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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely
Zoya Lewis

Réponses: 11
Vues: 867

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 7 Mai 2023 - 21:20
don't leave me hot and lonely ft  @Mickey Reeves #1  


TW: Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3180130893

Août 2021. « Tu m'étonnes qu’il attend que ça, il doit pas prendre souvent son pied celui-là. » Il est mauvais Mickey, sûrement parce que ce type s’est risqué à l’approcher, elle, alors qu’il souhaite que Zoya soit sienne et uniquement sienne ce soir. Ce qu’il ignore, c’est qu’elle ne veut que ça en retour, elle ne souhaite être qu’à lui, lui appartenir le temps de cette soirée et de cette nuit de retrouvailles. Alors si plus tôt, elle s’est amusée de la situation, presque prête à défendre l’inconnu audacieux, la Lewis en a que faire désormais, laissant le loisir à Mickey de l’insulter comme il le souhaite. Parce qu’elle ne voit que lui, ne veut que lui, s’impatiente de sentir la chaleur de son souffle contre sa peau, de sentir son contact et c’est tout ce que son regard retranscrit alors qu’elle ne cille nullement face à ses mots.  « Et j'ai pas besoin d'aphrodisiaque pour te mettre dans mon lit, moi. » Non, il n’en a pas besoin parce que son être tout entier le désire et ça, depuis la minute où ils se sont retrouvés. Et si jusque-là, elle a su se tenir, faire taire son désir de le retrouver, entre ces quatre murs, c’est tout simplement quelque chose qu’elle n’est plus capable de faire. « Pour te faire mienne, si tu préfères. ». Et sûrement que ce geste qu’elle a à son égard, cette main qu’elle laisse vagabonder alors que son corps se plaque contre le sien est la raison de sa faiblesse et de la fin de toute résistance de la part de l’ancien boxeur qui laisse ses lèvres retrouver celle de la brune afin de mettre fin définitivement à ce jeu ennuyant qu’ils s'obstinent à faire perdurer.

Ils se laissent aller, s’autorisent enfin à se retrouver alors que leurs corps brûlants d’impatience n'attendaient que ça. Allongé sur ce lit dont ils ont cédé à l’appel, Mickey propose à Zoya de se prêter à un jeu, celui qui viendra pimenter cette nuit où l’ancien boxeur se verra être l’objet de tous les désirs de la brune, parce qu’elle l’a décidé ainsi et que c’est elle qui mènera la danse, ce soir « Justement Zoya, je te connais trop bien. » Il lui fait comprendre que ce jeu de menottes, il souhaite le voir autour de ses poignets et cette remarque ne manque pas de faire apparaitre un sourire malicieux sur les lèvres de la jeune femme alors qu’il vient à plaquer les siennes contre celles-ci. Elle aime cette proximité retrouvée, elle aime sa façon qu’il a de la regarder, de la désirer et de s’amuser de la situation mais d’une autre façon bien plus distrayante que quelques minutes plus toi. « Fais ce que tu veux de moi ce soir. » Il n’a pas besoin d’en dire plus pour qu’elle s’exécute alors qu’elle scelle les menottes autour de ses poignets et que la partie la plus plaisante de la soirée peut enfin dignement commencer.




(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken
Zoya Lewis

Réponses: 10
Vues: 633

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 29 Avr 2023 - 13:11
I have woven a parachute out of everything broken ft  @Caleb Anderson #1


Mars 2023. « Salut ma belle ! » Si Lena est jalouse du contact et de l’attention dont à droit Chloe de la part de Caleb, il y en a une autre qui l’est tout autant. Une grimace alors qu’il salue uniquement sa fille et non elle, Zoya finit donc par réclamer un câlin à voix haute à son cousin parce qu’elle en a cruellement besoin. Il faut dire que son bambin de deux ans ne manque pas de lui mener la vie dure, en ce moment, entre autres tracas qui sont les siens et qui la taraudent depuis quelques temps. Caleb a toujours eu, pour Zoya, une façon bien particulière de l’apaiser et cela commence déjà par cette étreinte qu’il accepte de lui donner, bien qu’elle le sache réticent face à tout contact. « Tata Oya ! » Les jumelles sont tout autant heureuses qu’elle de les voir et Zoya craque toujours autant en entendant son prénom écorché par les deux bambins. Rien qui ne l’irrite cependant, au contraire, quand elle pourrait surréagir si c’était un adulte qui usait d’un surnom loin de lui plaire. Le trio de cousines s’éloigne quelque peu, sous l’œil avisé de leurs parents, Lena étant toujours la leader du groupe en entraînant Chloe avec elle vers les petits jeux. La vision est toujours attendrissante, ce qui ne manque pas de faire sourire Zoya une nouvelle fois avant qu’elle n’accorde son attention l’instant suivant sur son cousin. « Je pourrais tuer pour une cigarette, là maintenant tout de suite. » Ok, ce n’est pas du tout ce qu’elle entendait par vie parfaite, encore moins ce qu’elle attendait comme réponse de la part de Caleb. « C’est pas bon pour la santé ! » qu’elle répond spontanément dans un premier temps. « Mais bon, je tiens pas à finir découper en mille morceaux dans un sac plastique juste parce que tu as envie d’une cigarette, si tu veux t’en faire une, fais-le. Je surveille les filles en attendant » Elle laisse le loisir à son cousin de la prendre aux mots, elle ne le jugera pas mais, pour sûr, elle veut comprendre ce qui le pousse à avoir une telle envie. Parce qu’il est certain que quelque chose ne va pas et c’est exactement ce qu’elle cherche à savoir en l’interrogeant à ce sujet « Est-ce que je suis à ce point dans un piteux état ? » « Tu tiens vraiment à ce que je réponde à cette question ? » qu’elle fait en le désignant de son index, alors que son regard le jauge de haut en bas. « Rien de bien grave ne t’en fais pas… » Elle ne prend pas vraiment à cette excuse, Zoya, d’ailleurs, le regard qu’elle lui accorde le montre clairement « Mais il y a quand même quelque chose qui ne vas pas » Et son air devient beaucoup plus sérieux, beaucoup plus inquiet aussi « Tu sais que tu peux me parler, cuz’ ». Son regard est quelque peu insistant sur Caleb, cherchant le sien pour l’inciter à lui parler et à se confier sur ce qui semble le tarauder « Toi plutôt, c’est pas trop dur en ce moment ? » Il la bouscule et Zoya retrouve une part de sourire avant de laisser échapper un soupir et de laisser son dos retomber sur le dossier du banc sur lequel ils sont assis « Vous ne voulez pas d’un… » et elle compte sur ses doigts, tout en énumérant les prénoms des enfants que Caleb et Alexandra ont déjà « cinquième enfant ? Non parce que mes nerfs sont mis à rude épreuve avec cette pestouille ! » qu’elle fait en désignant Chloe d’un  mouvement de tête « On peut faire une semaine sur deux s’il faut ? ». Son regard est suppliant, avant qu’elle ne laisse échapper un second soupir, avant de le reporter sur sa progéniture « Je suis épuisée ».


(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk
Zoya Lewis

Réponses: 12
Vues: 666

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 26 Avr 2023 - 19:15
Step into the room, like it's a catwalk  ft  @Flora Constantine #1


Mars 2023.« Oui - et laisse le tranquille, il est tout nu et un peu timide. » Zoya s’amuse des propos de la Constantine et si ce placard était réellement occupé, il est certain que la Lewis n’aurait pas hésité une seule seconde à se diriger vers celui-ci pour aller vérifier et faire la connaissance de son prétendant « Je t’ignorais ce côté-là. Tu prends des risques mais ce n’est pas moi qui te dissuaderait de ne pas le faire » qu’elle dit d’un air entendue. Zoya n’est pas l’exemple à suivre. Fautée – si tant est si bien qu’on puisse appeler ça fauter que de prendre du bon temps pendant ses heures de travail – n’est pas quelque chose qui lui est étranger et si Flora venait à lui confier avoir déjà fricoté ici même, elle en demanderait les détails plutôt que de la réprimander, c’est certain. « Si si... ça va - c'est la nouvelle collection ? » Flora s’est saisie de l’appareil photo que Zoya vient d’abandonner sur une table, parcourant avec aisance le contenu de la pellicule pour y découvrir son dur labeur de la journée. Elle y découvre effectivement le contenu de la nouvelle collection de Weatherton, ce à quoi la brune acquiesce en pivotant la tête vers la petite souris du créateur. « Uhm, si tu le dis » elle les connait les Constantine à la longue, pour avoir pratiqué, avant elle, le frère cadet et s’être rendu compte que la sœur ainée était du même genre. Visiblement, même celui qui s’est fait larguer devant l’autel agit de la même manière en faisant croire à qui veut l’entendre qu’il va alors que le type file du mauvais coton. C’est sûrement dans les gênes. Et puisqu’elle ne semble pas prête à lui confier les raisons de ce petit froncement de sourcils préoccuppé qu’elle lui a détecté en pénétrant dans la salle, Zoya s’attarde davantage sur les pièces entreposées sur un des portants. « Pour des clients - quand ils sont persuadés que je fais les mêmes mensurations que leur fille ou peu importe pour qui ils viennent magasiner, et qu'ils demandent à voir la pièce portée. Sinon, pas vraiment non. » Zoya tourne la tête de gauche à droite, déçue de la réponse sans saveur que lui offre Flora « Désolé de te décevoir. » « Quelle déception ! Mon cœur est brisé, tout comme notre amitié. A tout jamais » Elle en rajoute, Zoya, portant sa main sur le haut de son front, riant l’instant d’après tout en continuant de parcourir les belles tenues qui lui font clairement de l’œil et lui donne envie de les essayer. « Je n'ai rien vu, rien entendu. » Ce n’est pas un refus et c’est amplement suffisant pour que la Lewis jubile sur place. « En soit, tant que tu en prends soin et si tu vas fermer la porte - mais je ne suis pas là. » Par contre, la Flora n’est clairement pas amusante et c’est ce qui la fait grimacer alors qu’elle l’observe tout en allant fermer cette porte. A clé, de préférence, il ne faudrait pas que quelqu’un fasse une entrée théâtrale alors qu’elle se balade dans la dernière création de James, qui ne manquerait pas de l’étriper sur place s’il venait à la surprendre, elle n’en doute pas. « Oh, arrêtez de jouer les rabats-joies sans cesse » Elle ne vouvoie nullement Flora ici, elle fait illusion à cette dernière mais aussi à Ambrose en faisant une telle remarque. Les règles, toujours les règles, qu’il ne faut jamais outrepassées, ce discours, Zoya ne peut plus l’entendre. Lorsque la porte est close, elle se dirige vers la jeune femme, lui faisant tourner son siège pour l’obliger à la regarder « Lâches-toi un peu, Flo. T’en as besoin en plus, ça se voit. T’as mauvaise mine ». Zoya et sa franchise légendaire. Elle retire son appareil photo des mains de Flora avant de l’obliger à se lever en la tirant par les mains. « Aller, on s’autorise UNE tenue chacune. Il y en a forcément une que tu rêves d’enfiler dans le lot ». Elle la bouscule légèrement d’un coup de hanches pour l’encourager à s’approcher du portant et en choisir une. « Te fais pas prier, sinon je choisis à ta place » Et par vengeance, elle pourrait choisir la pire de toutes – car oui, il en existe sur ce portant.  

