ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1033 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Wait, take my place, mm-mm. 'Cause I don't really wanna be here, I replicate my mistakes, so step right up. I'm so fed up of waiting. Wide awake body aches, a hotel room, hit the brakes my mistake, I always do, I'm never in control. I wanted you to know
Stylo coincé entre les dents, Emery était occupée à référencer les modèles de sextoys qui lui restaient en rayon avec un œil critique. En apparence, elle semblait juste faire son travail, garantir que le magasin soit approvisionné et l’offre attrayante. Mais sur son calepin, elle prenait en réalité des notes. Depuis que l’idée de racheter le sexshop concurrent avait germé, elle s’était rendue à l’évidence que cela ne servait à rien de donner de la valeur ajoutée à l’Aphrodite. Elle serait professionnelle, bien évidemment. Elle gardait juste ses bonnes idées pour elle. Pour l’heure, elle était surtout curieuse de composer son propre assemblage de jouets. Elle faisait attention à la diversité de l’offre, aux modèles qui se vendaient, ceux qui étaient un bon rapport qualité prix, ceux qui étaient vraiment de qualité… Son expérience se mêlait aux résultats commerciaux pour trouver exactement ce qui fonctionnait. Autant dire que dans cette quête de trouver les produits parfaits à proposer dans son futur business, la blonde n’avait jamais autant donné de sa personne pour essayer de nouveaux sextoys. Heureusement que Cesar était ouvert avec ce genre de choses, car le pauvre devait s’attendre à tout chaque fois qu’ils se retrouvaient seuls. Il ne s’était pas encore plaint, ce qui lui faisait soupçonner qu’il devait apprécier ce côté surprenant de leur couple. Et qu’il n’avait aucune idée de ce qu’elle lui épargnait car il y avait aussi de sacrées bizarreries. C’était ce qui questionnait le plus Emery dans les rayons du magasin. Est-ce qu’elle devrait se résoudre à vendre des trucs disproportionnés elle aussi ? Assouvir les fantasmes vraiment déraillés d’une certaine clientèle ? Elle n’était pas une personne qui jugeait les fantasmes de qui que ce soit, jusqu’à ce que cela devienne illégal et dépasse l’entendement pour un corps humain. Après, cela pouvait être un cadeau idéal pour les gros trous du cul… Emery étouffa un gloussement à cette pensée et passa un œil par-dessus les rayons pour vérifier que tout se passait bien. La boutique n’était pas bien peuplée aujourd’hui, il n’y avait qu’un couple du côté de la lingerie, et elle. Au même moment, la cloche de la porte retentit. Par habitude, l’employée revêtit son sourire aimable et voulut sortir de son rayon pour saluer la potentielle cliente. Sauf que par-dessus le rayon, elle la reconnut. Le visage était bien trop familier et la petite blonde se retrouva à se planquer dans son rayon, regard hagard et cœur affolé. « Merde merde merde meeeeerde » C’était une chose de se dire qu’elle croiserait un jour des visages familiers dans la boutique. Mais sa belle-mère ? Elle ne voulait rien savoir de tout ça. Elle n’était pas supposée être là non plus. Autant dire que sa carrière au sex-shop n’avait pas exactement été évoquée dans les discussions. C’était terminé, elle allait se faire juger. Son tee-shirt indiquait qu’elle travaillait ici. Elle pouvait toujours courir dans la réserve se changer. Qu’est-ce qui serait le mieux ? Prétendre être ici pour trouver de quoi pimenter ses nuits avec Cesar ? Ou… admettre cette facette de son CV ? Elle était paralysée, incapable de bouger. Subitement, elle n’assumait plus rien de sa sexualité ou de ses choix de vie.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Un aller-retour, un deuxième, un troisième. Maritza devait avoir l'air d'une folle à passer et à repasser sans cesse devant la boutique du sex-shop. Son cœur battait trop vite, ses joues étaient bien trop rouges et ses mains tremblaient beaucoup trop pour que cela paraisse normal. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête lorsqu'elle avait décidé de se rendre dans cette boutique ? Elle se le demandait bien ! Elle jeta un regard en direction du ciel, priant mentalement pour que Dieu lui pardonne cette incartade. La mexicaine ne serait pas surprise de se faire foudroyer à peine le seuil de la boutique franchi, et si cela venait à arriver elle ne pourrait en vouloir au tout puissant. Ce qu'elle s'apprêtait à faire était un péché qu'elle n'était pas franchement certaine d'assumer. L'idée lui avait traversé l'esprit quelques jours plus tôt, l'effrayant dans un premier temps puis l'obsédant par la suite. Elle avait beau tout faire pour penser à autre chose, elle n'y parvenait pas. La mère de famille avait cherché à comprendre ce qui lui arrivait et bien vite elle avait compris : Sergio lui manquait. Son ancien mari lui manquait. Son corps, sa chaleur, leurs étreintes charnelles. Maritza Gutiérrez était en manque. Si elle avait l'espace d'une seconde envisagé d'appeler l'agent afin d'assouvir ses besoins, elle s'était bien vite ravisée. Faire une telle chose la replongerait inévitablement dans un cercle infernal qui n'apporterait rien de bon, elle en était persuadée. Alors, lorsque chez Jordan et Birdie elle était tombée par accident sur l'endroit où ils rangeaient leurs jouets, l'idée lui avait traversé l'esprit pour ne plus jamais la quitter.
