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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: la vita è una combinazione di pasta e magia (ugo)
Ugo De Luca

Réponses: 10
Vues: 873

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: la vita è una combinazione di pasta e magia (ugo)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 25 Mar 2023 - 21:42


Répertoire des sujets


les williams • 56 rps
Flashback •  trickiest of them all • ginny #1 •  6 rps
2024 • viva las vegas • savannah #4 •  en cours
2023 • learn to let it go • auden #4 • 5 rps
2023 • here for you • savannah #3 • 10 rps
2023 • did i do that? • savannah #2 • 10 rps
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valugo 84 rps
2024 • no question ok • val #10 • 05 rps
mars 2008 - flashback • at first sight • val #09 • 04 rps
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2024 • try to separate them • val #07 • 09 rps
2024 • is it a good idea? • val #06 • 7 0rps
2024 • go all in • val #05 • 11 ops
2024 • ordinary family • val #04 • 12 rps
2024 • Quiproquos • val #3 • 07 rps
2024 • now that we don't talk • val #2 • 08 rps
2024 • il faut qu'on parle • val #1 • 07 rps

andy 12 rps
juin 2023 •  let's start again #2 • andy #2 • 05 rps
mars 2023 • barbecue d'été • andy #1 • 07 rps

le world 22 rps
2023 • vroum vroum • adèle •  en cours
2024 hangover ft consequences • zelda #02 • en cours
2023 • sink or swim • zelda #01 • 11 rps
2023 • terrible accident • ishtar •  03 rps
2023 • shouldn't hear that • becca • 06 rps
2023 • total eclipse • love • 02 rps

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Baby is coming (Zoya)
Zoya Lewis

Réponses: 9
Vues: 1047

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Baby is coming (Zoya)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyVen 24 Mar 2023 - 7:14
baby is coming ft  @Lexie Walker  #1  

Mi-mars 2022. « Il sait tout. Il connaît ma mère, il connaît mes sentiments. Je suis allée le voir en lui disant que je l’informais de la grossesse, pour faire les choses bien, et que j’irais me faire avorter. C’est là qu’il a dit que lui, il voulait de ce bébé. » C’est là aussi que son amie, si déterminée qu’elle puisse être caractériellement parlant, tout autant qu’elle a pu l’être à l’égard de Noah en lui annonçant de but en blanc qu’elle allait avorter, a remis en doute ce qu’elle a affirmé. Cela l’étonne d’ailleurs à Zoya, connaissant le tempérament de Lexie qui est tout autant bornée qu’elle. C’est pour cette raison qu’elle fronce les sourcils, réfléchissant aux raisons qui ont poussé les doutes à s’immiscer dans l’esprit de la brune. « Je ne sais pas si j’arriverai à faire ma part. Mais est-ce que ce ne sera pas suffisant, si lui fait la sienne ? Est-ce que ce n’est pas mieux de ne pas avoir de mère qu’avoir une mère horrible ? » Une mère horrible, la sienne en l’occurrence et Zoya comprend parfaitement le parallèle « C’est ce que je croyais aussi Elle parle en connaissance de cause mais ne s’épanche pas davantage sur le sujet à ce moment-là Mais est-ce que tu arriveras à vivre avec l’idée que ton enfant grandisse sans que tu ne sois à ses côtés ? A continuer ta vie comme si de rien n’était ? ». Faire abstraction de cet enfant, elle sait de quoi elle parle Zoya. Elle est passée par là après avoir abandonné quelques mois plus tôt sa fille dans les bras de son père, l’ayant fait dans cette même optique : éviter à Chloe de grandir avec une mère incapable. Mais elle sait aussi les sentiments qui l’ont habité les jours qui ont suivi et qui lui ont fait perdre le contrôle de ses émotions, qui l’ont fait tourner en rond des heures durant dans sa chambre d’hôtel. Toute distraction n’a aidé en rien à apaiser la culpabilité grandissante, au manque de sa fille dans ses bras. Et lorsqu’elle conte cet épisode de sa vie à son amie, et notamment le fait que cela a été la pire connerie qu’elle ait pu faire, la réaction de Lexie ne se fait pas attendre. « Pourquoi ? Pourquoi c’était la pire connerie de ta vie ? » N’est-ce pas évident pour elle ? La question la fait bondir, son regard devenant mauvais quand pour elle, la réponse est une évidence, mais la Lewis n’a pas le temps de réagir que Lex’ reprend « C’est pas une nouvelle attaque contre tes capacités, Zoya, mais … pourquoi t’as changé d’avis ? Pourquoi t’as fait demi-tour ? » « Putain mais tu crois sérieusement qu’abandonner quelqu’un derrière soi, c’est une chose facile ? Que les regrets ne finissent pas par venir te ronger après ça ? Puis merde, c’est ma fille dont il était question ! Elle me manquait tout simplement. Et je pouvais pas lui infliger ça » Et Lexie sait très bien ce que c’est que d’être abandonnée, Zoya se mordant la langue pour ne pas balancer le nom d’Elijah en exemple à la brunette. « Je préfère faire tout mon possible pour être à la hauteur de mon rôle de mère plutôt que de lâchement baisser les bras ». Le ton de sa voix s’est apaisé au fur et à mesure des mots prononcés. Parler de cet épisode avec Lexie lui fait remonter tous les sentiments et toutes les émotions qu’elle a pu ressentir lors de cette période de sa vie, qu’elle préférerait pouvoir laisser derrière elle.

La discussion s’allège cependant, Zoya usant d’humour face à une Lexie désemparée, proposant à celle qui n’a jamais été proche de sa mère – véritable garce par ailleurs il faut le reconnaitre – de devenir une Lewis « Je veux bien partager ta mère, mais t’avoir comme sœur, je passe ! » « Connasse ! »  sort-t-elle spontanément en lui tirant la langue à son tour. « Et quoi ? On ira au parc regarder nos enfants faire du toboggan ? » Zoya hausse les épaules, c’est vrai qu’il y a plus alléchante comme proposition, que cela dénote totalement avec leurs précédentes retrouvailles dans une boite de nuit, à enchaîner les verres et les beaux garçons. La photographe n’a cependant pas le temps de réagir, Lexie se levant soudainement, laissant une Zoya pantoise qui se contente de la regarder paniquer « C’est pas ce que je veux ! C’est pas du tout ce que je veux ! » « Lex, attends ». Mais cette dernière a déjà pris la poudre d’escampette, ne laissant pas le temps à Zoya de la rattraper, claquant la porte sur son passage, provoquant ainsi les cris de Chloe, désormais réveillée.

(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (Miris #1) Food coma
Invité

Réponses: 19
Vues: 893

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (Miris #1) Food coma    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMer 22 Mar 2023 - 12:45



food coma

feat  {@=5733}Michael Ackerman{/@} {#}1{/#} ❀


décembre 2022 “Oups ?” Ils se sont déplacés, se sont fait maudire par une bonne partie des spectateurs présents eux aussi pour assister à la projection de ce film en français, la faute évidemment à l’américain qui a oublié ses lunettes. Le fait qu’il ne se sente qu’à moitié coupable et prenne à la légère ce possible retour du bâton lorsque de futurs clients viendront au bureau et les reconnaitront font avoir un regard noir à la mexicaine qui ne manque pas de lui donner un vigoureux coup de coude.  “Oh ça va.” . Elle le fusille du regard avant qu’un sourire vienne à se dessiner au coin de ses lèvres en levant les yeux au ciel.

Iris s’est installée de manière confortable durant la projection et peut-être aurait-t-elle dû éviter car il n’est pas improbable qu’elle ait piqué du nez à plusieurs reprises. La lecture des sous-titres y ont contribué également, tout comme la fatigue accumulée de la journée.  “J’ai rien compris à l’histoire mais j’ai passé une super soirée.” La remarque ne manque pas de faire sourire Iris « Tu n’as fait aucun effort aussi ». Il n’avait même pas l’excuse qu’il n’y voyait rien sans ses lunettes, ils s’étaient suffisamment rapprochés pour qu’il puisse y voir “Bon je crois que j’ai “un peu” fermé les yeux à certains moments, c’est peut-être pour ça” Qu’est-ce qu’elle disait. Et d’ailleurs, c’est un regard accusateur, presque outrée qu’elle lui jette, portant sa main à sa poitrine. “Me regarde pas comme ça, t’avais pas l’air passionnée non plus.” « C’est pas vrai. Le film était passionnant, tu n’as juste aucun goût pour les bonnes choses ».  Iris en joue et se fait un malin plaisir de le taquiner à ce sujet, sans reconnaitre pour autant qu’elle aussi s’est quelque peu assoupi par moment – et cela n’est aucunement dû à la qualité du film.

