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 End of Daylight

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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
l'électron libre
  
Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
End of Daylight  Cf61c4cde55f8443338b0b8312d2bfed
POSTS : 1514 POINTS : 800

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

End of Daylight  E8cb603524c07245ff82879f11e4b78d
.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


End of Daylight  66228302fb6364624f2216e0fbc8e535cf11a301
.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


End of Daylight  57828e22afbd8e682b77a6371884824ba77237e2
.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


End of Daylight  A9e80d70a3cd768eab4c2227d4df6954
.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1)
RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@decrescendo signature@endlesslove icons@M. Gif: @RobSource userbar: @mystery-man
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54291-clarence-all-my-tears-have-been-used-up
https://www.30yearsstillyoung.com/t54343-clarence-and-it-s-like-snow-at-the-beach

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Message(#)End of Daylight  EmptyLun 20 Mai 2024 - 11:43

End of daylight

Ethel & Clarence


  Sur le chemin du retour, tu roules sous les derniers rayons du soleil et ses couleurs d’ocres pour dernière danse d’adieu. La journée fut quelque peu éreintante. Le service n’a cessé de s’engorger par des cas ne relevant pas toujours des urgences. Il t’arrive de ne pas te sentir à ta place ici. De te dire que tu serais plus utile ailleurs. L’envie de reprendre le large jamais bien loin. Malgré tout ce qu’il s’est passé, la mort ne t’a pas arraché cette soif d’aider les plus défavorisés. Mais tu sais que ta condition de père peut difficilement coïncider avec cette vie semée de dangers et des plus instables. Il est hors de question qu'Émilia grandisse dans de telles conditions. Tu t’es promis à toi-même et à sa mère de tout faire pour la protéger. De faire taire ton ambition et de renoncer à ces propositions qui ne cessent d'affluer. Sans aucune amertume, ni regret. Elle est devenue ta priorité. Celle sans qui ta vie n’aurait plus aucun sens. Foutue évidence forgée dans cet instinct paternel que tu ne pensais pas posséder. Tu conduis toujours plus vite pour garder espoir d’arriver avant qu’elle ne se soit endormie. Tu as déjà prévenu Ethel que tu seras en retard, comme toujours. Il t’arrive de culpabiliser, d’avoir l’impression de ne pas être assez présent pour elle. De te dire que tu n’es pas à la hauteur pour ce rôle de père. Tu prends la dernière intersection avant d’arriver chez vous. Cette grande maison victorienne dont Emma avait toujours rêvé se dessine devant tes yeux. Tu ne peux t’empêcher de tout ramener à elle. De ressentir cet alliage étrange de sentiments à la fois doux et amers. Deuil inachevé que tu sembles entraver par peur de l’oublier. Emma reste présente dans chaque décision, à chaque instant et à la moindre de tes pensées. Tu la vois, parfois. À travers votre fille lors d’un regard ou d’un sourire volé.

Ta clé fait chanter la serrure de la porte d’entrée. Tu entres sans faire trop de bruit, en écho au calme dans lequel la maison semble être bercée. Tu comprends à cet instant que tu ne pourras pas échanger quelques mots avec ta fille. Que ce sera un soir de plus où tu ne seras pas là pour la coucher. Puis le silence qui plane se laisse briser délicatement par les pas de la jeune femme qui apparaît en haut des escaliers. Ethel. Ton océan se pose sur elle le temps d’un instant. À la fois assez long pour être perceptible, mais pas assez pour installer un quelconque malaise entre vous. Elle devait être la nounou, simplement la nounou. Celle trouvée grâce à une annonce que tu as publiée et rien d’autre. Puis elle est devenue très vite bien plus que cela. Elle est devenue naturellement le troisième membre de ce foyer encore bancal. Cette lumière que tu peines parfois à insuffler. Le repère sur qui tu oses te reposer. Étrangement, son apparition provoque chez toi une sensation d’apaisement. « Bonsoir. » Tu lui lances un sourire quelque peu désabusé. « Je suis vraiment désolé pour le retard. » Tu sais qu’elle ne t’en tiendra pas rigueur. Du moins, tu l'espères. Tu retires ta veste avant de la ranger dans la penderie de l’entrée. « Tout s’est bien passé ? » Simple question pour demander si Emilia allait bien et si elle n’avait pas joué l’enfant rebelle toute la soirée. Tu jettes un œil presque machinalement aux courriers déposés sur le meuble sans y prêter une réelle attention. « Et toi, comment vas-tu ? » Ton regard se dépose à nouveau sur elle. Brodé de bienveillance et de cette complicité que vous avez su forger en si peu de temps.


design  ϟ vocivus // icons ϟ Noiram



Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Ethel Hartfield
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
l'équilibre précaire
  
End of Daylight  7vHkInU Présent
ÂGE : 34 ans (12.05.1990)
SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant
STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre.
MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge
LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue
End of Daylight  Ac6453ae0ed6b51bc6dc711b9dc4b652bc5d36c5
POSTS : 1578 POINTS : 80

TW IN RP : anorexie, deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé
RPs EN COURS : Nina#2 :: Penny :: Helen :: Ruben#8

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Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1 #2

Communications
Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher
RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.
AVATAR : la bella Kristen Stewart
CRÉDITS : avatar: hn-avatars :: ub: loonywaltz
DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington
PSEUDO : Dreamy*paranoiac
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/07/2023
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Message(#)End of Daylight  EmptyVen 24 Mai 2024 - 3:08

