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 now i'm pacing on shaky ground (louis #2)

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Louis Dalton
Louis Dalton
la recherche du temps perdu
la recherche du temps perdu
Présent
ÂGE : trente-trois ans (13.03.1991)
SURNOM : parfois Lewis, plus rarement Lou
STATUT : célibataire qui a encore du mal à se faire à l'idée qu'il est aussi attiré par les hommes
MÉTIER : livreur pour PlateMate, ça lui fait les mollets en attendant de savoir ce qu’il veut “faire de sa vie”.
LOGEMENT : #35 victoria avenue (redcliffe)
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POSTS : 1167 POINTS : 1420

TW IN RP : homophobie (famille & parfois intériorisée), amnésie, accident de voiture (passé) et ses conséquences
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : victime d'une amnésie rétrograde partielle suite à un grave accident ≈ a quitté Brisbane en 2016 sans prévenir personne pour s'engager dans l'armée ≈ a suivi sa rééducation à Melbourne (lieu de son accident) pendant plus d'un an ≈ de retour depuis le début de l'année 2023, ses souvenirs de 2010 à 2020 sont au mieux confus, au pire inexistants ≈ suit des des séances d'orthophonie ≈ fume en secret mais ne boit plus d'alcool ≈ souffre d'insomnie ≈ a adopté un chien
CODE COULEUR : #ccffcc
RPs EN COURS : aj #2birdie #1 (fb)laurie #2lucas #2oliviarhettruben #4 (fb)ruben #5sami (fb)shilohsiobhan
RPs EN ATTENTE : vivian
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claire (scénario) been away, haven't seen you in a while. how've you been, have you changed your style? and do you think that we've grown up differently? don't seem the same, seems you've lost your feel for me. so let's leave it alone 'cause we can't see eye to eye.

RPs TERMINÉS : (2024) diegolucas #1ruben #2ruben #3 (2023) aj #1birdie #2laurie #1ruben #1

abandonnés:


(sms) oliviaruben
AVATAR : josh o'connor
CRÉDITS : krakoak (avatar) ; paleanimation (gif profil) ; mozart-1053 (gif signature) ; loonywaltz (ub) ; rampldgifs (gif claire)
DC : sinead sallinger (ft. ellie bamber)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/11/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t52333-louis-sounds-like-something-that-i-used-to-feel
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Message(#) Sujet: Re: now i'm pacing on shaky ground (louis #2) now i'm pacing on shaky ground (louis #2) - Page 2 EmptyLun 29 Jan 2024 - 17:41



death before decaf, west end - janvier 2024
@ruben hartfield

Depuis de longues minutes, Louis était tiraillé entre l’envie de savoir - enfin - et celle d’enfouir sa tête dans le sable pour ne plus rien voir ni entendre. Il justifierait sans doute cette technique de l’autruche par le besoin de faire le tri parmi les nombreuses informations transmises par Ruben, pour les mettre en parallèle avec les bribes qu’il avait réussi à récolter ici et là, le tout formant un panorama un peu moins flou de ce qu’avait été une partie de sa vie à Brisbane. Seulement il savait, au fond, qu’une fois la tête enterrée dans le sable, il deviendrait encore plus dur d’affronter la réalité. Cette vérité qu’il tentait de fuir depuis des années maintenant. Oui, il était aussi attiré par les hommes. Ruben avait sans doute raison, lorsqu’il lui disait que son corps s’en rappelait pour lui, mais ça n’empêchait pas Louis de faire comme s’il était surpris de l’apprendre. C’était plus simple que d’avouer qu’il n’avait fait qu’éviter la question depuis qu’elle lui avait été posée une première fois, quelques mois après son réveil. La mauvaise foi avait encore de beaux jours devant elle chez le Dalton. Il était donc tiraillé entre le désir de trouver des réponses à ses questions, et la crainte de ce que ces réponses pouvaient réveiller chez lui. Alors il restait sur la défensive et interrogeait Ruben sur les premières choses qui lui venaient en tête, même si ce n’était pas nécessairement les plus importantes. C’était toi aussi, la première fois ? Même s’il n’était pas encore au clair avec sa bisexualité, ça ne l’étonnerait pas que ce soit l’homme devant lui qui ait fait office de révélation il y a quatorze ans. Même drapé dans sa mauvaise foi, il ne pouvait nier l’attirance qu’il exerçait sur lui, sans rien faire pour. Juste en existant et en répondant avec une patience infinie à ses éclats de voix. « Oui et non. » Louis fronça les sourcils, sentant monter en lui son agacement face à cette réponse qui n’en était pas vraiment une, mais il n’eut pas l’occasion de l’exprimer à voix haute puisque Ruben ne tarda pas à poursuivre. « C’est pas avec moi que tu t’aies rendu compte que t’aimes les hommes aussi, mais on se connaissait déjà à ce moment-là. » Cela surprit presque Louis, d’apprendre qu’il avait été attiré par au moins un autre homme. S’il n’y avait eu que Ruben, il aurait pu prétendre à une exception. Une entorse à la norme, quelque chose qui n’avait pas tellement d’influence sur sa vie ; il était attiré par les femmes et par Ruben. Juste Ruben, pas les hommes en général. S’il y avait eu d’autres hommes - ce qui semblait être le cas - alors il était difficile de faire passer ça pour une exception. « Et on en a longuement discuté parce-que tu savais que c’était déjà mon cas et que t’avais besoin d’en parler avec quelqu’un qui connaissait. » Louis hocha la tête et baissa les yeux vers ses mains qu’il ne cessait de triturer, au point qu’à force de jouer avec les petites peaux mortes autour de l’ongle de son pouce, il s’était mis à saigner. Il était plus simple de se concentrer sur ce micro-saignement plutôt que sur les remerciements que Ruben méritait sans doute. Des remerciements qui restaient coincés au fond de la gorge de Louis. Merci d’avoir pris ce temps, à l’époque. Merci de le prendre encore, aujourd’hui. À la place, il hocha la tête, sans le regarder dans les yeux.

Il était plus simple, aussi, de maintenir toutes ses émotions à distance en préférant un ton plus abrasif, même s’il avait mis de côté l’agressivité qui avait teinté ses paroles quelques instants auparavant. Sans jamais s’énerver ou lui faire sentir que c’étaient des reproches, Ruben continuait pourtant inlassablement de répondre à ses questions. « C’est pas moi qui ai pris la décision, je te rappelle, je l’ai subi. » Cela rappela à Louis que rien n’obligeait le neurochirurgien à faire ce qu’il était en train de faire, et qu’il méritait pour cela au moins un peu de reconnaissance. Comme ses remerciements avant elles, ses excuses restèrent coincées quelque part entre ses poumons et ses lèvres, mais en expirant profondément, Louis tenta au moins de diluer un peu de la tension qui le poussait à rester sur la défensive. Une posture qui disparut totalement au moment où Ruben évoqua sa famille. « Tu parlais plus à ta famille, à ce moment-là. » Comme un uppercut auquel on se prépare mais qui ne manque pas de nous couper la respiration. « Enfin, ils ont arrêté de te parler quand tu leur as dit que t’étais en couple avec un garçon. » Louis ne pouvait pas dire qu’il était vraiment surpris de la tournure de la relation avec ses parents, mais entendre Ruben le dire à voix haute resta désagréable au possible. Ils n’avaient jamais été des modèles d’ouverture d’esprit et de modernité, mais comme beaucoup d’enfants, Louis avait gardé l’espoir naïf que leur amour parental serait plus fort que tout. « Je vois. Je m’attendais à rien, mais je suis quand même déçu. » C’était bien l’un des scénarios qu’il avait imaginés, lorsqu’il avait réalisé, après plusieurs semaines d’hospitalisation, que ni son père, ni sa mère ne s’étaient inquiétés de son état de santé. Il n’avait pas non plus demandé à ce qu’ils soient contactés, comme s’il savait, au fond, que c’était peine perdue. Pourtant, connaître la vérité restait aussi douloureux que si quelqu’un s’amusait à planter de minuscules épingles dans ses bras nus. « T’as pourtant tout du gendre idéal, je vois pas ce qu’ils attendaient de plus. » Ils auraient même pu trouver un terrain d’entente autour de leur agacement mutuel pour le rugby. « Pour le reste, personne m’a donné d’informations alors je suis autant dans le flou que toi pour ça. » Louis hocha silencieusement la tête, comprenant que sur ce point, ce n’était pas auprès de Ruben qu’il trouverait des informations supplémentaires. « Pour ce qui est que je vaux mieux que ça… Tu m’accordes trop de crédit. » Il releva un sourcil dubitatif, pas certain de comprendre où Ruben voulait en venir avec cette réponse. « Est-ce que c’est pire que le type que tout le monde traite comme une victime parce qu’il a le cerveau en bouillie alors qu’il est apparemment du genre à abandonner tous ses proches sans leur laisser d'explications ? » Sa thérapeute lui avait répété à plusieurs reprises qu’il était trop dur avec lui-même, mais Louis refusait toujours de la croire. Au contraire, il était fatigué qu’on le plaigne alors qu’il s’était mis tout seul dans cette situation, au fond. Il aurait été plus facile de recoller entre eux les lambeaux de son passé si quelques proches les avaient eu entre les mains au moment où il s’était réveillé. Mais non, Louis avait sans doute eu la prétention de croire qu’il pouvait s’en sortir seul, qu’il n’avait besoin de personne, et voilà là où ça l’avait mené. Une vraie réussite.