(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Amos Taylor

Réponses: 10
Vues: 505

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 19 Avr 2023 - 23:54


FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Rhett #1  

@Rhett Hartfield   
Loin d’être idiot, j’assemble les informations distillées au travers de notre conversation comme un amateur de puzzle. Rhett, il a des problèmes d’addiction. Il n’a jamais eu d’enfant parce que les circonstances ne s’y prêtait pas. Sa petite-amie n’est pas de passage dans sa vie, quoiqu’elle ne suffise pas à chasser ses démons de sa vie, et pour cause, ils ont conversé, houlousement, autour d’une probable parentalité. Serions-nous plus proche, le sportif et moi, que j’aurais levé les yeux au ciel, soulignant que ces arguments à la défaveur d’une grossesse ne tiennent pas la route. Au lieu de ça, j’articule sur le volume du murmur un : «C’est peut-être un bon moteur… celui qu’il te fallait à toi.» Pour moi, c’est impossible. La mort de Sofia m’empêche d’envisager de ce que Micah serait ma planche de salut. Mon ego n’y survivrait pas. La honte me viderait de toute essence, le vide se remplirait des chuchotements de mon démon et la résurgence de ma culpabilité m’entraînerait vers la noyade, emporte par les bas-fonds du monde de vices auxquels j’appartiens tantôt par choix - mon casino était mon projet - tantôt par amour - j’ai embrassé les ambitions de Rae au moment où j’en suis tombé amoureux. Et Rhett, l’est-il ? L’est-il au point de tenir compte des desideratas de sa dulcinée ? Quant à elle, a-t-elle conscience que le combat mené par son compagnon ne lui permettra pas toujours d’être le père parfait dont elle rêve ? Ses failles prendront de la place. Peut-être, au départ, arrivera-t-il à contrôler ses pulsions, mais elles le rattraperont si bien qu’il en sera parfois absent. Peut-être rentrera-t-il défoncé à la maison malgré la jeunesse de son bébé. Il ne sera pas pendable de moins les aimer bien que l’on puisse être tenté de l’en accuser. Moi, je serai là pour lui rappeler que les autres font une erreur, ceux qui nous conseillent de pratiquer le yoga, ils ne saisissent pas la difficulté de notre guerre. C’est à nous à déployer de la clémence pour les pardonner, autant qu’il leur en faudra pour faire preuve de miséricorde à son égard, pour continuer à le soutenir et à l’aimer. Dommage que tout n’est pas question de sincérité et de nobles sentiments. Attristé par cette fatalité, je soupire. «Surtout qu’à notre âge, c’est le moment tout indiqué.» ai-je commenté, estimant que le temps d’une relation n’est plus un critère dès lors que la quarantaine a sonné. L’heure est à l’empressement si tant est que l’une des parties est désireuse et, somme toute nécessaire à  l’équilibre d’une relation. Sans cela, je le rejoindrais : il n’est pas question de mettre un enfant au monde : ce dernier, il est bien trop dégueulasse. Ne convenait-il pas de s’inquiéter de Margot, la gosse de son frère disparu ? Je ne suis personne pour juger : je garde la remarque pour moi. Je l’enterre parce que je n’ignore rien de ce qu’est l’abandon consécutifs au deuil. Certains sont tellement violents qu’ils rendent égoïste. J’en suis la preuve vivante. Après la mort de Sofia, je n’avais plus qu’une obsession : me suicider, lentement, sans me préoccuper des gens qui m’entouraient et qui me portaient une saine affection. Crever un peu plus chaque jour à cause de la brûlure de l’alcool dans l’oesophage et de ses ravages sur les organes d’un corps pourtant solide et entraîné pour l’armée. Celui-là n’existaient plus. Quant a aujourd’hui, mes faiblesses ne s’expliquent plus par l’envie d’en finir, mais parce que l’assuétude me contrôle. Elle déploie en corolles dans mon esprit les affres de la culpabilité, avant, pendant et après que j’aie bu un verre. «Mais, quand je te le dis à toi, ça prend tout son sens. Au moins, je me demande pourquoi je m’inflige ça.» Une nouvelle part d’égocentrisme. Je ne songe pas aux autres qui me supportent ou qui ont peur pour moi. Je suis focalisé sur mes émotions, mais n’est-ce pas le but de cette réunion improvisée régie par nos seuls codes ? Le seul règlement, c’est Hartfield et moi qui l’écrivons et qu’importe que cette assemblée réduite soit efficace ou non. Sur l’heure, elle nous fait du bien et c’est tout ce qu’il convient de retenir. «Et si je serai toujours là pour le mariage de ma gosse à me pavaner avec ma médaille….» ai-je ri, plus librement d’imaginer la scène. Globalement ça va mieux. Je suis moins fragile face à mes mauvaises habitudes. Certes, je me suis pointé là pour trouver de bonnes raisons de ne pas replonger dans les trentes minutes qui ont précédés mon arrivée. J’ai été porté par le bon sens. Mais, je n’exclus pas les ravages causés par l’alcool sur ma santé. Je n’ose plus rencontrer de médecin depuis mon accident de voiture. Qui sait dans quelles mesures je me suis abîmé au cours de cette année ? Dois-je en parler à Raelyn ? M’y coller tout seul, en gardant ma dulcinée à l’écart, c’est ça avoir des couilles ? Est-ce plutôt l’inverse ? Pour tout réponse, tant à mon interlocuteur qu’à mon for intérieur, je hausse les épaules. Je donne aussi des précisions de durée avec le détachement caractéristiques que j’ai nourri tout au long de ces années dès que la question de ma vie de militaire est abordée. Je suis plus loquace quand j’ai, justement, l’esprit assez clair pour considérer le mal des autres et le danger qui en découle. Je ne suis pas étonné de ne pas recueillir au creux du tympan le nom de son “dealer”. Ceci étant, j’en profite pour glisser, sur le ton de l’humour, que c’est tout l’objet du suspens qu’il a lui-même évoqué. «Le jour où tu me le diras, c’est que tu seras prêt, non pas à lui faire des ennuis, je suis pas de ceux là, mais à ne plus le fréquenter du tout. Du moins, je crois. En attendant, trinquons à notre prochaine séance…. Trinquons à l’eau et fixons les modalités…. Est-ce que tu es comme les psys ? Tu bosses sur rendez-vous ? Parce que je suis du genre spontané pour ma part.» Mes lèvres s’étirent d’un sourire et, glissant sur sa table basse un numéro sur lesquels il est toujours en mesure de me joindre. «Mais je suis ouvert à la négociation…» ai-je conclu d’un clin d’oeil.  
         


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (zoya) this is halloween, everybody make a scene
Zoya Lewis

Réponses: 23
Vues: 945

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (zoya) this is halloween, everybody make a scene    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 19 Avr 2023 - 16:54
this is halloween, everybody make a scene - ft  @Finnley Coverdale  #1  

31 octobre 2014. « Tu viens de t’assurer que je ne dirai absolument rien. » Quel pervers celui-là ! Il aurait sûrement cédé comme un lâche si Zoya avait continué son striptease improvisé, en plein milieu de cette rue sombre et dénué de toute présence humaine, excluant la leur. Et il continue sur cette lignée quand ils se rendent compte qu’aucun bus ne passera à l’heure qu’il est et que Finnley n’a pas su prévoir cette soirée de A à Z, de sorte à ce qu’elle se déroule sans encombre. Alors, il improvise, propose à Zoya de se hisser sur son dos pour se faire pardonner, mais il a droit à une belle tape derrière la tête quand il laisse sous-entendre que c’est gagnant-gagnant, lui qui peut en profiter pour laisser ses mains vagabonder sur les cuisses de la jeune femme en la portant ainsi « tu veux déjà descendre ? » qu’il menace alors et en guise de réponse – et parce que Zoya sait qu’il n’osera pas la faire descendre, autrement, Finn sait aussi qu’elle s’empresserait illico presto de faire le chemin inverse pour rentrer chez elle et faire autre chose de sa soirée que de la passer avec lui – elle s’autorise donc une nouvelle tape sur le bas de sa tête. Son regard menaçant lorsqu’il croise le sien le dissuade de toute façon de la reposer à terre et voilà que les deux amoureux se dirigent un peu à l’aveugle vers… elle ne sait trop où encore « Non mais c’est la droite qui va tout droit, c’est dans le mot, suis un peu. » « Tu m’agaces ! » qu’elle râle alors qu’il se donne un genre en voulant montrer qu’il sait où il va, quand Zoya a bien compris qu’il faisait au pifomètre. « Bah je suis là, non ? » « T’as pas la carrure du mec qui est rassurant, même avec ton déguisement de vampire ». Non parce qu’il faut être honnête quelques secondes, Finnley est un grand gringalet qui partirait sûrement en courant le premier si un groupe de zombies venait à faire irruption au coin de la rue. Pour preuve dans quelques secondes avec… des cafards – oui oui « Descend, Zoya ! » Elle refuse, évidemment, elle n’aime pas plus que lui ces petites bêtes rampantes et préfère rester agripper sur son dos, question de vie ou de mort « DESCEND ! » Elle s’apprête à refuser à nouveau mais il prend l’initiative pour elle en la faisant tomber à la renverse. Et elle voit rouge, Zoya – pas de blague sur le fait qu’elle l’ait déjà avec sa cape du petit chaperon rouge, merci. Elle est en rogne contre Finnley qui peut clairement se mettre la main qu’il lui tend pour l’aider à se relever, ailleurs. « Désolé, mais je te jure qu’il était en train de grimper ! » « Je regrette qu’il t’ait pas mordu les couilles, là t’aurai eu une raison valable à la limite ! » dit-t-elle alors qu’elle s’époussète quelque peu et récupère son panier qui est dans un sale état « Tu veux pas en ramener dans ton panier ? » Sérieusement ? Il tient à mourir ou… ?! « Je te jure, tu prononces un mot de plus je te tue ». Elle est hyper remontée et tourne les talons pour prendre la direction de la soirée qui semble se dérouler un peu plus loin « J’arrive. Tu vois qu’on était sur le bon chemin. » Elle préfère l’ignorer, sérieusement, parce que sinon cette soirée risque de virer au cauchemar. A la place, elle râle du fait qu’ils doivent traverser un chemin de terre qui n’est évidemment pas adapté aux chaussures qu’elle porte – oui c’est le chemin qui n’est pas adapté, pas ses chaussures à elle « Je le dis ou je le dis pas ? » Zoya se stoppe dans sa progression – elle est un peu plus en avant que lui – se tourne et lui balance sans ménagement son panier cassé, à la tronche, avant de reprendre son petit bonhomme de chemin. Il a sa réponse.  

