ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1037 POINTS : 240
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Alright. Where do I start? Where do I begin? I tried to let it all sink in before it slips away like a dream. Summer passed and autumn came, the world outside was turning grey. Most people aren't what they seem. Swimming with sharks, they circle all around me, sniffing my blood, patrolling every corner of my mind. My eyes point inside just like flashlights, searching every corner of my mind. Memories collide, flickering flashlights
Assise sur sa banquette, Emery mâchouillait distraitement sa paille en bambou en regardant la plante suspendue en face d’elle. Elle n’avait pas vraiment la main verte, la faute surtout aux cochons d’inde qui optaient pour une mission de destruction dès qu’ils voyaient quelque chose qui ressemblait à une feuille de salade. Peut-être que si elle les suspendait, ça règlerait le problème et pourrait lui faire avoir une chambre un peu plus digne de pinterest ? Quoiqu’il faudrait mettre des crochets au mur. Est-ce que les murs de sa chambre étaient porteurs, tiens ? Elle finit par soupirer en balayant à nouveau le bar du regard, espérant y voir Lewis. Elle n’allait pas s’offusquer de son absence quand elle avait pris le parti d’arriver vingt minutes en avance. Le temps nécessaire pour boire un cocktail dans son coin, réfléchir à ses choix de vie, et trouver des échappatoires si jamais le blond l’envoyait chier. Elle savait que ce qu’elle avait à demander risquait d’être mal accueilli et elle était un peu désolée. D’un autre côté, ce n’était pas comme si elle faisait vraiment quelque chose de mal… Juste suffisamment tordu pour que Loulou la juge. Qu’on se le dise, Emery n’était pas de ces gens à se faire des ulcères pour l’avis qu’on avait d’elle. Mais ça la ferait un peu chier tout de même que Lewis la voit comme une mauvaise personne. Ils n’étaient même pas si proches que ça, ils se connaissaient juste depuis si longtemps qu’il l’avait connue quand elle était une gamine à couettes un peu chiante qui voulait traîner avec son cousin et ses amis. Ollie ne l’avait jamais laissée derrière et par conséquent, Lewis non plus. Si le lien était devenu quasi inexistant pendant sa période de dérive, elle en était l’unique responsable. Jamais il ne lui avait donné l’impression qu’il pourrait lui tourner le dos. Ce qui pourrait changer après cette soirée. Sauf si elle optait pour l’excuse de la lâcheté ? Rien que le choix du bar était calculé. L’ambiance était un mélange de bohème et de James Bond où les clients pouvaient s’installer soit autour du bar, soit sur des banquettes bien séparées les unes des autres. C’était intime. Parfait pour révéler des plans maléfiques. Bordel, qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? C’était trop tard pour poser un lapin. Lewis arrivait, et elle lui fit signe de la main, grand sourire aux lèvres. Elle sauta de sa banquette pour l’étreindre. « Hey ! ça fait plaisir de te voir, ça fait trop longtemps. » Six mois ? Un an ? Elle ne se souvenait plus du tout. C’était le prix de son emploi du temps chaotique sur ses relations. « Comment tu vas ? » Elle se recula pour l’observer et fronça les sourcils. « J’ai pas de corps à cacher mais toi, tu t’es débarrassé de ton coiffeur récemment, non ? » Il avait les cheveux en vrac. Ça n’allait pas du tout. Mais le jugement fut trahi par un sourire amusé. « On commande ? Désolée, j’ai pris de l’avance. » Elle se rassit sur la banquette et fit signe au serveur qui passait juste à côté d’eux. Elle put commander un deuxième cocktail et quand l’employé disparut avec leur commande, elle sentit le regard de Loulou sur le dossier, encore suspicieusement posé sur un coin de la table. « Il va pas s’autodétruire dans cinq secondes. Mais oui, j’ai peut-être une mission pour toi, si tu l’acceptes. » Et maintenant, elle avait envie de s’enterrer. Si seulement elle avait la tune et les contacts pour un détective privé peu regardant. « Est-ce que tu penses que les mauvaises personnes méritent d’être exposées ? » Elle avait préparé tout un argumentaire mais ce début sonnait bien mieux dans sa tête. Le seul recours qu’elle trouva fut un air angélique.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1031 POINTS : 130
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/10]
Leloh #5 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #2 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Emery était le genre de personne qui lui permettait de relativiser. Il n’était pas ce gamin peu populaire, cette image qu’il s’était donnée à lui même pour justifier son incapacité à être aussi avenant que ses camarades de classe. Pas quand cette amie là, qu’il connaissait depuis aussi longtemps qu’il se souvienne, avait choisi de lui envoyer un message à lui quand elle en avait eu besoin. Et si ses vieux démons refaisaient surface Lewis s’empresserait de penser que la raison de leurs retrouvailles autour d’un verre n’était dû qu'au fait qu’elle avait besoin d’un service mais il préférait maintenant balayer ces doutes d’un revers de la main. Ce n’était que la cousine d’Ollie, quelqu’un qui avait rejoint son cercle proche par hasard - ou suite à l’obstination dont elle avait fait preuve. Mais si Emery avait un jour été celle qui mourrait d’envie de traîner avec eux, les rôles s’étaient volontiers inversés depuis, laissant Lewis paraître bien plat aux côtés de la blonde dont il connaissait quelques bribes de la vie. « Hey ! ça fait plaisir de te voir, ça fait trop longtemps. » S’il se questionnait sur la meilleure façon de saluer une vieille amie, Emery, elle, avait chassé le moment de gêne en lui accordant une accolade sans aucune hésitation. Etrangement, celle-ci ne l’avait pas dérangée, il était réellement heureux de la revoir, seul les doutes planant sur sa demande à venir le laissant perplexe. « Comment tu vas ? » Ils n’étaient pas du genre à utiliser ces banalités ce qui laissait sous-entendre que les circonstances de cette rencontre étaient particulières et venaient un peu plus appuyer sur la curiosité de Lewis. La laissant reculer d’un pas et marquant un