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 this love is a paradox ♡ aisling

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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POSTS : 1361 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
https://www.30yearsstillyoung.com/t12436-aisling-hayes

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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2020 - 3:39



This love is a paradox
Sid & Aisling
Aisling relève les yeux vers le visage et Sid et observe silencieusement ses expressions tandis qu’il réfléchit à sa question. « Ouais, sûrement un peu. » Il finit par avouer, ses beaux sourcils froncés et son regard fixé sur la bougie éteinte qui orne la table basse devant eux. Soulagée sans trop savoir pourquoi, elle laisse courir ses doigts sur son avant-bras, caresses distraites et répétitives alors qu’il précise : « Mais j’pense que c’est différent pour les mecs… On est moins vulnérables, j’crois. On n’a pas autant l’impression de devoir s’offrir à l’autre. » Surprise, elle décortique le sens de sa phrase. C’est différent pour les mecs. L’irlandaise l’a toujours su, au plus profond d’elle-même, sans jamais vraiment saisir pourquoi. Les paroles de Sid la mettent sur la voie, ouvrent la porte à des bribes oubliées de son existence qui lui reviennent en vrac. La façon dont ses frangins se vantaient de prendre une nana, et comme ils s’encourageaient à coup de tapes dans le dos, une clope glissée entre leurs lèvres fièrement retroussées. La claque bien moins amicale que Deirde s’était prise en pleine face le jour où leur frère Seán l’avait surprise dans les bras de son petit ami près des anciens docks. Les mots du père, coupants comme une lame, alors qu’il l’accusait d’entacher la réputation de leur famille. Et sa mère qui caressait ses longs cheveux blonds cuivrés en la berçant sur ses genoux, ta sœur a grandi trop vite, je n’ai pas su la protéger. elle s’attirera des ennuis. Cette pression perpétuelle de se préserver et ne pas se donner. Les injonctions permanentes, les remarques cruelles balancées autour d’une pinte, non mais t’as vu ce qu’elle portait ? pas étonnant qu’elle se soit faite violer !, la culpabilité, la peur, la honte. Mais toi tu es pure. Oh, ne change jamais Aisling et tu seras toujours ma petite fille, ma jolie poupée. Ce souvenir a-t-il vraiment existé ou vient-elle de l’inventer ? Les poumons compressés, Aisling resserre ses doigts autour de ceux de Sid. Perturbée, elle s’accroche à sa voix qui vient de s’élever, se concentre sur l’histoire qu’il s’apprête à lui conter pour échapper aux vestiges brisés de son passé. « Honnêtement, ma première fois n’a vraiment pas été extraordinaire. » Ah non ? Les sourcils légèrement froncés, elle est désormais pendue à ses lèvres, son trouble oublié tant elle brûle d’en savoir davantage. Leurs regards se croisent, et une teinte rosée colore ses joues en réponse au sourire qu’esquisse le tatoueur. « J’ai perdu ma virginité avec une fille qui habitait la même auberge de jeunesse que moi à l’époque où j’suis arrivé à Brisbane. » T’as… perdu ta virginité avec une inconnue ?! Cette idée la rassure et l’attriste en même temps. Peut-être parce que d’une certaine façon, cette histoire ni heureuse ni malheureuse dédramatise sa vision de la première fois ; en fait une expérience accessible, humaine et imparfaite... mais aussi un peu moins importante, un peu moins magique. « J’étais un peu nerveux, j’ai pas osé lui dire que j’avais jamais fait ça… J’suis convaincu qu’elle s’en est rendu compte quand même. Disons que ma performance n’a pas été… euh… des plus glorieuses. » Aisling porte une main à ses lèvres pour camoufler le sourire gêné et compatissant qui tente de se frayer un chemin sur son visage. Il y a l’embarras de l’imaginer dans cette situation avec une autre fille qu’elle. Mais surtout la compréhension, car elle aussi a longtemps hésité à lui révéler ce détail… tout en étant persuadée qu’il l’avait déjà plus ou moins deviné depuis un moment. Cette anecdote lui rappelle aussi les rares discussions qu’Oisín et elle ont pu avoir à ce sujet. Elle avait peur d’avoir mal et lui des moqueries. Elle s’inquiétait de ne pas aimer celui avec qui on la marierait, lui de se lancer trop tard et ne pas savoir s’y prendre. Comme quoi c’est peut être différent pour les mecs mais c’est un peu un big deal des deux côtés. Une découverte qui l’apaise, sans qu’elle sache trop pourquoi. « J’aimerais que ta première fois s’passe mieux que la mienne. » La gorge serrée, Aisling relève les yeux vers le visage de Sid au moment où il presse ses lèvres contre sa paume. La douceur de ce contact diffuse une agréable chaleur qui coule dans ses veines et se répand dans son cœur. D’un coup, elle est convaincue que ce sera le cas. Parce que c’est Sid. Parce qu’ils peuvent se reposer sur la force du lien qui les unit. Parce que depuis longtemps déjà l’affection qu’elle éprouve pour celui qu’elle considérait comme son meilleur ami lui a fait comprendre qu’elle ne souhaite vivre cette expérience avec aucun autre que lui. Et derrière les peurs abominables qui la rongent de l’intérieur et allument le doute dans son esprit, elle est intimement convaincue que personne au monde ne mérite davantage sa confiance.

Incapable de traduire ce sentiment en mots, Aisling n’écoute que l’élan de tendresse qui déferle dans son être. La main qu’il avait porté à ses lèvres caresse sa mâchoire et s’égare dans les mèches sur sa nuque. Ses doigts se recourbent pour l’attirer doucement contre elle jusqu’à ce que leurs fronts se touchent. Les yeux fermés, elle inspire la sérénité tranquille que lui apporte sa présence. Elle voudrait rester des heures comme ça, ignorer qu’à l’extérieur le monde continue de tourner, oublier jusqu’à ses peurs qui attendent tapies dans l’ombre pour revenir la ronger. Hélas, cet instant de quiétude vole en éclat quand il s’écarte légèrement pour revenir sur ses douloureuses confessions. Elle avait espéré qu’il ne le ferait pas, qu’elle n’aurait pas à replonger dans ce magma incontrôlable, tout en se doutant qu’il ne pourrait résister au besoin de chercher à dénouer l’horrible nœud qui la retient prisonnière. Dans le fond, elle sait qu’il a raison de ne pas esquiver, seulement cette certitude ne suffit pas à maintenir son angoisse à distance. Insidieuse et visqueuse, elle se fraie déjà un chemin le long de ses veines pour répandre son poison dans son cœur. « Pour c’que tu m’as dit… J’ai jamais perdu le contrôle avant, t’sais. Ça n’arrivera pas avec toi non plus. » Surprise par son partage, Aisling réalise confusément qu’elle ne douterait jamais de lui par rapport à une autre fille. Et si c’était différent avec moi ? Mon boulot c’est d’faire perdre le contrôle aux gars. J’le fais même pas exprès, c’est juste que ça marche à chaque fois. Partagée entre son envie de le croire et la crainte héritée de ses expériences, elle trouve du réconfort dans une scène de leur passé. Car elle s’est déjà retrouvée nue et vulnérable entre ses bras et il n’a pas cherché à la toucher, ni à la regarder après qu’elle lui ait demandé de fermer les yeux. Mais elle n’a pas le temps de se questionner sur ce que ce souvenir peut dire de Sid ou des hommes qu’elle a l’habitude de côtoyer car il continue, imperturbable : « Et j’ose même pas imaginer les horreurs que t’as entendues, mais… j’te promets que rien de c’qu’on pourrait faire ensemble changera la façon dont j’agis envers toi. » Elle refuse d’y penser elle aussi, s’accroche à sa promesse comme à une bouée de sauvetage pour ne pas se noyer dans cette mer de fantasmes écœurants qu’elle aurait voulu ne jamais connaître. C’est tout c’que j’souhaite, tu sais ? Que ça change pas ta façon de me voir. Que son désir ne fasse pas d’elle une poupée gonflable, indigne de tout sauf d’assouvir ses pulsions destructrices. « J’ai pas envie qu’tu te sentes mal Leen. Jamais. C’que je veux, c’est qu’on se rapproche, qu’on se donne du plaisir, tous les deux. Ensemble… » La sincérité qu’elle perçoit dans ses paroles diffuse une chaleur rassurante dans son cœur qui contrebalance sa gêne et teinte ses joues d’une couleur rosée. Lorsque leurs regards s’accrochent, elle est frappée par l’affection pure qui émane du sien. Emue, elle se laisse apprivoiser par la douceur de ce qu’il lui dépeint, s’autorise à voir que telle qu’il la conçoit, cette expérience de toute évidence agréable pourrait les unir plutôt que les déchirer ou planter un pieu dans son corps comme dans leur amitié. « D'ailleurs, tu crois vraiment que j’pourrais te quitter après que tu m’aies offert un tel cadeau ? » L’incrédulité qu’elle lit dans ses iris océan éveille une culpabilité acide alors qu’elle prend conscience un peu tardivement de l’impact que ses lourds aveux ont pu avoir sur lui. J’aurais jamais dû te dire tout ça, ni t’faire porter le poids des dégâts que d’autres ont provoqué chez moi. Elle voudrait avoir la force de le regarder droit dans les yeux et la confiance tranquille de lui assurer qu’elle ne pourrait jamais penser ça de lui, mais ses yeux n’ont rien d’autre à lui offrir que le reflet des doutes qui la minent. Alors elle se détourne honteusement et lutte contre la boule de tristesse qui l’envahit en sentant la caresse délicate de son pouce sur sa main. Oh Sid, j’voudrais tellement qu’tout soit plus simple… ne pas être coincée comme ça et devenir la nana dont tu rêves, celle que tu mérites… celle dont t’as besoin. Lui est en proie à d’autres regrets, d’autres douleurs, qu’il lui partage d’une voix étranglée : « J’voudrais tellement connaître les mots magiques qui pourraient chasser tes peurs, mais… j’pense qu’ils n’existent pas. » Les lèvres pincées pour les empêcher de trembler, Aisling accueille cette réflexion avec une pointe de déception. Parce que depuis qu’ils se connaissent, Sid a toujours su comment la rassurer, l’arracher à ses angoisses et lui offrir un cocon protecteur pour échapper à tout ce qui la terrorise. Ils doivent bien se rendre à l’évidence : ce pouvoir s’érode aujourd’hui car ses peurs ne l’assaillent plus de l’extérieur mais résultent des sensations palpitantes et émotions bouleversantes qu’ils éveillent l’un chez l’autre. Et si ses promesses l’apaisent sur le moment, elle se connait assez bien pour savoir que ses craintes reviendront l’étrangler à l’instant où ses mains s’aventureront sur ses courbes. Alors comment faire pour les dépasser ?

« Est-ce que j’pourrais faire quelque chose pour te rassurer ? » Touchée par sa demande, elle relève les yeux vers son visage et laisse son regard s’égarer sur ses traits comme pour sonder son âme et y trouver la réponse à cette question qui pèse insidieusement entre eux. Brusquement, ça lui apparaît : peu importe s’ils ne trouvent pas la solution tout de suite, du moment qu’ils l’explorent ensemble et partagent leurs ressentis. Cette certitude fait naître un sourire sur ses lèvres. Fébrile, encore fragilisé par les émotions qui l’étreignent, mais un sourire tout de même. « J’pense que pour commencer, tu pourrais m’embrasser. » L’assurance et la vulnérabilité se mêlent dans sa voix tandis qu’elle guette nerveusement sa réaction. Elle ignore si sa demande le surprend, toujours est-il que leurs lèvres s’effleurent presque aussitôt et un bien-être rassurant l’enveloppe dès l’instant où elles se retrouvent. Le baiser qu’ils échangent est doux, plein de tendresse et d’une affection encore timide, comme s’ils reprenaient doucement leurs marques pour ne pas brusquer leurs cœurs malmenés par la dispute qui menaçait de les déchirer quelques instants plus tôt. C’est elle qui l’approfondit, laisse la caresse langoureuse de leurs langues recoller son âme fragmentée. Elle aussi qui finit par s’éloigner, juste assez pour nouer ses bras autour du cou de Sid et le serrer contre son cœur. « En vrai, tu le fais déjà… » Elle murmure tandis que ses doigts caressent distraitement son dos. « Merci d’m’écouter, d’m’avoir dit tout ça. J’sais pas pourquoi mais ça m’rassure toujours quand tu m’parles de tes expériences et quand tu m’rappelles c’que j’devrais pas oublier. A propos de toi… de nous. » Elle s’écarte avec un soupir et cherche son regard, un petit sourire au coin de ses lèvres alors qu’elle ajoute : « Quand j’t’entends parler tout court, en fait. » Dès leur première rencontre, sa voix basse, presque trop grave pour ses traits éthérés, lui a fait l’impression d’une couverture rassurante dans laquelle s’envelopper pour se mettre à l’abri du danger. « Mais j’pense que t’as raison… au fond quoi qu’tu m’dises ça me rassure sur le moment mais j’oublie tout quand j’commence à paniquer. » Embarrassée, elle se détourne et se pince nerveusement les lèvres pour chercher ses mots. « J’peux pas vraiment le contrôler… c’est presque comme si j’étais plus avec toi. J’suis ailleurs, genre très loin et j’déteste ça. Alors en vrai… j’sais pas trop si tu peux faire quoi qu’ce soit pour empêcher ça. A part être toi… et le rester. » Avec un froncement de sourcils, elle prend conscience que sa remarque n’a aucun sens. Parce que Sid reste fidèle à lui-même, doux et affectueux, même quand il essaie d’insuffler un peu plus de sensualité à leurs étreintes. Le problème n’est pas dans son attitude mais dans ce désir qui ne rencontre que les défenses de l’irlandaise. Il est si libre, si sensuel et expérimenté qu’Aisling se sent perdue, dépassée par le décalage entre les tiraillements languissants qu’il éveille dans son corps et la panique glaciale qui en résulte. « J’pense que j’ai besoin d’y aller vraiment doucement. » Elle avoue en reprenant distraitement sa main dans la sienne. Quelque part, sans avoir aucune marge de comparaison, elle se doute que c’est déjà le cas pour Sid, suppose que ses coups d’un soir découlent d’une capacité à savoir en quelques minutes s’il éprouve du désir pour quelqu’un, et surtout, ce qu’il veut en faire. Relevant les yeux pour croiser son regard, elle précise alors : « T’sais, en dehors de tout c’que j’t’ai dit, j’me sens un peu paumée. J’veux dire… j’sais jamais trop comment répondre à tes caresses. Alors j’sais pas… peut-être bien qu’ça me rassurerait si tu m’laissais initier ou faire quelques trucs… sans trop réagir. » Un petit pas pour la remettre sur un terrain d’égalité, dans un rôle qu’elle connait. Celle qui donne sans qu’on puisse la toucher. Au-delà du parallèle avec sa posture au club ou derrière la caméra, ça lui permettrait surtout de le tester. Car s’il reste immobile, résiste à ses tentatives de charme et la laisse explorer timidement son corps, embrasser sa peau, peut-être qu’elle finira par se détendre et vouloir sentir ses mains la découvrir à leur tour. Vaguement incertaine, elle cherche le regard de Sid pour tenter d’y lire ce qu’il pense de sa suggestion quand une autre idée lui traverse brusquement l’esprit. « Oh ! Et j’aimerais bien qu’on reprenne la danse aussi… ça te dit ? » Elle lance sans prévenir, une lueur d’excitation dans le fond de ses yeux gris. Ça fait un moment qu’elle a envie de le lui proposer, maintenant que Caroline a moins besoin de son aide pour se déplacer. Mais ce n’est que lorsqu’elle tente de lui expliquer sa pensée qu’elle comprend pourquoi cette suggestion explose au beau milieu de leur conversation : « Non parce que… bah j’en fais aussi toute seule mais c'est pas pareil. Puis franchement ça m’manque de danser avec toi. J’aimais bien… t'sentir tout contre moi. » Sa voix s’abaisse en même temps qu’elle incline la tête pour se réfugier sous sa frange. Car il ne s’agit plus ici de lui révéler le bonheur qui l’étreint lorsque leurs corps se rapprochent en musique… mais d’avouer qu’elle en ressentait déjà l’envie et le besoin avant qu’ils ne forment un couple.
Now I tell you openly, you have my heart so don't hurt me
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 HSiifW9 Présent
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
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POSTS : 1606 POINTS : 40