Ce matin-là, après s'être réveillée couverte de sueur après un énième rêve érotique, la matriarche avait décidé de passer le cap, cela ne pouvait plus durer. Le manque allait la rendre dingue et il fallait clairement qu'elle trouve une solution. Après avoir hésité une bonne dizaine de minutes, elle poussa la porte et entra en vitesse dans la boutique. Il n'était pas question qu'un passant la voie entrer dans un tel lieu. Chapeau enfoncé sur le crâne, lunettes de soleil vissées sur le nez, la mexicaine essayait de passer incognito. Elle n'était pas stupide au point de penser qu'elle était méconnaissable mais elle espérait que ceux qui la croiseraient en la connaissant aient quand même un léger doute quant à son identité. Elle avança d'un pas hésitant et alors qu'elle entendait la voix d'un homme et d'une femme elle se cacha derrière un rayon. Il fallait qu'elle s'assure qu'elle ne les connaissait pas. Elle passa sa tête sur le côté et ce fut avec soulagement qu'elle en vint à la conclusion qu'elle ne savait pas qui ils étaient. Son regard commença alors à parcourir les différentes étagères. Que devait-elle prendre ? Quel objet devait-elle choisir ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle se maudissait de ne pas avoir fait de recherches sur internet au préalable. Qu'est-ce qu'elle pouvait être stupide parfois ! Après quelques minutes à errer comme une âme en peine, elle poussa un long soupir avant de se rendre à l'évidence : Seule, elle ne s'en sortirait pas. Elle se dirigea dans le fond de la boutique et aperçut une vendeuse de dos. « Excusez-moi, vous pourriez m'aider ? » Sa voix tremblait et son accent mexicain ressortait signe qu'elle était paniquée par la situation. Elle ajouta avec nervosité et un peu de honte : « C'est la première fois que je mets les pieds dans... Dans un tel lieu. » Elle sentit ses joues s'empourprer et secoua la tête pour reprendre contenance. Il fallait qu'elle arrête de réagir de la sorte. Elle achetait un jouet, ressortait et plus jamais elle n'aurait à remettre les pieds dans cette boutique, plus jamais elle n'aurait à croiser le regard de cette vendeuse, du moins c'était ce qu'elle croyait...