“Il commence à être tard t’as envie de faire quelque chose d’autre ou je te raccompagne ?” « Je suis crevée et je pense que je vais rentrer. Mais puisque tu te proposes pour me raccompagner, je ne vais pas refuser ». Jetant les quelques ordures qu’ils ont amassé avec leur stock de nourriture, Iris passe ensuite son bras sous celui de son ami « J’ai passé aussi une bonne soirée. Ou après-midi et soirée plutôt  » Parce que cela faisait des heures qu’ils étaient ici, ensemble « On en avait bien besoin. Merci en tout cas, Micah ». Sur ce, elle dépose gentiment un baiser sur sa joue avant qu’ils ne poursuivent leur chemin jusqu’à la voiture de l’architecte et qu’il la raccompagne jusqu’à chez elle à Spring Hill.


codage par aqua


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: max ▲ grievances
Max Novak

Réponses: 35
Vues: 1288

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: max ▲ grievances    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 18 Mar 2023 - 16:44

Historique des sujets

décembre 2023
wildflowers and wild kittens ≈ adèle shephard

octobre 2023
halloween is the only time people can become what they want to be without getting fired ≈ noor guerrero #4

août 2023
las mujeres ya no lloran, las mujeres facturan ≈ lola angelo
whad doesn't kill me makes me want you more ≈ noor guerrero #3

mai 2023
beat your fantasy ≈ archie kwanteen #2
au bout de mes lèvres les mots m'attendent ≈ logan novak
viva la vida ≈ noor guerrero, dani hwang, jiyeon park, hugo blanchard, kai luz
flew me to places i'd never been ≈ noor guerrero #2

avril 2023
no mercy for the brave ≈ jackson mills
do not settle for the ordinary ≈ chelsea cavanagh #2

mars 2023
you'll find the real thing instead ≈ noor guerrero #1
maxhiam ≈ siham fowler

février 2023
misery business ≈ chelsea cavanagh #1

novembre 2008
and if i fall i'll take it all ≈ jordan fisher

2004
the sharp knife of a short life ≈ archie kwanteen #1
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Boulevard of disenchantment ※ ZOYA
Zoya Lewis

Réponses: 10
Vues: 540

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Boulevard of disenchantment ※ ZOYA    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyDim 12 Mar 2023 - 17:28
Boulevard of disenchantment - ft  @Chelsea Cavanagh #1 

Elles se ressemblent sûrement bien plus qu’elles ne voudraient le reconnaitre. Et c’est sûrement aussi pour cette raison qu’elles ne sont pas parvenues à s’entendre. Deux caractères similaires, surtout avec les leurs, ne peuvent faire que des étincelles. Mais au-delà du caractère, c’est leurs ambitions respectives qui s’entrechoquent. Celle d’une débutante qui veut faire ses preuves et pense avoir le droit de dire le fond de sa pensée face à une confirmée qui se pense au-dessus et ne veut rien entendre, car elle est bien loin d’être compréhensive alors qu’elle a connu ce même cas de figure. Bref, Chelsea et Zoya ont commis des erreurs, ont eu besoin d’un petit remontage de bretelles – en tout cas pour la Lewis – pour s’en rendre compte mais, quoi qu’il en soit, la brune et la rouquine se retrouvent aujourd’hui dans cette galerie d’art. Une rencontre initiée par la photographe qui a accepté de laisser sa fierté de côté et, surtout, qui a accepté de présenter ses excuses à la Cavanagh « On ne m’avait pas informé que les poules venaient d’avoir des dents ? » La remarque la fait pouffer légèrement, tant elle est méritée. Il est vrai que voir une Zoya qui insiste et vienne s’excuser en personne relève d’un miracle. Il est rare qu’elle reconnaisse ses torts aussi aisément, surtout quand il s’agit de quelqu’un pour qui elle n’a aucune attache en premier lieu. Après tout, Chelsea n’est qu’une stagiaire qu’elle a connu par le biais de son travail, loin d’être une quelconque amie ou membre de sa famille. Une preuve de maturité, dirons-nous… « Elle est bien de moi sinon. » Elle parle de la photographie qui se trouve devant elles et celle-ci attire tout particulièrement la curiosité de la Lewis. Un homme âgé, portant ce qui s’apparente à un kilt, dont le sourire est communicatif et réchauffe le cœur. Une visualisation qui la frappe alors que cet homme aux cheveux gris lui rappelle ce grand-père désormais disparu qui lui a communiqué cette passion pour la photographie. Celui à qui elle doit beaucoup, celui avec qui elle a passé une bonne partie de son enfance durant les weekends et jours fériés à arpenter les environs pour le regarder prendre des clichés plus beaux les uns que les autres. Cette nostalgie la gagne face à cette photographie qui dégage une émotion forte chez elle, une qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps, observant avec un sourire similaire à l’homme photographié l’image dont ses yeux semblent incapable de se détacher « Je me suis peut-être trompée sur toi. » C’est Chelsea cependant qui la sort de sa rêverie, alors qu’un certain silence s’est immiscée entre elle face à la contemplation dans laquelle la photographe s’est laissée aller. « J’apprécie vraiment de recevoir tes excuses. » Zoya pivote son regard vers la rouquine, à qui elle offre un sourire reconnaissant. Elle est contente qu’elle accepte celles-ci et s’attendaient plutôt à devoir batailler ce qui ne fait que la réjouir davantage « Surtout que je conçois que je n’ai pas un tempérament... facile à supporter. » Et la remarque ne manque pas de la faire rire à nouveau alors que c’est son corps cette fois qu’elle pivote pour faire face à la Cavanagh « Je ne vais pas nier. Mais on ne peut pas dire que le mien soit mieux. Donc… » Donc, il faut reconnaitre qu’elles sont tout autant fautives l’une que l’autre. « J’ai été à ta place, tu sais. Je me sentais tout autant frustrée d’être utilisée uniquement en tant qu’assistante, bonne à installer et désinstaller le matériel. Bien des fois, j’ai dû collaborer avec des gens qui ne se souvenait même pas de mon nom et ne m’ont rien apporté. Mais, malgré ça… j’ai appris quand même ». Ou presque puisqu’elle réitère les erreurs de ces personnes qu’elle a haït profondément. Elle marque une pause avant de reprendre « J’ai eu tendance à oublier cette place que j’ai pu moi-même occupée. C’est pour cette raison que, si tu le veux, j’aimerai beaucoup que tu travailles à nouveau avec moi. Mais cette fois, je te promets de ne pas agir comme une vraie connasse » Appelons un chat, un chat, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres au même moment qu’elle use de ce qualificatif peu gratifiant pour elle-même. « Je te demanderai juste d’accepter aussi que tu ne feras pas toujours ce dont tu as envie. Que c’est ainsi mais que c’est aussi de la sorte que tu apprends ». Telles sont les conditions qu’elle souhaite lui rappeler si elle souhaite retravailler avec elle pour faire en sorte que les choses se déroulent mieux que la première fois. Zoya ne doute pas cependant que Chelsea aura certainement les siennes à poser mais elle est prête à les entendre aussi.

Lorsque la conversation à ce sujet est close, Zoya reporte son regard sur la photographie dont Chelsea est à l’origine « C’est ton grand-père ? ». Elle demande cela avec douceur et curiosité, souhaitant se pencher un peu plus sur le travail de la jeune femme, chose qu’elles n’ont jamais eu l’occasion de faire encore.


(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (Miris #1) Food coma
Invité

Réponses: 19
Vues: 893

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (Miris #1) Food coma    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyDim 12 Mar 2023 - 13:50



food coma

feat  {@=5733}Michael Ackerman{/@} {#}1{/#} ❀


décembre 2022  “Tu as une meilleure solution peut-être ? Fais-moi confiance !” Une meilleure solution, non. Lui faire confiance… elle voulait concernant son sens de l’orientation mais elle a vite déchanté. Donc difficile après ça de lui faire confiance, surtout quand il confie leur sort entre les mains d’une bande d’adolescents. Elle se tait cependant, suit son ami et donc le binôme et ils finissent par trouver la sortie d’une rapidité assez déconcertante de ce labyrinthe qui lui paraissait sans fin. Elle doit reconnaitre que Mich’ a eu une bonne idée en leur demandant leur aide, mais c’est sans compter sur une Iris qui s’accorde un petit peu de crédit parce qu’elle a indiqué une direction sur toutes les autres qu’ils ont dû prendre “On va dire ça pour sauver notre fierté oui.” Même si elle adopte cette mine innocente, il la connait suffisamment pour savoir qu’il s’agit bien là de sa fierté dont il est question. Elle n'aime pas perdre, et même si dans ce cas de figure, elle a gagné – pardon ils ont gagné – elle n’aime pas ne pas en avoir un tout petit peu de crédit.

“Un peu ? Y a de quoi nourrir tout le cinéma là” Ils ont eu les yeux plus gros que le ventre, emportant sur leur passage, jusqu’à ce parc pour assister à la projection du film, toutes sortes de nourritures possibles. Il y en a pour tous les goûts, que ce soit du salé en passant par du sucré et il est certain qu’ils ne termineront jamais tout ce qu’ils ont devant eux. Peu importe, ce tout satisfera leurs papilles alors qu’ils regarderont ce film entièrement en français – heureusement avec des sous-titres “A part dire oui, merci et baguette non. Et toi ?” « J’ai essayé d’apprendre un peu avec Channing qui se débrouille pas trop mal en français, mais je ne me souviens plus de rien ». Et puis de là à se prétendre trilingue de ce fait, il ne fallait pas exagérer. Elle avait déjà la chance d’être bilingue, en comptant donc sa langue maternelle, mais ne pouvait s’offrir ce luxe de maitriser une autre langue. Non pas que l’idée lui déplairait, c’est juste qu’elle ne s’est jamais accordée de temps pour le faire. « Mais après ce film, on sera trilingue. Enfin, bilingue pour toi » Parce que de mémoire, il ne maitrise pas d’autres langues, bien qu’il tente, du mieux qu’il le peut, de s’accoutumer à l’espagnol – et, il faut le dire, ce n'est pas toujours une réussite. Rien qu’à voir la nature des mots qu’il connait du répertoire hispanique. “Les langues vivantes c’est pas mon truc. Je maîtrise que les insultes en espagnol et encore.” Qu’est-ce que je vous disais ? A ça, Iris hoche vivement la tête, adoptant un air légèrement moqueur. Mais s’il maitrisait aussi bien ces dernières, c’est peut-être aussi parce que la professeure avait tendance à les utiliser un peu trop. Pour autant, elle ne plaidera pas coupable.

