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 we looked for stranger things -- autumn

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Message(#) Sujet: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyJeu 14 Juil 2022 - 1:07


we looked for stranger things
2021.

La semaine officiellement terminée, Reese rentre dans son appartement sur les coups de vingt-et-une heures. Une heure plus que tardive, pour avoir traîné dans les locaux avec ses collègues, jusqu’à fermer le garage. Il se penche, agrippe le talon de ses chaussures pour les retirer dans un lourd soupire. « Albane ? » Sa voix s’élève, tandis qu’il relève légèrement le menton pour jeter un coup d’œil curieux à l’appartement, à la recherche de la silhouette de l’infirmière. Seulement, le manque de réponse ne fait que lui confirmer son absence. Il ne s’en occupe pas plus, se dirigeant directement vers la salle de bain. La sensation de vivre avec quelqu’un est encore nouvelle. Voir des affaires traîner, qui ne sont pas les siennes, lui font encore froncer les sourcils. Il n’avait plus expérimenté la colocation depuis de longues années, habitué à son petit appartement du côté de Redcliffe, très peu décoré, où personne ne l’attendait. Constater de la vie dans son nouveau chez lui, dorénavant, le perturbe autant que ça le rassure. L’appartement regorge de plantes, est tapissé d’affaires (en grande majorité celles d’Albane). Une fois sa douche (brûlante) prise, il délaisse le miroir couvert de buée, enfile son haut en même temps qu’il sort de la pièce. Comme chaque soir depuis quelques semaines, il range un peu le bordel qui traîne, empile les quelques vestes sur son avant-bras pour aller les pendre dans le placard. Une routine qui empiète déjà largement sur le temps qu'il lui reste. Il doit se rendre pour minuit à un café, pour y revoir une ancienne camarade de promo, où ils avaient, à l’époque, l’habitude de se retrouver pour des sessions révisions nocturnes — quitte à ne pas dormir, autant optimiser leur temps. Autumn, avec qui la reprise de contact quelque peu inhabituelle continue de l'amuser. La nuit s'annonce donc plutôt bonne — bien plus divertissante que lorsqu'il passe ses insomnies seul. C'est donc à un peu moins de vingt-trois heures qu'il quitte finalement l'appartement, après avoir rapidement dîné, sans se donner la peine de mettre son assiette dans l’évier.

Il arrive sur place avec seulement une poignée de minutes de retard. Les mains fourrées dans les poches de sa veste, il peut déjà constater de l’extérieur qu’il n’y a qu’une personne attablée à l’intérieur — et ce n’est définitivement pas Autumn. Il ne s’en formalise pas, poussant la porte sous le tintement d’une clochette. Il se dirige directement vers le comptoir, venant s’y accouder. « Bonsoir. » La gérante se retourne, et aussitôt, un sourire espiègle vient éclore sur les lèvres du brun. Il la reconnaît directement, et il constate bien vite que c’est réciproque. « Reese ? » Il n’a pas le temps de répondre qu’elle se penche déjà au dessus du comptoir pour venir l’enlacer, lui arrachant une légère grimace — les contacts le mettent toujours aussi mal à l’aise qu’il y a dix ans, preuve en est que ses mains ne bougent pas une seconde de ses poches. Mais bon, pour cette femme qu’il apprécie au-delà du fait qu’elle lui ait offert de nombreux cafés, il se laisse faire, ce qui est déjà une preuve d'affection de sa part. « Qu’est-ce que tu fais là ? Ça faisait une éternité qu’on t’avait plus vu ! » Elle se recule, tout sourire. Ça faisait effectivement des années que ses pieds n'avaient plus foulé ce petit café. Depuis la fin de ses études, et donc de ses sessions révisions, sa présence n'avait plus vraiment de sens — lui qui déteste le café, mais se forçait à en boire durant cette période, son retour était ironique, bien plus nostalgique que logique. « Je viens voir Autumn. On s'est donnés rendez-vous ici. » qu'il annonce, guettant une réaction. Si l'absence de Reese dans ce café tournait autour des quatre-cinq ans, celle d'Autumn pouvait quant à elle remonter à bien plus longtemps, de quoi le faire hésiter sur les souvenirs de la gérante. Un doute balayé à la mine enchantée de la propriétaire qui lui fait arquer les sourcils, un sourire amusé sur les lippes. « C'est vrai ? Qu'est-ce que ça fait longtemps qu'on l'a plus vu, elle non plus, cette petite ! » Il ricane, haussant les épaules. A bientôt trente ans, il a l'impression qu'Autumn et lui en ont toujours vingt aux yeux de la propriétaire. « Ouais, même chose pour moi. » La dernière réelle discussion entre eux, en face à face, date presque d'une décennie, de quoi lui donner le tournis. « Va t'asseoir enfin ! Je vais te préparer un café. » Bien que très peu enthousiaste à l'idée d'en boire un, il la remercie sans broncher, un sourire aux lèvres. De quoi le replonger dans le passé, et ce, jusque dans les détails. Il s’avance donc instinctivement vers la table sur laquelle ils se posaient chaque fois, auparavant, et s’assoit en plongeant presque aussitôt son nez dans son téléphone. Quelques minutes ainsi passées, et il n'entend pas la clochette retentir une seconde fois.
(C) PATR.ONUS


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Autumn Galloway
Autumn Galloway
le désordre émotif
le désordre émotif
we looked for stranger things -- autumn IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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POSTS : 2634 POINTS : 0

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : we looked for stranger things -- autumn 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyJeu 14 Juil 2022 - 2:04



we looked for stranger things

AUTUMN GALLOWAY & @REESE GRIGSON

(Décembre 2021) La fin de session a été brutale et tu te remets à peine de ces derniers examens passés. Tu es d’ailleurs surprise d’avoir réussi cette session vu tout ce qui s’est passé dans les derniers mois et le peu de temps que tu as accordé à tes études en dehors des quelques heures passés sur le campus de l’université les soirs de semaine. Entre ton mariage débile avec Mason, les retrouvailles avec Kieran, l’accident de Cian et tout le temps passé à l’hôpital, à jongler entre tes deux boulots minables et tes études, tu ne sais pas trop comment tu parviens encore à tenir sur tes deux jambes. La vérité, c’est que tu ne vas pas très bien. Quand tout allait très vite, tu n’avais pas vraiment le temps de t’arrêter pour réaliser le bordel que tu étais en train de créer autour de toi, mais avec la session terminée et ton licenciement de la maison de retraite après cette virée impromptue et sans congé que tu as prise avec Zoya, le temps libre s’accumule à nouveau et ça veut aussi malheureusement dire que tu as à nouveau le temps de penser clairement et l’état des comptes est loin d’être agréable à faire. Tu essayes de t’étourdir comme tu le peux, de te convaincre autant que possible que la situation n’est pas si pire, même si tu sais au fond, qu’elle l’est. C’est le désastre, mais tu te complais dans ton déni, parce que c’est toujours bien plus simple que d’essayer de trouver des solutions. Tu te complais dans le fait que tu risques de te faire expulser de ton logement d’une semaine à l’autre si tu ne trouves pas rapidement un deuxième boulot pour reflouer ton compte en banque. Tu te complais dans ton déni quand tu ignores les appels de ta mère qui ferait sans doute une crise de cœur si elle savait ne serait-ce que la moitié des choses qui se passent actuellement dans ta vie. Oh le déni, il a toujours été ton plus fidèle allié, celui-là.

