sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé]

Dernière édition par Sid Bauer le Jeu 3 Mar 2016 - 15:58, édité 11 fois

sid bauer

even when I fall down to my knees,
I never say a prayer I don't believe

pièce d'identité

NOM ≈ bauer, le nom de son père qu'il porte fièrement. PRÉNOM(S) ≈ sydney, mais il se fait appeler sid; très peu de gens connaissent son véritable prénom, qu'il déteste avec passion. ÂGE ≈ vingt-six ans. LIEU DE NAISSANCE ≈ melbourne, australie. STATUT SOCIAL ≈ célibataire. MÉTIER ≈ tatoueur, propriétaire de son salon, wild ink. ORIENTATION SEXUELLE ≈ bisexuel. GROUPE ≈ au secours, j'ai trente ans AVATAR CHOISI ≈ andy biersack. sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 873483867

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les informations en vrac

Sid a un chat noir et blanc, qu'il a ironiquement nommé Mouse. Il l’a trouvé dans une ruelle près du salon. L'animal était blessé et Sid l’a recueilli chez lui pour le soigner sans d’abord avoir l’intention de le garder. Toutefois, il s’est rapidement habitué à sa compagnie et Mouse s’est attaché à « son » humain. ≈ Il dessine depuis qu’il est tout petit, c’est pour lui une véritable passion. Lorsqu'il veut se changer les idées, il s'assoit sur un banc de parc et il dessine les visages des gens qui passent ou les scènes qui se déroulent autour de lui. ≈ À l’école, il n’était pas un très bon élève. Intelligent mais peu intéressé par le contenu des cours, il ne mettait pas vraiment d’effort dans ses études. Il n’y avait que le cours d’art visuel qui le passionnait. ≈ Toutefois, lorsqu’on ne l’oblige pas à se pencher sur des sujets qui l’ennuient, sa curiosité est insatiable. Il lit beaucoup, autant de la fiction que des biographies et des livres plus informatifs, et il adore regarder des documentaires. ≈ Sid a ressenti très tôt le besoin de se démarquer des autres et c’est de là que vient son style peu conventionnel. ≈ Il a une sœur, de trois ans sa cadette. ≈ Même s’il peut paraître intimidant et assez froid au premier abord, il est en fait une personne chaleureuse et très drôle, surtout avec les gens qu’il connaît bien. Il est aussi extrêmement loyal et protecteur de ses proches. ≈ Il déteste qu'on le prenne en photo. ≈ Il fume, il boit et il se fiche de ce que les gens en pensent. Par contre, il n'a jamais touché à la drogue, trop marqué par sa mère. ≈ Il déteste son prénom, qu'il trouve trop féminin et assez disgracieux. À l'école, les enfants avaient souvent l'habitude de se moquer de lui pour cette raison. Par contre, il aime bien « Sid ». ≈ C’est à Brisbane qu’il a appris à tatouer. D'abord engagé pour nettoyer les stations et accueillir les clients, il a finit par devenir le protégé du proprio du salon. Ce dernier, impression par les croquis qu'il avait vu par hasard dans un carnet, a décidé de lui apprendre le métier. ≈ Il peut tout tatouer, mais il se spécialise dans les designs personnalisés, notamment pour le défi que cela représente. Pour lui, plus c’est compliqué, plus c’est original, le mieux c’est. ≈ Il a une peur bleue des serpents, c'est carrément viscéral et il n'a aucune idée d'où ça vient. ≈ Il collectionne inconsciemment les carnets en tout genre. Il en a des dizaines qu'il laisse traîner un peu partout pour toujours en avoir un sous la main lorsque l'envie lui prend de dessiner. ≈ Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. ≈ Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.

le joueur derrière l'écran

sur le net, on m'appelle Alegria, mais appelez-moi Adrienne. J'ai vingt ans, et je viens du Canada. J'ai découvert 30YSY grâce à en fait, j'étais inscrite avant (j'étais Fergus, puis Amy Carmichael), mais j'ai été supprimée sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 324315736

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, et j'ai cédé à m'inscrire parce que 30YSY me manquait trop et j'ai décidé de me réinscrire sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 1949770018

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. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 5 jours par semaine. Mon personnage est un INVENTÉ. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure, et je m'excuse d'être disparue sans donner de nouvelles la dernière fois, me pardonnez-vous ? sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 324315736

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Code:: <pris>andy biersack ≈</pris> sid bauer

just kiss me in the dark

maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Dernière édition par Sid Bauer le Jeu 3 Mar 2016 - 16:09, édité 11 fois

il était une fois, mon histoire

in the end, as you fade into the night,
who will tell the story of your life ?

