emery ○ no keys to the kingdom of control

**Emery Dawson** · (#) Sujet: emery ○ no keys to the kingdom of control Dim 30 Jan 2022 - 13:22

Emery Dawson

the calm before the storm's got me soaked in sweat

Pièce d'identité

NOM ≈ Dawson, des origines irlandaises paraît-il. PRÉNOM(S) ≈ Emery Teresa, un deuxième prénom qu'elle n'a entendu que lorsqu'elle était sur le point de se faire botter le cul par sa mère. ÂGE ≈ Vingt quatre ans et une peur bleue des rides. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane même, le 8 janvier 1998. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire avide de relations sérieuses avec des beaux partis. MÉTIER ≈ Elle se dit mannequin avant tout, a un nombre important de photoshoots à son actif. Mais ce n'est pas suffisant pour vivre alors en attendant le contrat du siècle, elle travaille au sexshop l'Aphrodite. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bisexuelle assumée depuis bien des années. GROUPE ≈ 17 ans encore.

Les informations en vrac

Emery a toujours eu le chic pour apparaître comme la fille parfaite. Toujours souriante, toujours polie, toujours le mot pour plaire. Elle sait comment se faire apprécier et comment charmer son mode, quitte à mentir les yeux dans les yeux pour arriver à ses fins ≈ Elle voit son corps comme un outil de travail et l'un de ses uniques atouts dans ce monde. Elle sera toujours apprêtée, bien maquillée et bien habillée même pour sortir les poubelles. Durée moyenne pour sortir de chez elle : 1 heure. ≈ Elle a une estime d'elle-même qui frôle le néant, la pousse à se cacher derrière un sarcasme insolent et un détachement impertinent. ≈ Son compte instagram est un reflet complètement faussé de la vie qu'elle mène. 40k abonnés, des photos d'elle retouchées durant des shootings, des photos de vacances pas si géniales que cela qui l'ont ruinée, des pseudo projets professionnels qui n'aboutissent pas vraiment. Au moins les inconnus pensent qu'elle s'en sort bien. ≈ A avoir dû prendre son indépendance très tôt, Em est devenue une personne relativement débrouillarde. Elle sait monter des meubles, réparer sa plomberie, changer ses ampoules, enfoncer des clous dans le mur, bricoler tout un tas de trucs. Au grand dam de son voisin qui ne doit guère apprécier les coups de marteau agacés durant le week-end. ≈ Elle prétendra vivre en colocation parce qu'elle aime la vie en communauté. En réalité, tout est question d'argent. Le sujet de l'occupation de la salle de bain revient fréquemment, d'ailleurs. ≈ Em a une relation négative avec la nourriture et se nourrit notamment de salades variées dont elle trouve les recettes sur Instagram. Tout pour ne pas risquer de prendre de poids, même si cela lui a valu le surnom "Lapinette" et même si elle hait profondément le chou kale. ≈ C'est un oiseau matinal qui commence toutes ses journées avant que le soleil ne se lève. Une fois qu'elle a fait son jogging dans le parc et a pu voir son café au lait d'avoine et à la vanille, elle peut être approchée sereinement. ≈ Em est toujours partante pour les activités sportives et a tenté tout ce que sa salle de sport avait à offrir : yoga, pilates, TRX, biking, crossfit, et elle en basse. Mais récemment, c'est la boxe qui a clairement conquis son coeur, au point de délaisser sa salle pour le dojo. ≈ Elle est bénévole dans une résidence médicale pour patients atteints d'Alzheimer. Elle n'y avait jamais été confrontée, mais voir sa mère ne plus savoir qui elle est à cause de sa prosopagnosie progressive l'a rendue sensible sur le sujet. Son meilleur ami là-bas s'appelle Albert, 81 ans, une vie d'aventures qu'il aime lui raconter même si elle doit constamment lui rappeler que oui, ils se connaissent. ≈ Quand elle était jeune lors d'une visite à la ferme, un poulet a été décapité devant ses yeux. Elle a été végétarienne depuis ce jour. ≈ Elle a su très tôt qu'elle était tout aussi attirée par les hommes que par les femmes. Cela ne l'a jamais dérangée et si elle n'est pas adepte de la confrontation, elle n'hésitera jamais à défendre ce droit d'aimer qui l'on souhaite sans la moindre forme de discrimination ou de haine. ≈ Dans l'espoir de percer dans le milieu du mannequinat, elle n'a jamais été très regardante sur les contrats et s'est retrouvée à offrir son image à des marques de vêtements, de supermarchés, de magazines de jouets, de parfumeries, de bijoux, de produits de beauté... Mais elle reste un nom anonyme pour le grand public, à son grand désespoir. ≈ Elle a souffert du revers de la médaille, à courir après le succès, et est bien loin d'assumer ce qu'elle a pu faire pour décrocher des contrats. Le podium des pires idées de sa vie inclue poser pour des photos érotiques, coucher avec des photographes influents pour un coup de main, et consommer de la drogue pour l'aider à perdre du poids plus vite. ≈ Elle a enchaîné des tas de boulots, certains plus ingrats que d'autres. Quand bien même ce n'était pas ainsi qu'elle imaginait sa vie, passer ses journées entre des sextoys, tenues érotiques et accessoires olé olé n'est pas si terrible que ça. ≈ Emery n'est pas une grande romantique. Elle aspire à avoir une vie tranquille où elle n'aurait à se soucier de rien. C'est pour cette raison qu'elle a sérieusement commencé à se relancer dans les rencontres amoureuses, à la recherche d'une personne qui gagnerait suffisamment bien sa vie pour l'entretenir avec leurs futurs enfants. Ca manque cruellement d'ambition, mais au moins, elle serait en sécurité. ≈ Elle n'a pas vraiment de talent dans la vie, à part peut-être sa capacité à retenir les paroles de toutes les chansons de sa playlist, ce qui la pousse à humer ses favorites à longueur de journée. ≈ Il y a deux ans, elle a eu la brillante idée d'adopter un cochon d'inde blanc et gris qu'elle a nommé Hobbs. Elle reste convaincue que s'il pouvait parler, il ne serait pas le cochon d'inde le plus sympathique du monde vu la manière qu'il a de la regarder.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Tiph, mais appelez-moi Tiphaine. J'ai 24 ans, et je viens de Espagne. J'ai découvert 30YSY grâce à Jakejake, et j'ai cédé à m'inscrire parce que la loi du crackship a été invoquée. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) tous les jours. Mon personnage est un inventé. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et les émeus sont supérieurs aux autruches.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>skyler samuels ≈</pris> @"emery dawson"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>EMERY</pris>