Le film débute et le silence s’installe dans la foule, nombreuse, pour l’occasion. Iris est attentive dès le début, tout en piochant par ci par là quelques friandises sans pour autant dévier son regard de l’écran. Forcément, quand Michael vient à lui murmurer quelques mots à l’oreille, cela ne manque pas de la faire sursauter “Tu vas rire mais j’ai pas pris mes lunettes et j’arrive pas à lire les sous-titres. Tu peux me faire la traduction s’il te plaît ?” Sa tête se recule alors qu’elle le regarde d’un air interrogateur avant que sa tête tourne de droite à gauche « Tant pis pour toi, fallait penser à prendre tes lunettes » dit-t-elle tout aussi à voix basse, d’un air renfrogné, alors qu’ils ont sûrement ce débat une dizaine de fois par jour au bureau. Elle soupire cependant, incapable de laisser son ami se débrouiller par lui-même et un certain air taquin reprend place sur ses traits « Bon d’accord mais si je te fais la traduction, c’est en espagnol dans ce cas ». Il n’a pas le choix, c’est ça ou rien. Mais difficile d’envisager une traduction en quelques langues que ce soit, puisque des chut commencent déjà à se manifester autour d’eux « Désolé » répond alors Iris en faisant un signe de la main à la personne qui commence à se plaindre. « On se rapproche si tu veux. Regarde y’a de la place là-bas. Ca m’a l’air d’être une distance raisonnable pour toi et tes yeux défectueux ». C’est gentillet de sa part et il le sait. Le souci c’est que, s’ils se déplacent, ils vont devoir déranger aussi tout le monde, surtout avec l’amas de nourriture qu’ils ont emporté « Viens ». Tant pis, que les gens râlent. Ils attrapent tout ce qu’ils peuvent pour éviter d’avoir à faire plusieurs voyages, s’excusent une dizaine de fois en zigzaguant entre les groupes de personnes concentrés dans le film et finissent par rejoindre la place qu’Iris avait repéré « On vient de se faire que des ennemis, et par ta faute. Si certains nous reconnaissent en venant nous voir chez Archiris et ne veulent pas travailler avec nous, ce sera entièrement de ta faute ! ». Elle pouffe légèrement, à droit à un chut de plus et grimace en étouffant un nouveau rire avant qu’elle se concentre à nouveau sur le film en donnant un léger coup de coude à Micah pour ce chamboulement lui ayant fait perdre le fil de l’histoire.



codage par aqua


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Amos Taylor

Réponses: 10
Vues: 630

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyJeu 9 Mar 2023 - 21:26


WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS.
Finnley #1  

@Finnley Coverdale   
Au plus il me provoque, au plus je trouve le tricheur intéressant. Il n’est pas dépossédé de la notion de courage et il a démontré plus tôt que son intelligence logico-mathématique surpassait la moyenne. Rien de surprenant, dans ces conditions, que je me penche sur son cas pour lui offrir un job. Je me fiche de son CV. Je me moque même du contenu de son casier judiciaire. Son passé ne m’intéresse pas davantage : il n’est pas voué à être informé du secret des dieux. Il ne représente une menace que pour mon portefeuille, à l’image d’autres gars de son acabit, le même qui s’est pointé dans mon établissement avec cette saleté de boîte de noir qui trône au milieu de mon bureau. Dans ces conditions, le calcul est vite fait : je remplis les poches de Finn et il veille à ce que d’aucuns ne vident les miennes. N’est-ce pas un compromis acceptable ? Est-il réellement nécessaire de lui dicter les termes de son futur emploi ? Il a deviné le job description : les avantages en nature, le salaire et les horaires ne sont que conjecture, si bien que je balaie sa question par une autre. Il est évident que, quiconque me rapporterait de l’argent, y gagnera un pourcentage non-négligeable. Alors, pourquoi est-ce qu’il continue à se murer dans le silence, ce gosse ? Pourquoi ne lâche-t-il pas du lest, non pas pour moi, mais pour lui, pour sa situation, qu’elle soit plus glorieuse que cette forme de vol ? «Vous pourrez jouer quand vous voudrez, ça, je peux vous le garantir.» Juste pour le plaisir s’il le souhaite, à condition qu’il ne cherche pas à me tromper, mais je présume qu’il s’en doute. A contrario, il ne s’ouvrirait pas, enfin, pour me livrer mieux que ce que j'espérais. Je m’étais préparé à ce qu’il négocie le boulot promis, pas qu’il m’explique comment fonctionne ce gadget de malheur ? Je suis aussitôt frappé par ma nature profonde : je n’ai rien d’un malhonnête. Je n’avais jamais entendu parlé de cette maudite machine qui nécessite la présence d’un complice. J’en ai sorti un, mais l’autre, où est-il ? Etait-il le cerveau ? A-t-il formé quelqu’un pour remplacer celui qui a été débouté ? «C’est fascinant. Et je suppose que si je vous mets devant des caméras de surveillance ou en vous baladant dans la salle, vous auriez pu le reconnaître.» ai-je remarqué, perplexe, et réellement impressionné. Je défalque toutes interrogations de mon propos tandis que je tourne l’objet entre mes doigts. «Oui, c’est évident.» J’affirme, convaincu par les complétences desquelles je ne doutais pas réellement. « Et, vous êtes engagés. » Nul doute qu’il en demandera plus que ce qu’il n’est en droit de prétendre : c’est l’assurance de remporter plus que le minimum syndical. « Je vous attends demain, à 15h précises, avec vos conditions. » Je me suis levé derechef, ignorant ce qui m’a dévoilé son expertise polyvalente et je lui ai tendu la main. «On est d’accord ? » Vas-tu la saisir pour sceller cet espèce de pacte ? «Evidemment, une absence serait un refus. cinq minutes de retard aussi.» Quoique la politesse exigerait qu’il me prévienne, de suite ou dès demain matin, qu’il est frileux à l’idée de perdre sa liberté. «Mais, je suppose que c’était déjà entendu.» J’ai épousseté mon pantalon de costume, cheminé vers la porte et, plus sympathique qu’à l’heure de notre rencontre, je l’ai invité à vider les lieux avec, sur mes traits, toute l’expression de ma bonhomie. «Je suppose que je vous dis à demain.» ai-je ajouté, ponctuant le tout d’un “à bientôt, Finn.” En toute honnêteté, je suis convaincu qu’il ne refusera pas et, qu’a fortiori, la tâche lui lui incombera l’amusera beaucoup.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Amos Taylor

