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 bad at letting go (blackland#14)

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AuteurMessage
Mac Sutherland
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 27 ans (06/07).
SURNOM : juste 'mac'.
STATUT : fiancée à spencer, elle essaie de faire les choses bien, cette fois.
MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran.
LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne.
bad at letting go (blackland#14) B1c7f53d478c8df4573e451cc848c821d49f20d3
POSTS : 997 POINTS : 310

TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental)
TW IRL : age gaps romancés, grooming
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
CODE COULEUR : #996699
RPs EN COURS : bad at letting go (blackland#14) 756e5f7051122f90db6745a0168af17556b2c77e
SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.

bad at letting go (blackland#14) De9b2ee351af7ad91ceb98937ac79fb14948312e
DAISY you pin me to the ground, eight years old with a replica gun pushin' in my skull saying you're gonna kill me if I tell, never did and I never will, that house was living hell.

bad at letting go (blackland#14) 4fb0d19716dff88705c49168fc1cd01aa67e5dde
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.

bad at letting go (blackland#14) ND6S1fw
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.

marceline n°3 -- spencer n°15 -- margot n°2 --

uas, fbs : spencer - ua slasher -- spencer ua trophy wives --
RPs EN ATTENTE : spencer ua #4
RPs TERMINÉS : spencer n°1 -- marceline n°1 -- spencer n°3 -- marceline n°2 -- eleonora n°1 -- spencer n°4 -- spencer n°5 -- spencer n°6 -- spencer n°7 -- spencer n°2 (flashback) -- spencer n°8 -- spencer n°9 -- winx club n°1 -- spencer n°10 -- spencer n°11 -- spencer n°12 -- spencer n°13 (fb) spencer n°14 -- margot n°1 --
AVATAR : hailee steinfeld
CRÉDITS : mcximoffss (avatar), harley (crackships)
DC : elena, la trésorière du dumb bitch club
PSEUDO : princesse mononoprix/monononucléose/mononoski
Femme (elle)
INSCRIT LE : 09/01/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42405-preach-the-sinner
https://www.30yearsstillyoung.com/t42439-le-noir-dedans#2131297
https://www.30yearsstillyoung.com/t42483-mac-sutherland

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Message(#) Sujet: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyVen 10 Mar - 12:44



Ca avait beaucoup trop bien commencé pour que je ne finisse pas la journée par me rétamer la gueule sur un coin de table ; voilà ce que je m’étais dit spontanément en début de semaine, le cul posé sur une chaise inconfortable avec une pizza froide entre les dents, d’un coup prise d’une anxiété peu familière - pas le genre que je me trimballais au quotidien, mais surtout le genre qui tient du mauvais pressentiment, qui saisit à la gorge d’un coup et qui fait hérisser les cheveux sur la nuque. C’est le même qui revient régulièrement depuis que je te connais ; le même que je pensais s’être effacé, malgré tout, ces derniers mois, parce que je m’essayais à l’art de te faire confiance, et puis qu’on allait bien. On va bien, non ?
Plus je le répète, plus ça devient facile de s’en convaincre : tu vas mieux, t’as l’air crevée mais de fatigue-normale, pas de fatigue-junkie, t’appelles moins ton sponsor, t’as un vrai sourire quand tu me regardes et je sais qu’il cache des choses, mais le genre qui te tracasse moins et qui te fait moins penser que tu peux me perdre.

Ça me va : je me force à le croire et à me trouver crédible. Ca devrait m’aller, logiquement, tous les éléments sont en place au niveau surface et je devrais pas creuser plus, j’en suis consciente. Mais voilà, depuis quelques semaines, y a toujours ce putain de et si qui revient et qui n’en finit plus, la graine de doute commence à germer, elle ne devrait pas avoir sa place et j’aurais dû promptement la faire taire, mais quelque chose m’a retenue.
Et puis la pièce du puzzle s’est imbriquée Vendredi soir, quand Daisy m’a avoué qu’elle avait couché avec toi, il y a fort fort longtemps. Mais promis, ça voulait rien dire, on avait trop bu, c’était pour abrutir la tristesse et tromper le vide, tu sais que je te ferais jamais ça, qu’elle me dit en m’ayant fait ça, et j’aimerais y croire et m’arrêter là, c’est sûrement rien, t’es pas de ce genre, mais ça fait mal plus que ça ne devrait. Et surtout, l’évidence, amoindrie par Daisy qui gueule pour se défendre, les larmes au bord des yeux alors que je sais rien faire, sinon rester impassible : elle t’a revue, quand t’étais à Sydney, et elle a rien dit. Elle a toujours su que t’étais là. Pire, encore : c’est sûrement toi, qui lui a fait promettre.

Je suis rentrée en lui assurant mollement que c’était rien, promis et en m’éclipsant sans conviction aucune. Tu dormais déjà et ça m’a épargné une conversation sûrement trop chargée en émotion pour être productive. Alors j’ai rongé mon frein, j’ai laissé le truc couler pendant plusieurs jours. Peut-être pour oublier et pardonner - à quoi servait de reparler de tout ça maintenant, au fond ? -, peut-être pour voir si t’allais passer aux aveux avant que je te demande des comptes. Mais t’étais égale à toi-même, souriante, à chercher le contact, t’avais d’évidence relégué le détail à un coin de ta mémoire que tu fermais à clé. J’aurais dû savoir faire pareil, parce que cette fois, c’était moi qui avais peur de tout pourrir.