**Emery Dawson**

Il était une fois, mon histoire

I'll just enjoy the circus

17 ANS.
« J’devrais y aller. » Ses mots brisent le silence à regret. Allongées sur le lit et se faisant face, les filles avaient cessé de parler depuis un moment, se contentant de se regarder. L’ambiance était propice à la tranquillité, la maison vide, la musique dans le fond, la nuit qui était déjà tombée depuis une bonne heure. Elles avaient passé la journée à faire ce qu’elles savaient faire de mieux ; être insouciantes. Elles avaient fraudé au cinéma pour aller voir ce film d’horreur interdit au moins de 18 ans, quand bien même elles n’avaient pas fait les fières durant deux heures. Elles s’étaient assises au bord de Brisbane River pour manger un hamburger dégoulinant de gras. Elles avaient enchaîné les boutiques en jouant à qui trouverait la tenue la plus affreuse, concours que Theo avait gagné haut la main en dégottant cette robe à froufrous vert pétante qui donnait l’impression que le Grinch avait décidé de s’en prendre à l’industrie de la mode. Et une fois rentrées, elles avaient encore réussi à trouver de quoi remplir la pièce de rires sur à peu près tous les sujets du monde. Elles avaient passé un bon moment. C’était pour cette raison qu’à cet instant, Emery aurait donné n’importe quoi pour que le temps s’arrête et qu’elle n’ait pas à partir. Elle n’avait pas trouvé la force d’avouer ce que signifiaient réellement ses paroles. Ce n’était pas l’horaire, le souci. C’était le fait qu’elle ne savait plus vraiment où aller désormais. Maman avait pété les plombs, l’avait mise à la porte en lui hurlant qu’elle n’était pas sa fille. Papa et sa nouvelle copine n’étaient pas ravis de l’accueillir, et elle ne l’était pas non plus. Ce camping-car qui sentait la fumée de cigarette, le terrain vague sur lequel il était situé, les camés qui leur servaient d’amis. La gamine n’était pas sereine dans cet environnement, ne s’y sentait ni en sécurité, ni désirée. Kendra, sa belle-mère, lui avait ri au nez quand elle lui avait dit vouloir partir d’ici. L’idée semblait risible ; où est-ce qu’elle irait, qu’est-ce qu’elle ferait ? Elle n’était pas encore majeure, n’avait rien entre les mains, pas même son Senior Secondary Certificate. Mais il restait encore six mois avant ce jour, et Em savait pertinemment qu’elle ne tiendrait pas. C’était sauver sa peau toute seule ou finir entre les mains des services sociaux. Un cousin lointain était d’accord pour l’héberger quelques nuits dans la banlieue de Brisbane, elle avait pris cette invitation. Puis elle trouverait un boulot, n’importe quoi pour pouvoir avoir son propre chez elle. Peut-être même qu’elle quitterait la ville, quelques temps.

