(gabrielle & abel) I promise it's the little things that you do

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Être en dehors de Brisbane est toujours un peu plus bizarre, mais être à Los Angeles l'est encore plus. A première vue, il s'agit d'un voyage comme d'habitude, il t'a fallu dire au revoir à ta petite fille et lui promettre que tu revenais bien dans trois semaines et que tu serais toujours prudent comme à ton habitude. Et tu ne sais pas vraiment pour qui dire aurevoir a été le plus difficile, pour toi ou pour la petite mais dans tous les cas, cela a toujours été un exercice douloureux. Tu as songé à annuler ce voyage, tu n'aimes pas t'éloigner tant que cela de ton enfant, encore plus sur une longue durée mais ta mère t'a assuré que cela ne pourrait être que bénéfique et qu'Althea était entre de bonnes mains. De très bons arguments et tu as grimpé dans cet avion, avec cette audition et des premières de prévues, histoire que tu sois un peu sous les feux des projecteurs pendant que tu es au pays de l'oncle Sam. Tout s'est bien passé, une semaine vient de se terminer et si tu as eu le rôle en question et qu'on t'a déjà donné un script à apprendre et à peaufiner, tu ne t'attendais certainement pas à tomber ou même à rencontrer Gabrielle.
Tu ne sais pas ce que tu fais, tu ne sais pas ce que vous faites même quand la brune est concernée et le flirt pas tout à fait si innocent c'est transformé en autre chose. Si bien que tu te sens un peu coupable de ne partager cela avec personne à Brisbane, alors que dans les faits, tu es un homme célibataire, qu'aucune promesse a été faite et que dans deux semaines, tu vas finir par disparaitre. Ce n'est pas une histoire qui va aller dans les archives comme on en voit parfois dans les films, c'est simple, c'est différent et tu te dis que c'est le fait d'être loin de chez toi qui t'es monté à la tête, peu importe, tu vas tout de même retrouver la brune à votre point de rendez-vous de la soirée, les bras chargés qui plus est. On t'a donné un sac bien rempli et tandis que le taxi te dépose à côté d'un parc bien connu, tu trouves facilement Gabrielle et tu la salues avec un sourire suivi d'un baiser sur sa joue droite. "J'ai réussi à me libérer de mes obligations de la soirée, ouais, je m'occuperais de tout cela demain et j'ai posé plein de questions à un des nombreux assistants qui me suivent, donc j'espère que ça ira." Oui, tu as demandé ce qu'il y avait de bien à faire dans cette ville, pas quelque chose de cliché et loin de la presse et des collines d'Hollywood. On t'a suggéré ce parc, ce soir et pour les performances live qui se font sur la scène en plein air, vous avez deux tickets ce soir et tu guides Gabrielle facilement jusqu'à la petite queue qui s'est formée pour rentrer dans ledit parc.
"Il parait que ce genre de performances sont très populaires, et je ne suis pas venu les mains vides en plus." Tu fais référence au sac que tu as sur les épaules avec un sourire, tu donnes les tickets et l'employée vous souhaite une bonne soirée et vous dit de vous installer là où vous souhaitez dans le parc. Tout le monde autour de vous s'installe dans l'herbe avec des chaises apportées et autres, toi, tu guides Gabrielle vers un coin du parc un peu éloigné de la scène pour le coup, vous verrez bien depuis ici et il n'y aura pas trop de monde, un bon compromis que tu décides. "C'est ta ville mais j'espère que ça t'ira quand même." Que tu annonces et de ton sac, tu sors la couverture que tu as emmené pour cette occasion, la posant sur le sol avec un soin certain avant de faire signe à Gabrielle de s'installer et tu la rejoins. Tu t'asseois en tailleur et tu continues de vider le sac. "J'ai le pop corn classique et tout un tas d'autres snacks, et à boire bien entendu." La bouteille de vin arrive déjà, avec des verres en plastique, pas très glamour mais au moins c'est pratique que tu penses avec un sourire aux lèvres, ton regard tombant de nouveau sur la brune.

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Novembre 2019. Depuis quelques mois, Gabrielle est sur cette nouvelle affaire qui lui prend la majorité de son temps et pour cause, elle s’y est jeté corps et âme, au point de travailler bien plus qu’elle ne pouvait déjà le faire jusqu’alors et s’accorde ainsi que très peu de temps pour elle. Mais l’affaire dont elle s’est saisie est poignante et croyant dur comme fer à l’innocence de son client, l’avocate ne compte pas le nombre d’heures qu’elle dévoue à ce procès qu’elle souhaite gagner. Pour le moment, le procès est encore loin mais rassembler les preuves qui permettront de faire innocenter son client est déjà un gros chantier pour elle et un de ses collègues. Gaby a toujours été passionnée par son métier, n’a jamais compter ses heures et est du genre à faire des nuits blanches entières par passion pour cette profession qu’elle a choisie. Mais ces derniers mois, d’autres arguments l’ont poussé à se réfugier aussi dans son travail, expliquant alors ce dévouement prépondérant qu’elle peut avoir pour ce dossier dont elle est à charge. Une rupture encore douloureuse, même un an plus tard, un frère qui lui a rendu visite au cours de l’année qui vient de s’écouler mais avec qui elle n’est pas parvenue leur complicité d’antan… tant de raisons qui la pousse donc vers cette direction et pourtant.