sourcil en la voyant le toiser, il l’avait laissée reprendre. « J’ai pas de corps à cacher mais toi, tu t’es débarrassé de ton coiffeur récemment, non ? » Passant machinalement la main dans ses cheveux mi-longs qu’il n’avait pas pris le temps de coiffer, il avait rigolé avant de secouer la tête. « T’as dit que c’était pas un rencard j’allais pas en plus me coiffer. » avait-il lancé dans un rire avant de s’installer sur la banquette, en face d’Emery qu’il était venu scruter dans l’espoir qu’elle parlerait plus vite qu’elle n’en avait visiblement l’intention. « On commande ? Désolée, j’ai pris de l’avance. » Il n’était pas étonné tout comme il ne jugeait pas, appréciant lui-même de commander une première bière en attendant ses amis. « Je sais je suis en retard, ce sera une pinte d’ambrée pour moi. » Cette dernière phrase s’était adressée au serveur. « Il va pas s’autodétruire dans cinq secondes. Mais oui, j’ai peut-être une mission pour toi, si tu l’acceptes. » Le regard de Lewis était effectivement accroché à ce dossier qu’elle avait sciemment laissé sur un coin de la table, comme s’il aurait pu croire que ce détail était une pure coïncidence. Il s’apprêtait à répondre mais le fait d’avoir passé de longs moments ensemble permettait à Emery d’encore avoir les bons réflexes et de savoir comment répondre à ses questionnements avant même qu’il ne les prononce tout haut. « Est-ce que tu penses que les mauvaises personnes méritent d’être exposées ? » Il avait soupiré, venant frotter son front puis sa joue avec sa main, se sentait déjà piégé. La bière était arrivée à point nommé et il en avait bu une grande gorgée avant de répondre. « Tu m’auras pas avec de la psychologie inversée, Em’, tu sais que je peux rien faire d’illégal, pas vrai ? » avait-il répondu en se penchant légèrement vers elle comme si la discussion qu’ils s’apprêtaient à avoir serait confidentielle. « Dans quel merdier tu t’es mise et qu’est ce que tu veux que je fasse ? » Il connaissait la capacité de la jeune femme à faire tout et n’importe quoi pour attirer l’attention, et même s’il tentait parfois de comprendre, il devait admettre qu’il était parfois difficile d’être toujours de son côté.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1037 POINTS : 240
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Alright. Where do I start? Where do I begin? I tried to let it all sink in before it slips away like a dream. Summer passed and autumn came, the world outside was turning grey. Most people aren't what they seem. Swimming with sharks, they circle all around me, sniffing my blood, patrolling every corner of my mind. My eyes point inside just like flashlights, searching every corner of my mind. Memories collide, flickering flashlights
Savoir comment se comporter avec Lewis avait toujours été naturel, et c’était un point que Em chérissait énormément. Ils ne connaissaient pas la vie de l’autre par cœur, ne lisaient pas en l’autre comme dans un livre ouvert. Mais à côté de cela, ils avaient une forme de confiance qui était assez rare, comme si avec le temps, leur amitié était juste devenue acquise. Sans ça, Em aurait opté pour les compliments plutôt que la taquinerie, surtout quand elle avait quelque chose d’assez inhabituel à demander. « Oui, pas un rencard avec moi. Mais si j’avais voulu te présenter quelqu’un ? Tu sais jamais quand les opportunités se présenteront. » Elle haussa un sourcil avec un regard qui se voulait faussement critique. Dans les faits, ce n’était pas la coiffure qui changerait quoique ce soit. Lewis n’était pas le gars qu’on présentait comme un homme tiré à quatre épingles, parfaitement apprêté. Il n’était pas de l’acabit de Reid par exemple et dieu merci, car l’authenticité comptait bien plus que les apparences. De toute façon, la question ne se posait pas, la blonde n’était pas là pour ça. Elle se contenta de repasser commande, lançant un « J’ai l’habitude. » amusé à l’excuse du blond. Ils se retrouvaient pour un verre, pas pour un rendez-vous pro. Il était venu, c’était plus que suffisant. Avec un peu de chance, il ne regretterait pas, même si Em sentait déjà la suspicion peser. Il sentait le traquenard, à juste titre. Il fallait dire qu’elle n’avait pas opté pour la meilleure approche pour montrer patte blanche. C’était facile à voir quand il prenait cet air exaspéré, se réfugiant dans le confort de sa bière. « C’était pas de la psychologie, juste une question très philosophique déjà. » se défendit-elle, comme si elle n’était pas en train de jouer sur les mots. A son tour, elle se pencha légèrement pour leur offrir un peu plus de confidentialité. « Et ça dépend, qu’est-ce que tu définis d’illégal ? » Le rictus amusé sur son visage voulait prétendre qu’elle posait la question à titre informatif, mais elle sentait que la stratégie ne durerait pas bien longtemps. Elle soupira finalement, secouant la tête de gauche à droite. « Pourquoi immédiatement, tu conclues que j’ai des ennuis ? » C’était presque vexant quand la Dawson était du genre à vouloir gérer ses ennuis seule. Son entourage ne savait rien des vraies merdes qu’elle avait traversé au fil des années, seulement du superficiel. Ce n’était pas dans sa vision du monde de demander de l’aide. Ici, c’était juste pour la bonne cause. « Nan. En fait, j’aurais besoin…d’informations. » Elle plongea les lèvres dans son cocktail en arrivant aux faits. Son travail d’enquêtrice avait ses limites et elle ne comptait pas braquer le type pour découvrir tous ses documents secrets. « Tu vois, j’ai un super projet professionnel en cours, mais… » Elle se pinça les lèvres, tentant vaguement de se rappeler de si Lewis savait ce qu’elle faisait dans la vie. Elle commençait à avoir peur de rentrer dans les détails si elle risquait d’être jugée sur le sujet. « J’ai besoin de saborder la compétition. C’est pour ça que je te demandais si tu penses que les mauvaises personnes méritent ce qui peut leur arriver. Parce que je te jure, c’est un sombre connard. » Donc finalement, c’était du service public, non ? Elle releva ses grands yeux bleus sur son ami, jaugeant ses réactions. Elle avait tout un dossier prêt pour le convaincre si besoin.
