fire meet gasoline - HALSANA

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Ce ne fut pas facile, mais avec beaucoup de détermination, j'ai tout de même réussi à faire sortir Halston de chez elle. Ce qui semble être une tâche terriblement difficile, voire impossible pour l'Américaine qui refuse de reprendre un train de vie normal tant elle semble terrassée par le chagrin. Depuis que son cher et tendre à commis le faux pas d'aller voir ailleurs, Halston parais avoir perdu gout en la vie. La voir dans un tel état me rend dingue, mais je ne peux que partager sa souffrance tant je me sens mal d'avoir pris la défense de cet être abominable. L'amour, ça fait mal… j'en suis témoins moi aussi en ce moment, mais pour ma meilleure amie, je suis capable de mettre ma propre souffrance de côté pour pouvoir prendre soin d'elle et l'aider à se changer les idées. Une simple séance de shopping ne semble pas être suffisante pour l'aider à oublier la douleur, alors j'ai opté pour quelque chose d'autre. Évidement, elle n'est pas encore au courant, j'ai déjà eu du mal à la faire monter dans la voiture, si en plus, elle savait où je l'entraine, je ne suis pas certaine qu'elle aurait accepté de s'embraquer dans cette folle aventure. Je lui ai simplement donné quelques consignes, pas de chaussure à talon à mon plus grand regret, une tenue décontractée et pas besoin d'extravagance. Pendant le trajet, la brune n'a pas décroché le moindre mot, la tête posée contre la vitre de la voiture, elle est restée là sans rien dire alors que pour ma part, je n'ai pas cessé parler pour faire la conversation. En lui parlant de tout et de rien, le genre de conversation bateau pour tuer ce silence que je trouve horriblement pesant .Je n'ai pas mentionné Eddie, ni quoi que ce soit qui puisse lui rappeler ce qu'elle traverse en ce moment. Je n'ai pas non plus parlé travail. Juste de ma nouvelle garde-robe, mes envies du moment et la dernière soirée où j'ai dansé jusqu'au bout de la nuit. Mais là encore, je n'ai pas vraiment réussi à susciter la moindre réaction sauf peut-être quelques sourire et regard désapprobateur lorsque j'ai avoué avoir un peu trop bu.

Enfin, nous arrivons à destination. Je gare la voiture sur le parking puis me tourne vers elle assez excitée. - Nous y sommes ! Dis-je avec entrain alors que je sors déjà de la voiture. Pas de talon aujourd'hui, une simple tenue plus sportive qu'à mon habitude, mais toujours aussi sexy et provocante… parce que sinon ce ne serait pas moi. - Allez Hal ! Je suis sûr que tu vas adorer en plus ! Je la motive comme je peux. Le bâtiment n'a rien d'engageant, une simple salle d'arcade à en juger par le gros néon "Lazer zone" qui trône sur le devant de celui-ci. Mais ce n'est pas pour les jeux vidéo et autre réalité virtuelle que je l'ai entrainée ici. Mais pour toute autre chose, une façon de se défouler qui permet de lâcher prise bien plus facilement que d'appuyer sur les boutons d'une manette. Je glisse mon bras autour du sien pour l'entrainer avec moi. - J'ai trouvé une activité bien plus agréable qu'une simple séance de shopping et tu me connais pour que je dise un truc pareil, c'est que ça vaut vraiment le coup ! Je l'entraine donc dans le bâtiment, il n'y a pas foule et c'est une chance. Nous traversons sans mal la grande pièce pour arriver vers une seconde porte que je pousse pour la laisser passer devant. C'est une tout autre ambiance, une musique rock résonne dans la pièce, sur le mur, on peut lire "rage room" l'endroit parfait pour évacuer le stress et laisser libre cours à sa colère.

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Halston Hargreeves & @Diana Sadler

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Grimper, atteindre les sommets, cela prenait du temps énormément de temps, alors que tomber, même du haut du plus des gratte-ciel, en prenait un infirme. Elle s’était pourtant voilée la face, la première fois que ce monde était en train de s’écrouler, comme si elle pouvait encore en recoller les morceaux, ralentir sa chute, mais cela ne l’avait pas empêché de finir plus bas que terre. Halston était de nouveau au bord d’un précipice, dans lequel elle craignait plus que tout de tomber. L’américaine avait voulu croire qu’elle s’était considérablement endurcie, mais un simple article de magazine people avait suffit à la pousser à balancer sa bague de fiançailles dans la figure d’Eddie. Il n’avait s’agit « que d’un baiser volé » d’une mannequin, capturé « au mauvais moment » avant qu’il ne soit assez « lucide » pour la repousser. On pourrait écrire un livre qui ne se terminerait jamais avec toutes les excuses que les hommes pouvaient se trouver, ils ne manquaient jamais d’inspiration pour justifier leurs actes ou leurs absences de bonnes actions. Halston était capable de trouver une seule explication acceptable au fait qu’il ne l’ait jamais mentionné elle, ni son fils, même son portable n’avait pas trahi l’existence de leur famille. Leurs visages avaient-ils été délibérément absents de son fond d’écran pendant tout son voyage ? Alors qu’il s’était pourtant régulièrement servi de cet appareil pour prendre de leurs nouvelles ? Les questions ne cessaient de s’accumuler dans son esprit, des interrogations auxquelles elle ne pourrait pas répondre toute seule et pourtant, c’était ce qu’elle semblait faire lorsqu’elle s’enfermait chez elle. S’inventer toute une panoplie de films, plutôt que de se distraire et même de se nourrir convenablement. Un état lamentable que Diana avait perçu en se trouvant à des kilomètres, ce qui la poussa à s’inviter à l’improviste. Dénuée de force, elle n’arrivera pas à la repousser jusqu’au bout, puisqu’elle finit par monter dans sa voiture, pour une destination inconnue. Halston n’insistera pas pour la découvrir à l’avance, elle la laissa briser le silence qui régnait dans l’habitacle, ce qu’elle faisait très bien sans son aide. Elle avait parfaitement conscience qu’elle était une mauvaise compagnie, mais elle savait également que rien ne pouvait arrêter l’actrice lorsqu’elle avait une idée en tête.

La rousse lui donnait la sensation d’être en terre inconnue, parce qu’elle n’arrivait pas à reconnaître le quartier dans lequel elle l’amenait. Un panneau avait fini par l’éclairer, en lui indiquant qu’elles étaient entrées dans Redcliffe. Une idée folle germa soudainement, elle ne comptait tout de même pas l’amener à l’aéroport ? Une supposition qui tomba à l’eau seulement quelques minutes plus tard, lorsque Diana arrêta sa voiture. Satisfaite de son plan, elle essaya de la persuader qu’elle allait l’adorer. La brune afficha un air circonspect, qui fut renforcé par l’écriteau luminescent qu’elle découvrit. Elle ne croyait tout de même pas qu’elle allait être d’humeur à jouer avec des lasers, avec des gens qui lui étaient inconnus ? Elle ne la connaissait pas si mal que ça tout de même ? Halston fut encore plus intriguée lorsqu’elle mentionna une activité encore plus agréable qu’une séance de shopping. Est-ce qu’un institut de beauté se cachait dans les parages ? Elle en doutait fortement. Halston se laissa entraînée à l’intérieur du bâtiment, dans lequel se cachait une salle bien particulière. La brune fut interloquée d’en découvrir le contenu. « Une fury room. » Qu’elle s’exclama, elle n’en croyait pas ses yeux. Elle avait déjà entendu parler de ce concept, mais elle n’aurait jamais imaginé qu’on la pousserait à l’essayer, tellement qu’il était éloigné de sa personnalité. « Diana... Comment tu peux penser que je vais en tirer du plaisir ? » Halston n’aimait pas détruire, malgré qu’elle ait largement les moyens de racheter tout ce qu’elle pourrait casser sur son passage, cela n’était pas une bonne raison pour elle de se défouler ainsi. Elle ne considérait pas cela digne d’une personne sensée, maîtresse d’elle-même. « J’aime réparer les choses, pas les briser. » C’était en partie pour cette raison qu’elle avait choisie son métier, parce qu’elle voulait sauver les âmes perdues. « Casser toutes ces choses, ce n’est pas cela qui va régler mes problèmes. » Hélas, elle aimerait pourtant que les choses soient aussi simples. La jeune femme allait certainement tirer beaucoup de satisfaction d’effectuer cette activité, mais elle n’allait sûrement pas réussir à rendre cela contagieux.

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(#) Sujet: Re: fire meet gasoline - HALSANA Sam 9 Mar 2024 - 10:54

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@Halston Hargreeves & Diana Sadler

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Changer les idées de l'agente n'est pas une mince affaire, après tout, elle fait face à quelque chose de plutôt difficile et je peux comprendre qu'elle ait du mal à encaisser. Ce qu'a fait Eddie est cruel, je le déteste pour ça et je ne compte vraiment pas en rester là avec le danseur. Mais aujourd'hui, il n'est pas question de lui ou de moi, mais uniquement de ma meilleure amie. J'ai mis un petit peu de temps avant de trouver une activité adéquate pour l'aider à lui changer les idées. Il est vrai que j'aurais pu opter pour quelque chose de plus simple, banale. Une simple soirée en tête-à-tête devant un film à manger tout un tas de sucrerie et établir un plan pour ce venger du jeune homme. Ou encore une virée en ville, shopping, spa suivit d'une belle soirée sur une piste de danse. Mais je doute qu'Halston ai envie de ce genre de chose sachant qu'elle déteste se donner en spectacle. Alors, en réfléchissant et en cherchant bien, j'ai fini pas trouver une activité où elle pourra clairement se défouler sans avoir besoin de se contrôler. Je garde le secret jusqu'à ce que nous arrivions à destination.

Évidement, la connaissant, je doute qu'elle soit motivée. Halston n'a jamais réellement su lâcher prise puisqu'elle est toujours dans la retenue, toujours à vouloir conserver son image de femme stable et forte. Seulement dans ce genre de situation, il faut savoir parfois employer les grands moyens et ce n'est pas en pleurant ou en restant cachée chez elle qu'Halston allait réussir à passer au-dessus de cette histoire. Je l'entraine dans le bâtiment, nous traversons la salle d'arcade pour finalement arriver à notre destination et c'est seulement à ce moment que je me tourne vers elle pour voir sa réaction. - Ta dam ! dit-je avec un sourire aux lèvres alors que je vois son visage se décomposer. - Une fury room oui ! Je confirme alors qu'elle déchante de plus en plus à l'idée de devoir passer ses nerfs en cassant des choses. Je lève les yeux en ciel en voyant sa réaction, ce qui me pousse à me placer devant elle, posant mes deux mains sur ses épaules en la fixant avec un air déterminé. - Je sais que ça ne te ressemble pas ! Mais là, tu en as besoin ok ? Et puis ça te coute quoi d'essayer ? Casser des choses, c'est bon pour le moral et si jamais tu ne t'amuses pas, on ira ailleurs et je te laisserais même choisir ! Même si j'espère sincèrement qu'elle va accepter et au moins essayer de lâcher prise. Comme je m'y attendais, elle ne se sens vraiment pas d'y aller et encore moins de casser des choses. Elle prétexte même que ça ne risque pas d'arranger quoi que ce soit. Je secoue la tête d'un air dépité. - Non, c'est évident ! Mais ça peut juste te faire du bien de passer tes nerfs ! De toute façon, je ne compte pas partir avant qu'elle ait essayé. - Essaie au moins ! J'insiste et elle sait que je ne vais pas lâcher tant qu'elle n'aura pas cédé à mon caprice, bien que pour le coup, c'est surtout pour son bien que je m'entête autant à l'entrainer dans cette pièce ou elle pourra laisser libre cours à ses pulsions.

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Halston Hargreeves & @Diana Sadler

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Halston avait toujours pensé que si la définition du mot surprenant devait être accompagné d’une image, il devrait s’agit d’un portrait de Diana. L’américaine ne savait pas comment elle faisait pour encore réussir à lui trouver de telles trouvailles, elle s’était donnée du mal pour trouver un endroit où elle n’avait jamais mise les pieds, tout en sachant qu’elle avait de gros risques de l’avoir fait pour rien. Elles se trouvaient à l’abri des regards, mais la brune doutait de sa capacité à lâcher prise, encore plus pour se mettre à briser tout ce qu’elle pouvait se mettre sous la main. L’actrice essaya de la convaincre qu’elle en avait besoin, que cela ne pourrait qu’être un bon remontant et que dans le pire des cas, elles iraient ailleurs si cela ne fonctionnait pas. « Ce concept est quand même... étrange. » Est-ce qu’il ne ferait pas l’apologie de la violence, en quelque sorte ? D’une certaine sauvagerie, mais uniquement envers des biens matériels qui n’appartenaient à personne, ce qui changeait tout de même sacrément la donne. Halston s’étonnait de commencer à le percevoir d’un autre angle. « Ne pas mettre le désordre chez moi, ne pas le faire devant mon fils... » Pensa-t-elle à voix haute. « C’est vrai que ça peut être tentant, de faire ce que je n’ai jamais fait, en fin de compte. » N’était-ce pas ce qu’elle conseillait sans cesse à ses protégés, pour qu’ils aillent toujours plus loin ? Qu’ils maîtrisent toute une palette d’émotions, qu’ils soient capables de les transmettre parce qu’ils les ont justement vécus ou comprises, à plus ou moins grande échelle. Ne mourrait-on pas idiots lorsque l’on refusait complètement de sortir de sa zone de confort ? Encore plus lorsque cela n’amenait aucune conséquence négative ? « Je vais essayer. » Qu’elle lui annonça avant d’analyser davantage ce qu’elle pouvait trouver dans la pièce. Halston avait décidé d’y aller progressivement, en saisissant un verre, qu’elle balança contre le mur tel un joueur de Baseball. Un frisson la parcourut lorsqu’elle l’entendit se fracasser et qu’elle le vit se briser en mille morceaux. Était-ce l’effet de la nouveauté ou est-ce que cette activité pouvait vraiment lui permettre de se défouler ?

Elle décida d’en avoir le cœur net en prenant une première assiette avant d’enchaîner rapidement avec une autre. « J’ai presque l’impression d’être une actrice qui fait une scène de ménage. » L’américaine avait la sensation de se glisser dans la peau de sa meilleure amie et c’était loin d’être désagréable. « Je pourrais y mettre encore plus de formes si j’y mettais de la voix, des insultes. » Est-ce qu’elle était sérieuse ? Elle ne le savait pas elle-même, est-ce qu’elle serait capable de dire des grossièretés dans ce qui restait un endroit public ? Où d’autres clients et le personnel pourraient l’entendre ? Elle eut un instant d’hésitation avant de hurler tout en balançant de nouveau de la vaisselle. « FUCK. » S’il existait bien un mot interdit à la télévision américaine et au sein de la maison qui l’avait vu grandir, c’était bien celui-ci. « Je ne n’en peux plus d’essayer d’être parfaite. » Où est-ce que cela l’avait mené ? Cela ne lui avait même pas permis d’avoir la vie de famille dont elle avait rêvé, elle l’avait vu à deux reprises. « Tous ceux qui m’ont fait du tort mériteraient juste que je les incendie verbalement. » Le visage d’un célèbre couturier apparut immédiatement dans son esprit, il avait été l’un de ses deux repères en Australie avec Diana lorsqu’elle venait de débarquer, il revêtait à présent le masque du parfait Judas. « Je te jure que je vais régler mes comptes avec eux, en commençant par James. » L’actrice éprouvait peut-être de la sympathie pour lui, mais cela n’avait pas intérêt de lui faire perdre toute objectivité. « Si ce n’était pas sa première trahison, j’aurais probablement brûlé sa maudite robe. » Halston avait de plus en plus tendance à le considérer comme un cadeau empoisonné, parce qu’il avait attiré la convoitise de leurs cambrioleurs, avant d’être porté par autre femme qu’elle avait trouvé infecte. Maintenant qu’elle le percevait comme un acte d’hypocrisie malgré les heures qu’il avait pu consacrer à sa réalisation, elle était certaine qu’elle resterait au fond de son dressing, si elle ne décidait pas d’en faire don à une enchère un jour...

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