Et pourtant, elle a fait connaissance il y a quelques jours de ça d’un dénommé Abel. Un homme avec qui elle a discuté longuement, sans réel but ni espoir, ayant suffisamment donné à son goût concernant les relations amoureuses. Elle s’est laissée cependant séduire, le temps de quelques nuits, accepte de passer du temps avec lui parce qu’on lui a vivement conseillé de se remettre un peu en selle, et même si c’est ce qu’elle semble faire avec Abel, il n’en reste pas moins qu’elle n’attend rien de cette relation en particulier. Cette fois, elle s’est fait la promesse qu’il n’y aurait pas d’attachement et si elle venait à sentir le vent tourner, Gabrielle arrêterait tout sur le champ. En attendant, ce soir, elle s’est apprêtée pour le rejoindre devant ce fameux parc de la ville, l’acteur n’ayant pas dévoilé le programme de la soirée encore à la demoiselle. Il arrive quelques secondes après elle, les bras bien chargés ce qui éveille évidemment sa curiosité, une fois qu’elle a reçu un baiser de sa part sur sa joue « Bonsoir » dit-elle accompagné d’un sourire pour répondre à sa salutation "J'ai réussi à me libérer de mes obligations de la soirée, ouais, je m'occuperais de tout cela demain et j'ai posé plein de questions à un des nombreux assistants qui me suivent, donc j'espère que ça ira." « Ravie que tu aies pu te libérer, elle aurait autrement passer sa soirée et une bonne majorité de la nuit à travailler, et peut-être qu’elle se rendait compte du besoin qu’elle avait de décrocher un peu, au moins jusqu’au lendemain matin et je suis sûre que ce que tu as choisi sera très bien » Il est vrai que les soirées mondaines ne sont pas nécessairement la tasse de thé de la jeune femme, et en fréquentant Abel, elle pourrait très bien se voir exposer à un tel programme à chacune de leur rencontre. Le fait que ce ne soit pas le cas, elle apprécie tout particulièrement. "Il parait que ce genre de performances sont très populaires, et je ne suis pas venu les mains vides en plus." Même si Gabrielle habite à Los Angeles depuis des années maintenant, ce n’est pas quelque chose qu’elle a déjà fait. Ce sera une découverte pour elle aussi ce soir « C’est la première fois que je viens ici, même si j’en ai déjà entendu parler. On va pouvoir être deux à en juger par nous-même » et le fait qu’il ne soit pas venu les mains vides va sûrement contribué grandement à ce qu’elle apprécie le déroulé de la soirée. Une fois passés l’entrée, les deux se dirigent vers un petit coin un peu reculé de la foule où ils prennent place au sol. "C'est ta ville mais j'espère que ça t'ira quand même." Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres « Ma ville, mais j’en découvre encore après tout ce temps. Et c’est bien de sortir de sa zone de confort parfois, non ? » Adoptant une position confortablement assisse, Gabrielle regarde curieusement Abel vider son sac "J'ai le pop corn classique et tout un tas d'autres snacks, et à boire bien entendu." Et quand elle voit cette bouteille de vin qu’il brandit, un énorme sourire se dessine sur les lèvres de l’avocate « Et tu as choisi un excellent cru » fait-t-elle en se saisissant de la bouteille dont elle en examine l’étiquette. Si elle ne sait pas ce que la soirée leur réserve, elle est certaine d’une chose : c’est que le vin sera excellent, amatrice qu’elle peut être en la matière. « Tu as pensé au tire-bouchon ? » Elle s’en saisit dès qu’il lui tend et elle se charge elle-même de l’ouvrir, leur servant par la suite deux verres « A cette soirée » fait-t-elle alors en brandissant son verre pour trinquer avec lui « Comment se passe ton projet ? ».

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@Abel Reyes

There must be peace and understanding sometime, strong winds of promise that will blow away the doubt and fear if i can dream of a warmer sun, where hope keeps shining on everyone, tell me why, oh why, oh why won't that sun appear. if i can dream, e.presley + @aeairiel.

