ÂGE : 25 années (12 avril 1997) SURNOM : Angus pour ses collègues, Gus pour son frangin et Penny, Beef pour son meilleur pote. STATUT : C'est finalement Seth qui a gagné, l'arroseur arrosé hein ? Elle a laissé une chambre vide, qu'il refuse de sous-louer. MÉTIER : Barista chez l'expresso patronum en attendant de trouver mieux. Le type qui s'amuse à écorcher votre prénom au marqueur indélébile, c'est lui. + Community manager du Twelves Happy Spectators pour le plus grand bonheur de Maisie, ou pas. + Nouveau coach des mini-poussins (- de 8 ans) au Logan City Rugby Club. LOGEMENT : Pour ses compères, il habite une maison située sur Bayside. En réalité, il loue un petit appartement dans le quartier de Logan City avec Sam, son petit frère et Dust, leur chien. POSTS : 1071 POINTS : 250
TW IN RP : Burn-out, dépression, deuil, démence sénile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Son petit frère de dix ans est asperger ♦ Terrifié à l'idée d'un jour tout oublier depuis qu'il a vu la maladie d'Alzheimer piller la mémoire de son grand-père ♦ il immortalise des moments de vie à l'aide de son vieil argentique pour créer des boites à souvenirs ♦ Pilier de sa famille depuis que son père s'est taillé (2015) et que sa mère est décédée d'une overdose médicamenteuse (avril 2022) ♦ Menteur invétéré pour parfaire sa vie ratée ♦ Un tamagotchi en guise de premier animal de compagnie qu'il tente de garder en vie entre deux pauses pipi quand son frangin est à l'école. CODE COULEUR : Angus raconte des salades en navy RPs EN COURS : SAMUEL ~ If you ever find yourself lost in the dark and you can't see. I'll be the light to guide you. If you tossin' and you're turnin' and you just can't fall asleep. I'll sing a song beside you. 'Cause that's what brothers are supposed to do. (Darkolivegreen)
ANGIE ~ We fight each other like oil and water, but you and me got chemistry and if we scatter, it doesn't matter 'cause you and me got symmetry. (1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8)
SUTTINGER ~ Family isn't always blood, it's the people in your life who want you in theirs: the ones who accept you for who you are, the ones who would do anything to see you smile and who love you no matter what. (1 › 2 › 3 › 4)
CAMUS ~ if you were drowned at sea I'd give you my lungs so you could breathe.Though we don't share the same blood. You're my brother and I love you that's the truth.
AVATAR : Jacob Elordi CRÉDITS : Myself (avatar, crackships, tamagotchi & gif samuel) › Mapartche (le magnifique dessin de Samuel et Angus) › Harley (gif Cameron) › Loonywaltz (ub) › Lilie (signature) + le reste se trouve dans la fiche de liens. DC : Rien à signaler PSEUDO : Edwige INSCRIT LE : 01/12/2022
(#) Sujet: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Jeu 05 Jan 2023, 05:00
Parfois les disputes durent tellement longtemps qu’on finit presque par oublier la façon dont elles ont commencées. C’est ce qui s’est passé avec Em, du moins de mon côté et peut-être pas du sien. Je sais que je lui en veux, mais les raisons sont devenues floues avec le temps et plus j’y pense, moins ça fait sens. La fierté, ça peut faire sauter même la plus belle des amitiés et ce, durant plusieurs années. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’elle m'a zappée avant de se taper l’enfoiré de ma promotion et de collectionner les appels manqués. Alors oui, ça faisait pas mal de raisons de lui en vouloir quand j'étais encore à l'université, mais aujourd'hui ça me semble tellement futile. Pourtant, c’est ce qui a fait qu’on a fini par arrêter de se parler. À l’époque, j’étais encore du genre à m’accrocher. J'ai tout tenté : aller frapper à sa porte pour la prendre au dépourvu; lui envoyer un nombre incalculable de messages laissés sans réponses et même aller jusqu’à quémander de l’aide à son cousin. Rien n’a fonctionné, j’ai fini par lâcher l’affaire, trop pris par le train-train de la vie. Samuel est devenu ma priorité et l’absence d’Emery a fini par se dissiper au beau milieu de tout un tas de responsabilités. Je suis loin d'être innocent dans cette histoire, parce que si mes souvenirs sont bons, elle a tout de même fini par refaire surface à un moment donné, au mauvais moment, sûrement. La fierté, hein. On a fini par se recroiser à la soirée du vernissage, le monde est petit, Brisbane l’est d’autant plus. J’ai passé la soirée à la regarder faire comme si de rien n’était au bras de son nouveau petit ami, à me mordre la langue pour ne pas faire d’esclandre et crever l’abcès au beau milieu des invités. Et comme si ça ne suffisait pas, j’ai dû écouter Samuel se remémorer à voix haute les souvenirs du passé sur le trajet retour. C’est fou ce que les enfants peuvent pardonner facilement. À croire qu’on devient grand à partir du moment où on devient rancunier.
