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 past the point of saving (Maritza #9)

Sergio Gutiérrez
Sergio Gutiérrez
le père-du
le père-du
  
past the point of saving (Maritza #9) Hu5cwsy Présent
ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
past the point of saving (Maritza #9) Tumblr-c6091cd98921592cabac761dd963a9d4-8e656228-540
POSTS : 1849 POINTS : 0

TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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RPs EN COURS : past the point of saving (Maritza #9) Giphy.gif?cid=ecf05e47z5sj0dqxkydm32xrebkst7c5sx238rxy7gv5boo4&ep=v1_gifs_search&rid=giphy
Gutiérrez Creative Agency (GCA)
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Lena + Maritza #10 + Diego #2 + Atlas +
RPs TERMINÉS : (terminés) Erin + Maddy + Lexie + Maddy #2 + Diego + Raymond + Maddy #3 & Cesar + Lena + Gugu family + Maddy #4 + Channing + Winston + Lara + May + Cesar #2 + Maddy #5 + Rudy #2 + Jorbir + Rudy #3 + Jess + Cesar #3 + Maddy #7 + Maze + Griffiths + Lara #2 + Gugu family #2 + Auden + Maddy #9 + Alma + Maze #2 + Sara + Maddy #10 + Lena #3 + Lara #3 + Greta (fb) + Gugus #3 + Marley + Greta #2 + Gugus #4 + Maritza + Cesar #5 & Maritza #2 + Lara #4 + Blake + Maritza #3 + Sara #2 + Logan + Maritza #4 + Cesar #6 + Maritza #5 + Diego + Lara #3 + Marley + Maritza #8 + Gugus #5 + Greta #3 + Maritza #6 (fb) + Logan #2 + Diego #2 + Maritza #9 +
Dimension Slasher : Lena + Jake + Dani

(abandonnés) Erika + Rudy + Maritza + Eleonor + Diego #2 + Hayden + Rudy #4 + Tiago + Anouch + Diego + Lena #2 + Scott + Sam + Ava&Win + Maze #3 + Siham + Alma & Sara + Cillian + June +
(UA) Deb & Gab + Cesar #4 +

past the point of saving (Maritza #9) Serg
AVATAR : Mark Consuelos
CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes)
DC : emery le céleri et albane la banan
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
INSCRIT LE : 02/06/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38936-sergio-an-ugly-mess-you-created
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Message(#)past the point of saving (Maritza #9) EmptyDim 11 Fév 2024 - 10:21

past the point of saving

Oh I lost my head again? Cause he's the one you're drinking with. And you don't know you're better off alone. Take another moment baby. You're on my mind, pushing past the point of saving, trading time. Oh my my. For you I'd give the whole damn lot. But tell me what good is all I got? Cause I'll follow till I'm pushing daisies. You're on my mind past the point of saving (Maritza #9) Free-apple-music-3889662-3222755

« Pourquoi Diego il a pu venir dormir chez toi et pas moi ? » « Il faudra voir avec ta mère, mon grand. » Alejandro avait tourné la tête dans la voiture et n’avait rien dit, mais son regard lourd de sens avait parlé pour lui.  Ce gosse était intelligent, il avait bien compris qu’être l’intermédiaire entre ses parents n’était pas une bonne idée. Il y avait eu une période où les choses allaient mieux, mais il n’était pas dupe, ils avaient recommencé à se disputer. C’était grave cette fois, vu que son père avait quitté la maison pour de bon et n’y remettait les pieds que pour le voir. C’était souvent bref, le temps de quelques heures, ou à la sortie de l’école. Ils n’avaient pas vraiment de planning, le patriarche demandait et parfois, Mari répondait positivement. C’était le seul contact qu’ils avaient eu depuis la scène au restaurant. Leur dispute et les accusations qui avaient suivies avaient acheté de creuser le fossé entre eux et Sergio s’était tenu à ses propos. Il n’essayait plus. Il était las de forcer la tentation pour finalement se prendre un rejet. Aussi douloureux que cela soit, son ex-femme avait rendu cela bien plus simple en trahissant le fait qu’il y avait un autre homme. Le mexicain faisait son possible pour ne pas y songer, pour ne pas l’imaginer dans les bras d’un autre, et pire, ne pas l’imaginer enceinte à nouveau. Il ne parvenait pas à croire que le schéma se reproduisait encore une fois. Par acquis de conscience, il avait pris rendez-vous avec son médecin pour faire le test, et sans surprise, les résultats n’avaient pas changé ; il n’y avait aucune chance qu’il soit à l’origine de cette grossesse. S’il devait voir le bon côté des choses, alors il devait admettre qu’être parti de la maison lui avait libéré énormément de temps. Il n’avait plus à essayer de rentrer tôt, à poser son téléphone le soir ou même à essayer d’organiser des activités le week-end. Il n’était plus vraiment le bienvenu. Cela aurait pu être une bonne nouvelle avec GCA si cette distance ne le plombait pas tellement.
Finalement, il s’était garé devant la maison familiale et avait accompagné Alejandro jusqu’à la porte. Le gamin était entré, et son père l’avait suivi. « Holà mama ! » Il avait vu son fils trotter vers le salon pour aller embrasser sa mère qui était sur le canapé. Sergio ne s’attendait pas à l’y voir et il se figea dans l’entrée. Par réflexe, il aurait voulu faire demi-tour. Pourtant, l’occasion était trop belle. Ils ne pouvaient pas rester dans cette situation. Il hésita une seconde de plus avant de se ressaisir et de refermer la porte derrière lui. « Ale, tu vas faire tes devoirs ? » Le gosse grimaça, mais l’agent désigna Mari du menton pour faire comprendre pourquoi il ne le voulait pas dans les parages. Que ce soit par compréhension ou par traumatisme, son fils ne se fit pas prier et hocha la tête pour disparaître à l’étage. Avec la désagréable sensation que cette conversation pourrait mal tourner, Sergio se résigna néanmoins à entrer dans le salon à son tour. « Bonjour Mari. » Elle n’avait pas l’air en forme. Stressée, fatiguée. Et avec ce savant regard noir qu’elle ne lui adressait qu’à lui. Il était trop résigné pour se sentir blessé de ce traitement, à ce stade. Autant se faire à l’idée que c’était leur nouvelle réalité. « Je parlais avec Ale dans la voiture et j’aimerais qu’on parle de sa garde. » C’était sincèrement tout ce qu’il espérait obtenir de cette conversation. Il le pensait sincèrement quand il avait dit qu’il ne voulait pas mettre leurs gamins entre les conflits d’adultes. Ils avaient trop donné, surtout le plus jeune. « Et je voulais aussi… m’excuser. Pour le restaurant. » Cela lui coûtait fortement, mais c’était probablement la bonne chose à faire pour essayer de retrouver un semblant calme. « Nos histoires sont délicates. Mais je n’aurais pas dû être si virulent à ton égard. » Peu importe son ressenti et son ego blessé. C’était de sa faute pour avoir cru qu’une nouvelle fois, il pourrait retrouver un semblant de relation avec son ex-femme. Quoiqu’il lui reproche, elle pourrait trouver bien pire. Alors à quoi bon se lancer dans ce jeu ? « A défaut d’autre chose, ce serait bien si l’on pouvait récupérer une relation civile. » Au moins ça. Que Ale n’ait pas peur de parler de l’un de ses parents à l’autre, par exemple.