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Qu'on se le dise, tu n'es pas cet homme-là. Mais si, celui qui apporte des fleurs, qui planifie ce genre de soirées et de petites attentions des semaines en avance et qui passe le reste de son temps à attendre, en espérant que la surprise ne soit pas ruinée, et en croisant les doigts pour que cela plaise à la personne en face... Non, tu as eu beaucoup de rôles au cours de ta vie personnelle et même de ta vie d'acteur, beaucoup de casquette à enfiler, celle du fils unique, celle du père, celle de l'acteur en recherche active de boulot, mais jamais celle-là. Et tu ne sais pas encore si cela te plait, tu ne sais pas encore si tu passais à côté de quelque chose d'extraordinaire ou si tout ceci, ce n'est que des foutaises. Tout ce que tu sais, c'est que tu as aimé partir à la recherche de quelque chose qui pourrait plaire à Gabrielle et la faire sortir un peu de sa routine dans cette ville de rêve et que même être ici avec elle ce soir, c'est quelque chose de particulièrement positif. Tu peux apprendre à connaitre la brune, mais pas que, il y a définitivement quelque chose là, et vous êtes passés de simple politesse à un flirt pas si innocent que cela et cela ne semble pas la déranger.
"Je me disais bien que tu étais une accro à ton boulot comme moi, au moins je réussis à te surprendre." Que tu commentes donc avec un léger sourire sur le visage, te félicitant intérieurement, tu ne vas pas t'envoyer une dizaine de compliments à voix haute, cela ruinerait totalement l'ambiance, tu le sais, cependant, tu fais quand même la remarque. Tu la laisses attraper le tire-bouchon et tu finis par vider ton sac, faisant passer dans sa direction popcorn, sandwich et autre snack, attrapant le verre, rempli désormais qu'elle te tend. "Je vais te croire sur paroles, je ne m'y connais pas tant que cela en vin, je me contente juste de le boire... et d'apprécier un minimum." Tu n'y connais en réalité pas grand-chose en matière de vin, tu sais qu'il y du rouge, du blanc, du rosé et c'est tout, certains de tes amis trouvent ça classe d'en boire et ils pensent que ça les rend un peu plus adultes, une notion un peu risible quand on y pense mais tant pis, le plus important c'est bien l'expression sur le visage de Gabrielle et maintenant, vous trinquez. "A L.A." Que tu ajoutes parce qu'ici, c'est chez elle et tu n'es qu'un simple visiteur au pays de l'oncle Sam pour quelques jours, ni plus, ni moins.
Une bonne expérience pour le moment, tu connais peu de personnes qui peuvent dire que leur boulot leur offre de telles opportunités, surtout que tu n'as pas eu à dépenser un seul centime, du voyage, à l'hôtel, à l'assistant qui est là pour t'aider et qui a été dépêché par le studio. Oui, tu trouves cela un peu ridicule quand on y pense bien, cependant, ce sont les bons avantages de ton métier et tu as décidé de profiter de l'expérience sans te sentir coupable. Tu considères plus ce petit voyage comme des vacances qu'autre chose, une pause de ta vie réelle, que tu vas retrouver de nouveau quand tu poseras les pieds sur le sol australien. "Pour le moment, tout se passe bien, j'ai d'autres sessions d'enregistrement prévues dans les jours qui arrivent, mais on est dans les temps, ce qui est quelque chose de très rare dans ma profession." Tu ajoutes cela avec un brin de sérieux, hochant la tête avant de prendre une gorgée de ton verre."J'aimerais t'en dire plus sur le projet, l'histoire et tout, mais je suis sous contrat, donc je ne dis rien mais je te le ferais savoir quand le film sera sorti." Encore un truc qui est très spécifique à ton monde et à ta profession et que tu prends un minimum au sérieux, la dernière chose que tu veux c'est que les studios refusent de te faire confiance, parce que tu adores tout partager avec les gens que tu rencontres.
"Et toi ? Le monde du droit ?" Tu lui retournes tout de même la question, plus de gens s'installent à côté de vous et tu finis par lâcher un léger rire, car beaucoup, comme vous, sont venus ici pour se déteindre et certainement pas pour parler de leur raison de sortir du lit le matin. "Je ris quand même, incapable de respectivement décrocher du boulot, ça mérite plus de vin."

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Novembre 2019. "Je me disais bien que tu étais une accro à ton boulot comme moi, au moins je réussis à te surprendre." Gabrielle penche légèrement sa tête sur le côté, non sans approuver les dires d’Abel, qui a très bien saisi la personne qu’elle était. Cela la fait même sourire que ce soit quelque chose qu’on détecte chez elle aussi facilement. La californienne se saisit de la bouteille de vin, celle qui attire immédiatement son attention parmi tous les mets qu’a pu apporter Abel pour cette soirée en tête à tête. En analysant l’étiquette, elle émet un commentaire sur le fait qu’il a choisi un très bon cru, fine connaisseuse qu’elle est "Je vais te croire sur paroles, je ne m'y connais pas tant que cela en vin, je me contente juste de le boire... et d'apprécier un minimum." « Je te présente une autre addiction que je peux avoir : le vin fait-t-elle en brandissant la bouteille et en la désignant de sa main libre, non sans rire légèrement je peux même te faire découvrir ma passion en t’entraînant avec moi durant un weekend dégustation dans les meilleures vignobles de la région » une activité à laquelle elle s’adonnait régulièrement avec ses plus proches amis ou ses collègues du cabinet. L’invitation n'est pas que du vent et si Abel venait à manifester un quelconque intérêt, elle l’entraînerait volontiers avec elle. "A L.A." Ils trinquent, elle acquiesce tout en portant son verre contre le sien avant de boire une gorgée du cru qui, comme elle l’a deviné rien qu’à la lecture de l’étiquette, est un très bon vin.

