ÂGE : 41 ans (20/06/82) SURNOM : annie, il a jamais donné son accord mais il a fini par s'y faire STATUT : un divorce qui tarde, un fils adulte et indépendant et un bébé conçu avec une relation d'un soir, au cas où vous douteriez de son incapacité à gérer sa vie personnelle MÉTIER : policier depuis 2004, inspecteur aux homicides depuis 2016, et marin du dimanche qui compte sur les pourboires des touristes pour entretenir le voilier qui lui a coûté un rein. Il est aussi co-propriétaire du At Nate's Jazz Club depuis 2021 LOGEMENT : #259 beachcrest road (bayside), Ibis le perroquet et Pepito le bonsaï lui tiennent compagnie lorsqu'Alma expérimente les limites de l'autorité chez sa mère POSTS : 6529 POINTS : 870
TW IN RP : milieu policer, armes à feu, stress post-traumatique, mention de crimes de sang, banalisation de l'alcool, abandon parental TW IRL : non-communiquésGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : un fils né en 2000, Tarek, qu'il partage avec sa (future ex) femme et une fille née en 2020, Alma, fruit d'une relation d'un soir › végétarien › né au Pakistan (Lahore), à Brisbane depuis ses 7 ans › brigade des stups de 2008 à 2016 › un voilier amarré à Bayside, le "Borealis", son refuge › australien depuis sa majorité › conduit comme "un sauvage" › micro un peu, piano beaucoup, batterie à la folie › il écrivait ses propres textes, mais ça, c'était avant › musulman de culture, athée de religion › collectionne les casquettes › toujours des bonbons dans les pochesCODE COULEUR : bougonne en "sienna" RPs EN COURS : lucy 02 › eve 01 › maisie 01 › amos 02 › vivian 02 › millie 01 › leroy 01 › lucy 03 (08/10)
jazzbros 01 › there was a boy, a very strange enchanted boy, they say he wandered very far, very far over land and sea, a little shy and sad of eye, but very wise was he
cristinanwar › let me see you stripped down to the bone, metropolis has nothing on this, you're breathing in fumes, I taste when we kiss, take my hand, come back to the land where everything's ours for a few hours
jaxwar › Come back from the future for we didn't fall, can the broken sky unleash one more sunrise for the dawn, it's all gone wrong, we've lost the sun, where do we go(go) when it's all over ?
zoyanwar › kamikaze airplanes in the sky, are we going down or will we fly ? this could be a shipwreck on the shore, or we could sail away forevermore- this time it's sink or swim
cavahri 02 › cavahri 03 › Deep into the darkness we all got lost, caught out in the rainstorm bullets falling fast, calling to the afterlife, can you hear us when we cry ?
zehriley(scénario) › once again i'm settling for second best, turn the page and skip to the end, to where i swore that i would try, since the last time i crossed that line in the back of my mind, i know it only hurts when that door gets opened, dreams are lost and hearts are broken
noranwar(scénario) › let me be the one you call, if you jump I'll break your fall, lift you up and fly away with you into the night. If you need to fall apart, I can mend a broken heart, if you need to crash then crash and burn, you're not alone.
Oh, hush, my dear, it's been a difficult year and terrors don't prey on innocent victims. Trust me, darling, trust me, it's been a loveless year, I'm a man of three fears : Integrity, faith and crocodile tears. But I'm a bad liar, bad liar, now you know, I'm a bad liar, bad liar. ☆☆
« Je sors du café. Leur système vidéo est HS depuis des semaines, ça donnera rien. » « Merde. Je relance la société de péage, alors ? » « T’embête pas, on verra ça demain. T’étais supposée partir cinq minutes après moi, file. » « Je passe le coup de fil à la société de péage et je décolle. »
(bayside) Charlie était têtue, mais c’était probablement l’une des raisons principales au fait qu’Anwar appréciait travailler avec elle : ils étaient faits du même bois. Et surtout, ils portaient le même intérêt à leur travail, et ne se contentaient pas bêtement de jouer aux fonctionnaires en comptant leurs heures. Pour certains il s’agissait d’un défaut, la première brique du mur qui finissait un jour ou l’autre par s’écrouler sur chaque policier qui n’avait pas su mettre de limites entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle, mais pour d’autre il ne s’agissait que de la preuve la plus flagrante qu’il existait quelque part encore des représentants de la loi véritablement habités par la vocation. Charlie irait loin, et que l’inspecteur Zehri soit plutôt du genre avare de compliments ne l’empêchait en rien de le penser, en toute sincérité. Pour l’heure, néanmoins, la seule et unique vocation d’Anwar consistait à regagner Bayside au plus vite pour se changer, puis rejoindre Lee au Jazz Club pour le reste de la soirée. Même le passage d’Olga n’avait pas empêché le bar de faire recette tout l’été, un soulagement conséquent pour Anwar que le cyclone avait déjà privé d’une partie de ses revenus annexes en mettant momentanément hors service son voilier. Le Borealis avait essuyé les vagues et les bourrasques de vent non sans mal, et si l’inspecteur s’estimait chanceux de ne pas faire partie de ceux dont le navire avait péri pour de bon, la saison estivale de tourisme se déroulerait cette année sans lui, et sans les pourboires généreux distillés pour avoir su rendre la visite de la baie aussi pittoresque qu’intéressante.