Lui et tes insomnies évidemment, qui font un retour en force depuis que tu ne t’épuises plus jusqu’à la moelle pour dormir la nuit. Tes insomnies qui vont renaître tes plus grandes craintes et tes plus grandes peurs, ainsi que cette solitude que tu gères toujours aussi mal. Mais ce soir, tu n’as pas besoin de gérer avec quoique ce soit puisque la nuit s’annonce différente des dernières. Il y a des années maintenant que tu ne t’es pas retrouvée toute seule avec Reese Grigson, et si tu ne pensais certainement pas reprendre contact avec lui de la manière que tu l’avais fait, il faut dire que tu étais contente de cette chance de le revoir après tout ce temps. Reese, il avait été une constante pendant un temps de ta vie que tu voyais comme bien plus simple, bien plus calme malgré les études de droit qui avait pris beaucoup de votre temps à l’époque. Et si tu n’avais pas poursuivi ce cursus passé cette simple année, tu étais curieuse de savoir si le brun était allé jusqu’au bout, et ce qu’il était devenu aujourd’hui. Curieuse surtout de réapprendre à le connaître et de voir s’il s’apparentait toujours à ce jeune homme sur qui tu avais eu un major crush dans ta jeune vingtaine, comme tu le lui avais malencontreusement avoué dans un message texte qui ne lui était pas adressé. Tu passes la porte du café avec quelques minutes de retard et tu remarques qu’il est déjà arrivé. Tu es sur le point de t’approcher lorsque tu es arrêtée par la gérante du café qui se place devant toi et t’offre un large sourire. « Autumn! Quel plaisir de te voir. Ça te va bien, les cheveux de cette couleur. » Tu n’as même pas le temps de réaliser ce qui se passe qu’elle t’enlace déjà et tu échappes un léger rire nerveux, ton regard se perdant en direction de Reese qui remarque la scène. Tu avais complètement oublié que la dernière fois que la gérante – et que Reese aussi, du coup – t’avait vu tu étais encore blonde. « Quand Reese m’a dit qu’il venait te voir ici, j’y ai pas cru. Il y a longtemps qu’on ne vous a pas vu dans les environs. » Presque dix ans déjà et tu étais loin de t’imaginer que vous aviez laissé une telle impression sur la dame. « Ça fait plaisir de vous voir aussi. J’espère que vous faites toujours d’aussi bon café. » que tu te permets de commenter, un sourire gêné sur les lèvres. « Le meilleur en ville, ne me dis pas que tu as oublié. » Tu fais signe que non de la tête et puis tu hésites à bouger, comme si tu attendais sa permission pour aller rejoindre ton vieil ami (pouvais-tu encore le considérer ainsi?) « Va le rejoindre, je t’apporte une bonne tasse bien chaude. » « Merci beaucoup. » Tu bouges enfin et franchis les quelques mètres restants avant de finalement prendre place sur la banquette devant Reese. « Je me souvenais pas qu’on était si populaire dans les environs. » que tu souffles dans un murmure avant de rire doucement. La dernière fois que tu as croisé Reese, vous étiez dans une soirée et tu n’avais pas vraiment eu le temps de le regarder bien comme il faut. Là ici, sous le fluorescent du café, tu te permets de l’observer et de noter les changements que tu perçois. Ses cheveux qui sont plus long qu’à l’époque, les pattes d’oies autour de ses yeux, et puis cette même fatigue dans son regard. Il n’a pas vraiment changé Reese et la jeune Autumn de 20 ans te souffle à l’oreille qu’il est aussi beau que dans tes souvenirs, si ce n’est plus. « Ça fait étrange d’être ici. » que tu lui avoues alors que tu réalises que tu ne sais pas vraiment quoi dire ni quoi faire face à lui. Avec lui, surtout. « Comment tu vas? » C’est bien ce qu’on demande, quand on entame une conversation avec une vieille connaissance, non? C’est un point de départ comme un autre alors que tu attends que l’on t’apporte cette tasse de café avec laquelle tu pourras enfin t’occuper si le malaise (qui n’existe peut-être que dans ta tête au fond) subsiste plus longtemps.



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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyJeu 14 Juil 2022 - 13:00


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Assis sur la banquette, Reese porte toute son attention sur son portable. Comme chaque fois qu’il doit s’occuper pour parer à l’ennui, il répond aux messages délaissés, traînant de seulement quelques heures pour les plus chanceux, de plusieurs jours, voire semaines pour les autres. Certains ont déjà été ouverts, sans qu’une réponse n’ait suivi dans l’immédiat. Ceux qui le connaissent ne s’offusquent plus de cette manière de procéder, qui s’applique autant à ses proches qu’aux vagues connaissances. Son délai de réponse ne se rapproche de la normale que de rares fois, et toujours pour des raisons bien spécifiques. « Autumn! Quel plaisir de te voir. Ça te va bien, les cheveux de cette couleur. » Il tique, aussitôt, relève la tête en direction de la gérante qui accueille chaleureusement la nouvelle arrivée. Autumn. Un sourire vient étirer ses lèvres, lorsqu’il aperçoit enfin le visage familier contre l’épaule de la propriétaire qui l’enlace avec autant de ferveur qu’elle l’a fait avec lui, à peine plus tôt. Leurs regards se croisent, et son rictus se fait plus moqueur lorsqu’il constate la gêne sur le minois de son ancienne amie. Alors qu’elle discute avec la dame dont ils ont été, à une époque, de fidèles clients, il se permet de l’observer. Il note immédiatement le roux qui habille dorénavant son visage — ce roux qui l’a même fait hésiter sur son identité, durant les premiers instants, mais qu’il se surprend à détailler plus que nécessaire. Sa mine autrefois encore juvénile est remplacée par des traits plus marqués, dont des cernes qui font écho aux siennes. Autumn a toujours été une belle femme. A l’époque, il le pensait déjà, sans pour autant plus s’y attarder. Dorénavant, il s’autorise à lui porter un regard différent. Il profite du monopole qu'exerce quelques instants la gérante sur la rousse pour envoyer un dernier message avant de ranger son portable dans sa poche. Il ne relève le regard que lorsqu'il aperçoit Autumn s'installer face à lui. « Je me souvenais pas qu’on était si populaire dans les environs. » Il arque un sourcil, haussant les épaules dans une légère moue. « Moi j’suis plutôt étonné de pas retrouver nos têtes encadrées derrière le comptoir. » qu’il énonce, un léger rictus amusé aux lèvres. Il n'en pense pas un mot. La propriétaire est de nature chaleureuse, en plus d’avoir vu leurs silhouettes à l’une de leurs tables de trop nombreuses nuits pour les oublier, quand il n’y avait d’ordinaire pratiquement personne — ou bien de simples passages, tandis qu’eux s’éternisaient, s’appropriaient la table en y étalant tout leur attirail sans aucun scrupule. Il n’a fait que lui rafraîchir la mémoire d'autant plus en y repassant les années suivantes. « Ça fait étrange d’être ici. » « Ouais… » D’autant plus en sa compagnie. Il a l’impression que la dernière fois remonte à une éternité, autant qu’elle remonte à hier. « Comment tu vas? » Il plisse légèrement les yeux, son regard fixé au sien, un sourire carnassier venant lentement étirer ses lèvres. Le malaise palpable de la rousse l’amuse plus que de raison. Mais il ne le relève pas. A la place, il vient s’adosser contre la banquette, l’air de rien. « Bien. Ça me fait plaisir de te revoir. » Et c’est sincère, contrairement aux belles paroles qu'il peut parfois servir, dans une hypocrisie qui ne lui pose tristement aucun cas de conscience. Il a toujours bien apprécié la compagnie de la rousse, malgré les années de silence qui se font ressentir aujourd'hui. « Et toi, comment tu vas ? » Ses opales jusqu’alors accrochées à la rousse ne se détournent d’elle que lorsque la gérante vient lui servir son café. Il la remercie, et elle avertit aussi vite que celui d’Autumn arrive, avant de s’éclipser. Il vient s’accouder à la table presque aussitôt, pour enrouler ses doigts autour de la tasse. Si l’odeur n’est pas pour lui plaire, se servir de la tasse pour se réchauffer les mains en revanche fait toujours son effet. « C’est vrai que ça te va bien, ta nouvelle couleur. » Il lâche ce compliment sans préavis, ses opales de nouveau plantées sur elle. Autant briser la glace dès maintenant. « Considère ça comme un début d'compte-rendu. » qu'il glisse finalement, un léger sourire au coin de ses lèvres. Comme si cette histoire de compte-rendus sur leur évolution physique avait réellement quelque chose d'officiel. Reese ne l'avait en réalité pas forcément pris au sérieux. Seulement, il n'oublie pas. Et la gêne apparente d'Autumn le pousse à y faire référence, sans trop savoir s'il cherche à la mettre à l'aise ou au contraire, à l'embarrasser.
(C) PATR.ONUS


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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyVen 15 Juil 2022 - 2:44



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AUTUMN GALLOWAY & @REESE GRIGSON

(Décembre 2021) Tu détestais cette impression d’être trop dans ta tête. D’analyser beaucoup trop chaque détail, la moindre interaction avant même de t’être retrouvée assise devant Reese. Est-ce que la gérante du café était vraiment sincère dans sa manière d’agir avec toi ou était-elle simplement polie? Pire encore, était-elle en train de se moquer de toi et tu ne le réalisais pas? Tu le savais pourtant, que tu te perdais dans un trou noir de pensées négatives qui ne représentaient en rien la réalité, que ce n’était que ton trouble qui parlait pour toi, qui te faisait voir les choses d’une manière tordue et c’était peut-être ça, le pire. De le savoir sans réellement être en mesure de faire taire le flux de pensées qui persistaient, malgré le sourire sur ton visage, malgré le fait que tu étais réellement heureuse de renouer avec Reese ce soir après toutes ces années. L’était-il autant? Se moquait-il de toi après ton erreur de texto de l’autre jour? Avait-il accepté de te rencontrer ici seulement par pitié? Non, non, Autumn. Tu essayes de relativiser. Tu sais qu’il n’est pas comme ça, Reese. Ou du moins, qu’il n’était pas comme ça dans tes souvenirs. Il ne se ferait sûrement pas chier avec toi s’il n’en avait pas envie. Mais s’il a changé? S’il n’avait tout simplement rien de mieux à faire? S’il regrette sa décision dès le moment où tu t’assois? Et si tu trouves rien d’intéressant à dire? Tu divagues déjà, c’est complètement ridicule et tu prends finalement une grande inspiration avant de finalement t’installer devant lui. « Moi j’suis plutôt étonné de pas retrouver nos têtes encadrées derrière le comptoir. » Tu échappes un rire qui se veut aussi nerveux que sincère. C’est vrai que vous en passiez vraiment beaucoup de temps ici pendant cette année que tu étudiais en droit avec lui. Sûrement ton année la plus productive, académiquement parlant. Tu voulais tellement réussir, tellement bien faire et même si c’était loin d’être parfait, vous vous en donniez presque les moyens, Reese et toi. Mais t’as voulu trop faire et au final, t’as lâché, épuisée et écoeurée parce que c’est ce que tu fais constamment. Tu te demandes s’il a fini lui, s’il est devenu le grand avocat que tu l’imaginais déjà devenir à cette époque lointaine. Tu commences par lui demander comment il va avant de te lancer dans un interrogatoire – parce que tu te connais, tu sais qu’il va venir à un moment ou un autre, l’interrogatoire.