Réponses: 10
Vues: 508

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMer 8 Mar 2023 - 23:39


FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Rhett #1  

@Rhett Hartfield   
Au moins ne s’est-il pas esclaffé devant mon aveu. Je l’aurais davantage mal vécu que sa grimace. Elle n’est pas insultante. Elle ne détient pas la substance capable de me vexer. Je ne crains pas le jugement de Rhett, je ne redoute que le mien et, a fortiori, il n’est d’horreurs et de noms d’oiseaux dont je ne me suis pas affublés après cette expérience dans ma propre cave. «Je les ai laissés là. Je ne suis pas redescendu. Il n’y a donc rien pour protéger ma gosse des coins de table.» ai-je relevé, le ton plus léger, néanmoins conscient que tout ou tard, je devrai agir. A quand remonte-t-elle cette découverte ? Des semaines ? Peut-être des mois. Ma lâcheté face à l’alcool est sans égal. L’addiction m’effraie et m’empêche d’agir. Je la subis et, sans le secours de Raelyn, nul doute que j’aurais déjà craqué, replongé tête la première. C’est en elles que j’ai trouvé la force de ne pas flancher, mais ma famille me suffira-t-elle ? « Un peu plus d’un an.» Je refuse qu’elle soit ma raison de me battre et, pour cause, ce n’est pas son rôle de porter avec moi mon fardeau. Mes erreurs, ma réparation. Au contraire, elle finirait peut-être par tomber malade ma gosse. Je n’aurais alors plus le loisir d’affirmer, la joie au coeur, que Micah est en parfaite santé. «Et toi ? Comment ça se fait que tu n’as pas de gosse ? C’est un choix ? » Est-ce que ça dépend plutôt de son mode de vie ? De son job ? Du reste, l’écart entre nos âges est-il un critère pour justifier de qui, ou non, est pendable d’être un imbécile ? Mon rire se mêle à celui de mon interlocuteur et Dieu que ça fait du bien. Cet instant de légèreté au milieu de cette conversation dont le ton est de plus en grave malgré nous, il adoucit ma déception d’être réduit à ne boire que de l’eau. Il n'existe de boissons plus ennuyeuses que celle-là, mais qu’à cela ne tienne, la compagnie est au minimum agréable. Être entendu et compris par un représentant de son genre est appréciable quoique ma pudeur me tance de la négliger au profit de ce moment de confidences. Si elle ne me tire pas vers la sortie, c’est grâce au caractère réciproque de notre conversation. Je réponds à des questions sans craindre de prodiguer des conseils à propos des AA ou des assemblées du même type qui ne diffèrent que par leur nom et sans redouter d’en poser à mon tour. «C’est jeune…et brutal aussi.» Bien plus que le décès de Sofia que j’aurais pu préméditer si, d’aventures, j'avais été à ses côtés, si je ne l’avais pas autorisée à voler de ses propres ailes pour rejoindre Brisbane. Évidemment, c’était légitime, mais je me rappelle encore de la douleur au moment où de la tragique annonce. Aussi n’ai-je aucun mal à imaginer le chagrin qui fut sien au cours de sa propre expérience du deuil. «Difficile de s’en remettre dans ce genre de cas.» Je ne compare pas avec celui qui perd un proche des suites d’un long combat contre la maladie. Je ne remettrais pas en cause leurs maux. Sauf que j’ai eu besoin d’une excuse pour justifier de ma dépression et j’ai invoqué la surprise et le choc. «Elle a quel âge aujourd’hui ? » ” t’en occupes-tu, Rhett ? Et, confronté à l’orpheline, t’arrive-t-il de d’interroger sur ce que tu as fait de ta propre vie ? Est-elle un moteur à ta sobriété ? Un trimestre, voire un peu plus, c’est énorme et nous pourrions nous en féliciter ensemble. Malheureusement, la vérité n’est pas aussi glorieuse. Invité à s’épancher dans le cadre de nos réunions privées, Rhett admet que sa famille n’aura pas justifié qu’il poursuive ses efforts. « Presque aussi facile que de trouver de l’alcool, hein.»Dans les faits, c’est en vente libre et, par conséquent, facile à obtenir. Ceci étant, à l’homme qui veut, à celui qui est déterminé à se foutre en l’air, la justice est un rempart. «Tu as pensé quoi, après ?» Quel regard s’est-il jeté lorsqu’il s’est croisé dans un miroir ? «Quant à Chad, toi, tu y étais, pas moi… On n’a pas toujours été en très bon termes lui et moi.» Après la mort de Sofia, toutes mes relations se sont compliquées. « Je crois que j’ai commencé à boire régulièrement après mon accident à l’armée, mais ce n’était pas inquiétant.» Du moins, d’aucuns ne s’en sont alarmés. « Elle a fait une overdose. Ici. A Brisbane. C’est à ce moment-là que ça a dégénéré. Les circonstances, l’enquête qui piétinait, l’impression d’avoir tout raté. C’était trop pour moi. Il fallait que j’oublie. » J’ai haussé les épaules, lui jetant une oeillade qui traduit d’un souhait : «A ce titre, je suppose que c’est le moment où je devrais te dire de tout lâcher, de ne pas retourner voir ce type.» Mais que vaut-elle, cette remarque ? «Au lieu de ça, je suppose que je peux juste te dire de faire attention à toi. C’était quoi tes raisons ? La fête ? La pression du boulot ?»          


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Echec et mat (Angel #1)
Kendall Harding

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Echec et mat (Angel #1)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMar 7 Mar 2023 - 21:36
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Echec et mat (Angel #1)

@Angus Sutton

Si on devait illustrer l’expression “faire une entrée fracassante”, je pense qu’on pourrait sans hésiter mettre une photo du chien qui a eu l’effet d’une boule de bowling sur mon échiquier. Strike,  toutes les pièces sont tombées et heureusement que les propriétaires du chien me donnent un coup de main. Grâce à eux toutes les pièces sont rapidement trouvées et je réinstalle tout comme il faut. C’est bien la première fois qu’il m’arrive un truc comme ça, comme quoi la vie est pleine de surprises. Je rassure le plus âgé en disant que ce n’est rien de grave et je les remercie pour leur aide. Le petit demande s’il peut jouer et je lui réponds par la positive. Pour que ça soit plus simple je lui demande son prénom. "Samuel Sawyer Sutton" Je suis plutôt surpris par une telle présentation et ça me fait sourire. Pas parce que je me moque mais parce que décidément c’est pas commun tout ça. Enchanté Samuel Sawyer Sutton.” La personne qui l’accompagne -son frère ? son père ? j’en ai aucune idée- me retourne la question. "Et toi ?" J’ai du mal à lui donner un âge, mais il a l’air quand même un peu jeune pour être père. Enfin ça ne me regarde pas et ça n’a aucune importance. Mica. Enfin, Michael Ackerman pour être très précis.Je me reconcentre ensuite à nouveau sur la partie et sur le fait que je dois apprendre à Samuel comment on joue aux échecs, ce qui n’est pas une mince affaire. Je commence par lui demander s’il sait ce qu’est une ouverture. Il se retourne vers la personne qui l'accompagne qui n’a pas l’air de savoir non plus."C'est une action qui engendre un commencement." Je hoche la tête, il n’a pas tort même si ce n’est pas la définition exacte, il est là pour apprendre de toute façon.Exact ! Je vais te montrer mais c’est comme ça qu’on appelle le début de la partie oui.” Je m’apprête à lui donner davantage d’explications quand le grand me pose une question. "Ça fait combien de temps que t'y joues ?" J’ai du mal à dire qui est le plus curieux des deux : le petit ou le grand. Mais ça ne me dérange pas, au contraire, leurs questions sont légitimes.  “Je devais avoir à peu près l’âge de Samuel quand j’ai commencé donc euh ça doit faire au moins 25 ans.J’ai fait une partie et je ne suis jamais parti finalement. J’ai tout de suite accroché et j’ai vite été passionné par les échecs. Toutes les possibilités, les différentes techniques, tout me passionnait et j’ai joué un nombre incalculable de parties. Mais je n’ai pas participé à une compétition depuis plusieurs années et je dois avouer que la compétition ça me manque quand même, c’est stimulant et ça permet de varier un peu les adversaires. Au club je commence à bien connaître les adhérents alors en sachant que je joue contre quelqu’un je commence à deviner quelle ouverture ils vont faire ou quels coups ils sont susceptibles de jouer. Alors première étape pour commencer une partie : il faut tirer au sort pour savoir qui prend les blancs puisque ce sont toujours les blancs qui commencent.Samuel demande à “Gus” de tirer à pile ou face, ce qu’il essaie de faire avant que le chien ne lui vole encore une fois la vedette. Décidément, je crois qu’il a envie de jouer.” Le chien ne doit pas être ravi de passer du temps assis sagement à côté de nous au lieu de courir dans tous les sens dans le parc.  J’espère juste qu’il n’enverra pas tout valdinguer à nouveau.Allez on recommence.” Cette fois le tirage au sort se passe sans encombres et le résultat est net : je vais commencer puisque j’ai eu les blancs. Bon tu as eu les noirs, donc je vais commencer.Je réfléchis à où je vais placer mon pion avant de me rappeler que je ferais bien de faire un rapide rappel des règles du jeu -et elles sont nombreuses-. Pour te faire un petit rappel des mouvements que tu peux faire : le roi peut se déplacer d’une seule case et dans n’importe quel sens comme ça. La dame, cette pièce là peut bouger dans toutes les directions et aussi loin qu’elle veut. Les tours peuvent aller partout sauf en diagonale. Par contre le fou lui ne peut aller que dans les diagonales. Le cavalier il est un peu différent, il peut faire un genre de L comme ça. Et le dernier c’est le pion que tu peux bouger d’une case en avant ou en arrière.J’espère ne pas trop le noyer sous des règles mais il doit savoir comment les pièces bougent pour pouvoir jouer. “Ca fait beaucoup d’informations mais on s’en souvient vite.” Je me souviens que pour ma première partie j’avais été un peu perdu parce que le monsieur qui m’expliquait n’était pas un grand pédagogue alors j’espère avoir fait mieux que lui.“Et le but du jeu c’est de mettre le roi en échec et mat. Ca veut dire qu’on a réussi à piéger le roi et qu’il ne pourra pas parer notre coup.J’ai essayé de ne pas parler trop vite et il peut m’interrompre et me poser des questions autant qu’il en aura besoin, je suis là pour lui apprendre, pas pour faire une performance ou pour lui mettre une raclée.C’est bon pour toi ?Je lui demande avec un sourire rassurant et une fois qu’il est prêt je prends un pion que j’avance en E4. Je commence alors.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (luby #1) silence isn't empty, it's full of answers
Gabrielle Strange

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (luby #1) silence isn't empty, it's full of answers    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyDim 5 Mar 2023 - 21:43

silence isn't empty, it's full of answers ft  @Lucy Cavanagh #1 
26 décembre 2022 « On pourra commander ! Italien ou chinois ? » Le fait que Lucy dégaine, à la vitesse de l’éclair, deux flyers de dessous la table, fait pouffer légèrement Gabrielle, prise au dépourvue par la spontanéité du geste. C’est là aussi la démonstration parfaite qu’elles sont similaires, quand elles ont toujours à leur portée une solution de secours pour pouvoir s’accorder un repas convenable – encore puisse-t-il être autorisé de considérer une pizza ou des nouilles chinoises comme tel « Va pour du chinois ». Gaby s’empare du flyer, attarde son regard sur celui-ci que quelques secondes à peine quand Lucy en profite pour lui offrir, à son tour, son cadeau de Noël. Une robe qu’elle n’aurait pensé s’acheter, une de celle qu’elle lui a désigné quelques semaines plus tôt dans une vitrine alors qu’elles se sont accordées une petite virée shopping.  Et au vu du style de la robe, Gabrielle comprend que le choix fait par son amie n’est pas totalement innocent « Peut-être bien … D’ailleurs, vu que la robe est là, ça pourrait même être ce soir. » Elle évoque le fait de sortir en boite de nuit et la proposition à ce que cela se fasse le soir même prend Gaby au dépourvu. Mais sa réponse, silencieuse, ne laisse aucun doute cependant sur son choix alors que sa tête se pivote doucement de gauche à droite, signifiant ainsi à sa meilleure amie qu’elle ne souhaite pas sortir ce soir. L’avocate n’a pas la tête à ça et n’estime pas que cela soit la solution pour faire passer ou soulager ses maux.