Même s’ils ne sont pas là pour parler boulot, c’est pourtant sur ce terrain que Gabrielle amène leur conversation en demandant des nouvelles du projet sur lequel travaille actuellement l’acteur "Pour le moment, tout se passe bien, j'ai d'autres sessions d'enregistrement prévues dans les jours qui arrivent, mais on est dans les temps, ce qui est quelque chose de très rare dans ma profession (…) J'aimerais t'en dire plus sur le projet, l'histoire et tout, mais je suis sous contrat, donc je ne dis rien mais je te le ferais savoir quand le film sera sorti." Elle acquiesce vivement « Je saurai me montrer patiente lâche-t-elle avec un sourire j’ai les mêmes contraintes donc je suis bien placée pour le comprendre » Et d’ailleurs ils en viennent "Et toi ? Le monde du droit ?" « Une véritable passion là aussi, surprenant non ? un léger rire se manifeste entre ses lèvres je suis sur une grosse affaire actuellement… je peux pas t’en dire davantage et la seule chose que je peux te concéder c’est que ce n’est pas gagner d’avance. Mais ce qu’ignore la partie adverse, c’est que je ne lâcherai rien » et la détermination peut se lire aisément sur ses traits, alors qu’un sourire presque fier s’affiche sur ses lèvres. "Je ris quand même, incapable de respectivement décrocher du boulot, ça mérite plus de vin." Gabrielle rit et ce qu’ignore Abel, c’est qu’à cet instant, la légèreté du moment qu’ils partagent lui fait le plus grand bien. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri aussi aisément. « Je suis d’accord fait-t-elle en lui tendant son verre après avoir fini la dernière gorgée Passons un pacte : ne plus parler de boulot de la soirée. Si un d’entre nous failli à ce pacte, il se verra affliger une terrible sentence » et elle rit davantage quand elle utilise des mots bien trop élaboré pour l’occasion. « Un gage ou un verre de plus ». Ils trinquent à nouveau avant qu’elle n’avale une gorgée du liquide et se saisissent d’une poignée de pop-corn « Ne t’étonnes pas si je ne mange pas certaines choses. Je suis végétarienne » dit-t-elle sur un ton bienveillant. Après avoir avalé ces derniers, toujours avec cet air amusé, elle ajoute « Dis-moi, tu fais partie de la team je suis un bon cuisinier ou de la team je voue une reconnaissance infinie à celui qui a invité UberEats and co ? ». Une question très importante pour elle, qui fait partie de cette dernière, tentant cependant de maintenir le suspens pour ne pas éventuellement influencer Abel dans sa réponse.

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@Abel Reyes

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"Hmm non, pas si surprenant que cela." Que tu dis quand Gabrielle t'assure qu'elle fait son métier par passion, c'était quelque chose que tu avais pu ressentir lors de vos précédents échanges et cela vous fait un point en commun de plus. Tu as bien étudié les arts de la scène parce que tu étais un passionné, un passionné qui ne se voyait pas faire autre chose, et tu as bien été content de ne pas te retrouver face à un mur. En plus d'avoir le soutien de tes proches et de ta famille, tu as surtout trouvé un monde où tu es à ta place et un métier que tu adores faire, sans vraiment y penser. Tu vois rarement passer les heures dans les studios, à tenter de donner vie à un personnage, à la vision d'un autre, à accepter les remarques, à faire des changements quand il y en a besoin, tu adores même cela en réalité. Mais, il est vrai qu'il faudrait faire dériver la conversation sur autre chose, aussi, tu prends une légère gorgée de ton vin avant de répondre à la brune. "Une terrible sentence, carrément ? Si tu ne m'avais pas déjà dit ton métier, je pourrais le deviner très, très facilement, mais soit, cela me va et me semble plus que juste." Tu acceptes de jouer le jeu et tu scelles cela avec un petit hochement de tête. "Que ce soit un verre d'eau ou autre chose d'ailleurs." Parce que quelque chose te dit que Gabrielle a plus d'imagination que toi.
Elle s'empare du popcorn en te disant qu'elle est végétarienne et tu ranges cette information dans un coin de ta tête, cela pourra toujours te resservir plus tard. "Je note, mais je crois que tu peux taper dans certains des sandwichs et même la salade, cela devrait aller. Et si tu as toujours faim, on peut toujours aller ailleurs après le film, okay ?" La soirée ne fait que commencer d'ailleurs, le début du film n'est pas prévu avant au moins une vingtaine de minutes, tu peux toujours apercevoir la queue que vous venez de quitter et des gens qui s'installent tout autour de vous. Il y a beaucoup plus de bruit qu'il y a quelques minutes, mais ce n'est pas pour te déplaire, tu as hâte de voir la grande bâche blanche dressée à quelques mètres de vous s'illuminer et dépeindre des scènes du film du jour. Pour l'heure, une fois ton verre de vin vide, tu termines de vider ton sac, mettant les options végétariennes le plus proche de Gabrielle, répondant à sa question aussi. "Oh non, je suis un bon cuisinier, c'est de famille, si tu viens chez moi, tout le monde se débrouille bien derrière les fourneaux, il ne peut pas en être autrement, on a cela dans le sang et plus d'une fois ma mère ou ma grand-mère m'ont tiré dans la cuisine pour partager leur secret..." Et maintenant tu crois dur comme fer que tous tes problèmes peuvent être résolus par un estomac plein, ce qui n'est pas totalement faux, mais cela aide beaucoup. Donc tu passes du temps dans la cuisine, avec Althea parfois, qui elle aussi commence à avoir les recettes de famille, la petite a beau avoir la nationalité australienne comme toi, elle connait beaucoup de recettes de son pays d'origine, les Philippines et pourra également les transmettre à quelqu'un dans le futur. "Mais il faut avoir le temps et c'est toujours mieux de cuisiner pour plusieurs." Tu as un autre hochement de la tête en disant cela.
"Et toi ? Je suppose qu'avec ton train de vie ce n'est pas facile de jongler avec tout cela." Est-ce que la brune t'a posé la question par qu'au contraire, elle, elle préfère commander et juste manger quand elle a du temps et passer rapidement à autre chose. "Je dois dire que je pensais vivre dans une grande ville à l'autre bout de la planète, mais Los Angeles, c'est impressionnant. Tu as toujours vécu ici d'ailleurs ?"