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Ce n’était pas tant la curiosité de savoir ce qu’allait réellement lui demander Emery qui l’avait mené jusque-là mais bien la promesse de passer une soirée devant un verre, ou plusieurs. S’il avait passé la plupart de son adolescence devant son écran, il avait finalement pris goût à la fête grâce à Kendall et c’était ce qui lui avait permis de reconnecter un peu avec le monde réel. Avec la blonde, tout était beaucoup plus simple parce qu’elle était la cousine d’un ami, et il avait toujours eu le sentiment de n’avoir rien à lui prouver, contrairement au reste du monde. « Oui, pas un rencard avec moi. Mais si j’avais voulu te présenter quelqu’un ? Tu sais jamais quand les opportunités se présenteront. » Il avait levé les yeux au ciel, il savait que l’idée de le caser après sa rupture avec Sinead avait un temps traversé l’esprit d’Emery et cela l’amusait plus qu’autre chose. « Autant que la meuf ait pas de surprises plus tard. » Il avait haussé les épaules, il n’était et ne serait jamais l’idéal masculin de toutes les femmes mais se plaisait dans ses jeans et ses chemises. « J’ai l’habitude. » Un grand sourire s’était dessiné sur le visage de Lewis, une attitude un brin provocatrice. C’était plus fort que lui, même s’il commençait à se préparer avec une heure d’avance et que la-dite préparation ne consistait qu’à passer sa main avec un peu de gel dessus dans ses cheveux, il finissait toujours par être en retard. Sans plus attendre il s’était donc installé en face d’elle, prenant une gorgée de sa bière fraîche à peine avait-elle été servie. Et quelque chose lui disait qu’il allait avoir besoin de plusieurs tournées s’il voulait suivre les explications d’Emery. « C’était pas de la psychologie, juste une question très philosophique déjà. » Son menton s’était levé, acquiesçant un propos qu’il ne validait pourtant absolument pas. Il avait rappelé quelques règles, parce que nombreux étaient ceux qui pensaient que Lewis pouvait tout faire grâce à ses qualités de hacker et il convenait toujours de rappeler les limites de cette pratique. « Et ça dépend, qu’est-ce que tu définis d’illégal ? » Il avait fait mine de réfléchir avant de répondre. « Je peux pas porter atteinte à la vie personnelle des gens, donc pas infiltrer celle de ceux qui ne sont pas mes clients, je ne peux pas infiltrer un système sans que le détenteur soit au courant… Je continue ? » Son index venait exercer des cercles sur le rebord de son verre alors qu’il adressait toujours ce même sourire sarcastique - mais inquiet - à une Emery qui battait déjà des cils pour se donner l’air innocent. Cela ne prenait pas avec lui. « Pourquoi immédiatement, tu conclues que j’ai des ennuis ? » Un rire s’était échappé de ses lèvres, il ne se moquait pas d’elle, mais de sa capacité à prétendre être une sainte. « Parce qu’Ollie et moi on a dû te sortir d’un paquet de situations… embarrassantes. Et je suis sûr que c’est que la partie visible de l’iceberg, tu vois. » Ils possédaient un dossier sur la jeune femme bien plus conséquent encore que celui posé sur la table du bar et il y avait fort à parier qu’Emery cachait une zone d’ombre encore plus importante. Parce que si elle avait parfois eu besoin de leur aide, ces petits écarts de conduite étaient insignifiants. « Nan. En fait, j’aurais besoin…d’informations. » Cette fois-ci, il avait repris son sérieux pour l’écouter. « Tu vois, j’ai un super projet professionnel en cours, mais… » Mais ? « J’ai besoin de saborder la compétition. C’est pour ça que je te demandais si tu penses que les mauvaises personnes méritent ce qui peut leur arriver. Parce que je te jure, c’est un sombre connard. » Le blond se retrouvait encore une fois dans l’incompréhension, comme si la jeune femme avait décidé de parler en code comme un agent secret. Difficile, donc, de pouvoir réellement comprendre s’il pouvait accéder ou non à sa requête. « Vous organisez des compétitions au sex-shop ? J’voudrais bien voir ça. » avait-il demandé parce qu’il était venu ici pour rire et passer du bon temps, quitte à devoir tremper dans ce qu’Emery avait en tête. « Plus sérieusement, je peux pas obtenir des données confidentielles. Mais si c’est un réel connard ton gars, du genre qui pourrait te porter atteinte, on peut en discuter. » Quoiqu’ils en diraient, Lewis considérait Emery comme une amie et il avait horreur que ses proches se fassent avoir et dans ce cas, il était capable de contourner l'éthique de sa profession. « Tu vas continuer à parler en énigmes toute la soirée ou te décider à me raconter clairement les choses ? » avait-il demandé en finissant son verre d’une traite et en faisant signe au serveur de lui apporter la même chose.
