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 it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael

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Message(#) Sujet: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyLun 22 Fév 2021 - 0:54


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Jean et ses mille enquêtes en cours. Maintenant qu’elle n’a plus aucun patron, qu’il n’y a pas de rédacteur en chef pour attribuer les sujets, qu’elle n’a pas de planning défini par une tierce personne, tout est permis. Tous les sujets sont à sa portée. Un océan de sujets importants qu’elle veut tous traiter, qu’elle veut tous couvrir. Elle le sait, parmi ces affaires de licenciement abusif, ces rumeurs de fuite de déchets toxiques d’une usine, ces actes de maltraitance sur les animaux d’une réserver naturelle ou encore ces discriminations que subissent toujours les autochtones australiens dans l’accès aux soins, il y a un article ou un reportage qui changera sa vie. Elle finira par trouver ce sujet qui fera enfin d’elle une journaliste crédible et respectée, un jour elle l’écrira l’article qui lui ouvrira les portes de toutes les rédactions du Queensland, voir du pays. Et quand ce jour sera arrivé, elle aura enfin le statut nécessaire pour changer le monde à son échelle, éveiller les consciences, révéler les vérités qui fâchent et faire la différence.

Mais pour le moment, elle n’est personne. Elle est celle qui a été virée du Brisbane Times au bout de deux mois pour avoir contrarié le mauvais boss de la finance. Elle est celle qui a démissionné après 5 ans chez ABC parce qu’on lui proposait d’aller traire des vaches devant la caméra et de réaliser des micro-trottoirs simplement parce qu’elle est jolie. Elle est celle qui a du prendre un boulot de serveuse car elle est une journaliste en freelance qui n’arrive pas à vendre ses articles, en tous cas pas assez régulièrement, pas assez chers pour gagner sa vie. Elle est celle qui multiplie tant les sujets qu’elle ne dort plus beaucoup et parvient rarement à finir un papier en temps et en heure pour qu’il ait une réelle valeur. Alors, elle n’est pas vraiment fière de ce qu’elle s’apprête à faire mais elle le fera tout de même. Elle n’est déjà pas fière de ce qu’elle a déjà fait.

En décembre, elle a repéré sur les réseaux sociaux une accusation d’agression sexuelle envers un producteur du nom de Byers. Jean sait bien que ce genre d’accusations ne sont pas faites en l’air et que les accusés avec tant de pouvoir s’en sortent très souvent indemnes. L’intéressé a d’ailleurs tout nié en bloc et l’accusation ne citant aucune victime nominativement, l’affaire s’est vite tassée, on lui a donné le bénéfice du doute comme toujours. Mais Jean a creusé et elle a fait le lien avec une autre affaire médiatisée le concernant, celle impliquant un prétendu couple d’acteurs Penny Stringer et Rory Craine qui auraient été évincés d’un film par le producteur suite à une agression de l’acteur sur sa personne. Elle l’a senti rapidement qu’elle était sur une bonne piste, qu’elle tenait quelque chose. Puis elle a découvert l’existence de Raphael Elly, un extra qui se trouvait sur le tournage le fameux jour de l’agression. Celui-ci a témoigné en faveur de Byers, le décrivant comme une personne bienveillante et droite qui s’était fait vilement agresser par un acteur colérique, jaloux et possessif envers sa compagne Penny Stringer. Raphael Elly est devenu sa cible, elle doit vérifier s’il a menti, s’il en sait plus que ce qu’il ne le dit, Jean en est sûre, il y a anguille sous roche.

Alors, non, elle n’en est pas fière mais elle l’a observé attentivement, et un soir, elle a retiré son alliance et elle s’est arrangée pour « tomber sur lui par hasard » dans un bar. Elle a usé de ses charmes de jeune fille innocente, elle ne devrait pas avoir de scrupules car son physique et son visage poupin ne lui ont jusqu’à présent apporté que mépris et sexisme dans son travail, alors il serait temps de les utiliser à son avantage. Mais elle en a des scrupules pourtant, ce qui ne l’a pas empêchée de l’abreuver de sms mignons, de smileys tous choupis et finalement de lui proposer de se voir ce soir. La voilà donc qui se pointe chez lui, toujours sans son alliance, mais avec son enregistreur bien dissimulé dans son sac à main. Elle a dit à Matt qu’elle allait boire un verre avec une amie pour justifier qu’elle sorte aussi apprêtée avec sa petite robe estivale à fleurs mettant en valeur son décolleté et ses yeux et lèvres légèrement maquillés. Ce n’est pas très éthique ce qu’elle fait, elle le sait, ce n’est pas très moral non plus. Il n’a pas l’air capable de faire de mal à une mouche et pourtant, elle sent qu’il cache quelque chose, et c’est ce qu’elle se répète pour faire taire sa culpabilité en attendant qu’il réponde à son coup de sonnette.

Quand finalement il lui ouvre, elle lui adresse un sourire timide, candide, elle en rajoute clairement pour passer pour encore plus ingénue que sa bouille de gamine ne la fait déjà paraître. « Coucou… Merci de m’avoir invitée. » et elle lâche un petit rire nerveux. Intérieurement, elle se maudit d’être aussi bonne à ça, elle qui déteste mentir, elle ne fait que ça avec Raphael, c’est bien parce que c’est pour la bonne cause. Elle le regarde dans les yeux puis jette un rapide coup d’œil à sa tenue : « Ben alors, t’as pas mis ton pyjama finalement ? » plaisante-t-elle en le suivant dans l’appartement. Ça a l’air tout petit ici et c’est pas très ordonné, il lui fait presque de la peine Raphael et elle se demande si elle n’est pas en train de se fourvoyer totalement, ce n’est peut-être qu’un jeune garçon paumé qui a témoigné honnêtement. Peut-être. Mais Peut-être pas. « C’est sympa chez toi. » ment-elle à nouveau.
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Raphael Elly
Raphael Elly
la crise identitaire
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ÂGE : Trente-et-un ans mais coincé dans le corps d'un adolescent qui en a pas profité assez. 11 décembre 1992.
SURNOM : Raph, Rafi pour ceux qui aiment les surnoms qui se terminent avec une voyelle.
STATUT : Quelque chose de beau se construit entre lui et Kai, mais certains démons ne mourront jamais.
MÉTIER : Professeur de danse au Everybody. Il reprend goût à l'enseignement, s'y sent à sa place, revit enfin. Il fait aussi du bénévolat chez Manzili et tente de se lancer dans la drag (s’il réussit à gérer sa timidité).
LOGEMENT : En colocation avec Andrea et Molly à Redcliffe. Il arrive à respirer dans toutes les pièces de l'appartement alors c'est une amélioration.
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POSTS : 6226 POINTS : 0

TW IN RP : Pas pour l'instant, c'est tout rose
GENRE : Je suis non-binaire
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce que l’identité ? • s’attache à quiconque lui tend son cœur • style vestimentaire très aléatoire, prône les couleurs par-dessus tout • se découvre une passion pour le drag mais, se lancer, c’est une autre question • commence de plus en plus à accepter de pouvoir plaire • danse pour évacuer ses émotions • asexuel qui emploie enfin le terme • cherche l’amour parce qu’il s’imagine finir sa vie dans les bras d’une autre personne • ne sort plus sans de la couleur sur ses ongles ou ses paupières : il assume enfin sa fantaisie.
RPs EN COURS : it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael J7mp
RAKAI [4] • I can feel the change. Holding onto little pieces of what remains.

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Marceline • And we will tame all the colors of the rainbow. Just tell me When and Where and we'll figure the How.

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HALLY [11] • They say real friendships don't end. Well. I hope it wasn't all for nothing.

Molly - Maisie [3] - Eoin - Noor [2] - Max - Jesse
RPs EN ATTENTE : Eve [2].
RPs TERMINÉS : Mirael - Dianael - Swann [lettres FB] - Swann [2] - Ginny [2][FB] - Rady - Rady [2] - Laoise - Adèle - Jess - Mirael [2] - Hally - Hally [2][FB] - Adelina - Sage - Max - Ellie - Rady [3][FB] - Danika - Dianael [2] - Swann [2] - Gafi - Penny - Hally [3] - Rady [4] - Channing - Hally [4] - Jean - Rory - Hally [5] - James - Billy [1] - Ivy - Hally [6] -Jean [2] - Ana&Kiki - James [2] - Hally [7] - Billy [2] - Jess [2] - Ivy [2] - Hally [8] - Cameron [FB] - Iris [FB] - Carl - Hally[9] - Maisie [2] - Colocs - Maisie - Chad - RAKAI [2] - RAKAI - RAKAI [4] - Lewilly [2] - Eve - Hally [10] - Jordan - Rakai[3] - Birdie - Chad [2] - Andrea - (9) Cinco de mayo

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AVATAR : George Mackay.
CRÉDITS : ASTRA et Loika pour la signa, HARLEYSTUFF pour le gif ; loonywaltz pour les ubs
DC : Jo le raton, Archie le varan et Sami l'ocelot.
PSEUDO : Mapartche.
INSCRIT LE : 06/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29466-dancing-my-way-in-raph
https://www.30yearsstillyoung.com/t45364-joseph-raphael-archie-fiche-commune#2301641
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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyMer 24 Fév 2021 - 20:22



Alerte. Alerte. Alerte.

Fille. Fille. Fille.

Quoi faire ? Comment réagir ? A-t-il bien répondu aux sms ou s’est-il fait passé pour un novice en matière de… de… En matière de quoi, au juste ? Qu’est-ce que Jean attend de lui ? Il est vrai qu’il n’a pas d’expérience en matière de drague mais il est presque certain que les intentions de la jeune femme ne sont pas totalement pures. S’il avait un conseiller du cœur à sa portée, il lui aurait fait lire ses messages afin qu’il détermine si elle a réellement envie de regarder un film en sa compagnie ou si elle attend plus de sa part. Malheureusement, Raphael n’a jamais vraiment eu d’amis qui entrent dans cette catégorie de gens à qui il peut tout raconter sans rougir ou sans paniquer.

En ce moment, il panique plutôt devant le miroir. Il observe du coin de l’œil la douche dans le reflet de celui-ci et il soulève vivement son bras pour sentir son aisselle. Il s’est lavé le matin-même, ça devrait bien aller ; son déodorant est encore bien présent, peut-être même un peu trop puissant. Il n’a plus qu’à espérer que Jean apprécie cette odeur de sapin. Passant sa main dans ses bouclettes déjà coiffées, il s’interroge quant à l’habit qu’il devrait vêtir. Son pyjama est ridicule : il ne peut pas être aveugle face à cette évidence. Alors il le retire rapidement, passant proche de trébucher dans ses propres pieds en retirant le bas rayé, et il s’attèle à passer le haut – rayé, lui aussi – par-dessus sa tête. Pendant un moment, il louche sur la minceur de ses bras et il ne lui en faut pas plus pour faire quelques push-up contre son comptoir, histoire de se donner un peu d’assurance (parce que, c’est connu, les filles aiment les hommes virils et musclés). Habituellement, il choisit son accoutrement avec une aisance naturelle mais, ce soir, une mouche l’a piqué. Toutes ses chemises défilent devant ses yeux, une à une, mais il n’arrive pas à mettre le doigt sur la perle rare. C’est une dizaine de minutes plus tard qu’il décide finalement d’opter pour un vêtement noir – oui, il en a – seulement parce que la plupart des garçons qui attirent les yeux des filles arborent des couleurs sombres. Peut-être parce que ça les rend mystérieux. Mais, même couvert de noir de la tête au pied, il faut dire que Raphael n’a pas la tête du casting parfait pour le prochain film érotique qui fera frémir toutes les filles en recherche du prince parfait.

Il traverse le couloir en coup de vent. Même son ombre peine à le suivre. Ses recherches s’éternisent pendant trop longtemps alors qu’il glisse sa tête en dessous de son lit pour trouver une petite boîte dont il ne s’est jamais débarrassé malgré les années. Il pose ses doigts dessus – ou plutôt sur la poussière qui s’est accumulée dessus – et il en retire rapidement le couvercle pour révéler le trésor à l’intérieur : deus capotes. Une à saveur de banane, l’autre simplement nervuré, parfum… capote. Il se mord la lèvre inférieure en tâtant les emballages mais sa mine se déchire quand il découvre la date de péremption imprimée à l’arrière. 2008. Hum.

Quand la sonnette sonne, il sursaute, décollant littéralement de quelques centimètres du sol. Terrorisé, il plaque sa paume sur son thorax pour calmer son rythme cardiaque et il compte dix secondes avant de se diriger vers la porte afin d’ouvrir à son invitée. En la découvrant, elle et sa jolie robe, son sourire s’étire sur toute la largeur de son visage – il ne s’agit pas d’un sourire confiant et décidé, mais plutôt d’une hymne à l’embarras. Nerveux comme un suricate, il se pousse sur le côté en replaçant son col alors que celui-ci était déjà plié à la perfection. « Coucou… Merci de m’avoir invitée. » Il hoche de la tête sans s’en rendre compte. Il se joint à son rire nerveux. « Yes, pas de prob’ ! » Langage jeune et cool : à en faire frémir ces demoiselles. La jeune femme analyse son accoutrement, ce qu’il fait en même temps qu’elle, ne pouvant s’empêcher de remarquer que bien plus que la moitié de ses jambes sont dévoilées en dessous de cette robe légère. Il ne prend même pas la peine de lever son regard jusqu’à la hauteur de sa poitrine parce qu’il sait qu’il tomberait à la renverse. « Ben alors, t’as pas mis ton pyjama finalement ? » Lèvres entrouvertes, il se perd trop longtemps dans ses yeux avant de finalement lancer : « Mon pyjama ? Ah, ouais, non en fait, il n’était pas très… convivial. » Non, ce n’était pas le mot qu’il recherchait, tant pis. Laissant Jean faire le tour du minuscule salon, il reste planté comme un piquet jusqu’à ce qu’elle complimente son appartement. L’attention lui arrache un petit rictus amusé et il secoue la tête de droite à gauche : « Tu n’es pas obligée d’être gentille avec cet endroit horrible, les murs n’ont pas d’oreilles. » Il sait depuis qu’il s’est installé ici qu’il n’a pas le logement le plus charismatique du quartier. C’était le moins dispendieux, après tout. Se dirigeant vers la cuisine juxtaposée, il lance : « J’ai fait du pop-corn, si tu veux ! » Et il réalise au même moment qu’il a oublié de… faire du pop-corn. « Tu peux t’installer sur le canapé, j’arrive dans quelques secondes. » Il ajoute en pointant le meuble en question du menton, juste devant la télévision qui affiche un écran netflix. Il s’empare d’un sachet de grains de maïs et l’enfourne au micro-onde. « Choisis le film, si tu veux… Ça ne me dérange pas après tout. C’estjolicequetuportesaufait. »                  




fallen through the cracks.
The broken wing ☽ It's hard to take off from the ground when your wings are cut. Your stomach burns when you're drinking from an empty cup. You know the entire ocean came from my tear ducts? I see the world through fibonacci sequences and Double Dutch.

