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 we're nocturnal creatures, we own the night • aisling

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 Mkmu71n
Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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POSTS : 1361 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyLun 21 Oct 2019 - 17:26



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Il y a dans le regard de Sid une lueur qu’elle n’a jamais vue avant, une intensité qui la captive entièrement. Ce sont les mêmes yeux bleus comme l’océan, les même traits qu’elle a si souvent contemplés à la dérobée, mais quelque chose dans son énergie a changé. Elle le ressent dans ce sourire irrésistible, ces gestes tendres qui semblent l’envelopper et les douces vibrations de sa voix qui envoient un frisson le long de son échine avec autant d’efficacité que sa suggestion : « Et si on reprenait là où on a été interrompus, hmm ? » Aisling hoche fébrilement la tête et son cœur s’emballe lorsqu’il se penche vers elle. Les paupières closes, elle savoure la pression de ses lèvres charnues contre les siennes. Il ne s’écarte qu’un instant, mais ça suffit à créer un manque et lui donner envie de le sentir encore contre son visage. Heureusement le tatoueur revient à l’assaut de sa bouche et Aisling laisse échapper un soupir de plaisir lorsque le bout de sa langue taquine sa lèvre supérieure comme pour se frayer un chemin en elle. Électrisée par cette sensation, l’irlandaise entrouvre les lippes et sa main glisse sur la cuisse de Sid où elle exerce une petite pression comme pour y trouver un point d’ancrage. Mais déjà il s’écarte, et lorsqu’elle ouvre les yeux, Aisling est frappée par son regard plein de tendresse, d’affection et… d’autre chose. Un peu fébrile, elle le dévore encore des yeux lorsqu’il s’anime et la ramène brusquement à la réalité – et au concert qu’ils risquent de manquer s’ils ne s’activent pas un peu. Sans perdre de temps, Sid fait signe à leur serveuse de leur apporter l’addition et de quoi transporter leurs frites. La paille glissée entre ses lèvres pour siroter la fin de son milkshake, Aisling sent une drôle de chaleur enfler dans sa poitrine tandis qu’elle le regarde prendre les choses en main avec assurance. Ce trait de caractère l’a toujours attirée chez lui, et elle admire cette détermination qui a si souvent fait comme un baume sur ses angoisses. Mais ce soir, Aisling doit admettre qu’en plus de l’habituelle sensation de sécurité qui l’enveloppe en sa présence, elle trouve cette façon d’être carrément... sexy. Toute pleine d’affection, elle profite de l’absence de la serveuse pour écarter du bout des doigts une mèche rebelle qui s’était aventurée sur le front de Sid et redessiner les contours de son visage. Sa paume s’arrête sur sa mâchoire et la brune se redresse sur son siège pour déposer un baiser sur sa joue. Elle voudrait le remercier pour cette soirée, d’être toujours si attentionné, d’avoir fait le premier pas et supporté ses émois… le remercier d’exister tout simplement, mais les mots lui paraissent creux, vulgaires presque ; alors elle espère que cette caresse communiquera mieux toute sa gratitude. Elle a tout juste le temps de s’écarter avant que la serveuse revienne avec tout ce qu’il lui a demandé, et déjà Sid dégaine son porte-monnaie. « Non, attends, t’as déjà payé le concert je vais… » L’irlandaise proteste en vain. Visiblement peu ému par son cas de conscience, son meilleur ami/petit ami tend déjà les billets en intimant à la jeune femme de garder la monnaie. Evidemment, ça ne fait que renforcer son air de dandy-vampire-gentleman-aux-commandes, et par extension l’envoûtement qu’il exerce inconsciemment sur Aisling. Les joues roses d’embarras et de plaisir mélangés, elle se lève lorsqu’il le suggère et mène le chemin vers la porte, profitant de passer auprès d’elle pour remercier leur serveuse à son tour.

« Merci pour le dîner ! » Elle lance avec un sourire radieux une fois dans la rue. Son bras s’enroule autour de celui de Sid, dans un geste naturellement hérité de leur longue amitié. « Mais je te revaudrai quand même ça avec un verre. » Aisling annonce en prenant la direction de la salle. Puis, réalisant qu’ils essaient tous les deux de rester sobre, elle incline la tête sur le côté et lève les yeux vers Sid avec un sourire en coin. « ‘Fin… façon de parler quoi. Un verre de… bref, tu vois. » Sa main descend le long du bras de son ami, et l’irlandaise glisse ses doigts entre ceux de l’australien, savourant avec joie la chaleur de sa paume tout contre la sienne. En chemin, elle picore quelques frites dans la boite qu’il tient de sa main libre et en profite pour le nourrir au vol (c’est qu’il lui serait difficile de s’acquitter de cette tâche sans libérer son autre bras qu’elle retient résolument prisonnier). Le cœur gonflé de sensations nouvelles, Aisling sent que son crâne est en pleine fabrique de souvenirs. Le pli qui creuse la joue de Sid lorsqu’il sourit, son regard, son odeur, la température agréable de l’air autour d’eux, le vent dans les feuilles, la chaleur de son corps, le bruit de leurs pas sur le trottoir… chaque détail et émotion associée répertoriés pour mieux imprimer la magie dans un souvenir. Hélas, son insouciance s’ébrèche lorsqu’ils se rapprochent de leur destination et Aisling s’extrait à contrecœur de leur bulle de bonheur. Elle perd la connexion avec ses ressentis et prête davantage attention à son environnement, notamment aux gens qui se pressent autour d’eux pour voir Hardcore Superstar. Les portes ne sont pas encore ouvertes, et les fans du groupe attendent dans une ambiance festive, certains profitant de ce temps d’arrêt pour descendre quelques bières et éventrer leur paquet de chips tout en discutant avec leurs compagnons d’aventure. Prévoyant comme il l’est, Sid a bien évidemment retenu l’heure inscrite sur le billet pour organiser sa soirée dans l’espoir d’être bien placé. Aisling aurait dû s’en douter et elle sent un sourire étirer ses lèvres alors qu’elle réalise à quel point leurs stratégies sont différentes : elle, se serait contentée de stalker les pages Instagram des membres du groupe afin de trouver le running order, de façon à se pointer quelques minutes à peine avant que le groupe qu’elle convoite ne grimpe sur scène et ainsi profiter de l’éclairage tamisé pour passer inaperçue.

Dans la foule désormais compacte, personne ne leur prête vraiment attention, pourtant Aisling reste sur ses gardes. Si elle n’est jamais reconnue en se baladant dans la rue, ça lui arrive assez souvent en concert, comme les fans de rock ont l’habitude de la voir danser à des festivals avec les Fuel Girls ou bien poser à moitié nue en couverture de magazines de guitare et de tatouages. C’est d’ailleurs pour cette raison que des types bien lourds sont venus l’emmerder à ce même concert des années plus tôt, et comme ça que Sid a reconnu la pinup sur sa cuisse ce fameux soir où tout a commencé. Et si à l’époque il s’agissait clairement d’un mal pour un bien, puisque cette histoire leur a permis de se rapprocher et de fonder le socle de leur amitié, Aisling aime autant éviter de reproduire l’expérience. Alors l’air de rien elle baisse légèrement la tête de façon à ce que sa grosse frange noire recouvre ses yeux et cache en partie son visage. Dans un mouvement qu’elle espère naturel, la brune lâche la main de Sid et le contourne avec fluidité, comptant ainsi sur le mur dans son dos et la grande taille de son compagnon pour la dérober à la vue des gens qui les entourent. C’est pas assez, lui souffle une petite voix alors qu’elle croise le regard de parfaits étrangers, visiblement intrigués par sa petite danse pas si discrète tout compte fait. Merde. Son cœur s’enraille dans sa poitrine, et Aisling essaie de se calmer en restant pragmatique pour éviter de succomber à la paranoïa. C’est rien, personne te regarde avec insistance. Surement qu’ils ont jamais vu ta gueule. Tu l’saurais sinon, tu le sais toujours… Si ces pensées lui évitent de sombrer dans une énième crise de panique, elles ne parviennent tout de même pas à effacer son besoin de se fondre dans la masse. Mieux vaut prévenir que guérir ! Sans réfléchir davantage à sa méthode, Aisling agrippe soudain la taille de Sid et l’attire brusquement contre elle. Dans sa tête ça semblait être une bonne idée - totalement innocente – visant à se planquer plus efficacement derrière la muraille protectrice de son corps. Mais c’est sans compter l’intimité frontale dans laquelle ça les projette sans le moindre préavis, la laissant en proie à des sentiments qu’elle ne sait absolument pas gérer. Te fais pas d’idées hein, j’veux juste passer incognito, qu’elle lui aurait probablement lancé en rougissant si la scène s’était produite quelques heures plus tôt… avant qu’ils ne mettent à nu leurs doutes et sentiments les plus intimes dans cette petite ruelle derrière le restaurant. Mais c’est plus aussi simple que ça maintenant, pas vrai ? Le souffle court, Aisling réalise que quelque part elle a envie de sentir le corps du tatoueur s'appuyer contre le sien, ses bras l’encercler dans leur étreinte forte et rassurante, ses lèvres explorer les siennes. Et si ce n’est pas foncièrement nouveau, c’est la première fois qu’elle s’autorise clairement à le reconnaître sans chercher à se justifier ni à se voiler la face. Mais en même temps, le mur dans son dos et la foule compacte autour d’eux insuffle une brise de panique dans ses veines et l’impression terrifiante d’être prise au piège, sans échappatoire, menace de l'étouffer. Les nerfs à vifs, Aisling risque un regard vers le visage de Sid, terrifiée à l’idée de ce qu’elle pourrait y trouver et elle est presque rassurée de découvrir dans ses grands yeux pâles un mélange tout aussi troublant d’émotions. Tu ressens ce que je ressens, Sid ? Tu paniques pareil ou bien y’a que moi ? Est-ce que toi aussi t’éprouve le besoin de te presser contre moi ? Cette chaleur bizarre ? Putain c’est quoi ce délire ? Elle met ses questionnements de côté cependant car il lui semble déceler une once d’inquiétude sur le visage de son petit ami et elle s’empresse de le rassurer en desserrant la poigne qu’elle exerçait toujours sur sa taille. « C’est rien t’inquiète. » Elle souffle en secouant la tête. « Juste que j’aime pas trop les foules, alors j’me sens mieux comme ça. » L’explication est volontairement évasive, car Aisling a tout sauf envie d’avouer l’origine de ses craintes. Sid a beau dire qu’il se fiche des photos, elle sait bien que son métier peu respectable est souvent en cause lorsque des hommes qu’elle ne connait pas lui manquent de respect dans la rue. Alors elle se tait et encaisse la honte comme la peur, terrifiée à l’idée qu’un jour il se lasse de ses états d’âme et lui renvoie la responsabilité en pleine gueule. « Mais euh… je m’attendais pas à… 'fin… t’sais ? » Elle bafouille avec un sourire contrit et sent ses joues la brûler. Puis comme l’intimité devient trop élevée et son regard trop intense pour qu’elle puisse le soutenir plus longtemps, Aisling pose la tête contre son torse et enroule ses bras autour de sa taille. Le cœur de Sid bat contre sa joue et elle s’enivre de son odeur, un mélange subtil de sa lessive et de la senteur naturelle de sa peau. Là. C’est parfait. Les yeux fermés, l’irlandaise se réfugie dans cette étreinte et soupire de contentement en sentant ses dernière bribes d'inquiétude s'évaporer.

And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
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POSTS : 1606 POINTS : 40

TW IN RP :
TW IRL :
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
CODE COULEUR : #0489B1
RPs EN COURS : aisling #14aisling #16aisling f.b 2aisling [r.a. sinling]eoinsami

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RPs EN ATTENTE : we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 Tumblr_mn9afwBvNr1r0yw29o5_250sq
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 Gay1

RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13#15archieaudeneijicaroharley #1 | #2 | #3harvey #1 | #2 | #3jojo | lilyjoeylilyphoenix #1#2#3zelda
AVATAR : andy biersack ♥
CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • jo (dessin) • whitefalls (montage)
DC : laoise, l'artiste peintre
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/02/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyJeu 24 Oct 2019 - 17:55




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Cette fois, c’est ensemble qu’ils sortent du diner, laissant derrière eux les banquettes vaguement collantes et l’odeur de friture pour continuer de refaire à l’envers le trajet qui les avaient menés l’un à l’autre il y a déjà plusieurs années de cela. Sid hume avec bonheur la brise nocturne qui fait frissonner les feuilles des arbres longeant le boulevard. Aisling vient se pendre à son bras. Un grand sourire aux lèvres, elle le remercie pour le dîner avant d’ajouter du même souffle qu’elle a l’intention de lui rendre la pareille en lui payant un verre. « 'Fin... façon de parler quoi. Un verre de... bref, tu vois. » Elle est adorable quand elle bredouille comme ça et il laisse échapper un petit rire amusé. Puisqu’il a tout de même compris ce qu’elle essayait de dire, il précise : « Un coca, ça serait parfait, » Profitant de leurs doigts liés, il entraîne la main d’Aisling jusqu’à ses lèvres pour y déposer un baiser, puis la laisse retomber tranquillement entre eux. Ils avancent sans se presser vers la foule qui s’est agglutinée autour des portes de la salle de concert. Même si ça lui donne vaguement l’impression d’être un oisillon qu’on nourrit et qu’il n’a pas si faim que ça, il accepte de bonne grâce les frites qui apparaissent devant sa bouche, pour le simple plaisir de voir la jeune femme sourire à tous les coups. Ça l’étonne encore de voir à quel point tous ces petits gestes affectueux leur viennent naturellement et il sent son pessimisme s’échauffer pour lui rappeler que ça ne devrait pas être si facile. Comme pour lui prouver que ses idées noires ne sont pas infondées, l’atmosphère légère et confortable qui régnait entre eux change à mesure qu’ils approchent de la salle. Moins enjouée tout à coup, Aisling se replie sur elle-même, la tête penchée vers le trottoir gris et les épaules recourbées. Soucieux, il se demande si c’est l’idée de retourner dans la salle de concert qui la met dans cet état. Sa dernière expérience ici n’a pas été des plus agréables après tout, gracieuseté des deux ordures qui croyaient qu’avoir vu quelques photos d’elle leur donnait tous les droits sur sa personne. Au moins, elle n’a pas lâché sa main. Il suppose donc qu’elle n’est pas soudainement assaillie de doutes sur cette nouvelle étape de leur relation.

De nature plutôt sociale, Sid est normalement du genre à discuter avec les gens qui l’entourent pour passer le temps. Foncièrement curieux, il a toujours aimé rencontrer d’autres fans de musiques et échanger avec eux. Mais pas ce soir, alors qu’il n’a d’yeux que pour Aisling, qui vient de se détacher de son bras. Perplexe, il l’observe à la dérobée tandis qu’elle le contourne. Il se dit qu’elle a l’intention de s’appuyer sur le mur pour éviter de trop se fatiguer avant de passer quelques heures debout, mais il se rend vite compte qu’il y a autre chose quand deux bras fins jaillissent de nulle part et viennent s’enrouler autour de sa taille. Surpris par la force avec laquelle elle l’attire vers elle, il trébuche à demi et se rattrape de justesse en posant la main à plat contre la brique. Son autre bras se glisse d’instinct dans le dos d’Aisling pour la tenir contre lui. Il ne voit pas son visage, que le sommet de sa chevelure corbeau, et il ne sait pas trop quoi penser de ce nouveau développement inattendu. D’abord attendri, il sent néanmoins l’inquiétude poindre quand il se rend compte que son étreinte étonnamment vigoureuse, presque inconfortable, ne se desserre pas. Malgré toutes ses questions, il doit reconnaître que c’est terriblement agréable de la sentir si près de lui, pressée contre son torse comme si elle essayait de s’y fondre. Coincé entre l’angoisse et la joie, il fixe attentivement Aisling dans l’espoir qu’elle relève la tête. Comme si elle avait entendu sa supplication silencieuse, il voit enfin apparaître deux billes bleues sous la frange foncée. Leurs regards se croisent et il essaie de lire dans le sien ce qui la tracasse. Depuis le temps qu’ils se connaissent, elle a bien appris à décoder les plis qui se forment au coin de ses yeux et la moue qui vient lui pincer les lèvres quand il s’inquiète pour elle. L’étau de ses bras se desserre légèrement. « C’est rien t’inquiète. Juste que j’aime pas trop les foules alors j’me sens mieux comme ça. » Rassuré, il hoche la tête, compréhensif, quand il prend tout à coup la mesure de ce qu’elle vient de lui dire. Tu te rends compte? Elle s’accroche à toi parce que ça la fait sentir mieux, parce qu’elle te fait confiance, parce qu’elle sait que tu es là pour elle. Même s’il le savait déjà, la réalisation le frappe quand même de plein fouet et amène avec elle un trop-plein d’émotions qui menace de déborder de ses yeux. Il est donc carrément soulagé quand elle ajoute timidement : « Mais euh… je m’attendais pas à… 'fin… t’sais? » Il s’accroche à cette révélation discrète pour se distraire de cette inconvenante vague émotive. Tu t’attendais pas à quoi? À ce que ça soit aussi confortable? À ce qu’il y ait ce courant électrisant entre nous? Cette fois, quand elle enfouit son visage contre sa poitrine, il n’est pas inquiet. Il resserre simplement son étreinte et glisse la main qui s’était appuyée contre le mur dans la chevelure d’Aisling pour la poser sur sa nuque. Les yeux fermés, il savoure avec abandon le moment sans se soucier des regards intrigués qu’ils s’attirent.

Il ne bouge pas, même quand la foule s’engouffre comme un long mille-pattes désorganisé dans la salle de concert et qu’ils se font dépasser par quelques personnes. Ce n’est qu’une fois le calme revenu qu’il se détache, mais sans briser complètement l’étreinte. Son bras toujours enroulé autour de la taille d’Aisling, il la tient tout contre lui tandis qu’ils s’avancent à leur tour vers les portes. De la poche de son jeans, il tire l’enveloppe un peu fripée et en sort les précieux billets pour les tendre à l’employé qui les vérifie. La salle de concert est en tout point identique à ses souvenirs, du plancher en béton aux murs en brique recouverts par endroit de métal ondulé qui donnent un look parfaitement grunge-industriel à l’endroit. Même le bar où il a abordé Aisling pour la première fois semble figé dans le temps, tellement que le tatoueur s’attendrait presque à retrouver la même barmaid derrière le zinc. Comme au resto tout à l’heure, il a l’impression qu’ils risquent de tomber nez à nez avec leurs fantômes accoudés au comptoir. Il serre un peu plus fort la taille de la jeune femme tandis qu’ils se fraient un chemin entre les autres spectateurs pour rejoindre le bar. « Ça me fait drôle d’être ici, » lui souffle-t-il. Est-ce que ça te fait bizarre à toi aussi? qu’il aimerait lui demander, mais ils se séparent déjà pour qu’Aisling puisse se faufiler entre les clients. Pendant qu’elle commande leurs consommations, il examine la foule compacte qui se presse autour de la scène à la recherche du meilleur endroit où s’installer. Quand la jeune femme revient avec deux verres en plastique remplis à ras-bord, il s’empare du sien et, de sa main libre, il attrape celle d’Aisling pour l’entraîner avec lui vers le côté gauche de la scène. Ils doivent louvoyer entre les fans qui n’ont pas du tout l’intention de céder leur place, mais ils se rendent sans trop de mal jusqu’à l’emplacement que Sid a stratégiquement choisi pour sa proximité avec la scène et le risque minime d’être entraîné par les mouvements de foule. Il s’installe derrière son amie et se colle à elle, son bras libre enroulé autour de sa taille pour la retenir contre lui. Il se penche légèrement par-dessus son épaule droite. « Qu’est-ce que t’en penses? » Joueur, il fait glisser ses lèvres sur la courbe de son oreille avant de lui souffler d’un ton amusé : « Moi j’aime bien. Comme ça, j’pourrai facilement te kidnapper si le chanteur te fait trop de charme. »



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyLun 28 Oct 2019 - 17:41



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Les yeux fermés, Aisling se laisse bercer par son étreinte rassurante. Un sourire étire délicatement ses lèvres lorsqu’elle sent la main de Sid glisser contre sa nuque et elle savoure la sensation de cette pression qui la maintient tout contre lui, et de son pouce jouant avec ses courtes mèches corbeau. Elle est si bien que la vive lumière du jour, les éclats des voix et la densité de la foule ne parviennent plus à perturber son humeur. Elle reste consciente de cette présence, bien sûr, mais ça lui semble plus éloigné, moins inquiétant. Ainsi blottie dans ses bras, Aisling se sent protégée du monde et elle est persuadée que personne ne viendra l’emmerder tant qu’il la tiendra si près de son cœur. Les minutes s’échappent sans qu’elle cherche à les retenir, et puis après un moment l’énergie change dans la file et un étrange courant humain se forme autour d’eux. Intriguée par l’excitation palpable, l’irlandaise ouvre les yeux et constate avec surprise que le plus gros de la foule est passée. Une vive émotion enfle dans sa poitrine alors qu’elle se demande si Sid a abandonné son plan et s’est laissé dépasser pour la protéger d’une crise de panique. Elle relève ses grands yeux vers lui quand il s’écarte et scrute ses traits à la dérobée pour tenter de confirmer son impression, mais il ne laisse rien paraître et elle se dit que c’est tout Sid, ça, d’agir avec le cœur sur la main, sans la moindre fierté, sans rien attendre en retour, comme si c’était totalement normal. Comment je suis devenue si chanceuse ? Elle se demande encore, mais cette fois l’anxiété ne vient pas troubler son ravissement. Les yeux pétillants de joie, Aisling suit le mouvement jusqu’à l’entrée. Il faut dire qu’elle a sacrément hâte de se retrouver dans la salle de concert à présent. L’employé leur souhaite une bonne soirée et Aisling récupère le billet déchiré pour le glisser dans son petit sac. Sûr qu’elle le gardera soigneusement celui-ci ! Une fois rentrée chez elle, il ira rejoindre dans sa boite à souvenir les autres pass AAA ou VIP et les quelques billets de concerts qui ont marqué sa vie.

