don't you worry folks, we took out all her teeth (spencer)
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Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : Championne du cœur chamallow en mille morceaux et du surinvestissement, elle vient de réaliser son crush sur sa bestie Andy #gaypanic MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la série Netflix "Together". Gagnante du Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série pour ce rôle. Elle a depuis joué dans plusieurs films, notamment la romcom lesbienne "Summer Loving" et le film indé "meet me at midnight". Actuellement à l'affiche de Roaring, un spin-off sur les Lannisters, aux côtés de ses cousines Maddy et Mabel. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 663 POINTS : 180
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | actrice connue à qui l'anonymat manque | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | lesbienne au cœur trop souvent brisé | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS :
ANDREA "I could see this view a hundred times, pale blue sky reflected in your eyes, so give me a reason and don't say no, no. And the note from the locket, you keep it in your pocket, since I gave it to you, there's a heart on your sleeve, I'll take it when I leave and hold it for you." // 010203040506070809
MABEL "And I can go anywhere I want, anywhere I want, just not home, and you can aim for my heart, go for blood, but you would still miss me in your bones" // 01020304050607080910
RAPHAEL "you took a Polaroid of us, then discovered, the rest of the world was black and white but we were in screaming color" // 01
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night." // 01020304
RPs EN ATTENTE : Dina #01 RPs TERMINÉS :
JIYEON "You are an expert at sorry a nd keeping the lines blurry, never impressed by me acing your tests / All the girls that you've run dry have tired, lifeless eyes 'cause you burned them out" //#01#02#03#04#05#06#07
GRIFFITHS "I didn't have it in myself to go with grace, and you're the hero flying around, saving face, and if I'm dead to you, why are you at the wake?" // #01#02#03#04
CARL "I knew you were trouble when you walked in, so shame on me now" //#01#02#03#04
MADDY "Don't you smile at me and ask me how I've been, Don't you say you've missed me if you don't want me again." // #01#02#03#04#05
(#) Sujet: don't you worry folks, we took out all her teeth (spencer) Mer 1 Mai 2024 - 19:35
Assise sur le sol de ma chambre, face à une pile de livres aux couvertures colorées, je soupirai dramatiquement, jetant l’un des ouvrages au loin après avoir lu le résumé. Comme toute bonne personne trop compulsive, j’achetais plus de livres que je n’étais capable d’en lire, une pile “à lire” interminable, et comme toute bonne personne trop spontanée, aucun ne me faisait envie au moment où je voulais lire un livre. “Je ne suis pas dans ce mood-là spécifique” était mon excuse parfaite pour justifier d’aller acheter encore de nouveaux livres qui correspondraient à mon envie du moment. C’était simple : quand j’achetais un livre, soit je le lisais immédiatement, soit il terminait sur une étagère et prenait la poussière jusqu’à que trois ans plus tard, il soit enfin le bon moment pour lire. Comme d’habitude, avec moi, c’était tout ou rien.
Et là, en l'occurrence, c’était plus rien. Rien ne me faisait envie, aucun livre de ma pile ne ferait l’affaire pour m’accompagner pendant mon long trajet d’avion jusqu’à LA, où mon devoir d’actrice m’appelait pour faire une série d’interviews qui sortiraient en juin pour le mois des fiertés - c’était la seule période de l’année où être une actrice ouvertement lesbienne avait un avantage. J’enfilais donc mon bob vert pastel et de grandes lunettes de soleil, un stratagème qui m’assurait encore aujourd’hui un peu de vie privée, et pris la direction donc ma librairie de quartier préférée, où je commençais à être une sérieuse habituée. La plupart des employés savaient qui j’étais mais faisaient comme si de rien était et c’était exactement ce que j’appréciais dans ce lieu.
Comme d’habitude, je me retrouvais dans le rayon littérature queer, mon favori - et puis quoi, il fallait que je lise quelque chose qui me mette dans le mood de mon voyage ! - et j’avais déjà deux livres sous le coude, un troisième en main, prête à dévaliser le rayon, même si je savais que je n’aurais pas le temps de tout lire et qu’invariablement, une partie de mes achats terminerait dans la pile à lire répétant mon cycle maudit. Tant pis. Je n’étais pas vraiment du genre à apprendre de mes erreurs.