« T’sais, j’ai croisé Daisy l’autre jour. »

Mais voilà, trop tard. Mes démons m’ont chopée par la peau du cul et me forcent à ressortir toutes mes pires interrogations, au risque de m’étouffer sinon. Est-ce que ça a été un vrai truc, entre vous ? Combien de fois vous vous êtes vues ? Est-ce que tu voulais vraiment me cacher ta présence, ou votre liaison ? Pourquoi t’as accepté de la voir elle, et pas moi ? « On a parlé de toi, un peu », que j’ajoute, m’astreignant à ne laisser passer aucune expression qui trahirait mon état d’esprit. J’ai envie de voir ce que tu diras, toi, sans que je ne te pousse à en parler. Si le sujet est mort et enterré, ou si tu sens déjà l’angoisse poindre dans mon ton. Assez pour te sentir aussi mal que moi. « J’vous pensais pas si proches. »

@Spencer Blackwell :brows:


if it brings me to my knees it's a bad religion -- to me it's nothing but a one-man cult and cyanide in my styrofoam cup (c)flotsam.
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Spencer Blackwell
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
l'hymne à la nuit
bad at letting go (blackland#14) Hu5cwsy Présent
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96)
SURNOM : spence, c'est suffisant.
STATUT : croyez bien qu'elle est la première surprise que mac ait accepté sa demande en mariage.
MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent)
LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city.
marveldaily.tumblr
POSTS : 3163 POINTS : 350

TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive)
TW IRL : ràs.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022
CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen)
RPs EN COURS :
bad at letting go (blackland#14) 7c9dbade79f2a196326bb01c99519a826beb0a7a
(raelyn#13) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.

bad at letting go (blackland#14) A68bed8ec9b54368283e435b3f29dc793c5c48cd
(mac#19 (2019) & #20) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb)

bad at letting go (blackland#14) Zspy
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.

bad at letting go (blackland#14) D244d56e704c721da63b19ac3839641045450d9a
(kieran#4)bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.

bad at letting go (blackland#14) 26b0e586c8aad578213cbf5262b1861096e4e370
(eli#2) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.


UA GOTHIQUE : codyrubenmac

TÉLÉPHONE : macmac (fb)n° inconnueli


RPs EN ATTENTE :
oopsie:

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raelyn#1seth#1kieran#1raelyn#2watsonraelyn#3seth#2murphy#1 & seth#3amosmelchiormurphy#2mac#1huntermac#3mac#4mac#5otto(bus)raelyn#4mac#6mac#7mac#8raelyn#5kieran#2sawyer#1seth#4raelyn#6mac#9raelyn#7mac#10raelyn#8raelyn#9mac#11seth#5mac#12malone#1kieran#3malone#2raelyn#10mac#14raelyn#11mac#15margot#2archieraelyn#12mac#16eli#1mac#17mac#18

FLASHBACKS : megan (2011)mac#2 (2017)margot#1 (2019)mac#13 (2019)

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AVATAR : florence pugh.
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PSEUDO : harley.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 14/06/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t40915-everyone-else-knows-why-spencer
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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyDim 12 Mar - 11:33




bad at letting go
Spencer Blackwell & @Mac Sutherland :OO:

Juré tu fais de gros efforts pour mieux communiquer. T’essaies de dire quand ça va pas ou au moins de pas repousser les mains tendues quand ça se voit trop. T’as encore du mal à savoir où sont tes limites et parfois tu les atteints sans même t’en rendre compte. Dans ces cas-là, c’est souvent vers Constantine que tu te tournes parce que ta copine a déjà trop à gérer avec toi au quotidien et que c’est pas son rôle de te ramasser à chaque fois, quoi qu’elle en dise. Tu vois que ça l’épuise, elle aussi, et tu détestes toujours autant savoir que c’est ta faute alors tu fais au mieux pour avoir des petites attentions et ça a l’air d’à peu près fonctionner. En apparence tout baigne, dans le fond y a encore plein de soucis à gérer ou à discuter, mais vous avez toujours du mal à savoir comment communiquer dessus, alors vous évitez autant que possible parce que ça en vaut généralement pas la peine.
Et puis l’air de rien elle parle de Daisy. Tu relèves les yeux de ton téléphone pour les poser sur elle, curieuse. « Ah ? » Il te faut un moment pour remettre qui c'est, Daisy. T'es mauvaise avec les visages et les noms, surtout si c'est pas de gens que tu vois régulièrement. Et puis d’un coup, ça te revient. Sa pote de fac, celle que t’as malencontreusement croisée lors d’une soirée alors que t’étais supposée être partie à l’autre bout du pays et à qui t’as raconté tout un tas de mensonges pour justifier ta présence ce fameux soir. Celle avec qui t’as fini par passer la nuit sans que tu contrôles rien et quand t’as réalisé, c’était trop tard. Alors t’as fait promettre de pas en parler, t’as joué sur la corde sensible de l’autre et t’as enfermé le souvenir dans un coin de ton crâne pour ne plus jamais y revenir. Et puis la suite t’inquiète plus qu’elle ne t’intrigue. Si proches ça veut dire quoi exactement ? Qu’est-ce qu’elle sait ? T'es même pas sûre d'avoir eu plus d'une vraie conversation avec cette fille-là. C'est à peine si tu lui parlais avant Sydney, et maintenant encore moins. « Bein elle est sympa vite fait mais on a dû se voir genre trois fois en tout et pour tout, j'irai pas jusqu'à dire qu'on est proches. » Et tu comptes ni la soirée où tu t’es barrée au bout de cinq minutes parce qu'il y avait Margot ni la fois où vous vous êtes ignorées à un Starbucks plutôt que d'avoir à affronter une conversation gênante au possible. Et du coup à part cette rencontre là, tu vois pas tellement ce qu'elle a pu raconter d'autre et pourquoi elles en sont venues à parler de toi. Le sujet sensible, elle a juré de jamais en parler alors ça peut pas être ça. Peut-être qu'elle t'as aperçue à la sortie du groupe de parole et que ça l’a interpellée ? Ou peut-être qu'elle a tout simplement fini par cracher le morceau, même si tu saisis pas vraiment l’intérêt de ressortir cette histoire maintenant.
Merde, t’es sensée dire quoi du coup ? Tu dévoiles le truc au risque de mener à une discussion houleuse ou alors tu feins l’innocence et elle te reproche de pas être honnête ? Tu sais pas si y a un scénario que tu préfères à l’autre, en fait. T’aimes pas l’idée de lui mentir, et en même temps t’as un peu peur de sa réaction si jamais elle apprend que t’as caché ce genre d’info. Suffit de voir comme toi t’as fait la conne en lui prenant la tête pour ses exs, là. A la place, c’est l’instinct de survie qui prend le dessus, celui qui cherche à esquiver les problèmes plutôt que de les affronter. « Elle a dit quoi ? » Tu te retiens d’ajouter un “et sinon elle va bien ?” qui sonnerait plus que faux. Tu te sens déjà coupable alors que tu devrais pas, t’as techniquement rien fait de mal, genre t’as trompé personne et vous étiez toutes les deux consentantes. Certes c’est pas super correct de t’être tapée sa pote alors qu’elle te pensait partie pour toujours, mais y a prescription maintenant, non ?


