Baby is coming!

Eavan & Cian #4

Assis dans mon canapé, je fixe mon téléphone comme un abruti depuis plus de cinq minutes. En moins d’une demie heure, il s’est passé beaucoup trop de choses. Je venais de rentrer de la base, je comptais aller me prendre une bonne douche lorsque mon téléphone a sonné m’indiquant l’arrivée d’un nouveau message. Un message d’Eavan qui me parlait de valise de maternité. J’ai voulu bien faire en lui répondant. Grossière erreur. Je m’en suis pris plein la tête en quelques secondes seulement tout simplement parce que je ne savais pas répondre à ses questions. Il faut croire que le caractère de mon ex petite amie n’a pas réellement changer en cinq mois. Je tentais de temporiser le truc, comme un idiot, parce que je ne voulais pas me prendre la tête avec elle. J’ai pris ma douche entre temps pour tenter de me calmer. Mais bien entendu, comme toujours, tout, c’est emballer. On est incapable de ne pas se prendre la tête à un moment donné. Il y a eu un échange assez violent et soudainement Eavan qui me balance qu’elle est en train de perdre les eaux. L’espace d’un instant, je me demande si elle est en train de se foutre de ma gueule ou pas. Oui, parfois, je suis naïf à ce point… Elle m’affirme que non, qu’elle sait encore faire la différence et que clairement elle ne venait pas de se faire dessus, mais qu’elle avait bel et bien percer la poche des eaux. Et j’en suis là. Sur mon canapé. À relire son dernier message et comme un abruti à faire des recherches sur le net. En quelques secondes, j’apprends que cela ne veut pas dire un accouchement imminent et je comprends que si elle se précipite à l’hôpital, on risque de la renvoyer chez elle. Alors ni une ni deux, j’enfile un jogging et des baskets, j’attrape mes papiers et je descends d’un étage pour aller frapper chez Eavan.

Elle ne vient pas m’ouvrir et je me perds d’entrer chez elle. « Ea ? » J’entends quelqu’un se plaindre et retrouve la jeune femme allongée sur son canapé, une belle flaque près de la table basse et je comprends qu’elle ne se moquait pas. Je me précipite vers elle. « I’m here. » Je prends sa main et tente de lui sourire un peu. « Okay do not make fun of me but I’ve read that you need to wait before going to the hospital. Like… Your contractions need to be three minutes apart. They would not keep you otherwise. » Et je sais déjà qu’elle va gueuler, qu’elle va me dire qu’elle doit à l’hôpital là maintenant de suite. Je sais qu’elle flippe à l’idée d’accoucher et qu’elle a peur de ne pas s’en sortir. « Do I need to call Ian ? » Je n’ai clairement pas envie de le faire, mais il est le père de ce bébé que je le veuille ou non. « I mean, so he can take you and all. »

@Eavan Fitzpatrick     

Baby is coming!

Eavan & Cian #4

Ailis est en route. Tu réalises à peine que toute ta vie va changer, pour le moment, tu sais qu’une chose, dan, ça fait mal punaise. Tu as envie d’hurler, de la sortir avec un couteau de boucher, même si tu sais que tu vas en passer par là et que, oh joie, tu demanderas une péridurale. Une bonne grosse dose de “jesensrienvasy”. Cian panique et débarque aussi sec chez toi et tu dois le dire, il est pas très doué de comment s’y prendre, mais une petite part de toi en rit, l’autre a envie de pleurer, il est là. Who cares the rest ? tu entends appeler mais tu es plutôt occupée à mourir. Oui tu exagères mais qui a accouché sans aucune douleur te jette la première pierre. Première erreur, il a cherché sur internet, il veut te calmer, il fait tout l’inverse. Il était où le bouquin “comment ne pas se faire arracher la tête par une future maman”. Tu le lui aurais offert. Il te parle de trois minutes, il te parle de compter, tu as envie de le mordre, et pas de façon sexy du tout. - Three minutes, You really think i COUNTED ? You want to ? Go ahead, COUNT. But i tell you one thing, it HURTS. But, yeah, we’ll wait, i’m in pain, you watch ? FUN TIMES. - Tu veux qu’il sorte NOW ce gamin. sérieux, il a pas fallu attendre longtemps en plus pour que ça te fasse mal, logique puisque quand tu as eu une hemorragie on t’avait prévenu que ta grossesse serait pas forcément “safe”. Bien sur personne te dit que ça va être aussi douloureux et que tu vas avoir envie de mordre dans quelque chose, ou écraser la main de quelqu’un. Too bad, Cian is here. Tu te calmes, un peu, et là, il te parle d’Ian. Tu hausses un sourcil. Ian ? Il veut que Ian vienne ? Sérieusement , Il veut pas appeler Jessian aussi ? Histoire que ce soit tellement pleins de joie et de bons sentiments. Tu essaies d’être aussi douce que tu peux à ce moment là pour répondre. - Ian ? You want to call Ian ? No thank you. and he’s at work, but you can leave a message. He can come after work. I’ll be busy. I said to him i don’t love him and i won’t be living with him and his daughter. Oh and i'll be in the same building as my ex. He wasn’t enjoying the talk, me neither. - Non tu n’es pas plaisante et adorable, parce que tu pniques, tu as mal, et que bah voilà tu as bien résumé. - So ? It’s been three minutes ? Cause i want to rip the child appart now. Sorry, but it hurts so bad and i’m tired. - Tu as failli dire “baby”. Tu étais à deux doigts de l’incident diplomatique punaise ! Tu l’aimes, pas de doutes, mais tu as signé pour un ami, et un homme dans la vie de ta fille, rien d’autre. Ca ussi, it hurts… Tu te doutes que peu importe la douleur, le bébé ne viendra pas si vite, mais tu te dis que les prochaines heures vont être très longues.

Pour les curieux:

@Cían Atwood     

Dernière édition par Eavan Fitzpatrick le Lun 9 Sep - 23:17, édité 3 fois

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Eavan & Cian #4

Je ne sais pas réellement à quoi m’attendre en arrivant chez Eavan. Je n’ai aucune connaissance autour des femmes enceinte et encore moins sur les accouchements. Alors, comme un débile de la nouvelle génération, je ne peux m’empêcher d’aller jeter un coup d’œil sur Internet pour être sûr de faire les choses correctement. Ou tout du moins, pour tenter de faire ça bien sans paniquer. Enfin, la panique est déjà présente, mais je suis militaire merde. Il faut que j’assure. Ne serait-ce que pour Eavan. Je la connais par cœur, je sais qu’elle n’ira pas bien, qu’elle va paniquer et qu’il va falloir que je gère. Alors, je prends un temps une fois devant sa porte pour prendre ma respiration, pour me rappeler que je suis là uniquement en tant qu’ami et que je ne dois pas me laisser emporter par mes sentiments et les émotions. Plus simple à dire qu’à faire, mais je me dois de me le rappeler. Je finis par entrer dans l’appartement et en quelques secondes seulement, je comprends que cette journée va être très longue et très compliquée.

