Logan ♣ Get out of my way.

Get out of my way.

@Logan Novak ft. Maritza Gutiérrez

Comme tous les jours, c'était la course pour Maritza. Les tâches à effectuer s'enchaînaient avec une vitesse folle et 24h dans une journée ne semblaient pas suffisantes pour la mexicaine. Elle avait couru toute la journée. La journée avait commencé sur les chapeaux de roue, elle s'était levée aux aurores pour préparer le repas, faire un peu de rangement et préparer Alejandro pour aller à l'école. Le garçon avait particulièrement mis de la mauvaise volonté à se montrer efficace. Il avait pris tout son temps pour déjeuner, encore plus pour se laver et avait ronchonné lorsqu'elle lui avait demandé d'accélérer la cadence. Ce n'était pas dans ses habitudes d'agir ainsi et Maritza avait trouvé cela très étrange jusqu'au moment où elle s'était souvenue qu'il avait un contrôle de mathématiques dans la matinée. Elle avait alors compris qu'il mettait tout en œuvre pour arriver en retard et manquer l'évaluation. Lorsqu'elle avait découvert le pot aux roses, la mère avait poussé une gueulante et Alejandro s'était enfin décidé à se bouger. Maritza l'avait déposé devant la grille de l'école à peine quelques secondes avant que la sonnerie retentisse et elle était ensuite partie directement chez des particuliers pour faire leur ménage et leur repassage. En début d'après-midi, la mexicaine avait un rendez-vous chez le dentiste qu'elle ne pouvait pas louper. Les rendez-vous étaient tellement rares et précieux qu'une fois que l'on en possédait un, on faisait tout pour le garder. Alors qu'elle était dans la salle d'attente, elle avait reçu un appel de Sergio. Elle n'avait dans un premier temps pas répondu mais devant l'insistance de son ancien mari, elle avait abdiqué et décroché. Plus il parlait, plus elle se crispait sur son fauteuil. Sa mâchoire se serrait, ses pieds tapaient nerveusement sur le sol tandis qu'elle levait les yeux au ciel. « Très bien, je passe dans deux heures. » répondit-elle avec agacement avant de raccrocher. A peine avait-elle rangé son téléphone dans son sac que le dentiste arriva.

Les soins durèrent un peu plus d'une heure. En plus de lui soigner une carie – elle n'arrivait toujours pas à comprendre comment elle avait pu en avoir une – il s'était occupé de lui faire un détartrage. Ce fut donc la bouche à moitié endolorie et à moitié endormie ainsi que délestée d'une certaine somme d'argent que la brune sortit du cabinet. Un coup d'oeil jeté à son montre lui indiquait qu'il fallait qu'elle se dépêche si elle voulait pouvoir aller au bureau de Sergio avant de retourner travailler. Elle grimpa dans sa voiture et mit le turbo pour arriver sur place. Sur le trajet, la mexicaine râlait, parlait seule, se plaignait et n'avait de cesse de s'agacer. Devoir se rendre sur le lieu de travail de son ancien compagnon l'exaspérait au plus haut point. Elle n'avait pas que ça à faire et le fait que Sergio se croit tout permis avec elle la rendait dingue. Il avait les papiers pour les frais d'hospitalisation de Maria. Malgré le fait que la petite soit décédée depuis plusieurs mois désormais, certaines choses administratives restaient à régler. Sergio avait accepté de prendre à sa charge certains frais supplémentaires, et il avait promis d'aller déposer le tout à l'hôpital dans la journée mais voilà qu'il avait un contre-temps. Maritza le maudissait, elle l'aurait bien envoyé balader, lui aurait bien dit de se démerder tout seul mais elle ne pouvait pas. Sans son aide, elle savait qu'elle ne pourrait pas payer tout ce qu'elle devait. Elle avait donc ravalé sa fierté et avait accepté de passer chercher les documents.

Elle claqua sa portière, jeta un coup d'oeil à l'immeuble et finit par passer les portes. D'un pas déterminé – elle n'avait pas envie de perdre du temps – elle se dirigea jusqu'au bureau de Sergio. Elle frappa, attendit mais personne ne vint lui ouvrir. Il se moquait d'elle ? Elle lui avait pourtant dit qu'elle serait là. N'ayant plus la patience d'attendre, elle ouvrit en grand la porte et alors qu'elle entrait dans la pièce, se figea. Un jeune homme se tenait face à elle et ce n'était définitivement pas Sergio. La mère de famille fronça les sourcils et demanda : « Sergio n'est pas là ? ». Où était-il passé encore ? Sa prostate lui jouait-elle des tours ? Etait-il en train de faire ses besoins alors qu'elle trépignait dans ses locaux ? Elle poussa un long soupir et fit un geste de la main comme si elle se souciait peu de ce qu'il pouvait lui dire. « C'est pas grave, j'vais me débrouiller » acheva-t-elle en s'approchant du bureau. Elle finirait bien par mettre la main sur l'enveloppe toute seule. Repérer ce genre de courriers ne devait pas être bien difficile.