Ils arrivent enfin sur les lieux, Zoya ne perdant pas de temps pour s’enfiler un verre d’alcool – peu importe s’il appartient à quelqu’un ou non – toujours en colère contre Finn. Elle l’ignore royalement, d’ailleurs, boudant dans son coin, jusqu’à ce qu’il s’approche d’elle et qu’il tente sûrement de désamorcer la bombe. « Attends, t’as une égratignure juste là. » « On se demande à cause de qui ». L’air bougon, elle ne réagit pas face à son baiser, celui qu’il lui offre dans la nuque, gardant cette moue sur les lèvres et ses bras croisés « Ou sinon ils ont un stand pour sculpter une citrouille et ils doivent avoir des couteaux, si ça t’intéresse. » Il est stupide. Zoya a compris qu’il essaye de se racheter se faisant et, comme elle aime le voir se donner autant de mal, elle reste l’air fermé et le regard mauvais à son encontre « Je te proposerai bien leur labyrinthe hanté, mais j’imagine qu’on s’est déjà assez perdu pour la soirée, hm ? » Cette fois, ses yeux font un tour gratuit dans ses orbites, mais encore une fois, elle reste silencieuse. « Il y a une table avec du maquillage aussi, si tu veux me dessiner un doigt d’honneur sur le front. » Il la connait suffisamment pour savoir qu’elle en serait tout autant capable et il faut dire que l’invitation est alléchante et qu’elle serait fortement tenté par cette possibilité, juste par vengeance de ce début de soirée chaotique « On peut aussi juste aller du côté de la musique, comme ça, ça couvrira ma voix. » « Excellente idée ! » fait-t-elle en lui piquant sa bière, cette fois, buvant une longue gorgée avant de la lui rendre et s’emparer d’un brownie qui lui tend « Franchement elle parle avec un morceau dans la bouche je jouerai bien aux fléchettes avec ta tête. Puis j’imagine que, vu que les citrouilles ont la peau dure, les couteaux doivent être bien éguisés. Je suis sûre qu’on s’amuserait bien et que ça ferait passer mes nerfs ». Elle est mauvaise et, tout en guettant la réaction de ce pauvre Finnley, elle s’empare d’une autre bouchée de ce brownie étonnamment onctueux. «  Fais pas cette tête. Je t’en veux toujours mais j’irai pas jusqu’à te faire trancher la tête ». Il y a de quoi en douter avec Zoya, c’est un fait « Viens, on va danser » C’est sa punition soft, elle sait qu’il déteste ça. Elle termine sa part de brownie, s’empare d’une deuxième pour le chemin et de la main du Coverdale pour prendre la direction du grand champ de maïs qui a été transformé en piste de danse.

Zoya se dandine dès qu’ils ont rejoint le spot, se déhanchant sur la musique en incitant Finn d’en faire de même « Aller, c’est pas comme ça que vous allez vous faire pardonner et me séduire, monsieur le vampire » Elle approche sa tête de la sienne, se mordillant la lèvre inférieure, frôlant les siennes sans toutefois l’embrasser. Elle rit, ce baiser qu’il souhaite tant, il devra le mériter, et se remet donc à sauter dans tous les sens. Très vite, elle commence à avoir très chaud, à l’impression que tout devient flou autour d’elle mais la sensation n’est pas si désagréable que ça. Y’a même plusieurs Finnley et bon, même s’il l’énerve, elle l’aime quand même donc elle devrait pouvoir supporter une ou deux versions de plus de lui « Tu m’as jamais dit que tu avais des frères jumeaux ». Il ne va sûrement rien comprendre à cette phrase qui n’a pas de sens, Zoya se mettant à rire fortement l’instant d’après. Elle s’empare ensuite d’une bouchée de ce morceau de brownie qu’elle a subtilisé tout à l’heure et force Finnley à ouvrir sa bouche pour terminer l’autre moitié « Je devrais leur demander la recette. Mon père pourrait même le refaire… oula elle manque de tomber, se rattrapant de justesse au bras de Finn en riant et le proposer dans son restaurant ! ». Idée de génie, ou pas, quand on sait ce que ces fameux brownies contiennent. « Viens, je vais te faire un beau dessin sur ta tête… et puis, elle s’approche de son oreille et murmure mais dis à tes frères de pas nous suivre, ils sont un peu collants et bizarre à t’imiter ». Elle grimace, plus sérieuse que jamais et entraîne Finnley loin de ce brouhaha pour aller au stand de maquillage.

Spoiler:
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(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely
Zoya Lewis

Réponses: 11
Vues: 867

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 16 Avr 2023 - 13:19
don't leave me hot and lonely ft  @Mickey Reeves #1  

Août 2021. « T'as le chic pour toujours retourner une situation à ton avantage, hein. » « C’est plutôt toujours voir le côté positif des choses, Mickey » Elle adopte cet air légèrement pincé, presque hautain, pouffant la seconde suivante, quand elle veut se donner un rôle de moralisatrice qui n’est pas le sien. Elle joue avec le feu, elle le sait, Zoya, elle joue surtout avec la patience qu’elle sait limitée de l’ancien boxeur mais c’est volontaire de sa part. Elle lui aime ce tempérament de feu, celui similaire au sien et qui, lorsque les deux se rencontrent, font des étincelles. Surtout, cela finit toujours par se traduire par une fougue démesurée, celle qu’ils laissent s’exprimer en se laissant aller à un règlement de compte charnel, désireux autant l’un que l’autre de se retrouver d’une manière bien particulière qui a toujours été la définition même de leur relation. « Des belles jeunes femmes je peux en trouver n'importe où, l'oublie pas. » Il la pique en regardant autour de lui, à la recherche d’une éventuelle nouvelle prétendante avec qui il passera la nuit. Sauf qu’il est hors de question pour Zoya de le voir fricoter avec une autre, parce qu’elle vrillerait, arrachant sûrement les cheveux de ladite prétendante jusqu’à ce qu’elle déguerpisse le plancher. Oh, il n’y a pas que lui qui n’aime pas qu’on marche sur ses plates-bandes, et sûrement que Zoya est même pire que lui en matière de possessivité. Et si elle s’apprêtait à user de sa main pour le forcer à la regarder qu’elle et son décolleté ce soir, elle n’en a pas vraiment le temps puisque le serveur vient à les interrompre. Un homme semble intéressé par la belle photographe et si, elle, refuse de voir Mickey avec une autre, Zoya ne s’inflige pas les mêmes limites et en profite pour s’amuser de la situation « Même pas je le touche avec un bâton, ce connard. » Cette haine qu’il exprime l’amène à la faire se pincer les lèvres entre elles pour éviter d’éclater de rire. Il décline ce possible plan à trois qui aurait pu avoir quelque chose d’excitant à ses yeux mais cela ne la dissuade pas pour autant – tout comme les menaces proférées par Mickey – d’aller voir ce type dont le contenu du verre qui lui a offert traduit clairement ses intentions avec elle « Me fais pas regretter de t'avoir amenée ici Zoya, vraiment. » C’est un baiser qu’elle lui envoie dans les airs tout en s’éloignant pour aller parler à ce type mais, que Mickey se rassure, même si elle adopte une attitude suggestive à l’encontre de l’inconnu, elle lui glisse surtout à l’oreille d’aller voir ailleurs car, ce soir, elle n’est intéressée que par le propriétaire des lieux. Elle le rejoint d’ailleurs quelques minutes après, revenant à sa hauteur alors que son impatience est plus que visible sur ses traits, ce qui a le don de réjouir Zoya qui comprend, à cet instant, qu’elle a gagné « C'est bon, t'as fini de jouer ? » Il vient placer cette main dans le creux de son dos, comme pour marquer son territoire, ce qui ne manque pas de la faire sourire davantage « Avec lui, oui… ». Mais pas avec Mickey quand le jeu ne fait que commencer.