Je ne m’étais pas réellement trompé. Eavan panique complètement. Affalée sur son canapé, elle ne mettra qu’une demie seconde pour commencer à me hurler dessus. Surtout reste calme Cian. Je respire un bon coup et viens m’asseoir sur la table basse en face d’elle. Je prends le temps de l’observer pendant qu’elle me hurle dessus en me traitant littéralement de débile pour lui avoir demandé combien de temps séparé ses contractions. Une grimace entre deux mots que je prends pour le signe d’une contraction, et je jette un coup d’œil à ma montre. On verra quand le prochain signe se déclare. En attendant, la blondinette me regarde comme si elle était prête à me tuer et je ne dis rien. Je lui demande juste si elle souhaite appeler Ian. Je ne sais pas où ils en sont tous les deux, je ne veux pas savoir, mais que je le veuille ou non, il reste le père de la petite. « I don’t care about all of that Ea. » dis-je calmement. « Rather I like it or not he’s the father… Don’t you think he wants to be there for the birth of his kid ? » Dire tout cela me serre le cœur, mais ce n’est que la stricte vérité.

Et une nouvelle contraction se présente, Eavan qui se met de nouveau à me crier dessus. Sept minutes. On est véritablement loin des trois. Elle va vouloir m’étrangler. Je la sens perdre pied et sans réfléchir, je m’approche d’elle, pour venir coller mon front au sien. « Look me in the eye. » lui demandais-je calmement. « I know it’s hard, but you need to breath and relax Ea. » Il faut vraiment qu’elle se calme sinon tout cela va se transformer en véritable cauchemar pour elle et elle le regrettera véritablement plus tard, je le sais. Ma main vient s’accrocher à sa nuque doucement tandis que mon front reste coller au sien. « It might be long okay ? Right now we’re gonna relax and then I’ll take you to the hospital. » Et doucement, j’ajoute. « And stop screaming at me like this, if you’re looking for someone to blame, call the father. »

@Eavan Fitzpatrick     

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Eavan & Cian #4

Avant de débarquer dans cette situation comme une idiote, tu pensais sincèrement que tu t’en sortirais sans problème, qu’être son amie serait aussi simple qu’il fut d’être sa petite amie. Mais la voilà la blague du siècle. Tout en lui te donnait envie, tu étais incapable de rester de marbre et pourtant, tu retenais toutes mes pulsions. Jusqu'à quand ? T’en savais rien, mais il ne t’aidait pas des masses le grand dadet aux yeux bleus magnifiques, comme je vous le disais, cas désespérée tu es. Tu te perdais a priori en justifications, en détails dont il ne voulait rien savoir. Bien sur qu’il ne voulait pas entendre tout ça pauvre cruche que tu es. Tu le regardes comme si tu avais loupé le coche, il te dit qu’il s’en fout, qu’il préfère que tu arrêtes là. il insistait, comment voulait il que tu oublies qui était le père tiens, c’était gravé dans ton esprit étriqué de nana pas douée. Tu n’avais pas oublié qui il était, tu savais juste qu’il ne serait pas joignable et qu’il travaillait seul donc personne pour le prévenir de toute façon. - I just think he’s at work that’s it. And no it was not planned he’ll be there in the room. He’ll be there after. You know it’s gonna take time, he’ll be there on time. Stop thinking about him. Not now. - Parce que ton cerveau arrive déjà pas à stopper les idées d’accouchement, les douleurs et l’idée que Cian est là, ton Cian même si c’est plus ton Cian. Le jour où il trouve une autre, tu risques de la hair d’ailleurs, mais c’est le prix à payer pour l’avoir dans ta vie, tant pis si c’est en ami. Et puis tu achèteras de quoi afficher une photo d’elle sur un mur et un jeu de fléchettes. Voilà que son front se pointe contre le tien, et tu retiens ton souffle. Tu essaies de te calmer hein, mais c’est plus les douleurs le problèmes, en fait, tu pouvais bien accoucher là, tu ne t’en rendrait pas compte. parce qu’il te regardait, parce qu’il était contre toi et que ce contact te manquait terriblement. Je t’en foutrais des look me in the eyes. Tu vas pas survivre à ce regard, pitié, stop. Respirer, COMMENT ON FAIT DEJA ? Tu as oublié, ça y est, tu respires plus, tu es déjà bleue ? Non ? Il te regarde toujours et tu es déjà ailleurs. Sa main.est.sur.ta.nuque. Ton cerveau est parti, ton coeur bat à fond les ballons et tu respires comme un vieux en fin de vie. C’était comment la respiration du ptit chien déjà ? faut pas crier qu’il dit, et tu sais pas quoi foutre, alors tu fais la chose la plus sensée sur le moment, tu fous tes lèvres sur les siennes et tu fermes les yeux, te délecte trois secondes et demi, puis les retire les yeux exorbités. - I’m sorry, i am… I didn’t want to, i’m.. I didn’t know what to do to..calm down. But i didn’t scream..so thats good, right ? - Que tu dis pour te rattraper, tu es rouge vif, tu as mal, mais là de suite, tu te dis que tu as encore tout foutu en l’air et tu veux terrer dans un trou mais tu ne rentres plus dans aucun trou. Mais au moins, ça t’a calmé direct.