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« get out of my way » maritza guttiérez & logan novak.

Logan commençait à se sentir à son aise dans ce bureau. Le fait que Sergio était son père l’aidait à accepter un peu tout et n’importe quoi de sa part, notamment de faire des heures impossibles et des tâches ingrates. Il avait toujours été un bosseur, et ne rechignait jamais devant les tâches qu’on lui demandait de faire – et Sergio l’avait bien comprit, et en jouer davantage. Logan en restait persuadé, loin d’être si con que ça, malgré son jeune âge. Il ne savait pas vraiment, Logan si son patron en avait conscience ou si simplement, il se pensait au-dessus de tout tant qu’il avait l’argent pour payer. Si Sergio faisait partie de ses personnes imbues d’eux-mêmes, au point de demander l’inacceptable – comme de faire garder sa propre fille par un étranger. Parce que c’était un peu ce qu’il était, Logan pour ce type, un brave inconnu qui avait juste postulé à son offre d’emploi. Le courant était bien passé entre eux, mais à quel prix ? Il avait accepté aussi de beaucoup, moins être disponible pour ses meilleurs amis – dont l’une, qui lui en voulait plus que les autres. Mais c’était sans aucun doute le prix à payer pour retrouver ce père, ce géniteur. Et Logan avait conscience des sacrifices qu’il allait devoir faire pour garder sa place de privilégier auprès de cet homme, qui le fascine autant qui le maudit. Il avait reçu l’ordre de faire rentrer personne, en recevant le message ce matin même. Qu’il n’en n’aurait pas pour longtemps, et qu’on devait attendre son retour. Mais quelqu’un vient sonner à la porte, et Logan qui maudissait déjà la photocopieuse, décidemment elle ne sera jamais son amie. Elle n’en faisait qu’à sa tête, et voilà en train d’imprimer une centaine de même copie. Inspirant assez fort, il avait décidé de l’éteindre et de la rallumer, mais elle n’en faisait qu’à sa tête, alors il ne s’était pas décidé à aller ouvrir de lui-même. Ne voulant pas lâcher l’appareil de vue. « Sergio n'est pas là ? » Qu’il entend, quand la porte s’ouvre sur une silhouette féminine, qu’il n’avait encore jamais croisée. Qui pouvait-elle bien être ? Elle ressemblait assez étrangement à certaines photos qu’il avait retrouvé, en farfouillant les dossiers cachés de son père, se décidant à être un fouineur, simplement pour mieux comprendre la vie que menait son propre père. Comme si ça l’aiderait à se construire, comme si ça lui permettrait de l’excuser plus facilement. « Qui êtes-vous ? » Est-ce avec un certain culot qui s’ose s’adresser à la femme en question, dont pourtant il fixe depuis de brefs secondes désormais ? « C'est pas grave, j'vais me débrouiller. » Qu’elle annonce, ses talons qui résonnent déjà dans le bureau alors qu’elle se dirige droit vers lui, et le bureau de Sergio. « C’est pas possible, Sergio m’a demandé de ne laisser entrer personne, et elle est déjà dans le bureau, bien trop proche de l’objet convoité pour pas qu’un vent de panique s’abatte sur lui, vous devriez vous asseoir, il ne va pas tarder à arriver, » est-ce qu’il pensait sérieusement que ça suffirait ? « Vous voulez un café ? » Qu’il demande, réellement de bonnes intentions face à cette femme dont il ne connaît pourtant pas le prénom. Mais il ressentait l’inquiétude dans sa voix ainsi que toute cette tension.

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@Logan Novak ft. Maritza Gutiérrez

Maritza n'avait fait preuve d'aucune politesse en entrant. Dire bonjour ne lui était pas venu à l'esprit alors quand le jeune homme lui demanda : « Qui êtes-vous ? », elle ne prit même pas la peine de répondre. Elle n'avait pas le temps de faire la causette. Elle devait juste récupérer cette fichue enveloppe et elle disparaîtrait aussi vite qu'elle était arrivée. Mari n'avait jeté que brièvement un coup d'oeil au garçon qui se trouvait dans la pièce, si elle s'était attardée davantage sur son visage, peut-être aurait-elle remarqué l'état de nerfs et de stress dans lequel il se trouvait. Au lieu de cela, elle se dirigeait d'un pas pressé jusqu'au bureau de son ex. « C’est pas possible, Sergio m’a demandé de ne laisser entrer personne ». La brune se figea quelques secondes, fronça les sourcils et sentit la colère gronder en elle. Comment ça il avait demandé de ne laisser entrer personne ? C'était quoi cette histoire encore ? « Je ne suis pas personne. » répondit-elle sèchement. Il avait beau ne pas la connaître, il n'était pas question qu'un jeune premier de la classe – bien qu'il paraissait quelque peu simplet – lui dise quoi faire. Si Sergio n'avait pas eu l'intelligence de prévenir son assistant – parce qu'il ne pouvait être que ça – ce n'était pas sa faute à elle. « Vous devriez vous asseoir, il ne va pas tarder à arriver. » Maritza poussa un long soupir qui montrait son mécontentement. Elle n'avait pas le temps de s'asseoir, et même si elle l'avait eu, elle ne l'aurait pas fait. Elle n'avait aucune envie de rester dans les bureaux de l'agent. Elle voulait sortir rapidement de cette pièce où flottait l'odeur de son ancien conjoint et où trônaient ses affaires. « Vous voulez un café ? ». La mexicaine inspira profondément. Elle ferma les yeux quelques secondes afin de garder son calme. S'opposer frontalement au garçon n'était sans doute pas la meilleure technique à utiliser.