Une lumière tamisée les accueille dès qu’ils franchissent la porte. Un sourire léger aux lèvres, Aisling évolue sereinement parmi les fans qui se meuvent vers la scène ou le bar. Le sol en béton et le mur de briques ne sont pas sans lui rappeler les ruelles de Belfast ; quant aux décors métalliques, ils lui évoquent un festival européen sur lequel elle a pu se rendre avant d’embarquer pour l’Australie. L’atmosphère ainsi créée lui paraît familière, agréable sans qu’elle sache trop pourquoi, sans qu’elle cherche d’ailleurs à le comprendre. Les doigts de Sid se resserrent autour de sa taille et Aisling relève instinctivement les yeux vers lui. « Ça me fait drôle d’être ici. » « Hum ? » Prise de court par cette confession, l’irlandaise porte un nouveau regard sur son environnement, et une drôle de chaleur se propage à l’intérieur lorsqu’elle croit comprendre pourquoi. Quatre années plus tôt, un gars qui venait simplement voir un concert, une nana effondrée qui jouait avec le vide sans le savoir. Ils auraient pu se croiser sans jamais se parler, mais Sid l’a abordée et sa vie en a été complètement bouleversée. « Ah ouai, carrément ! » Elle répond un peu trop rapidement pour que ça paraisse totalement normal. Puis elle disparaît dans la foule avant de trop s’attarder sur la question, avant que Sid ne perçoive ce léger changement d’énergie. Ses mains tremblent presque lorsqu’elle arrive contre le bar trop familier, effleure le velours des tabourets, contre lesquels je m’étais retrouvée acculée, repère les rangées de whisky et de vodka qui s’étalent sur les étagères en bois, est-ce que c’est mal d’en demander quelques gouttes dans mon soda ? Déçue, Aisling réalise que c’est la deuxième fois de la soirée qu’elle ressent le besoin de réguler ses émotions avec de vieilles habitudes. ’Faudra qu’j’en parle à la prochaine réunion DDA. Rassurée par cette perspective, elle gonfle ses poumons comme pour se donner du courage, et lorsque la barmaid lui demande ce qu’elle veut, c’est presque fièrement qu’elle lui répond : « Un coca et une limonade, s’te plait. »

Les boissons en main, elle refait le chemin en sens inverse pour rejoindre Sid – qu’elle n’a aucune difficulté à repérer comme il dépasse tout le monde d’une bonne tête. Un sourire amusé au coin des lèvres, elle se dit que c’est quand même bien pratique et retrouve avec joie sa proximité. Elle aime la tendresse dans son regard, la chaleur de sa main quand il récupère la sienne, et comme il l’entraîne d’un pas décidé vers la fosse. Elle se laisse guider avec joie, ravie de sentir qu’il sait exactement où il va, soulagée de ne pas avoir à se poser la moindre question. Il s’arrête à quelques pas de la scène, à l’endroit où la masse indistincte des trois premières lignes se brise pour laisser un peu plus de place aux suivantes. Là, Sid la fait passer devant et enroule son bras autour de sa taille pour la ramener contre lui. Ses mains sont constamment sur elle depuis qu’il lui a confié ses sentiments, et Aisling se demande s’il en avait déjà envie avant ou s’il le fait simplement parce que c’est normal de s’enlacer quand on vient de s’avouer qu’on est pas que des amis. Elle a tant rêvé de cette intimité par le passé, sans oser la demander, sans même savoir si elle apprécierait ou se retrouverait plongée dans une crise d’angoisse. Ça l’étonne, d’ailleurs, d’être aussi à l’aise et détendue. Quelque part, elle sait que c’est parce qu’elle a pu exposer ses fêlures dans la ruelle, et sentir que Sid l’acceptait malgré ses angoisses et défauts de caractère. Mouai, ça ou tu flottes encore sur un nuage… attends donc la chute libre une fois qu’tu seras toute seule chez toi. Mais Aisling refuse de se laisser engloutir par cette vague de doutes et de pessimisme. Là, elle est bien. Alors elle fait l’effort de rester dans le présent et se concentre sur la chaleur de Sid dans son dos, le contact de sa main sous sa paume, le concert qui s’apprête à commencer, les lumières douces… et elle sent son cœur s’enflammer en prenant conscience que pour la première fois de sa vie, elle profite d’un moment de tendresse qu’elle a si souvent envié en regardant d’autres couples à la dérobée. « Qu’est-ce que t’en penses? » Lui demande son ami en se penchant par-dessus son épaule. « C’est parfait. » Elle répond sans la moindre hésitation. D’ici, Aisling peut voir toute la scène. Sans compter qu’ils se trouvent du côté de Vic, le guitariste aux jolis cheveux longs, ce qui rend leur place d’autant plus stratégique. Comme s’il avait senti sa distraction, Sid l’arrache sans mal à ses réflexions en promenant ses lèvres sur la courbe de son oreille, envoyant un frisson agréable le long de son échine. « Moi j’aime bien. Comme ça, j’pourrai facilement te kidnapper si le chanteur te fait trop de charme. » Un sourire amusé fend le visage d’Aisling et elle se mordille la lèvre inférieure de plaisir. « Ce serait un peu de la triche, non ? » Elle le taquine sournoisement en levant la tête pour voir son visage. Elle accroche son regard pétillant de malice, puis ses yeux glissent inévitablement vers ses lèvres pleines, légèrement tirées par un sourire irrésistible. N’y tenant plus, la brune incline la tête et fait une petite moue pour l’inciter à l’embrasser. Elle ferme les yeux lorsqu’il se penche vers elle, entrouvre ses lèvres pour mieux accueillir son baiser et son cœur implose encore à cette caresse. Au même moment, les lumières s’éteignent et la musique d’intro assourdissante de la première partie envahit la pièce. Aisling profite de cette distraction pour attraper délicatement la lèvre de Sid entre ses dents et y effectuer une petite pression. Elle lui lance une œillade taquine, pose un dernier baiser sur ses lèvres et se détourne pour faire face à la scène. It’s showtime !

Les musiciens débarquent et Aisling bondit d’excitation lorsqu’elle les reconnaît. Immédiatement, elle saute sur place et lève son poing vers le ciel avec un cri perçant. « J’adore ce groupe ! » Elle braille à l’intention de Sid, comme s’il ne l’avait pas déjà déduit de son attitude. « Je les ai jamais vu dans une salle aussi grande en plus, j’suis trop excitée ! » Les chansons s’enchaînent et l’irlandaise se laisse entraîner par les mélodies qu’elle redécouvre avec joie. Le blondinet sur scène sautille partout comme une foutue pile électrique et son énergie est contagieuse. Autour d’eux la foule s’agite, mais loin de s’en effrayer cette fois, Aisling rejoint le mouvement et s’égosille pour les acclamer entre chaque chanson. « C’était trop bien ! » Elle s’exclame en se tournant vers Sid lorsque les lumières se rallument. Puis elle se hisse sur la pointe des pieds, colle un baiser sur sa joue et en profite pour murmurer à son oreille : « Bouge pas, je reviens. » Elle récupère leurs gobelets en plastique désormais vides, se fraie un chemin jusqu’au bar pour les y déposer puis file vers les toilettes. En se lavant les mains, elle profite de la présence de miroirs pour vérifier son maquillage et sa coiffure. Mon Dieu, j’ressemble vraiment plus à rien ! Son rouge à lèvre ayant été largement malmené par leurs boissons et leurs baisers, elle efface le tout et redessine un trait tout frais. Puis elle glisse ses doigts sous ses yeux pour effacer quelques lignes noires qui menacent de couler. Voilà qui est bien mieux. Satisfaite, elle remet rapidement ses cheveux en place du bout des doigts et se précipite en sens inverse. La foule est plus compacte que tout à l’heure et Aisling doit jouer des coudes pour se frayer un chemin jusqu’à Sid, qu’elle repère toujours aussi facilement. Une fois à sa hauteur, elle glisse ses bras autour de sa taille et se presse contre son corps, heureuse de le retrouver et de de partager ce moment avec lui. Autour d’eux, la tension est à son comble, et lorsque les lumières s’éteignent, la clameur des fans d’Hardcore Superstar couvre leur musique d’introduction. « Ça commence ! » Elle couine et se détache de Sid qui la place de nouveau devant elle pour qu’elle puisse mieux voir. Ravie, Aisling vérifie quand même que ses cheveux de viennent pas lui chatouiller les narines, soucieuse de ne pas lui gâcher le concert. Les musiciens apparaissent enfin et l’irlandaise bondit sur place en reconnaissant les accords de Moonshine. Au même moment, un mouvement venant du fond de la salle les écrase contre les premiers rangs et Aisling se réjouit d’avoir Sid dans son dos pour amortir le choc. « Pardon, pardon… » Elle glisse tout de même à deux filles devant qui lui jettent un regard en biais. Elles comprennent rapidement qu’Aisling n’a aucun contrôle sur la foule qui les trimbale et après un bref sourire complice toutes se tournent de nouveau vers la scène.

Comme la dernière fois, la musique pulse dans les veines d’Aisling, emplit ses poumons, fait battre son cœur. Les vibrations de la basse se réverbèrent dans ses muscles et dissolvent la fatigue qui gluait ses pieds au sol. Libérée, elle saute au rythme énergique des accords, agite sa tête et ses bras sans la moindre retenue. Lorsqu’elle les connait, l’irlandaise chante les paroles à gorge déployée ; sans remarquer à quel point elles sont sexistes, sans en avoir rien à faire non plus. La salle, l’énergie du groupe, la force avec laquelle les chansons résonnent en elle… tout est exactement comme la dernière fois qu’elle les a vus ici. Enfin, à un détail près. Car cet autre soir elle n’avait d’yeux que pour le chanteur d’Hardcore Superstar, mais maintenant c’est en regardant Sid que ses prunelles s’allument, que ses tripes se froissent, que son cœur s’emballe. Ça la frappe vers la fin du concert, alors qu’elle fredonne en même temps que le suédois : « I'm only lonely when the music's over, lonely when you're going home! » Ces mêmes mots s’étaient inscrits dans ses pensées lorsque Sid était rentré chez lui après l’avoir raccompagnée le soir de leur rencontre. Il lui avait tenu compagnie bien après que la musique ait arrêté de remplir son cœur, et elle s’était sentie si vide et si seule après son départ qu’il ne lui avait pas fallu cinq minutes pour se précipiter sur son portable et envoyer un texto au numéro qu’il venait de lui donner ; parce que l’idée de ne jamais le revoir lui avait semblé tout simplement insupportable. Ebranlée par cette révélation, Aisling ne réalise avoir arrêté de danser que lorsqu’elle remarque que les mouvements de Sid ont ralenti derrière elle. Elle sent presque son regard interrogatif sur sa nuque, alors sans plus se soucier du spectacle, elle se retourne pour glisser ses bras autour de son cou et y enfouit son visage. Portée par ses émotions bien plus que par la musique, elle l’entraîne dans une sorte de danse qui ignore les lois du slow comme du rock pour former un rythme bien à eux.  « Touched, touched by that amazing soul, my blood begins to boil, a celebration to the night… Cause I'm full of lust, come with us. » Elle murmure à son oreille, prend la liberté de modifier un mot pour que les paroles reflètent encore plus ce qu’elle ressent. C’est fou comme il lui est plus facile d’admettre ce genre de choses quand le chanteur s’égosille en même temps dans son dos, quand elle n’est pas certaine que Sid puisse la comprendre avec le bruit environnant. Elle se fiche pas mal que le thème véritable de la chanson soit anti-religion, car elle en a sa propre interprétation qui prend un tout autre sens. Lorsque que retentit le dernier refrain, Aisling s’écarte pour chercher le regard de Sid dans lequel elle se perd avec un sourire plein d’affection. Les émotions se bloquent dans sa gorge, alors elle se hisse sur la pointe des pieds et presse ses lèvres contre les siennes avec une passion débridée pour les lui partager. Bon sang, comment j’ai pu vivre sans ça avant aujourd’hui ? Cette réflexion réveille une pointe d’anxiété - quoi que, c’est peut-être lié aux lumières qui s’éteignent avec les derniers accords tandis que le groupe quitte la scène. Aisling a beau savoir qu’ils reviendront pour le rappel, elle ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse en réalisant que cet instant de grâce est sur le point de se terminer.

Malgré la pénombre, les fans repèrent facilement les techniciens lorsqu’ils reviennent sur scène pour installer une nouvelle pièce de décor. Portés par une nouvelle frénésie, ils frappent dans leurs mains et scandent le nom du groupe pour les inciter à revenir. « Hard-core ! Hard-core ! » Aisling se joint à eux et hurle de joie lorsque les premiers accords de Last Call For Alcohol retentissent dans la salle. Le groupe fait son retour et les néons éclairent maintenant une sorte de petit bar Jägermeister où un roadie s’empresse de vider une bouteille de l’alcool brunâtre dans une multitude de verres à shot. Après un refrain, le chanteur délaisse son micro et les musiciens entament un rythme répétitif. Un frisson d’excitation parcourt le corps d’Aisling alors qu’elle comprend soudain ce qui va suivre. « OH MON DIEU ! » Elle hurle sans prévenir et d’autres cris similaires lui font écho dans la foule. Presque immédiatement, le chanteur commence à pointer certains fans du doigt pour que les videurs les autorisent à passer la barrière. Le cœur au bord des lèvres, Aisling saute le plus haut possible et agite les bras jusqu’à ce qu’il la désigne à son tour. « OHMONDIEUOHMONDIEU ! » Elle répète à un rythme effréné. Surexcitée, elle relève précipitamment les yeux vers Sid pour tenter de jauger sa réaction. Mais le bras tendu du videur qu’elle repère en vision périphérique lui fait bien comprendre que le temps n’est pas aux politesses. « Viens ! » Elle lance donc d’un ton décidé et attrape la main du tatoueur avant de se jeter en avant dans la foule pour accrocher celle du videur qui les tire avec une force insoupçonnée vers le premier rang. Aisling plane tellement haut qu’elle ne remarque même pas l’expression irritée des fans qu’ils bousculent sur leur passage. Arrivée contre la barrière, le colosse l’attrape par les aisselles et la fait passer de l’autre côté. Trop euphorique pour songer à attendre Sid, elle attrape la main tendue du guitariste qui la hisse sur scène. Autour d’elle des nanas plus jolies les unes que les autres se pressent autour du petit bar pour avoir leur boisson gratuite. Sans Sid avec elle, Aisling sait qu’elle aurait envoyé paître sa sobriété sur le champ, par peur de refuser ce qu’on lui offre ou de paraître coincée, mais la crainte de le décevoir agit comme la détermination qui lui manque. Et il est où d’ailleurs ? Aisling sonde la foule du regard pour tenter de le repérer mais cette étendue de visages anonymes lui donne immédiatement le vertige. Autant pour passer incognito Elle réalise avec horreur que le risque qu’on reconnaisse ‘Ivana’ est bien plus grand maintenant qu’elle est sous le feu des projecteurs avec sa coupe signature et ses tatouages bien visibles. Heureusement, c’est le moment que choisit le (petit) musicien pour tirer son (immense) copain sur l’estrade. La scène l’amuse assez pour qu’elle en oublie ses préoccupations et elle le rejoint le rire aux lèvres. « J’ai toujours voulu faire le rappel avec eux sur scène. » Elle lui confie en glissant sa main sans la sienne. « Et j’suis trop contente que tu sois avec moi ! »

Venir à ce concert, c’est faire partie d’une grande famille. Du moins c’est ce que dit le chanteur sur le devant de la scène. « I need a drink, I need it now! » La musique reprend et Aisling chante en frappant dans ses mains. « Last call for alcohol! » Autrefois, ces mots reflétaient son besoin de noyer ses émois dans la drogue et l’alcool. Et bien qu’elle ait failli déraper de nombreuses fois ce soir, Aisling sent qu’ils vibrent différemment en elle. Last call… ça lui évoque un adieu, l’impression que ses nuits de beuverie sont désormais derrière elle, que le rideau est sur le point de retomber sur un chapitre de sa vie que ce concert vient clore. Comme pour dire que ouai, elle a fait des erreurs mais que l’autre soir avec Ambroise c’était la dernière. Même si parfois elle sent sa volonté vaciller et ses doutes la ronger. Comme pour l’encourager, des paillettes tombent du ciel tandis que les effets pyrotechniques se déclenchent et balancent leurs flammes vers le plafond. Un feu d’artifice explose dans sa poitrine et Aisling laisse échapper un cri de joie. Elle relève ses yeux brillants vers Sid et tend les mains pour recueillir les petits bouts de papiers métalliques qui volent autour d’eux. « Party ain’t over 'til I say so! » Vient crier le chanteur en leur mettant le micro sous le nez. « And I feel good tonight! » Aisling répond sans hésiter, ses émotions trop en vrac pour réaliser qu’il se trouve à quelques centimètres d’elle à peine. Ou que tu viens de chanter devant plusieurs centaines de personnes… Ce n’est qu’en entendant sa voix se réverbérer contre les murs de la salle qu’elle prend conscience de la situation et le rouge lui monte aux joues tandis qu’il s’éloigne. Mais la gêne n’entame pas sa joie de vivre et elle danse avec Sid jusqu’à ce que les accords s’allongent et que la chanson se termine dans un dernier cri. Alors les lumières se rallument et les fans ayant participé au rappel se pressent autour des musiciens pour avoir un hug, une poignée de main, quelques mots. Au lieu de se joindre à eux, Aisling reste en arrière. Elle crève d’envie de se rapprocher du chanteur, d’avoir une photo peut-être, ou bien qu’il signe son billet, et elle sait aussi que cette chance inouïe ne se reproduira surement pas, mais la crainte de paraître ridicule, de rougir ou de bredouiller la cloue littéralement sur place. « Euh… on redescend ? » Elle bafouille alors en tirant légèrement la main de Sid comme pour l’entraîner vers les escaliers. Et pourtant, elle n’esquisse pas le moindre geste pour bouger. « Enfin, sauf si tu veux… t’sais… leur parler ou j’sais pas. » Elle hésite se pince les lèvres avant d’avouer piteusement : « Moi j’ose pas trop… »  

And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptySam 2 Nov 2019 - 23:44




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

« Ça serait un peu de la triche, non? » Le sourire qui flottait déjà sur les lèvres de Sid s’élargit. « J’ai jamais promis que j’allais être fair-play. » C’est une blague et pourtant, il sent que ce n’est pas si loin de la vérité. Le souvenir désagréable du deal qu’il a passé avec Mitch lui effleure l’esprit. Il sent bien que, pour garantir un peu de tranquillité d’esprit à Aisling, il est prêt à ignorer toutes les règles du jeu et même à piétiner allégrement ses principes, une conclusion qui lui ferait sans doute peur s’il n’était pas aussi convaincu de bien faire. Depuis longtemps, il a deviné que son propre bonheur est intimement lié au sien, et cette soirée ainsi que leur discussion à cœur ouvert dans la ruelle le lui ont prouvé. La tête renversée, ses cheveux soyeux éparpillés en éventail sur l’épaule de Sid, l’irlandaise semble attendre quelque chose, la bouche appétissante et les yeux lumineux malgré la pénombre ambiante. Devinant de quoi il s’agit, il se penche vers elle sans se faire prier. Leurs lèvres s’effleurent et se trouvent avec une aisance qui fait oublier leurs inhibitions et leur maladresse passées. Distrait par la caresse acérée des dents d’Aisling qui lui a arraché un soupir de surprise et de plaisir mélangés, il porte à peine attention aux premiers accords de guitare qui retentissent dans la salle. Il a un peu chaud tout à coup, et ce n’est pas seulement la foule qui se presse autour d’eux qui en est responsable. Ce n’est que lorsqu’Aisling se met à sautiller en poussant des cris à lui fendre les tympans qu’il se concentre véritablement sur le groupe qui vient d’entrer en scène. En battant distraitement du pied la mesure, il observe le blond qui s’égosille presque directement devant eux. Son visage lui dit quelque chose. En fouinant un peu dans sa mémoire, il se souvient vaguement d’avoir vu quelques CD à son effigie traîner sur la table basse du salon chez Aisling. Comme la mélodie lui est aussi familière, il suppose que la jeune femme lui a déjà fait écouter quelques-uns de ses morceaux préférés. Même s’il connaît beaucoup moins bien leur répertoire que celui d’Hardcore Superstar, il doit reconnaître qu’ils ont beaucoup de talent. Il se laisse donc emporter de bonne grâce par les solos de guitare et, surtout, l’énergie infectieuse de son amie qui se déchaîne à côté de lui.