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Eavan & Cian #4

Je savais qu’Eavan allait paniquer. Je la connais plutôt bien depuis le temps. Pourtant, je ne m’attendais réellement pas à la retrouver dans un tel état de panique. Je ne vais pas faire le malin, je ne sais absolument pas ce qu’une femme peut ressentir lorsqu’elle est sur le point d’accoucher. J’ai entendu assez d’histoire pour savoir que c’est réellement douloureux et que cela peut être véritablement éprouvant pour une femme. Je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir faire au milieu de tout cela. Tout ce que je sais, c’est qu’elle a besoin de moi. Pour le reste, on verra plus tard. Je tente tout de même de rester cohérent. Je ne suis pas celui qui devrait être auprès d’elle pour cet événement. Cette enfant à un père et ce n’es pas moi. Pourtant, Eavan ne veut rien entendre. Visiblement, le fameux Ian est au travail et elle ne veut pas que je l’appelle, elle me dit qu’il viendra plus tard, qu’elle s’en fiche pour le moment. Elle ne le dit pas clairement, mais je comprends qu’elle ne veut pas de lui dans la salle d’accouchement, et même si je trouve ce choix discutable, je ne dis rien. Je ne veux pas me prendre la tête avec elle, pas aujourd’hui, pas alors qu’elle doit être calme pour donner naissance à sa petite fille dans les meilleures conditions. Je ne supporterais pas l’idée que quelque chose se déroule mal parce qu’Eavan est beaucoup trop stressée. Alors, je me contente de hausser les épaules. « Okay Ea. I was just asking. » Je ne veux pas qu’elle finisse par le regretter ou pire que lui le regrette. Je ne sais pas ce qu’ils ont pu se dire tous les deux, je ne veux pas m’en mêler. Au moins, elle ne pourra pas me reprocher de ne pas y avoir pensé.

Pour autant, Eavan ne se calme pas. Bien au contraire. Elle s’emballe, elle ne cesse de répéter qu’elle a mal, elle me hurle même dessus et je comprends qu’il va falloir que je prenne les choses en main. Elle a des contractions, je ne le dénie pas, mais si on va à l’hôpital maintenant, ils vont nous dire de rentrer. On doit attendre encore un peu et dans le calme se serait parfait. Voilà qu’elle me hurle dessus une nouvelle fois et je finis par faire la seule chose qui pourrait marcher selon moi. Je m’assois face à elle et viens coller mon front au sien, en douceur, toujours. Je sais qu’elle a encore envie de crier, je pourrais crier plus fort qu’elle, mais je ne le fais pas. Je parle calmement. Et alors que j’allais lui dire autre chose, elle vient précipitamment coller ses lèvres aux miennes dans un geste si désespérer et si déstabilisant. Je suis tellement désorienté qu’il me faudra quelques secondes pour réaliser et encore quelques-unes pour comprendre qu’elle est en train de s’excuser. Tout de suite, la main que j’avais posée contre sa nuque, vient se glisser sur sa joue. Mon pouce vient lentement caresser sa peau et sans rien dire de plus, c’est moi qui viens chercher ses lèvres. Ce geste-là, j’en ai rêvé pendant des jours et des jours. Ce contact m’avait tellement manqué… Ce n’est clairement pas le moment de faire cela, mais c’est tout simplement plus fort que moi. J’avais besoin d’encore quelques secondes. Juste savourer l’espace d’un instant cette intimité retrouver. Clairement, on verra plus tard pour le reste. Bien plus tard. Je finis par me reculer doucement et souris à la future maman qui est soudainement bien plus calme en face de moi. « It’s okay babe. » Babe. Ça aussi, je n’ai pas su le retenir et je m’en veux presque immédiatement, car je ne veux pas lui donner de faux espoir. Je ne sais toujours pas comment nous définir et je crois que l’arriver imminente d’Ailis, n’es clairement pas le moment donner pour penser à tout cela. Alors, je me remets une certaine distance de sécurité entre nos deux corps tandis que ma main quitte sa joue à regret. « Okay… » Now what ? Je ne sais pas. Je ne sais plus vraiment à vrai dire. Au moins, elle a arrêté de me hurler dessus, c’est déjà cela de gagner. Je crois que je lui ai grillé le cerveau. Je vois sur son visage que tout va beaucoup trop vite dans sa petite tête, mais rapidement cette expression de stupeur est remplacée par une nouvelle grimace. « Okay… Hum… What about a bath? So you can be in a quiet and calm place first. And… Well and then I’ll drive you to the hospital. Nah?! Sounds like a plan to me. » Je me sens comme le dernier des idiots, mais j’ai besoin de parler là de suite et j’aurais clairement besoin qu’elle me réponde aussi. Je vais me mettre à paniquer sinon. « Or… Do you have any exercises to do? I don’t know shit about labor… »

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Eavan & Cian #4

Tu ne sais plus vraiment où tu es, ni ce que vous faites. Il est là, il est tout près, et tu ne sais plus comment réagir.Parce qu’il reste, à tes yeux, celui que tu aimes. Et c’est pour ça que tu veux respecter ses sentiments, son time of process. Mais tu es faible, c’et établi, et il est là avec ses yeux à te faire fondre comme neige au soleil. Quand il te regarde le reste disparaît de cette sensation te manque cruellement. tu sis, tu n’es qu’une égoïste, parce que tu veux tout ça, tu veux le sentir contre toi, sur toi, même si ça signifie merder, encore et encore. Mais aimer, est ce si mal ? Il laisse tomber pour ian et tu souffles, tu ne veux pas en parler, pas avec lui. Ca t’a fait trop de mal, et ce même, même si c’est ta faute, le regard d’Ian sur toi quand tu lui a tout dit, merde, tu aurais aimé fermer les yeux et prétendre que tu avais as foiré deux vies, trois et peut être plus. Mais Cian était là, face à toi et merde, tu devais être honnête, he was worth it every damn time. Etait ce mal quand aimer quelqu’un devenait reckless, dangerous ? Tes lèvres sur les siennes, c'était pas prévu, mais carrément voulu. Mais la suite te fait mourir sur place. Est il en train de ? Ton prénom c’est quoi déjà . Parce que merde, t’as oublié. en fait, t’es qui déjà ? Et où tu es ? Tu sais pas, t’es juste collé à Cian, ses lèvres viennent d’attaquer les tiennes, il a prit la bastille et la bastille s’en fout, elle se laisse faire sans bouger. Il devrait enseigner des futurs pères, leur expliquer sa méthode, parce que tout de suite, tu oublies complètement que tu vas pas tarder à accoucher. Sa main était déjà, ok, mais ensuite ses lèvres, il ne restait plus aucune raison en toi. Plus de thomas, charlie ou tous ceux qui t’avaient prévenue, c’était inéluctable et peut être, que tout à l’intérieur, tu rêvais que ça arrive. Il sourit. That fucking bastards’s smiling. T’es en train de crever et il sourit. Et il t’achève avec un tout petit mot. Babe. Un tout petit mot, qui semble si innocent, mais pour toi, tu viens de voir la lune, non pas son cul, juste trop pour ton ptit coeur. quand tu auras fini de mater Cian, le ptit sera installé sur le canapé si ça continue. Il retire ses lèvres, se recule, et le monde apparaît de nouveau. iL te propose un bain. Tu soulèves un sourcil. Un bain. why not ? Tu es pas contre, et toi non plus, tu réfléchis pas, à ce que ça veut dire. Parce que la réalité étant, vous êtes two fucking morons. Mais vous allez bientôt découvrir why. - Let’s get a bath. Huuh. I’ll take a bath. - Et à peine tu te relèves avec son aide tu comprends et un fuck s’insinue doucement entre tes lèvres. Arrivée à la salle de bain tu restes plantée là, parce que tu dois te déshabiller, et que seule, c’est plutôt compliqué, mais tu peux pas lui demander. - You want a joke ? Sexe helps too to give birth. just saying. But, here i’m serious, need some help to..you know. get naked. But it’s just gonna be longer if you don’t want to, i’m.. Sorry, forget that, just wait outside. - Tu es rouge vif, tomate en fait. fuck fuck fuck ! You’re so selfish, but damn, you dream about his hand on this door.