Elle parvint à glisser un sourire sur son visage et s'approcha : « Ecoutez mon petit, Sergio m'a demandé de passer récupérer des documents... » elle posa une main sur son épaule et poursuivit : « il faut vraiment que je prenne ces papiers, j'ai très peu de temps devant moi. » Elle avait pris une voix plus douce et plus agréable afin de – elle l'espérait – convaincre l'individu de lui laisser un peu d'espace et un peu d'air. Elle finit par lui tourner le dos et sans qu'il ne puisse réellement intervenir, s'approcha du bureau de Sergio qui semblait étrangement bien rangé. « Je vous propose de m'aider, plus vite on trouve l'enveloppe, plus vite je pourrai partir d'ici. » S'il s'y mettaient à deux, ils allaient bien finir par trouver le fameux Graal. Alors qu'elle avait le nez plongé au-dessus de la pile de documents, Mari se demandait vraiment où était passé le mexicain. Elle le savait d'une ponctualité contre toute épreuve et même si leur relation n'était plus au beau fixe, elle ne comprenait pas pourquoi il n'était pas là. Elle était pourtant arrivée à l'heure convenue, ne l'avait pas fait attendre et voilà qu'il avait disparu de la circulation. Elle finit par faire de nouveau face au jeune homme et les bras croisés sous sa poitrine demanda : « Je ne comprends pas, il devait être là. Où est-il ? », cela pouvait paraître irrespectueux, elle devait donner l'impression de faire sa fouine, mais en réalité une boule d'inquiétude grandissait en elle. C'était totalement absurde et dénué de toute rationalité mais depuis la mort de Maria, la mère avait tendance à tout de suite imaginer le pire. Elle avait beau être séparée de Sergio depuis des années, les sentiments d'amour qu'elle éprouvait pour lui n'avaient jamais disparu.

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Le vent de panique souffle quand la cinquantenaire pousse la porte du bureau. Sa tête change et il s’empresse d’avancer jusqu’à elle, comme pour vouloir s’interposer. Et il était parvenu à s’interposer entre elle et le bureau, il ne comptait pas la laisser avancer d’un seul pas supplémentaire sans qu’elle ne doive pas passer sur son corps. Hors de question de lui laisser le bénéfice du doute. Davantage quand elle ne voulait toujours pas lui indiquer son identité. « Je ne suis pas personne. » Il souffle, levant les yeux au ciel. Sérieux, c’est quoi cette réponse. Evidemment qu’elle est bien quelqu’un et faut pas sortir de Saint-Cyr pour savoir qu’elle a même dû avoir une place de choix à un moment donné de sa vie – mais d’après ce qu’il a pu constater, il doute encore sur l’actuel des choses. « Ca tombe bien alors, parce que je n’ai pas l’habitude de faire des compromis… » Il était hors de question qu’il ferme les yeux sur la présence de cette femme dans le bureau de son chef. Hors de question qu’il perde son unique chance d’apprendre à connaître Sergio pour une femme qui semble odieuse et méprisante en plus. Si encore, elle avait été compatissante et agréable les choses auraient peut-être pu être différentes, mais il ne supporte pas ce genre de caractère. Mais le timbre de sa voix, sa posture, tout la ramène à une exagération dont il voudrait ne pas voir. Comme si d’être en face de lui la ramène à faire des efforts surhumain. « Ecoutez mon petit, Sergio m'a demandé de passer récupérer des documents... » Il hausse les épaules, rien que le mot ‘mon petit’ sonne de trop dans sa phrase et irrite le Novak qui n’a pas l’intention de se laisser dicter ce qu’il doit faire ou penser. « il faut vraiment que je prenne ces papiers, j'ai très peu de temps devant moi. » Toujours sur le chemin de la jeune femme, il n’y avait que Sergio pour lui indiquer qu’elle n’était pas une menace. Il ne l’écouterait pas à elle, parce qu’il était conscient qu’elle ne se prétendrait pas une menace pour lui quand bien même, elle le serait. « Je vous propose de m'aider, plus vite on trouve l'enveloppe, plus vite je pourrai partir d'ici. » Elle se décala légèrement pour arriver au-dessus du bureau de Sergio, le Novak appréhendait la suite, à tout moment Sergio pourrait revenir. « Je ne comprends pas, il devait être là. Où est-il ? » Qu’elle avoue avant de se retourner vers Logan. « Ecoutez on va l’appeler. » Il fronce les sourcils, récupérant son téléphone, sonnant dans le vide, le répondeur de l’agent artistique se fait entendre. « Je tombe sur sa messagerie. » Il hausse les épaules en la regardant, une chose certaine, ils n’allaient pas rester bien longtemps dans ce bureau. « Je pense qu’il ne va pas tarder, on va réessayer de l’appeler dans quelques minutes, mais on doit quitter ce bureau ! » Et il refait surface vers elle, pour l’empêcher de mettre la main sur le reste des dossiers déposés sur le bureau.

