ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 641 POINTS : 250
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + AVATAR : skyler samuels CRÉDITS : (avatar) tearsflight (gifs) priquintana DC : sergio le père-du et albane la banane PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 29/01/2022
(#) Sujet: the days call my bluff (Carmine #2) Ven 24 Fév - 13:11
the days call my bluff
The time's always right to fix what's wrong. Time is always right in past tense. Avoiding is my newest obsession. Started with the right intentions but left 'em on the shelf. So tell me how to live in tension 'cause every could've been kills when living here has been hell, and I can't hold it myself
Menton haut et sourire aux lèvres, Emery évoluait dans l’assistance en mettant un point d’honneur à avancer d’un pas lent pour que les plis de sa robe restent savamment positionnés. Elle se savait scrutée par tous les regards et faisait de son mieux pour se montrer à la hauteur du vêtement qu’elle portait. Quelques jours plus tôt, une agence de mannequinat à laquelle elle avait présenté son book il y a une éternité l’avait rappelée. Un appel auquel elle ne se serait jamais attendue vu combien sa carrière était au point mort. A force, la Dawson avait appris à se débrouiller seule, à elle-même courir derrière les opportunités pour espérer avoir une chance. Pourtant depuis l’incident Rolex, c’était à peine si elle avait osé se présenter aux castings prestigieux. Les affaires personnelles qui lui étaient tombées dessus depuis le début de l’année n’avaient pas non plus aidé à se concentrer sur sa carrière. Alors autant dire que la jeune femme avait vu cet appel comme un signe du destin, surtout en entendant que le client qui l’avait sélectionnée n’était autre que la maison Weatherton, un symbole reconnu du prestige de la haute couture. Pour faire découvrir leur nouvelle collection, la marque avait eu pour idée d’organiser un type d’événement novateur, réservé aux plus grandes figures du milieu. Il n’y aurait que des invités de choix durant cette soirée, conviés à un cocktail où ils pourraient prendre part à un petit jeu. Chaque convive se verrait attribuer un numéro qui correspondrait à une tenue de la collection. Un numéro qui serait caché dans le détail des vêtements, qui demanderait l’étude attentive du tissu, des formes. Pour cette raison, de nouveaux mannequins étaient requis par la maison pour élégamment porter les modèles le temps de la soirée. L’opportunité ne s’arrêterait potentiellement pas à ce soir-là, et Emery avait bien saisi entre les lignes qu’il pourrait y avoir un contrat plus permanent à saisir. Dans le pire des cas, l’expérience aurait valu le coup, lui ferait une publicité plus que flatteuse pour la suite.
La robe qui avait été choisie pour elle aurait été parfaite pour une soirée de gala. Longue, couleur vert d’eau, couvrant une seule épaule et cintrée à la taille par une ceinture. Le tissu se composait d’une couche de satin et d’une autre de tulle, créant un résultat à la fois soyeux et léger. Des motifs aux perles étaient cousus, rappelant la délicatesse d’un feuillage. Si l’on regardait bien, les perles prenaient la forme d’un 16 vers le bas de la robe, indiquant son numéro. Un détail rajouté à la dernière minute pour les besoins du cocktail mais qui s’oubliait bien facilement. Emery avait fini par se prendre au jeu, s’offrant volontiers aux regards inquisiteurs, s’amusant silencieusement de les voir s’approcher ou se refroidir de l’indice convoité. Jusqu’ici, aucun invité ne s’était manifesté en découvrant le 16. La blonde n’avait aucune idée de la récompense promise ou de la finalité de la soirée. Sa seule responsabilité était de montrer la robe et de lui faire honneur après tout, ce qui l’avait notamment incitée à éviter tous les petits fours et à ne garder qu’une coupe de champagne au niveau plutôt bas en main. Un faux mouvement ou une maladresse étaient bien trop vite arrivés, une idée impensable lorsque pour l’heure, tout se déroulait à merveille.