TW IN RP :
TW IRL :
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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RPs EN COURS : aisling #14aisling #16aisling f.b 2aisling [r.a. sinling]eoinsami

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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13#15archieaudeneijicaroharley #1 | #2 | #3harvey #1 | #2 | #3jojo | lilyjoeylilyphoenix #1#2#3zelda
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptySam 6 Juin 2020 - 5:26



This love is a paradox
Sid & Aisling

Dear jealousy, you know every part of me, hiding where no one can see. I want you to leave. Dear jealousy, why you smiling creepily? Your fingertips keep holding on but your tricks won't work on me. Oh baby, I'm jealous, I'm jealous, I'm jealous of us. I'm jealous of everything that I know we could be, but never really seems enough. I'm jealous, I'm jealous of everyone, jealous of the man I used to be and the man I could become. ► Dear Jealousy, Mika

Le regard d’Aisling remonte lentement, effleure sa mâchoire et ses pommettes avant de finalement rejoindre celui de Sid. Un sourire un peu incertain mais visiblement sincère s’étire sur ses lèvres rosées. Encouragé, il attend de voir ce qu’elle va lui répondre. « J’pense que pour commencer, tu pourrais m’embrasser. » Surpris par cette demande qu’il n’avait pas anticipée, il ne se fait pourtant pas prier pour s’exécuter. Il se penche lentement vers elle, savoure l’anticipation agréable qui flambe dans sa poitrine juste avant qu’il ne pose ses lèvres contre celles de la jeune femme. Une certaine pudeur, née de la tension qui les éloignait au cœur de la dispute, l’empêche de s’abandonner complètement à ce rapprochement. C’est Aisling qui vient le chercher derrière ses retranchements, le ramène doucement à elle en approfondissant le baiser. Il se laisse conquérir sans opposer la moindre résistance. Elle s’écarte la première, ce qui déplaît passablement au tatoueur, qui aurait bien aimé profiter un peu plus longtemps de ce moment de tendresse. Heureusement, elle se presse déjà contre lui, ses bras noués autour de son cou et, s’il se retient de soupirer de plaisir en la sentant si près, c’est qu’elle reprend déjà la parole. « En vrai, tu le fais déjà… » Cette réponse le rassure plus qu’il ne veut l’admettre. Les confidences d’Aisling ont réussi à apaiser ses inquiétudes et sa jalousie, mais elles n’ont pas totalement effacé son malaise à l’idée qu’elle ait été inconfortable dans ses bras. Cependant, la sincérité de son affirmation et la chaleur de son étreinte font comme un baume sur son cœur. « Merci d’m’écouter, d’m’avoir dit tout ça. J’sais pas pourquoi mais ça m’rassure toujours quand tu m’parles de tes expériences et quand tu m’rappelles c’que j’devrais pas oublier. A propos de toi… de nous. » Une vague déferlante d’affection se déverse dans la poitrine du tatoueur. Il n’a jamais été des plus à l’aise avec les discussions à cœur ouvert et les révélations douloureuses, et il est heureux de constater que ses efforts sont récompensés. Étrangement, il constate plus souvent qu’autrement qu’avec Aisling, ce n’est pas si pénible de se confier, sans doute parce qu’elle sait traverser ses remparts sans jamais les forcer.

Ému, il pose un baiser sur sa tempe quand elle s’écarte. Un sourire légèrement coquin aux lèvres, elle cherche son regard de ses grands yeux bleu-gris. « Quand j’t’entends parler tout court, en fait. » C’est c’que j’ai cru comprendre, oui… songe-t-il avec un brin d’amusement fourbe. C’est une parcelle d’information qu’il n’est pas près d’oublier et dont il compte bien se servir plus tard. « J’te répéterai tout ça tant qu’tu auras besoin de l’entendre. » Loin de se lasser de son besoin d’être rassurée, Sid est toujours prêt lui offrir une parole ou un geste tendre pour apaiser son esprit, sans savoir pour autant si c’est de leur amitié ou de sa nature profonde que lui vient ce penchant. « Mais j’pense que t’as raison… au fond quoi qu’tu m’dises ça me rassure sur le moment mais j’oublie tout quand j’commence à paniquer. » Le tatoueur ne peut s'empêcher de penser que c'est normal. Après tout, la panique est loin d’être un sentiment rationnel et la logique, aussi inébranlable soit-elle, n’est souvent pas de taille à la vaincre. Compatissant, il presse délicatement son épaule, comme pour lui offrir silencieusement du soutien. « J’peux pas vraiment le contrôler… c’est presque comme si j’étais plus avec toi. J’suis ailleurs, genre très loin et j’déteste ça. » Un frisson désagréable lui remonte l’échine. Il revoit le regard fixe et vide qu’elle dardait sur lui en déboutonnant son haut tout à l’heure. Est-ce ce qui lui est arrivée, est-elle partie « très loin » ? « Alors en vrai… j’sais pas trop si tu peux faire quoi qu’ce soit pour empêcher ça. A part être toi… et le rester. » Les sourcils légèrement froncés, il hoche lentement la tête pour masquer la frustration qui vient de s’emparer de lui. La solution qu’Aisling lui propose n’en est pas vraiment une. Elle lui suggère plus ou moins… de continuer à faire exactement la même chose. Si ça n’a mené à rien jusqu’à maintenant, pourquoi est-ce que ça fonctionnerait magiquement la prochaine fois ? Et pourtant, il sait qu’il se montre injuste envers la jeune femme en lui mettant un tel poids sur les épaules. Il ne pouvait pas vraiment s’attendre à ce qu’elle trouve la solution miracle à leur dilemme. Si elle la connaissait, elle ne la garderait certainement pas pour elle-même. En glissant ses doigts entre ceux de sa belle, il s’oblige à inspirer profondément et se rappelle qu’au fond, la patience et le temps sont les seuls véritables outils dont ils disposent.

Aisling semble d’ailleurs en être arrivée à la même conclusion. « J’pense que j’ai besoin d’y aller vraiment doucement. T’sais, en dehors de tout c’que j’t’ai dit, j’me sens un peu paumée. J’veux dire… j’sais jamais trop comment répondre à tes caresses. Alors j’sais pas… peut-être bien qu’ça me rassurerait si tu m’laissais initier ou faire quelques trucs… sans trop réagir. » La proposition est d’une simplicité désarmante, tellement évidente qu’il s’étonne de ne pas y avoir pensé lui-même. Et elle lui plaît étrangement. L’idée de s’abandonner entre les mains d’Aisling lui paraît étonnamment prometteuse, passablement excitante même. Un instant, il se demande dans quelles explorations elle oserait se lancer et comment il se sentirait en se retrouvant à la merci de ses caresses sans pouvoir lui en offrir en retour. « Oh ! Et j’aimerais bien qu’on reprenne la danse aussi… ça te dit ? » L’exclamation enthousiaste d’Aisling l’arrache au tour presque indécent qu’avaient pris ses pensées et le ramène au présent. Il n’a pas remis les pieds au studio de danse depuis le jour de l’accident de Caroline. La proposition de la jeune femme lui rappelle d’abord les circonstances de leur dernier cours et ranime la culpabilité qu’il avait ressentie en annulant à la dernière minute ceux qu’ils avaient prévu de suivre par la suite. Au-delà de ces sentiments négatifs, il reconnecte pourtant aisément avec le plaisir qu’il ressentait en dansant avec Aisling. Même s’il était loin d’être doué, qu’il était très souvent maladroit et qu’il n’avait jamais tout à fait réussi à gagner la même assurance que les autres danseurs, il aimait ces moments passés en compagnie de son amie. Il revoit aussi le visage ridé de leur petit professeur se tordre légèrement de désapprobation alors qu’il lui répétait pour la centième fois de se détendre, de faire confiance à la musique et à sa partenaire. Il n’avait jamais réussi à appliquer ce conseil, au grand désarroi du vieux prof et d’Aisling, qui le cachait heureusement bien mieux sous une couche d’affection manifeste. En rétrospective, il suppose que cette incapacité à se plonger complètement dans la danse avait probablement plus à voir avec le contrôle total qu’il devait exercer sur ses sentiments pour éviter de se trahir qu’avec un quelconque manque de talent. Il pouvait difficilement faire preuve d’abandon quand il devait surveiller inconsciemment tous les gestes qu’il posait et tout ce qu’il disait pour ne pas révéler au grand jour ce secret qu’il essayait de cacher à tout le monde, y compris à lui-même. Maintenant que la barrière impénétrable de l’amitié ambigüe est tombée entre Aisling et lui, il se demande s’il aura plus de facilité à danser.

Insensible à ses réflexions, Aisling précise son idée : « Non parce que… bah j’en fais aussi toute seule mais c'est pas pareil. Puis franchement ça m’manque de danser avec toi. J’aimais bien… t’sentir tout contre moi. » Touché par cette confidence, le tatoueur laisse un sourire charmeur naître sur son visage. Au fond, ils espéraient vraiment la même chose chacun de leur côté sans pour autant oser confronter leurs sentiments, préférant se complaire dans une relation confortable malgré ses limitations. Il est à la fois triste d’avoir perdu autant de temps et fasciné de constater que les choses se sont pourtant déroulées exactement comme il le fallait pour que leur amitié se transforme. Il se penche vers la jeune femme pour venir effleurer sa bouche de la sienne. « Vraiment, hmm ? » murmure-t-il tout contre ses lèvres avant de finalement cueillir le baiser langoureux dont il avait tant envie. Cette fois, c’est lui qui s’écarte le premier au bout d’un long moment. « Moi j’danse qu’avec toi. J’aimerais bien aussi qu’on reprenne les cours. » Après une courte hésitation, il ajoute : « J’voudrais voir si c’est plus agréable maintenant que… j’ai plus besoin d’ignorer à quel point j’me sens bien quand t’es dans mes bras. » Sa confidence achevée, il se mordille nerveusement l’intérieur de la joue. Malgré la candeur dont ils font souvent preuve l’un envers l’autre, il n’est jamais tout à fait à l’aise de se montrer aussi ouvertement sentimental. La peur, sans doute, de paraître trop fleur bleue ou un peu niais. Le plus bête, c’est qu’il se doute très bien qu’Aisling, la fan invétérée de comédies romantiques, adore ces grandes déclarations romantiques.

C’est alors qu’une idée germe dans son esprit. Il s’y accroche, trop heureux d’avoir trouvé un moyen pour insuffler une dose de légèreté à cette soirée qui a bien failli tourner à la catastrophe. « D’ailleurs, pourquoi on attendrait ? » Il laisse échapper un petit rire amusé devant l’air un peu perplexe d’Aisling. Tout en délogeant à regret ses jambes toujours posées sur les siennes, il lui vole un baiser. Une fois libéré, il se lève et traverse la pièce d’un pas décidé. Sur son bureau, il récupère son portable puis il fait un détour devant sa station de travail, où se trouve le petit haut-parleur Bluetooth cylindrique dont il se sert pour diffuser de la musique pendant qu’il tatoue. Après l’avoir allumé, il revient se planter devant le canapé d’où la jeune femme l’observe d’un regard à la fois intrigué et intéressé. Son plan est presque prêt, il ne lui manque plus qu’un détail crucial : la chanson parfaite. L’inspiration frappe tandis qu’il fouille distraitement dans sa playlist préférée. Satisfait, il sélectionne le titre et monte le son. Tandis que les premières notes de guitare de Dreams retentissent dans le salon, il tend la main à Aisling. « Mademoiselle ? » Il ponctue son invitation d’une petite courbette qui n’a certainement rien de princière mais qui semble néanmoins charmer sa partenaire.

Alors que la voix éthérée et chargée d’émotion de Dolores O’Riordan se mêle à la musique, Sid et Aisling s’arrêtent au milieu de l’espace ouvert qui se trouve au milieu du salon. Gardant précieusement la main de la jeune femme dans la sienne, il tend le bras vers l’extérieur et pose sa main libre sur sa chute de rein, nettement plus bas que le milieu du dos réglementaire autrefois imposé par leur amitié et leur professeur. Pour le plaisir, ils essaient d’abord de reproduire les pas de valse qu’ils apprenaient lors de leur dernier cours, mais le rythme de la chanson rock ne s’y prête pas tellement et, du reste, Sid a presque tout oublié. Il s’emmêle continuellement les pieds ou manque d’écraser ceux d’Aisling, qui retient visiblement son fou rire de peine et de misère. Après avoir une fois de plus manqué de trébucher, il s’avoue vaincu. « Y’a du travail à faire, visiblement, » constate-t-il avec une pointe d’autodérision bien audible. Il abandonne la main de sa partenaire pour venir entourer sa taille des siennes et l’attirer tout contre lui. Leurs mouvements ralentissent tandis que la jeune femme noue ses bras autour du cou du tatoueur. Leurs regards se cherchent et s’accrochent. En silence, ils fouillent les yeux de l’autre, bercés par la chanson des Cranberries qui, en cet instant, semble avoir été écrite juste pour eux. Comme aimantées, leurs lèvres se retrouvent d’elles-mêmes. Le baiser est délicieux, brûlant, passionné et tendre tout à la fois.

