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 night trouble (parkway #1)

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Message(#) Sujet: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyDim 13 Juin 2021 - 19:23


« Tu pourrais au moins faire semblant de t’amuser Parker ? »
« Non. »

Non parce que je ne sais même pas pourquoi je suis venu à cette foutue soirée, une chose est sûre ce n’était clairement pas pour m’amuser. Bien plutôt pour mettre la main sur quelques substances dans l’unique but de m’embrouiller l’esprit. Il semblerait que James avait fini par se ranger quand auparavant ses soirées finissaient bien trop souvent en orgie, mais que ce soir la petite sauterie paraît avoir pris soixante d’âge. Les invités discutent de manière polie, verre de vin à la main. Certains ont allumé quelques joints avec le sentiment de pouvoir se racheter une seconde jeunesse. Chacun semble marié, sur le point d’avoir un gosse ou déjà au bord du gouffre à cause de la marmaille qui les attend à la maison. C’est que j’en deviens l’adolescent attardé, celui qui ne fait rien comme les autres, qui viens tout juste de laisser imploser la seule relation sérieuse qu’il n’a jamais eu et qui ne sait plus vraiment donner sens à tout le reste. À chaque jour qui passe, l’absence de Rosalie se creuse, impose une réalité qui déroute les plans d’avenirs, qui oblige à tout verrouiller de nouveau quand bien même personne ne saura jamais. Pour chaque personne présente dans cet appartement, je reste Wyatt Parker, le pote du Lycée, l’instable un peu bizarre, au sarcasme décapant et incapable de se poser avec qui que ce soit. C’est très bien ainsi, que personne ne vienne penser qu’ils me sont indispensables.

Ils m’ennui tous avec leur vie bien rangé et leurs conversations qui se veulent importantes, mais sonnent bien trop creux à n’importe qui y prêtera réellement attention. D’un passage à la cuisine, je repars avec un paquet de cigarettes neuf, un peu de weed et quelques bières fraîches entre les mains. Personne ne semble prêter attention lorsque je me dirige vers l’entrée, encore moins lorsque je fais claquer cette dernière. Qu’importe, c’est bien tous des cons. À défaut de rejoindre la rue, me voilà à chercher les escaliers. Le tout s’apparaît à un véritable labyrinthe, mais je finis bien par trouver mon bonheur : l’accès au toit. Ce sera forcément différent quand il ne s’agit pas de cet immeuble et de ce toit en particulier. Il ne s’y cache aucune nostalgie, mais bien l’envie de prendre de la hauteur.

Voilà que quelqu’un semble avoir eu l’idée avant moi quand je me retrouve nez à nez avec une femme en train de jouer l’équilibriste sur la rambarde. Telle une enfant qui cherche à défier les lois de la gravité, elle se balance sur la pointe de ses pieds nus avant de jeter un regard dans ma direction. À peine impressionner, je prends place plus loin, dos caler contre le mur, l’éventail de mon butin qui s’étale à mes pieds. Une cigarette vient trouver sa place entre mes lèvres, la rousse à repris sa marche funeste. Mais voilà que les minutes défilent, voilà qu’elle jette de trop nombreux regards en ma direction comme si elle attendait une quelconque réaction. « Tu veux de l’élan ?! » Comme ça, l’affaire sera réglée et elle arrêtera de me fixer.

@autumn galloway night trouble (parkway #1)  1484806105
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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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night trouble (parkway #1)  IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
night trouble (parkway #1)  Tumblr_inline_pmwmwzuldT1slbpsl_1280
POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : night trouble (parkway #1)  9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyLun 14 Juin 2021 - 13:43



T’as aucune idée pourquoi Reese t’as proposé de l’accompagner à cette soirée. Ce que t’as encore moins compris toutefois c’est comment tu t’y es retrouvée alors que lui manque à l’appel. Tu ne connais personne et faut dire que l’ambiance générale ne te donne pas envie de sortir ton côté le plus sociable. Ça se raconte des anecdotes de la décennie d’avant en tenant un verre de vin et prétendant que ça sait encore s’amuser avec un joint entre les lèvres alors qu’il est à peine 22 heures passé et que tout le monde semble plus ou moins prêt à se tirer. Tu t’es faufilée au travers des têtes, t’as essayé de te joindre à une conversation et puis à une autre sans y voir le moindre intérêt alors sans trop te faire prier, t’es disparue. T’as attrapé une bière et un joint au passage, pour faire comme si, et puis tes pas t’ont mené jusqu’à une porte au fond du couloir. Curieuse de savoir ou cette dernière menait, c’est en montant les escaliers deux à deux que tu t’es retrouvée toute seule sur le toit en cette douce soirée d’hiver. Sans trop y penser, t’as bu ta bière et puis quand t’es venue pour fumer ton joint, t’as réalisé que t’avais pas de briquet. Tant pis. Tes pas dansent sur le toit alors que la lune et les divers lampadaires de la rue sont les seules sources de lumière sur ce toit abandonné. T’as besoin de rien de plus de toute façon.

Tu chantonnes et soudainement tes pieds se retrouvent dénudés. Voilà que tu grimpes sur la rambarde et que tu avances telle une gymnaste sur la barre, avec précision et lenteur, faisant fit du fait que si tu fais un simple faux mouvement, tu pourrais plonger à ta mort directe. Ce n’est pas que t’es particulièrement téméraire, ni même suicidaire, juste un brin insouciante et agile, assez pour ne pas avoir peur quand tes pieds continuent de trouver stabilité sur la rambarde pas après pas. Un bruit sourd se fait entendre et tu lèves la tête, simplement pour réaliser qu’un autre être humain est venu trouver refuge sur le toit. Sans le connaître, tu le reconnais. Il était à la même soirée que toi comme vienne prouver les différentes bières qu’il vient poser à ses pieds alors que vos regards se croisent mais que le silence subsiste. Il s’allume une cigarette et tu continues de marcher trop lentement le long de la rambarde, tournant ici et là, ton regard se tournant trop souvent vers lui après chaque coup qu’il tire de sa clope. Tu ne pourrais dire s’il fait la gueule ou s’il est misérable, mais tu peux sentir que chaque coup d’oeil que tu lances dans sa direction le tanne sans jamais t’arrêter toutefois. Tu poufferais presque toute seule entre deux regards quand sa voix s’élève enfin entre vous deux. « Tu veux de l’élan?! » Un sourire s’étire sur ton visage alors que cette fois-ci, tu ne détournes pas les yeux. Tu soutiens son regard alors que tu hausses les épaules. « Ça dépend. Est-ce que ça vient en package deal avec une cigarette ou une bière? Parce qu’à ça, je dirais pas non. » Tu te passerais bien de l’élan par contre alors que tu continues de faire quelques pas le long de la rambarde, sans jamais regarder ailleurs que dans la direction de l’homme. Le vent fait voler le bas de ta robe, affichant tes jambes trop courte et trop pâle. Tu pourrais t’approcher de lui, plusieurs mètres vous séparent encore, mais tu restes sur la rambarde, comme pour prouver un point pourtant inexistant. « Tu t’amusais pas avec les grands? » que tu chantonnes, sourire de gamine angélique placarder sur les lèvres. Les grands, les vieux, les petites vies bien rangées qui prennent place dans l’appartement de cette soirée qui t’a été vendu comme étant tout sauf ennuyeuse et qui pourtant n’est que ça. Reese n’est pas là, si ça se trouve il a même pas l’intention de se pointer alors t’as tout le temps du monde devant toi. Même si ça veut dire l’emmerder lui avec son air bête et sa gueule de petit bum.
@Wyatt Parker night trouble (parkway #1)  3922047296