Mais il n’aurait pas fallu parler trop vite, n’est-ce pas ? Car parmi la liste des hypothétiques scénarios catastrophes, la blonde semblait avoir oublié le plus évident. Elle le découvrit à ses dépends quand, après qu’une autre convive se soit détournée, Emery reporta son attention sur la salle. Si les invités n’étaient que des têtes inconnues, des visages sans identité dans son esprit, il fallut une exception pour confirmer la règle. Comme à son habitude, Carmine Sighbury n’avait besoin de rien pour accrocher les regards. Que ce soit lié à sa prestance, son charisme, cette assurance qu’il imposait de son sourire, son allure impeccable, ses traits idéaux, jusqu’à sa taille. Personne ne pouvait ignorer cet homme, et Emery ne fit pas exception. Si elle se sentait comme un poisson dans l’eau encore quelques minutes plus tôt, la frustration et la rancœur mal digérées luttaient pour transformer son sourire aimable en une moue d’agacement. Il y avait quelque chose d’ironique, dans un sens. Il avait voulu lui faire payer sa disparition soudaine en la détroussant du contrat chez Rolex. Elle avait payé le prix fort et sans Greta, il était quasiment certain qu’elle n’aurait pas été ici ce soir. Pour autant, elle aurait donné cher pour disparaître à nouveau et ne pas avoir ne serait-ce qu’à regarder le Sighbury. Une stratégie d’évitement qu’elle voulut mettre en place en se perdant parmi les invités mais malheureusement, les groupes commençaient à se former, indiquant que certaines tenues venaient d’être clamées. Qu’elle le veuille ou non, Emery avait signé pour être vue ce soir, et ce, par tous les invités.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Carmine Sighbury
Le magnifique
ÂGE : 38 ans (01.06.1984) SURNOM : C. par Greta / '' Pancake '' par ses coéquipiers de l'équipe de rugby amateur de Logan City (que ses entrechats sur le terrain font décidément beaucoup rire). STATUT : Célibataire archi-convoité et désillusionné. Plaire est une seconde nature, C. flirte comme il respire et ne s'en rend même plus compte. MÉTIER : Icône du chic britannique : mannequin star et fils héritier de la mondialement célèbre maison Sighbury London, connue pour sa clientèle aristocratique. Vient de créer la surprise en signant un contrat à 6 chiffres avec Rolex, ouvrant ainsi la porte à d'éventuelles collaborations avec l'empire familial aux marques de luxe capables d'y mettre le prix ... et de le convaincre d'accepter. LOGEMENT : Spring Hill, dans un loft qu'il partage avec la meilleure soeur du monde. POSTS : 1802 POINTS : 300
TW IN RP : Classisme. Bodyshaming. Âgisme. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Made in UK, with style, tea and peppermint. Défile depuis l'âge de 5 ans. Ne conduit pas, préfère se faire conduire. Maniaque du recoiffage de mèche. Flegmatique jusqu'au bout des ongles. Golfeur et cavalier confirmé. Guitariste amateur. Rugbyman du dimanche. Végétarien. Expert du nœud de cravate. Fan inconditionnel de (feu) sa Majesté Elizabeth II.CODE COULEUR : [b][color=#498597]« ... »[/color][/b] RPs EN COURS :
Entretenir et développer son réseau. Carmine aurait pu faire une thèse sur cet art que sa famille lui avait appris depuis son plus jeune âge. Le mannequin naviguait dans le milieu depuis tellement d'années qu'il connaissait tous les noms, tous les visages. Et lorsqu'un.e inconnu.e entrait dans son champ de vision, le magnétisme Sighburien se chargeait bien souvent d'attirer à lui la nouveauté afin qu'elle vienne se faire lister au sein de son carnet d'adresses, comme toutes les autres avant elle. Le monde de la mode était par définition volatil, changeant et éphémère. Les collections se succédaient et se ressemblaient toutes sans jamais être parfaitement identiques (le détail représentant, à ce niveau de sophistication, une différence notable ayant son importance) ; les mannequins fanaient à la vitesse de ces roses que l'on coupe à la Saint-Valentin mais Carmine, gravé dans le marbre, regardait défiler les saisons sans semblait-il prendre une ride.