Le Jazz Club, lui, ne désemplissait plus depuis le Roaring Twenties Festival, et de tous les employés en bonne position pour obtenir une augmentation dans les semaines et mois à venir, leur toute jeune chargée de communication se situait en tête de file. Un soulagement pour Anwar, qui contrairement à son comparse et associé, y avait investi une très grosse partie de ses économies, là où la même somme faisait probablement office d’argent de poche pour Leroy. Tous les deux étaient à la recherche du renouveau de ce que ce lieu leur avait apporté, mais l’un d’eux avait les reins bien plus solides que l’autre pour supporter le poids potentiel d’un échec. Mais point de cela pour l’instant, et faisant glisser ses lunettes de soleil sur son nez tout en regagnant sa voiture, Anwar avait fait défiler les stations de radio jusqu’à en trouver une qui convienne à son humeur du moment, et quitté sa place de parking avec la satisfaction d’une semaine de travail, sinon fructueuse, au moins riche en fermetures de portes. C’était ainsi qu’Anwar (et d’autres, sans doute) appelaient les pistes qui ne menaient à rien mais qu’il fallait tout de même explorer : des portes à fermer, jusqu’à trouver enfin celle qui mènerait à la résolution. Charlie et lui avaient fermé quelques portes cette semaine, et cela suffisait amplement à ce que leur week-end soit plus que mérité.
Mais l’humeur légère, chez Anwar, ne durait jamais longtemps. Sa bougonnerie naturelle finissait toujours par le rattraper, victime d’une pensée parasite ou d’une contrariété quelconque, et pour que le sobriquet de “Grincheux” choisi par nombre de ses proches puisse continuer de se justifier. Aujourd’hui, il prenait la forme d’une petite citadine à l’allure pressée, arrivée par sa gauche sans la moindre trace de clignotant et s’estimant trop attendue ou trop en retard pour se plier aux règles élémentaires du code de la route, obligeant Anwar à enfoncer la pédale de frein de son propre bolide pour éviter un accident comme si lui n’était jamais un danger pour personne derrière son volant. La flopée d’insultes qui lui avait échappée en premier lieu enfin hors de sa bouche, il s’était entendu maugréer un « Ah tu veux jouer à ça, Alonso. » mauvais et avait tendu la main vers sa boîte à gants pour en sortir le gyrophare magnétique qu’il avait plaqué sur sa plage avant, et actionné sa sirène une fois ou deux pour obtenir l’attention du pilote de rallye du dimanche et le faire se ranger sur le bas côté de la route. Sa carte de police encore dans sa poche et son arme de service toujours à sa ceinture de sortir à peine d’une enquête de routine, il avait rejoint l’autre voiture d’un pas volontaire, et lancé un « Bonjour, police du Queensland. » à la cantonade à peine arrivé à hauteur de la portière conducteur. Relevant ses lunettes de soleil en même temps que la vitre se baissait, il avait embrayé aussitôt sur un « Permis de conduire et papiers du véhicule, s’il vous p- … » mais, de surprise, il n’était pas arrivé jusqu’au bout de sa tirade dans que ses yeux se posaient enfin sur le conducteur – ou plutôt la conductrice. « Oh. » Oh. « C’est embarrassant. » Embarrassant, car si au fil de ces derniers mois Vivian et lui s’étaient parfois laissés aller au fait de se revoir, le mensonge du prétendu marin quant à lui avait subsisté intact depuis leur première rencontre. Un mensonge par omission, certes, mais un mensonge malgré tout, et dont il n’aurait jamais imaginé que la teneur puisse être révélée de manière aussi triviale.