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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyMer 24 Fév 2021 - 23:55


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Il ouvre la porte et elle est face à lui, maintenant c’est bien trop tard pour reculer, elle va devoir mener ce plan à bien. Alors elle le salue avec un air d’ingénue et un petit rire nerveux qu’elle n’a même pas vraiment besoin de forcer. Toute cette situation la met mal à l’aise. Mais elle ne laissera pas passer cette occasion en or pour sa carrière, pas encore, pas cette fois-ci. « Yes, pas de prob’ ! » répond-t-il avec un air qui se veut probablement blasé, mais l’effet n’est pas au rendez-vous. Jean comprend tout de suite qu’il est en pleine panique intérieurement, elle ressent sa panique même comme si c’était la sienne. Foutue empathie. Elle déglutit avant de s’empresser de commenter sa tenue, qui n’est ni un pyjama, ni aussi chamarrée que celle dans laquelle il était quand ils se sont rencontrés par hasard pour la première fois. Elle sent son regard qui glisse sur sa propre tenue, légère et courte. Elle en a peut-être fait un peu trop. Leurs regards se croisent et restent accrochés un peu trop longtemps et Jean craint qu’un filet de bave commence à couler de sa bouche entrouverte. Mais il finit par répondre : « Mon pyjama ? Ah, ouais, non en fait, il n’était pas très… convivial. » Jean est entrée dans le salon et elle se retourne vers lui à ce mot sans pouvoir retenir un regard interloqué. « Convivial » ? Elle se reprend et transforme son expression facial par un sourire : « Je ne peux pas juger pour ton pyjama, mais cette chemise est très conviviale ! » Impeccablement repassée aussi, Matthias sort toujours avec des chemises à moitié froissée, il faut que ni elle, ni lui ne sont des adeptes du fer à repasser. S’il savait ce qu’elle faisait là, il lui dirait probablement qu’elle ne doit pas s’abaisser à de telles méthodes pour percer dans son métier. Ou peut-être qu’il lui ferait une simple crise de jalousie. Elle s’efforce de chasser ces pensées de son esprit, il n’y a pas pire moment pour penser à son mari, et elle se retourne vers le salon cherchant quelque chose à dire pour briser le silence. L’appartement, et Raphael par association, lui font un peu pitié. Le compliment qu’elle lâche est mensonger. « Tu n’es pas obligée d’être gentille avec cet endroit horrible, les murs n’ont pas d’oreilles. » Un petit rire lui échappe, un vrai, il est au courant qu’il ne vit pas dans un palace et il a de l’auto-dérision à ce sujet. Elle répond sur le même ton de la plaisanterie : « Ne dis pas « horrible », dis « original ». Ne dis pas non plus « minuscule », mais « cosy » c’est plus vendeur... ». Elle se sent un peu moins fausse en énonçant cette plaisanterie avec une petit sourire amusé, elle se sent un peu plus elle-même et elle oublie même pendant une seconde pourquoi elle est là.

« J’ai fait du pop-corn, si tu veux ! » lui lance-t-il en se rendant dans ce qu’elle devine être la cuisine. Dès qu’il la laisse seule dans la pièce, elle commence à observer son intérieur plus attentivement, ses yeux se plissent et elle passe en mode investigatrice. « Oui, c’est parfait ça... » répond-t-elle distraite en s’approchant d’une étagère. Elle commence à passer en revue tout ce qu’elle voit, son regard glisse rapidement sur les livres, les bibelots, les photos. « Tu peux t’installer sur le canapé, j’arrive dans quelques secondes. » « Oui. Merci. » Elle va l’attendre sagement, ou pas vraiment, et pas sur le canapé en tous cas. Elle veut profiter de ces quelques instants pour se faire une idée de la personne chez qui elle se trouve et voir le maximum de choses. Mais au final, il n’y a pas presque rien de notable, à part du désordre et une décoration assez impersonnelle, pour ne pas dire inexistante. Il n’y a bien qu’une chose qui attire son attention, il y a plusieurs photographies de Raphael avec un homme non identifié à ses côtés, Jean reconnaît des paysages ou monuments dans l’arrière-plan comme s’ils avaient beaucoup voyagé en Australie ensembles. Mais rien ne semble rattacher Raphael à Byers. Elle entend le micro-ondes se lancer et interrompt sa fouille à regret, elle se retourne, elle ne veut pas prendre le risque de se faire surprendre en train de fixer ses photos s’il revient. « Choisis le film, si tu veux… Ça ne me dérange pas après tout. C’estjolicequetuportesaufait. » Ah oui le film. Et sa tenue qu’il commente avec un tel empressement qu’elle n’a pas vraiment compris tous les mots qui sont sortis de sa bouche, surtout avec le bruit du micro-ondes. Elle s’avance vers la porte de la pièce où il disparu quelques instants plus tôt : « J’aime bien les comédies romantiques, je sais c’est cliché… Et toi ? » dit-elle en s’appuyant dans l’encadrement de la porte et en posant un regard doux sur lui, elle ne ment même pas cette fois-ci, rien de mieux qu’un film bien cheesy pour se détendre après une journée à travailler sur des actualités déprimantes. « Tu as dit quoi après ? J’ai pas bien compris. » demande-t-elle s’avançant tout doucement vers lui, presque au ralenti, il faut qu’elle provoque un contact physique, ou quelque chose dans ce genre-là, cela fera assurément son effet. « Tu as besoin d’aide ? » demande-t-elle en arrivant à côté du micro-ondes et de son hôte. C’est à cet instant que l’appareil émet un ding marquant la fin de la cuisson des pop corns, parfait timing. Elle guette ses mouvements du coin de l’œil et s’arrange pour poser sa main sur la poignée en même temps que lui, sur sa main à lui. Elle laisse leurs peaux en contact juste un peu trop longtemps pour que ça ait l’air d’un réel accident, puis elle retire sa main avec un petit rire timide : « Oups, pardon. Je te laisse faire ! »
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ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce que l’identité ? • s’attache à quiconque lui tend son cœur • style vestimentaire très aléatoire, prône les couleurs par-dessus tout • se découvre une passion pour le drag mais, se lancer, c’est une autre question • commence de plus en plus à accepter de pouvoir plaire • danse pour évacuer ses émotions • asexuel qui emploie enfin le terme • cherche l’amour parce qu’il s’imagine finir sa vie dans les bras d’une autre personne • ne sort plus sans de la couleur sur ses ongles ou ses paupières : il assume enfin sa fantaisie.
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RAKAI [4] • I can feel the change. Holding onto little pieces of what remains.

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Marceline • And we will tame all the colors of the rainbow. Just tell me When and Where and we'll figure the How.

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HALLY [11] • They say real friendships don't end. Well. I hope it wasn't all for nothing.

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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyJeu 25 Fév 2021 - 0:41



Définitivement, Jean a aussi noté que l’emploi du mot « convivial » est erroné. Cependant, les neurones de Raphael ne tournent pas assez vite pour qu’il trouve le véritable mot qu’il cherchait pour décrire ce que son pyjama n’était pas. « Je ne peux pas juger pour ton pyjama, mais cette chemise est très conviviale ! » Rouge comme une tomate, il baisse les yeux quelques secondes pour se rappeler la chemise qu’il porte – ah, oui, la noire, l’ennuyante – et il hoche la tête de bas en haut, ébranlé par son compliment, peu importe le sens qu’il prend. « Haha… Merci c’est gentil. » Qu’il répond finalement après avoir pris le soin de replacer cinq fois cinq mèches qui tombent sur son front. Il aurait définitivement besoin de prendre rendez-vous chez le coiffeur. Il l’aurait fait plus tôt dans la semaine s’il avait su que son amie allait s’inviter chez lui à l’improviste, ce soir. Lui laissant un peu d’espace pour respirer, il se recule et les yeux curieux de la jeune femme patinent sur les moindres recoins du médiocre appartement qu’il n’a même pas décoré. Les murs étaient probablement blancs avant qu’il ne devienne beige – mais ce n’est pas sa faute, voyons, il n’a simplement pas le temps de faire le ménage, trop occupé à se plonger dans ses pensées à longueur de journée en pesant le pour et le contre d’une alimentation à base de soupe instantanée (ainsi que d’autres choses, mais personne ne mérite de savoir qu’est-ce qui occupe réellement ses pensées). « Ne dis pas « horrible », dis « original ». Ne dis pas non plus « minuscule », mais « cosy » c’est plus vendeur... »  Il apprécie son sens de l’humour parce que lui en a pas du tout. Il pourra compter sur elle pour alléger les moments gênants, c’est parfait. « Je prends note, ça me sera utile quand je me chercherai un coloc ou quand je déménagerai. » Il dit, sincère, ses lèvres pincées en un sourire timide avant qu’il ne disparaisse dans la cuisine pour s’occuper de la collation salée qu’ils pourront déguster en regardant un film. Ses coudes posés sur le comptoir, il attend que le four à micro-onde termine de faire imploser les grains de maïs. Ses yeux se perdent dans la contemplation du décompte affiché sur le cadran. C’est le nombre de secondes qu’il lui reste avant de confronter à nouveau la réalité dans son salon : une jolie fille s’y trouve et il a presque l’impression qu’elle n’est pas seulement là pour zapper devant Netflix. Ses sms n’étaient pas… normaux. Cependant, pour ne pas l’esseuler dans son salon, il lui offre la possibilité de choisir le film avant qu’il n’arrive, se permettant même un compliment aussi rapide qu’une voiture de course. Il disparait à nouveau dans la cuisine à la vitesse de l’éclair. « J’aime bien les comédies romantiques, je sais c’est cliché… Et toi ? » Elle entre dans son champ de vision, juste à la hauteur du cadre de la porte. Il hoche vivement la tête de bas en haut, trop nerveux pour penser au moindre film qu’il aurait envie de regarder. « J’adore aussi, ça nous évitera de se disputer. » Et ce n’est pas un mensonge. Si les films de danse sont ses préférés, les comédies romantiques suivent la queue de très près. Il n’y a rien de mieux que de pleurer devant deux acteurs qui font semblant de former le plus beau couple du monde. « Tu as dit quoi après ? J’ai pas bien compris. » Se posant nonchalamment contre le comptoir pour faire genre qu’il a du style, il croise ses bras sur sa poitrine et fronce les sourcils, faignant de ne pas tout de suite comprendre à quoi elle fait allusion. En ouvrant grand la bouche, il fait mine de se rappeler qu’il a complimenté son accoutrement. « J’ai dit que j’aimais ta robe. Elles sont jolies, les fleurs. » Il répète plus lentement, la gorge complètement asséchée par le stress. C’est le genre de compliment qu’il n’a pas honte de formuler en temps normal mais la situation l’empêche de paraître complètement à l’aise. Elle a très probablement choisie cette robe en sachant pertinemment qu’elle avait le don d’attirer les regards. Et puis… Toute cette peau qu’elle affiche. Wow. Ses cuisses semblent si douces. Elle doit bien en prendre soin, avec une crème hydratante ou quelque chose du genre. « Tu as besoin d’aide ? » Il s’apprête à secouer la tête de droite à gauche mais le tintement du micro-onde est plus rapide que lui. Aussitôt, il tend le bras vers la poignée de l’appareil et la main de Jean se pose sur la sienne. L’entièreté de ses muscles se bande et il retire lui aussi sa main, empourpré comme un gamin introverti qui fait un oral devant la classe. « Oh, c’est rien haha. » Il marmonne finalement avant de l’inciter à retourner dans le salon. « Je prépare les bols et je te rejoins, d’accord ? » Et, quand elle disparaît à nouveau de la cuisine, il penche sa tête au-dessous de l’évier pour avaler plusieurs gorgées d’eau : pas la peine de prendre un verre, il l’échapperait au sol tellement son cœur bat rapidement dans sa poitrine.

Il revient deux minutes plus tard, dans le salon, en compagnie de deux bols bien remplis de pop-corn. « Alors, tu as choisi ? » Il demande sans la regarder, se posant à l’opposé sur le canapé. Il lui tend son bol et le pose près d’elle, esquissant un minuscule sourire inconfortable. Au moins un mètre les sépare mais ce n’est pas assez pour calmer son rythme cardiaque.  




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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyJeu 25 Fév 2021 - 1:49


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Il est clairement totalement paniqué et Jean se demande soudain depuis combien de temps il n’a été avec personne pour être aussi stressé et nerveux face à elle. Il touche sa mèche en permanence et essaye frénétiquement de la tenir à l’écart de son visage, en vain. Il ne va pas lui faire un crise cardiaque, au moins ? Elle essaye de détendre un peu l’atmosphère avec une plaisanterie sur les mots à utiliser pour décrire son intérieur, cela ne fait pas disparaître la timidité dans son sourire mais il a l’air momentanément apaisé. « Je prends note, ça me sera utile quand je me chercherai un coloc ou quand je déménagerai. » Elle lui rend son sourire en se disant cependant que faire de cet appartement une colocation était probablement la pire idée du siècle, à moins qu’il y ait un impressionnant nombre de pièces en enfilade derrière la porte fermée qui mène probablement à une chambre. Tandis que Raphael s’éclipse dans la cuisine, elle fait une rapide inspection des lieux, se rappelant ses objectifs en venant ici, il y avait anguille sous roche concernant son témoignage en faveur de Byers, elle le sentait, il y avait quelque chose de louche dans toute cette histoire et elle devait découvrir quoi.