Il n'y avait donc rien d'étonnant à ce que l'anglais ait été invité au cocktail de Weatherton. Un texto de James le remerciant d'avoir mis à sa disposition, lors de son dernier voyage à Londres, l'une des résidences secondaires des Sighbury et - dans les jours qui avaient suivi - un carton d'invitation plus officiel, que Carmine avait présenté au moment de se rendre à l'évènement. Comme à son habitude, l'anglais s'était appliqué dans le choix de sa tenue. Lorsqu'il avait retiré son manteau, les yeux s'étaient écarquillés, éblouis par les reflets d'or et de lumière émanant de son costume trois pièces aux inspirations dandy chic, brodé de véritables fils d'or, d'une fluidité hypnotisante et, bien évidemment, coupé sur mesure. Si ce n'était plus une surprise pour personne de voir Carmine briller de mille feux, c'était toujours l'excitation de découvrir ses nouvelles tenues. Ce soir là, les Sighbury avaient de toute évidence voulu rappeler que leur héritier était le soleil et que leur maison estimait suffisamment celle de leur homologue australien pour répondre à l'invitation. Sans quoi, Carmine aurait tout simplement décliné, brillant là encore, mais par son absence.
Il avait trouvé le concept rafraichissant, différent de ce qu'il avait l'habitude d'expérimenter et s'était prêté au jeu avec engouement, sautant de mannequin en mannequin à la recherche de son binôme tout en détaillant d'un œil critique les coupes, les formes et les matières que proposait la nouvelle collection Weatherton. Certaines pièces retinrent son attention mais aucune ne le fit autant que cette robe verte à l'intérieur de laquelle il eut la surprise de reconnaître Emery. Entouré de sa cour, le roi Carmine gardait un œil distant sur la jeune femme qui déambulait en toute innocence, visiblement ravie d'être au centre de l'attention (ce qu'il estimait prévisible venant d'elle). De temps à autre, l'anglais détournait son regard afin de discuter avec autrui. Il avait le don bien pratique de se souvenir des prénoms avec une efficacité redoutable ; une prédisposition à orienter mieux que personne la conversation de manière à laisser dans l'esprit de ses interlocuteurs une note de miel faisant sa signature. On adorait Carmine ou on le jalousait de plaire autant, il y avait rarement de demi-mesure.
Quant à lui, derrière ses sourires de circonstance, le mannequin repensait au casting Rolex et aux oeufs sur lesquels il avait du marcher les jours ayant suivi cet épisode. S'il avait su que Dawson s'était rapprochée de sa petite sœur et avait entrepris de se lier " d'amitié " avec elle alors qu'il était encore à Londres, Carmine aurait sûrement pris le problème à bras le corps afin d'avertir Greta du danger qu'elle encourait à fréquenter ce genre de mauvaise graine. Mais, depuis qu'il était à Brisbane et qu'il vivait en collocation avec sa si précieuse frangine, l'anglais avait pu constater que le moral de Greta n'était pas aussi bon qu'elle le prétendait lors de ses appels en visio. De la colère à la tristesse, sa sœur était passée par bien des émotions lors de la discussion qu'ils avaient eu concernant le mauvais coup joué à l'arriviste, tant et si bien qu'après plusieurs heures de confidences et d'aveux plus profonds sur son moral en baisse, le mannequin n'avait pas eu le cœur d'accabler d'avantage sa blondinette en lui révélant la sinistre vérité sur sa si chère amie. Carmine comptait jouer son rôle de grand frère d'une manière lui ressemblant bien plus : détournée. Dans un premier temps, il comptait garder un oeil sur l'élément dangereux ; dans un second : il s'assurerait de prendre la température du bain et se tenir prêt à intervenir en cas de besoin. Sighbury n'avait de toute façon plus à prouver le pouvoir que son action pouvait avoir sur une carrière aussi fragile que celle d'Emery. Nul besoin de se montrer menaçant, cela manquait cruellement de classe. Assuré, Carmine préférait jouait la carte du charisme que seuls les imposteurs comme Dawson trouvaient intimidant.
