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 i can feel the pressure (belle-maman - maritza)

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AuteurMessage
Emery Dawson
Emery Dawson
les faux-semblants
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i can feel the pressure (belle-maman - maritza) IAeu3cF Présence réduite
ÂGE : 26 ans (08/01)
SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes
STATUT : elle vient de redonner une chance à cesar, ils sont donc en couple. officiellement, cette fois
MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients)
LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, siham et son fils depuis peu, et hobbs et eugene les cochons d'inde. une belle coloc nombreuse
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POSTS : 937 POINTS : 360

TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.
RPs EN COURS : i can feel the pressure (belle-maman - maritza) 513t

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Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 (+ Mason #3) + #10 (+ Diego #2 & Maritza) + #10 + #10 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you

Maisie + Maritza + Vinnie + Diego #2 + Greta #4 + Lewis +
RPs TERMINÉS : Theory #1 + #2 (UA) + Jina + Aleisha + Hunter + Oliver + Carmine + Greta + Billie + Mason + Greta #2 + Carmine #2 + Angus + Sunny + Carl + Alma + Heath + Mason #2 + Arthur + Diego + Siham&Mason + Greta #3 +

Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + Murphy + Sara + Sheldon + #3 + Kai +
AVATAR : skyler samuels
CRÉDITS : (avatar) tearsflight (gifs) tiph
DC : sergio le père-du
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
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https://www.30yearsstillyoung.com/t42800-emery-no-keys-to-the-kingdom-of-control
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Message(#) Sujet: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyJeu 2 Nov 2023 - 0:17


i can feel the pressure

Will I be measured by the choices that I make ? The clock is ticking getting hard to see it straight. Do I just call the blind and leave it behind? And is that just what it takes? I can feel the pressure, keep myself together, pushin' through the pain while I'm in it. 'Cause I came here to win it, oh! Praying, hoping I don't break when I can see the lights at the finish i can feel the pressure (belle-maman - maritza) Free-apple-music-3889662-3222755

Dans les rues de Fortitude Valley, chaque pas jusqu’au lieu de rendez-vous donnait l’impression à Emery de peser un demi-tonneau. Elle qui d’habitude arborait une assurance à toute épreuve, il lui fallait puiser dans tout ce qu’elle avait pour ne pas juste partir en courant. Le temps s’étirait dans une lenteur abominable qui ferait que même en traînant la patte, elle serait un peu en avance. C’était un bon point si elle voulait faire bonne impression mais d’un autre côté, la blonde n’avait absolument pas hâte de retrouver sa compagnie du jour : la belle-mère. Em n’avait aucune idée de comment Maritza Gutiérrez avait fait pour trouver son numéro de téléphone, et encore moins de ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. Cesar avait l’air de penser que c’était par simple envie de la connaître, mais la Dawson ne le voyait pas de la sorte. Oh que non ; elle s’avançait droit dans la gueule du loup. Ce n’était pas comme si elle était familière avec le fait de rencontrer les mamans des types avec qui elle sortait. C’était arrivé quelques fois mais cela n’avait jamais eu de réelle importance. Sauf qu’ici, Em voulait sincèrement bien faire, et commençait avec les pires malus possibles. Premièrement, elle avait été surprise sur le point de s’envoyer en l’air avec son fils, ce qui était problématique en soi. Même s’il aurait fallu être particulièrement naïve pour penser qu’à son âge -et avec ce physique-, Cesar n’avait pas encore expérimenté avec une fille, une entrée si brutale dans leur vie intime n’était clairement pas supposée arriver. Deuxièmement, malgré le fait de n’avoir jamais été officiellement présentée, la matriarche s’était souvenue d’elle comme l’ex de Diego. Sur ce point, Em ne pouvait pas la blâmer de ne pas réellement vouloir croire à la coïncidence, même si c’en était sincèrement une. C’était juste bizarre, donnait une impression de recyclage de copain (ou de copine selon le point de vue). Troisièmement, entre les deux frères, les histoires peu louables s’étaient accumulées au point que l’histoire officielle devenait un terrain miné. Emery n’avait aucune idée de ce que les deux Gutiérrez avaient bien pu raconter, si tant est qu’ils aient parlé. Cela la rendait responsable non seulement de préparer une version des faits en omettant tous les détails peu glorieux, mais aussi de prier pour ne pas mettre les pieds dans le plat. La jeune femme avait eu le temps de se faire le récital de tout ce qui était à ne pas raconter durant les deux heures où elle avait monopolisé la salle de bain : la tromperie de Diego, de Cesar, la drogue, les jeux du chat et de la souris, les faux plans pour mutuellement se rendre jaloux, les histoires d’ex, le sex-shop, visiblement les cochons d’inde. Juste ainsi, la mannequin avait fini par entrer dans une phase de paranoïa à peine tenable : et si Maritza avait enquêté sur son cas ? Et si elle avait découvert ses petits secrets honteux et voulait la dissuader d’approcher ses fils à nouveau ?
Dans sa robe d’été à fleurs rouge, Em avait l’impression d’être un drapeau ambulant en train de dangereusement s’approcher du taureau. Et vint un moment où ce fut trop tard pour faire demi-tour. Maritza était en face d’elle, dans cette galerie commerciale ouverte. Le contact visuel avait été établi et la blondinette n’eut d’autres choix qu’arborer un sourire semi-assuré en comblant la distance qui les séparait. « Bonjour ! » C’était enjoué mais bien trop aigu pour que cela paraisse honnête. Comment est-ce qu’elle devait s’adresser à la matriarche au juste ? Madame ? Maritza ? « Vous allez bien ? » Parce qu’il fallait être polie et que cela permettrait de prendre la température, déterminer si la brune comptait l’enterrer ou vraiment reprendre leur relation à zéro. Bon sang, pourquoi est-ce qu’elle avait répondu à l’invitation ? « Je dois admettre que j’ai été assez surprise par cette invitation. » C’était bien ça, ce pseudo détachement, comme si elle n’avait pas la sensation d’être sur le point de regretter d’être née. Cesar et Diego avaient souvent décrit leur mère comme une femme extrêmement douce, mais là tout de suite, Em n’était pas franchement sûre de pouvoir en bénéficier.

@Maritza Gutiérrez


 
© GASMASK



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How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
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Maritza Gutiérrez
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la cheffe de tribu
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SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMar 7 Nov 2023 - 21:33


I can feel the pressure
 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Maritza avait longtemps hésité avant de prendre cette décision. Elle avait pesé le pour et le contre, avait changé d'avis des dizaines de fois avant de se jeter à l'eau : Elle allait passer du temps avec Emery. Depuis leur première rencontre officielle et officiellement désastreuse, la matriarche n'arrivait pas à se retirer de la tête la jeune femme qui avait réussi à séduire non pas un mais bien deux de ses fils. Elle était curieuse d'en apprendre plus sur elle mais surtout son côté protecteur avait bien l'intention de lever le voile sur les doutes qui la rongeaient : Quelles étaient les réelles intentions de cette jeune femme qui semblait irrémédiablement attirée par les Gutiérrez ?

Après le fâcheux incident impliquant un Cesar nu comme un ver et une Emery enroulée dans un drap, Maritza n'avait jamais reparlé à son fils de sa relation avec la jeune femme. Si elle s'entendait bien avec tous ses enfants, elle savait que ces derniers n'appréciaient que  moyennement lorsqu'elle fourrait son nez dans leurs histoires de cœur. La mexicaine avait donc dû prendre sur elle pour ne pas questionner davantage Cesar, pour ne pas creuser, pour ne pas s’immiscer dans sa vie privée. Dernièrement néanmoins, cela s'était révélé être plus difficile pour la cinquantenaire. Son fils avait en effet tendance à découcher bien trop souvent. Certes il était majeur, il faisait bien ce qu'il voulait de ses nuits – sans oublier que Dieu le voyait – mais savoir qu'il passait son temps chez Emery commençait un peu à crisper Maritza. Elle avait l'impression que son fils ne se sentait plus à sa place dans la demeure familiale et cela la peinait beaucoup. Elle savait que la présence de Sergio sous leur toit n'aidait en rien et que cela n'avait pour effet que de repousser un peu plus Cesar mais elle savait aussi qu'Emery jouait un grand rôle dans cette histoire de fils fantôme.

Un après-midi, elle avait trouvé Alejandro en train de jouer sur le portable de son frère. Elle n'avait pas réfléchi une seule seconde avant de prendre l'appareil et de noter le numéro de la jeune femme dans son portable à elle. Elle avait ensuite attendu quelques jours et était finalement passée à l'action. Un petit message invitant Emery à la rejoindre faire les boutiques avait donc été envoyé. Lorsque le jour J était arrivé, Maritza s'était sentie plus nerveuse qu'elle ne l'avait imaginé. Que pensait Cesar de tout cela ? Emery lui en avait-elle parlé ? Elle était surprise que son fils n'ait pas crié au scandale, ne lui ait pas demandé de faire marche arrière et d'annuler. Elle s'était donc préparée avec une pointe d'anxiété, enfilant une tenue simple mais élégante.

Lorsqu'elle arrive sur place – un peu en avance – elle se mit à observer les vitrines des boutiques sans vraiment regarder ce qui se cachait à l'intérieur. Elle attendait avec une certaine impatience que la petite amie de son fils arrive. Elle ne savait pas vraiment de quoi elles allaient parler, savait simplement qu'elle avait hâte d'en apprendre plus sur elle. Maritza tourna la tête et alors elle l'aperçut au loin dans sa jolie robe fleurie. Elle lui offrit un sourire chaleureux alors que la jeune femme s'approchait. « Bonjour ! » La voix était un peu trop haut perchée pour qu'elle ne soit tout à fait naturelle et détendue mais Mari n'allait pas lui en tenir rigueur. Lorsqu'elle lui demanda comment elle allait en la vouvoyant, la mexicaine fit un petit geste de la main signifiant qu'il ne fallait pas faire tant de manières. « Oublions le vouvoiement, pas de ça entre nous. Je vais très bien et toi ? Comment tu te portes ? » Elle avait failli préciser : « depuis la dernière fois » mais s'était heureusement ravisée à la dernière seconde. Il n'était pas nécessaire de mettre la jeune femme plus dans l'embarras qu'elle ne devait déjà l'être. « Je dois admettre que j’ai été assez surprise par cette invitation. » Un petit rire échappa à la mère qui détaillait les traits de son visage. Elle était vraiment jolie oui. Elle comprenait pourquoi ses fils avaient craqué pour elle. Elle passa un bras sous le sien et commença à avancer en sa compagnie. « J'avais envie de faire les boutiques mais Alma est trop occupée par son travail et j'ai comme l'impression que Sara me fuit. » Elle fit mine de bouder alors que son regard rieur montrait tout l'inverse. En réalité, elle n'avait pas proposé de sortie shopping à ses filles, sans doute que si elle l'avait fait, l'une ou l'autre aurait accepté. « J'ai besoin d'un œil féminin ! » ajouta-t-elle alors que déjà elle l'entraînait vers une boutique de vêtements. Elles n'étaient pas encore entrées à l'intérieur que déjà Maritza l'interrogeait : « Tu ne travailles pas aujourd'hui ? ». La Gutiérrez avait rarement des après-midi de libres, elle s'étonnait donc de voir qu'Emery avait pu se rendre disponible pour passer du temps avec elle.  
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyLun 13 Nov 2023 - 19:36