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Le nouvel assistant de Sergio – parce que désormais elle était certaine qu'il occupait ce poste – ne lui rendait pas la tâche aisée. Bien décidé à lui mettre des bâtons dans les roues, le garçon refusait de coopérer. Maritza avait beau avoir pris une voix plus douce et tenté de se montrer moins frontale, il s'obstinait à lui barrer la route. La mexicaine qui n'était pas réputée pour sa patience sentait que ses nerfs se tendaient de plus en plus. Elle était agacée par ce jeune qu'elle trouvait impertinent mais sans doute encore plus par Sergio qui lui avait fixé un rendez-vous qu'il n'honorait pas. C'était méprisant de sa part. Pensait-il qu'elle était à sa disposition ? La mère de famille occupait sans l'ombre d'un doute un travail moins « important » et glorieux que celui de son ex-mari mais ce n'était pas une raison pour la faire poireauter de la sorte. Comprenant qu'elle ne parviendrait pas à trouver les documents sans l'aide de l'inconnu qui lui faisait face, Mari avait demandé où se trouvait son ancien conjoint. Ce dernier avait intérêt de rappliquer et vite s'il ne voulait pas que la femme de ménage fasse un scandale et un carnage dans le bureau. « Ecoutez on va l’appeler. » Maritza fit un signe de la main indiquant à Logan qu'il n'avait qu'à faire ça oui, mais qu'il le fasse vite. Elle n'avait pas une minute de plus à perdre entre ces quatre murs. Elle attendit avec une impatience pas même un peu dissimulée que Sergio décroche mais il ne le fit pas. Lorsque son assistant lui indiqua qu'il tombait sur la messagerie, elle marmonna en espagnol : « Joder ». Cette histoire commençait à profondément l'énerver. Elle tentait de garder son calme mais le jeune homme dans la pièce fit basculer ses motivations et sa volonté : « Je pense qu’il ne va pas tarder, on va réessayer de l’appeler dans quelques minutes, mais on doit quitter ce bureau ! ».

Lorsqu'il se glissa entre elle et le bureau, Maritza serra les poings le long de son corps. Son regard jetait à nouveau des éclairs, et entre ses dents elle siffla : « Vous allez le rappeler, et lui dire que Maritza Gutiérrez l'attend comme convenu. » Elle marqua une pause, laissant le temps à l'inconnu de faire le lien qui l'unissait à Sergio. Une fois qu'elle fut certaine qu'il avait compris elle poursuivit : « Et vous allez lui dire de rappliquer rapidement s'il ne veut pas que je retourne toute la pièce à la recherche de ces foutus papiers ! » Son ton était sans appel, Mari ne laissait aucune chance au jeune homme de trouver une autre solution. « Je bougerai pas d'ici. » affirma-t-elle tandis qu'elle le contournait pour poser ses fesses sur le fauteuil derrière le bureau. Assise devant le meuble, elle commença à tirer sur un tiroir. Avec rapidité – elle avait perdu assez de temps comme ça – elle souleva ce qui se trouvait à l'intérieur : des post-it, des agrafes, des punaises, rien de ce qu'elle cherchait. Elle savait qu'elle mettait le garçon dans une position délicate mais elle n'y était pour rien. Si son crétin d'ex-mari tenait ses engagements, ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Elle releva le visage en direction de Logan et acheva : « Un conseil, faites vite, parce que je suis à deux doigts de tout jeter par terre. » Le ton était calme, son visage impassible pourtant il était clair qu'en l'observant on comprenait qu'elle ne mentait pas. Encore quelques minutes à attendre de la sorte et elle mettrait sa menace à exécution.

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« get out of my way » maritza guttiérez & logan novak.