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptySam 19 Juin 2021 - 0:21


À les voir s'émerveiller des vieux souvenirs du passé m'a filer la nausée. C'est qu'ils sont heureux de s'affranchir de leurs idéaux d'adolescents pour mieux se congratuler sur leur réussite condescendante de quarantenaire mal baisé et frustré par la société. En mal de sensation, ils semblent griser d'un joint roulé entre les lèvres, qu'ils crapotent comme si dans le fond, ils avaient peur des effets. Ils sont pathétiques lorsqu'ils évoquent leurs trois crédits à rembourser tout en y accolant une liste vertigineuse de gadgets achetés au prix fort. On cherche à m'intégrer dans la conversation quand je ne possède rien de semblable et que ma seule préoccupation du moment réside dans le fait de faire publier mon bouquin. Ils feignent d'être impressionné quand dans cinq minutes la plupart iront soupirer que je suis resté un idéaliste et que plus jamais je ne rencontrerais le succès après ce que j'avais fait. Parce qu'ils ont beau prétendre être mes amis, ils adorent enfler les rumeurs au sujet de mon passage à l'ombre. Dix ans et des milliers de versions plus tard, je me fais juste chier à les observer tenter de s'amuser. Butin en main, j'aurais pu choisir de filer dans les escaliers jusqu'au hall d'entrée qui m'offrirait la liberté de ne plus me mêler à ce genre de population. C'est que je préfère prendre de la hauteur, comme un obsédé des terrasses de toit, rattacher à rien si ce n'est la sensation de dominer la ville le temps d'un instant.

Je pensais trouver un peu de calme pour rager contre le monde (et surtout elle) en paix, voilà que je me retrouve nez à nez avec une funambule d'un autre genre. Sa chevelure rousse m'apparaît comme étrangement familière, sans que je ne sois dans la capacité d'associer un prénom au visage. Elle devait probablement s'échapper de la petite sauterie quelques étages plus bas. Qu'importe. Qu'elle se casse la gueule, en silence sera le mieux. Cigarette au bord des lèvres, j'envisage de quitter les lieux lorsque la dernière cendre sera consommée. Un instant, je ferme les yeux, souffle un long nuage de fumée et tente de détendre chaque nœud qui semble avoir pris place au creux de mes muscles. Les regards insistant de l'équilibriste ne m'aident en rien à trouver un semblant de sérénité (comme si le mot m'était familier). Elle insiste et je soupire. En un coup de pied, je pourrais l'envoyer par-dessus la balustrade, non ? Et la joyeuse équipe en bas se fera un plaisir de me dénoncer, aller simple pour l'enfer. « Ça dépend. Est-ce que ça vient en package deal avec une cigarette ou une bière? Parce qu’à ça, je dirais pas non. » Je lève les yeux au ciel alors que les siennes ne se détachent plus de mon profil. « Sans vouloir t'offenser... » C'est uniquement le but. « C'est franchement à chier comme dernière volonté. » Elle reprend sa danse sans que je n'ai jamais l'intention de partager.

Ma cigarette est presque entièrement consumée. 

« Tu t’amusais pas avec les grands? » Elle fanfaronne comme une gamine hyper par une dose de sucre. C'est qu'elle semble s'amuser d'un rien ou de se moquer ouvertement de ceux qui se prennent pour les rois du monde sous nos pieds. « L'ambiance maison de retraite, c'est has been. » Prématuré surtout. Bien trop quand dans ma tête, je jurerais n'avoir atteint que la trentaine, refusant de me laisser vieillir bien que mon corps me rappelle à l'ordre ces derniers temps. Les nuits blanches, l'excès de stupéfiant, ça n'a plus réellement les mêmes effets qu'auparavant. C'est peut-être bien l'esprit et le cœur qui me jouent des tours à se lamenter sur une relation enterrée. Personne n'a besoin de savoir que j'ai choisi de faire perdurer la soirée pour ne pas me retrouver seul chez moi avec mes pensées et mes cicatrices à panser. Elle ne se défait pas de son sourire, la rouquine, elle chantonne en se baladant dans une insouciance qui défie la gravité. « L'envie de flirter avec le vide a été provoquée par les conversations des traders ou le comparatif sur les marques de couches ? » Probablement les deux, il faut avouer que je pourrais entrer dans son jeu si on me forçait à retourner en bas. « Y'a qu'une seule bonne réponse pour que je te cède une bière. »
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyMar 22 Juin 2021 - 7:49



T’as peur de beaucoup de choses, mais t’as jamais eu peur des hauteurs, jamais eu peur du vide non plus. Peut-être que c’est pour ça que t’es étrangement confiante alors que tes pieds se promènent en équilibre précaire sur la rambarde d’un toit d’un immeuble inconnu. Personne ne sait que t’es là, du moins, personne ne sait que t’es sur le toit. Reese sait que t’es censée être à cette soirée mortellement ennuyante qui se déroule quelques étages plus bas avec des adultes à la moyenne d’âge encore plus haute que l’âge de celui qui est de 8 ans ton aîné, mais t’es pas certaine qu’il va venir vérifier que t’es vraiment là. Il disait que t’avais besoin de te changer les idées et voir autre chose que les quatre murs de son salon. Honnêtement, t’es pas certaine que cette soirée soit le genre de distraction dont tu as réellement besoin, mais t’es venue quand même, pour lui faire plaisir et tu regretterais presque, si ce n’était pas de ce toit. Du toit, de la nuit fraîche et de cette sensation de liberté qui te fait du bien sans que tu sois en mesure de l’expliquer. C’est peut-être les quelques bières rapidement bues, c’est peut-être le joint fumer avant de monter aussi, tu sais pas, mais c’est confortable, c’est agréable. Ou du moins, ce l’était jusqu’à ce qu’on vienne te tenir compagnie.