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Lewis la connaissait assez maintenant pour savoir qu’elle prenait l’apparence physique très au sérieux et que le côté décontracté du blond avait tendance à la faire bondir. Elle ne le changerait pas, c’était surtout une habitude de le charrier. Néanmoins, c’était l’une des raisons pour lesquelles elle ne pourrait jamais l’envoyer à un rencard surprise. Elle ne saurait jamais sur quoi la prétendante tomberait. « Ok, tu marques peut-être un point. » A part son désordre capillaire, il aurait énormément à offrir. Il restait un bon bachelor à avoir sous le coude si jamais elle voulait se la jouer agence matrimoniale. Heureusement pour lui, elle n’avait pas ce temps-là en ce moment. Elle menait plusieurs projets de front, tentait de maintenir sa vie romantique et sociale, et se découvrait maintenant des qualités d’espionne. Elle était bien moins douée que ce qu’elle aurait souhaité et c’était pour cela qu’elle avait besoin de l’aide de Loulou. Elle pouvait sentir sa suspicion au fur et à mesure qu’elle tournait autour du pot, tâtait le terrain pour vérifier si elle ne devrait pas fermer sa bouche de suite. Il avait une éthique professionnelle, elle le savait déjà. Mais son code moral ? Certainement plus strict que le sien, elle qui avait une capacité folle à manipuler la réalité pour coller à son narratif. Il lui présentait sa définition de l’illégalité et elle se contenta juste de plonger les lèvres dans son cocktail. « Non non c’est bon, je vois tout à fait… » Elle ne voulait pas lui demander de porter atteinte à qui que ce soit, pas directement, ou d’infiltrer un système très privé à proprement parler… quoique ? C’était juste que ses intentions laissaient un peu à désirer, et que ce genre de questions ne l’aidait pas à passer pour l’innocente de service. Elle ne put s’empêcher de rire elle aussi à entendre Lewis lui remémorer qu’il la connaissait depuis longtemps. Il connaissait certaines de ses frasques et même s’il n’avait effectivement que le haut du panier, c’était assez pour illustrer ce dont elle était capable. « Moi qui pensais que t’avais une bonne image de ma personne. » Elle fit une moue triste volontairement dramatique avant de se radoucir un peu et de se repencher sur sa mission. Elle avait le cœur qui palpitait fort alors qu’elle en arrivait enfin au fait, consciente qu’à tout moment, Lewis pourrait la rembarrer. Il avait l’air aussi intéressé que perdu et impatient de savoir ce qu’elle avait bien pu lui concocter. Une grimace amusée et coupable barra le visage de la blonde. Il avait mal interprété la compétition. « Ca peut nous arriver. Mais non, pas ce genre de compétition… » Elle n’avait rien contre ses collègues, et rien à gagner non plus. Elle visait haut, et cela allait demander de ne pas tout à fait jouer selon les règles. Quitte à se montrer un brin manipulatrice s’il le fallait, même si ce n’était pas son option préférée. Elle était reconnaissante à Lewis d’être prêt à l’aider et de se radoucir sur ses termes, mais elle ne voulait vraiment pas lui causer des ennuis. « Est-ce que c’est confidentiel si le gars a juste pas fait l’effort d’être discret ? » Une question théorique encore, qui ne réussit pas à obtenir de réponse. Le jeune homme voulait les infos. Alors dans un franc soupir, elle se résigna. « Ok ok, j’arrête. » Elle attrapa le dossier et l’ouvrit sur la première page où elle avait imprimé un screen de compte facebook en guise d’ouverture. Le reste était un mélange de comptes privés en tout genre, de commentaires internet, d’enregistrement d’entreprise, d’achat de fond de commerce, et autres parties de son projet. « Donald Warren, le fier détenteur du sexshop concurrent. Un abruti misogyne, infidèle, aux mains baladeuses avec ses clientes. J’ai entendu des histoires, c’est pas joli joli. Et c’est pas que je cherche à faire ma justicière, c’est juste que… » C’était personnel et vénal, en fait. « J’aimerais racheter son business. Il était vendeur et il a changé d’avis, mais je SAIS qu’il pourrait devoir se débarrasser du magasin s’il se retrouvait dans une situation de divorce, ou de redressement fiscal… il a des trucs louches dans tous les sens mais j’ai pas LA preuve, tu vois ? » En gros ? Elle voulait ruiner soit son mariage (bien fait) ou son business (bien fait aussi) pour son propre bénéfice. Elle dévisageait Lewis, guettant sa réaction et sa décision finale.
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Leloh #5 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #2 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Ils étaient assez à l’aise pour qu’Emery ne se trouve pas d’excuses toutes prêtes pour justifier de vouloir le voir, elle avait évoqué clairement qu’elle avait besoin de lui et c’était quelque chose qu’il appréciait chez elle. Elle était franche, assumée, et elle incarnait beaucoup de traits de caractère dont il était totalement dépourvu. Alors il lui aussi naturel avec elle, ne cherchant pas à se cacher derrière des artifices parce qu’il n’avait pas à cœur de l’impressionner. Il ne faisait d’ailleurs d’efforts pour personne et si le reste du monde pouvait voir cela comme un défaut, c’était une partie de sa personnalité avec laquelle il vivait très bien. « Ok, tu marques peut-être un point. » Lewis avait incliné la tête pour venir souligner l’évidence avant d’exposer sa définition de l’illégalité à une blonde qui devait probablement en avoir une bien différente de la sienne. « Non non c’est bon, je vois tout à fait… » Emery semblait déçue, mais il ne pouvait pas la suivre aveuglément juste pour ne pas passer pour un rabat-joie. Il s’agissait de sa carrière et il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, et c’était une partie de sa vie notoire pour la plupart de son entourage, ce qui justifiait la façon dont Emery n’avait pas insisté. « Moi qui pensais que t’avais une bonne image de ma personne. » « C’est pas parce que je connais tes dossiers que ça change l’image que j’ai de toi, j’aime bien, je vis par procuration. » Il avait haussé les épaules, assumant pleinement son image de garçon