Finalement, Jean  recompose un sourire de circonstance pour avouer à Raphael qu’elle aime les comédies romantiques par dessus tout. « J’adore aussi, ça nous évitera de se disputer. » Elle lui adresse un grand sourire tout en se sentant pourtant affreuse intérieurement, regarder ce genre de film avec quelqu’un d’autre que Matthias, ça lui paraît presque pire que si elle embrassait quelqu’un d’autre, elle est sur le point de trahir son mari en utilisant leur rituel de la romcom, tout cela pour séduire un jeune homme à l’air si fragile, en plus. Elle finira par leur briser le cœur à tous les deux, elle est vraiment la pire qui soit mais pourtant elle ne s’arrête pas, elle prétexte pas un imprévu pour s’enfuir, son enquête se rappelle à elle à chaque seconde. Elle lui demande de répéter le compliment qu’elle n’a pas entendu. « J’ai dit que j’aimais ta robe. Elles sont jolies, les fleurs. » « Oh ça ? » demande-t-elle en désignant sa robe comme s’il s’agissait de haillons. « Merci, elle n’a rien d’extraordinaire mais c’est une de mes préférées. » Elle sous-entend qu’elle a enfilé sa robe préférée pour venir le voir, s’il ne finit pas par comprendre qu’elle lui fait du pied, elle ne sait pas bien ce qu’elle devrait faire ou dire de plus. Pourtant, elle s’approche de lui et force un contact qui n’a rien d’hasardeux. Il retire sa main comme si le contact de leurs peaux l’avait brûlé et elle voit ses joues s’empourprer à la vitesse de l’éclair. Elle a peut-être exagéré à nouveau, il est clair qu’il est troublé et elle ne devrait pas en rajouter de la sorte ou alors il allait finir en syncope. « Oh, c’est rien haha. » bredouille-t-il. « Je prépare les bols et je te rejoins, d’accord ? » Il est en train de l’éjecter de la cuisine et elle ne lutte pas, lui laisse le temps de se remettre de ses émotions. « Je vais regarder cette liste de films... »

Jean se retrouve à nouveau seule dans le salon, elle saisit la télécommande et se rend dans la catégorie Netflix des films d’amour. Toujours debout dans le salon, elle fait défiler distraitement les icônes de films, son attention est davantage attirée par les tiroirs d’un meuble, elle a envie de les ouvrir et de fouiller à l’intérieur mais Raphael risque revenir d’une seconde à l’autre. Elle n’a probablement pas besoin de se la jouer Sherlock Holmes, il va probablement être bien plus facile que ce qu’elle croyait de le faire parler. Alors, elle finit par prendre place dans le canapé dont la housse n’a probablement jamais été lavée vu son aspect terne. Elle trouve le film parfait juste au moment où le grand blond la rejoint, s’asseyant à une mètre d’elle sur le sofa. « Alors, tu as choisi ? » Elle acquiesce, cherchant à capter son regard mais il a l’air crispé et il évite de la regarder plus d’une demi seconde. « C’est un vieux film, je l’ai vu mille fois mais je l’aime toujours autant. Dirty Dancing, je suppose que tu connais... » Ils ont déjà fait les présentations d’usage lors de leur première rencontre, et même si elle savait déjà qu’il était danseur quand elle l’a abordé ce soir, il le lui a officiellement appris quand elle lui a demandé ce qu’il faisait dans la vie. Elle attrape le bol de pop corn qu’il a posé entre eux comme une barrière protectrice et elle le place de l’autre côté du canapé, à sa droite. « C’est un peu bête, mais quand j’étais jeune j’ai essayé d’apprendre la chorégraphie de fin toute seule dans ma chambre, j’ai du voir le passage cinq mille fois mais sans grand résultat. » Elle rit légèrement à l’évocation de ce souvenir tout ce qu’il y a de plus authentique, elle a rêvé de trouver l’homme qui la ferait danser comme ça, son futur mari, l’homme de sa vie. Résultat, elle ne sait pas danser, son mari non plus et elle essaye chaque jour de se convaincre qu’il est l’homme de sa vie. « Je le lance ? » demande-t-elle en se penchant vers lui pour vraiment accrocher son regard. Elle attend son accord et appuie sur play sur la télécommande. Le film commence et elle lui jette des petits regards régulièrement, au bout d’un moment elle se penche pour lui chuchoter comme si elle allait déranger quelqu’un pendant le film : « Excuse-moi, je vais faire comme chez moi. » Et la voilà  qui se penche pour détacher les sangles de ses sandales, elle se déchausse et soulève ses pieds du sol. Ses jambes se replient sous elle et ses mollets et cuisses nus viennent s’exhiber dans l’espace vide entre eux, sa main droite prenant appui de l’autre côté à côté du bol de pop corn. Sa robe est courte, la position fait remonter un peu plus le tissus sur ses cuisses et ils ont beau être dans la pénombre, il le verra, bien sûr qu’il le verra. « Tu as déjà participé à un film grâce à ton métier de danseur ? » demande-t-elle avec une vraie arrière pensée, il faut qu’elle commence à amener le sujet.  
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Raphael Elly
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la crise identitaire
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ÂGE : Trente-et-un ans mais coincé dans le corps d'un adolescent qui en a pas profité assez. 11 décembre 1992.
SURNOM : Raph, Rafi pour ceux qui aiment les surnoms qui se terminent avec une voyelle.
STATUT : Quelque chose de beau se construit entre lui et Kai, mais certains démons ne mourront jamais.
MÉTIER : Professeur de danse au Everybody. Il reprend goût à l'enseignement, s'y sent à sa place, revit enfin. Il fait aussi du bénévolat chez Manzili et tente de se lancer dans la drag (s’il réussit à gérer sa timidité).
LOGEMENT : En colocation avec Andrea et Molly à Redcliffe. Il arrive à respirer dans toutes les pièces de l'appartement alors c'est une amélioration.
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TW IN RP : Pas pour l'instant, c'est tout rose
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PETIT PLUS : Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce que l’identité ? • s’attache à quiconque lui tend son cœur • style vestimentaire très aléatoire, prône les couleurs par-dessus tout • se découvre une passion pour le drag mais, se lancer, c’est une autre question • commence de plus en plus à accepter de pouvoir plaire • danse pour évacuer ses émotions • asexuel qui emploie enfin le terme • cherche l’amour parce qu’il s’imagine finir sa vie dans les bras d’une autre personne • ne sort plus sans de la couleur sur ses ongles ou ses paupières : il assume enfin sa fantaisie.
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RAKAI [4] • I can feel the change. Holding onto little pieces of what remains.

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Marceline • And we will tame all the colors of the rainbow. Just tell me When and Where and we'll figure the How.

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AVATAR : George Mackay.
CRÉDITS : ASTRA et Loika pour la signa, HARLEYSTUFF pour le gif ; loonywaltz pour les ubs
DC : Jo le raton, Archie le varan et Sami l'ocelot.
PSEUDO : Mapartche.
INSCRIT LE : 06/03/2020
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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyVen 26 Fév 2021 - 19:58



Elle arrive à le détendre légèrement en usant d’un peu d’humour. Même si Raphael n’est pas un comédien affirmé, il reconnait qu’il s’agit d’une tentative de le calmer, lui et sa timidité naturelle. Elle a probablement déjà eu le temps de le qualifier comme un introverti quand elle est venue le rencontrer à ce bar où il commandait des boissons sans s’attendre à ce qu’on vienne se poser près de lui. À vrai dire, il a été étonné de voir qu’on pouvait s’intéresser à lui malgré l’aura gênante qui émane de lui et, le soir-même, il s’était pincé très fort le bras pour s’assurer qu’il ne rêvait pas : une jolie fille était venue lui parler et avait semblé réellement intéressée par lui et ses sourires embarrassés. Il ne pensait pas recevoir de nouvelles d’elle, d’ailleurs. Et là voilà présente dans son minuscule appartement bordélique. Il fait des efforts pour être accueillant et pour mettre de côté sa gêne, même si la rougeur de ses joues le trahis. Il arrive même à complimenter Jean dans un coup de ventre une première fois, puis une seconde lorsqu’elle admet ne pas avoir compris ses propos parce qu’il les avait vomis.  « Oh ça ? » Lèvres pincées, il hoche de la tête sans se permettre de reposer ses yeux sur la robe en question. Le tissu semble tellement mince : toutes ses courbes sont mises en valeur. Il a presque l’impression qu’elle a fait exprès, et c’est ce qu’elle confirme indirectement par la suite en admettant qu’il s’agit de l’une de ses pièces préférées. En se raclant la gorge, il fait mine de ne pas avoir compris qu’elle a choisi cette robe pour l’impressionner, en quelques sortes, bien qu’il soit le premier à choisir son accoutrement en fonction de la personne qu’il va rencontrer dans la journée. Sur toute la durée du road trip, Kieran a pu… profiter… de la vision de ses chemises les plus colorées, les plus diversifiée, celles qu’il tient au fond de son cœur. Mais, maintenant qu’il se rappelle la réaction dédaigneuse qu’il a eue lorsque Raphael lui a prêté sa chemise rose, il se dit qu’il aurait peut-être dû opter pour ce haut noir en sa présence.

Jean souhaite être serviable et pose elle aussi sa main sur la poignée du four à micro-onde lorsque ce dernier bipe mais sa tentative déstabilise Raphael. Le contact ne s’est pas fait naturellement et il a l’impression qu’il n’a pas le droit de toucher à sa main aussi tôt. À vrai dire, il ne sait pas ce qu’il se passe exactement dans sa tête en bouillie. Jean est magnifique, oui, et il a l’impression qu’il est temps pour lui de se laisser guider par la spontanéité mais quelque chose le bloque, sans surprise. Sera-t-il réellement prêt, un jour, à partager le lit de quelqu’un ? Il tente de se convaincre que oui. « Je vais regarder cette liste de films... » Elle dit avant de le laisser à lui-même dans la cuisine, juste assez longtemps pour qu’il reprenne ses esprits en inspirant doucement et régulièrement, la main posée sur son torse pour s’assurer qu’il n’est pas en train de faire une crise cardiaque.

C’est seulement quand il réussit à se calmer un peu qu’il rejoint Jean dans le salon. Pour ne pas laisser le silence l’ébranler plus longtemps, il demande si un film lui a tapé dans l’œil. « C’est un vieux film, je l’ai vu mille fois mais je l’aime toujours autant. Dirty Dancing, je suppose que tu connais... » Il esquisse un sourire et, lèvres pincées, il hoche la tête de bas en haut. Évidemment qu’il le connait et il l’a lui aussi vu mille fois. « Ça me va. » Il répond, s’installant sur le canapé à l’opposé de son invitée. C’est parfait, ce il n’aura pas besoin de se concentrer sur le film puisqu’il le connait par cœur. « C’est un peu bête, mais quand j’étais jeune j’ai essayé d’apprendre la chorégraphie de fin toute seule dans ma chambre, j’ai du voir le passage cinq mille fois mais sans grand résultat. » Il l’observe du coin de l’œil, curieux. « Ce n’est pas bête, je la connais par cœur moi aussi. » Il avoue dans un petit rire avant d’ajouter : « Je doute que tu aies pu réussir la danse si tu n’avais pas de partenaire… » Parce qu’il s’agit d’un duo et, à moins qu’elle ait des cordes et des poulies accrochés aux plafonds de sa chambre, elle n’aurait pas pu s’envoler dans les airs sans l’aide d’une tierce personne. Elle propose finalement de lancer le film et il acquiesce en plongeant immédiatement sa main dans son bol de popcorn pour s’empiffrer (et remplir sa bouche, histoire de ne pas pouvoir parler). À peine quelques secondes plus tard, la jeune femme prend ses aises sur le canapé et Raphael la lorgne tandis qu’elle replie ses jambes sur elle-même, dévoilant encore plus de peau. Mal à l’aise, il s’enfonce dans le canapé, s’empourprant, et dévorant encore plus vite sa collation salée. « T’inquiète, t’inquiète… » Il marmonne en s’efforçant de garder ses yeux rivés vers le téléviseur. L’accoudoir du canapé s’enfonce dans ses côtes tellement il s’y colle. « Tu as déjà participé à un film grâce à ton métier de danseur ? » Elle demande alors que le film est entamé. Elle n’a pas vraiment envie de le regarder, c’est ça ? « Presque. » Il commence après avoir avalé une énième bouchée de maïs soufflé. « L’année passée, oui. Je devais figurer dans une petite scène qui se passe dans un bar mais le tournage du film a été interrompu à la suite d’un… problème avec le réalisateur.  » Il hausse mollement les épaules, et, ne souhaitant pas se faire interroger davantage à ce sujet, il précise : « Je fais plutôt des publicités, sinon… » Et, enchaînant rapidement, il demande à son tour : « Et toi, alors ? Je me doute que tu n’as pas passé dans un film grâce à ton boulot de serveuse mais… Tu as d’autres occupations ? » Il parle très rapidement et ce n’est pas seulement parce qu’il a envie de fourrer le plus de popcorn possible dans sa bouche.    