« Ah oui ? » Il y avait, dans la réponse de Ruben, une pointe d’espoir qui mit Louis légèrement mal à l’aise. Il ne s’y attarda pas davantage et garda les yeux résolument braqués sur le crâne brun de son chien. « Alors que le peu que tu confiais voulait dire tellement de choses qu’avec les informations que je te donne aujourd’hui, ça te semble logique que tu parlais de moi ? » Cette fois un sourire fit son apparition sur le visage de Louis, amusé de voir que Ruben n’avait pas l’air décidé à prendre des pincettes ou tourner autour du pot. « C’est pas difficile à deviner quand on fait un peu de maths. » Ce n’étaient pas tant les éléments que Liam lui avait rapportés qui lui faisaient dire que c’était de Ruben dont il leur avait parlé, que le temps qu’avait apparemment duré leur relation. « Je leur avais parlé d’une relation sérieuse et je vois pas comment j’aurais pu en vivre une autre entre 2010 et 2016 alors qu’on est apparemment resté ensemble 5 ans. » De cette relation, Liam ne connaissait que les grandes lignes ; Louis lui avait confié avoir vécu avec quelqu’un pendant plusieurs années et être suffisamment marqué par leur rupture pour que ça l’ait poussé à quitter sa ville natale pour s’engager dans l’armée. Il avait toutefois oublié de préciser que c’était lui qui avait pris la décision de partir, puisque Liam avait plutôt compris que c’était lui, qui s’était fait briser le cœur. « Sauf si je menais une double vie, et dans ce cas le moi du passé n’a apparemment pas fini de me décevoir. » À la lâcheté, il faudrait alors ajouter l’infidélité, et si Louis ne savait même plus s’il en était capable ou non, il était par contre tout à fait le genre à ajouter du sel sur des plaies encore béantes, ce qu’il démontra en demandant à Ruben s’ils s’entendaient bien. « Toi et moi ? » Il ravala le sarcasme qui lui vint instinctivement à l’esprit et se contenta de hocher de nouveau la tête pour confirmer la portée de sa question. « J’osais pas avouer à l’époque que t’étais sûrement l’amour de ma vie. » Si les révélations sur sa famille lui avaient tout à l’heure coupé le souffle, cette fois Louis avait l’impression que quelqu’un venait de plonger les mains dans sa poitrine pour lui arracher le cœur à mains nues. Le ton neutre avec lequel Ruben venait de lui répondre lui fit presque croire qu’il avait mal entendu. Comment pouvait-il parler de Louis comme de l’amour de sa vie alors qu’ils étaient tranquillement installés dans un café bruyant ? Comment avait-il pu accepter de l’aider après que ce supposé amour de sa vie l’ait laissé en plan sans se retourner ? Alors que le retour du bourdonnement dans ses oreilles avait empêché Louis de saisir la suite de ses paroles, il ne put qu’assister, impuissant et hébété, au coup de grâce asséné par Ruben ensuite. « Quand t’es parti, j’ai pas perdu que l’amour ce jour là, j’ai aussi perdu mon meilleur ami. » S’il avait cru pouvoir ressortir de ce rendez-vous en se sentant plus léger, comme libéré d’un poids, cette illusion venait de partir en fumée aussi rapidement qu’un claquement de doigts. « Et pour répondre pleinement à ta question: oui, on s’entendait très bien. On a été amis avant d’être ensemble, ça a permis de créer des liens. » Face à l’absurdité de la banalité avec laquelle Ruben abordait leur relation, Louis ne put s’empêcher de souffler à son tour un petit rire sans joie par les narines. « Comment ça l’amour de ta vie ? » Encore sonné, il cherchait à confirmer qu’il avait bien entendu, que son cerveau fatigué n’avait pas inventé des mots lourds de sens là où il n’y aurait pas dû en avoir autant. « Comment c’est possible ? Comment j’ai pu tout jeter par la fenêtre comme ça ? » Il ne savait pas s’il était plus en colère ou plus jaloux du Louis du passé. Celui qui avait tant tenu entre ses mains et qui ne s’était pas battu pour le garder. Qui avait préféré abandonner. Mais était-ce si surprenant qu’il ait préféré abandonner plutôt que se battre ? Autant qu’il pouvait s’en souvenir, c’était comme ça qu’il avait agi pendant toute sa vie. Ruben n’avait apparemment pas été assez pour le faire changer. « J’ai l’impression qu’il me manque une information cruciale pour pouvoir comprendre pourquoi j’ai fait ça. Et ça devrait pas être à toi de me l’expliquer, parce que tu l’as dit toi-même, c’est pas toi qui l’a prise cette décision, tu l’as juste subie.  » Il frotta son visage de ses mains, et les laissa là quelques secondes supplémentaires, sur ses paupières closes et ses joues pâles. « Le seul truc qui me rassure un peu, » commença-t-il en marmonnant, avant de retirer ses mains de son visage pour que ses paroles soient plus intelligibles, « c’est qu’il y a l’air d’avoir du karma dans ce bordel : t’es neurochirurgien, t’as quelqu’un dans ta vie, t’as avancé quoi, pendant que moi je suis bloqué comme un con, tout seul, sans diplôme, j’ai aucune envie de retourner à l’armée et la moitié du temps j’oublie que j’ai trente-deux ans et pas vingt. » Louis secoua la tête, désabusé et cynique. « T’as d’autres révélations comme ça, tant qu’on est là ? » Ce fut à ce moment-là que le livre prêté par Lucas lui revint en mémoire. « J’ai pas trouvé grand chose sur toi dans la biographie de ton frère d’ailleurs. Je comptais dessus pour que cette conversation soit moins déséquilibrée, mais c’est un échec cuisant. » Il jeta ensuite un rapide coup d’oeil à l’horloge du café, se demandant combien de temps il pouvait encore tenir avant de laisser la crise de nerfs le submerger complètement.


do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?


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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
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SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
POSTS : 10801 POINTS : 2240

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
(quatorze) - present: ambrose #18diego #4ethel #6evelyn #6louis #5mavis #19nina #8nina #9scarlett #5rhett #21 | past: lewislouis #4 | alternative: nina #4 (gd)spencer (gd)

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baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethelhassanlouismavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
https://www.30yearsstillyoung.com/t48005-ruben-hartfield

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Message(#) Sujet: Re: now i'm pacing on shaky ground (louis #2) now i'm pacing on shaky ground (louis #2) - Page 2 EmptyMar 30 Jan 2024 - 14:47




now i'm pacing on shaky ground
lieu: death before decaf, west end.
(c): lomapacks (gif), luleaby (codage).

***

Les expressions qui se faisaient visibles sur les traits du visage de Louis étaient nombreuses, mais Ruben n’en fit rien - ou plutôt, il savait que ce n’était pas nécessaire de les pointer du doigt, alors il se contenta de continuer de répondre aux questions que le jeune homme pouvait avoir pour lui, plutôt que de s’arrêter sur tous les détails qui lui étaient accessibles. « Je vois. Je m’attendais à rien, mais je suis quand même déçu. » Il parlait de ses parents là, en l’occurence, et la seule réaction que Ben réussit à avoir à cette réponse là fut d’amuser les sourcils sans aucun amusement et sans aucune surprise exprimée de sa part. Effectivement, il savait que les souvenirs qu’il avait de ses parents n’étaient pas déjà des plus glorieux, de ce qu’il avait déjà pu lui dire à l’époque - mais d’apprendre que leur relation avait foncé dans le mur comme cela s’y prêtait n’était pas forcément plaisant. « T’as pourtant tout du gendre idéal, je vois pas ce qu’ils attendaient de plus. » Ce fut un rire soufflé par le nez qu’il laissa échapper en première intention. « C’est ce qu’on me dit souvent, oui. » Et c’était là l’image qu’il entretenait et en laquelle il faisait en sorte de croire très fort. Mais la réalité était toute autre et comme il le dit à Louis, ce dernier lui accordait trop de crédit. « Est-ce que c’est pire que le type que tout le monde traite comme une victime parce qu’il a le cerveau en bouillie alors qu’il est apparemment du genre à abandonner tous ses proches sans leur laisser d'explications ? » Ce ne fut pas avec ce type de paroles qu’il réussit à faire détourner le regard de Ruben, qui d’un mouvement au ralenti, se contenta de pencher sa tête sur le côté en pinçant ses lèvres en une ligne fine. Ce n’était pas sur ce terrain là qu’il souhaitait aller, ni avec lui ni avec personne d’autre, parce-que cela poussait une porte qu’il préférait voir fermée en tout temps. Parce-qu’en réalité, oui: c’était pire que cela. « Tu t’accordes pas assez de crédit, toi, par contre. » Parce-que c’était effectivement ce qu’il avait fait - mais Ruben était la raison pour laquelle il avait agi de la sorte.

Et c’était peut-être la partie qui restait le plus complexe et difficile pour lui à expliquer, puisqu’admettre ses fautes et ses défauts faisait partie des choses qu’il détestait le plus faire. Mais dans cette configuration d’événements là, il ne pouvait se permettre de laisser uniquement son égo dicter son comportent: Louis valait mieux que ça. Alors promis, il en viendrait au vif du sujet d’ici à une minute, mais pour le moment il s’autorisait à recevoir de nouvelles informations de son côté concernant ce qu’avait pu faire ou dire le brun après son départ de Brisbane. Surtout si cela lui tirait enfin un sourire. « C’est pas difficile à deviner quand on fait un peu de maths. » Certes, mais ce n’était pas pour autant qu’entendre la confirmation n’était pas plaisant. « Je leur avais parlé d’une relation sérieuse et je vois pas comment j’aurais pu en vivre une autre entre 2010 et 2016 alors qu’on est apparemment resté ensemble 5 ans. » - « C’est pas apparemment. J’étais là, je te le confirme. » Cinq ans, ce n’était pas rien non, effectivement. « Sauf si je menais une double vie, et dans ce cas le moi du passé n’a apparemment pas fini de me décevoir. » Sans même y réfléchir par deux fois, avec un petit rire amer soufflé par les narines, Ruben secoua sa tête. « Non, tu menais pas de double vie. » Et il le disait avec une assurance qui aurait pu convaincre n’importe qui, alors que si ça avait effectivement été le cas lui n’aurait pas été le premier mieux au courant. Mais il connaissait Louis, il savait à qui il avait à faire à l’époque: ce n’était pas là un comportement qu’il aurait adopté.