2003.
« Maman ? »
Aucune réponse.
Sid soupire, déjà lassé avant même d’avoir commencé.
Sa mère est affalée sur le plancher, la joue contre la porcelaine froide de la cuvette. Elle ne dort pas, mais c’est tout comme : les vapeurs de la drogue qui lui enfument perpétuellement le cerveau la rendent complètement amorphe. Sid n’a aucune idée de ce qu’elle a pris cette fois-ci et, franchement, il s’en fout.
Il songe à la laisser là où elle est.
Elle ne verrait même pas la différence.
Puis il soupire de nouveau et s’approche d’elle. C’est sa mère après tout, même si elle n’est pas digne de ce titre, même si dans leur relation, c’est véritablement lui le parent.
Oh, il y a bien son père. Le pauvre homme fait ce qu’il peut, Sid le reconnaît. Il faut rendre à César ce qui appartient à César, après tout. Le problème, c’est que pour survenir aux besoins de ses deux enfants, il doit travailler comme un fou. Mais lorsqu’il est à la maison, la vie est plus belle : sa mère ne consomme pas autant et il arrive à se souvenir pour quelques heures qu’il n’a que treize ans.
Sid n’essaie même pas de sortir la femme de sa torpeur. Il la prend par l’épaule, la secoue un peu. Elle lève la tête, à demi consciente. Il glisse un bras sous le sien, la force à se lever. Elle n’est pas bien grande, heureusement, et les drogues dures qu’elle avale, fume et sniffe comme si chaque jour était le dernier l’ont amaigrie.
(Un jour, elle en prendra trop, peut-être par accident, peut-être par choix. Sid essaie de ne pas trop y penser.)
En suivant les pas d’une chorégraphie apprise par coeur, il entraîne la femme jusqu’à sa chambre où il la laisse tomber sur le lit. Il la recouvre d’une couverture, lui caresse les cheveux et sort de la chambre en hochant la tête.
Il doit aller préparer le dîner pour Caroline.
Les choses ne se sont pas toujours passées ainsi. Il a de vagues souvenirs d’une belle femme blonde qui rit, penchée au-dessus de lui. Il sait que sa mère a déjà été heureuse, mais ces quelques éclairs lumineux dans sa conscience ne sont pas suffisants pour chasser la noirceur d’aujourd’hui.
(Bien des années plus tard, il a appris que sa mère a souffert d'une dépression post-partum après la naissance de sa soeur. Elle est retombée dans de vieilles habitudes et ne s'en est jamais remise.)
Heureusement qu’il y a Caroline. Elle est son petit rayon de soleil, celle qui lui donne le courage de continuer. Elle est trop jeune pour être confrontée à la déchéance de leur mère, alors il la protège de son mieux.
(Lui aussi était trop jeune, il est toujours trop jeune, mais ça n’a pas d’importance. Il doit s’occuper de sa sœur. Elle, au moins, le mérite.)
Alors, il lui cache la vérité. Il lui raconte que leur mère est malade, qu’elle a souvent besoin de se reposer. Et, surtout, surtout, il s’assure que Caroline ne trouvera jamais leur mère affalée sur le plancher, la tête contre la cuvette.

2005.
Il tressaille lorsque l’aiguille entre en contact avec sa peau, mais il serre les dents et s’efforce de rester immobile. Le bourdonnement sourd de la machine est étrangement réconfortant et il se concentre sur ce son.
C’est la première fois qu’il met le pied dans un salon de tatouage, mais il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que la légalité de l’endroit est, au mieux, douteuse et, au pire, carrément inexistante.
Mais bon, quand on n’a que quinze ans et qu’on a été incapable d’obtenir l’autorisation parentale, on fait avec ce qu’on peut trouver.
En attendant, pour se distraire de ses pensées…
(ce type sait forcément ce qu’il fait, non ?)
… il se concentre sur l’encre qui apparaît lentement mais sûrement sur son bras. Le spectacle le fascine plus qu’il ne l’aurait cru.
« Comment ça fonctionne ? »
Silence de la part de l’autre, qui ne lève même pas le nez de son ouvrage.
« Où avez-vous appris à tatouer ? »
Le bourdonnement de la machine cesse. L’homme pose un regard morne sur son client.
« Écoute, gamin : tu m’payes pour ça, » il pointe le dessin du doigt, « pas pour que j’te donne un cours. Alors tu te tais et tu me laisse travailler.
Il retourne à son œuvre. Le bourdonnement reprend.
Sid soupire.