Lorsque les lumières se rallument, le tatoueur avale d’un coup le fond de coca tiède et sans bulles restant dans son verre pour se désaltérer. « Bouge pas, je reviens. » Il sourit en sentant le baiser délicat qu’Aisling pose sur sa joue. « D’accord, » répond-t-il en hochant la tête. C’est logique : puisqu’ils ne veulent pas perdre leur place, il faut bien que l’un d’entre eux reste là pour la conserver. La jeune femme s’éloigne en zigzagant entre les spectateurs. Il la suit du regard jusqu’à ce qu’elle ait disparu, puis il se retourne vers la scène en se mordant pensivement la lèvre. Difficile pour lui de ne pas songer à ce qui s’est passé la dernière fois qu’ils se trouvaient dans cette salle de concert, à l’entracte justement. Tout va bien aller cette fois-ci, se dit-il avec un peu moins de conviction qu’il ne l’aurait voulu. Pour oublier ses inquiétudes pas tout à fait infondées, il sort son téléphone de sa poche. Il a reçu quelques messages de Caro. Curieux, il les parcourt rapidement et doit se mordre la langue pour ne pas éclater de rire tout seul au beau milieu de la foule.

20:12
Tu survis?

21:07
Tu m’réponds pas, j’imagine que ça va

21:10
Bravo bro, j’suis fière de toi.

21:11
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Quelle horreur! Convaincu que sa petite sœur chérie finira par le faire tourner en bourrique un de ces jours, il éteint l’écran en hochant la tête et remet son téléphone dans la poche de son jeans. Presque au même moment, un bras se glisse autour de sa taille tandis qu’un corps se presse contre lui. Aisling est revenue et le peu de temps qui s’est écoulé pendant son absence de même que le sourire radieux qui s’étire sur ses lèvres rosées et fraîchement repeintes lui font comprendre que rien de fâcheux ne s’est produit pendant sa petite expédition. Soulagé, il l’accueille en posant un baiser sur sa tempe. « T’es jolie, » lui souffle-t-il parce que c’est vrai, mais surtout parce qu’il veut lui faire comprendre à quel point il se trouve chanceux d’être là avec elle.

Sur scène, le ballet des techniciens est terminé depuis quelques minutes. Devinant que le concert qu’elle attend est sur le point de commencer, la foule bourdonne presque, comme si les quelques centaines de spectateurs qui la composaient vibraient tous d’excitation à l’unisson. Sid ne fait pas exception à la règle. Même s’il peut profiter de la proximité nouvelle entre Aisling et lui pour se distraire, il a terriblement hâte qu’Hardcore Superstar monte sur scène. Heureusement, il n’a plus à attendre très longtemps. Bientôt, un riff de guitare répétitif envahit la salle. Anticipant le mouvement de foule qui se produira sûrement dès que les musiciens apparaîtront devant eux, le tatoueur se prépare, muscles tendus, à servir de bouclier à Aisling contre l’enthousiasme débordant des autres fans. Il n’arrive évidemment pas à bloquer complètement le flot humain qui les pousse vers l’avant, mais il absorbe l’essentiel du choc, de sorte qu’il se retrouve simplement appuyé contre le dos de la jeune femme plutôt que de lui rentrer dedans de plein fouet comme l’a fait le mec derrière lui. Il se permet d’ailleurs de lui lancer un regard agacé par-delà son épaule. Sur scène, le chanteur, son visage encadré par sa chevelure noire et droite, s’est lancé avec son énergie habituelle dans la première chanson de la soirée. En quelques secondes à peine, Sid se retrouve plongé dans l’ambiance si particulière d’un concert rock. Happé par les notes aigües, presque douloureuses, de la guitare électrique qui déchirent l’air, il se laisse porter par les vibrations de la basse qui lui remuent les tripes et les percussions sourdes de la batterie. La voix du chanteur l’entraîne loin, très loin de toutes ses préoccupations. Au cœur du vortex musical, le temps semble s’être arrêté. Plus rien n’a d’importance sinon le moment présent dont il profite pleinement. Quelque part vers la fin du concert, il se rend brusquement compte qu’il n’a pas l’habitude d’atteindre un tel état de grâce sans avoir consommé la moindre goutte d’alcool. Comme s’il venait de se prendre un coup de poing en pleine figure, il perd le rythme et s’immobilise. La dernière rechute d’Aisling l’a obligé à affronter les excuses vides de sens dont il se nourrissait pour nier la réalité. Confronté à ses propres mensonges, il avait bien été obligé de constater qu’au moindre problème, il se tournait instinctivement vers le réconfort liquide d’une bouteille de whisky dans l’espoir d’engourdir sa douleur. Ce soit, il s’aperçoit pour la première fois que, dans sa quête d’anesthésie émotionnelle, il en était venu à sacrifier le bon pour endormir le mauvais, au risque de devenir une coquille vide.

Aisling ne danse plus elle non plus. Sid se demande si c’est parce qu’elle a senti qu’il s’est arrêté ou si quelque chose la tracasse. D’un mouvement souple, elle pivote sur elle-même pour lui faire face. Leurs regards se croisent. Avant qu’il n’ait eu le temps de s’inquiéter, elle s’accroche à lui et se blottit contre sa poitrine. Le cœur battant, conscient qu’il se passe quelque chose de particulier sans savoir exactement de quoi il s’agit, il la serre doucement. Se laissant guider par le corps de la jeune femme, il s’abandonne au rythme étrange qu’elle a créé. Ils sont seuls au monde, collés l’un contre l’autre, à l’abri dans une bulle à laquelle personne d’autre ne peut avoir accès malgré la foule qui s’agite dans tous les sens autour d’eux. Il croit entendre la voix d’Aisling à son oreille, mais les mots et leur sens se perdent dans la musique et les cris. Pourtant, lorsqu’elle s’écarte, que son regard plonge dans le siens et que ses lèvres se posent sur les siennes, il a l’impression d’avoir tout compris. Avide de la goûter encore et encore, il lui rend son baiser avec fougue, les yeux fermés et le cœur chaviré de toutes ces émotions qu’il réapprend à vivre à fond. Au bout d’un moment, il reprend un peu ses esprits. Émerveillé, le souffle court, il détaille le visage d’Aisling dans la demi-obscurité jusqu’à ce qu’elle se détourne. Il revient subitement à la réalité et au concert qui n’est pas totalement terminé.

Sur scène, des techniciens habillés en noirs s’agitent comme des fourmis pour préparer le rappel. Entraîné par la foule qui scande le nom du groupe avec entrain, Sid se met lui aussi à appeler Hardcore Superstar à grands cris. La clameur qui grondait se transforme en une véritable éruption sonore quand les musiciens reviennent sur scène. Quasi hystérique, Aisling se met à hurler. En voyant le chanteur s’approcher du bord de la scène, le tatoueur comprend ce qui est sur le point de se passer. Tandis que la jeune femme sautille sur place comme une puce dans l’espoir d’être choisie, Sid, qui sait très bien à quel point ce moment est important pour elle, met à profit sa hauteur et ses longs bras pour attirer l’attention de l’un des membres d’Hardcore Superstar. Au final, il ignore si c’est sa technique ou la sienne qui fonctionne, mais ils réussissent à se faire remarquer. Dès que l’index du musicien la désigne, Aisling bondit vers l’avant, entraînant dans son sillage par leurs mains liés un Sid quelque peu étonné. Il n’avait même pas envisagé de monter avec elle, mais maintenant qu’ils se rapprochent des barrières, il doit avouer que la perspective l’enchante assez. Au passage, il s’excuse de son mieux aux autres fans qu’ils bousculent sur leur chemin et qui leur envoie des coups d’œil courroucés.

Un agent de sécurité baraqué soulève Aisling et la fait passer par-dessus la clôture. Sid, lui, reste coincé derrière, ignoré par le colosse qui s’est aussitôt précipité pour aider une autre jolie fille à monter sur scène. Sans gêne, le tatoueur agite la main sous son nez pour lui rappeler que lui aussi a été choisi. L’agent lui lance un regard suffisamment glacial pour lui faire comprendre qu’il est sur le point d’être recalé vite fait bien fait quand le guitariste se penche vers lui et lui faire signe de monter. En s’appuyant sur la barre transversale de la clôture métallique, Sid arrive facilement à enjamber la barrière sans l’aide du colosse. Il attrape ensuite la main tendue de Vic et se laisse hisser sur la scène en se donnant une poussée. Il remercie le minuscule guitariste d’un signe de tête. (Habitué à le voir juché sur une scène, le tatoueur est tout de même un peu étonné de constater qu’il n’est vraiment pas si grand que ça.) Aisling, qui l’a repéré sans mal, s’approche déjà et vient glisser sa main dans la sienne. « J’ai toujours voulu faire le rappel avec eux sur scène. Et j’suis trop contente que tu sois avec moi! » Comme pour lui dire moi aussi, il presse doucement sa main. C’est un geste qu’il a déjà effectué des centaines de fois, mais qui lui paraît mille fois meilleur maintenant qu’il ne symbolise plus la retenue avec laquelle il s’efforçait toujours d’approcher Aisling.

Entouré de la douzaine de fans qui sont montés sur scène, le chanteur entonne Last Call for Alcohol. De toutes les chansons d’Hardcore Superstar, c’est probablement celle à laquelle Sid s’identifie le plus. C’est aussi celle qui lui a fait découvrir le groupe à une époque où il se sentait totalement perdu dans sa propre vie. Les paroles l’avaient interpelé, lui avaient bizarrement donné l’impression de ne pas être le seul à se lancer tête première dans l’alcool et les bagarres. Et même une fois qu’il avait réussi à reprendre un peu le contrôle sur sa vie, elles continuaient à lui rappeler par où il était passé et les troubles qu’il ne voulait plus jamais retrouver. I don't want to crash and burn, and I never seem to learn at all… I just might start a fight, need nobody's filthy hands taking care of me tonight, I'll be just fine. Ces paroles, il les a de tatouées sur le cœur et c’est sans hésiter une seconde qu’il se joint à Aisling pour les chanter au micro malgré sa voix enrouée d’avoir trop crié et d’avoir gueulé à pleins poumons sur les autres chansons. Le nez en l’air, il observe la pluie de confettis qui s’abat sur la salle tandis que les dernières notes retentissent dans les haut-parleurs. Les lumières se sont à peine rallumées que les fans sur scène s’agglutinent autour du groupe. Amusé, Sid observe quelques filles un peu éméchées minauder sous le regard intéressé des musiciens. « Euh… on redescend? » Il ramène son attention sur Aisling. Surpris, il hausse un sourcil en la dévisageant. Après avoir passé la soirée à plaisanter sur son amour pour Hardcore Superstar et son chanteur, elle veut vraiment s’en aller sans avoir au moins échangé quelques mots avec eux? « Enfin, sauf si tu veux… t’sais… leur parler ou j’sais pas. Moi j’ose pas trop… » précise-t-elle d’une petite voix. Amusé par sa timidité, il hoche la tête. « Mais t’en meurs d’envie, j’te connais. Allez viens, » dit-il en attrapant son poignet pour l’entraîner avec lui. Sans le moindre scrupule, il s’insère dans le petit groupe, taillant du même coup une place pour Aisling à ses côtés.

Une fille accapare l’attention de Joakim. Sid attend poliment que ce dernier ait terminé d’autographier les seins de la demoiselle pour s’avancer d’un pas et attirer son attention. « Ma copine est totalement fan d’Hardcore Superstar. En fait, on s’est même rencontrés à votre dernier concert ici, » explique-t-il avec un sourire en coin. « Elle aimerait bien une photo si c’est possible? » Le chanteur accepte avec enthousiasme. Sans pitié, Sid donne une légère poussée dans le dos d’Aisling pour la convaincre de s’avancer et d’aller se placer à côté de son idole. Il se mord l’intérieur de la joue en voyant sa tête. Elle observe Joakim d’un air émerveillé qui lui rappelle carrément l’emoji aux yeux en cœur. Il s’empresse d’immortaliser la scène en photo, bien déterminé à conserver cette excellente munition pour taquiner sa douce. Il prend ensuite quelques clichés d’elle et du chanteur avant de lancer un pouce en l’air pour indiquer qu’il a terminé et de s’approcher d’Aisling et du musicien. Le suédois choisit ce moment pour se tourner vers les autres membres du groupe et leur faire signe d’approcher. D’un ton légèrement amusé, il explique qu’ils ont servi de Cupidon à ce petit couple et leur propose de faire une photo de groupe. Malgré le désordre qui s'en suit, ils arrivent à se placer convenablement, Aisling serrée entre Joakim et Vic au premier rang, et Sid, Magnus et Martin alignés derrière eux, les genoux légèrement pliés pour arriver à entrer dans le cadrage du selfie que le tatoueur réussit de peine et de misère à prendre grâce à ses longs bras. Après avoir remercié les musiciens et discuté un peu avec eux, ils redescendent de la scène. Sid saute le premier, puis il tend le bras à son amie pour l’aider. Cette fois-ci, au lieu de sauter par-dessus les barrières, ils longent la scène jusqu’au bout. « C’était GÉNIAL! » s’exclame Sid avec un entrain qu’il n’a pas l’habitude d’afficher. Le concert était particulièrement réussi, mais en réalité, il n’aurait jamais pu imaginer, même dans ses rêves les plus fous, que la soirée au complet serait aussi parfaite.

Main dans la main, ils sortent de la salle de concert. La fraîcheur de la nuit qui les frappe de plein fouet arrache un soupir de bonheur à Sid qui, maintenant qu’il a cessé de s’agiter dans tous les sens et que l’adrénaline du concert redescend, se rend compte qu’il est en nage. Il regrette d’ailleurs d’avoir mis une chemise, car elle lui colle plus à la peau qu’un t-shirt ne l’aurait fait. Ils dépassent une petite troupe de fans qui se sont regroupés tout près de la porte pour fumer en discutant frénétiquement du concert. En marchant, il fait défiler les photos qu’il vient de prendre. Dans les circonstances, le selfie de groupe est assez réussi même s’il est un peu flou, mais les meilleurs clichés sont encore ceux qu’il a pris d’Aisling seule avec Joakim. Il montre à la jeune femme la première qu’il a prise, celle où elle le regarde des étoiles plein les yeux. « Je te la fais imprimer et encadrer si tu veux, » propose-t-il d’un ton légèrement moqueur. Ils ont déjà dépassé le diner et l’enseigne du parking brille à quelques pas devant eux. Dans le court moment de flottement qui suit, il songe avec dépit que la soirée est presque terminée. Ils sont arrivés au bout de ce qu’il avait prévu et pourtant, il n’a pas envie que ça s’arrête là. Encore quelques heures auparavant, il aurait proposé sans hésiter une seconde à la jeune femme de la raccompagner chez elle ou de venir passer la nuit chez lui, mais maintenant qu’ils ne peuvent plus se replier derrière le paravent de l’amitié, tout lui semble plus compliqué. Ou peut-être que tu recommences à te prendre la tête pour rien. Il s’arrête à côté de sa voiture et retient Aisling avant qu’elle ne se dirige vers le côté passager du véhicule. La bouche un peu sèche, il observe leurs mains liées comme pour y puiser un peu de courage. « Tu veux que je te ramène chez toi? Ou tu… pourrais venir dormir chez moi? » Il passe une langue râpeuse sur ses lèvres pour essayer de retrouver la contenance qui lui échappe. « Enfin, on peut dormir chez toi aussi, c’est pas la question, » précise-t-il bêtement. Smooth, veeeery smooth. Franchement, on dirait que t’as jamais fait ça. Agacé par sa maladresse, il pince l’arrête de son nez entre le pouce et l’index de sa main libre. Après un court moment de réflexion durant lequel il décide de se montrer aussi honnête que possible, il relève la tête. « C’est pas si important où on va, c’est juste que j’ai pas envie que la soirée se termine tout de suite, » avoue-t-il en se mordant la lèvre.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyDim 3 Nov 2019 - 18:54



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Le sourire de Sid ne présage rien de bon, comme en témoigne sa réponse qui ne tarde pas : « Mais t’en meurs d’envie, j’te connais. Allez viens. » Prise de court, Aisling écarquille des yeux scandalisés tandis qu’il l’entraîne vers le milieu de la scène où sont rassemblé fans et musiciens. « NonnonSidattendsjsauraipasquoifaireniquoidireSID ! » Elle bredouille en vain, tirant sur sa main pour tenter de le faire changer d’avis. Mais l’australien continue sur sa lancée, imperturbable et visiblement pas gêné le moins du monde à l’idée de se mêler à un groupe de personnes qu’il ne connait pas. Intimidée, Aisling reste à demi-planquée derrière lui, la tête légèrement penchée pour bénéficier de la protection de sa grosse frange. Mal à l’aise, la brune constate qu’une bonne partie des filles sont habillées comme pour une photo session des Suicide Girls, ce que les musiciens semblent particulièrement apprécier. Jocke ne se fait d’ailleurs pas prier pour signer allègrement les corsages qui se présentent à lui. Pourvu qu’il ne fasse pas la même chose avec moi, pourvu qu’il ne fasse pas la même chose avec moi ! La panique d’Aisling monte crescendo pour atteindre son apogée lorsque son Sid-sans-peurs-et-sans-reproches se place sans la moindre hésitation en face du chanteur. « Ma copine est totalement fan d’Hardcore Superstar. En fait, on s’est même rencontrés à votre dernier concert ici. Elle aimerait bien une photo si c’est possible ? » Le cœur d’Aisling a un raté, et ce n’est pas uniquement à cause de la proximité de son idole. A l’origine de cette vive émotion : deux mots prononcés par le tatoueur qui vient sans même s’en rendre compte de la présenter comme étant sa copine pour la première fois, faisant par la même occasion taire les bruits discordants dans sa tête. Une douce chaleur envahit sa poitrine et fait fuir ses craintes, comme si ces simples mots avaient le pouvoir de la protéger de tout ce qui la terrifie. Amusée, l’irlandaise réalise alors que le chanteur d’HCSS est la première personne qu’ils mettent officiellement au courant de cette nouvelle étape de leur relation. L’information semble d’ailleurs plaire au suédois qui se réjouit dans son fort accent et invite Aisling à le rejoindre en lui tendant le bras. Sans plus hésiter, l’irlandaise se blottit contre lui et s’accroche à sa taille. Extatique, elle a alors toutes les difficultés du monde à détacher ses yeux de son visage si parfait pour regarder la caméra. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de constater que les sentiments qui l’agitent à l’égard de son idole n’ont rien à voir avec ceux qui l’électrisent lorsqu’elle se trouve tout contre Sid. Elle relève alors les yeux vers l’élu de son cœur et sent un immense sourire lui fendre le visage tandis qu’il se charge d’immortaliser le moment. Sans trop savoir pourquoi, elle se dit que si tous les photographes étaient comme lui, elle serait certainement moins mal à l’aise face à l’objectif. Après quelques clichés, elle s’écarte pour découvrir les photos mais déjà Jocke s’agite dans son dos et gueule en suédois à l’intention des autres musiciens qui rappliquent aussitôt. Surprise, Aisling se retourne pour l’entendre expliquer dans un anglais guttural comment leur musique a permis à Sid de la rencontrer et elle ne passe pas loin du malaise quand ils décident de faire une selfie de groupe pour fêter l’heureux événement. Sa tête lui tourne dangereusement lorsque Jocke et Vic l’attrapent par la taille tandis qu’Adde, Martin et Sid se pressent derrière eux. Oh mon Dieu… Un sentiment de pur bonheur l’envahit lorsque la main de Sid jaillit sur le côté, téléphone en main, et qu’elle découvre sa face réjouie entourée de son groupe préféré et l’homme qui fait battre son cœur. L’immense sourire qu’elle arbore et ses yeux brillants reflètent sans mal le raz de marée émotionnel qui implose à l’intérieur. « J’espère que vous avez aimé le concert. » Lui lance Jocke en s’écartant, et Aisling n’a pas le temps de répondre que Vic s’interpose avec un sourire malicieux. « Ils nous regardaient même pas, je les ai vu danser un slow pendant Sundays ! » Aisling sent le rouge lui monter aux joues et ses jambes menacent de se liquéfier quand le guitariste lui tapote sur l’épaule, l’air complice. « Non mais c’était super bien j’ai adoré c’était un des meilleurs concerts de ma vie en vrai. » Elle proteste en rigolant nerveusement, partagée entre l’envie de plaisanter avec eux et celle de rétablir la vérité pour ne pas les vexer. Heureusement, le retour de Sid à ses côtés lui apporte un certain soulagement, et elle s’accroche comme toujours à sa présence pour s’ancrer dans la réalité et éviter de partir à la dérive. Ils ont discuté quelques minutes après ça, mais Aisling planait bien trop haut pour se souvenir exactement de quoi. Elle est presque certaine qu’il était question de son accent, leur Europe natale et de ce pays si vaste qu’est l’Australie où il fait définitivement trop chaud pour ces créatures du nord. Quand vient le moment de se quitter, elle tape dans la main que Vic et Jocke lui tendent successivement. Adde est déjà reparti depuis plusieurs minutes, son attention toute dédiée à une superbe rousse dont il remplit joyeusement le verre. Les jambes flageolantes, Aisling suit Sid jusqu’à l’extrémité de la scène et s’accroupit sur le rebord pour sauter mais les bras de son ami la cueillent avant qu’elle ne s’élance et l’aident à retrouver bien plus délicatement le sol. Sans toute cette agitation autour d’eux, la brune peut plus facilement l’observer et elle note avec joie ses traits détendus et la lueur ravie qui brille dans ses prunelles océan. « C’était GÉNIAL ! » Il lance sans demi-mesure et elle éclate d’un rire tendre tellement c’est rare de le voir afficher ses impressions si librement ; lui qui est toujours si contrôlé, comme s’il craignait que ses émois puissent écraser ceux des autres. « MAIS TELLEMENT ! » Elle répond sur le même ton enjoué, les yeux encore brillants de bonheur et d’incrédulité. « T’es vraiment le meilleur. Tout est toujours mille fois mieux avec toi ! » L’âme en fête, Aisling glisse ses bras autour de la taille de Sid sans cesser d’avancer pour autant. Elle réalise néanmoins que ce n’est vraiment pas très pratique et accepte alors de se contenter de la main qu’il glisse dans la sienne tandis qu’ils se dirigent vers la sortie.

