@zoya lewis

(dimension slasher) Il ne sait pas combien de temps s’est écoulé depuis la soirée du bal. La douleur dans son dos est lancinante et son corps tout entier lui fait mal, comme s’ils jouaient dans une équipe différente. Il est perfusé et voudrait retirer l’aiguille qu’il sent enfoncée dans le dos de sa main mais cela lui demanderait trop de force, raison pour laquelle il abandonne l’idée avant même d’avoir tenté de véritablement la mettre en place. Ses yeux arrivent à peine à s’ouvrir, ils s’adaptent mal à la lumière tamisée de la chambre d’hôpital. Derrière lui, le bip des machines assure qu’elles fonctionnent bel et bien, et par la même occasion qu’il est encore en vie. Contre toutes attentes, sans doute.

« Maman ? Papa ? » Ils sont les premiers à qui il pense, les premiers qu’il appelle après être resté endormi pendant plusieurs heures et peut-être même plusieurs jours. Il ne veut pas croire que sa chambre est aussi vite qu’elle n’y paraît, parce qu’il est terrifié à l’idée d’être seul après tout ce qu’il s’est passé. Et si une autre personne en voulait à sa peau ? Et si le tueur n’était pas tout seul ? Et si ? Cette histoire l’a profondément marqué et il n’y a aucun doute quant aux nombreuses et lourdes conséquences sur sa personne, aussi psychologiques que physiques. Sa vie est différente, maintenant, et il le sait même avant d’avoir entendu le moindre compte rendu des médecins quant à sa santé. « Ethel ? Ben ? » Après avoir appelé ses parents, il tente sa chance avec les membres de sa fratrie, sa voix déjà bien moins assurée et ses nerfs prêts à lâcher alors qu’il vient à peine de se réveiller. Maintenant, il a sincèrement peur d’avoir été laissé seul, alors il tente un dernier nom. « … Zoya ? » Pitié.

WIN - Maman et papa Hartfield sont présents mais ils laissent Zoya rentrer la première
SO CLOSE - Maman Hartfield noie d’abord Rhett sous ses baisers avant de laisser Zoya entrer
FAIL - Il n’y a que Zoya

Ils ont échappé au pire. Le tueur était à deux doigts de leur asséner le dernier coup de grâce, qui aurait mis fin à leur vie d’une manière tragique. Mais l’arrivée d’un de leurs amis a permis d’arrêter définitivement le tueur et leur permet désormais d’être en ces lieux, même si ceux-ci sont loin d’être de ceux où on a envie de se retrouver. Mais c’est ici aussi que tous les soins leur sont prodigués et qui permettent notamment à Rhett d’être sauvé, et c’est tout ce qui compte pour Zoya qui est déjà à son chevet. C’est à peine si elle a laissé le temps aux médecins de la soigner elle, son bras désormais en écharpe, assisse dans une chaise roulante du fait de son état de fatigue à cause de ses blessures et des émotions liées à ce traumatisme qu’ils ont traversé. Sa main est posée dans celle de Rhett, alors qu’elle attend avec impatience son réveil et lorsque celui-ci commence à ouvrir les yeux, son cœur se met à battre bien vite dans sa poitrine « Maman ? Papa ? Ethel ? Ben ? » « Hey, Rhett… » qu’elle murmure avec douceur alors que sa main vient délicatement trouver ses cheveux qu’elle caresse, son regard tentant de capter le sien « … Zoya ? » « Je suis là ». Ses parents ne sont pas loin, ils sont juste derrière cette porte et elle se fera un plaisir de les appeler mais d’abord, elle préfère profiter égoïstement d’être seule avec lui. « Tu es à l’hôpital, Rhett. Tout va bien. Tu vas bien, les médecins ont dit que tu allais t’en remettre » Et en disant de tels mots, Zoya a le sourire aux lèvres, soulagée et pourtant ses traits sont encore marqués par l’inquiétude « J’ai eu si peur de te perdre… » qu’elle avoue alors qu’une larme commence à perler le long de sa joue.

« Hey, Rhett… » Il sent à peine la pression qu’elle exerce sur sa main et il sent encore moins les caresses contre ses cheveux. C’est comme si ce corps n’était pas vraiment le sien. Trop abîmé, trop traumatisé, son esprit s’en est éloigné pour se protéger. Cela est aussi dû à la morphine qu’on lui a injectée - du moins c’est ce qu’il imagine puisqu’il ne ressent plus aucune douleur. « Hey. » Il murmure tout bas, tousse après avoir parlé. Il sourirait s’il en avait la force. Il est heureux de la voir, et surtout de savoir qu’elle va bien malgré tout ce qu’ils ont pu vivre durant cette soirée épouvantable. Le fauteuil dans lequel elle se trouve l’inquiète néanmoins. « Je suis là. » Elle a toujours été présente quand il en a eu besoin, c’est un fait.