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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyDim 7 Mar 2021 - 1:38


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Après le premier contact calculé dans la cuisine, Jean se rend bien compte que Raphael est passé proche de la syncope et elle l’abandonne pour lui laisser le temps de respirer. Elle veut en profiter pour fouiller également, mais elle se ravise de peur de se faire repérer. La voilà donc assise sur le canapé, finissant par arrêter le défilement des films sur Dirty Dancing, un grand classique. Lorsque Raph la rejoint enfin, il distribue les bols de pop corn, chacun le sien, comme s’il avait peur que leurs mains ne s’effleurent encore. Elle lui fait part de son choix et guette sa réaction, il sourit et hoche la tête. « Ça me va. » Il s’assoit si loin d’elle lui sur le canapé que cela confirme à la journaliste que la crise de panique n’est pas loin, presque comme s’il n’avait jamais eu de rencard avant ce soir. Elle lui avoue qu’elle essayait d’apprendre la chorégraphie finale du film dans sa chambre. « Ce n’est pas bête, je la connais par cœur moi aussi. » Elle lui adresse un sourire complice, il est adorable en réalité Raphael et cela ne rend la tâche que plus difficile de se jouer de lui de la sorte, en vérité, elle – dont la vie est tournée entièrement vers ses ambitions journalistiques – espère presque qu’elle ne découvrira rien de compromettant concernant son implication dans l’affaire Byers. Il pourrait devenir un ami, un vrai ami, il a l’air si gentil… « Je doute que tu aies pu réussir la danse si tu n’avais pas de partenaire… » Elle lâche un rire à son tour en répondant : « J’ai sauté tellement de fois sur mon lit pour simuler le porté que j’ai cassé plusieurs lattes du sommier… J’ai été punie tant de fois ! » Puis elle rajoute d’un ton un peu plus nostalgique, presque triste. « Mais mon frère n’a jamais voulu la danser avec moi, il trouvait ça stupide, alors tant pis pour le sommier... » Ils ont beau être jumeau, il semblerait qu’ils n’aient rien en commun et les années et les épreuves de la vie n’ont fait que les éloigner davantage…

Finalement, elle lance le film et essaye de se concentrer à nouveau sur sa mission, sur la raison pour laquelle elle est venue ici. Raphael n’est pas son ami, elle n’est pas venue se plaindre de sa relation avec son jumeau ou partager des souvenirs embarrassants de son enfance, elle doit obtenir des informations sur son rapport à Byers. Alors elle décide de se déchausser et d’exhiber ses jambes nues sur le canapé, histoire de le déconcentrer un peu, de le mettre en condition d’échapper des informations malgré lui. Elle le sent s’éloigner encore plus, s’il n’y avait pas d’accoudoir il serait probablement tombé du sofa. Elle ne profite pour lui demander s’il a joué dans des films. « Presque. » Voilà, on y est, il faut qu’elle réussisse à maintenir la conversation sur ce sujet. « Ah oui ? Pourquoi presque ? » demande-t-elle en feignant de n’être pas tant intéressée que ça par sa réponse, elle en profite pour se pencher l’air de rien vers son sac à main. Elle y plonge la main, appuie sur le bouton « rec » de son enregistreur et sa main émerge avec un baume à lèvres entre les doigts. Tandis qu’il lui répond elle s’applique le baume sur les lèvres en regardant le film. « L’année passée, oui. Je devais figurer dans une petite scène qui se passe dans un bar mais le tournage du film a été interrompu à la suite d’un… problème avec le réalisateur.  » Elle détourne son regard de l’écran pour lui adresser une moue désolée tout en rebouchant son labello : « Oh quel dommage ! Il s’est passé quoi ? » demande-t-elle comme si elle était déçue pour sa propre carrière au cinéma. Le cœur de Jean se met à battre très fort soudain, elle entre dans le vif du sujet et chaque mot qu’elle va désormais prononcer peut mettre la puce à l’oreille de Raphael, le faire se refermer comme une huître et garder ses secrets. S’il en a. Elle marche sur des œufs, elle le sait, et elle essaye d’encourager Raphael d’un regard bienveillant à en dire plus, à lui faire confiance.

« Je fais plutôt des publicités, sinon… » Elle acquiesce silencieusement, n’approuvant pas le changement de sujet mais elle sait qu’elle ne doit pas insister, pas le brusquer ou alors elle n’obtiendra rien du tout. « Et toi, alors ? Je me doute que tu n’es pas passé dans un film grâce à ton boulot de serveuse mais… Tu as d’autres occupations ? » Elle lâche un petit rire à sa remarque sur le fait qu’elle ne soit dans aucun film. Son boulot de serveuse, oui, ce n’était pas un mensonge, elle est bien serveuse entre autres. Mais elle ne peut pas lui révéler le reste, une grande majorité des gens n’aiment pas les journalistes et surtout ils ne leur confient rien d’important. Si elle était venue l’aborder dans ce bar en lui expliquant les vraies raisons de cette prise de contact, il aurait fui, tout comme Penny Stringer et Rory Craine ont refusé toute rencontre ou même de répondre à la moindre question par téléphone ou par e-mail. Bien que ce soit assurément la faute de cette maudite paparazzi, elle a d’ailleurs à moitié avoué n’y être pas pour rien. « J’aime beaucoup le sport, je me déplace surtout à vélo, je cours et je boxe aussi un peu. » Elle ne ment toujours pas, elle déteste mentir Jean, alors autant que faire se peut, elle lui dira la vérité ou des demi-vérités. Elle boxe plus qu’un peu, mais elle n’a pas envie de lui faire peur avec cela, déjà qu’il a l’air terrorisé par la simple existence de sa petite robe estivale, alors si elle lui disait qu’elle pourrait le mettre KO avec un ou deux coups de poing bien placés, il irait probablement s’exhiler sur une chaise à cinq mètres de là pour bien s’assurer de ne pas effleurer de manière inappropriée. « On a le choix pour finir la soirée ! » s’esclaffe-t-elle. « Un cours de danse ou de boxe ?... » propose-t-elle dans un rire dont elle exagère un peu la timidité. De toutes manières, ce sont des sports de contact qu’elle propose, gardant son objectif de se rapprocher assez de lui pour le pousser à se confier.

Jean reporte son attention sur le film un instant, les premières scènes de « danse dirty » font leur apparition et elle admire les corps qui se meuvent avec grâce et aisance. Ce sont les corps des femmes qu’elle trouve les plus beaux, elle a de toutes façons toujours trouvé les femmes plus belles et sensuelles que les hommes, une simple considération esthétique bien entendu, rien qui ne traduise une attirance pour les femmes, bien évidemment. Le visage de Debbie s’imprime devant ses yeux et elle les cligne énergiquement pour faire disparaître ce vieux souvenir, cette erreur de parcours, son « juste une fois au chalet » à elle. « Tu sais danser comme ça ? » demande-t-elle pour détourner sa propre attention, alors que les corps se déchaînent avec tant de sensualité qu’il lui est difficile d’imaginer l’adorable chiot apprivoisé qu’est Raphael faire preuve d’autant d’animalité sauvage. Puis elle revient au sujet l’air de rien : « T’es resté en bons termes avec le réalisateur du coup ? S’il t’a à la bonne, il te rappellera pour un autre film, non ? » Peut-être qu’il lui a promis un rôle pour qu’il embellisse son témoignage après tout… « Ce serait pas le rêve de jouer dans un film de danse ? »
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Raphael Elly
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la crise identitaire
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it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael MTtf4TM Présent
ÂGE : Trente-et-un ans mais coincé dans le corps d'un adolescent qui en a pas profité assez. 11 décembre 1992.
SURNOM : Raph, Rafi pour ceux qui aiment les surnoms qui se terminent avec une voyelle.
STATUT : Quelque chose de beau se construit entre lui et Kai, mais certains démons ne mourront jamais.
MÉTIER : Professeur de danse au Everybody. Il reprend goût à l'enseignement, s'y sent à sa place, revit enfin. Il fait aussi du bénévolat chez Manzili et tente de se lancer dans la drag (s’il réussit à gérer sa timidité).
LOGEMENT : En colocation avec Andrea et Molly à Redcliffe. Il arrive à respirer dans toutes les pièces de l'appartement alors c'est une amélioration.
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TW IN RP : Pas pour l'instant, c'est tout rose
GENRE : Je suis non-binaire
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce que l’identité ? • s’attache à quiconque lui tend son cœur • style vestimentaire très aléatoire, prône les couleurs par-dessus tout • se découvre une passion pour le drag mais, se lancer, c’est une autre question • commence de plus en plus à accepter de pouvoir plaire • danse pour évacuer ses émotions • asexuel qui emploie enfin le terme • cherche l’amour parce qu’il s’imagine finir sa vie dans les bras d’une autre personne • ne sort plus sans de la couleur sur ses ongles ou ses paupières : il assume enfin sa fantaisie.
RPs EN COURS : it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael J7mp
RAKAI [4] • I can feel the change. Holding onto little pieces of what remains.

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Marceline • And we will tame all the colors of the rainbow. Just tell me When and Where and we'll figure the How.

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HALLY [11] • They say real friendships don't end. Well. I hope it wasn't all for nothing.

Molly - Maisie [3] - Eoin - Noor [2] - Max - Jesse
RPs EN ATTENTE : Eve [2].
RPs TERMINÉS : Mirael - Dianael - Swann [lettres FB] - Swann [2] - Ginny [2][FB] - Rady - Rady [2] - Laoise - Adèle - Jess - Mirael [2] - Hally - Hally [2][FB] - Adelina - Sage - Max - Ellie - Rady [3][FB] - Danika - Dianael [2] - Swann [2] - Gafi - Penny - Hally [3] - Rady [4] - Channing - Hally [4] - Jean - Rory - Hally [5] - James - Billy [1] - Ivy - Hally [6] -Jean [2] - Ana&Kiki - James [2] - Hally [7] - Billy [2] - Jess [2] - Ivy [2] - Hally [8] - Cameron [FB] - Iris [FB] - Carl - Hally[9] - Maisie [2] - Colocs - Maisie - Chad - RAKAI [2] - RAKAI - RAKAI [4] - Lewilly [2] - Eve - Hally [10] - Jordan - Rakai[3] - Birdie - Chad [2] - Andrea - (9) Cinco de mayo

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AVATAR : George Mackay.
CRÉDITS : ASTRA et Loika pour la signa, HARLEYSTUFF pour le gif ; loonywaltz pour les ubs
DC : Jo le raton, Archie le varan et Sami l'ocelot.
PSEUDO : Mapartche.
INSCRIT LE : 06/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29466-dancing-my-way-in-raph
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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyVen 12 Mar 2021 - 2:44



Raphael n’aurait jamais deviné que la jeune femme aimait elle aussi la danse. Le simple fait d’apprendre ce détail l’envoie ravi parce qu’il s’agit là d’un sujet qu’il connait bien et qu’il peut donc maîtriser. Il n’a pas à se contenter d’hocher la tête ou à acquiescer en utilisant toutes les onomatopées du monde. Il peut répondre avec son cœur. « Tu penses que tu serais assez flexible ? » Il demande, se pinçant les lèvres, observant du coin de l’œil celle qui n’a jamais pu réaliser son rêve de gamine. « Je crois… Je crois que je pourrais te porter si tu t’en sens capable. Je suis plutôt solide. » Voilà une belle qualité. Plutôt solide. De quoi rassurer celle qui se fait proposer de voler à deux mètres du sol dans les bras d’un garçon qu’elle connait depuis seulement quelques jours. Pendant un moment, Raphael oublie la gêne apportée par sa position vis-à-vis de Jean et il a les yeux brillants de passion. Il n’y a rien au monde qui l’anime plus que la danse. Il n’a déjà plus envie de regarder le film ; s’il le pouvait, il bondirait sur ses jambes et utiliserait son salon comme salle de spectacle.

Mais il est coincé dans son petit monde, le jeune homme, alors il se racle la gorge et il se contente de reposer son attention sur l’écran de la télévision. Dès le moment où un silence s’installe trop longtemps, il se remet à trop penser à la proximité entre lui et son invitée. Il mâche son popcorn sans appétit, seulement pour concentrer ses pensées sur la saveur salée de la collation. C’est à ce moment qu’elle relance la discussion comme si la règle de se taire durant la projection d’un film n’existait pas. Légèrement embarrassé en repensant à cette histoire de tournage annulé, il décide de seulement effleurer le sujet. De toute façon, c’est le genre d’anecdote qui plombe l’ambiance. « Oh quel dommage ! Il s’est passé quoi ? » Il observe les acteurs à la télévision, passe sa main dans ses cheveux pour les replacer, se pince le lope d’oreille puis souffle finalement : « Oh, rien de bien intéressant. Ce n’est pas le genre de potin que j’aime partager. » Il hausse les épaules, s’apprête à enfoncer une poignée de popcorn dans sa bouche et couine juste avant : « Des histoires de triangle amoureux, tout ce qu’il y a de plus banal. » Mais il sait qu’il ne s’agit pas de ça. Il a compris lorsque Rory est venu frapper à sa porte pour lui enfoncer la vérité dans les oreilles. Une tentative d’agression sexuelle. C’est l’atrocité en faveur de laquelle il a témoigné sans savoir que Byers était le véritable monstre de l’histoire. Ne souhaitant pas en parler plus longtemps, il parle plutôt des autres contrats qu’il a eus et qui lui ont permis de vendre des meules de fromage à la télévision, entre les nouvelles et le film de 20h. Pensant avoir fait le tour de ses occupations, il interroge Jean à son tour. « J’aime beaucoup le sport, je me déplace surtout à vélo, je cours et je boxe aussi un peu. » Encore un point en commun ; Raphael se déplace toujours en vélo lui aussi, mais c’est surtout parce qu’il n’a pas le permis. S’il avait le choix, il ne trainerait probablement pas sa grosse radio sur le guidon de son vélo. Il la poserait sur le siège passager d’une automobile. « Sportive, alors. C’est cool. » Il affirme, content d’apprendre qu’elle se soucie de sa santé elle aussi. « On a le choix pour finir la soirée ! Un cours de danse ou de boxe ?... » La question le prend par surprise et il ouvre les yeux grands comme des melons, se joignant à son rire timide. « Hahahahahahahahaha eum… Comme tu veux… L’un des deux est un peu moins violent. » Il dit avant de confirmer ses pensées avant qu’elle ne pose la question : « Ouais, je suis une véritable poule mouillée. » Il doit encore marquer des points avec elle, dites donc. Quel homme. S’enfonçant nerveusement dans le canapé pour disparaître, il repose son attention sur le film et ses yeux se posent machinalement sur le garçon. Inconfortable avec lui-même, il se force à plutôt les poser sur la fille. Elles sont bien jolies ses… joues. La prochaine question de Jean le prend au dépourvu et il s’esclaffe : « AHAH ! Eum ! J’ai jamais essayé en fait. » Il louche un moment sur les hanches collées des deux partenaires de danse. Ses joues sont évidemment rouges et il espère que la noirceur de la pièce les camouflera. Il n’a terriblement pas envie de lui renvoyer la question mais il le fait pas politesse : « Et… Et toi ? » Il croise simplement les doigts pour qu’elle réponde elle aussi négativement. Après tout, même si une voix au fond de lui le pousse à se lancer à yeux fermés dans cette soirée, il n’a toujours pas l’impression d’être prêt à s’offrir à une autre personne, même à une si jolie fille. « T’es resté en bons termes avec le réalisateur du coup ? S’il t’a à la bonne, il te rappellera pour un autre film, non ? » Il aurait préféré que ce sujet-là ne revienne pas sur la table. Mais il le préfère à celui qui évoque la danse sensuelle. « Ce serait pas le rêve de jouer dans un film de danse ? » Lèvres pincées, il se perd un peu trop longtemps dans ses réflexions. Il cherche un moyen de ne pas attirer l’attention sur lui. Il a l’impression que toutes les caméras le filment à cet instant précis. « Je pense que oui… Mais… Je ne pense pas qu’il fera d’autres films. » Il inspire et expire doucement. « Il m’aurait peut-être rappelé si… Si… » Ses doigts pianotent sur l’accoudoir. « Je ne pense pas qu’il va s’en sortir après cette histoire. Voilà tout. Il y a beaucoup de rumeurs et… selon l’une d’elles, il n’a pas été très correct avec plusieurs acteurs et… actrices. » Il hausse les épaules, faisant mine de ne pas avoir plus d’informations. « T'en parles à personne, hein ? »     Il s'empresse de lui ordonner, conscient qu'il vient de franchir la limite.