Si il s’attendait à ce qui allait se passer aujourd’hui, il aurait peut-être prolongé un tantinet son réveil, prétextant une panne d’oreiller – chose qui n’aurait évidemment pas plu à son cher géniteur, mais qu’importe. Il a l’impression de faire du sur-place, quand bien même il a accès à bien plus de choses qu’au début, et surtout à présent Sergio l’emmène parfois à ses sorties. Il se demande Logan, si c’est pas aussi pour l’humilier davantage, sur sa non-connaissance du milieu, mais très certainement que le Guttiérez en attend davantage de son bras droit, de son assistant. Il encaisse Logan, il encaisse et apprend au fil du temps. L’avantage est qu’il ne fera pas une énième fois l’erreur, mais il n’appartient pas à ce monde – et il n’est pas sûr d’envier ce monde. Lui est discret, plutôt solitaire, qui ne partage pas la même notion du devoir et des responsabilités que cet univers lui exige. Lui, se fiche éperdument de la télé, de la bonne image qu’il doit représenter. Lui se fiche de faire des ventes, de gagner beaucoup d’argent – quoi qu’il peut continuer ses courses illégales. Mais il n’envie pas ses personnes que Sergio défend bec et ongle, leur apprenant les vices du métier, il n’est même pas en accord avec ce monde-là. Il avait été prévenu par Cassie, mais comme à son habituel, il n’avait pas voulu voir plus loin que son nez, il n’avait pas voulu admettre s’être peut-être trompé sur cet homme qui fait office de géniteur, de père. Et il a ce besoin d’en apprendre plus sur lui, si bien que quand la Mexicaine passe le pas de la porte, Logan devrait plutôt se renseigner sur son identité avec plus de rigueur, car elle peut en apprendre bien plus sur cet homme que quiconque sur cette terre. Et ça, il l’ignore encore… « Joder, » il repose son téléphone, haussant les épaules. Il n’allait pas le harceler, il voulait bien rendre service mais pas au point de se faire renvoyer. « Vous allez le rappeler, et lui dire que Maritza Gutiérrez l'attend comme convenu. » Le temps que l’information remonte jusqu’à son cerveau, il récupère son téléphone, avant de répéter à son tour ce qu’elle vient de lui dire, « Maritza Guti… » Il relève ses yeux remplis d’incertitude sur la silhouette de la Mexicaine alors que son identité se révèle être un doux poison qui se répand dans ses veines. Qu’est-ce que ça signifie ? « Ohoh, vous êtes sa femme ? » Il s’exclame, comme si tout s’éclaire. Pourquoi Sergio n’a jamais mentionné son nom ? Et en même temps Logan sait qu’il a plusieurs enfants, notamment une certaine Sara qu’il connaît plus personnellement pour avoir échangé quelques soirées avec elle, il fallait bien une mère quelque part non ? « Et vous allez lui dire de rappliquer rapidement s'il ne veut pas que je retourne toute la pièce à la recherche de ces foutus papiers ! » Elle s’impatiente et Logan est en première ligne pour constater cela, est-ce que Sergio a réellement eu un empêchement ? Ou est-ce qu’il le test à l’heure actuelle ? « Je ne vais pas pouvoir vous laisser faire, avec tout le respect que je vous dois… » Qu’il conclut, avant de se tourner légèrement, entendant la seconde sonnerie. « Je bougerai pas d'ici. » Et c’était bien sa veine ! En même temps, le Novak voulait bien croire que pour rivaliser et être la charmante épouse du Guttiérez fallait avoir un sacré caractère ! Mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir des dizaines de questions dans sa tête, et notamment, il aimerait savoir si elle était déjà la femme du Mexicain lorsque ce dernier avait rencontré sa propre mère. Si elle serait une rivale ou une alliée redoutable pour l’enfant perdu qu’il est, encore aujourd’hui, en quête d’une identité. « Un conseil, faites vite, parce que je suis à deux doigts de tout jeter par terre. » Troisième sonnerie. « Ok super ! Il va bientôt arriver ! » Qu’il s’exclame soudainement, c’est faux complètement faux, la messagerie de Serio lui fait encore écho, alors qu’il raccroche. « On va pouvoir échanger quelques mots le temps que son chauffeur le ramène ! » Il tente un sourire crispé, voulant entraîner la jeune femme avec lui, dans le petit salon détente. « Promis, ça durera pas longtemps, j’ai bien compris que votre temps est précieux ! » Le siens aussi, au passage. Fallait pas croire qu’il allait dormir ici cette nuit. « Il fallait me dire tout de suite qui vous étiez, vous êtes sûr pas de café ? » Ainsi il pourrait à nouveau s’absenter quelques brefs secondes pour tenter un énième appel, « oh moi c’est Logan au fait, nous serons emmenés certainement à nous revoir… » Et elle n’imagine pas à quel point…

