Si on te demande, tu diras que tu sais pas ● Ginny#1
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Valentina De Luca
les sirènes du frisson
ÂGE : 47 ans (5 mars) SURNOM : Val' tout simplement, mais son préféré reste maman STATUT : Mère de deux enfants parfaits (en toute objectivité bien entendu), divorcée & qui n’a aucune intention, ni l’envie de refaire sa vie parce qu’aucun autre homme ne pourra remplacer Ugo MÉTIER : Responsable des relations publiques de la fillière Australie de LVMH LOGEMENT : #33 Parkland Boulevard, Spring Hill POSTS : 443 POINTS : 0
TW IN RP : adultère, sexe, grossièretés TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Née à La Havane ● mère de Roberto (15 ans) & Maya (12 ans) et découvre qu’être mère d’ados, ce n’est pas de tout repos ● carriériste ● intransigeante ● piquanteRPs EN COURS : (03)Ginny#1 (FB-2021) › Valugo#16 ›
Si on te demande, tu diras que tu sais pas @Ginny Williams ☆ Valentina
TW : mention d’adultère 2021 « A tout à l’heure Mi vida », j’embrasse le front de Maya en la laissant filer pour son cours de danse, « A tout à l’heure m’man ! T’oublies pas, tu dois pas rester, c’est la surprise du spectacle de fin d’année ! », un sourire tendre envers ma cadette tout en remettant en place sa frange, « Je sais ! Je vais boire un jus d’orange avec Ginny en t’attendant … juste à côté, » je lui explique en lui montrant le café en face de l’école de danse, « Comme ça, j’aurais pas la tentation d’aller voir. Maintenant, files ou tu vas être retard ! » Ma fille sauta à mon cou une dernière fois avant de partir en courant. Une fois certaine qu’elle était bien à l’intérieur avec ses copines, je sortis mon téléphone et consultais mes messages.
Un sourire en coin orna mes lèvres avant que je ne lève distraitement des yeux de l’écran, comme pour m’assurer qu’on ne me regarde pas. Je verrouille l’écran de mon téléphone puis traverse la route qui me sépare de Ginny Williams. Quand je pénètre dans la brasserie, la belle brune m’y attend déjà, sirotant … un thé glacé ? Je m’assois en face d’elle avec un sourire et fais signe au serveur : « La même chose que mon amie s’il vous plait … Un thé glacé. » Je demande au serveur qui acquiesce et part chercher ma commande. J’en profite pour retirer ma veste et passer ma main dans mon épaisse chevelure. « Comment tu vas ? » je demande, puis m’évente avec le menu des cocktails, « Il fait une de ses chaleurs ! » Comment aborder les choses ? Comment lui demander de me couvrir demain ? Je n’imaginais pas la brunette en face de moi répéter quoi que ce soit mais … Il y avait un monde entre retrouver son amant en cachette et … demander à une amie de me couvrir pour retrouver le-dit amant ! « J’ai quelque chose à te demander mais … Il faut que tu en parles à personne, pas même à Auden…Tu crois que tu pourrais faire ça pour moi ? »
You are the reason ...
I'd climb every mountain and swim every ocean just to be with you and fix what I've broken cause I need you to see that you are the reason ( ☽☽ )
Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 296 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
Impossible de regarder ailleurs lorsque Valentina entre dans une pièce. Même sans le vouloir, il n’y a pas un seul regard qui l’évite, qui ne la détaille pas, qui n’essaie pas de gober chaque parcelle d’elle même à distance. Elle a ce charisme magnétique que personne n’arrive véritablement à expliquer, et m’a terrorisée pendant des mois avant que j’arrive à comprendre qu’elle ne faisait même pas exprès de dégager autant. « Comment tu vas ? » pas très bien, en vérité. Je n’ai pas encore réussi à mettre des mots dessus, mais il y a cette drôle de sensation qui me gruge l’intérieur du ventre, qui pince et qui pique, qui me donne l’impression que j’ai oublié quelque chose à quelque part sans savoir quoi ni où. Un vide impossible à remplir. Soucieuse de ne pas troubler mon amie si tôt dans la conversation, j’hausse l’épaule, un sourire vif et bref glissant sur mes lèvres. Elle commande aussi vite, pendant que je cache derrière ma paille le sentiment moche d’être encore une fois celle qui arrive avec ses problèmes et ses idées noires. Valentina me l’a dit des dizaines de fois maintenant ; il faut que j’arrête de me laisser avoir par mes sentiments, et par les milliers de doutes qui je laisse se gratter une place dans mon coeur au quotidien. Personne ne se fait du bien à rester dans sa tête et à se morfondre.