« La preuve que si, vu que tu ne sembles pas le comprendre … » C’est un gros soupir à la fois agacé et las que Gabrielle laisse échapper face à l’entêtement de sa meilleure amie. Elle sait que Lucy ne porte pas particulièrement Channing dans son cœur mais elle n’a pas besoin d’entendre de mots pareils. Pour elle, il ne fait pas partie de cette catégorie et qu’importe la plaidoirie que serait surement prête à lui desservir son amie pour lui prouver qu’elle a raison – ce n’est pas le cas – Gabrielle ne veut pas l’entendre. Ce n’est pas ce qu’elle lui demande, cherchant là une oreille attentive sur cette situation qui est la sienne – et la leur – et face à laquelle elle ne parvient plus à faire face. Et face à la détresse visible sur les traits de la californienne, Lucy vient à la prendre dans ses bras avant de lui répondre par les mots. Cette étreinte fait indéniablement du bien à la jeune femme dont un mince sourire apparait au coin des lèvres pour la remercier pour le geste.  « Tu sais que je ne veux que ton bonheur, Gaby, même si ça doit être avec Chan. Je serai ta demoiselle d’honneur, je te soutiendrai dans toutes tes décisions, même si je laisserai une voiture à ta disposition avec les clés sur le contact, au cas où tu voudrais t’enfuir (…) Mais est-ce que c’est lui, le bon, quand votre histoire ressemble tant des montagnes russes ? Est-ce qu’être fait l’un pour l’autre suppose autant de tristesse, et demande que l’on se batte ? Ca devrait être facile. Ca devrait être fluide. Ca devrait être évident … » Les mots de son amie l’atteignent bien plus qu’elle ne le démontre sûrement. Parce que c’est le silence qui en est la réponse, tant Lucy la met devant le fait accompli. Elle utilise des qualificatifs qui étaient pourtant ceux de leur relation par le passé, et qui ne semble ne plus l’être depuis l’accident. Ils ont beau avoir ouvert leur cœur – en partie – s’avouant réciproquement s’aimer, cela ne semble pas être pour autant suffisant pour que leur couple retrouve sa facilité, sa fluidité et son évidence d’antan. « Mais bon, est-ce que je suis réellement de bon conseil, alors que je suis célibataire depuis maintenant plus de sept ans … » « Dis pas ça ! » Un fin sourire étire ses lèvres quelques secondes alors qu’elle se laisse retomber un peu plus en arrière sur le canapé, son verre de vin à la main dont elle ingurgite une gorgée « Je ne sais pas, Lucy ». Ce n’est pas d’elle d’avoir des doutes, ce n’est pas d’elle de ne pas savoir quelle direction prendre, quand elle a toujours su quel chemin suivre dans sa vie. L’hésitation n’a jamais existé dans sa vie, ou très peu, et jamais elle s’est sentie aussi démunie qu’à l’instant. Son regard reste dans le vide un long instant, perdue dans ses pensées et laisse ainsi l’opportunité à Lucy de reprendre la parole – et changer de sujet, ce qui est sûrement préférable « Je suis bien sans mec, mais … je veux un bébé. » La gorgée qu’elle s’apprêtait d’avaler est presque recrachée dans le verre – presque, elle a la politesse de l’avaler mais… de travers, ce qui ne manque pas de la faire tousser quelque peu « Comment ça tu veux un bébé ? » Qu’elle ne se lance pas dans l’explication de la conception d’un enfant, ce n’est pas là ce que Gabrielle lui demande. Reposant doucement son verre sur la table basse, elle s’installe en tailleur, pivotée de sorte à faire face à son amie   « J’ignorais que tu en avais envie dans l’immédiat. Est-ce que tu as déjà envisagé quelque chose ? ». Les alternatives ne manquent pas et si Lucy lui balance une telle nouvelle ce soir, ce n’est pas juste de manière irréfléchie, Gaby ayant la certitude qu’elle a sûrement déjà pensé à une solution pour atteindre ce qui semble être son nouvel objectif de vie. Et il n’y a aucun doute là-dessus que Gabrielle sera là pour l’épauler et l’accompagner dans ce choix.
 


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: will/zoya x and it burns like a gin
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: will/zoya x and it burns like a gin    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 4 Mar 2023 - 22:00
and its burns like a gin - ft  @Will Cadburry #1  

3 janvier 2014. « Mon caramel au beurre salé ! » Laissez-la passer pour aller vomir, s’il vous plait ! Birdie arrive enfin, ils sont autant heureux l’un que l’autre de la voir débarquer alors qu’il aurait fallu que d’une minute de plus pour que soit déclarée la troisième guerre mondiale dans l’appartement, tellement ils sont incapables de se supporter. « Je voulais te faire une surprise ! Et aussi, je me suis dit que je pouvais essayer de profiter de ton absence pour créer un lien avec Zoya mais comment te dire que je n’ai pas été très bien accueilli… » Quelle enflure ! Voilà qu’il se donne le bon rôle alors qu’il ait simplement venu dans le but de l’emmerder. C’est lui qui a décidé de rester alors qu’elle lui a bien dit que Birdie n’était pas là et qu’il pouvait repartir. “Mmh, c’est sympa d’essayer.” Zoya se mord fortement la langue, tentant de conserver un calme, inexistant en elle “Mais la prochaine fois, essaie aussi de prévenir, mon asticot doré. « Et ne te sens surtout pas dans l’obligation de vouloir te forcer à devenir ami avec moi, ça ne sert à rien, je ne t’aime pas ». Birdie sait qu’ils ne peuvent pas se voir en peinture, pas besoin d’en faire des tonnes pour se donner un bon genre devant la blonde. Elle, en tout cas, ne fera pas semblant en prétendant vouloir devenir son ami.  

Ouuuuuh.” En concoctant ses cookies préférés, Zoya sait qu’elle gagne des points sur le Dunham. “Mais c’est que t’es bonne à marier, toi. « N’est-ce pas !? » lance-t-elle en battant exagérément des cils d’abord à l’encontre de Birdie puis en retrouvant la seconde d’après le regard du trou de balle.  La brune sort les fameux cookies du four mais interdit à Birdie d’y toucher car ils sont encore chauds et la dernière expérience qu’elle a eu en la matière ne s’est pas très bien terminée “Mmh, gniagniagnia, oui maman.”. La jeune femme laisse échapper un petit rire, en tournant la tête doucement de gauche à droite alors qu’elle dispose avec minutie les petits biscuits dans une assiette. Et parce qu’elle est pas si mauvaise que ça – uhm – elle invite Birdie à se contenter de ce de Will en attendant. Bien sûr, en faisant une telle proposition, elle pense surtout à la comparaison qu’elle pourra en faire, les siens étant bien meilleurs que ceux de l’incruste. “Vous avez décidé de me faire grossir pour la nouvelle année ?”. Ce n’est sûrement pas ceux concocté par le Dunham qu’elle risque de grossir vu qu’ils sont amoindris en sucres. « Je suis d’humeur généreuse, t’as vu, ça arrive pas tous les jours. J’ai même proposé à Zoya d’en prendre mais elle a refusé en se marrant simplement parce qu’ils sont moins sucrés. Quelle genre de personne se moque de la maladie chronique incurable des autres ? » « Oh ferme-la, Dunham et arrête de te faire passer pour une victime ! ». Il cherche à la faire sortir de ses gonds et y parvient à la perfection, surtout quand cela fait de trop nombreuses minutes qu’elle le supporte. « Mais puisque je suis sympa et pas rancunier, j’ai quand même hâte de goûter aux tiens, Zoya. »  Pourvu qu’il s’étouffe avec, tiens !  Je vais devenir un bibendum d’ici trois jours, ouais.” Birdie joue les éternelles sourdes-oreilles, préférant ignorer cette guéguerre enfantine que se livre Zoya et Will depuis son arrivée. “C’est l’intention qui compte! T’as fait quoi pour les fêtes ?” Elle n’écoute même plus Zoya, cette conversation l’intéresse nullement, pas du tout intéressé de savoir ce qu’il a pu faire pour les fêtes. “Quelqu’un en veut ? « s’il te plait » dit-t-elle alors qu’elle se retourne pour regarder Birdie s’agiter, lui offrant un grand sourire et ponctuant celui-ci d’un merci quand elle vient à lui tendre le verre de jus. “Et maintenant, je peux ? Je veux que ce soit tièèèède.” La Lewis n’a pas réellement le temps de répondre que “Oh et puis merde hein.”, Birdie s’empare d’un cookie. Rien de surprenant mais Zoya s’en offusque pas, plutôt flattée par l’impatience de son amie. “My god, mais… T’as foutu quoi là-dedans ? Je veux pas te vexer, Zolo, mais c’est vraiment pas bon, là. « Quoi, comment ça ? Qu’est-ce qui ne va pas avec mes cookies ? ». C’est toujours une réussite. C’est la recette de son père, celle qu’elle pourrait exécuter les yeux fermés puisqu’elle la réalise depuis son plus jeune âge. Et jamais, ô grand jamais, elle n’a loupé sa recette “Ah non, non, c’est pas possible. Désolé, mon flamant rosé. « Donnes moi ça ! » Zoya s’empare du cookie que Birdie tenait jusqu’à présent dans sa main et goûte à son tour. L’effet est immédiat  « Mon dieu mais… j’ai mis qu’une pincée de sel pourtant… un moment de latence, très bref, elle en prend un autre pour comparer. Elle constate la même chose, la pâte est beaucoup trop salée. Son regard, jusque-là porté sur le biscuit, se relève lentement pour trouver celui du Dunham, resté bien trop silencieux durant tout ce temps « YOU !!!! » . Elle le désigne de son index, l’accusant d’être à l’origine de ce sabotage. « Ca ne peut être que toi ! Tu en as profité à un moment où j’avais le dos tourné, j’en suis CERTAINE ! Je vais te tuer, DUNHAM !!!! » Et ce ne sont pas des paroles en l’air puisque voilà que Zoya s’apprête à sauter par-dessus le comptoir pour aller écraser la sale gueule faussement innocente du brun.
(c) ANAPHORE