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Novembre 2019. semblerait que ce soir, ce sont deux acharnés du travail qui se retrouvent, et c’est sûrement ce qui explique pourquoi ils sont incapables de décrocher et parviennent toujours à revenir éternellement sur ce sujet. Ils en ont conscients, Abel en faisant la remarque et comme pour être certain que cela ne se reproduise pas, Gabrielle propose qu’une sorte de sentence soit applicable, si jamais l’un d’eux commet un impair "Une terrible sentence, carrément ? Si tu ne m'avais pas déjà dit ton métier, je pourrais le deviner très, très facilement, mais soit, cela me va et me semble plus que juste." Oui, le mot utilisé s’apparente bien à la profession de la californienne qui penche alors sa tête sur le côté pour reconnaitre qu’il n’a pas tort. "Que ce soit un verre d'eau ou autre chose d'ailleurs." Un léger rire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle arque un sourcil reprenant un air sérieux « Un verre d’eau ? Je ne te pensais pas si petit joueur » De la provocation volontaire alors qu’un sourire nait à nouveau sur ses lèvres, auxquelles elle apporte son verre pour en prendre une gorgée.

"Je note, mais je crois que tu peux taper dans certains des sandwichs et même la salade, cela devrait aller. Et si tu as toujours faim, on peut toujours aller ailleurs après le film, okay ?" Il est prévoyant et même attentionné à ce qu’elle peut lui dire concernant son régime alimentaire, ce que Gabrielle apprécie particulièrement, le gratifiant alors d’un sourire « Ne t’en fais pas, je pense qu’avec tout ce que tu as amené et elle désigne le fameux tout de son index, ça devrait aller. Merci ». Sa main replonge alors dans le gros pot de pop-corn et c’est sûrement à cet instant qu’elle a cette drôle de question qui lui vient à l’esprit – et c’est sûrement un moyen aussi de ne pas retomber dans ce sujet désormais interdit, celui du travail – et un moyen également de faire plus ample connaissance "Oh non, je suis un bon cuisinier, c'est de famille, si tu viens chez moi, tout le monde se débrouille bien derrière les fourneaux, il ne peut pas en être autrement, on a cela dans le sang et plus d'une fois ma mère ou ma grand-mère m'ont tiré dans la cuisine pour partager leur secret..." Elle sent la passion qui habite le jeune homme et cela la fait sourire. Peut-être aussi que cela la rend un peu nostalgique, quand elle n’a pas eu cette passion transmise de générations en générations, pour des détails qu’elle ne lui expliquera pas, préférant bien souvent faire l’impasse sur ce passé qui est sien. "Mais il faut avoir le temps et c'est toujours mieux de cuisiner pour plusieurs." Il a probablement raison et cette histoire de temps conforte Gabrielle quant à ses talents inexistants en cuisine. Manque de temps, voilà tout. "Et toi ? Je suppose qu'avec ton train de vie ce n'est pas facile de jongler avec tout cela." Evidemment, il fallait s’attendre à ce que la question lui soit retournée et elle ne s’amusera pas à prétendre qu’elle est fine cuisinière « Tu vises juste reconnait-t-elle alors qu’elle s’installe un peu plus confortablement et même quand j’en ai le temps, je ne sais pour quelles raisons, c’est toujours un désastre. Disons que j’ai préféré abandonner et, je ne suis pas fière de le dire, mais je suis de l’autre catégorie » c’est-à-dire de ceux qui vénère les livraisons de repas à domicile. Elle affiche un faux air coupable avant de sourire et d’ajouter « Mes frères sont doués, ma petite sœur aussi. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec moi »

"Je dois dire que je pensais vivre dans une grande ville à l'autre bout de la planète, mais Los Angeles, c'est impressionnant. Tu as toujours vécu ici d'ailleurs ?" Cette question ne l’arrange pas, pour être honnête. Gabrielle préfère toujours taire au maximum sa ville d’origine parce que cela pourrait amener à d’autres questions plus poussées auxquelles elle ne préfère pas répondre. Cependant, elle est aussi coutumière à cette situation, et espère que, tout comme ceux qui ont pu lui poser une question, anodine comme celle-ci, il faut le reconnaitre, il ne cherchera pas à en savoir davantage « Non, je suis originaire de Las Vegas. Mais je suis venue m’installer à Los Angeles pour mes études et disons que depuis, je n’ai jamais voulu repartir. Comme tu dis c’est une ville impressionnante. Meme après autant d’années ici, j’en découvre encore tous les jours. Elle marque une pause, porte son verre à ses lèvres et ajoute « Je crois ne t’avoir jamais demandé d’où tu venais exactement ? ». Elle sait qu’il est australien, l’accent ne trahit pas – et à croire qu’elle avait quelque chose pour eux – mais la question n’était jamais venue sur le tapis « J’imagine que tu dois beaucoup voyager avec ton métier ». Est-ce qu’ils ne seraient pas en train de revenir peu à peu, sans le vouloir, au sujet interdit ?