- I'm watching you breathing for the last time. A song for your heart, but when it is quiet I know what it means and I'll carry you home. I'll carry you home. -
:
Vivian Irish
le second souffle
ÂGE : 31 ans (01/02/93 › ♒︎) SURNOM : Viv, Vee. Vivi lui donne des envies de meurtre, Violet lui colle encore à la peau STATUT : célibataire, innocente infidèle, elle s'ennuie vite quand elle est en couple MÉTIER : jeune architecte, sa renommée n'est pourtant déjà plus à faire LOGEMENT : une villa au #210 beachcrest road (bayside) POSTS : 1179 POINTS : 90
TW IN RP : mentions de blessures graves, ochlophobie, ex-toxicomanie TW IRL : cruauté animaleGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants › ancienne patineuse artistique de haut niveau › ex toxicomane, (trop) clean depuis un peu plus de six ans › souffre d'ochlophobie, la peur de la foule › aspléniqueCODE COULEUR : (#993399) RPs EN COURS : auden (06) › anwar (02) › noor (03) › maisie (02) › noor (04) › elijah (01) › stella (01) › meet and greet (commun) › kieran (01) › adèle (01) › loan (01) › diego (01)(12/10 AH?)
(#) Sujet: Re: (vivianwar #02) bad liar Lun 4 Mar 2024 - 14:07
bad liar / bayside
Malgré tous ses efforts, Vivian n'arrivait pas à se concentrer. Préoccupée par tout ce qui n'était pas le plan qu'elle avait sous les yeux, les pensées de l'australienne s'entrechoquaient sans pause, et la tasse de thé désormais vide posée à côté d'elle n'était malheureusement pas parvenue à l'apaiser. Un coup d'oeil à l'horloge murale lui avait appris que sa journée de boulot, bien qu'ayant paru durer une éternité, était sur le point de se terminer. Soupirant, la jeune femme s'était redressée pour mieux épouser le dossier de son fauteuil. Son téléphone, dont l'écran était restée résolument éteint tout l'après-midi, avait eu droit à un regard noir. Ce midi, elle avait envoyé un énième message désespéré à Maisie, et ce dernier était sans surprise resté sans réponse. La brune lui en voulait à mort depuis ce qu'elle avait découvert à l'enterrement de sa mère, et ignorait absolument tout ce que tentait Vivian pour lui parler, cette dernière culpabilisant plus que de raison. Elle aurait voulu que Maisie lui laisse une chance de s'expliquer à nouveau, de s'excuser, de lui assurer qu'il n'y avait absolument rien d'important entre elle et son abruti de frère, que céder à coucher avec lui avait été l'une des pires erreurs de sa vie. Mais son amie n'était décidemment pas d'humeur à écouter quoique ce soit. Succomber à Seth avait la pire trahison que l'architecte aurait pu lui faire, après ce qui s'était passé avec Theo à peine quelques mois plus tôt. Bon dieu, ce qu'elle avait honte de ce qui s'était passé. Et que c'était fou, cette possibilité qu'avait Seth à foutre encore une fois la merde dans sa vie alors qu'il n'était même plus dans les parages. Connard. Rapidement, Vivian avait rangé le projet sur lequel elle travaillait, avant de rassembler ses affaires en vitesse. Elle était en train d'enfiler sa veste lorsqu'on avait frappé à sa porte. La tête de Micka, l'un de ses collègues, était apparue dans l'entrebâillement de la porte. « On va boire un verre avec Iris et Mia, histoire de décompresser. Tu viens avec nous? » Le visage amical du jeune homme avait réussi à lui arracher un fin sourire, pourtant, l'australienne avait secoué la tête. « Je vais rentrer, j'ai des choses à faire. Mais merci d'avoir proposé. » En vérité, elle avait la ferme intention de brûler une bonne fois pour toutes le carton d'affaires que le frère de Maisie avait abandonné chez elle, quand elle n'en avait pas eu le courage avant. Il était plus que temps de tourner la page Seth, d'autant que si son amie arrêtait de bouder et finissait par faire un pas vers elle, mieux valait qu'elle ne tombe pas sur quelque chose du genre. Mickael l'avait dévisagée, l'air soucieux. « Est-ce que ça va? T'as pas l'air dans ton assiette. » Un air qu'elle devait se traîner depuis quelques temps, et qui ne passait plus inaperçu, maintenant. Gommant au mieux la tension qui animait ses traits, Vivian avait esquissé un sourire qu'elle espérait rassurant. « Rien de grave, juste de la fatigue. Je ne dors pas bien, ces derniers temps. » Ce n'était même pas un mensonge, au final. Son sommeil était bel et bien perturbé, mais elle en tairait la cause, peu à l'aise avec l'idée de raconter sa vie privée