Ils s’éclipsent pour un lieu un peu plus tranquille dans les sous-sols, du moins, c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle y découvre un ring autour duquel de nombreuses personnes attendent avec une certaine effervescence ceux qui comptent s’y affronter. Cela attise sa curiosité, surtout quand elle connait le passif de Mickey dans le milieu, souhaitant savoir s’il lui arrive de monter sur celui-ci pour affronter un adversaire « C'est rare que j'y monte encore, disons que j'ai plus vraiment besoin de ça pour.. me défouler. » La confession la fait tiquer, son regard captant le sien avec une certaine interrogation implicite dans celui-ci mais elle ne s’autorise pas de demander davantage de précision. L’idée ne lui plait pas particulièrement, il faut l’admettre, même si elle aime l’image que le boxeur peut renvoyer, cette image de dur à cuire qui lui sied bien – et qui l’excite, c’est indéniable « Et tu panseras mes blessures aussi ? Je suis sûr que la tenue d'infirmière t'irait très bien. » Ses traits retrouvent toute sa malice alors que son corps semble comme aimanté par le sien, les deux se frôlant à un point où elle pourrait possiblement y sentir l’effet de la conversation sur Mickey. Et parce que cela la fait bouillonner à son tour, c’est dans le creux de son oreille qu’elle vient donner une réponse à cette suggestion « Je panserai tes blessures et pas que… » Elle mordille sa lèvre inférieure, ne calmant en rien leurs ardeurs réciproques et c’est sûrement parce que celles-ci sont désormais bien trop présentes et bien trop visibles que Mickey prend l’initiative de l’entraîner dans un autre coin du sous-sol, cette fois bien plus sombre, bien plus calme, où, bien qu’il confirme ses dires « Tout juste. », ce n’est point de partie de poker dont il est question. Ils se postent devant une table où sont entreposées de nombreuses clés pour donner accès à des portes juste derrière, des portes où Zoya devine aisément tout ce qui se passe. Elle s’imagine d’ailleurs derrière l’une d’elle sans aucun mal, totalement dépourvu de tout vêtement, avec l’ancien boxeur, tout aussi dépourvu qu’elle, redécouvrant avec plaisir ce corps qu’elle s’impatiente de retrouver. Il n’est plus question de jouer, il n’est plus question de camoufler quoi que ce soit et ils en rejoignent très vite une pour s’y réfugier, Zoya patientant à peine jusqu’au moment où Mickey referme la porte derrière eux pour le plaquer contre celle-ci et lui demander, une nouvelle fois, l’autorisation de lui retirer cette satanée veste qui est de trop  « T'en meurs d'envie, je le vois. » Mais bien sûr qu’elle en meurs d’envie et il la rend encore plus bougon à s’en amusant de la sorte, la jeune femme le menaçant, s’il refuse une nouvelle fois, de s’éclipser définitivement avec le type qui lui a fait des avances un peu plus tôt. « Tu le feras pas. Ce mec a rien dans le pantalon et tu le sais. » « Mais au moins, lui, ne se fera pas prier pour me sauter ! » Elle use d’un vocabulaire cru mais qui n’est pas surprenant venant de Zoya, surtout dans l’état second dans lequel elle se trouve – et ce n’est pas l’effet du cocktail dont elle s’est délecté un peu plus tôt qui en est responsable. Il l’agace, la rend exécrable et c’est lui qui joue cette fois avec le feu, prêt à la perdre alors que sa fierté semble vouloir résister à elle quand pourtant son corps – et surtout son entrejambe – exprime le contraire. Laissant ses lèvres parcourir la peau de son cou, sur laquelle elle y dépose des baisers brûlants, elle le met en garde une dernière fois de lui résister « Et merde. » Son regard planté dans le sien, Zoya attend un geste, un seul, de sa part, pour lui confirmer qu’il ne veut plus résister « T'as gagné. » Son sourire triomphant n’a pas le temps de prendre place sur ses lèvres parce que Mickey vient enfin s’emparer des siennes pour l’embrasser avec fougue. Elle s’agrippe de ses bras, ceux-ci noués autour de sa nuque pour y répondre avec ferveur, les deux amants prenant la direction de ce lit qui ne demande qu’à les accueillir pour leurs retrouvailles passionnelles.

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En basculant sur celui-ci, Zoya tire Mickey par cette satanée veste qu’elle ne lui supporte plus de voir sur le dos. C’est elle d’ailleurs qui se retrouve presque nu – en réalité, il n’y a plus que son soutien-gorge comme rempart car elle avait volontairement omis d’enfiler une petite culotte – alors que Mickey la dépouille de sa jupe. Mordillant sa lèvre inférieure, amusée de la réaction de Mickey, elle le somme de se dévêtir tout autant qu’elle. Cette veste déguerpit enfin, son pantalon aussi, et si le dernier tissu est toujours présent, elle n’a plus de doute quant au fait qu’il a bien trop longuement résisté face à elle. La vue lui plait, même s’il a encore ce foutu t-shirt sur le dos mais c’est contre elle qu’elle a envie de le sentir, l’obligeant à coller son corps contre le sien. Elle se cambre au contact, laissant échapper un petit soupir du fait de cette proximité retrouvée, incapable de se défaire elle aussi des baisers de l’homme qui la domine – pour le moment. « Je te laisse le choix. » Elle n’a pas encore vu quel jouet il a pu extirper du tiroir du chevet – elle était bien trop occupée à déposer des baisers dans son cou en attendant et laisser ses mains se frayaient un chemin sous son satané t-shirt. « Tu m'attaches ou je t'attache. » Elle interrompt le baiser qu’ils échangeaient encore, sa tête reculant alors qu’elle arque un sourcil « Tu ne me connais pas assez depuis le temps pour oser me demander une chose pareille ? » Pense-t-il vraiment un seul instant qu’elle lui laissera prendre l’ascendant ? Elle le défi de répondre le contraire, s’emparant l’instant suivant des menottes qui pendouillent au-dessus d’elle et le fait basculer de force de ses mains pour prendre le dessus.




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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIYAH & GABRIELLE #1 ➻ EVERYBODY LAUGHED BUT YOU
Gabrielle Strange

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIYAH & GABRIELLE #1 ➻ EVERYBODY LAUGHED BUT YOU    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 12 Avr 2023 - 16:14

Everybody laughed but you ft  @Aliyah Reeves #1 
Février 2023, cabinet Sherman & Mancini,CBD. Les cheveux noués simplement d’un crayon, un autre tenu entre ses doigts qu’elle fait danser entre ceux-ci, Gabrielle est d’une concentration sans pareille, son regard rivé sur une des nombreuses feuilles éparpillées sur son bureau. Cela fait sûrement la troisième fois qu’elle relit la même ligne, ces idées bien loin d’être uniquement cantonnées à ce dossier qui occupe l’entièreté de son temps depuis des mois déjà. Il y a, pour ainsi dire, un mélange des deux, entre cette phrase qui manque de clarté à ses yeux et ses autres tracas qui l’empêchent d’avoir une concentration parfaite. Le manque de sommeil doit y jouer beaucoup, le fait que ce soit également la fin de la journée et l’agacement qui la gagne n’allège en rien ce cocktail déjà explosif qui ne demande qu’à détonner. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle laisse retomber son dos contre le dossier de son fauteuil qui a le mérite d’être confortable, bien qu’elle estime passer plus de temps dans le creux de celui-ci que dans son propre lit. Le crayon qu’elle avait entre ses doigts rejoint la commissure de ses lèvres alors qu’elle réfléchit et tente, d’une certaine manière, de faire le vide dans ses pensées. Elle délaisse les lunettes qu’elle avait jusqu’alors vissée sur le bout de son nez, venant masser doucement de ses doigts le coin de ses yeux pour les soulager et prend une profonde inspiration avant que la porte de son bureau ne s’ouvre sur la silhouette familière de son assistante. Une assistante qui n’en a pas que ce statut parce qu’Aliyah est aussi son acolyte et sûrement la plus fidèle de ses ami.e.s ici -  bien qu’elle ait noué de fort lien avec d’autres personnes au sein du cabinet, mais rien qui n’égale son amitié avec la jolie brune -, celle aussi qui ne compte plus ses heures depuis qu’elle travaille avec la californienne. Il faut dire que la Strange ne les compte pas non plus, restant éveillée la majorité de ses nuits pour peaufiner la journée du lendemain et du surlendemain et toutes celles qui suivent. Pourtant, en voyant Ali passer le pas de sa porte, aucun sourire ne s’affiche sur les lèvres de l’avocate, et son air est même bien différent des autres jours, celui-ci étant fermé et froid «Tout va bien ? » « Y’a eu de meilleurs jours » dit-t-elle d’un ton las, alors qu’elle se saisit à nouveau de ses lunettes et se penche sur son dossier, sans accorder la moindre attention aux cafés portés par Aliyah et déposés sur son bureau «Je ne veux pas paraître indiscrète, mais… tu travailles beaucoup, beaucoup trop.» Et voilà que ce sempiternel discours revient, inlassablement, celui qu’elle entend beaucoup trop ces dernières semaines – et à juste titre, mais il semblerait que, pour l’heure, elle ne veuille le reconnaitre -  celui lui reprochant de travailler bien plus que de ne vivre. « Tu as l’air triste aussi.» Ses épaules s’affaissent bien qu’elle tente de garder contenance et qu’elle essaye surtout de ne pas montrer à Aliyah qu’elle a entièrement raison et que ses mots l’atteignent plus qu’elle ne le voudrait. «Tu sais que tu peux compter sur moi… Que tu peux me parler quand tu en as besoin.»  Gaby daigne enfin relever le regard sur son amie, celle qui ne cherche qu’à être bienveillante et présente à son égard. Son comportement est tout à fait justifié, naturel aussi et aucunement intéressée, et ça, elle n’en a aucun doute. Cependant, Gabrielle est bien trop tracassée pour prendre des pincettes dans un premier temps, et peut-être qu’elle regrettera la seconde suivante les propos qu’elle s’apprête à tenir à l’encontre de celle qui veut jouer là simplement son rôle d’amie « Justement. J’étais en train de relire ton compte-rendu du rendez-vous qu’on a eu avec notre client hier » elle surligne la phrase sur laquelle elle a tiqué avant qu’elle ne débarque dans son bureau, avant de lui tendre le document « On ne peut pas se permettre un tel manque de clarté, Aliyah. Tu le sais. Ces comptes-rendus sont des preuves qui vont suivre notre client et, si on n’est pas vigilant, tout peut capoter ». Elle la laisse prendre connaissance de la phrase en question, un blanc s’installant entre elles avant d’ajouter « Et, en lisant ça, je me demande laquelle des deux va moins bien que l’autre ». Elle s’est levée pour aller récupérer son propre bloc-notes un peu plus loin, le regard sévère sur son assistante. Elle ne nie pas ne pas aller mais elle inverse injustement les rôles, sûrement parce que les tracas finissent par jouer bien trop sur ses nerfs et que sa patience a atteint un point de non-retour. « Je te demanderai de le réécrire au plus vite, s’il te plait ». Gabrielle revient prendre place dans son fauteuil, fuyant le regard de son amie en cherchant dans son calpin ses propres notes, qu’elle tend  la seconde suivante à la jeune femme pour l’aider à réécrire au mieux le rapport qu’elle lui demande en urgence.  
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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (luby #1) silence isn't empty, it's full of answers
Gabrielle Strange