Assise dans le lit d’Emilia, tu repensais à la fin de ta journée. Il y a à peine six mois, tu n’aurais jamais pensé que tu aurais un deuxième boulot dans un avenir rapproché, ni que tu t’attacherais à une jeune fille comme si c’était ta propre fille. Tu avais vu passé cette petite annonce qui offrait un boulot de nounou pour la famille Aldridge et tu avais décidé sur un coup de tête postuler en te disant que c’était le moment où jamais de faire un peu plus d’argent et penser un jour pouvoir rembourser plus rapidement tes dettes. Tu n’aurais jamais douté à quel point cette enfant et son père pourrait changer ta vie. Emilia t’obligeait à te poser, à arrêter d’avoir peur de l’avenir. Sa joie de vivre était contagieuse et son petit rire cristallin te faisait rire à tout coup. Clarence, tant qu’à lui, était un peu plus dur à cerner, mais tu étais pas mal sûre d’avoir commencé à percer sa carapace. Il semblait se détendre un peu plus à ton contact, à te faire confiance au fur et à mesure que le temps avançait.
Lorsque tu avais reçu ce sms qui t’indiquais qu’il serait en retard, tu essayas de retarder tranquillement l’heure du coucher de la jeune fille. Tu savais qu’il aurait aimé pouvoir la prendre dans ses bras et passer quelques minutes avec elle avant qu’elle s’endorme. « Ce soir, tu as le droit de choisir une loooooonngue histoire, n’importe laquelle. » Tu te mise à lire le livre qu’elle avait choisi en essayant de mettre beaucoup d’intonation pour la captiver et faire en sorte qu’elle ne s’endorme pas trop rapidement. Malgré tes efforts, les rires de la fillette s'affaiblissèrent doucement pour finalement se taire complètement. Elle était calée contre toi et tu sentais sa petite poitrine se leva et s’abaisser tranquillement, témoignant qu’elle était dans un sommeil assez profond. Tu laissas tomber le livre, te mis à lui caresser doucement le dos pour profiter de ce moment de calme plat. Tu étais en train de glisser toi aussi dans les bras de morphé lorsque tu entendis la porte de la maison ouvrir puis se refermer. Tu pris le temps de déposer adéquatement Emilia dans son lit, de la couvrir avec ses couvertures et de sortir de sa chambre sans faire de bruit. « Bonsoir. » Tu lui fis un sourire à la place de lui répondre et entreprit de descendre l’escalier pour venir le rejoindre. « Je suis vraiment désolé pour le retard. » Le peu que tu connaissais de Clarence te permettait de penser qu’il devait s’en vouloir plus que ce que tu lui en voulais. Tu adorais passer du temps avec sa fille et ça te permettais de ne pas rentrer seule dans ton appartement pourri. « J’ai tenté de la tenir réveillé pour que tu puisses la voir avant qu’elle s’endorme, mais il faut croire que mon imitation de Nemo n’était pas assez captivante. » Tu laissas échapper un petit rire, avant de passer ta main dans tes cheveux. Tu le regardais mettre sa veste dans la penderie, jeter un coup d’oeil aux lettres que tu avais déposé sur le meuble d’entrée et te fis comme réflexion que ses gestes commençaient à être familier pour toi. « Tout s’est bien passé ? » Tu hochas de la tête à l’affirmative. Tu essayais de ne pas être trop permissive avec elle pour ne pas en faire une enfant gâtée, mais c’était difficile de résister à ses grands yeux. De toute manière, elle était loin d’être un enfant à problème. « À merveille. Elle m’a dit que ma lasagne était meilleure que la tienne. » Tu lui fis un clin d’oeil pour lui faire comprendre que tu le taquinais. Alors qu’à la base il t’intimidais, tu étais maintenant complètement à l’aise avec lui. « Et toi, comment vas-tu ? » Tu étais flattée qu’il prenne le temps de s’informer sur ton état. Tu savais que tu l’avais inquiété suite à ta chute dans les escaliers au mois de mars et aux violents maux de tête avec lesquels tu avais été prises pendant quelques semaines. Tu avais toujours un peu peur également qu’il te parle de ton physique, qu’il t’avoue qu’il te trouvait trop maigre. Tu faisais des efforts dernièrement, mais il fallait dire que les migraines te donnaient souvent la nausée et que tu avais laissé tomber tes bonnes volontés concernant ta nutrition. « Ça va. J’ai enfin l’impression que je fais moins de migraine. Et toi, comment vas-tu vas ? Grosse journée à l’hôpital ? »

@Clarence Aldridge





se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.


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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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Message(#)End of Daylight  EmptyLun 3 Juin 2024 - 0:44

End of daylight

Ethel & Clarence


  Tu te demandes parfois comment vous en êtes arrivés là. À avoir ces habitudes à deux, et même à trois. T’es presque rassuré de la savoir là quand tu rentres. Son absence laisse ce vide étrange qui résonne en toi comme un manque. T’as essayé de garder avec elle cette distance que tu as toujours aimé laisser entre toi et le reste du monde. Comme par peur que l’on puisse t’atteindre plus que tu n’es capable de supporter. Toucher une fragilité trop à vif que tu t’évertues à étouffer. La mort d’Emma n’a fait que créer un fossé encore plus grand. Il n’y a qu'Emilia qui arrive à te rejoindre de l’autre côté. À te sortir de l’ombre pour être ce père aimant et pour te rendre ce sourire qu’elle seule peut faire briller. Mais Ethel, elle a su voler jusqu’à toi. Si délicatement que ton instinct de survie ne s’est pas inquiété. Et les tourments qui habituellement embrument tes pensées, disparaissent lorsqu’elle se perd à tes côtés.