2008.
La porte se referme derrière lui avec un grincement. Son sac à dos tombe lourdement sur le plancher du vestibule et il retire son blouson de cuir qu’il pend sur l’un des crochets au mur. D’un geste impatient, il repousse ses cheveux vers l’arrière. Depuis quelques semaines, il tente tant bien que mal de les faire allonger, mais ils sont dans ce stade horrible où ils sont à la fois trop longs et trop courts, ce qui met sa patience à rude épreuve.
Dès qu’il entre dans la cuisine, il comprend que quelque chose de grave s'est produit.
D’abord, son père, qui ne revient jamais du bureau avant 18 h 30, est assis à la table de la cuisine.
À ses côtés, Caroline renifle, les yeux rougis.
Immobile, il attend, questionne du regard son paternel. Le silence s’étire, devient rapidement insoutenable, mais Sid se refuse toujours à parler.
« Ta mère… Ta mère a fait une overdose. »
Dix pensées différentes lui traversent l’esprit, dix pensées toutes aussi inconvenantes, toutes aussi inexprimables les unes que les autres.
(Ça te surprend ? Tu veux vraiment me faire croire que tu ne t'y attendais pas ?
Ça aurait dû arriver bien avant. C’était inévitable.
Je ne ressens rien.
Qu’un gros vide.
C’est normal ?)
« On a appelé une ambulance, mais elle était déjà morte. »
Une idée affreuse lui traverse l’esprit et son cœur fait un bon sauvage dans sa poitrine.
« Qui l’a trouvée ? »
Il connaît déjà la réponse.
Il revoit son père, son père qui ne devrait pas être ici, et les yeux rougis, le teint blême de sa sœur.
Il connaît la réponse et il a envie de vomir.
Sid tourne les talons, reprend son blouson et sort. La porte claque derrière lui, mais il ne fait rien pour l’en empêcher.

Le parc est vide. Personne n’est assez fou pour sortir à cette heure-ci. Du dos de la main, il essuie rageusement ses joues humides de larmes.
Le vide émotionnel n’a pas duré, rapidement remplacé par une colère violente.
Il en veut à sa mère d’avoir fait une overdose et de ne pas lui avoir prouvé qu’il avait tort de la croire si faible.
Il en veut à son père, trop maladroit pour vraiment savoir les réconforter.
Il en veut à Caroline d’avoir trouvé leur mère, après tout ce qu’il a fait pour s’assurer que ça n’arriverait jamais.
Il s’en veut de lui en vouloir, s’en veut de pas avoir été là, s’en veut de ne pas pouvoir pleurer sa mère.

Les funérailles ont lieu trois jours plus tard.
Stoïque, Sid tient sa sœur contre lui alors qu'on abaisse le cercueil dans la tombe.

