ÂGE : trente-huit étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : lily et lui se sont dit oui à l'abris des regards pour officialiser leur (plus si) petite famille aux yeux de la loi. MÉTIER : el boss chez mecanor, garage auto/moto situé dans le quartier de toowong. donne des coups de mains occasionnels à l'association beauregard. LOGEMENT : #159 third street (logan city), avec lily, noah, alice, bientôt matt et alfie (la liste est longue, oui); l'image de la famille (presque) parfaite - il manque plus que le chien et le tableau serait complet. POSTS : 52444 POINTS : 870
TW IN RP : deuil, fausse-couche. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
C’était peut-être pourtant la question la plus importante de toutes, qu’il avait posé. Parce-qu’ils avaient une conversation depuis qu’elle avait mis les pieds au garage qui ne faisait que peu de sens à ses yeux, parce-qu’il y avait bien des éléments qu’il n’était pas apte à comprendre ni à imaginer. Alors peut-être que lorsqu’il lui demanda qui était ce elles dont elle parlait, qu’elle avait déjà mentionné plusieurs fois durant leur échange, c’était là la question la plus importante depuis le début - et pourtant, ce fut celle à laquelle elle choisit de ne pas répondre. Oh, Ginny l'avait entendu; il n’était pas assez dupe, ni idiot, pour penser le contraire. Il savait en cet instant qu’elle évitait sciemment la question, et il la connaissait assez pour savoir qu’insister pour qu’elle réponde n’était pas une solution viable. Alors, face à son silence, il laissa un long soupire se faire entendre - avant de resserrer quelque peu son emprise autour de ses épaules. Un jour peut-être, elle se confierait à lui et saurait lui expliquer bien plus qu’elle n’était apte aujourd’hui. Un jour peut-être - de toutes façons, les circonstances aujourd’hui étaient bien trop atteignantes pour réussir à y voir clair.
Elle avait également d’autres points sur lesquels se concentrer, et qui lui faisait peur en cet intrant - il l’aurait deviné même si elle n’en avait pas parlé à haute voix, parce-que c’était déjà le cas avant qu’elle ne disparaisse durant ces deux derniers années. Il n’y avait aucune situation où choisirait de prendre la défense d’Auden, parce-que Ezra pensait que c’était la pire pourriture que cette terre ait pu porter. Il n’y avait aucune situation où il disait que ce dernier pouvait avoir raison, parce-que même si c’était le cas il ne saurait l’admettre. En revanche, dans le cas actuel, dans celui avec lequel ils devaient tous composer, c’était malheureusement lui qui avait toutes les cartes en mains. Quand Ginny avait officiellement été portée disparue puis déclarée porte, elle avait perdu dans la foulée tous les droits de pouvoir se prononcer sur ses fils; Noah faisait partie du lot bien sur mais pour la question de Sloan, cela avait une toute autre dimension ils le savaient tous les deux. Alors présentement, à part tenter de la rassurer sur la partie qu’il pouvait - celle qui concernait les capacités parentales de Williams envers leur fils -, il ne pouvait abattre aucune autre carte. Et elle aurait besoin de le confronter pour avancer, oui, malheureusement: personne ne pouvait rien faire sur cette partie là de l’équation.
« Merci. » Ils avaient fini par se déclarer pour établir de nouveau une certaine distance entre eux; dans cette dernière se tenait tous les non-dits et toutes les discussions qu’ils auraient un jour besoin d’avoir mais qui pour le moment n’étaient pas nécessaires de mettre sur la table. Ezra soupira. « Je sais pas si je mérite qu’on me remercie. » Il n’avait rien fait, après tout, il s’était contenté de remettre certains faits à leur place, parce-que malheureusement si elle avait été à l’écart de tout et surtout de la réalité pendant tout ce temps, la vie avait continué de leur côté. Certaines choses se devaient d’être remises en perspective. « Tu peux recommencer à me détester, maintenant. » Soupirant, Ezra baissa quelque peu le regard; il n’était pas fier de cette partie là, même s’il s’y tenait. « Ca me passera surement, tu sais. » Elle le savait déjà, il le savait qu’elle le savait, mais le dire faisait surement du bien à tout le monde. « Mais je suis trop blessé et trop… dans le flou, là. Pour ne pas réagir comme ça. » Il releva presque timidement son regard vers elle. Un jour, surement très prochainement, il aurait associé le fait qu’elle n’étiat pas celle qui avait véritablement voulu leur faire du mal, qu’elle était juste Ginny et qu’avait elle venait son lot d’étrangetés avec lesquelles jongler. Pour le moment, il n’était pas capable de sortir de sa tête l’idée qu’elle les avait abandonné et qu’elle avait préféré faire croire à ses enfants qu’elle était morte plutôt que de se pointer à Brisbane durant les Noëls et anniversaires qu’elle avait manqué. « Promis j’y réfléchirai, à ce que ça dure pas trop longtemps, le fait de te détester. » Ils n’y gagneraient rien, à ce qu’il campe sur cette position là: autant laisser une porte ouverte qui ferait du bien à tout le monde surement - et à Noah surtout, centre de leur univers commun. « Pour l’instant, je dois annoncer à notre fils que t’es pas vraiment morte, surprise. » Et bien sur que le dernier mot était prononcé dans un soupire empli d’un certain sarcasme qui ne lui allait pas au teint. Ce dernier s’effacerait de lui-même avec les temps, aussi, comme le reste.