J’ai ruminé pendant une semaine avant de lui envoyer un message pour lui proposer de se voir et d’enfin prendre le temps de tout mettre à plat. Faire table rase de toutes nos histoires d’adolescents prépubères pour se comporter comme des adultes, pour une fois. C’était du moins l’objectif que je m'étais fixé, mais plus je patiente à la table de ce maudit café et plus j’ai envie de me casser. Ca doit faire deux fois qu'un inconnu vient me demander si la place est libre pour pouvoir prendre la chaise vide qui trône en face de moi. Deux fois que je me confonds en excuse en assurant que celle que j'attends est sur le point d'arriver. Les minutes passent et pas l'ombre de mon ancienne meilleure amie. Elle a pas intérêt à me faire faux bonds auquel cas je ne réfléchirais pas à deux fois avant de tirer un trait sur notre amitié. Elle pourra me sortir la meilleure des excuses, me dire que son hamster est tombé malade ou que son mec s'est choppé une intoxication alimentaire. Je quitterais notre lieu de rendez-vous sans regarder en arrière. Je ne suis plus ce mec qui court après les gens et si j’ai accepté de nous donner une nouvelle chance, c’est seulement parce que Samuel tient à l'avoir dans sa vie et aussi, un peu, à cause des élans de nostalgie qui s'immisce par moment et qui me font faire des conneries, comme poireauter dans un café à attendre un fantôme du passé. Je porte la tasse à mes lèvres pour boire une gorgée de ma boisson chaude en me promettant silencieusement de quitter l'endroit lorsque celle-ci sera devenue froide. Les yeux rivés sur la porte d'entrée, je regarde les gens aller et venir jusqu’à ce que la silhouette d’Emery apparaisse enfin à travers la vitrine. “On est clairement pas sur le même fuseau horaire.” Parce que c’est ça notre problème et peut-être que ça l’a toujours été, finalement. Quand elle se ferme, je m’ouvre et inversement. Elle aurait été en avance que j’aurais été celui qui se serait ramené avec dix minutes de retard. Ca fait des années qu’on est à contre-courant et c’est sans doute ce qui a fait qu’on a fini par s’éloigner. “Salut, tu vas bien ?” J’ajoute en tirant la chaise pour laquelle je me suis battu afin de l’inviter à s'asseoir. J’ai promis à Samuel d’être plus sympa avec elle et une promesse, c’est sacré chez les Sutton.
BY PHANTASMAGORIA
But i'm Older than i am
Why i'm always the one making decisions ? How do I handle the pressure ? I do my best to fake it, but honestly i hate it.
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 660 POINTS : 405
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + AVATAR : skyler samuels CRÉDITS : (avatar) tearsflight (gifs) priquintana DC : sergio le père-du et albane la banane PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 30/01/2022
(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Jeu 19 Jan 2023, 09:06
end of silence
Lying flat and motionless, the same problems, more or less. A long list that's meaningless, too much and not enough. I turned fortune into dust, built walls around my love. Is it safe to come out? Is there hope for me now? Cause I'm stumbling out through a sea of stones, like a fistful of sand felt it slip through my hands
S’il y avait une leçon que Emery avait fini par apprendre avec le temps, c’était que dans la vie, les gens viendraient et partiraient. Dans la pratique, elle était souvent celle qui était partie. Cela avait commencé il y a des années, avant même qu’elle ne soit majeure, quand elle avait décidé de mettre les voiles, de voler de ses propres ailes. Elle avait abandonné tout ce qu’elle avait ce jour-là, ne partant qu’avec un sac à dos. Elle s’était arrachée à son quotidien, à la quasi-totalité des gens qui tenaient à elle. Elle avait prétendu pouvoir se débrouiller seule et dans un sens, elle s’était acharnée à camoufler son échec cuisant. Il avait fallu du temps avant que la Dawson ne parvienne à joindre les deux bouts. Elle s’était reposée sur ces gens qui acceptaient de lui prêter leur canapé, sur ces petits-amis de passage, sur les illusions qu’on lui servait et finançait quant au mannequinat. C’était pourtant avec brio qu’elle avait réussi le jeu des apparences, servant tous les mensonges nécessaires pour qu’on puisse penser qu’elle allait bien. C’était ce qui avait détruit ce qui lui restait d’amis, probablement, cette capacité à tenir les gens bien trop éloignés pour qu’ils ne puissent accéder à la vérité. C’était un constat aussi triste que solitaire qui faisait que cet après-midi, Emery traînait des pieds, ignorant volontairement l’heure qui tournait. Elle n’avait aucune idée de pourquoi elle avait accepté l’invitation d’Angus, de pourquoi elle avait pu penser que c’était une bonne idée quand tout son être rejetait l’idée d’un tête à tête en bloc. Elle était divisée. Les retrouvailles au vernissage n’avaient pas été une bonne surprise du tout, et les frictions qui avaient pris place auraient dû l’encourager à ne jamais répondre à ce message. D’un autre côté, la jeune femme avait conscience que l’opportunité ne se représenterait sûrement jamais, et l’idée de tirer un trait définitif sur le Sutton ne lui convenait pas du tout. C’était complexe dans son esprit. Assez pour qu’elle ait décidé de ne pas parler à Cesar de cette rencontre au café, comme une forme de