En se séparant d’elle pour reprendre son souffle, Sid aperçoit le cadre qui trône toujours bien en évidence au centre de son bureau, la photo tournée dans leur direction. D’un coup, les mots durs d’Aisling, son regard blessé et la trahison qui brillait au fond de ses iris lui reviennent en tête. Du coin de l’œil, il constate que la jeune femme, qui a de toute évidence capté le changement d’énergie soudain entre eux, l’observe d’un air surpris. Les sourcils froncés, il ramène son attention sur son visage. « Tantôt, tu m’as demandé si j’avais honte de toi… » Il ignore si elle l’a fait sous le coup de la colère ou si elle le pensait vraiment, mais il préfère s’expliquer, au cas où. « J’te jure que non. » S’accrochant physiquement à la taille d’Aisling et psychologiquement au fait qu’il s’agit vraisemblablement du dernier sujet difficile qu’ils doivent aborder ce soir, il inspire profondément avant de continuer. « J’redessinais un truc pour le tatouage de mon client de cet après-midi. Il est venu voir c’que je faisais et il t’a reconnue sur la photo. » Il revoit l’excitation qui brillait dans les petits yeux perçants de Mike tandis qu’il parlait d’Ivana Rose, mais cette fois c’est le dégoût plutôt que la colère qui enfle dans les tripes du tatoueur. « Il a dit des trucs qui… m’ont pas trop plu. C’était insultant pour toi et… ça m’a fait chier, » avoue-t-il d’une voix pas totalement assurée. Écœuré, il songe que Mike n’aurait certainement pas hésité un instant à répéter ses saletés directement devant Ivana. Même qu’il se serait probablement amusé à les lui susurrer à l’oreille en se prenant pour un séducteur né. « C’est con, mais sur le coup, j’pensais plus qu’à ce qu’il avait dit quand j’regardais la photo. » C’était le doute de trop, celui qui avait fait remonter toutes les émotions négatives qu’il enfouissait depuis trop longtemps. S’il avait parlé à Aisling au lieu de mariner tout seul dans ses inquiétudes, les paroles de Mike, pour dégueulasses qu’elles soient, l’auraient certainement beaucoup moins affecté. « Alors j’ai caché le cadre. J’voulais le replacer mais la séance a été plus longue et j’ai oublié. » En mordillant distraitement son piercing, il essaie d’évaluer l’effet de son explication sur la jeune femme. Il espère seulement que ça ne réveillera pas les craintes qu’ils ont réussi à repousser pour le moment ou qu’elle ne se croira pas responsable des paroles d’un homme qui aurait vraiment mieux fait de se taire.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyLun 15 Juin 2020 - 0:08



This love is a paradox
Sid & Aisling
Un coup d’œil timide en direction du visage de Sid l’encourage à se redresser. Si elle en croit son sourire enjôleur et la lueur qui brille dans ses yeux bleus, le tatoueur est visiblement enchanté par son aveu. Amusée et charmée à la fois, Aisling sent son cœur s’emballer quand il se penche doucement vers elle. « Vraiment, hmm ? » La vibration de sa voix contre ses lèvres entrouvertes éveille une agréable trépidation dans sa poitrine. Elle a tout juste le temps de hocher fébrilement la tête avant qu’il ne comble l’infime distance qui les séparait encore pour lui offrir un baiser chargé de tendresse et d’une passion tranquille. Les yeux clos, Aisling s’abandonne aux sensations délicieuses que cette caresse lui procure et un soupir discret de protestation lui échappe quand il finit par s’écarter. Sa déception est toutefois de courte durée, car il sait exactement comment l’amadouer : « Moi j’danse qu’avec toi. J’aimerais bien aussi qu’on reprenne les cours. » Une petite joie intense sautille dans son cœur, étire ses lèvres en un immense sourire, irradie jusque dans ses yeux. C’est vrai ?! « J’voudrais voir si c’est plus agréable maintenant que… j’ai plus besoin d’ignorer à quel point j’me sens bien quand t’es dans mes bras. »  L’euphorie d’Aisling se mue en une profonde affection qui déferle sur elle sans prévenir. Elle voudrait lui répondre mais les mots se bloquent dans sa gorge. Alors elle lui sourit d’un air entendu, prend doucement sa mâchoire dans le creux de sa main et caresse tendrement sa joue de son pouce. Elle se revoit des mois plus tôt, tournoyer sur la piste jusqu’à ce que ses pas la renvoient tout contre Sid. Le plaisir coupable qui se diffusait dans sa chair chaque fois que ses grandes mains prenaient délicatement la sienne, enlaçaient sa taille, effleuraient le creux de son dos. Son cœur qui tambourinait à chaque adage, un emportement qui n’avait rien à voir avec le rythme lent de leur danse. Le bonheur de le sentir si proche, l’espoir qu’il la retienne un tout petit peu plus fort, quelques secondes encore avant que la musique ne s’arrête et que le silence les sépare. et puis toi, tout ce temps, tu ressentais la même chose que moi… Elle l’avait tant rêvé, sans jamais vraiment oser y croire. « D’ailleurs, pourquoi on attendrait ? » Tirée de ses souvenirs, Aisling s’écarte légèrement pour fouiller le regard de Sid, qui laisse aussitôt échapper un rire. Amusé, taquin, léger. Son expression joueuse contraste tellement avec la tension qui hantait ses traits au début de la soirée que l’irlandaise sent ses propres lèvres s’étirer pour lui répondre, pragmatique : « Parce que le studio est fermé ce soir ? » Mais le fourbe décide d’ignorer sa remarque et la fait plutôt glisser sur le côté. Elle est sur le point de protester vivement contre développement quand il la fait taire d’un baiser. Sa mission accomplie, il saute sur ses jambes et Aisling le suit du regard, une main appuyée contre ses lèvres pour étouffer un rire stupéfait. Plutôt perplexe, elle se demande si elle devrait le rejoindre et se contorsionne sur le canapé pour tenter d’apercevoir ce qu’il bidouille dans son coin. Elle n’a toujours pas la moindre idée de ce qu’il a en tête quand il revient se planter devant elle, armé de son téléphone et d’un petit air de fierté qui pique encore davantage sa curiosité et lui donne envie de le couvrir de baisers. Soudain, les premières notes d’un morceau qu’elle connait bien retentissent dans la pièce et résonnent dans son cœur. L’incertitude et l’espoir coulent dans ses yeux tandis qu’elle cherche son regard. Pour toute réponse, il lui tend la main avec un sourire confiant et ponctue son « Mademoiselle ? » d’une petite courbette pompeuse. Elle l’attrape sans hésiter. Un petit rire libérateur s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle se laisse entraîner jusqu’au milieu du salon.

Ce qui avait été le théâtre de leur dispute se charge d’une atmosphère bien différente alors que la chanson enfle comme pour y peindre leurs sentiments en musique. Surprise par la main qu’il place dans le creux de ses reins, Aisling rougit de bonheur en le voyant s’essayer à la valse. Elle voudrait se laisser porter par les accords, virevolter entre les stations de travail, mais les improvisations douteuses de Sid la retiennent dans le moment présent. Son besoin d’abandon plie sous l’appel irrésistible de leur complicité, et bientôt leurs rires se mêlent aux notes alors qu’ils tentent de trouver leur rythme. Les pieds encombrés de lourdes Dr Martens, les vêtements sombres tombant sur leurs longues jambes malhabiles, ils semblent tout droit sortis d’un film de Tim Burton. L’image plait à Aisling. Un sourire ravi aux lèvres, elle observe la concentration plisser les traits de Sid tandis qu’il tente de reproduire les pas de son dernier cours. Après une pirouette particulièrement créative initiée par ses pieds trébuchants, il laisse échapper un soupir. « Y’a du travail à faire, visiblement. » Les yeux dans les siens, l’irlandaise se pince les lèvres pour retenir son rire. Pendant un instant, elle craint que cette conclusion marque la fin de leur danse. Mais au lieu de s’éloigner, Sid enroule ses bras autour de sa taille pour l’attirer plus près de lui encore. « Au contraire, faut juste que t’apprenne à te laisser aller. » Elle lui confie dans un murmure en nouant ses bras autour de son cou. Au moment où ces mots franchissent ses lèvres, elle réalise soudain que ce conseil pourrait aussi bien s’appliquer à elle, dans un contexte à la fois similaire et différent. Troublée, elle fouille le regard de Sid et se laisse dériver dans l’océan de ses yeux. Elle ignore s’il s’est fait la même réflexion qu’elle, ou si ce détail a la moindre importance. Parce que quand il la retient comme ça contre lui, les murmures incessants s’éteignent enfin dans son esprit, remplacés par une agréable évidence. totally amazing mind, so understanding and so kind, you're everything to me. Ses yeux glissent vers les lèvres de Sid, qui l’embrasse avec une passion imprégnée de douceur, une tendresse insatiable, une urgence langoureuse. Les paupières closes, Aisling se perd et se retrouve dans ce baiser. Bercée par la musique, elle s’abandonne entièrement à l’étreinte de ses bras, sans la moindre crainte ni arrière-pensée. Quand soudain, il s’écarte.

Étonnée, elle relève les yeux vers son visage et le tourment qu’elle lit sur ses traits fait naître une pointe d’inquiétude dans sa poitrine. Les sourcils légèrement froncés, elle le questionne du regard. « Tantôt, tu m’as demandé si j’avais honte de toi… » Ses paroles invoquent le fantôme de leur dispute et un nuage de peur et de culpabilité revient la hanter. La musique s’arrête, renforce l’impression de froid qui menace de l’envahir. « J’te jure que non. » Malgré sa sincérité, cette promesse ne lui apporte aucun réconfort et les mains qu’il resserre autour de sa taille semblent comprimer son cœur, témoins silencieuses d’un trouble plus profond qu’il cherche à lui exprimer. Dans son dos, les premières notes d’un morceau beaucoup plus triste et torturé s’élèvent timidement dans la pièce. « J’redessinais un truc pour le tatouage de mon client de cet après-midi. Il est venu voir c’que je faisais et il t’a reconnue sur la photo. » oh non… Sid n’a pas besoin d’ajouter le moindre mot. Déjà la scène se dessine dans son imagination avec une pléthore de détails non désirés. Elle voudrait lui souffler qu’il n’a pas à s’expliquer, appuyer son front contre le sien, le supplier d’enfouir ce souvenir si loin qu’il ne pourra plus le retrouver, et alors elle pourra prétendre que rien de tout ça ne s’est jamais passé. bury all your secrets in my skin, come away with innocence and leave me with my sins. « Il a dit des trucs qui… m’ont pas trop plu. C’était insultant pour toi et… ça m’a fait chier. » Une boule de honte enfle dans sa gorge, se mêle à la culpabilité acide et nerveuse qui se déverse dans sa poitrine. Elle voudrait s’excuser, mais n’en a pas la force. « C’est con, mais sur le coup, j’pensais plus qu’à ce qu’il avait dit quand j’regardais la photo. Alors j’ai caché le cadre. » Cet aveu fait comme une lame plongée dans son cœur à vif. Incapable d’affronter son regard, elle se détourne avant qu’il puisse voir l’éclat de tristesse dans ses yeux. Elle aurait accepté qu’il cache la photo pour ôter à son client l’envie de la commenter. Mais l’idée que ses paroles soient venues ternir son image au point que Sid ne puisse plus la regarder lui est tout bonnement insupportable. Elle n’aurait jamais cru qu’on puisse la reconnaître sur cette photo qu’elle aimait tant, craint d’y voir le reflet d’Ivana désormais et de ne plus pouvoir l’apprécier comme avant. au fond j’me raconte des histoires. quoi que j’fasse et où qu’je sois, les hommes la verront toujours en moi… même Sid y échappera pas. Un rempart s’effrite en elle, et les maigres efforts qu’elle met en place pour tenter de le consolider sont aussitôt balayés.    