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Dim 23 Juin 2024, 11:57, édité 1 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1033 POINTS : 80
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Wait, take my place, mm-mm. 'Cause I don't really wanna be here, I replicate my mistakes, so step right up. I'm so fed up of waiting. Wide awake body aches, a hotel room, hit the brakes my mistake, I always do, I'm never in control. I wanted you to know
Em avait l’impression d’être dans l’un de ces films où le protagoniste se cache quelque part et retient son souffle en espérant ne pas être trouvé. Dans son fond de rayon, entre les vibromasseurs et les lubrifiants, la jeune femme était prise au piège. Elle tournait le dos à l’endroit où se trouvait Maritza dans l’ultime espoir que celle-ci ne l’approcherait pas. D’un autre côté, c’était peine perdue. Si elle achetait quoique ce soit, il faudrait aller l’encaisser et l’affronter… Jamais le réflexe de fuite n’avait été si présent. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle osait à peine bouger, à deux doigts de la crise de panique. Son attention faussement portée sur les produits, elle tendait l’oreille à tout ce qui se passait, frémissait chaque fois qu’elle croyait entendre les pas se rapprocher. Rien ne pouvait être pire. Absolument rien. Sauf peut-être de devoir aider la brune à quoique ce soit ici. Elle ne put s’empêcher de sursauter en l’entendant et se figea sur place. Malheureusement, il n’y avait pas d doute sur la personne. Maritza s’adressait à elle. S’enterrer et disparaître de la surface de la planète n’était pas une option. Paralysée sur place, Emery dut prendre quelques secondes avant de trouver le courage de se retourner, les joues absolument rouges et le regard fuyant. « Bonjour…. » souffla-t-il d’une petite voix. Elle avait envie de mourir, c’était officiel. Par-dessus le rayon, elle repéra le couple qui était toujours en grande contemplation de la lingerie, gloussant sur chaque nouveau costume qu’ils semblaient trouver à leur goût. Les bras remplis indiquaient qu’ils allaient passer à l’essayage et qu’ils n’étaient pas prêts de passer à la caisse. Dommage, elle aurait adoré la distraction. Tout sauf affronter sa belle-mère. Qu’y avait-il à dire ici, comment réagir ? « Hum, c’est un peu gênant. » C’était l’euphémisme de l’année pour une personne qui était en train de littéralement se décomposer sous la honte. Elle assumait parfaitement son travail en temps normal, mais elle avait mis tellement d’énergie et de courbettes à se faire apprécier de Maritza et prouver qu’elle était digne de Cesar que là, tout de suite, c’était comme si tout était en train de s’écrouler. « Pas qu’il y ait la moindre honte à venir ici, bien évidemment. Ce n’est pas tabou. » Elle sentait son visage rosir encore au point de se dire que ce serait la parfaite occasion de vérifier à quel point son fond de teint était couvrant. Un rapide coup d’œil au miroir de la vitrine à côté lui indiqua que non, sa gêne était palpable à dix kilomètres à la ronde. « Je peux aider, mais je sais pas si c’est… approprié. » Elle voulait se pincer, se réveiller dans son lit et se dire que ce n’était qu’un mauvais rêve. N’importe quoi plutôt que de rester dans son cul de sac au sexshop à mourir de l’intérieur à chaque nouvelle seconde. « Je euhm… je peux tout expliquer. » finit-elle par lâcher, désormais bien plus préoccupée par son image que par le fait que sa belle-mère puisse vouloir utiliser des jouets. Si elle avait entendu n’importe qui mentionner ce genre de situation, elle aurait explosé de rire. Mais maintenant qu’elle en était victime, toute hilarité avait quitté son corps. Y avait-il seulement un moyen de surmonter un moment pareil ?