Il fait la gueule, l’inconnu avec son trésor de bières et de cigarettes et plus il semble s’énerver de tes regards furtifs, plus tu lui en lances, laissant un sourire prendre place sur tes lèvres avec chaque pas agilement aligné sur la rambarde. C’est un jeu presque amusant, même quand il grogne, te laissant entendre qu’il en a rien à foutre si tu tombes en bas du toit. « Sans vouloir t’offenser… C’est franchement à chier comme dernière volonté. » Un rire siffle entre tes lèvres à cette pensée. Une bière ou une cigarette juste avant de tomber vers une mort certaine? Tu hausses les épaules, il y a peut-être mieux, mais tu sais parfaitement qu’il y a aussi bien pire. « Peut-être. » Tu te retournes vers lui complètement et puis tu te laisses finalement tes pieds toucher le sol. Plus de suspension, plus de risques de tomber, plus besoin d’élan. Quel dommage. « Moi j’appelle surtout ça savoir se contenter de peu. » Probablement parce que t’aurais tué pour une clope ou une bière quand t’étais enfermée en psychiatrie pendant six mois, mais ça, c’est pas le genre de détails que t’es obligée de partager. Même que c’est exactement le genre de détails que t’es mieux de garder pour toi sinon il va vraiment se mettre à croire que t’es montée ici avec l’intention de sauter en bas et promis juré, c’est pas le cas.

Ça ne prend pas grand-chose pour comprendre que comme toi, il se faisait chier à cette soirée, mais tu demandes quand même parce qu’il a bien plus l’air du public cible que toi, plus dans la tranche d’âge de ton frère que la tienne. « L’ambiance maison de retraite, c’est has been. » Tu ne peux que hocher de la tête en approbation, faut dire que t’es loin d’avoir quoique ce soit en commun avec cette parade de gens qui vantaient les mérites d’une promotion bidon, des derniers accomplissements d’un bambin dont tout le monde se fiche bien ou d’une relation longue durée desquels ils sont désormais prisonniers. Il fut un temps, tes ambitions ressemblaient à ça. Tu croyais que ta trentaine serait parsemée de ses objectifs là. Aujourd’hui, tu cours en direction opposé, de peur de te péter la gueule à nouveau. « T’y trouves pas ton compte? T’as le profil pour pourtant. » Tu piques, tu te moques gentiment avec ce sourire un peu trop joueur d’éternellement coller sur les lèvres, peut-être bien que ça va lui arracher un sourire à son tour ou juste un grognement de plus, t’en sais rien. C’est sans doute pas la meilleure tactique à aborder pour avoir droit à une cigarette ou une bière, mais t’as l’impression qu’il était pas venu ici pour partager de toute façon. « L’envie de flirter avec le vide a été provoquée par les conversations des traders ou le comparatif sur les marques de couches? » Tu pouffes de rire à nouveau, il fait dans l’humour, il te surprendrait presque, mais c’est les prochains mots qui réussissent vraiment à le faire. « Y’a qu’une seule bonne réponse pour que je te cède une bière. » Tu fais mine d’y réfléchir pendant quelques secondes alors que tu t’approches de lui doucement. « Les couches, définitivement les couches. » que tu tentes sans vraiment savoir alors que tu te retrouves à seulement quelques mètres de lui. Tu profites de cette nouvelle proximité pour le détailler du regard sans la moindre gêne. « Si t’as pas l’intention de partager, tu peux m’allumer au moins? » Tu te mords la lèvre, retenant un rire quand tu réalises le double-sens derrière ce que tu viens de dire. Tu te contentes plutôt de sortir le joint que tu  avais ramassé pendant la dite soirée et de le montrer au brun. « J’ai pas de feu. »



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyDim 4 Juil 2021 - 22:14


« Moi j’appelle surtout ça savoir se contenter de peu. » Je lève les yeux au ciel face au cliché si pré établi et bien trop imposant de cette phrase toute construite. Dans deux minutes, une musique de fond va se mettre en route et on pourra admirer le ciel étoilé comme au sein des pires films du genre, la rom com par excellence. Tout s’additionne dans ce sens quand enfin elle décide de rejoindre la terre ferme pour ne plus flirter de manière dangereuse avec le vide qui se cachait derrière. « C’est un crime de se contenter d’une bière aussi cheap. » Les bien-pensants des étages inférieurs se vantent de leur train de vie de luxe, mais ne sont pas capables de choisir une bière digne de ce nom. Il faut dire que l’herbe n’est pas d’une qualité dingue non plus, c’est qu’ils ont probablement payé cela au prix fort alors que le tout doit être coupé avec quelques morceaux de pneus. Malgré tout, j’avance une des bouteilles en verre dans sa direction. Quitte à s’emmerder et critiquer le comportement des autres idiots autant le faire à deux.

À l’observer, je réalise qu’elle est bien jeune pour faire partie du groupe que l’on pouvait composer à l’époque du Lycée. Ma curiosité commence à me titiller alors que je me demande si elle est en couple avec l’un d’entre eux ou bien si elle a simplement vu de la lumière et a voulu tenter de s’incruster. Qu’importe, elle se retrouve sur ce toit à rire de la pire blague du monde. « T’y trouves pas ton compte? T’as le profil pour pourtant. » - « Ouch. » Elle me jette en pleine figure que je fais vieux, que je corresponds au profil du gang plus bas. « Peut-être que j’étais au Lycée avec eux, mais ça s’arrête là. » Un soupire m’échappe alors que j’observe ses traits et son sourire malicieux. Elle se pense maligne à critiquer mon âge, à souligner que j’appartiens à l’autre côté de la barrière quand je n’ai jamais pensé être complètement intégrée au groupe. Ils m’ont toujours pensé comme le clown de la bande, celui avec qui on pouvait tout tenter, celui qui n’avait pas de limites et toujours des idées folles. Rien de plus. Je ne suis pas vraiment le type à qui l’on peut confier ses secrets dans de longues conversations sans fin. Je me fiche bien des relations de ce genre, qu’importe ce que rouquine pourra bien en dire.

« Les couches, définitivement les couches. »
« Ooooh so close. » Je hausse les épaules. « Il fallait répondre les deux. Les deux rouquine ! »

Rien ne semblait plus horrible que le combo que ne pouvait nous offrir la conversation que j’ai cherché à fuir en venant sur ce toit. Les traders ne sont que les rois des idiots pensant que leurs femmes se doivent de rester à la maison pour devenir les nouvelles professionnelles sur le comparatif des marques de lingettes et autres marques qui abuse de machisme et de notre cher système patriarcal. L’enfer des nouvelles générations en sommes. « Si t’as pas l’intention de partager, tu peux m’allumer au moins? » Je souffle sans relever la tête vers elle, son sous-entendu était à peine drôle, presque déplacer. Merde, elle a de la repartie. « T’as pas donné la bonne réponse kiddo. » Si je dois être le vieux, elle sera la gamine écervelée qui voulait se jeter dans le vide ou quelque chose comme ça. « J’ai pas de feu. » Je ne sais plus si c’est son regard de chien battu, l’envie qu’elle se la ferme ou juste voir de plus près la couleur de ses yeux. Me voilà bien trop proche d’elle, à tendre un briquet entre nos deux cigarettes. « Révise tes punchlines. » La flamme se met à danser autour de son joint, juste assez pour chauffer l’atmosphère et allumer le papier à cigarette. « C’était naze. » Ce serait probablement le moment de reculer. Probablement.