@Maritza Gutiérrez


 
© GASMASK



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Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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Dernière édition par Sergio Gutiérrez le Dim 11 Fév 2024 - 12:23, édité 1 fois
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Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
past the point of saving (Maritza #9) 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 693 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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RPs EN COURS : Sara #3 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9 ; Les Gugus #4 ; Diego #5

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
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INSCRIT LE : 28/03/2023

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Message(#)past the point of saving (Maritza #9) EmptyDim 11 Fév 2024 - 12:00

Past the point of saving
  @Sergio Gutiérrez  ft. Maritza Gutiérrez


Assise sur le canapé, Maritza profitait d'un moment de tranquillité pour se détendre en naviguant sur sa tablette et en buvant un thé. Ces instants où elle était seule étaient rares et la matriarche en profitait trop peu souvent. Habituellement, elle travaillait à cette heure-ci mais exceptionnellement elle avait eu son après-midi de libre. Camil Smith, chez qui elle devait se rendre, l'avait appelée pour annuler sa visite. Il lui avait expliqué qu'une réunion exceptionnelle se tenait chez lui et que par conséquent elle ne pouvait pas venir faire le ménage. L'homme politique était navré pour le désagrément et avait promis de tout de même la payer, ce que Maritza avait fermement refusé. Elle n'allait pas accepter de l'argent alors qu'elle avait une occasion rare de se prélasser chez elle ! C'était ainsi que la mexicaine s'était retrouvée installée dans son salon.

Son salon ? Non, celui de Sergio comme il le lui avait bien fait comprendre lors de leur repas désastreux au restaurant. Cette phrase – parmi tant d'autres – lui était restée coincée en travers de la gorge. Elle s'était sentie humiliée, rabaissée, mise plus bas que terre. Dès qu'il en avait eu l'occasion, son ancien compagnon lui avait rappelé qu'elle ne possédait rien et que si elle avait un toit sur sa tête c'était simplement parce qu'il avait eu la bonté d'âme de lui mettre à disposition une maison. C'était à vomir. Et c'était aussi la raison pour laquelle la Gutiérrez se retrouvait à naviguer sur des sites de location de maison ou d'appartement. Il n'était pas question qu'elle reste ici. Son ego piqué à vif parlait pour elle. Dès qu'elle le pourrait, elle ferait ses cartons et s'éloignerait de cet endroit où elle ne se sentait plus à sa place.

Les heures avaient défilé avec plus de rapidité qu'elle ne l'avait imaginé, ce fut pour cette raison qu'elle fut surprise en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Elle fronça les sourcils et se redressa sur le canapé lorsqu'elle entendit Alejandro la saluer. Un doux sourire glissa sur le visage de la mère qui étreignit son fils dans ses bras. Elle lui déposa un baiser sur le front et alors qu'elle allait lui demander comment sa journée s'était passée, elle se figea en entendant la voix de Sergio. « Ale, tu vas faire tes devoirs ? » Que foutait-il encore ici ? Habituellement lorsqu'il ramenait leur fils, il se contentait de le déposer devant la porte et de filer, cette fois-ci il était debout à quelques mètres d'elle. Le regard noir que lui lança Maritza n'arrêta pas le père de famille qui resta sur place. Alejandro sembla comprendre le message puisqu'il se volatilisa sans émettre la moindre résistance. Maritza se mordit l'intérieur de la joue et baissa son regard sur la tablette faisant ainsi comprendre à Sergio qu'elle n'avait aucune envie de discuter avec lui. Cela ne fut néanmoins pas efficace puisqu'il lui fit l'affront d'entrer dans le salon. Il la salua mais elle ne prit ni la peine de lui répondre ni même la peine de le regarder. Tout était fini entre eux, les choses étaient claires. « Je parlais avec Ale dans la voiture et j’aimerais qu’on parle de sa garde. » Maritza bloqua sa respiration, fronça une nouvelle fois les sourcils et redressa la tête. « De sa garde ? » de quoi parlait-il ? « Commence déjà par le reconnaître légalement et ensuite on parlera de sa garde » avait-elle asséné froidement. Il ne manquait pas de toupet et n'avait peur de rien, elle était bien obligée de le reconnaître. Elle posa la tablette sur la table basse, laissant en évidence les maisons auxquelles elle avait jeté un coup d'oeil et croisa les bras sous sa poitrine.