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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyVen 31 Mar - 12:46




bad at letting go
@Spencer Blackwell & Mac Sutherland  :ninja:


C’est peut-être stupide, de l’ordre de la jalousie déplacée, et peut-être que tu vas te marrer et me dire d’arrêter de déconner, et sûrement que t’aurais raison, même. C’est à moitié ce que j’espère, quand je tacle le sujet avec toi ; j'aimerais que tu me rassures, que tu te marres, que tu me dises que c'était rien, qu'en plus elle était nulle au lit et que c'était un pis-aller parce que vous m'aviez moi en commun. C'est d'autant plus égoïste de ma part de vouloir être au centre de toutes les situations qui t'impliquent et qui concernent mes potes, mais c'est plus fort que moi : l'idée d'avoir été exclue d'un tel moment de vulnérabilité, que vous ayiez eu cette parenthèse secrète de laquelle j'étais complètement congédiée alors même que je n'étais qu'à quelques kilomètres de là, elle me tue. Le fait que je l'apprenne parce que Daisy a la conscience lourde depuis des années, ça ne fait que rajouter un poids. Et la tête que tu fais quand je commence à aborder le sujet n'aiguise qu'un peu plus mes craintes.
Je pince mes lèvres au mensonge évident ; je hoche la tête rapidement pour me donner un air convaincu. C'est manipulateur et bête, mais j'ai besoin de voir jusqu'où tu vas pousser sans que je n'aie rien à dire, si tu vas craquer comme Daisy l'a fait ou si tu vas mentir à travers tes dents comme si tu n'avais aucune putain d'idée de ce que je te reprochais à demi-mots. Mais il est là, le regard craintif que tu me lances de biais, sous une mèche blonde protectrice, alors que tu me demandes ce qu'elle m'a dit. C'est horrible : j'ai envie de dire non, rien, je me demandais juste et de te voir en chier dans les prochains jours, jauger le temps qu'il te faut avant d'admettre ; je le ferais sûrement si j'étais plus calculatrice et moins à fleur de peau, mais je n'ai pas l'intelligence de la retenue. Alors, tout ce que je souffle, c'est : « À ton avis, Spence ? »

J’attends même pas de réponse et j’ai pas envie d’en recevoir ; t’es capable de m’annoncer que vous avez eu une liaison pendant trois mois, que des fois tu penses encore à elle et tu regardes sa photo dans ton portefeuille avec nostalgie mais résolution, tu choisis ta famille avant tout, t’es un soldat qui rentre de la guerre et je suis bobonne qui a sagement attendu ton retour du front Sydney. Je fais quoi, moi, avec tous ces doutes à la con, et cette envie de me balancer par la fenêtre face à ma propre jalousie ? J’ai jamais eu à la vivre avant, pas à ce point, et ça me laisse complètement par terre. « J'sais pas ce qui me choque le plus : l'idée que t'oserais me faire ça avec une de mes meilleures potes », j’entame, et ça y est, on est parties dans la logorrhée-slash-vomi-de-mots trop sentimentale et inutilement mièvre, « Ou le fait que t'aies joué l'air de rien quand elle et moi on était dans la même pièce et que t'aies fait genre tu te rappelais pas de son nom, ou d'où tu la connaissais. » C’est tellement de mots, c’est tellement vide, tout ça, c’est tellement inutilement spectaculaire pour quelque chose d’aussi con. J’en ai conscience mais ça n’arrive pas à m’arrêter ; y a le démon vert sur mon épaule en permanence, maintenant, et puisqu’il a décidé d’ouvrir sa gueule, je sais que j’arriverai plus à le faire taire. « Ou, ah, tiens, peut-être le fait que tu l'aies quasi menacée pour qu'elle me dise rien sur le fait que t'étais à Brisbane. » Je fais genre, mais, non, définitivement : c'est le fait que t'aies couché avec ma pote sans rien me dire de ta présence, qui me fait l'effet d'un putain de coup de poing, d'une trahison ultime, là où je peux presque foutre les autres mensonges sous un tapis. Je me sens autant bafouée par ton mensonge que par ton silence, t’as la tête d’un chiot qui démonté le PQ et chié sur le tapis et j’ai toujours été infoutue de t’en vouloir, je devrais même pas t’en vouloir pour ça, et pourtant c’est fou comme je te hais. Ca dure qu’un instant, mais c’est là : de la vraie rancoeur, pas bridée par la peur de te blesser ou que tu trébuches sur un rail de coke, c’est de la douleur sans retenue et ça fait autant mal que ça fait du bien. « Mais explique pas, hein. Elle m’a à peu près tout dit, j’voudrais pas te faire chier avec ça », que je crache, j’éructe, avant de me barrer dans une autre pièce, dans une fuite perpétuelle pour que tu me rattrapes. Je suis toujours partie pour que tu me cours après, de toute façon.


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(kieran#4)bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.

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CRÉDITS : harley (avatar & crackships) & marveldaily.tumblr (gif profil) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & loonywaltz (ub) & dessin by mapartche ♥
DC : cassie la wannabe & dina la ninja.
PSEUDO : harley.
Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyLun 3 Avr - 12:04




bad at letting go
Spencer Blackwell & @Mac Sutherland :OO:

A ton avis, Spence ? Instantanément, tu sais que t’as merdé en jouant la carte de l’innocence. Daisy a craché le morceau et t’as échoué au test qu’on vient de te faire passer. Tu réponds rien, à la place tu l’écoutes parler et tu la vois s’énerver sans savoir quoi dire ou sans oser l’interrompre. Quand finalement ta voix semble revenir, tout ce qui te vient c’est un bête : « Mac- » mais c’est trop tard, elle s’est déjà barrée dans la pièce d’à côté sans te laisser l’opportunité de répondre quoi que ce soit, pire même, elle n’a pas l’air encline à entendre ce que t’as à dire sur le sujet. T’as pas encore tout à fait procédé les informations qu’elle vient de t’envoyer à la gueule mais déjà, ton corps se met en mouvement pour la suivre. Lorsque tu la rejoins, tu tends la main pour prendre la sienne, trop effrayée à l'idée qu'elle te file entre les doigts pour une bête histoire de coucherie passée et dépassée qui n'a jamais eu la moindre importance. « Du coup elle t’a à peu près tout raconté et moi j’ai le droit de rien dire ? » Tu t’indignes au lieu de te jeter à ses pieds et de t’excuser profusément comme tu devrais sans doute le faire. Promptement, tu lâches sa main pour ranger la tienne dans le fond de ta poche, ça t’évitera de tordre tes doigts dans tous les sens. « C'était- on s'est croisées à une soirée, on était bourrées et c'est arrivé, c’est tout. » C’est tout, mais c’est déjà trop pour elle et tu comprends qu’elle puisse t’en vouloir. « Je sais que j’ai déconné. Mais c’était y a longtemps et ça voulait rien dire. » Ca veut toujours rien dire. La vérité c’est aussi que tu te souviens pas tout à fait de la soirée, genre tu te remémores vaguement les mensonges pour justifier ta présence, tu te rappelles brièvement l’avoir raccompagnée jusque chez elle et tu te souviens surtout de la panique lorsque tu t’es finalement réveillée dans son lit. Les détails, l’entre-deux, ce sont des flashs qui te reviennent parfois, jamais rien de concret mais ça reste suffisant pour que tu t’en veuilles et que t’aies envie d’oublier.  « C’est c’qu’elle t’a dit ? Que je l’avais menacée pour pas qu’elle t’en parle ? » Pour le coup, tu t’inquiètes réellement de savoir. T’as pas souvenir d’avoir été jusque là, mais c’est possible que ta mémoire te fasse défaut et les détails sont bien trop flous pour que tu puisses affirmer quoi que ce soit. T’as beau chercher, y a rien qui te revient si ce n’est la promesse mutuelle d’enterrer le souvenir à tout jamais. « C’était… c’était une période compliquée, j’étais défoncée H24 et la croiser ça a fait remonter plein de trucs. » Et reparler de ça maintenant, ça en fait remonter d’autres dont tu te serais franchement bien passée. Tant pis, tu passes au-dessus et t’iras extérioriser plus tard, pour le moment c’est elle qui est importante. « Elle me faisait penser à toi. » T’ajoutes dans un murmure honteux, et c’est sans doute pas du tout ce qu’elle veut entendre, Mac. T’aurais même probablement jamais dû dire ça parce que t’es persuadée que ça va faire pire que mieux, qu’elle va comprendre de travers et que ça va te retomber dessus. Pourquoi Daisy et pas elle, pourquoi t’as pas pris ton courage à deux mains pour venir la trouver elle au lieu de te servir de sa pote comme d’un putain de substitut ? Tu sais très bien qu’il aurait suffit d’un simple message pour qu’elle se ramène, pour qu’elle t’engueule une bonne fois pour toutes avant de se mettre à pleurer et c’est tout ce qu’il aurait fallu pour que tu lui tombes dans les bras. Mais non, comme toujours, t’as été lâche et t’as préféré la facilité. T’avais trop de choses à cacher, trop honte de ce que t’étais devenue et des bassesses dont t’étais capable pour même songer à l’impliquer. Cette Spencer là, t’y repenses parfois et tu la détestes toujours autant. T’y repenses parfois et elle te répugne tellement que ça te fout la nausée. T’y repenses parfois et t’as beau faire tous les efforts du monde pour l’oublier et la laisser au fond de son caniveau, c’est pourtant son reflet que tu vois tous les matins dans le miroir. « J’suis désolée, ok ? » Que ça soit arrivé, qu’elle l’ait appris de la bouche de sa pote alors que tu passes ton temps à te plaindre qu’elle te dit pas tout des relations qu’elle avait avant toi, de pas avoir été honnête à l’instant alors qu’elle t’a donné une chance de l’être ; comme toujours, la liste est longue.


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Mac Sutherland
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 27 ans (06/07).
SURNOM : juste 'mac'.
STATUT : fiancée à spencer, elle essaie de faire les choses bien, cette fois.
MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran.
LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
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SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.

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DAISY you pin me to the ground, eight years old with a replica gun pushin' in my skull saying you're gonna kill me if I tell, never did and I never will, that house was living hell.

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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyMer 19 Avr - 16:36




bad at letting go
@Spencer Blackwell & Mac Sutherland  :ninja:


« Bah tiens, si ta version te dédouane entièrement, allons-y pour un tour, remets du sel par-dessus, j't'en prie. » Non, je ne veux pas t'écouter et au fond, j'ai peur d'en être incapable. Je vois pas ce que tu peux justifier qui rendrait la situation plus acceptable, ou plus écoutable même ; tout me paraît encore irréel, difficile à saisir, je revois Daisy qui pleure en me racontant tout avec des sanglots à profusion et merde, Spence, qu'est-ce que tu peux faire pour rattraper ça ? Tes excuses pourraient tomber dans l'oreille d'une sourde, mais dommage pour toi, c'est loupé : ça tombe dans celle de quelqu'un qui veut se battre, qui est prise entre quatre feux et qui se démène pour en sortir sans trop s'écorcher. « Bah tranquille alors, si vous étiez bourrées. T'aurais rajouté un petit joint que t'aurais eu le droit d'inviter mon père, franchement t'as loupé une occasion. » C'est toujours la colère qui prime, la colère froide et entièrement dirigée contre toi et sûrement injuste, tellement perverse, insidieusement nichée dans chacun de mes mots et de mes regards, c'est ce putain de monstre dont je ne me débarrasse jamais vraiment et qui pourrait sûrement m'engloutir un jour. Et je vais chialer, bien sûr que je vais chialer. Je hais que tu me voies comme ça ; la nana trop facilement submergée par ses émotions, qui tient tellement pas debout que chaque minuscule contretemps parvient à la faire flancher.