Surtout pas alors qu’il avait envie d’aller plus loin dans leur relation, qu’il avait envie que Ruben se rende compte d’à quel point il était quelqu’un d’importante dans son quotidien et qu’il passait bien du temps à le lui répéter. « Comment ça l’amour de ta vie ? » Si c’était des informations qui semblaient normales pour Ben et qui avaient été une constante dans sa vie, il était vrai qu’en l’espace d’une poignée de minutes Louis avait réappris qu’il aimait les hommes, que celui qui lui disait ça était un ancien petit-ami et que ce dernier l’avait aimé la folie. Certains points pouvaient être répétés, explicités même s’il le fallait - promis, aujourd’hui, Ruben ne lui en tenait pas rigueur. « Comme celui dont j’étais fou amoureux et avec qui je me serais bien imaginé finir ma vie. » Et s’il annonçait ce type d’informations avec un calme à déstabiliser n’importe qui, c’était parce-que pour lui tout ceci s’était passé des années plus tôt et qu’il avait largement eu le temps de réfléchir à la question. « Comment c’est possible ? Comment j’ai pu tout jeter par la fenêtre comme ça ? » Oh, n’entendait-il pas à travers les paroles de Ruben que le responsable de tout ça, c’était le docteur lui-même ? « T’avais de bonnes raisons. » Ce n’était pas pour autant qu’il était d’accord avec ces dernières et qu’elles ne lui avaient pas fait beaucoup de mal, mais Ruben entendait chacune de celles qui pouvaient être mises en avant concernant son départ. « J’ai l’impression qu’il me manque une information cruciale pour pouvoir comprendre pourquoi j’ai fait ça. Et ça devrait pas être à toi de me l’expliquer, parce que tu l’as dit toi-même, c’est pas toi qui l’a prise cette décision, tu l’as juste subie. » Heureusement que Louis en vint à détourner le regard en cet instant, cela évita à Ruben de devoir le faire lui-même. « Le seul truc qui me rassure un peu, c’est qu’il y a l’air d’avoir du karma dans ce bordel : t’es neurochirurgien, t’as quelqu’un dans ta vie, t’as avancé quoi, pendant que moi je suis bloqué comme un con, tout seul, sans diplôme, j’ai aucune envie de retourner à l’armée et la moitié du temps j’oublie que j’ai trente-deux ans et pas vingt. » Le regard de Ben soulignait un Louis… silencieux, parce-que ce n’était pas nécessaire de répéter une interjection qui portait une certaine pitié à son égard: il n’en désirait avec évidence en rien.

« T’as d’autres révélations comme ça, tant qu’on est là ? ’ai pas trouvé grand chose sur toi dans la biographie de ton frère d’ailleurs. Je comptais dessus pour que cette conversation soit moins déséquilibrée, mais c’est un échec cuisant. » - « C’est parce-que mon frère est un idiot. » Oh, avec ce type de sujet abordé, bien sur que le côté calme de Ruben allait être mis à rude épreuve; c’était toujours le cas lorsqu’il était question de Rhett. « Et qu’à part dire que je suis insupportable il sait pas dire grand chose de moi. » Et parce-que la biographie ne traitait pas des proches de Garrett mais de lui-même, et que même si certains avaient eu le droit à des gentils mots rédigés de façon appréciable, ce n’était pas le cas pour Ruben. Lentement, il se recula pour croiser les bras sur son torse. « Je préfère encore qu’il ait rien dit et que t’aies pas eu de fausses informations à cause de lui sur moi. » Parce-que cela aurait encore été pire pour Ben, si Louis était arrivé devant lui aujourd’hui en ayant une liste de tous ses défauts - peut-être aurait-il pu comprendre bien plus facilement pourquoi ils en étaient arrivés à faire chemins séparés, cependant. Cette pensée fit glisser un frisson le long de la colonne du brun. Il pinça ses lèvres.« Comment t’as su qu’il avait écrit une biographie ? » La question était posée sans pointe d’amertume, simplement par curiosité. « C’est pas lui qui t’en as parlé directement, parce-que sinon il aurait pu répondre à certaines des questions que tu te poses aujourd’hui. » Il avait beau le détester de ton son être une bonne partie de l’année, Rhett restait son frère et lui avait confié au fil des années des informations cruciales sur sa vie personnelle. Il plissa le bout du nez. « Il t’aurait surement dit que, d’après lui, je suis un connard sans coeur qui a favorisé sa carrière plutôt que t’accorder l’attention que tu méritais. » C’était peut-être ça, l’information qui manquait cruellement à Louis pour comprendre pourquoi lui avait agi comme il l’avait fait à l’époque.

Ce ne fut qu’à ce moment là, et pas avant, que Ruben baissa le regard pour cacher la pointe de honte et d’embrasement qu’il ressentait concernant cet épisode là de sa vie. « J’ai subi ta décision de t’en aller, mais quand je te dis que tu m’accordes du crédit trop vite… C’est surement parce-que je suis pas tout à fait innocent non plus. » Il aurait préféré que ce soit le cas, il aurait aimé ne rien avoir à se reprocher. Que des choses soient claires: il aurait refait la même chose et il aurait pris les mêmes décisions si la possibilité de recommencer lui avait été donnée. Mais ce n’était pas pour autant qu’il ne regrettait pas assez fort pour oser le dire à haute voix aujourd’hui d’avoir agi de cette sorte - surtout en ayant sous les yeux les résultats désormais disponibles des années plus tard d’une telle décision.








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Louis Dalton
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la recherche du temps perdu
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Message(#) Sujet: Re: now i'm pacing on shaky ground (louis #2) now i'm pacing on shaky ground (louis #2) - Page 2 EmptyVen 2 Fév 2024 - 15:37



death before decaf, west end - janvier 2024
@ruben hartfield

« C’est ce qu’on me dit souvent, oui. » Louis mêla son rire étouffé à celui de Ruben. De ce dont il avait été témoin jusque là, rien d’étonnant à ce qu’on dise qu’il avait tout du gendre idéal, effectivement. Il avait été d’une patience et d’une politesse à toute épreuve - et depuis leur seconde première rencontre, on pouvait admettre que la situation n’était pas des plus simples à gérer - et ça ne prenait même pas en compte le fait qu’il était neurochirurgien. En fait, Louis était certain qu’il cochait absolument toutes les cases du gendre idéal, aux yeux de ses parents. Si c’était leur fille qui le leur avait présenté, et pas leur fils. Mais c’était un problème à dénouer pour une autre fois. Lorsqu’il aurait trouvé le courage de reprendre contact avec eux, peut-être, mais ce n’était pas prévu pour le moment. « Tu t’accordes pas assez de crédit, toi, par contre. » « J’suis pas sûr qu’on tombera d’accord sur ce point aujourd’hui. » Louis avait des dizaines d’arguments pour plaider sa cause, mais il sentait bien que Ruben n’était pas vraiment là pour débattre à ce sujet aujourd’hui.

« C’est pas apparemment. J’étais là, je te le confirme. » C’était idiot, parce que cette histoire faisait partie du passé et que Ruben avait visiblement tourné la page, mais savoir qu’elle avait réellement existé et qu’elle avait eu de l’importance dans leurs vies, réchauffait un peu le coeur de Louis. Cette relation sérieuse, qui l’avait suffisamment marqué pour qu’il en parle à ses camarades de l’armée comme de celle dont il avait du mal à tourner la page, et dont il n’avait eu que des bribes jusque-là, prenait forme sous ses yeux, à travers les mots de Ruben. Ce n’était pas un mensonge inventé pour qu’on le laisse tranquille. C’étaient des années bien réelles, un quotidien partagé, des souvenirs communs - même si Louis avait égaré les siens sur la route. « Non, tu menais pas de double vie. » La confirmation lui était donnée avec une telle assurance, que Louis ne put s’empêcher d’être rassuré. Il n’avait apparemment pas eu faux sur toute la ligne. Il y avait quelques choses sur lesquelles il pouvait se retourner sans honte, et ça le soulageait suffisamment pour être souligné. « T’as l’air bien sûr de toi. » Est-ce que Louis cherchait à être encore davantage rassuré ? Peut-être, mais il avait le bon goût de tourner sa phrase de manière à ce que ça sonne davantage comme une taquinerie que comme la demande d’un enfant en manque d’affection. « J’pense pas que t’aurais été au courant si ça avait été le cas. » Pourtant, il avait comme l’intuition profonde que c’était effectivement le cas. Au fond de lui, au beau milieu des souvenirs tellement enchevêtrés qu’il ne parvenait pas à les démêler les uns des autres, il savait qu’il n’avait pas pu mener de double vie alors qu’il était avec Ruben. C’était comme une évidence qui ne méritait pas d’être questionnée, et l’assurance de l’autre homme lorsqu’il le lui avait confirmé ne faisait qu’appuyer dans ce sens. Ces certitudes étaient désormais si rares dans le quotidien de Louis qu’il ne pouvait que s’y accrocher et espérer qu’il ne faisait pas - encore une fois - fausse route.