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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (AMOS & RHETT #1) ► FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 4 Mar 2023 - 1:28


FIRST YOU DREAM, THEN YOU DIE
Rhett #1  

@Rhett Hartfield   
Est-ce que j’ai traversé la ville en espérant trouver du réconfort auprès de Rhett ? Me suis-je imaginé qu’il détenait une clé pour ouvrir la porte vers le salut ? Me suis-je figuré qu’il trouverait les mots pour m’empêcher de tomber ? Non ! Aurais-je cru à l’efficacité de la cure de désintoxication que je me serais moi-même inscrit à un programme, imposant par la même mon absence à Rae et à ma fille. Je me frotte à Rhett parce qu’il sait. Il a conscience de l’ampleur de mon combat. Il est en partie semblable au sien. Il ne fait pas semblant de comprendre ô combien il est difficile de ne pas noyer nos emmerdes dans un verre d’alcool ou, le concernant, en les mélangeant à des médocs. Certes, Raelyn non plus, mais quelle aide peut-elle me fournir alors que notre fille est en danger ? Quel soutien suis-je en droit de lui réclamer quand elle compte sur la force de notre couple pour traverser cette épreuve et en ressortir sans séquelle ? Aucun. Je ne peux plus compter que sur moi, moi qui suis exempt de l’opportunité de m’éparpiller. Je suis forcé de me concentrer sur deux soucis à la fois. Alors, oui, j’ai envie de picoler. Je crève d’envie d’offrir à mon cerveau l’illusion que tout va bien le temps d’une ribote, histoire d’oublier mes responsabilités temporairement. Elles sont tellement lourdes à porter par temps d’abstinence. Elles sont si pesantes que j’ai parfois peur de mourir écraser. «Alors trinquons à l’eau, à notre ignorance.» ai-je tranché, levant mon verre et son contenu insipide et rehaussant mes lèvres d’un sourire amer. J’en crache des zestes en soupirant puisqu'il a raison : il ne peut rien me promettre, Rhett. Je ne peux que lui emprunter son oreille attentive jusqu’à ce que je lui prête la mienne par juste retour des choses. Bien sûr, j’hésite à me lancer, faute aux secrets liés à ma situation, et parce que je n’ai jamais été doué pour rassembler les pièces du puzzle que sont mes émotions et n’est-ce pas ce dont il est question ? Il s’agit moins de raconter mon histoire que d’en rapporter les conséquences. «Alors, tu peux apporter la bouteille… Et, en parlant de ça, j'en ai trouvé d’autres dans ma cave. Je les avais planqués, je ne m’en souvenais même pas.» Inutile de préciser l’effet de cette découverte sur mes nerfs. «Je descendais parce que ma gosse a marché, pour la première fois, je voulais la protéger des coins de table et le reste. Sauf que…» Je me suis redressé dans le fauteuil, preuve du malaise qu’implique l’anomalie de mon existence : Lou Aberline. «Sauf que j’ai pas pu faire ça. Je suis remonté la queue entre les jambes. Et, là, je dois me démener parce que…» Comment expliquer qu’une épée de Damoclès pend au-dessus du crâne que ma gosse sans révéler une vérité ineffable ? Qui m’en voudra si j’invente une excuse qui tient la route ? Un truc sur lequel j’ai plus ou moins prise ? Moi, sans doute. Que nous vaudra cette amitié si je la jalonne de mensonges ? Le non-dit étant préférable, j’opte donc pour l’authenticité : « Elle n’est pas malade. Contre ça, je pourrais rien faire et ça fait longtemps que j’aurais craqué. Là, son avenir peut dépendre de moi … c’est ce qui complique absolument tout. Alors que j’aurais voulu que ça soit une motivation supplémentaire. Elle devrait l'être, non ?» Mal placé pour me juger, je puise dans cet aveu un énorme bol de soulagement. Je suis délesté d’un poids et, déjà, je respire mieux. «Je radote, non ? Je crois que je deviens un vieux con.» Je fais mine de m’en amuser, mais mes yeux sont déconnectés de mes grimaces affadies. Dès lors, je l’entends, la confidence. J’intègre à quel point Hartfield et moi sommes victimes des mêmes réflexes. Je saisis aussi que, finalement, j’ai autant à lui apporter que le contraire. Son sac semble aussi plein que le mien et qui pour prétendre que le vider ne fait pas un bien fou ? « Moi aussi je peux le faire, peut-être même mieux que ces putains d’animateurs. J’ai essayé. J’ai déchanté. Je me suis barré. N’essaie pas. » Les rassemblements destinés à soulager notre conscience, je n’y crois pas. Je ne considère pas comme salutaire de s’épancher devant un public qui compare et dans certaines occasions, s’il comprend des “moins atteints”, que ces derniers répandent autour de moi leur pitié. «Il est mort de quoi ? » Pas d’euphémisme entre nous. Il a été clair, je ne m’encombre pas de paires de gants. «Il était jeune ? » Ou, pour être exact : l’étais-tu ? «Tu en es là ? Trois mois sans conneries ? A quoi bon faire du yoga dans ce cas. Va pour nos réunions AA, les nôtres. » Cette fois, tandis que je réalise que j’ai largement dépassé mon compteur de mots, je ne me demande pas si ce sera efficace, je tente de m’en convaincre. Qu’importe que le huis-clos n’anoblisse pas l’idée de cette notion de courage qui implique dans le partage en assemblée… je m’en cogne. J’y trouve avantage et, d’un geste évocateur, j’invite à Rhett d’ouvrir le bal : je suis tout ouïe.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (leeves #1) don't leave me hot and lonely    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyVen 3 Mar 2023 - 21:19
don't leave me hot and lonely ft  @Mickey Reeves #1  

Août 2021. Il a fallu des heures de négociation avant qu’il n’accepte de la revoir. Il faut dire que la discrétion dont a fait preuve la photographe auprès du boxeur ces derniers mois peut amplement justifier la réticence de Mickey, mais c’est sans compter sur le pouvoir de persuasion de la brune qui est parvenue à le faire changer d’avis sur la question. Elle a réussi à le faire céder ce soir, elle a réussi à ce qu’il lui autorise cette chance supplémentaire de se racheter après un silence qu’il ne peut réellement lui reprocher non plus. Après tout, elle est devenue mère, avait à faire avec son chérubin et elle pourrait lui donner encore tout plein d’arguments du genre pour décroitre sa propre culpabilité, sans honte aucune - elle le devrait.  « Que tu me manquais ? » « Bien sûr, Mickey, quoi d’autre ? ». Elle en joue, lui tient tête bien qu’elle ait fait la promesse de se tenir ce soir, pour être certaine de ne pas être renvoyée chez elle bien trop tôt à son goût. Mais cette indifférence que l’ancien boxeur adopte est impossible à ignorer pour celle dont le caractère est tempétueux. « Je crois plutôt que c'est moi qui te manquais, vu ton insistance. » « Je ne cherche pas à le nier, moi » contrairement à toi serait la suite logique de sa phrase mais elle s’abstient de la poursuivre pour ne pas le rendre plus grognon qu’il ne peut l’être déjà. En pénétrant dans ce qui semble être son empire à son bras, Zoya sent tous les regards braqués sur eux, davantage sur elle quand elle est aux côtés de celui qui semble être considéré comme l’empereur de ces lieux « C'est pas qu'une impression. » il confirme, sans flancher, son air toujours autant sérieux qui pourrait rendre quiconque pantois face à une confiance sans faille en sa personne « Je présume que cela fait de moi ta reine » Un titre qui ne lui déplairait pas et un rôle dans lequel elle se sentirait parfaitement à l’aise, en somme. Et si elle ne lui avait pas promis de se tenir à carreau, elle aurait osé la célèbre salutation de la main, geste typiquement royal et remarquable, flanquée de son plus beau sourire au bord des lèvres.