« J’voulais le replacer mais la séance a été plus longue et j’ai oublié. » Un vide se forme dans sa poitrine tandis qu’elle bute sur la signification de cette confession. « Tu… tu l’as pas viré ? » Elle demande d’une voix où perce la douleur et l’incrédulité. L’air se fait plus rare dans ses poumons et Aisling a l’impression d’étouffer dans son étreinte. the air around me still feels like a cage, and love is just a camouflage for what resembles rage again… Sans vie, ses mains glissent de ses épaules et elle croise les bras contre sa poitrine pour faire comme une barrière. Fuyant la tension qui se tisse entre eux, son regard à la dérive accroche celui de Caroline, qui lui sourit à pleines dents depuis l’autre cadre, toujours bien à sa place. Le cœur serré, elle relève les yeux vers le visage de Sid. « Tu l’aurais tatoué s’il avait dit la même chose à propos d’ta sœur ? » Les mots sortent avant qu’elle puisse les retenir. Un peu trop fort, un peu trop coupants, un peu trop chevrotants. Elle les regrette aussitôt. t’es injuste, Caro se fout pas à poil sur internet, elle mérite pas les insultes. si t’avais un métier respectable, les mecs se lâcheraient pas comme ça sur tes photos. Un soupir s’échappe de ses lèvres et Aisling fait un pas en arrière. Elle se passe une main sur le front et secoue la tête. « J’suis désolée. » Un murmure pour s’excuser, et peut-être aussi le couper avant qu’il ait une chance de s’exprimer, pas certaine de vouloir connaître la vérité. « Je sais bien qu’c’est pas aussi simple, c’est ton boulot, ta passion… et j’veux pas qu’tu perde des clients à cause de moi. C’est juste que… » Elle pince les lèvres, tente de faire le tri dans les volutes de tristesse, de colère et de honte qui se bousculent dans sa poitrine. c’est juste qu’il a gagné, moi j’perds ma place mais lui il peut rester. c’est juste que ça m’fait mal, c’que ces types disent sur moi, plus encore qu’ils te le répètent à toi. c’est juste qu’à un moment, ça finira par t’faire comprendre comme j’te mérite pas. et j’ai peur qu’à force de les entendre te parler d’Ivana, tu finisses par la voir quand j’suis dans tes bras. « J’voudrais qu’tu puisse oublier c’qu’il a dit, que t’y penses jamais quand tu m’regardes. » Ses peurs et ses espoirs s’échappent en une tirade désordonnée. Débit rapide, saccadé, infusé de l’angoisse qui enfle dans sa poitrine et déferle dans ses veines. « J’voudrais arracher ces mots d’mon visage, de mon image, de mon corps et qu’ils viennent jamais pourrir c’qu’on a… » Ses ongles se plantent dans la chair de ses avant-bras, grattent la peau pâle pour en extraire le poison laissé par ces fantasmes abjects, projections malsaines de tous ces hommes qui lui collent à la peau. « Mais j’peux pas… » Sa voix se brise et un éclair de désespoir la traverse. Pendant des années, elle est parvenue à le protéger de cette facette de son existence. Mais il faut bien se rendre à l’évidence : la mince barrière qu’elle avait érigée pour le préserver s’est écroulée lorsque leurs vies sont entrées en collision il y a quelques semaines. Et alors ça va recommencer. Encore et encore et encore. Soudain, le vide à l’intérieur lui semble trop profond, trop terrifiant. « J’aurais tellement voulu qu’tu sois jamais confronté à ça... » Elle souffle en faisant un pas dans sa direction. Elle a besoin de sa présence, de le sentir. Du bout des doigts, elle effleure timidement son avant-bras tatoué. Mais au moment de glisser sa paume dans la sienne, elle n’ose plus et laisse retomber sa main contre son corps. « Mais c’était inévitable, pas vrai ? J’veux dire, les mecs qui m’suivent aiment l’art corporel… et t’es le tatoueur le plus talentueux que j’connaisse. » L’ironie de la situation dessine un sourire sans joie sur ses lèvres. Elle aime tellement les œuvres qu’il a encrées sous sa peau qu’elle n’a jamais pu s’empêcher de les afficher fièrement sur son compte Instagram en créditant l’artiste et son salon. Dans ce contexte, c’est même étonnant qu’il n’ait pas dû supporter plus tôt les frasques de ses abonnés venus se faire décorer. « Y’en aura surement d’autres, tu sais ? Faut pas les écouter. C’est plus facile à dire qu’à faire, je sais… alors j’comprendrais… si c'est trop et qu't’as plus envie d’gérer. » Le cœur au bord des lèvres, Aisling se réfugie sous sa frange pour attendre la sentence. Elle est certaine qu’elle ne s’en remettrait pas s’il décidait de la quitter, ignore pourquoi elle fait miroiter devant ses yeux cette possibilité. Quelque part, elle se dit qu’il vaut mieux lui laisser entrevoir dès maintenant ce qu’il risque d’affronter, lui offrir une issue avant de se laisser consumer par un bonheur illusoire qui finira par les brûler. I don't deserve to have you. oh, my smile was taken long ago… if I can change I hope I never know.
Now I tell you openly, you have my heart so don't hurt me
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyVen 19 Juin 2020 - 4:52



This love is a paradox
Sid & Aisling

Dear jealousy, you know every part of me, hiding where no one can see. I want you to leave. Dear jealousy, why you smiling creepily? Your fingertips keep holding on but your tricks won't work on me. Oh baby, I'm jealous, I'm jealous, I'm jealous of us. I'm jealous of everything that I know we could be, but never really seems enough. I'm jealous, I'm jealous of everyone, jealous of the man I used to be and the man I could become. ► Dear Jealousy, Mika

S’il espérait que son explication allait rassurer Aisling d’une quelconque façon, c’est totalement raté. Les grands yeux de la jeune femme semblent le clouer sur place tandis qu’elle le dévisage d’un air incrédule. « Tu… tu l’as pas viré ? » Pris au dépourvu, il fronce légèrement les sourcils. J’y ai pensé un instant, mais… non ? Un nœud se forme dans ses tripes. Aisling semble si sincèrement blessée qu’il ait accepté de tatouer son client malgré ses commentaires déplacés qu’il doute tout à coup d’avoir pris la bonne décision. Brusquement, elle retire ses mains des épaules de Sid, laissant un froid désagréable à l’endroit où ses paumes s’appuyaient auparavant. Par réflexe, il relâche sa taille. Ses bras retombent mollement à ses côtés. Désemparé, il ne sait comment réagir tandis que l’atmosphère suffocante reprend ses droits dans la pièce, accentuée par la mélodie angoissante qui a remplacé celle, beaucoup plus légère, de Dreams. Le regard fuyant d’Aisling lui échappe lui aussi, vogue et s’éloigne en direction du bureau, s’immobilise sur un point précis. Sid comprend ce qu’elle regarde juste avant que la question ne claque. « Tu l’aurais tatoué s’il avait dit la même chose à propos d’ta sœur ? » La réponse fuse. Évidemment que oui. Et puis le doute l’envahit. Insidieux. Peut-être que non ? Comme si elle avait entendu ses pensées troubles, la jeune femme fait un pas en arrière. La distance qu’elle creuse entre eux lui fait plus mal encore que ses paroles et le pousse à réfléchir presque malgré lui à la question qu’elle lui a posée. Mal à l’aise, il se rejoue les bribes de conversation qu’il a échangées avec Mike au sujet d’Ivana. Il n’est pas resté silencieux. Il n’a pas toléré ses propos dégradants. Il l’a obligé à se la fermer sous peine d’être viré. Pourquoi ne pas l’avoir viré, justement ? Sans doute parce que, sur le moment, il avait l’impression d’avoir remis l’homme à sa place. Il s’est tu après tout, comme Sid l’a exigé. Mais il n’a pas appris sa leçon. Il ne s’est pas gêné pour en rajouter alors même qu’il payait son encrage. Pire encore, il n’avait même pas l’air de comprendre pourquoi le tatoueur avait l’air insulté. Aurait-il dû le renvoyer du salon ? S’il avait refusé de le tatouer, son client aura-t-il saisi que ses paroles et son comportement sont inacceptables ? Probablement pas. Il serait sûrement parti en ruminant sa colère d’avoir été traité de la sorte. Un nœud désagréable se forme dans sa gorge. Deux heures plus tôt, Sid aurait été certain d’avoir bien agi, mais maintenant il ne peut s’empêcher de douter. Il a l’impression désagréable d’avoir manqué de loyauté envers Aisling. Et puis sa question le dérange, comme une aiguille qui se serait enfoncée dans sa chair et qu’il doit retirer pour éprouver un quelconque soulagement. Il essaie de réfléchir froidement. Si Mike avait parlé de Caroline comme il a parlé d’Aisling, aurait-il accepté de le tatouer ? Il veut croire que oui. Que l’avertissement acerbe qu’il a servi à son client lui aurait quand même paru suffisant. Mais malgré tous ses efforts, le doute le gruge, enfonce l’aiguille un peu plus profondément dans la plaie.

Perturbé, le tatoueur pique du nez. Les lèvres pincées, il observe les tuiles qui recouvrent le plancher sur lequel ils dansaient encore quelques minutes plus tôt. « J’suis désolée. » A-t-elle deviné à quel point sa question a fait mouche ? Il espère que non. La dernière chose dont elle a besoin, c’est de sentir son hésitation. « Je sais bien qu’c’est pas aussi simple, c’est ton boulot, ta passion… et j’veux pas qu’tu perde des clients à cause de moi. C’est juste que… » Le reste de sa phrase ne franchit jamais ses lèvres. Sid en est presque soulagé. Parce qu’elle a beau essayer de paraître compréhensive, sa voix est tellement éteinte qu’il a plutôt l’impression qu’elle baisse les bras. Qu’elle accepte de passer seconde, après son art et son boulot. Que c’est normal pour elle. Et ça lui fait comme un creux désagréable au fond de la poitrine de la voir si résignée. « J’voudrais qu’tu puisse oublier c’qu’il a dit, que t’y penses jamais quand tu m’regardes. » J’y pensais plus, j’te jure que j’y pensais plus. Ni quand t’es arrivée, ni quand j’ai vu la photo, ni même pendant qu’tu te déshabillais devant moi. « J’voudrais arracher ces mots d’mon visage, de mon image, de mon corps et qu’ils viennent jamais pourrir c’qu’on a… » Elle joint le geste à la parole. Ses doigts se recourbent comme des serres, ses ongles se transforment en griffes qui lacèrent son avant-bras. Sid esquisse un mouvement pour l’en empêcher, mais il s’immobilise et sa main retombe mollement. Elle a rompu le contact qui les unissait. Elle ne veut pas qu’il la touche. Comme pris d’une fascination morbide, incapable de détourner le regard, il s’accroche à la trajectoire parallèle de ses ongles qui menacent de déchirer la peau tendre à chaque passage. « Mais j’peux pas… » Son geste s’arrête en même temps que ses mots tombent abruptement, comme une sentence immuable. « J’aurais tellement voulu qu’tu sois jamais confronté à ça... » Mais j’t’ai jamais demandé de me protéger de ça… Pas directement, du moins. Parce qu’en quelque part, il se doute bien que le silence complice derrière lequel ils se réfugiaient pour ne pas aborder le métier de la jeune femme a fini par devenir une sorte d’accord tacite entre eux.

Aisling s’avance d’un pas vers lui. Ils sont si près l’un de l’autre maintenant qu’il sent sa chaleur tout contre son corps. Ses doigts effleurent sa peau, mais disparaissent avant de s’accrocher à lui. « Mais c’était inévitable, pas vrai ? J’veux dire, les mecs qui m’suivent aiment l’art corporel… et t’es le tatoueur le plus talentueux que j’connaisse. » Ce n’est pas la première fois qu’elle dit une chose pareille, mais c’est la première fois que son commentaire ne fait naître aucune fierté chez Sid. Il ne ressent qu’une indifférence étrange, pas tout à fait naturelle, comme si un couvert de verre épais comprimait et camouflait la tornade d’émotions qui tournoie à l’intérieur de lui. « Y’en aura surement d’autres, tu sais ? Faut pas les écouter. C’est plus facile à dire qu’à faire, je sais… alors j’comprendrais… si c'est trop et qu't’as plus envie d’gérer. » Aisling baisse la tête, se cache derrière sa frange comme à toutes les fois où elle lâche une bombe comme celle-ci entre eux. Comme si elle n’osait ou ne voulait pas voir venir les conséquences de ses paroles. Cette proposition le sort de sa torpeur. Il hoche lentement la tête comme s’il émergeait d’un mauvais songe et pose les mains sur les épaules de la jeune femme. En laissant échapper un soupir discret, il les presse doucement. « J’ai pas peur des clients cons, Leen. J’en ai déjà pleins. Quelques-uns de plus ou d’moins… » Malheureusement pour lui, ils se déclinent en plusieurs pénibles catégories. Ceux qui ne comprennent pas que les tatouages, comme les autres formes d’art, ne sont pas gratuits. Attends mais tout c’que tu fais c’est dessiner ! Pourquoi j’paierais autant pour un truc que mon neveu de trois ans aurait pu imaginer ? Ceux qui essaient de négocier. Non mais ma pote, elle s’est fait tatouer la même chose pour la moitié du prix à un autre salon ! Ceux qui ont des intérêts pour le moins… douteux. T’es sûr qu’y’a pas moyen qu’tu retouches ma croix gammée ? C’est un souvenir de ma grand-mère. Ceux qui croient tout connaître et n’ont rien à faire de son opinion personnelle. C’est mon corps merde ! Si j’veux une tête de lion détaillée sur l’auriculaire, c’est c’que tu vas faire ! Et maintenant, ceux qui rêvent de se taper sa copine. Elle est aussi salope en vrai que sur ses photos ? Il ravale la grimace qui menace de poindre sur son visage et laisse plutôt un sourire taquin un peu forcé s’étirer sur ses lèvres. « Par contre, tu sais que si tu continues à essayer d’me convaincre de prendre mes jambes à mon cou, j’vais finir par être vexé ? » En dépit de son ton léger, une tristesse inconfortable lui gruge toujours le cœur. Incapable de résister plus longtemps à l’envie de la sentir plus proche, il attire délicatement Aisling vers lui. Il la serre contre lui, la laisse se blottir dans ses bras, enfouir son visage dans son cou. « J’suis désolé moi aussi. Si j’avais su qu’ça te blesserait autant, je l’aurais viré. » Après tout, il n’aurait pas hésité une seconde à virer n’importe quel autre client con. Il se demande aussi s’il n’aurait pas mieux fait d’éviter de lui en parler. Elle souffre déjà assez des comportements déplacés de ses fans sans avoir à s’inquiéter de ceux dont Sid pourrait être témoin. « Et t’as raison. J’aurais pas dû l’écouter. C’est un imbécile. Lui et tous ceux qui pensent qu’ils ont le droit de tout dire et de tout faire juste parce que tu leurs offres un fantasme. » Enfin, les dernières notes de guitare oppressante de Snuff se fondent dans le silence qui met fin à la pièce. Et puis une nouvelle voix s’élève, accompagnée d’un piano délicat, et qui, sans être véritablement joyeuse, est porteuse d’une touche d’espoir. « Ils ne viendront pas pourrir c’qu’on a. C’est trop précieux, trop fort… » Porté par la musique, il recommence à bouger lentement, encouragé en sentant Aisling se joindre elle aussi au bercement de leurs corps. « J’dois avouer que j’suis… moins à l’aise avec ton boulot que je le croyais. En général, j’essaie de ne pas y penser, sauf que c’est plus difficile depuis qu’on sort ensemble, » confie-t-il d’un ton prudent. Il a l’impression de marcher sur des œufs et il est terriblement conscient qu’il doit avancer lentement et à petits pas s’il veut éviter d’aggraver la situation au lieu de l’améliorer. « Mais ça n’a rien à voir avec c’que tu t’imagines. Les photos, les danses, le club… j’ai jamais pensé que c’était mal. T’as le droit d’te servir de ton corps comme tu veux. » D’une main qui se veut réconfortante, il caresse le dos de la jeune femme. « Même si j’reconnais que j’ai probablement pas toujours été très clair à ce sujet… » admet-il, une moue un peu amère aux lèvres. Comme tout à l’heure, quand il a entraperçu les photos de son compte Instagram. Sa réaction n’a été ni encourageante, ni utile. « Le problème, c’que j’sais à quel point tu détestes tout ça. Et je m’inquiète pour toi, c’est plus fort que moi. » Il hausse légèrement les épaules, comme pour souligner son impuissance. « J’ai envie de t’appuyer, t’sais. J’ai envie qu’tu saches que j’suis là pour t’écouter, peu importe de quoi tu veux parler, sans qu’tu aies besoin de te censurer parce que tu te demandes comment j’vais réagir. » J’veux être là pour toi, sans conditions ni restrictions. Comme tu le fais pour moi…



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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyMer 24 Juin 2020 - 23:40



