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 in devil's territory ▲ bailey & jack

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Message(#) Sujet: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyMar 11 Juin 2019 - 3:20


in devil's territory
Bailey & Jack


Le bar était l’endroit où il allait le mieux ces temps-ci. Rien de bien glorieux pour Jack, alors qu’il se poste au comptoir de bois vernis qu’il connaît par cœur, un peu en retrait, suffisamment pour qu’on ne vienne pas le déranger, surtout parce qu’il n’apprécie pas particulièrement les conversations sans fond, sans saveur. Il n’a pas envie de faire dans le small talk, il n’a pas de motivations ni même enfouies d’être celui qui engagera des banalités, qui se fera de nouveaux amis ce soir. Il veut boire son whisky tranquille, il veut réfléchir en silence, il veut faire le point aussi, surtout. Parce que ses journées actuellement ne sont pas au beau fixe, il se questionne beaucoup Jack. Ellie qui rentre de plus en plus tard, qui s’est mise pote avec de nouveaux gaillards qui ne lui revienne pas, au père qui tente de l’être. S’il était le moindrement alerte, Epstein réaliserait qu’il est simplement en train de se transformer en semblant de figure d’autorité, qu’il est clairement en train de devenir un papa, un vrai, du genre à s’inquiéter pour sa fille, à vraiment et foncièrement vouloir son bien. Mais à la place, il se triture l’esprit, et il se fait des dizaines de scénarios, et il panique et il flippe encore, sa double dose qu’il ingère en un temps relativement trop rapide pour que le barman ne le réalise assez vite – et que Jack n’ait pas besoin de lever la tête pour attirer son attention et utlimement commander à nouveau.

S’il n’avait pas levé la tête, par contre, il n’aurait pas vu Bailey Fitzgerald dans son angle. Il n’aurait pas vu la stature du gars, l’anglais pur et dur, la plastique parfaite, la silhouette soignée. Il n’aurait pas vu à quel point il détonne dans un pub aussi modeste que lay back. Comment il est proche aussi, à quelques mètres déjà, à proximité l’instant d’après. Mais il ne l’a pas remarqué lui, que Jack pense, son attention qu’il ne réalise pas encore perdue à détailler le musicien, sa compétition comme on aime le qualifier. Il n’entre pas dans ce jeu-là Jack, même s’il aurait pu, aurait dû . Il se pense hors de sa ligue au fond, parce qu’il sait très bien que B&B n’a rien du studio prestigieux et familial de l’autre. Pourtant, le long fleuve tranquille qu’Epstein personnifie aurait eu tout à propos de s’enflammer en présence du Fitz junior. Parce qu’il vole les artistes, parce qu’il signe du mainstream, parce qu’il personnifie tout ce qui a inspiré Jack à ouvrir un studio indie dans le genre du sien, loin de ce qu’il a vécu quand lui-même, jadis, faisait partie d’un groupe qui avait le vent dans les voiles à l’international.

Il rêve de ne pas avoir levé la tête, mais pourtant, il ne baisse pas le regard. Parce que pour une raison qu’il ignore, Bailey semble aussi trituré que lui. Sans qu’il n’arrive à mettre le doigt dessus, Jack est persuadé que son nemesis est également mal en point ce soir, l’esprit secoué par ses propres démons, ses propres angoisses. Et quand le blond finit par se poster à sa droite, le canadien hausse le ton, juste un peu, juste assez, question d’attirer son attention à la clé.  « Dure journée? » il ne s’attend pas à une réponse évasive, même il n’en veut pas du tout. Simplement, il constate, il acquiesce aussi. De la tête, du cœur. « C’est moi qui offre. » le barman choisit ce moment pour enfin revenir à leur hauteur, et Jack en profite pour commander deux whisky, l’un pour lui, l’un pour l’autre s’il le veut bien.
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Arthur Coventry
Arthur Coventry
l'aigle de sang
l'aigle de sang
in devil's territory ▲ bailey & jack 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-deux ans - (23.08.1991)
SURNOM : arthur pour tout le monde.
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : grand enfant qui ne sait pas réellement quoi faire de sa vie, actuellement promoteur immobilier dans l'entreprise de papa, un projet d'urbanisme et de développement immobilier à tout de même su retenir toute son attention. il veut en être, il se voit déjà remporter le contrat et prouver à son père qu'il n'est pas un incapable
LOGEMENT : au #333 water street (sping hill) avec sa nouvelle colocataire, eleonora
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POSTS : 6506 POINTS : 420

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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RPs EN COURS : (04) ken #1greta #14swann #16

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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14

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AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : proserpinegraphics (avatar), harley (gif profil), harley (gif greta), harley (gif swann), harley (gif signa), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede, le raz de marée (ft. ryan gosling), shiloh atkins, la reconstruction (ft. haley lu richardson), nina craine, le coeur abandonné (ft. suki waterhouse)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyMar 2 Juil 2019 - 21:12