lisse mais ne souhaitant pas donner l’impression de juger ceux qui franchissaient plus de limites que lui. Quand son amie avait enfin exposé son plan, Lewis avait commencé par une plaisanterie, peu sûr de comprendre davantage là où elle voulait en venir. « Ca peut nous arriver. Mais non, pas ce genre de compétition… » Un sourire encore visible sur son visage, Lewis avait précisé l’ampleur de ses limites avant de la laisser poursuivre. « Est-ce que c’est confidentiel si le gars a juste pas fait l’effort d’être discret ? » Son agacement avait du se lire sur son visage en l’écoutant continuer à suggérer des pistes bien trop vagues, alors Emery s’était ravisée. « Ok ok, j’arrête. » Le dossier qui avait attisé sa curiosité depuis qu’il s’était assis avait enfin été ouvert, laissant place à des documents. Beaucoup de documents. Assez pour l’obliger à arquer un sourcil et à planter son regard sur une Emery qu’il avait peut-être sous-estimé. « Donald Warren, le fier détenteur du sexshop concurrent. Un abruti misogyne, infidèle, aux mains baladeuses avec ses clientes. J’ai entendu des histoires, c’est pas joli joli. Et c’est pas que je cherche à faire ma justicière, c’est juste que… » Le cliché des détenteurs de ces boutiques était en train de se confirmer et Lewis se retrouvait extrêmement mal à l’aise avec l’idée, encore plus avec celle qui voulait qu’Emery se confronte à lui. « J’aimerais racheter son business. Il était vendeur et il a changé d’avis, mais je SAIS qu’il pourrait devoir se débarrasser du magasin s’il se retrouvait dans une situation de divorce, ou de redressement fiscal… il a des trucs louches dans tous les sens mais j’ai pas LA preuve, tu vois ? » Lewis avait porté sa main vers son visage pour venir se frotter le menton, laissant s’échapper un rire nerveux. « Je vois très bien ouais mais j’ai l’impression de parler avec une mafieuse, là.» avait-il commencé, et si la plaisanterie était évidente, une part de vérité se cachait dans ses propos. Feuilletant négligemment l’ensemble des documents, il avait continué à parler en gardant les yeux fixés sur les papiers. « T’as pourtant l’air d’avoir tout ce qu’il te faut avec ça, qu’est-ce qu’il te manque exactement ? » avait-il demandé avant d’expliquer pourquoi il semblait acquiescer à sa demande. « Je pense que j’aurais préféré que tu veuilles faire ta justicière donc je vais faire semblant de pas avoir entendu la partie où tu veux racheter son business. » Parce qu’il avait lui-même était obligé de jouer les justiciers. Personne ne lui avait demandé quoique ce soit, mais recevoir ces photos de Shiloh l’avait mis dans un état de colère assez important pour que l’idée de faire voler en éclat toute sa carrière n’ait plus aucune importance à ses yeux. « Je pense que je peux t'aider à obtenir ce que tu veux selon ce que c'est, sans même me salir les mains. » Entrer sur un compte Facebook était à la portée de tous et ne demandait pas beaucoup de temps, par exemple. Parce qu'il pouvait se mouiller pour faire tomber une personne qui le méritait, mais qu'il restait assez clair sur les objectifs futurs qu'il s'était fixés et que la mention de son nom dans un procès pourrait complètement compromettre.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1037 POINTS : 240
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Alright. Where do I start? Where do I begin? I tried to let it all sink in before it slips away like a dream. Summer passed and autumn came, the world outside was turning grey. Most people aren't what they seem. Swimming with sharks, they circle all around me, sniffing my blood, patrolling every corner of my mind. My eyes point inside just like flashlights, searching every corner of my mind. Memories collide, flickering flashlights
Emery avait passé des années à courir après des mauvaises idées, à mentir sur ce qui se passait dans sa vie et à essayer de ne laisser paraître que ses meilleurs côtés pour éviter le jugement. C’était l’une des raisons pour laquelle elle avait fréquenté Lewis à temps partiel. Elle n’avait pas vraiment envie d’être vue quand elle gérait des relations toxiques, se poudrait le nez et était prête à littéralement tout pour avoir une chance dans un casting. Elle préférait laisser le Siede penser qu’il la connaissait et que les quelques conneries dont il avait connaissance la définissait. Elle ne put retenir un léger sourire amusé à ses mots. « Je sais pas si t’as envie de vivre ma vie par procuration. » La sienne devait être bien plus reposante et bien moins chaotique. Même si elle avait repris le contrôle, elle enviait ces gens stables, posés, qui pouvaient se complaire dans leur routine. La blonde avait l’impression que la concernant, il suffirait de relâcher la garde une seconde pour que tout se casse la gueule. Il fallait croire qu’elle aimait prendre des risques inutiles au lieu d’elle aussi apprécier ce qu’elle avait entre les mains. Il suffisait de voir la manière qu’elle avait de tout balancer pour se lancer dans une croisade professionnelle qui lui attirerait sans aucun doute des ennemis, des problèmes, et un investissement qui pourrait la foutre sur la paille. Elle n’était pas particulièrement fière de son approche de la situation, ou même de sa volonté de ruiner la vie d’un homme pour arriver à ses fins, peu importe combien il le méritait. Lewis n’avait pas l’air vraiment à l’aise avec cette idée et une partie d’elle se demandait si elle n’était pas en train de faire une énorme erreur. Pourtant, ele le prit à la légère. « J’aurais fait une mafieuse redoutable, c’est con, j’ai pas les bonnes fréquentations. » Elle ne plaisantait qu’à moitié. Elle aurait été douée dans le milieu de l’illégalité. Heureusement pour elle, elle n’avait jamais croisé personne pour lui voir ce potentiel. Em retrouva son sérieux et reporta son regard sur le dossier. « Des preuves tangibles. Je sais tout ça, mais je peux juste pas le prouver pour le mettre dans la sauce. » Ce n’était que des histoires entendues, des on dit, des accusations anonymes lâchées ici et là. Personne ne la croirait et pire, cela pourrait heurter sa propre crédibilité