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Emery était connue pour son éternelle désinvolture, en temps normal. Elle ne laissait pas grand-chose l’atteindre, ou alors elle ne laissait rien paraître. Elle était douée avec les gens, ou plutôt assez douée dans l’art de la manipulation pour se faire apprécier de quiconque. La mère Gutiérrez n’aurait pas dû l’inquiéter plus que de raison et pourtant, ce serait mentir que de dire que la blondinette ne sentait pas la panique s’emparer de chacune de ses cellules. Elle avait préparé un million de scénarios hypothétiques dans sa tête pour se préparer à toutes les éventualités, mais le sentiment d’être prête fondait comme neige au soleil. A quelques minutes du rendez-vous, la Dawson était désormais convaincue qu’elle allait faire un faux pas. Elle ne savait juste pas lequel encore, et c’était ce qui lui faisait peur. Elle n’avait pas le droit à l’erreur, pas alors que la première rencontre avait été aussi chaotique. Elle avait tenté de rationnaliser, de se dire que cela aurait été sans doute pire si la matriarche avait débarqué dans la chambre quelques minutes plus tard, ou si Diego n’avait pas été là. Quoique cela aurait évité au trio de rendre des comptes sur leurs relations. Le médecin avait opté pour le silence radio depuis l’incident, mais il ne payait rien pour attendre. Em comptait bien avoir une discussion avec lui pour avoir permis ce traquenard. C’était la seule explication plausible ; Cesar n’était pas au courant de ce rendez-vous, Sara et Alma n’avaient pas son numéro. Et de ce qu’elle savait, Diego était le fils à maman par excellence. Alors évidemment qu’il allait céder et lui donner tout ce qu’elle désirait. La vraie question était de savoir s’il voyait cette sortie shopping comme une opportunité de faire connaissance ou plutôt comme un piège pour s’assurer que la mannequin ne serait jamais invitée aux repas de famille. Le connaissant, Em optait plutôt pour la première option, mais… elle n’excluait aucune hypothèse.
Quand enfin elle arriva auprès de Maritza, elle fut déjà rassurée de ne voir aucune froideur dans l’attitude de la brune. C’était peut-être un piège, quelque chose pour tromper sa vigilance, mais cela ne ressemblait pas à une envie de règlement de comptes, ce qui était une bonne nouvelle. Tout comme le fait de ne pas la vouvoyer, probablement. Elles optaient directement pour la familiarité, rayant une question sur la liste interminable de celles que se posaient la jeune mannequin. « Oh euh, très bien. Et je vais bien. » Outre le fait qu’elle avait encore envie de partir en courant et qu’elle n’avait jamais été aussi réfractaire à une sortie shopping ce qui, la connaissant, était parfaitement inhabituel. Surtout étant donné le nombre de marques dans la galerie. Et la blonde ne put résister une minute de plus à se montrer honnête sur le fait que cette invitation lui semblait incroyablement étrange. A être parties d’un si mauvais pied, Em s’attendait plutôt à être un nom qui ferait grimacer la mère de famille, et non pas une personne qui l’inspirerait à lui attraper le bras pour l’entraîner le long des vitrines. Autrement dit, la jeune femme était désormais prise au piège et ne pouvait plus fuir. En revanche, cela signifiait aussi qu’à devoir regarder où elles allaient, elle venait d’échapper à ce lourd regard inquisiteur que la brune laissait planer. C’était presque réconfortant. « Je n’en ai aucune idée, je ne connais pas vraiment Sara. Je l’ai croisée juste une fois. Mais elle n’a pas l’air d’être le genre à refuser une sortie shopping, sauf contrainte extérieure… » Emery s’entendait parler et elle avait l’impression de plutôt combler le silence sans avoir réellement quelque chose à raconter. Cesar lui avait dit que sa sœur avait quitté la maison, mais cela n’avait pas l’air vraiment lié à leur mère, plutôt aux dramas qui se déroulaient en permanence. La Dawson ne savait pas si c’était un prétexte mais c‘était tant mieux pour elle si leur terrain d’entente tournait autour de la mode. Ça, Em s’y connaissait. « Ce sera avec plaisir ! » Un coup d’œil rapide vers Maritza avait suffit pour lui faire déjà savoir ce qu’elle chercherait pour la mère de famille ; des vêtements classiques, élégants, féminins, qui mettraient ses courbes en valeur. Sérieusement, comment était-elle parvenue à garder une silhouette pareille après sept enfants ??? Le soulagement fut de courte durée car déjà, la femme lui posait une question piège. Ou du moins, une question simple qui tombait directement sur l’un des mensonges par omission que Em comptait bien protéger. « Non, c’est assez calme en ce moment, la maison n’a pas besoin de moi pour des essayages ou des shootings. Ça me laisse avoir du temps pour moi pour chercher d’autres castings, faire du bénévolat, avoir une vie sociale… et faire du shopping, de toute évidence. » Et hop, juste ainsi, la blondinette avait insinué qu’elle était active et altruiste. Cela ne pouvait pas faire de mal, et c’était bien mieux que d’avouer qu’elle passait généralement le reste du temps dans un sex-shop ou à la maison à jouer avec ses cochons d’inde. « Ce sera une bonne occasion de trouver une nouvelle tenue de casting. » Elle avait encore perdu du poids pour garder les bonnes mensurations et ses pantalons ne lui faisaient vraiment plus le fessier le plus flatteur qui soit pour les photos. « Et vou… toi ? Je ne crois pas que Cesar m’ait dit ce que tu faisais dans la vie. » Ou elle avait oublié ? Le mexicain lui avait dit que sa mère travaillait énormément et faisait de longues heures pour s’occuper de sa famille, mais il ne lui semblait pas savoir quoi exactement. Le regard azur se promena dans le magasin. « On commence par quoi ? » Toutes les distractions semblaient bonnes à prendre si cela pouvait éviter à la jeune femme des discussions trop personnelles.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMer 15 Nov 2023 - 23:29


I can feel the pressure
 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Maritza avait sept enfants donc cinq en âge d'avoir des relations. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle n'avait que trop rarement eu l'occasion de rencontrer les petits amis et petites amies de sa tribu. Elle avait bien rencontré la petite amie de Rudy mais vu comme leur relation avait tourné court, elle ne l'avait pas croisée énormément. Pour le reste : Personne. C'était à se demander si ses enfants entretenaient de quelconques relations. Cela avait souvent traversé l'esprit de la matriarche qui se demandait si ses enfants étaient tous célibataires ou s'ils prenaient bien garde à la tenir éloignée de leur couple. Cette possibilité lui avait déjà effleuré l'esprit et lui faisait beaucoup de peine même si elle ne le leur dirait jamais. Passer du temps avec Emery était donc une occasion rêvée, presque en or. Depuis leur rencontre incongrue, les deux femmes ne s'étaient pas revues mais pour le bien de tous, il était nécessaire qu'elles passent du temps ensemble afin de rayer ce désastreux souvenir de leur esprit. Maritza n'était pas dupe, elle savait qu'aucun des protagonistes de cet épisode ne pourrait réellement tirer une croix sur cette entrée en matière bien particulière mais elle allait tout faire pour créer de nouveaux souvenirs (si possible avec chaque participant habillé).

Lorsque Emery arriva jusqu'à elle, elle lui dit qu'elle allait bien mais la matriarche voyait bien qu'elle mentait et qu'elle était mal à l'aise. Elle aurait pu dire que cela l'embêtait mais en réalité, elle était satisfaite d'inspirer un peu de crainte et de respect. Elle n'avait aucune envie que son fils sorte avec une délurée, irrespectueuse ou impolie. La mexicaine avait tout de même insister pour qu'elles se tutoient, cherchant à bien faire et à ne pas tétaniser la petite amie de Cesar. Mari avait fini par attraper le bras de la jeune femme et elles s'étaient mises en route en direction d'une première boutique. Elle avait tenté de la détendre en lui expliquant qu'elle voulait juste faire les boutiques – ce qui était en partie vrai – et que ses filles n'avaient pas pu se rendre disponibles – ce qui était faux – tout en souriant. Son sourire s'était élargi lorsque Emery avait tenté de justifier l'absence de Sara. La matriarche devait admettre que c'était plutôt mignon de vouloir prendre la défense ou couvrir la jeune femme. Elle eut presque envie de rire mais se contenta de lui dire : « Oui tu as sans doute raison. » Sara adorait faire les boutiques – surtout celles de maquillage pour le plus grand malheur de Maritza – et sans doute que si sa mère l'avait invitée à la rejoindre, elle aurait accepté. Après tout, le peu de fois où elles passaient du temps ensemble, Maritza ne pouvait s'empêcher de lui acheter une bricole : un foulard, un rouge à lèvre ou encore un mascara.  Si elle ne roulait clairement pas sur l'or, la mère adorait gâter ses enfants et elle le faisait autant qu'elle le pouvait. « Ce sera avec plaisir ! » Un large sourire vint couvrir le visage de la mexicaine, ravie de voir autant d'enthousiasme chez la jeune femme. Elle remarqua aussi qu'elle venait rapidement de la détailler. Sans doute essayait-elle de définir son style. A moins qu'elle l'observe ses mensurations pouvoir si à plus de cinquante ans on s'empâtait réellement. Quoi qu'il en soit, elles étaient prêtes pour partir à l'aventure.

Alors qu'elles allaient entrer dans une boutique, Mari la questionna sur son emploi du temps et écouta attentivement la réponse : « Non, c’est assez calme en ce moment, la maison n’a pas besoin de moi pour des essayages ou des shootings. Ça me laisse avoir du temps pour moi pour chercher d’autres castings, faire du bénévolat, avoir une vie sociale… et faire du shopping, de toute évidence. » Le mannequinat. C'est vrai, elle l'avait évoqué dans la cuisine lorsque Mari l'avait interrogée. Elle était particulièrement jolie et elle ne doutait absolument pas de son pouvoir devant une caméra ou un objectif d'appareil photo. « J'espère que tu te nourris correctement ! » gronda-t-elle en la menaçant faussement de l'index. Le monde de la mode pouvait être cruel et la mère savait ce que l'on imposait aux jeunes femmes : de la maigreur, toujours plus de maigreur. Emery était fine, bien assez, il ne fallait pas qu'elle perdre plus de poids. Instinctivement, Maritza balaya son corps du regard et marmonna : « J'te préviens, je t'ai à l'oeil... » Une menace qui n'en était pas vraiment une, plutôt une manière de lui faire comprendre qu'elle se souciait d'elle même si elles venaient à peine de se rencontrer. Evidemment, la jeune femme retourna la question. La Gutiérrez se pinça les lèvres et détourna le regard. La question la déstabilisait étrangement alors qu'habituellement elle se souciait peu de ce qu'on pouvait penser d'elle. Cette fois-ci c'était différent. Elle n'avait pas envie que la petite amie de son fils rentre chez elle en pensant qu'elle n'était qu'une cruche, incapable d'avoir un boulot à responsabilité, incapable d'avoir un diplôme. Elle finit par reposer son regard sur elle et répondit : « Femme de ménage, cuisinière à domicile, nourrice. Bonne à tout faire en gros. » Ses yeux ne s'étaient pas détachés de ceux d'Emery, cherchant la moindre faille, la moindre pointe de jugement. Elle se sentit néanmoins obligée de se justifier : « Je faisais des études pour devenir infirmière mais... Je suis tombée enceinte. » Un doux sourire glissa sur son visage alors qu'elle ajoutait : « D'où l'importance d'utiliser un préservatif. » et un petit rire lui échappa. Elle ne regrettait la naissance d'aucun de ses enfants mais avec du recul, peut-être qu'elle aurait attendu plus de temps avant de tomber enceinte pour la première fois. « On commence par quoi ? » Mari se reconnecta à la réalité, se gratta le menton et remarqua que ses pensées étaient dirigées vers Sergio. Elle esquissa un léger sourire et lui dit : « Une robe. Il me faut une nouvelle robe. » De quoi faire tourner la tête de son ex-mari, le rendre un peu fou, attiser la flamme, sans plus jamais céder aux appels des sirènes. Elles se dirigèrent vers le rayon mais Mari s'arrêta soudainement et lui demanda : « Au fait ! Tu m'as dit que tu faisais du bénévolat ! Où ça ? ». La jeune femme semblait altruiste et généreuse, c'était un sacré bon point pour elle.   
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Emery Dawson
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les faux-semblants
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ÂGE : 26 ans (08/01)
SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes
STATUT : elle vient de redonner une chance à cesar, ils sont donc en couple. officiellement, cette fois
MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients)
LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, siham et son fils depuis peu, et hobbs et eugene les cochons d'inde. une belle coloc nombreuse
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.
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Maisie + Maritza + Vinnie + Diego #2 + Greta #4 + Lewis +
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Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + Murphy + Sara + Sheldon + #3 + Kai +
AVATAR : skyler samuels
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DC : sergio le père-du
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyDim 19 Nov 2023 - 19:37