Désormais elle fixait Sergio, attendant qu'il lui sorte une nouvelle phrase assassine qui la ferait sortir de ses gonds. Au lieu de ça elle fut prise au dépourvu lorsqu'elle l'entendit poursuivre : « Et je voulais aussi… m’excuser. Pour le restaurant. » Elle attendit qu'il se mette à rire mais il n'en fit rien. Quelque chose clochait mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Depuis leur énième et dernière dispute, les deux anciens amants avaient tout mis en œuvre pour ne plus avoir à se croiser ou à se parler et voilà que désormais il s'excusait. Avait-il obtenu les résultats du test de paternité ? Elle n'eut pas l'occasion de lui poser la question qu'il commençait déjà à se justifier. « Virulent ? J'aurais dit irrespectueux, mais soit. » Sous-entendre qu'elle avait un amant et qu'elle avait osé donné son corps à un autre homme que lui la débectait. Elle s'était sentie blessée, meurtrie. La réalité était qu'elle n'était pas enceinte mais ménopausée... Elle s'en était rendue compte les jours qui avaient suivi mais n'avait pas trouvé bon de l'en informer. Il avait si peu d'estime pour elle, elle ne voyait donc pas l'intérêt de communiquer avec lui sur ce sujet. La dernière phrase lui fit lever les yeux au ciel. Elle était fatiguée de toujours jouer à cela avec lui, fatiguée de devoir sans arrêt se battre. Les montagnes russes avaient leur charme dans un parc d'attraction, beaucoup moins lorsqu'elles prenaient place dans sa vie sentimentale et personnelle. « Qu'est-ce que tu veux Sergio ? Il me semble que je te laisse voir Ale, que je ne m'oppose à rien. » Elle ne voyait pas ce qu'il espérait de plus. Qu'elle lui fasse des sourires ? Qu'ils recommencent à rire comme avant ? Si c'était de cela dont il rêvait, il risquait bien d'être fortement déçu.
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Cry me a river
You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞


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Il ne fallait pas être un expert en langage corporel pour voir que Maritza n’était pas disposée à lui parler. Elle l’ignorait de toute sa superbe et ne releva les yeux vers lui que lorsque l’homme aborda le sujet de la garde de leur fils. Sergio s’était promis que sa relation avec son ex-femme n’affecterait jamais les enfants, mais il fallait croire que cette promesse risquait d’être difficile à tenir. Il suffisait de voir la rapidité avec laquelle Alejandro avait décampé. Il avait bien fait, vu la remarque assassine que la brune retourna en guise de salutations. Sergio hocha la tête lentement, décontenancé, mais assez réaliste pour savoir qu’elle marquait un point. « Il faudrait, en effet. » Il n’avait aucun droit légal sur leur cadet, si bien qu’il ne pouvait pas réclamer une part de garde quand, pour l’État, il n’était personne pour l’enfant. Au moins, cette entrée en matière avait permis d’obtenir toute l’attention de Maritza. Elle posa la tablette et le regard du patriarche ne put que tomber sur les miniatures de maisons. Il ne l’offensa pas à paraître surpris. Il la connaissait par cœur, et se souvenait parfaitement de ses propos dans le restaurant. Il lui avait brutalement rappelé qu’il avait tout le pouvoir pour décider de qui avait le droit d’être et de ne pas être sous ce toit. Il ne regrettait pas le fond de ses propos ; l’idée même qu’un autre homme vienne prendre sa place dans cette maison le débectait au plus haut point. En revanche, il regrettait la forme. Peu importe la force de son ressentiment, il était parti trop loin. Les accusations émises suintaient d’hypocrisie au vu de la vie qu’il avait menée, même s’il n’aurait jamais pu tromper Maritza aussi ouvertement. Il n’était toujours pas remis de cette annonce, mais peut-être que c’était un mal pour un bien. Qu’il était temps qu’ils brisent ce semblant d’idylle qui semblait revenir entre eux. Leur histoire aurait déjà dû être terminée depuis plusieurs décennies. Il fallait qu’ils arrêtent de croire qu’il y avait quelque chose à raviver. Elle était passé à autre chose, il ferait de même. « Je n’ai pas très bien accueilli la nouvelle. » admit-il pour justifier son irrespect. Si c’était à refaire, il doutait pourtant qu’il aurait été capable de réagir autrement. Elle était celle qui avait commencé, à lui agiter les preuves de sa liaison sous le nez. Aujourd’hui, ce n’était plus à leur sujet. Il était là pour Alejandro, et il avait honte d’admettre qu’il ne faisait pas confiance à son ex-femme pour continuer à mettre sa rancœur de côté éternellement quand cela touchait à leur fils. Elle se montrait arrangeante, mais le jour où elle voulait le priver de ce contact, elle n’aurait qu’un mot à dire et il n’aurait aucun recours. « Des droits parentaux serait une bonne idée. » Si tant est qu’elle soit disposée à remplir toute la paperasse qui allait de pair. « Alejandro m’a dit qu’il voudrait venir dormir chez moi. Ce n’est pas quelque chose qu’on a déjà fait, mais j’en suis arrivé à penser qu’on pourrait instaurer une garde partagée. Cela lui permettrait de passer du temps avec sa sœur, aussi. » Il ne se sentait pas à l’aise de faire ces projets quand légalement, il n’avait aucune légitimité. Profitant de la réflexion qu’il venait d’insuffler dans l’esprit de son ex-femme, il s’assit sur le siège à côté du canapé et se pencha sur la table basse pour attraper la tablette qui ne s’était pas encore mise en veille. Il parcourut la page des maisons disponibles à la location. Les surfaces étaient ridicules comparé à la maison dans laquelle ils étaient. Les quartiers également. La plupart se trouvaient dans la banlieue de Brisbane, ce qui imposerait en plus un certain temps de transports en commun. « Ces prix sont absurdes. » conclut-il en reposant l’écran. Il releva le regard vers Mari, conscient qu’il était sur le point de se faire fusiller. « Ça n’a aucun sens. Garde cette maison. Je n’y suis de toute façon plus. » Il n’avait même plus de trousseau de clé, comme il avait rageusement laissé le sien dans l’entrée en claquant la porte le jour de la tempête. « Et tu m’as bien fait comprendre de garder mes distances. » Car il ne voulait rien voir du bébé, du compagnon, ou d’une femme épanouie sans lui.