« Tu es à l’hôpital, Rhett. Tout va bien. Tu vas bien, les médecins ont dit que tu allais t’en remettre. J’ai eu si peur de te perdre… » Il a entendu les mots, il les a écouté et il les a compris, mais il n’arrive pas pour autant à réagir à ces derniers. Il est heureux, soulagé, mais surtout trop fatigué. « Toi comment tu vas ? » Il est sauvé, lui, et c’est déjà un miracle en tant que tel. « Le fauteuil. » Il précise la raison de sa question et, par extension, la source de toute son inquiétude. Pourquoi est-elle soudainement dans un fauteuil roulant, la si pétillante Lewis ? Il ne le sait pas et la question lui fait peur. « Ça fait combien de temps ? » Il a besoin de donner une temporalité aux faits autant que de savoir depuis combien de temps elle s’inquiète pour lui, parce que jamais il n’aurait voulu la laisser seule dans un tel instant d’apocalypse.

win - 12h, oklm
so close - 3 jours, pas si pire
fail - UNE SEMAINE

« Hey. » Elle est heureuse de le voir revenir à lui. Elle est soulagée même quand tout était encore incertain quant à son réveil, au vu du traumatisme que son corps tout entier a subi.  Il toussote en lui répondant, ce qui renforce ce geste tendre qu’elle a envers lui, celui de sa main dans ses cheveux, comme si celui-ci allait l’aider à l’apaiser. Elle n’aime pas le voir dans cette position, encore moins savoir qu’elle aurait pu le perdre. Elle ne le quittera plus désormais, c’est certain.

Zoya le rassure en lui disant qu’il va bien et que les médecins sont confiants sur sa guérison. Elle lui fait part de la peur qu’elle a pu avoir le concernant et lui fait comprendre donc à quel point elle est soulagée désormais. « Toi comment tu vas ? » « Ca va mieux, maintenant » Elle n’a d’yeux que pour lui, ne comprends pas qu’il fait référence à son état physique à elle, mais ses plaies ne sont pas aussi grave qu’il n’y parait. « Le fauteuil. » Elle laisse son regard vagabonder sur sa blessure apparente, celle de son bras en écharpe, parce qu’elle a chuté lourdement sur celui-ci en voulant échapper au tueur « Ce n’est rien. Mon bras a besoin d’être immobilisé pour quelques semaines. Et le fauteuil… c’est juste parce qu’ils ont estimé que je n’étais pas apte à me déplacer sans à cause de tout ce qui s’est passé… » A cause du traumatisme, du corps qui a subi une poussée d’adrénaline jamais égalé et qui a été en mode survie pendant de bonnes heures « Je vais bien, Rhett » elle veut le rassurer et surtout qu’il se concentre sur lui et sa guérison uniquement « Ça fait combien de temps ? » « Quelques heures seulement. Tu es un miraculé, Rhett » il faut le reconnaitre et cette fois sa main vient caresser sa joue, son regard ancré dans le sien, définitivement amoureux.

Win : « Il n’y a pas eu d’autres victimes » Si ce n’est Pamela, dont ils étaient tombés sur le corps – mais ça Zoya s’en réjouit.
So close : « Il n’y a pas eu d’autres victimes mais le lycée va fermer ses portes pendant quelques temps… Mes parents… mes parents ont décidé de me mettre dans un lycée privé » et donc ils ne seront plus ensemble et cela l’attriste.
Fail : « Rhett… Il faut… il faut que je te dise quelque chose ». Ce quelque chose est le décès d’une personne importante aux yeux du jeune homme. Elle a toutes les difficultés du monde à lui dire mais fini par avouer la vérité.

Son propre état était une source d’inquiétude mais celui de Zoya l’est tout autant, raison pour laquelle il ne tarde pas avant d’étendre la question jusqu’à elle. « Ca va mieux, maintenant. » Tant mieux. Elle n’est pas aussi rayonnante qu’il a pu la connaître, évidemment, mais il est au moins soulagé que son corps ne semble porter aucune conséquence à long terme de cette soirée. Pour le mental, c’est un tout autre sujet, et il sait qu’elle s’en sortira tout aussi peu indemne que lui. Les nuits s’annoncent longues et les cauchemars nombreux. « Ce n’est rien. Mon bras a besoin d’être immobilisé pour quelques semaines. Et le fauteuil… c’est juste parce qu’ils ont estimé que je n’étais pas apte à me déplacer sans à cause de tout ce qui s’est passé… » - « Tu t’en remettras. » Il l’assure comme s’il était un médecin et comme il en savait quoi que ce soit, ce qui est sans doute bien risible. Au fond, il dit ce qu’il veut être réalité: qu’elle s’en sorte bien, qu’elle vive la vie qu’elle mérite, qu’elle oublie aussi rapidement et efficacement que possible cette soirée. « T’es comme un heros de guerre, alors. » Il sourit. Oui, elle est une véritable héroïne.