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Quand Em avait dit à Cesar pour l’invitation de sa mère à aller faire du shopping, il lui avait conseillé d’être naturelle. Mais la jeune femme voyait déjà combien c’était peine perdue. Elle était prête à toutes les courbettes et les compliments pour se faire apprécier par la matriarche Gutiérrez, quitte à y perdre un peu en authenticité. Avec un peu de chance, elle serait convaincante. Le fait qu’elle tienne autant à faire bonne impression prouvait bien à quel point elle tenait à son histoire avec Cesar, finalement. Elle ne voulait pas que sa mère se souvienne d’elle comme l’oiseau de mauvais augure qui fréquente ses fils de trop près. Il fallait reconnaître que Maritza était plutôt douée pour se montrer chaleureuse -ou endormir la méfiance de la mannequin pour mieux trouver ses failles, cela restait à déterminer-. Mais elle était aussi douée pour immédiatement mettre le doigt sur l’un des premiers travers de la blondinette : la nourriture. Elle secoua la tête en souriant, comme si la perspective de ne pas se nourrir correctement était absolument lunaire. « Oui, pas de soucis à se faire sur ça. Si je perds du poids, ça veut dire que les couturiers de la maison auront du travail supplémentaire pour s’assurer que les vêtements sont à ma taille… Je n’ai pas envie de me prendre des coups d’aiguille vengeurs dans les cuisses. » La vérité, c’était surtout que les vêtements lui iraient mieux s’ils étaient plus petits, qu’elle deviendrait plus intéressante pour son agence de mannequinat, et que les photos seraient bien plus jolies. Emery avait un appétit d’oiseau et une alimentation quasiment irréprochable, mais cela relevait bien plus des troubles alimentaires que d’un choix de vie. Une chose qu’elle n’exprimerait sans doute jamais, optant plutôt pour la première occasion pour détourner le sujet. A son tour, la jeune femme avait l’air de poser une question qui dérangeait et qu’elle voulut reprendre immédiatement. Elle prétendit ne pas remarquer le visage pincé ou les secondes de silence qui semblèrent durer une éternité, appréhendant de plus en plus la raison de cette distance. Jusqu’à comprendre qu’il s’agissait certainement d’une pointe de honte, totalement injustifiée. Les diverses casquettes de Maritza étaient sans doute les boulot les plus ingrats qui soient. Mal payés malgré leur nécessité, durs, physiques. « Ça explique pourquoi Cesar et Diego sont aussi admiratifs de leur mère. » Em ne voulait vraiment pas avoir l’air d’être dans le jugement quand elle savait ce que c’était, de prendre ce qui était disponible. Si elle n’avait pas eu un joli minois, elle serait sans doute cantonnée à de la vente ou du service de café jusqu’à la fin de ses jours, avec ses compétences. L’embarras de ne pas être assez bien et de se cacher derrière sa carrière de mannequin se renforça à la mention des études. « Oh. Je comprends. C’est beaucoup à gérer. » Les études, ce que cela coûte, et un enfant en plus ? Plus d’une fois, la blonde avait songé à essayer de sauver de l’argent pour étudier, elle aussi. Mais elle ne pouvait pas mettre sa vie en suspens pendant des années. Elle accompagna le rire de Maritza du sien, prétendant qu’elle ne voulait pas s’enterrer à repenser à son entrée fracassante dans la chambre de Cesar. « Tomber enceinte est un peu ma pire angoisse. Pas de soucis à se faire sur les préservatifs. » Elle détourna le regard en priant pour que ce ne soit pas mal interprété. Ce n’était pas qu’avoir un enfant avec son petit-ami serait la pire chose au monde, c’était surtout que pour le moment, Em se faisait de l’argent grâce à son physique. Avoir un gosse détruirait tout cela. Sa paranoïa sur le sujet était tellement élevée que même en ayant son moyen de contraception, le bout de latex était toujours de la partie. Un sujet à absolument proscrire avec la matriarche, ce qui renforça l’enthousiasme de la mannequin à la mention des robes. « Ok, c’est mes pièces préférées. Quel genre ? Plutôt une robe pour tous les jours, une robe de soirée, pour le boulot, de plage ? Ou un genre plus… sexy ? » Elle ne voulait pas croire qu’elle venait de parler de robe sexy à sa belle-mère. Continuer d’agir innocemment quand elle voulait se taper la tête contre un mur demandait un effort vraiment surhumain à ce stade. Son regard analysait déjà tous les ceintres à la recherche de modèles qui pourraient attirer l’œil de la Gutiérrez. Elle se laissa distraire uniquement pour parler de son bénévolat -enfin quelque chose d’honnête à discuter-. « Dans un centre spécialisé pour des patients atteints d’Alzheimer. » Elle n’en était pas peu fière. Si c’était une activité dure certains jours, elle n’avait jamais autant vécu d’expériences humaines que là-bas. « On fait beaucoup d’activités pour essayer de les stimuler intellectuellement. Et je leur tiens compagnie aussi. C’est assez triste de voir le nombre de familles qui abandonnent leurs proches dans ces endroits et ne viennent leur rendre visite qu’une fois par mois. » C’était encore plus dur quand les patients avaient des moments de conscience et réussissaient à déceler que quelque chose n’allait pas. Si Em faisait son possible pour adoucir leur quotidien. Elle maintenant que c’était l’une des pires maladies qui puisse exister. « J’ai… pas réellement de famille. Alors ça me donne l’impression de passer mon temps libre avec mes grands-parents. Je sais que c’est un peu bête. » Elle essayait de ne pas trop s’attacher mais parfois, c’était plus fort qu’elle. Comme avec Albert. Ce vieil homme la faisait se sentir bien plus aimée que sa famille dysfonctionnelle divisée entre la maladie, les addictions et le mépris gratuit. « Je suis presque un peu jalouse de ne pas avoir grandi au milieu d’une tribu. Ça devait être… quelque chose. » Oh elle avait entendu assez d’histoires pour saisir que ce n’était pas rose tous les jours. Mais elle aurait donné énormément pour avoir une fratrie sur laquelle se reposer et qui pourrait l’aimer inconditionnellement. Finalement, elle tira deux ceintres des rayons, une distraction toute trouvée. « On peut jouer au jeu du ça ou ça jusqu’à se rapprocher de ce que tu imaginais. Alors… ça ou ça ? » La première était une robe bordeaux aux bretelles larges, col carré plutôt décolleté, bustier moulant avec un laçage dans le dos, et jupe fluide, mi-longue. Un modèle qui pouvait aussi bien être porté tous les jours que pour des soirées, si bien accessoirisé. La deuxième, couleur émeraude, était bien plus habillée. Matière satin, bretelles fines, col carré également, un effet drapé sur le devant avec une légère fente. Incroyablement féminin et parfait pour toutes les occasions qui nécessitaient de bien s’habiller.

@Maritza Gutiérrez


 
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Maritza Gutiérrez
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyVen 24 Nov 2023 - 23:34


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 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Emery paraissait être une jeune femme raisonnable et respectueuse. Lorsqu'elle expliqua à Maritza qu'il n'était pas question de perdre du poids sous peine de devoir faire retoucher ses vêtements par les couturiers, cela fit sourire la mère de famille. C'était un bon point que la petite amie de son fils se soucie des autres, pense à leur bien être. Cela montrait aussi beaucoup de sérieux dans son travail et de respect envers celui des autres. L'argument semblait pertinent et Maritza n'insista pas plus longtemps sur cette histoire de poids ou d'alimentation. Elle aurait de toutes manières bien le temps de s'en rendre compte. Elle comptait bien inviter de temps à autre la jeune femme à venir manger chez elle en compagnie de Cesar. Après tout, si leur relation était sérieuse, il y avait de grandes chances pour que les deux femmes se voient régulièrement. Le sourire de la mexicaine s'était néanmoins fané lorsqu'il avait fallu parler de son métier à elle. Elle n'avait jamais eu honte de ce qu'elle faisait pour gagner sa vie, il n'y avait pas de sot métier, et si elle avait dû ramasser les ordures pour pouvoir nourrir les siens, elle l'aurait fait sans la moindre hésitation. Pourtant, à cet instant précis, Maritza regrettait de ne pas exercer un métier plus flatteur. C'était comme si ce que pouvait penser Emery d'elle lui importait plus que de raison. Lorsqu'elle confessa ce qu'elle faisait et que la jeune femme lui répondit : « Ça explique pourquoi Cesar et Diego sont aussi admiratifs de leur mère. » Maritza releva brusquement son visage pour accrocher son regard. Le compliment lui allait droit au cœur mais elle était incapable de dire s'il était vrai ou non. Les garçons s'étaient-ils confiés sur ce point à Emery ou bien cette dernière tentait-elle de la rassurer ou de la brosser dans le sens du poil ? Mari n'aurait sans doute jamais la réponse alors elle se contenta d'esquisser un léger sourire, acceptant cette douce parole. Par la suite la mère s'était expliquée et avait abordé – sur le ton de l'humour – le sujet sérieux de la contraception et en particulier du préservatif. Le message était délicatement passé mais au moins il l'était puisque la demoiselle s'empressa de la rassurer :« Tomber enceinte est un peu ma pire angoisse. Pas de soucis à se faire sur les préservatifs. » La rassurer était en réalité un bien grand mot. Maritza leva un sourcil et ne put s'empêcher de demander : « Tu ne veux pas d'enfant ? » Le fait qu'ils utilisent des préservatifs avec Cesar ne la fit pas spécialement réagir. Elle avait bien compris que son fils avait des relations sexuelles – elle avait d'ailleurs failli assister à l'une de ces scènes – ce qui la chagrinait plutôt était la première partie de sa phrase. C'était très bien qu'ils se protègent mais Emery comptait-elle un jour devenir mère ? Si ce n'était pas le cas, Maritza ne savait pas comment elle réagirait. Bien sûr ce n'était ni son corps, ni sa décision mais... Mais elle n'imaginait pas que son fils ne devienne pas père un jour.