« Bien. Ça me fait plaisir de te revoir. » Vraiment, Reese? Oh que tu aimerais le faire taire, la voix du doute dans ta tête. « Moi aussi. T’es resté à Brisbane tout ce temps? » Ça fait quelques mois que tu es de retour et ton chemin avait pas croisé le sien avant cette soirée alors c’est normal de poser la question, non? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas tout simplement poser la question sans avoir l’impression que tu dois absolument justifier tout ce qui sort de ta bouche? C’est lassant, terriblement lassant tout ça. « Et toi, comment tu vas? » La Autumn qui a tendance a overshare trop rapidement voudrait dire que ça ne va pas si bien, en ce moment. Mais c’est la Autumn qui overthink qui est en charge en ce moment (pour combien de temps encore?) alors tu te contentes de hocher doucement la tête de haut en bas. « Ça va bien, juste un peu fatiguée. » Mais lui mieux que personne le sait, quand les insomnies prennent le dessus, le sommeil se fait la malle et la fatigue s’accumule sans que jamais le corps et l’esprit ne soient capable de s’entendre pour enfin se reposer. Surtout que dernièrement, dès que tu fermes les yeux, c’est le corps ensanglanté de Kieran que tu revois et ces images-là, tu tentes de les chasser de ton esprit autant que possible. « C’est vrai que ça te va bien, ta nouvelle couleur. » Et bien rapidement, la couleur sur tes joues concordera à merveille avec le rouge de tes cheveux. « Merci, c’est gentil. On peut dire merci à mon ex-fiancé pour le coup de tête. » Oups. C’est déjà l’entrée en scène d’Autumn qui overshare? Ça n’aura vraiment pas été long dis donc. Tu baisses les yeux, reconnaissante de la tasse de café qui est déposée devant toi. « Considère ça comme un début d’compte-rendu. » Tu pouffes de rire juste avant de poser tes lèvres sur ta tasse et c’est tant mieux parce que tu n’oses pas imaginer le dégât et l’humiliation que ça aurait pu être sinon. « Le temps a pas été trop mauvais avec toi non plus. » que tu te permets à ton tour, les yeux pourtant rivés sur ton café, malgré le sourire qui se place sur tes lèvres. Tu prends finalement une gorgée avant de reposer la tasse brûlante sur la table, tes doigts nerveux tapotant sur cette dernière. « Es-tu devenu l’un des meilleurs avocats en ville finalement? J’ai pas encore vu de panneau publicitaire à ton nom offrant tes services. » Et bien honnêtement, même si tu avais été tenté de faire une recherche sur Google, tu avais décidé de préserver le mystère encore un peu.



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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyVen 22 Juil 2022 - 1:01


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Si Reese est à l’aise avec le mensonge, il l’est tout autant avec la vérité. Alors, c’est sans trop se questionner, dénué d’intentions prédéfinies qu’il s’adresse à Autumn. Il se doute que la rousse ne doit plus tout-à-fait être la même qu’il y a dix ans, mais se base sur les souvenirs qu’il a d’elle. S’il doit changer d’avis sur elle, il le saura bien assez tôt. « Moi aussi. T’es resté à Brisbane tout ce temps? » Il hausse légèrement les épaules, ses doigts venant pianoter légèrement sur le rebord de la table. « Ouais. » qu’il se contente de répondre. Il n’a pas bougé Reese, depuis ses premiers cris sur les terres de Brisbane — ou qu’occasionnellement, pour quelques voyages qui datent dorénavant de nombreuses années, puisqu’à l’époque aux frais de ses parents. Une situation qui le titille plus qu’il ne le laisse transparaître. La routine lui déplaît profondément. Et s’il l’a toujours contourné dans sa vie amoureuse autant que dans sa vie professionnelle, en terme de lieu de vie, les changements d’appartements hasardeux commencent doucement à ne plus suffire. Rien ne l’angoisse plus que de pouvoir un jour être capable de dessiner, approximativement ou non, sa vie pour les prochaines années. « T’es allée où toi ? » S’il a pu comprendre que la rousse avait quitté la ville à travers ses messages, il ignore encore tout le reste. Combien de temps, où ça, ce sont des informations qui attisent son intérêt. Parce qu’après leur année commune en droit, il l’a rapidement perdu de vue. Il avait beau l’apprécier, Reese, ce n’est pas pour autant qu’il s’est découvert la qualité d’alimenter ses relations par des messages. Il est plutôt de ceux qui peuvent avoir des amitiés comprenant des silences d’un an sans pour autant entacher sa complicité avec ces personnes — seulement, avec Galloway, il ne s’agit pas d’une petite année mais de dix, et ignorer ce laps de temps est forcément plus difficile. « Ça va bien, juste un peu fatiguée. » Il hoche vaguement la tête, sans avoir besoin de quelconque justification — peut-être y en a t-il une de plus que celle qu’il s’imagine, mais leurs insomnies communes lui suffisent. D’aussi loin qu’il se souvienne, ils ont toujours tous les deux été fatigués, constamment, faisant d’eux de parfaits partenaires de cernes. Et lorsque celles d'Autumn s’accompagnent de teintes rosées sur ses joues porcelaines, un sourire amusé éclot sur les lèvres du Grigson. « Merci, c’est gentil. On peut dire merci à mon ex-fiancé pour le coup de tête. » Il cille brièvement sous la surprise, l’observant en silence quelques instants. Il ne se doutait pas qu’elle avait franchi ce genre d’étape. « Le fameux Archie ? » qu’il lui demande en portant sa tasse à ses lèvres, la curiosité piquée. Il tente une déduction, sur le seul nom ayant été évoqué dans leur court échange par sms. Un simple ex ou même son copain actuel, qu’il pensait, mais peut-être un ex-fiancé, finalement. Il prend une gorgée de café, ne manque pas de grimacer en reposant la tasse. Il y a des choses qui ne changent pas, et son dégoût profond pour cette boisson du diable (qu’il ne manque pas de dévisager comme telle) en fait parti. « Le temps a pas été trop mauvais avec toi non plus. » Il pouffe légèrement en s’essuyant le coin des lèvres du pouce, ses opales se relevant sur Autumn, tandis que ses sourcils s’arquent doucement. « Pas trop mauvais, rien que ça ? » Il ironise, gentiment, face à la timidité du compliment — parce qu’il le prend comme tel malgré tout. « Merci. » qu’il finit par souffler comme s’il le lui intimait, sans cacher son amusement. « Es-tu devenu l’un des meilleurs avocats en ville finalement? J’ai pas encore vu de panneau publicitaire à ton nom offrant tes services. » Un instant, il adopte une mine surprise face à sa question. Il avait presque oublié qu’il y a dix ans, il était promis à une carrière d’avocat. Tout ça lui semble si loin, désormais. Il se reprend néanmoins bien vite, comme s'il réalisait à peine avoir un jour été en école de droit. « Oh, non, j’ai arrêté. » Il l’annonce sans l’ombre d’une hésitation, préférant ne pas ajouter de suspense inutile. « Malgré mon immense avenir dans le domaine, qu’il glisse, mimant une moue orgueilleuse avant que ses lèvres ne se fendent en un sourire espiègle, ça me plaisait plus. J’suis devenu mécano à la place, donc rien à voir. » Il approche sa tasse de ses lèvres. « Surprise. » qu’il achève dans un sourire railleur, avant de boire une gorgée, jouant de l’effet de surprise qu’ils avaient décidé de se laisser, pas forcément porteur de bonne nouvelle pour sa part — quoiqu’à ses yeux, pas mauvaise non plus. « Et toi, qu’est-ce que tu deviens, alors ? Après des fiançailles, je suis prêt à tout entendre. » Parce que dans son monde, des fiançailles sont déjà un énorme changement dans une vie, qui l’effraie bien plus qu’une réorientation professionnelle ou un déménagement à l’autre bout du monde.
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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AVATAR : lucy boynton.
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyMer 7 Sep 2022 - 8:58



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AUTUMN GALLOWAY & @REESE GRIGSON