culpabilité mal avouée. Parce qu’elle savait pertinemment que les deux hommes représentaient deux aspects de sa vie qui n’auraient jamais dû entrer en collision. Il y avait l’avant et l’après, avec l’omission de ses années d’errance au milieu. C’était sans doute ce qui la dérangeait le plus de se dire qu’elle ne pourrait jamais être totalement honnête avec Angus. Si pendant des années il avait été la personne à qui elle racontait tout, à qui elle offrait une confiance sans bornes, aujourd’hui elle craignait son jugement. Un jugement qu’il n’avait aucun droit de lui offrir quand il était celui qui était devenu un crétin arrogant durant ses années universitaires. Elle était restée proche alors qu’elle avait coupé les points avec le reste du monde et il avait décidé de rendre le tout compliqué. Elle ne pouvait pas nier que la rancœur subsistait, alors même qu’elle n’était plus sûre de savoir pourquoi. Malgré tout, elle s’efforça d’arborer un sourire qui se voulait franc en passant le pas de la porte et en déposant le regard sur Angus. Les pas qui la séparaient de la table semblèrent interminables. « Salut. Désolée du retard. » Elle s’assit sur la chaise qu’il lui offrit, posa son sac à terre. « Oui, ça va. Et toi ? » Machinalement, elle attrapa la carte, survola les boissons du regard. Elle s’y attarda sans doute trop, juste pour éviter de croiser le regard de son ancien meilleur ami. Jusqu’à réaliser que ça ne fonctionnerait pas. La stratégie du silence et de l’évitement leur avait un peu trop coûté. « Je pensais pas que tu m’enverrais un message. Ou même que tu avais encore mon numéro. » avoua-t-elle finalement. Si elle osa relever les yeux, ses doigts qui jouaient avec la carte trahissaient sa nervosité. « On va pas passer par quatre chemins. Parce que j’imagine que tu n’as pas voulu me voir juste par élan de nostalgie. » Un serveur l’interrompit, juste à temps pour qu’elle puisse commander un thé vert. Elle n’était pas certaine que de la caféine lui fasse le plus grand bien, là tout de suite. « Tu t’es comporté comme un parfait crétin avec Cesar. Il ne méritait vraiment pas ça. » Elle se doutait parfaitement que s’il y avait eu qui que ce soit à sa place, l’artiste n’aurait pas eu droit à l’amertume d’Angus. « Et je suis vraiment, vraiment désolée par rapport à Sam. J’aurais voulu qu’il puisse terminer sa visite. J’ai bien vu combien ça lui tenait à cœur. » Une légère moue barra son visage. Elle avait toujours eu un certain attendrissement pour le garçon et n’aimait pas repenser à son visage déçu durant la soirée.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Angus Sutton
le cheval de troie
ÂGE : 25 années (12 avril 1997) SURNOM : Angus pour ses collègues, Gus pour son frangin et Penny, Beef pour son meilleur pote. STATUT : C'est finalement Seth qui a gagné, l'arroseur arrosé hein ? Elle a laissé une chambre vide, qu'il refuse de sous-louer. MÉTIER : Barista chez l'expresso patronum en attendant de trouver mieux. Le type qui s'amuse à écorcher votre prénom au marqueur indélébile, c'est lui. + Community manager du Twelves Happy Spectators pour le plus grand bonheur de Maisie, ou pas. + Nouveau coach des mini-poussins (- de 8 ans) au Logan City Rugby Club. LOGEMENT : Pour ses compères, il habite une maison située sur Bayside. En réalité, il loue un petit appartement dans le quartier de Logan City avec Sam, son petit frère et Dust, leur chien. POSTS : 1071 POINTS : 250
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ANGIE ~ We fight each other like oil and water, but you and me got chemistry and if we scatter, it doesn't matter 'cause you and me got symmetry. (1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8)
SUTTINGER ~ Family isn't always blood, it's the people in your life who want you in theirs: the ones who accept you for who you are, the ones who would do anything to see you smile and who love you no matter what. (1 › 2 › 3 › 4)
CAMUS ~ if you were drowned at sea I'd give you my lungs so you could breathe.Though we don't share the same blood. You're my brother and I love you that's the truth.
AVATAR : Jacob Elordi CRÉDITS : Myself (avatar, crackships, tamagotchi & gif samuel) › Mapartche (le magnifique dessin de Samuel et Angus) › Harley (gif Cameron) › Loonywaltz (ub) › Lilie (signature) + le reste se trouve dans la fiche de liens. DC : Rien à signaler PSEUDO : Edwige INSCRIT LE : 01/12/2022
(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Mer 25 Jan 2023, 01:25
« Salut. Désolée du retard. » Je sortais exactement la même phrase lorsque j'étais au lycée et qu'il m'arrivait d'être à la bourre en cours parce que j'avais préféré discuter plus longtemps avec Cameron ou que j'avais d'autres priorités dans la vie que d'apprendre une langue étrangère telle que l'italien. Je détestais le prof et ses propos quelques peu misogynes. En y réfléchissant bien, je crois que je ne suis génétiquement pas fait pour m'entendre avec les ritals ou qu'ils ne sont pas fait pour s'entendre avec moi. J'en ai pas rencontré beaucoup, mais assez pour en venir à la conclusion suivante : Plus je reste loin d'un italien et mieux je me porte. À l'exception de Damon, cela va de soi. Tout ça pour dire que les retards n'arrivent jamais par hasard. Quoiqu'il en soit, elle n'a pas l'air si désolée que ça