@Maritza Gutiérrez


 
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Sergio était étrangement calme. Lui qui habituellement démarrait au quart de tour se montrait plus prudent et raisonnable. Lorsque Maritza lui avait balancé au visage que pour obtenir la garde d'un enfant il fallait déjà en être officiellement le père, elle s'était attendue à ce qu'il vocifère, qu'il lui lance des éclairs ou qu'il la rabroue à l'aide de paroles assassines mais il n'en fit rien. Au contraire il acquiesça tout en lui accordant le fait qu'elle avait raison. La brune cacha sa surprise, peu désireuse de lui montrer que ses réactions ou ses paroles pouvaient encore avoir un quelconque impact sur elle. Evidemment tout n'était que pure façade. Le fait qu'il se trouve dans la même pièce qu'elle provoquait chez la matriarche de nombreux sentiments contradictoires : de la haine, de l'amour, du dégoût et du désir entre autres. Là était tout le paradoxe de leur relation : elle l'aimait autant qu'elle le haïssait et dieu qu'elle le haïssait... Assise sur le canapé, Maritza observait du coin de l'oeil sans ancien mari se préparant à parer la moindre attaque sournoise qui pourrait avoir lieu. Il préparait quelque chose, ce n'était pas possible autrement sinon pourquoi se serait-il excusé ? Une nouvelle fois elle se montra froide et cinglante, lui faisant comprendre qu'aucune porte ne s'ouvrait, qu'elle n'était clairement pas ouverte à la discussion et que sa présence ici l'irritait plus qu'autre chose. « Je n’ai pas très bien accueilli la nouvelle. » Elle roula des yeux au ciel. C'était le moins que l'on puisse dire. Au lieu de se préoccuper d'elle et de ce qu'elle ressentait, il avait fait des conclusions hâtives. A aucun moment il n'avait pris la peine d'envisager le fait qu'elle pensait réellement être enceinte de lui. Il l'avait crue assez manipulatrice pour lui refourguer un énième gamin qui n'était pas le sien. Maritza n'était pas comme cela, elle valait mieux que cela.

Lorsque Sergio demanda des droits parentaux Maritza se retint de ne pas exploser de rire mais son regard moqueur trahissait bien le fond de sa pensée. Sergio Gutiérrez désirait des droits parentaux alors qu'il avait mis un point d'honneur à fuir son rôle de père ? C'était d'un ridicule. Elle ne savait pas à quoi il jouait mais elle le trouvait bien pathétique. Elle n'eut pas le temps de donner le fond de sa pensée qu'il enchaînait sur le fait qu'Alejandro souhaitait dormir chez son père et que cela serait une bonne chose afin qu'il crée des liens avec sa sœur. Elle fronça les sourcils, surprise par une telle annonce mais surtout peinée. Elle n'avait jamais interdit à son fils d'aller chez son père ou de dormir là-bas. Si cela ne s'était jamais produit c'était parce qu'Ale n'en avait jamais émis le désir. Elle ressentit un léger pincement au cœur, prenant soudainement conscience que sa relation avec Sergio avait terni celle que son fils entretenait avec son père. « Je ne lui ai jamais refusé de venir dormir chez toi. » se sentit-elle obligée de se justifier. Elle passa une main dans ses cheveux, réfléchissant à toute cette histoire. Sur le fond, elle n'était pas contre une garde alternée mais la rigidité de ce genre de contrat ne lui plaisait pas. Elle n'avait pas envie de voir son fils selon un calendrier. Elle aurait préféré qu'ils s'arrangent ensemble à l'amiable mais force était de constater que ces derniers temps ils étaient incapables de se comporter comme des adultes responsables et calmes.

Elle fut tirée de ses pensées lorsqu'elle l'entendit dire : « Ces prix sont absurdes. » son regard vrilla sur Sergio qui s'était installé non loin d'elle et qui tenait entre ses mains sa tablette. Elle inspira profondément et serra ses poings le long de son corps. Qu'est-ce qu'il pouvait la rendre dingue ! « Ça n’a aucun sens. Garde cette maison. Je n’y suis de toute façon plus. » Un ricanement acerbe vint ponctuer les derniers propos de Sergio lorsqu'il se sentit obligé de lui rappeler ce qu'elle lui avait dit. En effet, il valait mieux pour lui qu'il garde ses distances. Mari finit par se lever et par se diriger vers la cuisine qui était ouverte sur le salon. Elle sortit un verre à vin d'un placard et le dos tourné à Sergio elle répliqua : « De ton côté tu m'as bien fait comprendre que je n'étais pas sous mon toit ici... » elle marqua une courte pause et alors qu'elle sortait une bouteille de vin rouge acheva : « … au moins je pourrai recevoir qui je désire. » Le choix du dernier mot n'était pas anodin. Elle voulait lui rappeler qu'elle était une femme avec des envies et des désirs. La réalité, néanmoins, était qu'elle ne désirait que Sergio mais il n'était pas question qu'elle l'admette. Elle débouchonna la bouteille, se servit un verre et retourna dans le salon. Elle but une gorgée, fixant Sergio dans les yeux. Elle voulait lui faire comprendre sans le lui dire qu'elle n'était pas enceinte. Même si cela ne le regardait en rien, il fallait qu'il sache.

Elle se relaissa tomber dans le canapé, soupira et concéda : « Reconnais ton fils et je signerai les papiers pour la garde alternée. » Si Alejandro pouvait avoir un père présent, elle ne lui retirerait pas cette chance. Elle ajouta : « Mais je veux que tout ça reste flexible. » Sous-entendu, si un jour elle avait besoin qu'il garde leur fils parce qu'elle avait un imprévu, elle espérait qu'il le ferait tout comme elle lui rendrait la pareille en cas de nécessité.  
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Sergio Gutiérrez
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SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
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PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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Message(#)past the point of saving (Maritza #9) EmptySam 24 Fév 2024 - 18:49

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Oh I lost my head again? Cause he's the one you're drinking with. And you don't know you're better off alone. Take another moment baby. You're on my mind, pushing past the point of saving, trading time. Oh my my. For you I'd give the whole damn lot. But tell me what good is all I got? Cause I'll follow till I'm pushing daisies. You're on my mind past the point of saving (Maritza #9) Free-apple-music-3889662-3222755