Une fois dehors, Aisling inspire l’air frais de la nuit bien installée. Un frisson la parcourt et elle se rapproche instinctivement de Sid dont le corps semble toujours étrangement plus chaud que le sien. Un sourire léger sur les lèvres, elle se laisse entraîner dans les ruelles et tend le cou pour voir à quoi ressemblent les photos qu’il fait défiler sur son téléphone. « Je te la fais imprimer et encadrer si tu veux. » Il la taquine en mettant sous son nez un cliché où elle regarde le chanteur comme si elle cherchait à le bouffer des yeux. « Arrête, j’suis horrible dessus, on dirait un poisson rouge qui manque d’air ! » Elle proteste et lui colle un petit coup de coude dans les côtes pour lui faire passer l’idée. « Mais j’veux bien que tu me les envoies toutes. Elles sont trop bien en vrai… même si mes cheveux font n’importe quoi… » Aisling en profite d’ailleurs pour glisser le bout de ses doigts dans sa tignasse et replacer quelques mèches qui ont profité du concert pour visiter l’autre extrémité de sa tête. Sid est un peu décoiffé lui aussi, mais ça lui donne un petit air sauvage qui lui va excessivement bien. Cette pensée remue quelque chose d’inconnu en elle et fait naître un sentiment de bien-être mêlé d’un malaise qui ne fait que s’accentuer alors qu’ils se rapprochent du parking. Elle ne parvient cependant pas à mettre le doigt dessus avant qu’il s’arrête près de la voiture et tire légèrement sur sa main pour l’inciter à en faire de même. Sentant qu’il est sur le point de lui dire quelque chose, elle relève les yeux vers lui et sent une boule de panique enfler dans sa gorge lorsqu’il se lance d’une voix un peu rauque : « Tu veux que je te ramène chez toi ? Ou tu… pourrais venir dormir chez moi ? ». Ce ne serait pas la première fois qu’ils terminent la soirée ensemble, blottis l’un contre l’autre pour trouver le sommeil, à peine vêtus d’un tee-shirt de groupe trop large servant de pyjama improvisé. Pourtant ce soir la signification de ce geste lui paraît bien différente et Aisling réalise qu’elle espère et redoute ce moment à la fois. « Enfin, on peut dormir chez toi aussi, c’est pas la question. » Bizarrement, Sid semble aussi paumé qu’elle, et sa nervosité ne fait que renforcer l’inquiétude d’Aisling. Ça veut pas dire la même chose qu’avant, pas vrai ? Alors que la question ne lui avait jamais traversé l’esprit, l’irlandaise se demande si cette proposition signifie désormais qu’il veut coucher avec elle ; et si elle pourra décliner sans le vexer ou avoir l’air coincée. Parce que l’embrasser est une chose, mais les imaginer faire... ça lui procure un mélange lancinant d’angoisse saupoudré d’une pointe d’envie qui ne serait pas loin de l’effrayer encore plus que tout le reste. C’est Sid, il me pousserait jamais à faire un truc que je sens pas… pas vrai ? Paralysée par la situation qu’elle ignore comment gérer, elle l’observe à la dérobée tandis qu’il se pince le nez entre ses doigts. Il perd patience, faut que je réponde quelque chose, n’importe quoi, vite ! Elle panique, interprétant de travers son geste. Heureusement, il la sort de cet étrange état de transe en clarifiant sa pensée : « C’est pas si important où on va, c’est juste que j’ai pas envie que la soirée se termine tout de suite. » Rassurée, Aisling laisse échapper un petit rire nerveux. Au moins, sur ce point, ils se rejoignent. « J’en ai pas envie non plus. » Elle avoue et se rapproche pour prendre son autre main dans la sienne et se blottir contre lui. « Je voudrais que ça dure à l’infini. » Et qu’on ait donc pas besoin de se poser la question de rentrer pour faire ce que tu fais avec tes nanas quand elles sont pas aussi inaptes que moi. Elle fronce légèrement les sourcils, chassant cette pensée tandis qu’une autre, bien moins angoissante, la bombarde sans prévenir : L'infini, je sais où en trouver ! « Viens, j’ai une idée ! » Elle s’anime brusquement, sautillant sur place avec des étoiles plein les yeux. Elle ne lâche les mains de Sid que pour se précipiter vers le siège passager de la voiture. « Tu conduis, je t’indique la route mais je te dis pas où on va. Deal ? Comme ça c’est mon tour de te faire une surprise. » Elle propose avec un air mutin tandis qu’il s’installe à la place du conducteur. Et comme il semble partant, elle enchaîne aussitôt : « Pour l’instant, fais comme si t’allais chez moi. »

Et comme ça, ils s’élancent dans la nuit noire. Pendant que Sid s’occupe de rejoindre les grands axes, Aisling trafique l’autoradio pour brancher son téléphone et diffuser les morceaux de sa playlist rock ‘n sleaze. D’humeur taquine, elle fait courir ses doigts sur son avant-bras tandis qu’il tente de rester concentré sur la route, puis se laisse porter par ses chansons préférées qu’elle fredonne en regardant les lumières de la ville danser à toute allure. Les kilomètres défilent et un sentiment de confiance fleurit dans sa poitrine alors qu’il suit ses indications à la lettre et sans montrer le moindre signe d’impatience, comme si la destination importait peu au fond. Comme si l’important c’est qu’on reste ensemble… Pleine d’affection et d’insouciance, elle se redresse sur son siège et se penche pour atteindre la joue de Sid sur laquelle elle pose un baiser plein de tendresse. C’est alors qu’elle repère les lumières d’un Starbucks encore ouvert de son côté de la route et un petit cri excité s’échappe de ses lèvres. « Attends, attends ! Gare-toi là une minute ! » Elle demande précipitamment sans trop réaliser le sang-froid nécessaire pour réaliser la manœuvre qu’elle exige à la dernière seconde sans sacrifier leur sécurité. Il n’a pas le temps de couper le moteur qu’elle s’échappe déjà de la voiture et fonce vers l’enseigne d’où elle ressort quelques minutes plus tard avec deux grandes coupes en carton et un petit sachet. « J’ai pris des Pumpkin Spice Latte et du gâteau à la citrouille, c’est la saison ! » Elle explique, le souffle court d’avoir ainsi crapahuté. « On est plus qu’à une dizaine de minutes maintenant. » Ils quittent les grands axes pour s’enfoncer dans Redcliffe et Aisling se tient plus tranquille afin de pouvoir lui indiquer correctement le chemin. Ils rejoignent bientôt le cœur du quartier et elle lui fait signe de se garer dans un petit emplacement à peine visible près du parc. « Tu peux laisser la voiture là, on fera le reste à pieds. » Excitée comme une puce, elle profite du fait que Sid finalise sa manœuvre pour plonger tête la première par-dessus son siège et fouiller sur la banquette arrière à la recherche d’un pull qu’il aurait oublié. Ça arrive assez souvent pour qu’elle ait pris l’habitude de s’envelopper dans ses vêtements trop grands et d’en inspirer l’odeur agréable chaque fois qu’elle s’habille trop léger et finit la soirée en grelottant. Ses doigts se referment sur un l’étoffe épaisse d’un hoodie qu’elle décide d’emporter dans leur escapade. Lorsqu’elle se redresse, elle tombe nez-à-nez avec Sid qui a coupé le contact et tente de voir ce qu’elle fabrique. Un petit rire s’échappe de ses lèvres et elle profite de cette proximité impromptue pour lui voler un baiser avant de s’extirper de la voiture en un bond. « Alors, t’es prêt à découvrir ma cachette secrète ? » Elle le taquine, sachant pertinemment qu’il ne peut pas avoir la moindre idée de l’endroit dans lequel elle prévoit de l’emmener. Leurs doigts s’entrelacent et Aisling l’entraîne dans un dédale de ruelles étroites. Elle s’arrête près de l’arrière-cour d’un hôtel et se glisse discrètement l’intérieur. Ils arrivent devant une porte de service où elle s’empresse d’entrer un code tout en vérifiant que personne ne les observe. « J’ai une amie qui travaillait ici. On se retrouvait souvent après son service. » Elle explique comme si ça justifiait tout (et se garde bien de préciser qu’elle ne venait jamais voir cette amie sans un paquet de cachetons qu’elles s’enfilaient à grandes rasades d’alcool). Jordan est partie depuis longtemps vers d’autres horizons, et Aisling n’a pas mis les pieds ici depuis qu’elle a décidé de rester sobre. Mais son petit coin lui manque et cette soirée de renouveau lui paraît être le moment  rêvé pour y insuffler une nouvelle vie et de nouveaux souvenirs en compagnie de Sid. Toujours aussi mystérieuse, elle l’entraîne dans la cage d’escaliers, évitant de parler pour économiser son souffle. Les muscles de ses cuisses protestent quand elle franchit les dernières marches et pousse la porte qui mène sur les toits. « On y est ! » Les joues rougies par l’effort et les yeux brillants d’excitation, elle s’écarte pour laisser Sid passer devant elle, puis elle dépose leurs boissons contre un petit muret et bloque la porte avec une brique tandis qu’il découvre sa planque. Le toit de l’hôtel n’est pas très grand, mais elle lui trouve un sacré charme avec ses cheminées de brique, son sol en béton coulé et les lumières de l’enseigne qui font comme une guirlande dans leur dos. « Bienvenue dans mon infini. » Elle murmure en s’approchant par derrière pour enrouler ses bras autour de la taille de Sid et poser sa joue contre son l’épaule. Derrière eux, la ville, ses rues et ses bars encore bondés. Devant, un bout de nature puis l’océan à perte de vue ; dont l’immensité sombre envoie un frisson le long de sa colonne vertébrale. « Quand j’étais ado, j’allais sur les toits de Belfast dès que j’avais besoin d'me sentir un peu libre et j'regardais les étoiles. La première chose que j’ai fait en débarquant ici c’est de chercher un truc un peu pareil. » Mais le sentiment de plénitude tarde à venir et le vide insondable à leurs pieds réveille de vieilles angoisses qui viennent la cribler de doutes. Et s’il détestait ? T’es trop conne ma pauvre fille ! Qui voudrait se taper vingt bornes en bagnole pour se les peler sur un toit quand il est à dix minutes de chez lui ? Lèvres pincées, Aisling essaie de se raccrocher à la confiance qu’elle ressentait dans la voiture mais ses dernières bribes lui glissent entre les doigts. « Alors, qu’est-ce que t’en penses ? » Elle demande d’une voix soudain moins assurée, les yeux fixés sur son profil pour tenter de lire son expression.  
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyVen 8 Nov 2019 - 23:09




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Même s’ils n’ont jamais abordé directement le sujet, Sid sait depuis longtemps qu’Aisling a une vision plutôt négative de la sexualité. De fil en aiguille, en recueillant une bribe de confidence ou une demi-vérité à la fois, il a compris que ça lui faisait peur et que, s’ils devaient un jour s’aventurer ensemble sur ce chemin, il aurait à trouver un équilibre délicat entre ses envies et la prudence. Il est d’ailleurs bien conscient qu’ils devront surmonter leur aversion naturelle pour ce genre de discussions et vraiment en parler avant de tenter quoi que ce soit, ne serait-ce que pour clarifier leur position respective sur le sujet et éliminer les préconceptions qu’ils pourraient avoir. En lui proposant de passer la nuit ensemble, il ne cherchait donc pas un moyen détourné de l’inviter à coucher avec lui. Sa maladresse n’ayant aidé en rien, il devine cependant que, malgré toutes ses bonnes intentions, c’est exactement ce qu’Aisling a pensé. Il le lit dans la façon dont sa main se contracte dans la sienne, dans ses épaules qui se raidissent et ses yeux qui fuient brusquement les siens. Il observe avec une curiosité mitigée sa réaction comme si elle pouvait lui donner une idée de ce que la jeune femme ferait s’il lui avait fait des avances plus directes. Contrairement à ce qu’il imaginait, elle se rapproche de lui au lieu de s’écarter et lui souffle qu’elle non plus n’a pas envie de voir la soirée se terminer. Alors on fait quoi, hmm? se demande-t-il en scrutant son visage avec affection. En proie à une illumination, elle s’anime brusquement. Le malaise qui flottait entre eux s’évapore presque instantanément et il a l’impression de retrouver l’Aisling surexcitée du concert. Elle contourne en quelques pas rapides le capot et monte dans la voiture. Amusé, Sid se glisse derrière le volant et met le moteur en marche. « Tu conduis, je t’indique la route mais je te dis pas où on va. Deal? Comme ça c’est mon tour de te faire une surprise. » L’idée lui plaît énormément, alors il hoche la tête et conclut : « Deal! »

Malgré l’heure tardive, les rues sont encore assez achalandées. Profitant de la lumière des phares des véhicules qu’ils rencontrent qui inonde périodiquement l’habitacle, Sid observe Aisling à la dérobée. Elle chantonne avec entrain sur l’air des chansons rock qui emplissent la petite voiture depuis qu’elle a branché son téléphone au système audio. De temps à autres, elle s’interrompt, juste assez longtemps pour lui indiquer la prochaine direction à prendre. Il obéit toujours sans rien dire, se contentant d’un petit hochement de tête pour acquiescer. Malgré tous ses efforts, leur destination finale lui est toujours inconnue. Comme il n’a pas réussi à décoder le sourire mystérieux de son amie, il s’est rabattu sur les directives qu’elle lui donne dans l’espoir d’arriver à anticiper la prochaine, mais jusqu’à maintenant, il ne cesse de se tromper. À court d’hypothèses, il finit par renoncer à son petit jeu de devinettes et se laisse simplement guider en essayant de réfréner sa curiosité légendaire. Du coin de l’œil, il voit Aisling s’approcher de lui. Un sourire niais lui fend le visage lorsqu’elle pose un baiser délicat sur sa joue. Le charme est cependant rompu brutalement quand elle pousse un petit cri aigu. Alarmé, il sursaute et empêche de justesse la voiture de faire une embardée. Devant eux, il n’y a rien qui justifie une telle réaction aussi se tourne-t-il légèrement vers la jeune femme, prêt à la réprimander et à lui demander ce qui lui prend, quand il remarque enfin l’enseigne illuminée du Starbucks où elle lui ordonne de se garer. Comme ils ne sont plus qu’à quelques mètres de l’entrée du parking et qu’ils roulent tout de même à bonne vitesse, il doit freiner brusquement pour réussir de justesse le virage. Il s’est à peine stationné tout près de la porte du commerce qu’Aisling bondit déjà hors de la voiture. Faisant claquer la portière derrière elle, elle s’élance à l’intérieur du resto. Décontenancé et vaguement découragé, Sid laisse échapper un petit rire et hoche la tête en coupant le moteur. Quelques minutes plus tard, elle ressort, les mains pleines. Prévenant, il se penche pour lui ouvrir la portière. « J’ai pris des Pumpkin Spice Latte et du gâteau à la citrouille, c’est la saison! » Une fois qu’elle s’est réinstallée dans son siège, il remet le contact. « Excellent choix! »

Comme elle l’a promis, ils ne sont plus très loin de leur destination. Bientôt, ils quittent le large boulevard qu’ils suivaient depuis un quart d’heure environ et s’enfoncent peu à peu dans des quartiers plus résidentiels, sur des rues moins larges et beaucoup plus tranquilles. La jeune femme finit par lui indiquer de se garer à côté d’un petit parc désert. Curieux, il scrute avec attention les environs à la recherche de l’endroit où elle veut l’emmener. Mais comme il ne voit rien de spécial et qu’il est certain d’être incapable de tenir une seconde de plus, il se tourne vers elle, bien décidé à lui demander carrément où ils vont. La question meurt toutefois sur ses lèvres. Aisling a déjà détaché sa ceinture de sécurité et, installée à l’envers dans son siège, elle farfouille dans le désordre de la banquette arrière. Comme ça, il a une vue parfaite sur son derrière rebondi dans son short en denim et il n’en faut pas beaucoup plus à son cerveau pour court-circuiter un instant. Malgré l’agréable spectacle (dont il peut profiter pour une fois puisqu’il ne risque pas de se faire griller tandis qu’elle a le dos tourné), il se demande ce qu’elle cherche comme ça et il se penche vers elle pour mieux voir ce qu’elle fait. Il finit par comprendre lorsqu’avec un petit ah-ha victorieux, elle tire l’un de ses hoodies de la pile. Attendri et fier de son coup, il sourit. Ce n’est pas la première fois qu’elle lui pique une veste abandonnée. Si au début, il oubliait véritablement des vêtements de temps à autres dans sa voiture, il a pris l’habitude d’en laisser en tout temps un ou deux, précisément pour ce genre d’occasions où Aisling part à la recherche d’un vêtement chaud. Parfois, il se dit qu’elle est comme un chat, toujours partante pour s’enrouler dans un bout de tissu doux et confortable. Sa mission réussie, elle se redresse d’un mouvement vif. Ils se retrouvent nez à nez et la surprise de le voir si près arrache un sourire ravi à la jeune femme, juste avant qu’elle ne traverse la courte distance qui les sépare pour venir l’embrasser. Le moment ne dure que quelques secondes, puis elle sort déjà de la voiture. Émerveillé, le tatoueur ne bouge pas immédiatement. J’crois que je m’en lasserai jamais, songe-t-il en la suivant du regard. Il finit pourtant par se secouer et s’activer. « Alors, t’es prêt à découvrir ma cachette secrète? » demande-t-elle tandis qu’il la rejoint et que leurs doigts se trouvent à nouveau, irrémédiablement attirés les uns aux autres comme des aimants. « Ça dépend, est-ce que je devrais m’inquiéter? » répond-il en voyant qu’elle l’entraîne dans une petite ruelle sombre, perpendiculaire au parc. En vrai, il n’est pas du tout inquiet. Même qu’il éprouve une certaine sérénité qu’il a rarement connue et qu’il savoure comme un mets délicat tandis qu’ils s’avancent dans la nuit en discutant à voix basse. Il n’essaie plus de deviner où ils vont, pas plus qu’il n’essaie de retenir leur itinéraire. Pour une fois, il se laisse simplement entraîner sans se poser de question.

Ils finissent par aboutir dans la cour arrière d’un hôtel. Intrigué, Sid suit Aisling jusqu’à une porte légèrement dissimulée dans l’ombre. Par réflexe, il parcourt les environs du regard, comme pour s’assurer que personne ne risque de les remarquer, mais la jeune femme n’a pas l’air de s’en préoccuper outre-mesure. Elle est déjà en train de taper une série de chiffres sur le petit clavier à côté de la porte en lui expliquant que l’une de ses amies travaillait ici. Comme il l’a fait avec toutes ses confidences passées, il range ce petit détail dans le recoin de son esprit qui lui est réservé. La porte s’ouvre sur une cage d’escalier sombre, métallique et étroite. Comme elle semble bien peu utilisée, il devine qu’il s’agit probablement de l’une des issues de secours en cas d’incendie. À mesure qu’ils gravissent les étages, le mystère s’éclaircit et Sid commence à comprendre où ils vont. Les poumons en feu – c’est vraiment dans ce genre de moments qu’il se félicite d’avoir enfin mis un frein aux dommages de la cigarette sur son système – il voit arriver avec bonheur la dernière volée de marches. Ils déboulent sur le toit de l’hôtel. En essayant de reprendre discrètement son souffle, il s’avance un peu. La vue qui s’offre à lui est superbe. Au loin, la masse sombre et mouvante, légèrement inquiétante, de l’océan attire son attention. Débarrassée des tasses et du sachet, Aisling s’approche et vient se blottir contre le dos du tatoueur. Il essaie d’imaginer une mince adolescente aux cheveux corbeau se glisser sur les toits de sa ville natale, sous les étoiles, à la recherche d’une liberté qui lui échappe ailleurs. Malgré son imagination fertile, il n’y arrive pas tout à fait. Chaque fois qu’il essaie d’imaginer la vie d’Aisling en Irlande, il finit par se heurter à l’impossibilité de comprendre exactement ce que ça peut faire de grandir dans un endroit déchiré par les luttes intestines, la violence et les attentats. Ce qu’il comprend très bien, en revanche, c’est le désir de s’évader et le réconfort qu’elle trouve sur les toits. En hauteur, il arrive toujours à mieux respirer comme si, en se rapprochant du firmament, il laissait du même coup au sol tout ce qui l’opprime et pèse sur ses épaules. « Alors, qu’est-ce que t’en penses? » Elle a perdu son assurance de tout à l’heure, il l’entend bien au trémolo dans sa voix qu’elle tente maladroitement de dissimuler. Il pivote sur lui-même dans son étreinte pour lui faire face, un sourire tendre aux lèvres. « C’est magnifique. » De lui-même, son regard se met à vagabonder derrière elle, d’abord vers l’enseigne dont émane une lumière diffuse et agréable puis plus loin encore, vers le centre-ville où les fenêtres illuminées des gratte-ciels ressemblent à un cimetière d’étoiles échouées. La brise a soufflé une mèche de cheveux sombre en travers du visage d’Aisling. Il la replace délicatement derrière son oreille. « Merci de m’avoir amené ici, » souffle-t-il avant de se pencher pour lui voler un baiser.