« Mais comment tu peux me dire ça ? » Je voudrais m’emporter mais ma voix est trop fébrile. Comment, Spence, tu peux te persuader que ça ne veut rien dire ? Combien de temps t'as essayé ? Y a trouzmille meufs en Australie, des centaines de milliers que je connais même pas, une fraction de ce nombre encore énorme à Brisbane. Y en a que j'ai croisées, peut-être côtoyées à un moment x ou y de ma vie, assez pour que je me rappelle de leur visage et vaguement de leur nom, mais sans y accorder beaucoup d'importance. Au lieu de ça, c'est Daisy que t'as choisie. Celle avec qui j'ai grandi, été à la fac, traversé des nuits blanches parce qu'on avait trop de taf ou des peines de cœur qui nous empêchaient de nous séparer ; celle avec qui, merde, je partageais tout. Quand t'as rencontré mes potes et que tout est parti en couilles, je me souviens d'avoir pensé : putain, heureusement qu'il y a Daisy, elle ferait jamais ça. Et quand je te l'ai dit, t'as pas pipé mot, t'as même pas essayé de me détromper. Je tombe de haut, plus haut encore que quand t'es revenue dans ma vie pour me dire que t'avais jamais quitté Brisbane. Cette altitude me foutait le vertige. Celle-là, elle m'empêche même d'imaginer le sol en-dessous. Je perds complètement pied. Et je sais pas comment te le dire sans que t'aies l'impression que je dramatise, ou que c'est irréversible et autant arrêter maintenant – alors je me contente de souffler : « C'est ma meilleure amie. » J'ai envie de conjuguer au passé, parce que je ne sais pas comment on ressortira indemnes de tout ça. Ni elle ni moi.

Je dégage prestement ma main de la tienne dans un geste d’une violence qui me prend si rarement que j’en suis surprise ; je revois la Mac plus jeune, infoutue de contrôler ses pulsions ou coups de chaud, et je me déteste en filigrane, mais jamais autant que toi, jamais autant qu’elle. « Elle avait peur de m’en parler, Spence », que je te rétorque, accusatrice. La vérité, c’est que Daisy avait sûrement peur de m’en parler à cause de mes réactions à moi, plutôt que de possibles menaces venant de toi ; mais je relève pas, tout reproche est bon à lancer et je n’ai pas envie de me remettre en question, pour le moment. Tu t’expliques, à nouveau, et j’entends que des excuses ; j’ai envie de te dire que moi aussi, j’en ai chié, et j’ai pas été coucher avec tes exs, tes potes ou ta soeur, mais même dans mon état, je me rends compte que c’est bas. Et je me rends compte à nouveau que je ne suis pas honnête, non plus ; que c’est bien plus important pour moi que tu aies couché avec elle plutôt qu’elle ne me révèle pas ta présence sur Brisbane, ou toute autre excuse que j’ai pu sortir. Alors je garde le silence, je m’y enferme en te tournant le dos, puis je me laisse tomber sur le petit meuble devant le lit, ma jambe s’agitant au rythme de mes émotions qui partent dans tous les coins possibles. Je presse mes paumes contre mes yeux, à moitié pour stopper les larmes et à moitié pour te tenir à distance. Je n’aime pas ça, qu’on se prenne la tête, qu’on ressasse ces conneries ; je t’en veux de les faire exister. Et quelques part tes excuses empirent tout, quand elles me parviennent. Je sais pas, je crois que je préférerais peut-être que tu le sois pas, désolée. « Tu l’as revue depuis ? » je lâche, amère et abrupte, et ça y est, la jalousie a pris le dessus sur tout, même sur les faux-semblants. Autant que mon coeur lâche une bonne fois pour toutes, quitte à ce qu’on se rentre dedans.


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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyJeu 20 Avr - 19:47




bad at letting go
Spencer Blackwell & @Mac Sutherland :OO:

T’ajoutes rien quand elle parle ironiquement d’ajouter un joint au cocktail, t’as rien à opposer à ça. Pire même, tu baisses les yeux parce que toi t’étais pas juste bourrée. Tu sais plus c’que tu t’étais enfilé, si c’était de la coke ou de l’héro et c’est même pas important au final. T’écoutes, t’encaisses, t’essaies de garder sa main dans la tienne alors qu’elle la dégage et tu restes figée sur place, incapable de la retenir alors qu’elle s’éloigne et te tourne le dos. N’importe qui, t’aurais pu te taper n’importe qui et c’est tombé sur sa pote la plus proche. Y a rien à justifier ou à pardonner, c’est qu’une des suites logiques de tes actions de merde, une de plus.
Daisy avait peur et tu crains de plus en plus d’avoir eu un comportement limite à son égard. T’as beau chercher chercher et encore chercher, rien ne te revient. Merde, c’est sûr tu vas gerber avant la fin de la soirée. « J’ai pas- » Encore une fois, t’as rien à dire pour te défendre alors tu continues pas. A la place tu ramènes le poing contre ta cage thoracique, t’essaies de maîtriser ta respiration et les battements de ton coeur qui se brise un peu plus alors qu’elle a l’air à deux doigts de pleurer. Et puis Tu l’as revue depuis ? « Quoi ? Pourquoi ? Ca changerait quelque chose si c’était le cas ? » Sans doute que oui, ça serait même carrément un tout nouveau niveau de trahison et t’arrives même pas à envisager qu’elle puisse croire un truc pareil, même venant de ta part. « Je me suis pas levée un matin en me disant “tiens, si j'allais chercher une pote de Mac pour la baiser et la fréquenter après.” » C’est ton égo blessé qui prend le dessus l’espace d’un instant, sauf que bien vite c’est la honte et les regrets qui reprennent le dessus. Tu soupires doucement, tâchant de faire le point dans ton esprit. « Je l’ai pas revue. » Tu précises tout de même comme si ça avait la moindre importance. Quand bien même tu l’aurais revue, tu devais rien à personne. T’avais pas de comptes à rendre, pas de partenaire avec qui tromper la solitude ou vers qui te tourner, pas de remords à te servir des autres, t’étais qu’une sombre merde prête à tout pour oublier ton quotidien ne serait-ce que pour cinq minutes, qu’importe si c’était par la drogue, l’alcool ou le sexe. La seule différence avec Daisy, c’est qu’elle t’a fait repenser à ta vie d’avant l’espace d’un instant et que c’était une erreur du début à la fin. T’aurais dû fuir à l’instant où tu l’as vue, tu le sais, mais y avait une partie de toi qui cherchait un peu de réconfort, malgré tout. « Tu sais c’que je faisais, à cette époque ? » Tu demandes presque à voix basse. C’était y a à peine trois ans et pourtant t’en parles comme si ça se comptait en décennies. C’est loin maintenant, un peu plus de mille jours dont la plupart sont plongés dans un épais brouillard que t’as aucune envie d’éclaircir et malgré tout, c’est encore frais dans ton esprit. T’inspires et nerveusement tu te mets à tirer sur les élastiques que t’as sur les poignets, le pincement que ça provoque t’aide à rester concentrée et à aller jusqu’au bout. « Je mentais. Tout le temps, sur tout, à tout le monde. J’ai passé deux ans à faire que ça. » Et t’en es pas fière, comme la plupart des choses que t’as pu faire depuis que t’as l’âge de prendre tes propres décisions. « J’m’inventais des vies pour être autre chose qu’une putain de junkie prête à tout pour avoir de quoi se défoncer. » T’étais quasiment plus jamais Spencer, personne ou presque te connaissait sous ce nom là et t’étais la première à vouloir l’oublier dans un coin et à vouloir l’y laisser crever. T’étais Jayden, Alice, Margaret, qu’importe leurs noms ou leurs histoires, c’était des connes, des inventions qui te permettaient de tenir mais surtout de justifier tes actions pour dormir plus tranquille le soir quand t’y arrivais. Ces mensonges, c’est qu’une des nombreuses facettes de ce que t’as été pendant ces deux ans. T’avais plus rien à perdre, ni proches, ni situation, ni argent, rien. Le peu de dignité que t’avais t’as même fini par la vendre contre quelques centaines de dollars, et plutôt crever que de l’admettre. « J’sais même plus c’que je lui ai fait croire… Sans doute que j’avais réussi ma vie à Sydney, que j’étais là pour le boulot et pas pour rester. » T’étais jamais là pour rester. « J’étais toute seule, Mac. Personne m’attendait et j’étais- j’avais pas d’endroit où rentrer, aucune idée de comment payer ma dose du lendemain ou comment- » Ou comment éviter de te faire planter par le premier tordu venu, comment t’en sortir la prochaine fois que tu croiserais un type à qui t’avais piqué des trucs, ou même si t’allais te réveiller tout court. « J’aurai pas dû aller lui parler, je le sais mais j’ai pas- j’ai pas su m’en empêcher. J’avais besoin- J’voulais pas- J’flippais à l’idée qu’elle me voit et qu’tu saches que j’étais pas partie. » Bégaye autant que tu veux, dans le fond tout ce que t’as fait, c’est te servir de sa pote et c’était même plus facile pour lui demander de garder le silence ensuite. Avec toutes les précautions du monde, tu vas t’agenouiller devant elle, glissant une main fébrile sur sa jambe qui n’a de cesse de s’agiter, le tout dans le maigre espoir de récupérer son attention. Ce qu’elle doit te détester, à cet instant. Sans doute au moins autant que toi. « Ca voulait rien dire. » Tu répètes, comme si c’était ta seule ligne de défense valable.