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Si Maritza avait enfin décliné son identité au jeune homme ce n'était pas pour qu'il lui pose davantage de questions mais pour qu'il accède à sa demande plus rapidement. Alors lorsqu'elle l'entendit s'étonner de la sorte : « Ohoh, vous êtes sa femme ? » Elle ne prit même pas la peine de relever. A quoi bon préciser qu'elle n'était désormais plus que son ex-femme ? Si elle le lui disait, elle pouvait tirer une croix sur l'obtention des fameux papiers qu'elle était venu chercher. La colère et l'agacement dont elle faisait preuve ne jouait définitivement pas en sa faveur. Elle profita d'un moment d'égarement de la part du jeune homme et de l'effet de surprise qu'elle avait produit pour se glisser derrière le bureau. Alors qu'elle ouvrait l'un des tiroirs pour fouiller à l'intérieur – et évidemment ne rien trouver d'intéressant – l'assistant reprit la parole : « Je ne vais pas pouvoir vous laisser faire, avec tout le respect que je vous dois… » Elle se mordit la langue pour ne pas lui dire que son respect il pouvait se le garder. Qu'est-ce qu'elle s'en fichait que ce gamin qu'elle ne connaissait pas la respecte. Elle n'était pas venue pour ça. A la base c'était simple : Elle entrait, prenait l'enveloppe et ressortait. A quel moment la situation avait-elle basculé ainsi ? La réponse était évidente : Dès l'instant où Sergio avait – une fois de plus – non tenu une promesse faite. Cet homme n'avait donc aucune parole ? Ca agaçait royalement Gutiérrez qui commençait à chercher l'enveloppe avec plus d'ardeur et de précipitation. Si ça continuait comme cela, elle allait tout retourner et foutre le feu à tout ce qui traînerait par terre. Elle laissa d'ailleurs entendre la première partie de son plan au garçon qui – accroché au téléphone – s'empressa de lui dire : « Ok super ! Il va bientôt arriver ! » Elle fronça les sourcils, sceptique face à cette annonce. Cela lui semblait bien pratique comme timing. Pile au moment où la brune expliquait vouloir tout saccager Sergio décrochait et expliquait qu'elle arrivait. Les rides de son front apparurent alors qu'elle avait planté son regard dans celui du gamin. Osait-il lui mentir ainsi sans vergogne ? Dans le doute, Maritza ne dit rien même si cela lui paraissait bien trop simple. « On va pouvoir échanger quelques mots le temps que son chauffeur le ramène ! » Un soupir fatigué lui échappa alors qu'elle le voyait tenter des sourires de plus en plus crisper. Elle n'avait aucune envie de discuter, de communiquer ou d'échanger quoi que ce soit. Elle le suivit néanmoins dans le petit salon, faisant fi des doutes qui la rongeaient. Peut-être que contre toute attente il lui disait la vérité. Si c'était le cas, Maritza ne voulait pas lui attirer de problèmes. Ce n'était pas sa faute à lui si son patron ne respectait rien ni personne. Elle s'installa donc sur un fauteuil, ses doigts tapotant avec vivacité et agacement les accoudoirs. « Si je dois attendre, je veux bien un café. » dit-elle sans entrain.

« Oh moi c’est Logan au fait, nous serons emmenés certainement à nous revoir… » Elle releva le visage dans sa direction et un sourire sarcastique orna son visage. « Je ne pense pas non... » répondit-elle. Moins elle mettait les pieds ici, mieux elle se portait. Si elle était dans les bureaux de Sergio aujourd'hui, c'était parce qu'elle n'avait pas eu le choix, parce qu'il y avait ces foutus papiers à récupérer, ces maudites factures d'hôpital à payer. Elle croisa les jambes, continua de taper ses doigts sur l'accoudoir et poursuivit : « Vous savez Logan, j'espère sincèrement pour vous qu'il va finir par arriver... » Elle marqua une pause, laissant sa phrase en suspens quelques instants. Son regard planté dans le sien ne laissait place à aucun doute : Elle était plus franche et sincère que jamais. « S'il s'avère que vous m'avez menti, et c'est le cas, ne pensez pas que je sois stupide, et qu'il ne vient pas, je vous promets qu'on va avoir un problème. ». Il ne s'agissait pas de menaces, comme elle le lui avait dit, il s'agissait d'une promesse. Maritza refusait qu'on se moque d'elle et la situation commençait sincèrement à la rendre dingue. Toujours assise, elle se redressa et se pencha dans la direction de Logan, elle proposa alors une sorte de compromis : « Ecoutez, les papiers dont j'ai besoin concernent des frais d’hôpitaux. Ils se trouvent dans une grande enveloppe marron. Vous êtes son assistant, rien ne vous empêche d'aller la chercher. » et elle resterait bien sagement assise ici en attendant. C'était soit ça, soit elle y retournait elle-même.

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Cry me a river ♛

You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be

❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞

(#) Sujet: Re: Logan ♣ Get out of my way. Ven 6 Oct 2023 - 19:51

« get out of my way » maritza guttiérez & logan novak.