« Quelques heures seulement. Tu es un miraculé, Rhett » Encore une fois, tant mieux. Il se permet de brièvement refermer les yeux lorsqu’elle pose sa main contre sa joue et il profite de ce contact doux, loin de la vision même de l’hôpital et de sa chambre sans saveur. « Il n’y a pas eu d’autres victimes mais le lycée va fermer ses portes pendant quelques temps… Mes parents… mes parents ont décidé de me mettre dans un lycée privé » Et s’il avait d’abord été plutôt heureux d’entendre la fermeture du lycée, il l’est bien moins à l’idée qu’elle aille étudier ailleurs parce qu’ils savent tous les deux ce que cela implique. « Qu… Quoi ? Non, Zoya, je veux pas… Je veux être avec toi. » Une certaine forme de panique se lit déjà dans son regard alors qu’il cherche sa main, pour la serrer entre ses doigts contusionnés. « Mes parents sont là ? Je vais leur demander à changer de lycée moi aussi. »

WIN - Ses parents arrivent et ils annoncent qu’ils comptaient de toute façon le faire changer de lycée. Ils seront donc ensemble à la rentrée.
SO CLOSE - Ses parents arrivent mais refusent d’en parler pour l’heure. Il doit se reposer et ils insistent là dessus.
FAIL - Ils ne sont pas là et il déglutit, avant de reprendre parole. « Et quand je dis que je veux être avec toi… Je veux dire que c’est pas seulement pour le lycée. » La vie est trop courte pour ne pas avouer ses sentiments, il le sait maintenant.

« Tu t’en remettras. » Physiquement, ses blessures ne sont que broutille et elle s’en contrefiche d’avoir le bras dans le plâtre. De l’autre, cependant, elle n’est pas certaine que des traumatismes ne restent pas, ne pouvant s’enlever cette image du tueur à leur poursuite et de ce premier coup de grâce qu’il a asséné à Rhett, mettant en jeu la vie de ce dernier. On lui a demandé de se reposer, elle a refusé, incapable de fermer les yeux mais aussi parce qu’elle avait besoin de le retrouver lui et d’être à son chevet. « T’es comme un heros de guerre, alors. » L’allusion la fait doucement sourire et pourtant, le cœur est encore lourd de tout ce qui s’est passé. Elle a failli le perdre, elle aussi a manqué de se faire tuer et ils sont bien trop jeunes pour ça.

Mais son cœur est tout aussi lourd qu’avec la fermeture du lycée – sûrement définitive – ses parents ont pris la décision de la mettre dans un lycée privé, annonçant ainsi qu’à la rentrée prochaine, Rhett et elle ne seront plus ensemble. « Qu… Quoi ? Non, Zoya, je veux pas… Je veux être avec toi. » Il n’aime pas l’idée, elle non plus, ayant supplié longuement ses parents de ne pas lui faire ça… en vain. Sa main se resserre autour de la sienne alors que son regard s’ancre davantage dans le sien « Je veux être avec toi aussi, Rhett. Je ne veux pas qu’on soit séparé » pas après tout ça. « Mes parents sont là ? Je vais leur demander à changer de lycée moi aussi. » Elle acquiesce lentement d’un signe de tête « Oui… je vais aller les prévenir que tu es réveillé… » A contre cœur, elle délaisse sa main pour sortir de la chambre et aller prévenir les parents de Rhett.

Une bonne demi-heure s’écoule, des minutes durant lesquelles elle reste dans le couloir et leur offre une intimité pour avoir cette discussion et lorsque les parents du jeune homme ressorte, celle-ci se faufile discrètement dans la chambre – délaissant son fauteuil à l’extérieur - alors que ces derniers somment l’infirmière de ne plus laisser quiconque entrer dans la chambre « Alors ? » qu’elle demande doucement, venant s’asseoir sur le lit à ses côtés. Quand elle comprend qu’il n’a pu avoir cette discussion avec eux, Zoya le rassure « On leur parlera tous les deux s’il le faut. Je suis sûre qu’ils accepteront ». Elle l’espère, comprenant que, pour l’heure, le plus important soit qu’il aille et guérisse. « Je peux rester avec toi ? » qu’elle lui demande timidement, lui demandant l’autorisation de venir s’allonger à ses côtés, n’ayant guère l’envie de le quitter, ni de retrouver sa chambre où elle y sera seule.