(Décembre 2021) C’était un hasard que ton chemin croise celui de Reese à cette soirée, après toutes ces années. Un hasard que tu te trompes de destinataire pour ce message légèrement embarrassant. Et si cette rencontre dans ce café était planifiée, tout le reste relevait du hasard et donnait à cette nuit un goût de surprise, de renouveau tout comme un sentiment de familiarité alors que tu en avais passé des heures, des nuits entières assise à cet endroit précis, à réviser des notions de droit dont tu as absolument tout oublié aujourd’hui. Mais tu n’avais pas oublié à quel point le regard de Reese pouvait être intense, déstabilisant même. « Ouais. T’es allée où toi? » Tu hausses légèrement les épaules. On ne pouvait pas dire que tu avais bouger des tonnes, mais il y avait quand même dans les dix dernières années quelques déménagements, ainsi qu’un voyage outre-mer. Ça donnait l’impression que tu avais fait beaucoup de choses, pourtant tu te sentais plus que jamais prisonnière de ton passé, coincée à cette même place dont tu ne pouvais pas complètement te sauver. « Je suis retournée vivre proche de chez mes parents, à Toowomba pendant quelques années, et j’ai passé quelques mois au Canada aussi, en 2020. » que tu relates sans rentrer dans les détails, ni derrière les raisons de ton retour près de tes racines, ni de ton besoin de t’exiler aussi loin que possible. S’il est curieux, il posera des questions. S’il est chanceux, il aura peut-être le droit à des réponses honnêtes. « J’suis revenue à Brisbane en avril cette année. » Quelques mois donc, que vos chemins auraient pu se croiser mais ça aura pris cette soirée bien particulière pour faire enchaîner les choses. La fatigue est évidente autant de ton côté que du sien, même si tu es la seule à la verbaliser. Ça aussi, ça te ramène bien loin derrière. Reese est l’une des rares personnes que tu connais qui dort aussi peu que toi dans la vie et si tu ne souhaites ça à personne, c’est toujours réconfortant, de trouver quelqu’un qui comprend l’impact que ça peut avoir, sur tout le reste, même si ça, vous n’en avez jamais vraiment parlé. Vous préfériez croire que vous étiez mieux que les autres, à ne vivre que sur une poignée d’heures de sommeil par semaine.

Mains dans tes cheveux, tu rougis sous le compliment du Grigson, mentionnant stupidement la raison pour laquelle tu avais eu besoin de faire un changement aussi radical. Quel cliché tu peux être. « Le fameux Archie? » « Qu-quoi? » Tu échappes un rire au même moment que tu allais prendre une gorgée de ton café, tu passes même proche de t’étouffer avec le liquide bouillant, te demandant comment il a pu finir avec le prénom d’Archie dans la bouche. Puis tu réalises que tu as dû le mentionner, dans ces messages que tu pensais adresser à ton frère. « Oh, eh, non. Pas Archie. Quelqu’un que j’ai rencontré après avoir quitté le programme en droit. » Tu étais d’abord en enseignement, quand tu as rencontré Kieran. Puis tu as essayé les sciences infirmières, et puis la comptabilité avant que tout ne prenne un tournant des plus dramatiques, dont tu tairas encore – pour l’instant du moins – l’existence. « Ça s’est terminé il y a quelques années. On est amis aujourd’hui. » Et il n’existe sûrement pas une réponse plus réductrice de tout ton passif avec Kieran que celle-là, mais tu te vois mal entrer directement dans les détails d’une histoire tout ce qu’il y a de plus rocambolesque, et parfois, que tu te l’admettes ou pas, à la limite du toxique (ou très toxique, selon les points de vue). Tu ne veux pas parler de ton ex-fiancé toutefois, préférerait largement porter toute ton attention sur l’homme devant toi et en apprendre plus sur l’homme qu’il est devenu après tout ce temps. « Pas trop mauvais, rien que ça? » Tu ris de nouveau, autant amusée que gênée qu’il relève ton compliment subtilement offert. « Faudrait pas que tu prennes la grosse tête. » Tu fais ça pour lui, bien évidemment. Surtout qu’il sait déjà ce que tu penses vraiment de lui, ou du moins, ce que tu pensais de lui à l’époque. Tu te demandes s’il savait, que tu avais un crush sur lui il y a dix ans, ou s’il n’a jamais réalisé? On ne peut pas dire que la subtilité soit ton plus grand talent après tout. « Oh non, j’ai arrêté. » Ah. Ça, tu ne t’y attendais pas du tout et la surprise sur ton visage le reflète bien. « Malgré mon immense avenir dans le domaine. » « Mais si! T’étais excellent dans les débats. » que tu surenchéris, te souvenant du Grigson comme quelqu’un qui avait beaucoup de potentiel dans le domaine. « Ça me plaisait plus. J’suis devenu mécano à la place, donc rien à voir. » « Et moi qui croyais être la championne des changements à 180 degrés, me voilà impressionnée. » que tu commentes avec un rire dans la voix. Ça te surprend, cette redirection de carrière des plus radicales, mais si ça lui plaît, c’est l’essentiel. « Et toi, qu’est-ce que tu deviens, alors? Après des fiançailles, je suis prêt à tout entendre. » Évidemment, il retient ce morceau de ton histoire que toi, tu préférerais oublier, du moins, à ce moment précis. « J’suis encore sur les bancs d’école. » que tu admets, avec une once de gêne mélangée à de la honte dans la voix. Presque trente ans et toujours pas de diplôme, ça fait un peu loser à tes yeux. « Si tout se passe bien, je vais finir mon bac en enseignement en décembre prochain. » Et ce but, tu t’y accroches plus que jamais. « Toi? Tu as d’autres détails croustillants à m’offrir en dehors de ton changement de carrière? » Tu hésites quelques instants avant d’ajouter, un sourire en coin : « Pas de fiançailles de ton côté? » De ce que tu savais du Reese de l’époque, il était bien trop indépendant pour s’attacher à une seule fille, mais c’était il y a dix ans de cela. Beaucoup de choses peuvent changer, en dix ans.



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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyLun 19 Sep 2022 - 15:26