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Les joues de Maritza ne dérougissaient pas, bien au contraire. Elle avait pris son courage à deux mains en osant s'adresser à la vendeuse mais lorsqu'elle vit cette dernière sursauter elle eut envie de prendre ses jambes à son cou et de faire demi-tour. Il était encore temps d'ailleurs puisque la jeune femme prenait un temps fou pour se retourner. La mexicaine se contrôla pour ne pas fuir mais bien vite elle regretta cette décision. Si son visage était au départ écarlate, elle était désormais persuadée d'être blanche comme un linge. Le sang semblait avoir quitté son corps. Tétanisée, elle resta bloquée sur place. Ses jambes semblaient plantées dans le sol tandis que sa bouche s'était entrouverte de surprise et désarroi. « Bonjour... » Non. Non ce ne pouvait pas être la réalité. Maritza ferma avec force ses yeux, se frottant les paupières – comme si cela allait changer quoi que ce soit – mais dû admettre qu'elle ne faisait pas erreur. C'était bien Emery, la petite amie de son fils qui se trouvait devant elle. « Hum, c’est un peu gênant. » Maritza haussa un sourcil. Un peu seulement ? Elle était mortifiée ! Elle se racla la gorge, cherchant par où commencer mais en plus d'avoir perdu l'irrigation sanguine, elle semblait aussi avoir perdu quelques neurones ainsi que sa capacité à s'exprimer verbalement. Au niveau de la gestuelle, tout fonctionnait néanmoins à merveilles. Ses mains étaient devenues moites et elle les frottait nerveusement l'une contre l'autre. Elle n'arrivait pas à remettre de l'ordre dans son esprit et cela la déstabilisait. Il était rare de voir la Gutiérrez perdre ses moyens mais c'était clairement le cas entre les rayonnages des lubrifiants et autres sex-toys. « Pas qu’il y ait la moindre honte à venir ici, bien évidemment. Ce n’est pas tabou. » Cette fois-ci, Maritza sentit le sang remonter jusqu'à ses joues. La chaleur était si vive et si soudaine qu'elle sentit sa tête vaciller quelque peu. Elle se rattrapa à une étagère et constata avec horreur qu'elle avait posé sa main sur ce qui semblait être... Un pénis en caoutchouc. Un hoquet de stupeur et de honte lui échappa alors qu'elle remettait vivement les bras le long de son corps. Elle n'osait même plus regarder Emery dans les yeux, bien trop préoccupée par ce qu'elle allait pouvoir lui dire pour se sortir de ce mauvais pas. « Je peux aider, mais je sais pas si c’est… approprié. » La proposition de la jeune femme la stupéfia tant qu'elle releva vivement le visage. Aider ? Sa belle-fille l'aider à s'acheter ce genre d'objet ? Non, non ce n'était pas concevable, pas envisageable. Maritza était restée muette comme une carpe, incapable d'articuler le moindre mot, ne sachant pas par où commencer ce qui avait eu pour conséquence de faire parler Emery. La jeune femme semblait tellement mal à l'aise qu'elle n'arrêtait pas d'ouvrir la bouche. Chaque phrase qu'elle prononçait était d'ailleurs pire que la précédente. « Je euhm… je peux tout expliquer. » Maritza secoua énergiquement la tête de gauche à droite et fit un pas en arrière, prête à détaler à la moindre occasion. Néanmoins, bien consciente que cette petite visite impromptue laisserait des traces, elle prit la décision de ne pas fuir. Du moins, pas dans l'immédiat. « Tu travailles ici ? » La question était si stupide que Maritza se gifla mentalement. Non, non, c'était juste l'un de ses passe-temps : venir traîner dans les rayons d'un sex-shop habillée en vendeuse. La mexicaine haussa un sourcil et suspicieuse demanda : « C'est ça... Ton bénévolat ? » Elle osait espérer que non mais plus rien ne la surprendrait désormais. La matriarche passa une main dans ses cheveux et se rappelant qu'il fallait qu'elle explique sa présence elle enchaîna : « Je... C'est une cliente qui m'envoie. » Ses joues se mirent à rosir de plus belle alors que sans vraiment savoir pourquoi elle se lançait dans une histoire sans queue ni tête. « Des fois, en plus du ménage, je fais des courses pour mes patrons. Et heu, là sur la liste, enfin pas vraiment sur la liste, mais elle me l'a dit... » Elle commençait à bafouiller et à s’emmêler les pinceaux. Elle inspira profondément et balança : « Elle veut un jouet pour se faire du bien. » Sa gorge était si sèche qu'elle manqua de s'étouffer. Derrière elle, le couple riait toujours autant, alors que de son côté, le malaise était de plus en plus palpable. A tout moment, elle pouvait s'évanouir. Maritza priait désormais : il fallait qu'Emery croie à son histoire sinon jamais elle ne s'en remettrait.