In devil's territory
Jack & Bailey


Je suis rentré d’Angleterre hier soir. Revenir en Australie fut bien plus compliqué que ce que j’avais pu l’imaginer. Retourner dans mon pays natal a été comme une bouffée d’air frais pour mois. Une décision nécessaire pour que je ne devienne pas dingue, pour ne pas commettre l’irréparable. Il aura fallu six mois à mon frère pour obtenir ce qu’il cherchait depuis son arrivée down under. J’ai fini par céder et par lui laisser les clés de mon label. Deux semaines. Il avait quinze jours pour faire ses preuves auprès de notre père. Il a fallu que je m’éloigne de ce qui compose ma vie et mon quotidien. J’ai passé trois ans à bâtir le label à Brisbane, je me suis créé une réputation en partant de rien. J’ai tout fait pour honorer le nom de famille et l’empire sur lequel mon père règne en Angleterre. Pourtant, il a fallu d’un divorce pour que tout soit remis en cause. Absolument tout. Je n’ai jamais laissé personne diriger le label, gérer les artistes et mettre en place les concerts. Et voilà que je ne suis plus au courant de rien depuis deux semaines. Il y a de quoi devenir dingue quand même, mais j’ai promis de ne pas me mêler de quoique ce soit pendant ces quinze jours. Alors, je me suis enfui en Angleterre. Sans le savoir, mon ex-femme avait eu la même idée. On, c’est retrouver dans notre ancienne maison, notre refuge. Ce fut bien plus bénéfique que tout ce qui a pu m’arriver ces trois dernières années. Sans le savoir, j’avais réellement besoin de cela. Une parenthèse, quelque peu magique, en compagnie de cette femme qui n’est autre que mon pilier. La vie a fait que nous nous sommes éloignés, mais j’ai toujours autant besoin de Ginny dans ma vie. Elle est la seule qui arrive à me remettre les pieds sur terre, à garder mes émotions conditionnées et en ordre. J’ai réussi à voir quelque chose de positif dans cette épreuve grâce à elle. Après une longue discussion avec la jeune femme, j’ai réussi à faire la part des choses. Sans pour autant être sûr que cela était la meilleure des idées qui soit.

Et me voilà de retour à Brisbane avec l’interdiction de me rendre au label pour deux jours encore. Je me dois de tenir ma part du contrat. Il faut que je prouve à mon père que je suis capable de lâcher prise. Autant dire que l’exercice est loin d’être simple. Je ne sais pas rester sagement chez moi à ne rien faire. J’ai bien tenté de contacter Jill, mais cette dernière a disparu des radars. Personne ne sait où elle a bien pu partir. Du grand Jill McGrath. J’aurais eu besoin de la voir elle aussi. Avoir ma dose des demoiselles McGrath pour de nouveau faire face à ma famille sans flancher. Il faudra faire sans visiblement. Alors, pour ne pas devenir dingue dans ma grande maison vide, je décide de partir faire un tour au MacTavish. Je sais que ce soir, il y a une soirée open mic. Je n’ai même pas besoin d’aller vérifier, c’est toujours comme cela. Je n’ai pas le droit de me rendre au label, mais personne n’a dit que je ne pouvais pas aller voir de potentiel petit nouveaux. C’est mon plaisir à moi que de me rendre dans des bars aux allures un peu miteuse pour aller écouter des passionnés venir verser leur tripe sur une petite scène. C’est ce qui me fait vibrer, ce qui me donne envie de continuer.

C’est comme cela que je me retrouve donc dans ce pub en début de soirée. J’ai la tête ailleurs, clairement en train de me demander ce que mon frère est en train de faire. Est-ce qu’il a été cool avec tout le monde ? On avait un concert de prévu ce week-end, j’espère vraiment que tout, c’est bien passer. Je me prends la tête pour un rien. Tellement que je ne regarde absolument pas ce qui m’entoure lorsque j’arrive près du comptoir. Ce qui me vaut un sacré sursaut lorsqu’un type s’adresse à moi. Je me tourne et me retrouve nez à nez avec Epstein. « Tiens Epstein. » Je soupire quelque peu et prends place à côté de l’homme. De l’ennemi, devrais-je dire. En réalité, je ne l’ai jamais vu comme tel. Il est un concurrent certes, mais pas un ennemi comme mon père semble le penser. Il m’offre un verre et je dois dire que je suis assez surpris. « En quel honneur ? » Et bien entendu, c’est plus fort que moi, je me demande ce qu'Eliott a bien pu faire. Est-il allé parler avec le musicien ? A-t-il passé un deal douteux ? Tout s’emballe dans ma tête bien trop rapidement. « Mon frère est venu te voir ? » C’est plus fort que moi. Je me dois de poser la question même si la réponse me terrifie. Oui, nous sommes en guerre depuis Amélia, mais je n’ai jamais souhaité de malheur à Epstein. Chacun son business après tout. « T’as une sale tête toi aussi… » finis-je par dire, presque inquiet.         





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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptySam 6 Juil 2019 - 21:11


in devil's territory
Bailey & Jack


Et ils partagent les mêmes maux, ce sont simplement les raisons qui changent. Ils sont tous les deux en grande remise en question, ils sont tous les deux épuisés aussi. Jack ne le précise pas, mais il le voit, il sait voir que ça, comme si Bailey lui renvoyait un miroir de son même état d’âme alors que tous les deux tentaient – et réussissaient – le plus possible à mettre de la distance entre leurs existences d’aussi loin que l’Epstein de se souvienne. Il s’étonne même, que Bailey n’ait pas rebroussé chemin lorsqu’il lui a adressé la parole. Il retient la moindre mimique de le trahir, mais Jack est définitivement surpris de ne pas s’être retrouvé face au vent violent que le Fitzgerald aurait pu lui mettre. C’est qu’ils ne sont pas amis eux deux, encore moins alliés, des connaissances qui se jaugent à distance, et l’homme d’affaires que Bailey personnifie n’a rien pour rendre Jack à l’aise. Pourtant, si le canadien grattait un peu, il verrait qu’ils sont tous les deux faits du même moule, qu’ils sont aussi sensibles et à vif l’un que l’autre. Mais pour cela, il faudrait que Bailey le laisse approcher, et ça, ça, c’est peine perdue. « Tiens Epstein. »  il commente, et Jack n’a rien d’autre à ajouter qu’un opinement de tête, il acquiesce, au moins, il l’a vu, il n’a pas joué à l’autruche, il ne s’est pas foutu la tête dans l’eau non plus. Un élan de bonté comme il ne les compte plus et il justifie le verre qu’il commande pour le producteur, pas foutu de se mêler de ses affaires, maintenant persuadé qu’ils sont aussi différents que similaires. Ils ne parleront probablement jamais de leurs malheurs, et encore moins ce soir, mais Jack y croit, à l’écoute. Et parfois, rien qu’un silence partagé offre tout le support dont on a besoin.