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Je ne devrais pas être ici. Clairement pas. Je ne suis pas son petit ami, je ne suis pas le père de ce bébé. Je ne suis personne dans cette équation. Je ne devrais pas être dans cet appartement, assis en face d’elle, mon front coller au sien, mes lèvres frôlant les siens. Le timing est si mauvais. Pourtant, c’est tout simplement plus fort que moi. Elle était en train de paniquer, elle m’a embrassé la première et je ne sais pas… Il fallait que je fasse quelque chose pour qu’elle se calme et c’est tout ce que j’ai trouvé. Cela fonctionnait toujours avant. Il faut croire que c’est toujours le cas. Et je me perds dans cette bulle qui est notre. Je lâche un surnom que je n’avais pas employé depuis bien trop longtemps. J’en ai mal au cœur, mais ce n’est pas le moment de penser a tout cela. Il y a bien plus important. Elle va avoir son bébé. Les contractions semblent avoir ralenti, mais à en juger par la flaque d’eau présente à côté du canapé, elle a réellement percé la poche des eaux. S’embrasser ne changera pas les choses. Clairement pas. Alors, je tente de me remémorer ce que j’ai lu sur le net depuis quelques jours. Pour un premier bébé, le travail prend du temps. Tant qu’elle ne me hurle pas dessus qu’elle n’en peut plus, il vaut mieux rester ici. Qu’elle ne se stresse pas avec l’hôpital tout de suite. Parce que je la connais Eavan, c’est la partie hôpital qui la stresse plus qu’autre chose. On va prendre les choses doucement. On va improviser. Alors, je lui propose de prendre un bain chaud, pour gérer la douleur, pour éloigner nos corps également. Mettre de la distance, c’est une bonne idée. Enfin, je pensais… J’avais juste oublié un léger détail : prendre un bain implique d’être nue. Et voilà qu’elle me parle de sexe. Rester calme Cian. « I… Please do not. » S’il te plaît Ea. Je peux pas tout gérer comme cela. Non clairement pas. Un bébé va arriver, on va déjà essayer de s’occuper de cela. Elle a besoin d’aide et pendant quelques secondes, je me contente de hocher la tête devant elle comme un abruti. La blondinette grimace une nouvelle fois et je comprends que je dois bouger. Sarcasme et rire. Voilà ce qui va me sortir de ça. Alors, je lâche un rire nerveux avant de m’approcher d’elle. « Well I saw you naked more than once nah ?! » Et clairement, je ne suis pas un pervers qui saute sur tout ce qui bouge. « Let me help you. » Et voilà que je passe les mains sous son tee shirt pour l’aider à le retirer. On danse clairement autour de l’autre, quelque peu mal à l’aise, mais elle finit par entrer dans la baignoire emplie d’eau chaude et comme un idiot, je m’assois sur les toilettes. « What can I do ? » Il faut que je m’occupe, vraiment. « Do you have a bag ready ? Should I pack something ? » Je vois bien que les grimaces sont de plus en plus présentes sur son visage et sans réfléchir, je lui tends ma main. Qu’elle me brise les phalanges, c’est pas comme si ça n’avais pas déjà été fait. « Just relax and… Well I will take you to the hospital and… We will figure it out? » Je m’emballe, tout va trop vite dans ma tête. Merde Ailis va arriver. « Shit sorry promise I’m not freaking out. I mean I’m an army guy, I have everything under control. »

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Eavan & Cian #4

Tu as juste envie de l’embêter, tu ne voulais pas spécialement quoi que ce soit, bon.. Si ça marche tu dis pas non cela dit. Tu es pathétique, mais aussi à deux doigts de démarrer une nouvelle vie, une vie qui t’effraie et dont tu as hâte de découvrir la suite. Et tu le veux in it. Tu n’as aucun doute sur ça. Tu penses cela dit que non, c’est pas une de ses meilleures idées et que t’aider à te déshabiller non plus. Mais pourtant vous en êtes là et tu sais que c’est plutôt mal barré pour être raisonnable. Il parle de t’avoir nu et de suite ton sourire apparaît et tu rougis, toi, à 36 piges, tu souris comme une ado prépubère à qui on a dit “you’re cute”. Tu le sais il fut le premier pour pas mal de chose pour toi et rougir était une de tes premières, parce que tu n’avais jamais été douce et mignonne. Que tu avais toujours plus ou moins joué, qu’avec lui t’avais changé la donne. La première fois nue avait été différente de toutes les autres, sans real meaning”. Ses mains touchent ta peau, retirent ton t-shirt, et tu fermes les yeux, tu ne sais pas comment réagir, ni si tu dois le faire. Tu es censé dire quelque chose ? Non ? Peut être pas. C’est peut être la réponse que tu voulais, la vérité ? Merde. Tout ton corps réagit à son contact et tes seins ont sûrement durci. Tu ne peux pas juste faire comme si, comme si ses mains ne te rendaient pas dingue. Il finit par t’aider, par t’aider à entrer, nue, entièrement nue, dans la baignoire. Et ça te fait du bien, parce que ça calme tes ardeurs. Tu as failli l’embrasser de nouveau au moins une dizaine de fois. Il te demande ce qu’il doit faire. S’il dit préparer quelque chose. Tu ris, vous l’avez fait récemment, à deux, dimitri aussi a aidé. Il te tend la main et chaque fois que ça s’agite là dedans, que ton corps tente d’expulser ce petit corps étranger, tu serres. Tu espères juste pas lui faire mal mais tu dois être honnête, tu ne sais pas vraiment, tu as juste de plus en plus mal. Il dit qu’il ne panique pas, qu’il est un militaire, donc que tout va bien  et tu souris, malgré tout et tire sa main pour qu’il atterrisse dans l’eau. C’est idiot, et tu ris, tu ris entre deux douleurs. - You were too tense, i’m sorry, but your face, you’re so funny you know ? What, didn’t you wanted to take a bath ? Full dressed ? - Et tu ris de plus belle tout en soufflant chaque fois que la douleur te cloue sur place, tu grimaces, tu as ta main sur ton ventre, l’autre tient toujours la sienne étrangement. - Think you’re right. You’re calm now. - Et tu souris, again.