Dans la boutique, la matriarche annonça qu'elle aimerait une robe sans trop entrer dans les détails ce qui n'échappa à Emery qui lui posa alors tout un tas de questions sur le genre de robes qu'elle recherchait. La Gutiérrez ne savait pas vraiment comment lui dire qu'elle cherchait une tenue pour pouvoir allumer son ancien mari en soufflant le chaud et le froid. C'était presque tordu comme petit jeu mais depuis qu'ils avaient passé la nuit ensemble et qu'elle lui avait envoyé des messages coquins, Maritza ne pensait plus qu'à ça. Goûter à nouveau à la chair de Sergio avait réveillé en elle un brasier qu'elle n'avait aucune envie d'éteindre. La petite amie de Cesar ne lui laissa pas le temps de répondre – ce qui l'arrangeait fortement – puisqu'elle lui expliqua : « Dans un centre spécialisé pour des patients atteints d’Alzheimer. » Les lèvres de Mari s'entrouvrirent de surprise alors qu'elle écoutait avec une grande attention ce que la jeune femme faisait dans ce centre. Plus elle parlait et plus elle prouvait à la mère qu'elle était une fille bien avec de bonnes valeurs. Sa vision de la famille, de l'aide aux autres, du soutien moral touchait en plein cœur Maritza qui ne put s'empêcher de poser une main sur son avant-bras en affirmant : « Il faudrait plus de personnes comme toi Emery. » Le sourire sincère qui ponctua sa phrase montrait bien toute l'estime qu'elle ressentait à cet instant précis envers elle. Où Cesar avait-il trouvé une telle perle ? La question lui brûlait les lèvres mais elle se retint. Au lieu de cela, Emery semblait se justifier sur son comportement : « J’ai… pas réellement de famille. Alors ça me donne l’impression de passer mon temps libre avec mes grands-parents. Je sais que c’est un peu bête. » Les doigts de Mari se resserrèrent tendrement autour de son avant-bras alors qu'elle ne la quittait pas des yeux. Elle murmura : « Ce n'est absolument pas bête. » Cette jeune femme était pleine de surprise et son histoire touchait la mexicaine, elle aurait voulu en apprendre plus, lui demander de développer cette histoire de non-famille mais ne savait pas comment s'y prendre sans que cela ne paraisse trop intrusif ou que cela passe pour un interrogatoire. « Je suis presque un peu jalouse de ne pas avoir grandi au milieu d’une tribu. Ça devait être… quelque chose. » Cette fois les doigts de Mari glissèrent de son bras alors qu'elle se mettait à rire et à lever les yeux au ciel : « Oh si tu savais ! » Elle devait savoir, au moins une partie en tout cas. Elle n'imaginait pas Cesar ne pas se plaindre auprès d'elle concernant les problèmes qu'il rencontrait à la maison. « Je suis sûre que parfois Cesar doit envier ta position. » C'était dur à admettre et à encaisser mais en un sens la Gutiérrez comprenait que ses enfants aient besoin d'espace. Bien sûr ils étaient toujours là les uns pour les autres mais être seul avait parfois du bon (ce qui était particulièrement compliqué à mettre en place dans leur famille). Elles ne s'éternisèrent pas davantage sur le sujet puisque soudainement Mari eut deux cintres sous le nez. Elle analysa les deux robes tendues alors qu'Emery attendait qu'elle prenne une décision. Le premier choix était déjà difficile pour la mexicaine dont le regard passait de l'une à l'autre. Les deux modèles étaient particulièrement bien choisis et pourraient sans doute faire leur petit effet mais la deuxième était beaucoup trop élégante. Maritza avait rarement l'occasion de porter ce genre de vêtements, elle ne faisait pas partie de ces femmes qu'on invitait aux soirées mondaines, loin de là. L'autre par contre... Le laçage au niveau du dos laisserait sa peau découverte, de quoi attirer sans l'ombre d'un doute les caresses tant espérées des doigts de Sergio. A cette pensée elle s'empourpra légèrement et finit par répondre : « Je dirais la première même si je n'aime pas spécialement les bretelles ». Elles étaient trop larges et Mari avait peur qu'elle dissimule une partie de son cou ou bien de ses clavicules. Alors qu'Emery reposait la deuxième robe et semblait déjà à la recherche d'un autre modèle, la matriarche demanda : « Comment vous vous êtes rencontrés avec Cesar ? » Elle n'avait pu se retenir plus longtemps. Consciente de sa curiosité peut-être mal placée elle ajouta précipitamment : « Ce n'est pas un interrogatoire Emery, c'est juste que Cesar ne se confie jamais à moi. » Elle aurait aimé en savoir plus sur son fils, sur ses histoires de cœur, sur ce qu'il vivait et ressentait mais dès qu'elle abordait le sujet, il se braquait et l'envoyait paître. Il y avait peu de chance que la jeune femme en face de même, avec un peu de chance donc, elle lui répondrait sincèrement.   
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyLun 4 Déc 2023 - 23:05



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Emery avait l’impression de passer un examen en la compagnie de Maritza. Cela lui tenait à cœur de se faire bien voir car, en théorie, elles seraient amenées à se fréquenter de temps à autres. La blondinette se moquait bien de ne pas être appréciée en général, mais elle ne voulait pas mettre Cesar dans cette position délicate. Heureusement, la nervosité de la jeune femme semblait plutôt sur une pente descendante au fur et à mesure qu’elle réalisait que la mère de famille n’était ni hostile, ni méfiante. Elle avait l’air réellement authentique dans ses intentions, ce qui collait mieux à tout ce que la Dawson avait entendu sur cette femme. Il y avait certes une part de flatterie, mais cela ne changeait rien au fait que Diego et Cesar avaient toujours parlé de leur mère comme une personne forte, aimante, entièrement dévouée à sa famille, travailleuse. Une vraie lionne qui aurait fait n’importe quoi pour ses enfants. Aux yeux d’Em, il y avait bien pire que d’être étouffé d’amour, et si elle n’osa pas en rajouter sur le sujet de peur de passer pour une fine manipulatrice, elle glissa un léger sourire à Maritza pour lui laisser comprendre que ce n’était pas de la flatterie gratuite. Elle n’avait pas à pâlir de ses diverses casquettes professionnelles. Puis, le sujet dériva sur un autre aspect de la famille, rappelant à l’esprit de la Dawson ce moment d’humiliation dans la chambre. Il lui faudrait encore un peu de temps pour vraiment en rire avec Cesar, surtout vu la manière dont elle l’avait sacrifié. A vouloir assurer qu’il n’y aurait jamais de grossesse surprise avec elle, Em venait apparemment de mettre les pieds dans le plat, ce qui la paniqua intérieurement. Elle avait l’impression de se faire accuser de ne pas vouloir offrir de petits-enfants. « Si, un jour, mais… c’est trop tôt. Dans notre relation avec Cesar, et dans nos carrières. » Ils n’avaient jamais abordé le sujet, de près ou de loin. Mais c’était une bien meilleure réponse que de dire que la mannequin était surtout terrorisée d’imaginer ce qu’une grossesse ferait à son corps.
Heureusement pour elle, la boutique dans laquelle elles atterrirent donnèrent une multitude de distractions et déjà, Em se sentait prête à disparaître dans les rayons à la prochaine question trop inquisitrice. Pour le moment, tout avait l’air encore sous contrôle et elle parvint à orienter la conversation sur quelque chose qui jouait en sa faveur. La blondinette n’avait pas énormément d’aspects brillants de sa vie à présenter, ce qui la rendait d’autant plus fière de son bénévolat. Elle n’arrivait pas à prendre le compliment pour autant, ne pouvant s’empêcher de penser que si Maritza la connaissait vraiment, elle détesterait sans doute la savoir en couple avec son fils. « J’ai toujours trouvé que les gens étaient radins sur leur temps. » se contenta-t-elle de répondre, finissant par banaliser ce qu’elle faisait de bien. Ce n’était pas le mouvement judicieux, tout comme le fait d’aborder sa famille dysfonctionnelle et ses réelles motivations pour aller trouver du réconfort auprès des patients. Il y avait cette limite entre l’authenticité et la superficialité qu’elle maîtrisait encore trop mal, alors elle préféra se taire plutôt que de devoir partager des détails qu’elle préférait garder secret. Em ne parlait jamais de sa famille en temps normal, pas même avec son petit-ami. Il n’avait que les grandes lignes. Mère malade, père absent, quelques membres de famille éparpillés et chaotiques. Rien qui ne ressemblait à ce que les Gutiérrez avaient au quotidien et la jeune femme ne put retenir un léger rire en voyant Maritza réagir comme si elle venait de sortir l’euphémisme du siècle. « Peut-être certains jours. Mais il serait perdu sans sa famille. » Aussi chaotiques qu’ils puissent être, ils étaient soudés. Il y aurait toujours quelqu’un de présent pour lui. Ce n’était pas une chance qu’Em avait et cela forçait la jalousie, parfois. « Tu viens d’une famille nombreuse ? » Elle savait de fait que les Gutiérrez étaient une famille nombreuse mais elle avait du mal à saisir ce qui pouvait motiver quiconque à avoir autant d’enfants. Une pensée qu’elle garderait évidemment silencieuse.
Elle préféra se concentrer sur les robes, en proposant deux qui passèrent sous le regard attentif de la matriarche. Em opina doucement la tête au commentaire de la femme. « Pas de bretelles du genre. Noté. » Il faudrait viser sur des bretelles fines. Ou des manches courtes, peut-être un modèle volant ? Le regard azur scrutait à nouveau les rayons, cherchant ce qui pourrait convenir. Une concentration étouffée par la première question de la journée qui nécessiterait un peu de broderie. La Dawson se mordit l’intérieur de la lèvre, se résignant à se rapprocher au plus près de la vérité. Cesar n’aurait pas le droit de lui en vouloir ; leur relation discrète semblait de toute façon révolue. « C’était sur instagram, à vrai dire. Je suivais sa page depuis un moment parce que j’aimais beaucoup son art. Et puis un jour, je lui ai envoyé un message. » C’était une chose de voir ses dessins. C’en était une autre de découvrir l’artiste derrière dans un cliché très suggestif. Elle n’avait jamais trop osé en reparler à Cesar mais elle ne pouvait pas nier que cette erreur de publication l’avait régalée, elle aussi. « On a découvert qu’on avait pas mal de points communs alors on a décidé de se rencontrer. Le reste est venu naturellement, même si ça a pris un peu de temps. » Dans un monde idéal, elle serait très partante pour dire qu’ils s’étaient mis ensemble depuis leur réconciliation en juin. Ce ne serait pas totalement un mensonge. Il passa à l’esprit l’idée de se défendre concernant Diego et le lien familial entre les deux mais la blondinette se ravisa, préférant ne pas trop ouvrir la porte aux questions. « C’est vrai qu’il n’est pas vraiment du genre à se confier. » Il avait une carapace assez solide qu’il était difficile de percer. Même Em avait la sensation de devoir lui arracher les vers du nez parfois. « J’imagine qu’il fait comme il peut pour avoir son jardin secret. » Tout le monde en avait besoin et de ce qu’elle entendait, encore vivre avec ses parents et avoir une fratrie intrusive n’aidait pas spécialement cette affaire. Les doigts de la jeune femme s’arrêtèrent sur un cintre, hésitant une seconde avant de la tirer. « Qu’est-ce qu’on pense de ça ? » La robe était mi-longue, noire, une encolure en forme de cœur, les épaules dénudées et les manches tombant sur le haut des bras. C’était élégant, facile à porter pour plusieurs types de sorties. Le regard azur se posa néanmoins sur le décolleté. « Il y aurait du monde au balcon avec ça. » Autrement dit, il fallait essayer mais… la vue à ce niveau serait flatteuse.