Sergio avait l’impression d’être sur un terrain miné. Malgré sa meilleure volonté, il n’était pas aveugle. Sa présence ici agaçait Maritza. C’était nécessaire qu’ils parlent, mais son ex-femme se montrait incroyablement douée pour poser une barrière entre eux. Vu la manière dont s’était terminée leur dernière rencontre, ce n’était de toute façon pas comme si le mexicain aurait tenté quoique ce soit. Il était encore blessé et s’était fait une raison quant au fait qu’il n’était pas le seul dans la vie de la brune. Elle ne voulait pas de lui, elle ne parviendrait jamais à le pardonner peu importe les efforts qu’il mettrait. Le scandale autour de Logan n’avait fait que ressurgir de vieilles rancœurs et le sortir du déni dans lequel il s’était confortablement installé. Quoiqu’ils aient eu avec Maritza, ce n’était pas un retour de flamme, mais réellement un moment de faiblesse. Maintenant, tout ce qui importait, c’était qu’ils soient fidèles à leur promesse et ne mettent pas les enfants au milieu. Surtout pas Alejandro. Sa question un peu plus tôt avait perturbé le patriarche, et c’était visiblement mutuel. Il n’avait aucun souci à croire que Mari ne lui avait pas refusé. Cela ne laissait place qu’à une seule hypothèse ; « Il n’a jamais osé demander directement. » Et cela en disait long sur l’impact des conflits parentaux. Sergio ne comptait pas faire de morale ou aller plus loin dans sa pensée, il savait à la mine de la mexicaine qu’elle était peinée de cette situation. Ils ne pouvaient pas se battre quand ils avaient besoin de trouver une solution pour le bien de leur fils.
C’était aussi ce qui motivait Sergio à mettre sa fierté de côté et à revenir piétiner ses principes. La maison était peut-être à son nom, mais elle n’en restait pas moins celle des enfants aussi, celle dont ils hériteraient. Elle était bien plus prestigieuse que quoique ce soit que Mari pourrait louer. Ce n’était pas une volonté d’étaler sa propriété, seulement la logique de la situation. « Tu sais que ce n’était pas l’intention. » Il avait été incroyablement jaloux et elle le savait. Il s’était torturé avec l’idée qu’un homme, qui qu’il soit, puisse venir sous ce toit, sous les draps de la brune. Sergio voyait cet individu comme un rival, un remplaçant, quelqu’un contre qui il ne pourrait pas lutter. Cela le rendait malade, presque autant que de prononcer ces quelques mots : « Je ne vais pas traquer tes allées et venues. » Son ex-femme était libre de faire ce qu’elle désirait, avec qui elle désirait, et d’effectivement inviter quiconque. Tout ceci avec ou sans la bénédiction de l’agent, qui heureusement, eut une distraction juste sous le nez. Il fronça les sourcils en voyant Mari sortir une bouteille de vin et remplir un verre qu’elle but elle-même, yeux dans les yeux. Elle était tout sauf une mère irresponsable et il comprit instantanément l’implication. Il n’y avait pas, ou plus de bébé. D’ici à ce qu’il trouve comment poser la question, elle retourna sur le sujet de leur fils.
Il hocha la tête sans demander son reste, juste content que les choses se déroulent sans accroche. « Je demanderai à mon avocat de préparer les documents et je te les apporterai. » Sergio avait autre chose à faire que de gérer de la paperasse ou des termes légaux. Il voulait juste apposer sa signature, prendre ses responsabilités et adopter ce nouveau rôle envers Ale. Gérer la répartition de la garde alternée à l’amiable lui convenait tout autant, vu l’imprévisibilité de son emploi du temps. « On fera selon ce qui nous arrange le mieux et ce qui convient à Ale. » Le gamin voulait être plus indépendant mais il restait un fils à maman. Sergio serait le premier étonné si l’enfant réclamait à passer la majorité de son temps avec son père. Le silence revint, assez longtemps pour que le regard du mexicain s’accroche à ce verre de vin. Il hésita. Ce n’était pas supposé être ses affaires. « Tu sais que je vais demander. » C’était plus fort que lui. « Est-ce que tu vas bien ? » Une grossesse à son âge était absolument insensée et irresponsable. Pour autant, connaissant son côté maternel, renoncer à un bébé ou le perdre devait être dévastateur.

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Message(#)past the point of saving (Maritza #9) EmptyDim 10 Mar 2024 - 22:55

Past the point of saving
  @Sergio Gutiérrez  ft. Maritza Gutiérrez


« Il n’a jamais osé demander directement. » Elle s'était pincée les lèvres et avait fixé ses pieds, incapable de soutenir son regard face à l'implacable vérité qu'il venait de lui énoncer. En effet, Alejandro n'avait jamais osé demander. Si elle avait tout fait pour le tenir éloigné de ses problèmes de couple, force était de constater qu'elle avait échoué. Alejandro n'était pas un garçon stupide, loin de là, il était observateur, écoutait et comprenait. Il avait entendu ses aînés se plaindre de leur père à maintes reprises ou encore Maritza critiquer la façon de faire du patriarche, évidemment qu'il n'avait jamais osé lui demander de dormir chez lui. Il n'avait sans doute pas voulu la blesser ou alors il avait craint qu'elle s'énerve et qu'elle le dispute. Quoi qu'il en soit, elle avait lamentablement échoué dans son rôle de mère et n'avait pas su faire passer ses besoins avant les siens. Cela lui faisait terriblement mal et Maritza se jura instantanément de ne plus reproduire les mêmes erreurs. Elle n'avait pas fait davantage de commentaire sur ce sujet, par manque d'envie mais aussi parce que la conversation avait dévié sur une autre tout aussi désagréable, celle de la maison.

Elle prit grand soin de rappeler à Sergio que si elle cherchait un autre logement c'était à cause de lui, parce qu'il l'avait poussé à le faire. Il tenta tant bien que mal de revenir sur ses mots mais le mal était fait, son : « Tu sais que ce n’était pas l’intention. » ne servit donc à rien si ce n'était à pousser Maritza dans ses retranchements : « Peut-être, mais c'est mieux si je ne te dois rien. » Son côté sang chaud, têtu et fier revenait à toute allure. Elle ne parvenait que très rarement à mettre de l'eau dans son vin et encore plus lorsqu'elle était en compagnie de l'agent. C'était comme s'ils combattaient sans cesse et qu'elle luttait pour ne pas être mise KO. « Je ne vais pas traquer tes allées et venues. » Elle aurait voulu lui dire qu'il pouvait le faire, qu'il ne verrait rien. Les seules allées et venues qu'elle avait toujours souhaitées étaient les siennes mais ce temps était désormais révolu. Maritza n'avait envie de voir personne d'autre que lui, aucun homme ne parviendrait jamais à faire battre son cœur aussi vite et aussi fort que lui le faisait. Sournoise, elle répondit : « Oh tu peux, mais dans tous les cas tu n'auras pas ton mot à dire. » Si Sergio mettait tout en œuvre pour que la discussion se passe pour le mieux, Maritza continuait de jeter de l'huile sur le feu. Il lui avait fait tellement de mal au restaurant qu'elle ressentait le besoin de le blesser en retour. Elle n'était pas comme ça, ce n'était pas dans sa nature mais Sergio faisait ressortir le pire en elle, comme il pouvait la rendre meilleure. Consciente qu'elle devenait de plus en plus mauvaise alors que les circonstances ne l'exigeaient pas, elle s'était levée pour aller se chercher un verre de vin.