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Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Dim 23 Juin 2024, 11:56, édité 1 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1033 POINTS : 80
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tw: sextoys et compagnie
S’il y avait eu la moindre solution pour être foudroyée sur place, Emery n’aurait pas hésité une seconde. Malheureusement, le destin ne semblait pas vouloir abréger sa souffrance et c’était enterrée dans sa honte qu’elle dut affronter le regard de sa belle-mère. Ce n’était pas vraiment un réconfort de la voir aussi embarrassée qu’elle, bien au contraire. La jeune femme peinait à soutenir le regard de la matriarche et ne savait pas si cet air trahissait de l’embarras, du jugement, du choc ou du dégoût. Quoiqu’il en soit, Em s’attendait au pire, et voir la main de sa belle-mère se poser sur un des jouets de forme réaliste lui confirma que rien ne la qualifiait pour affronter ce moment. Aussi drôle que soit la scène, la blondinette se sentait juste sale à cet instant précis d’évoluer dans un tel milieu. Elle qui était pourtant du genre libérée et pas facilement gênée perdait tous ses repères. Tellement d’efforts pour se faire bien voir auprès de Maritza, et voilà comment cela se terminait. Elle avala difficilement sa salive et hocha lentement la tête dans un aveu douloureux. Inutile de nier, sa tenue trahissait le fait qu’elle n’était pas juste une cliente lambda venue chercher de quoi pimenter sa vie sexuelle. Mais que la brune puisse croire qu’elle avait menti sur ce qu’elle disait lui fit écarquiller les yeux et sortir un peu de sa torpeur. « Non ! Ici c’est juste… la sécurité financière. Ce qui paye le loyer. » Elle avait baissé la voix pour ne pas attirer l’attention des autres clients. Elle était dépitée de cette honnêteté, d’admettre que le mannequinat ne lui permettait pas de vivre correctement, et clairement pas fière de son choix d’activité annexe à cet instant. Elle aurait adoré que Maritza tourne les talons, leur épargne ce qui allait suivre. Mais non, elle décida de les torturer toutes les deux à prétendre être là pour le compte d’une cliente. Em voulait y croire, sincèrement. Peut-être que c’était juste un caprice de riche, mais sérieusement, qui en 2024 enverrait sa femme de service au sexshop quand internet garantissait des livraisons en 24h ? La vendeuse pouvait recommander des jouets, mais la facilité de son boulot se basait sur l’anonymat. Elle ne voulait pas savoir ce que sa belle-mère faisait dans sa chambre. Ironiquement, croire à cette histoire semblait encore la meilleure option. « Ok, j’ai… ça. Est-ce qu’elle veut… » L’argument de vente s’était fait la malle. L’idée même de prononcer le jargon du plaisir lui donnait envie de mourir, là tout de suite. « Enfin, on a des jouets pour toutes sortes de stimulation. J’ai tendance à déconseiller celui-ci pour une femme seule. Il est assez inintéressant. » souffla-t-elle en désignant du menton l’imitation de phallus sur laquelle Maritza avait posé la main. « Mais sinon, on a une large gamme pour stimuler… le clitoris, par vibration ou succion. » Elle venait de tourner le dos à la brune pour désigner une partie du rayon. « Ou pour le point G, avec ceux-là… » Elle venait d’en désigner d’autres. « Il y a le classique magic wand… » Et un autre. Quand est-ce que son humiliation allait s’arrêter ? « On peut recombiner les sensations avec les rabbits… » Le simple fait de devoir parler d’expérience l’achevait. Maritza allait la prendre pour une dépravée, c’était définitif. « Ou alors, pour d’autres sensations, on a les jouets anaux… » Et la voilà qui se retrouvait face aux plugs qui variaient dans les tailles, les formes, jusqu’à devenir douteux pour certains. Emery les dévisageait, la mort dans l’âme et le rouge aux joues. Pourquoi sa vie ?
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
A peine Maritza avait-elle sous-entendu que Emery lui avait menti concernant son bénévolat qu'elle le regretta instantanément. Non, évidemment que sa belle-fille n'avait pas inventé cette histoire. Dans la panique la matriarche n'avait pas réfléchi avant de parler et c'était ça qui était sorti de sa bouche. Devant les yeux écarquillés de la blonde Maritza s'en voulut immédiatement. « Non ! Ici c’est juste… la sécurité financière. Ce qui paye le loyer. » Mari avait tendu sa main pour la poser sur l'avant-bras de la jeune femme mais elle s'était ravisée. D'une voix douce elle s'était néanmoins dépêchée de lui répondre : « Tu n'as pas à te justifier, je t'assure... » et elle avait esquissé un petit sourire timide. Bien sûr elle aurait préféré que la petite amie de son fils travaille dans un autre domaine que celui-ci mais qui était-elle pour juger ? La mexicaine savait à quel point il pouvait être difficile de gagner sa vie. Elle-même faisait un métier que beaucoup jugeait comme étant dégradant et honteux. Elle n'avait donc rien à dire concernant cet emploi dans un sex-shop... Consciente que ce n'était ni le lieu ni le moment de parler d'une telle chose mais que sa présence à elle était bien plus problématique que tout le reste, Maritza s'était lancée dans une histoire qui n'avait aucun sens, perdant rapidement ses moyens, s’emmêlant les pinceaux, baragouinant des inepties en tout genre. A peine avait-elle achevé son discours plus que bancal qu'elle comprit rapidement qu'Emery n'avait pas du tout mordu à l'hameçon. Heureusement pour elle, la jeune femme eut la gentillesse d'entrer dans son jeu. « Ok, j’ai… ça. Est-ce qu’elle veut… ». Maritza en profita pour détourner le regard. Elle ne pouvait plus regarder la demoiselle. Elle avait juste envie de disparaître. Elle était soulagée qu'elle ait cru – ou qu'elle fasse semblant – à son histoire mais cela engendrait un autre problème : Emery allait lui présenter des produits. Maritza ne savait pas à quoi s'attendre mais il était clair qu'elle n'était pas prête à affronter tout ça. « Enfin, on a des jouets pour toutes sortes de stimulation. J’ai tendance à déconseiller celui-ci pour une femme seule. Il est assez inintéressant. » La mexicaine suivit du regard ce qu'Emery lui indiquait et lorsqu'elle constata qu'il s'agissait du pénis en caoutchouc sur lequel elle avait posé ses doigts elle eut l'impression que sa peau la brûlait. Pour détourner l'attention, elle faillit dire que sa patronne n'était pas seule mais bel et bien en couple mais elle se ravisa. Cela ne servirait à rien. Le mal était de toute manière déjà fait.