« Mon frère est venu te voir ? » il fronce les sourcils, là, par contre, incertain. « Ton frère se tient encore plus loin de moi que toi. Je le prends presque comme un compliment, vu le personnage qu’il fait. » qu’il s’entendra dire, avec un ton aussi sec que compréhensif. Parce que s’il peut ne pas avoir à discuter d’Eliott, il ne s’en porte que mieux Jack. Entre lui et Bailey, y’avait un fossé, et même s’il n’avait jamais eu à faire de deals ou du moins à rester dans le sillage du blond bien longtemps, son frère, il l’évite comme la peste – et se ravit de voir que le traitement est réciproque. Dans l’industrie, ils parlent, ils jugent, ils se connaissent tous. Jack ne prend jamais part aux ragots, il n’aime pas, il se tient à l’écart comme dans tout ce qu’il fait depuis toujours. Mais il les entend par contre, il sait comment tous perçoivent Eliott, comment sa réputation le précède ici. Un véritable requin avec un orgueil et un égo bien trop gros pour le maigre talent qui l’excuse. À percevoir la pointe de rancœur dans la voix de Bailey, Jack s’attend à ce que l’opinion populaire soit celle qu’il partage également. « T’as une sale tête toi aussi… »  et la pique qui monte, pas de surprise non plus. Même s’il avait visé un coin du bar un peu plus reculé en espérant que la lumière tamisée ferait le travail et camouflerait son air épuisé, ses traits tirés, il fallait dire qu’à jouer au jeu du détective, c’était assuré que Bailey le rattraperait du revers. « Les dures journées, c’est inévitable pour tout le monde. » il hausse de l’épaule, trempe ses lèvres dans l’alcool aussi. Puis, il est pensif surtout. Il entend les instruments derrière qui s’accordent, la soirée open mic qui ne prend pas trop de temps à se mettre en place. Ce n’est qu’une énième gorgée ne silence plus tard qu’il tourne à nouveau la tête vers Bailey, aussi honnête que pensif, quand bien même intéressé, il doit le constater. « Comment tu fais pour bosser avec lui au quotidien? »
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Arthur Coventry
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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyLun 22 Juil 2019 - 21:38


In devil's territory
Jack & Bailey


La tête explosée par le décalage horaire, j’ai dormi une bonne partie de la journée. Ce n’était pas la meilleure des idées puisque je me suis réveillé complètement déboussolé sur mon canapé alors qu’il était déjà dix-huit heures. Autant dire que je ne suis pas près de retourner au lit et c’est pour cela que j’ai décidé de partir faire un tour dans un bar que je fréquente par intermittence. Il ne s’agit pas de mon établissement favori à Brisbane, mais ce soir, ils font une scène ouverte et c’est ce que je recherche constamment après tout. Je ne suis pas encore retourné au studio. Deux semaines que je n’ai pas travaillé et cela commençait à réellement me démanger. Je ne sais pas mettre mon travail de côté à 100% ou tout du monde, je ne savais pas le faire. J’ai commencé à travailler pour mon père l’année de mes dix-neuf ans et je n’ai jamais changé. En dix-huit ans, je n’ai pris des vacances qu’une seule fois : pour ma lune de miel et je l’ai même pas passé avec ma femme. L’hyperactif que je suis ne savait pas s’arrêter. Je devais toujours être présent, toujours sur le front pour que mon père ne me critique pas, pour ne pas me laisser submergé. Les vacances, ce n’était qu’une légende pour moi. Les seuls instants de pause que j’osais m’accorder, c’est lorsque l’on disait de partir deux/trois jours dans notre maison de campagne avec Ginny. Et il y a deux semaines, pour la première fois de ma vie, on m’a imposé des vacances. Interdiction de mettre les pieds au label, interdiction de chercher de nouveau talent et de m’occuper des contrats en courant. Autrement dit, une véritable torture pour moi. C’est bien pour cela que je suis parti à l’autre bout du monde pour tenter de ne pas penser a tout ce qui était en train de se faire et défaire sans moi. J’ai laissé mon label entre les mains inexpérimenté de mon grand frère et rien que d’y penser cela me rend malade. Je ne sais pas encore ce qu’il a bien pu faire, je ne sais pas s’il a su tout gérer. Je ne sais rien et plutôt que de me rendre malade en pensant à tout cela, j’ai décidé de sortir un peu. Mon père m’a donné rendez-vous au label dans deux jours en attendant, je me dois de continuer ma part du marché. Alors, ce soir, je suis là uniquement en tant que spectateur. Je sais parfaitement que je ne pourrais pas faire taire le directeur artistique qui sommeil en moi, mais je vais tenter de ne pas m’emballer. Enfin… Cela s’était jusqu’à ce que je me retrouve nez à nez avec Jack Epstein.

Nous n’avons jamais été les meilleurs amis du monde avec Epstein. Un peu comme deux mondes qui s’opposent. En soit, je n’ai rien contre lui enfin… À moins qu’il ne s’approche un peu trop d’Amélia. Sur ce sujet, les choses sont bien différentes. Il est le premier à avoir remarqué le talent de la blondinette, je suis arrivé avec quelques jours de retard et pourtant, c’est avec moi qu’elle a signé. Je crois que depuis Jack ne me supporte plus. On ne sait jamais lancer dans une guerre ouverte, mais il est certain que nous avons les mêmes goûts musicaux et que dans l’industrie cela peut réellement poser problème. Alors, on se toise du regard un instant. Je suis plus que surpris lorsque le Epstein fini par m’offrir un verre. Je suis tellement surpris par son geste que je me demande si Eliott n’est pas passé par là. Depuis que mon frère à débarquer à Brisbane, je suis devenu complètement parano sur ses actions. Je sais qu’il n’est pas là pour profiter de la plage et du pays. Il veut prendre ma place et il serait capable de tout pour arriver à ses fins, et même sympathiser avec Epstein. Je le connais par cœur Eliott. Pourtant, Jack semble étonné de m’entendre parler de mon frangin. Donc il n’a rien à voir dans cet élan de gentillesse. Je ne sais pas si je dois trouver cela encore plus bizarre ou non. « Merci. » murmurais-je avant de prendre place aux côtés du musicien.

