(louis) sounds like something that I used to feel

Louis Dalton

do you still remember feelin' young and strong enough to get it wrong in front of all these people?

Pièce d'identité

NOM ≈ Dalton, nom importé d’Angleterre, arrivé sur le sol australien avec les premiers colons britanniques. PRÉNOM(S) ≈ Louis, la version française sur son acte de naissance, transformé en Lewis par certains amis. Plus rarement en Lou. ÂGE ≈ Trente-deux ans, une réalité pas toujours facile à admettre quand les quatorze dernières années de sa vie ne sont que de vagues images floues. LIEU DE NAISSANCE ≈ Gold Coast, Queensland. Il a toujours rêvé de voir du pays et ses rêves ont apparemment été - plus ou moins - exaucés. Il n’en garde juste aucun souvenir. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire. MÉTIER ≈ Livreur pour PlateMate, ça lui fait les mollets en attendant de savoir ce qu’il veut “faire de sa vie”. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bisexuel confus. Un premier coming-out fait il y a des années, dont il n’a aucun souvenir. L’impression bizarre de ne plus tout à fait être dans le placard, sans pour autant être au clair avec sa propre identité. GROUPE ≈ Au secours, j’ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Josh O’Connor. CREDITS GIFS ≈ secareanu.

Les souvenirs intacts

01. Louis est l’enfant du milieu. Celui qui avait moins de pression sur les épaules que l’aînée, mais moins de privilèges que le petit dernier. Celui qui avait le plus de mal à tenir en place aussi. Qui se faisait reprendre lorsqu’il se mettait debout sur le canapé, ou qui trouvait mille et une excuses pour se lever en classe. Tout plutôt que de rester deux heures assis sur sa chaise. 02. Ce qu’il préférait, petit, c’était faire la course avec sa sœur et son frère dans les rangs de vignes. Les Dalton vivaient à une trentaine de kilomètres de Gold Coast, à proximité du domaine viticole qui employait Charles, leur père. 03. À dix ans, Louis a suivi ses parents à Brisbane, lorsque Charles est devenu négociant en vins et qu’il avait davantage besoin d’être proche des grandes surfaces et des cavistes que des vignes. Une promotion qui a davantage ravit le père que le fils, à qui les grands espaces ont vite manqué. 04. Heureusement, il avait le rugby pour extérioriser tout ce trop plein d’énergie. Quand on lui parlait orientation et diplômes, Louis rêvait surtout de porter le maillot des Wallabies. Il n’était certes pas le meilleur techniquement ou le plus impressionnant physiquement, mais son enthousiasme et son travail lui ont fait miroiter un temps la possibilité d’en faire son métier. 05. Jusqu’à ce que son corps le lâche. Ses rêves s’envolent en fumée lorsqu’une rupture des ligaments à dix-sept ans le contraint à tout arrêter. Avec le suivi adéquat, il aurait pu rechausser les crampons et travailler encore plus dur pour revenir à son niveau. Mais il était encore mineur, et ses parents ont refusé, préférant qu’il se concentre sur ses études pour trouver un vrai travail. 06. Arrêter le rugby a aussi coupé Louis d’une grande partie de ses amis, ceux qu’il retrouvait trois fois par semaine, transpirants et plein de boue. Ceux qu’il croisait aussi chaque année en stage, et qu’il ne verrait désormais plus qu’à travers l’écran de sa télévision. 07. L’école n’a jamais été le fort de Louis, mais il a longtemps cru que ça ne serait pas vraiment important pour son futur. Plusieurs de ses coachs lui avaient pourtant répété que même s’il arrivait un jour à devenir joueur professionnel, il valait mieux avoir un plan B. Au cas où. Il n’avait pas écouté. Trop têtu ou trop sûr de lui. Il s’en est mordu les doigts, lorsqu’il a fallu faire précipitamment son dossier d’inscription à l’université. Ses parents ont insisté pour qu’il choisisse une formation en commerce. Il a, en douce, postulé au bachelor Sciences des activités physiques et sportives.