ou tout du moins pas jusqu'à faire l'effort de feinter un quelconque essoufflement. « Oui, ça va. Et toi ? » Elle prend place sur la chaise qui lui a été réservée et je me rassois sur celle dont l'assise est encore tiède à force d'avoir patienté pendant un moment. "On fait aller, merci de demander." Le silence qui fait suite à ma réponse est gênant. Je l'observe lire la carte tout en réfléchissant à la meilleure façon d'ouvrir le dialogue car nous sommes là pour ça, non ? Dialoguer. Je regrette le temps où il était facile de se parler. J'ai jamais été un grand bavard, enfin seulement lorsqu'il est question de sortir des conneries, mais pas quand il s'agit de parler à cœur ouvert. « Je pensais pas que tu m’enverrais un message. Ou même que tu avais encore mon numéro. » C'est finalement Em qui se lance. Je ne pensais pas lui en envoyer un non plus après le fiasco qu'a été le vernissage. Je l'ai fait en grande partie pour Samuel, mais aussi parce que j'ai récemment pris conscience que la vie pouvait être courte.« On va pas passer par quatre chemins. Parce que j’imagine que tu n’as pas voulu me voir juste par élan de nostalgie. » Il y a quelque chose dans l'intonation de sa voix qui ne présage rien de bon. Je suis sur le point de lui dire que je ne lui ai pas proposé qu'on se retrouve ici en ayant l'intention de me prendre la tête avec elle lorsqu'un serveur vient prendre sa commande et me couper l'herbe sous le pied. « Tu t’es comporté comme un parfait crétin avec Cesar. Il ne méritait vraiment pas ça. » La mâchoire serrée, j'encaisse, non sans grandes difficultés, les propos de mon ancienne meilleure amie. Alors, c'est pour ça qu'elle est venue ? Pour prendre la défense de son mec ? "C'est qui Cesar ?" Je ne peux m'empêcher de rétorquer. Non parce que je peux lui montrer ce que ça signifie vraiment de jouer aux cons. C'est à peine si je lui ai décroché trois mots à son mec, il me semble même avoir complimenté ses œuvres en début de soirée. Elle s'attendait à quoi ? À ce que je lui déroule le tapis rouge ? Sans déconner. Ok, l'amour ça rend aveugle, mais à un moment il faut aussi remettre l'église au milieu du village. "Tu parles du mec que j'ai dû tempérer parce qu'il était à deux doigts de se battre avec l'un des invités, ce mec là ?" Invité que j'ai dû foutre à la porte pour ne pas que la situation s'envenime. Ce qui ne veut pas pour autant dire que je cautionne le manque de civisme dont à fait preuve son petit copain. Non, c'est juste qu'il faisait partie des artistes alors que l'autre n'était qu'un invité donc le choix était vite vu. Néanmoins, je revois encore la gueule qu'à tiré le garçon quand je l'ai attrapé par le bras pour le guider vers la sortie. Il ne semblait pas avoir mérité de se faire ridiculiser devant toute une assemblée, je ne crois pas l'avoir entendu élever la voix une seule fois contrairement à Cesar. Et si Sam n'était pas venu me chercher, c'est bien le petit ami de Emery qui aurait fini par gâcher la soirée organisée par mon amie. Alors ouais, peut-être que ça la fait rêver le style mauvais garçon, mais en attendant ça n'avait pas sa place dans une soirée mondaine. "Alors dis-moi, si je me suis comporté comme un parfait crétin, qu'en est-il de ton petit copain, hein? Je demande en arquant un sourcil. Elle a toujours fait passer ses flirts avant notre amitié. Je sais même pas pourquoi je suis étonné de constater que, sur ce point là, elle n'a pas l'air d'avoir changé."Et puis merde Em, je t'ai pas invité ici pour parler du vernissage." C'est même le cadet de mes soucis. Je l'ai pas non plus invité pour s'en foutre plein la gueule, ça faisait pas partie du plan. Ce serait bien qu'il soit question de nous pour une fois et non pas des désaccords qu'on peut avoir vis à vis de notre entourage. « Et je suis vraiment, vraiment désolée par rapport à Sam. J’aurais voulu qu’il puisse terminer sa visite. J’ai bien vu combien ça lui tenait à cœur. » Je soupire et balaye sa phrase d'un revers de la main. "Il était content de te voir et puis quand bien même, c'est pas à toi de t'excuser." C'est d'ailleurs tout ce que mon frangin a retenu de la soirée, ça et la fierté d'avoir pu afficher quelques uns de ses dessins. Il adore Emery et serait le premier à être heureux si on en venait à se réconcilier."Comment on a pu en arriver là ?" Encore une fois, je ne parle pas du vernissage car nos querelles remontent à loin et ne datent pas d'hier. "C'est sérieux comme question, qu'est-ce que j'ai fait pour que tu cesses de me parler ?" Si je refuse d'entendre que je suis celui qui s'est le plus mal comporté lors de notre dernière rencontre; je suis prêt à admettre que j'ai pu le faire dans le passé. Je suis pas parfait, c'est un fait, mais on n'aurait peut-être pas frôlé le stade de non retour si on avait pris de le temps de s'expliquer, c'en est un autre.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 660 POINTS : 405
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
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(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Jeu 02 Fév 2023, 06:03
end of silence
Lying flat and motionless, the same problems, more or less. A long list that's meaningless, too much and not enough. I turned fortune into dust, built walls around my love. Is it safe to come out? Is there hope for me now? Cause I'm stumbling out through a sea of stones, like a fistful of sand felt it slip through my hands