si elle essayait de porter des accusations. Elle ne pouvait pas mentir allègrement et prétendre qu’elle se souciait de ce que ce type faisait. Elle voulait juste son business. Pourtant, elle força l’audace. « Rien ne m’empêche de faire les deux. T’as qu’à me voir comme une justicière avec le sens des affaires. » Elle rendrait service à la communauté en venant troubler sa tranquillité, c’était une vérité. Donc quand Lewis se risqua à proposer son aide, son regard s’illumina comme une gamine le jour de Noël. « Juste des messages incriminants, genre des captures d’écran. Et des trucs financiers. Il a bien communiqué avec son comptable ou quoi ? » Elle essayait de rester sérieuse quand dans son esprit, elle fantasmait juste de pouvoir parcourir tous ses réseaux de communication pour découvrir la moindre crasse, le moindre pas de travers pour tout collecter et lui causer du tort. Autant dire que si elle avait des compétences en hacking, elle plongerait directement du côté de la force. Lewis n’était pas comme ça. Il était intègre, respectueux, et bien trop gentil. « Je sais que c’est beaucoup demander. Ça me touche beaucoup que t’acceptes au moins de m’écouter. » Il n’avait pas promis de l’aider, et elle ne pourrait décemment pas lui en vouloir s’il se rétractait. Elle comptait juste sur son bon cœur. Avec un peu de chance, ils se découvriraient le même dégoût pour Donald Warren et la même envie de le voir dégager. La blonde prit une gorgée de son verre et grimaça à la pensée qui l’effleura. « Il va sans dire que… j’aimerais mieux que Ollie ne sache rien. Pour lui, je suis mannequin et… j’en sais rien, barista, un truc comme ça. Je sais plus à quand remonte ma… subtile manipulation de la vérité ? » C’était son cousin. Elle n’allait pas lui dire qu’elle vendait des sextoys et des menottes.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1031 POINTS : 130
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/10]
Leloh #5 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
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Le verre entre amis s’était transformée en la possibilité pour Emery d’exposer ses ambitions, et il était simplement regrettable qu’elle ait le sentiment de devoir utiliser la ruse pour arriver à ses fins. « Je sais pas si t’as envie de vivre ma vie par procuration. » Il avait haussé les épaules, ignorant le sous-entendus qu’il ne connaissait peut-être pas l’ensemble de ses écarts. A la place, il avait tenté de la mettre face aux limites qu’elle ne cessait de dépasser. « J’aurais fait une mafieuse redoutable, c’est con, j’ai pas les bonnes fréquentations. » « Je suis sûr que tu dis ça pour moi ! » Il n’était probablement pas visé, mais prétendre d’avoir été vexé était l’occasion de détendre le moment l’ayant totalement dépassé avec un peu d’humour. Emery semblait tout posséder contre cet homme, le fait qu’elle cherche encore de quoi ternir sa réputation l’étonnait. « Des preuves tangibles. Je sais tout ça, mais je peux juste pas le prouver pour le mettre dans la sauce. » Il la fixait, tentant de comprendre comment de tels plans pouvaient naître dans l’esprit d’une jeune femme à l’abord si innofensif. « Rien ne m’empêche de faire les deux. T’as qu’à me voir comme une justicière avec le sens des affaires. » Il avait plissé sa lèvre inférieure en hochant la tête devant la comparaison utilisée, non sans s’assurer que son ironie soit notable. « Et faire des affaires de manière légale et fair play c’est exclu, hin ? » La question était rhétorique, et il n’avait pas eu besoin du battement de cils de son amie pour le savoir, elle était souvent dans les extrêmes et ne se serait pas hasardée à lui demander son aide dans le cas inverse. S’il ne pouvait pas mettre la main à la pâte - malgré l’envie de satisfaire sa propre curiosité et de flirter avec l’illégalité - Lewis avait peut-être une idée, mais il lui fallait encore comprendre comme la mettre en œuvre. « Juste des messages incriminants, genre des captures d’écran. Et des trucs financiers. Il a bien communiqué avec son comptable ou quoi ? » Le sujet semblait avoir été travaillé alors que son visage s'illuminait lorsque la possibilité d’exposer son plan détaillé s’était présentée. « Je viens de réaliser que c’est dangereux de te partager ce genre de … compétences. T’es flippante des fois. » Il avait soupiré avant de se pincer l’arête du nez, ses capacités devaient s’arrêter à Donald, uniquement à lui, parce qu’il y avait fort à parier qu’Emery n’hésiterait pas à utiliser la faille pour se venger d’un ex, par exemple. Son hésitation avait dû se lire sur son visage parce qu’elle n’avait pas tardé à reprendre. « Je sais que c’est beaucoup demander. Ça me touche beaucoup que t’acceptes au moins de m’écouter. » Il connaissait sa façon de prendre les gens par les sentiments, et il devait admettre que si sa technique était évidente, elle fonctionnait plutôt bien sur lui. « Il va sans dire que… j’aimerais mieux que Ollie ne sache rien. Pour lui, je suis mannequin et… j’en sais rien, barista, un truc comme ça. Je sais plus à quand remonte ma… subtile manipulation de la vérité ? » « Tu lui as jamais dit ce que tu faisais dans la vie ? Sérieux ? » De quoi avait-elle honte ? Le succès n’arrivait pas en un claquement de doigt et le fait qu’Emery ait trouvé de quoi avancer en l’attendant n’était rien qu’elle aurait dû cacher selon lui. Le sujet n’était pas celui là, il le savait, alors il avait soupiré. « Tu ferais mieux de creuser, trouver des trucs qui ont été dits publiquement, parce que même si tu finis dans ses comptes persos, rien de ce que tu utiliseras aura de valeur parce que ça aura été obtenu illégalement. » Il allait sembler rabat-joie devant elle, il était surtout réaliste et extrêmement précautionneux. « Et sur ça je pourrais vraiment t'aider. » Peut-être était-il en train de se dégonfler mais le constat était sans appel : s'il lui indiquait comment faire, il prenait le risque qu'elle le fasse pour plusieurs personnes, s'il le faisait lui-même depuis son téléphone, il piétinait déjà son éthique et se donnait un risque de perdre sa carrière.