« Comme celui dont j’étais fou amoureux et avec qui je me serais bien imaginé finir ma vie. » Ruben n’avait apparemment pas fini de lui asséner des coups imaginaires alors qu’intérieurement, Louis avait l’impression d’être déjà au sol, roulé en boule, tentant de protéger du mieux qu’il le pouvait ses organes vitaux, qu’il sentait pourtant se vider de leur sang. Ses mots étaient clairs, prononcés avec un calme qui ne laissait pas de place au doute. Louis avait un jour tenu cet amour précieux entre ses mains, et il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de le jeter par la fenêtre. Il ne savait pas s’il pourrait se pardonner un jour. « T’avais de bonnes raisons. » Il secoua la tête de gauche à droite à plusieurs reprises, sans dire un mot. Il ne pouvait se détacher de la certitude qu’il n’existait aucune raison suffisante pour agir comme il l’avait fait. Ruben pouvait lui dire ce qu’il voulait, il ne voyait pas comment il pourrait le faire changer d’avis sur la question. Alors peut-être qu’il lui manquait effectivement cette information cruciale, mais il avait du mal à imaginer quelque chose de suffisamment important pour justifier d’avoir laissé l’amour de sa vie en plan. Il détourna le regard parce qu’il ne savait pas ce qu’il allait lire dans les yeux de Ruben, qui resta silencieux pendant sa tirade, mais il se savait pas suffisamment courageux pour le découvrir. Le peu d’informations qu’il disposait sur le brun était un sujet moins risqué. « C’est parce-que mon frère est un idiot. » Par la désinvolture avec laquelle il insultait son frère qui n’avait, aux yeux de Louis, rien demandé, Ruben arrivait encore à le faire rire alors qu’il avait la désagréable sensation que le sol sous ses pieds n’était que du sable mouvant qui menaçait de l’engloutir à chaque pas. « Et qu’à part dire que je suis insupportable il sait pas dire grand chose de moi. » « Les repas de famille doivent être charmants. » Dès l’instant où sa réponse franchit ses lèvres, Louis ressentit un creux dans sa poitrine. Comme s’il réalisait que quelque chose lui manquait, sans savoir quoi exactement. Comme si son corps lui rappelait qu’avec des choix différents, il aurait pu assister pour de vrai à ces repas de famille, et pas seulement supposer ce que devait être leur ambiance. Il n’en dit rien, et laissa cette sensation de côté. Il aurait le temps d’en faire le deuil plus tard. « Je préfère encore qu’il ait rien dit et que t’aies pas eu de fausses informations à cause de lui sur moi. » Louis calqua sa posture à celle de Ruben, et croisa lui aussi les bras sur son torse, le dos appuyé contre sa chaise. « Va falloir m’en dire un peu plus sur toi alors. » Il était décidé à réduire le fossé qui existait entre eux, causé par ces centaines de souvenirs qui avaient disparu de sa mémoire, alors qu’ils étaient encore bien réels pour Ruben. « Comment t’as su qu’il avait écrit une biographie ? C’est pas lui qui t’en as parlé directement, parce-que sinon il aurait pu répondre à certaines des questions que tu te poses aujourd’hui. » Louis haussa les épaules. « Je sais pas si j’aurais osé lui poser ces questions dans tous les cas. » Chercher des informations sur sa vie dans un livre derrière son dos, oui. Poser directement des questions à un membre de sa famille, non. « Si j’avais su ce que t’avais été pour moi, je sais même pas si je l’aurais lue, cette biographie. » Finalement, il n’aurait sans doute pas apprécié découvrir ce que Ruben venait de lui révéler de la bouche de quelqu’un d’autre, même s’il n’avait pas réagi de manière très raisonnable au départ. « C’est un ami qui me l’a prêtée quand je lui ai dit que je t’avais croisé à l’hôpital, pour que je sois moins en terrain inconnu quand on se reverrait. » Ça n'avait pas servi à grand-chose, le nom de Ruben n’était cité qu’à quelques reprises, sans vraiment s’attarder sur la vie du neurochirurgien. Ce n’était pas très étonnant, puisqu’il s’agissait avant tout de la biographie de l’aîné Hartfield, mais Louis n’avait pas pu s’empêcher d’être déçu à la fin de sa lecture. « C’était du hasard, j’ai pas l’habitude de faire des recherches sur les gens que je rencontre comme ça. » Il ne manquerait plus qu’il passe pour un stalker pour couronner le tout. « Il t’aurait sûrement dit que, d’après lui, je suis un connard sans cœur qui a favorisé sa carrière plutôt que t’accorder l’attention que tu méritais. » Ce n’était effectivement pas un portrait très flatteur que Ruben faisait de lui-même, et Louis fronça légèrement les sourcils, se demandant où se situait la limite entre ce que Rhett pouvait dire de son cadet, et ce que ce dernier pensait de lui. « Et à quel point ça se rapproche de ce qui s’est vraiment passé ? » Il n’y avait pas de jugement dans la voix de Louis, simplement la curiosité de connaître le point de vue de Ruben à ce sujet, pas celui de son frère. Le brun face à lui baissa la tête, et ce geste était tellement en décalage avec ce qu’il avait laissé paraître jusqu’ici que le froncement de sourcils de Louis s’intensifia. « J’ai subi ta décision de t’en aller, mais quand je te dis que tu m’accordes du crédit trop vite… C’est surement parce-que je suis pas tout à fait innocent non plus. » Aux yeux de Louis, ça ne justifiait toujours pas son propre comportement, mais il ne pouvait nier qu’il n’avait pas toutes les cartes entre les mains pour comprendre la situation dans son ensemble. « J’ai un peu de mal à suivre, j’avoue. » Et le début de migraine qu’il sentait poindre dans ses tempes ne l’aidait pas à garder l’esprit clair face aux révélations de Ruben. « Je vois toujours pas comment ça justifie ma disparition. Ça arrive, de pas vouloir la même chose dans un couple. J’aurais pu juste te quitter et pas en faire une affaire d’état. » Le mot couple sonnait étrangement à ses oreilles lorsqu'il était question de lui et d'un autre homme, mais Louis en fit abstraction pour ne pas perdre le fil de la conversation. Et est-ce que parler d’une affaire d’état n’était pas la preuve qu’il était toujours capable de transformer un problème mineur en crise diplomatique ? Chacun se fera son avis sur la question. « J’ai l’air d’un enfant qui fait un caprice parce qu’il n’a pas eu le cadeau qu’il voulait à Noël. On n’était pas marié non plus. » Ces derniers mots laissèrent un arrière-goût amer dans la bouche de Louis, comme s’il passait de nouveau à côté de quelque chose d’important. Quelque chose qui transformerait son caprice d’enfant en une blessure bien plus profonde. « On n’était pas marié, si ? » Il ne put s’empêcher de poser la question, tout en espérant que Ruben aurait trouvé le temps de lui en parler avant, s’ils étaient allés aussi loin dans leur engagement.


do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?


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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
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SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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baby bye bye bye:

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ambroseethelhassanlouismavisninarhett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilencecreations (avatar) › harley (profil gif) › thaygifs (signature gifs) › loonywaltz (userbars).
DC : ezra beauregard, le cœur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le poids des regrets (ft. jack lowden) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
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Message(#) Sujet: Re: now i'm pacing on shaky ground (louis #2) now i'm pacing on shaky ground (louis #2) - Page 2 EmptyMar 6 Fév 2024 - 19:48




now i'm pacing on shaky ground
lieu: death before decaf, west end.
(c): lomapacks (gif), luleaby (codage).

***

« T’as l’air bien sûr de toi. » Il se permit de hausser dans un mouvement las ses épaules; la réponse qu’il aurait voulu donner en cet instant n’était pas de celle qu’il pouvait se permettre de donner, parce-qu’il aurait du lui dire que c’était simple pour lui d’être aussi sur tant il était dans une situation similaire aujourd’hui. Ruben savait que Louis ne menait pas une double vie à l’époque parce-qu’il le faisait lui aujourd’hui et savait reconnaitre les signes. « J’pense pas que t’aurais été au courant si ça avait été le cas. » Il expira un petit rire amusé par le nez, esquissa un semblant de sourire qui allait de paire avec. « Je pense pas non plus. » Parce-que ce n’était pas le genre de chose dont il était bon de se vanter auprès de son partenaire, si c’était le cas. « Mais je sais que c’était pas le cas. » Il n’avait pas besoin que le moindre point lui soit prouvé pour en arriver à une telle conclusion: il connaissait Louis par coeur à l’époque, et il savait pertinemment que ce n’était pas le cas.

De toutes manières, cela n’importait plus aujourd’hui, là où lui n’en avait plus aucun souvenir et que cette interrogation là n’était en rien sur sa liste de questions prioritaires. Louis était plutôt concentré, avec les nouvelles informations que Ben avait mises en lumière, à savoir comment il en était venu à prendre la décision de partir, quel pouvait être l’élément qui l’avait forcé à tout quitter du jour au lendemain sans se retourner pour dire au revoir. L’un des deux savait pertinemment que c’était sa faute, mais le dire de but en blanc était bien plus compliqué que lorsque l’infirmation se contentait de rester dans un coin de son esprit, sans être effleurée de trop près pour ne pas qu’elle vienne hanter ses nuits. « Les repas de famille doivent être charmants. » Il n’y avait qu’à prendre le dernier en date, le réveillon de Noël, pour approuver les paroles du brun: les repas de famille étaient charmants, effectivement. « Je soupçonne ma mère de vouloir nous mettre au coin pendant le diner une fois sur deux. » C’était en réalité à tous les coups - mais ce n’était pas réellement le sujet du jour. Parce-que s’ils en étaient venus à parler de Rhett, c’était parce-que Louis lui disait avoir lu sa biographie. « Va falloir m’en dire un peu plus sur toi alors. » C’était un bien et un mal que le livre ne comporte pas trop d’informations sur lui: un mal parce-qu’il aurait préféré représenter une portion plus importante de l’histoire de son frère, un bien parce-que comme ça il était plus difficile de se faire une image via la vision biaisée de son ainé. « La conversation va vite devenir barbante si je commence à t’en dire plus sur moi. » Pas qu’il n’appréciait pas que l’on parle de lui, parce-que c’était toujours quelque-chose qui lui soufflait un peu de baume au coeur; mais plutôt qu’il n’aimait pas parler de lui pour parler de lui, celui qu’il était. Ruben aimait que ce soit ses compétences et ses exploits qui soient mis en avant, le reste n’était pas si important et pas pour moitié intéressant. « Et je suis pas sur que des informations sur moi t’aideraient toi. » Parce-que c’était pour ça qu’ils avaient engagé cette conversation, non ? Pour voir s'il était possible de redonner certains morceaux du puzzle manquants à Louis - ce n’était pas en exposant ce qui lui correspondait à lui que Ben lui donnerait un véritable coup de main.

Tout comme il ne comprenait pas vraiment en réalité comment lire la biographie de Rhett aurait pu agir de cette sorte - était-ce pour l’approcher et lui poser des questions ? Parce-qu’il ne semblait pas avoir obtenir le livre du principal intéressé par ce dernier. « Je sais pas si j’aurais osé lui poser ces questions dans tous les cas. » Rhett aurait surement commencé par lui rire au nez, qui plus était. « Si j’avais su ce que t’avais été pour moi, je sais même pas si je l’aurais lue, cette biographie. » Pinçant ses lèvres, son regard toujours apposé sur son visage, Ruben avait envie de lui demander si c’était parce-qu’il aurait possiblement été déçu s’il avait su tout ça avant de lire la biographie. Il avait envie de lui demander si cela aura changé l’image qu’il était de nouveau en train de se façonner de lui, si c’était parce-que maintenant qu’il avait davantage d’informations en sa possession, il avait envie de faire demi-tour et d’annuler toute la discussion qu’ils avaient en cet instant. Il avait envie de lui poser toutes ces questions là mais il les garderait pour lui, autant qu’elles pouvaient être, puisque ce n’était pas le moment de rassurer son égo à lui - le but était de raviver la mémoire de Louis. « Rhett a rien donné comme information dedans, ça aurait rien changé. » Qu’il se contenta de clôturer sur le sujet - ça n’avait pas d’importance. « C’était du hasard, j’ai pas l’habitude de faire des recherches sur les gens que je rencontre comme ça. » - « J’aurais pas pu t’en vouloir, si ça avait été le cas. » Après tout, les connaissances n’étaient pas équilibrées des deux côtés, cela n’aurait pas été un drame si Louis avait voulu en apprendre un peu plus avant de se jeter dans la gueule du loup. S’il le désirait, il pouvait lui donner les informations que son ainé lui aurait donné à haute voix, s’il s’était renseigné plus en détails et s’il avait été interroger la source principale de cette biographe rédigée par une autre plume. « Et à quel point ça se rapproche de ce qui s’est vraiment passé ? » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, Ruben finit par étirer une petite moue qui n’était pas spécialement emplie de fierté. Il n’avait jamais fui devant Louis, il n’avait jamais fui devant ses questions; ce n’était pas aujourd’hui que cela commencerait. Mais il avait mis tant d’année à réussir à prendre le recul nécessaire sur toute cette situation qu’il lui était douloureux presque d’en parler à haute voix avec le principal intéressé aujourd’hui. « J’utilise pas d’injures dans mon vocabulaire, donc je me serais pas traité de la même façon que pourrait le faire Rhett. » C’était un début de réponse qui annonçait la suite de façon plutôt claire malgré tout. « Mais j’ai toujours favorisé ma carrière, dans toutes les situations. » Et il l’avait fait face à Louis aussi, sans hésiter un seul instant. Il l’avait dit à Rhett: il l’aurait refait sans une once d’hésitation, si la situation s’était présentée de nouveau. Ce n’était pas pour autant qu’aujourd’hui, une part de lui regrettait peut-être finalement la façon dont les choses avaient tourné.