Tout s'accéléra alors à une allure folle. Emery devait sans doute avoir envie que toute cette histoire s'arrête le plus rapidement possible puisqu'elle montrait à tour de bras tout ce que contenait la boutique. A chaque mot prononcé, la tête de Maritza rentrait un peu plus dans ses épaules tandis que son cœur battait de plus en plus vite. Ce n'était certainement pas l'excitation qui la gagnait mais plutôt la honte. Les termes employés la mettaient si mal à l'aise qu'elle avait l'impression que ses oreilles bourdonnaient. Clitoris ? Vibration ? Succion ? Point G ? Rabbit ? Trop d'informations se bousculaient et la mère de famille n'arrivait pas à faire le tri. Elle avait gardé le silence tout au long de l'explication d'Emery, se contentant de suivre du regard ce qu'elle lui montrait jusqu'au moment où elle l'entendit dire : « Ou alors, pour d’autres sensations, on a les jouets anaux… » La brune n'avait pas vu ce qu'elle lui montrait, elle avait haussé un sourcil, curieuse de savoir de quoi il s'agissait : « Des anneaux ? Comment ça ? » Et puis son regard s'était posé sur les différents objets dont les tailles parfois impressionnantes la tétanisèrent. Sa voix se brisa lorsqu'elle répéta : « Oh. Anaux comme anal... ». Les deux femmes étaient désormais plantées devant le fameux rayon, aucun n'osant véritablement regarder l'autre ou parler. Au bout d'un certain temps, Maritza osa un pas en arrière et d'une voix qui se voulait calme – mais qui tremblait légèrement – poursuivit : « Non, je ne crois pas que ça l'intéressera... » Elle avait surtout envie d'hurler qu'aucun objet de la sorte ne rentrerait jamais dans ses fesses ! Mais elle s'abstint. Au lieu de cela, elle retourna vers le rayon destiné à stimuler le clitoris. Elle était à deux doigts de prendre l'un de ces jouets au hasard pour pouvoir s'enfuir le plus vite possible mais bien consciente qu'elle ne remettrait jamais les pieds ici et qu'elle allait tout de même dépenser de l'argent, elle demanda à Emery : « Tu me conseilles quoi ? » Elle s'entendit parler, et rectifia le plus vite possible : « Enfin tu lui conseilles quoi ? A ma patronne ! » Il fallait qu'elle cesse. Il était évident que la petite amie de Cesar n'avait pas cru un traître mot de son histoire. Elle soupira et tourna la tête en direction d'Emery pour lui demander : « Y a le mode d'emploi dans les boîtes ? » Elle priait pour que ce soit le cas. Elle n'avait aucune envie d'avoir des explications bien détaillées par la jeune femme.