à ses collègues, aussi sympathiques qu'ils soient. Le blond lui avait coulé un dernier regard avant de disparaître, sa voix résonnant derrière la porte encore entrouverte. « Ok, dommage. Une autre fois, dans ce cas. » L'australienne avait exhalé un soupir, à mesure que les bruits de pas s'éloignaient. Elle avait refusé toutes leurs invitations ces derniers temps, et commençait à s'en vouloir d'éconduire sans arrêt leur gentillesse. Comme si elle ne se sentait pas déjà assez coupable... Sortant de son bureau, l'architecte avait manqué de s'encoubler les pieds dans la carpette qui tapissait le couloir alors qu'elle veillait à fermer la porte derrière elle. Par chance, elle avait réussi à se rattraper de justesse, évitant ainsi une chute qui n'aurait contribué qu'à détérioré encore son humeur. Pour autant, ça ne l'avait pas empêchée de grommeler, fusillant le tapis du regard alors qu'elle s'éloignait. « Paillasson de merde. »
A peine Vivian s'était-elle installée derrière le volant que ses pensées s'était de nouveau envolées. Comme dans un état second, elle avait démarré et avait pris le chemin de chez elle par automatisme, entendant à peine la musique crachotée par la radio de l'habitacle. La jeune femme l'avait plus qu'une envie: arriver chez elle au plus vite, brûler un fameux carton indésirable dans le braséro de sa terrasse, puis filer sous la douche pour éliminer pour de bon toute trace de cette histoire. Oui, c'était parfait comme plan. Et la brune était si emballée par cette perspective qu'elle n'avait remarqué qu'elle roulait trop vite que lorsqu'elle avait perçu quelques cris de sirène. Un coup d'oeil dans le rétroviseur lui avait confirmé qu'elle allait bel et bien se faire arrêter. Ralentissant, elle avait soufflé bruyamment. « Et merde. » La voiture de police s'était immobilisée sur le bord de la route quasiment en même temps que la sienne, et Vivian avait à peine eu le temps de baisser sa vitre que déjà, une silhouette arrivait à sa portée. « Bonjour, police du Queensland. » La voix lui avait immédiatement paru familière, et le sentiment qui en avait découlé était étrange. Elle ne connaissait personne travaillant dans les forces de l'ordre. Ou peut-être bien que si, finalement. Vivian n'avait mis qu'une seconde pour reconnaître l'homme, écarquillant légèrement les yeux sous la surprise. « Permis de conduire et papiers du véhicule, s’il vous p- … » Il s'était interrompu au moment même où leurs regards s'étaient croisés, et la fin de sa phrase n'avait pas su franchir ses lèvres. Sur le coup, la brune aussi était restée muette. Voilà pourquoi cette voix lui avait paru si familière. Cependant, d'habitude, ils passaient du bon temps ensemble sur un voilier, les mots doux échangés à ces occasions bien différents de ceux qui flottaient aujourd'hui entre eux. « Oh. » La jeune femme l'avait dévisagé avec humeur, oscillant entre la contrariété et la déception, oubliant instantanément qu'elle venait de se faire arrêter pour excès de vitesse. « C’est embarrassant. » L'architecte avait froncé les sourcils, croisant les bras. « C'est pas le mot que j'aurais choisi. Inattendu, plutôt. Déconcertant, à la limite. » Ce n'était embarrassant que pour celui qui avait quelque chose à se reprocher - un mensonge par exemple. Et puisque Vivian ne pensait plus pour le moment au fait qu'elle n'était pas en bonne posture, ce n'était absolument pas son cas. « C'est bien la première fois que je me fais arrêter par un marin. » Ce bateau dans lequel ils se retrouvaient à l'occasion était-il seulement à lui? Jusqu'où allait son mensonge, exactement? Sa journée, déjà bien merdique, venait encore de se dégrader. « Tu comptais aborder le sujet à un moment donné? Ou tu espérais simplement que je ne le saurais jamais? » Si un regard pouvait tuer, il serait déjà raide mort sur l'asphalte. Ils n'étaient presque rien l'un pour l'autre, que des amants de passage, et pourtant, la brune lui en voulait de ne pas avoir été honnête dès le début, quand elle n'avait pas cherché à lui cacher quoique ce soit. En vérité, elle n'en avait rien à foutre qu'il soit policier plutôt que marin, pour elle, ça n'aurait rien changé. Mais comme à son habitude, elle supportait mal les mensonges. « J'y crois pas, putain. Je sais bien qu'on est pas proches mais... Sérieusement? »
But there's a scream inside that we all try to hide.