Mon père m’a forcé à entrer dans cette guerre injustifiée. Pourtant, Jack Epstein représente tout ce que j’aimerais être. Un musicien libre, seul à la tête de son label, seul décideur. Une liberté que je lui envie avec force. Sans doute ce qui nourris ma haine injustifiée envers lui. Probablement… Pour autant, ce soir, il semblerait que la hache de guerre soit enterrée. On en viendrait presque à se confier sur nos malheurs. Des tracas qui semblent être bien trop similaires. Je me retiens de lui poser toute une série de questions. Ma curiosité me perdra et j’ose imaginer qu’Epstein n’a pas réellement envie de s’épancher auprès de moi. « Buvons à nos dures journées, alors. » dis-je tout en levant légèrement mon verre. Je le vide cul sec et fait signe au barman de m’en servir un autre. Je vais en avoir besoin de plusieurs, surtout si Jack lance la conversation sur mon abruti de frangin. Un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres en entendant la question du brun. « Je ne sais pas. » Probablement pas la réponse qu’il attendait, mais littéralement, je n’ai aucune réponse à sa question. Je ne sais pas comment je fais pour supporter Eliott depuis plusieurs mois. Parfois, je rêve de le frapper violemment. Juste pour qu’il se taise, pour qu’il monte dans un avion en direction de Londres et qu’il ne revienne jamais. Littéralement jamais. « Il est insupportable et il n’y connaît absolument rien en musique. » Je soupire une nouvelle fois et prends une gorgée de mon verre. « Absolument rien. » Mon regard se perd sur la scène ou quelques musiciens sont en train de s’installer pour commencer leur set très prochainement. « Oh si, il adore un certain DJ, qui se prend pour un musicien alors qu’il appuie sur trois touches d’un ordinateur et appelle cela de la musique. » Oui, cela me met hors de moi depuis des mois et j’ai peur qu’Eliott ai profité de mon absence pour signer cet idiot qui se prends pour un DJ. Je pourrais en vomir d’écouter cette musique. « Remarque, tu dois apprécier ça, toi et tes goûts douteux. » Et oui… La compétition n’est jamais bien loin après. Jamais. « D’ailleurs, tu viens voir qui ce soir ? » Que je m’y intéresse un peu plus même si je ne sais pas si je vais pouvoir récupérer mon label un jour.      





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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyMar 6 Aoû 2019 - 0:21


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« Buvons à nos dures journées, alors. » et il semblerait qu’à travers leur malheur, qu’à travers leurs défis, ils se soient trouvé un terrain d’entente. Jack est pas idiot, même si aveugle et naïf. Il sait que tout ça, demain, ça n’aura plus de sens. Il sait qu’il s’agit là d’une étoile filante, d’une comète, d’une situation isolée dont tous les deux arrivent à tirer un semblant de bénéfice. Alors il profite, cogne son verre contre celui de Bailey, y voit une trêve, un drapeau blanc, une tentative de. Évidemment que l’enfant prodige des Fitzgerald vient sur le sujet, les ragots l’ayant amené tout seul, et Epstein qui essaie vraiment de teinter son jugement – s’il ose en porter un, ce qui n’est pas son genre – d’être influencé parce ce qu’on raconte au sujet d’Eliott. « Je ne sais pas. » que Bailey statut, que Jack encaisse d’un hochement de tête définitif, mais las aussi. « Ça m’étonne qu’il soit pas retourné à Londres depuis. » parce qu’il sait que c’est de là qu’il vient, qu’il sait que c’est à Londres qu’Eliott a le plus de pouvoir, de contrôle. À Brisbane il n’y comprend rien, il deviendra bien vite la risée si ce n’est pas déjà fait. Et si à même ses rangs, et si directement dans son propre label éponyme il se fait critiquer et juger à ce point, force est d’admettre que son règne sur l’île n’aura pas lieu d’être aussi longtemps qu’il l’avait prévu. . « Il est insupportable et il n’y connaît absolument rien en musique. Absolument rien. » c’est relatif, que Jack pense, imitant le blond en prenant une gorgée de son verre, pensif. Mais malgré toutes ses bonnes intentions, stupides canadien voyant le beau dans tout, il est capable de faire la part des choses. « C’est ce qu’il semble, ouais. » Eliott avait un sens des affaires impeccable. Il était un requin, un vrai, un vendeur dans l’âme. Sa plus grande force restait sa capacité à convaincre qui que ce soit d’acheter quoi que ce soit. Il avait bien réussi à persuader son père de lui laisser une part dans une entreprise, dans un domaine pour lequel il n’avait absolument aucune connaissance, ni goût, ni même passion. C’était impressionnant, et surtout pour un océan tranquille comme Jack, de voir un type tel qu’Eliott se forger une place en usant de belles paroles, de bons arguments. Jack lui, il bossait. Il trimait, dur, à la sueur de son front, il ne gagnait rien, il perdait tout, mais il continuait. Parce que la musique c’était sa vie, sa raison d’être. Eliott le fascinait par ses ficelles, le dégoûtait par sa ruse.

