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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (zoyanwar #2) marriage story
Zoya Lewis

Réponses: 9
Vues: 945

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (zoyanwar #2) marriage story    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyMar 7 Mar 2023 - 12:35
marriage story ft  @Anwar Zehri #2  

Début décembre Voilà que Zoya revêt le costume de la moralisatrice de l’histoire, remettant les pendules à l’heure d’un Anwar qui semble avoir perdu toute notion du temps -si ce n’est de l’univers. Maze n’est pas celle qu’il prétend l’être tout comme elle n’est pas cette petite-amie qui pourrait correspondre à cette bulle familiale qu’il souhaite dépeindre parfaite aux yeux de ses proches. Zoya, jamais en reste pour dire ses quatre vérités à celui ou celle qui nécessite de les entendre, n’hésite pas à le faire avec l’inspecteur dont elle trouve que le rôle qu’il s’attribue aujourd’hui – et lui attribue à elle par extension – est pathétique « C’est pas aussi simple, Zoya … ». Encore une excuse toute faite, qui horripile une Zoya qui souhaite se barrer au plus vite avant que sa main, qui la démange fortement, ne vienne trouver, dans une violence qu’il ne lui a jamais connu, la joue du Zehri.

Elle est blessée, se sentant utiliser alors qu’on lui demande de revêtir une identité qui n’est pas la sienne. Peut-être aurait-t-elle accepté s’il avait eu la franchise de lui dire avant qu’ils ne débarquent ici à ce mariage – mais il n’a même pas été foutu de lui dire qu’il la traînait dans un tel événement, alors à quoi bon se rattacher à cette possibilité ? – parce que Zoya se serait sûrement langui de jouer quelqu’un d’autre – et, la connaissant, il l’aurait tout autant regretté parce qu’elle en aurait fait des tonnes. Mais à croire qu’il ne la connaissait pas suffisant, en imaginant qu’elle est assez stupide pour accepter de se donner un rôle qu’on lui attribue sans lui en demander son avis et en pensant qu’elle ne serait pas offensée et froissée du fait qu’il la considère comme une roue de secours « Je sais. Mais c’est pas le cas. » Elle n’écoute pas, Zoya et le voir baisser la tête comme un enfant n’aide en rien pour qu’il obtienne une quelconque compassion de sa part. « J’ai proposé à personne d’autre de m’accompagner. Si t’avais dit non je serais venu tout seul. » « C’est maintenant que je dois sortir un mouchoir, c’est ça ? » Parce qu’elle doit le prendre par pitié avec toutes les montagnes d’excuses/explications ou que sais-je d’autres qu’il lui sort pour plaider sa cause ? « Si j’avais voulu que Maze m’accompagne, j’aurais demandé à Maze. » Son sang ne fait qu’un tour – Anwar devrait apprendre à se taire devant une Zoya en furie « Je dois me sentir flattée alors ? Parce que tu m’as choisi moi plutôt qu’elle, même si tu me demande d’être elle ? Tu t’entends, Zehri ?!  Tu ne lui as pas demandé parce que t’as pas su porter tes couilles avec elle, c’est tout ! ». Il ne le fait pas davantage avec Zoya, sauf maintenant qu’il se retrouve devant le fait accompli, bien qu’il souhaiterait sûrement pouvoir se terrer dans un trou plutôt que de se prendre une leçon de moral en pleine face de la part de la Lewis. « J’aurais pas dû mentir, la situation m’a échappé. » Le regard qu’elle lui porte est lourd de sens, la déception transparaissant dans celui-ci avant qu’un soupir lourd ne s’échappe d’entre ses lèvres. Sûrement parce qu’elle n’aime pas le voir comme ça et qu’il lui fait de la peine, elle décide finalement de rester, en acceptant de se faire passer pour celle dont il lui a imposé l’identité – comme quoi, elle peut être sympa parfois la Lewis « Oublie Maze. Je dirai que la cousine a mal compris … Y’a un Z dans les deux cas, et elle est dure de la feuille. »  Zoya lève les yeux au ciel, tournant sa tête doucement de gauche à droite, désespérée par le toupet dont il fait encore preuve « T’es pas croyable ! », surtout en voulant faire porter le chapeau à cette tante dont l’audition est déclinante « Plus de mensonge. » Zoya apprécie cependant qu’il accepte de la présenter pour la personne qu’elle est et donc de se racheter se faisant. Pour autant, elle n’a pas dit son dernier mot, impose ses conditions, celles qui vont obliger le Zehri à la traiter avec diplomatie et patience – en cédant à tous les caprices qu’elle pourrait avoir durant celle longue soirée qui s’annonce « Tu me sauves la vie. Je te revaudrai ça. » Ce n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde – l’argument qu’il compte utiliser contre sa tante ne fonctionnerait définitivement pas avec elle – et Anwar peut compter sur Zoya pour lui rappeler ce – gros ! – service qu’il lui doit en retour de cette fausse bonne idée qu’il a eu en voulant la faire passer pour quelqu’un d’autre. « On trouve mon oncle pour être débarrassés, et après ça je t’offre un verre ? » « Un verre ? t’a intérêt de m’en offrir plusieurs après ça ! » Elle le bouscule légèrement de la main avant de passer son bras sous le sien et de retourner, à ses côtés, rejoindre la foule d’invités pour un événement qui allait s’éterniser tout au long de la nuit.  

***

Les présentations qui s’ensuivirent furent nombreuses mais honnêtes, alors qu’Anwar laissait cette fois Zoya se présenter sous sa vraie identité. L’accueil fut chaleureux toutefois, ou presque, alors que l’oncle d’Anwar semblait plus perplexe face à la relation que son neveu pouvait entretenir avec la brune. Alors qu’il en faut beaucoup d’accoutume pour déstabiliser la Lewis, il est vrai que face à ce grand monsieur, Zoya se sentit bien mal à l’aise, au point de remercier dans son for intérieur la cousine d’Anwar lorsqu’elle débarqua avec son bambin. Et c’est en voyant ce sauvetage que Zoya se dit qu’il était préférable qu’elle ne parle aucunement de l’existence de sa propre fille, l’histoire de sa conception et de l’identité de son père ferait sûrement dresser les quelques cheveux restants sur la tête de l’oncle.  « Viens, suis moi. » Zoya ne rechigne pas devant la fuite que lui offre Anwar en lui prenant la main, scellant la sienne un peu plus fermement en le suivant sans un regard en arrière, sa tête entrant entre ses épaules telle une limace dans sa coquille. Ils s’installent à l’abri des regards, verre de jus de fruit – vous pensez bien qu’elle a laissé échapper quelques railleries à ce sujet déjà – en main « Mon beau-frère avait prévu une ration de secours. Pour ça on peut toujours compter sur lui. » « Oh, thanks God ! » Parce que l’alcool aide toujours à faire passer un peu plus les malaises environnants et qu’elle reçoit donc volontiers les quelques gouttes d’alcool qu’Anwar verse dans son verre « C’est pas contre toi, il est toujours comme ça. Mon oncle. Et les réunions de famille ça le rend grincheux. » « C’est un point commun à toute la famille ça non ? D’être grincheux. » précise-t-elle en se moquant volontairement de lui avant de reprendre « J’t’avoue qu’il m’a foutu un peu les jetons. Mais bon, il reste charmant quand même » L’histoire ne dit pas si cela s’applique tout autant à l’oncle qu’à Anwar. « Tous les enfants de ses cousins sont mariés, je crois que ça le frustre d’être à la traîne, il voit ça comme une compétition … Je suis sûr qu’il a déjà dû demander trois fois à ma cousine ce qu’elle attendait depuis qu’elle est là. » Après avoir terminé la gorgée de ce jus de fruit qui retrouve tout son intérêt à ses yeux, Zoya reporte son regard sur Anwar, haussant les épaules « Heureusement que je ne fais pas parti de la famille. Il serait au bord de la syncope le pauvre. Mais je suis prête à me dévouer pour le faire relativiser face à vos cas, s’il le faut » Bon cela dit, en y réfléchissant le cas Zehri et Lewis est quelque peu similaire concernant leur parentalité respective et les relations amoureuses – bien que Zoya reste certainement première en la matière, les siennes étant sûrement plus chaotiques. « T’as assisté à beaucoup de mariages ? Y’aura pas de lancer de bouquet à celui-ci au moins, ça te fait un traquenard de moins à éviter. » « Qui te dit que ça m’aurait déplu ? » Elle cligne exagérément des cils, passant son bras sous celui d’Anwar, se servant de son autre – avec son verre – pour agiter l’air devant eux, de manière à lui faire visualiser la chose « Un beau mariage, avec l’homme parfait avec qui je vivrai dans une belle maison, avec jardin et un chien ? Et nos enfants ? ». Son regard retrouve celui du brun alors qu’elle porte à nouveau son verre à ses lèvres, sûrement pour contenir le rire qui lui vient. Elle n’est pas crédible quand elle n’est pas du tout faite pour ce tableau qu’elle dépeint. Ce n’est pas d’elle de toute façon de rêver d’une vie aussi rangée. « J’ai fait quelques mariages oui, en tant que photographe. Bon, le dernier en date a été un vrai fiasco, la mariée s’est barrée alors que son futur mari l’attendait devant l’autel. J’espère que ça va pas se reproduire aujourd’hui, je vais finir par penser que je porte la poisse ». Et si Zoya avait eu de la peine pour le marié – quelques secondes à peine – elle ne pouvait jouer l’hypocrite en se montrant outrée face à un tel comportement. Elle serait sûrement la première à prendre la fuite si un jour elle venait à se marier et c’est pour cette raison qu’elle n’a pas cherché à raisonner la mariée ce jour-là « Ça te fait rêver toi tout ça ? Ce genre de mariage à grande pompe ?  » Elle ignore l’opinion que peut avoir Anwar à ce sujet, ce genre de conversation n’étant pas de celle qu’ils ont l’occasion de partager. Zoya ne cherche pas là à se moquer de lui s’il venait à affirmer que c’était le cas et d’ailleurs, l’air sérieux qu’elle adopte alors que son regard trouve le sien est là pour lui démontrer.  