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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyVen 9 Juil 2021 - 15:25



« C’est un crime de se contenter d’une bière aussi cheap. »
« J’te vois pas proposer mieux pourtant. »

C’est une bien mauvaise manie que tu as de toujours vouloir avoir le dernier mot, surtout alors qu’il pousse une bouteille dans ta direction que tu t’empresses d’attraper avant qu’il n’ait le temps de changer d’idée. Tu ne perds pas ton sourire de gamine avec chaque commentaire à la limite de l’insolence, bien trop amusée par cette compagnie que tu n’attendais pas. Tu viens prendre une gorgée de ta bière tiède qui est franchement pas terrible. C’est vrai que rien de cette soirée ne crie à une qualité quelconque de produits, que ce soit la marque de bière bas-de-gamme, l’herbe qui ne semble pas donner le moindre buzz ou les conversations offertes quelques étages plus bas qui donnent envie de se sauver bien loin et prétendre que ce n’est pas vraiment tout ce que la vie peut nous offrir. Si tu sais te contenter de peu comme tu le mentionnais à peine quelques secondes plus tôt, tu sais tout de même que tu aspires à plus. Plus que cette vie dans laquelle tu n’as pas l’impression de cadrer, plus qu’un train-train ennuyant de métro-boulot-dodo ou il te faut prétendre apprécier quiconque croise ton chemin trop parfaitement tracé.

Tu pousses sans doute les limites de sa patience sans même le connaître alors que tu commentes sur son âge, ou du moins ce que tu devines être son âge. Il doit bien avoir une dizaine d’années de plus que toi, l’âge de Reese ou un peu plus vieux, c’est dur à dire, mais tu sais que tu as vu juste lorsque sa première réaction consiste en un « Ouch. » bien senti qui ne t’arrache qu’un rire de plus. « Peut-être que j’étais au Lycée avec eux, mais ça s’arrête là. » Tu hoches la tête et te voilà forcée d’admettre que tu es curieuse d’en savoir un peu plus sur ce qui peut tant le différencier du reste du groupe, si ce n’est son goût pour une bière de meilleure qualité. Tu continues de le dévisager de la tête aux pieds, prend en considération son style vestimentaire qui jure un peu avec ce que les autres forty something en bas peuvent bien porter. Rien de bien extraordinaire entre son jean et son simple t-shirt uni, mais assez pour se distinguer des autres aux pantalons marrons et aux chemises trop souvent mal-boutonnées. « Qu’est-ce qui te distingue tant des autres alors? » que tu demandes, toujours bien trop curieuse alors que tes yeux trouvent de nouveau les siens et que la distance entre vous deux semblent se restreindre après chaque réplique échangée.

« Ooooh so close. Il fallait répondre les deux. Les deux rouquine! »
« Eh merde. J’ai le droit à un prix de consolation pour avoir eu la moitié de la réponse? »

C’est qu’il n’y avait plus grande raison de trouver la bonne réponse quand entre tes doigts prenaient déjà place l’une de ses bouteilles de bière, mais tu joues le jeu quand même, poussant même tes demandes alors que tu retrouves ce joint amené de la dite soirée. Tes demandes s’accumulent, le sous-entendu pas le moindrement subtil et tu serais presque déçue du manque de réaction du brun qui évite temporairement ton regard qui se fait toujours un peu plus insistant sur lui. « T’as pas donné la bonne réponse kiddo. » C’est à ton tour de hausser vaguement les épaules. Bonne réponse, mauvaise réponse, qu’importe vraiment. « Autumn. Mon nom, c’est Autumn. » que tu souffles parce que tant qu’à te faire appeler kiddo, tu préfères encore qu’il connaisse ton prénom, même si tu te doutes que ce n’est qu’une légère manière de se venger après avoir insinuer pas si subtilement qu’il était vieux. « Révise tes punchlines. » Tu hoches doucement la tête alors qu’il sort tout de même son briquet et vient allumer la flamme entre ton joint et le sien. Une fois allumée, tu viens porter le joint à tes lèvres et comme la bière, le joint n’a rien de bien exceptionnel, bien que tu ne laisses rien paraître sur ton visage éternellement amusée. « C’était naze. » Et te voilà surprise alors que l’inconnu se met à parler français, pensant probablement que tu ne comprendrais pas ce qu’il dit. « C’était quoi? » que tu répliques dans la même langue que lui, bien que tu ne penses pas connaître le mot qu’il a utilisé. On t’avait dit qu’il y avait des différences entre le français parler au Québec et celui de France mais il faut dire que jusqu’à maintenant, tu n’avais pas vraiment eu l’occasion de le réaliser. « C’était efficace en tout cas. » que tu dis avec ce qui est sans doute le pire accent possible, tirant sur ton joint et laissant la fumée prendre toute la place entre vos deux visages toujours bien trop proches, ton regard se perdant temporairement sur ses lèvres sans que tu n’oses avancer ou reculer.



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyJeu 26 Aoû 2021 - 11:52


C’est bien désobligeant de tant chercher à faire sens de ma présence au sein de cette soirée si ennuyante. La raison ne tenait que dans une phrase, une vérité qui se voulait répéter depuis des années. Qu’importe si je me suis toujours senti éloigné du noyau qui virevolte en contrebas, ils ont toujours fait partie de mon cercle, j’ai toujours su tirer avantage des relations du passé. En rien, ils ne sont des amis lorsque je sais tout d’eux, mais qu’ils ne savent rien de moi. Ils sont mes intérêts quand l’un a su faire des bons placements et lorsque l’autre à un père bien placé dans le monde de l’édition. Mon attention à leur égard flirte bien plus avec leur portefeuille et leurs femmes, mais ce serait bien trop incorrecte d’avoue cela à la demoiselle. « Qu’est-ce qui te distingue tant des autres alors? » Probablement tout lorsque je me déconnecte de la société qui se veut toujours plus exigeante, toujours plus égocentré sur un monde fait de richesses et de faux-semblants. Ce qui les fait triper depuis la fin du Lycée me fait fuir dans la direction opposée. « J’ai fait de la prison. » Elle croira ce qu’elle voudra, elle pourra en rire si elle le souhaite, je ne m’étalerais pas sur le sujet. C’est une raison parmi tant d’autres, c’est celle qui coupera probablement court à la conversation. Je ne serais jamais réellement comme eux, mais il m’arrive encore parfois de graviter dans leur univers avant de me retrouver perché sur un toit avec une rousse incendiaire.

« Eh merde. J’ai le droit à un prix de consolation pour avoir eu la moitié de la réponse? » Je secoue la tête, exagérant chaque trait de ma réaction. « Hélas, faudra se contenter de la pisse chaude qu’ils servent sous le doux nom de bière. » Elle n’aura point le droit à un lot de consolation quand l’erreur me paraît encore si flagrante et que je n’ai nullement envie de partager la drogue que j’avais réussi à subtiliser. Ce n’est peut-être pas de la bonne qualité, mais c’est toujours ce que je peux gratter sans avoir à débourser. « Autumn. Mon nom, c’est Autumn. » L’offre de son prénom se double d’un pas vers l’avant, réduisant dangereusement la distance qui nous sépare. Je pourrais presque sentir son souffle sur ma peau tandis que je m’efforce de ne pas loucher pour croiser son regard, à Autumn. « Wyatt. » Souvent, je prétends à une autre identité, emprunte le prénom d’un autre le temps d’une soirée, ce serait peine perdu lorsqu’elle l’a déjà entendu un peu plus tôt dans l’appartement.