« Oh si, il adore un certain DJ, qui se prend pour un musicien alors qu’il appuie sur trois touches d’un ordinateur et appelle cela de la musique. » et Bailey est acide, Jack n’en tient pas rigueur. Pour une fois que sa rage n’est pas axée vers lui, il ne s’en sent que plus soulagé. « Il est au goût de son temps. » qu’il ironise le brun, un sourire fin qui longe le rebord de son verre, lui qui finit par le poser sur le bar. Le fameux DJ que Bailey a l’air d’avoir pris autant en grippe que son frère, et Jack sait que dans ce domaine-là, il n’y connaît rien. Lui, il est raw, il vise le naturel, il vise l’épuré. Y’a un marché pour tous, et le jeune Eliott est tombé dans le cliché aussi facile que payant. Good for him.  « Remarque, tu dois apprécier ça, toi et tes goûts douteux. » la pique ne fait pas mal, puisque Jack ne se sent pas particulièrement visé ; même s’il l’est ardemment. « Oh tu sais, du moment où on fait entrer de la technologie je perds la carte. On est encore à la plus simple itération d’une régie au studio. » pure rhétorique, jamais Epstein ne produirait quelconque morceau qu’il n’avait pas saigné de ses vieux réglages poussiéreux et de ses consoles datant d’un millénaire ou deux. La régie faisait pitié pour quiconque venait d’une boîte aussi mainstream que les Fitzgerald, mais aux yeux de Jack, c’était exactement ce qu’il aimait, ce qui apportait profondeur et particularité à ses sons. « D’ailleurs, tu viens voir qui ce soir ? » « Tout le monde me dirait de pas répondre à ça. » qu’il cédera du tac au tac, leur compétition étant totalement évidente. Puis, il inspire longuement, laisse ses prunelles voilées par l’âge et les milliers de souvenirs parcourir la salle un moment. « Un duo, ils sont pas encore là, je sens qu’ils vont arriver bien plus tard. Un oncle et son neveu. » il commence, étrangement à l’aise de partager l’information malgré le passif qu’il entretient avec Bailey. « Leurs mélodies sont banales, mais leurs paroles sont puissantes. Y’a de quoi faire. » rêveur, misant encore et toujours sur les mots, sur l’histoire, sur ce qu’il ressent, l’émotion plus que la technique. « Toi? » et il ose Jack, il se surprend lui-même, se redonne une bribe de courage en terminant son verre d’un trait. « Tout le monde te dirait de pas répondre à ça. » il se moque, le dédouane aussi un peu.
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Arthur Coventry
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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyLun 26 Aoû 2019 - 21:17



In devil's territory
Jack & Bailey


Jamais je n’aurais imaginé un jour trinquer avec Jack dans un bar, ou ailleurs. Pourtant, c’est bel et bien ce que nous sommes en train de faire. Comme si le hasard avait décidé de nous réunir ce soir, dans ce bar. Il semblerait que nous ayons tout les deux eu une sale journée et bien entendu la même idée de venir noyer tout cela dans un bon verre de whisky à écouter quelques âmes musiciennes qui se découvraient sur une scène minuscule ou personne ne leur prêtait réellement attention. À croire que nous ne sommes pas si différents que cela après tout. Seulement une rancœur existe bel et bien entre nous, cristalliser par la signature d’Amélia dans mon label et non le sien. Pourtant, ce soir, il semblerait que la rancœur soit mise au placard, le temps d’un instant ou plutôt le temps d’un verre. Tentative désespérée d’avoir une conversation censée avec un homme qui connais si bien le milieu dans lequel j’évolue depuis si longtemps. Ce milieu que je connais tant, mais d’où mon père et mon frère tente de m’arracher pour satisfaire leur égo, pour me punir d’une décision prise sans leur consentement. On en vient à évoquer mon frère d’ailleurs. Visiblement, Jack ne le porte pas dans son cœur également. Je suis presque rassuré d’entendre cela. « Il ne retournera pas à Londres tant qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il veut. » Autrement dit, il ne partira jamais, parce que ce qu’il souhaite, c’est prendre ma place. À croire qu’il a fini par se plaire en Australie. Je n’en sais trop rien pour être honnête, ce n’est pas comme si on avait des conversations banales avec Eliott.

C’est un peu sans réfléchir que je finis par me confier auprès de Jack. Comme si nous étions des amis et pas des ennemis de travail. Je crois que j’avais juste besoin de parler de tout cela à quelqu’un. Malheureusement pour lui, cela tombe sur Jack. Parce qu’il connaît le milieu et parce qu’il me comprendra quand je passe des heures à m’énerver sur mon frère et son amour pour la musique électronique qui a des kilomètres de mes goûts personnels. Je ne critique pas les DJ. Loin de là. Il y en a des très très bons et qui m’étonne par les émotions qu’ils arrivent à véhiculer avec leur musique. Malheureusement, ceux que mon frère choisi, sont loin, mais alors très loin, d’être les meilleurs dans leur milieu. Jack ironise et je lève les yeux au ciel. « Des goûts douteux si tu veux mon avis. » Comme s’il voulait réellement avoir mon avis. Et parce que notre rivalité n’est jamais loin, je compare les goûts questionnables de mon grand frère à ceux de l’homme assis à mes côtés. Je n’oublie jamais que nous sommes concurrents. Mon père me tuerait pour avoir oublié cela. Il me tuerait s’il me trouvait en pleine discussion autour d’un verre avec Epstein. Et la réponse de ce dernier, me laisse curieux. Je sais que son label est beaucoup plus indé que le nôtre, beaucoup plus rétro, mais je ne pensais pas à ce point. Il a l’air allergique à la technologie. « Le mainstream c’est pas ton truc hein ? » Et je me rends compte qu’il semblerait que l’on ait bien plus de points en communs que ce que je voulais bien le croire. Je ne suis pas du genre à apprécier le mainstream. J’aimerais pouvoir continuer à faire à l’ancienne. Lorsque je vivais encore à Londres, je faisais toujours tout mon possible pour entraîner les artistes que j’avais signé au studio d’Abbey Road, au moins pour une session. Pour la beauté de l’endroit, mais surtout pour les techniques qu’ils conservaient d’un style très 60’s et bien loin de ce qui fait vibrer les jeunes artistes parfois. « Je comprends mieux pourquoi tu nous supportes pas. » Je ris un peu. « Pourtant, on est pas si différent. » Je te l’assure Jack, mais je n’insiste pas et lève juste mon verre, un petit sourire aux lèvres.