fallen through the cracks.
The broken wing ☽ It's hard to take off from the ground when your wings are cut. Your stomach burns when you're drinking from an empty cup. You know the entire ocean came from my tear ducts? I see the world through fibonacci sequences and Double Dutch.

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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyVen 12 Mar 2021 - 16:31


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Jean se doutait que parler de danse serait un bon moyen de mettre à l’aise Raphael, elle voit la passion allumer des étoiles dans ses yeux alors qu’elle est en train d’évoquer ses tentatives de faire le porté de Dirty Dancing avec son matelas. « Tu penses que tu serais assez flexible ? » Jean lâche un petit rire, elle n’a jamais fait de danse à proprement parler mais elle a toujours été souple naturellement et la pratique du Krav Maga n’a rien gâché. « Je pense... » dit-elle en croisant son regard. Il est en train d’y penser... « Je crois… Je crois que je pourrais te porter si tu t’en sens capable. Je suis plutôt solide. » Il y pense et j’y pense aussi… Ça serait si cool de finalement la faire avec un vrai partenaire cette danse! Elle en oublierait presque qu’elle n’est pas là pour sociabiliser ou se trouver un partenaire de danse, elle se laisserait quasiment aller à ressentir une réelle tendresse et une amitié naissante envers Raphael. A vrai dire c’est déjà trop tard, elle l’aime bien Raphael et elle a envie de la tenter cette chorégraphie avec lui, même le porté final. « Holala… Tu crois ? Pas sûr qu’il y ait la place, si ? » s’interroge-t-elle en considérant la taille « intimiste » du salon. Intérieurement, elle se fustige et culpabilise, elle lui ment à ce gentil garçon, dans le but de l’enregistrer à son insu en train de dire quelque chose de compromettant, ou en tous cas de le pousser à lui fournir des informations sans qu’il ne se doute de son activité de journaliste. Elle est là pour l’arnaquer et la voilà qui lui parle avec le cœur, lui avoue de stupides rêves de jeunesse et envisage de les réaliser dans ses bras en plus, comme si elle n’était pas déjà assez en train de profiter de sa gentillesse…

Finalement, leurs regards sont à nouveau captivés par le film, mais Jean n’y prête vraiment plus aucune attention. Et si je me faisais des idées ? Si je cherchais mide à quatorze heures et qu’il n’y a rien à découvrir dans cette histoire ? Et si Raphael était vraiment juste un gentil garçon qui s’était retrouvé mêlé à ce scandale entre stars et qui avait livré sa vérité en toute simplicité ? Elle doit en avoir le cœur net, cependant, elle est venue jusqu’ici, ce n’est plus le moment de faire sa poule mouillée. C’est pourquoi elle lui demande s’il a déjà fait du cinéma, aiguillant la discussion assez aisément sur le tournage de The Trail’s End et ne laissant pas Raphael s’en tirer en résumant toute l’affaire à un simple « problème avec le réalisateur ». Elle enclenche discrètement son enregistreur et quelque part, elle espère qu’il ne dira rien qui pourra changer l’opinion qu’elle commence àa se faire de lui, il y aura d’autres affaires à traiter, tant pis pour les deux mois d’enquête derrière elle. « Oh, rien de bien intéressant. Ce n’est pas le genre de potin que j’aime partager. » Jean encaisse intérieurement sans ne rien montrer sur son visage, il n’est vraiment pas facile de faire parler un inconnu d’un sujet qu’il préfère éviter, surtout sans qu’il ne réalise qu’on cherche à lui en faire dire plus… « Des histoires de triangle amoureux, tout ce qu’il y a de plus banal. » ajoute-t-il avant de se gaver de pop corns et Jean se tourne vers lui pour lui adresser une moue dubitative : « Ça a dû être plus grave que ça pour que le film soit annulé, non ? ». Elle ne veut pas dépasser les limites et éveiller ses soupçons, elle a envie de lui demander les noms du producteur et des acteurs, histoire de pouvoir nommer les personnes concernées à voix haute et que les enregistrements soient de vraies preuves. Bien qu’elle sache parfaitement que ce qu’elle fait est illégal, enregistrer quelqu’un contre son gré, d’autant plus dans un cadre privé et en ayant « omis » de préciser qu’elle est journaliste. Mais c’est pour cela qu’elle a créé son blog, Jean, pour relâcher les infos qu’elle a obtenues en frôlant – ou flirtant carrément avec – l’illégalité, les informations importantes qui changeront les choses et dont la fin justifie les moyens. Alors, même si elle commence à en douter fortement, si jamais Raphael venait à lui révéler quelque chose d’important ce soir, cela finirait publié par ce biais. Jean n’a aucunement l’intention de choisir entre divulguer les vérités importantes et se protéger légalement pour conserver sa carte de presse. Raphael dérive la conversation vers ses autres apparitions télévisuelles dans des publicités, puis il demande à la journaliste quelles sont ses autres activités. Bien entendu, elle esquive avec aisance la question de son vrai métier et parle de ses occupations sportives. Elle le voit écarquiller les yeux quand elle lui laisse le choix entre la boxe et la danse pour finir la soirée, il se met à rire également nerveusement : « Hahahahahahahahaha eum… Comme tu veux… L’un des deux est un peu moins violent. » Le rire de Jean devient plus franc, il est vrai qu’elle a du mal à s’imaginer Raphael sur un ring de box. « Ouais, je suis une véritable poule mouillée. » « Va pour la danse alors, c’est tout à mon avantage ! » Puisque c’est lui qui partagera son savoir et s’écroulera peut-être sous son poids s’ils tentent le fameux porté. Jean est en train de se dire que la soirée finira peut-être comme cela, qu’elle lui fera comprendre qu’elle ne cherche rien de romantique mais qu’elle veut bien de son amitié et de ses pas de danse. Peut-être que ça finira comme ça, à moins que… A moins qu’il ne finisse par se décider à lâcher une information capitale qui réveillera l’investigatrice en elle.

Ils reportent leur attention sur le film et les corps féminins qui ondulent ramènent Deborah au souvenir de Jean, cette expérience de jeunesse, cette relation de vacances qu’elle s’efforce d’oublier depuis. Pour couper court à ses pensées qui gambergent, elle demande à Raphael s’il sait danser comme cela. « AHAH ! Eum ! J’ai jamais essayé en fait. » s’esclaffe-t-il visiblement pris au dépourvu, elle remarque qu’il semble rougir encore un peu dans la pénombre, il a l’air si innocent et naïf, difficile d’imaginer qu’il puisse faire partie d’un complot pour dissimuler une agression sexuelle. « Et… Et toi ? » Ah oui, c’est bien beau de détourner l’attention et créer la gêne chez son interlocuteur, mais on risque lui retourner la question. « Euh… Je suppose que c’est un peu comme la danse du ventre… Faut entraîner son déhanché... » suggère-t-elle en glissant un coup d’oeil suggestif à Raphael, elle n’est pas une danseuse professionnelle, elle, loin de là. Elle n’a même jamais pris de cours, elle faisait juste ça pour le plaisir, cachée dans sa chambre souvent et parfois sous forme de petits spectacles ridiculement adorables devant ses parents quand elle était plus jeune. Elle profite qu’il soit troublé pour relancer le thème de Byers, sans le nommer bien entendu, ce sera une de ses dernières tentatives, elle est de plus en plus mal à l’aise avec sa démarche à présent, au fur et à mesure qu’elle réalise à quel point Raphael est une personne simplement adorable. « Je pense que oui… Mais… Je ne pense pas qu’il fera d’autres films. » Oh. Là ça sent bon, il va dire quelque chose. Il sait quelque chose ! « Ah bon ? » l’encourage-t-elle. « Il m’aurait peut-être rappelé si… Si… » Jean essaye de ne pas avoir l’air trop suspendue à ses lèvres, pourtant elle l’est littéralement. Elle se force à pincer les lèvres pour ne pas parler encore, pour ne pas risquer de montrer trop d’intérêt et de le couper dans son élan. « Je ne pense pas qu’il va s’en sortir après cette histoire. Voilà tout. Il y a beaucoup de rumeurs et… selon l’une d’elles, il n’a pas été très correct avec plusieurs acteurs et… actrices. » Jean n’a même pas à feindre la surprise. Des rumeurs… Mais bien sûr, des rumeurs… Tu sais quelque chose. Tu le sais et tu as quand même témoigné en faveur de Byers… C’est dégueulasse. Pas si adorable, pas si innocent que ça finalement le Raphael, la façon dont il a détaché le terme « actrices » du reste ne laisse pas de doute, il est au courant de quelque chose et ça concerne Penny Stringer. « Ah oui ? Mais c’est qui ce producteur ? C’était quoi ce film ? » Il faut qu’il dise le nom de Byers ou au moins le nom du film, sinon tout ça ne vaudra rien. Et de toutes façons, ça ne vaut rien pour l’instant, il n’a rien dit à part évoquer des rumeurs, les mêmes qui ont amenées Jean ici. Mais elle a senti qu’il évitait le sujet à tout prix, qu’il était mal à l’aise, il en sait plus que cela, après tout il a été témoin, non ? Ses scrupules s’envolent à présent. Il savait et il a probablement menti. Elle se retourne sur le canapé, maintenant elle tourne le dos à la télévision et est face à lui, ses genoux nus pliés sur le sofa pointant vers lui. « T'en parles à personne, hein ? » Elle n’en parlera pas, elle va l’écrire et le publier, alors ça ne compte pas vraiment comme un mensonge, non ? « Bien sûr que non… Tu peux me faire confiance... » dit-elle en attrapant sa main autant pour lui signifier l’intensité de cette fausse promesse que pour le déstabiliser un peu plus encore. Derrière son dos, tous les doigts de son autre main sont croisés. Elle déteste mentir et elle sait que son mensonge sera publié aussi. « Mais tu as vu quelque chose ? T’as l’air tout bizarre… » Elle navigue à vue, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle doit lui faire avouer mais il y a une hypothèse qui prédomine dans son esprit. Selon Jean, il a peut-être assisté à une agression sexuelle de Byers sur Penny et il s’est laissé corrompre par le producteur qui lui a promis de l’argent ou un quelconque avantage en nature contre son silence. Ça expliquerait son air coupable, il faut qu’elle le fasse parler c’est maintenant ou jamais : « Raphael, je ne vais pas te juger, tu sais... » Elle se rapproche de lui, elle se déteste pour ce qu’elle s’apprête à faire mais elle a beaucoup moins de scrupules maintenant qu’elle s’est persuadée qu’il n’est finalement pas vraiment une bonne personne. « Ça se voit que tu es une bonne personne... » se contredit-elle en paroles aussitôt et elle se penche immédiatement sur son visage. Ses lèvres s’empressent de rencontrer les siennes, entrouvertes, elle l’embrasse le plus tendrement qu’elle le peut mais dans sa tête, elle est en boucle. Il a protégé un violeur. Il a protégé un violeur. Il a protégé un violeur.. Elle ne pense plus à Matthias, car tout ceci n’est plus qu’un mouvement stratégique, elle vient d’avancer un pion sur l’échiquier. Echec et Mat. Du moins elle l’espère. Ses lèvres s’éloignent doucement des siennes. « On dirait que tu te sens coupable… Pourquoi ? » dit-elle en caressant sa joue de sa main, il faut qu’il lui fasse confiance, qu’il fonde en larmes contre elle si nécessaire, mais qu’il lui raconte tout.
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it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael Fq81
AVATAR : George Mackay.
CRÉDITS : ASTRA et Loika pour la signa, HARLEYSTUFF pour le gif ; loonywaltz pour les ubs
DC : Jo le raton, Archie le varan et Sami l'ocelot.
PSEUDO : Mapartche.
INSCRIT LE : 06/03/2020
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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyMar 16 Mar 2021 - 0:37


Les plans pour transformer le minuscule salon en plancher de danse prennent de plus en plus forme alors que Jean entre dans le jeu de Raphael. Elle lui a bien fait savoir son envie de réaliser ce mouvement de danse très célèbre qui nécessite impérativement un partenaire. À vrai dire, intérieurement, le jeune homme a terriblement envie de le faire lui aussi, lui qui n’a jamais dansé en duo. Mais il pense y arriver : il est fort, ça c’est un fait, et Jean semble aussi légère qu’une plume. Avec un peu d’échauffement et une bonne synchronisation, ils pourraient arriver à exécuter la pirouette sans se casser un membre. « Je pense... » Elle confirme lorsqu’il l’interroge au sujet de sa flexibilité, un atout important pour exécuter n’importe quel figure artistique. Juste après, Raphael rassemble assez de courage pour lui faire part de la faisabilité du mouvement. Seulement quand elle observe autour d’eux pour noter la petitesse de l’endroit, il réalise à son tour que son appartement n’est pas assez grand pour accueillir leur grandeur accumulée. Comme s’il allait soudainement trouver une idée pour remédier au problème, il hésite quelques secondes en se mordant le bout de l’ongle, s’attendant peut-être à ce que le plafond prenne de la hauteur par magie. Malheureusement, la salle ne bouche pas d’un centimètre. Légèrement embarrassé, il émet une sorte de ricanement défaitiste avant de secouer la tête de droite à gauche. « Non, pas vraiment… Mais on pourra le faire un autre jour… Dans une plus grande salle. » Il propose avec l’aisance d’une oie juste avant de reposer son attention sur la télévision. De cette façon, il vient de conclure leur troisième… rencard amical. Parce que ce n’est que ça, pas vrai ? Un rencard amical.