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Les échos d’une époque révolue font naître une pointe de nostalgie en lui. Tout semble aussi identique que profondément différent — le café a les mêmes saveurs, les lieux la même allure. Les dix années passées ne se ressentent que dans leurs traits, bien qu’encore épargnés par le temps. Il ne pensait plus croiser Autumn depuis longtemps, et la revoir finalement dans ce même café après une coïncidence qu’il n’aurait pas pu anticiper lui semble encore irréaliste. « Je suis retournée vivre proche de chez mes parents, à Toowomba pendant quelques années, et j’ai passé quelques mois au Canada aussi, en 2020. » Il arque légèrement les sourcils, esquissant une moue surprise. Si Reese a voyagé, il n’a jamais pu se targuer d’être resté des mois à l’étranger — encore moins aussi loin du continent australien. « J’suis revenue à Brisbane en avril cette année. » Il laisse ses phalanges se nouer à sa tasse, son pouce venant inconsciemment gratter contre la céramique. « Tu te plaisais pas plus que ça, là-bas ? » Chez ses parents, comme au Canada. Après plusieurs années passées à l’écart de Brisbane, il a la curiosité de se demander ce qui l’a poussé à revenir. Pas que cette décision lui déplaise, cela dit. Autumn faisait partie des visages familiers qu’il côtoyait fréquemment auparavant, et même s’ils n’avaient pas tissé de liens suffisants pour garder contact à long terme, elle avait malgré tout laissé un vide sur les bancs de l’université — et aucun camarade de promo n’avait pu reprendre le rôle de la rousse, puisqu’ils étaient pour une bonne partie détestables aux yeux du Grigson. « Qu-quoi? » Il arque les sourcils, légèrement surpris par le rire franc que cette hypothèse lui évoque. Il éprouverait presque une certaine compassion pour le dit Archie, visiblement absolument inenvisageable pour ce rôle. « Oh, eh, non. Pas Archie. Quelqu’un que j’ai rencontré après avoir quitté le programme en droit. » « Oh. Ok. » qu’il se contente de répondre. Etant donné qu’il s’agit dorénavant d’un ex, lui poser les questions classiques telle que la façon dont ils se sont rencontrés n’a pas grand intérêt — et ça l’arrange assez puisque les histoires de couples ne l’ont jamais fait rêver. « Ça s’est terminé il y a quelques années. On est amis aujourd’hui. » Il hoche simplement la tête, alors qu’il reprend une gorgée de son café. Le concept d’une amitié issue de fiançailles lui échappe quelque peu, mais il n’omet aucun commentaire. Vu ses relations passées, il ne peut évidemment pas comprendre. « Faudrait pas que tu prennes la grosse tête. » Il arque un sourcil, un large sourire amusé venant orner ses lèvres. Comme si elle n’était pas déjà énorme. Il a toujours eu une haute estime de lui-même, sans s’en cacher le moins du monde — ou ne feignant la modestie que durant de rares occasions. « Mais si! T’étais excellent dans les débats. » Un léger ricanement lui échappe, avant qu’il n’esquisse un rictus flatté. Lorsqu’il voulait encore s’impliquer dans ses études, il avait en effet de bons résultats. Malgré tout, Reese peine parfois à se remémorer ces années, le souvenir d’un abandon de sa part primant sur le reste. Les élèves de sa promotion comme les professeurs en ont été surpris. Parce que ça n’avait pas de sens, aux yeux du monde, de renoncer au droit après cinq années, et un diplôme en poche. Il ne lui manquait pratiquement rien pour exercer. Mais si les agissements du Grigson faisaient sens, ça se saurait. Ses décisions sont impulsives, illogiques, et étrangement assumées. « Faudrait pas que j’prenne la grosse tête, tu disais ? » Un compliment sur son talent oratoire le flatte finalement bien plus qu’un compliment sur son physique. Peut-être parce que certains pourraient douter de ses capacités, en le voyant aujourd’hui mécanicien — et ça l’irrite, qu’on puisse aussitôt conclure qu’il le fait par dépit, et non par choix. « Et moi qui croyais être la championne des changements à 180 degrés, me voilà impressionnée. » Un sourire malicieux vient aussitôt étirer ses lèvres. Visiblement, leurs insomnies ne sont pas leur unique point commun. « J’compte te faire de la concurrence dans tous les domaines, Galloway. » S’il avait du potentiel en droit, il en avait plus encore dans les reconversions drastiques. « J’suis encore sur les bancs d’école. » Il fronce légèrement les sourcils, en percevant une once de gêne dans sa voix. Reese n’a jamais été de ceux qui hiérarchisent les personnes selon leurs professions. Lui-même n’a, au final, jamais exercé de métier considéré comme noble dans les esprits les plus exigus. Alors, pour lui, être en reconversion à trente ans n’a rien de honteux. Il n’y a pas d’âge pour changer de voie. Peut-être qu’à quarante ans, il ne sera toujours pas fixé sur une carrière en particulier. « Si tout se passe bien, je vais finir mon bac en enseignement en décembre prochain. » « C’est cool. » qu’il encourage à sa manière, malgré tout. Tant que ça lui plaît, c’est le principal. « Y a pas de raison que ça se passe mal. » C’est tout ce qu’il peut fournir en terme de réconfort. Ça n’a jamais été son fort, au Grigson, mais l’intention y est. « Toi? Tu as d’autres détails croustillants à m’offrir en dehors de ton changement de carrière? Pas de fiançailles de ton côté? » Il en ressentirait presque un frisson de dégoût. A la place, un rire nerveux lui échappe, et la réponse est presque immédiate. « Non. » Il n’a même jamais envisagé demander qui que ce soit en fiançailles. Au-delà de la durée de ses relations ayant rarement surpassé une année, le mariage est totalement exclu de ses projets. Jamais il ne compte se présenter à l’autel dans son plus beau costume, ou glisser un anneau autour de son annulaire. « Ça j’veux bien te le laisser. » Au moins un terrain sur lequel il ne viendra pas rivaliser, pour sûr. « Pas de gosse non plus. » qu’il énumère en plus, comme une formalité — trop habitué qu’on lui pose la question, dès l’approche de la trentaine. Un bon nombre de personnes s’y sont mépris avec son petit frère, mais il n’a encore rien d’un père célibataire. « Aucune évolution depuis 2012, finalement. » qu’il se moque, cette fois de lui-même, un rictus au coin des lèvres. Lui, ça ne le dérange pas de ne pas suivre le schéma de vie classique, soit d’avoir un bon métier, une femme et des marmots. Elle lui convient très bien, cette instabilité. « Et toi, t’as retrouvé quelqu’un depuis ? » qu’il finit par demander, son regard planté dans celui d’Autumn. Si la question lui permet de reporter l’attention sur elle — puisque, contrairement à ce que ses tendances égocentriques pourraient laisser penser, il n’aime pas parler de lui —, il est malgré tout réellement intéressé, et loin de se soucier de ce que pourrait laisser penser cet échange de questions sur leurs situations amoureuses. Reese n’éprouve aucune gêne à l’idée de paraître ambigu, et il a encore du mal à cerner sa situation, alors autant la lui demander clairement.
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyLun 3 Oct 2022 - 13:37



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(Décembre 2021) « Tu te plaisais pas plus que ça, là-bas? » Là-bas où? Au Canada ou à Toowoomba? Dans un cas comme dans l’autre, tu avais eu tes raisons de partir. Tes raisons de revenir à Brisbane. La première fois pour t’éloigner de Kieran, la deuxième fois pour te rapprocher de lui. Des détails bien trop complexes et personnels pour que tu ne te décides à les partager avec Reese, que tu connaissais bien il fut un temps, mais qui n’était plus rien qu’un inconnu aujourd’hui, une vieille connaissance tout au plus, où seul un trajet académique commun vous rattachait machinalement l’un à l’autre. « Ma séparation a marqué mon retour à Brisbane. » On évitera de dire que le retour était plus précisément à l’aile psychiatrique de l’hôpital St-Vincent. « Et aussi ma raison pour partir au Canada. J’ai jamais eu l’intention d’y rester. J’avais juste besoin de changer d’air pour quelques temps. » Certains diront que c’est peut-être un peu extrême comme manière de faire, mais sur le coup, tu avais vraiment eu l’impression que ça t’avait aidé. Un an plus tard toutefois, tu en viens à te demander si tu as vraiment progressé autant que tu aimes le faire croire à ceux qui t’entoure, mais surtout à toi-même. « J’me vois pas vraiment vivre ailleurs qu’ici, à long terme. » Même si tu te demandes parfois ce qui te retient vraiment dans le coin, quand tu y réfléchis longuement.

« Oh. Ok. » C’est sans aucun doute pour le mieux qu’il ne pose pas davantage de questions et que tu ne lui offres pas plus d’informations. Tu n’es pas venue ici pour parler de Kieran et puis te connaissant, tu serais bien capable de lui inventer une toute nouvelle version de cette relation tumultueuse. Le simple fait de mentionner que vous êtes aujourd’hui amis, Kieran et toi n’est pas une description tout à fait approprié de votre relation, mais ça te plaît de te l’entendre dire alors c’est tout ce qui compte, surtout que Reese semble y accorder bien peu d’importance. Tu préfères prendre de ses nouvelles à lui, surprise d’apprendre qu’il n’a pas poursuivi en droit, toi qui l’imaginais si facilement en faire baver bien des juges et des jurys. « Faudrait pas que j’prenne la grosse tête tu disais? » Tu rigoles doucement, réalisant que ce n’est peut-être pas la meilleure tactique, de lui refuser un compliment simplement pour lui en offrir un autre, bien que sincère dans les deux cas. « Eh, c’est pas comme si tu savais pas déjà ce que je pensais de toi à l’époque. » que tu finis par admettre avec mesquinerie, haussant les épaules. Les messages envoyés accidentellement à sa personne t’avait trahi après tout. S’il ne l’avait pas réalisé il y a dix ans, il savait maintenant et les années étaient loin de l’avoir rendu moins intéressant ou moins attirant à tes yeux.  « J’compte te faire de la concurrence dans tous les domaines, Galloway. » Ça t’amuse, de penser à toutes reconversions comme étant un concours de celui qui peut être le plus surprenant. Ça change drastiquement de la honte que tu éprouves chaque fois que tu y penses. « C’est quoi le prochain move alors? » que tu demandes, amusée et curieuse. S’il veut te faire de la compétition, il est mieux de se tenir préparer à toute éventualité d’impulsivité en tout genre.

