été à tes côtés. » Qu’il admet néanmoins, pour atténuer la peine de la jeune femme. Il ne ment pas. Il l’a été ; ça n’a seulement jamais été linéaire. « À quoi ça sert de faire des efforts si on retombe toujours dans nos travers? » Il baisse la tête Kieran, se concentre sur la blessure plutôt que de répondre à une question dont il n’a pas la réponse. Il la cherche, pourtant. Il voudrait croire que ses efforts mèneront à quelque chose ; force est de constater que pour l’instant il continue de foncer droit dans le mur. Et s’il voudrait savoir quoi lui dire pour atténuer ses tourments, il n’y arrive pas ; alors il se mure dans le silence, peu importe si cela ne lui permet pas d’offrir à la jeune femme l’effet qu’il voudrait lui procurer – ça lui permet aussi de conserver un déni dont il n’est pas prêt de se séparer.

Et si une main effectue une pression sur la blessure, celle qui est libre caresse, maladroitement, de manière irrégulière, la peau de la jeune femme du bout des doigts pour la rassurer, ses mots ne pouvant pas le faire. Il tente de se montrer rassurant, sûr de lui, même si dans le fond il est incapable d’y parvenir. Il lui a assuré qu’il ne l’emmènera pas à l’hôpital par la force, mais l’ampleur de sa blessure aurait dû lui faire réviser son jugement. « J’aurais pas dû. » -  « Non, tu as bien fait. » Sa voix se montre cette fois-ci plus assurée alors qu’il est sincère ; heureux qu’elle l’ait appelé. Des professionnels auraient été plus adaptés, certes, mais il préfère savoir qu’elle n’est pas seule dans cette situation précise. Parce qu’outre sa blessure, il sait à quel point ça fait mal d’être seul avec son mal-être. Il n’aurait pas dû revenir ; il le sait aussi, mais tout semble l’amener ici, probablement parce qu’il s’agit du seul endroit qui lui est familier, des seules racines qu’il possède bien malgré lui. La main d’Autumn sur sa joue aurait dû l’amener à se reculer, pourtant Kieran n’arrive pas à bouger, trop concerné par son état autant que par ses propres sanglots qui restent dans sa gorge. « Comment… comment est-ce qu’on a pu en arriver là? » Et encore une fois, il n’en sait rien. Un mauvais timing, de mauvaises circonstances, sans doute. « Est-ce que je suis brisée? » Il fronce les yeux, prêt à s’y opposer alors qu’elle reprend la parole. « Est-ce que… est-ce que je t’ai brisé, Kieran? » Oui, Kieran, elle t’a brisé. Je sais que la réponse n’est pas celle que tu voudrais lui donner, peut-être est-ce la raison pour laquelle il reste silencieux. Mais c’est le cas ; même si tout le mérite ne lui revient pas. « Je suis né comme ça. » Qu’il admet finalement, même si la confession est douloureuse tant elle le met face à la vie dont il rêve et qu’il n’aura jamais, rendant la rancœur et la tristesse toujours plus dominantes. « Et pour ça, tu n’y peux rien. » Elle n’a peut-être pas toujours aidé ; mais elle n’est pas entièrement responsable. Est-ce qu’il l’a brisée, lui ? Il aimerait lui retourner la question, mais s’en empêche, la réponse lui paraissait évidente alors qu’il pose les yeux sur elle. « Et tu n’es pas brisée. » Il refuse d’y croire. Il refuse d’admettre qu’ils le sont tous les deux, car si lui semble se résoudre quant à la situation, il ne veut pas que ce soit son cas. Sortant son téléphone de sa poche pour appeler le taxi qu’elle vient d’accepter par un simple signe de la tête, Kieran compose le numéro quand il entend la voix d’Autumn « Je suis fatiguée, Kier » dont fait bientôt suite sa tête qui vient se heurter à lui. « Je sais Autumn, mais tu peux pas dormir, d’accord ? » Qu’il lui implore, alors qu’il ne relève pas le haut de son corps, sa main devant toujours faire pression tandis que l’autre tient le téléphone à travers duquel il donne des indications rapides. Tu devrais opter pour l’ambulance, Kieran. Il le sait, je le sais, tout le monde le sait ; pour autant il n’arrive pas à accepter l’idée de faillir, une nouvelle fois, à sa promesse. Son téléphone glissé dans sa poche, sa main libre vient désormais tenter de relever Autumn. « Allez, reste avec moi, on est bientôt à l’hôpital. » Le temps qu’il descende les escaliers en compagnie de la jeune femme, la voiture sera arrivée et ils pourront foncer à destination. Une destination qu’elle craint ; mais là-aussi il maintient sa promesse Kieran, alors qu’à aucun moment il ne quittera son chevet.

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