« Mlle Dawson ! » L'interpela-t-il après avoir attendu qu'elle lui tourne le dos, désireux de la surprendre. L'anglais savait parfaitement comment prendre l'ascendant psychologique sur une conversation. Il avait vu faire et pratiqué pendant de si nombreuses années que les limites de ce que le politiquement correct acceptait d'hypocrisie n'avait pour ainsi dire plus de secret pour lui. « J'ai bien failli ne pas vous reconnaître dans cette robe si délicieuse ... » L'Art du compliment dévalorisant. Carmine ponctua sa phrase d'un sourire de magasine puis marqua un temps de pause supposé montrer son consentement à ne pas l'incendier en direct face au parterre d'invités. Il n'était pas venu faire de scandale. Aussi entreprit-il de tourner autour de la blonde à la recherche d'un numéro caché dans le détail de son vêtement. Son regard inquisiteur la jugeait autant qu'il analysait les plis et les jeux d'ombres avant que ses sourcils ne s'arquent et que ses lèvres ne se pincent de désillusion : « Évidemment ... » Commenta-t-il, sortant de l'intérieur de son veston un médaillon sur lequel était gravé le numéro 16. « Saviez-vous que les binômes posaient pour le wall of fame ? » Ce mur immense à l'entrée de la salle de réception devant lequel ils passeraient tous à la fin de la soirée afin d'immortaliser l'évènement. À croire que le destin s'acharnait à les réunir, que cela leur plaise ou non. Mais Carmine n'était pas homme à se poser en victime. Armé de son flegme, il se contenta de lever sa coupe en direction de l'impostrice dans une invitation à trinquer. « Aux chemins qui se croisent et aux leçons que l'on tire des mauvaises expériences. » Il avait appris la sienne en se montrant trop crédule. Elle en avait probablement fait de même en perdant sa chance avec Rolex. Un partout, la balle au centre.
(c) sweet.lips & rossresources
Et puis y a toi qui débarque en ouvrant grand mes rideaux et des flots de couleurs éclatent et le beau semble bien plus beau. Et rien vraiment ne change, mais tout est différent. Comme ces festins qu'on mange seul ou en les partageant.
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Dernière édition par Carmine Sighbury le Dim 19 Mar - 4:21, édité 2 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 641 POINTS : 250
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(#) Sujet: Re: the days call my bluff (Carmine #2) Mer 8 Mar - 21:56
the days call my bluff
The time's always right to fix what's wrong. Time is always right in past tense. Avoiding is my newest obsession. Started with the right intentions but left 'em on the shelf. So tell me how to live in tension 'cause every could've been kills when living here has been hell, and I can't hold it myself
La présence du Sighbury venait de faire s’exploser la bulle d’euphorie dans laquelle Emery évoluait depuis le début de la soirée. Envolée, cette sensation de puissance. Enterrée, son assurance. Oubliée, l’allégresse qui étirait si naturellement ses lèvres dans un sourire exalté. Il faudrait vraiment la connaître pour sentir que quelque chose venait de se briser, car la blonde continuait de faire valoir les apparences et de se tenir droite, fière, le mannequin par excellence. L’honnêteté n’était juste plus la même. Être épiée n’était subitement plus d’aucun réconfort. Elle aurait pourtant dû s’en douter, que Carmine ne raterait jamais cette occasion. Il était l’homme de tous les événements, l’invité d’honneur des soirées les plus prestigieuses. S’il avait ses entrées chez Rolex, alors il était évident qu’il aurait également son carton d’invitation chez Weatherton. C’était loin d’être une bonne nouvelle quand la présence de la blonde ici était si cruciale pour elle. Les contrats de mannequinat dignes de ce nom à Brisbane ne se comptaient pas par millier et au fil des années, la jeune femme avait lentement épuisé ses options. L’opportunité chez Rolex était inespérée, tellement belle que la réalité l’avait bien brutalement frappée. Si en théorie, Greta avait réussi à la sortie de ces sales draps en faisant appel à l’influence de sa famille, il n’en restait pas moins que ce n’était pas le visage de la Dawson qui apparaîtrait sur les prochaines campagnes publicitaires. Elle accusait encore le coup, incapable de faire passer la rancœur et l’amertume. Parce que le temps passait, sa