This love is a paradox
Sid & Aisling
Les mains de Sid pressent doucement ses épaules. Chaudes. Rassurantes. Elles l’ancrent dans la réalité, l’arrachent au flot de ses angoisses. « J’ai pas peur des clients cons, Leen. J’en ai déjà pleins. Quelques-uns de plus ou d’moins… » Un mélange étrange d’espoir et de culpabilité se mêle dans sa poitrine. Encouragée par la douceur de sa voix, elle relève timidement les yeux vers son visage. Le sourire en coin qu’il affiche cache mal la tristesse de son regard quand il lui confie : « Par contre, tu sais que si tu continues à essayer d’me convaincre de prendre mes jambes à mon cou, j’vais finir par être vexé ? » Le cœur douloureusement froissé, Aisling se laisse attirer contre lui et noue ses bras autour de sa taille. « J’suis désolée. » Elle murmure maladroitement. Le visage enfoui dans son cou, elle se demande comment il est possible de tenir aussi fort à quelqu’un et de le blesser continuellement. Sid mérite bien mieux que ses crises de panique et éternelles excuses. J’vais finir par l’épuiser. Un jour, il n’en pourra plus, et tout ça n’aura plus pour lui qu’un amer goût de cendres. Un sanglot angoissé enfle dans sa gorge. Comme s’il sentait sa détresse, le tatoueur resserre son étreinte, l’enveloppe de sa présence. Seulement alors, elle s’autorise à comprendre le sens de ses paroles. Il te dit pas qu’tu vas le faire fuir… c’est tout l’contraire. Il te dit qu’il a décidé d’rester, et qu’faut qu’t’arrête de croire que tu pourras l’faire changer d’avis. Sidérée, elle laisse la chaleur de cette révélation enfler en elle et réchauffer ses membres glacés. « J’suis désolé moi aussi. Si j’avais su qu’ça te blesserait autant, je l’aurais viré. Et t’as raison. J’aurais pas dû l’écouter. » Et juste comme ça, la blessure se referme. La gorge nouée, Aisling ferme les yeux et inspire son odeur réconfortante. C’est rien mon Sid. Tout c’que j’voulais savoir c’est qu’t’es de mon côté. Mais ça non plus j’aurais jamais dû en douter… « C’est un imbécile. Lui et tous ceux qui pensent qu’ils ont le droit de tout dire et de tout faire juste parce que tu leurs offres un fantasme. » Sa remarque l’interpelle assez pour l’arracher à sa quiétude. Mais… j’ai jamais voulu leur offrir ça ? Dans sa poitrine compressée, les dernières notes de Snuff résonnent encore quelques secondes au rythme des battements erratiques de son cœur. Elles sont bientôt remplacées par une voix douce et les accords mélancoliques d’un piano. Aisling ne connait pas la chanson, mais ses paroles appuient sur cette étrange sensation qu’elle effleure à peine. all my life, been running from a pain in me. a feeling I don't understand, holding me down. L’impression lui file entre les doigts, disparaît aussi rapidement qu’elle est apparue. Car la voix de Sid s’élève à nouveau et l’espoir qu’il insuffle en elle panse ses plaies, apaise son système nerveux surchargé. « Ils ne viendront pas pourrir c’qu’on a. C’est trop précieux, trop fort… » Le cœur broyé d’affection, elle pince les lèvres pour tenter de contenir les larmes qui menacent de dévaler ses joues. Plutôt que de tremper le cou du tatoueur encore une fois, elle noue ses bras derrière sa nuque et se laisse entraîner par le doux bercement de son corps, s’imprègne de la musique qui coule en elle pour délier la tension dans ses muscles. « Je sais. » Elle souffle d’une petite voix où se mêlent vulnérabilité et assurance. Ces dernières années, ils ont déjà surmonté tant d’épreuves. Si Sid a pu supporter sa consommation de drogues et accepté de la soutenir alors qu’elle ne pensait qu’à s’autodétruire, ce n’est pas la réflexion déplacée d’un client qui le fera fuir. Et Aisling veut croire que si la houle les frappe à nouveau de plein fouet, elle saura se montrer aussi forte que lui et y faire face sans flancher. Today I don't have to fall apart, I don't have to be afraid. I don't have to let the damage consume me.

« J’dois avouer que j’suis… moins à l’aise avec ton boulot que je le croyais. En général, j’essaie de ne pas y penser, sauf que c’est plus difficile depuis qu’on sort ensemble. » L’aplomb qui vibrait tout à l’heure dans sa voix a disparu et Aisling ressent presque physiquement son hésitation. Je sais mon Sid. Elle voudrait lui confier d’une voix douce. Car accepter qu’une amie s’exhibe aux yeux de tous est une chose, mais quand il s’agit de sa copine, le sentiment est entièrement différent. Elle a beau se détacher de l’image sulfureuse d’Ivana, c’est bien son corps qui s’imprime sur des milliers d’écrans et les pages glossées d’un magazine. Son corps qu’elle voudrait n’offrir qu’à lui… et qu’il préfèrerait certainement ne pas avoir à partager avec tant d’autres. « Mais ça n’a rien à voir avec c’que tu t’imagines. Les photos, les danses, le club… j’ai jamais pensé que c’était mal. T’as le droit d’te servir de ton corps comme tu veux. » Les sourcils légèrement froncés, Aisling quitte le cocon protecteur de son cou pour l’interroger du regard. Cet aveu la surprend d’autant plus qu’elle a toujours éprouvé un conflit moral à l’égard de son métier. Moi j’trouve ça mal. J’trouve ça sale, honteux et immoral. Se méprenant sur sa réaction, il se reprend : « Même si j’reconnais que j’ai probablement pas toujours été très clair à ce sujet… » Touchée par son incertitude et le regret qu’elle perçoit sur son visage, Aisling secoue la tête, un petit sourire tendre au coin des lèvres. On peut dire ça, oui… Elle songe en caressant sa nuque du bout des doigts, comme pour lui dire qu’elle a remarqué mais ne lui en veut pas, que c’est déjà oublié. Perturbée néanmoins, elle fouille son regard pour essayer de comprendre ce qui le dérange dans ce cas. Car s’il ne trouve pas ça mal et sait que sa jalousie n’est pas fondée, il y a forcément autre chose. « Le problème, c’que j’sais à quel point tu détestes tout ça. Et je m’inquiète pour toi, c’est plus fort que moi. » Une vague d’incrédulité déferle sur Aisling, bientôt remplacée par une affection si pure qu’elle en est presque douloureuse. Alors depuis tout ce temps tu m’jugeais pas, t’étais juste… inquiet ? « J’ai envie de t’appuyer, t’sais. J’ai envie qu’tu saches que j’suis là pour t’écouter, peu importe de quoi tu veux parler, sans qu’tu aies besoin de te censurer parce que tu te demandes comment j’vais réagir. » L’irlandaise accueille cette dernière confession avec un petit froncement de sourcils étonné. « Mais Sid… tu l’fais déjà. » Les paumes recouvrant les tatouages dans son cou, elle caresse délicatement les contours de sa mâchoire et cherche son regard. Elle espère qu’il trouvera dans le sien de quoi dissiper cette culpabilité qui n’a pas lieu d’être. « Tu t’rends pas compte je crois, tout c’que t’as fait pour moi. Tout c’que tu fais encore… » J’serais pas sobre sans toi. Merde, j’serais certainement plus là. Tu m’as donné de l’espoir quand j’osais plus y croire. Tu m’as montré que rêver c’est possible sans que tout tourne forcément au cauchemar. Et j’avais jamais connu la sécurité avant de la trouver dans tes bras. Elle voudrait lui dire tout ça, mais les mots se bloquent et s’emmêlent dans sa gorge, incapables de traduire les émotions qui l’étreignent. Alors à défaut, elle appuie tendrement son front contre sa joue, ferme les yeux, inspire sa présence. « Tu sais… j’me censure pas parce que j’ai peur d’ta réaction. » Elle souffle après un moment. Même si quelque part elle s’est toujours doutée qu’il ne vivrait pas très bien l’idée de la partager ou le fait d’écouter ses mésaventures sans pouvoir rien faire pour l’en protéger, ça n’a jamais été la principale raison de son silence. « Si j’t’en parle pas… c’est parce que c’qui m’fait du bien quand j’suis avec toi, c’est d’oublier tout ça. De m’dire que ça existe pas, qu’on est seuls au monde. » Elle s’écarte légèrement et se perd dans l’océan de ses yeux, son sourire chargé d’un espoir timide alors que la musique les enveloppe à nouveau. Leurs visages se rapprochent, comme irrémédiablement attirés l’un vers l’autre. Front contre front, ils se laissent porter par la mélodie. Ils prennent leur temps, avides de cette intimité tout juste retrouvée, inquiets par les mines qui pourraient encore s’y nicher. Leurs souffles se mêlent, leurs lèvres s’effleurent et se retrouvent enfin. le cœur battant, Aisling s’abandonne à la tendresse encore fragile de cette caresse, se gorge du crépitement fébrile qu’elle fait naître dans sa poitrine. Lent et langoureux, le baiser leur offre un asile pour se mettre à l’abri des anciennes meurtrissures que leur dispute a fait ressurgir. Ils n’y mettent fin que pour mieux se serrer l’un contre l’autre, leurs corps bercés par la mélodie et l’affection qu’ils se portent. The beauty is I'm learning how to face my beast, starting now to find some peace. Set myself free… Le chemin vers cette délivrance est encore long et semé d’embûches, Aisling le sait. Mais peut-être pour la première fois de sa vie, elle se sent prête à le parcourir. Parce que si elle a bien appris une chose ce soir, c’est qu’elle n’a plus à affronter sa peur toute seule. Sid est là, à ses côtés, prêt à la soutenir peu importent les obstacles qui se dresseront sur leur route. Et la destination lui semble enfin valoir la peine de les dépasser.  

Le visage enfoui dans son cou, elle dépose un baiser sur sa peau fine et se presse contre son corps, contre son cœur. Détendue dans l’étreinte, elle laisse ses pensées rebondir sur le passé, filer vers l’avenir, s’égarer dans les paroles qu’ils ont échangées. Une remarque de Sid lui revient clairement, s’impose si fort que sa voix semble résonner dans son esprit : T’as le droit d’te servir ton corps comme tu veux. Trop surprise par ses aveux, elle n’y a pas prêté attention sur le moment. Mais cette révélation revient la hanter, chargée de conséquences qu’elle n’est pas tout à fait prête à assumer. Car depuis des années, Aisling subit sa vie en se disant qu’elle n’a pas le choix, qu’elle ne peut rien faire d’autre, que rien de tout ça n’est de son ressort. Mais est-ce vraiment la vérité ? Une chose est certaine, avant ce soir, elle n’a jamais pensé que ce qu’elle faisait de son corps lui appartenait. C’était le choix de sa famille et de sa religion avant qu’elle ne décide de s’enfuir. Celui des types qui ont voulu la prostituer à son arrivée à Sydney. Celui du club, des photographes, des clients, des dealers, des patrons de boite, des mecs qui l’abordent dans la rue, des marques qui la paient pour un placement de produit. Et depuis quelques semaines, elle se torture en se demandant comment allier toutes ces exigences et tous ces désirs avec le seul qui lui importe désormais : celui de Sid. Mais jamais avant cet instant elle n’aurait pensé à se mettre dans cette l’équation. Et c’est presque trop de liberté, trop de possibilités. Trop de responsabilité, aussi. Soudain, le poids de cette révélation lui semble trop lourd à porter. « Sid ? » Elle souffle comme pour libérer ses poumons compressés. « J’crois qu'j’ai besoin d'prendre un peu l’air. P’t-être qu’on pourrait s'prendre un truc à emporter et… s’évader ensemble quelque part ? » Se poster sur un toit et regarder la ville s’éteindre à nos pieds. Danser dans les ruines d’un vieux truc abandonné. Se blottir l’un contre l’autre sur la plage, se protéger du vent et regarder les vagues s’écraser contre les roches. Les dernières notes de piano s’éteignent, aussitôt remplacées par la guitare d’un autre morceau qu’Aisling ne reconnaît pas tout de suite. Et puis une voix grave et rocailleuse vibre dans la pièce et un sourire ravi s’étire sur ses lèvres. « Mais à la fin de cette chanson, parce que je l’adore. » I never meant to be the one who kept you from the dark, but now I know my wounds are sewn. because of who you are. Les paroles lui ont toujours fait penser à Sid, peut-être justement parce que dès l’instant de leur rencontre, il lui a offert sa protection et insufflé la force de ne pas succomber au désespoir. Le courage de se battre pour survivre, l’envie d’apprendre à vivre. Le bonheur enfin de pouvoir évoluer à ses côtés, dans sa lumière rassurante. Peut-être… mais pas uniquement. Un sourire malicieux au coin des lèvres, elle caresse ses traits du regard comme pour confirmer son impression. « D’ailleurs… tu trouves pas qu’il t'ressemble un peu, le chanteur ? » Elle demande après un moment. Ça l’a frappée quand elle a découvert le groupe pour la première fois. Le club rock où elle dansait diffusait une vidéo en arrière fond, et malgré la couche de maquillage que portaient les membres du groupe, le leader lui a immédiatement fait penser à Sid avec sa voix profonde, ses yeux perçants et sa longue silhouette élancée. Ils ne se connaissaient que depuis quelques mois à l’époque, mais les sentiments qui l’agitaient à l’égard du tatoueur étaient déjà troubles. Assez du moins pour qu’elle se rende chez son disquaire le lendemain et achète toute la discographie du groupe sur un coup de tête...
Now I tell you openly, you have my heart so don't hurt me
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 HSiifW9 Présent
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyLun 6 Juil 2020 - 4:49



This love is a paradox
Sid & Aisling

Dear jealousy, you know every part of me, hiding where no one can see. I want you to leave. Dear jealousy, why you smiling creepily? Your fingertips keep holding on but your tricks won't work on me. Oh baby, I'm jealous, I'm jealous, I'm jealous of us. I'm jealous of everything that I know we could be, but never really seems enough. I'm jealous, I'm jealous of everyone, jealous of the man I used to be and the man I could become. ► Dear Jealousy, Mika

La tête légèrement penchée sur la droite, Aisling fronce les sourcils et Sid ne sait pas trop quoi penser des volutes de confusion qui dansent dans ses prunelles bleu-gris. « Mais Sid… tu l’fait déjà. » La tendresse de ses paroles et la caresse délicate de ses doigts sur son cou font naître une chaleur agréable dans sa poitrine tandis qu’il se laisse porter par l’affection qu’il lit dans son regard. « Tu t’rends pas compte je crois, tout c’que t’as fait pour moi. Tout c’que tu fais encore… » Il y a de la gratitude dans sa voix. Plus ému qu’il voudrait l’admettre, il resserre légèrement sa prise sur la jeune femme, l’attire un peu plus près de lui. D’eux-mêmes, les souvenirs remontent. Il revoit ces moments où il est allé la chercher dans des bars délabrés ou des quartiers douteux, les nombreuses blessures qu’il a soignées, les nuits où il l’a tenue tout contre lui pour garder les démons à distance. Il se donnait sans compter et pourtant, il n’a jamais eu l’impression de faire quoi que ce soit d’extraordinaire. Encore aujourd’hui, il referait exactement la même chose sans exiger plus que ce qu’il a déjà demandé. La tête d’Aisling vient s’appuyer contre la sienne. Les yeux fermés, il se laisse bercer par leurs mouvements tranquilles en goûtant leur proximité et la sérénité du moment. « Tu sais… j’me censure pas parce que j’ai peur d’ta réaction. » Étonné, il s’écarte légèrement pour scruter le visage de la jeune femme. Alors pourquoi tu m’dis rien ? Il fouille son regard comme s’il pouvait y trouver la réponse à sa question. Peut-être a-t-elle entendu son interrogation silencieuse, car Aisling esquisse un sourire tendre. « Si j’t’en parle pas… c’est parce que c’qui m’fait du bien quand j’suis avec toi, c’est d’oublier tout ça. De m’dire que ça existe pas, qu’on est seuls au monde. » Oh… La simplicité de la réponse le prend par surprise. Pourtant, il comprend ce qu’elle lui dit. Depuis longtemps, il a l’impression, dès qu’ils se retrouvent seuls tous les deux, d’entrer dans une espèce de bulle protectrice qu’ils partagent et à laquelle personne d’autre n’a accès. Au fond, son silence sert à préserver leurs moments de bonheur des zones d’ombres de leur vie.