Tu l’écoutes avec plus d’attention que ton comportement laisse paraître. Tu la remercies avec un simple sourire lorsqu’elle t’explique ses efforts pour tenir Emilia éveillée jusqu’à ton arrivée. Tu savais qu’elle ferait son possible, sans même avoir à lui demander. Ethel est la seule spectatrice de tes pas parfois un brin trop fragile sur ce chemin trop tangible qu’est la paternité. Il est si difficile pour toi d’imbriquer ta vie de père et ta carrière pour laquelle tu as sacrifié trop de choses. La brune est peut-être l’une des rares à avoir décelé derrière ton masque cette culpabilité qui continue de te ronger. T’es heureux de savoir que tout s’est bien passé. Emilia peut parfois se montrer aussi revêche que sa mère et toi réunis. Sa remarque concernant les lasagnes dessine entre tes lèvres les prémices d’un rire. « Oh, tu me donneras la marque de surgelés en question. » Tu la provoques en fondant dans l’encre de ses yeux furtivement. Le visage animé par un air amusé qui s’étiole avant ta prochaine interrogation. Plus lourde de sens que tu ne veux lui avouer. Pourtant, tes yeux te trahissent quand tu entends sa réponse. Les paroles d’Emilia résonnent encore en toi. Cette étrange remarque totalement innocente entre les cordes de sa petite voix. Cette maigreur qui maintenant, attire toute ton attention. Qui embrase cet instinct protecteur que tu tentes de dissiper. Tu te rapproches d’elle pour examiner sa cicatrice sur son front. « Ton frère a fait du bon travail, on ne verra plus rien d’ici peu de temps. » Tu ne réponds même pas à sa question. Un silence s’installe lorsque ton océan dérive dans ses yeux. Tes sourcils se froncent lorsque ton visage se baisse. Tu mets un temps à former le premier mot entre tes lèvres. « Je voudrais te parler de quelque chose… » Tes iris voguent entre les siennes et cherchent son approbation. Tu la guides dans la cuisine presque inconsciemment. La jeune femme prend place autour de l’îlot central alors que tu te mets à la recherche de verres. « Nous allons partir le week-end prochain avec Emilia. » Tu prends un air presque détaché en faisant tinter le cristal sur le marbre. Tu réouvres la bouteille que vous n’aviez pas terminé la dernière fois avant de vous servir un verre et d’en glisser un jusqu’à elle. T’es debout, dos courbé, les bras joints et appuyés contre le plan. Tes doigts jouant nerveusement autour de ton alliance. « C’est l’anniversaire de sa mère ce dimanche… » Tu bois pour trouver le courage de continuer. « Elle tient chaque année à mettre des fleurs sur sa tombe. » Vous n’aviez jamais réellement parlé d’Emma et encore moins de sa mort. Elle est ce visage qu’Ethel peut voir sur la table de nuit de la petite fille ou sur son bureau. Tu ne sais pas quelle confidence Emilia lui a fait à son sujet. Ce qu’elle aurait pu lui dire sur les circonstances de sa disparition. « J’ai réussi à m’arranger pour être remplacé au travail. Je sais que ce n’était pas prévu et que tu avais organisé une sortie avec elle… » Tu la regardes pour tenter d’y décrypter ce qu’elle pouvait penser. Tu trempes tes lèvres lorsque un sourire presque réconfortant vient s’y dessiner. « Pour me faire pardonner, je tenterai de me libérer la prochaines fois également afin de pouvoir venir avec vous. » Tu ne cherches pas sa pitié, au contraire. Tu cherches à te rapprocher d’elle. Sans savoir pourquoi tu lui accordes tant de confidences.


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Message(#)End of Daylight  EmptyMar 11 Juin 2024 - 1:16