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Mac Sutherland
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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyVen 21 Avr - 9:22




bad at letting go
@Spencer Blackwell & Mac Sutherland  :ninja:


« C'est une vraie question ? Bien sûr, que ça changerait tout. » je souffle entre mes dents serrées. A commencer par tes affaires qui dégageraient de chez moi dans un sac poubelle ; même plus besoin de prendre l'excuse de Sydney pour disparaître. Mais je ne le dis pas : une part de moi connaît déjà la réponse et s'en veut profondément de la remettre en cause. « La première partie c'était suffisant, du coup ? » C'est bas, je m'entends parler et je me déteste pour cette férocité dont tu n'as rien demandé ; et je te déteste encore plus de m'avoir caché tout ça, de porter cet air de confusion si naïve et ingénue alors que t'as fait cette chose dont j'ai l'impression que je me remettrai jamais. Et derrière deux pensées trop fortes, j'entends en filigrane ta respiration laborieuse et saccadée, je prends conscience de ton anxiété et de ta douleur et je me tais, d'un coup, comme si ça pouvait réparer quoi que ce soit. Je me rends compte de manière diffuse et imprécise que c'est la première fois que je te laisse en placer une depuis que t'es rentrée et que depuis le début, je fais qu'écouter l'écho de mes propres pensées en m'enterrant toujours un peu plus loin dans mes convictions sans chercher à te comprendre toi.

Alors j'écoute, et je me tais, et je me force à me mettre à ta place sans t'en vouloir, surtout pas. J’y arrive, par moments, quand je me rappelle que plus rien n’avait de sens pour toi, que t’étais à la rue et livrée à toi-même et que tu faisais ce que tu pouvais pour survivre, même ce que tu voulais pas faire ; je me demande à quelle fréquence tu le faisais et j’ai peur de poser la question. Mais dans tout ça, y a un truc sur lequel j’arrive pas à faire abstraction ; ma présence à quelques kilomètres, et ton incapacité à faire abstraction pour demander de l’aide. « J'étais là, moi », que je souffle, parce que je t'en veux d'avoir oublié, d'avoir préféré me blesser à rebours dans les bras de Daisy plutôt que me blesser directement en te réfugiant dans les miens. Je t'en aurais même pas voulu, je t'aurais aimée tellement mal mais tellement fort, à petit feu et à grandes explosions. « P'têtre pas au bon endroit au bon moment, mais j'étais là, je l'étais toujours. Pas elle. Et je sais que c'était pas une option pour toi, je le sais. On en a suffisamment parlé. Mais prétends pas que c'était pas ton choix, cette solitude. » L’eau aurait dû passer sous le pont et en un sens, elle l’a fait ; je ne pense pas que j’arriverais à te pardonner complètement un jour de t’être isolée à ce point, qu’importe ce que tu vivais. J’aurais tout remué pour t’aider, et l’idée que tu me voies comme trop faible pour nous porter toutes les deux me blesse et m’infantilise. Je veux croire que j’aurais réussi. « Et du coup baiser et partir c'était plus simple ? » Je comprends pas pourquoi c'était mieux de coucher avec elle et de la menacer ou l'amadouer ensuite, plutôt que de t'en arrêter au mensonge, dire que t'étais là pour le boulot et que tu voulais pas me voir. Rien n'a de sens pour moi ; pas le besoin de proximité que tu as eu ni la douleur que je sens émaner de toute ta personne, ce malaise qui vient m'envahir à mon tour doublé d'une culpabilité à laquelle j'ignore quelle place conférer.