C’était étrange de se retrouver à nouveau assis face à l’autre. Ils se connaissaient depuis qu’ils étaient enfants et pourtant, le silence se faisait pesant, comme s’ils étaient deux étrangers qui n’auraient rien à se raconter. Ce n’était pas complètement faux, dans un sens. Après des années, Emery n’avait plus aucune idée de quel genre d’homme Angus était, de ce qu’il faisait de sa vie, ce qu’il aimait, qui il fréquentait. Il ne leur restait plus rien en commun que des souvenirs qu’elle s’était résignée à enterrer il y a des années. Le seul sujet de conversation qui lui venait pour le moment, c’était ce foutu vernissage et leurs retrouvailles chaotiques. Elle se sentait incapable de discuter autour d’une boisson chaude en prétendant que ce n’était jamais arrivé, qu’elle n’avait pas eu besoin de l’excuser auprès de Cesar. Il l’avait agacée durant cette soirée, même si cela n’avait duré que quelques minutes, et cela l’avait ironiquement ramenée aux dernières disputes houleuses qu’ils avaient eu avant de complètement couper contact quelques années plus tôt. C’était un abcès à crever. Au point où ils en étaient, Em n’avait aucune intention de juste tourner autour du pot, réfréner ses pensées. Elle avait beau avoir mis des efforts considérables à tenir Gus loin de sa vie, elle savait aussi comment partir sur des bases saines. Et les non-dits n’en faisaient pas partie. Visiblement, l’approche n’était pas au goût du brun, et des lèvres pincées vinrent répondre à son insolence. Elle ne jugea pas nécessaire de répondre, fixant juste son ancien meilleur ami avec un regard dur. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine. Pourquoi est-ce que ce scénario lui semblait si familier ? « Si t’avais pris une seconde pour avoir l’autre version de l’histoire, tu saurais que ça n’aurait pas été injustifié. » Évidemment que Cesar avait mal géré, qu’à vouloir se montrer protecteur, il en avait oublié le cadre et les manières. Mais il ne méritait pas un jugement aussi rude de la part d’Angus, surtout quand ce dernier avait été le premier à se montrer désagréable en la voyant. Cela lui paraissait extrêmement personnel. « Il a fait ce qu’il pensait être le mieux. C’est pas de sa faute si ce type refusait de partir. » Il n’avait pas parfaitement raison mais la blonde n’avait pas l’intention d’en démordre, ignorant jusqu’au fait qu’ils n’avaient toujours pas reparlé avec Cesar de ce statut de couple. A ce stade, elle perdrait certainement tout crédibilité si elle rétorquait qu’il n’était pas son copain. Ce n’était clairement pas le sujet. Cependant, il n’y avait rien à dire de plus sur ce vernissage et elle soupira bruyamment, résignée. Peut-être qu’une partie de son être préférait encore parler de cette soirée chaotique que de leur relation désormais inexistante. « On n’en parle plus. Mais au moins, c’est dit. » Elle regrettait de toute façon la tournure qu’avaient pris les événements, même si l’opportunité et le fait de pouvoir revoir Samuel avaient contribué à son bonheur. Elle aurait aimé pouvoir passer un peu plus de temps avec lui. Le simple fait qu’il se souvienne d’elle et ne lui tienne pas rigueur de son absence l’avait plongée dans une sacrée nostalgie. Mais comment expliquer à un gamin des disputes de grands ? « J’étais contente de le voir aussi. » Elle ne savait pas encore dire si la réciproque était vraie avec Angus. C’était juste compliqué. Alors quand il posa la question de savoir ce qui leur était arrivé, elle saisit l’opportunité d’avoir son thé servi pour baisser les yeux dessus, ouvrir son sachet et plonger la cuillère dans l’eau bouillante. Cela lui donna quelques secondes de plus pour réfléchir à sa réponse, ignorant son cœur qui se serra un peu. « Je crois qu’on a juste arrêté de vivre dans le même monde. » Il était parti à l’université quand elle se retrouvait en galère à essayer de dégoter un boulot, il se construisait un futur quand elle ne le rejoignait sur le campus pour les fêtes. Il devenait quelqu’un quand elle essayait de se rattraper à des bouts de rêves qui ne s’étaient jamais vraiment réalisés. « T’as rien fait. Pas vraiment. Mais il faut voir la réalité en face, on passait notre temps à être en désaccord sur absolument tout, à ne pas se comprendre. On avait notre vie chacun de notre côté et il y a juste eu un moment où je crois qu’on s’est naturellement remplacés l’un et l’autre. » C’était inévitable, à évoluer chacun dans leur cercle. Ils pouvaient bien se souvenir de quelques disputes spécifiques, mais le cœur du problème était qu’un beau matin, la distance avait décidé de s’installer pour de bon. Puis, elle avait trébuché, s’était lancée à corps perdu dans la course au contrat en or, peu importe les moyens à employer pour le dégoter. Elle était tombée si bas qu’elle avait refusé que qui que ce soit qu’elle connaisse en soit témoin, la poussant à couper les fragiles liens qui lui restaient. Mais ça, elle ne l’avouerait pas. « Je pensais que ce serait mieux pour nous de juste passer à autre chose. On peut rajouter ça à la liste de mes choix discutables. » Elle pouvait prendre le blâme pour le silence, même s’il l’avait précipité.