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Même tiraillé par les contractions Eavan tente quelques blagues. Je sais que l’embrasser n’était probablement pas la meilleure des idées, que cela ne fait qu’envoyer des signaux confus. Pourtant, c’est tout ce que j’avais trouvé sur le coup pour la calmer et il faut dire que cela à plutôt bien fonctionner. Mais voilà que l’on se retrouve dans ma salle de bain et que je dois l’aider à se déshabiller. Il est vrai que je l’ai déjà vu nu un bon nombre de fois, c’est pas comme si cela n’avait jamais été le cas. Je ne suis pas un sauvage, je sais me retenir, je sais rester sérieux. Pourtant, je me sens frissonner lorsque mes mains viennent glisser sur sa peau pour l’aider à retirer son tee-shirt. Je ne peux m’empêcher de la regarder. Je réalise que son corps à beaucoup changer et mon regard se bloque sur ce ventre arrondi qui lui va si bien. Elle est magnifique comme cela. Je sens mon cœur se serrer en réalisant que j’ai raté tous ces changements, que je n’étais pas avec elle pour chaque étape de sa grossesse. Je secoue la tête et finis par l’aider pour qu’elle puisse se glisser dans la baignoire. Je ne dois pas penser à nous. Pour le moment, il faut que je pense à elle, à ce petit bébé qui va bientôt nous rejoindre. Eavan a besoin de soutien, elle n’a pas besoin de voir son ex regretter le passé. Je finis par m’asseoir à côté d’elle, lui donnant ma main pour qu’elle puisse serrer quand cela devient trop douloureux. On discute un peu, je tente de lui changer les idées, mais je sens que sa main serre la mienne de plus en plus régulièrement et surtout avec de plus en plus de force. Je commence à paniquer un peu. C’est vraiment en train de se passer, Ailis va arriver. Je suis censé savoir gérer les situations de crises, mais bizarrement, là, je n’ai pas du tout la sensation de gérer. Au moins, cela fait rire la jeune femme et avant que je n’aie le temps de comprendre quoique ce soit, elle m’entraîne au-dessus d’elle. Je me retrouve avec le tee-shirt trempé et surtout le visage trop près du sien. « You think that’s funny ? » Et j’explose de rire en levant les yeux au ciel. Elle ne lâche pas ma main et si près d’elle, je vois qu’elle souffre de plus en plus. « Breathe Ea… » On reste un instant comme cela, les yeux dans les yeux. J’embrasse son front et finis par me relever sans jamais lâcher sa main. Elle a raison, je suis un peu plus relaxé maintenant. Enfin… Jusqu’à quand ?

J’ai le haut trempé et sans réfléchir, je finis par l’enlever devant Eavan. Je le tords au-dessus de l’évier avant de l’enfiler à nouveau. Il faut croire que je vais devoir rester trempé. J’ai besoin de sortir de cette salle de bain un instant et tenter de trouver une excuse. « I’m going to get you something to drink. Don’t move. » Comme si elle allait pouvoir s’enfuir dans cet état. Je ris nerveusement et sors de la salle de bain pour me diriger vers sa cuisine. Je prends un peu mon temps, pour me remettre les idées en place, pour oublier cette envie que j’ai de constamment embrasser la jeune femme qui est actuellement dans la baignoire. J’entends du bruit et finis par revenir bien rapidement. Je retrouve une Eavan clairement en souffrance et cela me tords le cœur. « Does it hurts too much ? » Et je n’ai pas besoin d’attendre sa réponse pour comprendre que oui, je vois son ventre si contracté, si dur. Il va falloir bouger maintenant. Je m’accroupis devant la baignoire et reviens prendre la main de la jeune maman dans la mienne. « Do you have a dress you can wear? It will be easier for you than those pants. » Je vois bien qu’elle a du mal à m’écouter et dans quelques secondes elle va commencer à me crier dessus. Je sais que je vais être le responsable de toutes ses douleurs aujourd’hui. Je suis prêt à encaisser sans rien dire. Elle grimace à nouveau et ma main vient caresser sa joue. « I know babe… I’m gonna take you to the hospital. Ready to meet your baby girl? »

@Eavan Fitzpatrick     

Baby is coming!