(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: switch? swap? my time! (zoya)
Zoya Lewis

Réponses: 14
Vues: 687

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: switch? swap? my time! (zoya)    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySam 4 Mar 2023 - 23:01
switch? swap? my time ! ft @Edison Dorn #2  
Février 2023. Elle repose son téléphone à côté d’elle alors qu’elle finit de donner à manger à sa fille, qui a décidé de jouer les têtes de mules, ce soir. « Aller, la dernière, Chloé » La petite fille tourne la tête subitement sur la droite, signe de refus, et manque de faire renverser la cuillère, reculée de justesse par la jeune maman du fait de sa petite main qui s’est agitée par la même occasion. Zoya rumine dans sa barbe – n’allons pas prononcer de vilains mots devant sa progéniture -, s’avoue vaincue et se lève pour débarrasser. Tout en s’occupant de Chloe qu’elle débarbouille correctement avant d’aller la mettre au lit, la photographe repense à ce que lui a confessé Edison par texto quelques minutes plus tôt. La nouvelle lui semble insensée tout autant qu’elle est impensable. Elle ignore dans quel pétrin il a été se mettre encore, mais le savoir sur le point de devenir père lui donne envie de rire tout comme de pleurer. Parce qu’il est surement le dernier qu’elle imagine dans ce rôle – et elle se permet cette remarque aussi parce qu’elle se souvient très bien du rire qu’il a laissé échapper quand il a appris que Zoya était elle-même enceinte – et comment lui reprocher quand, tout comme lui, l’imaginer avec une responsabilité aussi grande était tout bonnement invraisemblable. Même si elle s’est montrée dubitative à l’accueillir chez elle pour être cette oreille attentive dont il semble avoir besoin, c’est avec une certaine impatience que Zoya attend son arrivée pour connaitre davantage de détails sur cette histoire qui lui parait ahurissante.

Chloe enfin au lit – après une longue bataille de cri et de doudou qui vole à travers la pièce – Zoya se laisse tomber lourdement sur son canapé pour souffler un bon coup. C’est au même moment que retentissent quelques petits coups sur la porte qui la font soupirer. Et, au vu de son manque d’énergie – et sa mauvaise foi aussi, souhaitant faire patienter son invité – qui s’est invité tout seul en premier lieu – étant donné qu’elle est quand même légèrement amer contre sa langue bien trop pendante, Zoya prend le temps d’aller lui ouvrir « Putain, j’ai cru pendant une minute que tu t’étais foutue de ma gueule et n’allais pas m’ouvrir. » « J’ai longuement hésité, j’avoue ». Si son air est sérieux quelques secondes,  son sourire va le convaincre du contraire. Il met en évidence le sachet qu’il a apporté et le brandit fièrement « Même si je pense que j’aurais bien besoin d’un verre, je me suis dit que je devais opter pour un scenario plus approprié, un scenario à la bridget jones - je nous ai pris de la glace. » « Ah oui, on en est là ? » fait-t-elle en grimaçant, le jugeant sans retenue, l’air légèrement moqueur. « Aller rentre avant que je ne change d’avis. Et fais pas trop de bruit, je viens tout juste de mettre le monstre au lit ». Et elle ne parle pas de Cameron, qui s’est d’ailleurs absenté pour la soirée, mais de sa fille. Elle referme doucement la porte d’entrée derrière Edison et le laisse se débarrasser de ses affaires « T’es casée mais tu peux quand même me prendre dans tes bras, non ? » Elle le regarde avec ses deux bras de géant tendus pour la prendre dans ses bras et c’est à ce moment là qu’elle décide de le repousser « Tu penses le mériter alors que tu n'as pas su tenir ta langue ?! » Soudainement, son air s’est fermé, elle n’a pas oublié qu’il a bien trop parler devant Ambrose, lui apprenant ainsi qu’ils avaient déjà couché ensemble. Chose qui avait braqué le chanteur, au point de créer une nouvelle tension entre eux. « Et je ne suis pas casée ». Non parce que les choses ne sont pas aussi simples. « Tu fais chier, Dorn ! ».

Zoya se dirige vers la réserve de bouteille d’alcool, en attrape une un peu au hasard, prend deux verres, deux cuillères et vient s’installer sur le canapé, invitant Edison à en faire de même. Elle les sert généreusement et vient à s’asseoir en tailleur, pivotée de sorte à faire face à Edison « Bon, c’est quoi cette connerie ? Tu vas sérieusement devenir père ? Toi ? ». Elle ouvre le pot de glace, s’empare d’une cuillère, prête à écouter son récit comme quiconque au cinéma le ferait devant le film avec son pot de pop-corn. Qui a dit que Zoya était une amie exemplaire ?

(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: sunny ♡ thnks fr th mmrs
Sunny Goldsmith

Réponses: 39
Vues: 1623

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: sunny ♡ thnks fr th mmrs    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyJeu 2 Mar 2023 - 17:01


Répertoire des sujets

RP's en cours
I AM LOST THIS TIME ≈ joseph #2 (flashback)
NIGHT RIDER ≈ solas
COVER ME IN SUNSHINE ≈ olive (flashback)

EVENT DEC. 2023 - NOEL SOLIDAIRE
IN MY BLOOD ≈ meryl
AFTER THE STORM ≈ cameron


RP's terminés
TREAT PEOPLE WITH KINDNESS ≈ joseph
FACES FADING THROUGH THE YEARS ≈ emery
IRISH NATURE ≈ corey
JUST TO SHOW ≈ garrett
DO YOU REMEMBER ME ? ≈ maxine

DAYDREAMING ≈ abigail (abandonné)
THE HORRORS PERSIST BUT SO DO I ≈ maxine #2 (abandonné)
A FRIEND IS WHAT THE HEART NEEDS ≈ corey #2 (abandonné)
LE COEUR SUR LA PATTE ≈ lyla (abandonné)

RP's en attente
∆ caitriona
∆ nabi





Évolution du personnage
16 Juin 1997 ∆
Naissance de Sunshine Joan Goldsmith, à la maternité de Victoria. Décès de sa mère en couche. Pas de père connu. C'est sa tante Marnie, la sœur de Joan, qui prend Sunny sous son aile. Sunny ne grandira pas à Victoria, mais à St Lucia, à onze minutes de la grande ville de Brisbane.