« J’ai un peu de mal à suivre, j’avoue. » Il ne pouvait pas lui en vouloir pour cette partie là. « Je vois toujours pas comment ça justifie ma disparition. Ça arrive, de pas vouloir la même chose dans un couple. J’aurais pu juste te quitter et pas en faire une affaire d’état. » Il décrivait les événements avec un brin plus de facilité, et c’était bien sur un point que Ben remarquait - et qu’il enregistrait dans un coin de son esprit, sans pour autant faire la moindre remarque. è J’ai l’air d’un enfant qui fait un caprice parce qu’il n’a pas eu le cadeau qu’il voulait à Noël. On n’était pas marié non plus. » Ruben n’eut même pas le temps à la moindre réaction que Louis s’en chargea de son côté. « On n’était pas marié, si ? » Doucement, avec un sourire bienveillant accroché à ses lèvres, il secoua sa tête. « On était pas mariés non. » C’était là une question facile à répondre, puisqu’elle était factuelle - il aurait bien ajouté une touche d’humour en disant pas que je me rappelle mais les circonstances n’étaient pas les bonnes pour se permettre ce type de commentaire. « C’était pas légal ici, à l’époque où on était ensemble. Pour deux hommes de se marier. » Cela avait d’ailleurs permis, dans l’esprit de Ruben à l’époque, de retirer un quelque-chose dont il ne désirait pas puisque de toutes façons, ils n’y avaient pas accès. Il savait cependant que ce n’était pas la façon dont Louis voyait le choses - en témoignait sa légère hésitation quand à poursuivre plus rapidement ses paroles. « T’aurais voulu toi, je pense. Qu’on se marie. » Qu’il disait penser là où il en était sur en réalité. « Tu m’as pas demandé de t’épouser, mais je sais que c’était quelque-chose que tu voulais. On en avait déjà parlé. » Il inspira longuement, expira de façon similaire. « Tu voulais avancer dans notre relation, éventuellement cocher certaines cases, ce genre de choses. J’étais pas du tout dans cet optique là. » Et le plus cocasse c’était qu’aujourd’hui, il était celui s’appliquant à cocher au mieux certaines cases.

« Ma carrière est tout ce qui compte pour moi. » Lorsqu’il prononçait ce genre de paroles à haute voix, il n’existait pas la moindre hésitation ou le moindre souffle de fausse-modestie; il savait ce qu’il voulait, avait toujours été clair sur ce point là et qui oserait dire le contraire serait le pire des menteurs. Ruben avait des défauts, bien plus qu’il n’appréciait l’avouer, mais avec les personnes qui gravitaient autour de lui comme avec les inconnus, il avait toujours fermement défendu l’idée que sa carrière serait toujours la seule priorité qu’il s’autoriserait à avoir. « Sauf que c’en était rendu au point où je t’ai imposé que ce soit la seule chose importante pour toi aussi. » Il détourna son regard, le laissa se balader par delà la fenêtre où le monde commençait à tourner de nouveau rond pour une journée qui serait ensoleillée. « T’as arrêté de le tolérer, parce-que même si tu m’aimais, c’était plus assez pour le faire. » Parce-que malheureusement parfois l’amour n’était pas toujours suffisant et ne savait pas combler tous les manques - en l’occurence, l’amour que Louis lui portait ne pouvait pas se suffire seul sans que Ben soit effectivement présent à tes côtés. « Et à côté de ça, tu savais plus trop quoi faire de ta carrière à toi, de tes ambitions. Ta famille t’a tourné le dos, ça t’a blessé et je sais qu’une partie de toi l’est encore aujourd’hui. » Parce-qu’à situations inversées, cela aurait été le cas aussi. Ruben soupira quelque peu avant de reporter son regard dans celui de Louis, emprunt d’une fragilité qu’il ne laissait que peu voir - mais techniquement, lui l’avait déjà vu plus d’une fois, alors il pouvait se permettre cet écart pour aujourd’hui. « J’ai pas été l’élément principal de ton départ. Je pense pas. Mais là où j’étais supposé te retenir, j’ai précipité ta chute. » Ruben n’avait que peu de regrets dans sa vie: celui là était l’un des deux plus gros.








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Louis Dalton
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Message(#) Sujet: Re: now i'm pacing on shaky ground (louis #2) now i'm pacing on shaky ground (louis #2) - Page 2 EmptyVen 9 Fév 2024 - 17:57



death before decaf, west end - janvier 2024
@ruben hartfield

Son amnésie donnait parfois à Louis l’impression de voir un inconnu lorsqu’il se regardait dans le miroir. Il ne se reconnaissait pas toujours dans les événements de sa propre vie que d’autres lui racontaient. Il ne comprenait pas toujours les raisons qui l’avaient poussé à prendre telle direction plutôt qu’une autre. Il contemplait parfois les choix pris par son lui du passé sans savoir s’il les regrettait ou s’ils avaient simplement dû faire sens au moment où il les avait pris. Sur la question de l’infidélité, au moins, Ruben confirmait qu’il n’avait visiblement pas de raisons supplémentaires de se demander si le Louis Dalton de 2015 était bien la même personne qu’en 2010 et qu’en 2024. Il avait du mal à se voir infidèle. À garder le secret surtout. Il serait plutôt du genre à finir par vider son sac ou que ça finisse par être découvert. À cette intuition s’ajoutait donc la réponse de Ruben, qui ne laissait que peu de place au doute. « Je pense pas non plus. Mais je sais que c’était pas le cas. » Louis ne chercha pas davantage à remettre en cause ses paroles, et la conversation dévia vers d’autres sujets.

« Je soupçonne ma mère de vouloir nous mettre au coin pendant le dîner une fois sur deux. » Un rire franc s’échappa des lèvres de Louis, sans qu’il ne cherche à le retenir, imaginant Ruben et Rhett Hartfield - à côté de qui Louis pouvait passer pour un adolescent frêle - penaud et punis au coin par leur mère. « J’aimerais bien voir ça, » répondit Louis après avoir repris son souffle. La légèreté de l’instant lui fit presque oublier le reste de leur discussion, les révélations de Ruben et le tremblement de terre qu’elles représentaient pour lui. « La conversation va vite devenir barbante si je commence à t’en dire plus sur moi. » Louis leva un sourcil d’un air dubitatif, se demandant si Ruben le pensait sincèrement ou s’il essayait simplement d’éviter certains sujets dont il ne voulait pas parler aujourd’hui. « Permets moi d’en douter, je devais bien te trouver un minimum intéressant pour rester cinq ans avec toi. » L’idée d’une relation amoureuse entre eux avait toujours un peu de mal à être acceptée par le cerveau de Louis, mais il tentait du mieux qu’il le pouvait de ne pas laisser transparaître sa confusion à ce sujet. En enfonçant vigoureusement ses œillères, il pouvait toujours prétendre qu’il était resté cinq ans avec Ruben en tant qu’ami ou colocataire. Raisonnement bancal à souhait, mais il faisait ce qu’il pouvait pour gérer les secousses qui faisaient trembler le sol sous ses pieds depuis le début de leur conversation. « Et je suis pas sur que des informations sur moi t’aideraient toi. » Il était vrai qu’à l’origine, l’objectif de leur rendez-vous était que Ruben puisse raconter à Louis quelques-uns de leurs souvenirs communs, pour voir s’il l’un d’eux réussissait à stimuler sa mémoire défaillante. Comment lui en vouloir, toutefois, de chercher à en savoir plus sur quelqu’un qui avait apparemment eu une grande importance dans sa vie ? Comment lui en vouloir de chercher à combler le fossé immense qui existait entre eux, creusé par son amnésie ? « Pour mes souvenirs, peut-être pas, pour moins avoir l’impression d’être à la traîne quand tu connais toute ma vie ou presque, là je dis pas. Mais je te forcerais pas à m’en dire plus, c’est déjà plus qu’inespéré que tu veuilles bien m’aider. » Louis ne savait pas s’il aurait le courage de croiser à nouveau le chemin de Ruben une fois qu’ils seraient sortis du café. Peut-être serait-ce même le neurochirurgien qui refuserait de le revoir une fois sa mission accomplie. Pourtant si l’occasion se représentait, Louis avait encore l’espoir de réussir à glaner quelques informations ici et là. La biographie de son frère aurait été un hasard bienvenu, si elle contenait plus que trois lignes évasives à propos de l’existence d’un frère médecin. « Rhett a rien donné comme information dedans, ça aurait rien changé. » « J’avais remarqué, oui. » Louis ne pouvait nier qu’il avait été déçu, lorsqu’il avait refermé le livre, de ne pas avoir trouvé grand-chose sur Ruben. Heureusement que Rhett avait fait carrière dans le rugby, un sujet qui le passionnait, sinon il aurait sans doute eu la sensation d’avoir perdu son temps. Maintenant que Ruben lui en avait révélé davantage sur leur relation passée, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était peut-être un mal pour un bien, finalement. Il aurait été mal à l’aise à l’idée d’être allé jusqu’à lire la biographie de son frère pour stalker un ex. Certes, dans la réalité, ce n’était pas tout à fait comme ça que ça s’était passé, mais la conclusion aurait été la même. Ruben, pourtant, ne semblait pas voir le mal de cette situation. « J’aurais pas pu t’en vouloir, si ça avait été le cas. » Surpris, Louis pouffa avant de reprendre son sérieux. Depuis le début de leur conversation, Ruben faisait preuve d’une patience infinie face aux réactions pas toujours mesurées de Louis. À plusieurs reprises, aussi, il avait semblé minimiser la gravité de sa disparition en 2016, et il avait du mal à comprendre pourquoi. « Tu étais déjà du genre à tout me pardonner quand on était ensemble ou c’est juste à cause de mon amnésie ? » Malgré ce qu’il essayait de se faire croire, Louis n’était pas des plus doués pour maintenir - dans son cerveau au moins - l’illusion d’une relation purement platonique entre eux, ce qui fit naître, quand il le réalisa, un léger rougissement sur ses joues. « J’utilise pas d’injures dans mon vocabulaire, donc je me serais pas traité de la même façon que pourrait le faire Rhett. » Si Louis n’avait pas été si suspendu aux paroles de Ruben, peut-être aurait-il laissé échapper un nouveau rire étouffé, à entendre Ruben supposer que son frère parlerait de lui en l’insultant. Il n’en fit rien, attendant avec une impatience timide d’en savoir plus sur les circonstances de leur rupture. « Mais j’ai toujours favorisé ma carrière, dans toutes les situations. » Louis hocha la tête, comprenant que parmi toutes ces situations dont parlait Ruben, il y avait sans doute leur relation. Il n’avait rien à répondre à ça, parce que, si ce n’était pas une philosophie de vie dans laquelle il se reconnaissait, qui était-il pour juger les priorités de Ruben ? Qui était-il aujourd’hui, du moins, alors qu’il ne se souvenait pas de ce qu’ils avaient un jour pu partager.