jeunesse aussi. Il ne faudrait plus longtemps avant qu’elle ne rentre plus dans les cases de ce que les agences ou les marques cherchent. Si elle restait à ce stade de wanna-be au nom inconnu, elle pourrait tout aussi bien commencer à enterrer sa carrière dès maintenant. Ce n’était pas être dramatique de dire que la chance qui lui était offerte chez Weatherton était à saisir ici, tout de suite. Elle n’avait pas droit au moindre faux pas et de ce fait, Carmine était une menace. Elle n’avait aucune idée de jusqu’où irait sa rancœur, de l’acharnement qu’il pourrait mettre à être sûre que la blonde ne perce jamais. Il n’y avait pas Greta pour le surveiller ici, et réparer les pots cassés pouvait sauver sa réputation mais certainement pas propulser sa carrière en avant.
La voix de l’anglais dans son dos la fit frémir, lui arrachant un désagréable frisson le long de la colonne vertébrale. Elle se sentit grincer des dents, arrêter de respirer un instant alors que son cœur se mettait à battre à tout rompre. Le temps sembla s’étirer avant qu’elle ne trouve la force de reprendre contenance, d’arborer un sourire agréable et de se retourner en direction de Carmine. « Monsieur Sighbury. » La chaleur dans sa voix était aussi fausse que son sourire. Le meilleur des efforts ne suffirait pas à la rendre convaincante. Surtout ce soir dans cette tenue, elle pouvait parfaitement entendre qu’il puisse voler la vedette aux mannequins présents. Ces choix esthétiques, cette prestance naturelle, jusqu’à son nom, tout forçait l’admiration et l’envie. L’anglais savait comment se faire aimer sans même avoir à lever le petit doigt. C’en était presque ironique qu’elle ne voit en lui qu’une menace. « Cela n’aurait pas été un problème du tout… L’attention est supposée être portée sur les pièces de la nouvelle collection Weatherton, après tout. » Une manière subtile de faire comprendre qu’elle se serait tout aussi bien portée en n’ayant pas ce contact. Il pouvait prétendre ne pas la voir, cela ne l’aurait pas dérangé du tout. A la place, elle était obligée de lui faire face, la nature de l’exhibition l’empêchant de se soustraire à son regard. Elle aurait eu envie de lever les yeux au ciel, de pincer les lèvres, mais à la place, ses coudes se décollèrent légèrement du tissu pour laisser voir tous les détails et sa jambe jouait discrètement avec la jupe pour mieux déplier le textile. Intérieurement, elle priait juste pour ne pas le voir réagir en découvrant le chiffre. L’examen lui sembla durer une éternité avant qu’il ne réagisse et que la soirée prenne définitivement le pire tournant possible. C’était donc à cela que ressemblaient les médaillons. Elle s’en mordit la langue. Le wall of fame ne rendait cette ironique que plus grinçante. « Je n’étais pas au courant, non. J’imagine que ce n’est pas une obligation, ce ne serait après tout pas la première fois que vous trouveriez comment faire pour qu’on ne soit pas photographiés ensemble. » Une allusion directe au coup foireux qu’il lui avait fait quelques semaines plus tard. Il semblait prendre un malin plaisir à vouloir la torturer, jusqu’à trinquer à cette vengeance sadique. Et si elle leva sa coupe de champagne avec lui, tout dans son regard criait « sale connard ». Une injure évidemment gardée silencieuse, noyée dans ce qu’il restait de sa flute désormais tiède à force d’être ignorée. De quoi l’inciter à attraper une autre coupe quand le serveur passa à côté d’eux. Elle était bien trop sobre pour pouvoir affronter Carmine et si elle ferait son possible pour garder contenance, de quoi réduire son agacement ne ferait pas de mal. « Cette soirée a pour but de laisser le temps aux convives de découvrir les modèles. J’ai beaucoup aimé le numéro 4. Une sublime robe… et compagnie. Pourquoi ne pas aller la découvrir, le temps pour moi de continuer à montrer celle-ci ? » Autrement dire, pourquoi ne pas juste lui foutre la paix tant qu’il n’y avait pas d’obligation de devoir souffrir l’autre ? Elle n’arrivait pas à supporter cette hypocrisie, trop habituée à être celle qui l’applique et non qui la subit. « Après tout, ce serait bête de ne pas profiter de l’événement. » Bien que quelque chose lui disait que Greta aurait probablement droit à un long message à l’issue de la soirée pour se plaindre. Pas une visite, avec un peu de chance.