L’une des cheminées, un peu plus large que les autres et parfaitement centrée, lui paraît l’endroit idéal pour s’installer. Il s’écarte donc d’Aisling, mais laisse glisser ses doigts le long de son bras pour la prendre par la main. En lui tendant l’un des lattes, il pointe de l’index le hoodie qu’elle a apporté avec elle. « On échange. » Le vêtement pendu à son bras gauche, un latte dans une main, la main de la jeune femme dans l’autre et le sachet de gâteau pincé entre ses lèvres, il s’approche de la cheminée. Après avoir déposé la boisson et le dessert, il s’assoit sur le sol, le dos appuyé contre la brique et les jambes pliées. « Viens t’asseoir, » dit-il en indiquant d’un geste de la main l’espace devant lui. Une fois que la jeune femme s’est installée contre son torse, il étend le hoodie sur ses jambes dénudées, se disant que la chaleur de leur étreinte et sa boisson à la citrouille devraient suffire à combattre la fraîcheur de la nuit. D’où ils se trouvent, ils ont vue à la fois sur l’océan à leur gauche et sur la ville à leur droite, sans compter les étoiles bien visibles au-dessus de leur tête malgré le halo orangé émis par les milliers de réverbères de Brisbane. C’est parfait, pense-t-il en se penchant pour attraper le sachet de gâteau et le donner à Aisling. À l’horizon, la houle appelle à la confidence. « Moi c’est grâce à l’océan que je fuyais mes problèmes. J’avais peut-être dix ans et j’adorais déjà m’asseoir au bord de l’eau. Je pouvais regarder les vagues pendant des heures, j’avais l’impression d’être seul au monde. » Plus tard, à l’adolescence, il avait découvert l’endroit parfait, un coin de plage rocailleuse boudé par les touristes qui lui préféraient le sable blond de St. Kilda ou de Dendy Street. Souvent, il sortait seul la nuit sans que personne ne se rende compte de sa disparition, sauf Caro qu’il emmenait parfois avec lui mais qu’il avertissait toujours avant de partir. Une fois, il s’était même endormi sur son rocher. Il avait été réveillé par son père en furie qui, ne trouvant plus son fils à la maison, s’était fait un sang d’encre jusqu’à ce que Caro lui raconte les balades nocturnes de Sid. Il n’était plus jamais retourné sur son bout de plage après cet incident. S’il comprend bien son père aujourd’hui d’être venu le chercher, à l’époque il avait eu l’impression qu’il ne pouvait tout simplement pas échapper à ses problèmes, qui pouvaient le retrouver jusqu’au bord de l’eau, son havre de paix. Ce n’est qu’en arrivant à Brisbane qu’il avait renoué avec cette vieille habitude, pour son plus grand bonheur. « D’ailleurs, j’ai trouvé quelques endroits qui sont pas mal dans la région. Je te montrerai à l’occasion, » propose-t-il à Aisling, emballé à l’idée de lui faire connaître à son tour les endroits où il aime aller rêvasser quand il a besoin d’un peu de solitude au beau milieu de la ville. Il prend une gorgée de son latte et laisse échapper un soupir de bonheur en goûtant le mélange d’épices, de citrouille et de café. Même si cette escapade imprévue a bien failli provoquer un accident de la route, il doit reconnaître que c’était une excellente idée de passer au Starbucks. Peut-être est-ce le réconfort si simple d’une boisson chaude, la caféine qui s’introduit dans son système ou encore l’excédent d’endorphines dans son cerveau, mais il a l’impression que son cœur risque d’exploser dans sa poitrine s’il ne partage pas un peu son bonheur avec la jeune femme. « Si tu savais combien de fois j’ai eu envie de te tenir exactement comme ça sans oser le faire, » avoue-t-il tout bas. « J’ai un peu l’impression de rêver. » Sauf que dans mes rêves, ça finissait toujours par déraper bien avant qu’on se retrouve seuls tous les deux…



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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POSTS : 1361 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
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We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Comme s’il savait exactement ce dont elle a besoin, Sid l’entoure de ses bras et la douceur de son sourire apaise instantanément ses angoisses. Soulagée par sa réponse, Aisling s’imprègne de son expression fascinée tandis qu’il découvre le paysage qu’elle connait déjà par cœur. Elle aime le regarder à la dérobée, quand il ne pense pas qu’on l’observe, car alors il ne cherche plus à contrôler les émotions qui s’affichent librement sur ses traits. Un vent iodé se lève et un frisson parcourt l’irlandaise, mais l’immensité insondable de l’océan ne l’effraie plus maintenant que Sid la tient comme ça contre lui et dégage tendrement son front d’une mèche égarée. Quand il la remercie de l’avoir entraîné sur ce toit, elle voudrait lui répondre que ce n’est rien, car rien ne lui fait plus plaisir que de partager avec lui ce petit havre de paix, mais l’affection qu’elle lit dans son regard lui ôte l’usage de la parole. Une sensation désormais familière électrise son cœur lorsqu’il presse ses lèvres contre les siennes et elle ferme les yeux pour mieux savourer ce baiser inattendu. Ses doigts effleurent la peau sensible de ses bras lorsqu’il s’écarte, la faisant tressaillir de plaisir. Le rouge lui monte alors bien évidemment aux joues et elle saisit avec joie la distraction qu’il lui offre en proposant d’échanger un latte pour le hoodie qu’elle a glissé sous son bras. Amusée et attendrie, elle le regarde se dépatouiller avec sa propre boisson, le vêtement et le sachet contenant le gâteau qu’il place entre ses lèvres pour ne pas avoir à lâcher sa main. Il l’entraîne jusqu’à une cheminée de brique assez épaisse pour leur servir à la fois de dossier et de semi-protection contre les coups de vents marins. Aisling le regarde déposer les boissons, s’assoir au milieu et l’inviter à s’installer entre ses longues jambes. Comme toujours décontenancée par la nouveauté d’un geste intime, elle n’est pas à court d’excuses polies pour décliner : Ça va pas être pratique. Je vais te gêner. Comment tu vas faire pour boire ton café ? Mais elles s’évaporent instantanément face à l’envie de se blottir contre lui qui brûle bien plus fort. Un sourire timide sur ses lèvres, l’irlandaise se glisse là où il veut bien d’elle. Sid enveloppe aussitôt ses jambes repliées dans le hoodie et, submergée par une vague d’émotions sortie de nulle part, Aisling est bien contente qu’il ne puisse voir son visage. C’est tellement parfait… IL est tellement parfait. Le gâteau que son ami lui tend recentre son attention sur le monde extérieur et elle ne résiste pas à l’envie d’en croquer un petit morceau avant de le replacer dans son sachet sur sa couverture improvisée. Un soupir libère ses poumons du poids qui les comprimait et elle détend les muscles de son cou, s’autorisant enfin à laisser sa tête reposer contre l’épaule de Sid, juste à temps pour entendre sa voix vibrer dans sa nuque. «Moi c’est grâce à l’océan que je fuyais mes problèmes. J’avais peut-être dix ans et j’adorais déjà m’asseoir au bord de l’eau. Je pouvais regarder les vagues pendant des heures, j’avais l’impression d’être seul au monde. » Aisling sent un sourire triste flotter sur ses lèvres alors qu’elle imagine un tout jeune Sid fuir le chaos de son existence et trouver du réconfort dans la danse éternelle des vagues. Elle l’a toujours connu si fort, si composé, qu’elle en oublie souvent les blessures infligées et la responsabilité imposée par l’inconscience de ses parents. Une autre enfance sacrifiée, un peu comme la sienne, sauf que Sid s’en est sacrément mieux relevé. En dépit de tout, il a su devenir un homme solide sans pour autant être dur, droit dans ses bottes sans sacrifier sa sensibilité, et pour ça Aisling l’a toujours admiré. « D’ailleurs, j’ai trouvé quelques endroits qui sont pas mal dans la région. Je te montrerai à l’occasion. » Ravie, elle relève la tête pour voir son visage tandis qu’un sourire lumineux étire ses lèvres. « J’adorerais ! » Elle répond sans avoir à réfléchir, se réjouissant déjà à l’idée de découvrir de nouvelles bribes de Sid à travers ces lieux dans lesquels il aime se réfugier. « Comme ça on pourra être seuls au monde ensemble. » Elle murmure, enchantée par cette perspective pleine de promesses.

Son agréable coussin vivant lui rappelle l’existence de son café en prenant une gorgée du sien, alors Aisling referme ses doigts autour du mug encore chaud et le porte à ses lèvres. Le liquide délicieux réveille ses papilles gustatives, réchauffe sa gorge sans la brûler pour une fois et lui arrache un soupir de bonheur. Blottie confortablement contre son corps, elle lève le nez vers les étoiles qui semblent briller rien que pour eux, alors elle se prend à leur sourire. «Si tu savais combien de fois j’ai eu envie de te tenir exactement comme ça sans oser le faire. » Murmure Sid dans son dos, et un mélange poignant d’émotions explose dans sa poitrine. C’est flippant, grisant aussi, et ça diffuse une douce chaleur dans son cœur comme dans son corps qu’elle n’a pas l’habitude de ressentir. « J’ai un peu l’impression de rêver. » Heureuse comme elle ne l’a probablement jamais été dans sa vie avant (enfin sauf coincée entre lui et les gars de Hardcore Superstar, ça va de soi) Aisling est profondément émue par cette confession qu’elle n’attendait pas. La gorge nouée, elle prend la main de Sid dans les siennes et la place au niveau de son cœur, la paume contre sa peau, où elle la retient tendrement. « Moi aussi. » Elle avoue à son tour, encouragée par sa confidence, la noirceur de la nuit et sa présence apaisante dans son dos. Mais j’avais peur. Peur d’être ridicule, ou que t’en ai pas envie. De demander plus que je le mérite et de t’utiliser pour calmer le bruit dans ma tête. J’ai encore peur, si tu savais, mais pas pour les mêmes raisons. J’flippe de tout foutre en l’air ou que t’ailles trop vite. Que tu te lasses de mes défauts et qu'tu veuilles plus de moi. Peur qu’on puisse jamais redevenir ce qu’on était avant. « Si c’est un rêve… j’espère que je me réveillerai jamais. » Elle ajoute alors d’une petite voix. La main de Sid toujours dans les siennes, elle laisse courir le bout de ses doigts le long des lignes gravées à l’encre comme pour retracer le contour de ses nombreux tatouages. Elle se demande à quoi ils le rattachent, et sans qu’elle puisse les retenir ses pensées plongent vers le passé, comme avides de revisiter quelques bribes de leur histoire pour tenter d’y repérer quand les sentiments de Sid ont changé. Aussi loin que remontent ses souvenirs, il a toujours été affectueux envers elle, bien plus prompt qu’elle ne l’était à franchir les barrières physiques qu’elle érigeait pour se protéger du monde. Et pourtant, il n’a jamais eu le moindre geste déplacé à son égard, rien qui aurait pu trahir une attirance quelconque autre que de l’amitié. Pas comme certains de ses clients ou photographes. C’est mes fringues… si j’étais pas habillée comme une pute aussi les mecs me traiteraient pas comme ça. La pensée n’a pas le temps de s’installer que son esprit la bombarde d’images semblant avoir pour seul but de la contredire : Sid fermant les yeux pour l’aider à se déshabiller, ce fameux soir où elle les a tous les deux fait flipper. Sid serrant son corps à peine vêtu d’un tee-shirt contre le sien, dans un lit, sans jamais laisser glisser ses mains à des endroits qui pourraient porter à confusion. Sid encore qui après avoir appris pour Ivana n’avait pas hésité à lui offrir un milkshake et à la raccompagner chez elle à l’autre bout de la ville alors qu’il venait de la rencontrer. Pendant longtemps Aisling en était venue à la conclusion que soit tous les mecs étaient des connards en rut et Sid un être divin envoyé sur terre pour devenir son ange gardien… soit il était complètement insensible à son charme. Et d’ailleurs jusqu’à ce qu’il lui avoue ses sentiments sous les néons du diner, elle s’était résignée à rester son amie à problèmes un peu bonasse ad vitam aeternam. Sirotant distraitement son café, elle se dit qu’il a été bigrement doué pour dissimuler ses envies, si vraiment il rêvait de la tenir comme ça depuis si longtemps. Y’a quoi d’autre qu’il se retient de faire ? Aisling écarquille brusquement les yeux dans la nuit noire et la gorgée de latte passe de travers. Elle se redresse légèrement pour ne pas s’étouffer, toussote et prend un petit bout de gâteau pour faire passer le tout et ses pensées intempestives avec. Ne lui demande pas, sombre idiote, tu veux surtout pas connaître la réponse ! Trop occupée à ne pas poser cette question en particulier, une autre enfle dans sa gorge et franchit ses lèvres sans qu’elle puisse la retenir. « Sid… ? Ça fait combien de temps que t’en avais envie ? Non parce que j’me demandais t’à l’heure dans la salle eteuh… bah ça m’y fait penser. » Sa voix, curieuse et criante d’authenticité sur les premiers mots baisse graduellement à mesure qu’elle regrette d’avoir ouvert la bouche. Les joues brûlantes, elle glisse ses doigts entre ceux de Sid comme pour l’empêcher de fuir et, éternelle indécise, lâche sa main l’instant d’après. « Désolée, ça s'demande pas. » Elle ajoute précipitamment comme il prend plus d’une demi-seconde pour lui répondre. « Je sais pas trop ce que je fais… » Les mots peinent à sortir et Aisling baisse la tête vers le bitume inégal à ses pieds pour tenter de rassembler un peu de courage et d’honnêteté. « En fait, je sais pas du tout. Tu sais, j’ai jamais vraiment eu… ça avant. » Et sans rien dans le système, j'ressens un trop plein de tout, je gère que dalle. J’ai peur que tu me trouves ridicule, que tu sois déçu, que ce soit pas comme tu croyais. Mais ça, impossible de le lui avouer. Un soupir de frustration s’échappe de ses narines tandis qu’elle s’autorise enfin à reposer sa tête contre le torse de Sid. « Toi… t’as beaucoup d’expérience, pas vrai ? » Elle demande enfin timidement, comprenant confusément que toutes ses questions précédentes mènent laborieusement à celle-ci. Genre avec des mannequins, et tout… Pour s’occuper les mains en attendant sa réponse, Aisling accroche un petit doigt à la couture du jean de Sid au niveau de son genou et joue distraitement avec. Elle n’aurait jamais osé tâtonner autour de ce sujet si elle avait dû affronter son regard. Mais là, protégée par son étreinte et abritée par le voile de la nuit, ça lui semble un peu moins insurmontable.   
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyLun 11 Nov 2019 - 18:04




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Les mains délicates d’Aisling s’enroulent autour de la main gauche de Sid et la soulèvent. Surpris, il se laisse faire, même quand elle la plaque contre sa poitrine. Comme ça, le jeune homme a l’impression de sentir son cœur battre dans sa paume. Ce geste imprévu et étrangement intime le laisse pantois. Craignant de faire un faux mouvement qui viendrait ruiner ce moment fragile, il n’ose bouger. « Si c’est un rêve… j’espère que je me réveillerai jamais. » Les doigts d’Aisling se mettent à courir sur l’avant-bras de Sid. Ils retracent avec précision les détails des tatouages incrustés dans sa peau, laissant dans leur sillage des frissons qui n’ont rien à voir avec la fraîcheur nocturne. « Moi non plus… » souffle-t-il, même s’il croit qu’elle ne l’écoute plus vraiment. Difficile d’en être certain sans arriver à voir son visage, mais elle semble perdue dans ses pensées. Attendri, il se demande à quoi elle peut bien réfléchir comme ça. Au bout d’un moment, les caresses ralentissent puis s’arrêtent. La main de Sid revient se poser sur les genoux d’Aisling, à côté du sachet de gâteau. Il respire un peu mieux maintenant qu’il est libéré de cette intimité inattendue qui l’a chamboulé plus qu’il ne l’aurait cru. Il ne comprend pas trop ce qui l’a mis dans cet état, lui qui a pourtant fait des choses bien moins innocentes. Peut-être était-ce parce que c’est son amie qui a initié ce contact bien particulier, ou encore parce qu’en écoutant du bout des doigts le cœur d’Aisling, il avait l’impression d’avoir accès, l’espace d’un instant, à ses pensées et à son être tout entier. En dépit de sa curiosité bien éveillée, il ne brise pas le silence confortable qui s’est installé entre eux. La tête appuyée contre la brique rugueuse de la cheminée, il observe les reflets de la lune qui brillent comme des milliers de fragments de diamant sur les vagues ondulantes. Pour une fois, il est simplement bien et il savoure avidement le moment. Au prix des épreuves de son enfance, il a appris que les instants de bonheur parfait comme celui-ci sont rares et ne durent jamais longtemps, et qu’il vaut donc mieux en profiter quand ils passent et les emmagasiner dans un recoin de son esprit pour pouvoir se réchauffer à leur lueur quand les temps gris reviennent. En s’étouffant sur son café, Aisling le ramène brusquement à la réalité. Par réflexe, il lui tapote le dos pour faire passer la gorgée malmenée, amusé par sa maladresse. Voyant qu’elle a entamé le gâteau, il glisse à son tour la main dans le sac pour en piquer un bout. Avant de le dévorer, il hume avec plaisir l’odeur agréable de cannelle, de muscade et de gingembre qui en émane. « Sid…? Ça fait combien de temps que t’en avais envie? Non parce que j’me demandais t’à l’heure dans la salle et… euh… bah ça m’y fait penser. » Cette fois, c’est lui qui manque d’avaler de travers sa bouchée de gâteau tellement la question le prend par surprise. Pour éviter la quinte de toux, il s’empresse de faire descendre les insolentes miettes qui lui chatouillent la gorge avec une gorgée de latte. La vérité, c’est qu’il ne sait pas du tout quoi répondre. Pendant longtemps, il avait été persuadé qu’il n’y avait que de l’amitié entre eux, une amitié spéciale et profonde mais qui n’évoluerait jamais en quoi que ce soit d’autres. Et puis il y avait eu cette soirée difficile où Aisling avait failli faire une overdose dans sa salle de bain, et le départ abrupt d’Harley. Ces événements l’avaient plongé en plein questionnement jusqu’à ce qu’un jour, au détour d’une conversation parfaitement banale dont il se souvient à peine, il se surprenne à penser… autrement à Aisling. Une fois d’abord, puis de plus en plus souvent… Cependant, il a tellement cherché à nier ses sentiments et à repousser ces pensées insidieuses qui lui faisaient craindre de tout gâcher entre eux qu’il ignore totalement à quel moment elles se sont imposées, sinon que ça fait déjà longtemps qu’il y songe. « Désolée, ça s’demande pas. » Tout à coup, il regrette leur position qui l’empêche de lire son expression tandis qu’elle avoue tout bas n’avoir aucune idée de ce qu’elle fait. L’incertitude et le manque d’assurance qu’il perçoit dans sa voix lui serre le cœur. Elle revient se blottir contre lui, sa tête appuyée sur son épaule. Quand elle est bien installée, il glisse ses doigts dans les siens et les presse délicatement. « Toi… t’as beaucoup d’expérience, pas vrai? » La question fait surgir dans son esprit le souvenir de ces visages et de ces corps qu’il a connus, des rencontres brèves et sans lendemain où deux solitudes allaient à la rencontre l’une de l’autre pour se faire du bien sans rien attendre en retour. Quelques-uns, plus précis, font naître un cocktail doux-amer d’émotions dans sa poitrine : un visage angulaire et mince, des yeux bridés; une tignasse blonde échevelée et des tatouages sombres; une mâchoire carrée mangée par une barbe cendrée et un torse puissant. « On peut dire ça, oui, » répond-il prudemment. « J’ai eu des coups d’un soir et quelques relations plus ou moins sérieuses. » Sauf Harley. Un instant, le fantôme de la sulfureuse blonde flotte entre eux, jusqu’à ce Sid le chasse en resserrant légèrement sa prise sur Aisling. Avec le recul, il a fini par comprendre que ce qui les unissait réellement, c’était une passion folle, difficile à contrôler, qui aurait été condamnée à s’étioler si elle ne s’était pas brusquement heurtée à un mur ce soir-là. Il ne regrette pas ce qu’ils ont vécu, et encore moins le bonheur qu’il a connu, mais il n’a aucun scrupule à passer à autre chose. « Tu sais, ça ne veut pas dire que je sais ce que je fais pour autant, » ajoute-t-il d’un ton légèrement amusé. « J’te rappelle que j’ai oublié de te préciser pourquoi on sortait ce soir. » Il a aimé à sa façon chacune de ces personnes, parfois pour quelques heures ou quelques mois. Et, si chaque relation lui a apporté quelque chose de différent, sa relation avec Aisling est bien particulière. D’abord parce que, de tous ses partenaires, c’est celle qu’il connaît depuis le plus longtemps, mais surtout à cause de la fondation solide de leur amitié sur laquelle ils peuvent se reposer quand le doute et les questions deviennent trop intenses. En cherchant ses mots, il fait distraitement courir son pouce sur les phalanges de la jeune femme. Il hésite un instant, se mord la lèvre. « Ça fait plusieurs mois que j’me débats avec mes sentiments… » finit-il par avouer. « C’est nouveau pour moi aussi tout ça. » C’est ce que tu voulais que j’te dise? Ça te rassure de savoir tout ça? Ou alors ça te fait peur et t’aurais préféré ne rien entendre? Il penche légèrement la tête pour essayer de croiser le regard d’Aisling, comme s’il pouvait trouver les réponses à toutes ses questions dans ses iris bleu-gris si expressifs. Sentant une ouverture dans la conversation, il décide d’essayer de creuser un peu plus loin pour comprendre ce qui passe dans la tête de son amie et la nature exacte de ses angoisses. « Ça t’inquiète? Que j’aie plus d’expérience que toi? » demande-t-il doucement.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
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DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyVen 15 Nov 2019 - 16:21



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Les doigts de Sid se glissent entre les siens, arrachant Aisling à sa trituration de couture. Ce geste tendre l’apaise et diffuse dans ses veines une sensation de sécurité dont elle aura certainement besoin pour encaisser ses prochaines révélations. « On peut dire ça, oui. J’ai eu des coups d’un soir et quelques relations plus ou moins sérieuses. » Contre toute attente, elle sent son cœur se serrer dans sa poitrine à l’évocation des aventures passées du tatoueur. Il a toujours été plus fluide qu’elle de ce côté-là dans le fond, aussi ça ne la surprend pas tellement de l’entendre confirmer son intuition. Alors pourquoi est-ce que ça me froisse autant ? Les yeux fixés sur leurs mains entrelacées, elle se laisse entraîner dans un souvenir qui la ramène quatre ans plus tôt, lors d’une soirée si semblable et si différente à la fois. Dans les lumières tamisées du diner en fin de soirée elle visualise le serveur qui s’était approché de leur table. Impossible de se souvenir de son nom ou de son visage, mais elle revoit l’expression de Sid avec une clarté déconcertante. La tension dans sa mâchoire, la froideur de sa voix normalement si chaleureuse, la distance dans son regard. Aisling est certaine qu’elle en crèverait s’il devait un jour lui réserver le même traitement. La gorge nouée, elle resserre inconsciemment sa prise autour de la main de son ami. J’ai peur de le perdre, elle comprend confusément alors qu’une sensation désagréable l’envahit. Sid a couché avec de nombreuses personnes avant elle, et d’autres lui succèderont certainement. C’est une éventualité qu’elle est prête à accepter, bien peu convaincue comme elle est de le mériter. Mais que restera-t-il de leur amitié une fois que les flammes de cette passion naissante auront brûlé tout ce qui les définissait avant ce soir ? Comme alerté par les craintes qui la rongent, Sid resserre son étreinte autour d’elle et Aisling se laisse envelopper, désespérée de le sentir chasser les incertitudes qui lancinent son cœur. « Tu sais, ça ne veut pas dire que je sais ce que je fais pour autant. J’te rappelle que j’ai oublié de te préciser pourquoi on sortait ce soir. » Un petit gloussement surpris et amusé s’échappe des lèvres d’Aisling. Y’a vraiment que lui pour la rassurer et la faire rire en même temps. Un sourire mutin encore un peu fragile sur ses lèvres, l’irlandaise jette un coup d’œil par-dessus son épaule pour accrocher son regard. « Moi j’trouve que t’as bien géré… T’façon j’aurais flippé si tu me l’avais dit. Là, c’était parfait. » Elle sourit tendrement et sent son corps se détendre alors qu’elle réalise avec soulagement ne pas être la seule à avancer dans le brouillard.