:
Anwar Zehri
le bébé lion
ÂGE : 41 ans (20/06/82) SURNOM : annie, il a jamais donné son accord mais il a fini par s'y faire STATUT : un divorce qui tarde, un fils adulte et indépendant et un bébé conçu avec une relation d'un soir, au cas où vous douteriez de son incapacité à gérer sa vie personnelle MÉTIER : policier depuis 2004, inspecteur aux homicides depuis 2016, et marin du dimanche qui compte sur les pourboires des touristes pour entretenir le voilier qui lui a coûté un rein. Il est aussi co-propriétaire du At Nate's Jazz Club depuis 2021 LOGEMENT : #259 beachcrest road (bayside), Ibis le perroquet et Pepito le bonsaï lui tiennent compagnie lorsqu'Alma expérimente les limites de l'autorité chez sa mère POSTS : 6529 POINTS : 870
TW IN RP : milieu policer, armes à feu, stress post-traumatique, mention de crimes de sang, banalisation de l'alcool, abandon parental TW IRL : non-communiquésGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : un fils né en 2000, Tarek, qu'il partage avec sa (future ex) femme et une fille née en 2020, Alma, fruit d'une relation d'un soir › végétarien › né au Pakistan (Lahore), à Brisbane depuis ses 7 ans › brigade des stups de 2008 à 2016 › un voilier amarré à Bayside, le "Borealis", son refuge › australien depuis sa majorité › conduit comme "un sauvage" › micro un peu, piano beaucoup, batterie à la folie › il écrivait ses propres textes, mais ça, c'était avant › musulman de culture, athée de religion › collectionne les casquettes › toujours des bonbons dans les pochesCODE COULEUR : bougonne en "sienna" RPs EN COURS : lucy 02 › eve 01 › maisie 01 › amos 02 › vivian 02 › millie 01 › leroy 01 › lucy 03 (08/10)
jazzbros 01 › there was a boy, a very strange enchanted boy, they say he wandered very far, very far over land and sea, a little shy and sad of eye, but very wise was he
cristinanwar › let me see you stripped down to the bone, metropolis has nothing on this, you're breathing in fumes, I taste when we kiss, take my hand, come back to the land where everything's ours for a few hours
jaxwar › Come back from the future for we didn't fall, can the broken sky unleash one more sunrise for the dawn, it's all gone wrong, we've lost the sun, where do we go(go) when it's all over ?
zoyanwar › kamikaze airplanes in the sky, are we going down or will we fly ? this could be a shipwreck on the shore, or we could sail away forevermore- this time it's sink or swim
cavahri 02 › cavahri 03 › Deep into the darkness we all got lost, caught out in the rainstorm bullets falling fast, calling to the afterlife, can you hear us when we cry ?
zehriley(scénario) › once again i'm settling for second best, turn the page and skip to the end, to where i swore that i would try, since the last time i crossed that line in the back of my mind, i know it only hurts when that door gets opened, dreams are lost and hearts are broken
noranwar(scénario) › let me be the one you call, if you jump I'll break your fall, lift you up and fly away with you into the night. If you need to fall apart, I can mend a broken heart, if you need to crash then crash and burn, you're not alone.