« Je veux être avec toi aussi, Rhett. Je ne veux pas qu’on soit séparé » Il hoche la tête. Ils ont vécu bien trop d’épreuves pour que seuls leurs parents puissent décider de les séparer, et sans nul doute d’une façon vouée à continuer ainsi. Ils ne prennent pas une décision pour revenir dessus ensuite, et ils n’en ont sûrement rien à faire que de laisser les deux tourtereaux l’un auprès de l’autre. « Oui… je vais aller les prévenir que tu es réveillé… » Elle va chercher ses parents après qu’il en ait fait la demande et il prépare mentalement son discours pour tenter de les convaincre, sincèrement incapable d’imaginer un monde dans lequel lui et Zoya ne peuvent plus se voir. Ils ont vécu trop de choses pour ça.

* * *

« Alors ? » La gorge serrée, il marque la négation de sa tête. Il n’a pas pu leur en parler et ils n’ont pas encore le fin mot de l’histoire. Ce suspens lui tord déjà le ventre. Il ne sait pas quoi penser de leur attitude. « On leur parlera tous les deux s’il le faut. Je suis sûre qu’ils accepteront » - « Je suis sûr aussi. » Il se contente de l’espérer, en réalité. Il ne peut rien faire de plus que l’espérer. « Je peux rester avec toi ? » Rhett se décale comme il peut sur le lit, grimaçant à chaque mouvement tant chaque centimètre de son corps est encore terriblement douloureux. « Viens. » Il souffle avec délicatesse, ayant à son tour envie qu’elle reste à ses côtés pour le plus longtemps possible. « Je sais pas ce qu’il va se passer ensuite mais… Je voulais te dire… Je t’aime aussi. » Il a entendu ses mots, il les a bien compris, et il est enfin temps d’y répondre. Il ne pourrait pas vivre dans un monde dans lequel elle n’a pas connaissance des sentiments qu’il nourrit en retour à son égard. Ils sont faits pour être ensemble, il en est sûr maintenant.

WIN - « Je demanderai à être émancipé s’ils refusent qu’on soit ensemble. »
SO CLOSE - « On trouvera un moyen pour se voir, t’en fais pas. »
FAIL - « Je t’oublierai jamais. »

« Je suis sûr aussi. » Elle l’espère, se battra pour quoi qu’il en coûte, quitte à se mettre les parents de Rhett sur le dos parce qu’elle ne peut s’imaginer aller dans ce nouveau lycée sans lui.

« Viens. » Pour l’heure, c’est à ses côtés qu’elle souhaite rester, lui demandant si elle peut s’allonger avec lui. Il lui laisse de la place – et elle s’en veut de le voir s’agiter de la sorte par sa faute parce que cela le fait souffrir – et c’est avec délicatesse qu’elle vient ensuite se mettre tout contre lui, sa tête venant reposer sur son épaule et sa main se posant délicatement sur son torse. « Je sais pas ce qu’il va se passer ensuite mais… Je voulais te dire… Je t’aime aussi. » Elle relève alors la tête pour trouver son regard, touchée par ses mots, une larme perlant le long de sa joue à nouveau « Je t’aime tellement, Rhett » qu’elle réitère, venant déposer ses lèvres contre les siennes la seconde suivante comme pour venir sceller leurs sentiments et cette relation nouvelle et officielle qui devient la leur désormais. Elle est heureuse et à la fois encore effrayée par tout ce qu’ils ont eu à traverser et par cet avenir incertain qu’il évoque. Leur amour, en tout cas, restera intacte « Je t’oublierai jamais. » « Moi non plus » qu’elle murmure en réponse, toujours proche de lui alors que ses yeux se ferment doucement pour profiter de cette proximité. « Il faut qu’on se repose… » elle a peur de fermer les yeux mais elle sait aussi que, dans le creux de ses bras, elle ne craint plus rien. Ils sont sains et saufs, cette aventure est derrière eux et n’est plus qu’un mauvais souvenir. Ils surmonteront les traumatismes ensemble et quoi qu’il advienne, leur amour survivra à toutes les autres épreuves qu’ils devront encore affronter à l’avenir. Zoya y croit dur comme fer et lorsqu’elle se replace tout contre lui, c’est avec un certain apaisement qu’elle trouve le sommeil.