Et pire encore : je me demande qui je suis, moi, pour t'en vouloir alors que je suis restée avec une autre pendant quatre ans en ne pensant qu'à toi, que j'ai dit je t'aime à des femmes sans le penser pour retourner chez Margot le soir même sans savoir comment lui dire à elle ; je pense à Marceline, à qui je l'ai jamais dit mais pour qui je l'ai pensé, pour la première fois depuis trop longtemps. J'imagine que chacun trompe la solitude comme il peut et noie sa propre détestation de soi dans les bras qui veulent bien l'accueillir. Je ne devrais rien avoir à dire – strictement rien, parce que j'ai déjà fait bien pire, une dizaine de fois, et j'ai continué malgré les remords. Mais tes mots tournent en boucle, elle me faisait penser à toi, et le mélange crée une dissonance qui me fout le tournis. Je te vois devant moi, l’air suppliant et aussi perdu que le mien, noyé derrière un voile humide et je sais pas comment on va revenir de ça, vraiment pas, mais je sais que ça arrivera. « J’sais pas quoi te dire, Spence », je finis par souffler, et j’arrive toujours pas à te regarder dans les yeux ou à retourner un quelconque geste d’affection. Je sais que si je m’empêche de t’en vouloir, c’est là que tout va s’envenimer, mais j’ai besoin de te protéger de ça, de ma colère et de ma jalousie, de ces cris qui riment à rien, parce qu’au fond moi non plus, je suis pas sûre que t’arrives à nous porter à bout de bras. « J’ai besoin d’y réfléchir, je crois. Parce que sinon je vais poser tout un tas de questions auxquelles je veux pas de réponses et ça va être de la torture, pour toi et pour moi. » Il est là, l’instinct de balancer une veste sur mon épaule et de te dire j’reviens sans préciser où je vais ni quand je rentre, parce qu’on a toujours opéré comme ça, avant. Mais ça a toujours mal fini, alors je me force. C’est dur, de prendre des pincettes, quand je t’en veux si fort. J’hésite et je déglutis avant d’attraper ta main pour la caresser, doucement, pour te dire que je veux pas que tu partes, que je suis pas en train de fuir, que c’est temporaire et que ça se rattrapera. « Faut que je digère. » Parce que davantage que ta rencontre avec Daisy, je suis en train de comprendre que j’accepte toujours pas ton passé, et que je t’en veux toujours pour les mêmes choses qu’à l’époque. Et c’est mon problème, plutôt que le tien. « Merde, je comprends pas pourquoi vous avez fait ça. Ni elle ni toi. » Ça devrait être surtout contre elle, mais c’est pas le cas. « Ca a pas de sens pour moi et je sais pas comment vous pardonner. » Ou peut-être que ça suffira pas, pour moi non plus. Ce que je sais, là, c’est que je peux pas te regarder dans les yeux sans te voir avec elle, et qu’importe l’intention qu’il y avait derrière.


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Spencer Blackwell
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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptySam 22 Avr - 9:38




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Spencer Blackwell & @Mac Sutherland :OO:

La question à moitié rhétorique lui passe au-dessus, forcément, avec son esprit trop échauffé pour faire la part des choses, n’importe quelle opportunité d’en rajouter une couche est bonne à prendre. Tu devrais le savoir, depuis le temps. « Putain mais tu crois que j’le sais pas ? » Un peu malgré toi, ta voix s’élève plus que de raison. T’es bien au courant qu’elle était là, qu’elle attendait qu’un signe de ta part pour voler à ton secours. Elle a toujours été là, depuis vos treize ans et t’as jamais oublié malgré tous tes efforts pour essayer. T’as parfaitement conscience, aussi, que personne t’a poussée à partir et à rester loin de tous ceux que tu connaissais. T’es la seule responsable, la seule à blâmer et tu le fais bien assez chaque jour que Dieu fait, t’as pas besoin qu’on te le rappelle sans cesse. Des années que tu fais que te fustiger de toute cette connerie, de cette décision de merde que t’as prise sur un coup de tête parce que c’était plus simple que de demander de l’aide et d’admettre que t’étais au plus mal. Mâchoire serrée, tu souffles un coup avant de baisser les yeux, encore. « Je sais que t'étais là, que j'avais qu'un pas à faire pour que tu viennes… » Tu finis par ajouter plus doucement, le coup de sang passé, t’as soudainement l’impression d’être à bout de souffle. « Je sais et le problème c’est que- Moi je voulais pas, être là. Je voulais plus. » Qu’importe ce que signifie réellement. Et c’est sans doute la première fois que t’admets devant elle que t’as eu ce genre de pensées, que tu voulais pas aller mieux. Tu voulais pas de son aide, de sa compassion, de ses regards ou de son attention. Tu les méritais pas, tu la méritais pas. Y avait pas non plus de bon endroit ou de bon moment, la revoir à cet instant aurait été une catastrophe, elle le sait aussi bien que toi. Alors t’as préféré fuir plutôt que de te prendre en main et d’affronter tes démons à toi. T’as préféré aller errer sans but en attendant que les choses se passent, qu’on prenne la décision à ta place, t’attendais le déluge ou le dégel, pour ce que ça changeait. Alors oui, baiser et partir, c’était plus simple, bien plus que d’assumer et rester. C’était facile de faire semblant que c’était quelqu’un d’autre à la place de Daisy et de lui prêter d’autres traits, ça l’était d’autant plus lorsqu’elle gémissait ton prénom et pas celui d’un de tes alias. « Ca l’était, sur le moment. Et ça valait pas le coup. » Un peu de bon temps pour des milliers de regrets, ça en valait déjà pas la peine à ce moment-là, alors maintenant que ça te revient en plein dans la tronche c’est même pas la peine d’en parler.