@Maritza Gutiérrez


 
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Maritza Gutiérrez
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la cheffe de tribu
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMer 10 Jan 2024 - 18:09


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 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Emery s'était empressée de rassurer Maritza en lui expliquant qu'elle voulait des enfants mais que ce n'était clairement pas le moment. La mère avait acquiescé d'un signe de tête en concluant : « Tu as bien raison. Vous avez tout votre temps. » Devenir grand-mère ne l'effrayait pas – elle l'était déjà grâce à Rudy même si elle n'avait pas la chance de voir grandir l'enfant – mais cela ne voulait pas dire qu'il fallait que ses enfants deviennent parents dans la minute. Bien au contraire même. Qu'ils profitent de la vie, qu'ils continuent de grandir, de se construire, d'apprendre, de comprendre qui ils voulaient devenir. Elle laissa donc le sujet des enfants de côté, préférant en apprendre davantage sur cette histoire de bénévolat. Ce point attisait sa curiosité et ne faisait que croître son envie de connaître un peu plus la jeune femme avec qui elle se trouvait. Emery avait l'air d'être une jeune femme plutôt réservée, peut-être même peu sûre d'elle. Tout comme Maritza, elle avait du mal à accepter les compliments, semblait douter de la véracité de ce qu'on lui disait puisqu'elle se mit à minimiser ce qu'elle faisait : « J’ai toujours trouvé que les gens étaient radins sur leur temps. » La mexicaine s'apprêtait à la gronder et à lui faire comprendre qu'elle ne devait pas faire comme si ce qu'elle faisait était tout à fait banal. Il fallait qu'elle prenne conscience du bien qu'elle faisait aux autres, et de l'importance de ses actions. Elle ne dit rien pourtant, ne voulant pas paraître trop autoritaire ou donneuse de leçons. Elles ne se connaissaient presque pas et la Gutiérrez n'avait pas envie de braquer la petite amie de son fils. Si cette dernière en venait à se sentir trop oppressée, elle risquait de dire à Cesar que sa mère était une parfaite cinglée et cela n'arrangerait en rien les relations avec Mari entretenait avec son fils. « Peut-être certains jours. Mais il serait perdu sans sa famille. » La brune se pinça les lèvres en détournant le regard. Elle espérait au plus profond d'elle qu'Emery disait vrai. Depuis quelques temps ses enfants commençaient à quitter leur nid et cela lui tordait l'estomac. Elle se rendait compte qu'ils devenaient de plus en plus autonomes et indépendants. En un sens c'était très bien, ils devenaient des adultes responsables mais dans un autre cela lui faisait beaucoup de peine. Elle avait l'impression qu'ils n'avaient plus besoin d'elle. Que ferait-elle si cela s'avérait être réellement le cas ? Qui était-elle si elle n'était plus mère ? Ce genre de questionnements la bouleversait. Maritza avait bien souvent l'impression qu'elle n'existait qu'à travers les yeux de ses enfants, qu'à travers son rôle de mère. Si ce dernier venait à disparaître alors il ne restait plus grand chose de la personne qu'elle était. La question suivante la ramena dans l'instant présent et elle répondit à Emery dans un sourire : « J'ai un petit frère et une petite sœur. Ils sont toujours au Mexique. » Enfin aux dernières nouvelles, et des nouvelles, la mère en avait très peu. Les relations s'étaient tendues avec son frère lorsqu'elle était partie vivre en Australie et les messages qu'elles s'envoyaient avec sa sœur avaient fini par devenir de moins en moins fréquents.

La conversation – sans doute un peu trop sérieuse et intime – dériva miraculeusement vers les vêtements. Une bouffée d'oxygène pour les deux femmes qui pouvaient désormais parler chiffons sans craindre de commettre le moindre impair. Emery avait l'air de s'y connaître en mode et ce n'était pas pour déplaire à Maritza qui avait clairement besoin d'un avis féminin pour être certaine de choisir le bon tissu. La mexicaine laissa la demoiselle chercher d'autres modèles et en profita pour la questionner un peu plus sur sa relation avec Cesar. Peut-être qu'elle abusait de son statut de mère pour obtenir des informations auprès de sa belle-fille mais c'était la seule manière qu'elle avait pour en apprendre plus. Emery lui expliqua alors ce qui s'était passé entre Cesar et elle, et attendrie Maritza commenta : « C'est vrai qu'il est doué. » Elle avait déjà vu des œuvres de son fils et même si pour elle cela restait une simple passion, une distraction, elle devait bien reconnaître qu'il avait du talent. A moins qu'elle ne soit aveuglée par les liens du sang qui les unissait ? Elle tourna un regard vers la jeune femme et un peu piteuse marmonna : « Les réseaux... Vraiment, je n'y comprends rien. » Un petit rire lui échappa alors qu'elle se disait que c'était une manière bien étrange de se rencontrer. Si elle comprenait bien, Cesar et Emery ne s'étaient pas rencontrés sur un site de rencontres à proprement parler. Cela lui paraissait bien obscur et bien étrange. Il avait donc suffi à la jeune femme d'envoyer un message au Gutiérrez pour que celui-ci accepte de la rencontrer ? Cela paraissait si dangereux et irréfléchi pour la mère ! Et s'il était tombé sur un psychopathe ? Elle eut un frisson mais refusa d'y penser davantage. Elle hésita quelques instants, ouvrit la bouche et se ravisa. Non. Demander à Emery comment elle avait connu Diego serait véritablement mal venu et elle savait que la jeune femme serait très vite mal à l'aise. La questionner sur sa relation amoureuse actuelle était une chose, mais la questionner sur celle passée en était une autre. « J’imagine qu’il fait comme il peut pour avoir son jardin secret. » Maritza acquiesça en silence. Elle avait sans doute raison. Chacun avait besoin de garder une part secrète mais parfois cela s'avérait difficile, surtout lorsque l'on vivait dans une famille nombreuse.

Soudain, Emery lui tendit un cintre duquel pendait une très jolie robe noire. Maritza pencha la tête sur le côté, laissa ses doigts effleurer le tissu et rit doucement lorsqu'elle entendit sa dernière remarque : « Il y aurait du monde au balcon avec ça. » Elle sentit ses joues rosir quelque peu, hésita puis finalement attrapa le vêtement. « Je vais aller l'essayer. » Les deux femmes se dirigèrent vers les cabines d'essayage. Après quelques minutes, Maritza s'observa dans le miroir. Ce qu'elle voyait lui plaisait mais elle n'était pas certaine que cela convienne. En réalité la robe lui allait parfaitement, ses courbes étaient dessinées à merveilles et sa poitrine bien qu'en avant ne débordait pas. Elle était plutôt sensuelle, peut-être même sexy mais la matriarche craignait d'en faire trop. Elle savait parfaitement dans quel but elle achetait une robe, séduire à nouveau son ancien mari était risqué. Une telle entreprise risquait de l'entraîner dans des tumultes qu'elle n'était sans doute pas prête à affronter. Après quelques secondes, elle tira le rideau et sortit pour faire face à Emery. « Tu en penses quoi ? » demanda-t-elle un peu nerveuse. Elle passa une main dans ses cheveux et baissa la tête pour se regarder. « Tu crois qu'il aimera ? » Elle se figea devant le « il » qu'elle venait d'utiliser, sentit un feu embraser son visage et balbutia maladroitement : « Les gens ne vont pas penser que j'en fais trop ? » Les gens ? Quels gens ? Elle disait n'importe quoi pour noyer le poisson alors qu'il était évident que cette robe n'était destinée qu'à une seule et unique personne. Elle déglutit difficilement et tourna le dos à Emery pour s'observer dans l'immense miroir qui lui faisait face. « Je ne suis pas trop vieille pour porter ce genre de tenues ? » Elle craignait de faire vulgaire ou de passer pour une femme qui refusait de vieillir en portant des tenues tout sauf appropriées pour son âge. Elle croisa le regard d'Emery dans le miroir et lui dit : « Sois franche, rien de ce que tu pourras dire ne sera retenu contre toi. » et elle esquissa un petit sourire en coin. Elle avait besoin d'honnêteté, pas qu'on la complimente pour marquer de vulgaires points. Si elle ressemblait à un boudin là-dedans, il fallait qu'elle sache.   
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyDim 21 Jan 2024 - 23:02