Irrémédiablement attirés l’un vers l’autre, leurs visages se rapprochent, leurs nez s’effleurent, leurs lèvres se cherchent, leurs souffles se mélangent. S’il est pudique, presque timide, le baiser qu’ils partagent a la saveur de la réconciliation et du réconfort. Enfin réunis après la brisure de leur dispute, ils se fondent peu à peu dans la tendresse de leur étreinte. Submergé d’émotions, Sid pousse presque un soupir de soulagement quand ils se séparent. Tandis qu’Aisling se blottit à nouveau contre lui, son visage enfoui dans son cou, il appuie son menton sur la tête de la jeune femme et noue ses bras autour de sa taille. La chatouille de ses lèvres qui se posent sur sa peau lui arrache un sourire. Réfugié derrière ses paupières, il se laisser bercer par la musique en fredonnant de temps en temps la mélodie. Libéré de ses doutes, de ses inquiétudes et de la culpabilité qui lui grugeait les entrailles, il savoure simplement le moment, convaincu qu’au moins pour aujourd’hui, l’orage est passé. Ils se sont peut-être perdus, mais ils ont réussi à se retrouver, et c’est tout ce qui compte. Tant qu’ils continueront à revenir l’un vers l’autre lorsqu’ils partent à la dérive, ils ne craignent rien, même dans la plus tumultueuse des tempêtes. La voix d’Aisling le tire de sa quiétude. « Sid ? J’crois qu’j’ai besoin d’prendre un peu l’air. P’t-être qu’on pourrait s’prendre un truc à emporter et… s’évader ensemble quelque part ? » Elle lui semble songeuse, peut-être même un peu troublée. Il se contente toutefois de hocher la tête sans chercher à comprendre ce qui la tracasse pour une fois, peu enclin à l’idée de plomber l’atmosphère une fois de plus. Ils ont bien besoin d’une petite dose de légèreté. « Ouais, bonne idée. » D’ailleurs, il sait exactement où ils pourraient aller. Mais avant qu’il n’ait pu faire le moindre geste pour s’écarter et mettre à exécution leur plan, elle ajoute : « Mais à la fin de cette chanson, parce que je l’adore. » Curieux, il tend l’oreille. Il reconnaît rapidement les premiers accords guitare. « Moi aussi… » Il est fan du groupe depuis des années, presque depuis ses débuts. Il s’est même fait tatouer le logo juste au-dessus de l’intérieur du coude il y a quelques longtemps. Les lettres bordées d’ailes de chauve-souris ont fini par être dissimulées dans la masse sombre de sa manche, mais il les porte toujours fièrement en souvenir de ces chansons qui lui ont apporté un certain réconfort durant des périodes difficiles de sa vie. « D’ailleurs… tu trouves pas qu’il t’ressemble un peu, le chanteur ? » Hein ? Étonné, Sid dévisage Aisling sans la moindre gêne en haussant un sourcil franchement perplexe. « Non… ? » Devant l’incrédulité qui se peint sur le visage de sa copine, il écarquille légèrement les yeux. « Tu trouves que oui ? » Les sourcils froncés, il essaie de visualiser le chanteur dans son esprit. Difficile d’en être certain vu qu’il sort rarement sans une épaisse couche de war paint, mais il est convaincu qu’ils n’ont pas grand-chose en commun. Leur stature de grand maigre, sûrement, mais sinon… « Si tu le dis… » finit-il par conclure avec un haussement d’épaule. Ça pourrait être pire comme comparaison, j’suppose.

La chanson terminée, il relâche Aisling, non sans lui avoir d’abord volé un baiser délicat. « On pourrait passer acheter des sushis à côté, » propose-t-il en s’approchant de son bureau pour prendre ses effets personnels. C’est encore le bordel dans ses dossiers, les croquis sont éparpillés un peu partout et sa tablette traîne au milieu du fouillis. Normalement, il réorganiserait tout ça avant de quitter le salon, mais dans les circonstances, il détermine aisément que ça peut attendre à demain. Il prend néanmoins la peine de remettre le cadre avec la photo d’Aisling et lui à sa place, à côté de celle de Caroline. Revenant sur ses pas, il attrape la chemise à carreaux, qui gisait toujours sur le sol, et rejoint la jeune femme. Il déplie le vêtement d’un coup sec et l’ouvre avant de le tendre à la jeune femme pour qu’elle puisse l’enfiler. En sortant de Wild Ink, il éteint les lumières et ils s’arrêtent sur le pas de la porte pour laisser à Sid le temps de verrouiller le salon. Main dans la main, ils parcourent la courte distance qui les sépare du resto. « J’connais l’endroit parfait où on pourrait s’installer… » lui murmure-t-il tandis qu’ils poussent la porte. Il reconnaît très bien la lueur de curiosité qui s’allume dans le regard d’Aisling et il lui offre un sourire aussi innocent que possible en retour, conscient de la torturer un peu. « Qu’est-ce qu’on mange ? » La question suffit à la distraire et, comme il y a quelques clients devant eux, ils ont le temps de parcourir le menu en discutant à voix basse. Lorsqu’ils arrivent devant le petit comptoir, Sid récite leur commande. Sur un coup de tête, il ajoute deux sodas Ramune à saveur de cerises à leurs sushis végétariens, puis, comme c’est à son tour de payer, il tire de son portefeuille quelques billets et les tend au vendeur pour régler leur achat. Leur sac de victuailles dans une main, celle d’Aisling dans l’autre, il ressort du sushi shop. Ils s’arrêtent sur le bord du trottoir et jettent un coup d’œil des deux côtés de la rue avant de traverser. La plupart des commerces sur la rue marchande commencent à fermer et il y a très peu de voitures qui circulent. Ils n’ont donc pas à attendre très longtemps avant de reprendre leur promenade. « C’est tout près d’ici, on y sera dans quelques minutes. » Dans un silence confortable, ils longent la rue qui descend vers la rive. Bientôt, la rumeur de l’eau leur parvient et la surface mouvante du fleuve Brisbane, dorée par les rayons du soleil qui a amorcé sa descente, apparaît devant eux. Quelques mètres plus loin, la rue bifurque pour suivre le cours d’eau, mais Sid entraîne plutôt Aisling vers l’espace vert qui longe la berge, une étendue d’herbe encadrée de palmiers robustes qui se termine sur une rangée de galets lissés par les marées. Même si l’endroit n’est pas exactement caché, très peu de gens y viennent, sûrement parce que ça n’a rien de chic ou de luxueux. Mais de l’avis de Sid, le calme qui y règne compense largement pour le manque de confort. « Voilà, c’est mon p’tit coin de paradis. J’viens m’asseoir ici quand j’en ai marre d’Alicia. » Il est lui-même plutôt extroverti, mais pas autant que sa collègue qui ne se gêne jamais pour parler et argumenter avec ses clients… ou avec Sid lui-même, qu’il l’écoute ou non. Il guide Aisling jusqu’à son espace préféré, une tale d’herbe particulièrement fournie au pied de l’un des arbres. Il aime l’atmosphère tranquille de ce petit havre de paix qu’il a découvert par hasard. La vue sur le fleuve aussi, et sur Story Bridge qui se dresse à l’horizon. Il pourrait y passer des heures à écouter le clapotis de l’eau et à regarder les bateaux qui naviguent vers le port. Une fois qu’ils sont installés l’un à côté de l’autre sur l’herbe, il se tourne vers la jeune femme. « Ça ressemble à c’que tu avais en tête ? » Il espère que oui parce que ça lui fait immensément plaisir de l’inviter dans cet endroit où il a souvent l’impression d’être seul au monde.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyDim 12 Juil 2020 - 4:59



This love is a paradox
Sid & Aisling
Sid s’écarte légèrement et Aisling l’imite pour scruter son visage. Il a l’air si surpris qu’elle en vient à se demander si l’idée lui a jamais traversé l’esprit. « Non… ? » Sérieusement ? Ebahie, elle hausse les sourcils et entrouvre confusément les lèvres comme pour protester mais aucun son n’en sort. « Tu trouves que oui ? » Arrêtes, tu le vois pas ? « Mais oui… ça saute aux yeux ! » Elle pourrait rentrer dans le détail des traits qu’ils partagent, lui faire remarquer qu’ils sont deux grands bruns vaguement androgynes aux yeux bleus perçants, la peau pâle couverte de tatouages sombres et qu’ils dégagent la même assurance tranquille… mais s’il ne le voit pas, elle ne sait pas très bien ce qu’elle peut faire pour lui. « Si tu le dis… » Sa conclusion désinvolte lui confirme que cette ressemblance ne le préoccupe pas outre mesure, aussi Aisling abandonne l’idée de lui faire entendre raison et enfouit à nouveau son visage dans son cou. N’empêche que vous vous ressemblez drôlement, elle rumine intérieurement en ondulant en rythme avec la chanson. Quelque part au fil des notes, elle ne peut s’empêcher de se demander si elle n’a pas exagéré cette ressemblance en utilisant le rocker américain comme une sorte d’exutoire inatteignable sur lequel projeter les sentiments bien trop réels que Sid éveillait en elle longtemps avant qu’elle n’ose les apprivoiser. Inconsciemment, elle se blottit plus encore entre ses bras. Les yeux fermés, l’irlandaise savoure sa présence et la brûlure délicieuse de l’affection qu’elle lui porte et ne cherche plus à fuir. La mélodie s’achève dans un long miaulement et emporte avec elle ses derniers doutes. Privée de la chaleur de Sid, elle trouve un réconfort dans le baiser qu’il lui offre avant de briser leur étreinte. « On pourrait passer acheter des sushis à côté. » Les bras croisés sur sa poitrine pour se protéger de la fraîcheur du soir, Aisling hoche la tête. Si les sushis n’ont pas la même place que la pizza dans son cœur, ils ont le mérite d’être prêts rapidement, une variable sur laquelle son estomac semble se concentrer. « Ça m’dit bien, ouai. » Elle décide en relevant la tête pour le suivre des yeux. Debout à côté de son bureau, Sid semble lutter intérieurement contre l’envie d’organiser ses affaires avant de fermer le salon. Le petit rire à la fois moqueur et attendri qui s’installait sur ses lèvres est balayé par la vague d’émotion qui l’étreint en le voyant replacer le cadre sans un mot. Dans la foulée, le tatoueur ramasse sa chemise abandonnée sur le sol entre eux et l’ouvre d’un geste pour qu’elle puisse y glisser ses bras. La gorge nouée, Aisling se coule dans le tissu sans pouvoir se défaire de l’impression étrange que tout est enfin rentré dans l’ordre. Comme si en replaçant ces deux objets qui avaient formé le cœur de leur dispute, Sid venait de réparer les dernières fissures qui subsistaient encore entre eux.

Inspirant l’air frais de la fin du jour, elle attend patiemment que le tatoueur ait fini de verrouiller la porte vitrée de son salon avant de tendre les doigts pour quémander sa main. Il répond aussitôt à l’appel et elle savoure cette proximité retrouvée tandis qu’ils se dirigent vers le restaurant. « J’connais l’endroit parfait où on pourrait s’installer… » Il a ce petit air cryptique et fier de lui, le même qui illumine ses traits chaque fois qu’il échafaude un plan romantique pour la surprendre. Séduite par l’éclat de son sourire, elle brûle de le questionner, mais se laisse distraire par le menu qu’il lui désigne. « Qu’est-ce qu’on mange ? » Elle regarde la carte par réflexe, même si elle finit indubitablement par commander la même chose à chaque fois. « Maki avocats, California végé, leur entrée aux choux là et puis plein de sauce sucrée ! » Sid prend note de son choix et se charge de résumer leur commande au serveur quand vient leur tour. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres quand elle le voit dévier à la dernière minute pour ajouter deux sodas. Si elle a tendance à s’en tenir à ses classiques, lui semble spontanément attiré par la nouveauté, au point d’essayer plusieurs spécialités jusqu’à trouver la perle rare. Connaissant son amour pour les métaphores à base de nourriture elle songe que c’est peut-être le même instinct qui l’a poussé à expérimenter avec de nombreuses personnes de tous horizons. Une rougeur se peint aussitôt sur ses pommettes et elle accueille avec joie la distraction que provoque l’arrivée de leur commande. Main dans la main, ils quittent l’établissement et s’aventurent dans la ruelle calme qui borde le salon de tatouage. « C’est tout près d’ici, on y sera dans quelques minutes. » En temps normal, Aisling aurait certainement répondu qu’il pourrait bien l’entraîner à l’autre bout du monde, elle s’en fiche pas mal tant qu’ils font le chemin ensemble. Seulement ce soir,  étant donné la faim creusée par ses émotions, elle est plutôt soulagée d’apprendre qu’ils approchent de leur destination. « J’ai hâte de voir ça. » Curieuse, elle ne manque d’ailleurs pas une miette du décor qui les entoure et se réjouit intérieurement en comprenant qu’il l’entraîne vers le fleuve. A l’aube du crépuscule, l’eau huileuse sert de miroir aux lumières chaudes qui se déclinent dans le ciel avant de disparaître. Ses pas ralentissent comme pour la laisser se gorger de ce ballet étincelant, mais déjà Sid l’entraîne plus avant et elle s’empresse de le suivre jusqu’à une petite étendue verte idyllique, bordée de galets léchés par les vaguelettes. Il n’y a personne d’autre autour d’eux, rien pour les déranger. Pas même le vrombissement lointain de quelques voitures quittant encore le quartier avant que la nuit ne tombe. « Voilà, c’est mon p’tit coin de paradis. » Touchée qu’il veuille encore partager cet endroit avec elle malgré la déchirure qu’ils viennent de s’infliger, Aisling le couve d’un regard empli d’affection. « J’viens m’asseoir ici quand j’en ai marre d’Alicia. » Le revoilà, le petit froissement au cœur. Subtil, insidieux. Assez marqué toutefois pour qu’elle s’empresse de le balayer d’un petit rire léger. Sid ne semble pas remarquer son trouble, occupé à inspecter l’herbe pour trouver le meilleur endroit où s’installer. Il finit par l’attirer vers un coin moelleux au pied d’un grand palmier où ils se laissent tomber, éreintés par la journée et les émotions fortes qui se sont déchaînées entre eux. Aisling désamorce d’ailleurs les siennes en fouillant dans le petit sac en papier pour organiser leur pique-nique improvisé. « Ça ressemble à c’que tu avais en tête ? » Apaisée par sa tâche et le timbre chaleureux de sa voix, elle relève les yeux et opine avec un sourire tranquille. En vérité, elle avait en tête des images plus sauvages, plus brutes, reflets des émois qui l’étreignaient alors. Mais comme souvent, Sid a su voir au-delà de ses emportements pour lui apporter ce dont elle avait véritablement besoin. Calme, sécurité, intimité.