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les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1033 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Wait, take my place, mm-mm. 'Cause I don't really wanna be here, I replicate my mistakes, so step right up. I'm so fed up of waiting. Wide awake body aches, a hotel room, hit the brakes my mistake, I always do, I'm never in control. I wanted you to know
tw: sextoys et compagnie
Pas besoin de se justifier, hein ? Emery n’avait pas cette sensation. Même si une fois la surprise passée, Maritza semblait vouloir reprendre son image de femme ouverte et tolérante, la blondinette avait l’impression de devoir sauver sa peau comme si sa vie en dépendait. Elle ne savait pas comment elle se remettrait d’un tel embarras. Elle aurait ri de bon cœur si la scène arrivait à qui que ce soit d’autre, mais vraiment pas à elle. Il n’y avait pas de bonne issue ici. Elle ne pouvait juste pas refuser le service maintenant que la Gutiérrez avait trouvé une parade pour elle-même se sauver de la honte. Même si elle ne traînait pas dans le coin aujourd’hui, la patronne du sexshop la tuerait si elle découvrait qu’Em n’assurait pas ses missions de vente juste parce qu’elle se retrouvait face à un visage familier. L’Aphrodite mettait un point d’honneur à dédiaboliser le plaisir sexuel et à promouvoir sa légitimité, alors subitement en avoir honte ? Non, foutu pour foutu, mieux valait encore se comporter comme une femme affirmée et sûre d’elle. Avec un peu de chance, cela inciterait Maritza à vite partir. Ainsi vint sur le tapis la présentation commerciale, la présentation des jouets des plus classiques aux plus élaborés. Il y en avait pour tous les goûts et la jeune femme s’efforçait de toutes ses forces de garder son esprit loin, extrêmement loin du fait qu’elle était en train d’expliquer tout ça à la mère de son copain. Elle ne voulait pas connaître ses goûts et pire encore, elle ne voulait pas que sa belle-mère réalise qu’elle-même était friande de certains d’entre eux. C’était comme préparer un exposé et espérer qu’aucune question n’arriverait. A son grand malheur, quand Mari lui répondit, ce fut pour poser la question qui les achèverait toutes les deux. Paralysée, Em n’osa pas répondre, espérait silencieusement que la réponse serait trouvée d’elle-même. Elle désigna juste le packaging des jouets à la forme bien différente des autres jeux. Elle souffla juste un « Oui. » pour valider la théorie de sa belle-mère. Puis, vint le silence. Long, lourd, pesant, entouré de honte et de jouets pour adultes. Malgré elle, la blondinette se triturait maintenant les doigts, se balançant d’un pied à l’autre en zyeutant l’autre couple dans la boutique. Ils n’avaient toujours pas besoin d’elle, à son grand damne. Impossible de s’échapper, même si pour rien au monde elle ne voulait encore défendre ses produits. « Ce n’est pas pour tout le monde, je sais. Si tu veux, je peux te laisser regarder tranquillement ? » Elle lui sourit comme si elle était en train de lui offrir une faveur. Mais non, Mari avait besoin d’elle. Besoin de ses conseils personnalisés, plutôt que d’attraper la première boîte ou d’aller voir ailleurs. C’était pour la tuer et malgré son sourire bienveillant, Em sentit le dépit l’envahir. Avaient-elles vraiment besoin de garder l’histoire de la patronne ? Le regard clair de la blonde se tourna vers le rayon, désespérément résolu à prendre la décision finale. Doux jésus. « Oui, tout est expliqué. C’est assez intuitif, tu… elle le découvrira bien vite. » Finalement, Em attrapa une boîte blanche et violette avec son choix final. Un stimulateur clitoridien particulièrement apprécié sur le marché. « Un de nos best-sellers. Il est parfait pour stimuler le clitoris et le point G. Il a 12 niveaux d’intensité, c’est la garantie d’un orgasme intense. » Elle lui tendit la boîte sans oser la regarder dans les yeux. « On a une promo dessus, en plus. » Et voilà à quoi elles en étaient réduites. Savoir comment la matriarche aurait ses futurs orgasmes, le tout en promo. Trop bien.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 675 POINTS : 40