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C’était étrange de parler d’enfants comme si un jour, ce serait le rôle d’Emery de donner des petits-enfants à Maritza. Elle se remit un peu à respirer en sentant la brune compréhensive et glissa un léger sourire. « Oui. C’est ce que je me dis. » Ils avaient tout leur temps. Car même si la mannequin pensait sincèrement qu’ils avaient leurs chances avec Cesar, ils en étaient au tout début de leur relation. Ils ne vivaient même pas encore ensemble, n’étaient jamais partis en vacances tous les deux. Il leur restait un million de choses à découvrir sur l’autre, certaines choses qu’ils partageaient, d’autres qui restaient encore dans la catégorie des secrets. C’était son point faible à Emery, car même si elle offrait la façade d’une fille bien, elle avait un passif qui pourrait facilement changer la vision qu’on avait d’elle. C’était bien pour cela qu’elle ne partageait qu’à moitié, comme pour le bénévolat. Ce n’était pas pour être une meilleure personne qu’elle donnait de son temps et de son énergie, mais surtout parce que cela lui apportait une compagnie et un réconfort dont elle avait besoin avec l’absence de sa mère. C’était pour cette raison qu’elle était si envieuse des Gutiérrez. Ils avaient une histoire chaotique mais ils ne se laisseraient jamais tomber. Quoiqu’il advienne, aucun membre de cette fratrie ne se retrouverait seul. C’était un luxe, et peu importe combien Cesar pouvait s’en plaindre parfois, Em maintenait qu’il serait incapable de vraiment se passer d’eux. Maritza resta très silencieuse sur le sujet avec la Dawson n’insista pas, se détournant de son petit-ami pour plutôt s’intéresser à sa belle-mère. Ce devait être un peu isolant d’avoir un bout de sa famille sur un autre continent. « Est-ce que vous y retournez parfois ? » Elle ne se souvenait pas avoir entendu Cesar parler du Mexique, alors elle avait un doute. Surtout que la matriarche devait avoir les mains bien prises à gérer une telle tribu.
Puis, elles dévièrent sur son couple. Le sujet qu’Em aurait préféré éviter au possible de peur de tomber sur une question piège. Elle était un peu soulagée de voir que la curiosité de sa belle-mère n’était pas malsaine ou invasive, et qu’elle ne cherchait pas à amener d’autres sujets un peu compliqué -comme Diego sur le tapis-. La blondinette n’avait pas envie de se justifier sur son ex quand elle essayait enfin de faire fonctionner sa relation avec Cesar. Ce fut d’ailleurs un sourire attendri qui étira ses lèvres à atteindre ce commun accord sur le talent du jeune artiste. « Il l’est. » Et il ne faisait que s’améliorer, mois après mois. Depuis quelques temps, elle avait remarqué aussi que ses dessins devenaient bien plus personnels. Ce n’était pas que visuel, il y avait de l’émotion dans ce qu’il créait. Peut-être était-ce parce qu’elle commençait à bien le connaître qu’elle le remarquait. En tout cas, elle était ravie qu’il ait recommencé à alimenter son compte instagram, même si ce même compte leur avait créé une montagne de soucis. Cela la fit doucement rire. Heureusement que la matriarche ne les fréquentait pas, les réseaux. « Je les déteste. Mais c’est une vitrine. » Quand ils étaient en contrôle, c’était un super outil de promotion, de manipulation, où l’on montrait ce que l’on voulait. Sur instagram par exemple, Em avait une vie idéale et une carrière florissante. Une image qu’elle continuait de maintenir en décelant les failles, un peu plus chaque jour. Encore une fois, c’était une chance que Maritza n’y soit pas.
La mode était un terrain d’entente beaucoup moins dangereux et quand la brune en sortit, Em ne cacha pas sa réaction admirative. « Oh wow. » Il n’y avait pas d’autres mots. Sans vouloir se vanter, la robe était absolument parfaite. Il n’y avait pas le moindre millimètre de tissus en trop, tout tombait à sa place, les courbes étaient mises en valeur sans trop en révéler. C’était un subtil mélange d’élégance et d’audace. Quelque chose qui changeait de ce à quoi la mère de famille avait l’air habituée, et elle devait le penser aussi. Mais ce fut un autre point qui fit réagir la blondinette. « Qu’il ? » La question fut un peu trop spontanée et la jeune femme tenta de la ravaler tout aussi vite pour répondre à ce qui lui était demandé. « Non, absolument pas. Je veux dire… » Ce n’était pas trop. C’était parfait. Mais cela ne passait effectivement pas inaperçu avec un modèle pareil. Il n’y avait pas réellement de bonne manière de le formuler et Emery se retrouva à précautionneusement peser ses mots avant de reprendre la parole. « Je serais vraiment heureuse d’avoir une silhouette pareille à ton âge. Elle mérite d’être mise en valeur. » Elle espérait de toutes ses forces que cela serait pris comme un compliment et pas comme une preuve qu’elle venait de laisser traîner son regard, ce qui serait quelque peu malaisant. Le fond de la pensée était la même ; même à cinquante ans passés, Maritza pouvait créer des complexes à n’importe qui. Em comprise, d’ailleurs. Ceci dit, ses pensées étaient déjà retournées sur ce que la matriarche avait laissé filtrer. C’était difficile de ne pas rebondir, au point que la mannequin se mordit la langue avant de finalement se lancer. « Je… je sais que c’est pas trop ma place et si je dépasse les bornes alors ça n’attend aucune réponse. Mais est-ce que la robe a pour but de séduire quelqu’un ? Parce que dans ce cas-là, ça change totalement la donne. » C’était une jolie excuse de se cacher derrière les besoins de la robe, un prétexte qu’elle n’assuma pas franchement. « Cette robe est très bien portée, en tout cas. » Elles pouvaient en rester à ce fait si cela pouvait leur éviter du malaise. « Et il y a toujours moyen de l’accessoiriser si besoin. Peut-être avec un blazer ? » Ce serait un bon argument pour partir à l’autre bout de ce magasin.

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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyDim 11 Fév 2024 - 1:29


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 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Elle avait eu le regard dans le vague lorsque Emery lui avait demandé si parfois elle retournait au Mexique. Maritza avait d'ailleurs inconsciemment marqué une pause avant de lui répondre. Non. Enfin si, à deux reprises elle avait remis les pieds sur le sol mexicain. Pour l'enterrement de sa mère. Et pour celui de son père. A chaque fois la sensation avait été particulière. Elle avait l'impression d'être une parfaite étrangère alors qu'en même temps elle se sentait parfaitement chez elle. Son pays lui manquait. Elle n'avait pas une mauvaise vie en Australie, loin de là, mais ce n'était pas la même chose. Ses racines, son histoire, son patrimoine, tout se trouvait en Amérique latine. Elle n'oubliait pas d'où elle venait mettant au contraire un point d'honneur à mettre en avant sa patrie. Elle avait toujours son petit accent espagnol qui pointait le bout de son nez – surtout lorsqu'elle était énervée ou stressée – elle continuait de respecter les traditions de son pays, elle cuisinait évidemment mexicain, pourtant elle ne retournait pas là-bas. C'était trop difficile. Les souvenirs remontaient inlassablement à la surface et à chaque fois qu'elle devait repartir, elle avait l'impression qu'on lui arrachait un bout du cœur. Sa famille se trouvait là-bas mais elle était presque devenue une inconnue à leurs yeux. Certains l'enviaient, d'autres lui en voulaient. La situation n'avait rien de facile. Dans un murmure elle avait donc dit à Emery : « Pas vraiment non. » laissant planer un mystère inconscient. Peut-être qu'un jour elle y retournerait, mais pas seule. Non peut-être qu'un jour elle amènerait tous ses enfants pour qu'ils découvrent véritablement d'où ils venaient. Bien sûr certains étaient nés là-bas mais ils étaient jeunes lorsqu'ils avaient déménagé, avaient-ils encore des souvenirs précis ou bien tout s'était-il effacé avec le temps ?

Sentant la nostalgie la gagner, Maritza avait fait dévier la conversation, préférant s'intéresser à son fils et à l'histoire d'amour qu'il vivait avec Emery. Cette dernière semblait ressentir de forts sentiments envers Cesar comme le montrait la pointe de fierté et d'admiration qui avait résonné dans sa voix lorsqu'elle avait affirmé qu'il était talentueux. Un sourire tendre avait glissé sur le visage de la matriarche l'espace de quelques secondes avant que l'incompréhension n'apparaisse. Cette histoire de réseaux était si opaque pour elle qu'elle avait l'impression de parler une autre langue. Lorsque la blondinette lui expliqua qu'elle n'aimait pas les réseaux mais qu'il s'agissait d'une bonne vitrine, Maritza haussa les épaules et répondit : « Je suppose oui. Mais de là à exposer sa vie privée... Non vraiment, ça reste un mystère pour moi. » Que les gens montrent leur travail, leur projet professionnel, pourquoi pas, mais qu'ils se montrent sous toutes les coutures, à la plage, dans leur cuisine, avec leurs amis ou leur famille, ça, ça paraissait totalement inconcevable pour la brune. Quel était l'intérêt de s'exposer de la sorte ? Mari trouvait cela presque malsain. C'était aussi d'un égocentrisme affligeant. Elle se demandait si ses enfants le faisaient ou non mais préférait pour le coup rester dans l'ignorance.

« Oh wow. » La mère sentit ses joues s'empourprer quelque peu. La réaction d'Emery avait été si spontanée qu'elle était forcément sincère. Mais que cela voulait-il dire ? Etait-elle éblouie par ce qu'elle voyait ou au contraire choquée par son accoutrement ? Alors que Maritza s'observait dans le miroir elle remarqua que le regard d'Em détaillait chaque parcelle de son corps. Cela aurait pu la mettre mal à l'aise mais cela ne fut pas le cas. Au contraire, la mère était amusée de voir que la jeune femme prenait son rôle de conseillère très au sérieux. Le sourire de la mexicaine se crispa néanmoins lorsqu'elle l'entendit demander : « Qu'il ? ». L'embarras était présent des deux côtés désormais et la Gutiérrez fut reconnaissante envers la demoiselle d'enchaîner aussi rapidement : « Non, absolument pas. Je veux dire... » Pourquoi marquait-elle une pause ? Maritza lissa les plis du tissu, tourna un peu sur elle-même afin de pouvoir s'analyser sous tous les angles. C'était trop. Beaucoup trop. Qu'espérait-elle faire avec cette robe ? Elle se sentait parfaitement ridicule. « Je serais vraiment heureuse d’avoir une silhouette pareille à ton âge. Elle mérite d’être mise en valeur. » Un soupir de soulagement glissa hors des lèvres de Mari qui lui offrit un large sourire : « T'es beaucoup trop gentille Emery. » Le compliment lui allait droit au cœur même si elle savait que la demoiselle ne pouvait pas lui dire l'inverse. Elle pencha la tête sur le côté, s'imaginant déambuler auprès de Sergio dans cette tenue. Serait-il sous son charme ? Elle l'espérait. Lorsqu'ils s'étaient retrouvés dans sa chambre, qu'ils avaient fait volé en éclats toutes leurs certitudes, lorsqu'enfin ils s'étaient retrouvés, Sergio n'avait eu de cesse de lui répéter qu'elle était belle. C'était les étoiles qu'il avait eues dans les yeux à ce moment-là qu'elle espérait revoir avec cette robe. Sans doute que son air pensif avait attiré l'attention d'Emery puisque la jeune femme brisa le silence en lui demandant si la robe avait pour but de séduire quelqu'un. Maritza se figea et planta son regard dans celui de la jeune femme à travers le miroir qui se dressait face à elles. Elle hésita quelques secondes et puis murmura : « Le seul et l'unique. » Emery comprendrait ce qu'elle voulait mais la mexicaine avait bien compris que la jeune femme n'était pas stupide. Elle n'avait pas besoin de lui faire un dessin pour qu'elle comprenne qu'elle parlait de Sergio. Maritza s'était remise si souvent avec son ancien compagnon que cela paraissait évident qu'elle était encore sous son charme. Elle le serait d'ailleurs sans doute pour le reste de sa vie. « Pourquoi ça change la donne ? » l'interrogea-t-elle alors. Elle se retourna pour faire face à Emery alors qu'elle se demandait si elle devait ou non changer de tenue. Elle avait eu l'impression que la robe était parfaite mais  peut-être s'était-elle trompée. Emery proposa un blazer, ce qui était une bonne idée mais... Mais Maritza n'était pas certaine de pouvoir se permettre de s'offrir une robe et un blazer. Si elle n'avait pas de problèmes d'argent, elle faisait tout de même attention à son compte en banque et prenait bien garde à ne pas faire trop de dépenses superflues. Quelque peu gênée, elle détourna le regard et finit par accepter : « D'accord, mais pas trop cher dans ce cas-là... » Elle avait un peu honte mais Emery devait savoir que la famille Gutiérrez – hormis Sergio – ne roulait pas sur l'or. Elle finit par adresser un sourire à la petite blonde et demanda : « Et toi tu ne prends rien ? » Elle avait l'impression que la pauvre Emery était son assistante et qu'elle n'osait pas regarder les vêtements pour elle. Alors que Maritza s'apprêtait à retourner dans la cabine pour enlever la robe elle s'arrêta et se sentit obligée de préciser : « Tout ça, ça reste entre nous n'est-ce pas ? » Elle ne dirait rien à Cesar ou aux autres de son après-midi avec Emery et elle espérait que cette dernière en ferait de même, au moins à propos du sujet « Sergio ». Si Cesar venait à apprendre une telle chose, Mari était persuadée qu'il n'apprécierait pas. Loin de là.  
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Emery Dawson
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les faux-semblants
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SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes
STATUT : elle vient de redonner une chance à cesar, ils sont donc en couple. officiellement, cette fois
MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients)
LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, siham et son fils depuis peu, et hobbs et eugene les cochons d'inde. une belle coloc nombreuse
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PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMer 28 Fév 2024 - 18:10