« J’ai quelque chose à te demander mais … Il faut que tu en parles à personne, pas même à Auden…Tu crois que tu pourrais faire ça pour moi ? » la demande sort de nulle part au point où elle réussi parfaitement à me sortir des mes pensées. Arquant la nuque, j’en profite pour me faire une nouvelle promesse de chasser les questionnements existentiels et les remises en question pour aujourd’hui, et de laisser entièrement la place à Val et à ses aventures toujours rocambolesques. Elle est celle qui me raconte ses journées comme si elles n’avaient rien de bien spécial, alors qu’à mes yeux elle finit toujours par se retrouver à avoir les histoires les plus surprenantes possibles. J’ignore comment elle arrive à se mettre dans des situations comme elle le fait, mais si j’ai pu apprendre quelque chose à son sujet depuis qu’Ugo me l’a présentée, c’est bien que sa femme finit toujours par vivre et par avoir ce qu’elle veut. Avec Val, c’est intrinsèque. « On braque quelle banque? » à moitié moqueuse, à moitié sérieuse. Je prends une gorgée de thé glacé avant de plonger mes yeux dans les siens. J’aimerais bien chasser mon mal-être inexplicable des derniers jours en manigançant un méfait avec elle, moi aussi.
Valentina De Luca
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ÂGE : 47 ans (5 mars) SURNOM : Val' tout simplement, mais son préféré reste maman STATUT : Mère de deux enfants parfaits (en toute objectivité bien entendu), divorcée & qui n’a aucune intention, ni l’envie de refaire sa vie parce qu’aucun autre homme ne pourra remplacer Ugo MÉTIER : Responsable des relations publiques de la fillière Australie de LVMH LOGEMENT : #33 Parkland Boulevard, Spring Hill POSTS : 443 POINTS : 0
TW IN RP : adultère, sexe, grossièretés TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Née à La Havane ● mère de Roberto (15 ans) & Maya (12 ans) et découvre qu’être mère d’ados, ce n’est pas de tout repos ● carriériste ● intransigeante ● piquanteRPs EN COURS : (03)Ginny#1 (FB-2021) › Valugo#16 ›
Si on te demande, tu diras que tu sais pas @Ginny Williams ☆ Valentina
TW : mention d’adultère 2021 Je ne le sais pas encore et je ne le saurais probablement que bien plus tard mais je suis une mauvaise amie. Une sacré mauvaise amie incapable de voir quand ça ne va pas bien justement. Ginny hausse les épaules et m’adresse un bref sourire. Mon regard couleur chocolat la scrute un instant, essayant de détecter une chose dont j’ignore l’existence : « T’es sûre ? » Mais je ne prends pas la peine de m’attarder sur la question. Mon esprit est complètement obnubilé par la question que je dois lui poser, l’immense service que je dois lui demander. Je me questionne encore. Ai-je le droit de lui demander un truc pareil ? Après tout, elle est la femme du meilleur d’Ugo. Ugo. Mon mari. Et je vais lui demander de me couvrir pour aller voir, non pas mon mari mais pour aller retrouver mon amant.
Je ne ressens aucune honte à faire ça. Je devrais et je ressentirais peut-être de la culpabilité plus tard mais pas aujourd’hui. Pas en cet instant. Pas dans ce café. Je continue à m’éventer avec le menu des boissons et ferme les yeux quelques secondes. Je sens mon cœur battre anormalement vite, à la limite du douloureux mais je sais que c’est l’appréhension de ce que je m’apprête à dire. « On braque quelle banque? » Je pouffe de rire alors que le serveur nous apporte ma commande. Je le remercie d’un regard alors que sa mine se fait suspicieuse face aux paroles de la belle Williams : « Aucune banque ne va être braquée, détendez-vous. » Le serveur pique un fard, honteux d’avoir été surpris en train d’épier notre conversation. Il marmonne des paroles incompréhensibles et mon regard perçant ne le quitte pas tant qu’il n’a pas disparu du paysage. C’était le Terrible regard Valentina De Luca.