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Tu as toujours été curieux, toujours, c'est sûrement la chose qui te définit le mieux maintenant que tu y penses, et c'est un adjectif que tes deux parents ainsi que tes amis de longue date utiliseraient pour te qualifier, aucun l'ombre d'un doute là-dessus. Tu n'y peux absolument rien, peut-être que c'est à cause de toutes les extravagances de ta mère, ou le fait que ton père soit professeur et qu'il t'ait transmis son regard un peu étonné et ce besoin non pas de tout comprendre ou de tout savoir, mais juste d'en savoir plus. Quoi qu'il en soit, Gabrielle a toute ton attention sans avoir besoin de faire beaucoup d'efforts et cela n'a rien à avoir avec les premières étapes du flirt ou la promesse que la soirée se finisse ailleurs ou même sous les draps, ce n'est même pas cela en réalité... Tu n'es pas de ceux qui pensent à la finalité des choses ou de ce qu'ils peuvent obtenir du sexe opposé ou même des gens en règle générale, tu es juste content, honoré dans un sens, de pouvoir passer du temps en bonne compagnie. Et la brune confirme bien tes suppositions et te révèlent que la cuisine et elle, ça fait deux. Elle l'admet en toute franchise et tu as un léger rire avant de toi-même piocher dans les snacks. "Aucun jugement de ma part, ce n'est pas pour tout le monde la cuisine, et puis il faut bien des gens qui vont dans les restaurants et autre, sinon, ça ne fonctionnerait pas, pas vrai ?"
Et non, tu ne crois pas que la place d'une femme soit dans la cuisine, à s'occuper de tous et de toutes, les hommes qui pensent cela ont plus besoin d'une baby-sitter et de quelques années de thérapie que d'être en couple à tes yeux, et ils ne devraient pas considérer comme des hommes, justement. Mais ce sera un débat pour un autre jour, tu constates que Gabrielle vient d'un autre endroit tout aussi connu, tu te dis que ça parait impressionnant pour toi qui vient d'ailleurs mais qu'elle, c'est juste son quotidien, ni plus, ni moins. "Je comprends un peu ton besoin de t'installer ici de façon permanente, si j'avais dix ans de moins, peut-être que j'y songerais pour être franc." Tu dis cela un peu pensif, ton regard dérivant sur l'environnement, c'est une ville un peu électrique L.A, il y fait souvent beau, les gens se laissent porter par une mode puis une autre, il est facile de croiser une célébrité en allant juste prendre son café et... oui, tu aurais pu t'habituer à tout ça. Mais, tu as des responsabilités et quelqu'un qui dépend de toi et ta fille a beau être plus courageuse que toi à ton âge, ce n'est pas vraiment un train de vie que tu voudrais lui imposer pour être très franc.
Gabrielle t'interroge à ton tour et un autre sourire se dessine sur ton visage avant que tu ne répondes. "Brisbane, mais j'ai compris ta question, je suis né aux Philippines, comme ma mère, elle a insisté pour y retourner quand elle était enceinte de moi, très très enceinte je tiens à préciser." Tu as vu les photos et tu te demandes même comment elle a réussi à convaincre qui que ce soit de la laisser voyager dans cet état, si ce n'est pas la preuve que ton père répond au moindre de ses caprices depuis des années... tu ne vois vraiment pas ce qu'il faut de plus pour convaincre leur entourage et leur famille. "Oui et non, je peux faire ce que je fais n'importe où, je me déplace quand c'est plus pratique pour certains studios mais j'en ai vu du monde." Plus qu'une personne lambda, ça tu le sais que tu as été chanceux sur ce point-là, aucun doute à ce sujet à tes yeux. "Brisbane c'est là où se trouve ma famille donc c'est la maison, comme toi, je n'envisagerais jamais partir en réalité." C'est tout ce que tu diras sur le sujet, tu n'as pas trop envie de ramener Althea sur le tapis ou même Ana à dire vrai, c'est trop compliqué et tu n'as pas envie de gâcher la soirée. "Et tu as parlé de frères, moi je suis fils unique, vous êtes combien en tout ?"

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Novembre 2019. "Je comprends un peu ton besoin de t'installer ici de façon permanente, si j'avais dix ans de moins, peut-être que j'y songerais pour être franc." Los Angeles est une ville pour laquelle Gabrielle a une affection toute particulière. Elle y est installée depuis ses dix huit ans et c’est ici qu’elle a opéré un nouveau départ dans sa vie. Celui de devenir quelqu’un, de se donner les moyens de s’en sortir quand pourtant elle n’était pas prédestinée à une vie remplie de réussites. Sans oublier d’où elle venait, la californienne d’adoption a grandement réussi son pari en devenant une avocate de renom ici même et son cadre de vie est, à ses yeux, idyllique. Pour rien au monde elle n'échangerait sa place, pour rien au monde elle retournerait à Las Vegas et pour rien au monde elle ne quitterait Los Angeles pour une autre ville… "Brisbane, mais j'ai compris ta question, je suis né aux Philippines, comme ma mère, elle a insisté pour y retourner quand elle était enceinte de moi, très très enceinte je tiens à préciser." Evidemment que Brisbane fait écho en elle. Evidemment que cela la fait se figer quelques secondes, alors qu’elle tente de rester attentive à la suite des dires prononcés par Abel, lui confiant qu’il est originaire avant tout des Philippines. Gaby acquiesce d’un lent hochement de tête tout en portant à ses lèvres ce qu’elle s’apprêtait à ingurgiter juste avant que le nom de sa ville d’habitation ne soit dit « Ca, c’est de la détermination fait-t-elle sur un ton léger, souriant davantage Tu y es déjà retournée ? Ou peut-être que tu y vas régulièrement ? ». Si la question lui était posée en retour, la concernant, depuis que sa petite sœur, Meryl, s’est installée à San Diego, elle n’a plus remis un pied à Las Vegas. La savoir d’ailleurs désormais loin de cette ville est un soulagement pour l’ainée des sœurs Strange, et pour elle, c’est aussi un moyen de tirer une croix définitive sur leur passé, ne souhaitant jamais remettre les pieds dans cette ville dans laquelle elle a grandi.