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Carmine Sighbury
Le magnifique
ÂGE : 38 ans (01.06.1984) SURNOM : C. par Greta / '' Pancake '' par ses coéquipiers de l'équipe de rugby amateur de Logan City (que ses entrechats sur le terrain font décidément beaucoup rire). STATUT : Célibataire archi-convoité et désillusionné. Plaire est une seconde nature, C. flirte comme il respire et ne s'en rend même plus compte. MÉTIER : Icône du chic britannique : mannequin star et fils héritier de la mondialement célèbre maison Sighbury London, connue pour sa clientèle aristocratique. Vient de créer la surprise en signant un contrat à 6 chiffres avec Rolex, ouvrant ainsi la porte à d'éventuelles collaborations avec l'empire familial aux marques de luxe capables d'y mettre le prix ... et de le convaincre d'accepter. LOGEMENT : Spring Hill, dans un loft qu'il partage avec la meilleure soeur du monde. POSTS : 1802 POINTS : 300
TW IN RP : Classisme. Bodyshaming. Âgisme. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Made in UK, with style, tea and peppermint. Défile depuis l'âge de 5 ans. Ne conduit pas, préfère se faire conduire. Maniaque du recoiffage de mèche. Flegmatique jusqu'au bout des ongles. Golfeur et cavalier confirmé. Guitariste amateur. Rugbyman du dimanche. Végétarien. Expert du nœud de cravate. Fan inconditionnel de (feu) sa Majesté Elizabeth II.CODE COULEUR : [b][color=#498597]« ... »[/color][/b] RPs EN COURS :
« Je n’étais pas au courant, non. J’imagine que ce n’est pas une obligation, ce ne serait après tout pas la première fois que vous trouveriez comment faire pour qu’on ne soit pas photographiés ensemble. »« C'est juste. Je me donne le temps d'y réfléchir ... » Sa majesté en grande réflexion avec elle-même, c'était d'une mesquinerie sans nom. Carmine n'avait pas de scrupules à se placer en décideur et en détenteur du pouvoir dans ce rapport de force dont seuls Emery et lui avaient connaissance. Plus que de la suffisance, il s'agissait en réalité d'un comportement pour ainsi dire inné, inconscient même. S'il avait toute sa vie obéit et suivi la route qu'avaient tracé pour lui ses parents à l'ambition titanesque, sans jamais la questionner ni la remettre en cause avant que leur récente dispute ne les oppose sur certains aspects de sa vie privée, le mannequin n'en restait pas moins un prince dont les caprices tenaient lieu d'ordres pour la plupart des individus qu'il fréquentait. Que ce fut par amour, intérêts ou par lien de subordination, il semblait être monnaie courante de laisser à Carmine le dernier mot en toutes circonstances. L'anglais y était habitué.