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Angus Sutton
le cheval de troie
ÂGE : 25 années (12 avril 1997) SURNOM : Angus pour ses collègues, Gus pour son frangin et Penny, Beef pour son meilleur pote. STATUT : C'est finalement Seth qui a gagné, l'arroseur arrosé hein ? Elle a laissé une chambre vide, qu'il refuse de sous-louer. MÉTIER : Barista chez l'expresso patronum en attendant de trouver mieux. Le type qui s'amuse à écorcher votre prénom au marqueur indélébile, c'est lui. + Community manager du Twelves Happy Spectators pour le plus grand bonheur de Maisie, ou pas. + Nouveau coach des mini-poussins (- de 8 ans) au Logan City Rugby Club. LOGEMENT : Pour ses compères, il habite une maison située sur Bayside. En réalité, il loue un petit appartement dans le quartier de Logan City avec Sam, son petit frère et Dust, leur chien. POSTS : 1071 POINTS : 250
TW IN RP : Burn-out, dépression, deuil, démence sénile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Son petit frère de dix ans est asperger ♦ Terrifié à l'idée d'un jour tout oublier depuis qu'il a vu la maladie d'Alzheimer piller la mémoire de son grand-père ♦ il immortalise des moments de vie à l'aide de son vieil argentique pour créer des boites à souvenirs ♦ Pilier de sa famille depuis que son père s'est taillé (2015) et que sa mère est décédée d'une overdose médicamenteuse (avril 2022) ♦ Menteur invétéré pour parfaire sa vie ratée ♦ Un tamagotchi en guise de premier animal de compagnie qu'il tente de garder en vie entre deux pauses pipi quand son frangin est à l'école. CODE COULEUR : Angus raconte des salades en navy RPs EN COURS : SAMUEL ~ If you ever find yourself lost in the dark and you can't see. I'll be the light to guide you. If you tossin' and you're turnin' and you just can't fall asleep. I'll sing a song beside you. 'Cause that's what brothers are supposed to do. (Darkolivegreen)
ANGIE ~ We fight each other like oil and water, but you and me got chemistry and if we scatter, it doesn't matter 'cause you and me got symmetry. (1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8)
SUTTINGER ~ Family isn't always blood, it's the people in your life who want you in theirs: the ones who accept you for who you are, the ones who would do anything to see you smile and who love you no matter what. (1 › 2 › 3 › 4)
CAMUS ~ if you were drowned at sea I'd give you my lungs so you could breathe.Though we don't share the same blood. You're my brother and I love you that's the truth.
AVATAR : Jacob Elordi CRÉDITS : Myself (avatar, crackships, tamagotchi & gif samuel) › Mapartche (le magnifique dessin de Samuel et Angus) › Harley (gif Cameron) › Loonywaltz (ub) › Lilie (signature) + le reste se trouve dans la fiche de liens. DC : Rien à signaler PSEUDO : Edwige INSCRIT LE : 01/12/2022
(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Lun 20 Fév 2023, 05:49
Je n'aurais jamais pensé qu'elle choisirait la soirée du vernissage pour ouvrir la conversation. Je m'attendais à quelques reproches, mais de ceux qui datent de plusieurs années et non pas de notre dernière rencontre. C'est clair que nous avons connu mieux comme soirée et qu'elle ne s'est pas terminée comme je l'aurais espéré. Le conflit entre son mec et le pote de Maisie m'aura au moins permis d'écourter la soirée et de rentrer chez moi plus tôt que prévu. Non pas que le vernissage n'ait pas été un franc succès, beaucoup de gens ont répondu présent à l'évènement. Seulement, je n'étais pas enclin à fêter quoi que ce soit, même pas la réussite d'une amie proche. J'ai essayé de me montrer présent et j'ai fait de mon mieux pour paraître courtois. Ce qui, à entendre Emery, n'a pas été une réussite. Pour autant, je n'ai pas eu l'impression de manquer de respect à son mec. Je l'ai charrié, c'est un fait, mais pas plus que ce que j'ai pu le faire avec Em, c'en est un autre. « Si t’avais pris une seconde pour avoir l’autre version de l’histoire, tu saurais que ça n’aurait pas été injustifié. » Je ris. C'est vrai que j'abuse, j'aurais pu prendre une seconde de mon temps pour démêler le vrai du faux. Non, mais sérieux, j'aurais dû faire de Cesar ma priorité. Après tout, ce n'est pas comme si j'avais perdu ma mère quelques jours avant l'évènement et que je croulais sous la tonne de paperasses administratives. C'est drôle de l'entendre me reprocher une telle chose quand elle n'est même pas capable de le faire pour moi. Est-ce qu'elle a remis en cause mon comportement ? Est-ce qu'elle s'est demandée pourquoi je semblais aussi à cran ? Non, pas du tout. Par contre son mec qui se comporte comme le dernier des connards, c'est clair que c'est forcément la faute de quelqu'un d'autre et non pas la sienne. « Il a fait ce qu’il pensait être le mieux. C’est pas de sa faute si ce type refusait de partir. » J'aimerais pouvoir l'enregistrer pour lui faire écouter ses âneries le jour où ils ne seront plus ensemble et qu'elle retrouvera un peu d'objectivité. Le pouvoir de l’amour, ça peut vous faire dire n’importe quoi. "Et alors ? C'était pas une soirée romaine en l'honneur du grand César, mais le vernissage de Lexie. C'était pas à lui de choisir ceux qui pouvaient ou ne pouvaient pas y assister. " Non parce qu'à ce compte-là, j'aurais demandé à ce qu'ils ne soient pas invités sauf que c'est pas comme ça que cela fonctionne et fort heureusement. "Mais bon, vas-y, éclaire ma lanterne ! Qu'est-ce qui a bien pu justifier un tel comportement selon toi ?" Après tout, je peux me tromper. Peut-être que la raison est bien plus légitime qu'un concours puéril entre deux mecs pour savoir qui a la plus grosse. Une chose est certaine, il ne faut vraiment pas avoir de couilles pour profiter de son statut privilégié d'artiste afin d'humilier publiquement un mec qui avait l'air de s'être déplacé pour lui. J'en ai fait des coups bas, mais même mon ancien ennemi de promotion n'a jamais eu droit à un tel affront.