Lorsqu'elle revint vers Sergio, elle le vit froncer les sourcils. Comme elle l'avait anticipé, il l'avait vu boire une gorgée et avait réagi. Il avait donc compris qu'il n'y avait pas de bébé à venir. Le fait de ne pas être obligée de le dire à voix haute la soulagea d'autant plus qu'il eut la décence de parler d'autre chose sans lui poser davantage de questions. Elle hocha la tête lorsqu'il lui parla de faire rédiger les papiers par l'avocat et se retint de lui dire qu'il lui suffisait de les glisser dans la boîte aux lettres. Agir ainsi éviterait à Maritza de devoir parler à son ex mais en même temps elle serait obligée de se déplacer pour rendre les documents. Cela n'avait rien de pratique, autant qu'il les lui apporte afin qu'elle puisse les signer. La matriarche fut surprise d'entendre que Sergio acceptait qu'ils s'arrangent entre eux et non de manière formelle. Elle l'avait regardé les sourcils légèrement arqués. Que lui arrivait-il ? C'était bien la première fois qu'il se montrait si conciliant et surtout si détaché de tout. La question lui brûlait les lèvres mais Mari n'avait aucune envie de relancer la discussion. Au lieu de ça, elle continua à boire son verre de vin en silence, laissant entendre à Sergio qu'il était temps pour lui de quitter les lieux.

« Tu sais que je vais demander. » Elle tourna la tête dans sa direction et vit qu'il fixait son verre de vin. Son cœur se mit à battre un peu plus vite dans sa poitrine alors qu'elle s'enfonçait un peu plus dans les coussins. « Est-ce que tu vas bien ? » nouvelle surprise de son côté. Elle s'était attendue à ce qu'il lui demande ce qui s'était passé mais certainement pas à prendre de ses nouvelles. D'ailleurs pourquoi n'irait-elle pas bien ? Toutes les femmes vieillissaient. Elle lui répondit d'ailleurs : « Je vais bien si ce n'est que je suis vieille. » l'amertume qui pointait dans sa voix n'avait rien à voir avec le fait qu'elle n'était pas enceinte ou qu'elle ne pouvait plus l'être mais simplement avec le fait qu'elle voyait que sa vie s'approchait plus de la fin que du début. Cela la terrifiait autant que l'attristait. Soudain, elle se rémora les paroles de Sergio au restaurant, lorsqu'il lui avait laissé entendre que mener à terme une grossesse à son âge était dangereux, elle choisit alors de préciser : « Je suis juste ménopausée Sergio. » Elle planta son regard dans le sien, une lueur de tristesse et de déception brillant dans ses rétines. Il ne l'avait pas crue lorsqu'elle lui avait dit qu'elle était enceinte de lui. Il avait eu raison sur ce point, mais penser qu'elle avait couché avec un autre était une erreur. Une erreur qui lui avait brisé le cœur. Sinistre et amère face au gâchis qu'était devenue leur relation, elle leva son verre en direction du plafond et marmonna : « A notre infertilité ! » C'était tout ce dont Sergio avait toujours rêvé et désormais il l'avait. 
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Cette conversation lui coûtait. Sergio n’était pas un homme qui faisait habituellement preuve de détachement, et cette apparence n’était qu’une façade difficilement mise en place. Il n’avait juste pas le choix, n’est-ce pas ? Il ne pouvait pas constamment aller à contre-courant et Maritza lui avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas de lui en dehors de ses moments de faiblesse. Aussi difficile que cela soit à encaisser, il avait envie de croire qu’elle lui rendait service à les délivrer et à leur permettre d’enfin tourner cette page qui était figée depuis plus de trente ans maintenant. La jalousie n’était pas une amie familière, mais elle l’étouffait au point qu’il lui fallut une retenue grandiose pour répondre un « Tu ne me dois rien quoiqu’il advienne. » mesuré. C’était la vérité, après tout. Il n’exigerait jamais rien de Mari ou des enfants pour leur avoir offert un toit. Il n’avait pas non plus le droit moral de décider qui pouvait venir ici, surtout pas quand son ex-femme n’avait pas de comptes à lui rendre. Leurs retrouvailles charnelles ne signifiaient en rien qu’ils étaient de retour ensemble ou qu’il y avait une quelconque forme d’engagement. C’était son problème à lui s’il avait eu l’espoir que cette fois, il puisse avoir et honorer une nouvelle chance. Le mexicain préféra toutefois opter pour le silence plutôt que de formuler, et donc d’imaginer activement à quoi ressemblait l’autre homme dans la vi de la brune. C’était trop demander à son sang froid, surtout les connaissant. Ils n’étaient pas doués pour calmer le jeu, mais des experts quand il s’agissait de jeter de l’huile sur le feu. La confusion n’était certainement pas sur le point de se calmer au vu de ce qu’il était en train de voir. Le verre de vin ne collait pas à ce scénario. Il était complètement incompatible, et Mari le savait, le fixant lui avec une défiance palpable.
Elle ne lui offrait pas de réponse cependant, et Sergio se demandait encore s’il la voulait. C’était toute la complexité de mettre des barrières entre eux et de tenter de définir ce qui concernait l’autre ou non. Une grossesse n’était ni son problème, ni sa responsabilité. Une absence de grossesse également. Ce qui le concernait, c’était Alejandro. C’était le bien-être de leur fils, la résolution des formalités administratives et l’assurance de lui offrir un cadre parental qui ressemblerait enfin à celui qu’il aurait dû avoir depuis sa naissance. Ce n’était pas un droit que Sergio méritait, et c’était aussi pour cette raison qu’il ne tenterait pas de négocier ou de se montrer difficile ; il laisserait son avocat gérer la paperasse et faire les démarches pour faciliter la vie à tout le monde. Avec un peu de chance, ils n’auraient rien d’autre à faire que de signer des documents. S’ils se mettaient d’accord, le passage chez le juge pourrait même être évité. Mari devait le comprendre car elle acquiesça silencieusement, scellant leur accord. C’était probablement le seul soulagement que l’homme trouverait ce soir car ce fut plus fort que lui, il fallut que sa curiosité reparte vers ce fichu verre de vin. Il n’aimait pas certains scénarios qui se présentaient à son esprit et malgré leur lourd passif, il s’inquiétait. Sa réponse le fit froncer les sourcils dans une incompréhension palpable. « Mais non. » Ils n’étaient plus jeunes, mais il ne les rangerait pas dans la catégorie des vieux. Ils avaient encore la possibilité d’accomplir tellement de choses. Puis, il comprit, et son visage trahit sa surprise. « Oh. » La ménopause. Il ne pouvait pas dire s’y connaître. Pour autant, les histoires d’hormones faisaient sens subitement. Elle n’avait pas été enceinte. Il avait honte d’être heureux de cette nouvelle. Sentir la pression relâcher ses épaules eut même le don de le faire ouvertement rire à l’idée absurde qu’ils se mettent à célébrer leur infertilité. Une réaction qu’il jugea aussitôt mal venue, et qu’il rattrapa d’un raclement de gorge. « Pardon. » Il avait juste toujours été bon public pour l’ironie de circonstance. « C’est probablement pour le mieux. » admit-il en retrouvant son sérieux. Ils n’avaient plus l’âge pour des enfants. Il le voyait avec Paola, cette enfant l’épuisait et il n’aimait pas se dire qu’elle serait encore jeune le jour où il quitterait ce monde. Seulement ensuite, il réalisa qu’il avait fait fausse route sur toute cette histoire. S’il n’y avait pas de bébé, cela signifiait qu’il avait eu tort sur le reste. « Alors il n’y avait vraiment personne. » Cela expliquait sa réaction violente, la puissance de sa colère, et la profondeur de la rupture que cela avait causée entre eux. C’était un acte manqué qui lui fit avoir un air sincèrement désolé. « Tu ne peux pas me reprocher d’avoir tiré mes propres conclusions. » Elle aurait été la première à ne pas lui offrir le bénéfice du doute. Tristement, il y avait un exemple encore bien frais. Elle ne le croyait pas pour Logan, peu importe ses justifications. « Mais j’ai la sensation qu’au final, cela ne change pas grand-chose, n’est-ce pas ? » conclut-il avec un certain fatalisme. Si ça n’avait pas été Logan, ou cette suspicion de grossesse, ils auraient trouvé autre chose. Le fait est qu’après tout cela, Sergio était arrivé à la conclusion que Mari n’avait jamais été disposée à lui laisser une chance.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#)past the point of saving (Maritza #9) EmptyMer 3 Avr 2024 - 23:22