Lorsque tu avais décidé d’appliquer sur l’offre d’emploi pour être babysitter d’une jeune fille, jamais tu n’avais pensé y trouver autre chose qu’un deuxième boulot. Tu avais besoin d’argent pour réussir à payer toutes tes factures y comprit cette satanée dette d’étude que tu trainais avec toi alors que tu n’avais même pas terminé ton diplôme. Tu avais trouvé en Emilia une fillette qui venait te toucher droit au coeur. Elle était déterminée, fonceuse et tu la trouvais inspirante à voir aller du haut de ses six ans. Et tu avais trouvé Clarence. Cet homme qui traînait un passé lourd, qui t’avais semblé si distant, si froid, mais qui avait changé au gré de vos rencontres. Tu le sentais plus ouvert avec toi. Il venait te chambouler, sans trop savoir pourquoi. Ça ne faisait que depuis janvier qu’il était dans ta vie, mais tu sentais que tu ne pourrais plus t’éloigner maintenant. Et ça te troublais. Il n’était censé qu’être un employeur après tout… Le léger sourire qu’il t’adressa lorsque tu lui raconta ce que tu avais fait pour tenter de garder Emilia réveiller te laissais voir qu’il était reconnaissant. Tu avais appris à comprendre son non verbal, à ne pas t’attendre à de grosses marques de reconnaissances exagérées. Ça t’avais troublé au début, ne sachant pas vraiment s’il appréciait ton boulot pour vrai, mais maintenant, tu les appréciais. Il n’était pas extravagant et ça t’allais maintenant. « Oh, tu me donneras la marque de surgelés en question. » Tu fis mine d’être vexée. Tu mettais tout ton amour lorsque tu cuisinais des repas pour tes proches et de laisser croire que tu avais acheter une lasagne déjà toute prête pour Emilia aurait pu t’insulter pour vrai, mais tu savais qu’il ne faisait que te taquiner. « Ettie lasagna. Voilà le nom de la marque. Il t’en reste un plat si tu n’as pas encore mangé et j’en ai mis une complète dans ton congélateur pour quand je serai absente. Je sais que tu as de la difficulté à te débrouiller sans moi. » Tu avais un sourire qui s’était dessiné sur tes lèvres et accompagna tes paroles d’un clin d’oeil pour qu’il ne croit pas que tu étais sérieuse. Quoi que l’idée que tu étais devenu indispensable à la famille Aldridge ne te déplaisait pas vraiment. La manière dont il s’approcha de toi, qu’il détailla ta cicatrice au front te troubla légèrement. Il avait cette manière de te regarder qui te donnait l’impression qu’il te sondait au plus profond de ton âme. Ce n’était pas pour te déplaire. Au contraire, tu avais l’impression que pour une fois, quelqu’un prenait le temps de te prendre en considération. « Ton frère a fait du bon travail, on ne verra plus rien d’ici peu de temps. » Un sourire rempli de fierté prit place sur ton visage. Tu n’avais aucun doute que ton frère était bon dans son métier, mais de l’entendre dire d’un autre médecin te faisait plaisir. Tu étais tellement fière de lui, de ce qu’il accomplissait tous les jours. « Je l’avais bien mis en garde qu’il n’avait pas intérêt à me faire une cicatrice à la Harry Potter. Le toupet carré ne me va pas bien. » Tu n’aurais donc pas pu choisir cette coiffure pour tenter de cacher les vestiges de ta chute dans les escaliers sur ton visage. Tu le sentis alors devenir plus sérieux. Tu voyais bien dans ses yeux bleus qu’il y avait quelque chose qui le tracassait, mais tu n’osais pas lui demander, le laissant choisir lui même s’il voulait t’en parler ou non. « Je voudrais te parler de quelque chose… » Ton coeur s’emballa alors légèrement. Tu avais peur que ce soit quelque chose de sérieux, un sujet qui pourrait potentiellement te choquer. Tu ne prit pas parole, préférant le laisser aller au bout. Tu le suivis jusque dans la cuisine, prit place à l'îlot et le regarda sortir les coupes de vin. « Nous allons partir le week-end prochain avec Emilia. » Il te passa par l’esprit pendant quelques secondes que tu étais inclus dans le nous de sa phrase. Tu savais toutefois que ce n’était probablement pas le cas. Tu n’étais pas dans la famille, tu n’étais que la baby-sitter. Tu attrapas la coupe qu’il te tendit et fit tourner le vin à l’intérieur sans le quitter du regard. « C’est l’anniversaire de sa mère ce dimanche… Elle tient chaque année à mettre des fleurs sur sa tombe. » Tu le sentais nerveux. Tu savais que c’était un sujet difficile pour lui. Il n’avait qu’à voir comment c’était compliqué de parler de Jackson pour toi. « J’ai réussi à m’arranger pour être remplacé au travail. Je sais que ce n’était pas prévu et que tu avais organisé une sortie avec elle… » Tu avais effectivement réservé vos places dans une activité que la ville avait organisé pour les petits dans le cadre d’une semaine dédiée au sport, mais tu t’en foutais complètement. Tu étais contente au contraire qu’il ait sur la tombe de sa femme avec sa fille, comme elle lui avait demandé. Tu mis ta main sur la sienne, dans un geste que tu voulais rassurant. « Tu n’as pas à t’excuser de vouloir faire une sortie avec ta fille. Je vais seulement annuler la réservation. C’est une excellente idée d’aller mettre les fleurs sur sa sépulture la journée de son anniversaire. » Tu allais toi-même de plus en plus souvent sur la tombe de Jackson. Ça te faisait du bien de le sentir près de toi. Tu trainais un cahier et un stylo lorsque tu lui rendais visite pour pouvoir écrire ce qui te passait par la tête, ce que tu aurais aimé lui dire. Tu enleva ta main de sur la tienne pour prendre une gorgée dans ta coupe. « Pour me faire pardonner, je tenterai de me libérer la prochaines fois également afin de pouvoir venir avec vous. » L’idée de faire une activité avec Clarence et Emilia te faisait plaisir. Tu te sentais bien avec eux et tu savais que ce serait un moment que la fillette apprécierait. Elle était tellement spontanée et pleine de vie. « Tu n’as pas à te faire pardonner de quoi que ce soit. Je suis convaincue que ça vous fera du bien de passer un moment seulement vous deux sur la tombe d’Emma. » Clarence ne savait pas que ton frère aîné, le plus vieux de toute la fratrie, était décédé. Il devait se dire que tu parlais au travers de ton chapeau, que tu ne pouvais pas savoir comment il se sentirait de se retrouver à cet endroit. Tu décida de lui livrer ton secret. « En tout cas, moi, je retrouve toujours une certaine sérénité lorsque je me retrouve sur la tombe de mon frère. Comme s’il était avec moi pour un instant. »





se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.


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Clarence Aldridge
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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End of daylight

Ethel & Clarence


  Il y a entre vous ce lien dont tu n’arrives toujours pas à démêler toutes les nuances. T’as pu sentir cette étrange alchimie dès votre premier regard échangé. Tes opales, obscurcies par la douleur se sont laissé charmer par cette lueur de douceur et de générosité qui se reflétait dans ses yeux. Par cette manière parfois, un brin maladroite qu’elle avait de parler. Ethel déborde de ce naturel qui t’a toujours fait défaut. Elle est cette lumière à la fois délicate et bien trop ardente pour ne pas être attiré. Pour ne pas ressentir cette envie que tu as de toujours plus la protéger. Et à l’abri des regards, dans cette maison pour refuge, il y a ces instants volés où les aiguilles du temps semblent se figer. Où tes murs s’effondrent lorsqu’elle est à tes côtés et que la brune ose également se révéler. Il t’arrive parfois de l’observer, de vouloir échanger avec elle de simples banalités par peur qu’elle puisse t’échapper. Et tu sens cette douloureuse question venir violemment tourmenter tes pensées. Tu le sais, qu’Ethel représente plus de choses à tes yeux que tu n’oses te l’avouer. Et une fois de plus encore, tu te laisses dompter par cette frayeur de pouvoir tout perdre. De bouleverser cet équilibre encore trop fragile qu’elle est la seule à pouvoir t'offrir. Tel un funambule sur le point de tomber, tu titubes à travers le méandre de ces sentiments que tu ne peux encore interpréter.

