Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres lorsque Noor promut Patronus comme argument prioritaire justifiant une nouvelle visite de sa part à mon domicile. Taquin, je mordillais délicatement le lobe de son oreille, telle une punition jouasse, avant de rétorquer : « Je préfère te mettre en garde, il paraît qu'il a très mauvais caractère... » Je lui adressais un regard nuancé de défi avant de baiser sensuellement son cou, m'enthousiasmant des effluves que dégageait l'architecte. Simultanément, mes doigts cajolaient sa peau soyeuse, parcouraient ses courbes qu'il me tardait de chérir de diverses manières. Aussi, j'étais forcé de constater que je réfutais l'optique de me montrer raisonnable et de résister de nouveau aux plaisirs que me prodiguait la chaire de ma voisine.

Mes paumes parcouraient suavement le buste de la jeune femme, épousant sensuellement ses courbes telle une étoffe de velours. Noor fermait les yeux sous mes caresses et je couvais son portrait de mon regard bronze, inscrivant avidement ses traits dans ma mémoire. « Est-ce qu'ils t'attireraient, par hasard ? » Je lance, narquois, supposant que ma voisine puisse être dotée d'un éventuel radar aux personnes dotées d'un caractère périlleux. Je me redressais légèrement, me déplaçais de manière à surplomber l'âme de mes convoitises, mes lèvres se faufilant dans son cou pour y déposer des baisers et y insuffler des frissons que je retrouvais sur son épiderme dressé en chaire de poule.

Noor passe aux aveux dans un murmure qui se répercute contre mon épiderme, insufflant des frissons délicieux qui courent le long de mon échine et dressent un sourire gourmand à la commissure de mes lèvres. « Quel dommage, » je réponds d'une voix suave pendant que mes mains effleurent ses flancs, parcourent ses courbes savamment dessinées, acceptant volontiers le rôle de type au mauvais caractère si cela me conduit à mener une activité si plaisante.

Partager mes draps avec Noor de manière si inopinée me ferait presque croire au destin. Ma voisine pourrait alors constituer une rétribution du destin contre les contrariétés enchaînées dernièrement dans ma vie, cette désapprobation totale vis-à-vis de ce déménagement forcé comprise. Néanmoins, si ce changement de domicile me permettait d'obtenir une visite imprévue d'une jeune femme qui terminait lascivement dans mon lit, la situation s'en voyait alors des plus agréables. Mes doigts caressaient la peau hâlée de la belle, mon être pour le moment insatiable des embrassades partagées avec l'architecte. Ma volonté d'elle empruntait un caractère dangereusement exponentiel et mon esprit se plaisait à fabuler sur mes futurs gestes, faisant abstraction totale du monde comme des conséquences éventuelles de cette nuit passionnée. J'étais inspiré pour la sentir frémir sous moi.