« C’est parfait. » Du bout des doigts, elle repousse une mèche rebelle pour dégager son front, rit tendrement en la voyant inévitablement retomber sur sa pommette. « J’suis contente que tu m’aies amenée ici… » Dans ton p’tit coin de paradis. Elle profite de sa proximité pour planter un baiser sur son épaule dans l’espoir de diluer l’émotion qui enfle dans sa gorge. Sentant son regard sur elle, l’irlandaise sourit tout contre sa peau. Poussée par un élan de spontanéité, elle fait courir ses lèvres le long du chemin tracé par la plume ancrée sous son épiderme. Arrivée dans son cou, elle l’embrasse à nouveau avant de s’écarter légèrement. Ce n’est que lorsqu’elle accroche son regard plein d’affection et d’intérêt qu’Aisling repère confusément l’envie de se livrer un tout petit peu, repousser à son tour les limites qu’elle s’impose et flirter avec l’inconfort pour tenter de l’amadouer. « Ferme les yeux mon Sid. » Elle souffle d’une voix câline en effleurant la courbe de son oreille. Elle attend qu’il s’exécute et tend la main pour attraper une bouteille de soda à la cerise qu’elle ouvre discrètement. Inspirée par son parfum prononcé, elle s’en applique comme du gloss et chevauche les cuisses de son copain pour avoir un meilleur accès à son visage. Taquine, elle laisse courir ses doigts le long de sa clavicule et effleure ses lèvres sans vraiment le toucher, jusqu’à ce qu’il ne résiste plus et entrouvre légèrement la bouche pour tenter de goûter les siennes du bout de la langue. Satisfaite, Aisling s’esquive avec un sourire, profite de son petit jeu de pouvoir pour contempler ses traits à la dérobée tandis qu’elle joue avec les mèches sombres sur ses tempes, masse délicatement son cuir chevelu du bout des ongles. Incapable de résister à la tendresse qui crépite dans sa poitrine, elle revient le tenter jusqu’à ce qu’il succombe à l’envie de cueillir le baiser qu’elle fait miroiter devant lui. Le cœur battant, elle noue ses bras autour de son cou et se presse contre son corps, savoure la douceur de ses baisers et la fermeté de ses bras qui s’enroulent autour de sa taille pour la retenir tout contre lui. Comme il a certainement étreint celle d’Alicia des centaines de fois pour l’entraîner dans la réserve de Wild Ink entre deux clients. Susurre sournoisement une petite voix dans sa tête. Oh toi ta gueule ! Sourcils froncés, Aisling s’efforce de repousser les images insupportable qui s’insinuent dans son esprit. Mais il est déjà trop tard. L’esprit ailleurs, elle s’écarte à regret, tente de camoufler son trouble en pressant un baiser sur son front avant de se laisser glisser sur le sol.

En fouillant dans leurs victuailles, elle prie pour parvenir à l’enfouir encore une fois et ne pas gâcher le moment. Au final, c’est en se remémorant l’air penaud qu’affichait Sid en lui avouant la jalousie qu’il ressentait à l’idée de la partager avec ses clients qu’elle trouve le courage d’aborder son propre malaise. « Dis Sid… » Elle se lance, les yeux rivés sur les baguettes en bois qu’elle frotte l’une contre l’autre avec un peu trop d’acharnement pour en ôter d’hypothétiques échardes. « Alicia et toi, vous avez déjà… ? » Sa voix s’éteint tandis qu’elle cherche un moyen détourné de lui faire comprendre ce qu’elle ne peut se résoudre à lui demander. Les joues brûlantes d’embarras, elle jette un coup d’œil dans sa direction mais se dégonfle avant d’avoir eu la moindre chance d’analyser son expression. « J’me demande juste parce que vous êtes quand même super proches… » Faudrait être aveugle pour pas le voir. Dans le fond, Aisling l’a rarement croisée, mais la collègue de son petit ami est plutôt du genre à laisser une forte impression. Bourrée de talent et de confiance en elle, rigolote, vive d’esprit, grande gueule. C’est le genre de femme qui l’intimide tout en l’attirant étrangement. Comme si en sa présence, elle espérait capter quelques bribes de son énergie rayonnante… seulement pour finir par se sentir désespérément terne en comparaison. Elle se revoit deux semaines plus tôt, un soir qu’elle était venue chercher Sid pour aller au cinéma, riant sottement aux taquineries qu’ils s’échangeaient à une vitesse effroyable en terminant les derniers ombrages sur leur client respectif. Elle avait eu l’impression de disparaître dans le décor, insignifiante face à cette autre femme qui prenait toute la place. Ce n’est que lorsque Sid l’avait enveloppée de ses bras pour la saluer et l’entraîner à l’extérieur qu’elle était parvenue à chasser cette désagréable sensation. Elle avait balayé l’événement, s’interdisant d’y repenser comme d’aborder le sujet. Refusant de poser une question dont elle ne supporterait certainement pas la réponse. « Et puis euh… bah elle est vraiment belle. » La gorge étrangement serrée, elle laisse ses doigts courir sur le jean de Sid et gratouille distraitement les contours effilochés qui bordent le trou au niveau de son genou. Elle se passionne pour la vision de ses filaments, y emmêle ses doigts et ses pensées en prenant bien soin de ne pas effleurer sa peau nue en dessous.  
Now I tell you openly, you have my heart so don't hurt me
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2020 - 4:58



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Sid & Aisling

Dear jealousy, you know every part of me, hiding where no one can see. I want you to leave. Dear jealousy, why you smiling creepily? Your fingertips keep holding on but your tricks won't work on me. Oh baby, I'm jealous, I'm jealous, I'm jealous of us. I'm jealous of everything that I know we could be, but never really seems enough. I'm jealous, I'm jealous of everyone, jealous of the man I used to be and the man I could become. ► Dear Jealousy, Mika

De la tendresse plein les yeux, Aisling lui sourit. « C’est parfait. J’suis contente que tu m’aies amenée ici… » Elle ponctue son affirmation d’un baiser doux qu’elle dépose sur l’épaule de Sid. Le petit rire affectueux qui enflait dans la gorge du tatoueur se transforme en un souffle intéressé lorsqu’elle poursuit son chemin du bout des lèvres. Sous la chatouille agréable, sa peau se couvre de chair de poule. Il voudrait glisser ses doigts dans sa chevelure corbeau, les appuyer délicatement sur sa nuque pour la retenir tout contre lui, mais il se retient de le faire. Il l’observe toutefois, subjugué par l’air espiègle qui décore son visage quand elle s’écarte pour lui souffler : « Ferme les yeux mon Sid. » Sa bouche qui effleure prudemment son oreille envoie un frisson le long de son échine et il obéit à sa demande, non sans d’abord avoir haussé un sourcil intéressé. Retranché derrière ses paupières, il se concentre sur l’information que lui renvoient ses sens exacerbés par l’obscurité dans laquelle il s’est plongé. L’écorce rugueuse du palmier qu’il sent à travers le tissu mince de son t-shirt. L’odeur capiteuse de la terre chauffée par le soleil qui a plombé toute la journée qui se mélange au sel du fleuve. La brise marine qui souffle doucement et fait bruisser la végétation qui les entoure. Et puis son attention se focalise sur les légers mouvements qu’il perçoit sur sa gauche. Aisling a de toute évidence une idée derrière la tête, mais il ne sait pas du tout à quoi s’attendre. Pour tenter de satisfaire sa curiosité, il tend l’oreille sans arriver à percevoir le moindre son qui pourrait lui servir d’indice. Heureusement, il n’a pas à chercher très longtemps, car un poids agréable s’installe sur lui. Tant par réflexe que pour s’acclimater à leur nouvelle position, il pose les mains sur les cuisses d’Aisling, comme pour l’aider à garder l’équilibre. C’est toutefois le seul geste qu’il s’autorise. Immobile, il attend, les muscles tendus par l’agréable suspense du moment. Sorties, semble-t-il, de nulle part, les lèvres d’Aisling viennent effleurer les siennes. Il esquisse un sourire en reconnaissant le parfum de cerise du soda. La tête appuyée contre le tronc du palmier et les yeux résolument fermés, il résiste à son petit jeu de séduction tant qu’il le peut, jusqu’à ce que l’envie de cueillir ce baiser qu’elle refuse de lui donner le consume finalement. Alors seulement il se risque à entrouvrir la bouche pour attraper sa lèvre inférieure entre les siennes.

Malheureusement, sa technique a plutôt l’effet contraire. Aisling se dérobe et la promesse d’un baiser langoureux disparaît avec elle. Sa déception apaisée par les mains de sa copine qui viennent se perdre dans ses mèches, il pousse un soupir de bonheur en sentant ses ongles gratouiller son cuir chevelu. Désireux de lui rendre ses caresses, il effleure du bout des doigts ses cuisses par-dessus le tissu de son jeans. Comme si elle répondait à son appel, elle se penche à nouveau vers lui. Séductrice et joueuse, elle l’embrasse sans vraiment le faire, juste assez pour le tenter dangereusement. Le cœur battant, il résiste pendant de longues secondes. Tout son être brûle d’envie de la serrer contre lui et de plonger tête première dans le baiser délicieux qu’elle lui promet depuis tout à l’heure. Timidement, il finit par s’avancer vers elle. Enhardi par ses bras qui serpentent pour venir se nouer derrière sa nuque, il cède enfin à son désir inassouvi. Ses bras enroulés autour de sa taille fine, il l’étreint passionnément. Les yeux toujours fermés, grisé par la tendre intimité de ce moment, il savoure la chaleur de son corps pressé contre le sien, la caresse de ses lèvres encore parfumées à la cerise, la danse de leurs langues qui se retrouvent avec bonheur. C’est Aisling qui met un peu brusquement fin au baiser en rompant leur étreinte. Surpris par ce changement d’atmosphère inattendu, il ouvre finalement les paupières. Les couleurs aveuglantes du ciel enflammé par le coucher de soleil l’accueillent, mais il n’a d’yeux que pour la jeune femme qui, après avoir posé un délicat baiser sur son front, revient s’asseoir à côté de lui. Elle semble soucieuse tandis qu’elle plonge la main dans le sac contenant leur repas. Les sourcils légèrement froncés, il prend sans dire un mot les plats qu’elle lui tend pour les étaler devant eux. Il connaît cet air songeur : quelque chose la tracasse. Normalement, il creuserait un peu pour essayer de la convaincre de se confier, mais ce soir, il hésite. Après la dispute qui a bien failli les déchirer et la conversation carrément difficile qui en a découlé, il n’est vraiment pas certain que ce soit une bonne idée de se lancer dans une autre discussion potentiellement chargée d’émotions troubles. Tout en jouant distraitement avec son labret du bout de la langue, il soupèse ses options avant de finalement conclure qu’il ne dira rien. Si elle veut lui en parler, il l’écoutera. Autrement, ils se contenteront de parler de sujets agréables, de surfer sur leur complicité et de profiter du moment, tout simplement. Satisfait de sa décision, il s’attaque au scotch qui tient fermé le couvercle du plat de sushis végés tandis qu’Aisling déballe ses baguettes.