Dans un soupir, elle se releva du lit, attrapa son sac à dos qui traînait à côté de la porte. Elle devait encore repasser au camping-car pour récupérer ce qui lui appartenait, et elle disparaîtrait de cette petite vie rangée qui n’était plus la sienne. Elle n’avait jamais été le genre à demander de l’aide à qui que ce soit, à vouloir de la pitié des gens. Il était hors de question que qui que ce soit apprenne que maman avait viré cinglée du jour au lendemain, que papa mériterait probablement de finir en prison pour toutes les choses illégales qu’il faisait au quotidien. Ce n’était probablement pas de leur faute. Debout près de la porte, Emery se retrouva à hésiter sur la manière dont elle voulait partir, observant son amie en silence. Il y avait une chose en réalité qu’elle avait toujours voulu essayer. Sans vraiment prévenir elle fit marche arrière, revint vers le lit où Theo était désormais assise, et se pencha vers son visage pour l’embrasser. Un vrai baiser, long, intense. Pas l’un de ces bisous échangés en soirée au détour d’un défi. Non, celui-ci, il était réel. Le genre à faire tambouriner le cœur, à mettre des étoiles dans les yeux, à vouloir recommencer encore et encore. Celui qui ne veut jamais se terminer, une main sur sa joue, qui ne cesse que quand le souffle vient à manquer. « Maintenant, je peux y aller. » Un au revoir digne de ce nom.

18 ANS.
« Tu es trop jolie pour travailler dans un endroit pareil. Tu devrais passer me voir au studio, un de ces jours. » Certaines opportunités peuvent changer une vie, et c’est exactement ce jour-là que la chance d’Emery a tourné. Du moins, c’est ce qu’elle pensait à l’époque. Presque six mois qu’elle se pointait dans ce café des beaux quartiers tous les matins, servait ce café éthique mais importé du bout du monde à des clients pompeux prêts à débourser trois fois le prix normal. Elle avait appris à faire des jolies formes dans la mousse, à faire la différence parmi les douze variétés disponibles sur la carte, à ne rien renverser et à offrir un sourire rempli de gratitude pour le moindre dollar de pourboire. Elle a pensé avoir de la chance ce jour-là en récupérant la carte de ce photographe avec l’adresse où le trouver. Si bien qu’après son départ, elle l’a appelé. Ils ont convenu d’un rendez-vous et ont tenté des premiers clichés. Il ne lui a rien demandé la première fois qu’ils ont tenté de constituer son book, qu’il l’a guidée sur les poses à prendre, les attitudes à avoir, les expressions à offrir à la caméra. Le résultat était superbe ; quand ce n’était pas l’avis d’Emery, alors c’était celui de Desmond. Il lui a offert la confiance en elle qu’il lui manquait à l’époque, aimait bien l’appeler sa muse et lui raconter combien il était rare pour lui de rencontrer des femmes qui l’inspiraient autant. C’était intimidant, mais sans piège apparent. Bon sang, c’était même tout le contraire la première fois qu’il lui a déposé ce contrat de mannequinat pour une marque de vêtements sous le nez. Ce n’était pas mirobolant, ce n’était pas une promesse de célébrité. Mais c’était plus qu’assez pour payer son loyer du mois. Alors elle y est revenue, encore et encore. A appris comment se présenter à des castings, comment offrir l’image la plus flatteuse qui soit aux yeux critique d’un jury.