Le temps ne tournait pas en sa faveur et il avait l’impression que l’étau se refermant sur lui, ne lui laisserait aucun autre choix que d’accepter la sentence. Il n’avait pourtant pas envie de décevoir, Logan. Sincèrement. Il n’avait pas envie de décevoir son patron, Sergio – car à ses yeux, il n’est pas juste son patron, mais bien davantage, et il voulait croire que lui aussi, pourrait avoir cette place dans sa vie. Mais il n’avait pas envie de la décevoir elle aussi, pas envie qu’elle lui en veuille, alors que pour se faire accepter dans cette famille, il le savait : Maritza devra l’accepter. Il ne pourrait rien faire si elle était contre lui, si elle ne voulait pas le voir. Son chemin sera compliqué, mais il avait l’espoir de conquérir Maritza. Une peine perdue ? Il ne l’espérait pas, alors il murmurait un sourire en coin, « je ne savais pas qu’il avait une femme. » Il hausse les épaules, ce n’était pas une attaque contre elle, mais plus une observation. Une de trop sans doute. Et pourquoi le saurait-il en réalité ? Certes il avait déjà vu ce cadre familiale, et ses photos lorsqu’il avait dû aller chercher Paola chez elle, mais officiellement, le padre n’avait jamais été aussi explicite devant son assistant. « Si je dois attendre, je veux bien un café. » Et elle le suit contre toute attente dans le salon qui sert aussi de salle d’attente luxueuse. Sergio n’a jamais fait dans la demi-mesure et en ça il ressemble en nombreux points de vu à ce fils caché. Qui pour épater la galerie, se veut pousser des ailes. Il s’éloigne alors quelques instants avant de revenir avec deux tasses. L’une qui pose sur la petite table devant la Mama, et l’autre qu’il garde en main. « Je ne pense pas non... » Un soupire sort de ses lèvres alors qu’il hausse les épaules légèrement, « oh, je pensais que… » Il s’imaginait quoi Logan ? « Comme vous voudrait… » Légèrement décontenancé devant autant d’assurance, il finit par détourner ses yeux, pour les poser sur sa tasse de café qui semblait à présent être bien plus intéressante. « Vous savez Logan, j'espère sincèrement pour vous qu'il va finir par arriver... » Il releva son regard pour les poser sur la maman un court instant avant de déglutir légèrement devant sa franchise quand lui, passait son temps à mentir à tout le monde – sauf à Cassie. « S'il s'avère que vous m'avez menti, et c'est le cas, ne pensez pas que je sois stupide, et qu'il ne vient pas, je vous promets qu'on va avoir un problème. » Silencieux, il se sent piégé, parce que si c’est pas avec Maritza qu’il aura un problème, il sait d’avance que ce sera avec son nouveau patron – et il ne pouvait pas se le permettre et tout perdre. Elle se releva légèrement, pour planter son regard dans celui du Novak, qui la regardait à son tour, plus vraiment disposer à rire, visiblement. « Ecoutez, les papiers dont j'ai besoin concernent des frais d’hôpitaux. Ils se trouvent dans une grande enveloppe marron. Vous êtes son assistant, rien ne vous empêche d'aller la chercher. » Il venait de finir rapidement son café d’une traite comme si c’était un vulgaire verre d’alcool, avant de réfléchir devant sa proposition, « Qu’est-il arrivé à votre fille ? Rien de grave ? Et Monsieur Gutiérrez est au courant ? » Trop de questions et le regard noir que lui lançait la mama ne présageait pas autant de réponses de sa part. « Ok ok j’ai compris, je me la ferme. » Ironisa t’il en levant les yeux en l’air en soupirant avant de se lever de son siège pour faire quelques pas jusqu’au bureau, avant de se retourner vers la Gutiérrez. « Vous ne bougez pas, ok, c’est que moi qui regarde… » Et il y mettait du sien, sans trop vouloir déplacer les documents peut-être important de Sergio, il n’avait aucune raison d’être là, aucune raison de préférer se ranger du côté de cette femme, mais il le faisait – peut-être parce que ça a toujours été vers les femmes que Logan se tournait en cas de problèmes.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Logan ♣ Get out of my way. Ven 6 Oct 2023 - 19:51

Le membre 'Logan Novak' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
Logan ♣ Get out of my way. R1lJ2mV

(#) Sujet: Re: Logan ♣ Get out of my way. Mer 8 Nov 2023 - 19:48

Get out of my way.