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Ginny Williams
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots mais elle n'a pas encore vu les papiers (tombe amoureuse des garçons de qui on lui dit de se méfier since 1990). MÉTIER : peintre et photographe, d'abord et avant tout. elle a passé les deux dernières années à jouer à la réalisatrice de jour et à la poétesse de nuit. caresse le rêve de publier les quatre (!!!) livres pour enfants qu’elle a conceptualisés, des textes aux illustrations, d’ici la fin de 2024. LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 214 POINTS : 870
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
OCTOBRINIA - i can feel a new expression on my face, can feel a glowing sensation taking place. summer's night with a magic moon, everytime you walk into the room.
(#) Sujet: Re: right down the line (eznny #24) Sam 16 Mar 2024 - 15:40
« Je sais pas si je mérite qu’on me remercie. » aussi vite les remerciements ont quitté mes lèvres, aussi vite j’ignorais à quoi les rattacher. Ils étaient pour Sloan, pour Noah, pour ces silences et pour ses bras autour de mes hanches. Pour cette rage qui n’est pas encore morte au creux de ses yeux, pour ces soupirs qu’il perd près de mon oreille sans que jamais il ne sente le besoin de les retenir de peur qu’ils me fassent m’envoler plus loin encore que je ne l’étais. Ezra cherche mon regard et le trouvera aussi vite qu’il le veut ; je n’ai aucune résistance maintenant. Une poupée de chiffon endolorie. « Ca me passera surement, tu sais. » je sais, il sait, tout le monde le sait et pourtant je ne lui en voudrai jamais. Il ne pourra jamais me détester autant que je me hais, le combat serait sans fin de toute façon. « Mais je suis trop blessé et trop… dans le flou, là. Pour ne pas réagir comme ça. » d’un hochement de tête, je comprends que je devrai tout lui dire. J’étais déjà au courant, je commençais déjà à faire la liste mentale de tout ce dont je me rappelle, des moindres détails, pour ne rien oublier. Je veux qu’Ezra puisse fermer les yeux et voir exactement où j’ai pu être, comprendre pourquoi j’y suis restée. Je veux qu’il sache qui a partagé mon quotidien et de quelle manière j’ai écoulé les heures où ils n’avaient pas la moindre idée d’où je pouvais bien vivre. Si je pouvais bien vivre. Mes doigts lui répondent, le long de son épaule. Un oui tapoté du bout de l’index, un je te promets que tu sauras par la suite. « Promis j’y réfléchirai, à ce que ça dure pas trop longtemps, le fait de te détester. » les morceaux se remettront en ordre, il aura accès à toutes les clés et à toutes leurs serrures. Pas aujourd’hui. Je suis épuisée - et je ne doute pas une seule seconde qu’il l’est lui aussi. « Pour l’instant, je dois annoncer à notre fils que t’es pas vraiment morte, » j’ignore pourquoi, j’ignore ce qu’il aurait bien pu dire ou faire pour me pointer dans cette direction, mais jusqu’à la dernière seconde j’étais persuadée qu’il garderait mon retour secret pour Noah. Comme s’il était mieux sans moi. Comme si Noah n’avait pas besoin de le savoir, comme s’il s’était échappé de la malédiction Ginny et que jamais, jamais Ezra ne le laisserait sombrer à nouveau.
Notre fils. Les mots se serrent dans ma gorge, avant de finir murmurés sur le front d’Ezra que j’embrasse avec toute la douceur du monde. « Je suis désolée. » des excuses qui viennent deux ans trop tard, maladroitement, inutiles sur sa chair. Le mal est fait, tous les dés ont été jetés, plus personne ne peut prendre ma défense tellement j’ai merdé. Mais pour l’heure, lorsque mes talons retrouvent le sol et que mes iris retrouvent ceux d'Ezra, les grands discours bourrés de culpabilité et de remords m’apparaissent futiles. Il sait déjà, au fond de lui, que jamais je n’aurais voulu leur faire du mal. Il sait que rien dans ce qui a pu se produire n’aurait été volontairement mon intention. Il sait que jamais, au grand jamais, je n’aurais voulu que Noah, que Sloan, que Swann, que lui souffrent à cause de moi. Le simple rappel me fait frissonner de nouveau. La cause et la conséquence. « J’ai jamais arrêté de vous aimer. » et je le laisserai choisir, la suite et tout ce qui viendra après. Quand il le dira à Noah, ce qu’il dira à Noah, lorsqu’il me laissera revoir notre fils. M’expliquer à notre fils. Je n’ai jamais arrêté de penser à vous, je n’ai jamais arrêté de vouloir vous voir, vous entendre, vous sentir, vous toucher. Je n’ai jamais arrêté de vous aimer. Malgré tout ce que vous avez pu croire pendant les deux dernières années.