Décidant de rester sage – seul l’avenir nous dira pour combien de temps encore – Zoya complimente l’antre que Mickey s’est construire, ce bar dont il lui a longuement parlé sans qu’elle ait eu l’opportunité d’y mettre les pieds encore, jusqu’à ce soir. Il ne s’agit pas d’un simple bar dont la décoration a été bâclée, la photographe notant quelques détails par-ci par-là démontrant le côté perfectionniste de celui qui est à la tête du Blind Tiger. Un endroit dont l’agencement a été réfléchi et n’a pas été fait à la vite uniquement pour boire un verre – ou plusieurs - et consommer toutes autres substances entre ceux qu’on pourrait considérer comme étant des privilégiés. « J'ai une chance de te compter parmi nos futures habituées alors. » Elle est séduite par l’endroit, y reviendra très certainement mais que Mickey se réjouisse de l’idée la fait sourire et son amusement se lit aisément sur les traits de son visage presque angélique « C’est fort probable » Elle ne lui fera pas le plaisir d’acquiescer vivement, de lui confirmer qu'elle reviendra dès le lendemain et les soirs suivants, si cette soirée se passe à merveille. Le regard de la brune s’attarde davantage sur le nom que porte son royaume et l’interpelle, interrogeant le propriétaire des lieux sur les raisons d’une telle appellation « C'est un nom qu'on utilisait pour désigner les bars illégaux pendant la prohibition, mon hommage en quelque sorte. On les appelait aussi blind pig mais l'effet n'est pas le même, tu avoueras. » Son doigt traîne quelques instants sur le comptoir, négligemment, tout en écoutant d’une oreille attentive, l’explication que lui fournit Mickey. Lorsqu’il termine, un sourire apparaît au coin de ses lèvres, alors que sa tête se penche légèrement sur la droite, retrouvant son regard « En effet… Et Tiger, te correspond bien plus ». Le sous-entendu est pleinement assumé et elle est certaine qu’elle n’a pas besoin d’en rajouter davantage, elle aussi, pour qu’il comprenne la comparaison qu’elle cherche à en faire. Mickey semble ne pas avoir révélé encore tous les secrets de cet endroit et si Zoya souhaite en apprendre davantage, il lui demande de faire preuve d’une sagesse qu’il lui sait impossible, mais ce n’est pas ce qui refroidit la photographe. Elle lui dit qu’elle le sera, mais cette promesse est difficilement croyable alors que ses gestes à l’égard du boxeur déchu sont loin de l’être. Elle veut bien se tenir à carreau, ne pas se faire trop remarquer et ne pas mettre la honte au roi devant tous ses sujets, mais elle n’y tient pas quand ils se retrouveront à l’abri de tous les regards. Dans l’intimité, il sait qu’elle ne peut l’être, surtout quand son corps brûle à retrouver le sien, ce soir encore. Et même s’il semble mettre des barrières à ce qu’ils ne fassent qu’un,« Laisse cette veste, pour une fois tu n'auras pas l'occasion de me la retirer. », Zoya n’est pas prête à y renoncer. Et parce qu’elle ne croit pas un seul instant à cette baliverne qui lui sort – elle retient ainsi un éclat de voix et une certaine violence qui aurait consisté à le repousser en lui disant d’aller se faire voir – elle s’accroche à l’idée qu’elle parviendra à le faire céder. « Pas trop déçue j'espère ? » «  Nullement » Parce qu’elle a bien des idées derrière la tête, sait qu’il ne lui résistera pas et finira par céder à cette tentation qu’elle peut être pour lui – et qu’il est tout autant pour elle. « Viens. » Elle réclame un verre et, cette fois, elle n’essuie pas de refus, suivant alors les pas du boxeur.

Ils sont installés face au comptoir et la jeune femme laisse ses doigts danser sur le contour du verre qu’il lui a choisi et offert. Son regard vacille toujours sur les environs avant qu’il ne se repose sur Mickey qui l’interroge sur ses intentions. « Pourquoi t’avais tant envie qu’on se voit ? » Elle laisse échapper un petit rire et pourtant, elle n’est pas certaine que jouer la franchise soit en sa faveur et cela la rend particulièrement perplexe quant au choix qu’elle doit faire ici « C’est limite si tu m'as pas mis le couteau sous la gorge. »   « C’est sûrement ce que j'aurais fait si tu avais continué à refuser pour un oui ou pour un non ». Elle marque une pause, volontaire, retrouvant alors une certaine malice qui annonce la couleur de la suite de ses propos « Reconnait cela dit que ça ne t’aurait pas déplu ? » Elle provoque, laisse échapper un autre petit rire moqueur la seconde suivante avant de retrouver un certain sérieux en voyant qu’il ne démord pas quant à connaître les raisons de sa volonté de le voir impérativement ce soir « Je m’ennuyais ? J’avais besoin de changer d’air ? Je continue ? » Elle soupire légèrement, alors qu’elle laisse retomber sa main dont les doigts se levaient sous son énumération. Elle se saisit de son verre pour le porter à ses lèvres afin se délecter du liquide à l’intérieur de celui-ci avant de le reposer avec lenteur sur le comptoir « Et évidemment, j’avais envie de te voir aussi, Mickey. C’est évident non ? Sinon j’aurai trouvé la compagnie de quelqu’un d’autre ». Elle avoue sans retenue, sans se demander si cela allait le contrarier ou non. Mais puisqu’il insiste pour connaitre la vérité, elle la lui livre, même si son air est ennuyé et agacé se faisant. « Mademoiselle ? » Zoya relève le regard sur le barman qui les interrompt dans leur conversation « L’un de nos fidèles clients souhaite vous offrir ce verre. » Etonnée, Zoya cherche du regard le fameux client en question qui n’hésite pas à lui faire un petit signe de la main, accompagné d’un sourire charmeur, pour dévoiler son identité. Flattée, elle ne peut réprimer un sourire en retour et si elle s’apprêtait à accepter le verre en question, la réaction de Mickey ne se fait pas attendre et ne lui en laisse donc pas l’opportunité « Dis-lui de reprendre son verre et d’aller se faire voir, sinon c’est moi qui m’en charge c’est clair ? » Ses yeux s’écarquillent alors qu’elle observe la tension que cette généreuse invitation provoque chez Mickey. Il n’y a aucun doute qu’il n’apprécie pas le rendre-dedans délibéré de l’homme qui se tient non loin d’eux et qu’il ne plaisante pas sur le fait que Zoya est avec lui et personne d’autre, ce soir « Elle est avec moi ce soir. » Et si Zoya pourrait s’offusquer de son comportement, elle en est, en réalité, flattée. Surtout quand cela lui prouve tout ce qu’il ne dit pas, tout ce qu’il nie depuis le début de leurs retrouvailles. Il joue les indifférents mais dès qu’on touche à son trophée, il se braque et révèle son tempérament de feu, celui que personne ne tient à affronter. « Putain je rêve. Cette enflure t’a offert l’un de nos cocktails aphrodisiaques. » Zoya se penche sur le verre qui est toujours présent sur le comptoir, intriguée et intéressée sans pour autant réagir – pas encore « Je devrais peut-être aller lui dire deux mots. » Le cocktail n’a plus son attention, c’est Mickey qui l’accapare, quand il semble être prêt à en découdre avec l’homme. La photographe pose sa main sur son torse pour le stopper « Ok, on se calme le chevalier servant ». Elle ne lui laisse d’autres choix que de rester bien assis à sa place, son regard retrouvant le sien « Ce n’est pas toi qui ne tenait pas tant à te faire remarquer par ma faute ? C’est raté, tu ne crois pas si tu vas foutre une raclée à ce mec. Sa tête se mouve en cherchant le regard de Mickey, pour accaparer son attention alors qu’elle n’est pas certaine que ses mots seront suffisants pour le faire lâcher l’affaire. Tu sais quoi ? Je vais aller le voir moi-même Elle se lève, attrape le cocktail et avant de s’éloigner, elle lance un clin d’œil à Mick’ je suis une grande fille, je peux me défendre toute seule ». Et peut-être pour le provoquer, Zoya porte le verre à ses lèvres pour en prendre une gorgée - après tout, passer à côté des vertus soi-disant aphrodisiaques de ce cocktail serait bien dommageables - surtout que le seul qui en profitera sera lui. En arrivant à la hauteur de l’homme qui pense avoir obtenu gain de cause, la jeune femme lui adresse quelques mots – volontairement, c’est à l’oreille qu’elle les lui glisse, pour jouer avec les nerfs de Mickey – et le délaisse l’instant suivant, avec un air déçu sur ses traits. Zoya revient, quant à elle avec un grand sourire, auprès de celui avec qui elle est réellement venue passer la soirée et, ne reprenant place sur son tabouret, elle s’autorise ce geste, venant se saisir à nouveau de l’encolure de sa veste, approchant son visage bien trop du sien « On peut s’amuser maintenant ? ». Elle estime avoir suffisamment prouvé que c’est lui qu’elle voulait ce soir, et personne d’autre. La balle est dans son camp.