@Logan Novak ft. Maritza Gutiérrez

Le jeune homme s'obstinait à souligner le fait qu'il ignorait que Sergio avait une femme. Maritza aurait voulu lui demander de la fermer et d'arrêter ce genre de phrase qui – même après des années de divorce – lui faisait toujours mal. Même si elle refusait de l'admettre, faisait en sorte de ne pas y penser, Sergio était l'homme de sa vie. Son seul et unique amour. Le fait qu'il lui ait tourné le dos, qu'il l'ait abandonnée avec leurs enfants lui brisait un peu plus le cœur chaque jour qui passait. C'était difficile de savoir qu'on avait perdu celui pour qui on aurait tout sacrifier. Ca l'était d'autant plus qu'il avait continué à faire sa vie, atteignant un point de non retour en faisant un enfant à une autre femme qu'elle. La matriarche fut sortie de ses pensées lorsque l'assistant déposa une tasse devant elle. Lorsqu'elle lui fit comprendre qu'ils n'auraient sans doute pas l'occasion de se revoir, il parut surpris, déçu. Elle avait haussé un sourcil, ne comprenant pas en quoi cela lui posait problème. Il était l'assistant de Sergio, elle ne travaillait pas ici, ils n'avaient aucune raison de se croiser plus régulièrement. Quelque chose semblait perturber Logan mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur la source du problème. Quoi qu'il en soit, il détournait le regard, n'osait plus relever les yeux jusqu'à elle. Elle en était satisfaite en un sens. Cela voulait sans doute dire qu'il avait compris à qui il avait à faire et donc qu'il risquait d'obtempérer et de collaborer. Maritza choisit de ne pas perdre l'avantage, ce fut la raison pour laquelle elle se montra si directe avec lui. Sa voix avait été posée, ferme, elle n'avait pris aucun détour, n'avait fait aucune concession. Il n'était pas question de lui faire peur, de le menacer ou bien de le manipuler. Elle était clair dans ses intentions, dans ce qu'elle attendait de sa part et dans ce qu'elle risquait de faire s'il ne lui venait pas en aide. La situation était délicate pour le garçon mais elle devenait tout bonnement insoutenable pour la Gutiérrez qui n'en pouvait plus d'attendre et qui perdait un temps fou dans ces locaux dans lesquels elle aurait préféré ne jamais mettre les pieds. Elle voyait se liquéfier sur place, changer de couleur – dieu qu'il pouvait être pâle – avoir du mal à déglutir tandis que son regard ne parvenait plus à fixer quoi que ce soit. Elle voyait les rouages de son cerveau se mettre en branle, réfléchir à toutes les options qui s'offraient à lui, à la meilleure solution qu'il devait prendre. Maritza n'aurait pas voulu être à sa place mais la sienne à elle était déjà bien assez inconfortable. Elle porta sa tasse jusqu'à ses lèvres, attendant qu'il réagisse, qu'il choisisse et qu'enfin il agisse.

Soudainement, il but d'une traite sa tasse et commença à la questionner : « Qu’est-il arrivé à votre fille ? Rien de grave ? Et Monsieur Gutiérrez est au courant ? » Un hoquet de stupeur passa les lèvres de Maritza alors que ses sourcils se fronçaient. De quoi parlait-il ? Elle n'avait jamais évoqué sa fille, n'avait rien dit de tel. Pourquoi abordait-il ce sujet ? Et de quoi se mêlait-il en lui demandant si Sergio était au courant ? Le regard noir, elle lui dit sèchement : « Je pense que Sergio aura le même point de vue que moi : Cela ne vous regarde pas. » La bouche sèche, elle sentit l'une de ses mains trembler, elle poursuivit d'une voix insidieuse : « Un petit conseil, si vous voulez garder votre job, restez à votre place. » Sergio détestait les fouines, ceux qui mettaient le nez partout et encore plus dans ses affaires personnelles. Il suffisait à Maritza de raconter la scène à son ex-mari pour qu'il renvoie sur le champ l'impertinent. Elle ne dirait rien pourtant, ne souhaitant pas porter préjudice à cette pauvre brebis qui s'était égarée dans les pattes du Gutiérrez et qui finirait rapidement par regretter de lui-même son choix de job. Sans doute eut-il peur qu'elle le dénonce, elle n'en savait rien mais dans tous les cas il se leva et lui dit : « Vous ne bougez pas, ok, c’est que moi qui regarde… » Un soupir de soulagement glissa hors de ses lèvres. ENFIN ! Après tout ce temps perdu, il acceptait de lui venir en aide. Si seulement il avait fait ça depuis le début, elle serait déjà partie depuis bien longtemps. Elle finit son café, jetant frénétiquement des coups d'oeil à sa montre. Il fallait qu'il se dépêche ou elle risquait d'être en retard. Contre toute attente, elle le vit passer à nouveau la porte, la grande enveloppe marron dans la main. Elle se leva d'un bond, prit les documents, jeta un coup d'oeil dans l'enveloppe et marmonna : « Merci. Ce n'était tout de même pas si compliqué. » Et sans en dire plus, elle tourna les talons, s'éloigna et claqua la porte derrière elle. Sergio allait avoir des explications à lui donner quant à son absence. La matriarche se ferait un plaisir de lui faire remarquer qu'une fois encore il n'avait pas tenu sa promesse. Quant à Logan... Oui sans doute qu'elle essaierait de sauver ses fesses. Après tout, il n'y était pour rien si son patron était un tyran.

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Cry me a river ♛

You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be

❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞

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