« On n’en parle plus. Mais au moins, c’est dit. » Elle déclare après avoir lâché un long soupir. Samuel devient rapidement le sujet de notre conversation et nous aide à calmer la situation. « J’étais contente de le voir aussi. » Une demi-victoire pour la famille Sutton. Au moins un qui arrive à contribuer un petit peu à son bonheur. Mon frangin est facile à aimer, il ne pose pas de problèmes et ne s'incombe pas d'histoires qui ne servent à rien si ce n'est assouvir une rancune pendant des années. « Je crois qu’on a juste arrêté de vivre dans le même monde. »Peut-être même qu'on a juste arrêté de vivre, tout court. Et par vivre, j'entends profiter de la vie sans avoir l'impression de la subir. Je ne connais pas les raisons qui ont poussé Emery à prendre ses distances. En revanche, je sais très bien ce qui m'a poussé à le faire. Tout s'est enchainé d'un coup, à croire qu'il n'y a que les mauvaises nouvelles qui arrivent en masse et c'est aussi probablement pour cette raison que les mouchoirs se vendent par parquet de dix et qu'on en trouve rarement en vente à l'unité.« T’as rien fait. Pas vraiment. Mais il faut voir la réalité en face, on passait notre temps à être en désaccord sur absolument tout, à ne pas se comprendre. On avait notre vie chacun de notre côté et il y a juste eu un moment où je crois qu’on s’est naturellement remplacés l’un et l’autre. » Les textos n'ont pas aidé. J'ai toujours trouvé que les sms avaient plus de chance d'envenimer une situation que de résoudre un problème. Il existe tellement de façons d'interpréter une phrase, un émoji, une ponctuation qu'il suffit d'être en désaccord pour se mettre à voir le mal partout. « Je pensais que ce serait mieux pour nous de juste passer à autre chose. On peut rajouter ça à la liste de mes choix discutables. » J'hoche la tête, non pas parce que je suis d'accord avec le fait que ça fasse partie de ses choix discutables, mais parce que pour une fois, je crois saisir le fond du problème. En réalité, ce n'est pas plus sa faute que la mienne. Les disputes, nos embrouilles, tout ça, on aurait certainement pu les surmonter si on n'avait pas eu d'autres soucis bien plus importants à gérer de notre côté. J'ai choisi la facilité, en arrêtant de lui courir après pour rayer un problème de la liste. Elle en a peut-être fait autant en faisant le choix d'arrêter de me parler. "Il était bien notre monde, non ?" Le monde de nos débuts, celui où nous nous sommes connus. Nous n'étions encore que des enfants et nos seuls problèmes se résumaient à faire du trafic de goûter à la récré. C'est dingue de me dire qu'il existe un moment de ma vie où je me fichais éperdument de l'argent. Emery a raison quand elle dit que nous avons arrêté de vivre dans le même monde. Pour autant, je ne crois pas que les deux soient incompatibles. Certes, j'ai plus la même vision de vie qu'avant, mais je suis sûr que c'est le cas pour elle aussi. Et quand bien même on serait en désaccord sur la manière de vouloir vivre notre vie, ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas respecter le choix de l'autre, si ? "Je peux avoir le jugement facile quand je suis énervé. " J'ai eu des paroles blessantes et pleines d'arrogance. Emery n'est pas la seule à en avoir fait les frais et ce n'était pas elle qui était visée. "J'étais inquiet pour toi, il se passait pas mal de choses à la maison. Je suis désolé si je t'ai un jour fait croire qu'on avait plus rien à se dire toi et moi.".Toute la colère que j'ai pu avoir et qui peut parfois refaire surface n'est autre que celle que je garde depuis des années et que je n'ai pas eu le cœur à déferler sur les personnes directement concernées. "Bon, si t'acceptes de m'accueillir dans ton monde, je veux bien entendre ce que j'ai raté en étant trop pris par le mien." Je demande en esquissant un petit sourire. Mon café est froid, mais je veux bien le boire glacé si ça me permet de rattraper un peu les années que j'ai pu manquer.
BY PHANTASMAGORIA
But i'm Older than i am
Why i'm always the one making decisions ? How do I handle the pressure ? I do my best to fake it, but honestly i hate it.
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 660 POINTS : 405
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + AVATAR : skyler samuels CRÉDITS : (avatar) tearsflight (gifs) priquintana DC : sergio le père-du et albane la banane PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 30/01/2022
(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence Mer 22 Fév 2023, 08:19
end of silence
Lying flat and motionless, the same problems, more or less. A long list that's meaningless, too much and not enough. I turned fortune into dust, built walls around my love. Is it safe to come out? Is there hope for me now? Cause I'm stumbling out through a sea of stones, like a fistful of sand felt it slip through my hands
Cette conversation aurait le don de vite l’agacer. Em le savait et pourtant, c’était son petit côté rancunier qui avait opté pour lancer les hostilités. S’il s’agissait initialement d’une simple volonté de se défaire de ce qu’elle avait sur le cœur pour partir sur des bases plus sereines, voir Angus s’agacer et rebondir sur le sujet n’annonçait rien qui vaille. Ironiquement, cela avait un goût de déjà vu cette manière qu’ils avaient de chacun camper sur leurs positions, prêts à en découdre plutôt qu’à céder du terrain. C’était trop tard pour faire marche arrière et comme à chaque fois qu’il s’agissait de Cesar, la blonde se retrouvait sur la défensive. La soirée du vernissage avait été un fiasco mais il n’avait rien demandé pour cela. Ce n’était pas de sa faute s’il avait fallu que l’humeur du Sutton change quand elle était arrivée dans la pièce, ou si Carl s’était pointé. Elle n’avait pas tous les détails de cette histoire, pourrait reconnaître cette faille dans sa défense. Néanmoins, ce n’était pas assez pour la faire se taire. A la place, elle se retrouvait à se renfrogner, froncer les sourcils face au rire sans aucun doute sarcastique de Gus. Il ne faisait vraiment rien pour l’inciter à garder son calme et elle s’enfonça plus profondément dans son siège, son silence valant mille mots. Elle ne se priva pas cependant de lever les yeux au ciel dans un geste plus qu’apparent. Em se souvenait de Lexie, oui, et elle n’en gardait clairement pas un bon souvenir. Cette nana lui avait paru aussi coincée qu’antipathique. « Carl était pas là pour l’amour de l’art ou pour l’appréciation du travail de ta Lexie. » De toute évidence, il y avait une relation qui existait entre les deux, ce qui aurait pu la faire sourire en repensant aux messes basses qu’ils avaient échangé avec Cesar ensuite. Le nez dans son thé brûlant, elle souffla dessus en hésitant même à répondre. Quelque chose lui disait que peu importe sa réponse, Angus aurait quelque chose à y redire. « C’est un stalker qui ne connaît pas le mot non. » répondit-elle finalement, l’agacement palpable dans sa voix. « Pour ce qui me concerne, Lexie aurait dû être ravie qu’il soit mis à la porte. Même si je l’admets, il n’avait pas l’air d’être intéressé par les femmes enceintes. On se demandait d’ailleurs si tu étais le père. » Et ils en avaient conclus que non grâce à la langue trop pendue de Sam -une raison de plus d’adorer ce gamin-. « De toute façon, je peux même pas prétendre être surprise. T’as toujours eu un truc à redire sur les gens que je fréquente. Au moins une chose qui ne change pas. » Il ne pourrait pas la contredire sur ce point, au moins.