(c) ANAPHORE

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (Miris #1) Food coma
Kendall Harding

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (Miris #1) Food coma    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyJeu 2 Mar 2023 - 19:08

Food coma, Miris #1

@Iris Castillo :l:

Le temps passe mais aucune sortie en vue. Fichu labyrinthe. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est mais j’ai l’impression qu’on est bloqués ici depuis des heures et mon légendaire sens de l’orientation n’aide pas à nous sortir de ce mauvais pas. Je peste et Iris en fait de même, on aurait peut-être dû s’en tenir à une visite du marché de noël sans labyrinthe. Puis j’aperçois d’autres personnes non loin de nous, manque de chance ce sont des ados. Mais on n’a croisé personne et je n’ai pas envie de passer ma journée ici alors je prends Iris par la main pour aller demander de l’aide aux ados. « Demander à qui ? A eux ? Des ados ? Sérieux Micah ? On a pas besoin d’eux » Je sais que dit comme ça on ne croirait pas que c’est une bonne idée mais je me dis qu’avancer en équipe ne pourra pas empirer la situation, au contraire. Tu as une meilleure solution peut-être ? Fais moi confiance !Mon ton n’est pas agressif, je ponctue ma phrase d’un sourire avant d’amener Iris vers le duo d’inconnus. Je demande de l’aide au binôme qui accepte de nous filer un coup de main. Ils acceptent sans problème et je suis sûr qu’ils doivent se dire quelque chose dans le genre “ils sont nuls les vieux là, il est pas difficile le labyrinthe.” Nous avançons rapidement avec eux, en ne faisant presque aucune erreur ce qui nous permet de trouver enfin la sortie. Quel soulagement, je déteste les labyrinthes. Une fois sortis, je pousse un soupir de soulagement. Iris lâche ma main pour faire un high five avec les ados. « On forme une sacrée team ». Je glousse et je la regarde en secouant la tête de gauche à droite avec un sourire. « Quoi ? C’est un peu grâce à nous aussi non ? ». Nous étions clairement les maillons faibles de l’équipe, heureusement qu’on a croisé les deux jeunes sinon je pense qu’on serait encore en train d’errer entre les murs de pain d’épice.On va dire ça pour sauver notre fierté oui.Je me retourne vers les ados et je les remercie pour leur aide et ils nous quittent quelques instants plus tard. Viens, on va finir de faire le tour du marché et prendre de quoi s’empiffrer pour le film ». Excellente décision, cette mauvaise expérience m’a ouvert l’appétit et m’a donné soif. Je te suis

« Je crois qu’on s’est un peu emballés, non ?” Elle rit et je ne peux pas m’empêcher de faire la même chose en voyant l’énorme quantité que nous avons achetée. Un peu ? Y a de quoi nourrir tout le cinéma làOn rigole on rigole mais sans rire il y a de quoi combler plus d’un estomac. Heureusement qu’aucun de nous deux n’est diabétique, on aurait un gros problème sinon. Je t’ai dit qu’on aurait dû prendre le gros pot de pop-corn, regarde apparemment le film est en français mais il y aura les sous-titres en anglais. Tu sais parler français ? » Heureusement qu’ils mettent des sous-titres parce que je ne comprends pas un mot de cette langue. A part dire oui, merci et baguette non. Et toi ?C’est un peu cliché mais mon lycée n’avait pas de cours de français, et de toute façon tout ce qui était dans ce genre-là c’était pas mon truc. Je préférais prendre l’option mathématiques plutôt que des options littéraires. Les langues vivantes c’est pas mon truc. Je maîtrise que les insultes en espagnol et encore.Je dis d’un air amusé, maintenant j’ai une prof particulière en espagnol. Bon il faudra que j’apprenne autre chose que des insultes mais ça me fait toujours autant rire de voir la tête qu’elle fait quand je prononce mal quelque chose. Il y a des fois où pour la taquiner je fais même exprès de me tromper sur un mot qu’elle vient de m’apprendre. Le film commence et quand les sous-titres se mettent à défiler je me mets à froncer les sourcils. J’ai du mal à lire ce qui est écrit, quelle idée de mettre une police comme ça et des sous-titres aussi petits ? Ou bien c’est ma vue qui me joue des tours. Je ne suis pas un grand myope mais suffisamment pour être gêné dans ma lecture. Je m’approche de l’oreille d’Iris pour lui confier à voix basse avec un petit rire. Tu vas rire mais j’ai pas pris mes lunettes et j’arrive pas à lire les sous-titres. Tu peux me faire la traduction s’il te plaît ?Le cinéma tout entier risque de me détester si on parle trop fort mais le film risque d’être très long si je n’arrive pas à comprendre ce qu’ils disent.

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (AMOS & ANWAR #1) ► I HATE THE WAY YOU LOOK AT ME
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (AMOS & ANWAR #1) ► I HATE THE WAY YOU LOOK AT ME    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMer 1 Mar 2023 - 15:32


I HATE THE WAY YOU LOOK AT ME
A quoi bon cacher l’identité de celle qui a brossé le portrait de ce policier ? Si je n’envisage pas de ce qu’elle puisse être un drapeau blanc à secouer sous le nez du père de famille, je concède à la transparence le droit d’exister. Tourner autour du pot peut facilement agacer. Moi-même je me sens insulté dès lors qu’un quidam m’approche sous de faux-prétexte et avec un dessein voilé derrière des salamalecs obséquieux. J’ai joué cette carte, mais je n’en abuserai pas. La bombe est lancée à présent et je respecte le silence s’installant, celui dont mon interlocuteur a probablement besoin pour digérer l’information et évaluer, par conséquent, si je représente ou non un danger. « Disons qu’elle vous considérait comme quelqu’un de confiance. Pour moi, c’est le premier pas vers l’amitié, mais j’ai peut-être extrapolé.» D’aucuns me fréquentant n’en auraient été surpris. J’anticipe, j’interprète, j’extrapole aussi, parfois, faute à un soupçon de paranoïa maîtrisé lié à cette peur de perdre ma famille. Le casino et ses dégâts ? Ce n’est qu’une excuse. Ce qui m’intéresse, c’est que l’homme en face de moi pourrait m’apporter si nous arrivons à nous brancher sur la même fréquence. Pour l’instant, je ne jurerais de rien. L’ambiance est glaciale, lourde d’une méfiance réciproque, mais je ne suis ni surpris ni embarrassé. J’avance mes pions un à un et je suis convaincu qu’Anwar procédait de façon identique jusqu’à ce que la lassitude le gagne.

Il veut des réponses ? Très bien ! Je n’ai rien d’illégal à lui proposer. Je ne suis pas là non plus pour récupérer de l’argent dont je n’ai pas besoin. Mes lèvres se réhaussent donc d’un sourire tandis que je hoche la tête lentement, signe de mon approbation et je m’exécute en partie. Je ne converse pas autour de Mitchell, de mes recherches à son endroit, de mes découvertes à propos d’un crime, datant de quelques années déjà, mais qui aura certainement secoué l’homme qui m’écoute attentivement. Sa nervosité est palpable : nul doute qu’il souhaiterait être partout ailleurs, avec son enfant, qu’en ma compagnie et je l’intègre sans mal. Moi aussi, j’aurais préféré que cette discussion se déroule à des kilomètres des oreilles insouciantes de Micah. Qu’à cela ne tienne, l’occasion a fait le larron et puisqu’elle était bonne, j’énonce mes questions, une à une, sans hésiter.

Dommage que j’y ai glissé une affirmation basée sur les légendes urbaines. Tous les flics ne sont pas recensés sur la liste des interdits de casino et je n’hésite pas à exprimer mon mea culpa. Au diable mon orgueil, la fin justifie les moyens. Je vais jusqu’à essayer d’arrondir les angles d’un : « C’est une méprise… et ce n’est pas vraiment l’objet. » Ce qui m’intéresse, c’est la réponse au “pourquoi” et au “qui” et, soucieux de montrer l’exemple, je rétorque : «Navy» sans rien ajouter. Ce qu’il est advenu de mon avenir sous la bannière ne le regarde pas ou pas encore. « Et, effectivement, tout ceci n’est qu’hypothèse…» Je rassure. Je montre patte blanche. Je jette un oeil à Micah qui dort toujours paisiblement. C’est mieux, pour tout le monde. «Preston Hoover.» ai-je répété, imprimant dans ma mémoire le nom du tabassé. « Ce ne sont pas les ordures qui manquent à l’armée, je vous l’accorde. Je me renseignerai… et, comme promis, je vous fous la paix avec les questions au sujet du casino. Voyez, je ne vous demande même pas qui était votre partenaire et je considère même que je vous en dois une.» ai-je claironné avec une sincérité palpable.

J’en sais assez pour me faire une idée de la nature de l’homme en face de moi. Je le décrirais loyal aux causes qui lui semblent justes, un brin susceptible, soucieux de respecter la définition de chaque mot, légèrement pointilleux quant à son statut et il paraît détester être mésestimé, signe d’orgueil, quoique sa fierté ne m’apparaisse pas comme déplacée. Ce tableau me plaît et je décide de lui éviter l’affront de faire mine de m’en aller, et d’opérer ensuite un demi-tour soudain, comme si je venais de me souvenir que, peut-être, je pourrais être une aide de camp acceptable si son combat pour la justice est toujours à l’ordre du jour. Il ne m’inspire pas le désir de le manipuler, mais d’être aussi franc que possible. «Ce n’est pas cette ordure-là qui m’a intéressée à une époque. Dans l’hypothèse où vous connaîtriez un Mitchell, et dans l’hypothèse où il n’aurait pas su vous donner ce que vous vouliez, je peux peut-être vous aider. » J’ai tendu la main dans sa direction et je me suis présenté plus officiellement. J’ai dit : «Amos Taylor.» pour ajouter ensuite   «Vous savez où me joindre en fonction de vos combats, Anwar. A votre bon vouloir.» A bon entendeur. «Et, merci ! »



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