Octobre 2014 ∆
Sunny tombe enceinte de son petit ami de longue date. Celui-ci (avec l'aide et l'approbation de sa famille) rompt avec Sunny, ne voulant rien avoir à faire avec elle, craignant pour sa bourse, sa réputation et sa future carrière sportive (qu'il n'a pas eu, en plus). Il n'a jamais refusé qu'elle garde l'enfant, détalant trop vite pour avoir le temps d'y penser, sans doute. Elle décide de ne pas interrompre cette grossesse et d'avoir un enfant.

Juillet 2015 ∆
Neuf mois plus tard, Eden Marnie Goldsmith voit le jour. La tante de Sunny fait tout pour l'aider au maximum, et ce, sur tous les aspects. Comme toujours, elle fait tout pour sa nièce, qu'elle considère comme sa fille. Sunny est heureuse d'être devenue mère, a hâte de profiter pleinement de la maternité et de sa nouvelle vie.

Août 2015 ∆
Décès d'Eden, sa fille, tout juste âgée d'un mois. Elle a succombé à la mort subite du nourrisson. Sunny est dévastée, son monde s'écroule. Elle tombe en dépression, peine à faire son deuil.

Novembre 2017 ∆
Sunny commence à sortir doucement la tête de l'eau, et à se projeter à nouveau dans la vie. Elle recommence à penser à son avenir, devant se reprendre en main pour cesser d'inquiéter sa tante Marnie. Elle ouvre une boutique en ligne pour partager sa passion des arts créatifs, ses créations (poterie, tricots, peintures...), et les proposer à la vente. Cela lui fait du bien.

Août 2018 ∆
Elle décide de débuter une formation de fleuriste pour consolider les bases déjà solides acquises tout au long de sa jeunesse, afin de devenir professionnelle. Sunny a longtemps hésité, ayant perdu confiance en elle, trop longtemps enfoncée dans sa dépression après la perte de sa fille. C'était trop difficile pour elle de se lancer dans une si grosse aventure, il lui a fallut du temps, mais elle s'est lancée...

Juin 2020 ∆
Toujours avec l'aide de sa tante Marnie, ainsi que de l'argent hérité de sa mère, Sunny ouvre sa propre petite boutique de fleurs dans le quartier de Logan City, près des jardins et de la galerie d'art.

Juin 2023 ∆
Cela fait maintenant trois ans que Sunny est fleuriste et son travail lui plait énormément. Elle a la chance d'avoir une clientèle fidèle, régulière, et peut vivre correctement de son métier (tout en continuant de vendre des petites créations à côté). Mais depuis sa rencontre avec Jo en Décembre 2022, son rêve d'ouvrir un café mélangeant littérature, fleurs et pâtisseries maisons se fait un peu plus présent dans son esprit. Mais pas prête pour ce changement, refusant de perdre sa boutique de fleurs, chamboulée rien qu'à l'idée de devoir repartir de zéro, Sunny n'en parle à personne, garde ce rêve pour elle, en se disant que tous les rêves ne sont pas faits pour être réalisés. Sa boutique de fleurs représente surtout le moment où elle a eut ce sentiment de revivre un peu en se consacrant à une passion. Renoncer à tout ça pour se lancer dans un autre projet, elle vivrait cela comme un second deuil, et cette idée la terrifie, elle, la si positive et joyeuse Sunny.
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS
Amos Taylor

Réponses: 16
Vues: 954

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyMar 21 Fév 2023 - 19:00



DEVOTED FATHERS
Midas #2  

@Midas Sterling  

Mes descriptions de Raelyn sont si proches de la réalité que Midas balaie d’une question et d’une remarque toutes mes inquiétudes. Elle n’est pas de celle qui s’épuise devant une montagne avant d’avoir essayé de l’escalader. Elle est également dévouée et loyale à tout ce qui revêt pour elle une importance capitale et j’en fais partie. J’en suis d’emblée rassuré et, quoique je sois conscient que cette angoisse me rattrapera tôt ou tard, je décide de me repaître dans cette confiance en nous aussi longtemps qu’elle damera le pion à mes sentiments contraires. J’en profite également pour ne plus me concentrer que sur mon cousin. Entre ses craintes d’exposer Posy aux projecteurs, celles de faire de cette enfant merveilleuse un sale petit secret et une Marley précautionneuse qui balise à l’idée d’être dépossédée de tout contrôle sur sa gamine, il a déjà fort à faire, Midas. Que dire donc de cette histoire d’amour - on ne l’enlèvera pas de la tête, ses sentiments se précisent à mesure qu’avance cette discussion - qui paraît d’une complexité rare ? Statuerais-je pour autant sur un “laisse tomber, c’est impossible.” ? Non ! Ma relation avec Rae n’a été ni rose, ni violette. Nous comptons notre lot d’emmerdes, de non-dits, de mensonges que j’ai espéré bienveillant, de blessures, de sentiments de trahisons et, pourtant, nous nous sommes toujours relevés. Nous avons affronté ces aléas qui en auraient condamné d’autres parce que nous nous aimions et que nous étions animés du même désir : être ensemble, envers et contre tout. Au terme de mon résumé succinct de sa situation, j’en déduis donc qu’il s’agit de la première question que Midas devrait se poser. Il est épris : c’est flagrant. L’inverse existe-t-il ? En a-t-il seulement une vague  idée ? Mérite-t-elle qu’il se batte pour elle ? Jo le fera-t-elle avec lui dans l’espoir qu’ils deviennent quelque chose de beau ? De grand ? D’enviable au regard du commun des mortels ? Je quitte le tableau des gamines s’amusant ensemble - Posy joue le rôle de pédagogue et, ma fille, de l’élève tête qui n’en fait qu’à sa tête -  je scrute le musicien. J’analyse chacun de ses mots dans un silence presque religieux. Je hoche la tête de temps à autre et lui souris à l’occasion. Je le questionne dans le but de mieux comprendre, mais pour l’amener à formuler seuls les réponses à ses propres interrogations. J’ignore si ça fonctionne : je ne suis pas doué pour la psychologie de comptoir. En revanche, je vois clair, je ne suis pas mauvais conseilleur et, en cas d’erreur, je peux même me transformer en payeur. Alors, je me lance. Je lui rends compte de mon approche par rapport à sa situation. « Laisser de l’espace à une femme, c’est lui donner l’occasion de te remplacer. Et lui laisser du temps pour digérer, c’est l’assurance qu’elle va ruminer. Tu es peut-être inconscient, mais certainement pas malade. J’ai fait le pied de grue devant la porte de chez Raelyn pendant des heures justement pour qu’elle oublie pas, qu'elle ne me remplace pas et qu’elle rumine le moins longtemps possible. » Je ris à l’évocation de mon souvenir : je me revois dans mon plâtre, le teint blafard, les traits tirés par la douleur de mes côtes brisées. «Parfois, faire les choses bien, c’est pas être respectueux de tout, c’est prouver à l’autre qu’il est important au point qu’on est prêt à toutes les extrémités. Alors, j’admets, ce n’est peut-être pas très sain. Mais, la fin justifie les moyens, Midas. » ai-je affirmé, haussant les épaules et l’oeil inquisiteur évaluant de la réaction du jeune Sterling. «Tu as loupé le coche en ne respectant pas une promesse : très bien ! ça arrive. Tu répares et tu ne la lâches plus. Tu es partout. Tout le temps. Avec elle…» Sans négliger sa petite fille, cela va de soi : je ne l’ajoute pas. En revanche, peut-être est-il temps qu’il mette de côté sa carrière au profit de celle qui fait visiblement battre son coeur.  


Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: Drunk cooking (Sara #2)
Cesar Gutiérrez

Réponses: 10
Vues: 916

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: Drunk cooking (Sara #2)    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyMar 21 Fév 2023 - 18:20
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Drunk cooking (Sara #2)

@Sara Gutiérrez

Ils les rangent où leurs foutues casseroles ? J’en ai aucune idée et ça commence à me saouler, j’ai beau chercher dans les placards j’arrive pas à les trouver. J’aurais pu chercher encore longtemps si j’avais pas été interrompu par Sara. Mais pourquoi elle est debout celle-là ? Et comme d’habitude elle a l’air d’être d’une humeur de merde. Je l’accueille quand même avec un grand sourire parce que la situation s’est un peu apaisée entre nous depuis quelques mois. “Arrête ça putain” “Quoi ??”  Pourquoi elle me prend la tête sérieux ? J’ai faim et j’ai besoin de quelque chose qui me cale bien, un plat de pâtes ou quelque chose dans le genre. “Si t’as faim trouve un truc dans les placards ou dans le frigo mais te la joue pas cuistot en pleine nuit alors que tout le monde dort à la maison” Oui ils dorment mais les chambres sont pas collées à la cuisine quand même et puis je fais attention alors ça m’agace qu’elle me fasse la morale comme ça. Maman et Alejandro ont toujours eu le sommeil lourd, et puis c’est pas comme si j’avais prévu de passer des heures à cuisiner, d’ici dix minutes j’ai fini. “Rooooh fais pas ta rabat-joie ça va, je faisais pas tant de bruit que ça. Je suis sûr ils ont rien entendu.” Sara qui me fait la morale c’est la meilleure celle-là. Depuis quand c’est la grande sœur responsable ? “Sans déconner Cesar, qu’est-ce que t’as foutu ? Pourquoi t’es déchiré comme ça ?Déchiré, elle abuse un peu quand même. Tout de suite les grands mots, je suis pas bourré je suis bien. Très bien même, je me suis pas senti aussi léger depuis des mois. “Wowowow c’est quoi cet interrogatoire làààà, on est chez les flics ou quoi ?” J’ai quand même le droit de faire la fête sans rendre de comptes à personne, j’ai plus 14 ans. Je fais ce que je veux quand je veux et puis c’est tout. “Explique-toi ou je t’assomme avec cette foutue casserole.” Je soupire, décidément elle a pas l’air me décider à me lâcher la grappe et je sens qu’elle ne me laissera pas me faire à manger avant que je lui explique. Mais lui expliquer quoi au fait ? “J’ai fait la fête et voilà.” J’ai pas besoin de lui faire un dessin, surtout pas à elle qui finit dans des états pas possibles tous les week-ends. Elle veut que je lui fasse le détail des verres que j’ai bu ? Parce que sinon ça s’annonce long et surtout on s’en fout royalement. “C’était le réveillon, je suis sorti, je me suis changé les idées comme vous me conseillez tous là” Et qu’est-ce que ça m’emmerde ce genre de discours d’habitude parce que personne comprend ce que ça fait et à quel point c’est difficile de décrocher. “Y feliz año nuevo hermana” Parce que bon il est plus que minuit donc on peut bien se souhaiter ça, enfin si grincheux est prête à me dire enfin quelque chose de sympa plutôt que de me faire la morale comme si elle était une sainte.

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (blake) i'm the reporter, baby, you could be the news.
Blake Aldridge

Réponses: 25
Vues: 1746

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (blake) i'm the reporter, baby, you could be the news.    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyMer 15 Fév 2023 - 22:41


Répertoire des sujets
janvier 2024
23. let's leave it all on the table ≈ logan novak #2
24. nice guys finish last ≈ allen aldridge #1

décembre 2023
22. sick of burying all feelings ≈ ambrose constantine #1

septembre 2023
17. therapy casino ≈ dorian kean #1
18. when the lights fade out all the sinners crawl ≈ august constantine #2
19. words i never meant and ones that got away ≈ flora constantine #3
20. let us make peace with what could have been ≈ jenna caldwell #2

août 2023
16. no retreat, no surrender (survival academy) ≈ eddie yang #2

juillet 2023
13. let your pride be the shovel and let your lies be the bricks ≈ greta moore #1
14. adventure seekers (survival academy) ≈ eddie yang #1
15. you're nothing but gasoline (survival academy) ≈ charlie fawcett #1

juin 2023
11. everything left but this wallet ≈ carl flanagan #1
12. what ifs and maybes ≈ elsa caldwell #1

mai 2023
09. je ne veux pas faire face, je préfère m'fuir ≈ logan novak #1
10. now i'm in exile, seein' you out ≈ stella ortega #1

avril 2023
07. the price you had to pay ≈ noor guerrero #1
08. closet party ≈ flora constantine #2 & elijah walker #2

mars 2023
04. get it done ≈ august constantine #1
05. sunset inside a frame (speed dating) ≈ sergio gutiérrez #1
06. one thing at a time ≈ sofia shaw #1

février 2023
01. it leads me back to you ≈ flora constantine #1
02. a figure in the distance, a movie reel of old pictures ≈ jenna caldwell #1

juillet 2022
03. i'm a riot through your borders, call me bulletproof ≈ elijah walker #1

univers alternatifs
21. countless hatreds built my shrine ≈ carl flanagan #2 (slasher)
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (atlas) i used to recognize myself it's funny how reflections change
Atlas Siede

Réponses: 7
Vues: 674

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (atlas) i used to recognize myself it's funny how reflections change    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyLun 13 Fév 2023 - 10:57

Répertoire des sujets
décembre 2023
18. picture perfect shiny family ≈ aliénor siede #1

décembre 2023
16. now you're the perfect mother to kids that aren't mine ≈ matilda middleton #7

octobre 2023
15. you've always been here right beside me ≈ mia siede #1
14. take only memories, leave nothing but footprints ≈ corey ferguson #1
13. saturday night is givin me a reason to rely on the strobe lights ≈ evelyn pearson #1

août 2023
13. you still got a heart to lose ≈ matilda middleton #6

juin 2023
12. ignorance is your new best friend ≈ ava good #2

février 2023
09. as scary as it gets it's just turbulence ≈ matilda middleton #4
08. festival of sheer madness ≈ lucy cavanagh #1
07. life is just perspective laughing when you've wrecked it ≈ amos taylor #6
06. rolling with the little dreams instead of waiting on a bigger wave ≈ autumn galloway #3
05. i see a stranger in your eyes ≈ hayden siede #1
04. with the beast inside there's nowhere we can hide ≈ channing walker #1

janvier 2023
02. 2"even if the sky is falling down know that you're safe and sound ≈ matilda middleton #2

septembre 2022
01. we're a world of strangers chasing signs ≈ matilda middleton #1

2022
17. there was one thing missing ≈ ginny williams #1
2011
11. best fake smile ≈ ava good #1