Le jeu se situe bien ailleurs quand je me moque de ses punchlines tendancieuse, quand nos regards se croisent emplis d’une sorte de défi que je ne pensais pas avoir initié. Quelque chose se trame sans que l’on ait franchement le besoin de l’annoncer. Je m’amuse de la situation dans un Français que j’ai bien trop souvent utilisé pour impressionner. « C’était quoi ? » C’est bel et bien elle qui me coiffe au poteau avec sa prononciation impeccable et sans hésitation. Me voilà bien con a cherché l’air tout en gagnant du temps pour la prochaine réplique. « C’était efficace en tout cas. » Je hausse les épaules, prétendant ne pas être impressionné le moins du monde. « C’était pas vraiment convaincant, un peu mou, presque risible. » A comparer au sien, mon accent s’entend à peine, laissant glisser un Français qui n’est autre que ma langue maternelle. Qu’importe ce n’est pas la prononciation qui compte lorsque ses lèvres sont incroyablement proches des miens, au point où la fumée de nos deux joints vient se mélanger au centre. « Tu crois qu’on peut se tirer d’ici ? » Autrement dit aller faire la fête ailleurs. À deux, c'est mieux.
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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
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AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptySam 11 Sep 2021 - 11:29



Tu ne t’attendais pas à avoir de la compagnie sur le toit, encore moins de la part d’un homme qui semblait se faire chier autant que toi à la petite soirée organisée par tu-ne-sais-pas-qui pour célébrer tu-ne-sais-pas-quoi. Tu t’en fiches bien en réalité, presque autant que le brun qui tire la gueule et avec qui une espèce de jeu dont tu n’es pas certaine de saisir les règles s’est installé. Tu fais la conversation parce que c’est ce que tu sais faire le mieux, tu poses des questions indiscrètes, tu fais des commentaires qui font souvent lever les nez et qui t’attirent des regards étranges. Tu es habituée, il y a longtemps que tu ne te formalises plus de l’impression que tu peux laisser sur des gens qui ne croiseront ton chemin qu’une seule et unique fois après tout. Malgré tout, il te surprend le brun. Par cette impression qu’il se fout de tout et de tout le monde encore plus que toi et sa répartie qui pourrait choquer, mais qui t’amuse plus qu’autre chose. « J’ai fait de la prison. » Ah ça, tu ne t’y attendais clairement pas et ça vient placer un sourire incertain sur ton visage. « Est-ce que je suis censée avoir peur maintenant? » que tu chantonnes toujours, éternelle innocence sur tes traits et dans ta voix alors que tu ne te gênes pas pour continuer de le dévisager. Il pourrait être violent, dangereux et toi t’es là, à te croire invincible, à te la jouer gamine, comme si rien ni personne ne pouvait t’atteindre. « Qu’est-ce que ça te fait pour te retrouver en prison? » Ta curiosité va finir par te perdre Galloway. Oh well, ce n’est pas la première fois que tu poses des questions que tu ne devrais pas, certainement pas la dernière non plus. Personne ne le retient sur ce toit après tout, même si tu trouverais bien dommage qu’il se défile pour si peu.

Tu grattes pour un prix de consolation alors que tu n’as pas répondu la bonne réponse à sa question, tu te trouves drôle et lui, il se moque clairement de toi. « Hélas, faudra se contenter de la pisse chaude qu’ils servent sous le doux nom de bière. » Tu ne peux retenir un rire, c’est vrai que la sorte qu’ils servent quelques étages plus bas est tout ce qu’il y a de plus bas de gamme et que le goût laisse vraiment à désirer. Cette soirée n’a vraiment rien d’un succès, ni pour lui, ni pour toi et pourtant, plutôt que de quitter, vous vous êtes fait un chemin jusqu’ici. Difficile de dire pourquoi, tu n’es même pas certaine de connaître la raison toi-même, mais tu te dis que c’est le genre de moments ou le hasard fait bien les choses. « Wyatt. » qu’il se présente après que tu lui offres ton nom, et pour toute réponse, tu ne fais que t’approcher de lui un peu plus, attendant toujours qu’il se décide à allumer le joint que tu viens placer entre tes lèvres, sans jamais lâcher les siennes du regard. Il pense sans doute te surprendre en te répondant en français, mais c’est toi qui le prends à son propre jeu quand tu parviens à lui répondre dans la même langue. Certes, ton accent trahi que le français n’est pas ta première langue contrairement à lui, mais reste que tu le comprends et qu’il ne s’attendait certainement pas à ça. « C’était pas vraiment convaincant, un peu mou, presque risible. » « Tu offres toujours autant de beaux compliments à toutes les filles que tu rencontres? » Voilà que tu en rajoutes un peu plus, avec ton accent qui écorche ses oreilles sans doute, mais ton sourire qui témoigne un peu trop fort du plaisir que tu prends au sein de ce petit jeu complètement ridicule. Tu tires sur ton joint alors qu’aucun ne vous n’ose briser la distance, ni en imposer un peu plus. « Tu crois qu’on peut se tirer d’ici? » Tu sens pratiquement son souffle sur ton visage tant vous êtes proches l’un de l’autre et tu hoches la tête. T’as aucune idée d’où vous pouvez bien aller, mais l’endroit importe peu tant la compagnie te surprend autant qu’elle te plaît. Tu es la première à bouger enfin, tes pas te mènent à la porte par laquelle vous êtes arrivés un peu plus tôt. « Uh-oh. » que tu lances avant de te retourner en direction de Wyatt. « On a peut-être un problème. » que tu lui avoues en pouffant de rire. « La porte est barrée de l’extérieur. »



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyMer 20 Oct 2021 - 21:10


Elle voulait jouer la jeune femme, elle se pensait la plus maligne, mais il faut croire que j’ai réussi à la déstabiliser avec ma remarque. Je vois dans ses yeux l’hésitation qui vient faire flancher sa confiance l’espace d’un très cours instant. Ce n’est pratiquement rien, qu’une légère hésitation, mais qui reste perceptible malgré tout. J’allais rire, j’allais crier victoire, mais elle ne se laisse pas faire aussi rapidement la rouquine. « Est-ce que je suis censée avoir peur maintenant? » Son ricanement semble en complet décalage avec les propos, comme si elle n’avait peur de rien. Mes sourcils se froncent tandis que j’observe la funambule qui semble étrangement prendre un malin plaisir à flirter avec le danger. « C’est toi qui vois. » Le ton de la plaisanterie est lancé quand je suppose qu’elle prend cela pour une technique de drague. Comme si de nos jours, il fallait forcément présenter un visage de bad boy, c’est qu’elle serait presque trop clichée, la demoiselle. « Qu’est-ce que t’as fait pour te retrouver en prison ? » Donc elle ne me croit pas ou alors elle n’a peur de rien pour poser une telle question. Je l’observe un instant, avant de hausser les épaules. « J’ai tué quelqu’un… » Je laisse le suspense filer le temps de quelques secondes avant d’ajouter tout aussi nonchalamment. « Ou trafic de drogue ? » Toujours dans l’exagération, toujours dans l’idée de me moquer un peu, je finis par souffler. « Je me souviens jamais. » Et il est dur de ne pas éclater de rire, mais si simple d’entrer dans son jeu.