Les souvenirs perdus dans les limbes de sa mémoire

01. Contre l’avis de ses parents, Louis a préféré le sport au commerce. Alors il a fallu trouver où dormir et comment manger, parce que papa et maman Dalton ont catégoriquement refusé de subvenir à ses besoins tant qu’il n’en faisait qu’à sa tête. Têtu on a dit. Lorsqu’il s’est enfin assis dans l’amphithéâtre pour la première fois, il pensait que le plus dur était derrière lui. Il se trompait. 02. Suivre avec assiduité des cours n’avait jamais été le fort de Louis. Mais suivre avec assiduité des cours tout en travaillant à côté pour pouvoir payer ses courses et son loyer fut une autre paire de manches. Il a tenu deux ans, avant que ses résultats aux examens ne lui permettent même pas de tenter les rattrapages. 03. Papa et maman Dalton se sont immédiatement engouffrés dans la brèche pour lui proposer une porte de sortie : ils recommencent à payer son loyer s’il accepte un stage s’il accepte un stage dans l’entreprise de négociant en vins de son père. Louis capitule et remplace ses survêtements par des doudounes sans manche. 04. Lorsque Louis a eu son premier crush pour un garçon, il avait quinze ou seize ans, et c’était le capitaine de son équipe de rugby. Sauf que Louis ne l’a réalisé que bien plus tard. À dix-huit ans, lorsqu’il a embrassé un garçon pour la première fois, pendant une soirée étudiante. C’est là qu’il a compris qu’il ne regardait pas les corps des autres garçons que parce qu’il enviait leur musculature. Le chemin n’a pas toujours été simple ensuite non plus. Comme beaucoup, il s’est demandé si c’était une phase, s’il était gay et se voilait la face, si ça allait changer ses relations avec ses amis et sa famille, si ça ne serait pas plus simple de ne voir que des filles, de laisser l’autre part de lui de côté. 05. La solution qu’il a trouvé pendant longtemps a été de ne rien commencer de sérieux. Il discutait sur des applis de rencontre, embrassait des inconnus en soirée, ramenait parfois quelqu’un chez lui. Il tâtonnait maladroitement, pas suffisamment au clair avec lui-même pour l’être avec ses rares amants, qu’iels soient des femmes ou des hommes. Jusqu’à Ruben. Peut-être parce qu’avant que leur relation ne prenne ce tournant, Ruben était surtout son ami. Son meilleur ami même. Une des seules personnes avec qui Louis avait la sensation de pouvoir être vraiment lui-même. Alors l’évolution de leur relation l’a surpris, autant qu’elle paraissait n’être qu’une évidence. Au point que Louis a décidé de faire son coming out auprès de sa famille. Sans grande surprise, ce ne fut pas vraiment une réussite et ça a cristallisé les tensions latentes qui existaient entre Louis et ses parents. 06. C’est étrange, de couper les ponts avec sa famille. Se sentir orphelin sans l’être réellement. Ne plus avoir personne à qui rendre visite pendant les fêtes. Même quand ça n’avait jamais été une partie de plaisir jusque là. Heureusement, Louis savait pour quoi il le faisait. Pour qui, aussi. Pendant un temps, au moins. Peut-être a-t-il mis trop de pression sur les épaules de Ruben, qui avait toujours été clair quant à l’ordre de ses priorités : sa carrière d’abord, Louis ensuite. Peut-être aurait-il dû trouver d’autres sources d’épanouissement personnel, en dehors de leur relation, ne pas compter que sur lui pour éviter de se laisser submerger par les mille et une questions existentielles qui envahissaient son esprit. Il ne saura jamais ce qui aurait pû être différent s’il avait fait d’autres choix, parce que Louis est parti. Sans un mot, juste un morceau de papier suintant d’amertume. 07. En 2016, Louis ne s’est pas contenté de quitter Ruben. Il a aussi démissionné et déménagé. Désir de tout effacer, de laisser un pan de sa vie derrière lui pour recommencer, ailleurs. Sur un coup de tête, il s’est engagé dans l’armée. Il y a retrouvé le sens du collectif et du dépassement de soi qui lui avaient tant plu dans le rugby. Il y a vu, aussi, un moyen de voir du pays, lui qui n’avait jamais quitté l’Australie. Et si certaines directives de ses supérieurs le faisaient grincer des dents, il tentait de se raccrocher au semblant d’équilibre que cette décision lui avait finalement offert.