décembre 2002
10. just like way back when ≈ matilda middleton #5

novembre 2001
03. some moments don't reverse ≈ matilda middleton #3




Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyDim 12 Fév 2023 - 22:57



DEVOTED FATHERS
Midas #2  

@Midas Sterling  

De coutume, j’évite de m’épancher sur mon addiction, mes inquiétudes ou, plus largement, sur moi. Dès lors, je conclus cette conversation par une réponse brève : «De la fatiguer…» Je ne pourrais être plus honnête et, ce choix, il tient à ce que j’apprécie Midas, que je me sens en sécurité avec les miens et que je n’ai pas envie que notre relation, qui sort à peine du contexte familiale, se tricote en mailles ratées. J’ai le sentiment que la différence d’âge ne sera pas un frein à une éventuelle complicité. Dès lors, pourquoi lui mentir ? Pourquoi me dérober puisque je n’appréhende pas le jugement ? Pourquoi m’empêcher, par pudeur, de me calquer sur mon cousin qui ne s’encombre pas de non-dits lorsque je l’interroge ? Un coup d’oeil vers le large achève de me convaincre que le terrain n’est pas miné. « Je ne suis pas toujours facile…» Et, Raelyn, elle est dévoue à son foyer. Sans doute est-ce justifié parce qu’elle ne l’attendait pas et, qu’avec le temps, elle est parvenue à l’envisager comme un cadeau, comme une magnifique surprise. Elle s’épanouit dans son rôle de mère et, bien que je ne m’avancerais pas, j’imagine qu’il en va de même pour Marley compte tenu du portrait brossé par son ex. «Et, elle en pense quoi ? Tu lui as posé la question ?» Le Sterling est-il, lui aussi, un handicapé de la communication ? Aussi anodine soit-elle, la question m’en dira plus long sur lui que le regard attendri dont il enveloppe Posy. «Et il attirerait les projecteurs sur elle et elle n’est pas prête pour ça. Je peux l’entendre.» Bien plus qu’il ne se l’imagine. Je ne suis pas une célébrité, mais les activités dans lesquels Rae et moi trempons nous rendent méfiants vis-à-vis de quiconque serait - est - susceptible d’approcher notre bébé. L’adresse de notre domicile se monnaierait cher auprès de qui serait prêt à mettre le prix pour nous détruire et je dénombre trop de candidats à mon goût. Sans le savoir, Midas remue en moi de sombres tracas. Quant à moi, si j’en crois le soupir de mon interlocuteur, la pareille existe. Au moins n’est-il pas réfractaire à la confidence. Je ne brille pas par ma facilité à me mêler au foule. Je suis loin de l’homme sympathique qui attire les autres tel du miel, un ours. En revanche, je suis pertinent. Evasif, certes, mais assez humain pour appartenir à la trempe des bienveillants. «Donc, si je comprends bien, vous avez échangé un baiser il y a longtemps. Il n’a abouti sur rien. Elle t’en voulait beaucoup… et tu lui as fait plus que des appels du pied pour faire à nouveau partie de sa vie, quite à utiliser la carte d’un revival dont tu n’as pas besoin. C’est bien ça ? » Assurément ! Toutefois, deux éléments m’échappent. «Pourquoi elle t’en voulait à ce point ? » A cause d’un échange charnel avorté pour des raisons qui leur appartiennent encore ou de cette victoire prétendument indue pour Midas ? «Elle aurait dû gagner parce que tu es en admiration devant elle ? Tu m’as l’air mordu, Midas. Fais gaffe à pas te montrer plus doux que tu ne l’es vraiment.» Autrement, n’oublie pas d’être toi, sans quoi, la chute sera inévitable et douloureuse.


Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (zoyanwar #2) marriage story
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (zoyanwar #2) marriage story    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyDim 12 Fév 2023 - 14:36
marriage story ft  @Anwar Zehri #2  

Début décembre « Non, c’est … Zoya, c’est pas … Je … » Blblbbl il sait faire autre chose que bafouiller le Zehri ? Ce n’est pas en lançant des bribes de mots qui n’ont aucun sens qu’il va parvenir à arrêter la furie Zoya, celle qu’il a réveillé en la faisant passer pour celle qu’elle n’est pas. Littéralement. Non seulement il l’oblige à prendre l’identité d’une autre – Maze, en l’occurrence et, de ce qu’elle s’en souvient, cette nana n’est autre que sa colocataire – mais en plus, il n’a même pas l’obligeance de lui faire un petit topo sur la situation avant qu’ils débarquent ici. Non, il la jette plutôt dans la cage aux lions sans la prévenir et sans lui dire à quelle sauce elle sera mangée. Et il pense sincèrement, qu’après ça, elle va bien réagir ? Il ne la connait pas suffisamment depuis le temps pour savoir que ce n’est PAS la chose à faire avec elle ? Qu’elle va lui foutre bien plus la honte que s’il était venu seule, sans la dénommée Maze, à ce mariage ? Zoya est en colère, furieuse contre Anwar et vu qu’il l’a invitée que pour remplacer celle qui a dû certainement refuser son invitation, il n’en faut pas plus pour la convaincre de partir d’ici. « Zoya, s’il te plait … » Il la rattrape en se saisissant de son poignet et elle se dégage aussitôt de son emprise, le regard plus noir que jamais « Je suis désolé, d’accord. C’était stupide de ma part … Excuse-moi. » « Ca changera rien, Anwar, je resterai pas plus longtemps parce que tu me sers un discours à vomir et que tu joues de ton regard suppliant pour me faire céder. Si TOI t’es stupide elle le désigne à nouveau de son index avant de se désigner elle-même avec celui-ci moi pas ! ».  

Et alors qu’elle s’apprêtait à nouveau à tourner les talons, pestant contre ce réseau absent sur son téléphone, Zoya se stoppe en entendant Anwar reprendre la parole, se pivotant vers lui au milieu de son explication bancale « Ma tante et mon oncle me foutent la pression, ça les rendait dingues que je vive avec une femme en étant marié à une autre, et j’ai cru que j’aurais la paix en disant que Maze était pas juste ma coloc’ … Qu’après ça ils me foutraient la paix. » La photographe croise ses bras sur sa poitrine, un sourcil se arquant – et possiblement est-t-elle en train de le juger par la même occasion « Sauf que depuis ils me tannent pour la rencontrer, et je … » Elle secoue légèrement la tête, l’incitant voire l’obligeant à finir sa phrase « Je veux pas que Maze sache. Je veux pas qu’elle … » Il a un sérieux problème de diction aujourd’hui, ma parole « Que quoi, Zehri ? Elle laisse retomber ses bras le long de son corps, faisant un ou deux pas pour revenir près d’Anwar qu’elle te trouve ridicule ? A desservir des mensonges à tout le monde en te prêtant une vie qui n’est pas la tienne ? ». Cet inversement des rôles fait peur à voir, tant Zoya parait être la personne mature de l’histoire. Que cela arrive avec certaines personnes comme Birdie ne l’effraie pas, mais avec Anwar, ça lui file la chair de poule. Elle soupire fortement, désespérée par la situation dans laquelle il s’est mise « Je vais te ramener. C’était une idée de merde, je sais pas ce qui m’a pris. » Son regard retrouve celui de l’inspecteur de police et en voyant l’air qu’il adopte, sa colère semble s’apaiser, en venant presque à être peinée pour lui « T’es pas une roue de secours. Je t’ai jamais vu comme telle … »   « C’est pourtant l’impression que tu me donnes aujourd’hui » la remarque est spontanée et pourtant, elle prononce ces mots sur un ton neutre, presque touché. Mais elle n’en démordra pas aussi rapidement, va lui en vouloir pendant longtemps, lui rappellera à la moindre occasion cette situation dans laquelle il la met et elle n’est même pas certaine être capable un jour de lui pardonner. Ce qui ne l’empêche pas cependant d’accepter de mettre de l’eau dans son vin « Laisse tomber, on reste. Ou du moins, elle reste, parce que lui aurait dû revenir, c’est certain – et, elle en est persuadée, il aurait continué dans son mensonge auprès de sa famille où il aurait prétexté qu’il avait dû raccompagner Maze parce qu’elle ne se sentait pas bien  et comme on va pas te ridiculiser encore plus, je vais jouer le jeu et prétendre être Maze pour le restant de la journée… et son regard interroge Anwar de la soirée et de la nuit parce que ça va s’éterniser n’est-ce pas ? ». Bon, elle n’est jamais réellement contre s’éterniser à faire la fête, mais aujourd’hui, c’est différent parce qu’elle a un rôle à jouer « En revanche, Zehri, tu vas devoir me traiter comme si j’étais ta reine elle en fait des tonnes, mais au moins, elle n’est plus en colère. Du moins pour l’instant interdiction de te montrer grumpy ou de m’envoyer tes vannes douteuses. Tu me dois bien ça vu ce que tu m’obliges à faire elle marque une nouvelle pause, venant à se saisir de son bras, passant le sien en dessous puis t’a pas le choix si tu veux avoir des chances de te faire pardonner ». Un mince sourire nait alors sur le coin de ses lèvres et elle l’encourage à avancer pour qu’ils rejoignent le cœur de la fête.