Je prends, moi aussi, une gorgée de mon thé glacé et pose mon verre sur la table. « Je dois voir quelqu’un demain … » commençais-je en plantant mon regard dans le sien, « … Et je ne veux pas qu’Ugo le sache. Ni maintenant, ni jamais. » J’avais bien conscience d’être très mystérieuse. Soudain, la sonnerie de mon portable me tira de mes pensées. J’avais un message. C’était Carmine qui me demandait si c’était toujours d’actualité pour demain. Un sourire en coin de ma part, mes joues qui rosissent très légèrement, l’excitation de ce moment … une excitation que je n’ai pas ressenti depuis des lustres. L’impatience, se sentir irrésistible et désirable aux yeux d’un homme. Ça n’avait pas de prix et Carmine Cavendish me faisait ressentir cela quand mon mari me regardait à peine. Je lui réponds un j’y serais, parce que, quoi qu’il arrive, je le retrouverais demain. Je verrouille mon téléphone, essayant de me composer un masque de neutralité mais mes joues, elles, gardent cette satané teinte rosée. « Je sais que je t’en demande beaucoup Ginny … Mais tu es mon amie et si tu me le demandais, je ferais la même chose pour toi, sans hésitation. » Ce n’était pas du tout du chantage. Je le pensais vraiment. Si elle devait cacher quelque chose à son mari, je la couvrirais parce que je voulais qu’elle soit heureuse, qu’elle profite de sa vie … Je l’encouragerais toujours à s’affirmer parce qu’elle vivait dans l’ombre d’Auden et ça n’était pas bon pour elle.
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Ginny McGrath
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GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
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« Aucune banque ne va être braquée, détendez-vous. » si le serveur semble mal à l’aise, je ne me cache pas le moindrement du monde pour afficher un air terriblement déçu. Val est habituée à mes blagues de piètre niveau, elle sait très bien que je ne manque jamais une occasion de dire n’importe quoi n’importe comment, rien que pour détendre, pour aller chercher cette impression d’épaules qui se relaxent et de regard qui se veut un peu moins perçant. Lorsque justement Valentina dévisage le serveur en attendant qu’il parte, je me surprend à analyser ses prunelles. À essayer d’y trouver un mode d’emploi, n’importe quel élément qui pourrait me permettre de copier sa recette. Elle a cette assurance que je sais très bien être incapable de tenir aussi bien et aussi longtemps qu’elle. Elle me fascine. « Je dois voir quelqu’un demain … » et pour l’une des premières fois depuis que je la connais, Val laisse sa phrase en suspens. Doucement, je redresse le menton de manière à pouvoir prendre le temps de bien scruter son visage. Le mien lui renvoie un froncement de sourcils qui n'a rien de perplexe, qui ne la juge absolument pas, qui n’est même pas inquiet. Je suis simplement curieuse. « … Et je ne veux pas qu’Ugo le sache. Ni maintenant, ni jamais. » dans un souffle, elle finit son idée, prend la peine de poser ses conditions, se justifie. C’est un spectacle que je ne connais pas et qui m’intrigue, Val qui ne s’impose pas. Val qui demande, Val qui ose passer par-dessus l’étiquette de femme forte et toute puissante, de bourreau du contrôle. Val qui se laisse devenir vulnérable. « Je sais que je t’en demande beaucoup Ginny … Mais tu es mon amie et si tu me le demandais, je ferais la même chose pour toi, sans hésitation. »
Je n’écoute déjà plus, au nouvel argument que mon amie étale sur la table. « Est-ce que ça te rend heureuse? » son portable a fait une intrusion dans la conversation, laissant une étincelle dans ses yeux que je ne connais que trop bien pour avoir eue la même, des dizaines de milliers de fois, lorsque le nom d’Auden apparaissait sur l’écran de mon propre téléphone. « Je veux pas savoir c’est qui, ni pourquoi tu le fais. » j’ignore ce qui se cache derrière ce secret, la nécessité viscérale qu’elle entretient de ne pas en parler à Ugo. J’ignore si ses justifications et ses arguments sont valides, ou si elle se ment à elle-même. J’ignore si elle fait la pire chose possible ou si elle a décidé de choisir le meilleur de tous les scénarios ; encore une fois, ça ne me regarde pas. Mais cet éclat dans ses yeux, ce rose sur ses joues. Cette note plus aigue dans sa voix ; je ne l’ai jamais vue comme ça. J’ignore même si Ugo a déjà été témoin de ce à quoi Val ressemble, lorsqu’elle se laisse guider par ses envies à ce point, hors de toutes les limites et de toutes les règles qu’elle s’impose sûrement depuis tellement longtemps qu’elles sont devenues des automatismes, une seconde nature.
« Juste… comment tu te sens? » égoïstement et sans savoir d'où me vient la pulsion, je n’ai même pas terminé ma question que je me demande mentalement si un jour, j’ai ressenti quelque chose qui aurait pu être similaire à ce qu’elle vit, là, tout de suite.