En vrac

a du mal à maintenir sa concentration, particulièrement dans un environnement bruyant. ≈ a toujours des séances d'orthophonie pour rééduquer sa voix et ses troubles du langage suite à son accident. ≈ tient un journal parce qu’il a peur de se réveiller un matin et d’avoir encore tout oublié. ≈ fume en secret, parce que les médecins lui répètent souvent que ce n’est pas conseillé. ≈ ne boit plus d’alcool depuis qu’il a vu les dégâts que ça pouvait occasionner lors de son séjour en centre de rééducation. ≈ se fait violence pour continuer à interagir avec d’autres humains parce qu’il se trouve particulièrement maladroit et ridicule dans toutes ses interactions sociales. ≈ a du mal avec les brunchs, toasts à l’avocat et autres tendances culinaires. ≈ a supprimé tous ses réseaux sociaux. ≈ a l’impression d’être intéressé par la mode, mais a trop peur de faire des impairs pour l’assumer pleinement. ≈ souffre d’insomnie. ≈ a certainement dû apprendre le français à l’armée, parce que certains mots lui reviennent parfois. ≈ ne cuisine pas bien. ≈ a adopté un chien récemment ; un rêve d’enfant qu’il n’avait apparemment jamais réalisé jusque là. ≈ voit une psychiatre une fois par mois, et a des rendez-vous réguliers à l’hôpital. ≈ n’a pas repris le volant depuis son accident. ≈ fait des crises d’angoisse, mais trouve que ça aurait pu être pire.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle s., mais appelez-moi Sarah. J'ai bientôt 30 ans

, et je viens de Bretagne. J'ai découvert 30YSY grâce à il est dans mes favoris depuis un moment, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je suis faible ok, pas la peine de me juger comme ça. Pour me faire ma place, j'ai BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présente 4 à 5 jours par semaine disons. Mon personnage est un scénario de @Ruben Hartfield :l:

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et may the odds be ever in your favor.

Pour recenser votre avatar

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à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

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Il était une fois, mon histoire

look inside and spark that memory of you

novembre 2022, Melbourne
“Je voudrais retourner à Brisbane.” Comme à son habitude, la psychiatre se contente d’acquiescer d’un signe de tête, sans rien dire de plus. Au départ, Louis avait trouvé ce silence angoissant ; comme s’il n’était pas déjà suffisamment perdu, seul dans une ville qu’il ne connaissait pas, incapable de se souvenir comment il était arrivé là, même pas certain de son nom et persuadé d’avoir dix ans de moins que ce que les médecins s’entêtaient à lui dire. Et puis il s’y était fait. Il n’avait pas vraiment eu le choix ; sans assiduité à ces séances, pas de sortie possible de l’hôpital. Alors il avait serré les dents, levé les yeux au ciel parfois, et avait fait de son mieux pour appréhender ce silence. Puis, même après sa sortie, il avait continué à se présenter à la porte du cabinet une fois par semaine. Tous les mardis matins. Alors ce silence, il avait fini par l’apprivoiser, et maintenant il en profitait pour prendre le temps de trouver les bons mots. Ceux qui s’échappaient encore et refusaient de quitter le bout de sa langue, et ceux qui pesaient parfois un peu trop lourd dans sa poitrine.

“Je crois que je ne prends pas trop de risque à dire que personne ne m’attend ici.” Se réveiller seul et sans aucun souvenir des dix dernières années avait sans nul doute été le pire moment de sa vie. Réaliser que personne ne s’inquiétait apparemment de son absence n’arrivait pas très loin derrière. Dans son dossier, sur la ligne personne à contacter en cas d’urgence figurait un nom inconnu. Liam. Un camarade de l’armée, un ami apparemment. Il était venu à son chevet dès le lendemain de l’accident, mais n’avait pas pu rester. Quand Louis s’était réveillé de son coma, il était seul. Liam était revenu pendant une permission. Quelques jours seulement, le temps de tenter d’aider Louis à se souvenir. Il lui avait raconté leur année passée au Soudan du Sud, là où ils s’étaient rencontrés. Leur amitié, construite dans la sueur et les muscles fatigués. Leurs collègues, qui s’inquiétaient pour lui alors qu’il était incapable de se souvenir de leurs prénoms. Les entraînements par tous les temps. Les permissions, qu’ils occupaient en allant surfer, faire de l’escalade, ou regarder des matchs de football australien. Ce Noël, passé dans la famille de Liam pour que Louis ne se retrouve pas seul. Il parlait avec l’urgence de celui qui s’accroche à un espoir si maigre qu’il ne faut surtout pas lui laisser le temps de s’échapper. Il parlait, et Louis n’entendait qu’un flot de paroles qui n’avaient aucun sens. Ces souvenirs n’étaient pas les siens. Cette vie n’était pas la sienne. Liam est reparti, en promettant de revenir, et Louis s’est retrouvé seul à nouveau. Du moins aussi seul qu’on peut l’être quand on est entouré d’une équipe de chirurgiens, psychiatres, infirmiers, kinésithérapeutes, et autres spécialistes déterminés à le remettre sur pied.