Elle a appris à se transformer pour ne plus rien laisser paraître de faible, chez elle. Pas assez assurée ? Aucun souci, un grand sourire et une franchise insolente. Pas assez grande ? Des talons plus hauts. Pas assez maigre ? Des régimes abusivement restrictifs, du sport et des vomitifs. Pas assez sensuelle ? Moins de tissus. Pas assez connue ? Elle était prête à rencontrer le directeur de casting en tête à tête. Pas assez énergique ? Rien qu’un dealer ne pouvait aider. Pas assez féminine ? Des heures de plus à se coiffer, maquiller et s’habiller.
Elle était prête à tout pour ces vies de magazines, sans même se rendre compte qu’elle courrait après un rêve inaccessible, qu’elle cédait tout ce qu’elle avait à d’autres dans l’espoir de miettes. Et pourtant, plutôt que de prendre du recul, la blonde décidait de s’y jeter à corps perdu, de faire vivre les paillettes dans ses yeux. Elle plaisait. Son visage et son corps rendaient bien sur les affiches, laissaient vivre l’illusion qu’un jour, quelqu’un saurait mettre un nom sur cette inconnue. Il n’y a rien de vraiment plus dangereux qu’une jeune adulte livrée à elle-même qui se raccroche aux mauvaises personnes et aux mauvaises promesses, en réalité. Ce n’était pas le début de l’ascension ; c’était le début de la dégringolade.

24 ANS.
« Vraiment désolée mais ce n’est pas ce que nous recherchons. Souhaitez-vous que nous vous renvoyions votre book ? » La secrétaire avait cette voix générique insupportable et Emery soupira juste en raccrochant le téléphone, sans rien répondre davantage. Evidemment qu’elle n’avait jamais eu aucune chance à ce casting. Elle avait visé trop haut cette fois-ci encore, avait accepté de se prendre le mur dès le moment où elle avait envoyé sa candidature. Elle était tombée durement le jour où elle avait dit à Aaron d’aller se faire voir, qu’elle ne poserait plus jamais nue. Pas pour lui, pas pour qui que ce soit. Elle s’en fichait que ce soit mieux payé, que cela plaise. Il n’avait fallu qu’unne moitié d’années pour qu’elle cesse de rêver de cette vie où elle courait les chèques, où elle espérait chaque fois recevoir un appel lui informant qu’elle était sélectionnée. Cela la rendait malade de se retrouver dans ces salles remplies de filles comme elle et de devoir ensuite prétendre qu’elle savait exactement quoi faire. Le pire étant certainement qu’elle n’arrivait pas à en démordre, à abandonner l’idée de percer. Elle continuait de courir tous les castings qu’elle voyait avec assez de standing, d’entretenir sa page instagram créée sur un beau tas de mensonges et de torturer son corps à la perfection comme si cela aurait une quelconque importance. N’importe qui lui demanderait aurait droit à une réponse extatique sur combien elle était occupée ces derniers temps, combien sa vie était remplie de projets particulièrement excitants.

Quand en réalité, elle se trouvait dans la réserve d’un sexshop à inventoriser les dernières réceptions de sextoys en tout genre. Les fiers mensonges ne payaient pas les factures, même si elle aimait le prétendre. Ce n’était pas si mal d’être planquée dans la réserve, à l’abri de quiconque pour la voir. Elle pouvait tirer la tête en paix ici, tirer ses conclusions silencieuses sur le fait qu’elle avait une carrière plus prometteuse dans la vente de jouets sexuels que dans le mannequinat, vu le désert professionnel de ces derniers mois. Elle pouvait même réfléchir au sens de la vie, à ce qu’elle espérait accomplir, au juste. A défaut d’être jolie, brillante et ayant réussi dans la vie, elle pourrait peut-être espérer se marier à un bon parti, faire des enfants et juste rester dans une vie aussi sereine qu’inintéressante. Ce serait calme, serein, loin du chaos et de l’amertume qu’elle vivait depuis des années. Elle aurait aimé dire ne pas y penser sérieusement. Mais tous choix considérés, ce n’était pas le pire.

**Raelyn Blackwell**

Rebienvenue à la maison :l:

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**Auden Williams**

Re bienvenue chez toi emery ○ no keys to the kingdom of control 206649278

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**Thomas Beauregard**

Welcome back home emery ○ no keys to the kingdom of control 674657830

En espérant que tu t'épanouiras autant avec ce perso qu'avec les deux autres emery ○ no keys to the kingdom of control 1949770018

Bon courage pour le reste de ta fiche !

A mistake too great to hide

So give me reason to prove me wrong, to wash this memory clean. Let the floods cross the distance in your eyes. Give me reason to fill this hole connect this space between. Let it be enough to reach the truth that lies across this new divide