Eavan & Cian #4

Je sais que c’est loin d’être idéal pour le moment entre nous deux, et pourtant, je me rends compte qu’il y a des choses qui ont changé, il est plus détendu, ou presque du moins. Je souris à l’idée. L’emmener dans la baignoire était très drôle, même si je ne l’avais pas prémédité du tout, je trouvais qu’il était un peu trop tendu, ou j’avais juste envie de l’embarquer et de le voir tout mouillé ? Je savais pas trop. Il me demande si c’est drôle, et oui, mon sourire montre à quel point je trouve ça particulièrement hilarant. La tête qu’il fait déjà, et il ne s'est pas énervé, c’est un bon signe non ? Je devais être une petite idiote de penser qu’après ce que j’avais fait on pouvait me pardonner, mais mon coeur, cet imbécile, y croyait encore dur comme fer, et Cian m’aidait pas à me détromper. J'étais toujours coincée sur le surnom. Il se rendait pas compte à quel point c’était une douce musique à mes oreilles. Dimitri devait se marrer à savoir que je devenais presque fleur bleue, on allait tout coller sur les hormones, ou juste avouer que j’étais quelqu’un d’autre, avec lui. J’avais eu envie de ses bras autour de moi aussitôt que mes yeux avaient pu apercevoir la mer de ses yeux à lui. Et pourtant j’avais merdé comme une idiote et j’en avais payé le prix fort. J’espérais juste qu’un jour il s’en rende compte. Ses yeux, dans les miens, à l’instant me donnerait presque envie de pleurer. Merde, je sais pas comment faire pour me dépêtrer, et quand ses lèvres se déposent sur mon front j’explose de désir, et ça fait un moment que j’en ai pas eu. Qui croyais je tromper ? J’allais être une amie, à cause de mes conneries, d’un homme qui me donnait des papillons dans le ventre. Pourtant la douleur elle augmente encore et je n’ai qu’une envie qu’on ouvre mon bide et qu’on en sorte immédiatement ma fille. J’essaye de pas penser à la suite, j’en aurais fait une syncope. Il se relève et fait… Il n’a pas osé ? Si si, il enlève son tshirt pour l’essorer, et je crois sentir mon entrejambe réagir. Let me die right now, please. Il le remet mais le t-shirt mouillé lui colle à la peau. Il fait très chaud dans cette pièce. Il se relève et propose de ramener quelque chose à boire. Je le regarde partir, pourquoi à boire, n’y avait il pas assez d’eau dans le bain ? J’avais pas soif. Je ris tout de même entre deux douleurs atroces et quelques jurons en irlandais, quant à sa remarque de ne “pas bouger”. Il revient, sans à boire, ok, il était parti pourquoi alors ? Je n’essayais pas de comprendre, parce que j’avais encore mal. Il me demande si ça fait mal. Je le regarde en grimaçant. - Never better, you see ? - Pas sèche pour autant mais bon, ça se voyait non ? Il revient vers moi et me prend la main, à ce moment là, je n’y fais plus attention. Il me demande si j’ai une robe à enfiler et j’hoche la tête, parce que là, parler, c’est chaud pendant que je serre les dents. Il parle d’aller à l'hôpital et j'essaie de sourire entre deux grimaces. Encore ce mot, babe. Je me mets à fantasmer sur une jolie péridurale ! La taille de l'aiguille ne me fait pas peur à ce moment là. - Ok, let’s go before she arrives here. - Je le laisse m’aider à me relever et je lui dis où trouver une robe. Quand il revient je suis pliée en deux et mes deux mains se retiennent sur l’évier. Je ne bronche pas quand il m’emmène dans la voiture ensuite, une fois prête et habillée. Le sac est là. Celui qui a enfin été fait pour la maternité. Aussitôt dans la voiture je me demande si Ailis ne va pas arriver dans la voiture mais bien vite on se retrouve à l'hôpital ou je pars déterminer à quel point c’est dilaté et si je vais pouvoir être anesthésié et pouvoir enfin me libérer. J’ai beau être aimer cette gamine, j’aimerais qu’on se sépare elle et moi.

@Cían Atwood     

Baby is coming!

Eavan & Cian #4

On essaye clairement de détendre l’atmosphère, mais il faut croire que cela ne fonctionne pas réellement. Je n’arrive pas à quitter Eavan des yeux et je commence à avoir des envies qui ne collent absolument pas avec une femme enceinte dont le travail à commencer. Je tente de me défaire un peu de son étreinte, mais la blonde a la merveilleuse idée de m’attirer contre elle pour je ne sais quelle raison et je me retrouve avec le tee-shirt complètement trempé. Elle semble apprécier la vue au moins, c’est déjà cela de gagner, mais me retrouver si proche d’elle me donne envie de l’embrasser. Mauvaise idée. Ce n’est clairement pas le moment et ce serait une erreur. On s'est promis d’essayer d’être amis et deux amis ne passent pas leur temps à s’embrasser. Je secoue la tête et me recule quelque peu avant de m’éclipser de la pièce un instant. J’ai besoin de remettre de l’ordre dans mes idées. Eavan est sur le point d’accoucher, elle avoir besoin de mon aide, de ma présence et pas de plus de confusion. Il faut se concentrer sur le bébé à venir, rien d’autre. Ce n’est pas bien compliquer après tout. Eavan ne peut pas faire cela et je lui ai promis que je serais là pour elle. C’est pour cela que je retourne immédiatement dans la salle de bain lorsque je l’entends retenir un cri. Il va falloir que l’on bouge maintenant et je dois dire que je commence un peu à paniquer. Non c’est pas le moment de paniquer Cian bordel. Je me mets en mode automatique, je ne prends pas le temps de réfléchir, je l’aide à sortir de la baignoire et à enfiler une robe pour le temps du trajet. « It’s gonna be okay. » Je lui souris et tente de la rassurer du mieux que je peux même si je ne sais clairement pas ce qui nous attends à l’hôpital. Je vais chercher le sac qu’elle avait préparer et finis par l’aider à descendre jusqu’à ma voiture. « Pretty please do not have this baby in my car. » Non, il vaudrait mieux éviter cela.

Une fois à l’hôpital, je suis immédiatement mis de côté. Les infirmières emmènent Eavan et me demandent d’attendre dans le couloir. Je n’aime pas cela et commence à tourner en rond. Je vois un autre homme faire la même chose au fond du couloir et il me lance un sourire comme si on devait se soutenir dans ce genre de situation. Merde, mais je ne devrais pas être là. C’est pas moi le futur père. J’oublie bien vite cela lorsque l’infirmière vient me chercher. « Your girlfriend is all settled, it might take a while but do not hesitate to call if she feels like she needs to push. » Euh… Okay. J’ai à peine le temps d’enregistrer tout ce qu’elle me dit que je me retrouve dans la chambre d’Eavan. Elle a une sorte de ceinture autour de son gros ventre, une perfusion et tout un tas de trucs que je ne comprends pas vraiment. « Hey… » Je reviens vers elle et prends sa main dans la mienne. Elle a l’air un peu plus détendue, mais toujours aussi stresser. « So… How do you feel ? » Stupid question. Mais j’ai besoin de parler pour ne pas tomber dans le silence total et pour que cela devienne un peu bizarre. « Do you need anything ? I… I… » Et voilà que je bégaye une nouvelle fois, mais j’ai eu le temps de réfléchir lorsque j’étais seul dans le couloir, et même si je ne suis pas réellement à ma place ici, je ne la laisserai pas. « I’m gonna stay as long as you need me. I’m here for you and… Well… I can’t wait to meet her you know. »