Valentina De Luca
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TW : mention d’adultère 2021 Dans le regard de la jolie brune en face de moi, je ne vois aucun jugement. J’en suis extrêmement soulagée bien que je ne doute pas un seul instant que ce soit le genre de Ginny. Pour la première fois depuis très longtemps, je me sens obligée de justifier mes paroles, mes actes…Je ne dois aucun compte à mon amie mais je veux qu’elle sache que je ne fais pas ça sur un coup de tête. Ce n’est pas mon genre de me laisser guider par mes émotions. Mais Carmine a su réveiller quelque chose que je croyais éteint depuis trop longtemps. Au fond de moi, je sais que j’aime toujours mon mari. Je suis intimement persuadée – et je le crois encore malgré tout – que l’italien est l’homme de ma vie mais nous vivons une période compliquée. Il ne me voit plus, pire encore, il ne me regarde plus… je me sens transparente, je ne suis plus sa femme, je suis sa colocataire. J’ai même l’impression que c’est à peine si on se parle.
« Est-ce que ça te rend heureuse? » Et comme pour répondre à la question, mon portable sonne. Un message de Carmine. Je n’en ai pas véritablement conscience mais mon regard s’illumine et lorsque je lève enfin les yeux de mon téléphone, Ginny rajoute : « Je veux pas savoir c’est qui, ni pourquoi tu le fais. » Et je lui en suis reconnaissante. Vraiment. « Merci. » je souffle, tandis que je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Et … oui je suis heureuse. » Est-ce que c’était Carmine qui me rendait heureuse ? Je ne pourrais pas le jurer à 100% parce que mes enfants, en premier, me rendaient heureuse mais depuis que je voyais l’anglais, je me sentais revivre. « Juste… comment tu te sens? » - « Vivante. » Je lâche sans la moindre hésitation et avec un long soupir de soulagement. Je passe une main dans ma crinière châtain pour enlever les cheveux qui collent à ma nuque et poursuis, « Il me voit, il me regarde… Je suis pas transparente Ginny. » Un sourire… un peu triste cette fois. Au fond de moi, je sais que je me laisse envoûter par un homme qui me regarde enfin. Parce que c’est de ça dont j’ai besoin : qu’on me regarde, que je ne sois pas la mère de famille ou la responsable des « relation publiques de ». J’apprécie qu’on me regarde en tant que femme. Une chose que mon mari ne fait plus depuis trop longtemps. Et j’en souffre. Ce n’est plus seulement de la tristesse ou de la frustration que je ressens, c’est une véritable douleur physique. Ça me tord le ventre. « J’ai pas ressenti ça depuis … des années je crois. » Une preuve de plus que notre mariage avec Ugo, n’est pas si parfait qu’il en a toujours eu l’air.
HJ : à ce stade,c'est même plus du retard vraiment désolée, mon rythme c'était n'importe quoi
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Quelque chose change dans son regard, encore et toujours, quelque chose bouge, brille. Val brille. « Merci. » je ne suis pas imbue au point de croire que c’est ma manière aussi rapide qu’honnête de la déculpabiliser qui fait passer toutes ces étincelles dans ses yeux, mais ce serait mentir de dire que mon coeur ne se serre pas lorsque je me demande si elle en parle pour la première fois. Si elle doit vivre avec ce secret et avec sa double vie depuis longtemps. Si elle souffre, si elle a mal, si elle se cherche et si elle doit en plus tout cacher. Peu importe les circonstances et peu importe ses choix, personne ne mérite de vivre seul avec son mal-être. « Et … oui je suis heureuse. » doucement j’hoche de la tête, mes doigts se relaxant sur le pied de mon verre. C’est tout ce qui compte. Le reste peut toujours bouger, changer, évoluer, arrêter ou reprendre : tant qu’elle va bien et qu’une miette de bonheur existe, tout peut être sauvé. « Vivante. » le pincement au coeur passe vite, presqu’autant que la pointe de jalousie que je ressens et qui me confronte plus que je ne l’aurais cru. Depuis combien de temps est-ce que je me suis sentie vivante, moi? « Il me voit, il me regarde… Je suis pas transparente Ginny. J’ai pas ressenti ça depuis … des années je crois. » depuis quand est-ce que j’ai cette impression d’aller si vite, tellement vite que je ne profitais plus du reste, plus de rien? Des années.