Past the point of saving
  @Sergio Gutiérrez  ft. Maritza Gutiérrez


Elle avait gardé le silence lorsqu'elle l'avait entendu dire : « Tu ne me dois rien quoiqu'il advienne » parce qu'il avait tort mais qu'elle ne voulait pas l'admettre. Elle lui devait tout en réalité : ses enfants qu'elle aimait plus que de raison, sa vie en Australie, mais aussi et surtout la plus belle histoire d'amour qu'elle n'aurait jamais pu vivre. Malheureusement pour elle, pour eux, elle lui devait aussi ses plus grandes désillusions, son cœur brisé en mille morceaux, son incapacité à vivre sans lui, à n'être rien sans lui. Si Maritza n'avait pas été aussi orgueilleuse et bornée, sans doute se serait-elle radoucie, sans doute aurait-elle accepté de se livrer mais la brune volcanique en était incapable. La colère et la tristesse la rongeaient de l'intérieur et la présence de son ancien mari dans le salon de ce qui n'était pas vraiment sa maison à elle lui donnait envie d'hurler. La seule chose qui lui permettait de ne pas exploser était le comportement étrangement calme et raisonnable de Sergio. Jamais elle ne l'avait vu comme ça et encore moins lorsqu'ils se trouvaient en situation de crise. Sa façon d'agir la perturbait.

Il avait fallu qu'elle s'approche du canapé avec un verre de vin, qu'elle lui confie être ménopausée pour qu'enfin sa spontanéité revienne. Son « Mais non » lorsqu'elle lui dit qu'elle était vieille lui arracha une grimace sarcastique. Si Sergio refusait de l'entendre dire cela c'était surtout parce qu'il refusait d'admettre que lui aussi prenait de l'âge, que lui aussi devenait vieux. Mari n'était pas dupe. L'image que renvoyait l'agent avait toujours beaucoup compté pour lui et cela n'était pas prêt de changer. Finalement lorsque le mot « ménopause » claqua dans l'air, elle vit le regard de son ancien amant s'éclairer, comme si enfin toutes les connexions se faisaient, comme si enfin tout prenait sens. Devant son « Oh » surpris, la mexicaine avait levé son verre afin de trinquer à leur infertilité. C'était cynique pour elle, mais sans doute un soulagement pour lui puisqu'elle l'entendit rire. Elle baissa sa coupe à cet instant, soupirant face à sa réaction mais ne pouvant pas vraiment lui en vouloir. « Pardon. » Maritza ne le regardait plus désormais. Sa tête inclinée en arrière lui permettait de regarder le plafond afin de se concentrer pour ne laisser transparaître aucune réaction, aucun sentiment. « C'est probablement pour le mieux. » les doigts de la brune se resserrèrent autour du pied du verre alors qu'elle sentait en elle bouillir une colère sourde. Elle savait qu'il ne voulait pas d'autres enfants, il n'en avait sans doute jamais voulu aucun mais si elle ne pouvait plus être mère, elle ne savait pas ce qu'elle était. Elle murmura néanmoins : « Sans doute oui. ». Elle porta le liquide rouge jusqu'à ses lèvres, but une nouvelle gorgée et ne put s'empêcher de le regarder à nouveau lorsqu'il ajouta : « Alors il n'y avait vraiment personne. ». La colère et la déception dansaient dans les pupilles de la matriarche qui préféra garder le silence. Non, il n'y avait personne si ce n'était lui mais désormais seul le vide avait pris place dans sa vie : un cœur vide, une maison vide, une chambre vide, un lit vide. « Tu ne peux pas me reprocher d'avoir tiré mes propres conclusions. » Elle inspira profondément, et sans jamais détacher son regard du sien elle murmura d'une voix sourde : « Si. Tu aurais dû comprendre qu'il y avait un problème. Tu aurais dû me croire. » Il était logique qu'il ait cru à une liaison dans un premier temps mais devant l'acharnement et la conviction dont elle avait fait preuve, Sergio aurait dû savoir qu'elle pensait vraiment être enceinte de lui. « Je ne t'aurais jamais fait ça. » déglutit-elle avec difficulté. Jamais elle ne lui aurait imposé un autre enfant qui n'était pas le sien, jamais elle n'aurait affirmé qu'il était le père si elle avait eu le moindre doute.