"Oui et non, je peux faire ce que je fais n'importe où, je me déplace quand c'est plus pratique pour certains studios mais j'en ai vu du monde.(…) Brisbane c'est là où se trouve ma famille donc c'est la maison, comme toi, je n'envisagerais jamais partir en réalité." Elle comprend, acquiesce à nouveau avant de rebondir sur ce qu’il a dit un peu plus tôt « Et si tu devais choisir qu’un lieu parmi tout ceux que tu as eu la chance de visiter, celui pour lequel tu as eu un réel coup de cœur… tu choisirais lequel ? » Elle est curieuse. Curieuse car elle n’a pas vraiment eu l’occasion de voyager à travers le monde, malgré les moyens qu’elle peut avoir pour le faire, ses zones de visite se restreignant aux US et au Mexique. "Et tu as parlé de frères, moi je suis fils unique, vous êtes combien en tout ?" « Quatre. Mes deux frères aînés, qui vivent d’ailleurs à Brisbane aujourd’hui. Et ma demi-sœur, Meryl, qui vit à San Diego et que je vois bien plus régulièrement. Logique tu me diras vu que mes frères vivent sur un autre continent » Elle n’a jamais franchi le Pacifique pour aller leur rendre visite et ça pour diverses raisons, des raisons qu’elle préfère garder pour elle et sur lesquelles elle ne tergiversera pas ce soir.

***

Ce genre de spectacle en plein air était une première pour la brune et elle n’a pas été déçue de cette soirée qu’il lui a offerte. Ils ont continué à bavarder un long moment avant le début du spectacle, ont bu et mangé à leur convenance durant celui-ci et désormais, les voilà en train de plier bagage avant de prendre la direction de la sortie du parc, comme la majorité des personnes qui ont assisté comme eux au spectacle. Ils marchent côte à côte, le son des talons de l’avocate résonnant sur le bitume alors qu’ils se sont éloignés de la foule. Un silence, agréable, s’installe avant que la jeune femme ne l’interrompe, se pivotant légèrement vers l’acteur tout en continuant à marcher sur la même cadence « J’ai beaucoup aimé ce spectacle. C’était original, intriguant et intéressant à la fois elle sourit puis ajoute sur un ton encore plus sincère Merci pour cette soirée en tout cas et la malice, reprend soudainement place sur ses traits et pour le vin » grand amatrice qu’elle est, le commentaire à ce sujet est une obligation.

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@Abel Reyes

There must be peace and understanding sometime, strong winds of promise that will blow away the doubt and fear if i can dream of a warmer sun, where hope keeps shining on everyone, tell me why, oh why, oh why won't that sun appear. if i can dream, e.presley + @aeairiel.

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Dernière édition par Gabrielle Strange le Dim 9 Oct 2022 - 18:29, édité 1 fois

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crédit/( MARIEJEANNEWRITES /tumblr) ✰ w/ @Gabrielle Strange