« Est-ce que c’est terrifiant? » sans le réaliser, je me replace sur ma chaise en tentant de ne pas lâcher les yeux de Val des miens. J’aurais envie de lui laisser cette intimité dont elle aura peut-être besoin pour répondre franchement à ma question, mais j’ai aussi énormément besoin de voir par quelle palette d’émotions elle passe avant de se confier. J’ignore ce qui me ferait le plus peur, si j’étais à sa place. Terrifiée que cela se sache, terrifiée d’aimer cela plus que d’être coupable? Terrifiée de faire de la peine à quelqu’un, de trahir la personne qu’on a promis d’aimer plus que tout pour toute une vie? Prenant le temps de ressentir ce que Val vient de me dire, je me donne la place de voir ce qui est à mes yeux le plus effrayant dans cette histoire. « D’avoir besoin de ça pour te sentir vivante. » c’est à cela que je me raccroche le plus. Val se retrouve comme moi à la croisée des chemins. D’un côté, je sais que j’aime Auden plus que qui que ce soit, autant que ses sentiments pour Ugo n’ont pas dû changer en un claquement de doigts. Mais je sais aussi que de quitter Brisbane et d’aller peindre à Sydney, aller y vivre un peu ma vie pour moi et qu’avec moi, est ce qui me ferait me sentir plus vivante que n’importe quoi d’autre. C’est la fuite ma liaison, mon adultère. « Et si un jour ça arrête? » si un jour Ugo l’apprend, si un jour elle se lasse, si un jour son amant disparaît, si, si, si, si. A-t-elle prévu cette histoire temporairement, le temps de combler son vide ou de décider laquelle des deux Val elle souhaite être pour toujours? Ou est-ce qu’elle voudrait que ce soit ainsi, sa vie, désormais?
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TW : mention d’adultère 2021 « Est-ce que c’est terrifiant? » Je prends quelques secondes pour réfléchir à une réponse correcte. Oui c’est effrayant, terrifiant mais aussi euphorisant. Je suis partagée entre le fait que je sais – j’en suis persuadée au plus profond de mon cœur – qu’Ugo est l’homme de ma vie, qu’il est mon partenaire pour la vie mais nous traversons une période compliquée. Je suis happée par les sensations que fait naître Carmine en moi. Il me témoigne de l’attention, il me regarde, il fait attention à moi … Je crois que c’est de ça dont j’ai le plus besoin : qu’on fasse attention à moi. J’ai besoin – un vrai besoin - d’être autre chose que la maman et la businesswoman. J’ai besoin d’être une femme, d’être désirée, d’être regardée. J’ai besoin d’exister aux yeux de mon mari comme femme, pas comme une colocataire, ou une personne asexuée. Ce constat me tord, d’autant plus le ventre, quand je constate que je me questionne de plus en plus sur mon mariage. « D’avoir besoin de ça pour te sentir vivante. » Je suis certaine d’une chose : j’aime mon mari mais ça ne me suffit plus. « C’est pas terrifiant c’est … exaltant. C’est comme une bouffée d’oxygène. » finis-je par lui confier avec la plus grande sincérité. « C’est comme quand tu plonges en apnée, y’a cette instant où tu reviens enfin à la surface, eh bien cet instant-là. C’est comme ça que je le ressens.» Je ne peux pas mieux expliquer ce que cette relation extra-conjugale me fait. Je me sens de nouveau vivante voilà. Entendons-nous bien, ma famille reste ma priorité, ma plus grande réussite, mon travail également mais ça, ça contribue également à mon équilibre. « Et si un jour ça arrête? » Je fronce les yeux un instant , mes yeux se perdant dans le vide avant de soupirer longuement. « ça arrivera bien à un moment donné. Je vis dans le moment présent sans penser à ce qui peut arriver demain. » Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Valentina De Luca ?!!! « Je sais que ça me ressemble pas mais je profite de ce que je peux avoir et ce qu’il peut me donner. » conclu-je tout en jouant avec ma cuillère. « J’aime Ugo tu sais. C’est l’homme de ma vie, le père de mes enfant mais … mais j’ai l’impression qu’il ne m’aime plus comme je l’aime. » constais-je amèrement.
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EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« C’est pas terrifiant c’est … exaltant. C’est comme une bouffée d’oxygène. » Val me brise le coeur. C’est rapide, un claquement de doigts à peine, et je suis dévastée. De voir qu’elle n’avait plus d’air, de l’entendre me dire qu’elle étouffait, de reconnaître dans chacun de ses mots des miettes de ce que je n’arrive pas à m'expliquer depuis des semaines. Ce sentiment. Cette absence d’issue. Cette pression sur ma cage thoracique en permanence. Val a trouvé comment ouvrir les portes et les fenêtres et inspirer à nouveau. Momentanément, une jalousie que je ne m’explique pas se pointe le bout du nez dans mes pensées. « C’est comme quand tu plonges en apnée, y’a cette instant où tu reviens enfin à la surface, eh bien cet instant-là. C’est comme ça que je le ressens.» il n’y a personne de qui je voudrais voler l’air autre qu’Auden. Il n’y a personne que je laisserais s’approcher suffisamment de ma bulle pour m’aider à la remplir d’oxygène qu’Auden. Comment est-ce que je peux faire, maintenant, pour avoir cette impression de revenir à la surface, ce sentiment qui fait briller à ce point les yeux de Val?