Dawson lui proposa de découvrir la pièce numéro 4. Sighbury arqua un sourcil. Il était parfaitement capable de lire entre les lignes et de saisir le message implicite que lui envoyait la blonde. Sa flute de champagne à la main, Carmine garda le silence. C'était déconcertant de voir comme l'absence de mots de sa part créait parfois un état d'apnée chez ses interlocuteurs. Son avis comptait trop pour qu'on s'en passe, surtout dans ce genre de soirées ou son palmarès tenait lieu de crédibilité et sa parole d'évangile. « Après tout, ce serait bête de ne pas profiter de l’événement. » Une expiration nasale à cheval entre l'indignation et le mépris lui échappa avant que Carmine ne trempe ses lèvres dans le contenu de son verre. Les bulles qu'il buvait avec modération lui picotaient le palais. Contrairement à bon nombre des étoiles filantes susmentionnées, le mannequin prenait soin de sa santé aussi bien physique que mentale. Pas de neige dans ses narines délicates, pas de laxatifs pour rester mince, pas d'ivresse dans son comportement et surtout pas de mauvaises ondes lorsqu'il était possible de s'en passer. Il offrit donc à Emery un élégant signe de tête qu'elle put considérer comme un drapeau blanc. Sighbury avait bien d'autres choses à faire dans sa vie que de la passer à gâcher celle des autres, particulièrement celle d'une arriviste lui ayant déjà fait perdre autant de temps que d'illusions la concernant. « Eh bien profitez ...» L'inflexion n'avait pour vocation que de renvoyer subtilement la balle. Qui mieux que Carmine pour savoir qu'Emery en connaissait un rayon sur l'usage de ce verbe ?« ... il parait que rien ne dure. » Lui conseilla-t-il avant de tourner les talons. Il laissait à la blonde l'occasion de constater par elle-même que se retrouver seule mannequin non accompagnée provoquerait fatalement un questionnement chez les convives.
Ils n'en étaient pas encore là car quelques binômes restaient à former, mais Carmine ne s'inquiétait pas de voir les minutes s'écouler et le nombre de combinaisons se réduire car il savait que toute aussi injuste que serait la formulation de la question dans la tête des invités cette dernière ne relèverait pas tant du " qui manque à l'appel pour tenir compagnie à la pièce numéro 16 ? " que du " pourquoi Sighbury ne désire pas discuter avec celle portant, par déduction, le même numéro que lui ? ". L'anglais avait l'opinion publique avec lui.
Quant le malaise devint palpable et que certains regards commencèrent à se faire jugeant envers Dawson, Carmine réapparut nonchalamment aux côtés de la blonde. Il amenait avec lui une nouvelle coupe de champagne qu'il lui tendit comme le plus adorable des diables. « Passes-tu une bonne soirée ? » Questionna-t-il innocemment, profitant que tous les duo soient formés et en grandes discutions pour abandonner le vouvoiement de politesse. Être dans un coin de la pièce n'empêchait pas leurs tenues d'attirer les regards mais avait l'avantage de rendre leur conversation plus difficilement espionnable que s'ils s'étaient trouvés au beau milieu du rassemblement.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 641 POINTS : 250
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
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(#) Sujet: Re: the days call my bluff (Carmine #2) Mar 21 Mar - 11:56
the days call my bluff
The time's always right to fix what's wrong. Time is always right in past tense. Avoiding is my newest obsession. Started with the right intentions but left 'em on the shelf. So tell me how to live in tension 'cause every could've been kills when living here has been hell, and I can't hold it myself