Il aurait préféré que la discussion ne dévie pas vers le sujet qui le rend inconfortable. Il n’aime pas en parler et, s’il a accepté de dire quelques mots (mensonges) devant les caméras, aujourd’hui il veut retirer son nom de cette histoire et ne plus jamais en entendre parler. Il sait dorénavant que Byers est un escroc et il n’a plus l’intention de le revoir, même s’il lui propose des dizaines de billets verts à nouveau. Le danseur tente du mieux qu’il peut d’éviter de donner des détails, se contente de mentionner le triangle amoureux qui a été démenti par Rory. « Ça a dû être plus grave que ça pour que le film soit annulé, non ? » Lèvres pincées et mains moites, il garde ses yeux rivés vers le film, comme si ce dernier l’intéressait – alors que, admettons-le, cela fait plusieurs minutes qu’il ne suit plus l’histoire qu’il connait déjà par cœur, de toute façon. Grattant l’arrière de son crâne, il fait une moue sceptique. « J’en sais rien. » Qu’il ment. « Je n’étais qu’un simple figurant, après tout. Quel intérêt de m’inclure dans ce drama ? » Il demande en forçant un rire qui lui serre rapidement la gorge. Heureusement, il obtient un moment de répit lorsqu’il essaye d’en apprendre un peu plus sur elle et qu’elle se révèle être une fille sportive. La pensée lui arrache un sourire timide – il a toujours aimé les femmes qui prennent soin de leur santé. Il ne peut toutefois pas démontrer une grande confiance en lui lorsqu’elle lui propose de lui apprendre à boxer. Il a une nature bien trop douillette pour s’adonner à ce genre de sport de combat. Il ne tiendrait pas une seconde sur le ring (et c’est parce qu’il aurait fui en voyant son adversaire trois fois plus large que lui. « Va pour la danse alors, c’est tout à mon avantage ! » Heureusement, elle approuve son choix et il peut se détendre, reposant ses yeux sur le film qu’ils semblent tous les deux avoir oublié. Il pensait s’en sortir dorénavant et ne plus avoir à subir un interrogatoire mais elle vise bien plus haut que lui. La prochaine question qu’elle lui pose lui vaut un énième gloussement nerveux. Elle fait exprès de le rendre mal à l’aise ou quoi ? Elle devrait se douter qu’il n’est pas le plus aventureux ; il suffit de voir comment il réagit vis-à-vis de ses jambes nues recroquevillées sur elles-mêmes. « Euh… Je suppose que c’est un peu comme la danse du ventre… Faut entraîner son déhancher... » Empourpré, il hausse mollement les épaules en secouant la tête de gauche à droite pour faire genre qu’il ne sait pas exactement de quoi elle parle. Quel déhanché ? « J’imagine… » Il répond docilement, la tête entre les épaules, songeant rapidement qu’il aurait dû poursuivre cette discussion-là plutôt que de la laisser retomber sur le sujet du tournage annulé. Du mieux qu’il le peut, il tente de rester vague, sans jamais donner de véritables informations, bien qu’il ait très envie de partager cette histoire depuis qu’il la garde cachée au creux de ses tripes. Il n’a personne à qui parler de ses regrets. C’est un poids en plus. C’est pour cette raison qu’il s’ouvre légèrement. Un tout petit peu. « Matthew Byers… Mais j’ai oublié le titre du film. » Non il ne l’a pas oublié, personne ne l’oublierait. Il est affiché partout dans les journaux pour les mauvaises raisons. Conscient qu’il vient de révéler une information qu’il aurait dû taire, il fait promettre à son amie de ne rien dire à personne. Il est nerveux, le petit, et sa gorge s’est asséchée. « Bien sûr que non… Tu peux me faire confiance... » Il se crispe dangereusement quand elle prend sa main. Ce n’est pas un contact auquel il est habitué et, pour ne pas mentir, il est terrorisé. Il ne bouge pas ses doigts d’un millimètre alors qu’elle les enrobe des siens. Machinalement, il s’est mis à hocher de la tête mais, au fond de lui, tous ses neurones sont en panique. « Mais tu as vu quelque chose ? T’as l’air tout bizarre… » Non il n’a rien vu, justement, mais c’est pour cette raison qu’il a menti devant la presse. S’il avait su ce qu’il s’était réellement passé dans cette caravane, il n’aurait jamais fait demi-tour. Il était là au mauvais moment. Les journalistes lui ont sauté dessus dès le moment où Byers l’a mentionné comme témoin. « Raphael, je ne vais pas te juger, tu sais... » Il la fixe de ses grands yeux en forme de melon et il le voit, son mouvement de tête en direction de lui. Pourtant, il reste immobile parce qu’il ne sait plus où mettre de la tête. Ses lèvres sont tendues vers les siennes et la Terre cesse de tourner. Il doit fuir ? Non… Ce ne serait pas un comportement acceptable. Il ne veut pas lui faire de la peine, elle est gentille, au fond. « Ça se voit que tu es une bonne personne... » Il ne l’entend même plus à ce point. Elle est trop proche de lui et il n’arrive qu’à penser à Kieran et ce premier baiser catastrophique. Et la voilà, la manœuvre qu’il craignait : elle se penche vers lui et ne lui laisse pas le temps de réagir avant d’enrober sa lèvre inférieure des siennes. Par automatisme, il répond à son baiser, mais c’est seulement pour s’en sortir le plus rapidement possible sans la blesser. Il ferme les yeux et tente du mieux qu’il peut de se laisser aller et il oublie complètement la discussion qu’ils entretenaient quelques instants plus tôt. Les secondes s’éternisent et Jean se décolle enfin de lui. Aussitôt, il baisse la tête pour l’empêcher de recommencer. Son corps entier s’est mis à trembler. Tandis que la jeune femme pense avoir réveillé la culpabilité en lui à cause de cette histoire de réalisateur, lui il sait pertinemment qu’il n’y a qu’une seule chose qui l’empêche de prononcer le moindre mot : il n’était pas prêt à l’embrasser. Il ne l’aurait peut-être jamais été. « On dirait que tu te sens coupable… Pourquoi ? » Il relève enfin la tête pour accrocher ses yeux humides aux siens. Ses lèvres s’entrouvrent mais il les referme aussitôt pour se laisser le temps de penser. Il arrive finalement à se redresser légèrement dans le canapé, pour s’éloigner de quelques millimètres de la jeune femme. Ce sera bien plus simple pour lui d’admettre qu’il a été payé par Byers que de lui dire qu’il n’est pas intéressé par… la suite. Au fond, ce n’était pas plus mal si les capotes étaient expirées. « J’ai dit des conneries à la presse, voilà. Rien d’important, ce n’est pas grave. Et puis, on m’a demandé de le faire, ce n’était pas vraiment… moi. » Il admet, la voix calme, son esprit flottant au-dessus d’eux sur un petit nuage. Doucement, il vient prendre sa main qui caresse sa joue et il l’entraîne vers le bas pour la poser contre le canapé. « J’aimerais apprendre à te connaître un peu plus avant de… Tu vois. » Il se mord le bout de la lèvre, timidement, craignant de la décevoir. « C’est pas trop mon truc. » Ça ne l’a jamais été. Il n’a jamais posé ses yeux sur les filles occupant la plage dans le but de les dénuder du regard. Il n’a jamais cherché ce plaisir dont tout le monde parle et il pensait que ça viendrait naturellement mais… Ce n’est pas le cas. Le corps de Jean posé contre le sien, il ne peut que se racler légèrement la gorge en se décollant un peu plus. « Ne le prends pas personnel, surtout ! C’est moi qui ai un problème hahaha… Tu es vraiment belle et je suis certain que tu plais à bien des garçons. » Prenant une dernière inspiration, les joues on ne peut plus rouges : « J’espère que je ne te fais pas trop de peine. J’adorerais être ton ami. » Il admet finalement, se forçant à sourire pour la rassurer.                




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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyMer 17 Mar 2021 - 1:07


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Ils font des plans sur la comète sur la façon dont ils vont pouvoir reproduire la chorégraphie de ce film culte, et pendant ces instants, Jean n’est plus la journaliste en quête de vérité sur l’affaire Byers, elle redevient juste la gamine qui voulait trouver un partenaire pour reproduire ces pas de danse. Et quand elle réalise qu’il ne va pas être possible de faire cette danse dans cet appartement si exigu, elle est vraiment déçue, oubliant pourquoi elle est venue là. « Non, pas vraiment… Mais on pourra le faire un autre jour… Dans une plus grande salle. » Et elle est à deux doigts de lui proposer de faire ça chez elle. Chez elle, dans la grande maison de son mari. Oui. Bien sûr. « Oui, on trouvera bien un endroit... » conclut-elle en réalisant qu’il n’y aurait probablement pas de deuxième rendez-vous quoiqu’il arrive. Même s’il s’avère qu’il n’a rien fait de mal dans cette affaire, elle lui a menti, l’a séduit pour qu’il l’invite chez lui, a caché sa profession et retiré son alliance. Quel avenir pouvait-il y avoir pour eux ? Pas même une amitié et à cet instant, Jean regrette vraiment parce que Raph a l’air d’une personne avec qui elle aurait vraiment pu bien s’entendre.

Mais il est trop tard pour reculer, elle lui a déjà menti, elle s’est déjà infiltrée dans sa vie sous de faux prétextes et elle ne peut pas rester là sans même tenter d’obtenir les informations pour lesquelles, elle l’a ainsi floué. Alors elle réussit à amener la discussion vers là où elle veut aller, cependant, elle ne peut pas y aller trop frontalement, elle voit bien que Raphael devient très mal à l’aise quand elle commence à creuser un petit peu et il lui ment : « J’en sais rien. Je n’étais qu’un simple figurant, après tout. Quel intérêt de m’inclure dans ce drama ? » Son rire est étranglé et douloureux à entendre, il ne ment pas sans raison, il en sait plus que ce qu’il a dit à la presse. Puisqu’elle le sait, bien entendu, qu’il est mêlé à ce drama justement. Jean connaît tout de cette affaire, ce qui a été dit danss les journaux, la presse à scandale, même sur les blogs et réseaux sociaux, elle a fait une veille complète de l’affaire quand elle a commencé à s’y intéresser vraiment en décembre dernier. « J’imagine... » dit-elle simplement en lâchant l’affaire pour l’heure. Il lui répondra exactement la même chose quelques instants plus tard alors qu’ils sont repartis à commenter le film et le déhanché des danseurs. « J’imagine… » Jean profite de son embarras pour relancer le sujet de l’annulation du film, il reste assez vague et ne donne aucune information utile, l’enregistreur de Jean est en train de capter une conversation inutile au possible, pourtant elle voit dans son attitude qu’il y a quelque chose à tirer de lui, vraiment. Ses dernières paroles énigmatiques la convainquent finalement qu’il est au courant, qu’il sait quelque chose, qu’il sait probablement ce que Jean soupçonne : Byers a agressé sexuellement Penny Stringer, il l’a même peut-être violée. Et dans ce cas de figure, les coups de poing de Craine sur sa sale face de vieux prédateur ont été plus que mérités. Jean ravale son dégoût pour son interlocuteur qui, elle en est sûre à présent, a aidé à couvrir un tel crime. Les hommes qui se serrent les coudes dans ce genre de cas c’est tellement fréquent et pourtant toujours aussi révoltant, Jean est déçue, dire qu’elle voyait en Raphael un jeune homme adorable et trop gentil, elle s’est bien trompée, il cache son jeu à merveille. Elle doit lui faire dire le nom de quelqu’un d’impliqué, le producteur si possible, elle pose la question directement espérant ne pas laisser transparaître l’impatience dans sa voix. « Matthew Byers… Mais j’ai oublié le titre du film. » Le cœur de Jean manque un battement. Il l’a dit, son enregistrement vaut quelque chose à présent, si tant est qu’elle arrive à le pousser à parler encore. Sa seule conviction qu’il sait quelque chose ne sera suffisante pour personne, même pas pour sa propre conscience journalistique à l’heure de rédiger son article.