« C’est cool. Y a pas de raison que ça se passe mal. » Sa réponse t’arrache un nouveau rire. C’est bien la preuve qu’il ne connaît pas grand chose de toi, ni de ton parcours des dix dernières années. « C’est pas une garantie. J’ai une tendance à attirer les choses qui se passent mal. » Ou pas vraiment mal, seulement juste pas comme elles le devraient. « On verra l’an prochain. » Qui sait dans quelle situation tu pouvais bien te mettre d’ici là, après tout. Tu avais une certaine tendance à auto-saboter toute réussite que tu pouvais enfin toucher des doigts, comme si une part de toi refusait de t’accorder la moindre part de bonheur et d’auto-satisfaction. Tu te fais curieuse sur sa vie amoureuse cette fois, espérant peut-être avoir le droit à des détails. Peut-être qu’il a rencontré quelqu’un qui lui a fait revoir son opinion des relations. « Non. » Ou peut-être pas, vu la vitesse et le sérieux avec lequel il répond à ta question. « Ça j’veux bien te le laisser. » « Il faut croire qu’il y a des choses qui ne changent pas. » que tu rétorques, même s’il y a une partie de toi qui est presque satisfaite d’entendre qu’il n’y a pas de fille dans sa vie, du moins, pas de manière sérieuse. Ça ne change pas la nature de cette rencontre, ni même les attentes que tu te faisais de cette dernière, mais t’es le genre à voir toutes les portes ouvertes devant toi, peu importe ce que ça peut déclencher par la suite. « Pas de gosse non plus. » « Moi non plus. » Probablement que s’il y en avait eu, du temps que tu étais avec Kieran, tu serais encore avec lui aujourd’hui. L’histoire serait complètement différente. « Aucune évolution depuis 2012, finalement. » « Par choix? » que tu demandes, même si tu ne doutes pas qu’il doit faire tourner bien des regards sur son passage le Grigson. C’était déjà le cas à l’université, il n’y a pas de raison pour que ce point-là ait changé, lui non plus. « Et toi, t’as retrouvé quelqu’un depuis? » Tu fais signe que non de la tête, tes doigts pianotant sur le bord de ta tasse de café. Il y a bien eu des histoires depuis, même un mariage alcoolisé qui s’est terminé en annulation, une nuit que tu préférais oublier, mais rien de sérieux, ton cœur toujours bien trop occupé à s’acharner sur une relation brisée. « Nope. La vie de célibataire me convient bien, pour l’instant. » Mais ce n’est pas vraiment surprenant qu’une fille autrefois fiancée veuille se recaser à nouveau éventuellement, pas vrai? « Je m’imaginais une vie plus accomplie à l’approche de mes trente ans, mais je prends les choses comme elles viennent. » Menteuse. Plus la date de ton anniversaire approche, plus tu paniques de n’avoir réussi absolument rien dans la vie. Mais le sourire sur tes lèvres et tes cils qui battent parfaitement disent le contraire, alors, who cares?



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Dernière édition par Autumn Galloway le Mar 22 Nov 2022 - 8:24, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyDim 23 Oct 2022 - 2:04


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Lorsqu’Autumn lui signifie que ses aller-retours à Brisbane sont liés à sa précédente relation, il se contente d’écouter. Il ne mesure pas toujours l’impact d’une rupture, Reese. Pour autant, il peut comprendre son besoin d’espace — gigantesque, dans ce cas-ci, allant jusqu’à la placer de l’autre côté du globe. Alors il ne se pose pas plus de questions, se laissant convaincre par son ton léger. L’un comme l’autre ne semble pas particulièrement vouloir poursuivre sur le sujet, de toute manière. « Eh, c’est pas comme si tu savais pas déjà ce que je pensais de toi à l’époque. » Un sourire espiègle vient inévitablement étirer ses lèvres, tandis que ses doigts viennent distraitement jouer avec sa tasse. « C’est vrai. Ça fait jamais de mal de le rappeler. » Cet aveu accidentel par sms était inattendu, mais loin d’être mal reçu par le Grigson. Il s’en amuse, adoptant une attitude goguenarde laissant suggérer qu’il n’est pas prêt d’oublier ce détail. « C’est quoi le prochain move alors? » Il arque un sourcil, une lueur de défi brûlant dans ses prunelles. Il serait capable de faire les comptes sur ce jeu puéril. « J’pourrais aller sur ton terrain et me lancer dans l’enseignement. Méfie toi. » Absolument pas. Il est loin d’avoir la pédagogie nécessaire, et il a pu le constater à maintes reprises lorsque Finn lui réclamait de l’aide pour ses devoirs. Malgré tout, le prétendre l’amuse, quand bien même il se sait très peu crédible, tant cette réorientation ne lui sied aucunement. « C’est pas une garantie. J’ai une tendance à attirer les choses qui se passent mal. » Il fronce légèrement les sourcils, intrigué. Il n’a jamais trop cru aux histoires de mal chance, comme ceux qui prétendent attirer les mauvaises personnes, constamment. De son point de vue, c’est plus une manière de se dédouaner qu’un réel coup du sort — et il s’y connaît, en matière de rejet de responsabilité. La seule chose qu’il en conclut donc, c’est qu’elle n’en est pas à son premier échec. « On verra l’an prochain. » Il hausse les épaules, ne cherchant pas à la contredire. « Tu verras bien, ouais. » qu’il acquiesce simplement — pas sûr que lui soit là pour le voir, même s’il n’est pas contre l’idée de garder contact. En réalité, il ne peut poser aucun pronostic réaliste sur sa réussite, plus avenant que réellement conscient des qualités de travail de la rousse. En dix années, il ne peut que se baser sur les vestiges d’une étudiante de vingt ans, ce qui ne représente, au final, que très peu d’informations pouvant lui servir aujourd’hui. Lorsque le conversation se tourne finalement vers lui et sa situation amoureuse, il ne peut s’empêcher de balayer aussitôt tout soupçon, comme une réaction allergique. « Il faut croire qu’il y a des choses qui ne changent pas. » Un sourire vient se glisser au coin de ses lèvres. Le rôle du gendre idéal casé depuis ses seize ans ne lui va pas. Et lorsqu’on lui dit qu’il changera dès lors qu’il aura croisé la route de celle qui lui conviendra, il peine à y croire. Il en a connu, des filles avec qui il s’entendait très bien. Malgré tout, ça ne semble jamais suffire. « C’est peut-être pas plus mal. » Au moins une constante chez lui à laquelle n’importe qui pourrait se référer. S’il devait un jour basculer vers ce qui est à son sens l’ennui le plus total, personne ne pourra prétendre s’y être attendu. Savoir qu'Autumn n'a pas encore endossé le rôle de parent, elle non plus, a quelque chose de rassurant, d'une certaine façon. Tout n'a pas changé, en dix années. « Par choix? » « T’en doutes ? » Il plaisante, ne feignant qu’à moitié la prétention accompagnant ces mots. Ça l’amuse de jouer aux mégalos, accentuant une confiance en lui déjà bien présente — comme s’il suffirait qu’il le veuille pour tout obtenir. « Je suis pas pressé. » qu’il souffle finalement, un peu plus sérieusement. Pour ne pas dire qu’il ne compte pas franchir cette étape un jour. Il préfère néanmoins ne pas se montrer aussi radical. S’il ne s’en cache nullement avec ses amis, avec des connaissances, il demeure plus nuancé. « Nope. La vie de célibataire me convient bien, pour l’instant. » Il hoche simplement la tête, ses prunelles ne se détachant pas des siennes. Il ne cache pas son intérêt pour cette information, ni la certaine satisfaction qu’il tire de sa réponse. « Je m’imaginais une vie plus accomplie à l’approche de mes trente ans, mais je prends les choses comme elles viennent. » Il arque les sourcils, un instant, et ne peut s’empêcher de souffler du nez. Si le sourire qu’arbore Autumn donne l’illusion d’une sérénité quant à sa situation, ses mots lui font penser le contraire. Un pseudo détachement trahi par des précisions telles que pour l’instant, mais. Ça le fatigue, de constater que tout le monde semble avoir le même schéma de vie à suivre, et qu’en plus de ça, il a l'air d'y avoir un âge limite. « Trente ans c’est encore jeune. On s’emmerderait si tout était déjà fait. » En tout cas, lui s’ennuierait pour sûr. Seulement, faire comme si la trentaine lui était indifférente est quelque peu hypocrite. Lui aussi redoute de franchir ce cap, mais pour des raisons bien distinctes. Il ne se sent pas acculé par les exigences que certains apposent à ce nombre, en revanche, il craint de vieillir à l’approche des dizaines le suivant. « Ça a ses avantages, d’être seul. » qu’il glisse innocemment — quoique son regard ne l’est pas tant que ça. Il aimerait se targuer d’être suffisamment altruiste pour simplement vouloir la réconforter, mais ses mots ne sont pas désintéressés. Il pourrait très bien lui en trouver, des points positifs dans son célibat actuel.
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyMar 29 Nov 2022 - 2:01