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Emery Dawson
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Cela faisait longtemps que Emery ne jouait plus selon les règles et elle avait conscience de dévoiler une facette peu glorieuse de sa personnalité à Lewis. Elle prenait le risque. Quoiqu’il en soit, elle n’était pas désolée d’user de ce recours. Donald ne méritait pas que qui que ce soit le traite avec respect. Em voulait son business et elle l’aurait d’une manière ou d’une autre. Si cela pouvait être rapide et peu coûteux, ce serait encore mieux. Mais face à Loulou, elle préférait encore prétendre de prendre tout ceci à la légère, pouffant doucement de rire à ses mots. Il était définitivement le genre d’ami auquel elle penserait si elle disait un jour « connaître un gars » pour des affaires de hacking et compagnie. Dans les faits, il ne pourrait certainement pas l’aider bien souvent au vu de son sens éthique et surtout, de sa mesure des risques. La blonde ne lui aurait jamais parlé de sa situation si elle pensait que cela pouvait potentiellement lui causer des ennuis. Elle était juste à court d’options, même si elle détestait l’admettre. Elle jouait avec sa paille en observant le blond, essayant de déterminer s’il la jugeait de ne pas se comporter honnêtement et raisonnablement. C’était un peu tard pour faire demi-tour maintenant. « Ca me serait jamais venu à l’idée si c’était pas une ordure. » Et puis tout se passait bien jusqu’à ce que ce blaireau revienne sur sa décision de vendre une fois qu’elle avait mis tout ce qu’elle avait dans ce projet. Elle ne pouvait pas attendre jusqu’à ce qu’un autre sexshop en ville décide de vendre. Peut-être que c’était égoïste, prétentieux, égocentrique, capricieux, tous les mots de ce champ lexical. Cela montrait son côté opportuniste qui n’en démordait pas et surtout, qui manquait cruellement de remords. La perspective de tirer son épingle du jeu et de mettre la vie de ce type à mal en le mettant face à ses responsabilités était plus séduisante qu’elle ne l’admettrait bien. Elle refusait de croire que cela faisait d’elle une mauvaise personne, et ce fut un air surpris authentique qui barra ses traits. « Pourquoi ce serait dangereux ? J’en parlerais jamais. Je sais que j’en demande déjà beaucoup. Et je courrais pas autant après la chute de ce type si ce projet était pas aussi important pour moi. » Elle faisait passer ses bénéfices avant le reste mais il ne pourrait pas la blâmer. Même de loin et qu’avec une partie des détails, il savait qu’elle était en galère depuis des années et que la stabilité financière n’avait jamais fait partie de sa vie. Elle s’exposait déjà beaucoup à lui en lui racontant ces histoires, priant pour qu’en parler à Ollie ne lui vienne absolument jamais à l’idée. Elle grimaça un peu. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle arrivait enfin à assumer ce qu’elle faisait comme boulot, ou à lentement accepter l’idée que le mannequinat ne la mènerait jamais nulle part. Elle cherchait toujours, mais il lui fallait un plan B. « Je vais pas lui dire que je vends des sextoys, des menottes et de la lingerie à froufrous. » Il faudrait bien à un moment donné, surtout si elle devenait la patronne de son propre business. Ce serait un problème pour plus tard. « Ca aura pas de valeur pour les forces de l’ordre mais pour sa femme et ses proches, ça… » C’était fourbe et immoral. Elle le savait, et enterra son visage dans son verre pour prendre une gorgée et s’offrir quelques instants de répit. En même temps, pouvait-on la blâmer ? Il avait causé sa perte à être infidèle et à se comporter comme un gros porc. « Mais oui, j’imagine qu’il serait assez con pour avoir laissé une empreinte numérique publique. Je sais pas exactement comment traquer quelqu’un en ligne. » Quoiqu’ils puissent trouver, ce serait mieux que rien à distance. Elle commençait à sentir Lewis poser subtilement ses limites et maintenant, elle s’inquiétait que cela puisse leur nuire. « Pour ce que ça vaut, je promets de ne plus jamais venir te demander ce genre de services. Promis juré. Et je te devrai une reconnaissance éternelle. » Elle hocha la tête, le fixa une seconde avant qu’un léger sourire amusé la prenne. « T’as la référence ? »
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Il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas se battre pour ce qu’elle désirait, même s’il restait extrêmement critique quant à sa manière de parvenir à ses fins. « Ca me serait jamais venu à l’idée si c’était pas une ordure. » Emery avait évidemment une explication pour tout, il avait déjà pu noter à quel point il lui était difficile de se remettre en question ou d’oublier une idée si vivement ancrée dans son esprit. « Pourquoi ce serait dangereux ? J’en parlerais jamais. Je sais que j’en demande déjà beaucoup. Et je courrais pas autant après la chute de ce type si ce projet était pas aussi important pour moi. » « Parce que si je t’explique comment faire tu pourras utiliser la technique à ta guise .? » avait-il d’abord répondu en fronçant les sourcils parce que ses inquiétudes étaient non seulement évidentes mais également légitimes. Même quelqu’un d’aussi assuré qu’Emery ne pouvait pas se faire entièrement confiance : si possibilité il y avait de nuire à quelqu’un, elle n’hésiterait pas, la preuve en était. « Je sais, que c’est important, Em’. Mais m’en veut pas d’essayer de te faire prendre conscience de ce que tu veux réellement faire. » De lui exposer les risques, ceux qui la concerneraient elle et lui. Il avait toujours été cette voie de la sagesse et il n’allait pas s’arrêter malgré la volonté de fer de son amie. Et il devait admettre avoir été plutôt convaincant pour qu’Emery en vienne à s’inquiéter de ce qu’il pourrait raconter à Ollie, même si ses craintes tenaient plutôt à son métier qu’à ce qu’elle s’apprêtait à faire. « Je vais pas lui dire que je vends des sextoys, des menottes et de la lingerie à froufrous. » Lewis avait haussé les épaules, si cela ne le choquait pas lui, l’avis d’Ollie serait encore plus soft. « C’est sûr que si tu te mets à faire l’inventaire de ta boutique aussi… » avait-il ajouté dans un rire en l’écoutant exagérer volontairement la position qu’elle occupait. Il s’éloignait de la demande initiale mais s’était obligé à y revenir alors qu’il pensait avoir trouvé une solution pour leur éviter de dépasser les limites. « Ca aura pas de valeur pour les forces de l’ordre mais pour sa femme et ses proches, ça… » « Tu penses que le griller auprès d’eux l’obligerait à vendre ? » Il n’était probablement pas assez machiavélique pour comprendre l’intégralité du plan de la blonde mais plus il l’entendait l’évoquer, plus celui-ci prenait une ampleur qui le dépassait. « Mais oui, j’imagine qu’il serait assez con pour avoir laissé une empreinte numérique publique. Je sais pas exactement comment traquer quelqu’un en ligne. » Lewis avait soupiré avant de venir se pincer l’arête du nez. « Pour ce que ça vaut, je promets de ne plus jamais venir te demander ce genre de services. Promis juré. Et je te devrai une reconnaissance éternelle. » L’opportunité pour Emery de revenir à la charge et d’utiliser ses derniers recours : appuyer sur la tendresse que Lewis pouvait avoir pour elle et les souvenirs partagés. « T’as la référence ? » Il avait mimé un air outré de la voir remettre en doute sa capacité à reconnaître une réplique de Toy Story. Encore plus à l’idée de la voir tenter utiliser leurs madeleines de Proust communes pour arriver à ses fins. « Le grappiiiiin. » avait-il répondu bêtement, avant de - presque - reprendre son sérieux. « Vers la prison et au-delà, alors. » Il avait grimacé, s’était mis à rire avant de balayer l’effet trop dramatique qu’il ven ait de donner à la discussion. « Si je t’envoie tous les trucs problématiques, même ceux qu’il a pu essayer de dissimuler, ça suffira ? Parce qu’on est pas dans une série et on est pas des délinquants, je te rappelle. » Ou continuerait-elle à insister pour qu’il emploie des mesures plus drastiques ? Parce qu’ils le savaient tous les deux, rien ne disparaissait jamais vraiment d’internet et il y avait fort à parier qu’il trouverait en quelques clics de quoi ridiculiser Donald, à défaut de le faire tomber et le voir les entraîner dans sa chute.