« Tu offres toujours autant de beaux compliments à toutes les filles que tu rencontres? » - « Seulement celle que je rencontre sur un toit. » Je souffle sans faire l’effort d’articuler tandis que nos regards ne cessent de se relayer dans un jeu dangereux de celui qui osera baisser le regard en premier. Personne ne semble vouloir abandonner jusqu’à ce que je propose une fuite vers un endroit plus amusant. Elle cède la première la rousse et je ricane dans mon coin satisfait de la tournure que prend la soirée. Il se pourrait qu’elle se termine de manière bien plus sympathique que son commencement. C’est ce que je pensais en tout cas. « Uh-oh. » J’étais en train de ramasser mon paquet de cigarettes tandis qu’elle était déjà près de la porte. Porte qui reste étrangement fermer. « On a peut-être un problème. » Me dites pas que… « La porte est barrée de l’extérieur. » Je fronce les sourcils et m’avance vers le panneau de bois qui ne bouge pas d’un millimètre qu’importe la pression que je cherche à effectuer sur la poignée. « Mais non… » Je fais bouger la poignée dans tous les sens dans l’espoir fou que cela change quelque chose. Je tente un coup d’épaule, mais il s’avère que c’est peine perdue. « Soirée de merde. » Il est là, le véritable Wyatt, dans le gars qui râle dès la première seconde alors que la rouquine semble être imperturbable. Par acquit de conscience, je vais jeter un œil par-dessus la rambarde, mais la hauteur est folle et bien entendu personne ne se trouve dans la cours en contre-bas. Un coup d’œil à mon téléphone m’apprend ce que je savais d’avance. « J’ai plus de batteries. » Il ne reste plus qu’Autumn pour nous offrir la liberté.
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyLun 25 Oct 2021 - 14:04



« C’est toi qui vois. » Tu hoches la tête, continuant de le détailler du regard. Il ne te fait pas peur vite comme ça, mais c’est peut-être l’alcool, le joint ou même le fait qu’il y a dix minutes, tu te la jouais gymnaste acrobate sur la rambarde, flirtant d’un peu trop près avec le danger. N’importe qui qui te connaît un moindrement sait que tu es loin d’être la meilleure juge de caractère. La preuve, la prochaine question stupide qui file d’entre tes lèvres porte sur la nature du crime qu’il a commis pour se retrouver en dedans. « J’ai tué quelqu’un… » qu’il répond de manière bien trop aisée pour que ce soit vrai. Tu fronces légèrement les sourcils, un éternel sourire amusé collé sur les lèvres alors que tu fais preuve d’une témérité particulièrement stupide à te rapprocher ainsi d’un mec que tu ne connais pas qui se proclame tueur pour le sake of it. Peut-être que vous avez plus en commun que tu ne le pensais au départ après tout. « Ou trafic de drogue? » La question dans sa voix te confirme qu’il se moque de toi et tu en devines que la bonne réponse ne se situe ni dans l’une, ni dans l’autre des options qu’il vient de t’offrir. « Je me souviens jamais. » « C’est vrai qu’à ton âge, la mémoire tout ça. » Il se croit malin, tu peux en faire autant alors qu’un rire cristallin file de tes lèvres et que tu continues de jouer de cette proximité qui te plaît bien plus que tu n’as envie de l’admettre. « J’espère que tu vendais du meilleur stock que ça. » que tu pouffes en tirant une fois de plus sur ton joint qui ne créera certainement rien de plus qu’un petit buzz, et encore.

« Seulement celle que je rencontre sur un toit. » « Je suis trop chanceuse. » C’est un jeu stupide et sans fin de celui qui aura le dernier mot, rapidement remplacé par celui qui tiendra le contact visuel aussi longtemps que possible et tu ne cèdes seulement parce que tu sais que la suite de cette soirée promet d’être bien plus intéressante et les jeux à venir plus sympathiques. Du moins, c’est ce que tu croyais avant de faire face à une porte qui ne bouge pas d’un poil malgré tes tentatives de faire bouger la poignée. Vous êtes prisonniers de ce toit où tu étais venue te réfugier et l’ironie est bien trop belle pour ne pas en rire, même si Wyatt ne semble pas trouver la situation aussi amusante que toi. « Mais non… » Il se frustre contre la porte, comme si tes tentatives n’étaient pas suffisantes pour le convaincre que la porte est bel et bien barré de l’extérieur comme tu lui as annoncé. « Soirée de merde. » Plus il grogne, plus tu peines à retenir un fou rire. Ce n’est pas la fin du monde. Et puis franchement, c’est quand même bien plus divertissant que les discussions que vous avez fui quelques étages plus bas. « J’ai plus de batteries. » Tu poses les yeux sur son téléphone qui doit bien dater du siècle dernier tant ça te semble être une antiquité. « Je suis surprise que tu puisses avoir quoique ce soit avec ce truc. » Oui bon, faudrait peut-être que tu lésines sur les moqueries, des plans pour qu’il se sauve dès qu’il va en avoir l’occasion et toi t’aimais bien l’idée de poursuivre la soirée ailleurs. Tu sors ton téléphone de ta poche, tente de te souvenir si tu possèdes le numéro de qui que ce soit se trouvant à la soirée. Tu serais prête à parier que ton frère n’est même pas venu, bien que lui possède sûrement le numéro de téléphone du propriétaire de l’appartement. « Qu’est-ce que je gagne si je réussi à nous faire sortir d’ici? » Tu reprends le jeu d’origine, celui qui t’a valu une bière chaude que tu as déjà délaissé au profit de quelque chose de bien meilleur à venir. « Une bière de meilleure qualité? » Un sourire joueur se dessine sur tes lèvres. « Chez toi peut-être. » Tu n’as rien à perdre et la possibilité de tout gagner, alors pourquoi pas?