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(Décembre 2021) « C’est vrai. Ça fait jamais mal de le rappeler. » « J’crois pas que tu risques d’oublier. » Il a les preuves dans son téléphone désormais de toute façon, ces messages qui ne lui étaient pas adressés, mais qui auront tout de même menés à cette reprise de contact et ce tête-à-tête dans ce café, rappelant les vestiges d’une vie qui ne semble même pas un jour avoir été tienne. Et de ce que tu entends, tu es loin d’être la seule dont la vie a pris une tangente bien différente que ce à quoi vous sembliez prédestinés il y a une dizaine d’années de cela, la tête dans vos livres de droit. « J’pourrais aller sur ton terrain et me lancer dans l’enseignement. Méfie-toi. » « J’ai une sacrée longueur d’avance sur toi cette fois. » que tu répliques avec tout autant d’amusement dans la voix, ayant bien du mal à t’imaginer le Grigson se lancer dans ce domaine bien particulier. Il semble se complaire en tant que mécanicien de toute façon, même si ça aussi, tu peines à te l’imaginer. Il ne t’a jamais paru comme étant le genre de mec qui aimait se salir les mains, mais tu réalises avec le recul que tu ne l’as jamais vraiment si bien connu que ça, en dehors de vos séances d’études et de ce crush inavoué que tu avais pour lui, qui clairement, n’a jamais mené à rien à l’époque. Mais du peu de choses que tu connais, certaines semblent complètement inchangées. Comme l’envie de liberté qui prime par-dessus tout pour Reese qui, contrairement à toi, ne s’est jamais risqué à une relation moindrement sérieuse et vite comme ça, tu ne sais pas si tu l’envies ou si tu trouves ça un peu triste pour lui, de ne jamais avoir personne avec qui partager les petites choses du quotidien. Bien sûr, tu n’imagines pas qu’il est complètement seul, il a sûrement amis et famille autour de lui, ce n’est pas un asocial après tout, mais il y a tout de même une grande différence à tes yeux. Sûrement que tu juges sans savoir, tu n’as pas de détails après tout et peut-être que tout lui convient parfaitement tel quel, c’est le plus important après tout. « T’en doutes? » « On sait jamais. Tu pourrais soudainement avoir une personnalité exécrable depuis la dernière fois qu’on s’est vu que même tes bons gènes ne pourraient pas sauver. » Ouais non, ça, c’est sans doute l’explication la moins probable de toute, mais ça t’amuse quand même de la proposer. « Je suis pas pressé. » « Ou pas intéressé? » que tu reprends, curieuse. Normalement, sur le bord de la trentaine, c’est là que la pression de se convertir à une vie bien rangée, celle dans laquelle mariage et enfants prennent la place de choix se fait ressentir et tu la ressens toi, cette pression, même si tu fais entendre le contraire. Reese lui, ne semble pas du tout s’être fait prendre par cette dernière. « Trente ans c’est encore jeune. On s’emmerderait si tout était déjà fait. » Il n’a pas tort après tout, mais parfois, tu aimerais seulement être un peu plus comme tout le monde, chose que tu n’as jamais eu l’impression d’être depuis que tu es toute petite. « Quelque chose me dit que t’aimes pas t’ennuyer. » Oui, c’est encore jeune, mais plus tant que ça. Est-ce que c’est trop vieux, trente ans, pour vivre une vie de fête et de détachement, comme on le fait au début de la vingtaine? Peut-être que tu as un peu tout fait à l’envers, dans une relation bien trop sérieuse a un trop jeune âge, qui a fini par te brûler les ailes de toute façon, te jetant dans un tout autre monde bien plus tard? Tu ne sais pas. Tu ne sais pas grand-chose en réalité. Comme toujours, c’est le bazar dans ta tête. Tu veux quelque chose une journée, son contraire le lendemain. Tu te complais dans ton célibat et tu sais en profiter, mais la vie a deux est quelque chose que tu désires ardemment. Un éternel esprit de contradiction. « Ça a ses avantages, d’être seul. » « Ah oui? » Son ton t’amuse, t’intrigue et le regard qu’il porte sur toi te ferait presque rougir, mais tu rentres dans le jeu, plonge tes yeux dans les siens sans jamais dévier. « C’est quoi, ton meilleur argument? » que tu demandes, reconnaissante que le café soit entièrement vide autour de vous, la nuit semblant n’appartenir qu’à Reese et toi.



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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyDim 19 Fév 2023 - 0:17


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Durant quelques instants, il en oublierait presque qu’ils ne sont pas fondamentalement seuls, dans ce café. Ses phalanges occupées à faire doucement tourner sa tasse contre le bois de la table achèvent leur cheminement sur l’anse, à laquelle elles se nouent lentement pour porter le café à ses lèvres. « J’crois pas que tu risques d’oublier. » Un sourire espiègle vient étirer ses lèvres, tout juste visible avant qu’il ne prenne une gorgée, haussant simplement les épaules lorsqu’il repose la tasse. Ce n’est pas dans ses projets d’effacer cette information de sa mémoire, en effet. Bien trop avantageuse, et jamais de trop pour son ego insatiable. « J’ai une sacrée longueur d’avance sur toi cette fois. » « Rien d’irrattrapable. » qu’il enchaîne, poussant un peu plus la surenchère, même si sa réponse ressemble plus à du bluff qu’un réel défi. Il s’en amuse, trop conscient qu’il n’ira pas s’aventurer sur ce terrain en réalité, et du fossé du temps les séparant — en plus de son inaptitude naturelle à enseigner. Mais si leur discussion se voulait d’abord innocente, seulement ponctuée de quelques allusions, elle prend finalement un virage bien plus intéressant aux yeux du Grigson que ses choix de carrière. Leurs situations amoureuses sont mises sur la table, et à défaut d’avoir été similaires par le passé, elles semblent dorénavant coïncider, à un détail près. Si lui se satisfait de son célibat dont il ne cherche pas à se dépêtrer, ce n’est visiblement pas le cas d’Autumn. Elle fait partie de la majorité écrasante, celle qui préfère une vie à deux plutôt qu’une vie solitaire. Alors il ne s’étonne pas d’être questionné sur les raisons de son célibat. Il pourrait simplement ne pas avoir trouvé chaussure à son pied, être un éternel insatisfait en quête de sa perle rare. Mais il n’est pas si compliqué. « On sait jamais. Tu pourrais soudainement avoir une personnalité exécrable depuis la dernière fois qu’on s’est vu que même tes bons gènes ne pourraient pas sauver. » Il arque les sourcils, avant de pouffer de rire. Il n’a aucun doute sur le fait que dans certains esprits, c’est exactement l’image qu’il a — celle d’une belle gueule insuffisante pour compenser tous les défauts qu’elle cache. Après tout, il a beau être de nature prétentieuse, il ne l’est pas suffisamment pour croire faire l’unanimité. « T’auras qu’à me le dire, si je dois m’inquiéter de ce côté-là. » Ça leur donnera l’occasion d’élargir leur pseudo compte rendu, et lui n’est pas contre l’idée de réapprendre à se connaître. « Ou pas intéressé? » Il plisse légèrement les yeux face à sa curiosité plus poussée qu’il n’aurait cru, avant de hausser vaguement les épaules. « Pas pour le moment. » C’est le discours qu’il s’est habitué à servir. Il a toujours laissé un doute planer quant à ses intentions, pour ne dissuader aucune femme de l’approcher, et suffisant pour que certaines d’entre elles se pensent capables d’un jour pouvoir changer la donne. Il devrait probablement se tenir éloigné de celles ayant des objectifs bien distincts des siens, mais il est souvent trop égoïste pour faire passer leurs espoirs avant ses envies. Il se doute néanmoins qu’il n’a pas besoin de faire semblant dans ce cas-ci — ce n’est pas un date, et il n’est pas question d’un futur à deux ce soir, ni pour l’un, ni pour l’autre. « Quelque chose me dit que t’aimes pas t’ennuyer. » « Comme tout le monde, non ? » La routine est une peur installée chez beaucoup de personnes. Seulement plus accentuées chez certaines, comme lui. Il déteste prévoir sur le long terme, autant qu’avoir la sensation d’une vie toute tracée. Il a besoin d’imprévisible, et peine à comprendre ceux pouvant se satisfaire de leur train-train quotidien. Et si leur conversation prenait doucement une direction plus ambiguë, ce tournant se fait plus évident encore lorsque Reese montre son intérêt à travers un sous-entendu à peine voilé. « Ah oui? » Il retient un rictus, ses sourcils s’arquant innocemment, alors qu’il vient instinctivement s’accouder à la table. « C’est quoi, ton meilleur argument? » La timidité des débuts semble s’être envolée au profit d’un regard dorénavant bien plus franc de la part de la rousse, lui tirant finalement ce sourire qu’il contenait jusque là. Le sien ne dévie pas non plus, laissant le contact visuel se verrouiller. « Tu fais ce que tu veux, sans avoir de compte à rendre. » qu’il amorce, pointant tout d’abord l’évidence, comme s’il n’était réellement question que de ça. C’est ce qui lui plaît, lui, ce sentiment de liberté qu’il cherche à retrouver sitôt en couple. Il ne compte plus ses infidélités, parce qu’incapable de se donner à quelqu’un. « Dans le cas où je te proposerais de finir la soirée chez moi, par exemple. » Ses prunelles demeurent fixées aux siennes, les fouillent sans s’en cacher de longues secondes, laissant largement suggérer le sérieux de l’invitation. Il abandonne ses faux airs candides pour une approche plus directe, et pourtant, son sourire malicieux s’étire comme si c’était un jeu : à simple titre d’exemple, évidemment.
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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyMer 5 Avr 2023 - 15:02