“Je me dis que me retrouver dans un environnement plus familier m’aiderait peut-être.” Derrière les syllabes mal articulées et sa voix rauque, on devine son hésitation. Certes, les seuls souvenirs qui lui restent ont Brisbane pour théâtre, mais on n’avait cessé de lui répéter qu’il n’avait plus mis un pied dans la ville depuis 2016, date à laquelle il s’était apparemment engagé dans l’armée. “Mmhm.” Louis relève la tête, conscient que ce doit être suffisamment important pour que la psychiatre l’interrompe. “Vous avez conscience que nous n’avons aucune certitude que vos souvenirs vous reviendront un jour dans leur totalité ?” Louis acquiesce en silence, presque déçu. Il en a conscience, évidemment, puisqu’on le lui répète depuis près de deux ans.
Le diagnostic n’avait pas été long à poser une fois que Louis était sorti du coma. Dès la deuxième question posée quel âge avez-vous ?, les médecins ont compris que quelque chose n’allait pas. Dix-huit ans au lieu de vingt-huit ; l’accident et le traumatisme crânien qu’il avait engendré avaient donc effacé dix années de sa vie. Dix années que Louis n’avait toujours pas récupérées. Il connaissait les grandes lignes : il ne parlait plus à sa famille, n’avait jamais terminé ses études, s’était engagé dans l’armée en 2016 et n’avait jamais présenté de petite amie sérieuse à ses amis. Il lui manquait toutefois l’essentiel, les détails qui donneraient du sens à cette histoire qui lui paraissait si étrangère : pourquoi avait-il coupé les ponts avec sa famille ? Pourquoi avait-il abandonné le sport ? Pourquoi avait-il quitté Brisbane ? Pourquoi n’était-il plus en contact avec aucun de ses proches ? Autant de questions restées sans réponse qui l’empêchaient souvent de dormir. Comme si son cerveau s’était transformé en un immense trou noir qui absorbait tout ce qui l’approchait pour le transformer en rien. En néant. Pour ne pas se laisser submerger par ses angoisses, Louis avait redirigé toute son énergie vers sa récupération physique. Neuf mois en centre de rééducation, à réapprendre à marcher, à parler aussi. S’habituer à la douleur qui ne le quittait jamais vraiment. Redécouvrir un corps marqué, plus âgé aussi. Différencier les cicatrices récentes des plus anciennes, celles dont il ne connaîtra peut-être jamais l’histoire.

Pendant tout ce temps, Louis était resté à Melbourne. Il y avait apparemment un appartement, qu’il occupait pendant ses permissions. Il espérait finir par reconnaître un visage ou même un lieu. N’importe quoi pour lui prouver qu’il était possible de reconstruire sa vie ici. Force est de constater, que ces espoirs sont restés vains. “J’étouffe ici. Je dis pas que ce sera différent là-bas, mais ça vaut au moins le coup de tenter.” Il sait que la psychiatre n’est pas dupe. Évidemment, qu’il espère un déclic. Se retrouver dans des lieux familiers, y croiser quelqu’un qu’il reconnaîtra. Ça marche dans les films, pourquoi pas pour lui ? “Si vous gardez en tête que ce déménagement ne sera pas une solution miracle, je ne vois pas de raisons de l’empêcher. Mais vous devez aller de l’avant, M. Dalton, continuer à construire votre vie malgré l’amnésie, pas attendre de retrouver quelque chose qui ne viendra peut-être jamais.”

Bienvenue parmi nous (louis) sounds like something that I used to feel 1949770018

Bon courage pour ta fiche (louis) sounds like something that I used to feel 394614564

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Invité Invité

Bienvenue ici ! :l:

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Bienvenue officiellement à toi :l:

Et je te sors Diego qui a hâte d’embêter Ruben via Louis (QUOI (louis) sounds like something that I used to feel 3258319053

) je passerai dans tes MP à ta validation (louis) sounds like something that I used to feel 4251317097

always had high, high hopes

Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove