Pocket secret

 @Jackson Mills  ft. Marley

Agrippée à Jackson, la jeune femme n'avait toujours pas relevé la tête, peu soucieuse de savoir où ils se trouvaient. Ils auraient bien pu être en plein milieu de la place public que cela n'aurait rien changé. Seul Jackson n'avait de l'importance.



On venait de toquer à la vitre. Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient arrêtés, la jeune femme regarda où ils se trouvaient. Un sourire apparut lorsqu'elle reconnut l'un des plus bels hôtels de la ville. A travers la vitre elle pouvait voir l'air sceptique du voiturier. Elle embrassa une dernière fois Jackson et murmura : « Sauvé par le gong. ». Elle reprit sa place côté passager, remit son string en place, abaissa sa robe et sortit. Ses cheveux en bataille, les traces des doigts de Jackson sur ses bras nus, les goûtes de sueur le long de sa nuque trahissaient ce qui venait de se passer dans l'habitacle. Elle passa à côté du voiturer avec un large sourire narquois, tenta de défroisser sa robe et se dirigea vers l'accueil. Jackson la suivit rapidement, une fois qu'ils eurent récupéré les clés de leur chambre, ils montèrent dans l'ascenseur. Marley attrapa la main du garçon et murmura : « Tu as sorti le grand jeu ce soir. Une vraie lune de miel. » Et elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Elle finit par relever le visage et vit qu'ils n'étaient qu'au 2ème étage. Il y en avait encore 10 à parcourir avant d'atteindre la chambre nuptiale.

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 @Jackson Mills  ft. Marley

Le goût de Jackson ancré dans sa bouche et déposé sur ses lèvres faisait planer Marley. C'était mieux que l'alcool, mieux que la drogue, mieux que la défonce. Elle l'avait senti à deux doigts de perdre le contrôle dans l'ascenseur et était quelque peu frustrée de ne pas avoir réussi à le faire flancher. Il avait pris sur lui, elle l'avait entendu gémir, l'avait senti se tendre. Il aurait suffi de quatre étages, six tout au plus pour qu'il laisse exploser sa jouissance en elle. Mais ce n'était que partie remise. Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte de leur chambre, il l'arrêta. « Attends » sa voix était sans appel, autoritaire. La tigresse se figea, attendant sa sentence qu'elle savait par avance délectable. Elle aimait lorsqu'il faisait preuve d'autorité, lorsqu'il prenait le contrôle, lorsqu'il la dominait. Bien sûr, elle aimait inverser les rôles et le déstabiliser en lui montrant qu'elle aussi était douée à ce petit jeu. C'était un jeu éternel, chacun leur tour ils se renvoyaient la balle, poussaient le curseur plus haut, ce serait à celui qui parviendrait à faire craquer l'autre. Aucun ne voulait rendre les armes, aucun ne semblait avoir de limite. Postée devant la porte, elle sentit alors le pénis en érection de Jackson contre ses fesses et comme si son corps était attiré comme un aimant, elle se colla davantage à lui, appréciant cette sensation et ce contact impromptus. Le souffle chaud de l'agent vint chatouiller son visage tandis qu'il déposait son visage dans le creux de son cou. « Laisse-moi te le dire avant de ... » Le cœur de la belle se mit à battre plus vite tandis qu'un petit cri de plaisir lui échappa lorsqu'il lui saisit la poitrine. Elle ne savait pas ce qu'il voulait lui dire, elle ne comprenait pas pourquoi il les coupait ainsi dans leur élan. Etait-ce un jeu de torture ? Essayait-il de la faire patienter plus qu'elle ne pouvait le supporter ? « Je t'aime ». Son cœur loupa un battement. Elle aussi elle l'aimait. Elle l'aimait d'un amour intense qui la ravageait, qui la consumait. Elle brûlait de désir pour cet homme qui avait su voir derrière la strip-teaseuse qu'elle était. Elle s'apprêtait à lui répondre mais n'en eut pas l'occasion puisqu'il poussa la porte et les fit entrer dans la chambre. « Et maintenant accroche-toi ma belle parce que j'ai du retard à me faire pardonner, un défi à gagner et tellement envie de toi que tu pourras pas tout prendre. » Un petit rire d'excitation glissa hors des lèvres de Marley. C'était tout Jackson ça. Difficile pour lui d'exprimer ses sentiments, beaucoup plus simple de se montrer direct et cru. Mais c'était comme ça qu'elle l'aimait. C'était ce mélange parfait, cet équilibre parfois précaire, cette douceur mêlée à cette bestialité. Elle l'aimait tout simplement.

La porte se referma derrière eux et Marley avança dans la chambre qui était immense. Elle s'approcha des baies vitrées et observa quelques instants la ville. Pensive elle savourait chaque instant, se remémorait toute la soirée passée et imaginait tout ce qui allait encore se produire. Les secondes s’égrainèrent et tandis qu'elle regardait l'horizon, elle murmura à son tour : « Moi aussi je t'aime... Tu ne peux pas savoir à quel point. » Elle marqua une longue pause puis toujours sans le regarder susurra : « Mais je pense que nos mots tendres pourront attendre... » contrairement à leur corps et à leur désir. Et elle se retourna pour lui faire face. Son regard joueur et provocateur annonçait à Jackson qu'elle reprenait le contrôle de la partie, qu'elle était bien décidée à le rendre dingue. Il lui avait promis monts et merveilles, mais qui avait dit qu'elle ne pourrait pas l'aider à atteindre le Graal ? Féline elle s'approcha de lui. Elle plaqua ses mains contre son torse et le poussa lentement, l'obligeant à reculer. Bientôt l'arrière des genoux de Jackson touchèrent le rebord d'un fauteuil ce qui l'obligea à s'asseoir. Elle fit le tour du garçon, ses mains posées sur ses épaules, rapidement elle détacha le bandeau de tissu qui resserrait sa robe à la taille et sans prévenir, saisit les bras de Jackson. Il n'opposa aucune résistance – et heureusement – et la belle en profita pour les mettre derrière son dos musclé. Avec douceur elle passa le morceau de tissu autour de ses poignets et ce fut avec fermeté qu'elle serra les liens. Une fois que ce fut fait, elle déposa un baiser dans la nuque de l'agent et se dirigea vers le mini bar. Elle lui tournait le dos et prenait un malin plaisir à le laisser patienter ainsi. Elle ouvrit une bouteille de whisky – elle n'avait jamais su résister – et se servit un verre. Elle s'amusa à faire tourner le liquide dans le verre tout en regardant Jackson. Finalement elle but une longue gorgée puis saisit la télécommande posée sur le bar. Elle alluma les enceintes dans la chambre et lança une musique. La musique. Celle sur laquelle il l'avait vue danser la première fois. A peine les premières notes retentirent-elles dans la chambre qu'elle déposait son verre et se rapprochait du garçon. Elle posa ses mains sur ses cuisses, se pencha, déposa un baiser sur ses lèvres et se redressa. Elle fit deux pas en arrière, assez pour qu'il ne puisse pas la toucher, suffisamment pour qu'il sente la chaleur émaner de son corps. Lentement, lascivement, elle commença à danser devant lui, pour lui. Il était tombé sous son charme lorsqu'elle était sur scène, ce soir, il aurait le plaisir de la voir danser à nouveau. Les mains sur son propre corps elle se plaisait à se cambrer, à se toucher. Ses iris brûlantes, fixées dans celles de Jackson, elle ne le quittait pas du regard. Tout en dansant, elle laissa glisser la première bretelle de sa robe, puis, la seconde. Lentement le tissu glissa entièrement, dévoilant ainsi le corps parfaitement sculpté de la demoiselle. En sous-vêtements désormais, elle se pencha devant lui, ses fesses effleurant les genoux de l'agent. Elle avait l'impression de ne pas avoir danser comme cela depuis une éternité, et c'était le cas. Il n'y avait plus que pour Jackson qu'elle dansait et se dévêtait ainsi. A l'aide de ses mains, elle touchait chaque parcelle nue de son propre corps, prenant du plaisir à l'exciter. Bien sûr cela ne valait pas les mains de Jackson, mais juste en voyant la manière dont il la regardait, elle avait gagné. Finalement elle ôta son soutien-gorge qu'elle laissa tomber à ses pieds. Le coup de grâce fut sans doute donné lorsqu'elle retira son string qu'elle jeta sur l'agent qui ne bougeait plus. Complètement nue, debout devant lui, elle glissa sa main entre ses cuisses, lui montrant le chemin qu'il devrait prendre. Un sourire avide éclairait le visage de la métisse tandis qu'elle tournait désormais le dos à Jackson se dirigeant seule vers l'immense lit qui ne semblait attendre qu'eux. Elle s'allongea dessus, et continuant son petit manège lui lança : « Tu comptes me rejoindre ou je dois finir seule ? ». Combien de temps lui faudrait-il pour la rejoindre ? Marley misait sur trente secondes, et encore, elle visait large. Un gémissement lui échappa. Non, quinze secondes, pas une de plus.