Un silence serein retombe entre eux et Aisling appuie sa joue contre le thorax de Sid. Bercée par sa respiration, elle se demande où ses pensées l’emmènent et si les visages de ses anciennes conquêtes se succèdent dans son esprit. L’idée est loin de la ravir, alors elle se laisse volontiers distraire par les douces caresses qu’il prodigue à ses doigts. Lorsque sa voix résonne de nouveau, la brune réalise que c’est à leur relation qu’il réfléchissait. « Ça fait plusieurs mois que j’me débats avec mes sentiments… C’est nouveau pour moi aussi tout ça. » Aisling hoche la tête, les poumons un peu comprimés sans trop savoir pourquoi. Elle meurt d’envie de lui demander ce qui l’a tant fait hésiter, et en quoi ça lui semble nouveau par rapport à ses précédentes histoires ; mais elle n’ose pas, terrifiée par ce qu’elle pourrait apprendre. Alors les lèvres serrées elle se concentre sur la chaleur familière qu’il dégage et dans laquelle elle aimerait se fondre pour oublier ses questionnements idiots qui ne font que raviver ses angoisses. Sid a un sixième sens, c’est certain, parce qu’il choisit ce moment précis pour se pencher vers elle. Elle relève le menton presque par réflexe et leurs yeux s’accrochent comme s’ils cherchaient à déchiffrer l’âme de l’autre. « Ça t’inquiète ? » Il lui demande d’une voix douce. « Que j’aie plus d’expérience que toi ? ». La question la prend au dépourvu, et pendant un bref instant Aisling effleure l’idée de secouer la tête pour lui assurer que non, passer à la suite et surtout ne pas s’aventurer sur ce terrain glissant. Mais quelque chose dans son regard la retient. Il est si doux avec elle, si prévenant, qu’elle ne supporterait pas de lui donner rien de moins que la vérité. « Oui. » Elle souffle alors en rebaissant les yeux vers leurs doigts entremêlés. « Mais ça me rassure, que tu me demandes. » Comme si c’était pas un problème pour toi. Comme si tu voulais seulement comprendre. Me comprendre. Aisling sait qu’ils s’apprêtent à aborder un sujet qu’elle fuit normalement comme la peste, y compris dans ses propres pensées. Mais dans les bras de Sid, elle se sent en sécurité, et ça a toujours été le cas. Même le soir de leur rencontre, elle s’était prise à étouffer ses pleurs dans son cou, sans s’inquiéter de ce contact rapproché qui l’aurait normalement plongée dans une crise de panique sans précédent. C’était comme si elle avait senti, à l’époque, le souffle d’espoir qu’il allait insuffler dans sa vie.

Forte de cette révélation, Aisling prend une inspiration puis lâche un soupir pour se donner du courage. « J’sais même pas pourquoi je flippe comme ça. » Elle avoue à voix basse, tâtonnant et explorant avec lui les recoins les plus sombres de son esprit dans lesquels elle refuse de s’aventurer toute seule. « Enfin si, je sais un peu… mais je sais que t’es pas comme ça. » Inconsciemment, l’irlandaise tire légèrement la main de son ami comme pour l’encourager à resserrer son étreinte autour d’elle. « Genre qu’tu vas pas… fin… t’sais ? Me foutre la pression, ou- » Me forcer à quoi que ce soit. Son cœur s’emballe dans sa poitrine, et un froid glacial qui vient de l’intérieur la pousse à abandonner ses caresses pour croiser les bras contre sa poitrine. « En fait je crois qu’j’ai un peu peur que ça change quelque chose entre nous, tu vois ? Genre… que tu m’vois plus pareil. » Que ton regard s’empoisonne et que tes yeux reflètent la même étincelle bizarre qui luit dans ceux des types qui fantasment sur Ivana. Que tu perdes le contrôle comme il paraît que ça arrive aux mecs parfois. Mais ces craintes absurdes lui semblent trop lugubres pour être abordées à haute voix, même ainsi protégée par le voile de la nuit. Surtout, elle n’a pas envie qu’il se méprenne et se vexe. Car dans le fond, Aisling sait que Sid n’est en rien responsable de la peur panique qui s’empare d’elle à l’idée même qu’on puisse la désirer. Inclinant la tête en arrière, la brune ferme les yeux un instant pour chasser les images désagréables qui s’empilent comme des briques pour construire un mur entre eux. Lorsqu’elle les rouvre, la vision réconfortante des astres brillant tout là-haut dans le ciel l'amènent à dévier légèrement d'idée : « Puis j’flippe de faire un faux pas aussi et de pas être à la hauteur... par rapport aux autres. » Elle avoue alors dans un murmure. « J’ai pas envie de te décevoir. » En laissant courir le bout de ses doigts sur l’avant-bras de Sid, Aisling réalise vaguement que ses propos découpés et évasifs ne décrivent pas uniquement son appréhension quant à leur relation naissante. A demi-mots, ils laissent dangereusement entrevoir sa crainte d’une intimité physique qu’elle imagine indissociable de cette nouvelle étape qu’ils viennent de franchir. « Et toi, ça te dérange que j’en ai pas ? » Elle finit par demander prudemment, relevant ses grands yeux pleins de questions vers le visage de Sid pour tenter d’y trouver les réponses. « J’veux dire… c’est à cause de ça que c’est nouveau pour toi, que t’étais pas sûr, tout ça ? » Elle se mordille nerveusement la lèvre inférieure sans trop s’en rendre compte, anxieuse à l’idée que son manque d’expérience puisse être un frein pour lui. Honnêteté on a dit !     
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
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PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyDim 17 Nov 2019 - 18:16




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Comme si elle répondait à son appel silencieux, Aisling a relevé la tête et son regard s’est accroché au sien. Le tatoueur attend patiemment de voir ce qu’elle va répondre. Conscient qu’ils effleurent du bout des doigts un sujet sensible, il se demande si elle est prête à plonger. Il voit passer un fragment de doute dans ses grands yeux. Pendant une fraction de seconde, il est convaincu qu’elle va lui répondre que non, que tout va bien – un mauvais mensonge s’il en est – et il hésite déjà, incertain de vouloir insister un peu ou abandonner la question pour ce soir. Et puis les épaules de la jeune femme se détendent brusquement, comme si elle rendait les armes. « Oui. Mais ça me rassure, que tu me demandes, » finit-elle par avouer. Elle a le regard fuyant tout à coup. Il laisse ses prunelles s’échapper sans essayer de les retenir. Comme elle, il a beaucoup moins de mal à se confier quand il a l’impression que personne ne l’écoute. Ne voulant pas l’interrompre, il presse doucement sa main, espérant lui insuffler le courage qu’il lui faut pour continuer. « J’sais même pas pourquoi je flippe comme ça, » reprend-elle. Sa voix flotte entre eux, menue et pourtant bien audible dans la bulle de silence qui les entoure. À cette hauteur, ils se trouvent suffisamment loin du sol pour échapper aux bruits de la ville qui, de toute façon, s’endort lentement à cette heure tardive. Le regard fixé sur son profil éclairé par la lumière diffuse de l’enseigne, il l’écoute attentivement. « Enfin si, je sais un peu… mais je sais que t’es pas comme ça. Genre qu’tu vas pas… fin… t’sais? Me foutre la pression, ou- » Le cœur de Sid fait un bond désagréable dans sa poitrine. Aisling s’est interrompue avant de préciser le fond de sa pensée, mais il devine sans mal les images qui la hantent tandis qu’elle replie ses bras sur sa poitrine comme un bouclier. Partagé entre l’envie féroce de s’enrouler autour d’elle pour la mettre à l’abri de tout ce qui pourrait lui faire du mal et celle d’aller casser la gueule à tous les gens qui lui ont appris à craindre l’intimité, il inspire profondément et la serre un peu plus fort contre lui. Il se mord la langue pour s’empêcher de l’interrompre sur le champ pour lui jurer sur la tête de qui elle veut qu’il ne ferait jamais une chose pareille. S’il s’oblige à rester silencieux, c’est qu’il sent que ce dont elle a besoin en ce moment, c’est de se sentir écoutée et soutenue, pas de promesses faciles ou d’un chevalier servant prêt à lever les poings pour elle. De toute façon, il devine confusément qu’elle ne craint pas exactement ce qu’il pourrait faire, qu’elle projette plutôt ses angoisses sur son visage parce qu’il représente la possibilité de s’engager sur ce chemin qu’elle a fui si longtemps. « En fait je crois qu’j’ai un peu peur que ça change quelque chose entre nous, tu vois? Genre… que tu m’vois plus pareil. » Dans sa voix, il y a le fantôme de tous les regards lubriques qui se sont posés sur elle contre son gré. Le cœur serré, il comprend qu’elle n’a connu que les envies glauques d’hommes qui la considéraient simplement comme un objet, un fantasme destiné à assouvir leurs pulsions; et qu’elle n’a jamais goûté au désir partagé, à ce bonheur doux et un peu sauvage qui fait battre le cœur plus vite quand le regard de l’être aimé brûle de passion.

Elle s’est à nouveau appuyée sur l’épaule de Sid, la tête renversée vers l’arrière. Comme ça, il peut voir son visage à l’envers tandis qu’elle scrute le firmament. Elle a l’air particulièrement vulnérable quand elle confie : « Puis j’flippe de faire un faux pas aussi et de pas être à la hauteur... par rapport aux autres. J’ai pas envie de te décevoir. » Il sait tout de suite que, de toutes ses angoisses, c’est celle-là qu’il aura le plus de mal à combattre. Car il ne s’agit pas ici de lui rappeler qu’elle peut lui faire confiance. Il faut plutôt qu’elle apprenne à avoir confiance en elle-même et à croire qu’elle est à la hauteur de ce à quoi elle aspire. Il suppose que seul le temps et la patience pourront la convaincre que rien de ce qu’elle pourrait faire ne le décevra. (Sauf, peut-être, si elle devait rechuter, une possibilité qu’il essaie d’ignorer sans jamais y arriver tout à fait. Mais il sait aussi que la déception ne changerait rien à ses sentiments. Il se contenterait de retrousser ses manches et de l’aider à remonter sur le ring pour se battre contre ses vieux démons.) « Et toi, ça te dérange que j’en ai pas? » Remplies d’inquiétude, les billes bleu-gris sont revenues se poser sur le visage de Sid. « J’veux dire… c’est à cause de ça que c’est nouveau pour toi, que t’étais pas sûr, tout ça? » Étonné par la question, il fronce légèrement les sourcils. « Pas du tout, je m’en fous que t’aies de l’expérience ou non. » Le tatoueur est d’avis que ce n’est pas tout d’avoir de l’expérience, encore faut-il savoir être à l’écoute de son partenaire. Il pourrait être le mec le plus expérimenté de la planète, ça ne lui dirait pas pour autant ce qu’Aisling aime ou non. Surtout, ça n’a rien à voir avec le succès d’une relation. Et, du reste, ses réflexions sur l’évolution de leur relation étaient beaucoup plus terres à terres, arrimées à la réalité plutôt qu’aux possibilités qu’il se donnait à peine le droit d’imaginer. « J’ai hésité parce que j’avais peur de gâcher notre amitié, » explique-t-il. « T’es trop importante pour moi, j’voulais pas sacrifier égoïstement ce qu’on avait déjà pour quelque chose qui nous ferait du mal. » Il soupçonne d’ailleurs qu’elle partage ses craintes à ce sujet. Il aurait bien envie de lui jurer que, quoiqu’il arrive, ils ne laisseront pas cette relation naissante détruire leur amitié, sauf qu’il sait bien que c’est impossible. Il ne peut pas lui promettre qu’ils ne s’entre-déchireront pas, juste qu’il fera tout pour éviter que ça se produise. « Mais j’ai fini par me dire qu’on avait beaucoup à perdre, oui, mais encore plus à gagner, » conclut-il avec un sourire en coin. Il laisse le silence reprendre ses droits pour que ses paroles aient le temps de s’imprégner dans l’esprit d’Aisling. Entre-temps, il réfléchit à tout ce qu’elle lui a révélé. Il repense à sa première confidence, qui lui a laissé un goût particulièrement amer au fond de la gorge. Il ne peut pas la laisser s’inquiéter à ce sujet. « J’sais que t’as surtout connu tout c’qu’il y a de mauvais dans la sexualité et que ça te fait peur. Mais ça peut- Ça devrait être différent. C’est pas juste une personne qui donne et l’autre qui prend tout, c’est un partage. C’est une occasion de se rapprocher de quelqu’un et de vivre un beau moment ensemble. » Il se sent un peu maladroit et étrangement vulnérable. Il n’a pas l’habitude d’aborder le sujet de cette façon. Normalement, c’est le genre de croyance profondément personnelle qu’il conserve précieusement tout au fond de lui-même. S’il se confie ce soir, c’est qu’il pense sincèrement que ça peut être bénéfique pour Aisling de connaître un peu sa vision, au risque de paraître légèrement fleur bleue. « J’espère pouvoir te montrer un jour à quel point ça peut être merveilleux. » Il fait glisser un doigt léger sur la mâchoire d’Aisling et plonge son regard dans le sien, laissant filtrer dans ses yeux tout son sérieux et le poids qu’il accorde à la promesse qu’il est sur le point de faire. « Mais seulement si t’en as envie et quand tu seras prête. Pas avant. »



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyJeu 21 Nov 2019 - 17:19



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Les sourcils froncés, Sid ne tarde pas à dissiper le doute concernant la raison de son hésitation. « du tout, je m’en fous que t’aies de l’expérience ou non. » Son assurance devrait la soulager, pourtant il a l’air de trouver sa question tellement idiote qu’Aisling ne peut s’empêcher de s’en offenser. Comment ça tu t’en fous ? Moi je m’en fous pas du tout enfin alors tu peux pas t’en foutre ! Qu’elle aimerait bien lui répliquer, seulement il semble sur le point d’ajouter quelque chose alors dans son immense bonté l’irlandaise décide de lui laisser une chance de se rattraper. « T’es trop importante pour moi, j’voulais pas sacrifier égoïstement ce qu’on avait déjà pour quelque chose qui nous ferait du mal. » Il lui confie alors, et Aisling s’en veut immédiatement de lui avoir prêté des intentions moins nobles. La joue contre son épaule et la gorge nouée par l’émotion, elle hoche doucement la tête comme ses paroles trouvent écho dans les doutes qui la hantent depuis si longtemps. Persuadée qu’il ne partagerait jamais l’attirance confuse qui la tourmente depuis des années et terrifiée à l’idée qu’une idylle volatile puisse détruire leur lien si spécial, Aisling était devenue experte dans l’art d’enterrer ses sentiments pour préserver leur amitié. Cette crainte pèse encore lourd sur son cœur, la tiraille entre les nouveaux espoirs qu’elle s’autorise enfin à nourrir et la peur viscérale de le perdre à jamais qui la supplie de revenir en arrière tant qu’il est encore temps, tant qu’ils ne se sont pas brûlé les ailes à vouloir danser trop près des étoiles. « Mais j’ai fini par me dire qu’on avait beaucoup à perdre, oui, mais encore plus à gagner. » Il est serein en apparence, et elle ne doute pas de sa sincérité, mais Aisling connait assez bien son ami pour savoir qu’il a tendance à tout garder à l’intérieur pour protéger les autres. T’en es convaincu ou bien t’essaies de t’persuader qu’on est pas en train de faire une connerie ? Elle repense à Zelda, à Harley, et toutes ces autres femmes qui ont partagé sa vie pour quelques mois ou quelques heures, à ces relations qui ont surement compté et qui ont fini par se faner. Ne leur disait-il pas a même chose au commencement, lorsqu’il les serrait ainsi dans ses bras ? Pourquoi ce serait différent avec moi ? Malgré tout, ça la rassure de savoir qu’il y pense lui aussi, et que la question l’a assez travaillé pour le faire douter pendant des mois. Si aujourd’hui il ose franchir le pas, c’est qu’il croit leur lien assez fort pour survivre aux obstacles qui se dresseront sur ce nouveau chemin. « J’espère que t’as raison. » Elle murmure contre sa chemise, pas certaine qu’il l’ait entendue, pas sûre de le vouloir non plus. J’espère vraiment, tu sais, parce qu’on sait tous les deux que tu t’en remettras, mais je t’assure Sid que moi je survivrai pas si un jour tu veux plus de moi. Les yeux fermés, Aisling prend une profonde inspiration pour éloigner l’angoisse qui essaie de glacer le sang dans ses veines. Elle refuse de voir son pessimisme légendaire grignoter le bonheur qui l’envahit quand il la serre comme ça contre lui. Alors les yeux fixés sur les lueurs de la nuit qui brillent au loin, Aisling redirige son attention sur le présent, la chaleur de Sid et sa respiration régulière. Apaisée, elle se laisse bercer par la tendresse pleine d’espoir des gestes et des paroles qui les ont rapprochés ce soir et réalise progressivement être aussi importante pour lui qu’il l’est pour elle. Envahie par une vive affection, elle se prend alors à sourire dans le secret de la nuit, chérissant cette révélation au plus profond de son être.