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyVen 24 Déc 2021 - 11:58


« C’est vrai qu’à ton âge, la mémoire tout ça. »
« Je t’emmerde. »

Les mots sont crachés avec force entraîner par un sourire qui se veut complice. Elle a du mordant la gamine, quand elle ne cesse de me regarder avec un air de défi dans le regard. À savoir qui cédera le premier dans cette bataille que l’on a lancer sans même se concerter. C’est à celui qui aura la meilleure punchline, celui qui fera taire l’autre le plus rapidement. Autant dire que l’on pourrait rester sur ce toit pendant des heures. « J’espère que tu vendais du meilleur stock que ça. » Dans un geste parfaitement synchronisé, on vient à tirer une latte de ce joint affreusement médiocre qui n’existe que pour faire mousser les quarantenaires sous nos pieds. « Je connais bien meilleur que ça, c’est certains. » Et plus les minutes avancent, plus le jeu qui se voulait innocent, se transforme en quelque chose que j’aurais bien plus de mal à définir. Elle sait jouer de ses atouts la rouquine. Alors, soudainement, l’envie de traîner notre carcasse sur ce toit se dilue dans le désir de vouloir s’échapper de cet endroit.

C’était le plan initial, en tout cas. Descendre de ce toit, prendre des mauvaises décisions une fois arrivées en bas qui se transforment en un "chez toi ou chez moi" et dont on connaît tous le refrain. C’était sans compter sur le fait qu’il nous est, désormais, impossible de quitter notre perchoir. La porte est bloquée depuis l’extérieur et aucun de nous deux n’a eu la brillante idée de la caler avec quelque chose. J’ai beau tirer sur la poignée, rien ne change et comme toujours, voilà que je perds patience. Ce n’était pas au programme que de se retrouver coincé, j’avais bien l’intention de la ramener chez moi, la rouquine. Qu’importe si l’univers tout entier semble me hurler qu’il s’agit de la pire des idées. Et voilà que mon téléphone refuse de coopérer, pour faire changement. « Je suis surprise que tu puisses avoir quoi que ce soit avec ce truc. » L’envie de balancer quelques insultes me traverse l’esprit, avant que je ne me ravise et me contente de lui présenter mon majeur dressé. Cela fera l’affaire pour véhiculer mes pensées. Elle comprendra sûrement que la patience est loin d’être une de mes qualités ou se fera à l’idée que je ne suis pas le type de gars avec qui elle souhaite passer le reste de la soirée.

« Qu’est-ce que je gagne si je réussi à nous faire sortir d’ici? » La surprise se lit sur mon visage tandis qu’elle semble relancer le jeu comme si de rien était. « Une bière de meilleure qualité? » C’est bien aisément trouvable. « Chez toi peut-être. » Un rire m’échappe face à son audace. Si la logique veut que je la remballe, l’envie de jouer semble bien plus forte. « Une bière, un joint… » Je laisse les mots traîner assez longuement, ajoutant un clin d’œil pour la forme. « Tout ce que tu veux. » Cependant, je me demande bien comment elle va réussir à nous faire sortir de cet endroit. « L’option, se jeter par-dessus la rambarde est éliminatoire. » Non, parce que j’ai passé l’âge pour les cascades risquer, faudrait quand même pas déconner. « Mais vas-y, j’attends… » Je suis curieux de savoir qui elle va bien pouvoir appeler puisque son téléphone est toujours entre ses mains.
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyDim 9 Jan 2022 - 9:16



« Je t’emmerde. »

C’est dit avec caractère, mais le reste de sa gestuelle et le regard qu’il te lance racontent une tout autre histoire. C’est divertissant, bien plus que la soirée qui avait lieu quelques étages plus bas. La compagnie est bien meilleure aussi, même si on pourrait facilement croire qu’il essaye de te faire peur avec ses histoires de meurtre. Tu le crois quand il te dit qu’il est allé en prison, tout comme tu restes persuadée que tu n’apprendras jamais la réelle raison qui l’a poussé derrière les barreaux et c’est bien correct ainsi. Tu ne cherches pas à connaître les moindres détails de sa vie. Tout ce que tu t’oses à espérer, c’est pouvoir finir la nuit avec lui et quelque chose te dit que tu es bien partie. Les répliques salées dites sur un ton arrogant, ce ne sont que des préliminaires parmi tant d’autres, tout compte fait.

Être coincée sur le toit emmène une difficulté supplémentaire que ni lui ni toi n’auriez pu prévoir, mais s’il prend la nouvelle en ronchonnant, toi tu t’en amuses plutôt. Faut dire qu’il n’y a pas grand-chose qui semble t’atteindre ce soir. Tu es dans une de ses humeurs qui ne passent pas très souvent dernièrement, de celles où tu te sens au-dessus de tout et de tout le monde, où absolument rien n’est en mesure de t’atteindre ou de te blesser. Cette humeur-là, aussi agréable qu’elle puisse être, elle t’est toujours risquée parce que c’est là que tu es le plus imprudente et le plus impulsive. Comme quand tu décides de jouer à l’acrobate sur la rambarde d’un toit, ou que tu fais du rentre-dedans aucunement subtil à un homme qui est plus vieux que ton grand frère. Oh well. Tu pourras toujours regretter dedans après tout, mais là, tu as simplement envie de laisser tes envies parler pour toi. « Une bière, un joint… » Le clin d’œil qu’il t’offre t’arrache un nouveau rire alors que tu as déjà le nez dans ton téléphone, à la recherche d’un contact en particulier. « Tout ce que tu voudras. » « C’est une offre intéressante. » que tu sifflotes de ton éternelle voix de gamine alors que tu envoies un message à l’un des amis de ton frère que tu sais présent à la soirée, lui disant que tu es coincée sur le toit et que t’as besoin qu’il vienne t’ouvrir la porte. Si tu es chanceuse, il aura encore son téléphone dans les mains comme pendant les trois quarts de la soirée et ce ne sera qu’une question de minutes avant qu’il ne débarque. « L’option, se jeter par-dessus la rambarde est éliminatoire. » « Ah bon? Quelle déception. » Un coup d’œil à ton téléphone te confirme que tu as reçu une réponse de l’ami de ton frère et tu en profites pour regrimper le long de la rambarde, levant une jambe en l’air. « T’as peur de te faire mal? » que tu te moques, éternelle joueuse. « Ou bien tu as peur du vide? » que tu rajoutes, faussement philosophe alors que ton regard accroche le sien. « Mais vas-y, j’attends… » Il s’est approché et sur la rambarde, la différence de grandeur entre vous est moins importante et alors que la distance s’efface encore peu à peu, il n’y a pas de joint cette fois-ci pour empêcher tes lèvres de frôler les siennes. C’est finalement la porte qui s’ouvre à nouveau dans un bruit sourd qui raccourci le moment, et sans lui donner son reste, tu reprends la direction de la porte pour la tenir ouverte, ignorant le commentaire et le regard surpris de celui qui est venu vous offrir votre liberté. « Tardes pas trop, je pourrais décidé de te laisser ici et de partir avec quelqu’un d’autre. » Mais quel gâchis ce serait, que de ne pas finir la nuit avec Wyatt.