« On était pas mariés non. » Sa réponse laissa un goût doux-amer au fond de la gorge de Louis. Comme si, encore une fois, il lui manquait une information cruciale pour saisir l’entièreté de la situation. « C’était pas légal ici, à l’époque où on était ensemble. Pour deux hommes de se marier. » Ça simplifiait la réponse à la question, effectivement, et si Louis n’avait pas été si bousculé par tout ce qu’il venait d’apprendre sur lui-même, il aurait peut-être pu y penser tout seul. « T’aurais voulu toi, je pense. Qu’on se marie. » Une part de lui était tentée de ne pas y croire. De s’accrocher à l'idée que Ruben le menait en bateau depuis le début et que c’était la goutte d’eau qui rendait son récit totalement absurde. Pourtant, une autre part de lui était tout aussi persuadée qu’il disait la vérité. Comme une évidence qu’on ne pouvait remettre en question. « Tu m’as pas demandé de t’épouser, mais je sais que c’était quelque-chose que tu voulais. On en avait déjà parlé. Tu voulais avancer dans notre relation, éventuellement cocher certaines cases, ce genre de choses. J’étais pas du tout dans cette optique là. » Louis fut pris de vertige. Comme s’il se trouvait en équilibre précaire au bord d’une falaise et que le moindre coup de vent pouvait le faire s'écraser au pied des rochers. Il avait du mal à croire qu’il avait un jour été la personne dont parlait Ruben. De ce dont il se souvenait de sa vie et de ses désirs, se marier n’avait jamais représenté un objectif à atteindre. De ce dont il se souvenait, il n’avait d’ailleurs pas grand-chose d’autre à l’esprit que le rugby. Comment était-il passé de cet adolescent passionné et pas intéressé par l’engagement à ce Louis prêt à se marier avec un autre homme ? Il n’en avait aucune foutue idée. Il voulait comprendre. Il voulait se souvenir, surtout. Mais il avait beau creuser, il ne tombait que sur un immense trou noir qui avait tout aspiré sur son passage, ne laissant que des bribes de sensations et d’intuitions dont il ne savait que faire. Pendant qu’il se débattait avec sa stupeur, trahie par l’expression hébétée qui marquait son visage, Ruben poursuivit ses explications. « Ma carrière est tout ce qui compte pour moi. Sauf que c’en était rendu au point où je t’ai imposé que ce soit la seule chose importante pour toi aussi. T’as arrêté de le tolérer, parce-que même si tu m’aimais, c’était plus assez pour le faire. » Il entendait ses mots sans parvenir à leur donner un sens. Il avait l’impression d’étouffer, comme si sa gorge et ses poumons s’étaient rétrécis et ne laissaient plus passer qu’un mince filet d’air. Les bruits environnants devenaient un brouhaha cotonneux qui lui faisait de nouveau oublier où ils se trouvaient. « Et à côté de ça, tu savais plus trop quoi faire de ta carrière à toi, de tes ambitions. Ta famille t’a tourné le dos, ça t’a blessé et je sais qu’une partie de toi l’est encore aujourd’hui. » Louis aurait voulu le supplier d’arrêter de parler. De faire une pause pour lui laisser le temps de reprendre sa respiration. Mais les mots restaient coincés au fond de sa gorge et son corps restait figé dans une attitude de stupeur dont il ne parvenait pas à se départir. Il ne savait pas si ce que lui racontait Ruben était crédible. Il ne savait plus ce dont il avait été capable ou non, ce qui comptait pour lui ou non, ce qui aurait pu le blesser au point de laisser sa vie en plan derrière sans se retourner. « J’ai pas été l’élément principal de ton départ. Je pense pas. Mais là où j’étais supposé te retenir, j’ai précipité ta chute. » Ces paroles sonnaient comme une conclusion résignée qui serra encore davantage le cœur de Louis, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Pendant quelques secondes qui lui parurent durer des heures, il garda le regard fixé sur l’autre homme sans vraiment le voir, avant de frotter son visage puis de l’enfouir dans ses mains. Il profita du silence pour inspirer et expirer lentement, espérant retrouver un peu de son souffle et calmer les battements frénétiques de son cœur. Il aurait aimé que les conventions lui permettent de se lever et de partir sans un mot. Faire comme s’il ne s’était rien passé. Oublier cet échange et reprendre le cours de sa vie sans plus jamais penser à Ruben. Il savait aussi que ce n’était qu’un vœu pieux. La honte, d’abord, ne le laisserait jamais en paix s’il ignorait le docteur et fuyait sans demander son reste. Il y repenserait pendant des jours, des semaines même, et il était certain que le regret l’accompagnerait ensuite jusque sur son lit de mort. Et à moins d’un autre accident qui le laisserait de nouveau orphelin de ses souvenirs, il était peu probable qu’il oublie un jour ce que Ruben venait de lui confier. Il se sentait désormais marqué au fer rouge, et si la douleur lui donnait envie de se recroqueviller chez lui comme un chien blessé, il savait qu’il devait donner le change encore quelques minutes. Alors il prit une profonde inspiration et chercha à se distraire en grattant Campese entre les deux oreilles. « Je suis désolé mais je suis pas sûr d’être capable d’encaisser tout ça aujourd’hui. » Euphémisme. « Je sais pas si j’en serai capable un jour d’ailleurs. » Y faire face demandait du courage, et Louis était visiblement plus familier de la lâcheté. « Je sais pas ce que t’attendais de cette rencontre - sûrement pas ça en tout cas. » Un rire forcé accompagna ses mots. « Mais je suis pas sûr de pouvoir te donner grand chose là. Merci, quand même. » Il recula sa chaise, signe annonciateur de son départ prochain. « En plus j’te fais perdre des heures de sommeil avec tout ça. » S’il se souvenait bien, Ruben sortait de l’hôpital et avait certainement besoin de glaner quelques heures de sommeil avant sa prochaine garde. Louis ne savait pas très bien comme ça fonctionnait - il ne le savait plus, du moins - mais il voyait bien les traits tirés de fatigue du visage qui lui faisait face.


do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?


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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le miroir sans tain
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SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards - et certaines promesses ont été faites en croisant les doigts dans le dos.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : habite au #404 water(melon sugar) street, spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). se fait mettre à la porte de chez mavis au #1111 highland terrace, toowong, une nuit sur deux parce-qu'il est trop jaloux. ambrose le dévore du regard au #100 st pauls terrace, spring hill, le temps qu'il lui reste dans la semaine. risque de retourner sur le canapé de chez rhett au #9 parkland boulevard, spring hill, s'il se trompe un soir de prénom en poussant la porte. le lit de la chambre de garde c'est pas mal aussi, sinon.
oops i did it again
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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INSCRIT LE : 04/02/2022
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now i'm pacing on shaky ground
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Au moins, les anecdotes sur sa mère avait le don de faire rire Louis de bon coeur - ce n’était pas la première fois que cela arrivait, et bien sur que cela tira un sourire autant ravi que nostalgique chez Ruben. « J’aimerais bien voir ça » - « Y’a juste à me croiser avec Rhett pour comprendre comment c’est possible. » Parce-que leur relation était enfantine et qu’elle ne risquait pas de changer avec le temps; c’était un quelque-chose de constant dans leur vie et même si cela énervait plus d’une personne, cela leur permettait à eux d’être surs de pouvoir compter au moins sur ça. Ce qui n’était pas rien, son ainé comme lui étant parfaitement conscient de cela. Ils ne s’accordaient que sur trop peu de points, mais que la famille était précieuse en était un - et que parler de Ruben en était un second, finalement, à bien y réfléchir. « Permets moi d’en douter, je devais bien te trouver un minimum intéressant pour rester cinq ans avec toi. » Plissant le bout du nez, Ruben eut un petit rire. « Je suis intéressant. » Et il savait polir son égo tout seul comme un grand, aussi. « C’est littéralement le fait de m’entendre parler, et de moi qui plus est, qui est barbant. » Parce-que justement, il savait prendre soin de son égo lui-même une trop grande partie du temps.