« J’sais que t’as surtout connu tout c’qu’il y a de mauvais dans la sexualité et que ça te fait peur. » Ramenée à la réalité un peu trop brutalement, Aisling se tend comme un chevreuil aux aguets. Mais comment il a compris tout ça lui ? Je lui ai jamais dit… Elle qui pensait avoir abordé le sujet avec le plus de détours possible se retrouve bien déconcertée par la précision de son analyse. La gorge serrée, elle essaie de repousser la vague de honte et de culpabilité qui la submerge. Ses danses et ses photos obscènes la renvoient toujours à sa plus grande contradiction, l’affrontement entre ce qu’elle a été amenée à faire pour survivre et tout ce en quoi elle croit. Confusément, Aisling comprend que Sid ne la juge pas pour ces choix qu’elle-même réprouve si sévèrement, mais qu’il dénonce plutôt l’attitude des types qui en ont profité. Les gestes déplacés, les mots crus, les regards qui la font sentir si sale que ni le savon, ni le gant de crin éraflant sa peau rougie ne parviennent à ôter le sentiment immonde qui reste encrassé dans sa chair après chaque performance. Un tremblement parcourt son corps et Aisling resserre instinctivement la main de Sid dans la sienne. « Mais ça peut- Ça devrait être différent. C’est pas juste une personne qui donne et l’autre qui prend tout, c’est un partage. C’est une occasion de se rapprocher de quelqu’un et de vivre un beau moment ensemble. » Les mots de Sid chassent l’ombre et le malaise viscéral qui s’étaient emparés d’elle et à la place naît une curiosité bien plus saine. Osant enfin relever les yeux vers son visage, Aisling observe avec une fascination intriguée la sincérité et la vulnérabilité qui se peignent sur ses traits tandis qu’il lui livre sa vision de la sexualité. Touchée, elle réalise sans mal qu’il lui partage une perspective profondément intime et ça ne rend ses paroles que plus précieuses encore. « J’espère pouvoir te montrer un jour à quel point ça peut être merveilleux. » Attends, il vient de me dire qu’il a envie de coucher avec moi là, non ? Ce ne sont pas ses mots exacts pourtant sa confession pleine de délicatesse et d’honnêteté indique clairement qu’il aimerait prendre ce chemin avec elle. Ça devrait l’angoisser, mais ses paroles sont si tendres qu’Aisling n’en éprouve pas la moindre peur. Désemparée, elle l’observe alors silencieusement tandis qu’il lève une main vers son visage. Avec une douceur infinie, il fait courir un doigt le long de de sa mâchoire et un frisson agréable parcourt son échine. « Mais seulement si t’en as envie et quand tu seras prête. Pas avant. » Soufflée par la promesse qu’elle lit dans ses yeux, Aisling est prise de court par l’étrange tiraillement qui se propage dans son cœur comme dans son corps. Peu familière avec cette agréable tension, elle ne comprend pas exactement ce qui l’a provoquée, ni ne réalise qu’en ôtant ainsi la menace qui pesait au-dessus de sa tête, en y apposant même une sorte de condition dont il est le garant, Sid éveille ainsi chez elle le désir. Perturbée par les émotions et sensations qui l’agitent, la brune baisse pudiquement les yeux, un sourire songeur sur ses lèvres. Du bout des doigts, elle remonte le long de la clavicule du tatoueur et s’égare sur les lignes sombres gravées dans sa chair. « T’es un peu trop perspicace. » Elle souffle dans son cou avant de poser ses lèvres contre sa peau douce. La caresse est exquise, pourtant Aisling réalise rapidement que ce n’est pas ce tatouage à l’air mal luné qu’elle a envie d’embrasser. Un sourire mutin plissant ses yeux, elle tourne sur elle-même de façon à ce que ses genoux touchent le sol, sans cesser de picorer des baisers qui remontent jusqu'à la mâchoire de Sid. Le hoodie glisse sur le côté, emportant avec lui le petit sachet contenant leur gâteau entamé et elle les écarte d’un revers de la main pour ne pas l’écraser. Son petit manège terminé, elle se redresse et profite de sa position légèrement plus haute pour étudier ses traits de dandy vampire, ravie de pouvoir s’adonner à sa contemplation sans plus craindre de trahir ses sentiments. « Ça a l’air si doux et si joli comme tu en parles. » Elle murmure rêveusement en dégageant une mèche brune qui s’était égarée sur le front de Sid. Du bout des doigts, elle effleure les contours de son visage qu’elle observe comme pour les mémoriser. « J’avais jamais vu ça comme ça, tu sais ? Mais j’aime bien… je crois. » Un rideau de cheveux sombres retombe devant ses yeux lorsqu’elle se défile subrepticement. « Enfin, pour plus tard… comme t’as dit, quoi. » Elle incline la tête et son petit rire brille dans ses prunelles lorsqu’elle relève le menton pour croiser celles de Sid. Une émotion forte et poignante la bouleverse, mais Aisling se retrouve bien incapable de l’exprimer avec des mots. Ses joues prennent une teinte rosées, peinte par des sentiments bien différents de la gêne qui lui colle habituellement à la peau. Leurs regards envoûtés se cherchent et s’égarent imperceptiblement, et Aisling s’empresse de répondre à cet appel lancinant en pressant ses lèvres contre les siennes. Comme tout à l’heure dans la ruelle, elle a l’impression de sceller d’un baiser son accord avec l’aventure qu’il évoque et qu’elle se réjouit de découvrir à ses côtés. Mais si les circonstances sont similaires, cette caresse n’a rien à voir avec l’esquisse légère et timide qu’elle s’était autorisée derrière le diner. Ce baiser-là est plus assuré, plus affamé aussi. Le cœur battant, Aisling glisse ses doigts dans les mèches rebelles contre la nuque du tatoueur et attrape sa lèvre inférieure entre les siennes. L’espace entre eux lui apparaît rapidement comme un vide insupportable et elle ressent bientôt le besoin impérieux de le combler. Sans cesser de l’embrasser, elle enjambe les cuisses de Sid avec fluidité de façon à se retrouver à califourchon sur lui. Son corps pressé contre le sien, l’irlandaise s’abandonne au plaisir que lui procure cette étreinte… jusqu’à ce qu’un vent de panique lui gèle les tripes. Elle s’immobilise immédiatement et s’écarte légèrement pour sonder les yeux de Sid, mais il n’y a dans ses iris clairs aucune trace de la lueur lubrique qu’elle avait si peur de trouver. « C’est rien. » Elle souffle en remarquant le léger pli qui se creuse entre ses sourcils arqués. Aisling repense alors au tableau de Sid dans lequel il n’y a ni proie ni prédateur, seulement deux amants qui s’unissent pour exprimer leurs sentiments ; exactement comme elle aime déjà le faire en l’embrassant… et comme elle pourra un jour désirer le faire autrement. Apaisée, elle laisse glisser le bout de son nez contre l’arrête du sien et s’écarte juste assez pour prendre le visage de Sid entre ses mains. De ses pouces, elle caresse doucement ses joues comme pour s’assurer qu’il est bien réel entre ses doigts et ne risque pas de disparaître pour la planter là. « Je me sens tellement bien avec toi. » Elle murmure, profondément émue par leur baiser et tout ce qu’ils viennent de partager.          
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptySam 23 Nov 2019 - 10:09




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Aisling détourne le regard, mais le petit sourire sur ses lèvres empêche Sid de s’inquiéter. Elle est terriblement mignonne comme ça, timide et charmée à la fois. Légers, ses doigts viennent se poser contre le cou du tatoueur et le chatouillent en traçant délicatement le contour de son tatouage. Il jurerait qu’il y a un brin d’amusement dans sa voix quand elle souffle : « T’es un peu trop perspicace. » Distrait par ses lèvres qui se sont posées dans son cou, il réussit avec un peu d’effort à former une phrase cohérente. « Non, c’est que t’es comme un livre ouvert. » D’ailleurs, un livre ouvert, elle l’a toujours été. Le soir même de leur rencontre, il sentait qu’une réalité beaucoup plus sombre se cachait derrière son visage souriant. Et au fil des années, il a appris à lire entre les lignes, à deviner les blessures dissimulées dans ce qu’elle ne dit qu’à moitié, à décoder ses silences autant que ses paroles. Il a l’impression de la connaître parfaitement. Et pourtant, elle ne cesse de le surprendre quand même. Comme maintenant. Intensément conscient de chacun de ses gestes, il l’observe d’un regard curieux alors qu’elle pivote sur elle-même pour lui faire face. Agenouillée devant lui, elle se redresse et le surplombe légèrement. Ils ne se sont pas souvent retrouvés dans cette position. D’habitude, c’est lui qui se penche vers elle, pas l’inverse. Il détaille son visage en cœur sous cet angle différent, émerveillé d’y lire aussi clairement la confiance profonde qu’elle en a lui. Ému, il en a presque le souffle coupé. Cette confiance, c’est le cadeau le plus précieux qu’on lui ait jamais fait, un joyau inestimable qu’il protégera coûte que coûte. « Ça a l’air si doux et si joli comme tu en parles. » Les relents d’inquiétude qui comprimaient encore la poitrine de Sid s’envolent. Il craignait comme toujours de s’être exprimé maladroitement, de ne pas avoir trouvé les bons mots et d’avoir eu l’air un peu ridicule. « J’avais jamais vu ça comme ça, tu sais? » Sans le savoir exactement, il s’en doutait un peu. En lui laissant entrevoir une façon différente d’envisager l’intimité physique, il espérait remplacer les scénarios glauques qu’elle s’imaginait par quelque chose de plus sain, de moins intimidant, de plus tentant. Elle a l’air si détendue tandis qu’elle chasse tendrement une mèche de son front qu’il est presque certain d’avoir réussi. « Mais j’aime bien… je crois. Enfin, pour plus tard… comme t’as dit quoi. » Elle avait baissé la tête, mais la relève presque aussitôt, émergeant de derrière sa frange avec un petit rire coquin. Il la trouve magnifique tout à coup; il voudrait qu’elle ait toujours cette petite lueur d’insouciance dans les yeux. « On a tout notre temps, » souffle-t-il. Le cœur battant, il se laisse tomber sans la moindre hésitation dans le vortex d’émotions qui tournoie dans ses iris bleu-gris en se demandant pourquoi il s’est privé d’un tel bonheur pendant aussi longtemps alors qu’il était à portée de main. Il accueille les lèvres d’Aisling contre les siennes avec allégresse. Quelque chose dans l’énergie que dégage son amie a changé, comme si elle se trouvait tout à coup physiquement libérée de ses craintes et de ses inhibitions. Elle l’embrasse avidement, animée du même sentiment d’urgence qui bourdonne dans le corps de Sid et le pousse à poser ses mains sur ses hanches pour la rapprocher de lui. Elle répond à cet appel silencieux comme un aimant répond à celui du métal et se coule contre lui. Poitrine contre poitrine, ses jambes de chaque côté de celles de Sid, elle semble vouloir se fondre en lui et il ne demande rien de mieux que de lui faire une place. Leurs lèvres dansent, se cherchent et se trouvent, s’écartent à peine pour se retrouver presque aussitôt.

Et puis, sans que le tatoueur ne sache exactement ce qui s’est passé, l’atmosphère change brusquement. Sentant le corps d’Aisling se raidir sous ses mains, il veut briser l’étreinte mais elle s’est déjà détachée de lui. Il va à la rencontre de son regard sans hésiter, inquiet et à l’affût du moindre signe indiquant qu’il est allé trop loin. Elle fouille ses prunelles comme si elle cherchait quelque chose. Il la laisse faire, s’offre de bon gré à cette inspection même s’il ne sait pas exactement ce qu’elle espère trouver. « C’est rien, » finit-elle par murmurer, l’air sincère. Il se détend à nouveau, aidé par la caresse délicate de ses pouces sur son visage. « Je me sens tellement bien avec toi. » La confidence le touche droit au cœur. Il tourne légèrement la tête pour poser un baiser délicat dans la paume d’Aisling. « Moi aussi, si tu savais… » Avec elle, tout lui paraît plus intense. Il ignore si c’est parce qu’ils ont attendu aussi longtemps pour s’avouer leurs sentiments ou si c’est parce qu’elle a cet effet sur lui, tout simplement, mais c’est comme si toutes les émotions qu’elle lui fait vivre étaient magnifiées. Il s’approche lentement comme s’il allait l’embrasser mais feinte à la dernière seconde, frôlant à peine ses lèvres des siennes avant de bifurquer vers la droite pour parsemer sa mâchoire puis son cou de petits baisers. Curieux de voir jusqu’où il peut aller, il descend le long de la colonne pâle de sa gorge, se rapprochant lentement mais sûrement de sa poitrine. Attentif à la façon dont elle réagit, il sent en arrivant à la lisière du col de son débardeur, à peu près là où elle avait posé sa main plus tôt, qu’elle est un peu moins à l’aise. Alors il s’écarte légèrement et remonte vers son visage pour poser à nouveau ses lèvres sur les siennes. Comme tout à l’heure au resto, il les taquine du bout de la langue. Lorsqu’elles s’entrouvrent, il avance une langue prudente à la rencontre de celle de la jeune femme. Au début, Aisling semble un peu déconcertée, mais il persévère, l’encourageant silencieusement à se laisser aller. Après quelques maladresses, ils réussissent à s’apprivoiser. Le baiser devient un peu plus fougueux, un peu plus langoureux et profondément délicieux. Le tatoueur laisse ses mains errer là où elles ont envie d’aller, de la chevelure noire qu’il s’amuse à mettre en désordre aux bras et au dos de la jeune femme. Il se risque même à glisser une main dans la poche arrière de son short en jean pour pouvoir la presser un peu plus contre lui. Lorsqu’ils se séparent finalement, le tatoueur a le souffle court et une jolie rougeur illumine les joues d’Aisling. Front contre front, il effleure délicatement le bout de son nez du sien. Il sait qu’il chérira longtemps le souvenir de cette soirée, et particulièrement de ces moments passés avec elle sur ce toit, là où ils avaient vraiment l’impression d’être seuls au monde. « On devrait partir en voyage toi et moi, » propose-t-il sur un coup de tête. « En Australie évidement… » Il réfléchit tout haut, songeant qu’ils ne peuvent pas s’absenter trop longtemps de leur boulot respectif. De toute façon, un voyage, c’est généralement plus simple s’ils ne quittent pas le pays. Soudainement inspiré, il se redresse légèrement. « Pour fêter ton anniversaire ou le mien peut-être? » Voire les deux. Ils ne sont nés qu’à quelques semaines de différence après tout. « J’sais que c’est encore un peu loin, mais on pourrait se planifier un roadtrip. Aller en camping ou louer une petite maison au bord de la plage quelque part? » Il sait qu’elle n’a pas beaucoup quitté Brisbane, et il n’a lui-même pas tant voyagé que ça dans son propre pays. Il se dit que ça serait l’occasion parfaite pour eux de découvrir un petit coin de l’Australie ensemble et, surtout, d’échapper l’espace d’un instant aux tracas de leur vie quotidienne.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyMer 27 Nov 2019 - 17:15



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Les traits de Sid s’apaisent aussitôt, et Aisling l’observe avec curiosité tandis qu’il se détourne pour effleurer la paume de sa main du bout des lèvres. Un gloussement ravi et ingénu lui échappe lorsqu’il y dépose un baiser. L’irlandaise n’a jamais connu ces gestes de tendresse avec personne, et pourtant ils semblent étonnement naturels avec lui. « Moi aussi, si tu savais… » Les vibrations de sa voix basse fourmillent sous sa peau tandis que ses mots pleins d’affection menacent de faire exploser son cœur tout gonflé de bonheur. C’est comme si toutes les pièces d’un immense puzzle incompréhensible prenaient place sous ses yeux, comme si elle y trouvait enfin la sienne après l’avoir cherché en vain toute sa vie. Le palpitant s’emballe dans sa poitrine quand il se penche vers elle, mais ses lèvres si tentantes effleurent à peine les siennes avant de se poser sur la ligne de sa mâchoire. Surprise et électrisée par ce baiser qu’elle n’attendait pas, la brune laisse échapper un soupir de plaisir et ses doigts se crispent d’anticipation autour des épaules de Sid tandis qu’il descend lentement le long de sa gorge. La caresse légère, douce et incroyablement sensuelle la fait presque vaciller de bien-être. Oh mon Dieu. Sa respiration s’accélère puis se bloque alors qu’il continue son exploration. Ohmondieuohmondieu. Sid, tu comptes aller jusqu’où comme ça ? Pas que ce soit désagréable au contraire mais… Mais quoi ? Aisling n’en a pas la moindre idée autre que ça éveille un tiraillement étrangement agréable dans son bassin qui déclenche aussitôt son angoisse comme sa culpabilité. Perturbée, elle se raidit et desserre la prise sur ses épaules. Comme s’il lisait dans ses pensées, Sid dépose un dernier baiser sur le renflement de sa poitrine, à la lisière de son débardeur. Aisling n’a pas le temps de se poser davantage de questions que leurs bouches se retrouvent avec entrain. L’esprit divinement brouillé par ce contact divin, elle entrouvre légèrement les lèvres lorsque la langue du beau brun vient en quémander l’accès, et une nouvelle vague de sensations déconcertantes secoue son être lorsqu’il s’immisce doucement en elle. Il lui faut quelques secondes pour comprendre qu’il est à la recherche de la sienne et vient alors timidement à sa rencontre. Aisling réfléchit trop. Les sourcils froncés par la concentration, elle a l’impression de faire n’importe quoi et se défile plus d’une fois. Mais imperturbable, Sid continue d’opérer sa magie en caressant sa nuque et elle finit par se détendre et se laisser aller. Happée par les sensations délicieuses qu’il lui inflige, son instinct reprend le dessus et elle s’autorise à jouer à son tour, laissant le bout de sa langue danser avec celle de Sid, se dérober pour explorer ses lèvres et taquiner son piercing si sexy. Les mains qu’il glisse le long de son corps laissent des marques brûlantes sur sa peau, l’animent d’un crépitement exquis tandis qu’une tension agréable réchauffe encore son bas-ventre. Cette fois, Aisling n’essaie pas de la censurer et répond plutôt à la pulsion qui l’incite à se presser contre Sid d’un mouvement du bassin, comme semble le vouloir la main qu’il vient de glisser dans la poche arrière de son short. Emportée par la frénésie langoureuse de leur baiser, elle ne reprend contact avec la réalité que lorsqu’il libère ses lèvres pour appuyer son front contre le sien. Comme une camée, Aisling se gorge de cet instant d’intimité, savoure son souffle contre son visage et s’émerveille de l’étincelle de bonheur qu’elle voit briller dans ses yeux céruléens. Fascinée, elle se donne la mission de l’y rallumer aussi souvent que possible. Un petit rire de joie secoue ses épaules lorsque le bout de leurs nez s’embrassent à leur tour et elle se serait laissée tenter par un second tour de baisers passionnés s’il n’avait pas choisi ce moment pour s’exprimer : « On devrait partir en voyage toi et moi. » Un sourire aux lèvres et les sourcils froncés par la surprise, elle s’écarte légèrement pour mieux étudier son visage. « Sérieux ? » Elle rigole, prise de court. « En Australie évidemment… » Il continue sur sa lancée, et la gorge d’Aisling se serre sans prévenir alors qu’elle réalise que de toutes les façons, elle ne peut pas quitter le territoire, ce que Sid ignore, évidemment. T’es qu’une fraude, une fraude, une fraude. « Pour fêter ton anniversaire ou le mien peut-être ? » Il suggère sans se douter de rien, et elle déteste la boule d’anxiété qui enfle dans sa poitrine à l’évocation de ce futur incertain qu’il semble pourtant concevoir le plus naturellement du monde. « Ça fait loin quand même… » Elle tente timidement, petit bout d’iceberg dissimulant à peine le amas de ses craintes. C’est l’année prochaine Sid ! Tu sais même pas si on sera encore ensemble dans une semaine alors pourquoi tu fais des plans sur la comète comme ça ? L’idée ne le perturbe pas le moins du monde car il enchaîne comme s’ils y étaient déjà : « J’sais que c’est encore un peu loin, mais on pourrait se planifier un roadtrip. Aller en camping ou louer une petite maison au bord de la plage quelque part ? » L’angoisse est toujours là, pesant comme une enclume sur ses poumons compressés, mais Sid est si calme et si confiant que la crise ne s’étend pas. C’est comme si son enthousiasme avait le pouvoir de contenir cette ombre pour l’empêcher de l’engloutir totalement. Rassurée par cette impression, Aisling songe prudemment à cette escapade et le sourire revient timidement sur ses lèvres. « En plus tu vas avoir trente ans, pas vrai ? » Elle remarque d’un air malicieux, jouant distraitement avec le col de sa chemise du bout de ses doigts. « Et moi vingt-cinq… alors j’dis qu’on devrait les fêter ensemble ! Comme ça on marque le coup et puis on paniquera moins aussi. » C’est que vingt-cinq ans, ça lui fait bizarre. Ça lui rappelle qu’elle a quitté l’Irlande depuis longtemps déjà et qu’elle n’est plus la gamine qui a dû fuir pour survivre même si elle se sent encore trop souvent comme ça à l’intérieur. Ça lui rappelle que le temps passe vite, trop vite, et qu’il lui file entre les doigts. Ça lui rappelle qu’elle n’a quasiment aucune mémoire de ces dernières années tellement les drogues ont creusé des trous dans le souvenir distordu de ses expériences. Sauf ses moments avec Sid, qui forment une maille tangible à laquelle se raccrocher, comme elle se retenait toujours de consommer en sa présence pour ne pas le blesser. « J’ai jamais trop quitté Brisbane, tu sais ? » Elle murmure songeusement, laissant un doigt courir le long de la mâchoire du tatoueur. Une bourrasque marine souffle dans son dos et semble remuer la peur accrochée aux tripes d’Aisling. Après s’être tenue tranquille un moment, elle grandit à nouveau. Consciente que Sid attend une réponse un peu plus claire et répugnant à s’engager pour le décevoir après, l’irlandaise s’écarte avec un soupir et se lance d’une petite voix : « Mais je... j’sais pas… c’est que j’ai du mal à m’projeter aussi loin, tu vois ? J’ai jamais trop aimé penser au futur… c’est vrai, on sait pas d’quoi c’est fait, ça m’fait flipper. » Comme ravies d’être évoquées, ses craintes grimpent sournoisement le long de son estomac, explosent dans sa gorge et dans son cœur, déversent leur picotement désagréable dans ses veines. Ah non ! Vous allez pas me voler mon bonheur ! Avide de retrouver l’état de sérénité dans lequel elle se vautrait l’instant auparavant, Aisling se penche vers Sid et presse ses lèvres contre les siennes, ne les libérant que pour murmurer : « J’veux dire, j’ai évité d’y penser pendant tellement longtemps. » Leurs fronts se retrouvent tandis que son corps se presse contre le sien alors qu’elle recherche sa chaleur, la douceur de ses caresses et l’ardeur de ses baisers pour combattre le froid de ses peurs. « J’commence à peine à capter le présent… » Elle avoue, déjà plus apaisée. C’est fou comme il est plus facile d’aborder ses frayeurs entre deux baisers. « Mais j’adorerais partir à l’aventure. » Elle murmure contre ses lèvres avec un sourire sincère. « Et j’me fiche pas mal d’où on irait. » Ses doigts caressent la nuque de Sid, s’égarent dans ses cheveux et elle l’embrasse encore tendrement, s’écartant à peine pour lui souffler : « Tant qu’c’est avec toi. » Comme il l’avait fait avant elle, Aisling dévie lentement sa trajectoire et esquisse un chemin de baiser remontant le long de sa mâchoire. Encore réticente à l’idée de lui parler de futur, elle décide de lui partager ses rêves, ses envies du moment sans s’engager à les suivre forcément. « J’ai jamais fait de camping, tu sais ? Mais j’crois que j’préfèrerais avoir une salle de bain… » Elle précise en embrassant le petit espace de peau derrière son oreille, à la lisière de ses cheveux. Un sourire ravi éclaire secrètement son visage lorsqu’elle s'étonne de le sentir presque fébrile sous la caresse de ses doigts et de ses lèvres. « Faudrait quand même que j’puisse me faire un peu jolie pour toi ! » Elle murmure malicieusement, ne plaisantant qu’à moitié, puis croque délicatement le lobe de son oreille. Dans son être, il n’y a plus la moindre trace d'angoisse, et Aisling se dit que Sid est clairement l’anxiolytique le plus puissant qu’elle ait jamais essayé.  
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyDim 1 Déc 2019 - 20:27




we're nocturnal creatures, we own the night
If you need a friend, don't look to a stranger. You know in the end I’ll always be there, but when you’re in doubt and you’re in danger, take a look all around and I’ll be there. When your day is through and so is your temper, you know what to do, I'm always gonna be there. I’m sorry but I'm just thinking of the right words to say. I know they don't sound the way I planned them to be, but if you wait around a while, I'll make you fall for me. I promise, I promise you I will. • The Promise, Superfruit