Après tout, s’il avait voulu la voir, c’était pour qu’ils puissent parler et ils ne pourraient pas tourner éternellement autour du pot. La vraie question était de savoir si se revoir aurait une issue positive ou non. Car pour l’heure, tout ce qu’elle retirait du vernissage, c’était qu’elle avait eu la chance de revoir Samuel, de passer un peu de temps avec lui, même si ça avait été trop bref. Elle était fille unique -du moins, aux dernières nouvelles-, et c’était sans doute ce qui la rendait aussi attachée au garçon. A grandir près de lui, elle avait fini par l’adopter. Mais même aujourd’hui, elle serait bien incapable de lui expliquer pourquoi ils savaient subitement arrêter de se voir avec Angus. Surtout quand rien que l’expliquer au principal concerné était difficile. Ce n’était pas comme s’il y avait eu un gros incident. Des disputes et des désaccords, ils en avaient eu à la pelle. Du plus loin qu’elle puisse se souvenir, Em ne savait plus dire quelle raison l’avait poussée à reposer son téléphone un beau matin plutôt que de l’appeler. Il y avait eu un jour où ils s’étaient vu sans savoir que cela serait la dernière fois avant des années. Ensuite, la Dawson savait juste pourquoi elle avait sciemment décidé de ne pas revenir. Si elle ne laissa rien paraître, elle se sentit soulagée de voir Gus hocher de la tête, comme si le sentiment était partagé. Cette brisure dans leur amitié s’était faite mutuellement après tout, même s’ils ne savaient pas trop comment. Elle soupira. L’insouciance de leur enfance lui manquait, c’était certain. Cette époque où les problèmes paraissaient totalement insignifiants en comparaison avec ce qui lui tomberait sur le coin de l’œil quelques années plus tard. « C’était beaucoup plus simple. » Surtout qu’elle vivait sa vie par procuration, parfois. Sa mère travaillait tellement souvent que Em passait la plupart de son temps chez Gus, chez Theo, ou chez d’autres amis de l’époque. Elle appartenait à plusieurs familles, d’une certaine manière. Elle laissa planer un regard à la fois curieux et las sur Angus. La blonde n’était pas exactement certaine d’à quoi servait cette excuse. « Je te l’ai bien rendu. » Elle ne s’était jamais laissé faire, même par lui. Elle mordait en retour déjà à l’époque et avait aussi dû lui dire des choses dont elle ne serait pas fière, si elle s’en souvenait encore. « C’est moi qui ai décidé que je n’avais plus rien à te dire. J’avais mes problèmes aussi. » Ils n’avaient plus rien partagé à partir de ce moment-là, au point qu’elle aurait bien été incapable de dire ce qui s’était tramé chez les Sutton à cette époque. Cependant, si Em était prête à montrer patte blanche, s’ouvrir lui demandait un effort qu’elle avait sous-estimé, la rendant hésitante face à cette idée. Le fait est qu’elle n’avait pas envie de parler de ces dernières années, de toutes les fois où elle s’était ramassée, et encore moins du fait qu’elle était loin d’avoir la vie dont elle rêvait à l’époque. Alors par quoi commencer ? Quelles zones d’ombre lever ? « J’étais jalouse de toi et du fait que tu puisses aller à l’université. » confessa-t-elle finalement dans un élan d’honnêteté qui lui serrait le cœur. « Ma mère a perdu la boule et j’ai dû me débrouiller seule. Je sais plus quel boulot je faisais à l’époque, mais ça couvrait pas un loyer. Je sais que Justin était ta Némésis, mais au moins son lit était confortable. » Et il n’était pas si terrible comme type. Gosse de riche immature sur les bords, certes. Mais il l’avait plutôt bien traitée dans l’ensemble. « Je suis partie pour Londres pas si longtemps après pour faire du mannequinat. » Pour tenter, du moins. Pour suivre aveuglément toutes les promesses qu’on lui avait faites. Elle s’en mordait encore les doigts aujourd’hui. « Qu’est-ce qu’il se passait chez toi ? »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
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(#) Sujet: Re: (Emery #2) Peace comes at the end of silence
(Emery #2) Peace comes at the end of silence
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