Sa moue un brin vexée et sa réponse t'obligent à dessiner un sourire sur tes lèvres qui s'étirent en toute spontanéité. « C’est gentil, merci. » Il est vrai que tes talents en cuisine sont très limités. En Afrique, tu prenais à peine le temps de combler ce besoin. C’est dans ces moments-là que tu comprends la singularité de ton ancien quotidien. « Ettie... » Dernières lettres presque soupirées alors que tes yeux te trahissent en se brodant d’une affection que tu voudrais lui dissimuler. Et dans un battement de cils, la flamme s’efface pour laisser place au masque imperceptible que tu aimes porter. Les siens se troublent lorsque tu réduis à néant la distance que vous gardiez jusque-là. Mais tu es trop concentré à examiner sa cicatrice pour y prêter la moindre attention. Sa remarque reste sans réponse de ta part. Tu laisses un silence vous entourer avant que ta voix ne se mette discrètement à vibrer. Tes iris fondent dans son océan et tu décèles les bribes d’une inquiétude naissante. Vous vous installez autour de l’îlot central de la cuisine et tes lèvres se feutrent de paroles qui sonnent presque comme une confession. Il a toujours été difficile pour toi de parler d’Emma. Sa mort reste encore un blessure amère que tu tentes de diluer. Que ta femme devienne ce doux souvenir qui ne te fera plus sentir ce trou béant que tu n’es pas sûr encore de pouvoir un jour combler. Chaque mot que tu poses est réfléchi et presque calculé. Comme un discours maintes fois répété. Une part de toi culpabilise presque de la soustraire de ce week-end organisé à la volée. Tu sens cette brume venir à nouveau t’aveugler, avant que sa main délicatement posée sur la tienne éclaircisse à nouveau ton ciel étoilé. La chaleur de vos mains se lie pour venir te brûler. Et presque instinctivement, ton pouce se relève pour caresser une part infime de sa peau. Mouvement presque imperceptible et pourtant. Tu te laisses bercer par l’encre de ses yeux, tout en lui rendant un sourire discret et silencieux. Ethel, tente de te réconforter en approuvant ce changement de dernière minute. Tu le savais qu’elle ne t’en tiendrait pas réellement rigueur, mais tu lui promets de faire de ton mieux pour te rattraper. Pour passer un week-end ensemble avec Emilia. Vous vous êtes façonné cette famille aux liens flous qui vous va un peu trop bien. Sa main délaisse la tienne pour venir embrasser le cristal. Tu fais de même tout en l’écoutant parler et pour oublier ce manque qu’elle vient de greffer sur ta peau. Tes yeux se figent un court instant quand tu entends son prénom pour la première fois à travers sa voix. Emma. Peu de personnes osent le prononcer devant toi. Par peur de te voir souffrir à travers cette colère sinueuse qui peut t’envenimer.

Tu t’interroges sur ce que ta fille a bien pu lui raconter sur cette mère qu’elle n’a connue que trop peu de temps. Ton cœur se met à battre un chant plus docile dans ta poitrine en imaginant leurs confidences, avant de rater un battement lorsque la brune te révèle son secret. Alors que tu t’apprêtais à prendre une gorgée, ta mâchoire se déforme sous le supplice que ses mots t’incombent. Le temps d’un instant qui te paraît durer une éternité, tu te sculptes dans ce marbre où tu aimes tant te réfugier. Mais ton regard, lui, ne cesse de la dévisager. « Ethel, je... » Elle a toujours ce don pour te prendre au dépourvu. Avec cette spontanéité que tu apprends difficilement à dompter. T’es presque sonné. On entend seulement le bruit de ton verre que tu poses lentement sur le plan de travail. « Tu m’en avais jamais parlé... » Les mots se faufilent entre tes lèvres comme une pensée égarée. Ta voix se veut à la fois grave et bienveillante. « Que s’est-il passé ? » Tu restes pendu à ses lèvres où tu cherches tant de réponses. Pas par simple curiosité. T’es bouleversé, même si ton océan cherche à l’effacer. « Pardonne-moi, ne te sens pas obligée de répondre. » Après tout, qui es-tu pour te montrer aussi indiscret ? Pour remuer les fêlures que la mort a osé laisser sur elle. Il y a entre vous maintenant cette même douleur que vos regards reflètent.


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Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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Ethel Hartfield
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ÂGE : 34 ans (12.05.1990)
SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant
STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre.
MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge
LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.
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Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1 #2

Communications
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Message(#)End of Daylight  EmptyDim 23 Juin 2024 - 21:48