« Pour mes souvenirs, peut-être pas, pour moins avoir l’impression d’être à la traîne quand tu connais toute ma vie ou presque, là je dis pas. Mais je te forcerais pas à m’en dire plus, c’est déjà plus qu’inespéré que tu veuilles bien m’aider. » Alors peut-être qu’effectivement, avec cet angle d’approche là, les choses étaient justifiées. Peut-être qu’une lueur d’intérêt se lisait dans le regard de Ben désormais, alors qu’il croisait les bras et s’adossait encore davantage dans sa chaise. Il ne savait pas quelle information à donner serait intéressante à entendre pour Louis, parce-qu’il avait l’impression que bien des choses n’étaient pas faites pour simplement être données sur un plateau comme ça, sans contexte. Hésitant un instant et encore un autre, il finit par retrousser ses lèvres dans un petit sourire amusé - s’il avait été du genre, il aurait eu le rouge aux joues en cet instant mais ce n’était pas son style. « Je vais pas te les montrer là parce-que je vais pas me déshabiller dans le café, mais certains de mes tatouages sont de toi. Enfin, c’est toi qui les as choisi, en tous cas. » Il aurait fallu qu’il retire son tee-shirt pour les montrer, il n’allait pas se permettre; il restait un brin trop civilisé. « Et j’ai tout un carnet de chansons écrites à propos de toi chez moi. T’en as déjà entendu certaines, d’autres jamais. » Parce-que certaines d’entre elles avaient été écrites une fois qu’il était parti. « Un jour peut-être que je te les jouerais. Si ça te dit. » Rien n’était obligatoire. « Pour ce qui est de moi voulant bien t’aider… Y’a pas de comptes à tenir. » Ce n’était pas pour que cela devienne une ardoise qu’il le faisait. « T’aurais pas accepté, j’aurais insisté quand même. » Parce-qu’il se sentait redevable envers lui.

« Tu étais déjà du genre à tout me pardonner quand on était ensemble ou c’est juste à cause de mon amnésie ? » Ruben esquissa un sourire presque timide. « T’as toujours eu le droit à un traitement de faveur. » Qu’il n’était même pas sur d’appliquer encore dans quelconque de ses relations aujourd’hui. Le jeune qu’il était avait grandi et pardonnait moins facilement aujourd’hui.

L’adulte d’aujourd’hui avait aussi des comptes à rendre par rapport au comportement que le jeune qu’il était avait pu avoir. Ce n’était pas là un quelconque surprise, puisqu’il avait lui-même proposé à Louis qu’ils se rencontrent pour qu’il puisse tenter de lui redonner quelques souvenirs - et peut-être donner du grain à moudre à l’espoir de voir le reste revenir de lui-même. Il savait aussi que ce n’étaient pas des paroles faciles à entendre. Elles se devaient d’être dites, il ne pouvait continuer dans n’importe quelle conversation sans qu’il ne fournisse certains éléments, mais cela restait tout de même un moment difficile à passer. Et plus il parlait, plus il ajoutait des détails, plus Ruben voyait bien dans le regard et dans l’attitude du brun que c’était compliqué d’être mis face à une réalité qui était pourtant la sienne depuis longtemps déjà. Encore une fois, ce n’était pas quelque-chose pour laquelle il pourrait lui en vouloir; c’était quelque-chose qui lui faisait mal au coeur à voir par contre. Louis avait été celui quittant tout du jour au lendemain, sans se retourner et sans attendre le moindre reste de la part de personne; malheureusement, Ruben était l’homme ayant surement le plus de responsabilités dans tout ça. Cela avait été une réalité avec laquelle il avait du cohabiter pendant des années, à laquelle il s’était lentement habitué même si elle lui faisait mal au coeur depuis tout ce temps. Pour Louis, tout était un vilain retour de bâton d’un coup, si bien que lorsqu’il reprit enfin la parole, les mots qu’il prononça ne furent en rien une surprise pour Ben. « Je suis désolé mais je suis pas sûr d’être capable d’encaisser tout ça aujourd’hui. » Il fit rouler ses lèvres l’une contre l’autre, pinçant l’inférieur quelques instants entre ses dents. Comment pouvait-il lui en vouloir, quand il voyait face à lui tous les signes d’urgence dans le comportement de celui qu’il avait l’impression de connaitre encore tant par coeur sans être apte à le reconnaitre ? « Je sais pas si j’en serai capable un jour d’ailleurs. » Ben secoua quelque peu sa tête. « C’est beaucoup d’éléments, et j’ai pas la prétention de t’apporter une histoire sympa à entendre. » Le rire que Louis ajouta termina de lui briser le coeur pour la journée - alors que cette dernière ne faisait que commencer. « Je sais pas ce que t’attendais de cette rencontre - sûrement pas ça en tout cas. Mais je suis pas sûr de pouvoir te donner grand chose là. Merci, quand même. » Il secoua la tête sans jamais décrocher son regard des traits de son visage. « T’en fais pas pour moi s’il te plait. » Comment dire qu’il n’attendait pas grand chose de cette rencontre, initialement ? Qu’il la faisait que pour des raisons égoïstes, et qu’il désirait surtout le voir et prendre de ses nouvelles après l’avoir cru mort pendant trop longtemps ? Alors il se contenta de lui jeter un regard surement bien trop triste en cet instant, parce-que même avec tous ses efforts, il ne saurait effacer ce dernier pour le moment.

Surtout alors qu’il vit Louis reculer sa chaise, et que cela ne pouvait pas être parce-qu’il avait trop mangé et qu’il ne passait plus derrière la table. Il aurait passé le reste de la journée à le regarder et à examiner chacun des traits de son visage un par un pour comparer ce qui était nouveau et ce qui était là depuis le début. Il ne pouvait cependant prendre ses désirs pour des réalités alors que le principal intéressé ne saurait tenir en place sur sa chaise plus longtemps. Et comme pour bien des choses, il ne saurait lui en vouloir. « En plus j’te fais perdre des heures de sommeil avec tout ça. » Se levant à son tour, Ruben secoua sa tête quelque peu de droite à gauche. « Je suis un mauvais dormeur, je les aurais pas récupéré dans tous les cas. Au moins elles ont servi à quelque-chose aujourd’hui. » Au moins il n’était pas allé rejoindre un lit qui n’était pas le sien pendant ce temps - mais ce n’était pas le débat de la journée, alors il n’attarda pas ses pensées sur cette partie là pour le moment. « Je… » Il hésita un instant - Ruben hésitait rarement -, puis se dit de touts façons qu’il ne perdrait rien. Et qu’il ne risquait pas grand chose surtout. « Je suis désolé. Je sais pas non plus ce que t’attendais de cette rencontre, mais… C’était surement pas ça non plus. » La situation était de toutes manières bien trop complexe pour qu’ils puissent en ressortir satisfaits d’une manière ou d’une autre - c’était surement le malheur de tout ça.

« Je… Je cours, souvent. » Il laissait une bouteille à la mer, Louis en ferait ce que bon lui semblait. « J’ai jamais eu ton niveau en sport, mais j’ai bossé sur ma condition physique depuis que t’es parti. » Ce n’était pas tant la question, puisque de toutes manières Dalton n’avait aucun souvenir de cette période là; Ben n’avait jamais été mauvais en sport parce-qu’il avait toujours fait en sorte d’avoir en quelques sortes un esprit sain dans un corps sain. Mais Louis avait fait du sport à bien plus haut niveau toute sa vie, côtoyant les terrains de rugby depuis trop de temps pour que cela inquiète assez Ruben déjà pendant longtemps. « Si jamais un jour t’as envie de compagnie, ou que tu veux te moquer de moi parce-que tu tiens mieux même encore aujourd’hui j’en suis sur… » Il esquissa un sourire amusé, haussant un sourcil qui voulait rendre cette fin de conversation plus légère - parce-qu’il savait que c’en était une, fin de conversation, et que Louis allait s’enfuir dès qu’il aurait terminé de parler. « Hésite pas. » S’il te plait. « Je sais que je vais utiliser de cette excuse moi de mon côté pour te recontacter rapidement. » Parce-qu’il utiliserait n’importe quelle excuse existante pour reprendre de ses nouvelles, pour recroiser son chemin, pour voir les progrès qu’il réussirait à faire au niveau de sa mémoire. Haussant un brin les épaules, il se permit d’esquisser un petit sourire attendri. « T’as le droit de t’enfuir maintenant si tu veux. Je sais que c’est ce que ton corps te crie de faire là. » Les signes étaient d’une évidence sans effort nécessaire pour être repérés. Et ce n’était pas dramatique: Ruben lui avait donné énormément de matière à réfléchir, surement de trop pour un humain qui par défaut cherchait des réponses positives aux blancs composant sa mémoire.








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Louis Dalton
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la recherche du temps perdu
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death before decaf, west end - janvier 2024
@ruben hartfield

« Je suis intéressant. » Louis ne put retenir le rire moqueur et étouffé qu’il laissa échapper. L’arrogance dans ces mots aurait dû l’agacer. Elle l’amusait. « C’est littéralement le fait de m’entendre parler, et de moi qui plus est, qui est barbant. » Louis secoua la tête comme pour lui dire qu’il n’était toujours pas convaincu par son argumentaire, mais choisit de ne rien dire de plus. Comme si une part de lui savait qu’il ne servait à rien d’argumenter à chaud avec Ruben, mais qu’il valait mieux garder ça dans un coin de sa tête pour pouvoir lui prouver qu’il avait eu tort plus tard, lorsqu’il aurait baissé la garde.