En vérité, il espère presque qu’ils en resteront là. Les événements de la soirée l’ont drainé de toute son énergie et la dernière chose dont il a envie, c’est de gérer une crise de plus. Il a envie de douceur et de légèreté. C’est ce moment que choisit la jeune femme, qui n’a évidemment pas suivi le cours de ses pensées, pour l’interpeler d’une voix timide : « Dis Sid… » Curieux malgré tout, il relève la tête. « Hmm ? » Elle évite soigneusement son regard. Pour camoufler sa légère angoisse, il attrape à son tour une paire de baguette et déchire d’un geste précis l’emballage de papier. « Alicia et toi, vous avez déjà… ? » Elle n’a peut-être pas terminé sa phrase, mais sa question est assez évidente pour que Sid comprennent où elle veut en venir. Attends, c’est ça qui t’inquiète ? D’un coup, son malaise fond et se transforme en un mélange réconfortant de compréhension et d’amusement. Car pour une fois, il sait que sa réponse est celle qu’elle espère entendre. « J’me demande juste parce que vous êtes quand même super proches… » Il imagine facilement l’exclamation offusquée que pousserait certainement Alicia si elle avait entendu la remarque d’Aisling. Rien à voir, franchement. J’te tolère parce que tu tatoues à peu près correctement et que t’es pas trop un connard, pas parce qu’on est « proches ». Et venant d’elle, ça équivaudrait à peu près à une déclaration d’amour. Les doigts d’Aisling le chatouillent en triturant la bordure décousue de son jean lorsqu’elle reprend la parole. « Et puis euh… bah elle est vraiment belle. » Incapable de s’en empêcher, il laisse échapper un petit rire. Il retrouve rapidement son sérieux en voyant le regard incertain que lui lance sa copine. « Mouais, j’imagine, » répond-il en haussant une épaule. Sûrement qu’elle est belle, mais ce n’est vraiment pas le premier qualificatif qui lui vient à l’esprit quand il pense à elle. « Moi j’la trouve plutôt terrifiante. » Il ne blague qu’à moitié. Sa grande gueule et son caractère de chien l’ont toujours intimidé, même s’il a fini par comprendre qu’ils ne lui viennent pas de nulle part et, surtout, qu’ils lui servent de carapace. Dès le début de sa carrière, elle a dû se battre bec et ongle pour se tailler une place dans une industrie encore dominée par les hommes et gagner le respect de ses collègues. Aisling ne semble pas totalement convaincue, cependant, et il lui offre un sourire indulgent. « J’la connais depuis longtemps. Elle bossait au salon d’Andrew à l’époque où il m’a pris comme apprenti. Elle passait son temps à se foutre de ma gueule. » Ça, ça n’a pas beaucoup changé d’ailleurs… La seule différence, c’est qu’il a fini par trouver son sens de la répartie. Elle n’a donc plus le luxe de le piétiner verbalement sans qu’il ne se défende et lui renvoie quelques piques de son cru. « On a toujours été en compétition. » À l’époque où ils travaillaient pour Andrew, ils avaient carrément élaboré un système de pointage basé sur le nombre et les types de tatouages qu’ils réalisaient. Ils comptaient les points sur un petit tableau qu’ils gardaient dans l’arrière-boutique. Ils avaient beau raconter à tous ceux qui s’y intéressaient qu’ils essayaient de déterminer une bonne fois pour toute qui des deux était le meilleur tatoueur, ils savaient tous les deux que c’était véritablement la compétition qui les allumait. D’ailleurs, les résultats n’ont jamais été totalement concluants et ils se sont tous les deux autoproclamés champion suprême du salon à quelques reprises, sous le regard amusé d’Andrew qui se gardait bien de prendre position. « Alicia est une tatoueuse hyper talentueuse, j’suis content qu’elle ait accepté de bosser à Wild Ink et je l’adore, mais il ne s’est jamais passé et il ne se passera jamais rien entre nous. » Il attrape la main d’Aisling dans la sienne et la porte à ses lèvres pour déposer un baiser affectueux sur ses phalanges. « T’as absolument rien à craindre. Promis. » Le regard rieur, il écarquille les yeux comme s’il venait d’apercevoir une horreur. « Enfin, sauf si tu touches à ses affaires. Là, j’pourrais plus rien pour te protéger… » Il a eu le malheur de déplacer son matériel deux fois dans sa vie et il a appris sa leçon. La maniaquerie avec laquelle elle organise sa station de tatouage n’a d’égal que l’attention démentielle qu’elle porte à sa courte chevelure platine. S’il a réussi à s’en sortir vivant, c’est seulement qu’ils ont réussi à trouver un compromis : il ne s’approcherait plus jamais de ses affaires si elle cessait de critiquer la montagne souvent bordélique de papiers colorés qui recouvre son bureau.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

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Je ne prends que 6 RPS à la fois.


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Phoenix ♡ [1] | [2]
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PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
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Message(#) Sujet: Re: this love is a paradox ♡ aisling this love is a paradox ♡ aisling - Page 2 EmptyMer 29 Juil 2020 - 20:41



This love is a paradox
Sid & Aisling
Aisling se serait attendue à de l’agacement, de l’embarras, ou encore un de ces haussements d’épaules nonchalants dont Sid a le secret… mais certainement pas à un rire. Décontenancée, elle relève les yeux vers son visage, tente de lire sur ses traits ce qui a bien pu déclencher une telle réaction. Quoi, elle est gay elle aussi ? la confusion qui danse dans ses prunelles doit être assez évidente car il reprend rapidement son sérieux. « Mouais, j’imagine. » Moyennement convaincue par son attitude détachée, Aisling se pince les lèvres pour s’empêcher d’insister. Si c’est tout ce qu’il est prêt à partager, elle doit le respecter. Et puis faut dire que ça t’arrangerait bien, hein ? Comme ça t’auras pas à te confronter à une vérité que tu refuses d’accepter… genre, que ton mec passe toutes ses journées avec une nana qu’il avait l’habitude de se taper. Une sensation désagréable flambe dans sa poitrine, mais Sid la repêche avant qu’elle n’ait le temps de s’enliser dans cette bouillasse de jalousie, craintes et culpabilité. « Moi j’la trouve plutôt terrifiante. » Surprise et amusée par son choix de mots, elle ne peut s’empêcher de lui lancer un regard incertain. Dès le soir le leur rencontre, quand il s’est courageusement interposé entre elle et les deux armoires à glace qui la harcelaient, Sid lui est apparu comme doté d’une force et d’une assurance inébranlables. Alors elle a du mal à imaginer qu’une femme puisse l’intimider… même s’il faut admettre que peu de gens font les fiers face à Alicia. Elle a ce genre d’énergie indomptable qui brûle tout sur son passage et impose naturellement le respect. Mais les hommes n’aiment-ils pas le danger ? Le challenge d’une femme difficile à séduire, impossible à soumettre ? Car Sid n’a toujours pas répondu à sa question, et Aisling en a douloureusement conscience. Détendu, un sourire léger au coin des lèvres, il poursuit tranquillement : « J’la connais depuis longtemps. Elle bossait au salon d’Andrew à l’époque où il m’a pris comme apprenti. Elle passait son temps à se foutre de ma gueule. » Un petit sourire tendre flotte sur ses lèvres alors qu’elle imagine un tout jeune Sid tenter de se faire une place dans ce milieu qu’il découvrait, face à cette femme au fort caractère qui en connaissait déjà tous les rouages. Il s’efface toutefois bien rapidement tandis que son imagination s’empresse de compléter l’histoire : Et puis le grand ado efflanqué est devenu le bel homme talentueux que tu es alors évidemment comme tous les autres elle a pas pu résister. « On a toujours été en compétition. » Petit froncement de sourcils, elle ne s’attendait pas à ce revirement de situation. Persuadée qu’il tourne autour du pot, elle réajuste, réécrit le scénario sans même avoir à y penser. Et vous avez fini par comprendre que cette compétition c’était surtout lié à de l’admiration et une passion dévorante qui vous consumait alors vous avez décidé de fuck it out of your system.

Sid marque une pause et cette fois-ci Aisling est certaine qu’il va tout lui déballer exactement comme elle l’a imaginé. Elle prend une inspiration, ferme brièvement les yeux, se prépare à l’impact. Quoi qu’il dise, j’peux pas réagir comme l’autre jour avec Harvey. Quoi qu’il dise, j’dois lui faire confiance et accepter son passé. Malgré tout, son cœur s’enraye désagréablement dans sa poitrine et ses paumes se couvrent d’une fine pellicule moite quand il se lance enfin : « Alicia est une tatoueuse hyper talentueuse, j’suis content qu’elle ait accepté de bosser à Wild Ink et je l’adore, mais il ne s’est jamais passé et il ne se passera jamais rien entre nous. » Il ne s’est jamais rien passé et il ne se passera jamais rien. Les mots résonnent dans son esprit sans qu’elle parvienne à les assimiler. Comme absente dans le fouillis de ses émotions avortées, elle le regarde s’emparer de sa main, ne panique à l’idée qu’il la trouve un poil humide qu’en sentant la caresse de ses lèvres sur ses doigts. « Jamais ? » La question s’échappe dans un souffle, tandis qu’elle cherche frénétiquement son regard, ses pupilles sautant d’un œil océan à l’autre comme pour tenter de lire la vérité sur son âme. « T’as absolument rien à craindre. Promis. » Et comme ça, ses peurs se dissolvent dans la vague de soulagement qui déferle sur elle. Gagnée par l’amusement qui brille dans le regard du tatoueur, elle sent le coin de ses lèvres se retrousser avant même d’entendre sa plaisanterie. « Enfin, sauf si tu touches à ses affaires. Là, j’pourrais plus rien pour te protéger… » L’envie de rire qui enflait dans sa gorge sort sous la forme d’un petit ricanement timide tandis qu’elle baisse les yeux vers le sol, soudain gênée de lui avoir posé cette question. « Tu dis ça mais en vrai j’suis sûre que t’essaierais quand même… » Elle réplique en pressant doucement son épaule contre la sienne. T’essaies toujours, même quand t’es en colère contre moi. La gorge un peu nouée, elle chasse les images de cet après-midi à Pride, quand ils avaient tous les deux craint qu’elle écope d’un coup porté par Harvey. Peu importe le déchirement que leur dispute avait provoqué, il lui avait encore une fois prouvé sa loyauté, comme tant d’autres fois au cours de leur amour-amitié. « M’enfin, ça m’semble fair-play. » Elle lance avec un haussement d’épaules cryptique et faussement détaché. Tant que tu fais pas partie de ces affaires auxquelles j’ai pas le droit de toucher. Une lueur malicieuse s’allume dans ses yeux alors qu’elle plonge droit dans ceux de Sid. « Partant de là, elle aura pas d’problèmes avec moi non plus tant qu’elle touche pas aux miennes. » Un éclat rosé colore ses pommettes face à l’audace à moitié assumée de l’aveu-plaisanterie qui vient de lui échapper. Malgré tout, Aisling soutient son regard quelques secondes encore, glisse son indexe sous la chaîne qu’il porte à son cou pour l’attirer vers elle. Leurs lèvres qui s’effleurent éveillent en elle une pointe d’envie à laquelle l’irlandaise ne résiste que dans l’espoir de faire crépiter le même feu chez Sid. Elle savoure cette attente délicieuse, ne fait mine de s’écarter que pour mieux revenir attraper la lèvre inférieure de son copain entre ses dents. Elle mordille tendrement la pulpe sans le relâcher, guette avec fascination l’effet de cette caresse acérée.  

Son assurance fond en timidité à l’instant même où elle le libère. Un petit rire embarrassé s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle baisse la tête pour retrouver l’abri de sa frange. Car il est libre Sid, fluide dans son corps comme dans ses pensées. C’est quelque chose qu’elle admire chez lui, qu’elle aime et refuse de brimer. Elle préfèrerait encore affronter la douleur dévastatrice de le voir s’éloigner plutôt que l’enchaîner à son existence et l’y garder contre son grès. Elle a eu un aperçu de cet enfer la nuit où elle et Harley se sont rencontrées, se souvient encore de la jalousie déchirante qui l’avait foudroyée lorsqu’il avait fini par lui avouer qu’il craignait d’avoir ruiné la plus belle relation amoureuse de sa vie. Elle se serait effacée pour qu’il puisse la retrouver, peu importaient les dommages que ça lui aurait irrémédiablement causés. Et pourtant, la passion qui vibrait dans cet aveu de désespoir revient parfois la hanter, s’amuse à la torturer de scénarios improbables auxquels il lui arrive de succomber. Et si elle revenait bouleverser nos vies, est-ce que tu lui reviendrais ? Une partie d’elle espère sincèrement qu’il aurait le courage de suivre son cœur si c’était là sa destinée. Même si parfois, la peur de le perdre glace son sang d’un effroi si lancinant qu’elle se prend à prier pour qu’il lui reste… ne serait-ce que par pitié. Mais il est hors de question qu’elle dévale cette pente ce soir. Les yeux clos, elle chasse ces scénarios qui la tétanisent, refuse de donner à son système détraqué la dose de souffrance qu’il lui réclame. Elle s’étonne de voir à quel point il est facile de résister à ces tourments tant qu’elle est là, appuyée tout contre son flanc. « Tu sais, pour c’que j’t’ai dit tout à l’heure… » Elle souffle après un moment. « Les trucs qui m’font flipper, tout ça. » D’un petit signe du menton, elle désigne la direction du salon qu’ils viennent de quitter, en référence à la discussion difficile qui les a maintenu à cran toute la soirée. Comme toujours, Sid lui a offert son affection et une écoute sans faille tandis qu’elle déversait sur lui toutes les angoisses que leur relation fait inévitablement remonter. « Au fond ça change rien. J’me sens jamais aussi bien que quand j’suis avec toi. Même quand ça m’secoue un peu parfois. » A son tour, elle prend la main de Sid dans la sienne, s’enroule dans ses bras et presse un baiser délicat contre sa paume.

Le soleil s’évanouit peu à peu à l’horizon, remplacé par une obscurité agréable qui semble les envelopper. Les yeux dans le vague, Aisling laisse courir ses doigts sur son avant-bras en inspirant sereinement sa présence. Elle voudrait rester éternellement dans son étreinte, à l’abri du monde et de ses anxiétés. Si bien qu’elle ne pense même pas à le libérer pour le laisser s’alimenter. C’est en le voyant se dépatouiller silencieusement avec les baguettes dans sa main gauche qu’elle prend conscience de sa situation précaire. Envahie par une vague d’affection, elle vole à son secours et embroche le maki qu’il convoitait pour l’amener jusqu’à ses lèvres. Le souvenir douloureux du début de soirée s’incline face à leurs rires emplis de tendresse et les baisers spontanés qu’elle parsème sur sa joue et au coin de ses lèvres entre deux bouchées. Repus, ils se laissent finalement glisser contre le tronc d’arbre et discutent paisiblement dans la quiétude du crépuscule. Et quand leurs paroles se font plus rares, Aisling songe à quel point ce serait romantique de s’abandonner au sommeil sous cette voute étoilée, loin de la réalité et de tout ce qui l’effraie. Comme deux vagabonds que personne ne peut atteindre ni séparer. Elle touche à ce rêve du bout des doigts, jusqu’à ce que l’air frais de la nuit s’infiltre sous sa chemise, la pousse à grelotter contre Sid pour voler un peu de sa chaleur ; jusqu’à ce que l’étreinte qu’il resserre autour d’elle ne puisse plus la protéger de ses frissons. « On va chez toi ? » Une proposition qui laisse miroiter bien des choses, lorsqu’elle est murmurée comme ce soir par une jeune femme si éprise de son petit ami. Mais plutôt que la promesse d’une étreinte passionnée, ces mots soufflés au clair de lune dévoilent un désir bien plus innocent. Celui de se blottir sur le canapé, siroter une boisson chaude devant un film qu’ils regarderont à peine, trop occupés à s’imprégner du bonheur simple de la présence de l’autre. Sombrer enfin dans une torpeur agréable dont Sid ne les tirera que pour mieux l’entraîner dans son lit, sous ces draps qui accueilleront la tendresse de leur étreinte jusqu’à ce que le sommeil finisse par les emporter.  
Now I tell you openly, you have my heart so don't hurt me
Pando



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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