Il lui fait promettre de ne parler de cela à personne et elle lui promet qu’il peut lui faire confiance tout en attrapant sa main à lui. Elle le sent se crisper et devenir rigide comme une planche de bois, elle essaye de l’enjoindre de sa voix douce à se confier à elle, elle met toute la compassion qu’elle a envers la véritable victime de tout ça, Penny Stringer, dans cet échange pour essayer de le pousser à croire qu’elle sera de son côté quoiqu’il lui avoue. Plus elle s’approche de lui, préparant le baiser qui est sensé le déstabiliser assez pour qu’il se mette à chanter comme un canari, plus il a l’air terrorisé. Jean ne sait pas bien si c’est sa timidité qui le met dans cet état ou si c’est la culpabilité de ce qu’il a fait dans cette affaire qui le paralyse ainsi. Le baiser a lieu, il n’est visiblement agréable pour personne, Jean ne peut s’empêcher de penser à ce qu’il a fait : protéger un prédateur sexuel. Elle n’en a pas la preuve encore mais elle l’a senti, il est au courant. Il sait. Raphael de son côté, répond mollement au baiser mais tout son corps est secoué de tremblements, au point que Jean éloigne ses lèvres des siennes, se demandant s’il s’apprête à faire une crise d’angoisse ou d’épilepsie. Il baisse aussitôt la tête et elle lit cela comme de la honte, de la culpabilité. Et il ferait mieux de se sentir coupable s’il a vraiment fait ce qu’elle croit. Elle lui demande de quoi il se croit coupable, son cœur battant la chamade dans sa cage thoracique. C’est maintenant, s’il doit avouer quelque chose, c’est maintenant ou jamais. Elle est suspendue à ses lèvres qui viennent de quitter les siennes. Leurs regards se croisent, le sien est humide, les larmes ne sont pas loin, elles attendent le signal pour déferler sur ses joues et Jean se déteste de se sentir désolée pour lui, d’avoir de l’empathie alors qu’il savait. Il ouvre la bouche, puis la referme et Jean en oublie de respirer. Dis le. Dis quelques chose. Dis-le maintenant, lui intime-t-elle mentalement, comme si elle pouvait l’ensorceler pour qu’il parle. « J’ai dit des conneries à la presse, voilà. Rien d’important, ce n’est pas grave. Et puis, on m’a demandé de le faire, ce n’était pas vraiment… moi. » Rien d’important ! Va dire ça à Penny Stringer et à ses probables autres victimes, espèce d’enfoiré !, s’emporte-t-elle intérieurement. Mais elle se mord la lèvre pour ne pas l’attaquer, elle peut pousser encore un peu, elle peut en apprendre encore un peu plus, ce n’est pas le moment de laisser ses émotions ruiner son enquête. « Qui t’a demandé de le faire ? Byers ? Il t’a payé ? » demande-t-elle d’une voix douce, se forçant à ne pas le brusquer, son  regard compatissant posé sur lui, comme si elle comprenait parfaitement qu’il ait pu se laisser tenter par une liasse de billets. Mais intérieurement, elle est furieuse. Combien ? Combien il t’a payé pour lui sauver le cul, cet immonde connard ?

Sa main est sur la joue de Raphael, cette joue qu’elle voudrait gifler au lieu de la câliner. Mais il vient la saisir et la reposer sur le canapé. « J’aimerais apprendre à te connaître un peu plus avant de… Tu vois. » Il a l’air de marcher sur des œufs à présent et Jean comprend qu’il s’apprête à la repousser. Il faut être honnête, elle ne s’y attendait pas, elle s’attendait surtout à devoir être celle qui couperait court à cette soirée, qui devrait trouver une excuse pour partir bientôt et ne pas lui offrir plus de baiser ou se glisser dans ses draps. Peut-être qu’elle y a été trop fort avec son interrogatoire ? « C’est pas trop mon truc. » Ou alors, il est tout simplement aussi puceau qu’il en a l’air, Jean ne pourra pas dire qu’elle n’avait pas remarqué qu’il était très très très impressionné par elle, mais elle pensait qu’il avait simplement peur de faire le premier pas ou d’avoir l’air ridicule. Elle pensait qu’une fois qu’elle l’aurait embrassé, il se transformerait en pot de colle dont elle aurait du mal à se défaire. « Ah… Je… Pardon... » Elle a beau n’avoir qu’une estime assez basse de Raphael maintenant qu’elle s’est persuadée qu’il a sciemment protégé un violeur, elle se sent soudain très gênée et embarrassée. Elle réalise qu’elle vient de l’embrasser contre son gré, persuadée qu’elle était qu’il ne rêvait que de ça parce qu’elle était une jolie fille et qu’ils avaient l’air de bien s’entendre. Mais aussi persuadée qu’il ne ferait de toutes façons pas son difficile, vu l’inaptitude sociale dont il semblait souffrir. Elle vient de lui voler un baiser alors qu’il était paralysé par son approche, comme ces porcs qui embrassent des filles par surprise dans la rue et que celles-ci ne réagissent que tardivement, sidérées par la situation. Jean se sent sale tout à coup, elle a beau faire tout cela pour une bonne cause, elle vient de le forcer à l’embrasser et si on ne peut techniquement pas qualifier cela d’agression sexuelle, Jean a clairement l’impression d’avoir passé la ligne rouge. « Ne le prends pas personnel, surtout ! C’est moi qui ai un problème hahaha… Tu es vraiment belle et je suis certain que tu plais à bien des garçons. » Pourquoi est-il si gentil si c’est un affreux connard qui a menti pour protéger Byers ? Pourquoi est-ce que c’est elle qui se sent si coupable et qui ressent le besoin de s’excuser. « C’est moi qui suis désolée… J’aurais pas dû... » Elle est mortifiée, elle fuit son regard et maintenant qu’elle a les informations qu’elle a obtenu de manière aussi abjecte, elle n’a qu’une envie, fuir d’ici. « J’espère que je ne te fais pas trop de peine. J’adorerais être ton ami. » Elle aurait voulu aussi, être son amie, elle aurait pu l’être si elle n’avait jamais su ce qu’elle sait à présent. Pourtant, une partie d’elle-même lui hurle qu’elle n’a aucune certitude sur ce qu’il s’est réellement passé dans cette caravane sur les lieux du tournage. Elle n’a fait que des déductions à partir de rumeurs, d’un post sur les réseaux sociaux et de la façon qu’a eu Raphael de tourner sa phrase. Du vent. Aucune conscience journalistique si elle considère sa théorie comme une vérité acquise. Une bonne journaliste doit étayer ses théories par des faits et des preuves, mais elle n’a rien, seulement l’aveu de Raphael Elly. Il a menti, mais sur quoi exactement, elle ne le saura pas aujourd’hui. Peut-être jamais si Rory Craine et Penny Stringer continuent de filtrer ses appels de la sorte. Et pour obtenir ces informations partielles, elle s’est abaissée très bas Jean, elle a séduit, menti, imposé un rapprochement physique non désiré. Elle baisse la tête et répond dans un bredouillement : « Je crois qu’il vaut mieux pas... » Qu’ils soient amis. D’abord parce qu’elle le juge pour ce qu’elle croit qu’il a fait, ensuite parce qu’elle se juge pour ce qu’elle lui a fait, enfin car il la haïra pour ce qu’elle s’apprête à faire. Publier cette histoire et l’enregistrement de sa voix. Tout ça est illégal, elle le sait. Enregistrer quelqu’un à son insu dans le cadre privé, chez lui d’autant plus et dans un cadre intime. Ça ne la dérangeait pas tant que ça quelques heures plus tôt quand elle était pleine de certitudes mais maintenant, elle doute de tout. Elle voudrait lui demander sur quoi il a menti exactement, mais elle n’a plus la force de jouer les faux semblants à présent. « Je vais y aller... » annonce-t-elle en commençant à relacer ses sandales avec empressement. « Merci d’avoir été honnête... » lâche-t-elle la gorge serrée, déglutissant difficilement. Cela vaut pour son aveu concernant l’affaire Byers tout comme pour celui concernant le fait qu’il ne voulait qu’être ami avec elle. Elle se lève et saisit son sac à main où se trouve désormais le précieux enregistrement, prix de consolation pour Jean qui ne peut se défaire de ce sentiment de culpabilité et de haine envers elle-même. « Je crois qu’il vaut mieux qu’on ne se revoit pas... » De toutes façons, à coup sûr, s’ils se revoient ce sera pour qu’il lui balance au visage ses quatre vérités, une fois que l’article sera publié. Elle aura aussi des choses à lui dire bien entendu, elle ne manquera pas de lui demander comme un jeune homme d’apparence si adorable a pu prendre une décision aussi horrible et destructrice pour toutes les femmes victimes de violences sexuelles et réduites au silence par l’omerta. Mais pour l’heure, elle veut juste le fuir pour de bon, ne plus voir son visage si innocent qui lui fait ressentir une immense empathie envers lui contradictoire avec ce que lui dicte sa raison.

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Raphael Elly
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la crise identitaire
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it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael MTtf4TM Présent
ÂGE : Trente-et-un ans mais coincé dans le corps d'un adolescent qui en a pas profité assez. 11 décembre 1992.
SURNOM : Raph, Rafi pour ceux qui aiment les surnoms qui se terminent avec une voyelle.
STATUT : Quelque chose de beau se construit entre lui et Kai, mais certains démons ne mourront jamais.
MÉTIER : Professeur de danse au Everybody. Il reprend goût à l'enseignement, s'y sent à sa place, revit enfin. Il fait aussi du bénévolat chez Manzili et tente de se lancer dans la drag (s’il réussit à gérer sa timidité).
LOGEMENT : En colocation avec Andrea et Molly à Redcliffe. Il arrive à respirer dans toutes les pièces de l'appartement alors c'est une amélioration.
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TW IN RP : Pas pour l'instant, c'est tout rose
GENRE : Je suis non-binaire
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce que l’identité ? • s’attache à quiconque lui tend son cœur • style vestimentaire très aléatoire, prône les couleurs par-dessus tout • se découvre une passion pour le drag mais, se lancer, c’est une autre question • commence de plus en plus à accepter de pouvoir plaire • danse pour évacuer ses émotions • asexuel qui emploie enfin le terme • cherche l’amour parce qu’il s’imagine finir sa vie dans les bras d’une autre personne • ne sort plus sans de la couleur sur ses ongles ou ses paupières : il assume enfin sa fantaisie.
RPs EN COURS : it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael J7mp
RAKAI [4] • I can feel the change. Holding onto little pieces of what remains.

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Marceline • And we will tame all the colors of the rainbow. Just tell me When and Where and we'll figure the How.

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HALLY [11] • They say real friendships don't end. Well. I hope it wasn't all for nothing.

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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyMar 23 Mar 2021 - 18:02


Le cas Dirty dancing est conclu par une promesse silencieuse : Jean et Raphael se reverront dans le futur pour mettre en scène la scène finale du film. Elle touchera le ciel et il fera de son mieux pour ne pas tomber à la renverse. Il pense pouvoir y arriver. Après tout, la jeune femme semble aussi légère qu’une plume, son front arrive à peine à la hauteur du menton du danseur qui, malgré son physique imposant (seulement sur l’échelle verticale), n’a jamais été confiant vis-à-vis de ses capacités. Il s’est toujours senti coincé dans un corps qui ne lui appartient pas parce que, même du haut de son mètre quatre-vingt-trois, il a l’impression que n’importe qui pourrait l’écraser avec sa semelle. S’il était un insecte, il serait certainement une petite fourmi. « Oui, on trouvera. » Il confirme finalement au sujet du pas de danse qui nécessite une salle bien plus grande que son salon minuscule. Du coin de l’œil, il observe Jean et un sourire timide étire ses lèvres quand elle croise son regard seulement une seconde. Il repose toute son attention sur le film en faisant mine de ne pas avoir remarqué cet échange intimidant. Il n’a toujours pas oublié qu’elle est venue avec des intentions plutôt étranges. Il n’a pas osé se vêtir de noir pour rien. Il n’aurait jamais fait ce choix s’il n’avait pas lu des études selon lesquelles les femmes sont plus attirées par les hommes vêtus de couleurs sombres. Ce doit être le côté bad boy qui est apprécié mais Raphael a oublié un petit détail : il n’a pas du tout la tête du rôle. Il attend encore le jour où son menton accueillera une barbe.