Aisling n’a pas l’air convaincue par sa proposition. Songeuse, elle ne répond pas immédiatement. Et puis un petit sourire naît sur ses lèvres tandis que ses doigts fins se glissent sous le col de la chemise de Sid, s’amusant à le soulever et le rabattre pour s’occuper. « En plus tu vas avoir trente ans, pas vrai? » Il hoche la tête. Oui, dans quelques mois, il aura trente ans. Il se revoit dix ans plus tôt, révolté et en guerre contre lui-même. Il brûlait la chandelle par les deux bouts sans égards pour l’avenir et, à ce moment-là de sa vie, il avait autant de mal à s’imaginer trentenaire qu’octogénaire. L’avenir l’angoissait, le passé lui faisait l’effet d’une cage, alors il s’arrimait au présent parce que c’est tout ce qu’il lui restait. Il ne se projetait pas dans l’avenir ou alors quelques minutes à peine à la fois, le temps de s’imaginer devenir membre honoraire du 27 Club sans même trop croire qu’il se rendrait jusque-là. Après tant d’années à vivre au jour le jour pour éviter de penser à la merde que lui amènerait le lendemain, il était devenu cynique. Sauf que les journées avaient continué à se suivre l’une après l’autre, et les problèmes avaient commencé à s’espacer, tant et si bien qu’il avait fini par reprendre assez le contrôle sur sa vie et ses émotions à la dérive pour comprendre qu’il avait bel et bien un avenir après tout. À l’aube de ses trente ans, il ne s’inquiète pas particulièrement de voir arriver cette nouvelle décennie. Il l’accueille même avec un brin de soulagement, souhaite de tout cœur qu’elle commencera plus calmement que la vingtaine, et que ce sera celle qui lui permettra de trouver un bonheur durable. En parcourant d’un regard affectueux le visage de la jeune femme, il se dit que ce n’est peut-être pas un rêve si fou après tout.

L’index d’Aisling dévale la pente de sa mâchoire tandis qu’elle lui confie n’avoir jamais vraiment quitté Brisbane, comme il le croyait. En revanche, elle semble moins emballée que lui à l’idée de partir à l’aventure. Contagieuse, son incertitude réveille celle de Sid qui attendait, tapie dans sa poitrine, une raison de ressortir. T’y vas trop fort, faut que tu t’calmes. Il oblige son inquiétude à retourner se cacher tandis qu’il attend patiemment qu’elle lui explique ce qui lui passe par la tête. Elle se redresse, soupire, l’air vaguement désolée. « Mais je... j’sais pas… c’est que j’ai du mal à m’projeter aussi loin, tu vois? J’ai jamais trop aimé penser au futur… c’est vrai, on sait pas d’quoi c’est fait, ça m’fait flipper. » Il se demande si elle sait à quel point il la comprend. Parce que même s’il a fini par accepter que sa vie ne résume pas seulement au présent, il n’a pas l’habitude de se projeter trop loin dans l’avenir non plus. Même qu’il est plutôt du genre pragmatique, à laisser les rêves et les fantasmes aux autres pour se concentrer sur la réalité. Les baisers d’Aisling et la façon dont elle se presse contre lui achèvent de le rassurer : il ne lui a pas fait peur en se montrant trop spontané. Bien au contraire, ses inquiétudes exprimées, elle se détend à nouveau et se laisse séduire par l’idée. « Et j’me fiche pas mal d’où on irait. Tant qu’c’est avec toi. » Une chaleur diffuse s’allume dans l’estomac de Sid, alimentée en partie par les paroles d’Aisling et en partie par ses lèvres aventurières qui ont commencé à explorer sa mâchoire et s’approchent dangereusement de son oreille, lui arrachant un frisson de délice à chaque déplacement. «  J’ai jamais fait de camping, tu sais ? Mais j’crois que j’préfèrerais avoir une salle de bain… Faudrait quand même que j’puisse me faire un peu jolie pour toi! » Elle mordille délicatement le lobe de son oreille, déclenchant une véritable décharge électrique qui descend le long de la colonne vertébrale de Sid et explose dans son bas-ventre. L’image agréable d’une Aisling vêtue d’un négligé et s’avançant vers lui d’une démarche féline flashe devant ses yeux puis disparaît brusquement quand il cligne des yeux. La bouche sèche, il songe que c’est une bonne chose qu’ils se trouvent sur ce toit et pas dans un endroit plus confortable parce qu’il aurait certainement eu envie de la renverser pour reprendre son exploration là où il s’est interrompu quelques minutes plus tôt. Le pire, c’est qu’elle se rend même pas compte de l’effet qu’elle me fait, songe-t-il avec un soupçon d’amusement.

Comprenant qu’elle se donne le droit de rêver au conditionnel, il esquisse un sourire taquin et accepte de se prêter au jeu. « Du camping, j’en ai fait un peu avec ma famille quand j’étais gamin. C’est bien, mais t’as raison, on est plus tout jeunes et on a besoin de confort. » Il ne blague qu’à moitié. Il sent les muscles de son dos se révolter juste à l’idée de dormir sur un matelas gonflable dans l’humidité d’une petite tente de toile. Il repousse une mèche folle derrière l’oreille d’Aisling et s’approche pour lui souffler : « Va pour la maison alors… » Il revient s’adosser à la brique de la cheminée et penche légèrement la tête comme s’il réfléchissait. « Avec une petite plage privée. Et peut-être quelques palmiers. » Légère, sa main se pose tout près de la cheville de la jeune femme et entreprend de remonter le long de la jambe. Il sent la peau veloutée frémir sous ses doigts quand il atteint la cuisse. « On pourrait regarder les couchers de soleil, aller nager quand on veut… » Rencontrant la barrière du short, sa main revient se poser sagement sur la hanche de la jeune femme tandis qu’il s’avance à nouveau vers elle. Il s’immobilise juste avant que leurs bouches ne s’effleurent. « Le soir, on compterait les étoiles. On serait bien. Rien que toi et moi. » Il n’a plus envie de résister. Ses lèvres capturent celles d’Aisling et leurs langues se retrouvent presque aussitôt, reprennent leur ballet comme si elles ne s’étaient jamais arrêtées. Convaincu qu’il ne se lassera jamais de la tenir comme ça, il se laisse happer par le cocktail grisant de sensations. Lorsque le baiser prend fin, un silence confortable et léger s’installe entre eux. Il repense à ses inquiétudes par rapport à l’avenir. À leur avenir. Il finit par hausser un peu nonchalamment les épaules. « P’t’être que t’as raison et que je m’emballe. J’ai pas forcément l’habitude de regarder si loin en avant non plus. Mais… » Il baisse les yeux, se penche pour venir embrasser délicatement la clavicule de la jeune femme, conscient de vouloir retarder la fin de sa phrase. « Mais tu me donnes envie de rêver, » finit-il par avouer du bout des lèvres, le visage caché dans son cou. On dirait une mauvaise réplique de film, pense-t-il avec un brin d’embarras tandis que le rouge lui monte aux joues. Il blâme sans hésiter le rush d’endorphine provoqué par leurs baisers pour la bouillie sentimentale qui vient de jaillir de sa bouche. Préférant ne pas lui laisser le temps de réfléchir trop longtemps à ce qu’il vient de dire, il se redresse. « Tu veux rentrer? » En dépit de sa question, il n’esquisse pas le moindre geste. La fraîcheur de la nuit commence à traverser le tissu mince de sa chemise, ses jambes sont complètement engourdies, tout comme son derrière malmené par le béton du toit sur lequel il est posé, et pourtant il n’est pas tout à fait certain de vouloir quitter ce petit îlot de bonheur. Partagé entre l’envie de retrouver la chaleur d’un lit et du corps d’Aisling blotti contre le sien et celle de laisser ce moment de plénitude s’éterniser jusqu’aux petites heures du matin, peut-être même jusqu’à l’infini, il attend de voir ce que son amie choisira.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
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Message(#) Sujet: Re: we're nocturnal creatures, we own the night • aisling we're nocturnal creatures, we own the night • aisling - Page 2 EmptyLun 9 Déc 2019 - 14:09



We're nocturnal creatures, we own the night
Sid & Aisling
Libérant le lobe de son oreille, Aisling s’écarte juste assez pour découvrir le sourire taquin qu’affiche Sid et ses lèvres s’étirent immédiatement en réponse. Elle est heureuse, simplement heureuse et son bonheur est décuplé de se retrouver si tendrement partagé. « Du camping, j’en ai fait un peu avec ma famille quand j’étais gamin. C’est bien, mais t’as raison, on est plus tout jeunes et on a besoin de confort. » Elle hausse les sourcils et laisse échapper un petit rire faussement offensé. Parle pour toi l’ancien ! qu’elle lui aurait bien répliqué si elle n’était pas occupée à imaginer un tout jeune Sid en camping avec sa famille. Elle se demande s’il a encore des photos de cette période, si elle en verra jamais. Avec leurs enfances brisées et leurs échappées vers l’avant pour survivre, ils ne connaîtront probablement pas ces moments embarrassants où il est temps de rencontrer les parents de l’autre et de fouiller dans les souvenirs d’un vieil album photo poussiéreux et précieusement gardé. Habituellement Aisling s’en fiche, préférant fuir le passé et ignorer le futur pour se concentrer sur le poids déjà trop lourd du présent. Mais pour la première fois elle en ressent un petit pincement au cœur, alimenté d’une pointe de curiosité. J’ai l’impression de passer à côté de parties de toi. J'voudrais te connaître à toutes les époques et dans tous tes états. La douce caresse de ses doigts sur son visage la ramène au présent et une chaleur agréable se diffuse dans la poitrine d’Aisling lorsqu’il dégage une mèche de ses cheveux en lui murmurant la maison qu’ils pourraient louer, avec sa plage privée et ses palmiers. Un frémissement parcourt la brune alors que les doigts de Sid s’égarent du côté de sa cheville et remontent le long de sa jambe, explorant délicatement son corps avec plus d’aplomb que jamais avant. Bien sûr, elle a déjà senti ses mains sur elle lorsqu’il la tatouait, mais la douleur étrangement agréable de l’aiguille et les quelques caresses compatissantes qu’il lui prodiguait pour apaiser ses sens n’ont rien à voir avec la sensualité de ce geste. « On pourrait regarder les couchers de soleil, aller nager quand on veut… » Elle ne sait pas nager, elle s’en fiche, elle le suivrait au bout du monde et même au fond de l’océan lorsqu’il la regarde et l’étreint de cette façon. Le souffle court, Aisling sent son cœur s’emballer de plus belle alors qu’il s’approche tout près de son visage et murmure contre ses lèvres. « Le soir, on compterait les étoiles. On serait bien. Rien que toi et moi. » Sa voix, leur proximité et la douceur de ses paroles envoient des vibrations le long de sa colonne vertébrale. Aisling hoche fébrilement la tête et s’abandonne sans mal au baiser qu’il lui offre enfin, incapable de répondre à sa proposition tant ses sens l’ancrent à ce moment qu’ils partagent. Débarrassée de ses appréhensions et étrangement consciente du plaisir unanime qui réchauffe leur être, l’irlandaise se laisse aller sans complexe. Leurs bouches se séparent et se retrouvent, se défilent, se taquinent, et dans son corps une chaleur irrésistible la pousse à réclamer la caresse des mains de Sid, la force de ses bras lorsqu’il l’enveloppe toujours plus près dans son étreinte. Bon sang, elle n’aurait jamais cru que ça puisse être si agréable, de se presser ainsi contre quelqu’un, de lâcher prise et laisser son corps comme ses lèvres exprimer une affection trop longtemps contenue, trop longtemps refoulée. Leurs visages s’écartent mais les doigts d’Aisling refusent de quitter la nuque de Sid, où elle joue tendrement avec les mèches rebelles de ses cheveux mi-longs qu’elle aime tant. « P’t’être que t’as raison et que je m’emballe. J’ai pas forcément l’habitude de regarder si loin en avant non plus. Mais… » Il avoue, se dérobant à son regard. On s’en fout mon vampire-dandy, laisse tomber c’est moi qui panique toujours pour rien, elle proteste intérieurement, mais les mots ne franchissent jamais ses lèvres car celles du beau brun se posent tendrement sur sa clavicule, lui arrachant un frisson de plaisir. Ses yeux fermés se rouvrent légèrement alors qu’il murmure tout contre sa peau : « Mais tu me donnes envie de rêver. » Le cœur d’Aisling manque un battement tant cet aveu la fait sentir spéciale. Émue, elle remonte sa main jusqu’à son crâne et resserre délicatement ses doigts dans ses cheveux, comme pour le retenir tout contre son cœur. Hélas il se dérobe et leurs yeux se rencontrent à nouveau alors qu’il se redresse. « Tu veux rentrer? » Il lui demande d’un coup, et Aisling fronce légèrement les sourcils en remarquant les couleurs un peu vives de ses joues. Comprenant vaguement le trouble qui agite Sid, elle sent un sourire attendrit et un poil amusé étirer ses lèvres. « Tu veux rentrer ?! » Son ton est presque dubitatif tandis qu’elle le dévisage en haussant les sourcils. « On m’a jamais rien dit d’aussi beau et toi tu m'laisses même pas le temps de savourer un tout p'tit peu ? » Elle le taquine avec un sourire où se mêlent étrangement sa timidité et une pointe de séduction. Mince alors, il est tellement adorable avec cet air décontenancé qu’elle ressent instantanément l’envie de le couvrir de baisers. Alors elle baisse les yeux et secoue la tête, encore toute chamboulée par sa confession et les émotions qui la bousculent dans tous les sens depuis le début de la soirée. La gorge nouée sans trop savoir pouvoir, Aisling comble la distance qui les séparait et embrasse délicatement ses lèvres tout en caressant sa mâchoire de ses pouces. Puis elle se laisse glisser contre son corps et entre ses jambes pour retrouver la position agréable qu’ils avaient avant que l’envie de l’escalader ne la pique. « Et toi tu m’donnes de l’espoir. » Elle murmure contre sa peau, le visage enfouit dans son cou. « Tu m’en as toujours donné. » Même quand tout était noir et que j’étais incapable d’en trouver. Les yeux fermés, elle inspire son odeur qu’elle connait par cœur et qui l’a toujours apaisée tandis que ses doigts caressent distraitement la peau de sa nuque. Elle ignore combien de temps ils restent ainsi blottis l’un contre l’autre, à inspirer la nuit et la tendresse de ce moment qui n’appartient qu’à eux. Elle sait juste qu’à un moment les rues autrefois animées deviennent silencieuse et que même le café tiède, les restes de gâteau ou le hoodie que Sid a replacé sur ses genoux ne parviennent plus à retenir la brise marine de faire frissonner son corps. « Tu me raccompagnes ? » Elle demande alors à contrecœur. Elle aurait voulu tenir jusqu’au petit matin pour regarder l’aube se lever avec lui, ça lui semblait un joli signe. Mais il reste encore de longues heures avant que le soleil ne pointe le bout de son nez et même si le corps de Sid amortit en grande partie la dureté du toit en béton, les membres d’Aisling commencent à sérieusement réclamer la douce chaleur de son lit. Et puis on est créatures nocturnes, après tout… Elle songe avec amusement tandis qu’ils s’étirent, tout de noir vêtus, leurs grands yeux clairs apportant la seule pointe de couleur à leur esthétique.

Main dans la main, ils redescendent les escaliers et Aisling jette leurs coupes vides dans la poubelle de service. Avec la fatigue qui commence à monter, le froid lui paraît encore plus mordant, surtout maintenant qu’elle ne peut plus compter sur le corps de Sid pour la réchauffer. Emmitouflée dans son hoodie bien trop grand, l’irlandaise glisse un bras autour de sa taille tandis qu’il enlace son épaule. L’appartement de la brune n’étant qu’à quelques rues à peine, ils ne reprennent pas la voiture et s’enfoncent plutôt dans le dédale de ruelles qui mènent jusqu’à son immeuble. Une fois arrivée en haut des escaliers, Aisling sent son cœur se serrer tandis qu’ils approchent du pas de sa porte. Ses doigts maladroits fouillent dans son sac pour saisir ses clefs et peinent à les tourner dans la serrure jusqu’au déclic. En temps normal, elle aurait immédiatement appuyé sur la poignée pour les entraîner à l’intérieur mais au lieu de ça elle se retourne pour attraper les mains de Sid. « Merci… pour le concert, le restau, de m’avoir suivie là-haut et raccompagnée jusqu’ici. » Ses joues prennent une tente pivoine tandis qu’elle baisse le regard vers leurs doigts entrelacés. Elle prend une inspiration pour se donner du courage puis relève les yeux vers Sid et s’égare un instant dans l’océan des siens. « Tu sais toutes les soirées avec toi elles sont géniales, mais celle-là, j’sais pas… j’crois bien que c’était la meilleure de toute ma vie. » Elle se hisse sur la pointe des pieds, passe ses bras autour de son cou et se coule contre son corps pour échapper à son regard, et à la sensation de vulnérabilité qui menace de l’étouffer. Elle le serre fort contre son cœur comme si elle voulait imprimer la marque de cette étreinte dans son être puis s’écarte juste assez pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Bonne nuit. » Elle murmure en s’écartant à peine, puis s’échappe sans crier gare et se faufile dans son appartement sans un regard pour le corridor. Le cœur en chamade et les poumons sur le point d’exploser, Aisling s’appuie contre la porte qu’elle vient de claquer derrière elle et allume mollement les lumières. Halloween saute de son lit et s’étire avant venir à sa rencontre, l’air à moitié endormi et les yeux vaguement empreints de jugement. Me regarde pas comme ça, j’allais quand même pas l’inviter à entrer ! Le poids écrase davantage ses poumons alors qu’elle imagine Sid tout seul de l’autre côté de la porte. Attend-t-il en suspens comme elle ou s’est-il déjà élancé dans les escaliers ? Mais j’ai pas envie qu’il s’en aille moi ! Elle panique intérieurement. « Miaou ! » Proteste Halloween (qui veut surtout ses croquettes). « Ah ! T’as raison c’est complètement stupide ! » La brune craque et se retourne brusquement pour rouvrir la porte avant de changer d’avis ou de se perdre davantage dans ces questionnements qui la dépassent et l’emmerdent. « Sid, attends ! » Elle appelle en tendant le bras pour le rattraper. « Tu… euh… tu veux rester ? » Sentant un brin d’hésitation du côté de son ami qui ne doit probablement rien comprendre à ce revirement de situation, Aisling réalise qu’elle va devoir faire preuve d’un peu plus d’assurance pour le rasséréner quant au fond de sa volonté. « Reste. » Elle insiste en le rejoignant sur le pas de la porte, glissant ses doigts dans les siens pour l’attirer avec elle à l’intérieur. « C’est un peu tard pour un film mais on peut s’réchauffer avec une tisane et finir le gâteau avant d’aller dormir ? » Et j’insiste sur le mot dormir et pas ‘coucher’ mais bon j’suppose que ça t’surprend pas trop vu tout ce qu’on s’est dit, hein ? Elle songe, sans trop savoir si elle a envie de lui proposer de rester exceptionnellement sur le canapé ou de se blottir avec elle sur son lit comme ils en ont l’habitude. Pourquoi tout me paraît si compliqué ?! Qu’importe, elle se reposera la question en temps voulu après tout.  
 
And I know there were times I wouldn't hold your hand;
But baby, now I'm here for you. Maybe you want it too...
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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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