Assise à l’îlot de la cuisine, tu te sentais enfin chez toi. Tu avais toujours eu ce sentiment de n’être à ta place nulle part. La maison familiale te semblait bien vide depuis le départ de Jackson, l’absence de sa fille aux réunions de famille… Elle te rappelait ton adolescence à ne pas te sentir bien dans ta peau, à pleurer devant le miroir et à essayer de trouver des raisons pour ne pas être présente aux repas. Elle te rappelait l’absence de Rhett, le départ de Ruben pour les études alors qu’il était si jeune. Elle te rappelait également combien tu essayais de trouver une manière de rendre tes parents fiers de toi, de te distinguer d’une quelconque manière alors que tu te sentais coincé dans l’ombre de tes frères qui aspiraient à de grandes carrières. La maison des Aldridge, c’était ton monde à toi. C’était le rire d’Emilia à tes blagues, c’était le mince sourire de Clarence lorsqu’il te voyait avec sa fille dans tes bras alors qu’il pensait que tu ne le voyais pas. C’était la sensation d’être enfin quelqu’un de bien, quelqu’un d’apprécier. Tu avais l’impression de tranquillement te bâtir une famille, bien que non conventionnelle. Lorsque Clarence rentrait du travail, tu aimais bien te poser pour parler avec lui non seulement pour lui dire comment s’était passée la journée avec Emilia, mais également pour avoir du temps avec lui. Tu avais de la difficulté à décrire ce lien qui était en train de se former entre toi et lui, mais tu savais que tu ne pourrais supporter qu’il se brise. La douleur que tu savais être en lui te touchais droit au coeur. Tu espérais pouvoir lui apporter un certain soulagement, pouvoir être une épaule sur laquelle il pouvait se reposer sans crainte qu’elle cède sous le poids de ses tourments. Tu apprenais également à être plus calme en sa présence, à tenter de déceler certains non dits et que vous puissiez mieux vous comprendre par la suite. Tu le sentis revenir avec toi lorsque tu mis ta main sur la sienne. Le léger mouvement de pouce sur ta main aurait passé inaperçu si tu n’avais pas été aussi concentré à essayer de le déchiffrer. Et ça te faisait également du bien. Il n’y avait pas vraiment de contact physique entre vous deux, mais ce dernier semblait naturel, comme si vous vous connaissiez depuis bien longtemps déjà. C’est dans ce calme que tu décidas d’annoncer que ton frère aîné était décédé. Tu la vis dans ses yeux la surprise, l’incompréhension. Tu aurais probablement dût lui dire d’une autre manière, un peu plus doucement, mais tu n’avais pas pensé à tes paroles sur le coup. Tu avais seulement ressenti le besoin de lui dire que tu étais un peu plus sereine lorsque tu te retrouvais sur les lieux de la dernière demeure de Jackson. « Ethel, je... » La tristesse prit lentement place dans tes yeux. Tu scrutais les siens pour essayer de savoir si la pitié prenait place chez lui. Ce n’était pas ce que tu recherchais et tu ne voulais pas que ce soit ce qu’il ressens pour toi. « Tu m’en avais jamais parlé… Que s’est-il passé ? » Tu baissas les yeux sur ton verre. Lorsque tu avais décidé de parler de Jackson, tu n’avais pas prévu que la douleur te perce le ventre. Depuis quelques temps, tu avais l’impression d’avoir réussi à avancer dans ton deuil, de réussir à penser à lui un peu plus facilement. « Pardonne-moi, ne te sens pas obligée de répondre. » Tu pris une grande inspiration, leva les yeux vers Clarence. La douleur de la perte de Jackson pouvait se lire facilement dans tes yeux verts. Tu inspiras avant de te lancer. « Accident de voiture en 2020… Ils n’ont pas eût le temps de le monter en chirurgie… Une hémorragie dans sa tête selon ce qu’ils ont dit… » Ta voix se cassa. Tu attrapa ta coupe, en prit une gorgée pour tenter de reprendre pied, de ne pas vaciller dans cette douleur qui menaçait de prendre toute la place dans ton corps. Celle qui te nouait la gorge, qui t'empêchait d’avaler quoi que ce soit, qui te figeais lorsque tu devais prendre le volant de ta voiture ou encore lorsque quelqu’un conduisait trop rapidement lorsque tu étais passagère. Cette même douleur qui avait déchiré ta famille, qui rendait difficile les rassemblements et qui ne vous laissait pas oublié que le départ de l’aîné de la fratrie avait creusé un vide immense. « Jack était l’aîné de la famille. »





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Message(#)End of Daylight  EmptySam 27 Juil 2024 - 0:23

Ethel Hartfield adore ce message


End of daylight

Ethel & Clarence


  Pour la première fois, depuis qu’elle est apparue dans ta vie, ses yeux se brodent d’une tristesse que tu ne pensais pas un jour pouvoir déceler chez elle. Que tu aurais aimé ne jamais voir sur ce visage habituellement à la fois si délicat et radieux. Inconsciemment, elle fait écho à la tienne. À cette même détresse qui se débat quand le cœur se déchaîne. Et t’aimerais avoir le pouvoir de lui arracher cette douleur qui fait tomber ses yeux trop loin des tiens. Plus bas encore que ce verre qu’elle fixe alors que ton océan continue de déborder sur elle. Ethel t’a pris au dépourvu et te voilà tiraillé entre l’envie de la réconforter et celle de garder cette distance que tu sens peu à peu se dissiper entre vous. T’as l’impression de n’être que maladresse à travers tes mots. De paraître trop curieux ou trop indifférent. T’as peur de la blesser en ramenant à la surface des souvenirs qui pourraient l’ébranler. T’es suspendu à ses lèvres qui se remettent doucement en mouvement. Sa voix se brise lorsqu’elle t’explique les circonstances de la mort de son frère. Tu acquiesces d’un mouvement de tête discret chacun de ses mots que tu tentes en même temps d’assimiler. Ta gorge se serre en la voyant se démener pour atténuer ce chagrin qui semble vouloir la consumer. « Je vois… » Le bout de tes doigts danse nerveusement sur le marbre. Tu peux ressentir à travers ses paroles l'importance que Jackson avait et a toujours dans sa vie. Ce deuil trop dur encore à faire qui l’enchaîne.