Évidemment, la jalousie se transforme en inquiétudes. Et si elle perd cette impulsion, si elle se retrouve à la case départ? Si cette manière de vivre finit par ne plus la combler, ou si au contraire comme Icare elle se brûle les ailes? « ça arrivera bien à un moment donné. Je vis dans le moment présent sans penser à ce qui peut arriver demain. » elle réagit avant même que je ne dise quoi que ce soit, mes sourcils froncés, nos sourires en coin, ses éclats de rire. « Je sais que ça me ressemble pas mais je profite de ce que je peux avoir et ce qu’il peut me donner. » Val a toujours été la plus organisée de nous deux. Celle qui savait exactement où et quand, de quelle manière elle allait avancer. Maintenant, elle me donne presque envie de reprendre les rennes, de contre-balancer, d’essayer d’être celle qui dirige maintenant qu’elle cède la place. Le contrôle me ferait-il le même effet que son lâcher prise? « J’aime Ugo tu sais. C’est l’homme de ma vie, le père de mes enfant mais … mais j’ai l’impression qu’il ne m’aime plus comme je l’aime. » de nouveau, je sors de mes pensées, cesse de me questionner, coupe court à tous ces doutes et à tout ce dialogue interne auquel j’associe chacune des actions de Val. « Ça remet pas en doute ton amour pour Ugo. » que je m’entends lui répondre, la dédouanant de devoir se justifier. « Mais c’est pas une compétition non plus. » du bout des doigts, j’essaie de prendre le temps d’organiser mes mots en me concentrant sur ceux-ci, sur mes doigts qui pianotent contre l’anse de ma tasse vide. « S’il t’aime moins qu’hier, s’il t’aime mieux que dans un an… » j’ai l’impression qu’elle se met une pression énorme à ce qu’il la voit, à ce qu’il l’aime, à ce qu’elle mérite qu’il la désire comme avant. « C’est pas ta faute et c’est pas la sienne, si ça évolue. Votre amour. » rien ne nous promet que la passion sera toujours plus grande chaque jour. Rien ne l’assure, tout change, et qu’elle diminue n’est que relatif.
Consciente que mes propos auraient tout pour l’amener à sortir de sa transe du moment présent, je me rattrape, la sonnerie de son portable annonçant un autre message texte. Val n’a pas besoin de se triturer l’esprit autour de ce qui la rend malheureuse, pas aujourd’hui, et certainement pas avec moi. « Qu’est-ce que vous avez prévu? »
Valentina De Luca
les sirènes du frisson
ÂGE : 47 ans (5 mars) SURNOM : Val' tout simplement, mais son préféré reste maman STATUT : Mère de deux enfants parfaits (en toute objectivité bien entendu), divorcée & qui n’a aucune intention, ni l’envie de refaire sa vie parce qu’aucun autre homme ne pourra remplacer Ugo MÉTIER : Responsable des relations publiques de la fillière Australie de LVMH LOGEMENT : #33 Parkland Boulevard, Spring Hill POSTS : 443 POINTS : 0
TW IN RP : adultère, sexe, grossièretés TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Née à La Havane ● mère de Roberto (15 ans) & Maya (12 ans) et découvre qu’être mère d’ados, ce n’est pas de tout repos ● carriériste ● intransigeante ● piquanteRPs EN COURS : (03)Ginny#1 (FB-2021) › Valugo#16 ›
Si on te demande, tu diras que tu sais pas @"Ginny Williams" ☆ Valentina
TW : mention d’adultère 2021 Je suis partagée entre un sentiment de culpabilité intense et le désir de vivre ce que j’ai à vivre avec Carmine. Au fond de moi, je sais que ça ne durera pas, que je ne suis pas amoureuse de mon amant, que ce que j’aime c’est qu’il s’occupe de moi de la façon dont j’aimerais que mon mari le fasse. Celui qui a mon cœur entre ses mains c’est bien Ugo. Je n’en ai jamais eu le moindre doute. Je me sens mal parce que je ne supporte pas cette nouvelle façon qu’il a de m’aimer, qu’il s’éloigne, qu’il soit distant avec moi comme si notre couple, notre mariage était définitivement acquis. « Ça remet pas en doute ton amour pour Ugo. » J’acquiesce. Non ça ne remet pas en doute mon amour pour mon mari mais je suis frustrée que ça ne suffise pas. « Mais c’est pas une compétition non plus. » - « C’est vrai. » Je réponds. « S’il t’aime moins qu’hier, s’il t’aime mieux que dans un an… C’est pas ta faute et c’est pas la sienne, si ça évolue. Votre amour. » Je plante mon regard couleur chocolat dans le sien et pose, en même temps , ma boisson. Et si, moi je n’ai pas envie que ça évolue de cette façon notre amour ? ça ne me convient pas comme notre relation évolue, je n’aime pas la façon qu’il a de – ne plus – me regarder, je n’aime pas sa façon de s’éloigner de moi. Pas seulement physiquement mais aussi dans nos échanges quotidiens. « Je déteste comment on évolue Gin’. C’est peut-être pas ma faute, ni la sienne mais je déteste ce qu’on devient. J’aime pas ce que je deviens pour lui, j’ai l’impression d’être sa colocataire … Non, je suis sa colocataire, et ça me rend malade. Je me suis pas mariée pour qu’on devienne ce genre de couple. » Mon honnêteté pouvait sembler bien hypocrite étant donné que je trompais déjà mon mari mais Ginny était l’unique personne – en dehors de Carmine – à qui je me confierais sur ce que je ressens.