@Eavan Fitzpatrick     

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Eavan & Cian #4

Je n’avais qu'une chose à l’esprit à présent, où était la fameuse péridurale ? C’était une idée fixe tant j’avais envie que tout ça finisse. On pourrait penser au bonheur de rencontrer Ailis, d’être en ce moment avec Cian, de la délivrance, mais non, tout ce qui me préoccupait c’est de ne plus avoir mal. Et sortir de cet endroit que j’aimais pas du tout. j’avais pas de raison dans mon passé pour ne pas aimer, juste l’idée que les gens pouvaient ne jamais en sortir. L’idée terrifiante que je pourrais ne pas en sortir. c’était surement ridicule mais je n’étais pas vraiment dans un moment très lucide. J’avais été prise en charge aussi sec et heureusement. On m’avait déshabillée et collée sur un lit avec un truc autour du bide. Hyper sexy ! Bon, la petite robe qu’il vous offraient était ouverte sur les fesses, peut être était une sorte de sexy ? Je m’en serais bien passé cela dit. Il était là, il proposait son aide, et je devais le dire, je n’aurai su quoi répondre. Il n’était pas celui qui me ferait accoucher, il y avait peu de chances qu’il puisse faire grand chose à part être là. Il était prêt à la rencontrer, lui. Si je n'avais pas été obnubilée par la douleur, peut être que j’aurais souri. Il fallut plusieurs heures pour qu’enfin je sois dilatée assez pour y faire passer sa tête. Mais avec la chance que j’avais, ce n’était pas assez rapide et je perdais a priori trop de sang pour attendre sagement la fin des contractions et la délivrance. Et bien sur, si j’en perdais trop, le bébé serait à son tour en danger. Il ne fut pas long avant qu’on décide qu’il serait mieux pour moi de procéder à une césarienne. De récupérer le bébé et de faire les “réparations” sur la mère en somme. Ailis fut nettoyée et emmenée à la nurserie pendant qu’on essayait de me stabiliser. Le réveil fut assez cloody et j’ouvrais les yeux sur un Cian Ailis dans les bras. J’osais pas faire valoir ma présence pour les observer tous les deux et sourire. Je finis par me relever un peu, grognant et jurant - en gaélique pour changer merci papa - et faire coucou. - Hey babe, could you show me my daughter please, she’s not just yours you know ! - Que je dis en faisant une moue faussement jalouse. La vérité étant que j’tis franchement ravie de les voir tous les deux, complices. Parce que je savais que la suite des événements serait tout sauf un long fleuve tranquille et qu’Ailis aurait au moins un repère solide. Après ce qu’avait dit Ian, j’étais toujours afectée par l’idée qu’il ne serait pas là. Qu’il ne viendrait pas, à la naissance. ni avant quelques semaines. Et ca me faisait mal d’y penser. Alors je mettais ça de côté encore une fois et attendais qu’il s’avance avec ma fille et qu’on grave ce moment là dans le temps.


@Cían Atwood     

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Eavan & Cian #4

Une fois que je rejoins Eavan dans la chambre, je comprends qu’il ne nous reste plus qu’à attendre. Eavan a eu sa péridurale et elle semble déjà moins souffrir, enfin tout du moins, j’essaye de me convaincre qu’elle ne souffre pas trop. Je déteste la voir dans cet état et je me doute qu’elle aimerait que tout se finisse assez rapidement. Cependant, les heures défilent et son col se dilate de plus en plus doucement. Je n’y comprends absolument rien, mais je fais mine d’être intéressé lorsque la sage-femme s’adresse à moi. La seule chose que j’arrive à comprendre, c’est que le travail prend beaucoup de temps, qu’Eavan se fatigue et que les médecins commencent à s’inquiéter. Je commence à tourner en rond dans la chambre et encore plus lorsque la future maman commence à perdre du sang. Les choses s’accélèrent subitement après des heures et des heures d’attente. Un médecin vient faire des analyses, il pose des questions à Eavan et après quelques allers-retours viens annoncer à la jeune femme qu’elle va devoir subir une césarienne. Le travail est trop long, elle risque une hémorragie et Ailis commence à être affaiblie par les contractions. Soudainement, je sens la panique monter en moi. On ne me laisse même pas le temps de parler avec Eavan, on me tend une blouse et en moins de dix minutes, on se retrouve dans un bloc opératoire. Je ne lâche pas la main de la blondinette. « It’s gonne be okay. » Je me concentre sur son visage pour ne pas voir ce que le médecin est en train de faire au niveau de son ventre, je préfère ne pas voir cela. Cinq minutes, plus tard, Ailis poussait son premier cri. Une sage-femme vient la présenter à Eavan, mais en quelques secondes les machines s’affolent, on me demande de sortir et je me sens perdu. Il semblerait qu’Eavan a perdu trop de sang et je me retrouve comme un con dans le couloir. Je vois la sage-femme qui était avec nous depuis le début et l’arrête dans son élan. « Can I see her ? » - « Of course, come with me. » Je la suis et je me retrouve dans une petite pièce avant que l’on me tende un minuscule bébé. J’hésite un instant, mais viens prendre Ailis dans mes bras. Sa maman n’est pas là et elle ne peut pas être seule alors qu’elle vient tout juste de naître. Je prends la petite contre moi et une femme me demande son prénom. « Can… Can we wait for her mum? I don’t know if she chose a middle name. » Elle hoche la tête et me laisse seul un instant avec Ailis. Je l’observe en silence. Elle est si petite, si fragile. Et en quelques secondes, je tombe amoureux d’elle. Elle est parfaite. Elle aurait pu être mienne… Je secoue la tête pour ne pas penser a tout cela et viens embrasser son petit front tendrement. Je me perds dans ma bulle avec elle pendant de longues minutes.

On a fini par venir me chercher pour habiller Ailis dans son premier petit pyjama et pour la ramener dans la chambre d’Eavan. La jeune maman dort encore un peu sonnée par son accouchement. Ne voulant pas laisser Ailis seule dans son berceau, je la garde contre moi en attendant qu’Eavan se réveille. « You know… I love your mum. » dis-je doucement à la petite fille qui s’étire doucement dans mes bras avant d’ouvrir les yeux et de me regarder. « Yes I love her and I love you too. » Je lui souris et finis par sursauter comme jamais lorsque Eavan s’adresse à moi. Je retiens un gros mot et lui souris tendrement. Je me lève doucement et m’approche d’elle pour déposer Ailis dans ses bras. « Ailis meet your amazing mum. » J’embrasse le front d’Eavan avant de reprendre ma place sur ma chaise près du lit. « She’s gorgeous and so calm. »