Tu te rapproches lentement d’elle avant de prendre place à ses côtés tout en faisant dos à l’îlot central. « Ça explique ta réticence à prendre la voiture. » Tu as remarqué qu’elle venait toujours en transport alors qu’elle t’avait dit avoir le permis lors de son entretien. La brune trouvait toujours des excuses pour ne pas prendre la voiture seule avec Emilia. Tu lui tends un sourire discret avant que tes lèvres se feutrent dans des confessions que tu ne pensais pas un jour lui avouer. « Ma femme est morte lors d’une fusillade en Afrique… » Tes yeux voguent discrètement sur elle avant de revenir à ton verre. Tu ne sais pas si elle est au courant. Si elle avait pu en entendre parler aux informations à l’époque ou si Emilia lui en avait parlé. « Et aujourd’hui, j’entends encore parfois le bruit des balles qui l’ont transpercées et les hurlements autour de nous. » Tu passes sous silence le fait que le visage d’Emma sans vie continue de te hanter. Tu touches instinctivement cette épaule qui te fait toujours mal et qui garde encore les traces de ce drame. Tu soupires longuement avant de plonger ton regard dans le sien. « Je te déposerai le soir chez toi après le travail. » Tu remets ton masque pour dissimuler cette fragilité trop longtemps exposée. « N’y vois pas de la pitié, juste l’envie de te soutenir du mieux que je peux dans cette épreuve. » Tes paroles sont à la fois sincères et prononcées avec tendresse et bienveillance. « Et ce n’est pas négociable. » Tes opales se veulent faussement sévères pour lui faire comprendre que toute tentative de négociation sera vaine. Tu vous ressers un verre pour tenter de diluer toutes ces paroles bien trop graves pour une fin de soirée que tu avais imaginée plus légère.

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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé
RPs EN COURS : Nina#2 :: Penny :: Helen :: Ruben#8

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Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1 #2

Communications
Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher
RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.
AVATAR : la bella Kristen Stewart
CRÉDITS : avatar: hn-avatars :: ub: loonywaltz
DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington
PSEUDO : Dreamy*paranoiac
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/07/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t50251-beautiful-disaster-ethel
https://www.30yearsstillyoung.com/t50301-beautiful-disaster-ethel

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Message(#)End of Daylight  EmptyDim 18 Aoû 2024 - 20:42

« Je vois… » Tu n’avais pas l’habitude de parler de Jackson à qui que ce soit. Sa perte était encore trop douloureuse malgré les années passées depuis son accident. Le sentiment de culpabilité de ne pas avoir pu arriver assez vite à l’hôpital, de ne pas lui avoir passé de coup de fil la semaine précédent son décès était encore vif malgré les années qui passaient. Toutefois, tu avais senti ce besoin de te confier à Clarence. Ça s’était fait naturellement, sans que tu y penses. Il y avait ce lien qui était en train de se développer doucement entre ce toi et lui, cette confiance qui s’établissait sans que vous aillez à faire d’effort. « Ça explique ta réticence à prendre la voiture. » Tu hochait doucement la tête. Il s’était rendu compte par lui-même que tu ne voulais pas prendre ta voiture alors que tu ne lui en avait jamais réellement parlé. Pendant une seconde, tu te demandais s’il avait également remarqué ce que tu faisais pour t’éviter de manger en sa présence ou du moins, éviter les aliments salés, sucrés et gras. Tu chassas rapidement cette pensée de ta tête, attrapa ta coupe et fit tournoyer son contenu pour te concentrer sur le mouvement de l’alcool et tenter de refouler les émotions qui menaçaient de t’envahir et de prendre toute la place. « J’ai de la difficulté à prendre le volant depuis, oui… Ou même à être passagère d’un véhicule qui va un peu trop vite… » Il n’avait qu’à voir comment tu avais réagi lors de votre retour à Brisbane toi et Ruben, cette journée où vous aviez été passer un moment à la maison familiale. La crise d’anxiété que tu avais fait avait été assez violente pour que tu décide de ne plus prendre ta voiture à moins d'y être obligé. Tu étais maladroite, tu avais peur de prendre la voiture et de causer toi-même un accident, de tuer quelqu’un d’autre ou encore ton propre passager. Tu ne pouvais pas prendre la chance d’infliger cette douleur que tu ressentais depuis le décès de Jackson à qui que ce soit d’autre. Tu levas les yeux vers lui lorsqu’il vient prendre place à tes côtés, lui debout adossé à l’ilôt alors que tu étais assise sur ton banc. Tu pouvais voir dans ses yeux la douleur qu’il portait également en lui, celle qu’il tentait de te dissimuler derrière un masque, mais que tu réussissais à briser tranquillement. « Ma femme est morte lors d’une fusillade en Afrique… » Tu étais sans mot. Tu avais bien entendu parlé d’une fusillade qui avait fait des victimes dans un camp de médecin sans frontière, mais tu n’aurais jamais douté que la femme de Clarence en faisait partie. Tu ressentais une si grande tristesse pour lui et pour Emilia. Tu en voulais tellement au chauffard qui avait enlevé la vie de ton frère, mais c’était un accident. Emma, elle avait été tuée délibérément. Tu ne savais pas quoi lui dire, ne voulant pas que tu penses que tu avais de la pitié pour lui. Au contraire, tu voulais seulement être présente, pouvoir l’aider du mieux que tu pouvais, non pas à oublier, mais à mieux vivre avec la fatalité. « Et aujourd’hui, j’entends encore parfois le bruit des balles qui l’ont transpercées et les hurlements autour de nous. » La main qu’il posa sur son épaule te laissa penser qu’il avait lui aussi été victime de la fusillade et non seulement Emma. « C’est épouvantable… » Un simple murmure était sorti de ta bouche, ne sachant pas quoi dire de plus. Il n’y avait pas vraiment rien à rajouter non plus. Il plongea ses yeux dans les tiens, la douleur de la perte de chacun de vos proches voilant vos pupilles. « Je te déposerai le soir chez toi après le travail. N’y vois pas de la pitié, juste l’envie de te soutenir du mieux que je peux dans cette épreuve. » Tu ne voulais pas être un fardeau pour Clarence. Te ramener chez toi après le boulot pouvait être une contrainte pour lui même s’il disait ne pas faire ça par pitié. Tu ouvrit la bouche pour refuser son offre généreuse, mais il te coupa rapidement la parole. « Et ce n’est pas négociable. » Un léger sourire prit place sur tes lèvres et tu hocha légèrement de la tête. « Merci, c’est gentil. J’avoue que ce sera plus simple que de tenter de coordonner les heures de transport en commun. » Tu pris la dernière gorgée qui se trouvait dans ta coupe tout en cherchant comment tu pouvais lui rendre la pareille, l’aider à passer au travers de son deuil, mais rien ne te venait à l’esprit. « Je vais demander à Emilia si elle veut qu’on fasse un bricolage pour apporter sur la tombe d’Emma. Elle sait que vous allez y aller la semaine prochaine ? » Tenter d’aider sa fille à lui rendre hommage comme il se devait était la seule chose qu’elle avait trouvé pour l’instant. Tu le regarda remplir ton verre une seconde fois. Tu ne t’étais pas attendu à ces confessions en cette soirée, mais tu avais l’impression que cela marquait le début d’une complicité entre toi et lui encore plus grande que cette relation supposée n’être qu’employée-patron.





se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.