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 @Jackson Mills  ft. Marley

Quinze secondes. C'était le temps qu'elle avait cru nécessaire à Jackson pour la rejoindre mais sans doute galvanisé par la vue du corps nu de sa compagne, il avait été plus rapide. C'était avec une satisfaction non dissimulée et un appétit évident que la jeune femme détaillait le corps parfait de l'Apollon. Des épaules carrées, des abdos dessinés, et puis ce v au niveau de ses hanches... Elle n'eut pas le temps de le détailler et de l'admirer plus longtemps puisqu'il s'approcha jusqu'au lit.



Essoufflée, comblée, la tigresse finit par s'allonger aux côtés de Jackson, sa tête posée sur son torse. Elle avait du mal à retrouver une respiration normale. Son corps était couvert de sueur tout comme celui de l'agent. Elle trouva néanmoins la force de s'allonger sur lui. Elle posa ses mains sur le torse de Jackson et posa sa tête sur ses mains. Ses yeux plongés dans les siens elle murmura : « Je déteste quand tu pars si longtemps... » Elle fit un petite pause puis chuchota : « Mais que j'aime quand tu es de retour... ». A l'entendre on aurait pu croire qu'elle ne disait cela que pour la partie de jambes en l'air qu'il venait de lui offrir, mais la sincérité et l'amour qui se lisaient dans les yeux de la maquilleuse indiquaient qu'elle ne parlait pas que de ça. Cela faisait des années que leur relation durait, des années de hauts et de bas, mais c'était surtout des années de bonheur. Elle l'aimait. Avec passion, avec tendresse, avec fougue. Elle l'aimait à en crever. Et si ce n'était pas dans ses habitudes de le dire, elle espérait que ce soir il l'aurait compris. Son corps nu toujours posé sur celui de Jackson, elle s'amusa à se frotter contre lui. Elle sentait son sexe sous elle et prenait un malin plaisir à chercher à l'exciter à nouveau. « Deuxième round ? » demanda-t-elle en riant. En réalité, elle le taquinait plus qu'autre chose. Il venait de lui offrir un orgasme mémorable. Elle posa sa tête dans le creux du cou de Jackson et l'embrassa avec délicatesse. Finalement elle planta ses dents et entreprit de lui faire un suçon. Elle savait que cela ne se faisait pas avec le boulot qu'il avait, mais il ne s'était pas privé pour lui faire la même chose quelques années plus tôt. Une fois qu'elle eut terminé son œuvre elle lui fit un large sourire : « C'est pour que toutes les filles de Brisbane et des alentours comprennent que tu es pris. ». Elle se redressa et posa ses lèvres sur les siennes. Elle l'embrassa délicatement et puis finalement, comme toujours, son baiser devient plus sauvage. Elle finit par y mettre un terme, et se blottit à nouveau contre lui. Dans un nouveau murmure elle lui avoua : « Il n'y a pas de meilleure place que dans tes bras. »