Le tournant de la conversation sembla ensuite allumer une lueur d’intérêt dans le regard du neurochirurgien. Il hésitait, sans quitter Louis du regard, et lorsqu’un sourire amusé vint étirer ses lèvres, Louis se demanda à quelle sauce il allait bien pouvoir être mangé. « Je vais pas te les montrer là parce-que je vais pas me déshabiller dans le café, mais certains de mes tatouages sont de toi. Enfin, c’est toi qui les as choisi, en tous cas. » Louis avait bien eu raison d’être inquiet. Il déglutit avec difficulté, avant que son regard ne s’attarde sur le torse et les bras de Ruben, malheureusement - ou heureusement, peut-être - recouverts par ses vêtements. Evidemment, il ne pouvait s’empêcher de les imaginer, ces tatouages. À quoi ressemblaient-ils ? Mais surtout, pour quelles raisons les avait-il choisis ? Ce n’était pas rien, un tatouage. Souvenir indélébile, dessin encré à vie sur la peau. Il avait du mal à saisir l’immensité de la confiance que Ruben lui avait un jour accordée. Confiance aveugle, vertigineuse. Tout ça pour qu’il balaie ce qu’ils avaient construit d’un geste de la main. Son ingratitude le subjuguait. « Et j’ai tout un carnet de chansons écrites à propos de toi chez moi. T’en as déjà entendu certaines, d’autres jamais. » Plus Ruben parlait, et plus la situation s’aggravait aux yeux de Louis. Il sentait les larmes lui monter aux yeux, mais refusait de les laisser s’échapper. Il avait la sensation désagréable de devoir faire le deuil d’une relation qu’il avait lui-même condamnée, sans comprendre pourquoi il avait préféré lui tourner le dos plutôt que se battre pour elle. Et savoir qu’il n’aurait peut-être jamais la réponse à cette question le terrifiait. Comme avancer alors qu’il allait être enseveli sous les et si ? Quelle vie aurait-il aujourd’hui s’il était resté ? Seraient-ils encore ensemble ? D’autres tatouages auraient-ils continué à recouvrir l’épiderme de Ruben ? Louis connaîtrait-il toutes ses chansons par coeur ? Ou bien c’était perdu d’avance et Louis n’avait fait qu’accepter l’inéluctable. Il avait aujourd’hui du mal à croire à ce scénario, mais il allait peut-être falloir s’y accrocher, s’il ne voulait pas se noyer dans ses regrets. « Un jour peut-être que je te les jouerais. Si ça te dit. » Louis hocha la tête, incapable d’articuler le moindre mot. Dans un coin de sa tête, une voix agaçante qui ressemblait étrangement à celle de sa sœur répétait en boucle que c’était une mauvaise idée. Que ça ne servait à rien de remuer de vieux souvenirs comme ça. Mais c’était exactement le problème, finalement. Remuer ces vieux souvenirs nourrissait une culpabilité aussi profonde qu’un puits sans fond, mais c’était aussi la seule piste qu’il tenait entre ses mains pour stimuler sa mémoire. Pour le moment, les sentiments contradictoires que les révélations de Ruben faisaient naître chez Louis étaient bien trop emmêlés les uns aux autres pour qu’il soit capable de dire si ça pouvait être bénéfique pour lutter contre son amnésie. Il allait falloir un peu de temps pour laisser la poussière retomber. Mais même si leurs tentatives se révélaient vaines, Louis avait la sensation qu’il était déjà trop tard pour faire demi-tour. La facilité aurait été de rester à Melbourne, ou de partir ailleurs, loin, pour recommencer sa vie à zéro. Laisser le passé derrière lui et repartir d’une page blanche. Il en avait eu la possibilité, et il avait choisi de ne pas le faire. Il était maintenant trop tard. Pour une fois, il allait devoir assumer ses choix. « Pour ce qui est de moi voulant bien t’aider… Y’a pas de comptes à tenir. T’aurais pas accepté, j’aurais insisté quand même. » « T’as pas l’air d’être le genre à accepter qu’on te dise non. » Sa voix était un peu plus serrée qu’il ne l’aurait souhaité, mais étant donné les circonstances, il ne pouvait pas espérer beaucoup plus de nonchalance. Il avait réussi à retenir ses larmes et sa colère, il s’estimait déjà chanceux.

Pas le genre à accepter qu’on lui dise non, mais apparemment le genre à accorder des traitements de faveur quand le cœur lui en disait. « T’as toujours eu le droit à un traitement de faveur. » Louis sentit le rouge lui monter aux joues, mais refusa de détourner son regard. L’espace d’un court instant, il se demanda si l’entièreté de cette conversation n’était pas juste une énorme plaisanterie. Comment son existence avait-elle pu prendre un tel virage autour d’un mug fumant de thé, au milieu de dizaines d’autres clients ? Des conversations aussi capitales ne pouvaient pas avoir lieu dans un cadre aussi banal que celui d’un café où l’on s’assoit après avoir promené son chien. Rien de tout ça ne faisait sens. Pourtant, une infime part de lui n’était pas si surprise. Comme si au fond, il s’y attendait. Louis refusait d’y voir l’espoir que ses souvenirs étaient bien toujours là, quelque part, enfouis trop profondément mais pas encore perdus à tout jamais. Il refusait d’y voir quoi que ce soit, il avait d’autres problèmes plus urgents à régler. Mais pour les régler, il allait avoir besoin de s’éloigner de Ruben. De son regard intense et de sa peau qui abritait apparemment une partie de leur histoire. De leurs souvenirs communs qui lui semblaient aussi familiers qu’inconnus et qui ne faisaient que le mettre face à ses propres incohérences. Des réponses qu’il tenait entre ses mains et Louis ne savait pas s’il préférait les connaître ou rester dans l’ignorance rassurante des illusions qui le berçaient depuis trois ans. « C’est beaucoup d’éléments, et j’ai pas la prétention de t’apporter une histoire sympa à entendre. » Sympa n’était effectivement pas le terme qu’il aurait choisi pour décrire les bribes que Ruben venait de lui raconter. Il ne saurait pas, d’ailleurs, quel adjectif utiliser exactement. Triste. Renversant. Éclairant. Bouleversant. Honteux. C’était trop. Trop à encaisser en si peu de temps. Ça soulevait trop de questions et de regrets et d’espoirs. Trop de tout, alors que Louis était habitué au rien depuis trop longtemps.

« T’en fais pas pour moi s’il te plait. » La tristesse qu’il crut lire dans le regard de Ruben à cet instant, brisa définitivement le cœur de Louis. Il l’entendit se fissurer dans sa poitrine, puis ses milliers de copeaux tomber jusque dans le creux de son ventre. « C’est comme si mon cerveau était programmé pour s’en faire pour toi. » Il ne pouvait se l’expliquer, comme une force qui le poussait à s’inquiéter pour lui alors qu’ils ne se connaissaient pas. Rectification : alors que Louis ne le reconnaissait pas. « Penser aux autres c’est pas intuitif pour moi. Je fais plutôt partie de la moitié égoïste de l’humanité, » Si on considérait que l’humanité pouvait être divisée entre une moitié altruiste, et une moitié égoïste. « mais je sais pas, y’a un truc avec toi. » C’était idiot, puisque Ruben avait tout l’air d’un grand garçon capable de prendre soin de lui par lui-même. Il n’avait sans doute pas besoin d’un amnésique émotionnellement immature pour s’occuper de lui. Louis secoua la tête comme pour tenter d’effacer les bêtises qui brouillaient encore davantage ses pensées.

« Je suis un mauvais dormeur, je les aurais pas récupéré dans tous les cas. Au moins elles ont servi à quelque-chose aujourd’hui. » Ruben lui trouvait des excuses, encore une fois, et étrangement, sa réponse souffla sur les braises de sa colère. Pourquoi ne pouvait-il pas être énervé contre lui ? Il avait toutes les raisons de l’être, pourtant. Pourquoi s’échinait-il à lui trouver des excuses et des circonstances atténuantes ? Le moment était mal choisi pour lui faire des reproches, alors Louis garda son agacement pour lui, mais il était décidé à trouver, d’une manière ou d’une autre, des réponses à ces questions.

« Je… » L’hésitation de Ruben attira l’attention de Louis. Elle paraissait inhabituelle, pas à sa place entre les lèvres de l’homme qui paraissait si sûr de lui en toutes occasions. « Je suis désolé. Je sais pas non plus ce que t’attendais de cette rencontre, mais… C’était sûrement pas ça non plus. » Louis laissa échapper un rire sans joie. C’était le moins que l’on puisse dire, qu’il ne s’attendait pas à ça. Il était pourtant trop tard pour reculer. Pour faire comme si rien ne s’était passé. Il allait devoir faire face à ce passé qui l’intriguait autant qu’il l’effrayait. Restait à savoir s’il avait le courage d’embarquer Ruben dans cette quête. Mais peut-être que Ruben ne lui laisserait même pas le choix, finalement. « Je… Je cours, souvent. » Louis fronça légèrement les sourcils, se demandant là où il voulait en venir. « J’ai jamais eu ton niveau en sport, mais j’ai bossé sur ma condition physique depuis que t’es parti. Si jamais un jour t’as envie de compagnie, ou que tu veux te moquer de moi parce-que tu tiens mieux même encore aujourd’hui j’en suis sur… Hésite pas. » Oh. Il comprenait, maintenant, où Ruben voulait en venir, bien qu’il ne s’attendait pas à une telle proposition. Il avait l’impression que c’était lui, qui imposait sa présence au neurochirurgien, qui, poussé par son sens du devoir, ne pouvait lui dire non. Il commençait à réaliser que la réalité n’était peut-être pas aussi simple que ce qu’il pensait. « Je sais que je vais utiliser cette excuse moi de mon côté pour te recontacter rapidement. » Et comme il l’avait déjà été soulevé : Ruben ne semblait pas être le genre de personne qui acceptait qu’on lui dise non. « J’ai pas mal perdu depuis l’accident. » Il n’avait pas pu s’empêcher de le préciser. Comme s’il craignait que Ruben soit déçu, lorsqu’il le verrait courir. Louis savait qu’il était loin d’avoir retrouvé son niveau pré-accident. Les longs mois d’hospitalisation puis de rééducation avaient été des coups durs pour sa condition physique. Ce n’était pas à Ruben qu’il allait l’apprendre, évidemment, rien d’étonnant pour lui qui avait fait des études de médecine. « Mais pourquoi pas. On court souvent aussi, avec Campo. » À la mention de son nom, le chien releva les oreilles et tourna sa truffe vers son humain. Il avait été patient pendant toute la durée de la conversation entre les deux hommes, et Louis voyait bien qu’il commençait à avoir envie de bouger. « Tu as mon numéro, » poursuivit Louis en reportant son attention sur Ruben. Il laissait la porte ouverte, sans savoir ce qu’il allait bien pouvoir trouver derrière, conscient qu’il pourrait dans tous les cas difficilement y échapper.

« T’as le droit de t’enfuir maintenant si tu veux. Je sais que c’est ce que ton corps te crie de faire là. » Louis résista à l’envie de s’excuser de nouveau, mais ne put empêcher ses joues de rougir. « Je suis pas sûr d’être en position pour te contredire, » céda Louis en haussant les épaules. Les hésitations de Ruben et sa main tendue pour courir ensemble avaient eu le mérite de mettre à distance l’anxiété qui menaçait d’écraser Louis. Il respirait désormais avec un peu plus d’aise, et parvint à se lever de sa chaise sans tituber. « Merci encore, Ruben, » souffla-t-il d’une voix à peine audible, sans parvenir à regarder l’autre homme dans les yeux. Il tira ensuite légèrement sur la laisse de Campese pour lui signifier qu’il était temps de partir, puis quitta le café sans un regard en arrière.


do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?


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