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (luby #1) silence isn't empty, it's full of answers    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyLun 10 Avr 2023 - 19:53

silence isn't empty, it's full of answers ft  @Lucy Cavanagh #1 
26 décembre 2022 « Comment ça quoi ? » C’est une réaction spontanée qu’elle a eu, Gabrielle, elle ne cherchait pas à offenser Lucy ou à remettre en question ce choix qui est le sien, ou du moins sa capacité à être mère. C’est plus l’aspect soudain de cette confession qui l’a prise au dépourvue, et c’est pour cette raison qu’elle se repositionne en tailleur sur le canapé afin d’accorder toute son attention à son ami, l’interrogeant avec plus de parcimonie à ce sujet, afin que Lucy étaye un peu plus ses propos, ou plutôt, son envie. « Pas dans l’immédiat … Je veux dire … » Elle remarque l’hésitation et ses sourcils se froncent, cherchant le regard de Lucy afin de l’encourager à poursuivre « J’ai 37 ans, Gaby. Aucun homme à l’horizon, et je ne suis pas certaine de pouvoir refaire confiance un jour. Alors disons que mon horloge biologique commence tout de même doucement à s’activer … Surtout que ça peut encore prendre du temps, de tout mettre en place … » Elle n’a pas besoin de lui rappeler son âge et cette histoire d’horloge biologique. Gabrielle la comprend pour en être au même stade. A la différence toutefois, c’est que la californienne ne se pose pas de question à ce sujet. Elle a bien trop de craintes attenantes à la maternité, à celle potentielle qui pourrait être sienne dans un proche ou lointain avenir et, pour ainsi dire, c’est quelque chose à laquelle elle ne veut pas penser. Les traumatismes de son enfance sont bien trop présents encore, tout comme sa vie bien trop prise professionnellement parlant et instable, sentimentalement parlant. « Je pensais à une FIV. Il faudra que je prenne rendez-vous avec une clinique, que je fasse des tests de fertilité, qu’ils fassent des prélèvements, etc … Et que je réunisse la somme demandée aussi. » « Je serai là, pour tout ça, tu le sais. Je t’accompagnerai et t’aiderai dans les démarches, si tu le souhaites ». Elle se saisit de ses mains pour appuyer sa proposition, et même si elle ne le précise pas, parce qu’elle sait comment Lucy va réagir si elle lui fait une telle proposition à voix haute, sa proposition englobe aussi l’aspect financier. « Ce n’est pas pour demain, tout ça va encore prendre du temps, rien que pour la mise en route, donc même si ça devait marcher du premier coup, on n’est pas sur l’arrivée d’un bébé avant mi 2024, et il aura du coup une maman de près de 39 ans … » « Une superbe maman. Et une superbe tata aussi ». Elle parle évidemment d’elle, tente surtout de détendre l’atmosphère pour aider Lucy à retrouver un semblant de sourire. Gabrielle a conscience que toute cette démarche ne sera pas une simple affaire, que le chemin est encore long et est donc une source de stress pour la belle brune, mais ne veut pas que cela lui pèse outre mesure. Car avant tout, cela est une décision plus que louable et belle qu’elle prend là et Gabrielle souhaite lui montrer qu’elle s’en réjouit d’avance pour elle « Je viens de passer sept ans à vivre pour mon boulot, au jour le jour, pour oublier le passé. Il est temps que je pense à moi et à l’avenir. » « Et tu as plus que raison de le faire, Lucy. Tu mérites d’être heureuse. Et je le suis, pour toi. Si c’est ce que tu as envie, alors fonce ! ». Son regard planté dans le sien le reste encore quelques instants avant qu’elle ne vienne étreindre son amie. Après ça, elle se saisit des deux verres abandonnés sur la table basse et invite Lucy à trinquer, une raison de plus aussi pour remplir à nouveau leur verre et profiter de cette soirée entre amie qui ne manquera pas d’apaiser, le temps de quelques heures, les blessures de la californienne.
 


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Floya #1) Step into the room, like it's a catwalk    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyVen 7 Avr 2023 - 12:54
Step into the room, like it's a catwalk  ft  @Flora Constantine #1


Mars 2023, maison Weatherton, CBD. Les locaux de Weatherton sont devenus un peu comme sa deuxième maison. Sauf qu’ici, elle échappe à une énième crise de nerfs, celle toujours dirigée vers son frère cadet – avec qui elle a eu la fausse bonne idée de s’installer - et qu’elle y pratique sa passion première, celle qui a toujours été sienne, la photographie – alors que chez elle, celle-ci se résume à râler et passer ses nerfs sur son frère. Bien qu’elle n’ait pas attendu d’être embauchée par le célèbre styliste pour s’épanouir pleinement professionnellement parlant et qu’elle ne se contente pas uniquement de la place qu’elle a au sein de la maison de couture pour se faire, Zoya est ravie d’avoir accepté une telle collaboration qui lui permet de renouer avec le milieu. Il faut dire que sa maternité récente l’a coupée un peu dans son élan, surtout quand ses contrats se déroulaient, pour la plupart, à l’étranger. Difficile donc pour elle de continuer à les honorer avec une môme sur les bras – promis, elle aime sa fille et ne regrette (plus) ce choix qu’elle a fait de la garder – obligeant ainsi la Lewis à ralentir son activité. Ajouter à ça les diverses conneries et décisions stupides qu’elle a pu prendre entre temps – et qui lui en ont fait perdre -  il est vrai que la collaboration avec James est un réel relancement dans le domaine pour elle depuis le mois de septembre.

C’est plus ou moins sans encombre que sa journée s’est déroulée, ayant enchaîné les photoshoots pour la nouvelle collection dont la sortie approche à grands pas, bien qu’elle ait sûrement eu envie d’égorger une ou deux mannequins au passage, dont le balai qu’elles avaient entre les fesses lui aurait été bien utile pour leur taper dessus. Promis, elle s’est tenue, surtout avec le boss à côté dont l’exigence l’a sûrement épuisée – et il le sait, elle ne s’est pas gênée à lui faire quelques remarques à ce sujet. Exténuée mais pas moins contenter de sa journée, Zoya range son matériel et, en quittant la salle de shooting, passe devant une grande salle dont la porte est entrebâillée. A l’intérieur, elle y reconnait un minois qui ne lui est pas étranger et c’est pour cette raison qu’elle s’y arrête, poussant la porte doucement, le sourire aux lèvres « Dis-moi que tes cheveux en bataille sont dus à un mec qui est planqué dans ce placard ? ». Son air légèrement moqueur lui indique ledit placard qui semble toutefois dépourvu de toute présence. Zoya s’avance dans la pièce, remarque l’air tracassé de celle qui porte le même nom que celui qu’elle préfère oublier ces derniers temps, faisant exception toutefois avec celle qui lui semble la plus saine d’esprit de cette famille – et la plus douce aussi « Ca a pas l’air d’aller Constantine ».  Zoya délaisse son appareil photo sur une petite table basse avant de la contourner pour se diriger vers les divers portants présents dans la pièce. Elle y laisse ses doigts glisser entre les tissus, observant avec envie certaines pièces dans lesquelles elle s'autorise à s'imaginer « Avoue, ça t’arrive parfois d’essayer certaines tenues ? » fait-t-elle en observant une robe qu’elle a sorti de son portant, l’examinant de plus près avant de reporter son regard sur Flora « J’espère que c’est le cas. Sinon, tu me déçois ». Zoya est le diable en personne et Flora connait suffisamment sa personnalité pour le savoir. Et même si le ton qu’elle emprunte est léger, cela attristerait la photographe de constater que la jolie brune partage avec son frère cadet cette même passion pour l’ennui mortel et le respect des règles « Tu crois que… ? ». Je peux ? n’ajoute-t-elle pas, mais le sous-entend par ce regard suppliant qu’elle lui offre.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Caleboya #1) I have woven a parachute out of everything broken    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 5 Avr 2023 - 18:29
I have woven a parachute out of everything broken ft  @Caleb Anderson #1


Mars 2023. L’urgence s’est peut-être faite ressentir dans sa voix lorsqu’elle a eu son cousin au bout du fil. Il faut dire que d’habitude, Zoya ne manque jamais d’entrain lorsqu’elle discute avec Caleb par téléphone, cette sorte de rituel auquel ils se livrent au moins une à deux fois par semaine, parce que Zoya a toujours un grand besoin de parler et de vider son sac auprès de celui qui est toujours disponible pour l’écouter. Bien sûr, certains sujets sont plus propices à sa bonne humeur que d’autres, mais en règle générale, la balance s’équilibre plutôt quant à la nature des sujets de conversation abordés. Là, rien n’allait. Tout semble partir en sucette dans la vie de la photographe, Chloe offrant même l’illustration parfaite à celui qui est considéré comme tonton Caca en tapant son meilleur caprice en live. « Tu entends ? Qu’est-ce je te disais ?! ». Elle est fatiguée, Zoya, elle est bougonne – plus que d’habitude – et semble même être au bord de l’implosion. Et Caleb sait mieux que quiconque qu’une Zoya dans un tel état d’esprit n’est jamais bon signe et cela explique pourquoi il lui a proposé que, pour une fois, ils aient cette discussion en face à face. Elle a râlé, elle lui a bien fait comprendre qu’elle n’avait pas envie d’aller dans un parc pour avoir encore plus de mômes qui lui crient dans les oreilles mais la douceur et ce pouvoir qu’a Caleb de raisonner sa cousine ont eu raison de son acceptation, lui faisant ainsi la promesse de le retrouver dans quelques heures au parc pour enfants du quartier dans lequel ils résident tout deux.