Tu ne sais pas si tout serait plus facile ou si tu serais aussi détendu en compagnie de Gabrielle si vous étiez à Brisbane. Tu ne sais pas et franchement ? Tu n'as pas envie d'analyser tout ceci ou même de te pencher sur les détails, tu es à l'aise dans tous les cas, c'est un bon moment, ce n'est pas si difficile que cela de parler de toi et tu as un léger rire quand Gabrielle te dit que ta mère était plus que déterminée. "Ouais, ça décrit bien ma mère en fait." Que tu concèdes en te disant que personnellement, tu préfères le terme têtue, mais vraiment, ça reste un secret pas si bien gardé que cela entre ton père et toi. Vous êtes une petite famille soudée maintenant que tu y penses et l'attachement aux Philippines et à tes origines, tes parents te l'ont transmis aussi, ce n'est pas juste la nourriture, pas juste tes traits, pas juste ce jour d'indépendance à célébrer, tu ne saurais pas vraiment l'expliquer non plus, ça fait partie de toi tout simplement, aussi sûr que tu t'appelles Abel, tu les connais tes origines.
"Oui, dès que je peux, surtout vu que..." Vu que tu as une petite fille et que tu veux lui transmettre les mêmes choses. Tu ne finis pas cette pensée-là, non, Althea c'est tout un pan de ta vie, un pan important de ta vie. Cependant, tu sais qu'à la minute où tu vas dire que tu es père, ça va apporter son lot de questions. Sur la petite mais également sur la mère de cette dernière et parler d'Ana, c'est toujours compliqué et ce n'est jamais particulièrement joyeux. Alors autant éviter et griller cette étape, Gabrielle n'a pas besoin de tout savoir à ton sujet. "Vu que mes grands-parents y sont toujours, il y a beaucoup de souvenirs de famille donc oui." Ce n'est pas juste une destination de vacances à tes yeux, mais la conversation, et rapidement, dérive sur la famille de Gabrielle, elle a grandi bien entourée, et elle mentionne également Brisbane, comme quoi, le monde est vraiment tout petit. "Une grande famille, je serais presque jaloux dis donc." Presque, c'est ce que tu aurais voulu avoir mais dans le fond, tu ne regrettes pas vraiment ton enfance, qu'on se le dise. Quelques moments plus tard, le film commence et votre conversation se tarit un peu. C'est le moment de profiter du film et du reste des snacks que tu as apportés et bien entendu, du vin.
Le film est populaire et le public plutôt bruyant pendant la majorité des scènes, même toi tu échanges avec Gabrielle, sachant que vous n'allez pas déranger qui que ce soit en réalité. Le film arrive bientôt à sa fin et c'est le moment de quitter le parc, tu remballes tout dans ton sac et tu suis l'avocate loin de tout cela, probablement pour la raccompagner et retourner à ton hôtel. "Pas besoin de me remercier, tout ce que j'ai fait c'est trouver la sortie et demander à un assistant de trouver du bon vin." Que tu réponds à Gabrielle avec un sourire sur le visage. "Donc si tu as passé un bon moment je ne suis responsable qu'à moitié." Seulement à moitié, tu dis cela pour continuer de détendre l'atmosphère, tandis que vous marchez côté à côté, Gabrielle s'est tournée vers toi et elle a une expression que tu n'as pas souvent vue sur ses traits. "Enfin... j'espère que tu as passé un bon moment." Que tu ajoutes tout de même, te demandant si c'était vraiment une bonne soirée pour elle ou si elle veut juste être poli. Okay, tu n'as pas beaucoup d'expérience en matière de flirt mais ce n'était pas si raté que ça, n'est-ce pas ?

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"Ouais, ça décrit bien ma mère en fait." Il est impossible pour Gabrielle de ne pas sourire face à l’affirmation et elle se demande à cet instant si Abel a une telle détermination comme sa mère. Est-ce qu’il va jusqu’au bout des choses lui aussi ? Est-ce qu’il est prêt à tout pour arriver à ses fins ? Quitte à frôler l’entêtement, pour elle, ce n’est pas nécessaire une mauvaise chose - peut-être parce qu’elle l’est elle-même. A défaut de lui poser cette question, c’est une autre qui la titille davantage, à savoir s’il lui arrivait de se rendre aux Phillipines "Oui, dès que je peux, surtout vu que..." Il y a cette pause qu’il marque, comme s’il se rendait compte qu’il allait dire quelque chose qui ne fallait pas, et cela fait alors tourner le regard interrogateur de la californienne sur Abel, qui finalement, reprend très vite "Vu que mes grands-parents y sont toujours, il y a beaucoup de souvenirs de famille donc oui." Elle porte ce qu’elle s’apprêtait à manger à ses lèvres et acquiesce alors « Ca se comprend. Et ça te permet de passer du temps avec eux » fait-t-elle dans un sourire bienveillant.

"Une grande famille, je serais presque jaloux dis donc." Il n’y a rien à envier dans cette famille idyllique qu’elle décrit. Des parents absents car ils se sont donnés la mort à différents étapes de la vie de la jeune femme (à l’enfance et à l’adolescence de celle-ci) et parce que les relations fraternelles sont loin d’être idylliques. Alors, Gabrielle se contente juste de sourire, mais cette fois, son sourire sonne davantage faux par rapport aux précédents, et son regard fuit un peu alors qu’elle picore à nouveau dans les snacks, nombreux devant eux.

***

La soirée était agréable et une fois qu’ils ont quitté le parc, Abel et Gabrielle marchent côte à côte un petit moment dans la rue, l’avocate étant la première à briser le silence qui s’est installé entre eux pour le remercier "Pas besoin de me remercier, tout ce que j'ai fait c'est trouver la sortie et demander à un assistant de trouver du bon vin (…) Donc si tu as passé un bon moment je ne suis responsable qu'à moitié (…) Enfin... j'espère que tu as passé un bon moment." « Une très bonne soirée, sincèrement » Le genre de soirée dont elle avait cruellement besoin pour sortir un peu de sa routine qui s’est instaurée depuis qu’elle s’est saisit de cette affaire qui lui prend le plus clair de son temps. Ils arrivent alors à hauteur de sa voiture, la jeune femme ralentissant le pas avant de s’arrêter et de se pivoter vers lui « Si tu es toujours dans le coin, ce weekend, il y a une dégustation de vin dans un vignoble à la sortie de la ville. Ca pourrait t’aider pour la prochaine fois où tu aurais à choisir une bouteille de vin » Et sur ces derniers mots, elle s’approche doucement, déposant un baiser sur sa joue avant de monter dans sa voiture en le saluant une dernière fois et de prendre la direction de sa villa.

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@Abel Reyes

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