« Qu’est-ce que vous avez prévu? » - « Il m’amène au SPA. Rien de fou mais il a pensé que ça pourrait nous détendre après les semaines assez dingues qu’on a, chacun, passé au travail. » Rien de fou mais Carmine prend soin de moi, il a fait attention au fait que j’étais fatiguée, que je croulais sous le travail … contrairement à mon mari. Mon regard se fait interrogateur tandis que je scrute mon interlocutrice, tentant de lire en elle. « T’es sûre que ça va ? Je te trouve … bizarre. »
You are the reason ...
I'd climb every mountain and swim every ocean just to be with you and fix what I've broken cause I need you to see that you are the reason ( ☽☽ )
Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 296 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
J’ai toujours vécu l’amour comme il venait. Par fortes vagues, par petites brises. Parfois comme une catastrophe qui coupe le souffle, puis comme un secret, comme une chuchotement à l’oreille. Je n’essaie pas de le moduler ni de le contrôler, je le laisse décider de tout à ma place, je m’y plie. C’est probablement pour cela que je ne réagis pas aussi fortement que Val aurait pu le croire devant ses confidences. Auden s’est retrouvé dans le rôle de l’amant tellement de fois dans ma vie, lui qui arrivait toujours avec cette adrénaline, avec ce torrent d’émotions qui prend à la gorge et qui brûle au creux du ventre. Maintenant qu’il est mon mari, j’apprivoise ce qu’un quotidien passé auprès de l’homme de ma vie signifie sans avoir à l’aimer constamment en secret. « Je déteste comment on évolue Gin’. C’est peut-être pas ma faute, ni la sienne mais je déteste ce qu’on devient. J’aime pas ce que je deviens pour lui, j’ai l’impression d’être sa colocataire … Non, je suis sa colocataire, et ça me rend malade. Je me suis pas mariée pour qu’on devienne ce genre de couple. » Val fait du sens, elle qui est en plein dans le pendant, depuis plus longtemps que moi. Elle a eu les papillons et la passion du début, elle a maintenant cette impression d’être ambiante, de flotter. De ne pas être suffisante. Le sourire compatissant qui vient sur mon visage passe aussi vite. Ce n’est pas de la pitié qu’elle y verra, jamais. C’est plutôt un accord commun. À sa place, j’aurais probablement dit et fait la même chose.
« Il m’amène au SPA. Rien de fou mais il a pensé que ça pourrait nous détendre après les semaines assez dingues qu’on a, chacun, passé au travail. » il n’a pas tort, que mon hochement de tête lui confirme. Entre le boulot et les mensonges, la pression et les épaules croulant constamment sous le poids de faire du mal à qui que ce soit, je peux comprendre qu’elle ait besoin de souffler ailleurs que sous son toit. « T’es sûre que ça va ? Je te trouve … bizarre. » sa question me fait sursauter, presque manquer de renverser mon verre. Même après des années à la côtoyer, sa franchise me prend encore plus souvent qu’autrement par surprise. « Juste, fatiguée. » attrapant une serviette de papier, j’essuie les quelques gouttes que j’ai fait tomber sur la table en passant près d’échapper mon verre. « La galerie prend beaucoup de notre temps en ce moment, et Sloan a du mal avec ses nuits. » le quotidien, les artistes, les vernissages, le bébé à presque un an et des poussières, la vie, quoi. « Je te mens en plein visage, je suis désolée. » que je souffle, une fois que mes yeux ont trouvé les siens de nouveau. Des excuses bidon dans lesquelles elle lira parfaitement avec facilité.