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Ezra Beauregard
le coeur navré
ÂGE : trente-huit étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : lily et lui se sont dit oui à l'abris des regards pour officialiser leur (plus si) petite famille aux yeux de la loi. MÉTIER : el boss chez mecanor, garage auto/moto situé dans le quartier de toowong. donne des coups de mains occasionnels à l'association beauregard. LOGEMENT : #159 third street (logan city), avec lily, noah, alice, bientôt matt et alfie (la liste est longue, oui); l'image de la famille (presque) parfaite - il manque plus que le chien et le tableau serait complet. POSTS : 52444 POINTS : 870
TW IN RP : deuil, fausse-couche. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
Un jour viendrait où il aurait réussi à digérer toute cette situation, où il aurait compris pourquoi elle avait agi de cette sorte et ce qui avait bien pu la pousser à prendre autant de recul - tant qu’ils avaient du la déclarer officiellement morte. Un jour il comprendrait, il le savait et il en était intimement persuadé - mais aujourd’hui n’était pas cette journée là. La colère qui résonnait en son sein était trop présente pour qu’il puisse entendre le moindre argumentaire, même le mieux construit, et ses émotions s’y mêlaient bien davantage qu’il ne l’aurait espéré. Et puis, il voyait bien que Ginny n’était pas du tout apte à discuter d’une quelconque manière sur toute cette idée là aussi: elle gardait pour elle bien des données, qu’elle n’était pas prêt à partager. Ce n’était pas grave, ce n’était pas la fin du monde pour une fois; il n’y avait plus mort d’homme et c’était peut-être le plus important.
C’était en tout cas ce de quoi il avait désormais besoin de parler avec Noah, parce-que dans le monde de leur fils, sa mère avait disparu et ne revenait jamais à leurs côtés. Ezra avait une longue discussion à avoir face à lui, avec celui qui vivait tous ces événements d’un regard bien différent du sien - de ceux qui faisaient d’autant plus de mal. Il vit la surprise qui passa dans le regard de Ginny un instant à la suite de son annonce, mais ne releva pas cette dernière: si elle souhaitait lui en parler, il était là, ou dans le pire des cas il serait disponible pour le faire très rapidement, très prochainement. A la place, elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser son front à lui - peut-être qu’il s’abaissa quelque peu pour que l’exercice soit plus facile et réalisable sans encombre. « Je suis désolée. » Il soupira longuement. « Je sais. » Qu’il souffla entre ses lèvres. Il n’avait jamais remis en question cette partie là, il ne commencerait pas aujourd’hui. « J’ai jamais arrêté de vous aimer. » Leurs iris se rencontrèrent et peut-être qu’un frisson parcouru légèrement l’échine d’Ezra en cet instant. Il pinça ses lèvres, avant de reprendre la parole. « Je sais aussi. » De toutes les vérités, s’il en existait bien une sur laquelle il ne doutait pas, c’était celle là: l’amour qu’elle pouvait leur porter depuis le premier jour, depuis tout ce temps. Il ne remettrait pas en doute cette partie là - mais il y était attaché une vérité bien moins glamour à comprendre et reconnaitre: « C’est juste pas suffisant pour aujourd’hui. » Qu’il finit par glisser dans un soupire, entre ses lèvres, alors qu’il haussait brièvement les épaules. Un jour son amour reprendrait le dessus, mais pour le moment la brutalité de cette nouvelle réalité prenait le pas sur le reste.
Se frottant le sourcil du pouce, Ezra finit par reculer de quelques pas - pas grand chose, simplement pour se détacher d’elle et reprendre son propre espace. « Faut que j’y aille Gin, j’ai du boulot qui m’attend. » Et surtout, il avait bien des informations à analyser en silence, dans son coin, et à remettre à leur place. Il avait mille et une conversations qu’il devait anticiper et imaginer, pour savoir ce qu’il répondait au moins dans les grandes lignes à chacune de ces dernières. « Laisse moi ton nouveau numéro de téléphone sur mon bureau, que je puisse te rappeler quand j’en aurais parlé à Noah. Ou au moins te tenir au courant. » Peut-être qu’un appel était présomptueux, mais il pouvait au moins envisager de lui envoyer un message quand ce serait chose faite. Parce-qu’il y avait un élément dans toute cette réalité qu’il ne nierait pas: elle restait sa mère, et ce ne serait jamais quelque-chose qu’il retirerait à Noah. Alors, bien sur qu’ils auraient des nouvelles l’un de l’autre rapidement, quand toute la poussière serait retombée.