Depuis que j’étais arrivée, je partageais le rayon avec une blonde aux cheveux courts qui semblait un peu perdue, lisant résumé après résumé sans jamais choisir de livres. J’étais en train d’observer l’une des couvertures quand je remarquais que la jeune fille était en train de lire le résumé de…. « Il est très bien, celui-là », dis-je à voix haute à son attention. Elle tenait All The Lights Above dans ses mains et je n’avais pas pu m’en empêcher. « Je ne lis pas souvent de l’horreur, mais j’ai pas pu décrocher », ajoutai-je avec un petit sourire.
gathered with a coven round a sorceress' table, a greater woman has faith but even statues crumble if they're made to wait, I'm so afraid I sealed my fate, no sign of soulmates, I'm just a paperweight in shades of greige, spending my last coin so someone will tell me it'll be ok / please, I've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company, let it once be me
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : croyez bien qu'elle est la première surprise que mac ait accepté sa demande en mariage. MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. POSTS : 3185 POINTS : 160
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#13)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#19 (2019) & #20)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#4) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
(eli#2)you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
AVATAR : florence pugh. CRÉDITS : harley (avatar & crackships) & marveldaily.tumblr (gif profil) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & loonywaltz (ub) & dessin by mapartche ♥ DC : cassie la wannabe & dina la ninja. PSEUDO : harley. INSCRIT LE : 14/06/2020
(#) Sujet: Re: don't you worry folks, we took out all her teeth (spencer) Dim 5 Mai 2024 - 12:08
Cette librairie, ça fait des semaines que tu passes devant lorsque tu prends le bus pour venir bosser. Des semaines que tu te dis “faut que je m’arrête”, mais que c’est compliqué vu les horaires effectués. Cette fois pourtant, ton emploi du temps te le permets et t’es pas pressée par l’horloge. Pour dire, t’avais même prévu un post-it de recommandations faites par une collègue, sauf qu’il semblerait que tu l’aies perdu quelque part. Tant pis. Avec un peu de chance, les titres et noms d’auteurs seront suffisants pour te rappeler ceux de sa liste. Mais encore une fois, manque de bol ; le seul qui fait tilt, c’est celui de Margot qui trône en plein milieu du rayonnage avec son bandeau “best-seller”. Autour, les autres livres ne te parlent pas plus que ça, et t’as beau les prendre, lire les résumés, les reposer pour en changer, finalement pour les reprendre et recommencer, rien n’y fait. Lèvres pincées, t’en viens forcément à venir attraper le seul du lot que tu connais. La quatrième de couverture est accrocheuse, il faut l’avouer. En plus de ça, t’as cette espèce de curiosité morbide qui fait que t’as envie de parcourir les pages et de tomber le perso détestable que t’as dû lui inspirer simplement en respirant le même air qu’elle. A tous les coups c’est genre la pute du village que tout le monde déteste et qui finit par crever de la pire des façons, étranglée par son foulard coincé dans une portière de voiture ou après avoir chopé le tétanos en marchant sur une vieille canette rouillée, petite vengeance à peine subtile mais ô combien satisfaisante pour l’écrivaine. Tes yeux font des aller-retours sur les pages que tu tournes, cherchant la moindre trace d’un prénom mixte à la con du style Harper, Riley ou encore Sam, mais rien. C’est sans doute t’accorder bien plus d’importance que ce qu’elle a pu te porter. Avec une légère moue, tu refermes l’ouvrage avant de recommencer à scanner les rayons à la recherche de tu ne sais trop quoi. Pourquoi y a autant de livres disponibles ? Ca relève carrément de la torture de choisir quand on a pas la moindre idée de ce qu’on cherche. Une voix s’élève juste à côté et comme une gamine prise sur le fait, tu tournes la tête en regardant dans sa direction, tout ça pour découvrir une grande blonde à moitié planquée sous un bob. Même pas sûre qu’on se soit vraiment adressé à toi, tu jettes un oeil à droite puis à gauche pour te rendre compte que vous êtes seules dans l’allée. Tes yeux retournent se poser sur le livre que tu tiens toujours entre tes doigts et tu souffles un rire en haussant les épaules. « Oh, heu… Ouais, j’en ai entendu du bien, mais… » Mais tu vas quand même pas lui offrir le roman écrit par son ex, quoi. « Bein elle l’a déjà, celui-là. » T’es pas tout à fait certaine de l’info, mais y a de bonnes chances que ça soit vrai de toute façon. « Presque sûre qu’il y a tous les livres de l’autrice à la maison, d’ailleurs. » Ou en tout cas qu’elle les a lus dans leur forme la plus brute, lorsqu’ils n’étaient encore qu’à l’état de manuscrits à peine terminés, qu’il y a peut-être même un peu d’elle dans les versions finales sous la forme de nouvelles idées ou de changements mineurs gardés dans la version finale. « Par contre si t’as des conseils sur un bouquin sympa dans le même genre, je suis carrément preneuse. » De toute façon, t’étais à deux doigts d’aller voir sa collègue. « J’y connais pas grand chose du coup j’ai aucune idée de ce qui est bien ou pas » C’est pas faute d’avoir essayé, pourtant. Pour l’heure, tu caches ton embarras derrière un rire nerveux.