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Will I be measured by the choices that I make ? The clock is ticking getting hard to see it straight. Do I just call the blind and leave it behind? And is that just what it takes? I can feel the pressure, keep myself together, pushin' through the pain while I'm in it. 'Cause I came here to win it, oh! Praying, hoping I don't break when I can see the lights at the finish i can feel the pressure (belle-maman - maritza) Free-apple-music-3889662-3222755

C’était une première dans la vie d’Emery de se retrouver à créer un lien avec la mère de son copain. Et si la blondinette commençait à se détendre en réalisant qu’il n’y avait rien d’hostile chez la matriarche, elle comprenait mieux le terme de pièce rapportée. Elle connaissait l’histoire des Gutiérrez dans les grandes lignes, était vouée à être proche de cette famille dans les années à venir de par son couple avec Cesar, mais malgré tout, elle était l’élément extérieur. Celui qui n’aurait jamais les histoires dans leur ensemble, et qui devra toujours naviguer entre ce qu’elle sait en tant que copine et ce qu’elle entend en tant que belle-fille. La sensation était étrange. D’un autre côté, c’était aussi pour cette raison que c’était une bonne idée de faire connaissance en tête à tête, dans un cadre impartial. Em préférait cela plutôt que d’être l’objet de recherches en ligne. Ce n’était pas qu’elle avait honte de la persona qu’elle présentait sur les réseaux, mais cela offrait une image beaucoup plus pompeuse qu’elle ne l’était réellement. C’était un soulagement que Maritza ne soit pas attirée par tout ce monde virtuel, et la mannequin eut un léger sourire face à cette opinion si prononcée. « L’important, c’est de choisir ce que l’on montre. Avec Cesar, on a décidé de garder notre couple éloigné de tout ça. » Avec un peu de chance, cela achèverait de tuer la curiosité de sa belle-mère. Qui plus est, c’était plus glorieux de prétendre se protéger plutôt que d’admettre qu’ils avaient eu leurs mauvaises expériences à trop exposer leur vie privée sur les réseaux.
Quoiqu’il en soit, la discussion prit fin le temps des essayages. Et autant dire que la mannequin n’eut pas grand-chose à commenter, et absolument rien à critiquer. Le compliment lui vint naturellement tant la robe lui allait bien. Avec un corps pareil, Maritza pouvait oser beaucoup de choses. Elle n’aurait que peu d’efforts à faire pour séduire, même la blondinette se serait claquée pour avoir osé exprimer sa curiosité. Elle ne voulait tellement pas faire de faux pas que le doute s’insinuait facilement. Est-ce que c’était une mauvaise chose d’être ‘trop’ gentille ? « Non c’est… enfin, c’est pas ce que j’essayais de faire. » Elle se mordit la langue avant de s’enfoncer de trop. Elle ne voulait pas être lèche-cul, c’était ce qu’elle essayait de communiquer. « Je suis juste objective. » La matriarche pouvait bien le voir. Elle ne passerait pas de longues secondes à s’observer dans le miroir de la cabine, sinon. C’était peut-être plus osé que ce qu’elle avait l’habitude de porter, mais pourquoi pas ? Em serait incapable de sortir dans une tenue qui ne la faisait pas se sentir mise en valeur. Elle portait une attention démesurée à son apparence, et son milieu professionnel avait développé son œil critique. Elle ne chercha pas à presser Mari en revanche, et resta dans son coin. Jusqu’à croiser le regard de sa belle-mère dans le miroir pour un aveu qui prenait la forme de vilain petit secret. « Oh. » Ce fut la seule réponse qu’elle se sentit capable d’avoir. Elle ne savait vraiment pas quoi en penser, ou si elle était surprise. De ce que Cesar lui avait raconté, l’histoire entre ses parents était un éternel recommencement, un peu plus chaotique à chaque fois. Mais Em n’était personne pour y aller de son commentaire. Elle allait rester sur l’idée de la séduction. Alors à la fin de la journée, ça ne changeait pas grand-chose, non. « Non, pas vraiment. Et puis ça fait du bien de se sentir séduisante, même si l’homme en face n’a plus besoin d’être séduit. » Sergio était venu vivre avec elle. Il avait de l’argent à ne plus savoir quoi en faire apparemment, et il optait pour la vie de famille et la proximité avec son ex-femme. Ce n’était pas le signe d’un homme à reconquérir.
Et c’était une bonne raison pour rendre cette robe un peu plus passe-partout, une mission qu’Em ne fut que trop ravie de prendre. « Très bien. J’ai peut-être même une idée. » Un blazer un peu oversize blanc pour donner l’allure chic mais pas stricte. Elle voyait tout à fait le potentiel. Mais il était vrai qu’elle était tellement concentrée dans la recherche de sa belle-mère qu’elle n’avait même pas cherché pour elle, un fait qui la fit doucement rire. « Si si, je regarde ! Je ne sais juste pas trop ce que je cherche. » Son armoire débordait. Elle faisait la rapace depuis qu’elle travaillait avec Weatherton et à côté de cela, vu qu’elle était payée pour être habillée, ce n’était pas comme si elle avait réellement besoin de quelque chose au quotidien. Elle n’avait pas non plus le courage de chercher quelque chose qui plairait à Cesar elle non plus, pas devant sa mère. Elle trouverait une autre idée. La soudaine inquiétude de Mari quant à ses confessions arracha à Emery un sourire doux. « Évidemment. Je ne veux pas me mêler de vos histoires, c’est vraiment trop compliqué. » Elle pouvait lui faire confiance. La mannequin ne dirait rien à qui que ce soit. Elle n’avait aucune intention de se mettre sur le siège éjectable vis-à-vis de certains Gutiérrez. L’unique chose à savoir était qu’elle prendrait toujours le parti de Cesar et sur ce point, elle dut avouer à contre-cœur. « Si je peux me permettre juste un conseil… Je ne pense pas que Cesar réagirait bien à de nouveaux secrets. Quoiqu’il se passe, il mérite un peu d’honnêteté. » Ils avaient eu assez de cachotteries dans tous les sens, de ce qu’elle avait compris.

@Maritza Gutiérrez


 
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Maritza Gutiérrez
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la cheffe de tribu
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMer 10 Avr 2024 - 20:32


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 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Maritza était amusée par le comportement d'Emery même si elle ne le montrait pas. Elle ne voulait pas mettre mal à l'aise la jeune femme ou lui donner l'impression qu'elle se moquait d'elle. Ce n'était vraiment pas le cas. Ce qui amusait la matriarche, néanmoins, c'était de voir à quel point la demoiselle pouvait parfois marcher sur des œufs avec elle. Elle avait si peur de commettre un impair ou de dire la mauvaise chose qu'elle n'avait de cesse de se reprendre et de peser ses mots. Ainsi lorsque la petite amie de son fils la complimenta, Maritza la remercia en lui affirmant qu'elle était trop gentille. Dans la bouche de la mexicaine, il ne s'agissait ni d'un reproche, ni d'une critique, pourtant Emery crut sans doute que Maritza ne la croyait pas puisqu'elle se sentit obligée de se justifier : « Non c'est... enfin, c'est pas ce que j'essayais de faire. » La mère avait discrètement souri en remarquant qu'elle était mal à l'aise et qu'elle avait une nouvelle fois eu peur d'avoir mal fait. C'était loin d'être le cas alors lorsque la blondinette lui répondit : « Je suis juste objective. » Maritza avait posé l'espace de quelques secondes sa main sur son avant-bras et lui avait dit d'une voix douce : « Oh je n'en doute pas une seule seconde. » Que les choses soient claires, la Gutiérrez ne remettait absolument pas en question le comportement ou les propos de la jeune femme. Elle était simplement touchée par son compliment. C'était rare qu'on lui dise à quel point elle pouvait être belle ou encore à quel point son corps était encore joli et non déformé par les ravages des années qui avaient défilé.

Après s'être longtemps observée dans le miroir, Maritza avait fini par avouer pour qui son cœur battait un peu trop vite, pour qui elle voulait se montrer élégante, elle confessa à Emery que celui pour qui elle faisait tous ces efforts n'était autre que Sergio, son ancien mari, le père de ses enfants. Le « Oh » de surprise de la jeune femme obligea Mari à se taire, à ne pas en dire plus. Sans doute aurait-elle dû garder cela pour elle et ne pas placer la jeune femme dans une situation quelque peu délicate mais sur le moment cela ne lui avait pas traversé l'esprit. La petite amie de Cesar se retrouvait désormais face à sa belle-mère qui venait de lui annoncer qu'elle tentait une nouvelle fois de séduire son ancien compagnon. Qu'aurait-elle pu dire si ce n'était ce « oh » surpris ? Finalement la jeune mannequin avait repris contenance et avait enchaîné sans montrer la moindre forme de jugement : « Non, pas vraiment. Et puis ça fait du bien de se sentir séduisante, même si l’homme en face n’a plus besoin d’être séduit. » Maritza avait baissé la tête, rougissant une nouvelle fois. Elle ne savait pas si cela lui plaisait ou non. Savoir que Sergio était toujours attiré par elle malgré toutes ces années d'éloignement était forcément flatteur mais d'un autre côté elle ne voulait pas tomber dans une forme de routine. L'agent retournait-il vers elle par habitude ? Parce qu'il n'aimait pas être seul et que Maritza était une option toute trouvée ? Cette pensée la fit frissonner mais elle n'eut pas le temps de s'attarder davantage dessus que déjà Emery lui annonçait avoir une nouvelle idée en tête mais qu'elle n'en avait aucune pour elle-même. La mexicaine la regarda avec curiosité alors qu'elle lui répondait : « Je suis certaine que tout t'irait comme un gant. » avec la silhouette de la petite blonde, il était évident que n'importe quel vêtement pouvait lui convenir. Mari aurait voulu l'aider et chercher avec elle mais elle ne désirait pas s'imposer. Faire les boutiques avec sa belle-mère n'était sans doute pas ce que les jeunes filles espéraient pour une première vraie rencontre.

Alors qu'Emery était prête à aller chercher le nouveau vêtement, Maritza se sentit obligée de lui demander de garder toute l'histoire concernant Sergio pour elle. Ce n'était pas juste mais la matriarche n'avait aucune envie que tout ça s'ébruite. « Evidemment. Je ne veux pas me mêler de vos histoires, c'est vraiment trop compliqué. » Un rire surpris échappa à Mari qui, amusée mais quelque peu dépitée, marmonna : « Oh c'est un euphémisme... » Elle se demandait bien ce que la jeune femme pouvait savoir et ce que Cesar avait pu lui raconter sur le couple désastreux qu'elle formait avec Sergio mais elle n'avait aucune envie de la mettre dans une position encore plus inconfortable. « Si je peux me permettre juste un conseil… Je ne pense pas que Cesar réagirait bien à de nouveaux secrets. Quoiqu’il se passe, il mérite un peu d’honnêteté. »  Maritza fronça quelque peu les sourcils. Elle n'aimait pas vraiment qu'on lui donne des conseils ou qu'on lui dise comment agir mais force était de constater que la jeune femme qui lui faisait face n'avait pas tort. Elle se pinça les lèvres et murmura : « Tu as raison... Je lui parlerai. C'est juste que... » Elle marqua une courte pause, hésita et puis finalement souffla : « Je ne sais pas vraiment où j'en suis. » A quoi bon annoncer à Cesar et aux autres qu'elle était toujours amoureuse de leur père et qu'elle envisageait de se remettre avec lui si c'était pour qu'encore une fois leur histoire ne se solde par un échec ? Finalement, elle suivit Emery dans les allées, se rendant dans le coin des blazers et autres vestes et resta en retrait le temps que la demoiselle trouve ce qu'elle avait en tête. Au bout d'un certain temps, elle prit le morceau de tissu blanc que lui tendait Emery et l'enfila. Elle s'observa dans un nouveau miroir et un large sourire apparut sur son visage. « C'est parfait. » souffla-t-elle pour elle-même. L'ensemble était élégant, séduisant mais sans en faire trop, c'était l'idéal. Elle se tourna vers Emery, posa une main sur son épaule et avec sincérité lui dit : « Je suis heureuse que mon fils soit avec toi. » Elle ne connaissait pas vraiment la jeune femme, et peut-être faisait-elle fausse route mais elle avait un bon pressentiment jusque dans le fond de ses tripes. Cette jeune femme lui plaisait et elle n'avait aucune honte à l'assumer. Avec un petit sourire en coin, elle ajouta : « Et ce n'est pas la peine de me dire que je suis trop gentille. » faisant ainsi référence à ce qui s'était passé quelques instants plus tôt.