(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (Loukas & Adriana) it's just a matter of time before the truth comes out
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Loukas & Adriana) it's just a matter of time before the truth comes out    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySam 11 Fév 2023 - 15:49



it's just a matter of time before the truth comes out

feat {@=4648}Adriana Castillo{/@} {#}3{/#} &  {@=5994}Loukas Hardy{/@} {#}2{/#} ❀


Janvier 2023. Le comportement qu’adopte Adriana ne présage rien de bon à l’échange qui va s’ensuivre. Iris en a conscience, sait qu’elle va devoir canaliser sa sœur d’un côté et user de douceur avec Loukas de l’autre quant à cette vérité qu’elle s’apprête à lui révéler. Adriana n’utilisera pas de pincettes et c’est pour cette raison qu’elle lui a expressément demandé, durant le trajet qui les a menées jusqu’ici, de la laisser parler en premier. Et si elle a acquiescé, il semblerait qu’Iris ait sérieusement du souci à se faire, alors qu’elle sert de bouclier humain entre Loukas et Adriana, se trouvant assise entre les deux sur le banc. « Ca va Loukas ? T’as passé de bonnes fêtes en famille ? Avec tes parents ? » Il n’en faut pas plus pour qu’Iris se retourne et capte le regard de sa cadette. Si Ade’ lui a offert un regard noir tout à l’heure, c’est au tour de l’ainée d’en faire de même, se retenant de ne pas la bousculer à nouveau – et la faire tomber du banc, au passage, peut-être que ça lui remettrait les idées en place. Elle sait que sa question est volontairement orienté vers sa famille, vers ce père surtout qui n’est plus le leur depuis des années et qu’elle amorce là, le départ de cette conversation qui ne va pas être évidente à avoir - Oui, ça va. Nous avons passé un bon moment en famille. Et vous alors ? « Très bon aussi ». Cette réponse spontanée est volontaire de la part d’Iris, parant ainsi Adriana à un quelconque commentaire supplémentaire. Parce qu’elle sait dans quel état d’esprit elle se trouve, jalouse de ce Noël de plus que Loukas a passé avec leur père, quand, elle, n'en a jamais eu l’opportunité d’un seul. De plus, l’attaque n’est pas la solution aujourd’hui et elle préfère changer de sujet au plus vite, ce que Loukas fait en reprenant la parole… ou presque - Je nous ai préparé des Muéganos. J’espère qu’ils seront bons. Mon père m’a donné la recette, et m’a expliqué comment les préparer.  Comme tu m’as raconté que tu… que vous veniez du Mexique, j’ai pensé que ça te rappellerait des souvenirs. J’espère rendre hommage à ta… à votre maman. Je les ai fait avec amour. Et si seulement il savait à quel point il rend hommage à leur mère. S’il savait que cette même recette, que son père – leur père – lui a donné, n'est autre que celle de Rosa. S’il savait que cette recette, elle l’a déjà réalisée elle-même avec leur père, les souvenirs émergent à nouveau dans son esprit. Et alors qu’elle se saisit de l’assiette, tentant au mieux de ne laisser rien transparaître avec un éternel sourire flanqué sur les lèvres, Iris ne peut dissimuler une certaine tristesse dans son regard, ses sourcils s’affaissant bien malgré elle. Elle se racle la gorge, tente de retrouver les yeux de son demi-frère pour le remercier « Merci, Loukas, ils ont l’air très bon et ils sont divinement bien réalisés ». La symbolique du geste la touche, la bonté et la gentillesse de Loukas également et pourtant, la peine est sûrement le sentiment le plus exacerbé chez elle à cet instant, au point où elle ne prend pas l’initiative de tester un des muéganos qu’il a soigneusement préparé. « J’y goûterai après », ajoute-t-elle ne voulant pas le vexer. Elle a besoin que la vérité sorte, et au plus vite, tant elle a l’impression d’étouffer. Elle dépose alors soigneusement l’assiette entre elle et Adriana et alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, Loukas le fait à sa place - Pour l’autre jour, je te propose d’oublier ce qu’il s’est passé et de repartir à zéro. Je ne voulais pas insinuer que tu ne savais pas chanter… et si à un moment je t’ai blessée, j’en suis désolé… Il s’adresse à Adriana et Iris trouve que la démarche qu’il entreprend est plus que louable. Son regard se tourne alors vers Ade’, la suppliant presque de celui-ci pour bien réagir et accepter ses excuses - au moins, si ce n’est reconnaître ses torts à elle aussi. Elle les laisse échanger, sans vraiment intervenir – du moins, elle essaye – et finit par reprendre la parole, au bout d’un moment « Loukas… Si je t’ai demandé de venir nous rejoindre aujourd’hui… c’est parce qu’Adriana et moi avons quelque chose à te dire… . Elle est bien trop évasive, en a conscience, et c’est pour cette raison qu’après une profonde inspiration, elle ajoute à propos de ton père » L’utilisation du “notre” est retenue pour le moment, volontairement, souhaitant avant tout prendre soin d’expliquer la situation à Loukas.  

codage par aqua


Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Midas & Amos #2) DEVOTED FATHERS    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyJeu 9 Fév 2023 - 16:05



DEVOTED FATHERS
Midas #2  

@Midas Sterling  

Je connais peu la mère de Posy et, pour cause, Midas et moi, nous nous découvrons réellement grâce à nos gamines. Ce point commun est plus efficient que les liens du sang, faute à la différence d’âge. Avant d’être un cousin, j’étais surtout le papa de Sofia avec laquelle Olive et le jeune artiste s’entendaient à merveilles. Il n’y a donc rien de vexant ou d’étonnant à ce que nous entretenions, seulement aujourd’hui, une relation susceptible d’évoluer vers de la complicité. Nous avons l’un l’autre des conseils à nous offrir, des besoins d’être rassuré à propos de l’éducation que nous offrons à nos enfants. Un jour, peut-être serons-nous amenés à lever les illusions, mais pas aujourd’hui ou pas avec des mots. Tandis que j’apprends le désamour de son ex envers la technologie, je doute que la blondinette en soit protégée et je le manifeste en grimaçant. «Je te le souhaite, de tout coeur, et je suis sincère, mais…» Mais, ce n’est pas gagné. ça l’est moins que Micah gagnant sa liberté pleine et entière. Je sais par avance que je m’apprête à l’étouffer - je le fais déjà - et qu’elle me reconnaîtra rapidement les travers du père intrusif et coupable d'ingérence. Qu’importe, cependant. Je compte sur Raelyn pour faire bonne mesure, pour me servir de garde-fou - elle s’est engagée à l’être - et à calmer le tempérament d’une Micah qui, malgré son jeune âge, présente les premiers symptômes d’une personnalité en acier trempé et d’un caractère en béton armé. J’avance qu’elle le tient de sa mère, on me confirme que je n’ai rien à envier à cette dernière. Souvent, j’en ris à la faveur de la bonne foi. Aujourd’hui, alors que Midas souligne l’évidence, je feins de m’en plaindre. «Oh que oui ! Quand elle a une idée en tête, il faut la lui sortir à coup de pioche et, encore, ce n’est pas garanti.» Les lèvres rehaussées par un sourire, je me trahis d’emblée : j’aime ça et je l’admets sans peine d’un «On ne s’ennuie jamais avec elle. Je ne m’ennuie pas et je m’arrange pour qu’elle ne se fasse pas chier non plus.» Autrement dit, je déploie tous mes atouts et, parfois, mes défauts, pour provoquer des moments tendres, des colères noires, des heures rouges de passion ou de colère sourde. Je peux déclencher des ouragans de tendresse ou des tempêtes de rage. «Et, oui. Elle comprend, ce qui me change d’ailleurs. J’ai juste peur qu’elle comprenne un peu trop. Elle a les moyens de ses ambitions, mais si elles ne dépendent pas que d’elle…» Si je suis une donnée pour résoudre l’équation pèse sur mes épaules la responsabilité de ne pas échouer dans mon combat contre l’alcool, d’être à la hauteur de ses espoirs, de ne pas flancher, jamais, au risque de dénier mes promesses, de cracher sur mes serments et cette simple idée m’angoisse, sur le champs. «Et, c’est ce qu’on dit, oui.» ai-je ponctué après quelques secondes d’un silence d’une réflexion profonde. « Qu’accepter, c’est le début de la guérison. Utiliser ce mot-là aussi, ça l’est.» J’ai bu une gorgée d’eau qui m’a semblé d’une fadeur à pleurer pour un caprice, celui-là étant une bon whisky sans glace. J’en ai soupiré et, de suite, je me suis accroché pour ne pas envisager de ce que je pourrais acheter une bouteille, Midas à peine parti. Je tiens le coup en me concentrant sur mon cousin, sur sa situation et ses décisions à propos de Posy. Je lui confie ce que j’imagine possible de lui pendre au nez. Lui, il n’est pas surpris et je me souviens avoir été rassuré par son intelligence paternelle. «Et, ça tient à qui d’autres ? C’est ta vie, non ? » Va-t-il me parler de son agent ? De son attaché de presse ? De ce qu’il est nécessaire de cultiver un faux-célibat pour ne pas frustrer les fans ? Des conneries ! De grandes stars sont mariées, depuis des années, et ils continuent à remplir les salles. Midas ne mérite-t-il pas mieux que d’être un objet de fantasme pour des gamines aux hormones en ébullition ? N’a-t-il pas le droit de rencontrer quelqu’un ? De vivre une magnifique histoire d’amour ? J’en suis convaincu, au même titre que je nourris la certitude que la jeune femme dont il est question pourrait avoir décroché la palme ? A-t-il les yeux qui brillent en parlant d’elle ou suis-je soumis à la fertilité de mon imagination ? Curieux, je l’observe. Hébété, j’écoute l’exposé de soucis qui, à mon sens, n’en sont pas réellement. Une part de moi déclarerait sans crainte d’être condamné qu’il ne l’ignore pas, raison pour laquelle il élude au profit des exigences de la maisons de disque. «Tu l’as peut-être fait, tout dit. Tu as peut-être besoin de te nourrir d’autres choses, de nouvelles expériences ou de parler de celle qui te préoccupe aujourd’hui.» Le sous-entendu a trait à la paternité ou… à la finalement citée par son prénom : Jo. Evidence. «Des vieux souvenirs comme ce baiser, si je comprends bien. Ma foi, tu n’es pas obligé d’en reparler pour savoir si elle est toujours amère à cause de sa défaite ou s’il y a autre chose.» Je suis lucide sur l’embarras de mon interlocuteur, mais je n’y prête guère d’attention. «Vous avez repris contact comment ? Elle ? Toi ?  »   


Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: ≈ bibliothèque
Isaac Jensen

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Rechercher dans: les clubs   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: ≈ bibliothèque    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyLun 6 Fév 2023 - 2:54
never never #2, colleen hoover & tarryn fisher
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: (Eliya #2) you still owe me a reason...
Zoya Lewis

Réponses: 11
Vues: 771

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Eliya #2) you still owe me a reason...    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySam 4 Fév 2023 - 23:07
you still owe me a reason - ft    @Elijah Walker   #2  

Juillet 2022. Le franc parler de Zoya n’est jamais bien loin. Le climat, bien qu’apaisé entre elle et Elijah, ne l’empêche nullement de reprendre ses bonnes vieilles habitudes, surtout quand le côté bien trop sûr de lui du Walker l’agace toujours autant. Cette fois, cependant, sa remarque est dite avec un certain amusement, comme si soudainement, elle parvenait à rire de leur rupture passée. D’ailleurs, le contraste de leur conversation est flagrant entre le début de celle-ci et l’instant T. La Zoya vindicative a laissé place à une Zoya plus clémente, plus ouverte, plus douce. Etonnant, quand on connait pourtant le tempérament de feu de la photographe, son incapacité à agir avec maturité et son besoin criant de remporter une quelconque victoire – surtout contre un ex qui ait parvenu à l’achever bien plus qu’il ne peut certainement l’imaginer. Mais c’est sûrement parce qu’elle a eu cet attachement particulier vis-à-vis de ce même ex-petit-ami, un attachement qu’elle ne pourrait dire si elle le retrouve en ce moment même pour expliquer son comportement plus calme avec lui, que la conversation se veut plus légère et qu’elle ne cherche plus donc à le mettre KO à son tour pour se venger.  « Je peux que me réjouir pour toi de savoir que tu sois parvenue à trouver encore meilleur que moi. » Ses yeux trouvent le plafond une fois encore, un sourire amusé au coin des lèvres « En revanche, je mettrais ma main à couper que tu n’es pas parvenu, toi, à trouver meilleure que moi » Elle se saisit de son verre au même moment, le portant à sa bouche, une certaine fierté naissant sur ses traits face à cette boutade tout en adressant un clin d’œil à Elijah. L’aisance avec laquelle les mesquineries reviennent entre eux est déroutante et pourtant semble si facile, que Zoya elle-même ne se rend pas compte qu’elle est en train de se laisser prendre au jeu.

Des confessions s’ensuivent, Zoya parlant du père de sa fille qui a pris la poudre d’escampette, la laissant désormais seule à endosser cette responsabilité de parents. Une responsabilité qu’elle ne parvient encore à maitriser, due à des doutes qui persistent après des erreurs qu’elle craint de pouvoir réitérer, face à la difficulté de l’exercice. Elle partage ses doutes avec Elijah, dans une aisance une nouvelle fois curieuse « Facile, j’ai toujours été celui de nous deux qui a le plus cru en toi » Et cette fois, la main d’Eli’ vient frôler celle de Zoya, dans un contact qui se veut aussi bref que surréaliste, aussi doux que hésitant. Le contact est toutefois suffisant pour que l’australienne retrouve le regard de son ex, le gratifie d’un sourire pour ses mots mais aussi ce geste, même si elle hait la sensation qu’il lui procure. Une sensation de déjà-vu, de nostalgie et surtout d’inachevé, celle de leur relation passée, ou du moins, de ce qu’elle était, aussi facile et naturelle que pouvait être leur alchimie. L’apaisement est définitivement agréable mais est sûrement trop beau pour être vrai quand un sujet aussi houleux que l’identité du père de Chloe s’apprête à être abordé.

Elle le voit se décomposer au fur et à mesure de ses mots. Surtout au moment où elle prononce le nom de celui dont elle aurait peut-être mieux fait de taire. « Freddy Mulligan ? » Lui-même. Zoya est dubitative, inspecte les traits d’Elijah et comprend qu’il y a quelque chose qu’il ne lui dit pas. Elle s’impatiente et ce n’est pas dans son regard qu’elle trouvera la réponse, encore moins dans cet air idiot qu’il adopte sûrement en guise d’auto-défense, bien inutile d’ailleurs, car cela ne changera en rien la vérité et la réalité des choses. « Euhm… tu te rappelles de ce fameux secret de famille que j’avais découvert avant de quitter Brisbane ? » Zoya acquiesce lentement, son sourcil toujours arqué alors que son ex-petit-ami semble perdre tous ses moyens, ce qui l’agace sûrement plus que son arrogance d’un peu plus tôt « Oui, et ? » Elle le presse car elle sent que ce qu’il s’apprête à lui dire ne va pas lui plaire et cela commence tout autant à l’agacer qu’à l’angoisser. « Eh bien, euh – bon, ça sert à rien de passer par quatre chemins… c’était Freddy, le secret que mon père gardait » Les yeux de la jeune femme s’écarquille alors que, cette fois, elle plisse des yeux, tentant de faire le rapprochement entre Freddy, le paternel Walker et Elijah « Ce qui fait de moi – euhm, l’oncle de ta fille » Le cheminement tend à se faire progressivement dans l’esprit de la photographe et quand elle prend pleinement conscience de l’énième confession d’Elijah pour la soirée,  son air change du tout au tout. « Attends, attends… tu es en train de me dire que elle a reculé sa chaise, comme si elle était prête à bondir de celle-ci, tandis qu’une de ses mains se dresse entre elle et Elijah ton père a fourniqué avec une autre et il a eu Freddy avec elle ? C’est ça que tu es en train de me dire ? Et donc que Mulligan est… Zoya se rappelle parfaitement que Freddy lui ait confié avoir été adopté tout comme elle se souvient qu’il lui ait expliqué pourquoi il lui en a voulu qu’elle abandonne leur fille de la sorte, quand lui-même a subi la même chose à sa naissance fuck ! son regard fixe le sol alors qu’elle réalise le lien unissant Elijah et Freddy ton demi-frère ? » Elle est tout autant abasourdie qu’Eli’ ne peut l’être et c’est pour cette même raison qu’elle préfère se lever, son appétit définitivement coupé. « Je crois que j’ai besoin de prendre l’air ». Elle laisse le choix à Elijah de la suivre ou non mais c’est sans un regard, aucun, qu’elle quitte la salle du restaurant, inspirant un bon coup une fois qu’elle se trouve à l’extérieur de celui-ci. Se savoir reliée à Elijah de la sorte, savoir qu’il est l’oncle de sa fille la perturbe bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, quand cette même petite fille aurait pu être la leur, si leur histoire n’avait pas été écourtée. Sa rancœur contre Freddy ressort également, les similitudes flagrantes entre Eli et le Mulligan saisissantes, quant au fait de choisir toujours la fuite plutôt que d’assumer des sentiments ou une quelconque responsabilité. Zoya ne saurait dire à cet instant ce qui la rend la plus nerveuse entre ces deux constatations, ni même ce qu’elle ressent face à ce constat – de la colère ou des regrets.
 