Le visionnage du film devient rapidement secondaire et la soirée se transforme en interrogatoire sans que Raphael ne soit réellement à l’aise. Il ne comprend pas pourquoi la jeune femme s’intéresse autant à ce film qui a été annulé. Après tout, elle ne travaille pas dans le domaine du divertissement et elle ne lui a jamais fait part d’un désir de la scène. Mais, après tout, il n’a pas l’impression de la connaître en profondeur alors il lui laisse le bénéfice du doute. C’est pour cette simple raison qu’il n’impose pas un changement de sujet, ne pensant pas se placer dans une position dangereuse. Il doit arrêter de douter de tout le monde et faire un peu confiance en ceux qui lui manifestent de l’intérêt. C’était bien pour ça, le choix de la robe florale qui arrive à la hauteur de ses cuisses ? Mais le trou se referme et Raphael se sent de plus en plus étouffé lorsque Jean s’approche de lui pour lui saisir les doigts, puis pour lui voler un baiser sans que jamais il n’ait affiché son approbation pour la suite. Il est tétanisé mais il répond à son affection (c’en est ?) sans que jamais son cœur ne batte à l’unisson avec celui de Jean. Il panique, plutôt, souhaite s’échapper de sa cage thoracique par n’importe quel moyen et c’est pour l’honnêteté qu’il opte. Il prononce la vérité à voix haute, des mots qu’il n’a jamais dits avant, pas même à Rory qui est le seul à savoir qu’il n’était pas tout à fait conscient de ce qu’il faisait lorsque la presse avait installé un micro sur son t-shirt. « Qui t’a demandé de le faire ? Byers ? Il t’a payé ? » Il ne pense pas au réalisateur, il ne pense pas au film ni aux victimes. Il pense seulement à cette proximité avec Jean qui le terrorise. Ses pensées se bousculent dans sa tête. Il se demande s’il est normal, s’il est le seul homme du quartier à ne pas sentir le moindre papillon dans le bas de son ventre alors qu’une magnifique femme le surplombe. Il se fiche complètement de Byers. Il n’est pas question de lui dans cette situation. Il est bien trop troublé. Il déteste ne pas être normal. « J’avais besoin de l’argent, c’était important. » Il finit par souffler, la voix tremblante, mais pas parce qu’il réalise qu’il vient de foutre sa vie en l’air. Il arrive finalement à reprendre ses esprits sans que la moindre larme ne coule sur sa joue – un miracle. Il explique à Jean qu’il ne se sent pas prêt à lancer la suite. S’il a terriblement chaud, ce n’est pas parce qu’il brûle de passion pour elle mais bien parce que ses tripes hébergent la peur. « Ah… Je… Pardon... » Il se sent terriblement mal de couper les ponts comme ça. Elle en avait envie, elle, et il ne peut pas lui offrir ce qu’elle désire. Sans plus attendre, il lui fait comprendre que le problème est de son côté, qu’elle n’y est pour rien. « C’est moi qui suis désolée… J’aurais pas dû... » Il se sent rassuré quand elle admet ses torts, hochant doucement la tête de bas en haut avant d’ajouter, le ton on ne peut plus gentil : « Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas. » Et c’est la vérité. Il sourit doucement, lèvres pincées, avant de lui proposer de limiter leur relation au rang d’amis. Ce n’est pas une technique pour alléger l’atmosphère : il souhaite réellement la revoir maintenant qu’il sait qu’elle apprécie la danse tout autant que lui. Il pense que tous les deux pourraient faire un super duo. « Je crois qu’il vaut mieux pas... » Elle fuit son regard et ses traits s’affaissent. Quoi ? Elle lui en veut de l’avoir arrêté dans sa lancée. T’as merdé, Raph, tu n’avais qu’une chose à faire. « Ah ? Eum… » Il n’a pas le temps de trouver la moindre phrase à prononcer que la jeune femme se décolle du canapé pour rejoindre la sortie. « Je vais y aller... Merci d’avoir été honnête... » Il se lève à son tour pour lui faire face, le grand meuble les séparant. « Non, attends, pourquoi ? Je suis désolé, je te l’ai déjà dit ! » Il lance, paniqué comme une petite coquerelle exposée en plein milieu du salon. Il avait enfin de la compagnie chez lui et il a tout gâché. « Je crois qu’il vaut mieux qu’on ne se revoit pas... » Seulement là, les yeux de Raphael se noient sous l’eau saline. Sa gorge se noue et il peine à garder un visage impassible bien qu’il puise dans toutes ses forces pour ne pas montrer à Jean la déchirure qu’il sent dans son ventre. Alors il a vraiment tout ruiné en admettant ne pas vouloir aller plus loin avec elle ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui ? Elle est magnifique, pourtant, et sa peau était tellement douce. « Je… D'accord… Je comprends. » Il marque une pause et ses doigts se sont mis à pincer sa peau pour se maintenir lucide. « J’aurais dû te dire dès le départ que mon cœur est déjà pris, je suis désolé de t’avoir fait de faux espoirs… Mais je me disais qu’on ne s’était rencontrés qu’une seule fois, alors je ne pensais pas, logiquement, que tu t’étais déjà attachée autant… Je ne suis pas vraiment habitué à ce genre d’histoire, tu vois ! » Il lance finalement dans le seul but de lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu’il est le seul fautif dans l’histoire et qu’il n’aurait… pas dû lui envoyer les mauvais signaux ? Même s’il ne pense pas avoir envoyé un seul signal, peu importe sa nature. C’est peut-être la faute de la chemise noire…            




fallen through the cracks.
The broken wing ☽ It's hard to take off from the ground when your wings are cut. Your stomach burns when you're drinking from an empty cup. You know the entire ocean came from my tear ducts? I see the world through fibonacci sequences and Double Dutch.

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Message(#) Sujet: Re: it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael it's not worth the drama for a beautiful liar ▽ raphael EmptyJeu 25 Mar 2021 - 2:46


it’s not worth the drama for a beautiful liar (ft. @Raphael Elly :l: )

Jean aurait franchement préféré que ce Raphael s’avère être un insupportable fratboy mais dès leur première rencontre faussement fortuite, elle avait bien vu qu’il n’en était rien. Timide, introverti, visiblement gentil, voir même adorable et les débuts de ce faux premier rencard ne font que confirmer ce sentiment. C’est un jeune homme sensible, à fleur de peau et elle est en train de jouer avec lui. Par moments, elle ne joue même pas, elle se laisse juste aller à envisager réellement qu’ils reproduisent la chorégraphie de Dirty Dancing et qu’ils deviennent amis. Et alors qu’ils constatent qu’ils ne pourront pas le faire ce soir, Jean réalisent qu’ils ne le feront probablement jamais, car elle lui a menti et que s’il a fait ce qu’elle pense, il est loin d’être aussi angélique et innocent qu’il n’y paraît.

Le film qu’ils connaissent tous deux par cœur devient définitivement une simple toile de fond, un arrière-plan sonore à leur conversation que Jean mène où elle le souhaite. Elle trouve le moyen de faire revenir, presque naturellement, le sujet du film annulé qu’elle lui a fait évoquer plus tôt. Et là, elle le sent, elle le comprend, ses déductions sont très probablement bonnes et en plus de cela, Raphael Elly le sait. Sa façon de parler des rumeurs autour de Byers est bien trop transparente pour Jean, elle se persuade plus encore chaque seconde qu’il y a eu une agression sexuelle ou une tentative et que Raphael le savait. Il le savait et malgré ça, il a défendu le producteur devant le micro. Elle doit lui faire avouer, alors elle garde le cap et malgré le fait qu’elle méprise qu’il ait pu protéger un violeur, elle se rapproche de lui, le rassure, le cajole et finalement l’embrasse sans réaliser à quel point il est en panique à cet instant. Et il avoue avoir menti à la presse, le cœur de Jean bat la chamade, elle fait enfin une avancée significative dans cette affaire, mais ça ne suffit pas, elle doit en savoir plus. Elle insiste et lui demande s’il a été payé, elle voit qu’il est mal à l’aise mais elle ne s’en formalise pas sur l’instant, elle en profite même, elle s’engouffre dans la brèche de ce qu’elle croit être de la culpabilité. Elle est furieuse intérieurement que l’adorable Raphael soit en réalité tout ce qu’elle avait imaginé : un menteur, un phallocrate déguisé en gentil garçon, un corrompu par l’argent... « J’avais besoin de l’argent, c’était important. » Ces aveux sont une victoire inespérée pour la journaliste, elle a enfin une preuve qui fera mal à Byers, et même si cet enregistrement ne sera probablement pas recevable devant un tribunal, il fera chavirer l’opinion publique et il déliera certainement les langues, celle du jeune danseur à coup sûr qui devra se défendre. Mais pourtant, elle n’a pas envie de sauter de joie, elle a d’ailleurs du mal à garder son expression douce à l’égard de Raph, elle commence à chercher une excuse pour se décoller de lui mais elle n’en a pas besoin. C’est lui qui décolle sa main de sa joue et qui commence à la repousser. La colère laisse place à la stupéfaction, la stupéfaction à la gêne et la gêne au sentiment de culpabilité. Elle réalise qu’elle vient de littéralement profiter de lui, lui imposant un baiser dont il ne voulait pas, après lui avoir menti pour lui soutirer des informations en plus. Il a l’air extrêmement mal à l’aise de ce rapprochement physique et elle comprend qu’elle vient de passer outre son consentement, parce qu’elle a supposé qu’il ne rêvait que de ça, qu’elle l’embrasse. Pour qui s’est-elle donc prise ? Elle a l’impression de revoir ses camarades de classe au collège, ces mean girls qu’elle fréquentait pour ne pas se retrouver dans leur viseur, les filles les plus populaires et jolies de l’établissement qui s’amusaient à faire rougir les garçons introvertis en se comportant de manière inappropriée avec eux. Tout ça pour obtenir qu’ils lui donnent les résultats d’un exercice ou qu’ils fassent directement ses devoirs à sa place. Mais aussi très souvent, seulement pour rire, seulement parce qu’elles le pouvaient, qu’elles avaient ce pouvoir et cet ascendant sur eux. La fin justifie les moyens dans son métier, elle le pense sincèrement, mais là elle sent qu’elle a franchi une ligne rouge. Peu importe ce qu’il a fait, peu importe qu’il ait menti et accepté un pot de vin, à cet instant elle ne vaut pas mieux que lui. Elle s’excuse, prenant ses distances de son corps tendu et traumatisé par cette incursion non désirée. Il l’achève avec son ton si gentil quand il se met à la rassurer : « Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas. » Pas encore… Mais tu m’en voudras et tu devrais m’en vouloir... Jean est toute chamboulée par ce revirement de situation, elle en vient même à remettre toutes ses certitudes en jeu. Et si il avait menti pour cacher quelque chose tout autre, qui n’ait rien d’aussi dramatique qu’une agression sexuelle ? Et s’il ne savait pas en réalité ? Peut-être qu’elle avait interprété ses tics de langages et expressions faciales comme ça l’arrangeait elle, elle voulait tellement avoir raison qu’elle s’était peut-être laissée avoir par le fameux biais de confirmation. Et alors, elle s’est immiscée dans sa vie sous de faux prétextes et l’a embrassé de force pour absolument rien ? Et lui qui veut rester amis… Mais s’il savait…

Son regard est fuyant, elle sent déjà le poids de la honte qui va peser sur elle sur le chemin du retour chez elle. Elle sait déjà que si Matthias l’attend avant de se coucher, elle va l’envoyer bouler violemment pour ne pas lui laisser l’occasion de voir et de comprendre ce qui ne va pas chez elle et qu’elle ira « dormir » dans son bureau. Elle refuse son amitié et il a l’air encore plus dérouté : « Ah ? Eum… » Elle se lève avec empressement, en n’oubliant pas son sac et le précieux enregistrement pour lequel elle a l’impression d’avoir dû vendre son âme au diable, et annonce qu’elle s’en va. « Non, attends, pourquoi ? Je suis désolé, je te l’ai déjà dit ! » Son cœur se serre alors qu’elle lui tourne le dos et elle s’interrompt dans sa fuite vers la sortie. « Parce que… J’aurais jamais dû venir ici... » Elle aurait dû trouver ces informations autrement, elle aurait dû être honnête avec lui, il lui aurait peut-être parlé, non ? Ne sois pas si naïve, la sermonne sa raison intérieure, il ne lui aurait jamais rien dit, on n’avoue pas à une journaliste avoir fait un faux témoignage en échange d’argent pour protéger un violeur. Elle aurait pu enquêter sur les mouvements financiers de Byers, trouver un de ses anciens employés qui souhaitait parler, ça lui aurait pris des mois mais elle aurait eu de vraies preuves recevables et elle ne se serait pas comportée comme un animal. Elle n’aurait pas fini en se détestant autant… Elle se retourne enfin vers lui et lui annonce les yeux dans les yeux qu’il ne vaut mieux pas qu’ils se revoient. Le visage de Raphael se déforme et des larmes se mettent à couler de ses yeux, il a l’air dévasté et cela dévaste d’autant plus Jean. Pourquoi doit-elle souffrir de cette foutue empathie sur-développée, pourquoi doit-elle ressentir son désespoir en plus de sa propre culpabilité et de ses doutes qui sont déjà bien difficiles à supporter. « Je… D'accord… Je comprends. » Il ne comprend rien en réalité et comment le pourrait-il ? « Ne pleure pas... » le supplie-t-elle d’une voix brisée. Ses yeux à elle sont restés secs depuis plus de dix ans et parfois elle voudrait réussir à pleurer à nouveau, décharger toutes ces émotions dans un torrent de larmes mais elle a bien davantage peur de ne plus jamais réussir à s’arrêter de sangloter si elle rouvre les vannes. « J’aurais dû te dire dès le départ que mon cœur est déjà pris, je suis désolé de t’avoir fait de faux espoirs… Mais je me disais qu’on ne s’était rencontrés qu’une seule fois, alors je ne pensais pas, logiquement, que tu t’étais déjà attachée autant… Je ne suis pas vraiment habitué à ce genre d’histoire, tu vois ! » Il est si naïf sur ce qui vient de se passer, il ne peut pas savoir après tout, il n’a été que le dindon de la farce, Jean l’a manipulé avec une facilité déconcertante, elle a su jouer les ingénues, elle a calculé ses gestes et ses regards pour le troubler, elle l’a piégé tout simplement. Il a l’air si innocent, si candide,  si gentil, Jean a soudain la douloureuse certitude qu’il n’a pas réalisé ce qu’il faisait en acceptant d’aider Byers, d’une manière ou d’une autre, il a cru prendre la bonne décision, car elle n’arrive pas à déceler une once de malveillance en lui. Jean refait un pas en sa direction et le regard qu’elle pose sur lui est vraiment désolé : « Arrête d’être désolé. C’est moi qui n’ait pas été honnête avec toi… je suis pas une bonne personne, okay ? » Elle déglutit avant d’enchaîner aussitôt : « J’espère que tu seras heureux avec celle que tu aimes. Vraiment... » Parce qu’elle n’imagine pas une seule seconde que ça puisse être un homme qui détient son cœur, comment le pourrait-elle ? Puis elle se retourne et rejoint la porte de sortie de l’appartement en quelques enjambées, elle actionne la poignée et jette un dernier regard à Raphael : « Je suis vraiment désolée par avance mais… je vais devoir le faire... » Rétablir la vérité, divulguer les informations qui feront tomber Byers et l’empêcheront de sévir à nouveau, quelque soit la chose qu’il ait voulu camoufler avec le témoignage de Raphael… Elle claque la porte et s’élance dans la rue pour qu’il ne puisse pas la rattraper et exiger des explications sur ses dernières paroles énigmatiques. Elle a le sentiment que Byers l’a roulé comme elle vient de le rouler, Raphael Elly, et elle sait que son article risque de ruiner sa petite vie tranquille, mais que pourrait-elle faire avec un tel enregistrement maintenant ? Elle, la journaliste qui cherche à révéler au grand jour la vérité dans ce genre d’affaire depuis toujours, elle, la petite fille pour qui l’injustice fut intolérable dès lors qu’elle a pu en comprendre le concept. La véritable victime dans tout ça c’est Penny Stringer, c’est cela dont elle doit se rappeler Jean. Raphael n’aurait jamais dû accepter cet argent, il n’aurait jamais dû mentir, il n’aurait jamais dû se mettre en position de croiser le chemin de Jean Atwood.
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