Maritza était une femme au tempérament fort. Si elle pouvait paraître fragile – et elle l'était lorsqu'il arrivait quelque chose à l'un de ses enfants – elle était en réalité une femme au caractère bien trempé. Elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds, se laissait très rarement déstabiliser et était si fière qu'elle avait du mal à reconnaître ses torts ou à faire marche arrière lorsqu'elle se rendait compte qu'elle allait trop loin. Si elle était tout ça, elle était aussi une femme pieuse, pour qui Dieu avait une énorme importance. Toute sa vie elle s'en était remise à lui, et même si elle avait fait des écarts dans sa jeunesse – merci Sergio – elle n'avait jamais eu de cesse de croire en un être supérieur qui prenait soin d'eux. Du moins c'était ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'il lui prenne Maria, la chair de sa chair, son sang. Depuis ce jour-là, Maritza lui avait tourné le dos, l'avait boudé sans la moindre honte mais aujourd'hui... Aujourd'hui elle avait la désagréable impression de le voir planer au-dessus d'elle, comme s'il était là, à juger ses faits et gestes. Alors qu'Emery lui montrait tous les jouets – et ils étaient nombreux – présents dans la boutique, la Gutiérrez se liquéfiait tout en jetant par moments des regards en direction du plafond. Pardon, elle était en train de pécher... Et elle risquait de le faire bien plus une fois sortie de ce magasin de tous les vices... Mais elle irait se confesser, elle retournerait à l'église, promis... La brune fut tirer de ses promesses fictives par la voix d'Emery qui la ramena instantanément sur terre. « Ce n’est pas pour tout le monde, je sais. Si tu veux, je peux te laisser regarder tranquillement ? » A cet instant, Maritza avait presque paniqué à l'idée de se retrouver seule au milieu de tous ces rayons couverts de jouets en tout genre et elle avait donc clairement fait comprendre à sa belle-fille qu'elle avait besoin de son aide. Quelle idiote ! Elle aurait dû la laisser partir plus loin, prendre une boîte au hasard et mettre les voiles mais non, au lieu de cela, Maritza remettait son désir sexuel, son plaisir charnel entre les mains de la pauvre Dawson qui n'avait rien demandé. Il était pourtant évident qu'aucune des deux femmes n'appréciait la situation mais Dieu seul savait pourquoi Mari s'obstinait à rendre le moment encore plus inconfortable qu'il ne l'était déjà. « Oui, tout est expliqué. C’est assez intuitif, tu… elle le découvrira bien vite. » Maritza hocha affirmativement la tête pour indiquer qu'elle prenait notes de ce qu'Emery venait de lui dire. Elle faillit tenter une petite plaisanterie en lui disant qu'elle était rassurée de ne pas être obligée de tout expliquer à sa patronne mais il était évident qu'Emery n'en croirait pas un mot. Il n'y avait pas de patronne. Il n'y avait qu'elle : Maritza Gutiérrez. Mexicaine de 51 ans. En manque de sexe.
Soudain tout s'accéléra. Emery en avait sans doute marre de toute cette histoire et décida – pour leur plus grand bien à toutes les deux – de prendre la situation en main. La mexicaine écarquilla les yeux lorsqu'elle la vit prendre une boîte blanche et violette et sentit son visage s'empourprer à chaque parole prononcée par la jeune femme. Cette dernière lui parlait de clitoris, de point G, d'intensité... D'orgasme intense. A cet instant-là Maritza fut prise d'une quinte de toux et manqua de s'étouffer. Elle prit d'une main tremblante la boîte et déglutit avec difficulté lorsqu'elle l'entendit lui dire : « On a une promo dessus, en plus. » Des orgasmes au rabais... La cinquantenaire ne dit rien mais suivit sa belle-fille jusqu'à la caisse. Maritza avait l'impression que son corps était terriblement lourd et qu'il n'avançait pas à la même vitesse que son cerveau. C'était comme si son esprit s'était désolidarisé de tout le reste. Elle tendit la boîte pour qu'Emery passe le scanner de la caisse dessus et murmura : « Merci Emery pour tes conseils... Tu... » Elle ne savait pas vraiment quoi dire ni comment le formuler alors elle balbutia : « Tu t'y connais. On voit que tu es une pro. » Elle se pinça les lèvres, se maudissant de ne pas avoir mieux choisi ses mots. Une pro de quoi ? Des parties de jambes en l'air ? A peine avait-elle payé qu'elle était prête à mettre les voiles. Emery mit le sextoy dans un sac en papier que Maritza s'empressa de fourrer dans son grand sac et alors qu'elle se dirigeait vers la sortie, elle se retourna, planta son regard dans celui de la petite amie de son fils et lui dit : « Ca reste évidemment entre nous et... On n'en reparlera plus jamais. » elle fit un petit sourire sous-entendant qu'elle lui était reconnaissante d'avoir joué le jeu de l'existence de la fausse patronne et ne se fit pas prier pour sortir. Une fois dans la rue, Maritza baissa la tête et fonça jusqu'à chez elle, persuadée que tout le monde savait... Qu'elle allait prendre son pied. Seule.
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be