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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyJeu 27 Jan 2022 - 22:14


Rien ne semblait être une bonne idée depuis le début de soirée. Venir était déjà une erreur à part entière, au diable l’envie de se changer les idées, de voir des têtes connues pour se foutre de leur gueule ou je ne sais quelle excuse, je m’étais inventé pour en arriver ici. Monter sur ce toit était le second choix largement discutable même si la rencontre reste tout de même fortement intéressante. Je ne sais pas ce qui va s’en tirer, on avance à l’aveugle à se lancer des défis plus idiots les uns que les autres et emprunt d’une tension que nul n’aurait réellement envie de définir au risque de ruiner le fun pour tout le monde. « C’est une offre intéressante. » Si l’offre cache probablement quelque sous-entendu tendancieux on se fiche bien de connaître les aboutissants tant que la porte reste indéniablement bloquer et que personne ne semble enclin à venir nous sauver dans la seconde. « Ce serait dommage de rater cela. » Est-ce que je profite du jeu pour en rajouter ? Sans aucun doute, parce que rien ne me retient, pas vrai ? Ce n’est qu’une soirée, un instant éphémère qui n’engendra aucune répercussion si ce n’est une probable gueule de bois dans quelques heures. Rien de plus qu’importe ce que la rousse peut bien s’imaginer.

« T’as peur de te faire mal? » Elle ricane et je lève les yeux au ciel. « Je tiens encore un minimum à ma vie. » Il y a quelques jours de cela, sous l’emprise de quelques joints supplémentaires, je me serais probablement jeté dans le vide sans même me poser des questions. Voir si l’atterrissage aurait été aussi violent que celui d’un certain téléphone portable. Ce soir, je reconsidère les options avant d’envisager la pire des solutions. « Ou bien tu as peur du vide? » C’est à mon tour de pouffer de rire alors qu’elle s’amuse de la situation. Il me faudra une seconde pour la rejoindre sur la rambarde, sans même me poser de question. « Je peux jouer aussi. » Déambuler avec le destin quand le moindre faux pas nous entraînerait tous les deux quelques mètres plus bas. Jouer avec le feu mon regard plongé dans le sien, près a toutes les folies pour simplement me sentir vivant. C’est aussi stupide qu’enivrant, mais trop vite la porte s’ouvre pour nous libérer, trop vite la tension s’envole à mesure qu’elle court vers la liberté. Je soupire et rejoins la terre ferme pensant que l’instant, c’est définitivement envoler. « Tardes pas trop, je pourrais décider de te laisser ici et de partir avec quelqu’un d’autre. » À nouveau, nos regards se croisent. « Malgré mon offre intéressante ? » Je la rejoins et notre sauveur des temps modernes nous lance un regard inquiet. « Merci mec. » J’attrape la main de la jeune femme pour l’entraîner à ma suite dans la cage d’escaliers. Tels des enfants, on s’amuse de la liberté retrouver, à descendre les marches quatre par quatre en enchaînant les paliers. Juste avant le dernier qui nous mènerait vers la rue, je tire à nouveau sur son bras pour l’attirer contre moi. Nos corps se heurtent dans la précipitation à la vitesse où mes lèvres viennent trouver les siennes, pour de vrai cette fois. « On peut rajouter quelques clauses à l’offre ? » Comme une nuit ensemble. Juste une, pour laisser vivre le plaisir, s’enivrer d’un peu de jouissance et faire le vide dans mon esprit. Remplacer une brune par une rousse, dans le silence.
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Message(#) Sujet: Re: night trouble (parkway #1) night trouble (parkway #1)  EmptyDim 6 Fév 2022 - 13:26



« Ce serait dommage de rater cela. » Tu n’avais aucune attente en venant à cette stupide soirée, si ce n’est que l’espoir bien trop souvent vain de te changer les idées, de sortir de tes pensées, d’oublier le seul prénom qui t’obsède depuis des années maintenant. Tu n’avais aucune attente et voilà qu’il venait peu à peu t’en créer, Wyatt, avec son jeu à la con et ses offres lancées comme ça, sans jamais savoir qui allait réellement céder à l’autre en premier. Ça n’a pas d’importance vraiment, quand ce soir, le visage de Kieran est relégué au second plan et que tu te perds à découvert de nouveaux traits. C’est un bel homme Wyatt, pour un vieux. Il y a quelque chose dans le fond de son regard qui t’intrigue, qui parle plus fort que toute l’indifférence et le dégoût qu’il étale sous tes yeux depuis le moment où vos regards se sont croisés sur ce toit ici ce soir.  Tu fais l’intéressante, éternellement occupée à jouer la gymnaste sur la rambarde, à te croire invincible et à te demander si lui finirait par avoir envie de jouer à ce jeu dangereux. « Je tiens encore un minimum à la vie. » Un minimum. La formulation te fait rire. « T’inquiète, j’ai pas l’intention de me jeter en bas du building ce soir. » Non. Toi aussi, tu tiens encore un minimum à la vie, comme il dit. Surtout ce soir, alors que tu te sens enfin sur un high. Tu ne sais pas combien de temps ça va durer, mais tu comptes bien en profiter. Même si ça te pousse toujours à être un peu plus impulsive et imprévisible que tu ne devrais l’être.

Il te surprend en grimpant sur la rambarde à son tour, à s’approcher de toi, à jouer avec le vide et ce danger qui vous guette si vous ne faites qu’un seul faux pas. « Je peux jouer aussi. » « Je commençais à en douter. » Ton sourire témoigne de l’appréciation que tu éprouves face à cette tournure, mais le jeu du vide ne durera que quelques secondes de plus alors que déjà, vous êtes libérés de ce toit par l’ami de ton frère qui te jette un coup d’œil pleins de jugements que tu balais du revers de la main. Qu’il te laisse faire tes conneries, tu n'as qu’une vie à vivre après tout. « Malgré mon offre intéressante? » Tu ne réponds que par un haussement d’épaules. Qu’il vienne vite découvrir, si elle t’intéresse tant que ça, son offre intéressante. Et c’est exactement ce qu’il fait quand il te rejoint rapidement, sa main attrapant la tienne pour mieux te guider le long des escaliers, direction la liberté. La descente dans les escaliers se veut exhilarante, vous pouffez de rire comme des gamins et au détour d’un palier, il te ramène à lui pour finalement t’embrasser, laissant présager le goût du reste de cette soirée et de cette nuit. « On peut rajouter quelques clauses à l’offre? » « Je t’écoute. » Qu’il ajoute, tant que ça ne dure que quelques heures, tant que ça provoque du plaisir, tant que ça te fait oublier tout le reste, tu es tout ouïe.

* * *

« Fuck. » Ta tête tourne encore quand tu te réveilles et tu peines à ouvrir les yeux. Quand tu y arrives enfin, tu ne reconnais pas l’endroit où tu te trouves, c’est à peine si tu reconnais l’homme qui est allongé à tes côtés. Ça te prend quelques secondes avant que les souvenirs de la veille ne te reviennent. La soirée. Le toit. Wyatt. Et la nuit que vous venez de partager dans ses draps, à vous faire du bien pour oublier tout le reste. Vous avez continué de boire en arrivant ici, vous avez fumé aussi, tu penses, tu ne sais plus trop. Ce que tu sais par contre, c’est que la gueule de bois est bien présente ce matin et que tu n’avais pas du tout l’intention de t’endormir ici et pourtant, here we are.



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