Chloe dans les bras – parce que celle-ci a fait un caprice pour ne pas aller dans la poussette et préférait donc marcher mais a fini par trouver le trajet bien trop long à son goût et à donc réclamer que sa mère la porte au milieu de celui-ci – Zoya arrive avec un sourire radieux aux lèvres – non – et repère très rapidement Caleb qui est là avec Lucy et Lena. Arrivées à leur hauteur, Zoya fait au moins l’effort de sourire à son cousin et aux deux petites filles, refourguant au passage Chloe dans les bras de celui-ci « Tiens, elle était pressée de te retrouver. Du coup, je te propose un petit troc, je m’occupe des jumelles pendant un temps et toi de Chloe. T’es gagnant regarde, tu n’en a plus qu’une au lieu de deux ». Elle est horrible d’avoir de telles paroles et c’est sûrement ce rôle qu’elle ne parvient pas toujours à endosser qui en est à l’origine – en plus de tout le reste. Zoya soupire lourdement, laissant ses bras retomber le long de son corps, regardant son cousin d’un air qui se veut un peu plus sincère et triste « J’ai droit à un câlin moi aussi ? ». La mine boudeuse, elle se réfugie dans les bras de Caleb lorsqu’il l’invite à le faire, sa fille venant alors coller sa tête contre l’épaule de sa mère, ce qui ne manque pas de faire rire doucement la jeune maman. Lorsqu’elle se recule, elle offre un baiser sur le haut du crâne de sa fille, tout en se gardant bien de la récupérer toutefois. « Et qui vois-je là ??? Ne serait-ce pas mes deux princesses adorées ? » Un coup d’œil vers Chloe - une chance, elle a pas l’air de saisir tout encore et Zoya se met à la hauteur des deux petites, en position accroupie pour les prendre dans ses bras, offrant à chacune des bisous à tout va. Après ce petit moment de tendresse partagée, Zoya et Caleb prennent place sur un banc, à côté du bac à sable dans lequel les trois petites filles jouent tranquillement – même s’il n’est pas improbable que Chloe finisse par assommer une de ses cousines avec la petite pelle qu’elle a dans les mains « Je te promets, je vais bien ». Non, elle ne va pas. Comment elle le pourrait quand son frère entre en cure de désintoxication le lendemain, que cela la préoccupe et qu’elle s’accable de ne pas avoir vu plus tôt qu’il merdait et que bien d’autres choses partent un peu en cacahuètes pour elle, en ce moment « Fais moi rêver avec ta vie parfaite ». Parce qu’à ses yeux, son cousin a tout pour être heureux. Son couple avec Alexandra, leur petite vie de famille… tout semble toujours parfait. Cependant, aujourd’hui, elle trouve que son cousin a un air différent des autres fois, un peu plus éteint, un peu plus préoccupé « Y’a un truc qui cloche ? » demande-t-elle alors qu’elle marque un mouvement de recul de sa tête et qu’elle l’observe avec un sourcil arqué.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyVen 31 Mar 2023 - 18:22


FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Rhett #1  

@Rhett Hartfield   
Parler de Micah est toujours source de bonheur. Mes sourires s’étirent à l’envi, même dans les moments les plus difficiles… sans doute est-ce plus flagrant encore puisque ma gamine me manque et que son absence ressuscite des peurs anciennes. Or, l’espace d’un instant, pour une remarque anodine condamnant coupable de bêtise les parents refusant d’accepter que les années pèsent aussi sur les épaules de leur enfant, je ricane franchement. Certes, je n’ai pas le coeur à rire à gorge déployée, mais l’émotion exprimée est sincère. Elle l’est autant que mes réponses, mes questions et la promesse qui, désormais, me lie à Rhett. Elle consiste à nous entendre, à nous écouter, à servir de réceptacle aux sentiments de l'autre, à nous confier les causes de notre maladie, les difficultés de notre combat, nos victoires et aussi nos échecs. N’était-ce pas les raisons de ma venue ? N’ai-je eu envie de m’épancher auprès de quelqu’un d’autre que mon épouse d’une furieuse envie de whisky ? Que nous conversions autour de la paternité semble une distraction plus que correcte. Elle est intéressante : au plus j’en apprends pour celui qui tiendra tantôt le rôle de filleul tantôt celui de parrain, au mieux je serai apte à le soutenir ou à m’appuyer sur son épaule. «Et maintenant ? » Regrette-t-il son choix ? «Et, ta copine…» Celle dont on n’entend parler quelques fois dans la presse. «Elle est d’accord avec ça ? » Je retiens de justesse un : “il n’est pas trop tard” parce que ça ne me regarde pas, parce que la remarque manquerait aussi de sincérité. Parmi toutes les angoisses qui ont enflé dans mon estomac à l’annonce de la grossesse de Raelyn, l’idée d’être trop vieux pour porter cette casquette a contribué à me tétaniser et, quoiqu’elle m’aille à merveilles, je n’oublie pas que les conseilleurs sont rarement les payeurs. En a-t-il côtoyé beaucoup après l’accident de son frère ? A-t-il été agacé par des croquants bien pensants tout prêts à lui dicter sa conduite ? S’est-il senti assommé par le deuil et, par conséquent, l’a certainement compliqué ? A-t-on attendu de lui qu’il s’occupe de sa nièce ? En a–t-il été seulement capable ? Je sonde son regard et je doute. J’interroge avec la sensation vague qu’il ne sait pas grand-chose sur cette jeune adulte. «Tu la connais à peine, pas vrai ? Pourquoi ?» Est-ce parce qu’elle lui rappelle son défunt frère ? Pour ma part, je suis persuadé que toutes ces épreuves nous construisent. Elles nous renforcent ou nous fragilisent. Elles peuvent expliquer qu’effectivement, lorsque nous craquons, nous ne sommes plus tout à fait bons à penser. «Disons que je m’en veux avant, je m’en veux pendant et je me déteste après. Puis, je fais semblant d’oublier pour pas me laisser submerger et recommencer pour que ma tête ferme sa gueule.» ai-je chuchoté, la tête baissée sur le verre d’eau que j’imagine rempli d’une substance plus forte, une qui me ferait oublier que Rhett et moi remuons la merde avec un bâton. La preuve ? Il sera bientôt question du premier drame de mon existence, celui qui m’a coûté ma carrière et, avant d’ouvrir la bouche, je pousse un long soupir, un soupir évocateur que je n’ai jamais guéri de cet épisode désastreux de mon existence, le point de départ à l’érosion de mon estime de moi. «J’étais démineur-plongeur. Une mission a mal tourné. Ils étaient sous ma responsabilité. Très peu ont survécu.» Deux d’entre nous, seulement. « La peur, la souffrance, l’explosion. ça m’a poursuivi longtemps.» Les images me reviennent encore, à l’occasion, dans mes cauchemars les plus sombres. Je me réveille alors en nage et en quête de la chaleur de Rae contre le mien. «J’ai été arrêté, on m’a jamais ré-engagé. J’ai été décoré récemment. J’ai cru que ça m’aiderait à faire ce deuil-là…» A défaut d’être apte à me soigner de celui de Sofia. «Ce n’a pas tout à fait été le cas, mais ça va mieux. Parfois, je me demande même si ce n’est pas juste une excuse de plus.» Si s’enivrer est un échec, il doit être justifié et, sur l’instant, tous les prétextes sont bons. «Sofia, par contre.» Je livre les détails sans jouer les pudiques : ce ne sont pas les termes de notre marché.

Au plus s'appesantit l’atmosphère, au plus je me sens délesté du poids du secret. Depuis combien de temps n’ai-je plus parlé le coeur mis à nu ? Mis à part Olivia, d’antan, et mon épouse plus que n’importe qui d’autre aujourd’hui, qui pourrait prétendre me bercer de l’impression d’être compris ? Ils sont rares. Mes frères ne sont informés qu’en partie de mes blessures. Pourtant, derrière le soulagement persiste un soupçon de chagrin que ma fierté dissimule derrière un haussement d’épaules fataliste. «Comme on ne devrait pas avoir à perdre un frère. Et toi ? C’était quoi ton accident ? » me suis-je enquis, bluffé par la similitude de notre histoire. Les différences ? Elles m’importent peu. On se moque de savoir si le milieu des sportifs ou celui des militaires relèvent de l’institutionnel ou non : les codes sont ressemblants. Quant à la douleur de la perte d’un être proche, elle n’est pas quantifiable et, donc, incomparable. En revanche, des circonstances se rapprochent et, parfois, les analogies sautent alors aux yeux. Attentif, je bois ses mots avec plus d’entrain que je n’avale quelques gorgées d’eau minéral. « Et le job de coach ne te tentait pas, je présume. Moins d’exposition ? » A la lumière des projecteurs, on s’entend. «Tu sais. Même s’il n’y en a pas… et je vais d’ailleurs gommer le mais de ta phrase.» Si la rédemption nous est interdite et si nous finissons par crever d’un coup de pieu enfoncé par nos démons en plein milieu de nos coeurs, j’ai comme lui besoin d’y croire. «Je me sens déjà plus léger. J’ai oublié que je suis obsédé par autre chose que par ma santé, ma gosse ou ma femme. Elle avait des problèmes d’addiction. Elle s’en est tirée. Elle dit que c’est grâce à moi. J’en doute tellement…. Qui te fournit ? En médocs ? » Je n’ai pas besoin d’une identité précise. En réalité, la véritable indiscrétion relève plus du lieu que du nom de son dealer… Jusqu’où est-il prêt à se rendre pour nourrir son assuétude ? Et moi ? Pourrais-je disparaître pour picoler et décuver aussi longtemps que durera le processus ?
         


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Boulevard of disenchantment ※ ZOYA
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Boulevard of disenchantment ※ ZOYA    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMer 29 Mar 2023 - 20:28
Boulevard of disenchantment - ft  @Chelsea Cavanagh #1 

« Je pense que reprendre ce stage n’est pas une mauvaise idée, j’aimerais juste avoir l’assurance qu’il sera plus... un peu plus varié. » Elle note la retenue Zoya et ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit gloussement, retenant un rire. Elle ne veut pas que Chelsea prenne ça pour une moquerie, une réaction négative à sa requête quand c’est tout le contraire en réalité « Ne t’en fais, ce sera un peu plus varié, promis ». Elle insiste sur certains mots volontairement, son sourire se voulant toutefois bienveillant pour la rouquine. Cela ne remet pas en cause son engagement, elle compte bien montrer à cette dernière un champ plus élargi des possibilités photographiques et ainsi la nourrir davantage en l’entraînant avec elle à d’autres photoshoots que ceux auxquels elle a assisté jusqu’à maintenant dans un simple studio photo « J’ai des professeurs et des jurys à impressionner, je veux démontrer que j’ai appris des choses, que je me débrouille bien. (…) Je me mets peut-être un peu trop de pression pour une stagiaire, mais j’ai vraiment envie de donner le meilleur de moi-même, même si cela ne s’est pas forcément vu. » Zoya ne peut s’empêcher de pencher la tête sur le côté, sûrement prête à acquiescer, mais elle se souvient qu’elle est là pour faire la paix avec Chelsea. Ca lui tient à cœur et d’autant plus en se retrouvant parfaitement dans la détermination dont la Cavanagh fait preuve « Crois-moi, c’est avec moi que tu fais équipe, ils vont être plus qu’impressionnés, je te le garantis ». Et si Chelsea aurait raison d’avoir des doutes du fait que, jusqu’alors, rien n’allait dans le bon sens, Zoya est pourtant plus que jamais déterminée à l’aider dans son projet. « Mais chill d’accord ? C’est pas en te mettant une pression monstre que tu vas y arriver ». Elle est plutôt zen, Zoya, bien sûr qu’elle a eu quelques crises d’angoisses en commençant, bien sûr qu’elle s’est – elle aussi – mise la pression à certains moments mais de manière raisonnée. Il faut dire que la photographe n’est pas connue pour son caractère stressé. « Je te promettrais d’écouter sans sourciller si je vois autre chose que des mannequins sans âme, qui font toujours les mêmes poses devant un fond uni. » Cette fois, Zoya ne retient pas son rire, celui-ci franc, résonnant au point que certaines personnes présentes dans la galerie se retournent vers elles – vous imaginez bien que la Lewis ne s’excuse nullement pour autant « Innover les pratiques de la maison est mon objectif » Et ça, James le sait déjà et bien qu’il lui fasse confiance, il est aussi en droit de craindre le meilleur… comme le pire.