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TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Alright. Where do I start? Where do I begin? I tried to let it all sink in before it slips away like a dream. Summer passed and autumn came, the world outside was turning grey. Most people aren't what they seem. Swimming with sharks, they circle all around me, sniffing my blood, patrolling every corner of my mind. My eyes point inside just like flashlights, searching every corner of my mind. Memories collide, flickering flashlights
Ce n’était peut-être pas l’idée la plus brillante qu’elle ait eu et même si par ego, Emery continuait d’arborer son air parfaitement innocent, une partie de son être commençait à craindre qu’elle ait ruiné à vie l’image que Lewis pouvait avoir d’elle. Alors quand il parla de lui montrer comment faire, elle lâcha une moue. « C’est une option. Mais tu sais, j’ai pas exactement l’intention de le refaire ensuite. » D’une part parce qu’elle n’avait pas le temps ou la curiosité pour stalker n’importe qui. Ensuite, parce qu’il valait mieux qu’elle n’ait pas ce genre d’outils entre les mains. Elle n’était pas fière d’admettre qu’elle avait quelques exemples dans son passé où elle avait déjà poussé le vice trop loin pour arriver à ses fins. Inutile de lui donner la capacité de le faire encore plus. Avec Lewis, elle espérait surtout qu’il accepterait de fouiner plus loin qu’elle ne saurait jamais le faire, mais c’était s’adresser à un mur. Elle était partagée entre le soulagement d’avoir quelqu’un d’aussi droit dans ses principes à ses côtés, et la frustration capricieuse de ne pas avoir tout d’offert sur un plateau d’argent. Elle ne le laisserait pas paraître, cependant. « Je sais ce que je suis en train de faire. » assura-t-elle sans ciller. Oui, elle parlait de gâcher la vie d’un type, de lui chercher des noises en franchissant les limites de la moralité et peut-être de la légalité. Il le méritait, elle serait juste gagnante, et cela suffisait à enterrer tous ses principes. Il n’empêche qu’elle fut reconnaissante d’avoir une porte de sortie, la possibilité de déraper sur un sujet plus léger. Son boulot prêtait toujours à rire, au moins, et elle haussa les sourcils d’un air entendu. Il pensait qu’elle avait fait l’inventaire de ses stocks juste avec ces exemples ? « Et je t’ai pas cité le pire. » Elle serait ravie de le faire. Parler des absurdités du sexshop faisait partie de ses potins préférés au monde. C’était un monde tellement tabou que pouvoir démystifier les derrières de la vitrine aux rideaux de velours en se moquant devenait particulièrement divertissant. Au moins chez elle, il n’y avait rien de glauque, pas comme chez son rival. Elle aurait du travail pour refaire la réputation de la boutique si elle parvenait à la reprendre. Le projet était rôdé, mais il fallait juste le pousser à la vente. Son plan était peut-être tordu, mais elle était certaine qu’il fonctionnerait. Elle hocha la tête. « Sa femme voudra le plumer au divorce. Ne me demande pas comment je sais ça, mais ils n’ont pas de contrat de mariage, alors le sexshop lui appartient aussi. Je suis prête à parier mes cochons d’inde qu’elle préférera l’argent à la boutique. » Elle avait usurpé l’identité de l’épouse à la mairie, voilà ce qu’elle avait fait. Elle ne savait pas par quel miracle (yeux de biche ou manque de professionnalisme glaçant de l’employé) elle était parvenue à ses fins. Elle ne voulait pas savoir si c’était illégal. Probablement que oui. La cynisme pop culture de Lewis la fit glousser dans son cocktail. « Ok je veux voir cette version du film. Un crossover Toy Story et Prison Break. » Woody et Buzz qui tentent de s’enfuir d’une prison en se tatouant le plan sur le corps. Elle était certaine qu’il y avait un truc à faire. Quoiqu’il en soit, le blond sembla en arriver à une décision qui ressemblait à un compromis. Il fouillerait certainement mieux qu’elle, il ne se mettait pas en danger, respectait son intégrité, et elle serait un peu plus avancée à la fin de la journée. En théorie. « Ce sera plus que suffisant. Merci Loulou. » C’était une gratitude honnête, une qu’elle mettrait une éternité à repayer. « Je vais te devoir une tonne de faveurs maintenant. Tu peux préparer ta liste. »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.