Ma curiosité finis par reprendre le pas sur le reste. Je veux savoir qui il est venu voir ce soir et sa réponse me sourire. Bien sûr qu’il ne devrait pas répondre et pourtant, il le fait. À croire que le temps s'est réellement suspendu l’espace d’un instant. Donc un oncle et son neveu. Il va falloir que je l’observe durant la soirée pour capter qui il attend avec impatience. Et il me retourne la question. Bien entendu. Parce qu’il faut jouer à jeu égal, toujours. « Effectivement, je ne devrais pas répondre. » Et je cherche à gagner du temps, car je ne suis pas venu en connaissance de cause. Je suis venu pour ne pas aller rôder près de mon propre studio afin de savoir ce que fait mon frère. J’ai promis de rester éloigné pendant encore deux jours, mais je ne pouvais plus rester chez moi à ne rien faire. « Pour être honnête ? Personne en particulier. » Là est probablement ma faiblesse, mon honnêteté auprès de tous, et même auprès d’Epstein. « Pour ne pas rester chez moi. » Je hausse les épaules et bois une nouvelle gorgée de mon verre. « Pour reprendre le rythme. » Je soupire. « Enfin j’en sais trop rien. Plus par habitude en réalité. On verra bien ce qui en ressort. »       





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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyMer 4 Sep 2019 - 3:47


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Bailey & Jack


C’est étrange, comme sensation. C’est aussi familier que déstabilisant, et Jack ne se souvient pas du moment où il a parlé aussi longtemps avec lui. Il ne se rappelle même pas d’avoir pu prononcer plus d’une phrase ou deux que Bailey aurait daigné écouter, approuver même, auxquelles il aurait répondu. Une soirée de nouveautés dont il se complait étrangement, à travers lesquelles il réalise que finalement, ils se ressemblent tous les deux. Qu’ils ont des combats intérieurs similaires, qu’ils ne sont pas autant aux antipodes qu’on pourrait le croire, qu’ils, eux-mêmes, le pourraient. « Le mainstream c’est pas ton truc hein ? » la question n’est que pure rhétorique. « Je comprends mieux pourquoi tu nous supportes pas. » et Jack cède bien vite, un rire qu’il n’étouffe pas, qu’il partage plutôt. Intéressé. « Chacun ses goûts, je suis pas là pour les diminuer, juste pas pour les partager. » loin de lui l’idée de juger quoi que ce soit. Il est de ceux qui aime l’art, le vrai, celui qui est fait par des passionnés, pour des passionnés. Mais il ne peut pas s’empêcher de préférer ce qui est plus vieux, plus travaillé, ce qui dénote. C’est sa marque de commerce, sa philosophie, ses valeurs. Il est un gars d’oldies, il le sera toujours, il laisse la place à d’autres pour découvrir de nouveaux styles, pour leur faire honneur. Mais la musique que Jack aime et approuve, la musique qu’il compose et qu’il écoute, elle est faite de piano et de trompettes, de voix rauques et de paroles qui se perdent dans une atmosphère bien émotive. « Pourtant, on est pas si différent. » « Il semblerait, effectivement. » un hochement de tête plus tard et il partage un coup d’œil avec le Fitzgerald, presque la complicité qui va avec. Parce qu’en effet, il le remarque de plus en plus et se plaît à réaliser que le blond fait de même. Dans une autre vie, ils auraient facilement pu être d’excellents amis, dans un autre monde où on ne les forcerait pas continuellement à se mettre en compétition l’un contre l’autre, il y aurait pu avoir un potentiel, il y aurait pu avoir plus, tellement plus. Et non, Jack n’est pas déçu, ni même nostalgique. Il constate, tout simplement.  

Viennent les questions délicates. « Effectivement, je ne devrais pas répondre. » Bailey qui cherche ses mots, et Jack qui ne forcera rien, qui le laissera faire. S’il lui ment, s’il part, s’il lui tourne le dos, s’il l’ignore. Il n’est pas difficile à dégager Epstein, il ne s’impose jamais, mais il demande, parce que la question lui est venue d’abord, et parce que ce serait être fourbe de cacher sa propre curiosité. « Pour être honnête ? Personne en particulier. » et pourtant, il ne se méfie pas. Parce qu’il voit dans son regard, que justement, il est honnête. Jack qui aurait pu, qui aurait dû ne pas se fier à ce que Bailey avance, parce qu’il connaît le frère et le père, parce qu’il sait de quels moules ils sont faits, parce qu’il finit toujours par se faire prendre au piège de toute façon. Qu’il croit trop en l’homme, qu’il fait tellement confiance qu’il est toujours et constamment criblé de tous ses mauvais choix, de tout ce pourquoi il aurait dû ne pas croire autant. Toutefois, jamais il ne changerait pour rien au monde. Et il y croit, à la confession de Bailey, il y croit dur comme fer. « Pour ne pas rester chez moi. Pour reprendre le rythme. Enfin j’en sais trop rien. Plus par habitude en réalité. On verra bien ce qui en ressort. » il énumère, il soupire, il se cherche, et Jack comprend totalement. « C’est un bon endroit pour ça. Ils sont tous tellement variés, ils ont tous tellement de talents différents à apporter, on peut pas juste rester ici dans l’attente de quelque chose. » qu’il finira par souffler, une fois qu’il sentira que Bailey a repris un peu de contenance. Et il ne demandera pas si les rumeurs sont vraies, s’il a entendu la vérité lorsque les échos et énièmes potins du domaine lui ont soufflé cruellement à l’oreille que Bailey avait été mis en quarantaine du studio le temps que son frère fasse ses preuves. « Je suis pas inquiet. » ce ne sont pas de ses affaires à Jack, il ne se risquera pas à y mettre le nez, lui qui de toute façon ne doute pas qu’Eliott se retrouvera discrédité en tout bien tout honneur tellement le domaine ne lui faisait pas de cadeau, ne l’appréciait en aucune circonstance.