Oh, hush, my dear, it's been a difficult year and terrors don't prey on innocent victims. Trust me, darling, trust me, it's been a loveless year, I'm a man of three fears : Integrity, faith and crocodile tears. But I'm a bad liar, bad liar, now you know, I'm a bad liar, bad liar. ☆☆
Il y avait bien longtemps désormais qu’Anwar avait quitté les rangs des chasseurs d’infractions, bien sagement cantonnés aux besognes que l’on rêvait de quitter dès lors qu’on y était assigné, mais par lesquelles tous les policiers se devaient de passer pour débuter. Certains mêmes décidaient d’y faire toute leur carrière, par manque d’ambition ou par simple envie de continuer à parader en uniforme, au volant d’une voiture sérigraphiée à l’image de celles avec lesquelles ils s’amusaient enfants. Ceux-là, l’inspecteur Zehri refusaient de leur jeter la pierre car il en fallait bien quelques uns, mais pour sa part il avait vécu comme un accomplissement le moment où la brigade des stupéfiants était venue l’extirper de ses premières années de bleu, pour lui offrir la possibilité de s’inscrire dans quelque chose de plus fouillé que les stationnements gênants et les querelles de voisinage. Autant dire que dresser des PV pour des infractions au code de la route ne lui était donc pas arrivé depuis un moment, et relevait même d’une certaine ironie lorsque l’on connaissait ses propres habitudes de conduite … Mais aujourd’hui serait une exception, et tant pis pour l’âme ayant eu le malheur de faire une entorse à l’utilisation du clignotant au mauvais endroit et au mauvais moment. Qui sait si le brun, au passage, n’espérait pas laver l’un de ses propres péchés de conducteur en réprimandant celui d’autrui.
Bien mal lui en avait pris, cependant, et si karma il y avait sans doute était-il en train de se frotter les mains, car tandis qu’il remontait ses lunettes de soleil en servant son baratin policier sur le ton de l’habitude, son regard avait croisé celui de la contrevenante et le piège qu’il pensait avoir tendu à autrui s’était finalement refermé sur lui. « C'est pas le mot que j'aurais choisi. Inattendu, plutôt. Déconcertant, à la limite. » Sourcils froncés, Vivian avait croisé les bras d’un air agacé avant d’ajouter « C'est bien la première fois que je me fais arrêter par un marin. » sans chercher le moins du monde à limiter le sarcasme dans sa voix. Pas du genre à se laisser démonter pour si peu, Anwar avait répondu « Tu sais ce qu’on dit : y’a une première fois à tout. » du tac-au-tac mais fait un pas en arrière, estimant que l’identité de la conductrice ne l’obligeait cependant plus à procéder avec la même méfiance que s’il s’était agi d’une parfaite inconnue, et que voir ses mains ou s’assurer qu’elle ne récupérait rien par terre ou dans la boîte à gants n’était plus une nécessité absolue. « Tu comptais aborder le sujet à un moment donné ? Ou tu espérais simplement que je ne le saurais jamais ? » Roulant des yeux comme pour lui faire comprendre qu’il la trouvait un brin dramatique, il avait haussé les épaules « J’espérais rien du tout, j’ai juste jamais vu l’utilité de rectifier après coup. » Rectifier comme s’il s’agissait seulement d’un détail – mais du point de vue de leur relation, c’en était effectivement un, quand bien même le « J'y crois pas, putain. Je sais bien qu'on est pas proches mais ... Sérieusement ? » ajouté ensuite laissait à penser que la jeune femme n’avait pas le même point de vue que lui sur la question. « Crois-le ou non, mais flic c’est pas ce qu’il y a de plus vendeur sur les app’ de dating. » Bien moins que marin, en tout cas, et s’il pouvait le dire sans sourciller c’était parce qu’il avait bel et bien testé les deux approches. « Et c’était pas totalement un mensonge, je me fais un peu de thune à côté avec le voilier pendant la saison haute. » Reste qu’estimer que le mensonge par omission n’en était pas véritablement un, pour un policier, ressemblait un peu à l’hôpital qui se foutait de la charité. « On n’a qu’à oublier ça, d’accord ? Des deux côtés. » avait-il finalement suggéré, ne voyant aucun problème à mettre son mensonge sur le même pied d’égalité que le fait qu’elle lui ait fait une queue de poisson quelques minutes en arrière.
- I'm watching you breathing for the last time. A song for your heart, but when it is quiet I know what it means and I'll carry you home. I'll carry you home. -