Si Maritza avait été agacée de le voir débarquer dans son salon, elle était désormais prise dans un tourbillon de sentiments. Cette conversation était nécessaire pour qu'ils avancent, nécessaire pour qu'ils puissent rester dans la même pièce sans s’entre-tuer mais cela coûtait énormément à la mexicaine. Alors qu'elle pensait qu'ils avaient fait le tour et qu'ils allaient chacun reprendre le cours de leur vie, la dernière phrase de Sergio l'acheva un peu plus : « Mais j'ai la sensation qu'au final, cela ne change pas grand-chose, n'est-ce pas ? ». Une boule se forma dans la gorge de la mère de famille dont les lèvres s'entrouvrirent en tremblant. Son regard plongé dans le sien, et sans vraiment s'en rendre compte, elle confessa dans un murmure à peine audible : « Tu es l'homme de ma vie Sergio. Tu le seras toujours... » Elle finit par détourner le regard, par enfoncer l'arrière de sa tête dans un des coussins et ferma les yeux. Les secondes s'écoulèrent avant qu'elle n'achève : « Mais je suis fatiguée. Je suis épuisée. » et comme pour venir appuyer ses dires, deux larmes coulèrent sur ses joues. Elle n'en pouvait plus, de toujours devoir se battre, de passer sa vie sur des montagnes russes, de ne jamais savoir sur quel pied danser lorsqu'elle était en sa compagnie. Elle n'en pouvait plus des mauvaises surprises, des nouvelles qui venaient tout détruire sur leur passage. Elle l'aimait mais à quel prix ? Jusqu'à quel point ? Qu'était-elle encore prête à perdre et à sacrifier ? « On se bousille » finit-elle par conclure en gardant les paupières closes. Elle était là la triste réalité.    
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Les révélations étaient sans appel, soutenues par des preuves inébranlables. Elles étaient la pièce d’un puzzle bien trop absurde, et l’illustration du chaos de leur mariage éteint. Ils n’étaient pas à leur coup d’essai quand il s’agissait de suspicion, d’accusations et de manque de confiance. Sergio n’en était pas fier et alors que la réalité se présentait face à ses yeux, il en venait lentement à la conclusion qu’encore une fois, il avait fait une erreur qui serait potentiellement fatale. Il garda le silence, n’osant admettre qu’il ne serait jamais parvenu à croire Maritza quand elle lui avait annoncé sa grossesse. Il ne la pensait pas capable de fréquenter un autre homme en même temps que lui et malgré tout, la jalousie insidieuse s’était rendue à l’évidence. Elle aurait pu. Elle était magnifique, aimante, généreuse, attentive, bourrée de qualités que n’importe quel homme rechercherait. Ils n’avaient rien partagé de plus que quelques instants volés et un moment de perdition dans les draps. Elle ne lui devait rien, même si son ego continuait d’accuser le coup. Cependant, elle avait raison. Ce n’était pas le pire qu’il lui ait attribué. C’était l’idée même qu’elle puisse lui coller une paternité sur le dos en ayant le moindre doute. « Je sais. » admit-il à voix basse. Il avait été tellement blessé par l’éventualité qu’il n’avait plus réussi à penser clairement et une fois la poussière retombée, il voyait combien il avait eu tort. Mais la culpabilité arrivait trop tard, se rajoutait à un lot d’erreurs qu’il ne pensait même plus réparable. Leur dernière dispute lui avait ouvert les yeux sur le fait qu’il courait après les chimères de ce qu’ils avaient été un jour. Ils n’étaient plus deux jeunes adultes follement amoureux. Ils étaient vieillissants, leur histoire gravée dans la pierre. Essayer ne leur avait coûté que des douleurs supplémentaires qui risquaient d’impacter les enfants une nouvelle fois.
Dans ce salon qui était pourtant le sien, Sergio ne se sentait plus à sa place. Il n’aimait pas l’ambiance qui venait de s’abattre sur la pièce, ou la conclusion qui était sur le point d’être tirée. Si le visage du mexicain resta impassible, il sentait son cœur se serrer douloureusement. Bien des fois, il aurait donné cher pour entendre Mari lui dire qu’il était l’homme de sa vie. Qu’il avait sa place, son importance, qu’il n’avait jamais été remplacé. Il avait rêvé de cette porte ouverte et maintenant, il voyait juste que ce n’était pas le paradis qu’il espérait. Si ce n’était pas cette dispute pour les briser, ce serait la prochaine, quelle qu’elle soit. Le pardon était difficile, la résilience encore plus. Même quand il faisait de son mieux, il terminait toujours par la blesser. Cela devait cesser, et les délicates larmes qui se mirent à dévaler les joues de la brune le témoignaient. Sergio partageait le sentiment. Il était venu ici en pensant que tout était fini, que la page était tournée. Mais dans les faits, ils ne parvenaient jamais à en arriver là. « On n’a plus à le faire. » finit-il par souffler. Cela lui en coûtait énormément, mais peut-être qu’il lui devait bien ça. Être la personne forte, celle qui tournerait les talons. Dans un geste lent, il s’approcha de son ex-femme pour délicatement déposer un baiser sur son front. « Je te transmettrai les documents. » Et voici ce qu’ils devenaient, une relation transactionnelle. C’était tout ce qu’il avait à offrir quand il savait pertinemment que s’il était honnête, ils repartiraient pour un autre tour de ce roller-coaster qu’était leur amour. Il ne pouvait plus lui imposer cet égoïsme. Alors, il quitta le salon. Quelques instants plus tard, la porte d’entrée claqua, oubliant jusqu’à dire au revoir à Ale, sans remarquer sa tête dans l’encadrement des escaliers.

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