the vultures circling dark clouds

@arthur coventry

lieu: former moreton bay hospital, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

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« Vous êtes forgeron si je ne me trompe pas, c’est ça ? » Ruben avait préféré approcher le jeune homme avant que ce dernier ne le repère, mais maintenant que l’attention de ce dernier allait être orientée vers lui il allait rapidement se trouver coincé: il n’avait aucun excuse pour se trouver ici. Initialement, le jeune vampire était venu se promener du côté du Moreton Bay Hospital en rien pour y prodiguer des soins puisque l’établissement avait fermé ses portes quelques années plus tôt, mais bien pour voir si un humain ou deux ne se terraient pas dans le coin et pourrait potentiellement servir de diner. Dans ce type de lieux, les seules personnes assez solides pour s’y aventurer n’était pas celles qui tenaient réellement à la vie.

Il n’avait pas prévu de tomber sur un visage qui lui était plus ou moins familier, le jeune homme se tenant désormais à ses côtés alors qu’il avait annihiler la distance entre eux. Un inconnu en guise de diner c’était toujours plus simple qu’un homme connu de tout le peuple. Et puis, ce n’était pas la première fois que cela arrivait: il était sous l’emprise d’un espèce de frisson parcourant sa colonne vertébrale lorsqu’il se retrouvait proche de lui. « Vous savez que bien des légendes et des rumeurs circulent en rapport avec cet endroit, vous ne devriez pas trop trainer dans les parages. » Attaquer en premier donnait l’avantage, et Ruben espérait que ce serait le cas pour lui en cet instant, alors qu’il pointait du doigt la bâtisse devant laquelle ils se tenaient tous deux désormais. « Qu’est-ce qui vous amène à vous promener dans le coin ? » Il tourna son visage vers lui, avec un sourire un brin amusé désormais - il donnait le change autant qu’il le pouvait. « Etes-vous venu pour récupérer du matériel à forger ? Apparemment, bien des personnes sont prêtes à donner cher pour avoir un lit d’ici chez elles. Ne sont-elles pas folles ? » Il ajouta là un petit rire, comme si c’était inconcevable comme concept; lui n’avait pas besoin de lit, mais l’idée était plutôt amusante si quelqu’un demandait son avis sur la question.

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@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Vous êtes forgeron si je ne me trompe pas, c’est ça ? » Arthur ne put dissimuler son sursaut de frayeur à l’entente de ses mots. Il était rare qu’on le surprenne ainsi, lui qui avait su développer une ouïe fine pour la chasse. Se tournant vers son interlocuteur, il comprit en un regard, que ce dernier n’avait rien de pleinement humain. Personne d’autre qu’un suceur de sang ne pouvait être aussi silencieux dans ses déplacements. « C’est cela oui. » Il se devait de donner le change. « Vous auriez besoin de mes services ? » Tout le monde en ville savait qui était Arthur, cela était d’autant plus vrai depuis que le maréchal-ferrant avait disparu. L’autre paraissait impassible, tel un passant fiévreux à l’idée de pouvoir converser quelques instants. Tout aurait pu paraître normal, à un détail près, le lieu dans lequel ils se trouvent. « Vous savez que bien des légendes et des rumeurs circulent en rapport avec cet endroit, vous ne devriez pas trop traîner dans les parages. » Un sourire vint étirer les lèvres du chasseur. « Il m’en faudra plus pour être effrayé. » Certes, la bâtisse qui se dressait devant eux avait tendance à lui faire froid dans le dos, mais Arthur en avait vu d’autres. Du coin de l’œil, il s’efforçait d’observer les moindres mouvements de son interlocuteur. Les gens de son espèrent prenait-il tout le temps d’entamer la conversation avant de se jeter sur leur victime ? Arthur n’en avait croisé que très peu depuis l’éclipse.

« Qu’est-ce qui vous amène à vous promener dans le coin ? » L’honnêteté dont il faisait preuve le poussait presque à employer le terme de chasse, mais Arthur se voulait plus malin que cela. « Êtes-vous venu pour récupérer du matériel à forger ? Apparemment, bien des personnes sont prêtes à donner cher pour avoir un lit d’ici chez elles. Ne sont-elles pas folles ? » À en croire son léger rire, lui aussi semblait parfaitement amusé par la situation. « Chacun s’accommode de peu par les temps qui courent. » Arthur se savait armer, mais surtout, il savait que son compagnon de fortune n’allait pas trouver son sang à son goût, s’il s’aventurait à autant. « Nous pouvons également cesser de prétendre que nous ne savons rien de l’identité de l’autre. » Arthur lui adressa un sourire tout amusé que le sien. « Je ne m’en prends pas à votre espèce. » Ou tout du moins, pas sans provocation. « Et je ne saurais être à votre goût. »

Mais déjà, au loin, par-devant, se fit entendre un hurlement, poussant Arthur à dégainer son arme.

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La surprise dans le regard et dans les gestes quand à son arrivée auprès de lui, mais en rien en posant ses yeux sur le visage de Ruben: ce dernier allait devoir redoubler d’efforts pour rester crédible. « C’est cela oui. Vous auriez besoin de mes services ? » Il secoua doucement la tête. « Pas pour le moment en tous cas. Je suis juste très surpris de vous voir ici. » Au moins, les dés étaient jetés et il ne mentait pas réellement; il était vraiment surpris de le voir dans le coin, mais en grande partie plutôt parce-qu’il l’interrompait dans une partie de chasse qui aurait pu se révéler plutôt amusante à travers l’hôpital abandonné. « Il m’en faudra plus pour être effrayé. » Un forgeron qui faisait fi des mythes et légendes ? D’accord, il se devait d’être fort, mais n’étaient-ce pas là des bêtes plutôt portées sur les croyances normalement ? « Chacun s’accommode de peu par les temps qui courent. » Ruben haussa quelque peu les épaules; oh bien sur de son côté il s’accommodait plutôt joyeusement.

Mais ce n’était pas quelque-chose qu’il… « Nous pouvons également cesser de prétendre que nous ne savons rien de l’identité de l’autre. » Ah; le sourire amusé du chasseur n’en était donc pas un. « Je ne m’en prends pas à votre espèce. » Et étant donné que les faux-semblants n’étaient plus de mise, Ben cessa de sourire comme un idiot dans le vent - il détestait ça en plus. « Parfait, je commençais à avoir mal aux lèvres à force de me forcer à sourire. » Plus la peine de cacher ses canines non plus alors, ces dernières n’appelant même pas à croquer dans la chair de celui à côté de lui. «  Et je ne saurais être à votre goût. » - « Ca, je l’avais senti. » Littéralement. Un hurlement se fit entendre au loin, et apparemment Robin des Bois semblait sur le siège éjectable. « Oui, du coup j’allais vous dire: vous n’attaquez pas mon espèce mais celle que vous cherchez se tient pas loin d’ici. » Il haussa un sourcil dans sa direction. « Vous voulez un coup de main ? Ou si je m’en vais chasser dans mon coin, vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur ? » Il désirait savoir où ce dernier se tenait exactement sur la ligne des promesses à base de je ne vous attaquerai pas; il n’était pas idiot, Ruben, loin de là.

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« Pas pour le moment en tous cas. Je suis juste très surpris de vous voir ici. » Le lieu n’était aucunement propice pour la moindre rencontre. Personne ne venait ici pour une balade de santé, tout se devait d’avoir une raison. Arthur n’était pas là pour admirer les environs, il avait ses propres raisons qui se voyaient grandement perturber par la présence du nuisible à ses côtés. Il n’avait pas réellement le temps, ni l’envie de poursuivre la moindre conversation. On ne lui en laissait visiblement pas le choix.

« Parfait, je commençais à avoir mal aux lèvres à force de me forcer à sourire. » Arthur aurait pu éclater de rire, il se contenta de hausser les épaules. Si l’autre souhaitait mettre en avant ses perles blanches, qu’il s’en donne tout le loisir. Arthur n’était pas intéressé par les créatures de son genre. « Ça, je l’avais senti. » - « Une soirée de gâchée. » qu’il commenta avec une pointe de sarcasme, l’autre étant probablement à la recherche de son dîner. Ou quelque chose comme ça. Tout venant à être perturbé par un hurlement au loin. « Oui, du coup j’allais vous dire: vous n’attaquez pas mon espèce, mais celle que vous cherchez se tient pas loin d’ici. » Non, vraiment ? Il ne s’en était pas rendu compte avec les hurlements qui semblait ricocher tout autour d’eux. « Vous voulez un coup de main ? Ou si je m’en vais chasser dans mon coin, vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur ? » Oh non, il n’allait pas pouvoir filer aussi facilement. « Qu’est-ce qui me dit que ce n’est pas l’un de vos petits camarades qui s’amuse dans le bâtiment ? » Est-ce que les vampires agissaient en meute comme les chiens qui lui pourrissaient la vie ? « Je pourrais vous laisser la vie sauve, mais il va falloir sauter le repas. » Arthur ne s’en prenait pas à ceux qui savaient contrôler leur faim, qui laissait les humains vivre. Il n’était pas certain que son interlocuteur soit l’un de ceux qui était capable de se nourrir proprement. Jouant avec le pieu entre ses doigts, Arthur venait de se rapprocher de son opposant. « Ou me donner toutes les informations que vous semblez avoir en votre possession. » Il en était là, à faire des deals avec un vampire.

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Maintenant qu’ils ne cachaient plus leurs intentions ou leur nature - l’un allant de paire avec l'autre, de toutes façons, il n’y avait pas de grande surprise -, ils allaient au mois pouvoir discuter ouvertement et sans craindre de se faire prendre dans les sous-entendus. « Une soirée de gâchée. » Ruben leva les yeux au ciel: l'autre prenait peut-être cette nouvelle option un peu trop au pied de la lettre. « Vous êtes conscient que je pourrais dire la même chose, hum ? » Puisque croiser le chemin de ce chasseur avait contrecarré les plans initiales de Ben, qui étaient de chasser tranquillement dans un coin un brin reculé pour n’embêter personne et surtout ne pas être dérangé. Alors sa question était la suivant pour le chasseur: allait-il avoir besoin d’une quelconque aide pour ce qu’il était venu faire ici, ou allait-il repartir de son côté sans plus le déranger et en le laissant surtout retourner se dégourdir les jambes ? « Qu’est-ce qui me dit que ce n’est pas l’un de vos petits camarades qui s’amuse dans le bâtiment ? » Il fronça les sourcils. « Le hurlement là ? S’il vous plait, nous avons plus de classe que cela nous. » Hors de question qu'il soit comparé à l’un de ses cabots sans disposer un minimum. « Je ne sens pas le chien, si vous ne l’aviez pas encore remarqué. »

« Je pourrais vous laisser la vie sauve, mais il va falloir sauter le repas. » - « Vous commencez à irriter mes canines là. » C’était sa façon polie de lui signaler que dans peu de temps, il n’allait plus tenir la politesse face à lui. « Ou me donner toutes les informations que vous semblez avoir en votre possession. » Cette seconde option eut au moins le don de lui couper la répartie pendant quelques instants, son cerveau accélérant la cadence de ses pensées. Il avait connu plus idéale comme situation il n’allait pas mentir, et en même temps il n’en avait à peu près rien à faire du loup qui galopait plus loin, alors… Il tourna son visage vers le chasseur, grand sourire accroché à ses lèvres et canines dépassant de ces dernières - il ne faisait pas le moindre effort pour se cacher en cet instant. « Vous voulez savoir quoi, exactement ? Ou il se trouve ? J’ai le nez assez fin pour le retrouver plus rapidement que vous, si je peux me permettre une telle remarque. » L’homme face à lui avait l’air d’avoir des capacités, mais elles restaient celles d’un mortel - ce n’était rien en comparaison à celles dont Ruben disposait depuis quelques décennies désormais.

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« Vous êtes conscient que je pourrais dire la même chose, hum ? » Oh bien sûr qu’il en avait conscience, mais il n’allait tout de même pas commencer à plaindre un vampire. Ce serait tout de même un comble. Chacun venait de voir ses plans contrecarrer, mais Arthur pouvait entendre la raison de sa présence qui se baladait non loin. S’il n’avait qu’une maigre connaissance de l’espèce dont faisait partie son interlocuteur, il savait au moins que ces derniers avaient un odorat et une ouïe surdévelopper. Autrement dit, quelque chose qui lui manquait dans sa quête de la soirée. « Le hurlement là ? S’il vous plait, nous avons plus de classe que cela nous. » Il pouvait au moins lui accorder cela. S’il n’avait aucune affection quelconque pour ces créatures de la nuit, il devait au moins admettre que les vampires dégageaient une prestance qui faisait d’eux des êtres fascinants. « Je ne sens pas le chien, si vous ne l’aviez pas encore remarqué. » Levant les mains au ciel en guise d’excuse, Arthur ajoutant en riant. « Loin de moi l’idée de vous comparer à un clébard. » Avait-il besoin de préciser sa haine envers les meutes qui rôdait en ville ?

« Vous commencez à irriter mes canines là. » Il était en train de l’irriter. Il l’avait deviné. « Donnant, donnant. » Si Arthur tenait sa parole, il n’avait tout de même aucun désir à laisser la vie sauve à un tueur. Ce n’était pas dans ses gênes, en rien compatible avec tout ce qu’on lui avait enseigné tout au long de sa vie. Mais il avait aussi quelques négociations possibles. « Vous voulez savoir quoi, exactement ? Ou il se trouve ? J’ai le nez assez fin pour le retrouver plus rapidement que vous, si je peux me permettre une telle remarque. » L’intérêt d’Arthur venait de remonter en flèche. « Si vous étiez gré de m’indiquer la direction. » Il lui offrit un sourire bien moins menaçant que le sien, mais tout aussi lourd de sens. « Je ferais en sorte qu’on vous laisse la vie sauve. » Il n’avait pas le bras aussi long, mais l’autre n’exigeait pas une longue explication. « Enfin, encore un peu plus longtemps. » Il ne pouvait pas promettre de l’épargner éternellement, mais l’homme lui paraissait simplement vouloir trouver son dîner et non pas provoquer le moindre bain de sang. « Je n’ai qu’une parole. »

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Bien sûr que Ruben allait été vexé d’être confondu avec une de ces créatures répugnantes et à l’odeur on ne pouvait plus désagréable. Lui ne faisait pas partie de ce groupe de personnes là - si elles pouvaient encore être appelées de la sorte, parce-que c’était leur accorder beaucoup - et même s’il n’appréciait pas révéler sa réelle identité, il préférait encore le faire que l’autre à ses côtés ne se trompe de la sorte sur son compte. Le chasseur finit d’ailleurs par lever les mains devant lui comme pour souligner une innocence feintée. « Loin de moi l’idée de vous comparer à un clébard. » - « Tant mieux alors. » Ben se redressa quelque peu. « Nous allons peut être pouvoir faire affaire, alors, dans ce cas. »

Ou au moins ne pas s’entretuer de suite, ce qui était déjà un bon début. « Donnant, donnant. » Il grogna quelque peu: il n’avait pas mieux à proposer en réalité, surtout de manière à ne pas mettre son existence en danger. Et puis, c’était pour chasser du loup - ça ne pouvait pas être un mauvais moment, après tout. « Si vous étiez gré de m’indiquer la direction. » - « Vous admettez donc que j’ai de meilleurs outils de chasse que vous. Bien. » Il continuait tant bien que mal sur la lancée des choses au moins acquises qui ne pouvaient pas faire de mal. « Je ferais en sorte qu’on vous laisse la vie sauve. Enfin, encore un peu plus longtemps. Je n’ai qu’une parole. » Il eut un petit rire. « Aucun chasseur ne m’a fait de proposition si alléchante. Vous me plaisez… ? » Il n'avait même pas son nom, c’était peut être le minimum après tout. Pour montrer qu’il y mettait du sien et qu’il tentait d’être de bonne volonté, Ruben tendit sa main vers le jeune homme. « Ruben. Docteur en réalité. De profession. Je connais les deux votres, d’occupations, cela me semble être le minimum à partager avec vous également. » De toutes façons, il connaissait son visage, alors il n’avait plus d’intérêt à garder le secret sur son nom. « Je n’ai qu’une parole également: je ne dînerai pas de suite. » En revanche, il se mit rapidement en chemin, car pendant qu’ils papotaient le loup se faisait la mal. « Attention au terrain accidenté, mais avancez plus vite. » Ils avaient du chemin à parcourir pour le retrouver.

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« Nous allons peut-être pouvoir faire affaire, alors, dans ce cas. » L’association lui paraissait dénuée de toute logique ou de sens, mais Arthur se vit hocher de la tête dans un signe de validation. Il n’avait aucune idée de ce qui allait bien pouvoir se dérouler à partir de ce moment, mais sa curiosité prenait tout simplement le dessus. S’il leur fallait encore une preuve que le monde avait cessé de tourner sur son axis. Voilà qu’un chasseur allait s’allier avec un vampire.

« Vous admettez donc que j’ai de meilleurs outils de chasse que vous. Bien. » Il était difficile de lui accorder une telle vérité, mais Arthur ne pouvait démentir. « Il faut savoir, parfois, admettre quelques qualités chez nos ennemis. » Cela n’avait strictement rien à voir avec une quelconque bonté d’âme. « Aucun chasseur ne m’a fait de proposition si alléchante. Vous me plaisez… ? » Il eut un petit rire à son tour. Rien ne tournait rond au sein de cette conversation. « Arthur. » Il pourra se contenter d’un simple prénom. Il resta interdit face à la main tendue de son interlocuteur. « Ruben. Docteur en réalité. De profession. Je connais les deux vôtres, d’occupations, cela me semble être le minimum à partager avec vous également. » Il se voulait franc, sans détour, et Arthur devait l’admettre, il appréciait grandement la démarche. Alors après une légère hésitation, il vint serrer la main qu’on lui tendait. La peau de Ruben parut glaciale contre la sienne et ce simple contact eu don de le faire frissonner. Une poignée de main sera suffisante. « Je n’ai qu’une parole également: je ne dînerai pas de suite. » Tout résidait dans la subtilité des mots qu’ils s’efforçaient d’employer l’un envers l’autre. Arthur ne lui en tiendra pas rigueur, chacun devait bien se nourrir après tout.

Lui emboîtant le pas, Arthur s’efforça de conserver un pas de distance, une main survolant l’arme à sa ceinture. Pas précaution. « Attention au terrain accidenté, mais avancez plus vite. » Il pressa le pas, autant que son corps d’humain pouvait lui permettre. À l’affût du moindre bruit, prêt à se jeter sur la première créature qui croiserait leur chemin, Arthur se sentait tendu. « Où est-ce que l'on va comme ça ? » Il n'en avait aucune idée et pourtant, il suivait un vampire sans même se poser plus de questions.