Pourtant, un autre sujet le travaille, et peu importe comment il tente de tourner la question dans sa tête, il y revient toujours Jack, il finit toujours par ressasser, par se détester de le faire. « Comment va Amelia? » qu’il osera enfin, lorsque son regard croisera celui du Fitzgerald une seconde plus tard. « Je demande en tout bien tout honneur. Je respecte son choix, j’veux juste entendre ce dont je me doute déjà. Qu’elle est bien chez vous. » il est un drôle d’oiseau Epstein, à se persuader être un mauvais père pour Ellie, une mauvaise figure paternelle approximative pour Amelia. Mais il s’inquiète d’elle, il veut son bien, il n’espère que ça.
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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyJeu 26 Sep 2019 - 20:25



In devil's territory
Jack & Bailey


Je me souviendrais toujours de la première fois ou j’ai entendu parler du label de Jack. On venait tout juste de trouver les locaux pour installer le studio ici à Brisbane et je me renseignais un peu sur la concurrence. En aucun cas, je n’avais un esprit compétitif. Je voulais juste savoir, juste comprendre ce qui se faisait déjà dans le coin. On m’avait parlé d’un certain Jack Epstein et de son label dont le nom m’avait fait rire. Je m’étais renseigné. J’avais aimé son style différent et quelque peu old school. Puis mon père était venu à Brisbane, pour prendre conscience du terrain, pour avoir une vue d’ensemble. Lui aussi avait entendu parler d’Epstein et la règle a été clair, ne jamais s’associer avec ce hippie. La concurrence est née de là. La haine aussi. Au départ, ce n’était que cela, pour satisfaire le paternel. Puis il y a eu Amélia et le mépris à continuer de grandir. Pourtant, il semblerait que nous ne soyons pas si différents que cela tous les deux. Le plus impressionnant c’est que Jack approuve mes propos, en douceur. Comme si l’on pouvait être complice ou même ami. Après tout, si on regarde de loin ce serait à s’y méprendre. Deux amis qui prennent un verre dans un bar. Situation banale. Aucun souci d’argent, de concurrence, de qui signera le prochain prodige. Une soirée en toute simplicité pour une fois.

Si mon père me voyait, il deviendrait fou. Si mon frère me voyait, il se précipiterait aux pieds de notre paternel pour tout lui raconter, pour amplifier la vérité. Il se réjouirait que je sois en train de sympathiser avec l’ennemi. Comme si Jack était réellement un ennemi. Il est tout aussi passionné que moi. Rien de plus. Le business de la musique est assez grand pour nous deux. J’en suis persuadé. On devrait pouvoir trouver un terrain d’entente. Je ne suis pas du genre à détester quelqu’un sans raison. Pourtant, c’est en dansant sur des œufs que l’on parle de la raison de notre présence ici ce soir. Il m’avoue attendre un petit groupe familial. Je bégaye quelque peu avant de lui avouer que je ne suis là pour personne en particulier. Je m’ouvre à lui-même si on ne se connaît pas, même s’il n’a probablement pas envie d’entendre tout cela. Pourtant, je ne sais plus qui à me confier. Il est celui qui me comprendrait le mieux. D’ailleurs, il m’écoute avec attention le Epstein. Je hoche la tête et souris quelque peu. « J’aime beaucoup cet endroit. » C’est ici que j’ai souvent rencontré des petits prodiges. Ici, que j’ai eu une conversation musicale endiablé avec un jeune musicien lors de ma dernière visite. « Il faut juste remettre les pieds à l’étrier. » C’est comme après une chute, il faut se remettre en selle de suite. J’ai fui à Londres pendant quelques jours, désormais, j’ai besoin de me concentrer à nouveau sur ma musique pour reprendre mes habitudes.

Alors que mon regard se concentre sur la scène toujours vide, la question de Jack me déstabilise un brin. Je savais que l’on allait en venir là. Bien sûr. Cela le démangeait. Il veut savoir comment elle va et je ne peux pas lui en vouloir. Elle m’a choisi moi au lieu de lui. Je n’avais pas influencé son choix. Je pense qu’il le sait. J’ose l’espérer. Et il me le confirme. J’hésite un instant, bois une gorgée de mon verre et me tourne vers lui. « Elle va bien. » Très bien même. Je la vois s’épanouir de jour en jour dans nos studios. « On doit encore travailler quelques chansons, elle a tendance à revenir sur la même mélodie un peu trop souvent, mais… Elle va faire un carton, j’en suis persuadé. » Et bien sûr qu’il le sait. Amélia est un petit diamant à l’état brut, après tout, il l’avait découvert avant moi. Mon regard croise le sien et j’hésite encore un peu. « Tu… Tu aimerais passer écouter ce qu’elle a fait ? » Mon dieu si Eliott m’entendait. Pourtant, je ne veux pas nourrir la haine. « Je veux dire… Je pense que ça lui ferait plaisir. » Et peut-être qu’il pourrait donner son avis. Idée folle, je sais, mais pourquoi pas après tout. « Enfin, c’est sûrement idiot, pardon. »        





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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyJeu 24 Oct 2019 - 2:48


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Bailey & Jack


La cachette n’en est plus une et Jack ne se sent pas brimé dans sa liberté, la soirée qu’il n’aurait jamais penser pu passer, même quelques bribes, avec le Fitzgerald à portée. Eux deux et leurs univers si différents l’un de l’autre, on aurait cru à un tableau inégal, on aurait pu penser qu’ils n’avaient rien à y faire et qu’ils forçaient tout. Que la conversation n’était pas naturelle, qu’eux non plus étaient tout sauf ça. Mais Epstein n’a pas l’habitude d’être si loquace – et encore, il ne parle pas des masses, mais il parle tout de même – lorsqu’il n’est pas un minimum à l’aise. Il se sent à sa place, parce que ce ne sont pas leurs vieilles rancunes inutiles, leurs pedigree opposés depuis la nuit des temps qui stagnent entre eux. Il se sent à sa place, parce que c’est de musique dont ils parlent, c’est de musique et c’est ce qui les unit et c’est beau, c’est nécessaire aussi. On l’oublie souvent dans ce milieu, et il s’en mord les doigts Jack, d’avoir choisi une voie où la compétition est toujours si féroce, où la pression est toujours si intense. La vocation comme une bénédiction, comme une malédiction aussi.