L’instant suivant, l’échange devient plus sérieux. Zoya reporte son regard sur cette photographie réalisée par Chelsea, celle-ci reflétant le portrait d’un vieil homme, ravivant une certaine nostalgie pour Zoya « Oui, il s’appelle Raghnall. » Il s’agit bien du grand-père de la rouquine dont la brune en découvre l’identité. Elle acquiesce simplement d’un hochement de tête, sans quitter du regard le tableau. « Je pensais qu’il serait le premier à me rendre visite ici. » Zoya comprend que, contrairement à son grand-père, le sien est toujours vivant et elle l’envie. Elle aussi aimerait pouvoir montrer à son grand-père ce qu’elle a fait de cette passion qu’il lui a transmise, lui montrer tout ce qu’elle a accompli, tout comme elle souhaiterait pouvoir lui demander conseils quand les doutes s’immiscent dans son esprit « Il est celui que j’ai le moins envie de décevoir. » Zoya tourne doucement son regard vers elle, acquiesçant doucement « Je comprends. J’espère que le mien n’est pas déçu. Il m’a transmis cette passion pour la photo et je n’ai pas eu le temps de le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi ». Parce qu’ils en ont passé des heures et des heures à photographier tout ce que la Zoya capricieuse qu’elle était – et ok est toujours -, voulait. Son grand-père a surtout passé des heures à répondre à ses multiples questions et cela, toujours avec le sourire. L’émotion tend à la gagner face aux souvenirs qui remontent même si un sourire est flanqué sur ses lèvres. « J’aurais aimé qu’il soit exposé lui aussi, c’est lui qui m’a transmis sa passion pour la photographie. »Voilà qu’elles ont un point en commun de plus, non négligeable aux yeux de la Lewis « Je pourrais peut-être faire honneur à ses clichés un jour, pour le moment je n’ai pas envie de trop en demander à ma patronne. » « Tu devrais ! Le temps passe trop vite, on ne sait jamais de quoi demain est fait ». Là voilà philosophe tout à coup, elle se surprendrait presque elle-même. Pour autant, elle le pense sincèrement « Ce serait un bel hommage. Ma mère a aussi sa propre galerie en ville. Et pour l’inauguration, on avait exposé les clichés de mon grand-père. On aurait aimé qu’il voit ça. C’était une façon de lui rendre hommage ».

(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: will/zoya x and it burns like a gin
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: will/zoya x and it burns like a gin    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 26 Mar 2023 - 17:18
and its burns like a gin - ft  @Will Cadburry #1 & @Birdie Cadburry  

3 janvier 2014. “Zoya…” Birdie la reprend alors qu’elle fait preuve de franchise, contrairement à ce Will trou de balle de malheur qui joue les lèches-bottes « Whaaaaaaat ? » Cette voix stridente qu’elle ne supporte plus entendre la fait grimacer, sa tête marquant un léger mouvement de recul  « Et le carnet sur lequel j’ai rempli plusieurs pages en écrivant Will + Zoya = cœur ? You really are a heartless bitch. » Will!”   « T’as qu’à y foutre le feu et à toi aussi avec ! ». Et pour la partie où il la traite de bitch, elle assume complètement et préfère même pas relever. Il veut avoir le bon rôle de toute façon, elle l’a bien compris mais elle ne fera pas semblant auprès de Bird’. Elle sait de toute façon qu’ils ne s’aiment pas. « Les miens ont été fait avec amour, y a pas de calories dedans. » Qu’est-ce t’en sais, tu les as fait ?” Zoya ne peut réprimer un rire, surtout quand Birdie semble douter du fait que Will ait pu effectivement réaliser ses cookies, qui sont peut-être moins chargés en sucre, mais sûrement pas moins caloriques pour autant. On voit qu’il n’y connait strictement rien à la cuisine celui-là.

Vient le moment où Birdie peut enfin goûter à de vrais cookies – ceux de Zoya – ceux dont elle seule a le secret et qui régalent à coup sûr les papilles de la blonde. Une façon pour la brune de faire de l’ombre au dératé qui ne sert à rien et qui pollue l’atmosphère de l’appartement depuis bien trop longtemps maintenant. Et si Zoya avait la certitude que ses cookies remporteraient un franc succès, c’était sans compter sur l’aide du Dunham. Zoya sait qu’il est le seul suspect et donc le seul coupable de ce crime, ayant saboté sa recette en y insérant une quantité bien trop importante de sel. « Mais t’es complètement PARANO ma pauvre ! » « Fuck you, DUNHAM ! ». Et bien qu’il se soit réfugié derrière Birdie, cela ne retient en rien Zoya qui tente de la contourner pour attraper Will, ce qui doit sincèrement donner le tournis à la blonde qui voit les deux tournoyer autour d’elle « J’ai pas que ça à faire espèce de folle ! » « Bien sûr que si ! Tu n'es qu’un emmerdeur de première ! »Nan mais vous avez bientôt fini votre bordel, sérieux!” Et si les paroles de la Cadburry fige la Lewis quelques secondes, lorsque celle-ci s’extirpe de leur remue-ménage en râlant “Et dire que j’ai loupé une occasion de passer du bon temps à cause de vous.” , Zoya se précipite aussitôt sur Will, lui courant après pour lui faire la peau. Parce qu’évidemment elle n’en démord pas et leur manège dure d’ailleurs encore quelques minutes avant qu’elle incite le Will à déguerpir le plancher, ce dernier préférant sûrement repasser une autre fois pour voir sa meilleure amie plutôt que de rester plus longtemps et avoir à affronter le démon ouija. « Plus JAMAIS il ne remettra les pieds ici ! C’est compris ?! ». Et après ça, Zoya part se réfugier de colère dans sa chambre, telle l’enfant qu’elle est.

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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 26 Mar 2023 - 12:13
don't leave me hot and lonely ft  @Mickey Reeves #1  

Août 2021. « Je te manque quand ça t’arrange, dis plutôt ça. » Il est rabat-joie le Mickey, il en deviendrait presque ennuyant mais Zoya a fait des pieds et des mains pour qu’il accepte de la voir, alors elle le laisse râler sans mot dire. Elle le laisse faire et s’en amuse car, quoi qu’il en soit, elle a eu gain de cause et c’est avec elle qu’il va passer la soirée et personne d’autre. Elle sait aussi que son amertume finira par lui passer quand ils se retrouveront dans l’intimité, car il a beau jouer à celui qui ne lui accordera aucune faveur, Zoya reste persuadée qu’il ne tiendra pas longtemps face à elle et ses charmes desquels elle n’aura aucun mal de jouer pour le faire céder. En attendant, la sagesse est reine et en parlant de celle-ci, c’est un rôle dans lequel Zoya se glisserait bien. Aux bras de Mickey dans ce lieu qui lui appartient, alors que tous les regards sont braqués sur eux, la photographe sent que c’est ce titre qui peut lui être attribué, que ce soit uniquement ce soir ou pour plusieurs autres. « Comme tu y vas. » Il se moque mais elle en a que faire, esquissant même un sourire et un air satisfait « Mais la reine des casse-pieds par contre, aucun doute que ce titre est fait pour toi. » « Tout ce que je retiens, c’est que tu ne me le refuse pas ». Qu’elle soit la reine des casse-pieds, la reine des garces ou la reine de beauté, elle en a que faire, parce qu’en attendant, Mickey se contrefout que l’opinion générale puisse le penser.

« Le mot de passe se mérite chérie, j’ai hâte de voir ce que tu feras pour l’obtenir. » Il joue à un jeu dangereux. Celui de jouer avec ses nerfs, avec sa patience et surtout sa retenue. Celle qu’il lui a demandé, qu’elle lui a promis de tenir alors que cela n’est pas dans sa nature. Il s’approche d’elle, son souffle venant titiller son oreille et provoquant ainsi chez elle toutes sortes de sensations, alors que leur proximité et le contact de sa main sur sa hanche pourrait la faire flancher d’un instant à l’autre. Les mots qu’il utilise sont tout autant là pour tester ses limites et, si Zoya se retient de lui bondir dessus à cet instant même pour obtenir ce fichu mot de passe, c’est uniquement par fierté. Alors, lorsqu’il commence à s’éloigner, la brune s’empare de sa main pour le stopper, l’obligeant à rester près d’elle alors que son regard trouve le sien et que leurs lèvres sont indéniablement trop proches à nouveau « Tu sais de quoi je suis capable. Tu sais que je finirai par l’obtenir » Que ce soit ce mot de passe ou toi pourrait-t-elle ajouter alors qu’elle susurre ces quelques mots tout en se mordillant volontairement sa lèvre inférieure et que son regard démontre toute sa détermination sans lâcher le sien. Elle lui rend sa liberté au bout de quelques secondes, souriant amusé de ce moment perturbant et, même si leur sujet de conversation retrouve une part de sérieux en s’attardant notamment sur le nom que Mickey a donné à son bar, très vite les sous-entendus reprennent le dessus « Je crois pouvoir dire que t’es pas mal non plus dans le genre tigresse. » Les souvenirs de leurs multiples moments d’intimités partagés dans un passé pas si lointain sont les coupables de cette comparaison, des souvenirs toutefois agréables et que Zoya aimerait rendre réels ce soir. En attendant, elle joue de ces barrières qu’il tente d’ériger entre eux, s’amuse du qualificatif qu’il lui attribue et hausse à plusieurs reprises ses sourcils pour montrer qu’elle est flattée de ce compliment qu’il lui fait.