(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 YV4dgvCSujet: ≈ megan williams
Megan Williams

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Rechercher dans: moodboards   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: ≈ megan williams    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySam 28 Jan 2023 - 19:45


LE PLUS DOUX DES POISONS - BELLADONE
Explication de rang #2


L'empoisonneuse
La Belladone (Atropa belladonna) est une plante herbacée vivace de la famille des Solanacées. Elle est parfois désignée par divers noms : « belle cerise », « belle-dame », « bouton noir », « cerise du diable », « cerise empoisonnée »... Son nom fait référence à Atropos, une des trois Moires grecques, l’inflexible qui coupe le fil de la vie que ses deux sœurs ont fabriqué et déroulé. Le mot belladona renvoie quant à lui à l’italien Bella donna (belle dame).

Poison mortel, la belladone fut aussi utilisée pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes élégantes appliquaient sur leurs yeux quelques gouttes d'une infusion à base de belladone qui avait pour effet de dilater leurs pupilles et de leur donner de profonds yeux noirs, des yeux de biche. Un regard sombre lié à la dilatation de la pupille avait semble-t-il le pouvoir de susciter la convoitise de la gent masculine, ce serait l'une des manifestations de l'excitation sexuelle et du désir. A cette époque, la belladone sous forme de décoction sert également de pommade destinée à blanchir la peau mais aussi à farder les joues d’un joli rosé.

Durant l’Antiquité, la morelle furieuse entre dans la composition de breuvages destinés aux prêtres et prêtresses qui souhaitent entrer en transe. Les Ménades sont des femmes possédées pratiquant des rites orgiaques dédiés à Dionysos. Une dose raisonnable les jetait dans les bras des hommes ; une dose plus forte les rendait enragées à en tuer sauvagement leurs amants.

Très tôt utilisée pour provoquer des hallucinations, cette plante était également utilisée à des fins criminelles. L’un des usages que l’on retient aujourd’hui est son utilisation lors des interrogatoires des sorcières au Moyen-Âge, celles-ci soumises à la question devaient boire une concoction à base de Belladone, prises d’hallucinations et de démence les prétendues sorcières avouaient tout et n’importe quoi.

La Belladone agit sur le système nerveux, et toutes les parties de la plante sont toxiques, les baies en particulier. Celles-ci présentent une saveur douce et sucrée trompeuse. L’ingestion de 5 à 20 baies provoque hallucinations et troubles respiratoires. Une trentaine de baie entraine la mort. Toutefois, bien utilisée la belladone n’est pas fatale. C’est l’herbe magique des sorcières par excellence.


Megan et ce rang
Vous l'aurez compris, le rang Le plus doux des poisons est une référence à cette plante toxique, voire mortelle, dont le goût particulièrement doux est fallacieux. De plus, son utilisation pendant la renaissance illustre la vanité et le désir de plaire, qui collent plutôt bien à certains aspects de la personnalité de Megan.

icônes de ooolympia, sources wikipédia & tela-botanica
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptySujet: (Loukas & Adriana) it's just a matter of time before the truth comes out    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 11 EmptyLun 23 Jan 2023 - 22:28



it's just a matter of time before the truth comes out

feat {@=4648}Adriana Castillo{/@} {#}3{/#} &  {@=5994}Loukas Hardy{/@} {#}2{/#} ❀


Janvier 2023. Elle n’a pu s’empêcher de lui demander son numéro de téléphone après leur première rencontre. Et même si Iris n’a jamais pris la peine de le recontacter jusque-là, dire qu’elle n’a jamais envisagé de le faire serait mentir surtout avec les fêtes de fin d’année qui viennent de s’écouler. Mais envoyer un simple Joyeux Noël, message pourtant anodin, lui paraissait être suspect et elle ne pouvait se résigner d’avouer à son demi-frère qu’ils étaient reliés au détour d’une conversation sms. Ni à cette période de l’année où elle n’a eu aucun mal à l’imaginer avec son père, ou plutôt leur père, autour d’un bon repas, plus heureux que jamais. Détruire cette image idéale qu’il peut avoir de ce père qu’ils partagent n’est pas quelque chose qui l’enchante tout particulièrement mais, aux yeux d’Iris, cela devient nécessaire. Le mensonge est quelque chose qu’elle veut éviter à tout prix, surtout quand elle estime qu’il est en droit de connaître la vérité. Le laisser dans l’ignorance comme elle et Adriana ont pu l’être pendant toutes ces années lui est insupportable et c’est pour cette raison que, deux jours plus tôt, elle est entrée en contact avec Loukas pour lui proposer un rendez-vous. Elle a été plutôt évasive sur la raison de leur rencontre et a surtout évité de lui préciser qu’elle serait accompagnée d’Adriana, alors que les deux se connaissent – et que leurs rapports ne semblent pas au beau fixe.

Iris sait d’ailleurs cette dernière réticente mais l'aînée ne lui a pas laissé le choix. Loukas se doit d’être au courant, au même titre qu’elles, et il est hors de question qu’elle se défile face à l’exercice. « Promets-moi d’être sympa et compréhensive » parce qu’elle n’oublie pas les détails qu’elle lui a donnés concernant leur dernière rencontre, celle où Adriana ne s’est pas montrée particulièrement clémente avec le jeune homme. Elles descendent de la voiture et rejoignent en quelques minutes la promenade le long du fleuve. Elles s’arrêtent à un stand pour commander une boisson – fraîche pour elle, et elle en prend également une pour Loukas – et l’attendent ensuite patiemment, appuyées contre la longue rambarde longeant le fleuve. Lorsque Iris le reconnait au loin, elle lui fait un petit signe de la main et affiche un grand sourire, malgré l’appréhension et cette boule qu’elle peut ressentir au creux de son estomac, tout de même heureuse de le revoir « Bonjour Loukas ». Sa main vient à se poser sur son avant-bras, le seul geste tendre qu’elle se permette pour le moment à son encontre, tant en faire davantage pourrait paraître suspect. Ils ne sont, à ses yeux, que deux inconnus qui ont partagé un cours de cuisine ensemble, même si sa vision ne saurait tarder à changer une fois qu’elle et Adriana lui auront révélé la vérité. « Je te présente Adriana… ma sœur. Mais je crois que vous vous connaissez déjà » Elle adopte un air presque désolé en faisant les présentations et donne un coup de coude discret à sa cadette pour l’inciter à le saluer poliment. « Je t’ai pris de quoi te désaltérer avec cette chaleur » Elle lui tend un thé glacé et même si elle est toujours souriante, on sent l’appréhension qui gagne ses traits. « On s’installe ? » Elle désigne le banc libre non loin d’eux, cette proposition loin d’être anodine, quand elle sait que Loukas va avoir besoin d’être assis pour entendre ce qu’elles ont à lui révéler.


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