Quelques années plus tôt, Emery aurait fait n’importe quoi pour être associée au nom Weatherton. Cela n’avait jamais rien eu d’innocent qu’elle se retrouve si fréquemment dans le sillage de Carmine, et elle s’était sentie extatique les premières fois où elle avait réussi à obtenir son attention. En cherchant bien dans les archives de journaux people, il ne serait pas étonnant de trouver un cliché ou deux où elle était dans son ombre. Aujourd’hui, l’affaire était bien différente. La Dawson aurait donné tout ce qu’elle avait pour éloigner le Sighbury d’elle. Tout, sauf sa place. Et c’était bien le problème ; l’occasion était trop belle pour être sabordée, générant en elle une intense méfiance. L’héritier était imprévisible mais montrait malgré tout sa vraie nature. Celle d’un homme capricieux à qui on ne dit pas non, à qui on ne fait jamais réellement face. La blonde lui offrait pourtant une issue de secours ce soir ; ils pouvaient tous les deux profiter de l’événement sans que cela ne vire au scandale. Le coup qu’il lui avait fait quelques semaines plus tôt était déjà bien assez grave pour ne pas avoir besoin de retourner encore le couteau dans la plaie. Un jugement qui n’était visiblement pas partagé, si bien qu’avec juste quelques mots, la mannequin put sentir toute confiance en elle quitter son corps. Il s’éloigna en laissant peser la sensation qu’il venait de porter le premier coup. Il fallut quelques secondes à Emery pour essayer de se rappeler de sourire, se détourner de la silhouette de Carmine et prétendre que tout allait bien. Sauf que ce n’était pas la vérité, n’est-ce pas ? Pas alors qu’elle s’inquiétait des invités à qui il allait parler, des mots qui pourraient sortir de sa bouche, ou bien encore des insinuations innocentes qu’il pourrait laisser glisser. Le pire était probablement le fait qu’il n’y avait rien, absolument rien que la jeune femme ne puisse faire. S’il décidait de ruiner ce contrat et ses chances chez Weatherton, il n’aurait qu’à le demander. Ce serait aussi facile et léger que de demander du sel à table, au vu de son influence. Greta serait là pour réparer les pots cassés mais pas pour empêcher la brisure. D’un geste discret, Emery vida sa coupe de champagne et déposa la flûte sur le rebord d’une table avant de juste s’éloigner, se fondre doucement dans la foule avec sa belle allure pour ne pas avoir l’air d’avoir été frappée par la foudre.
Il fallut un petit moment avant de réaliser qu’au fond, Carmine n’avait pas besoin de dire quoique ce soit. Juste montrer son désintérêt suffisait à attirer les regards. Sur l’échelle des coups bas à encaisser, ce n’était pas le pire à gérer. Cependant, Emery ne pouvait pas totalement ignorer qu’au fur et à mesure que la soirée s’enchaînait et que les duos se formaient, elle se mettait à faire tache. On l’observait du coin de l’œil, on repérait sa solitude. Cela ne jouait pas à son avantage que l’autre personne isolée soit Carmine, celui qui ne passait pas inaperçu. A se comporter de la sorte, Sighbury allait contre le principe de la soirée, allait à l’encontre des règles. Sauf que personne n’irait lui reprocher quoique ce soit, n’est-ce pas ? S’il y avait un problème, ce n’était certainement pas de son fait. La jeune femme croisa le regard de l’organisateur de la soirée à un moment, se trouvant obligée de le baisser et de lentement battre en retraite dans un coin de la pièce. Il devenait évident que ce qui se tramait n’était pas forcément innocent, alors mieux valait éviter de se faire remarquer plus que nécessaire. Quoiqu’il en soit, le temps parut interminable avant que l’homme ne se décide enfin à la rejoindre, coupe de champagne à la main. Pire encore, elle dut lui sourire comme s’il était un bon ami pour rassurer l’assemblée sur le fait que tout allait bien. « J’aimerais répondre que oui, mais j’aurais peur que tu décides d’y remédier. » Elle prit la coupe, remerciant silencieusement la distance avec les autres duos pour être enfin capable de parler un peu plus franchement. « Tu t’es parfaitement fait comprendre Carmine, tu règnes sur ce monde. » Chose dont elle avait essayé de tirer avantage. Mais chaque opportunité qu’elle avait eue récemment était de son propre fait. Elle n’avait pas triché, pas abusé de la confiance de qui que ce soit. « Tes méthodes sont basses. Surtout pour un Sighbury. » Greta n’aurait pas été aussi horrifiée de son comportement autrement. « Combien de temps est-ce que ça va durer ? » Parce qu’elle était déjà fatiguée de ce jeu.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
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