2010.
Rêve-t-il ou quelqu’un essaie de défoncer sa porte à grand renfort de coups de poings ?
Ou alors c’est sa gueule de bois qui se fait remarquer ?
Ou… les deux ?
Sid ouvre un œil. La tête écrasée entre deux oreillers, il songe sérieusement à ignorer l’inopportun visiteur, mais l’insistance de ce dernier finit par vaincre ses dernières résistances. Il sort du lit, enfile les premiers vêtements qui lui tombent sous la main…
(d’toute façon, j’porte que du noir, pas d’danger de faire un malheureux mélange de couleurs)
…et finit par sortir de sa chambre en gueulant : « C’est bon, j’arrive, c’est pas la peine de défoncer ! »
Avec un soupir ennuyé, il fait tourner la poignée et ouvre la porte. Une furie blonde déboule dans l’appartement et il a à peine le temps de comprendre de qui il s’agit avant que la tempête ne se déchaîne.
« Je te déteste, je te déteste, je te déteste ! »
Soudain, sa cuite lui semble le dernier de ses soucis. Les mots de Caroline lui font plus mal qu’il ne veut l'admettre, mais il garde un visage impassible. Il aimerait pouvoir feindre l’ignorance, mais il se dit qu’il l’a suffisamment blessée : pas besoin d’insulter son intelligence en plus. Alors, il se tait.
« Tu m’as abandonnée, tu m’as laissée pour compte, tu m’as... Tu m’as trahie ! Comment as-tu pu me faire ça ?! »
« Je n’en pouvais juste plus. »
« Et t’as pensé à moi quand tu t’es enfuis ? Ou tu ne te voyais que tes sentiments, ta colère, ta peine, espèce d’égoïste ? Moi aussi je souffrais et j'avais besoin de toi ! »
Cette fois, il ne peut rester impassible.
« Depuis que tu es née, je n'ai fait que ça, penser à toi ! C’est moi qui me suis occupé de toi, qui t'ai lu des histoires, qui t'ai consolée, qui t'ai amenée à l'école à la rentrée. Je t'ai servi de mère, bordel ! Et, en plus, je m’occupais de l’autre droguée pour éviter que tu ne la trouves complètement gelée en rentrant de tes cours de judo ! »
Il prend une grande inspiration, se calme un peu, passe une main lasse sur son visage.
« Sais-tu pourquoi je le faisais, pourquoi je ne t'ai jamais rien demandé en retour ? C'est parce que tu es ma sœur, que je t’aime, que tu étais ma raison de vivre. »
La rage de Caroline fond comme neige au soleil. Elle est rapidement remplacée par une tristesse infiniment plus difficile à supporter pour Sid.
« Alors pourquoi es-tu parti ? »
Elle a les larmes aux yeux et, franchement, il n’en mène pas beaucoup plus large.
« Quand j’ai su que c’était toi qui avais trouvé notre mère morte, j’ai... J'ai eu l’impression que j’avais échoué. Ça faisait des années que j’essayais de t’éviter ça. Je n’en pouvais juste plus, j’avais besoin de m’éloigner. Tu as peut-être raison, c’était sans doute égoïste de ma part, mais c’était aussi la seule option. Je n'aurais pas supporté de rester à Melbourne plus longtemps. »
« Vraiment ? »
« Vraiment. »
Elle le considère un long moment, le menton tremblant. Il lui rend son regard aussi longtemps qu'il le faut, puis il lui tend les bras et elle se jette sur lui. Il la serre longtemps contre lui, la berce comme quand elle était petite et avait fait un cauchemar.
« Tu sais, je pensais à toi tous les jours. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais… regarde. »
Il l’éloigne un peu, lui tend son poignet gauche où sont tatouées quatre lettres lourdement ornées : Caro.
Pour Sid, les étincelles qui illuminent son regard à cet instant valent toutes les richesses du monde.

2015.
Il a beau se tenir debout au milieu de la pièce, être physiquement dans la pièce, il a encore du mal à croire qu’il n’est pas en train de rêver. Depuis quelques minutes, il est le fier propriétaire de Wild Ink, un salon de tatouage.
Son salon de tatouage.
C’est grâce à Andrew, son mentor, que Sid a pu acheter l’endroit : l’homme, qui se faisait vieux, avait décidé de vendre son salon et d’offrir une partie des profits de la vente à son apprenti. Sid avait d’abord refusé, incapable d’accepter un aussi gros cadeau.
Ce soir-là, en fouillant dans sa station de tatouage, il était tombé sur une liasse de billets, sur lesquels était collée une petite note.
Je n’ai pas eu d’enfants. Dis-toi que c’est comme un héritage, ton héritage.
Il tourne lentement sur lui-même, observe la pièce. Dans sa tête, le décor se dessine déjà.
Sur les murs, des dizaines de dessins et de photos sont encadrés. Certains sont encore au stade d’idée, de croquis, mais d’autres ornent déjà la peau des nombreux clients qui ont lui ont fait confiance durant toutes ces années où il travaillait avec Andrew.
Dans le coin, un fauteuil confortable et sa machine.
À l’avant, un comptoir où, s’il connaît un jour la popularité qu’il espère gagner, une personne s’occupera d’accueillir les clients.
Pour la première fois depuis longtemps, peut-être même toujours, il a l’impression que tout est possible.