@Eavan Fitzpatrick     

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Eavan & Cian #4

Je dois dire qu’entendre ce qu'il lui dit, ça fait chaud au ptit coeur tout mou que je me trimballe avec ce type. Il faut qu’il arrête ça, parce que souffler le chaud et le froid, je vais virer chèvre. Mais pour le moment, il est juste parfait, et le reste, don’t even care. J’écoute, je l’observe avant de dire que je suis là. Il me présente à Ailis et je souris. Je confirme, elle est sublime. Je retiens mes larmes, parce que satané d’hormones et parce que je veux sourire, pas me mettre à pleurnicher, même de joie. Elle gigote à peine, hyper calme la choupinette. Dans les bras de Cian, mon coeur gonfle. Je vous dirais pas de quoi pour pas finir par avoir l’air niaise à crever, il ne resterait plus que l'euthanasie, si si. Je dois dire que j’ai pas grand chose à dire qui ne soit pas franchement désuet et cruche. Alors je reste là à regarder ce petit bout qui est de moi, à moi et. Un peu à lui, comme dit Thomas, le sang on s’en fout. Je l'observe et souris chaleureusement à Cian. J’arrive pas à la lâcher du regard très lentement. C’est une impression tout sauf, comment dire. Je sais pas, j’ai pas de mots. Mais je sais ce que risque d’être important à préciser. Sur le bracelet ils ne l’ont pas mis car je ne l’ai pas dit. - I’ve chosen the second name for her. If you’d be okay, i want to name her Leah. - J’attend la réaction, parce que j’ignore s’il va détester ou aimer, ou pas être bien. Parce qu’on a fait ce fameux arrêt là bas. Et je voulais offrir quelque chose, pour lui montrer qu’il fait partie de l’aventure, sang ou pas, ça n’a plus d’importance. Par fierté et dégoût son propre père a décidé de ne pas être de la partie, alors j’espère que ça fera peut être son ptit effet. J’ai la petite main de la petite dans la mienne. si minuscule. Petit pied, petites mains, ptit nez, merde, je suis en train de tomber amoureuse. C’était ça qu’ils disaient ? Puis je passer ma vie à la regarder comme ça ? Je reviens vers le regard océan de Cian et je sens mon coeur battre plus fort. Peut on crever d’amour ? Je l’attire vers le lit. - Ailis, i present you Cian. He’s gonna be in your life too. Beware he’s gonna be a real marshmallow with you. Enjoy, you’re very lucky to have him. He cooks too. Yeah, i know, it’s better for us right ? - Je discute parce que ce sont des choses qui sont étrange à dire à Cian directement, alors, je lui dis à elle. J’ai surement l’air ridicule mais je m’en moque. - Don’t be afraid, he’s not gonna come. He was pretty clear about that. - Je retiens mes larmes, cette fois pour une autre raison, mais là de suite je me concentre sur le fait qu’il sera là, lui. Avec elle du moins. moi ? Je ne sais pas. Je dépose doucement la petite et me lève, un équilibre assez fragile, je me pose devant lui et pose mes lèvres doucement sur les siennes. - Take your time. Anytime. when you’re ready, come back to me, i’ll be there. - Et je retourne lentement sur le lit, parce que ça fait pas du bien et que je suis encore un peu à la ramasse. - I did not know it was gonna be so… I’m already in love with her. It’s like, i know i’m not gonna be alone anymore, ever. It’s, very weird. - Je savais pas comment gérer ce qui m’étreignait, trop d’émotions, trop de sentiments, et quelques larmes sur mes joues.

@Cían Atwood     

Baby is coming!

Eavan & Cian #4

Assis sur cette chaise en plastique, la petite fille blottie dans le creux de mes bras, j’ai l’impression que le monde s'est arrêté de tourner. Je suis incapable de détacher mon regard d’Ailis. Elle est si petite entre mes bras, j’ai soudainement peur de la faire tomber ou de la brisée. Elle me rappelle Charlie le jour de sa naissance. Je ne cesse de sourire comme un idiot tout en la berçant quelque peu. La journée a été longue, son arrivée plus que mouvementé, mais tout le monde va bien et c’est le plus important. D’ailleurs, Eavan finis par se réveiller et bien entendu, je n’attends pas une seconde de plus pour lui confier son bébé. Première rencontre entre la mère et la fille. Je me sens véritablement chanceux d’assister à cela. Je vois le visage d’Eavan changer du tout au tout. Quelque chose est en train de se passer entre elles, je le sens. Une longue et belle histoire d’amour, j’ose l’espérer. Je les laisse profiter de cet instant en restant de retrait, je ne veux pas gâcher le plus moment de leur vie. C’est seulement quelques minutes plus tard que la jeune Irlandaise vient plonger son regard dans le mien, m’annonçant le second prénom de sa fille. L’espace d’un instant, je reste sans voix. Incapable de comprendre. Et tout me vient comme une vague de sentiment bien trop intense. Ailis Leah Fitzpatrick. Je hoche la tête doucement, les larmes aux yeux, incapable de dire quoique ce soit pendant quelques secondes. « Shit… I promised myself I would not cry. » Je ris un peu, nerveusement, et passe une main sur mon visage pour ne laisser aucune trace de larmes. Elle sait comment m’avoir. « It’s perfect Ea. » ajoutais-je doucement en reniflant d’une manière tout sauf sexy, il faut bien l’avouer. Pendant ce temps, la blondinette prend le temps de parler de moi à sa fille. Je les regarde sans rien dire, profitant du moment. Cela me paraît tellement fou. Je rapproche ma chaise et caresse doucement le pied d’Ailis qui dépasse un peu de la couverture. « I’ll always be here for you little girl. » Et l’espace d’un instant, le temps semble complètement suspendu. Comme dans un rêve.

Je n’ai pas le temps de réaliser quoique ce soit qu’Eavan est debout devant moi. « Eh… You’re suppose to rest ! » Je sais que c’est un mot qu’elle a réellement du mal à comprendre, mais elle vient de donner naissance par césarienne, elle a des points en bas du ventre, il faut qu’elle reste allongée. Et alors, que j’allais l’aider à retourner dans son lit, Eavan viens m’embrasser tendrement. Je réponds à son baiser plus par instinct autre chose et déjà elle s’éloigne. « Can we just enjoy the moment ? » dis-je doucement sans rien ajouter de plus. Je veux profiter de cette journée sans parler de nos problèmes. On aura tout le temps de parler de nos problèmes plus tard. Un autre jour, une autre semaine. Je n’en sais rien, mais pas maintenant. La jeune femme me parle de sa fille en la regardant tendrement et un sourire se dessine sur mes lèvres. Je l’aide à s’installer sur le lit et reviens lui mettre le bébé dans les bras. « She’s gonna love you so freaking much Ea. » J’embrasse le front de la petite fille avant de faire de même avec sa mère et viens sécher ses larmes avec mon pouce. « Enjoy all of this. » Je viens l’embrasser doucement juste un instant. « I’ll never be too far. » Je reprends ma place sur ma petite chaise sans savoir si c’est vraiment une bonne idée. « Do you want me to go ? To call someone ? »

@Eavan Fitzpatrick