T’acquiesces vaguement, tu comprends qu’elle a besoin d’un peu de temps pour digérer et assimiler et t’es même prête à lui donner de l’espace si nécessaire. Sans doute que c’est toi qui devrait filer et contacter Malone dans la minute pour éviter de prendre une nouvelle fois la voie de la facilité. Tu le feras sans doute, après. « Prends ton temps. » Tu souffles alors qu’elle prend finalement ta main. C’est sans doute plus que ce que tu peux espérer pour le moment, et tu t’y accroches comme une perdue. Mieux vaut ça plutôt qu’elle se mette à les poser, ses foutues questions. Elle ne veut pas des réponses et toi tu tiens pas à les fournir non plus, alors ça te convient bien. « Y a rien à comprendre, c’est arrivé, tu veux que j’te dise quoi d’autre ? Ça avait autant de sens que c’que tu faisais sur Tinder. » Ça comblait quelque chose, un manque affectif, un besoin primal sur l’instant. Pourquoi elle voyait autant de meufs à côté de Margot, en quoi ça avait plus de sens que cette erreur de parcours là ? Toi tu vois aucune différence et t’as pas l’énergie de continuer à te battre ce soir, pas la force d’encaisser une énième dispute pour rien. A la place tu serres sa main, tu te concentres sur la chaleur de sa paume contre la tienne et tu t’accroches à la seule chose tangible que t’aies sous le coude. « J’étais pas vraiment en état de réfléchir à ce que je faisais ou de prendre des décisions sensées. » Même carrément jamais en capacité d’aligner deux pensées cohérentes et c’est sans doute une des choses qui te plaisait le plus, dans la défonce. Tant que t’étais sous influence, rien n’avait de sens et encore moins d’importance, aucune conséquence, non plus. Et c’était libérateur, tellement aisé d’oublier le bien du mal, le vrai du faux, de te perdre complètement. « C’est facile comme excuse, je sais. » Ca vaut ce que ça vaut, probablement pas grand chose, mais c’est tout ce que t’as comme argument. Qu’est-ce qu’il y a à pardonner dans tout ça ? Ça s'est passé il y a des milliers d’années, ça n’aura jamais aucune importance à tes yeux et elle le sait très bien. Mais soit, qu’elle prenne son temps pour trouver comment faire, t’en as assez fait en cherchant à tout prix à la préserver toutes ces années. Doucement, tu portes sa main à tes lèvres, toujours sans oser croiser son regard. « Tu veux un moment pour toi ? » Tu finis par demander, brisant le silence qui commence à te peser. « Je- J’vais appeler Malone, je crois. » C’est même sûr, en fait. A l’instant où elle va lâcher ta main c’est sans doute le premier truc que tu vas faire.



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Mac Sutherland
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SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.

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DAISY you pin me to the ground, eight years old with a replica gun pushin' in my skull saying you're gonna kill me if I tell, never did and I never will, that house was living hell.

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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.

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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.

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Message(#) Sujet: Re: bad at letting go (blackland#14) bad at letting go (blackland#14) EmptyLun 15 Mai - 12:30




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Ca y est, on y arrive : tu t’énerves, je me replie sur moi-même et on attend que l’orage passe, partagées entre le soulagement d’une accalmie et l’appréhension d’une énième vague. Je ne sais pas moi-même ce que je fous, à te rentrer dedans comme ça, à te pousser à bout par envie ou par vengeance. Je me demande si j’en tire pas un plaisir malsain, la simple envie de te faire mal comme tu m’as blessée, avec ton départ, avec Daisy, avec tous ces non-dits qui subsistent et m’étouffent. On dit rien, l’une ou l’autre, pendant un certain temps ; on se calque à la colère de l’autre et on n’ose pas se regarder. Comme bien souvent, je nous revois la dernière engueulade avant ton départ, des larmes en flux libre sur le visage et l’énervement complètement débridé, poussé trop loin. Ce serait si facile d’y revenir, et je ne sais pas laquelle de nous deux franchira le pas.
Mais tu désamorces, à voix basse et faible, t’avoues d’un ton étranglé et à demi-mots que t’as fait ça parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire, et que de toute façon, y avait rien d’autre que tu voulais.
Et ça, ça me frappe. J'essaie de me mettre à ta place, avec l'envie d'un néant que t'arrives pas à appréhender ni à mettre à exécution, et je me dis que tu pensais sûrement jamais me revoir.
Peut-être que c'est à elle, que je devrais en vouloir le plus. Daisy, elle a jamais eu de problèmes d'addiction, ou de dépression, ou de quoi que ce soit ; je l'ai déjà ramassée par terre quand elle avait trop bu et même là, elle était à peu près en état de se comporter. Elle a pas d'excuses, sauf peut-être celle de penser que ça se saurait jamais, puisqu'on se reverrait pas, toi et moi. Après tout, elle a réussi à rien dire, pendant ces deux ans. Et rien ne garantit que je l'aurais même su un jour, si t'étais pas revenue.

Je réagis de façon épidermique à l’accusation Tinder, la même que je t’ai confiée pour vider mon sac, pour me sentir blâmée ; tu ne l’as pas fait, à l’époque, tu ressors la carte maintenant et c’est plus amer que ça ne devrait. « J'ai eu la décence de jamais swiper à droite sur tes potes, hein. » Je rétorque, mauvaise, une ligne amère en guise de bouche - c’est plus du réflexe de survie à ce stade. T'as jamais provoqué cette rencontre, pas sciemment ; tu l'as jamais revue et je devrais m'en tenir à ça. J'aimerais savoir le faire. « Ouais, j’sais. » C’est tout ce que je trouve à répliquer, quand tu me rappelles l’état dans lequel t’étais à l’époque ; c’est peut-être facile, mais c’est ça, au fond. C’est ça, y a rien d’autre à dire, rien qui ne fasse sens, et moi, j’essaie toujours de me démener pour en donner, du sens. Je me bats seule contre des chimères, en vain, je m’accroche à l’intangible et j’en oublie le fond : t’es là, t’es revenue et t’es restée.
Ca devrait suffire, mais ça suffit pas.

« Ouais. Ok. »

Je m’en veux, de pas trouver mieux à te répondre, mais c’est tout ce qui sors quand tu me demandes si j’ai besoin de respirer un coup, quand tu me signales que t’as besoin de parler à ton sponsor, et s’il n’était pas trop fatigué, mon cerveau renchérirait : pourquoi ça te suffit pas, de m’en parler à moi, pourquoi t’as rien de mieux à me dire, qu’est-ce que je suis censée faire de tout ça. Mais c’est pas toi, qui gardes les réponses ; c’est à moi d’aller les chercher, et pas auprès de toi. Merde - peut-être que moi aussi, j’aurais besoin d’un sponsor.


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