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 @Jackson Mills  ft. Marley

« J'reviens toujours. » A ces mots la jeune femme ferma les yeux, apaisée par les paroles du beau brun. Son corps était en ébullition, et elle sentait chacun de ses muscles tirer. Elle qui n'était pas une adepte de la salle de sport ne regrettait pas cette séance privée et particulière. Son corps entier était endolori pourtant elle en redemandait, encore et toujours. C'était comme si elle n'était et ne serait jamais rassasiée de Jackson. Elle avait eu de nombreuses relations sexuelles dans sa vie, mais avec lui c'était différent. Parce qu'elle l'aimait, parce qu'elle ne se voyait pas faire sa vie sans lui, parce qu'il la comprenait et qu'il savait comment la rendre folle, comment la calmer, comment lui donner des orgasmes. Un mois à attendre, que cela avait été long, mais que cela avait valu le coup. La douce ne regrettait pas. Consciente qu'il devait être aussi épuisé qu'elle, elle se mit à sourire lorsqu'il lui demanda quinze minutes. La demoiselle laissa glisser sa main sur le torse du garçon, ses doigts s'amusant à dessiner sur sa peau chaude et humide. « Il n'y a pas meilleure sensation que celle de te l'entendre dire. » Elle se redressa pour l'embrasser avec tendresse. Elle sentait toute la sincérité jaillir des lèvres du garçon, comme tout ce désir qui avait jailli de son phallus en elle. Elle était comblée, rien n'aurait pu venir entacher cette soirée.

Elle sentait que son corps se refroidissait, les tremblements avaient laissé place aux frissons mais Jackson était malin, il la caressait, la réchauffait, faisait en sorte qu'elle ne s'endorme pas, bien au contraire, il cherchait à maintenir l'excitation et l'envie. Il n'avait pas beaucoup d'effort à faire. Elle brûlait de désir pour lui. A chaque fois qu'elle fermait les yeux un peu trop longtemps, il ravivait son corps, le simple souffle de Mills sur elle réveillait chaque pore de sa peau et arrachait un soupir de satisfaction à la belle. Elle était blottie dans ses bras et rien d'autre n'avait d'importance.



Le corps endolori mais pleinement comblé de Marley reposait sous les draps lorsque le jeune homme lui demanda : « Qu'est-ce que tu manges ? ». Elle parvint à relever sa tête, et lui répondit : « Toi. » un petit rire mutin glissa hors de sa bouche et elle finit par murmurer en relaissant tomber sa tête sur l'oreiller : « Tout, il nous faut des forces. » Du bout des doigts elle touchait ses bras et ses cuisses, dessinant chacune des marques laissées par Jackson. Elle avait les doigts du garçon inscrits dans la peau, tout comme lui devait avoir ses dents et ses ongles sur la moitié du corps. Un sourire attendri observait le passage de tout cet amour sur son corps. Un mois, voilà comment ils ressortaient après un mois sans s'être vue. Marley caressa une dernière fois son ventre où l'agent avait laissé traîner sa mâchoire et ferma les yeux. Juste quelques secondes... C'était de plus en plus difficile de lutter contre le sommeil qui la gagnait alors que le jour se levait. Elle sentit les draps se soulever mais n'eut pas la force de bouger. Elle se blottit contre Jackson puis chuchota : « C'était la meilleure Saint-Valentin qui puisse exister. ». Elle laissa glisser sa main entre les cuisses du garçon et comme si cela l'apaisait et la rassurait, elle s'endormit dans un nuage de sérénité et de plénitude. Plus amoureuse que jamais.


Sujet terminé.