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(Décembre 2021) « Rien d’irrattrapable. » Il plaisante, il taquine, avec une simplicité qui ne devrait sûrement pas exister entre deux personnes qui n’ont pas été contact depuis une dizaine d’années, qui s’est tout de même installée quelque part entre la première gorgée de café et un autre regard posé sur lui pour prendre tous les effets que le temps a su avoir sur Reese Grigson. Que des effets positifs il semblerait, ce qui est à la fois agaçant et ô combien agréable, maintenant que tu retrouves face à lui et que tu n’as pas à tenté de cacher moindrement l’opinion que tu t’es toujours fait de lui, ou de son physique du moins. Parce que c’est bien ce qui reste dans le sous-texte de votre conversation actuelle, non? L’attirance que tu as pour lui, celle dont il est maintenant au courant, celle dont il connaissait peut-être l’existence il y a dix ans de cela, bien que ça n’ait plus la moindre importance aujourd’hui. Il est célibataire, tu l’es aussi. Et ça suffit à rendre le tout plus intéressant, qu’importe les divergences que vous avez sur les relations de couple. Tu ne cherches pas à faire de Reese un compagnon à long terme de toute façon, ton cœur est encore en miettes de ce qui s’est passé avec Kieran, tout comme les quelques morceaux restants de ce dernier appartiennent toujours au Halstead, mais qui es-tu pour te refuser une potentielle aventure qui ferait rêver la Autumn d’à peine vingt ans? « T’auras qu’à me le dire, si je dois m’inquiéter de ce côté-là. » « Quelque chose me dit que tu sais déjà que t’as pas à t’en faire. » Pas avec toi, pas ce soir, peu importe la direction que le reste de ce rendez-vous nocturne peut prendre. « Pas pour le moment. » Tu hoches la tête, ton sourire éternellement présent sur le bord de tes lèvres. Tu aimerais vraiment pouvoir en dire autant et le penser, mais tu te contenteras de faire semblant pour ce soir, pour te faire croire encore un peu que ça te convient, des hook-ups, des rencontres pour flirter et se laisser porter, sans la moindre promesse ou attente pour le lendemain. « Comme tout le monde, non? » « Il y a des gens qui doivent aimer s’ennuyer, s’ils choisissent de se marier et d’avoir des enfants. » que tu réponds avec un rire, alors que tu sais pertinemment qu’il y a à peine deux ans de cela, tu faisais partie de ces gens-là toi aussi. Ou du moins, tu pensais que c’est ce que tu voulais. Franchement, on ne peut pas dire que tu sois la meilleure pour savoir ce que tu veux ou ce que tu ne veux pas. Ce pour quoi tu es la meilleure toutefois, c’est être impulsive et te réinventer au fur et à mesure, selon tes rencontres et tes interactions, selon les envies du moment et ce que tu penses qui pourrait te faire du bien. Comme Reese, cette nuit. Et tu manques franchement de subtilité quand tu lui demandes de te donner son meilleur argument pour te vendre sa vie de célibataire. Et il en manque tout autant que toi quand le regard qu’il pose sur toi s’intensifie et que tu en oublies complètement tout autre personne habitant présentement le café faiblement éclairé. « Tu fais ce que tu veux, sans avoir de compte à rendre. » Un rire t’échappe. Ce n’est clairement pas un argument sans valeur, mais c’est bien ce qui suit qui te coupe le souffle. « Dans le cas où je te proposerais de finir la soirée chez moi, par exemple. » « C’est une proposition, ou seulement à titre d’exemple? » Tu cherches la clarification là où elle n’est sûrement pas nécessaire, vu le sourire qui s’affiche sans gêne aucune sur le portrait du Grigson. « Parce qu’on a deux choix ici, je pense. » que tu commences, tes doigts dansant lentement autour de ta tasse de café déjà presque vide. « On finit nos cafés, on se souhaite bonne nuit et on espère peut-être une autre fois dans dix ans et franchement, quelle perte de temps ce serait pour tout le monde. » Parce que tu n’es pas naïve au point de croire qu’en dehors d’une raison bien particulière pour ses rencontres nocturnes, ton chemin ne risque pas de recroiser celui de Reese de sitôt. « Ou alors, tu m’invites chez toi et tu peux me montrer tous les avantages de pouvoir faire ce que tu veux, quand tu veux. » Tu te mords légèrement les lèvres, toi-même surprise par cet élan soudain de témérité et d’honnêteté, mais jugeant qu’il était bien inutile de tourner plus longtemps autour du pot.



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Message(#) Sujet: Re: we looked for stranger things -- autumn we looked for stranger things -- autumn EmptyVen 14 Juil 2023 - 21:41


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Le ton aussi léger qu’il l’était il y a une dizaine d’années, Reese s’amuse de la situation comme il le fait toujours trop facilement. S’il a les traits régulièrement renfrognés, on ne peut pas dire qu’il soit du genre timide, dévoilant plutôt un contact facile n’ayant pas tari depuis. A ses vingt ans, et lorsqu’il venait à peine de rencontrer la rousse, il se permettait déjà cette attitude. Leurs personnalités s’étaient à l’époque bien accordées, sans qu’il ne cherche à en profiter différemment pour autant. A cette période, sa relation avec Hayden venait à peine de prendre un virage différent, et représentait encore un épais brouillard, laissant Autumn prendre au même moment la simple place d’une camarade de promotion. Il ne s’est pas attardé, comme il l’aurait probablement fait dans un autre contexte — comme il le fait notamment maintenant. « Quelque chose me dit que tu sais déjà que t’as pas à t’en faire. » Un sourire espiègle vient étirer le coin de ses lèvres. Le silence de sa part est plus parlant que des mots. Dans ce cas-ci, il n’est pas inquiet, en effet. Il se montre sous un beau jour, sans nuages pouvant éclipser son profil. Parce qu’il s’agit principalement de ça, finalement — d’une attirance physique, accompagnée d’une bonne entente, et non l’inverse. Après tout, ils ne se connaissent pas suffisamment pour prétendre que l’intérêt qu’ils se portent actuellement part d’une belle complicité. En y réfléchissant, il ne connaît pas grand chose de la rousse, autant qu’elle ne connaît presque rien de lui. C’est parfois mieux comme ça. « Il y a des gens qui doivent aimer s’ennuyer, s’ils choisissent de se marier et d’avoir des enfants. » Il relève un regard surpris sur la rousse, aussitôt. Il ne devrait probablement pas tirer des conclusions hâtives à l’issue d’une simple discussion précédée de dix années de silence, et pourtant, il l'aurait plutôt imaginé suivre ce schéma. « Et t’en fais pas partie ? » qu’il ne peut s’empêcher de lancer, plus curieux que perplexe. Ses fiançailles laissent certes supposer le contraire, autant que la temporalité limitée qu’elle a instinctivement donné à son célibat, mais pour ce qui est des enfants, elle ne lui a pas laissé autant d’indices. Il veut bien croire qu’elle puisse être hésitante et changer d’avis. C’est après tout ce qu’il fait en permanence — du moins, sur d’autres sujets que celui-là. Pour ce qui est de fonder une famille, il s’avère drôlement constant. Alors évidemment, il se montre favorable à ce train de vie, en pointant ses avantages. Et rapidement, ce qui n’était jusque là qu’un innocent flirt prend une tournure plus concrète, lorsqu’il émet l’hypothèse d’une invitation chez lui. « C’est une proposition, ou seulement à titre d’exemple? » Si ses mots peuvent aisément laisser planer le doute, la façon dont il la regarde, elle, peut tout aussi bien les balayer. Ceci dit, elle ne lui laisse pas le temps de répondre, enchaînant aussitôt. « Parce qu’on a deux choix ici, je pense. » Il arque un sourcil, aussi surpris qu’intrigué. « On finit nos cafés, on se souhaite bonne nuit et on espère peut-être une autre fois dans dix ans et franchement, quelle perte de temps ce serait pour tout le monde. » Il ne soutient pas verbalement son point de vue, mais il n’en pense pas moins. Si la première intention était bel et bien de simplement prendre un café, cette option semble bien fade dorénavant. « Ou alors, tu m’invites chez toi et tu peux me montrer tous les avantages de pouvoir faire ce que tu veux, quand tu veux. » Il ravale difficilement le sourire amusé menaçant de fleurir sur ses lippes, laissant plutôt ses sourcils s’arquer doucement, empreints d’incrédulité. Il ne s’attendait pas forcément à ce qu’Autumn prenne les choses en main, en se montrant plus entreprenante encore que lui. Il serait tenté de pointer du doigt la différence effarante entre sa timidité du début et son franc-parler actuel, s’il ne craignait pas un retour en arrière en conséquence. Elle lui plaît bien, cette confiance nouvelle. S’il ne répond pas tout de suite, à ses yeux, il n’y a malgré tout pas l’ombre d’un suspense : sa préférence ne fait aucun doute. « J’voudrais pas faire perdre de temps à qui que ce soit. » qu’il lâche, amusé par la tournure qu’elle a employé plus tôt. Il veut bien se dévouer en grand prince pour éviter ça à tout le monde. « C’est une invitation, alors. » Il le clarifie, cette fois, non sans un éclat espiègle dans ses prunelles. Il poursuit sur la lancée de la rousse, en se débarrassant des détours habituellement employés. « J’habite pas loin, si tu veux bouger maintenant. » Il tranche, direct. Lui n’en a plus grand chose à faire de son fond de café tiède. Mais il préfère s’assurer d’une certitude réciproque, maintenant que ses intentions sont claires.
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