Maritza retourna dans la cabine d'essayage, remit ses vêtements d'origine et puis se rendit auprès de la jeune femme. Alors qu'elles se dirigeaient vers la caisse pour régler ses achats, elle demanda avec humour : « Alors ? C'était si terrible comme après-midi ? Pas trop traumatisée ? » Il était évident qu'Emery était arrivée avec la boule au ventre et qu'elle avait dû appréhender ce moment dès l'instant où elle avait reçu le message de la mexicaine, la Gutiérrez espérait néanmoins que ces sentiments avaient disparu et qu'à la place le soulagement et pourquoi pas la sérénité avaient pris possession d'Emery.
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyVen 12 Avr 2024 - 17:56



i can feel the pressure

Will I be measured by the choices that I make ? The clock is ticking getting hard to see it straight. Do I just call the blind and leave it behind? And is that just what it takes? I can feel the pressure, keep myself together, pushin' through the pain while I'm in it. 'Cause I came here to win it, oh! Praying, hoping I don't break when I can see the lights at the finish i can feel the pressure (belle-maman - maritza) Free-apple-music-3889662-3222755

Même si Emery se sentait bien plus détendue maintenant, une part de son être continuait d’être sur la défensive. Elle ne voulait pas trop en dire, trop en entendre, et se retrouvait à se poser un million de questions sur tout. C’était y compris le cas pour les vêtements, sans qu’elle ne sache trop pourquoi. Elle était bien plus à l’aise à mettre son talent artistique à disposition plutôt qu’à fouiller dans les rayons pour elle. Le compliment de la brune la fit doucement rire. « Ce n’est pas l’avis des couturières là où je travaille. » Elle passait un temps fou à enfiler et enlever des tenues, à se tenir immobile pour ne pas se prendre des coups d’aiguille, et à se faire mesurer dans tous les sens. Chaque variation de son corps pouvait potentiellement être un problème. La contrepartie était que les vêtements étaient sur mesure, ce qui rendait inévitablement les vêtements de magasins moins intéressants. Elle ne s’étendit pas sur ce luxe, trop attentive aux besoins de Maritza. A son grand malheur, la discussion finit par dériver, aller vers ce que les Gutiérrez semblaient savoir faire de mieux : avoir des problèmes. Em ne raconterait rien. Elle ne voulait pas passer pour une personne qui n’était pas digne de confiance. D’un autre côté, c’était aussi son rôle de servir les intérêts de son petit-ami (aka la raison principale de sa présence ici). Il était grand et pouvait encaisser beaucoup de choses, mais elle avait cette volonté de le protéger avec le peu qu’elle pouvait. A côté de cela, la blondinette compatissait avec la mère de famille. Elle ne pouvait qu’imaginer ce que cela devait être de devoir faire face à cette situation, de devoir se battre pour ne pas laisser la raison l’emporter sur les envies. Sans connaître le détail, le peu de fiabilité de Sergio avait été assez discuté en large et en travers par Cesar pour qu’Em imagine à quoi s’en tenir. Aussi, elle offrit un sourire rassurant à sa belle-mère. « Il n’a pas besoin de connaître toutes les étapes de réflexion. Juste… de ne pas être mis devant le fait accompli s’il y avait quelque chose, j‘imagine ? Avoir droit à son jardin secret fonctionne dans les deux sens. » Maritza n’avait pas besoin de tout dire, surtout si ce n’était rien d’officiel. Il y avait juste un sacré écart entre la discrétion et les secrets. Ce qui était certain, c’était que la blondinette serait ravie de ne rien savoir de plus, et elle trouva une distraction fabuleuse à fureter dans les rayons jusqu’à trouver le blazer pour la matriarche. Elle savait exactement quoi choisir, comme un exercice bien rôdé, et bras croisés sur la poitrine, sourire aux lèvres, elle ne douta pas une seconde que la brune serait conquise. Le contact de sa main sur son épaule en revanche la décontenança un peu. « Contente que ça te plaise. » Et surtout, que cette séance de shopping ait été aussi efficace. Emery savait combien les rayons pouvaient rapidement avoir l’air désespérant. Qui plus est, elle avait l’air d’avoir tout gagné puisque la femme approuvait apparemment son couple. La jeune femme dut juste réfléchir à comment réagir à ce compliment autrement qu’en souriant bêtement. La supposition de Maritza lui facilita la tâche, l’amenant à rire doucement. « Ce n’est pas ce que j’allais dire ! » Mais ça aurait pu être une option. « Je suis heureuse d’être avec lui aussi. Et de ne pas être mal vue par sa famille. » Le sourire se fit un peu moins assumé. Elle avait été vue d’un peu trop près la première fois qu’elles s’étaient rencontrées, et Em avait été un peu trop proche de Diego aussi. Mari aurait eu toutes les raisons de ne pas l’aimer ou de s’en méfier. A la place, c’était tout le contraire qui avait prit place, et la blonde sentait le soulagement l’envahir. Assez pour qu’à la caisse, elle se sente capable d’un peu plus de spontanéité. « Non, c’est même plutôt chouette. Je suis contente d’être venue. » Elle hésita une seconde et finalement, dans un air amusé qui correspondait à l’humeur de sa belle-mère, elle proposa. « Et maintenant que je ne veux plus fuir en courant, il y a ce magasin de yaourt glacé que je voulais essayer… »

@Maritza Gutiérrez


 
© GASMASK



never gonna learn
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
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Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
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i can feel the pressure (belle-maman - maritza) 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
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Message(#) Sujet: Re: i can feel the pressure (belle-maman - maritza) i can feel the pressure (belle-maman - maritza) EmptyMer 17 Avr 2024 - 15:14


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 @Emery Dawson   ft. Maritza Gutiérrez


Lorsque Maritza complimenta la silhouette d'Emery et lui dit que tout devait lui aller à merveilles, cette dernière lui fit remarquer que cela n'était pas ce que pensaient les couturières. La mexicaine était ébahie par ce qu'elle entendait. Comment était-ce possible ? « Elles veulent travailler avec des cure-dents ? » marmonna-t-elle. C'était pour ça que les jeunes filles avaient des problèmes avec l'image qu'elles renvoyaient, c'était pour ça que des gamines s'empêchaient de manger ou passaient leur temps à se peser. Cette pression sociale quant à la minceur exigée chez une femme était un véritable fléau. Elle esquissa néanmoins un petit sourire et ajouta : « A mon avis ça doit être inscrit dans leur contrat de travail : toujours trouver quelque chose à redire. » Maritza ne connaissait pas grand chose à la mode et encore moins à la haute couture. Elle ignorait tout des règles qui régissaient ce milieu, mais ce qu'elle savait c'était qu'Emery était parfaite ainsi – bien que quelques kilos en plus ne lui feraient pas de mal – et que ces couturières feraient mieux de garder leurs remarques pour elles.

La première image qu'Emery avait renvoyée – à savoir celle d'une fille à moitié nue qui était sortie avec deux des enfants Gutiérrez – était bien loin de ce qu'elle était véritablement. Maritza s'en rendait compte au fur et à mesure que le temps passait. C'était une demoiselle réfléchie, qui analysait parfaitement les situations et qui savait faire preuve de discernement. Lorsqu'elle lui expliqua qu'elle n'était pas obligée de tout dire à Cesar mais qu'il serait bien qu'elle le préserve en faisant en sorte qu'il ne se retrouve pas au pied du mur, Maritza se pinça les lèvres. Elle avait parfaitement raison, tout comme elle visait juste lorsqu'elle parlait de jardin secret. La mexicaine l'avait observée du coin de l'oeil, se demandant si elle venait discrètement et habilement de lui dire qu'il fallait qu'elle garde son nez en-dehors de son histoire avec Cesar. « Je ferai attention » s'était-elle contentée de murmurer, notant mentalement les précieux conseils que la jeune femme venait de lui donner. Elles reprirent la suite des essayages sans encombre, le sujet « Sergio » étant désormais clos. Maritza ne souhaitait pas en parler davantage de peur d'obliger Emery à garder des choses secrètes alors qu'elle aurait sans doute envie d'en parler à Cesar. De son côté la jeune fille avait clairement exprimé son point de vue et son opinion concernant toute cette histoire, il n'y avait donc aucun intérêt à ce qu'elles s'attardent un peu plus là-dessus.

« Je suis heureuse d'être avec lui aussi. Et de ne pas être mal vue par sa famille. » Alors qu'Emery souriait suite à ses propos, Mari se mit à rire légèrement avant d'ajouter : « On serait quand même sacrément culotté pour donner notre avis ou juger qui que ce soit. » La Gutiérrez aimait sa famille plus que de raison mais elle avait aussi parfaitement conscience qu'ils étaient totalement dysfonctionnels. Elle haussa les épaules et précisa : « Et puis tant que vous êtes heureux avec Cesar, le reste importe peu. » elle essayait de lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle se préoccupe de ce que pourrait dire untel ou untel. Evidemment c'était toujours mieux d'être apprécié et accepté par la famille de son petit ami mais si ce n'était pas le cas, il valait mieux se concentrer sur son histoire d'amour.

Alors que Maritza venait de payer, elle se retourna en direction d'Emery, agréablement surprise par ce retournement de situation. En plus d'être contente d'être venue, la jeune femme lui proposa même de continuer leur après-midi entre filles. « Seulement si c'est moi qui offre ! » dit-elle avant de passer son bras sous celui de la jeune femme et de partir en direction de ce fameux magasin de yaourts glacés. Alors qu'elles avançaient, Mari la regarda de biais et lui dit taquine : « C'est vrai que je n'ai jamais vu quelqu'un fuir une cuisine aussi rapidement... » faisant à son tour référence à l'épisode désastreux de leur première rencontre. Soucieuse de ne pas la mettre mal à l'aise, elle ajouta dans un rire : « Je t'avoue que je ne sais pas comment tu as fait... Je crois que j'aurais essayé de sortir par la fenêtre. » En réalité, elle l'avait déjà fait. Plus jeune, avant qu'elle ne soit mariée à Sergio, elle avait à quelques reprises dû s'enfuir de la chambre de son petit ami avant d'être prise sur le fait accompli. Elles passèrent enfin les portes de la boutique de yaourts et Mari lui dit : « Prends tout ce dont tu as envie. » Il y avait tellement de choix qui s'offraient à elle que la mexicaine ne savait même pas où donner de la tête.  
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You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
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