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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
l'électron libre
  
Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1514 POINTS : 800

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild (2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1)
RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@decrescendo signature@endlesslove icons@M. Gif: @RobSource userbar: @mystery-man
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
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Message(#)End of Daylight  EmptyVen 27 Sep 2024 - 16:14

End of daylight

Ethel & Clarence


  Tu ne sais pas pourquoi tu ressens ce besoin irréductible de te rapprocher d’elle. D’apprendre toujours plus à la connaître. Tu pensais que sa présence au sein de ton foyer serait à la fois étrange et incommodante. Sans imaginer un seul instant qu’elle finira un jour par en devenir une membre à part entière. Car tu n'es pas du genre à laisser qui que ce soit rentrer aussi facilement dans ta vie. Détruire ces remparts que la brune arrive à faire si facilement tomber. Tu ne le sais pas encore, que ce n’est que le début d’un lien inqualifiable. Qu’elle deviendra plus que cette douceur qui est déjà à tes yeux si inestimable. Car tu feras tout pour la garder auprès de toi. Assurément trop certains jours ou certains soirs. Pour l’implorer en silence de rester sans raison et parfois dissimulé sous des excuses de plus en plus futiles.

Tu sais que la vie a tendance à n'épargner personne. Mais sans savoir pourquoi, tu t’étais persuadé qu’une si belle âme ne pouvait naître sans une forme d’indulgence. Bercée dans une lumière bien loin des ombres qui t’accompagnent depuis ton enfance. Alors tu es maladroitement surpris en l’entendant parler de ce frère mort beaucoup trop tôt dans un accident. Et d’un coup, tout prend sens. « J’ai de la difficulté à prendre le volant depuis, oui… Ou même à être passagère d’un véhicule qui va un peu trop vite… » Tu mords inconsciemment cette lèvre pour signer une culpabilité difficile à renfrogner. Car même si tu fais plus attention quand tu es en voiture avec Millie - et bien souvent Ethel - t’as cette fâcheuse tendance à trop appuyer sur l'accélérateur. Tu pensais au départ qu’il s’agissait simplement du fait qu’elle n’était pas encore habituée à ta façon de conduire. Et tu t’en veux de ne pas l’avoir questionné avant sur ce sujet. Comme tu t’en veux tout autant ce soir d’avoir remué une blessure encore si présente. T’aimerais avoir le pouvoir de retirer chaque parcelle de cette douleur qui la détruit de l’intérieur. L’ancrer en toi pour qu’elle en soit à jamais débarrassée. Et tu te décides à briser une nouvelle parcelle de tes remparts en te confiant. Tu lui racontes que toi aussi, la mort est venue te prendre ce que tu avais de plus cher. Mais tu n’oses pas la regarder. Tes yeux dérivent vers ce vin que tu fais délicatement tournoyer. Et sans raison, tu te confies sur ce que tu n’as jamais osé dire à personne auparavant. Sur ce cauchemar qui te hante encore aujourd’hui. Qui explique pourquoi il t’arrive de ne pas trouver le sommeil certaines nuits. « C’est épouvantable… » Tu acquiesces d’un léger signe de tête tout en soupirant lorsque tu arrives à replonger dans son océan. Tes pupilles la scrutent dans un silence seulement brisé par ce bois craquant sous l’effet de l’humidité. Tu y vois le reflet d’une douleur partagée.

Tu lui révèles une faiblesse que tu gardes habituellement à l'abri des regards avant de fermer un court instant tes yeux et d’y reforger ce marbre toujours plus fragile. Il est acté que tu la raccompagneras le soir après le travail et tu lui coupes l’herbe sous le pied lorsque tu vois ses lèvres s’ouvrirent dans une danse que tu pourrais interpréter. « Merci, c’est gentil. J’avoue que ce sera plus simple que de tenter de coordonner les heures de transport en commun. » Tu lui rends son sourire, soulagé de la voir si vite abdiquer. « Je vais demander à Emilia si elle veut qu’on fasse un bricolage pour apporter sur la tombe d’Emma. Elle sait que vous allez y aller la semaine prochaine ? » Inconsciemment, tes lèvres se tordent en entendant son prénom entre les siennes. Mais ton regard les adoucit en entendant cette attention qui te touche plus que tu ne le montres. « Non, je vais lui en parler demain… » Tu plonges tes lèvres dans ton verre pour y boire ce qu’il reste avant de continuer. « Mais je suis sûr qu’elle va adorer cette idée. » Paroles dites d’une voix presque éteinte par la douleur. Car ta fille ne pourra jamais offrir à sa mère ses dessins autrement qu’en les déposant sur sa pierre tombale. « Je vais aller travailler sur un article que je dois publier… » Pour ne pas dire qu’une fois de plus, tu ne dormiras pas de la nuit. Il ne reste rien d’autre sur ton visage que l’affection que tu lui portes. Tu passes derrière elle pour t’évaporer dans le couloir tout en déposant brièvement et délicatement une main sur son épaule. « Bonne nuit Ethel. »


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Dans ma tête
Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

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