« J’aime beaucoup cet endroit. Il faut juste remettre les pieds à l’étrier. » et il hoche de la tête Epstein, il comprend la métaphore, lui-même adepte de l’adage. Il n’est pas du genre à quitter ses bonnes vieilles habitudes non plus, il est casanier Jack, il a une routine désorganisée et sa maison est un bordel infini, mais au fond, il l’aime son confort. Le quitter en emménageant en Australie lui a donné l’effet d’une douche glaciale, mais doucement, un peu à l’instar du blond, il recommence, il met un pied devant l’autre, il teste, il tente, il apprivoise. La valeur qui remonte, la rengaine dont il ne tient par rigueur, et Amelia qui glisse sur le sujet comme un énième drapeau blancs entre eux deux. « Elle va bien. On doit encore travailler quelques chansons, elle a tendance à revenir sur la même mélodie un peu trop souvent, mais… Elle va faire un carton, j’en suis persuadé. » « C’est tellement elle. » qu’il laisse glisser Jack, doucement. Il n’est pas là pour jouer à celui qui connaît mieux l’artiste que quiconque, au contraire, le commentaire de Bailey l’attendrit, lui prouve qu’il la connaît bien. Elle a pris la meilleure décision pour elle en allant avec lui, et autant son piètre orgueil avait eu mal, autant il était en paix avec cela maintenant. « Tu… Tu aimerais passer écouter ce qu’elle a fait ? »

Un sourcil qu’il retient de se hausser ; Eliott ne doit absolument pas avoir son mot à dire sur cette visite, lui qui probablement s’y opposerait férocement. « Je veux dire… Je pense que ça lui ferait plaisir. Enfin, c’est sûrement idiot, pardon. » « Bien sûr que j'aimerais. » inévitable, et Epstein qui assure, qui ne dirait non pour rien au monde malgré le malaise qui pointe doucement dans la voix du Fitzgerald. « Mais si tu peux t’assurer de voir avec elle, je voudrais pas remuer des trucs qui lui feront plus de mal que de bien. » il ne veut rien lui imposer ; elle a déjà eu bien du mal à se sortir de sa situation précédente, jamais il n’oserait la secouer à nouveau. « Merci, Bailey. » qu’il soupire, probablement sans même que l’autre l’entende, mais tout dans son regard, dans son sourire, le lui confirme.
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Arthur Coventry
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l'aigle de sang
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Message(#) Sujet: Re: in devil's territory ▲ bailey & jack in devil's territory ▲ bailey & jack EmptyDim 17 Nov 2019 - 21:10


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J’avais besoin de revenir dans cet endroit que j’aime tant et qui bien souvent me reconnecte à mon amour premier pour la musique. Ici, je me sens bien et j’en oublie presque tous mes problèmes. Tellement que je finis par m’asseoir auprès de Jack et entame une conversation avec lui. Comme si nous étions deux collègues qui se voient rarement, mais qui se respectent. Si mon frère voyait cela… Il m’aurait déjà entraîné en dehors du bar pour me mettre la raclé de ma vie. Pour Eliott, Jack est une petite raclure, un moins que rien qui se prends pour un musicien. Bien entendu mon frère n’a rien compris, mais personne ne pourra lui faire changer d’idée. Personnellement, j’ai envie de me sortir de ce cliché. Je suis persuadé que Jack est homme bien. Perdu dans son monde et sa musique. Un peu comme moi. La seule chose qui nous oppose est que Jack semble pouvoir être maître de son destin tandis que je suis obligé de me conformer au bon vouloir de ma famille. Mais on fait abstraction de nos différends et de nos différences. On parle musique. Passion commune qui nous fait vibrer.

Inévitablement, on parle d’Amélia. Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie. Je ne devrais pas parler de cela avec lui. Garder des distances, ne pas lui laisser la chance de savoir sur quoi je travaille avec elle. Pourtant, je ne suis pas comme cela. Il été tombé sous le charme de sa voix lui aussi. Il a le droit de savoir. Je sais qu’Amélia pense souvent à lui. C’est un juste retour des choses pour moi. Je ne pense plus à la compétition. On devrait plus penser à cela de toute manière. On verra plus tard. Un autre jour. Je n’en sais trop rien. Je ne veux pas me prendre la tête. Pas alors que j’estime Jack comme quelqu’un de talentueux et d’intègre. « Je lui demanderai avant. On se fait souvent des sessions assez tard. » dis-je en lui souriant un peu. « Autrement dit quand mon frère n’est plus dans les parages. » Je ris un peu et finis mon verre alors que mon téléphone se met à sonner dans la poche arrière de mon jean. Quand on parle du loup… Je soupire longuement et relève les yeux vers Jack. « Désolé, je dois répondre. » Je montre le verre d’un signe de tête. « Merci pour le verre. Bonne soirée Jack. » Je lui souris une dernière fois et pars en direction du fond de la salle pour sortir dans la ruelle et prendre l’appelle de mon frère. Lui aussi veut parler musique, mais subitement la conversation me passionne bien moins.

        





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