Prenant une grande inspiration, je décide que si elle se confie sur sa vie privée, je lui dois au moins une miette de respect à lui en dire autant moi aussi. « Je suis en train de préparer un dossier pour aller étudier à Sydney pendant 3 mois. » ce qui devrait être une nouvelle réjouissante, hyper motivante pour moi et pour ma carrière ne l'est étrangement pas. « Auden sait rien. » j’ignore pourquoi je n'ai pas encore eu le courage de lui dire. Il serait sûrement heureux pour moi, lui aussi. Alors pourquoi est-ce que je repousse l’annonce depuis des semaines?
Valentina De Luca
les sirènes du frisson
ÂGE : 47 ans (5 mars) SURNOM : Val' tout simplement, mais son préféré reste maman STATUT : Mère de deux enfants parfaits (en toute objectivité bien entendu), divorcée & qui n’a aucune intention, ni l’envie de refaire sa vie parce qu’aucun autre homme ne pourra remplacer Ugo MÉTIER : Responsable des relations publiques de la fillière Australie de LVMH LOGEMENT : #33 Parkland Boulevard, Spring Hill POSTS : 443 POINTS : 0
TW IN RP : adultère, sexe, grossièretés TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Née à La Havane ● mère de Roberto (15 ans) & Maya (12 ans) et découvre qu’être mère d’ados, ce n’est pas de tout repos ● carriériste ● intransigeante ● piquanteRPs EN COURS : (03)Ginny#1 (FB-2021) › Valugo#16 ›
Si on te demande, tu diras que tu sais pas @"Ginny Williams" ☆ Valentina
TW : mention d’adultère 2021 Le fond du problème, c’est que je n’accepte pas comment mon mariage évolue. Je refuse que la passion laisse place à la routine, je refuse que mon mari s’éloigne de moi, je refuse d’accepter que mon mariage devienne ça, un espèce de mariage de convenance. Je veux de la passion, du désir, des surprises … de l’amour. Mais le vrai amour, le grand, le vrai, celui que j’ai connu au début de notre relation. Ce n’est pas parce qu’on a mis la priorité sur nos enfants et nos carrières respectives, qu’on doit en oublier notre couple, notre mariage. Je refuse de le voir s’étioler même si j’en suis en partie responsable. Parce qu’un mariage, ça se construit à deux mais ça se détruit à deux. Et je suis honnête avec Ginny parce que s’il y a bien une personne en qui j’ai entièrement confiance, c’est bien en elle. La belle brune me comprend. Elle me comprend vraiment. Et je mesure à quel point ça doit être dur pour elle d’aimer Auden, de continuer à l’aimer malgré les années qui passent. D’ailleurs, je la trouve ailleurs, je m’inquiète pour elle. « Juste, fatiguée. » Je l’observe du coin de l’œil. Juste fatiguée je n’en crois pas un seul mot et elle doit bien l’avoir compris quand elle voit mes sourcils se froncer légèrement. « La galerie prend beaucoup de notre temps en ce moment, et Sloan a du mal avec ses nuits. » - « Oh … C’est passager tu sais, ils finissent par les faire les nuits. » lui dis-je sur le ton de la confidence même si mon intuition me disait que ce n’était pas totalement vrai tout ça. Et j’avais raison. artistes, les vernissages, le bébé à presque un an et des poussières, la vie, quoi. « Je te mens en plein visage, je suis désolée. » Nos regards finissent par se croiser et je lui offre un sourire rassurant : « T’as le droit de vider ton sac avec moi tu sais … ça serait mal venu de ma part de te juger vu ce que je viens de dire. » Un petit rire pour … effacer le malaise – et la culpabilité – que je ressens ainsi que pour essayer de la mettre en confiance.
« Je suis en train de préparer un dossier pour aller étudier à Sydney pendant 3 mois. » mes yeux s’écarquillent comme des billes et je m’écris : « Mais c’est génial ! Tu vas aller étudier l’art c’est ça ? » Je demande, étonnée tout de même qu’elle ne soit pas excitée comme une puce. Ce serait bien son genre surtout quand il s’agit de sa passion. « Auden sait rien. » Je lève un sourcil ; attendant la suite de sa phrase … Suite qui ne vint pas bien sûr. « T’as peur qu’il te fasse changer d’avis si tu lui dis ? Ginny si c’est ce que tu as envie de faire pour t’épanouir, Auden peut très survivre sans toi pendant 3 mois.» insistais-je, « Gin’, arrêtes de vivre à travers ton mari, prends des risques ! » je continue sans la quitter des yeux, « Il a pleins de défauts mais c’est un bon père et je suis certaine qu’il pourra gérer Sloane quelques jours dans la semaine, et puis tu pourrais rentrer quelques week-end non ? »
You are the reason ...
I'd climb every mountain and swim every ocean just to be with you and fix what I've broken cause I need you to see that you are the reason ( ☽☽ )