2016.
Skype, ce soir. J’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
Sourcil levé, Sid relit le texto que Caroline lui a envoyé. Curieux, il ne peut s’empêcher de se demander de quoi il s’agit. Un court instant, il s’inquiète. Est-elle fiancée ? Ou pire, enceinte ? Puis, il se raisonne : aux dernières nouvelles, elle n’était pas en couple et, franchement, elle ne serait certainement pas si heureuse d’attendre un enfant à 22 ans. Heureusement, le tintement de la clochette dans la porte du salon le distrait de ses pensées.
D’acc’. Vers 18 h ?
La réponse est presque immédiate.
Oui :)
Il dépose son téléphone sur une tablette à côté du comptoir et sourit à l’homme qui vient d’entrer. C’est un client potentiel qui cherche à recouvrir le nom de son ex…
(peut-être que les gens comprendront un jour que c’est une mauvaise idée ?)
…et la consultation occupe ce qu’il reste de son après-midi, tant et si bien que lorsque l’heure de fermeture du salon arrive, il n’a même pas vu le temps passer.
Il n’a pas vraiment pensé à la grande nouvelle de sa sœur non plus.

Assis sur le plancher du salon, une jambe repliée sous lui, Sid attend patiemment l’appel de sa sœur en grignotant une boîte de biscuits salés. Dès que le « bip-bip » monotone de Skype se fait entendre, il accepte la connexion. Une image apparaît, d’abord floue, un étalage d’ombre et de lumière à forme semi-humaine, puis devient plus nette.
« Hey ! »
Caroline lui sourit à pleines dents.
« Ça va ? »
Elle hoche la tête tellement vite que l’image se brouille à nouveau.
« Tu ne devineras jamais ce qui s’est passé. »
La bouche pleine de biscuits, Sid acquiesce.
« F’ai essayé de definer quand f’ai refu ton texto. »
Elle a les yeux qui étincellent, clairement heureuse de sa surprise.
« Et alors ? Quelles sont tes théories ? »
Il avale sa bouchée, prend une longue gorgée d’eau.
« T’es enceinte ? »
L’air ahuri de Caroline en vaut la peine et il lui rend un sourire moqueur.
« T’es malade ? Évidemment pas ! »
« Alors, c’est quoi cette grande nouvelle ? »
C’est le retour du mystère sur le visage de la jeune femme qui s’amuse manifestement à laisser planer le suspense.
« Eh bien, j’ai… »
Les sourcils haussés, Sid attend la suite.
« Tu as… ? »
« J’ai gagné à la loterie ! »
C’est à son tour d’avoir l’air ahuri : s’il s’attendait à ça !
« Attends un peu, t’as gagné ?! Combien ? »
Elle éclate de rire, ravie de son effet.
« Ce n’est pas le gros lot, mais c’est quand même une belle somme. »
« Combien ? »
« 500 000. »
Il siffle d’admiration.
« C’est vrai que ce n’est pas rien. »
« Ce n’est même pas le meilleur… »
« Non ? »
« Non. »
Elle a repris ses airs de conspiratrices, ce qui ravive la curiosité de Sid.
« Quoi alors ? »
« Papa et moi allons déménager à Brisbane ! »
« Sérieusement ? »
Sid ne sait trop que penser. Que sa sœur déménage, ce n’est pas si surprenant. Mais que son père laisse son emploi, c’est une tout autre chose.
« Oui, sérieusement. Papa a décidé de prendre sa retraite. Il dit qu’il a assez travaillé et qu’il veut passer finalement du temps avec nous. »
« C’est super ! »
Il n’en faut pas plus pour emballer la jeune femme, qui se met à réciter avec enthousiasme tous ses projets d’avenir. Son frère l’écoute d’une oreille quelque peu distraite, trop occupé à savourer le moment (et ses biscuits).
En fait, il est simplement heureux de la voir rayonner ainsi.

just kiss me in the dark

maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Rebienvenue alors, bon courage pour ta fiche ♥

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Bienvenue

Merci à vous deux sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 4251317097

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Rebienvenue par ici I love you

Re bienv'nue chez nous ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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bienvenue chez nous & merci de ton inscription =)

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Bienvenue ! sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 873483867

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Re-bienvenue sur le forum sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 371680844

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Welcome back ! sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 674657830

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Re bienvenue parmi nous

Je connais pas du tout l'avatar, mais il a une tête que j'aime bien !
Bon courage pour la suite de ta fiche sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 674657830

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Une revenaaaaaante ! sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 2000518600

J'espère que tu vas trouver ton bonheur avec ce personnage en tout cas, et bon courage pour la suite de ta fiche ! sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 1557708215

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Re-bienvenue parmi nous sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 662981832

En espérant que ce soit la bonne cette fois sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 3922047296

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Re bienvenue sid | si tu m'appelles sydney, j'te promets que tu vas le regretter [terminé] 674657830

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