Zoya s’est montrée particulièrement insistante auprès de Mickey pour qu’il accepte de passer la soirée avec elle et il n’a pas manqué de la faire lésiner un long moment avant de finir par accepter de la voir à nouveau . « Tu sais quoi faire la prochaine fois. » Qu’il compte sur elle pour avoir recours à la force s’il le faut, à cette prochaine fois où il fera semblant de ne pas avoir de temps à lui consacrer, vexé comme un pou parce qu’elle n’a pas daigné lui donner de nouvelles ces derniers mois. Aller de coups de poings – contre sa porte d’entrée, pas contre lui, voyons – et l’avoir à l’usure physiquement s’il le faut sera sûrement même le moyen qu’elle utilisera s’il ose encore se faire désirer. Mickey a besoin de comprendre pourquoi elle a tant insisté, pourquoi elle tenait tant à le voir et Zoya énumère sans retenue les raisons qui l’ont poussé à le faire, qu’elles plaisent ou déplaisent à l’ancien boxeur. « Ravi de combler ton ennui. » Là où elle a fait croire à ses proches qu’un ami avait cruellement besoin d’elle et ainsi donner tout crédit à cette nécessité de leur laisser sa fille une nouvelle fois, elle n’a là usé que de mensonges quand c’est elle, en réalité, qui avait besoin de compagnie. Zoya sent bien toutefois que sa franchise blesse Mickey et même si ce n’est pas pour ça qu’elle donne cette autre raison, elle avoue aussi – maladroitement – qu’elle avait tout simplement envie de le voir « Je dois me sentir honoré là, c’est ça ? » Elle le regarde avaler son verre d’une traite et sent qu’elle joue avec les nerfs de celui qui serait totalement en capacité de la foutre dehors en une fraction de secondes. « Tu sais quoi ? C’était des conneries ce que je t’ai dit tout à l’heure. J’avais rien de mieux à faire non plus ce soir et j’ai encore moins changé tous mes plans pour toi. » Il cherche à la vexer à son tour mais cela la fait sourire plus qu’autre chose quand elle sait que c’est sa fierté qui parle là, plus qu’une véracité des faits « T’as toujours envie de me voir là, t’es sûre ? » Sa main vient trouver alors la sienne, ses doigts caressant celle-ci avec subtilité « On s’est tout deux rendu service finalement. Je m’ennuyais, tu t’ennuyais. Et puis quel gâchis ça aurait été que tu restes dans ta garçonnière, ce soir, alors qu’une belle jeune femme voulait te tenir compagnie. Tu es gagnant au final » La garce. Elle joue avec le feu et le sait quand, par son comportement, elle pourrait faire vriller le Reeves qui n’est là qu’un volcan qui menace d’exploser d’une seconde à l’autre. Ses caresses se poursuivent cependant avant qu’ils ne soient interrompus – et peut-être qu’ils peuvent remercier finalement cet homme qui a l’audace d’offrir un verre à la demoiselle, bien que cela n’apaise en rien la colère déjà grandissante de Mickey, car au moins, celle-ci n’est plus dirigée vers Zoya… ou presque « Arrête un peu, t’adorerais voir deux mecs se battre pour toi. » « C’est vrai. Qu’ils se battent pour moi ou autre chose, tant que je peux en être spectatrice ». Le sous-entendu ne peut être on ne peut plus clair alors qu’elle bat exagérément des cils, reprenant toutefois la parole assez rapidement en voyant les traits de Mickey se tendre un peu plus encore « Ça va, j’essaye de te préserver là ». Oh, elle est sûre qu’il va trouver à redire, ne va pas apprécier davantage cette précision mais qu’importe. Elle ne souhaite pas qu’il aille en coller une à ce type dont Zoya se fout royalement, préférant gérer ça toute seule comme une grande « T’es sérieuse là, Zoya ? » Elle acquiesce vivement de la tête alors qu’elle s’éloigne de lui pour aller à la rencontre de cet homme à qui elle sauve sûrement la mise en déclinant son invitation d’elle-même, ne se reposant pas donc sur Mickey et ses poings qu’elle sait efficace. Zoya joue d’une certaine proximité avec l’inconnu parce qu’elle sait que Mickey les observe et qu’il bout intérieurement. Il ne veut pas la partager, souhaite l’avoir pour lui et il se trahit lui-même en agissant de la sorte, là où il tente, depuis le début de la soirée, de prétendre le contraire. En retournant à ses côtés, Zoya n’a plus envie de perdre de temps, souhaite retrouver leur proximité et ne plus parler de sujets ennuyants, ce qu’elle formule sans ménagement. « Tu devrais finir son verre, juste au cas où. » « Clever » fait-t-elle avec un regard entendu alors qu’elle s’empare du verre offert et l’avale cul sec. Il est celui qui pourra jouir des effets de celui-ci sur sa personne, même si Zoya n’en aurait pas eu besoin outre mesure, tant son corps tout entier hurle à retrouver le sien. « J’espère que t’es prête à voir le reste. » « Je m’en languis » susurre-t-elle, scellant ses doigts entre les siens lorsqu’il se saisit de sa main et l’entraîne dans les coulisses de ce bar qui n’a pas encore révélé tous ses secrets.

La découverte la rend silencieuse. Sa main toujours sceller à la sienne, son regard parcourt chaque mètre carré de la grande pièce dans laquelle ils viennent de débarquer. Celle-ci s’apparente à une salle de boxe, mais avec une atmosphère qui semble moins saine qu’une simple salle d’entraînement. Une foule est amassée autour d’un ring, prêt à crier à tout instant dès que les deux concurrents entreront sur la plateforme pour s’affronter. « T’avais déjà vu un ring de boxe ? Eh bien en voilà un, on organise des combats tous les soirs ici. » Jusqu’où vont ces combats ? S’apparentent-t-ils à de simples combats ou vont-t-ils plus loin, similaire à ceux des gladiateurs – jusqu’à ce que mort s’ensuive ? L’ambiance qui trône ici est particulière et la rend pourtant curieuse « Tu y participes parfois ? Si c’est le cas, j’aimerai bien te voir à l’œuvre » Le voir user de ses poings semble avoir son effet sur elle, surtout avec cet air qui lui est si caractéristique, similaire à celui qu’il adopte lorsqu’il est en colère ou concentré, Zoya imaginant le tout avec un Mickey torse nu, dont les gouttes de sueur perleraient sur celui-ci en suivant les courbes de sa musculature. « Je pourrais même venir t’encourager dans la tenue qui te plaira ». La tension monte entre les deux et pas que, la malice plus que jamais présente sur les traits de la photographe alors que son corps s’est rapprochée du sien au fur et à mesure des mots qu’elle a prononcés « Celui d’aujourd’hui devrait justement pas tarder à démarrer mais c’est pas ce qui nous intéresse dans l'immédiat, viens. » Zoya se laisse aller, suit sans rechigner Mickey jusqu’à ce qu’ils se trouvent dans un endroit plus calme… du moins d’apparence « Tu vois ces portes ? Je te laisse imaginer ce qui se trame derrière. » Son regard, d’abord porté sur ces fameuses portes, retrouve celui de Mickey, feintant un air étonné « Indice : c’est réservé aux personnes majeures et consentantes. » Il n’a pas besoin d’en dire plus alors qu’elle s’en est doutée à la seconde même où ils sont arrivés face à ses portes. « Des parties de poker, c’est ça ? » Elle laisse échapper un petit rire légèrement moqueur mais celui-ci se stoppe à l’instant même où Mickey vient se poster devant elle. Il est proche, définitivement trop proche, ses lèvres frôlant les siennes, son souffle venant se mêler au sien alors que leurs regards respectifs traduisent tout ce qu’ils ne disent pas à voix haute « Combien de temps tu penses résister si on s’enferme là-dedans toi et moi ? » Elle ne résistera pas. C’est impossible. Elle meurt déjà d’envie de se fondre contre lui et de le sommer de l’amener dans une de ses foutues chambres pour qu’ils laissent tous leurs désirs s’exprimer. Elle en a assez d’attendre, la patience n’a jamais été son fort et ne le sera jamais et c’est pour cette raison qu’elle répond « Arrête de jouer ! », l’air plus que sérieux alors qu’elle provoque à son tour en faisant se frôler une nouvelle fois leurs lèvres. « Choisis celle que tu veux. » Zoya s’empare de la première clé qu’elle voit devant elle et se saisit de la main de Mickey la seconde suivante pour l’entraîner vers la porte correspondante – et l’envie qui l’habite semble lui donner une force presque surhumaine au point que Mickey puisse être pris au dépourvu par celle-ci. La clé trouve vite sa serrure, le cliquetis d’ouverture résonne dans l’endroit silencieux avant que Zoya pénètre la première dans la chambre. Lorsque Mickey a pris le soin de refermer la porte derrière eux, elle se retourne sans même prendre le temps d’observer les lieux et pousse le boxeur contre celle-ci de sa main. Son corps vient à se plaquer contre le sien, ses mains prêtes à lui retirer cette veste qu’il a pourtant juré qu’elle ne parviendrait pas à lui enlever ce soir « Tu m’autorises ? » Elle a un air plus que sérieux, ses yeux traduisant toute son impatience, celle qu’elle ne parvient plus à contrôler tant elle le désire. « Si tu refuses encore une fois, je te jure que je vais retrouver ce type là-haut » Une menace, réelle et sérieuse, qu’elle est prête à mettre à exécution alors qu’elle le défie d’oser la repousser. « J’ai plus de patience Mickey. Si je voulais tant te voir aussi ce soir, tu sais que c’est pour ça. Et je sais que c’est tout ce que tu veux aussi » A défaut d’avoir encore son feu vert, c’est son propre haut qu’elle retire en premier, ne s’acquittant pas encore de sa jupe ni de l’unique lingerie qui lui reste en haut. « Alors ? » Elle s’approche à nouveau pour recréer leur proximité, ses lèvres venant déposer subtilement un premier baiser puis un deuxième. « Dernière chance, Mickey… » lui susurre-t-elle alors dans le creux de son oreille, s’emparant de son lobbe qu’elle mordille doucement avant de retrouver son regard.

(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: la vita è una combinazione di pasta e magia (ugo)
Ugo De Luca

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Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: la vita è una combinazione di pasta e magia (ugo)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 25 Mar 2023 - 21:42


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